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Ecole de Boumerdes
Thème
mradja@hbk.sh
wmebarki@hbk.sh
mebarki.w@gmail.com
اإلهداء
فضاء المحبة وبحر الحنان ،ريحانة الدنيا وبهجتها :أمي الغالية حفظها هللا.
الذي علمني أن الحياة كفاح ونضال :أبي العزيز حفظه هللا.
األعمدة التي أظل ارتكز عليها للصمود ،إخوتي.
المعادلة التي ترسم منحنى حياتي :أﺻدﻗائي وﺯمﻼئي.
من ﻗضى ﺯهرة شبابه في محراب العلم المقدس.
من حمل هذه الرسالة وتصفح أوراﻗها بعدي.
وليد
Remerciements
Remerciements
Je remercier Allah de m’avoir prêté vie, santé et volonté pour achever ce travail.
Je remercie mes parents de m’avoir élevé, instruit, pour tous leurs sacrifices...
Je tiens à remercie ; Mr Kamel Boudouda qui est à l’origine de cette aventure, son
soutien et sa grande qualité humaine m'a permis de mener de ce travail à son terme.
Je tiens à remercier vivement les membres de jury pour l’honneur qu’ils m'ont fait en
acceptant d'examiner ce travail.
Les mots s’épuisent sans doute, mais vous comprendrez que tout un univers de
paroles ne saurait suffire pour vous dire MERCI,…
Welid Mebarki
ملخص
مكمن الحقل البترولي بَ ْن كحً لة (والية ورقلة) يتكون من صخرة االم طينية عميقة تعود إلى الحقبة الزمنية
وصخرة في، مستودع جوفي نفطي يعود للحقبة الزمنية الترياسية والذي يحتوي على نسبة من الطين،السيلورية
. حيث أن المكمن يتميز بفخ متنوع،األعلى من األمالح المتبخرة تغطيه إقليميا تعود لحقبة الياس
وبالرغم من أن،المنطقة الجنوبية لحقل بن كحلة تساهم بقسط كبير في كمية اإلنتا النفطي في الوقت الحالي
وال المياه التي ضخت في المنطقة الشمالية،طريقة االستخرا عن طريق ضخ الماء لم تستخدم في هذه المنطقة
لكن بعض أبار هذي األخيرة تتواجد فيها مياه بكميات،لها تأثير على إنتاجية اآلبار النفطية في المنطقة الجنوبية
.مرتفعة جدا
التي يتم، النفاذية ودرجة التشبع بالماء، المسامية: مثل،وبواسطة استعمال البيانات المتاحة والمعطيات المتوفرة
" ) وتحاليل مباشرة؛ قمنا بدراسة " بتروفيزيائيةdiagraphie( الحصول عليها عن طريق تفسير قياسات اآلبار
.من أجل تقييم نوعي للمستودع الجوفي الوحيد الترياسي
. مستودع جوفي، بتروفيزيائية، التقييم النوعي، التشبع بالماء، الترياسي، اآلبار، بن كحلة:الكلمات المفاتيح
Résumé
La structure du champ pétrolier de Benkahla est constituée par une roche mère
profonde argileuse d'âge Silurien, le piège est mixte, la roche couverture est assurée à
l’échelle régionale par l’épaisse série évaporitique. Les argiles intercalées dans le
réservoir triasique Série Inférieure, peuvent constituer des couvertures à l’échelle
locale.
Actuellement, la production d’huile vient principalement de la zone Sud de Benkahla
et l’injection d’eau dans le Sud est inexistante, et aucun injecteur d’eau au Nord n’a
d’impact au Sud sur les puits de production d’huile. Ces derniers la présence d’eau est
mise en évidence pour quelques-uns dans le réservoir pétrolier Série Inférieure.
Abstract
Benkahla oil field structure is formed by a deep clay rock of the Silurian age, the trap
is mixed, the cover rock is ensured on a regional scale by the thick series evaporate.
Clays interspersed in the Lower Series Triassic reservoir may be local cap rock.
Currently, oil production comes mainly from the southern Benkahla area where there
is no water injection. Water injection in the north has no impact on the production oil
wells in the South zone. However, we find some wells with high water saturation.
Using integrated available data, obtained either by log interpretations or conventional
core analyzes (porosity, water saturation, permeability, etc.); a petrophysical study is
our objective to qualitatively evaluate the unique Triassic reservoir.
Key words: Benkahla, logging, petrophysical, water saturation, qualitative
assessment, South zone, petrophysical, field
Table des matières
Figure. I.1. Situation géographique du bassin d’Oued Mya dans les bassins sédimentaires
de la Plate-forme Saharienne (SH/PED, 2003) ......................................................................... 05
Figure. I.2. Colonne stratigraphique du bassin de l‘Oued Mya (WEC Algérie, 2007). .......... 07
Figure. I.3. Section stratigraphique du Trias argilo-gréseux ................................................... 09
Figure. I.4. A. Coupe schématique montrant l’ampleur de l’érosion hercynienne ;
B. Coupe schématique montrant la structuration paléozoïque à la fin de l’orogenèse
hercynienne (BOUDJEMA, 1987)............................................................................................ 11
Figure. I.5. A. Situation du bloc 438 dans le Sud-Est de l’Algérie (SH/DCD, 2005) ;
B. Les champs principaux et périphériques dans le bloc 438 (SH/HBK, 2017). ...................... 15
Figure. I.6. Situation géographique des périmètres d’exploitation de Haoud
Berkaoui, Benkahla, Guellala, et Benkahla-Est (BEICIP-FRANLAB, 2012). ........................ 16
Figure. I.7. Localisation géographique et accès au champ étudie de Benkahla ...................... 17
Figure. I.8. Une coupe du modèle de Trias, orientée Est-Ouest (BEICIP-FRANLAB,
2012). ........................................................................................................................................ 19
Figure. I.9. Carte illustre les principales failles du champ de Benkahla (BEICIP-
FRANLAB, 2012)..................................................................................................................... 20
Tableau. I. 1. Tableau représentatif des champs exploités dans le bloc 438. .......................... 14
Tableau. IV. 1. Les résultats de test du RDT du 23/12/2010 de l’intervalle perforé, puits
OKS 23...................................................................................................................................... 50
Tableau. IV. 2. Les mesures de l’échantillon du fluide prélevé par le MDT .......................... 56
Tableau. IV. 3. Tableau des résultats d’analyse d’échantillon du fluide ................................. 56
Tableau. IV.4. Les résultats des mesures pétrophysiques de l’intervalle perforé 3477,5 à
3482,5m, puits OKS 23............................................................................................................. 63
Tableau. IV. 5. Les résultats des mesures pétrophysiques de l’intervalle perforé 3468,5 à
3472m, puits OKS 26................................................................................................................ 64
Tableau. IV. 6. Les résultats des mesures de saturations de l’intervalle perforé 3468,5 à
3472m, puits OKS 26................................................................................................................ 65
Tableau. IV. 7. Les côtés du contact huile/eau du réservoir SI des puits OKS_Ouest
(WOC)....................................................................................................................................... 69
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
Introduction générale
Les toutes premières études géologiques du Sahara remontent à 1864. La liste des
géologues pionniers qui ont participé à des campagnes géologiques, très souvent organisées et
dirigées par des expéditions militaires, est très longue. Presque toutes les études géologiques
préliminaires ont été conduites et réalisées au voisinage du Hoggar où affleurent,
exclusivement, les formations du Paléozoïques.
C’est à Kilian Conrad que revient le mérite d’avoir découvert et décrit, pour la première
fois, des schistes bitumineux, aux alentours du Hoggar, considérés comme des roches mères
potentielles, attribués, plus tard Silurien.
Le premier forage (Be-1) débute en octobre 1952, près du village de Berriane, sur la
route Ghardaïa-Laghouat. Il rencontre entre les côtes de 2 350 à 2 850 m (profondeur du
socle) des grés du Trias sous une couche de sel épaisse de 400 m. Les grés contiennent des
indices d’hydrocarbures, de l’eau salée saturée (320 g/l) sous une pression élevée (350
Kg/cm2). Ces résultats encourageants provoquent une large campagne de sismique réfraction
suivie de vingt (20) forages dans ce domaine septentrional, mais aucune découverte d’intérêt
commercial ne vient confirmer les résultats prometteurs de Be-1. L’échéance des concessions
est fixée pour le début de 1957, il fallait donc commencer à préparer le découpage des permis.
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Introduction générale
La région de Hassi R’mel, qui était reconnue comme zone haute à partir de 1952, n’a vu
son premier sondage qu’en septembre 1956. Celui-ci rencontra les grés du Trias contenant du
gaz humide à très forte pression.
Ces deux grandes découvertes entrainent un grand rush de sociétés pétrolières et une
vigoureuse accélération des efforts d’exploration qui donna lieu à la découverte de nombreux
gisements parmi lesquels on peut citer : El Gassi-El Agreb (1959), Nezla (1960), Gassi-Taouil
(1961), Rhoude Nouss et Rhourde El Baguel (1962), Haoud Berkaoui (1964).
Il faut dire que, malgré l’existence de nombreux travaux réalisés par les sociétés
pétrolières, très peu d’études ont été publiées à cause du caractère secret ou confidentiel que
les sociétés, détentrices de permis, ont préféré conserver.
Le premier test de production effectué par la CFP (A) donna un débit de 11,8 m3/h avec
une pression de fond de 520 Kg/cm3, et un GOR de 101 m3/m3. Ce test réussi était très
prometteur, il persuada les producteurs à implanter d’autre puits de production aux alentours
du premier, et longeant le champ de Benkahla. En 1999, une extension vers l’Est a été mise en
évidence « Benkahla Est », le puits BKHE 1.
Le champ de Benkahla a été découvert avec le puits OKP 24 qui a mis en évidence des
hydrocarbures dans les grés de la base du Trias le réservoir principal Série Inferieure, qu’est
constitué d’un ensemble argilo-gréseux triasique surmontant la série Paléozoïque Siluro-
dévonienne. Il est séparé du réservoir secondaire T2 par une série volcano-sédimentaire
d’épaisseur variable.
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Introduction générale
L’étude très précise du réservoir pétrolier est l’un des problèmes essentiels des
géologues pétroliers afin de connaitre le réservoir d’hydrocarbure d’un champ et de pouvoir
rentabiliser son exploitation.
L’évaluation qualitative du réservoir pétrolier est basée essentiellement sur les résultats
petrophysiques obtenus (cartes iso-valeurs, corrélation, …), les diagraphies et la description
préliminaire des carottes ; Et cette évaluation permet de dégagé des décisions concernant
l’avenir du réservoir pétrolier principalement et les puits pétroliers en exploitation.
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Chapitre I
Aperçu géographique et
géologique
Chapitre I Aperçu géographique et géologique
La Plate-forme Saharienne est modelé en un certain nombre de bassins répartis dans trois
provinces :
La province occidentale : comprend les bassins de Béchar, Tindouf, Reggane,
Ahnet, Mouydir, Timimoun et Sbaa ;
La province orientale : se compose bassins d'Illizi et de Ghadamès séparés par
le môle d'Ahara ;
La province triasique : située dans la partie septentrionale de la Plate-forme
Saharienne. C’est un anticlinorium de direction Est-Ouest où les éléments
majeurs suivants ont été individualisés :
- La voûte de Tilrhemt et le haut fond de Talemzane ;
- Le système structural de Djemâa-Touggourt ;
- Le système de dislocation d'El Agreb-Messaoud ;
- Le môle de Dahar.
Ces éléments sont séparés par des dépressions d’Oued Mya, où l'on rencontre
les séries types de la province triasique (WEC Algérie, 2007).
Le trait structural majeur est constitué par un réseau de failles, large d’une centaine de
kilomètres, de direction Nord-Sud dans la partie méridionale et Nord-Est-Sud-Ouest dans la
partie Septentrionale.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Le bassin d’Oued Mya est situé au Nord de la plate-forme Saharienne. Les limites du
bassin sont :
Au Nord : Le haut structural Djemaa-Touggourt ;
Au Sud : Le bassin de Mouydir ;
A l’Est : Le haut structural d’Amguid-Hassi Messaoud ;
A l’Ouest : La voûte d’Allal.
Les limites géographiques du bassin d‘Oued Mya, se présentent comme les meilleurs
repères : Les parallèles 31˚15’ et 33˚00’ limitent respectivement au Sud et au Nord, et les
méridiens 6˚15’ et 3˚30’ limitent à l’Est et à l’Ouest.
Figure I. 1. Situation géographique du bassin d’Oued Mya dans les bassins sédimentaires de la Plate-
forme Saharienne (SH/PED, 2003).
Le bassin d’Oued Mya englobe les blocs suivantes : 438 (a, b, c) - 435 - 425 - 422 - 421
- 420 (a, b) - 419 (a, b) - 418 - 417 (a, b) - 416 - 412 - 411 - 410 - 409 - 408 et 350 - 318 -
315 - 314 - 136 (c) - 128 (a, b) - 124 (b) - 120 (a) - 106, appartenant au district IV de la
Sonatrach (WEC Algérie, 2007).
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Le bassin de l‘Oued Mya est un bassin intracratonique dans lequel se développent les
séries types de la province triasique ; Une mince section Mio-pliocène et une épaisse série
Mésozoïque s’épaissit vers le Nord-Est du bassin et repose en discordance angulaire sur des
formations Paléozoïques fortement affectées par l’érosion hercynienne.
L’évolution du bassin d’Oued Mya depuis le Cambrien comporte deux étapes majeures :
1) La sédimentation du Paléozoïque, pratiquement restreinte au Paléozoïque inférieur
et sa structuration pré-hercynienne ;
2) La création d’un bassin au Trias et son évolution au cours du Mésozoïque et
Tertiaire.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Argiles d’Azzel : Ce sont des argiles gris foncée à noire, silteuse à des traces de
pyrite, micacée, riche en fossiles.
Grès d’Oued Saret : Ce sont des alternances des argiles gris noire silteuse, micacée,
avec des grés blanc fin à moyen.
Argiles conglomératiques : Ce sont des argiles noires à grises noires à nombreux
grain de quartz arrondis et intercalation de grés fin quartzitiques et de nodule
pyriteux.
Dalle de M’Kratta : Il s’agit de grès quartzitique blanc, fins à moyens, avec
intercalation d’argile.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Silurien : Il est considéré comme la roche mère, représenté par d’argile grise noire
fortement radioactive, indurée, micacée, carbonatée très fossilifère.
Dévonien : Il constitue un bon réservoir, représenté par d’argile grise a gris-noire,
silteuse, avec passées de grés blanc silico-argileux, bien consolidé.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Jurassique : Il est composé de sédiments lagunaires et marins qui débutent par un banc
dolomitique, argilo-gréseux au sommet, comprenant les séries suivantes :
Lias :
Lias argileux : Argile brun rouge salifère à intercalation de sel.
Lias S3 : Sel massif avec des intercalations d’argile salifère.
Lias S1 + S2 : Alternance d’anhydrite, de sel massif et d’argile grise.
Lias horizon « B » : Calcaires dolomitiques marneux.
Lias salifère : Sel à passées d’argile.
Lias anhydritique : Série anhydritique massive à intercalation de calcaire.
Dogger :
Dogger lagunaire : Anhydrites à intercalations de dolomie et d’argile.
Dogger argileux : Argile rouge sableuse à intercalations de dolomie.
Malm : Il s’agit d’une alternance d’argile, de dolomie et de grès.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Crétacé :
Crétacé inférieur : Dépôts clastiques continentaux.
Crétacé supérieur : Dépôts carbonatés et des sédiments halogènes d’origine marine
et lagunaire :
Néocomien : Grès brun rouge, fin à moyen et de sable fin à très grossier avec
passées d’argile.
Aptien : Dolomie grise beige avec passées de calcaire blanc, de marne pâteuse.
Albien : Grés fins à moyens, à intercalations d’argile brun rouge.
Cénomanien : Alternance d’argile brun rouge, d’anhydrite, et dolomie.
Turonien : Calcaire blanc à gris tendre et crayeux.
Sénonien :
Sénonien salifère : Sel massif blanc, à intercalations d’anhydrite et d’argile grise.
Sénonien anhydritique : Anhydrite massive, dure à intercalations de dolomie.
Sénonien carbonaté : Calcaire parfois dolomie, avec passées d’anhydrite.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
La structuration est importante le long des accidents subméridiens avec des rejets
verticaux. Des anticlinaux Nord-Sud forment des pièges structurant où s’accumulent des
hydrocarbures. Cet épisode est scellé par la barre carbonatée de l’Aptien.
A l’Albien, la tectonique distensive reprend, persistant au moins, jusqu’au Turonien.
Cette période est également marquée par la remontée eustatique du niveau de la mer
accompagnée d’une sédimentation à influence marine croissante. Les facies
sédimentaires varient de la formation deltaïque de l’Albien gréseux à la plate-forme
carbonatée du Turonien.
A l’Eocène supérieur, une nouvelle phase compressive affecte le bassin. La structuration
est importante le long des accidents Nord-est-Sud-ouest, se caractérisant par la formation
de nombreux anticlinaux à axe parallèle à ces failles. Ils constituent les pièges structuraux
de nouveaux gisements d’hydrocarbures. La zone centrale continue à se soulever, forment
un exemple d’inversion tectonique.
Au Miocène supérieur, phase de compression, amplifie les structures précédentes.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Les périodes compressives avaient pour effet la formation des bourrelets de Haoud
Berkaoui et d’Erg Djouad, qui a débuté au Barrémien et a pris la forme définitive à la fin de
l’Eocène. Les failles ont une orientation Nord-Sud, et Nord-est-Sud-ouest (BEICIP-
FRANLAB, 2012).
Le champ géant de Hassi R’mel renferme du gaz à condensat avec un anneau d’huile, et
les champs de Haoud Berkaoui, Benkahla et Guellala renferme de l’huile. Plusieurs autres
découvertes d’huile ont été faites dans le bassin, principalement dans les grès du Trias, mais
aussi dans des grès quartzitiques de l’Ordovicien et des grès du Dévonien inférieur.
L’intérêt pétrolier majeur du bassin est lié à la présence des réservoirs du Trias, toute
fois, la compréhension des résultats pétroliers obtenus à ce jour et des guides pour
l’exploitation doivent être recherchés dans l’évolution Paléozoïque de ce bassin.
Les argiles d’El Gassi et les argiles d’Azzel de l’Ordovicien constituent des roches
mères secondaires.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Les principaux réservoirs dans le bassin de l‘Oued Mya sont constitués par les grès
fluviatiles du Trias qui incluent :
Réservoir de Série Inférieure dans le centre du bassin "d’une grande partie du bloc 438"
: Haoud Berkaoui, Benkahla, Guellala, Garet Echouf et dans le Sud de Hassi R’mel.
L’épaisseur totale de la Série Inférieure est en moyenne de 50 à 70 m. Les porosités
moyennes de la Série Inférieure sont de 9 à 12 % et les perméabilités peuvent dépasser
les valeurs de 100 mD.
Réservoir de T1 dans le Nord de la partie centrale du bassin : Haoud Berkaoui et
Guellala et dans Hassi R’mel (membres B et C).
Réservoir de T2 dans la région de Hassi R’mel (membre A).
Les grès quartzitiques de l’unité quartzites de Hamra considérés comme objectif principal
depuis la récente découverte d’huile dans la structure de Haoud Berkaoui (cas des puits BKP).
Les roches éruptives quand elles sont assez épaisses et non fracturées, constituent une
bonne couverture locale pour le réservoir Série Inférieure. Pour les réservoirs paléozoïques, la
couverture est assurée par les séries argileuses intercalées.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
I.1.3.5. La migration
Les hydrocarbures générés, surtout dans la partie Nord-Est du bassin de l’Oued Mya la
plus affaissée, ont migré vers les zones hautes où a eu lieu le piégeage, la migration s’est
effectuée de l’Ouest vers Hassi Messaoud, et du Nord vers le Sud dans les champs de Haoud
Berkaoui, Benkahla, Guellala et même Hassi Messaoud.
Le timing entre la mise en place de la couverture salifère fin Trias, début Jurassique, et
début de la génération des hydrocarbures au Crétacé moyen, implique le fait que toute la
quantité d’hydrocarbures générée soit accumulée et piégée dans ce même bassin en l’absence
de fuites (WEC Algérie, 2007).
Le bloc 438 situé dans la partie occidentale du bassin de l’Oued Mya, et représentant la
zone la plus explorée dans ce bassin. Cette zone se trouve entre les deux gisements géants de
Hassi R’mel au Nord-Ouest et Hassi Messaoud au Sud-Est.
Au sein du Trias, l’objectif primordial consiste en la Série Inférieure, tandis que les
réservoirs T1 et T2 étant une cible secondaire sur une grande partie du bloc.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Série Inférieure : Elle constitue le réservoir triasique unique du champ de Benkahla, par
contre dans les champs de Haoud Berkaoui et Guellala constitue le réservoir principal.
Cette série géologique constituée d’argile et de grès est discordante sur le Silurien
(discordance hercynienne), elle a une épaisseur moyenne de 40 à 50 m, elle se compose
d’une succession de grès grossiers, de grès fins, moyens, de grès très fins et d’argile
fréquemment dolomitique, ces argiles sont tantôt vertes au sommet, tantôt grises. Les
intercalations des joints argileux sont gris-verts de l’ordre des centimètres, et sont finement
laminées. Ces différents constituants sont généralement ordonnés en séquences
sédimentaires, allant des plus grossiers à la base, aux plus fins au sommet.
On rencontre parfois des galets moins aplatis, la cause probable, c’était un arrêt
séquentiel des dépôts de boue. Vers la base se sont déposées des argiles brun-rouges,
parfois gréseuses bréchiques et des galets mous, avec de fréquentes concrétions de
dolomie rose. La Série Inférieure est recouverte par les épanchements
andésitiques (THOUVENIEN, 1968).
Roche éruptive (série Andésitique) : C’est une série d’épanchement volcanique intra-
dispositionnelle de la Série Inférieure ou bien vers la fin de la sédimentation de celle-ci.
Son épaisseur varie de 0 à 80 m à Benkahla, de 0 à 70 m à Haoud Berkaoui et en
moyenne de 130 à 140 m à Guellala. Cette série admet parfois des intercalations des
argiles rouges dolomitiques ou silteuses (cas des puits OKP 12, OKP 22 et OKP 24). Son
épaisseur augmente du Sud au Nord de Benkahla.
Un test effectué au toit d’un niveau détritique intra-andésitique à OKP 22, a permis de
récupérer de l’eau salée à 320g/l. Quant à la pression vierge, elle était de 477 Kg/cm2,
alors que dans la Série Inférieure était à 210 Kg/cm2.
Cependant, certain forages n’ont pas rencontré la série andésitique. Les argiles à cinérites
étant la seule manifestation du volcanisme et forment une cuirasse
ferrugineuse (THOUVENIEN, 1968).
Niveau T1 : Cette formation n’est pas déposée à Benkahla ou très faiblement déposé. La
présence de ce faible dépôt surtout au Sud de Benkahla nous fait penser que ces dépôts ont
été interrompus par un phénomène de volcanisme, ou bien la structure était beaucoup plus
élevée au moment de la sédimentation (voir § I.2.2.3).
Le niveau T1 s’est déposé au niveau des champs de Haoud Berkaoui et Guellala, il est
constitué une séquence argilo-gréseuse, variant entre 20 et 30 m d’épaisseur.
Niveau T2 : Au sommet de cette formation, on trouve une sous couche argileux silteuse
brune rougeâtre, d’une dizaine de mètres. Elle est dolomitique à fissures remplies de sel et
d’anhydrite. À la base, on trouve une sous couche gréseuse avec des grains moyens à fins
d’une épaisseur de 8 à 10 m.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Les champs de Haoud Berkaoui, Benkahla et Guellala sont caractérisé par une
structuration qui a permis la mise en place d’anticlinaux associés à un réseau de failles avec
des rejeux en inverse. Les trois champs sont définis le long de deux trends séparés par un
synclinal dominant la zone d’étude :
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
b) Description et évolution structurale : Au Paléozoïque, les dépôts ont lieu dans une
période de relatif calme tectonique. On note en effet une absence de marqueurs des
phases taconique et calédonienne. Pendant les temps triasiques, un grand trend N 120° se
dessine, individualisant la région Sud de Benkahla. Cette phase d’extension est associée à
une reprise de la sédimentation.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Dans le cadre local, le champ de Benkahla est une zone fortement faillée, on y compte six
failles au total toutes découvertes par les nombreuses compagnes de sismique réflexion
effectuées au niveau dans le champ :
La faille I : est une faille normale de direction relative Nord-Nord-est, Sud-Sud-ouest,
d’inclinaison Nord-Nord-ouest avec un rejet de 110 m. Cette faille s'étend à partir du
champ périphérique de Sahane-Boukhazana, situé à 60 km au Nord de Benkahla. Sa
limite reste indéterminée, seulement, on suppose qu’elle croise une autre faille et
s'arrête au niveau du puits OKP 60. Tout le monde s’accorde à dire que cette faille
constitue une limite naturelle à l’Ouest du réservoir de Benkahla, car son rejet est
supérieur à l’épaisseur du réservoir.
La faille II : est une faille normale de direction Nord-Ouest, Sud-Est, son inclinaison
est Nord-Est avec un rejet variable augmentant du Nord-Ouest vers le Sud-Est, au
niveau du puits OKO 71, le rejet de cette faille presque nul, mais au niveau du puits
OKP 10 le rejet atteint son maximum 50 m. Ce phénomène et due au basculement de
la faille II qui s’étend ainsi sur une distance de 9 km environ.
Notons que le basculement de cette faille a provoqué une forte fracturation au niveau
du puits OKPi 1.
La faille III : est une faille normale de direction variable Nord-Nord-est, Sud-Sud-
ouest à Nord-est-Sud-ouest. Son inclinaison est Nord-Ouest avec un rejet de 30 m.
Elle croise la faille I vers OKP 60 et s’étend vers le Sud à une distance indéterminée.
La faille IV : est une faille normale de direction Nord-Sud, d’inclinaison Est avec un
rejet de 15 m. Sa longueur atteint les 4 Km environ.
La faille V : est une faille normale de direction Nord-est-Sud-ouest, inclinée vers le
Sud-Est avec un rejet de 10 m. Elle atteint environ 6 Km de longueur.
La faille VI : est une faille normale de direction Nord-ouest-Sud-est qui s’incline vers
le Nord-Ouest avec un rejet de 10 m. Sa longueur atteint 4,5 Km environ.
Notons enfin, que les failles : II, III, IV, V, VI sont toutes des failles locales (BECIP, 1992).
Il est intéressant de noter l’aspect latéral discontinu des ensembles chenalisés sableux,
ainsi que l’influence de l’héritage paléogéographique du socle et des déformations actives
liées aux épanchements volcaniques.
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Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Roche éruptive (Série volcano sédimentaire) : C’est une série composée de la superposition
de différentes coulées de basalte ou d’andésite et de leurs équivalents latéraux, en particulier
des argiles ou des faciès d’altération. Elle correspond à un épisode de volcanisme aérien,
localement sous-aquatique, en liaison avec le jeu extensif de failles majeures du Trias.
D’après les observations réalisées sur carottes et les réponses diagraphiques montrent une
grande hétérogénéité de cette série :
Dans la partie Nord du champ de Benkahla (proche du puits OKP 15), la roche
éruptive est bien développée et un niveau radioactif la sépare de la partie argilo-
gréseuse représentative de la Série Inférieure. En termes de signature neutron-
densité, il ne correspond pas à de véritables argiles. Il est représenté par une
alternance d’argile et de grès (silt) sur les carottes du puits OKP 24bis ;
Dans la partie Sud du champ de Benkahla la limite est plus délicate à définir en
raison d’un passage progressif de niveaux de grès argileux à des niveaux d’argiles
marron massives, par exemple au puits OKS 23 les argiles marron représentant la
totalité de la série et pouvant présenter des paléosols ;
Dans la région de Benkahla-Est, la roche éruptive est absente. Plusieurs hypothèses
peuvent être émises : lacune de la Série Inférieure ou condensation de l’ensemble T1
et T2. Cette dernière hypothèse a été retenue.
SH/HBK 2017 22
Chapitre I Aperçu géographique et géologique
Pour le puits OKT 4, le niveau situé au-dessus du Paléozoïque est formé d’argile
brun-rouge à traces de racines et pourrait être l’équivalent de la roche éruptive avec
lacune de la Série Inférieure.
Quant au puits BKHE 2, la séparation entre SI et ensembles (T1 ; T2) est un peu
arbitraire. Elle correspond à un niveau métrique d’argile riche en marmorisations,
considéré comme équivalent de la roche éruptive.
Ces différents faciès sont attribués à la série éruptive bien que leur synchronisme ne soit pas
assuré. Certaines parties pourraient être des équivalents de la formation Trias. L’épaisseur est
variable avec une quasi-absence sur certains puits. Dans ce cas et lorsque la lithologie
correspond à de l’argile, un doute subsiste quant à son attribution. La série éruptive triasique
est probablement responsable du dépôt en onlap vers l’Est des deux ensembles T1 et T2.
Sur le champ de Haoud Berkaoui, les deux ensembles T1 et T2 se distinguent, alors que
cette différentiation vers Benkahla est problématique. Deux options sont alors possibles :
Le T1 n’est pas déposé à Benkahla (onlap stratigraphique sur le paléo-haut de
Benkahla) ;
Le T1 est érodé partiellement ou totalement par le T2, sans différenciation possible
entre les deux unités.
SH/HBK 2017 23
Chapitre II
Son volume ;
Sa porosité ;
Son taux de saturation ;
Sa perméabilité ;
Les différents fluides qu'il renferme (huile, gaz, eau).
Pour étudier ces qualités la première approche consiste à faire des forages, la
reconnaissance des formations traversées se fait tout d'abord en exploitant les informations
obtenues pendant le cours du forage.
La dispersion dans le temps et dans l'espace qu'impose le transit par la boue de tout
échantillon venant du fond du trou, aggravée souvent par la contamination due à l'éboulement
plus ou moins important des parois, il peut en résulter une grande confusion. Seul le carottage
mécanique continu donne l'image exacte de la succession des couches géologiques et
certaines de leurs caractéristiques physiques.
Une diagraphie est un enregistrement continu des variations d'un paramètre donné en
fonction de la profondeur ; Les diagraphies obtenues pendant le cours du forage, on enregistre
les paramètres suivants : poussée sur l'outil, vitesse d'avancement, examen des déblais, indices
de gaz ou d'huile, …etc. Tous ces renseignements sont d'accès pratiquement direct. On
appelle l'ensemble de ces enregistrements les diagraphies instantanées. Les diagraphies
enregistrées lors d'un arrêt ou en fin de forage, et les paramètres mesurés ne sont accessibles
qu'avec un certain retard sur l'exécution du forage d'où le nom de diagraphies différées.
SH/HBK 2017 24
Chapitre II Notions des diagraphies
Des outils, ou sondes, conçus dans ce but, sont descendus dans le trou de forage à
l'extrémité d'un câble qui assure la liaison avec les instruments de surface commandant les
opérations, et groupés soit dans un camion, soit dans une cabine fixe pour les forages en mer.
Il existe des relations étroites entre les paramètres physiques enregistrés et les
paramètres géologiques. On peut définir un "faciès" qui est pour un niveau donné, la somme
des caractéristiques vues par les diagraphies. Le "faciès" reste inchangé pour un même niveau
au cours de plusieurs enregistrements successifs avec les mêmes outils, dans le même trou.
a) Suivant la nature :
1) Diagraphies électrique (Résistivité, …) ;
2) Diagraphies acoustique (Sonique, …) ;
3) Diagraphies nucléaires (Neutron, …) ;
4) Diagraphies auxiliaires (Pression, …).
Une fraction de ce gamma ray pénètre dans le trou de sonde et atteint l'appareil de
mesure (généralement un détecteur à scintillation de 8 à 12 pouces de longueur active). Le
senseur produit une impulsion électrique pour chaque rayon gamma détecté. Les diagraphies
gamma ray sont calibrées en unités API.
SH/HBK 2017 25
Chapitre II Notions des diagraphies
GRlu GRmin
Vsh = II.1
GRmax GRmin
Avec :
Vsh : Volume d’argile en % ; GRlu : Gamma ray lus sur le log ; GRmin : Gamma ray
minimum ; GRmax : Gamma ray maximum.
II.3.2. Porosité
a) Porosité sonique
=
Tlu - Tmat II.2
s T - T
f mat
Avec :
ΦS : Porosité sonique en % ; ΔTlu : Lecture sur la courbe ΔT du log "Sonic" en
microsecondes/pied ; ΔTmat : Temps de transit dans la matrice (grés 55 μs/ft) ;
ΔTf : Temps de transit dans le fluide (boue à base d’huile 244 μs/ft).
Sont des diagraphies soniques, l’outil enregistre l’amplitude d’une onde sonore dans le
tubage dont le taux d'atténuation est fonction de la compression du ciment et du pourcentage
de circonférence cimentée.
SH/HBK 2017 26
Chapitre II Notions des diagraphies
Un train d'onde de fréquence variant entre 15 et 30 KHz selon les appareillages, est
périodiquement généré par un émetteur. Cette onde traverse la boue, passe dans le tubage, le
ciment et la formation, si ces divers milieux sont couplés acoustiquement, puis est détectée
par un récepteur qui se trouve sur le corps de l'outil.
L'énergie acoustique voyageant le long d'un tube se propage plus rapidement que les
ondes de formation elles-mêmes plus rapides que les ondes de boue.
Des neutrons produits par une source radioactive bombardent la formation de façon
permanente, les neutrons incidents peuvent entrer en collision avec les noyaux des atomes
d’hydrogène de la formation. Pour la diagraphie de porosité neutron, seule l'effet de
dispersion nous intéresse. Dans cette interaction, les neutrons perdent progressivement leur
énergie par collision avec les noyaux, finalement ils seront absorbés. On peut noter que la
section de dispersion d'hydrogène est plus grande que celles des autres éléments, par
conséquent, cet outil va être influencé principalement par la quantité d'hydrogène présente, sa
mesure sera directement liée à la porosité.
Correction de la porosité neutron de l'effet d'Argile :
SH/HBK 2017 27
Chapitre II Notions des diagraphies
Des rayons gamma à haute énergie fournis par une substance naturellement radioactive
sont émis dans la formation. En rentrant en collision avec les atomes des formations, ces
rayons gamma perdent de leur énergie la perte de ce dernier est liée à la densité de la roche.
La densité déterminée par cette méthode est une densité électronique plus simplement le
nombre d'électrons par unité de volume. La densité vraie peut être dérivée de la densité
électronique. Les principaux facteurs affectant les mesures de densité sont : la densité de la
boue de forage et le diamètre du trou.
mat lu
= II.5
d mat f
Avec :
Φd : Porosité densité en % ; ρmat : Densité de la matrice (grés 2,65 g/cm3) ; ρlu : Densité
lus sur le log de densité en g/cm3 ; ρf : Densité de fluide en g/cm3.
II.3.3. Résistivité
Plusieurs outils ont été développés, les principaux outils sont : les latérologs et ceux
d'inductions.
a) Les latérologs : Dans cet outil un courant électrique est forcé latéralement dans la
formation par deux autres courants au-dessus et dessous du premier qui le focalisent et
lui imposent la forme d'un disque plat. Un courant de mesure permet de calculer la
résistivité de la couche. Pour obtenir des valeurs de résistivité plus précises il faut faire
les corrections avec des abaques suivantes sur les lectures : l’effet de trou (caves,
invasion) et les épaisseurs des couches adjacentes.
b) L’induction : La sonde comprend deux groupes de bobines logées dans un tube en
fibre de verre non conductible. Un oscillateur envoie un courant constant dans la
bobine émettrice, ce courant crée tout autour de la sonde un champ magnétique crée à
son tour des courants de Foucault dans la formation. Ces derniers à leur créent tour un
courant induit produisent son propre champ magnétique, lequel est proportionnel à la
valeur des courants induits et finalement à la conductivité de la formation.
SH/HBK 2017 28
Chapitre II Notions des diagraphies
Application de Rt :
Interprétation Rapide et détection des hydrocarbures ;
Calcul de la saturation en eau Sw ;
Détermination du diamètre d'invasion ;
Détermination de la résistivité de l'eau de formation.
La connaissance de Rxo est très utile pour corriger les mesures de Rt. Il existe toute une
famille pour effectuer une mesure de Rxo à quelques pouces de la paroi du trou. La meure de
Rxo peut se faire avec des outils dits : microlaterolog ou avec des outils modernes d’induction
dit AIT (Array induction tool)
Loi de la saturation :
R0
SWn =
Rt
II.7
Avec :
Sw : Saturation en eau dans la zone vierge en % ; n : Constante liée à la cimentation, il est
de l’ordre de 2 ; Rt : Résistivité vraie de la formation vierge en ohms*m ; R0 :
Résistivité vraie d'une formation saturée en eau en ohms*m.
Et :
R0 F * RW II.8
Avec :
F : Facteur de formation sans unité ; Rw : Résistivité de l'eau d'imbibition en ohms*m.
a
F= II.9
n
Avec :
a : Constante liée à la lithologie (grés 0,62)
Donc :
RW
R0 0, 62 II.10
2
0, 62* RW
SW2 = II.11
2
* Rt
SH/HBK 2017 29
Chapitre II Notions des diagraphies
Tous les outils cités ci-dessus possèdent des modules dans leur fonctionnement à savoir,
module de pompe out qui nous permet de dégager le fluide dans le trou de forage jusqu’ à
avoir un fluide propre. Ce dernier peut être reconnu par le module fluide analysé et aussi par
le système de mesure de résistivité.
Une combinaison des deux mesures peut être utilisée pour détecter et quantifier la
présence d'eau, par injection d'une salinité différente de celle de l'eau de formation.
SH/HBK 2017 30
Chapitre II Notions des diagraphies
Applications de RST :
Evaluation de la formation derrière casing.
Mesure Sigma, la porosité et du carbone/oxygène dans un voyage dans le puits.
Evaluation de la saturation de l'eau dans les vieux puits où les logs de trous
ouverts modernes ne sont pas courir.
Le volume d'huile de la formation à partir du rapport C/O, indépendamment de la
salinité de l'eau formation.
Capture des rendements (H, Cl, Ca, Si, Fe, S, Gd, et Mg).
Rendements inélastiques (C, O, Si, Ca et Fe).
Mesure de la vitesse de l'eau l'intérieur du casing, indépendamment de l'angle de
forage (diagraphie de production).
Circuler le puits (en combinaison avec un capteur de hold-up de forage externe).
Trois phases hold-up de forage.
Log de viscosité de la phase (PVL). …. Etc.
La combinaison des mesures effectuées par les différents outils diagraphiques permet de :
Délimiter les réservoirs, les bancs argiles, les compacts ;
Avoir une idée du type de formation ;
Connaître la résistivité de l’eau de formation (Rw) ;
Estimer la porosité de la formation, son contenu en argile (Vsh) et en eau (Sw)
(Shc = 1 - Sw) dans la zone vierge ;
Estimer la densité de l’hydrocarbure (ρhc).
Des méthodes simples de chantier (Quik look) permettent l’estimation rapide de ces
paramètres par simple comparaisons des courbes entre elles.
Les diagraphies donnent un enregistrement continu des propriétés des roches, c'est à
dire leurs caractéristiques de leur composition minéralogique et de contenu en fluide, ces
paramètres mesures par les différents outils de diagraphie afin de traduire le message
diagraphique en terme de lithologie, restituent avec plus ou moins de fidélité les faciès des
roches traversées, appelées les électrofaciès.
SH/HBK 2017 31
Chapitre II Notions des diagraphies
Les éléments qui composent un électrofaciè sont donc toutes les réponses de diagraphies
(électriques, nucléaires, etc...) recouvrant aussi bien les aspects quantitatifs, que qualitative.
Une analyse faciologique est effectuée à partir des enregistrements diagraphiques afin
de définir les différents faciès rencontrés en termes de lithologie, de texture et de
structure.
II.5.1.1. Le principe
Dans une première étape, le puits est découpé en zones d'électrofaciès homogènes :
zones de réponse diagraphique globalement identiques, présentant entre elles des contrastes
généraux.
(1)
Un électrobanc c’est un niveau représentant des caractéristiques diagraphiques relativement constantes
et son épaisseur minimale est fonction du pouvoir de résolution de l'outil (SERRA, 1979).
SH/HBK 2017 32
Chapitre III
Le champ de Benkahla contient 66 puits qui traversent la Série Inférieure ; ces puits
sont bien répartis du Sud vers le Nord, comme illustré sur la figure III.1 ci-dessous.
Le réservoir Série Inférieure, est une formation constituée d'une alternance argilo-
gréseuse organisée en séquences décimétriques à métriques. Son épaisseur varie de quelques
mètres à quelques dizaines de mètres, surmontée d'une roche éruptive (Andésite). Elle repose
en discordance sur le Paléozoïque. Elle est présente dans tout le champ de Benkahla.
SH/HBK 2017 33
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Figure. III. 1. Carte de positionnement des puits du champ de Benkahla (BEICIP-FRANLAB, 2012).
SH/HBK 2017 34
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
L’examen des lames minces et des logs diagraphiques de Benkahla montre que les grès
de la SI sont très hétérogènes, ils sont grossiers à moyens, ou fin à moyen et présentent
souvent une granulométrie bimodale à la base de la série ou les qualités de réservoir sont
meilleurs.
Les grès fins sont omniprésents dans tout le réservoir, marquent la base des bancs, dont
la taille varie de 5mm à 3cm. Au-dessus des grès à granulométrie fine viennent s’intercaler
des passées argileuses qui deviennent plus fréquentes est plus développées dans la moitié
supérieure du réservoir.
Parfois une corrélation diagraphique entre puits voisins, perd de son évidence dès que
l’on examine le log diagraphique. En effet sur ces derniers, on peut noter des variations
rapides des faciès, de la granulométrie et des caractéristiques pétrophysique. Cela montre que
la SI est formé de lentilles sableuses caractérisant les dépôts de chêneaux.
La présence de sel, est liée au fait que la SI était formée de grès ayant d’excellentes
porosités originales facilitant ainsi la circulation des solutions salines provenant des argiles
salifères. De cette façon, les zones Est et Sud proches des biseaux se trouvent condamnées.
L’examen des logs diagraphiques a montré la liaison qui existe entre la porosité et la
perméabilité. Quand la porosité diminue, la perméabilité diminue également.
SH/HBK 2017 35
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Le bitume joue un rôle également dans la diminution de la porosité. Les faits énumérés
ci-dessus permettent de dire que la réduction de la porosité à Benkahla est donc liée à la
diagénèse et à la sédimentologie.
SH/HBK 2017 36
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Divers documents collectés mentionnent un plan d’eau régional à -3324 mss avec des
variations pour certains puits. Ainsi, le rapport « Plan de développement et optimisation de
Haoud Berkaoui - Benkahla », indique une détermination à -3324 mss basée sur un cutoff de
saturation en eau de 60%. L’information générale sur le contact huile/eau du réservoir SI est
-3324 mss pour l’ensemble des deux champs de Haoud Berkaoui et Benkahla, avec un cas
maximal à -3330 mss pour Haoud Berkaoui.
Discussions : Les problèmes des venues d’eau dans les champs d’huile reviennent aux
multitudes causes, peuvent être divisées en plusieurs catégories englobant principalement
la complétion et le réservoir.
a) La complétion ; Les principales causes liées à la complétion sont :
Channelig : L´écoulement derrière le tubage est le résultat d’une mauvaise
adhérence ciment-tubage ou ciment-formation. Il est recommandé d´analyser la
qualité de la cimentation à l’aide des logs ; CBL, VDL,…
Complétion dans la zone à eau : Compléter et perforer un puits dans un
intervalle où la saturation d’eau dépasse la saturation irréductible permet la
production immédiate d’eau.
b) Le réservoir ; Les principales causes liées au réservoir sont :
Remontée du contact eau-huile : C’est une étape inévitable de la vie des
réservoirs liés à un aquifère actif où la communication entre le réservoir et les
puits producteurs se fait initialement dans une zone où la saturation d’eau est
inférieure que la saturation irréductible. En association avec le soutirage des
fluides produits, il va y avoir un déplacement vertical du contacte eau/huile. Ce
dernier peut être calculé en utilisant les techniques du bilan matière.
Hors des conditions initiales, dans le champ de Benkahla divers puits ont montré de
faibles saturations en eau qui suggèrent une montée du plan d’eau voire la possibilité d’un
plan d’eau différent. C’est le cas des puits de la partie Sud-ouest du champ de Benkahla.
La présence d’eau est mise en évidence pour les puits OKS 23 et OKS 31 porté sur la
figure III.3. Pour le premier de l’eau avec traces d’huile a été produit, la zone perforée
correspond à la zone à huile bien mise en évidence dans l’interprétation pétrophysique.
L’absence de production d’huile reste inexpliquée. Un examen détaillé de l’ensemble de
données sera nécessaire ; et pour le second il s’agit d’indication log en particulier pour le
niveau de base, sur le log de la résistivité une déflection à la côte 3459m (-3272m) qui
pourrait correspondre à la dernier limite d’huile.
SH/HBK 2017 37
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
La pression initiale est d’environ 520 kgf/cm2 à -3100 mtvdss. Les pressions diminuent
de façon constante mais restent très supérieures au point de bulle. OKS 04, OKS 21, OKS 64
et OKW 47 se comportent en pression de façon similaire et sont probablement
dynamiquement connectés en pression. À l’exception du puits OKS 26, qui subi une
décompression rapide après son ouverture, sa pression de fond actuelle est de 285,96 kgf/cm².
Les pressions mesurées lors des ouvertures des premiers puits sont inférieures à la pression
vierge, bien que les puits de la zone Sud soient très éloignés des puits déjà ouverts à ce
moment. Ainsi, la zone Sud a déjà été déplétée avant la mise en production des premiers puits.
La production d’huile moyenne actuelle est à 750 000 sm3/mois. Les pressions
diminuent (aucun injecteur à proximité), mais sont toutefois supérieures à 350 kg/cm². De
façon générale, on constate que la production mensuelle des puits de la zone Sud décline
rapidement après ouverture, ce qui a amené à la fracturation hydraulique d’OKS 21 pour
maintenir un débit important.
Les puits situés dans la zone Sud du champ de Benkahla structuralement plus haut que
les puits plus ancien de la zone Nord.
Les puits représentatifs sont situés sur la partie Sud-ouest du champ de Benkahla
(Fig. III.3) sont listés sur le tableau ci-dessous :
Tableau. III. 1. Tableau représentatif des puits de la partie Sud-ouest du champ de Benkahla.
Coordonnées UTM - N° fuseau 31
Nom du Puits X (m) Y (m) Zsol (m) Ztable (m)
OKS 04 702 825,00 3 509 979,00 196,34 204,00
OKS 23 704 247,84 3 508 119,71 217,84 225,30
OKS 25 702 136,08 3 508 725,72 205,08 212,50
OKS 26 704 499,02 3 512 183,06 217,01 224,65
OKS 28 703 402,61 3 511 381,11 191,36 198,52
OKS 31 702 662,75 3 505 026,50 179,62 187,00
OKS 34 700 770,62 3 506 415,06 195,20 202,70
SH/HBK 2017 38
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Figure. III. 3. Localisation géographique et accès au puits OKS_Ouest tels que présentés en tableau III.1 du
champ de Benkahla.
SH/HBK 2017 39
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Les différentes informations et mesures disponibles par puits ont été synthétisées dans
une fiche récapitulative, qui est composée des éléments suivants :
Une fiche d’identité (nom de puits, date de fin forage, profondeur électrique, statut
en 2017) ;
Les éléments-clés des puits de la partie Sud-ouest du champ de Benkahla.
Le tableau suivant présente les éléments-clés des sept puits de la partie Sud-ouest du champ
de Benkahla, qui sont ouverts entre 2011 et 2016.
SH/HBK 2017 40
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
a) Carottes
Description : Les descriptions de carottes, disponibles sur les sept puits couvrent une
large part du réservoir de la SI. Elles sont utilisées pour la calibration du volume
d’argile et ne sont pas accompagnées d’informations pétrographiques détaillées ou
d’estimation de qualité réservoir.
Mesures pétrophysiques : Les mesures pétrophysiques sont abondantes. Elles
représentent environ 70% des puits de la partie Sud-ouest du champ de Benkahla, avec
une bonne répartition géographique.
b) Diagraphies
Données brutes : Les sept puits de la partie Sud-ouest du champ de Benkahla ont des
jeux de logs variables suffisant pour une évaluation pétrophysique.
Les logs de porosité présentent les trois courbes c’est-à-dire le Sonic, le Densité et
le Neutron.
Les courbes de résistivité et de Gamma Ray.
Les mesures de pression (MDT, RDT).
Les rapports des interprétations des diagraphies.
Les mesures pétrophysiques sur les carottes de la SI des puits de la partie Sud-ouest du
champ de Benkahla ne sont effectuées que sur quelques intervalles du réservoir SI, ce qui ne
suffit pas pour l’évaluation de ce réservoir. Pour cela on a utilisé les résultats de
l’interprétation des diagraphies
L’interprétation des diagraphies enregistrées sur les puits OKS_Ouest, nous donne les
résultats qui sont représentés dans le tableau III.4 ci-dessous.
Dans ce tableau nous avons sept colonnes que nous décrivons comme suit :
Puits : nom du puits ;
Toit_SI : profondeur absolue au toit du réservoir SI en mètre ;
H_totale : épaisseur totale du réservoir SI en mètre ;
H_utile : épaisseur utile du réservoir SI en mètre ;
Vsh moyenne : volume d’argile moyenne du réservoir SI en pourcent ;
Φ_utile moyenne : porosité utile moyenne du réservoir SI en pourcent ;
Sw moyenne : saturation en eau du réservoir SI en pourcent.
SH/HBK 2017 41
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Tableau. III. 4. Tableau des valeurs des différents paramètres étudiés en utilisant les cut-off suivantes :
Vsh≤ 35%, Φ ≥ 7% et Sw ≤ 50%.
Toit_SI H_totale H_utile Vsh Φ_utile Sw
Puits
(m) (m) (m) moyenne (%) moyenne (%) moyenne (%)
OKS 04 - 3216,0 33,0 19,5 10,0 14,4 24,1
OKS 23 - 3231,0 34,5 4,3 9,3 8,0 37,2
OKS 25 - 3219,5 38,0 7,6 4,8 13,0 31,6
OKS 26 - 3234,5 13,5 7,0 3,7 7,8 33,7
OKS 28 - 3228,0 31,5 11,7 9,2 8,2 34,4
OKS 31 - 3255,0 40,0 12,0 6,9 11,1 92,3
OKS 34 - 3227,3 33,0 7,9 13,3 12,0 32,0
Pour appliquer toutes ces données à notre zone d’étude, nous utilisons le logiciel de
géostatistique Surfer, conçu par Gold Software. Le principe de Surfer est de crée des grilles
qui vont interpoler les données irrégulières des points afin de les cordonne, c’est à partir de
ces grilles on pourra créer plusieurs types de cartes : base map, contour map, 3D surface et
bien d’autres…
SH/HBK 2017 41
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Figure. III. 5. Représentation 3D du toit du réservoir SI des puits OKS_Ouest du champ de Benkahla.
SH/HBK 2017 42
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Rappelons qu’un grand trend N120° se dessine pendant les temps triasiques,
individualisant la région Sud de Benkahla. Cette phase d’extension est associée à une reprise
de la sédimentation. Les failles de cette famille sont caractérisées par un jeu principalement
normal et correspondent aux failles triasiques et paléozoïques.
Figure. III. 6. Carte en isobathes au toit du réservoir SI des puits OKS_Ouest du champ de Benkahla.
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Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Figure. III. 7. Carte en isopaques du réservoir SI des puits OKS_Ouest du champ de Benkahla.
SH/HBK 2017 44
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
La carte en isopaque utile montre qu’il y a une variation d’épaisseur utile de la SI qui
diminue autour du puits OKS 23. Les isolignes se concentrent autour du puits OKS 04 et
atteint son maximum à 19,5m rassemble le maximum d’épaisseur imprégnée en hydrocarbure.
La variation de l’épaisseur utile peut être expliquée par la variation de sédimentation qui
était plus argileuse dans la zone Sud du champ de Benkahla, la limite est plus délicate à
définir en raison d’un passage progressif de niveaux de grès argileux à des niveaux d’argiles
marron massives, cas du puits OKS 23.
Une grande partie des puits dans le champ de Benkahla à une épaisseur utile qui varie
entre 07 et 20 m.
Figure. III. 8. Carte en isopaques utile du réservoir SI des puits OKS_Ouest du champ de
Benkahla.
SH/HBK 2017 45
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
Une grande partie des puits dans le champ de Benkahla a un volume d’argile moyen qui
varie entre 4 et 12%.
Figure. III. 9. Carte en iso-volume d'argile du réservoir SI des puits OKS_Ouest du champ de
Benkahla.
SH/HBK 2017 46
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
La carte d’iso-porosité utile illustre une répartition des valeurs médiocres de porosité
utile autour des puits OKS 23, OKS 26 et OKS 28 à une forme allongée avec le sens Sud-
Nord qui contient la faible valeur au puits OKS 26 évaluer 7,8%.
Cependant, une augmentation où les valeurs sont moyennes vers les puits OKS 04, OKS
25, OKS 31 et OKS 34, elle atteint 14,4% au puits OKS 04.
Figure. III. 10. Carte en iso-porosité utile du réservoir SI des puits OKS_Ouest
du champ de Benkahla.
SH/HBK 2017 47
Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
La carte d’iso-saturation en eau montre qu’il y a une variation des valeurs de saturation
en eau de la SI qui présent une grande valeur de 92,3% dans le puits OKS 31, mais en
moyenne de 30% sur la majorité des puits OKS_Ouest du champ de Benkahla.
Figure. III. 11. Carte en iso-saturation en eau du réservoir SI des puits OKS_Ouest
du champ de Benkahla.
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Chapitre III Etude du cas des puits OKS_Ouest
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Chapitre IV
Résultats et interprétations
Chapitre IV Résultats et interprétations
Les puits producteurs d’huile de la partie Sud-ouest du champ de Benkahla, qui ont subi
une montée du plan d’eau voire la possibilité d’un plan d’eau différent, donnent à réfléchir sur
les modalités d’intervention sur le réservoir triasique SI, pour assurer une production optimale
de cette zone, qui a une contribution importante dans la production globale.
Le présent chapitre fait état des résultats des diagraphies, des tests de formation, et des
interprétations des diagraphies du réservoir SI des puits de la partie Sud-ouest du champ de
Benkahla, et leurs corrélations diagraphiques au niveau du réservoir SI qu’a été établie pour
suivre l'extension et connaître la répartition des corps sédimentaires, elles sont basées sur
l’analyse des différents enregistrements diagraphiques et les descriptions de carottes de
chaque puits.
La présence d’eau est mise en évidence dans le puits OKS 23, de l’eau avec traces
d’huile, la zone perforée correspond à la zone à huile bien mise en évidence dans
l’interprétation pétrophysique. L’absence de production d’huile reste inexpliquée.
Tableau. IV. 1. Les résultats de test du RDT du 23/12/2010 de l’intervalle perforé, puits OKS 23.
Côte Pression Pression Pression Formation Pression Mobilité
Remarque
(m) Hydro 1 (psi) Formation (psi) (kgf/cm2) Hydro 2 (psi) (mD/cp)
3478,0 6806,32 6358,72 447,17 6806,03 2,41 Good test
3480,5 6812,48 6356,64 447,02 6812,44 4,37 Good test
3482,0 6813,07 6362,77 447,45 6814,3 5,92 Good test
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Figure. IV. 1. Log plot ; GR, Delta-T (Sonic) de l’intervalle perforé du réservoir SI du puits OKS 23.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Figure. IV. 2. Log plot ; GR, Density & Neutron Porosity de l’intervalle perforé du réservoir SI du
puits OKS 23.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Figure. IV. 3. Log plot ; Cutoff and summation : Réservoir SI du puits OKS 23.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Une opération de RST mode Sigma uniquement, a été enregistrée le 24 Mai 2016, pour
la détermination de la saturation d’eau.
Figure. IV. 4. Log plot ; Sigma processing : Réservoir SI du puits OKS 23.
Les résultats de diagraphie RST Sigma montrent une saturation d’eau élevée, à
l’exception de l’intervalle de 3479,5 à 3481m. Possible présence d’huile dans cet intervalle
(Sigma = 19 cu, saturation d’eau moyenne de 25%).
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Figure. IV. 5. Log plot ; CBL-VDL de liner 4"1/2 : Réservoir SI du puits OKS 23.
D’après les résultats et les interprétations diagraphiques du réservoir SI dans le puits OKS 23,
et les résultats de CBL liner 4"½. On constate que :
Les venus d’eau dans ce puits peut être expliqué par l’état de la cimentation de liner
4"½ juste en-dessous des perfos initiales, notamment l’intervalle de 3482,5m à 3485m
(2,5m) où pratiquement pas de ciment entre la formation géologique et liner 4"½.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
La présence d’eau est mise en évidence dans le puits OKS 31, il s’agit d’indication log
en particulier pour le niveau de base.
Pour les mesures de pressions, le MDT a enregistré des valeurs allant de 418 kgf/cm2 à
438 kgf/cm2.
Au niveau du log de la résistivité, une déflection à la côte 3459m (-3272m) qui pourrait
correspondre à la dernier limite d’huile, et se situe à 52m plus haut que le contact WOC
théorique -3324m.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Une opération de RST mode Sigma pour la détermination de la saturation d’eau dans le
reservoir SI, et RST mode IC pour la détermination de la lithologie, sont enregistrée le 29
Avril 2016.
Figure. IV. 7. Log plot ; Sigma processing : Réservoir SI du puits OKS 31.
Les résultats de diagraphie RST Sigma montrent une saturation d’eau relativement
élevée, à l’exception de deux zones :
Zone I : de 3465 à 3467m ; SW moyenne de 15% à 20%.
Zone II : de 3475 à 3477m ; SW moyenne de 60% à 80%.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
b) RST mode IC
Figure. IV. 8. Log plot ; IC & Sigma processing : Réservoir SI du puits OKS 31.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Le puits OKS 26 est un puits producteur d’huile (PPH) non raccordé et son statut en
2017 « fermé » à cause de sa décompression rapide après son ouverture. La pression de fond
d’après de l’opération de PFS du 04/11/2016 est de 285,96 kgf/cm².
Un seul intervalle a été perfore dans le réservoir SI, de 3468,50 à 3472,00m soit une
épaisseur de 3,5m, le 29/12/2009.
Le puits OKS 26 a subi une opération d’acidification, en Octobre 2012 dans l’objectif
de restaurer la perméabilité et améliorer sa production, mais sans aucun résultat positif.
Puisque la perméabilité n’a pas été améliorée, lors de l’opération d’acidification, le puits
a été un bon puits candidat à la fracturation, alors OKS 26 a subi une opération de fracturation
hydraulique le 12/10/2016, afin de restaurer la perméabilité.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Figure. IV. 9. Log plot ; GR & Delta-T (Sonic) de l’intervalle perforé du réservoir SI du
puits OKS 26.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Figure. IV. 10. Log plot ; GR & Density avec Neutron Porosity de l’intervalle perforé du réservoir SI du
puits OKS 26.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Des analyses pétrophysiques ont été effectuées sur les échantillons de la carotte du
sondage OKS 23. Mesures partielles sur des échantillons exposés, soient :
- Mesure de la perméabilité à l’air ;
- Mesure de la porosité à l’hélium ;
- Densité des grains.
Les mesures conventionnelles sur carottes sont reportées sur le tableau IV.4 ci-dessous.
Tableau. IV. 4. Les résultats des mesures pétrophysiques de l’intervalle perforé 3477,5 à
3482,5m, puits OKS 23.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Les analyses conventionnelles sur carottes du puits OKS 23, montrent que :
1) Le réservoir SI à une perméabilité modérée (K = 58,013mD) ;
2) A titre de comparaison entre les deux types de données sont fiables pour une
porosité obtenue à partir de l’analyse des carottes et des diagraphies du puits.
- Porosité de carotte moyenne = 8,23%.
- Porosité de diagraphie utile moyenne = 8,0%.
Des analyses pétrophysiques et saturations ont été effectuées sur les échantillons de la
carotte du sondage OKS 26. Mesures partielles sur des échantillons exposés, soient :
- Mesure de la perméabilité à l’air ;
- Mesure de la porosité à l’hélium ;
- Densité des grains.
Et des mesures de saturations en eau sur des échantillons frais par méthode DEAN-STARK.
a) Mesures partielles :
Tableau. IV. 5. Les résultats des mesures pétrophysiques de l’intervalle perforé 3468,5 à
3472m, puits OKS 26.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Les analyses conventionnelles sur carottes du puits OKS 26, montrent que :
1) Le réservoir SI à une perméabilité modérée (K = 54,91mD) ;
2) A titre de comparaison entre les deux types de données sont fiables pour une
porosité obtenue à partir de l’analyse des carottes et des diagraphies du puits.
- Porosité de carotte moyenne = 7,61%.
- Porosité de diagraphie utile moyenne = 7,8%.
3) La saturation en eau SW obtenue à partir de l’analyse des carottes est faible
(13,33%) par rapport à celle des diagraphies de puits (33,7%).
Le but de cette corrélation est de voir l’extension latérale du réservoir SI, ainsi que le
changement de son épaisseur et de la lithologie à travers la région d’étude.
Le choix des profils de corrélation a été fait à la base du positionnement des puits dans
la zone d’étude, ainsi que les réponses du gamma ray utilisé pour établir les corrélations.
Les profils établis sont de direction Sud-ouest-Nord Est, et répartis comme suit :
→ Profil n°1 (A-A') : les puits OKS 34, OKS 25, OKS 04 et OKS 26.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Profil n°1 (A-A') : les puits OKS 34, OKS 25, OKS 04 et OKS 26
Figure. IV. 11. Corrélation par diagraphie du réservoir SI entre les puits OKS 34, OKS 25, OKS 04 et OKS 26.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Figure. IV. 12. Corrélation par diagraphie du réservoir SI entre les puits OKS 31 et OKS 23.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Le contact huile/eau régional du réservoir SI est de -3324 mss, avec des variations au
niveau de certains puits, cas de quelques puits dans la partie Sud-Ouest du champ de
Benkahla, où le plan d’eau varie entre -3252 et -3272m.
Figure. IV. 13. Représentation 3D du WOC du réservoir SI des puits OKS_Ouest du champ de Benkahla.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Tableau. IV. 7. Les côtés du contact huile/eau du réservoir SI des puits OKS_Ouest (WOC).
Puits X Y Toit_SI (m) Mur_SI (m) WOC (m)
OKS04 702 825,00 3 509 979,00 - 3 216,00 - 3 249,00 -3324,0
OKS23 704 247,84 3 508 119,71 - 3 231,00 - 3 265,50 -3259,0
OKS25 702 136,08 3 508 725,72 - 3 219,50 - 3 257,50 -3252,0
OKS26 704 499,02 3 512 183,06 - 3 234,50 - 3 248,00 -3324,0
OKS28 703 402,61 3 511 381,11 - 3 228,00 - 3 259,50 -3324,0
OKS31 702 662,75 3 505 026,50 - 3 255,00 - 3 295,00 -3272,0
OKS34 700 770,62 3 506 415,06 - 3 227,30 - 3 260,30 -3258,0
Figure. IV. 14. Représentation 2D du WOC du réservoir SI des puits OKS_Ouest du champ
de Benkahla.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
Figure. IV. 15. Corrélation du T1 et réservoir SI entre les puits qui ont un contact WOC local.
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Chapitre IV Résultats et interprétations
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Conclusion générale
Conclusion générale et perspectives
Conclusion générale
Les valeurs moyennes des propriétés du réservoir Série Inférieure des puits
OKS_Ouest, sont reportées ci-dessous :
- La pression initiale d’environ 520 kgf/cm2 à -3100 m tvdss. La pression actuelle
est variable de 200 à 450 kgf/cm2 selon les compartiments.
- La densité d’huile est de 0,80 à 0,82 g/cm3 soit un °API de 40 à 44.
- Le GOR initial de 160 à 240 m3/m3 selon la localisation.
- La température de réservoir de l’ordre de 100°C.
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Conclusion générale et perspectives
Rappelons brièvement les objectifs que nous nous étions assignés au début de cette
étude :
1) Proposer une meilleure méthode d’exploitation des puits producteurs d’huile de la
partie Sud-ouest du champ de Benkahla, dont ces derniers leur état actuelle « fermé ».
2) Modalités d’intervention sur le réservoir Série Inférieure, pour assurer une production
optimale.
3) Evaluation qualitative des résultats pétrophysique obtenus ; en vue de dégager des
conclusions concernant l’avenir du réservoir SI principalement et les puits pétroliers
OKS_Ouest en exploitation.
En comparant les valeurs des caractéristiques pétrophysiques du réservoir SI, ainsi que
l'interprétation diagraphique des logs à travers la partie Sud-ouest du champ de Benkahla, on
déduit que :
L’amélioration des paramètres pétrophysiques est de direction du Nord-est vers
Sud-ouest.
Le réservoir TAG_SI a de bons paramètres pétrophysiques par rapport aux autres
réservoirs triasiques.
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Références Bibliographiques
Références Bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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