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Lycée Louis-Le-Grand, Paris Pour le 18/12/2014

MPSI 4 – Mathématiques
A. Troesch

DM no 9 : Groupes abéliens

Indications ou solutions pour le problème 1 –


• I-2 : Montrer que aZ + bZ = dZ, pour un certain entier d s’exprimant facilement en fonction de a et b.
• I-3(b) : considérer ϕ : (x, y) 7→ x + y
• II-2(b) : beaucoup de vérifications sans difficulté
• II-2(c) : les classes d’équivalence sont déterminées par le choix d’une parité pour chacun des coefficients devant xi .
Cela fait 2n possibilités de choisir ces parités.
• III-3(b) : sinon exprimer x en fonction des autres, ce qui permet de l’enlever de la famille sans perdre le caractère
générateur
• III-3(c) : sinon on peut diviser tous les coefficients par un n > 2, ce qui contredit une des minimalités
• III-3(d) : faire en fait la division de ny par nx , puis considérer la famille obtenue en remplaçant x par x + qy, où
q est le quotient.
• III-4 : ne pas oublier II-3
• IV-1 : décrire exhaustivement les éléments de G en fonction des éléments d’une famille génératrice.
• IV-2 : montrer que si x et y sont d’ordre a et b, il existe x′ ∈ hxi et y ′ ∈ hyi d’ordres a′ et b′ tels que a′ ∧ b′ = 1 et
a′ |a, b′ |b et a′ b′ = a ∨ b. En déduire que x′ y ′ est d’ordre a ∨ b. Itérer, ou utiliser cela en comparant systématiquement
à l’élément d’ordre maximal.
• IV-4 : Construire ψ : G −→ H prolongeant l’identité de H. Pour ce faire s’inspirer d’une zornette, même si
l’argument ne le nécessite pas (tout est fini) : considérer tous les couples (K, ϕ) tels que H < K < G et ϕ prolonge
idH . Définir une relation d’ordre sur ces couples, et considérer un élément maximal (K, ϕ). Montrer que si K 6= G,
on peut prolonger ϕ en ajoutant à K un élément x
no ∈ K (et le plus petit sous-groupe K ′ que tout cela engendre). Prolonger ϕ à x, en remarquant qu’il peut arriver
que kx ∈ K, pour un certain k, ce qui impose de ne pas choisir n’importe quoi pour ϕ(x) (il faut réussir à « diviser »
ϕ(kx) déjà défini par k). La fin est alors une série de vérifications (l’application obtenue est bien définie et est un
morphisme)
Une fois ψ : G → H construit, on en déduit facilement un isomorphisme G → H × G/H (définir sur chaque
coordonnée !)
• IV-5 : Récurrence forte sur l’ordre de G, en n’oubliant pas IV-3.
• V-1 : considérer l’image dans le quotient d’une famille génératrice.
• V-2 : relever dans G une base de G/T (G) : cela fournit une famille x1 , . . . , xn . Montrer que

M
n
G = T (G) ⊕ hxi i .
i=1

Appliquer la partie III à la somme de droite (définissant un groupe libre de type fini). Justifier à partir de l’expression
G = T (G) ⊕ H ci-dessus que T (G) est de type fini (en définissant à l’aide de la décomposition de x dans cette somme
un morphisme G → T (G), et en prenant l’image d’une famille génératrice par ce morphisme) Appliquer la partie
IV à G.
• V-3 : Cas G fini (pour l’unicité des di ) : récurrence sur |G|. Pour n : provient de l’unicité du rang.

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