N° de série :
Biologiques
THEME
Présenté Par :
KOUIDRI Nessrine
Président : BEN ALI Abed Elhay M.A.A Université Echahid Hamma Lakhdar- El ’Oued
Examinatrice : Mme BOUSBIA BRAHIM Aida M.A.A Université Echahid Hamma Lakhdar- El ‘Oued
Encadreur : Mlle GUEMMOUDA Messaouda M.C.B Université Echahid Hamma Lakhdar- El ‘Oued
Monsieur BEN ALI ABED ELHAY, pour l’honneur qu’il nous ’a fait en acceptant de
présider le jury.
Madame BOUSBIA BRAHIM AIDA, pour avoir bien voulu examiner ce travail. Sa
contribution nous sera très bénéfique.
Finalement nous tenons à remercier très sincèrement toutes les personnes ressources
ayant contribué de manière directe ou indirecte à la réalisation de ce travail.
« Louange au Bon Dieu, le seul, l’unique et le tout puissant »
A mon très cher père, KOUIDRI Kouider
:ملخص
وأهمها، والتي يسببها النشاط البشري أو الطبيعي،يعد تلوث التربة أحد أخطر المشكالت البيئية في العالم
أجريت دراستنا. والبيئة بشكل عام، بما في ذلك النشاط النفطي وتأثيراته على اإلنسان والبيئة،األنشطة الصناعية
في.(لتحديد آثار الحفر البترولي على الخواص الفيزيائية والكيميائية للتربة في حوض الحمراء )حاسي مسعود
ا
الموصلية، النخل الحبيبي،تحليال للخصائص الفيزيائية والكيميائية للتربة )درجة الحموضة أجرينا،هذه الدراسة
( الحجر الجيري، المواد العضوية، محتويات الزيت، محتويات المعادن الثقيلة، الرطوبة المتبقية، الكهربائية
،( تتميز بوجود أنشطة التنقيب عن النفط ) حفر البترولي، محطة ملوثة، ( في عينتين من التربة )ملوثة والشاهد،
)درجة: تكشف نتائجنا عن ارتفاع في المعايير التالية.وغينة االخرى تعتبر مرجعاا بعيداا عن أي مصدر للتلوث
، المادة العضوية، الحجر الجيري، محتويات المعادن الثقيلة، الرطوبة المتبقية، الموصلية الكهربائية،الحموضة
قد تؤدي التغيرات في المعايير الفيزيائية. في التربة الملوثة من خالل المقارنة مع تربة الشاهد،(محتويات الزيت
والكيميائية إلى آثار واختالالت تؤثر على الحيوانات والنباتات في التربة من خالل اختفاء بعض األنواع الحية
. وكذلك حدوث تغيير في نوعية المياه الجوفية،وبالتالي انخفاض التنوع البيولوجي في المنطقة الملوثة
Remerciements
Dédicace
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figure
Introduction
PREMIERE PARTIE : PARTIE TEORIQUE
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LES FORAGES PETROLIERS
I. Définition ………………………………………………………………………………...5
II.1. Définition………………………………………………………………………………5
II.1.1. Structure…………………………………………………………………………… 22
II.1.2. Texture…………………………………………………………………………….. 22
II.1.3. Porosité……………………………………………………………………………..23
II.2. 1. Ions………………………………………………………………………………....23
II.2. 5. pH…………………………………………………………………………………..24
I.4. Géomorphologie………………………………………………………………………30
I.5. Hydrographie………………………………………………………………………....30
I.7.1. Température…………………………………………………………………………31
I.7.2. L'humidité…………………………………………………………………………...31
I.7.3- L'évaporation………………………………………………………………………..32
I.7.5. Le vent……………………………………………………………………………….33
III.1. Granulométrie………………………………………………………………………..37
III.7.1 Principe…………………………………………………………………………….42
III.7.2. Mode opératoire…………………………………………………………………...43
CONCLUSION…………………………………………………………………………...60
RESUME
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES ABREVIATIONS
MO : Matière Organique
PH : Potentiel Hydrogène
H : taux d’Humidité
Vs : Volume Solide
Va : Volume Apparent
BETX: Benzène/Ethyle-benzène/Toluène/Xylène
CMC : carboxyméthylcelluloses
PAC : polyanioniques
HC : hydrocarbures
MO : matière organique
DDT : dichloro-diphényle-trichloro
PCB : polychlorobiphényles.
Tableau 05: Classification des sols d’après leur teneur en matière organique……...40
Introduction générale
Une partie bibliographique renferme trois chapitres ; le premier chapitre : sera consacré à
la présentation d’une revue bibliographique sur les forages et les fluides des forages et leurs
effets sur l’environnement et le sol.
Une partie pratique renferme deux chapitres ; Dans le premier nous présentons l’ensemble
des protocoles expérimentaux, l’ensemble de nos résultats et leurs Interprétations, sont
présenté dans le deuxième chapitre ; et on termine par une conclusion générale.
PARTIE
THEORIQUE
CHAPITRE 1
Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
On appelle "forage pétrolier" l’ensemble des opérations permettant de forer les roches
poreuses et perméables du sous-sol, susceptibles de contenir des hydrocarbures liquides ou
gazeux.
L’implantation d’un forage est des études géologique et géophysiques effectuées sur un
bassin sédimentaire, ceci nous permet de nous faire une idée de la constitution de sous-sol
et des possibilités de gisements, sans pour autant préciser la présence d’hydrocarbures.
L’opération de forage peut alors confirmer les hypothèses faites et mettre en évidence la
nature des fluides contenus dans les roches (Askri, 2003).
II.1.Définition
Le fluide de forage, appelé aussi boue de forage, est un système composé de différents
constituants liquides (eau, huile) et/ou gazeux (air ou gaz naturel) contenant en suspension
d'autres additifs minéraux et organiques (argiles, polymères, tensioactifs, déblais,ciments ).
Le fluide de forage était déjà présenté en 1933 lors du premier congrès mondial du
Pétrole, où il a fait l'objet de cinq communications (Belhabib, 2013).
Le premier traité sur les fluides de forage a été publié en 1936 par Evans Et Reid. En
1979, l’American Petroleum Institute (API) définit le fluide de forage comme un fluide en
circulation continue durant toute la durée du forage, aussi bien dans le sondage qu'en
surface. Le fluide est préparé dans des bacs à boues, il est injecté à l'intérieur des tiges
jusqu'à l‘outil d'où il remonte dans l'annulaire, chargé des déblais formés au front de taille.
A la sortie du puits, il subit différents traitements, tamisage, dilution, ajout de produits, de
façon à éliminer les déblais transportés et à réajuster ses caractéristiques physicochimiques
à leurs valeurs initiales. (Khodja, 2008)
5
Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
Ces fluides sont souvent désignés par "Water-Based Muds" ou WBM. Ils sont dans la
plupart des cas constitués par des suspensions de bentonites dans l 'eau (30 à 60 g/L) dont
les caractéristiques rhéologiques et de filtration sont souvent ajustées par des polymères.
La nature des électrolytes et leur concentration dans les formulations de boues à l’eau sont
choisies en prenant en compte les caractéristiques de la formation (activité de l’eau des
formations argileuses, dissolution des formationssalines).
Parmi les additifs on peut trouver ) des viscosifiants: argiles naturelles (souvent des
bentonites), polymères synthétiques ou biopolymères) des réducteurs de filtrat servant à
consolider le cake de filtration pour limiter l’invasion par le fluide: amidons,
carboxyméthylcelluloses ou CMC, celluloses polyanioniques (PAC), ou résines) des
inhibiteurs de gonflement et de dispersion des argiles: KCl, glycérol, silicates ou divers
polymères comme le polyacrylamide partiellement hydrolysé (PHPA), les
polyalkylèneglycols (PAG) des agents alourdissants comme la barytine ("barite" ou sulfate
de baryum BaSO4) et la calcite (carbonate de calcium CaCO3) qui sont les plus utilisés
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Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
pour assurer à la boue une densité convenable. On note aussi l’utilisation de l'hématite
(Fe2O3) ou de la galène (PbS). La calcite est souvent recommandée pour le forage de la
phase réservoir à cause de sa solubilité dans l'acide et de son utilisation selon une
granulométrie variab le pour réduire les problèmes de pertes et d'endommagement; et enfin
v) des colmatants, additifs plutôt exotiques comme des granuleux (coquilles de noix), des
fibreux (fibres de bois, canne à sucre), et des lamellaires (coquilles d’huîtres, céréales)
(Herzhaft, 2001, Peysson, 2004).
Les fluides à base d'huile sont des fluides dont la phase continue est une huile minérale
(pétrole brut, fuel, gazole, …) et la phase dispersée est de l'eau. Par définition les fluides de
forage à base d'huile contenant plus de 5% d'eau sont appelés boues de forage en émulsion
inverse ; avec moins de 5% d’eau, on a les boues à l'huile (IDF, 1988).
Ces fluides sont souvent désignés par "Oil-Based Muds" ou OBM. La phase continue la
plus utilisée jusqu’à ces dernières années était le gazole, mais actuellement la législation
relative à la protection de l’environnement impose l’utilisation d’huiles minérales ou
"synthétiques", ne contenant plus de composés aromatiques. Des agents émulsifiants et
mouillants sont utilisés pour favoriser la stabilité de l’émulsion. (Khodja,2008).
Ce sont des fluides dont la phase continue est du gaz mélangé avec de l’eau en proportions
variables provenant de la formation traversée (inévitablement) ou ajoutée avec prudence.
le gaz peut être de l’air ou du gaz naturel, et peut appartenir à une mousse ou à un
brouillard. Dans les fluides gazeux utilisés, on trouve: forage à l’air, forage à la boue aéré,
forage à la mousse (Khodja, 2008).
Historiquement, les fluides de forage ont évolué d'un simple mélange d'eau et d'argile
appelé "boue " vers des systèmes de plus en plus complexes composés d'eau ou huile avec
une multitude d'additifs répondant aux caractéristiques requises et aux problèmes
rencontrés. Les fluides de forage sont des fluides complexes classés en fonction de la
nature de leurs constituants de base.
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Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
Les boues doivent par exemple être très visqueuses pour assurer la remontée des
déblais, mais la viscosité ne doit pas être trop élevée afin de limiter les pertes de charge
dues à l’écoulement et afin d'éviter la fracturation de la formation. De nombreux
composants multifonctions sont donc ajoutés à la boue pour lui conférer les propriétés
désirées (Daddou, 2005).
Il est possible de classer grossièrement ces composants en 20 catégories
(Economides et al., 1988) (Tableau 01).
Tableau 01 : Principaux additifs utilisés dans les fluides de forage
07 Emulsifiants 17 Viscosifiants
09 Floculants 19 Saumure
Les boues de forage doivent avoir des propriétés leur permettant d'optimiser les fonctions
suivant :
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Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
Prévention des venues d'eau, de gaz, ou d'huile : Afin d'éviter le débit dans le
puits des fluides contenus dans les réservoirs rencontrés en cours de forage, la boue
doit exercer une pression hydrostatique suffisante pour équilibrer les pressions de
gisement. La pression hydrostatique souhaitée est maintenue en ajustant la densité
entre des valeurs maximum et minimum
Augmentation de la vitesse d'avancement: Au même titre que le poids sur l'outil,
la vitesse de rotation et le débit du fluide, le choix de type et les caractéristiques de
la boue conditionnent les vitesses d'avancement instantanées, la durée de vie des
outils, le temps de manœuvre, en un mot, les performances du forage. Un filtrat
élevé augmente la vitesse d'avancement. Les très faibles viscosités sont aussi un
facteur favorable à la pénétration des outils (Hadj Abbas, 2011)
9
Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
Éboulements, par la dissolution du sel, par la dispersion des argiles, par une erosion
due a la circulation de la boue au droit des formations fragiles, les resserrements
ont souvent pour cause une insuffisance de la pression hydrostatique de la colonne
de boue qui ne peut equilibrer la pression des roches. (ENSPM,1994)
Dans le domaine de l'exploitation pétrolière, une panoplie des produits chimiques est
employée dans la formulation des boues de forage. Ces composés de natures différentes et
dont la toxicité et la biodégradabilité sont des paramètres mal définis, sont cependant
déversés dans la nature. En plus des hydrocarbures (HC, tels que le gazole) constituant
majeur des boues à base d'huile, on note les déversements accidentels du pétrole, ainsi que
d‘une variété d‘autres produits et additifs spéciaux (tensioactifs, polymères, ...) qui peuvent
exister sur les sites de forage. Ces rejets sont généralement stockés dans des endroits
appelés "bourbier " (Khodja, 2008).
10
Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
Les deux figures qui suivent nous donnent les images sur les bourbiers avant et après
l’opération de forage sur la zone de Hassi-Messaoud :
Les bourbiers sont essentiellement pollués par les hydrocarbures (gasoil ou pétrole,
provenant de la boue à base d’huile) et des métaux lourds (provenant principalement des
11
Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
additifs de la boue). Les bourbiers risquent de polluer le sol et le sous-sol par les actions
suivantes présentés dans la figure qui suit (figure 02, 03).
Figure 04 : Transfert des polluants du sol dans l’environnement. (Hadj Abbas, 2011)
A. Activité de forage
Parmi les couches géologiques traversées par les fluides de forage, on rencontre les
différents aquifères qui risquent une contamination sérieuse par infiltration de ces fluides,
cette contamination peut se faire (figure 02, 03, 04,)
A partir de la surface par les rejets et liquides de forage (boue de forage) déversés, dans
la plupart des cas, directement sur le sol sans aucune protection, ainsi que les rejets solides
et liquides domestiques, déversent dans des fosses non conformes et non protégées.
En cour de forage, la contamination se traduit par le contact de deux fluides de
caractéristiques rhéologiques différentes (mélange d'un fluide de formation traversée et la
boue de forage en question).
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Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
Une mauvaise cimentation peut provoquer des pertes du laitier de ciment dans les
formations et une venue de fluide de formation.
Par infiltration des hydrocarbures en développement.
Le stockage non conforme des produits chimiques utilisés pour les différents fluides
peut provoquer une contamination des sols donc des aquifères de surface.
13
Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
14
Chapitre 1 : Généralité sur les forages pétroliers
15
CHAPITRE 2
Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
Réguler les flux d’eau, le stockage et le recyclage des cycles des nutriments et
d’autres éléments.
La phase liquide du sol est souvent désignée par le terme « solution du sol », occupe
une partie plus ou moins importante de la porosité du sol, est constituée d’eau où se
17
Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
Le climat,
Les apports anthropiques (fertilisants, produits de traitement phytosanitaire…etc.)
Dans un sol bien aéré, les gaz qui règnent dans l’atmosphère du sol sont :
D’autres molécules gazeuses d’origine anthropique telles que les pesticides ou les
HAP peuvent également être détectées dans l’atmosphère du sol. Ces gaz peuvent exister
dans le sol :
A. Eléments grossiers
0.2 mm à 2 mm : graviers
2 à 5 mm : cailloux
5 à 20 mm : pierres
B. Terre fine
La terre fine est la fraction de terre qu'il reste lorsqu'on retire les éléments grossiers
(donc < 2 mm, au tamis). On peut classer les éléments de la terre fine par dimensions :
50 μm à 20 μm : limons grossiers
20 μm à 2 μm : limons fins
Elle comprend aussi une fraction organique dont le taux varie selon le type de sol et
les conditions de pédogenèse. Les sols cultivés présentent des taux de matière organique
compris dans une gamme allant de moins de 1% à 20% de la masse du sol (Calvet,2003).
A. Fractions minérales
1. Les silicates sont des oxydes de silice qui ont des structures très diverses
(Unités isolées (olivine (Fe, Mg)2 [SiO4]) Chaine (pyroxène (Mg, Fe)2 (SiO3)2) ; Feuillet
(smectite) et sont souvent associés à des cations métalliques tels que l’aluminium, le fer ou
le magnésium.
3 Les carbonates les plus abondants sont les carbonates de calcium (Calcite) et les
carbonates de magnésium (Dolomite (Ca, Mg) (CO3)2).
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Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
B. Fractions organiques
L’humus est un terme qui regroupe l’ensemble de la matière organique non vivante
du sol et qui peut être classé en deux catégories :
- Substances humiques
Un sol est une pellicule d’altération recouvrant une roche, il est formé d’une fraction
minérale et de matières organiques (l’humus). Les processus d’altération, d’humidification
et de différenciation aboutissent à l’apparition de couches superposées plus ou moins
distinctes et différentes selon la texture, la structure et la composition chimique. Ces
différentes couches correspondent aux horizons dont l’ensemble constitue le profil du sol.
Ces horizons peuvent être déclinés en différents sous horizons en fonction du type de sols
rencontrés. On distingue quatre horizons majeurs (Baize, 1995).
A. Horizon A
Est un horizon majeur occupant la partie supérieure du profil (0-30 cm) et présentant
une quantité importante de matière organique et une faible quantité en argile, fer et
aluminium. Cette matière organique provient des plantes en phase de décomposition.
20
Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
B. Horizon S
Situé au-dessous d’A (50-90 cm) est le lieu d’altération des minéraux primaires, de
libération d’oxyhydroxydes de fer, de décarbonatation, etc.
C. Horizon B
Situé au-dessous de S (90-150 cm), il est caractérisé par des teneurs en argile, fer et
humus plus élevées que les horizons A, S et C. Cet enrichissement peut être du soit à des
transformations des minéraux préexistants, soit à des apports illuviaux. La matière
organique présente dans cet horizon est plus âgée et provient de l’horizon supérieur (A).
Elle est adsorbée sur les argiles et les oxydes de fer et d’aluminium (Baize, 1995).
D. Horizon C
Situé au-dessous de B (en dessous de 150 cm) est un horizon minéral avec une faible
teneur en matière organique.
Le relief,
La géomorphologie,
La végétation,
La faune,
21
Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
Elle contient aussi des quantités en protéines et des fragments d’hydrates de carbone,
des composés aminés, phénoliques ou aromatiques issus de l’activité biologique.
II.1.1. Structure
II.1.2. Texture
La texture du sol est à la base de toutes les autres propriétés, c’est la propriété du sol
qui traduit de manière globale la composition granulométrique de la terre
fine (Gobat,2010).
B. Rétention de l’eau
Sous forme de vapeur ou liquide, l’eau occupe environ un quart du volume d’un sol,
quand ce dernier est saturé, l’eau qui percole à travers une tranche du sol le fait sous
l’influence de la gravité (Emilian, 2004).
22
Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
La teneur en air est complémentaire de la teneur en eau, puisque ces deux fluides se
partages l’espace portal (Blanc, 1985).
II.1.3. Porosité
La porosité d’un sol est une grandeur physique qui exprime le rapport entre le
volume occupé par ses ports et son volume totale. Considérons un échantillon de matériau
terreux. Soient va le volume total de cet échantillon qui est qualifié d’apparent puisque
c’est le volume qui est directement aperçu et vs le volume occupé par les particules du sol.
La porosité totale θt est définie par l’équation (Calvet, 2003).
Pt = (1− vs)/va
Vs : Volume Solide
Va : Volume Apparent
II.1.4. Connectivité
Elle exprime l’importance des connexions entre les pores qui est un déterminant de la
continuité de la phase gazeuse, donc de l’écoulement de l’air (Boudouch, 2009).
Le sol est une matrice réactive qui est composée d’éléments chargés, minéraux et
organiques. Ces éléments interagissent entre eux et confèrent au sol des propriétés
chimiques qui interviennent, entre autres, dans la nutrition des plantes.
II.2. 1. Ions
Les ions présents dans les sols proviennent essentiellement des processus de
dégradation de la roche mère et de minéralisation de la matière organique. Ils peuvent
également être introduits par l’intermédiaire de fertilisants chimiques et d’amendements
organiques.
23
Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
aluminium positionnés aux points de rupture des feuillets d'argile. Le CAH présente une
charge globale négative qui lui permet de fixer des cations, et dans une moindre mesure
des anions. Les ions sont retenus sous forme échangeable et sont en équilibre avec la
solution du sol. Lorsque la concentration en ions est modifiée dans la solution du sol
(prélèvement par les racines des plantes, par exemple), certains ions fixés sur le CAH
passent en solution (désorption) et sont remplacés par d’autres ions présents auparavant
dans la solution du sol (adsorption) (Gobat et al., 2010).
La capacité d’échange cationique (CEC) est la quantité totale de cations qu’un poids
déterminé de sol (habituellement 100 grammes) peut adsorber sur son complexe argilo
humique et échanger avec la solution du sol dans des conditions de pH données. Autrement
dit, c’est la somme des charges négatives du sol disponible pour la fixation des ions H+ et
Al3+ ainsi que les cations basiques Ca+2, Mg+2, Na+ et K+. La CEC dépend donc de la nature
des colloïdes présentant un nombre variable et spécifique de sites négatifs et, bien sûr, du
pH du sol (Gobat et al., 2010).
Le taux de saturation est le rapport entre la somme des cations basiques échangeables
divisé par la CEC. Pour une même valeur de la CEC, le taux de cations basiques peut
varier d’un sol à l’autre en fonction de la composition chimique de la roche mère, de
l’ajout de fertilisant et du lessivage du sol (Gobat et al., 2010).
II.2. 5. pH
L’acidité, exprimée par le pH, est définie par la concentration d’ions H+ qui sont
fixés sur le CAH ou en mouvement dans la solution du sol. L’alcalinisation d’un sol se
traduit généralement, pour les colloïdes négatifs, par une augmentation des charges
négatives ce qui tend à accroitre la CEC. Inversement, l’acidification du sol se traduit par
une diminution de la CEC du sol (Gobat et al., 2010).
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Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
La pollution des sols et des sous-sols résulte des conséquences des diverses activités
humaines (industrielles, agricoles ...) cumulées au cours des temps (Jeannot et al., 2001).
Ces pollutions négligées jusqu’à une époque relativement récente deviennent aujourd’hui,
environnementales et socio-économiques (Jeannot et al., 2001).
La pollution organique est un type de pollution chimique provoquée par les polluants
carbonés, comme la matière organique (lisier, boues d'épuration, etc.), les organochlorés
(DDT) le dichloro-diphényle-trichloro-éthane ou encore les polychlorobiphényles (PCB)
Les polychlorobiphényles. Dans le cas de la matière organique, les polluants peuvent
augmenter la turbidité des eaux et créer un phénomène d'eutrophisation avec
une diminution de la quantité d'oxygène dissous. Ces modifications environnementales ont
de profondes conséquences sur les populations d'un milieu (disparition d'espèces,
prolifération d'autres espèces).
Les effets des autres polluants organiques sont très variables suivant leur nature,
certains étant très biodégradables (carbamates), d'autres persistants (dioxines). Parmi ces
derniers, les polluants organiques persistants (POP), tels que les PCB et le DDT, sont
25
Chapitre 2 : Propriétés physico-chimiques du sol
Les polluants organiques renferment une large gamme de composés qui peuvent être
classés selon :
Parmi la variété de polluants du sol, les métaux lourds posent un problème particulier
dans la mesure où ils sont non biodégradables : ils s’accumulent donc dans le sol tant que
perdure la source de contamination ; cette période peut durer plusieurs dizaines d’années.
Ajoutons que la toxicité des métaux lourds, connue depuis l’Antiquité pour certains d’entre
eux, a été tragiquement illustrée au XXe siècle par plusieurs catastrophes telle que celle de
Minamata (Japon) dans les années 50, qui ont motivé l’étude des effets de ces éléments sur
l’environnement et sur la santé (Jeannot et al., 2001).
26
CHAPITRE 3
Chapitre 3 : Présentation de la région d’étude
28
Chapitre 3 : Présentation de la région d’étude
est limitée :
- Au Nord par la Daïra de Touggourt.
- Au Nord-Est par les Communes de Bennacer, Taibat et Mnougueur.
- Au Sud par la Wilaya d'illizi,
- Au Sud-Est par la Wilaya de Tamanrasset.
- A l'Est par la Daïra d'el Borma.
- A l'Ouest par la Wilaya de Ghardaia (Anonyme, 2001) (Figure 8).
Hassi
Messaoud
29
Chapitre 3 : Présentation de la région d’étude
I.4. Géomorphologie
Hassi Messaoud appartient à la zone homogène nommée Sahara oriental. La région peut
être divisée en trois zones géographiques :
Partie occidentale du territoire : elle est occupée par la Hamada et la région des
Haoud (Haoud est la dépression d’Oued Mya)
Partie centrale du territoire ; c'est une partie localise relativement plate. Ou se
trouvait l'oued May, qui n'est plus l'empreinte du lit provenant d'un Fleuve ancien
Partie orientale du territoire ; c'est la partie ou se localise le grand Erg Oriental. Il
forme de vaste étendu de dunes de sable (Anonyme, 2001)
I.5. Hydrographie
Les eaux de surface ne sont pas significatives en raison de la faiblesse des précipitations
qui conditionnent en grande partie l'écoulement de surface. La mobilisation des ressources
en eaux se fait actuellement à partir des nappes aquifères du complexe terminal et du
continental.
30
Chapitre 3 : Présentation de la région d’étude
I.7.2. Humidité
L'humidité joue un rôle dans "le captage" des particules polluantes et les gouttelettes d'eau
en suspension retiennent les polluants, ce qui accroît leur stagnation
(Guelle & Emmanuel, 1998). On remarque que l'humidité est très faible à HMd ceci est
due à sa situation géographique. La moyenne annuelle (Tableau 02) est de 39,36% le taux
d'humidité varie d'une saison à une autre, le maximum d'humidité étant de 62,4% pour le
mois de Décembre et le minimal de 20,47% au mois de Juillet à cause des fortes
évaporations et des vents chauds durant ce mois.
31
Chapitre 3 : Présentation de la région d’étude
I.7.3. Evaporation
Selon le tableau 02, l'évaporation est maximale au mois de Juillet avec 442,6mm et
minimale au mois de Janvier 93,4mm, l'augmentation avec la vitesse du vent durant la
période du mois de Janvier au mois de Mai, est suivie par l'augmentation progressive de
l'évaporation à partir du mois de Mai, la vitesse du vent diminue alors que l'évaporation
continue à augmenter pour atteindre son maximum au mois de Juillet et Août.
32
Chapitre 3 : Présentation de la région d’étude
I.7.4. Précipitations
Les précipitations qui conditionnent la disponibilité en eau agissent par leur quantité totale
cumulée (annuelle ou mensuelle) et leur mode de répartition.
La région de HMd est caractérisée par une pluviométrie faible et irrégulière dans le temps
et dans l’espace. A partir de tableau 02 où on observe que la moyenne annuelle des
précipitations est de 28, 21mm. Le maximum des précipitations est de 7,98mm au mois de
Novembre, il s’agit de mois pluvieux, par contre les mois le plus sec, est Juin et Juillet
avec 0mm.
I.7.5. Vent
La vitesse et la direction du vent jouent un rôle important dans le déplacement des
polluants ; plus la vitesse est élevée plus la pollution est réduite. D'après le tableau 02, la
vitesse moyenne annuelle des vents de la région de Hassi Messaoud est 3.36 m/s, avec un
maximum de 4,5 m/s au mois de Mai, et un minimum de 2,35% m/s au mois de Janvier.
Les vents dominants de la région de HMd sont celles du Nord et Nord -Nord Est.
33
PARTIE
PRATIQUE
CHAPITRE 4
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
Après réception des échantillons au laboratoire, Le sol a été sécher dans une étuve à
une température de 40°C jusqu’au la masse soit constante (norme NF X31-101). Le sol est
ensuite tamisé sur une maille inférieure à 2mm. La conservation des échantillons se fait
dans des sacs en polyéthylène et à 4°C avant préparation pour analyses selon les normes
françaises NF ISO 11464.
36
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
37
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
H=m0−m1/m0×100
M0: étant la masse initiale d’échantillon séché à 40°C
M1: sa masse finale, après séchage à 105°C pendant 24 heures et
refroidissement
III.3 Détermination du pH
La mesure du pH se fait le plus fréquemment dans une suspension aqueuse, le
rapport de la masse du sol au volume d’eau varie suivant les méthodes, ou la texture du
milieu. Le ratio le plus souvent rencontré est de ½.5 (Guevara-Riba, 2004; Cappuyns,
2004) et 1/5 (Tack, 1996; Vandecasteele, 2002). Les valeurs du pH obtenus par cette
méthode de mesure sont considérées comme les plus proches du pH du milieu considéré.
Elles expriment l’acidité réelle et prennent en compte les ions H3O+ libres dans la phase
liquide.
Cette mesure est décrite par la norme NF X31-103. Le principe de la méthode est la
mise en équilibre ionique d’une certaine masse de solide avec un volume donné
déminéralisée.
Les échantillons (10 g) sont préparés pour analyse dans un bêcher. On y ajoute 25 ml
d’eau distillée, on agite ensuite avec un agitateur magnétique pendant 60 min à la
température ambiante 25°C. Cela permet de mettre en suspension la totalité de
l’échantillon et d’obtenir ainsi un équilibre entre la phase solide et la phase liquide. La
suspension est ensuite laissée au repos 2 heures, puis on mesure le pH de la suspension à
l’aide d’un pH-mètre. On compare les valeurs du pH avec les valeurs décrites par le
(référence pédologique 1995) pour classer de nos échantillons Tableau 03.
38
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
pH Type de sol
< 3,5 Hyper acide
3,5 – 4,2 Très acide
4,2 – 5,0 Acide
5,0 – 6,5 Peu acide
6,5 – 7,5 Neutre
7,5 – 8,7 Basique
> 8,7 Très basique
Conductivité Salure
électrique (ms/cm)
< 0,6 Non salé
0,6 – 1,4 Peu salé
1,4 – 2,4 Salé
> 2,4 Très salé
39
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
Elle est déterminée selon la méthode d’Anne (1945) selon les étapes suivantes :
On met 0,5 g de sol dans un erlenmeyer, on ajoute 10 ml de bichromate de potassium
(8%) avec 15 ml d’acide sulfurique concentré. On laisse bouillir pendant 5 mn sur une
plaque chauffante, puis refroidir, transverser le contenu dans une fiole de 100 ml et ajouter
de l’eau jusqu’a trait de jauge.
On prend 20 ml de la solution, on l’ajoute à 100 ml d’eau distillée puis on ajoute 2 à
3 gouttes de diphénylamine et une pincée de NaF (fluorure de sodium). On titre la solution
avec le sel de Mohr (0,2 N) jusqu’à virage de la solution qui passera de la couleur violette
à la couleur verte, la quantité de sel de Mohr utilisée est X.
On fait un témoin dans les mêmes conditions que l’échantillon, mais sans sol, soit Y
la quantité de sel de Mohr utilisée pour le titrage du témoin. (Tableau 05).
La matière organique est calculée à partir de la relation suivante :
Tableau 05: Classification des sols d’après leur teneur en matière organique (Solter,
1981).
40
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
𝟐𝟎 𝐦𝐥 (𝐇𝐂𝐋) × 𝟎. 𝟓𝐍 − 𝐗 𝐦𝐥 (𝐍𝐚𝐎𝐇) × 𝟎. 𝟐𝟓
𝐂𝐚𝐂𝐨𝟑 (%) = ×𝟓
𝟓𝐠
La classification de nos échantillons se fait selon les teneurs en calcaire qui sont
présentées dans le tableau 06
(Duchauffour, 1970).
41
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
Etant donné que dans un sol c’est avant tout, la surface spécifique de particule argileuse
qui détermine sa surface spécifique totale, on peut considérer que la VBS exprime
globalement la quantité et l’activité de l’argile contenue dans ce sol (tableau 07).
6 -8 sols argileux
III.7.1 Principe
42
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
Prélever une masse de 10 ± 0,01 g de sol sec, puis la mettre dans un bécher de 100
ml, ensuite à l’aide d'l’agitateur dispersée la suspension pendant 5 min. à l’aide d’un
dispositif de dosage, introduire 5 ml de bleu et agiter à une vitesse de (400 tr/min) pendant
une minute. Au bout d'1min ± 10s, procéder à l'essai de la tache sur papier filtre de la
manière suivante:
43
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
En effet, il est nécessaire de réduire les quantités injectées, car à ce stade de l'essai la
suspension est en voie de saturation. Chaque addition est suivie des taches effectuées de
minute en minute. Ces opérations sont renouvelées jusqu’à ce que l'essai reste positif pour
cinq taches consécutives. Le dosage est alors terminé et l'on détermine le volume total (V)
de la solution de bleu qui a été nécessaire pour atteindre l'adsorption totale.
Dans tous les cas, le volume V doit être supérieur à 10 ml. Si le volume V est
inférieur à 10 ml, l'essai doit être recommencé avec une prise d'essai de masse supérieure.
La valeur de bleu de méthylène du sol est calculée selon la formule suivante :
VBS= V /M (cm3/g)
Faire réagir 0.5g de (matière sèche (sol)) avec 6 ml d’acide nitrique (HNO3)
concentré dans un matras pendant une nuit, puis le mélange est chauffé à une
température de 150°C durant 60 minutes.
Ajouter 2 ml d’acide perchlorique (HCIO4) à 70%, l’attaque est poursuivie à
une température de 250°C jusqu'à l’évaporation complète de l’acide.
Rincer avec 10ml d’eau distillé qui sont ensuite filtrer pour éliminer les
particules en suspension, poursuivre le rinçage avec l’eau distillé qui est récupérer à
chaque fois jusqu’au tarit de juge d’une fiole de 25ml. Analysée les solutions par
absorption atomique.
44
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
Les échantillons sont mis dans des flacons en verre étiquetés et conservés au
réfrigérateur après analysés par spectrométrie d’absorption atomique.
45
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
46
Chapitre 4 : Matériels et méthodes
47
CHAPITRE 5
Chapitre 5 : Résultats et discutions
I. Caractérisation du sol
I.1. Texture (composition granulométrique)
La texture d’un sol est l’ensemble des propriétés qui découlent de la composition
granulométrique du sol (teneur en pourcentage de sables grossiers et fins, de limons, d’argile,
d’humus et de calcaire). Elle est déterminée par l’analyse granulométrique (Pasquier, 2010).
Le but d’analyse granulométrique est de déterminer la distribution dimensionnelle des
particules élémentaires du matériau constitutif d’un sol. (Bouderhem, 2011), permet par
ailleurs de définir sa texture. Selon (Siegenthaler 2011), la texture du sol est définie par la
grosseur des particules qui le composent en pourcentage de sable, limon et d’argile.
Les résultats obtenus montrent que les deux échantillons de sols (contaminé et témoin) ont
des profils très proche. Selon les données granulométriques, on a pu déterminer la texture de
nos échantillons, le sol contaminé présente une texture limono-sableuse, tandis que le sol
témoin présente une texture sablo-limoneuse, avec un pourcentage d’argile plus élevé dans
le sol contaminé par apport au sol témoin. Les résultats de la composition granulométrique
de nos échantillons sont présentés dans la figure 12.
49
Chapitre 5 : Résultats et discutions
valeur de VBS
cm3
100
80
60
40
20
0
sol témoin sol contaminé
50
Chapitre 5 : Résultats et discutions
pH
10
8
sol contaminé
6 sol témoin
4
Nos résultats sont cohérents avec des revues bibliographiques in (Aquaportail ,2019), qui
montre que le pH du sol de 7,4-7,8 est classé comme légèrement alcalin et supérieur à 9
classé comme très fortement alcalin.
Les sols alcalins sont caractérisés par la présence de carbonates. Le sol dans les
zones calcaires près de la surface est alcalin en raison du carbonate de calcium présent dans
le calcaire en mélange constant avec le sol ( Aquaportail, 2019).
(Hamaddache et al. 2016), ont constaté que le PH de sol des quatre stations étudiés est
basique faible (7,6 < pH < 8,08). Cette basicité est due essentiellement à la nature géologique
de la région et la présence de carbonate dans le site. D’autre étude ont signalé un pH entre
7.79 et 8.71 pour un sol sableux limoneux. (Douafer, 2010).
II.2. Conductivité électrique
La conductivité est fonction de la concentration en sels solubles (chlorures, sulfates,
carbonates et bicarbonates alcalins et alcalinoterreux, nitrates et phosphates). Elle permet de
déterminer la salinité globale de l’extrait de pâte saturée (Baize, 1988).
Selon l’échelle de la salinité qui a été représenté dans le tableau 4 chapitre 4 nous remarquons
que la valeur de la conductivité électrique enregistrée dans le sol témoin est de moyenne de
1,42 ms/cm correspondant à un sol peu salé, cette valeur peut être le résultat du lessivage
des éléments minéraux dans le sol témoin qui renferme une grande teneur en sable, et le sol
contaminé est classé parmi les sols très salés avec une valeur de conductivité électrique
variée entre 4,48 et 4,52 ms/cm (figure 15).
51
Chapitre 5 : Résultats et discutions
L’analyse statistique à un seul facteur contrôlé révèle une différence très hautement
significative entre les valeurs moyennes enregistrées dans le sol témoin et contaminé avec
une valeur de (p= 0,001).
D’après (Servant, 1975), si la salinité est due à des sels de bases fortes et d’acides faibles,
(bicarbonates ou carbonates de sodium) le pH est au-dessus de 8,5 et le sol est alcalin ce qui
est le cas de notre échantillon (sol contaminé). (Sahnoun ,2014) ;(Hamadach,2016),
(Noouman,2011), ont démontré des valeurs inferieurs à nos résultats respectivement (2.25
ms/cm, 1.05 ms/cm, 3.02 ms/cm).
Conductivité électrique
4
sol témoin
3
sol pollué
CE
Le taux d’humidité dans nos échantillons du sol témoin est varié entre 0,26 % et 0,6%, et de
3,75 à 3.87% dans le sol contaminé (figure16), avec une différence très hautement
significative (p = 0.001).
Ces résultats sont cohérents avec les résultats obtenus par la détermination des fractions
granulométriques, où on a pu enregistrer des fables valeurs d’humidité dans les deux types
de sol avec des pourcentages très faible en argile d’une part, et d’autre part des valeurs
d’humidité dans le sol contaminé supérieur à celles dans le sol témoin avec un pourcentage
52
Chapitre 5 : Résultats et discutions
d’argile dans le sol contaminé supérieur à celui dans le sol témoin, ce qui indique qu’il existe
une corrélation positive entre le pourcentage d’argile et le taux d’humidité dans les
échantillons étudiés.
Ces valeurs aussi, dépendent fortement des conditions climatiques au moment des
prélèvements, l’eau est totalement infiltrée sous le degré d’évaporation enregistrée dans la
région. Plusieurs études ont également confirmé notre résultat sur la rétention de l’eau dans
les sols sablo limoneux ; (Giot et Cousin 2012, al Majou 2007, Thiebeau et
Bertrand, 2016)
Humidité résiduelle
%
4
3,5
3
2,5 sol témoin
2 sol pollué
1,5
1
0,5
0
sol témoin sol pollué
53
Chapitre 5 : Résultats et discutions
Des anciennes études montrent que dans les sols des régions aride la matière organique est
souvent de très faible teneur (Durant, 1959 ; Dutil, 1971, Rognon, 1994 ; Daoud &
Halitim, 1994 ; Halilat, 1998).
(Toutain ,1979) a indiqué que dans les sols sahariens, la matière organique était détruite
rapidement en climat chaud sous irrigation. D’après (Choudhry ,1994) la MO des sols se
caractérise comme les argiles par une grande surface spécifique et par son pouvoir gonflant
permettant la pénétration de l’eau et la diffusion des molécules des petites tailles qui peuvent
ainsi se lier avec les substances humiques.
matière organique
%
1,2
1
sol témoin
0,8
sol contaminé
0,6
0,4
0,2
54
Chapitre 5 : Résultats et discutions
D’après ( Baize ,1997), un sol est considéré riche en calcaire lorsque sa teneur en (CaCO3)
dépasse 25%, ceci est loin d’être le cas de notre étude. Et selon (Duchauffour ,1970) un sol
avec un taux de calcaire varié entre 5 et 15 est classé comme un sol moyennement calcaire.
Les carbonates possèdent un double rôle dans les sols. D’une part, ils contrôlent
partiellement le pH par leurs équilibres de dissolution, une teneur élevée rend le sol alcalin
et favorise certains modes de fixation (Duchofour, 1997).
Donc plus du taux de calcaire élevé plus de pH de sol alcalin, c’est cohérent avec nos
résultats obtenus dans les mesures de pH, où le taux de calcaire dans le sol contaminé est
supérieur à celui dans le sol témoin et en parallèle le pH de sol contaminé plus alcalin que
celui de sol témoin, ce qui confirme la corrélation positive qui existe entre le calcaire et le
pH de sol.
Le calcaire fournit aux végétaux le calcium nécessaire. Entre autres, le calcaire bloque
certains éléments indispensables aux plantes comme le fer et divers oligoéléments
(notamment manganèse, cuivre) (Rattan et al., 2005). (Hamadach, 2016) a signalé une
valeur strictement inferieur a la nôtre 1.5 %.
Taux de calcaire
%
5,7
5,6
5,3
5,2
5,1
55
Chapitre 5 : Résultats et discutions
Dans les sols, le cadmium est considéré comme un élément relativement mobile par rapport
à d’autres métaux en traces tels que le cuivre ou le plomb (Bourrelier et Berthelin, 1998).
La mobilité du cadmium est essentiellement fonction du pH : entre pH 4 et 8, l'adsorption
de cet ETM sur la phase solide est multipliée par 3 quand le pH augmente d'une unité. Le
CaCO3 peut adsorber efficacement le cadmium présent en faible concentration via le
remplacement du calcium (Ca2+) par le cadmium (Cd2+) et réduire ainsi sa biodisponibilité
(GALVEZ et PIERRE , 2005).
56
Chapitre 5 : Résultats et discutions
Teneur en ETM
160
140
120
100
80
60
40
20
0
plomb cadmium
La figure 21 représente la teneur des huiles dans les deux échantillons de sol, témoin et
contaminé. La différence est très hautement significative (p= 0.001) entre le sol témoin qui
présente une valeur de 0 et le sol contaminé qui renferme une valeur de 76.29 g/kg.
La présence en grande quantité des huiles dans les sols concerne plus particulièrement les
activités de raffinage du pétrole, l'industrie du charbon (usine à gaz, cokerie) et les activités
de traitement du bois (Wilson et al, 1993).
Ainsi, la pollution des sols par les HAP est caractéristique des anciens sites de fabrication
de gaz, de distillation de goudrons et de traitement et de préservation du bois. Les teneurs en
huiles retrouvées dans les sols de ces anciens sites industriels sont souvent importantes.
L'ordre de grandeur de ces concentrations varie de la centaine de milligrammes à plusieurs grammes
57
Chapitre 5 : Résultats et discutions
par kilogramme de sol. (Brilis et al. 1990 ; Zemanck et al. 1997 ; Wcisenfels et al. 1992 ;
Cutright et al. 1995 Blan.Kcrhorm et al.1992)
Teneurs de huile
80
70
Volume de huile en
60
50 témoin
Contaminé
g/kg
40
30
20
10
0
58
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
L’objectif général de notre travail est d’étudier l’influence des forages pétroliers sur
quelques paramètres physico-chimiques du sol dans la région de Haoud el Hamra (Hassi
Messaoud) considérée comme une région contaminée, caractérisée la présence d’une grande
activité pétrolière spécifiquement les forages pétroliers en choisissant une autre région fait
partie de Hassi Messaoud mais très éloignée de toutes sources de la pollution, est considérée
comme référence (témoin(.
Les résultats d’analyse de pH de sol (contaminé et témoin), indique qu’il existe une
augmentation de pH du sol contaminé par apport au témoin .
Une augmentation d’humidité résiduelle et de matière organique dans le sol contaminé par
apport au témoin, concernant le taux de calcaire est présente une grande élévation dans le sol
contaminé .
L'analyse des teneurs d’huile dans les échantillons de sols (contaminé et témoin), indique
qu’il existe une grande quantité d'huile dans le sol contaminé, contrairement dans sol témoin
qui ne contient pas d’huile.
L'analyse des teneurs en ETM dans les échantillons des sols, dans le sol contaminé on a
trouvé des valeurs supérieures à celles dans le sol témoin, on a remarqué que les deux métaux
dosés présentent dans les deux types du sol en ordre Pb ˃ Cd.
60
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RESUME
Résume
La pollution des sols est l’un des problèmes environnementaux les plus graves dans
le monde, causée par l'activité humaine ou naturelle, les plus importantes sont les
activités industrielles, et notamment l’activité pétroliers et leurs effets sur l’homme et
l’environnement en général. Notre étude réalisée pour identifier les effets des forages
pétroliers sur les propriétés physiques et chimiques du sol dans le bassin de Haoud El-
Hamra (Hassi Messaoud). Dans cette étude, nous avons effectué une analyse des
propriétés physiques et chimiques du sol (granulométrie, pH, conductivité électrique,
humidité résiduelle, teneur en ETM, teneur en huile, matière organique, taux de
calcaire), dans deux échantillons de sols (contaminé et témoin), une station contaminée,
caractérisée par la présence des activités de forage pétrolier, et autre considérée comme
une référence qui est éloignée de toute source de la pollution. Nos résultats révèlent une
élévation des paramètres suivants : pH, conductivité électrique, humidité résiduelle,
teneurs en ETM, taux de calcaire, matière organique, teneurs d’huile, dans le sol
contaminé en comparant avec le sol témoin. Les changements des paramètres
physicochimiques peuvent être entrainé des effets/déséquilibres sur la faune et flore du
sol en disparaissant certaines espèces vivantes et en conséquence diminution de la
biodiversité dans la région contaminée, ainsi qu’une modification de la qualité des eaux
souterraines.
Abstract:
Soil pollution is one of the most serious environmental problems in the world,
caused by human or natural activity, the most important are industrial activities, and in
particular oil activity and their effects on man and the environment in general. Our
study carried out to identify the effects of oil drilling on the physical and chemical
properties of the soil in the Haoud El-Hamra basin (Hassi Messoud). In this study, we
carried out an analysis of the physical and chemical properties of the soil (grain size,
pH, electrical conductivity, residual moisture, ETM content, oil content, organic matter,
limestone content) in two soil samples (contaminated and control), one contaminated
station, characterized by the presence of oil drilling activities, and another considered
as a reference that is remote from any source of pollution. Our results show an increase
in the following parameters: pH, electrical conductivity, residual moisture, ETM
contents, limestone content, organic matter, oil contents, in the contaminated soil when
compared with the control soil. Changes in physico-chemical parameters can lead to
effects/imbalances on soil fauna and flora by disappearing certain living species and
consequently to a decrease in biodiversity in the contaminated area, as well as a change
in groundwater quality.
ملخص:
يعد تلوث التربة أحد أخطر المشكالت البيئية في العالم ،والتي يسببها النشاط البشري أو الطبيعي ،وأهمها
األنشطة الصناعية ،بما في ذلك النشاط النفطي وتأثيراته على اإلنسان والبيئة ،والبيئة بشكل عام .أجريت دراستنا
لتحديد آثار الحفر البترولي على الخواص الفيزيائية والكيميائية للتربة في حوض الحمراء (حاسي مسعود) .في
ا
تحليال للخصائص الفيزيائية والكيميائية للتربة (درجة الحموضة ،النخل الحبيبي ،الموصلية هذه الدراسة ،أجرينا
الكهربائية ،الرطوبة المتبقية ،محتويات المعادن الثقيلة ،محتويات الزيت ،المواد العضوية ،الحجر الجيري) ،في
عينتين من التربة (ملوثة والشاهد) ،محطة ملوثة ،تتميز بوجود أنشطة التنقيب عن النفط ( حفر البترولي)،
وغينة االخرى تعتبر مرج اعا بعي ادا عن أي مصدر للتلوث .تكشف نتائجنا عن ارتفاع في المعايير التالية( :درجة
الحموضة ،الموصلية الكهربائية ،الرطوبة المتبقية ،محتويات المعادن الثقيلة ،الحجر الجيري ،المادة العضوية،
محتويات الزيت) ،في التربة الملوثة من خالل المقارنة مع تربة الشاهد .قد تؤدي التغيرات في المعايير الفيزيائية
والكيميائية إلى آثار واختالالت تؤثر على الحيوانات والنباتات في التربة من خالل اختفاء بعض األنواع الحية
وبالتالي انخفاض التنوع البيولوجي في المنطقة الملوثة ،وكذلك حدوث تغيير في نوعية المياه الجوفية.
الكلمات المفتاحية :التنقيب عن النفط ،التلوث ،العوامل الفيزيائية الكيميائية للتربة ،التربة.