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Les étapes de la télédétection 

:
Les étapes suivantes, émanant du Centre Canadien de Télédétection (CCT),
résument le processus de la télédétection de A à Z.

Etapes de la télédétection (CCT)

Le rayonnement émis par une source d'énergie ou d'élumination (A) parcourt


une certaine distance est interagit avec l'atmosphère (B) avant d'atteindre la
cible(C). L'énergie interagit avec la surface de la cible en fonction de
caractéristiques du rayom1ement et des propriétés de la surface. Le rayonnement
est réfléchi ou diffusé vers le capteur (D) qui enregistre et peut ensuite
transmettre, l'énergie par des moyens électroniques à une station de réception
(E) ou l'information est transformée en image (numérique ou photographique).
Une interprétation visuelle et ou numérique de l'image (F) est ensuite nécessaire
pour extraire l'information qui l'on désire obtenir sur la cible.
La dernière étape de processus consiste à utiliser l'information extraite de
l'image pour mieux comprendre la cible pour nous en faire découvrir de
nouveaux aspects ou pour aider à résoudre un problème particulier (G).
Avantage de la télédétection :
Actuellement l'application de la télédétection permet selon (Riom, 1983);
(L'abrique etL'étoumeau, 2003) :
-De réaliser pour un faible coût des enquêtes rapide sur de grandes surfaces.
-D'avoir accès à des renseignements impossibles à obtenir par d'autres méthodes.
-De suivre l'évolution de phénomènes biologiques grâce à la possibilité d'utiliser
des données multi temporelles fournis en particulier par les satellites
d'observation de la terre à orbite héliosynchrone.
-Enfin le stockage permanent de données est intéressant pour le suivi des plantes
pérennes.
La technologie de la télédétection aide à comprendre les écosystèmes forestiers
et elle fournit des données sur les ressources naturelles et facilite le suivi des
changement environnementaux.
Le traitement de ces données nous aide à comprendre les écosystèmes marins
permettant ainsi le développement de stratégie permettant de faire progresser la
gestion des écosystèmes.
Pollution marines :
Introduction
Les océans jouent un rôle important dans l'équilibre de la terre , ils constituant la
principale source d'oxygène atmosphérique et un grand réservoir en gaz
carbonique, utre sont importance pour l'évaluation des réserves de poissons et de
mammifères marins aussi pour la production marine et la conséquence sur la
circulation atmosphérique.
La pollution marine est considérée comme le résultat de l'introduction de
l'homme dans le milieu marin directement ou indirectement d'énergie entraînant
une altération de la couleur de l'eau ainsi que leur qualité.
D'après Dieter et Herget (1993), la pollution des océans et des mers vient de la
terre, de l'atmosphère et de la mer par les bateaux, accidents, ainsi que
l'extraction de la matière première dans le sous-sol marin.
Aujourd'hui on utilise les données de la télédétection pour l'observation de la
couleur des océans, la matière organique dissoute, et la matière organique en
suspension.

Détecter et surveiller la pollution marine grâce à la télédétection


Les moyens de détection et de suivi de la pollution marine dépendent
fortement du type de pollution auquel on a affaire. La quantité de polluant et
ses caractéristiques déterminent le choix de la plateforme (satellite ou avion) et
du(des) capteur(s) à utiliser.

Un moyen évident de "prendre une photo" de la Terre vue de haut est de monter un appareil photo
sur un avion. Comme les avions volent à une altitude relativement basse (de quelques centaines de
mètres à quelques kilomètres au-dessus de la surface), les photos ou les données acquises auront un
bon niveau de détail.

Pour qu'un avion de surveillance puisse voler, il faut que les conditions météo soient relativement
bonnes. Si les vents sont trop forts par exemple, les mesures ne seront pas très précises.
Photo aérienne acquise à environ 300 m de haut montre des taches de pétrole éparpillées sur la surface de l'eau (en brun-gris)

Les satellites ont certains avantages sur les avions. Comme les satellites sont situés à une altitude plus
élevée, une image satellite peut couvrir une plus grande surface au sol. Cette surface peut être
observée de façon systématique lors de chaque passage du satellite ; même si la zone en question est
à cheval sur une frontière. Si un avion devait parcourir tout un océan de long en large pour repérer
une nappe de polluants, cela prendrait énormément de temps (et d'argent) alors que ce genre de
mission peut être effectuée très facilement par un satellite.

Un autre avantage concerne l'homogénéité des données satellitaires : la qualité des données est
constante sur toute la zone observée. Les images satellites sont donc idéales pour fournir une vue
d'ensemble de l'étendue d'une pollution.
 Image radar a été acquise le 17 novembre 2002 par l'instrument ASAR monté à bord du satellite Envisat de l'ESA.
Elle montre la nappe de pétrole s'échappant de l'épave du pétrolier Prestige, à 100 km des côtes espagnoles.

Rendre la pollution visible

Les capteurs utilisés en télédétection vont être sensibles à une des propriétés de la surface de la
mer :

 La couleur
 La réflectance
 La température
 La rugosité

Un polluant pourra être détecté à la surface de l'eau s'il modifie une (ou plusieurs) de ces propriétés.
Le pétrole, par exemple, a pour effet de lisser la surface de l'eau. Il pourra être repéré là où on a un
signal de rugosité plus faible comparé à la rugosité de la surface de la mer autour.

Capteurs actifs et passifs

Les capteurs actifs envoient leur propre rayonnement électromagnétique pour repérer la pollution
marine. Ce signal est modifié à la surface de l'eau (ou à la surface d'un polluant) et le signal réfléchi
sera renvoyé et détecté par le capteur.

Selon le type du capteur, certains systèmes actifs peuvent être utilisés la nuit ou lors de mauvaises
conditions météorologiques. Les systèmes de type 'radar' par exemple, peuvent voir à travers les
nuages et le brouillard.
Les capteurs passifs mesurent le rayonnement émis ou réfléchi par la surface de l'eau (ou d'un
polluant).

A l'exception des radiomètres à micro-ondes (inutilisables seulement lors de fortes averses), les
capteurs passifs ne peuvent pas détecter à travers les nuages, le brouillard, la poussière ou la pluie.
Leur utilisation se limite donc à la lumière du jour et à un ciel dégagé. Cette utilisation limitée lors de
conditions météo défavorables peut poser des problèmes : imagine qu'une gigantesque marée noire
menaçant des centaines de kilomètres de côtes ne puisse pas être détectée parce que des nuages
couvrent toute l'image !

Néanmoins, quand les conditions météo sont favorables, les images optiques donnent de précieuses
informations sur l'étendue d'une pollution.

Cette image optique a été acquise le 6 juin 2006 par le capteur (passif) MERIS monté à bord du
satellite Envisat de l'ESA. L'image montre un bloom planctonique turquoise qui s'étire le long des
côtes irlandaises dans le Nord de l'océan Atlantique. Les lignes blanches sont des nuages.

Pour pallier aux limites des capteurs individuels, on utilise souvent une combinaison de différents
capteurs. Cela permet de fournir une meilleure information sur l'étendue et la nature d'un polluant.
Dans le cas d'une nappe de pétrole par exemple, l'utilisation simultanée de différents capteurs
permettra de donner des informations à la fois sur l'étendue de la nappe, sur son épaisseur et sur le
type de pétrole qui la compose.

Un personnel extrêmement spécialisé est nécessaire pour diriger les capteurs et pour interpréter les
résultats de chaque instrument.
Océanographie et morphologie littorale : jncp
Chapitre : vecteurs et capteurs
1. Les vecteurs
 Les avions
 Les satellites

2. Les vecteurs et les capteurs utilisés en océanographie et en morphologie


littorale
3. Les capteurs et vecteurs utilisés pour les ressources terrestres

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