Vous êtes sur la page 1sur 43

LES VENUES

CHAPITRE 3
• Causes des venues
• Signes de venues
• Procédure pour fermer le
puits
• Observation des pressions
• Calculs préliminaires
Causes des venues
• Venue : entrée d’un fluide
(liquide ou gaz) dans un
puits
• Venue lorsque la pression Pf
en face d’une formation
poreuse perméable
inférieure à PG (pression de
pore de cette formation)
Venue lorsque P  0 en face
d’une formation
.
poreuse perméable
P = (Pf - PG) : pression différentielle
• Rôle de la boue : maintenir les fluides
de formation en place  Boue =
première barrière de sécurité
• BOP utilisés si première barrière de
sécurité défaillante
• La boue maintient le contrôle primaire,
les BOP le contrôle secondaire
Causes des venues
• Venue due à :
– Densité de boue insuffisante :
• A l’entrée d’une zone à pression anormale
– Réduction de la pression de fond due à :
• Disparition des PC EA (lorsque la circulation est
arrêtée)
• Réduction de la densité de la boue
• Réduction de la hauteur de boue dans l’annulaire
• Pistonnage (swab et surge)
• Collision avec un puits en production
• Déconnexion accidentelle du riser (BOP sous-
marins)
Densité de boue insuffisante - évolution de P
Causes des venues

• Réduction de la densité de la boue due à :


– Erreurs en surface (erreur de circuit, fuite sur des vannes, etc...),
– Boue gazée :

 Pf  2.3 . d in - d out . Log Pf


d out
 Pf : Diminution de la pression de fond en bar
din: Densité de la boue à l’entrée du puits
(densité in)
dout : Densité de la boue gazée en surface
(densité out)
Log : Logarithme Népérien

• Présence de gaz  généralement faible diminution de Pf,


• Réduction plus importante dans les puits peu profonds.
Causes des venues

• Réduction de la densité due également à :


– Température de la boue :

Température élevée  diminution de la viscosité de la


boue
 sédimentation de la baryte  diminution de la
densité
Se produit principalement dans les puis HP/HT déviés.
– Pendant la prise du ciment :
La densité du ciment liquide ( 1.90,  15.85 ppg) diminue
et atteint environ 1.00 ( 8.35 ppg) avant la prise.

• Réduction de la hauteur de boue dans le puits :


– Pertes,
– Pendant la remontée de la garniture si le puits n’est pas
correctement rempli,
– Rupture du clapet pendant la descente de la garniture si
l’on ne remplit pas régulièrement la garniture.
Causes des venues
Causes des venues

• Pistonnage :
Existe toujours (garniture en mouvement  PC dans l’annulaire)
Pistonnage à la remontée de la garniture (swab) :
– Diminution de la pression dans l’annulaire et sur le fond

Surpression à la descente de la garniture (surge) :


– Augmentation de la pression dans l’annulaire et sur le
fond
 peut entraîner des pertes  une venue.
Le pistonnage dépend :
– De la vitesse de manœuvre (la variation de pression est
approximativement proportionnelle au carré de la vitesse de
manœuvre),
– Du jeu entre le trou et la garniture,
– Des caractéristiques de la boue,
– De la longueur de la garniture dans le puits.
Causes des venues
• Pistonnage :
Pour réduire le pistonnage :
– Réduire la vitesse de manœuvre,
– Ajuster les caractéristiques de la
boue si possible,
– Remonter en circulation (ce qui
assure aussi un remplissage correct
du puits),
Le pistonnage est maximum au
début de la remontée de la
garniture.
Causes des venues

• En cours de forage (environ 40 % des venues) :


– Densité de boue trop faible,
– Pertes.

• En cours de manœuvre (environ 40 % des venues) :


– Normalement ce n’est pas un problème de densité,
– Mauvais remplissage du puits pendant la
remontée,
– Pistonnage,
– Rupture du clapet anti-retour en cours de descente
avec une garniture qui n’a pas été remplie
correctement.
• Cimentation
– Venue dans l’espace annulaire trou-casing pendant
la prise du ciment  très difficile à contrôler.
Comment éviter une venue
• Pendant le forage :
– Maintenir le puits plein d’une boue de densité correcte,
– Suivre tous les indicateurs de pression anormale de pore,
– Suivre tous les indicateurs de venue (équipement en bon
état et en fonctionnement, ...),
– Éviter les transferts de boue,
– Contrôler la trajectoire du puits (programme anti-
collision).

• Avant la manœuvre :
– Densité de boue correcte (pistonnage inclus !),
– Caractéristiques de la boue ajustées pour limiter le risque
de pistonnage,
– Équipement lié à la manœuvre en bon état (trip tank, etc.
…),
– Subs, kelly cock, Gray valve, etc.. près sur le plancher,
– Flow check avant de commencer la manœuvre.
Comment éviter une venue

• Pendant la manoeuvre :
– Puits maintenu toujours plein de boue,
– Flow check (sabot, DC, ..),
– Suivi des volumes in et out,
– Éviter le pistonnage (adapter la vitesse de
manœuvre, remontée en circulation),
– Si risque de pistonnage, éviter d’utiliser
des bouchons lourds,
– Éviter les transferts de boue,
– Remplir la garniture à la descente si elle
est équipée d’un clapet anti-retour.
Signes de venues
• Certains indiquent un risque de venue
• D’autres montrent qu’il y a une venue

– En absence d’informations géologiques, tous les considérer


comme indicateurs de venue.
• Signes indiquant un risque de venue en cours de forage :
• Vitesse d’avancement ROP (),
• d exponent (),
• Gaz (), C2 / C1, C3 / C2 (), gradient de température () puis
(),
• Frottements (),
• Densité des argiles (), quantité et forme des déblais,
• Gamma Ray (),
• Log de résistivité (),
• Densité (), Neutron (),
• Sonique (transit time).
– Pour d exponent, GR, log de résistivité, densité et sonique,
prendre en considération uniquement les valeurs des séries
argileuses.
Signes de venues

• Signes de venues en cours de forage :


– Augmentation du débit à la goulotte,
– Augmentation du niveau des bassins,
– Effluent à la surface,
– Débit à la goulotte lorsque la circulation est stoppée.
• Autres signes de venues en cours de forage :
– Variation de la pression de refoulement (normalement
diminution, mais la plupart du temps pas de
changement) : information pas très fiable.
• Signes de venue en cours de manœuvre :
– Retour de boue sur le trip tank :
• Toute anomalie de remplissage et de retour de boue,
• Prendre en considération la capacité  "réelle" de la
garniture !
– Attention avec les puits HP/HT (effet de ballooning).
Signes de venues

• Premier signe à apparaître en surface dépend de :


– Perméabilité du réservoir,
– Équipement de détection et réglages,
– Nature de la boue.

• Détection d’une venue avec une boue à l’huile :


– Une partie du gaz peut être dissoute dans l’huile,
• Migration du gaz libre mais pas du gaz dissous.
– % de dissolution dépend de la pression, de la température, de la
composition et de la nature des fluides, etc.
– Plus difficile de détecter une venue de gaz dans une boue à
l’huile que dans une boue à base d’eau :
• Si PG  100 bar ( 1 500 psi) : gain mesuré en surface  30 %
du volume de gaz ayant effectivement pénétré dans le puits,
• Si PG  600 bar ( 8 500 psi) : gain mesuré en surface 
volume of gaz ayant effectivement pénétré dans le puits.
Signes de venues

• Détection d’une venue avec une boue à l’huile :


– Quelque soit le cas (valeur de PG, dissolution, ..) , il y a
toujours un signe visible en surface,
– Gaz libre au dessus du point de bulle (pression sous de
la pression de bulle),
– Position du point de bulle dans le puits dépend des
composants du mélange et de leur proportions, ...
• Peut être près de la surface dans certains cas,
• Peut être près du fond dans d’autres.

– Puits ouvert, dès que du gaz libre apparaît, la pression


hydrostatique dans l’annulaire diminue,
 position du point de bulle de plus en plus profond
dans le puits,
 de plus en plus de gaz libre dans le puits.
– Importante quantité de gaz dans la boue en surface n’est
pas nécessairement signe d’un important volume de gaz
dans le puits.
Procédure en cas de signe de venue en forage

Dans tous les cas, vérifier si le puits débite en statique :


– Arrêter la rotation,
– Dégager du fond, placer le tool-joint  1 m au dessus de la
table, pour pouvoir fermer les BOP sans risque (surtout avec les
BOP à mâchoires),
– Arrêter les pompes (à faire en dernier pour maintenir la pression
de fond maximum et réduire le gain),
– Observe le puits (faire un flow check),
– Fermer le puits le plus rapidement possible s’il débite,
– Informer le superviseur.

FERMER LE PUITS RELEVE DE LA RESPONSABILITE DU DRILLER

LORSQUE LE PUITS EST FERME, LA SITUATION EST SOUS


CONTRÔLE. C’EST LA PREMIERE CHOSE A FAIRE, ENSUITE
PREVENIR LE SUPERVISEUR LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE !!!
Procédure en cas de signe de venue en forage

• Slim hole :
– Fermer le puits le plus rapidement possible dès que les pompes
sont arrêtées (importante réduction de Pf à cet instant),
– Si possible fermer le puits en circulation :
• Ouvrir la HCR et la duse (si pas déjà ouverte), fermer un
BOP,
• Puis arrêter la circulation en fermant progressivement la
duse.

• Réservoir avec une forte perméabilité :


– Fermer le puits dès l’arrêt des pompes.
• Gaz de surface (shallow gas) :
– Ne pas fermer le puits, ne pas arrêter les pompes, utiliser le
diverter
• Voir procédure pour les gaz de surface.
• BOP sous-marins :
– Appliquer la procédure de hang off,
– Arrêter rapidement les pompes pour ne pas avoir le gaz dans le
riser.
Procédure en cas de signe de venue en manœuvre

Dans tous les cas, vérifier si le puits débite en statique :


• Arrêter la manœuvre, élévateur au niveau de la table de rotation,
• Mettre un BOP intérieur (kelly cock + Gray valve, kelly cock + DICV)
– Attention avec TDS, Reggan Fast Shut Off Coupling, DICV, etc..

• Observer le puits et informer le superviseur :


– Si le puits débite :
• Fermer le plus rapidement possible,
• Redescendre au fond en stripping.
– Si le puits ne débite pas :
• Redescendre au fond, puits ouvert,
• Circuler le volume annulaire (sous duse si nécessaire).

FERMER LE PUITS RELEVE DE LA RESPONSABILITE DU DRILLER

LORSQUE LE PUITS EST FERME, LA SITUATION EST SOUS


CONTRÔLE. C’EST LA PREMIERE CHOSE A FAIRE, ENSUITE
PREVENIR LE SUPERVISEUR LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE !!!
Mise en place d’un BOP intérieur

• Kelly cock
– Doit être utilisé avec un autre équipement (Gray valve ou DICV).
• Gray valve
– Une fois en place, impossible de passer avec le wire line,
– Si le puits débite, difficile à mettre en place  placer en premier
un kelly cock.
• DICV (Drop In Check Valve)
– Nécessité d’avoir un landing sub (en bon état !) dans la
garniture,
– Doit être chasser pour mettre mis en place  besoin de circuler
sous duse  opération de contrôle déjà en cours,
– Attention avec le diamètre intérieur du kelly cock.
• Rigs équipés d’une TDS (Top Drive System)
– Difficulté avec certains modèles pour déconnecter au dessus du
kelly cock de la TDS  intérêt de mettre en place un kelly cock.
Comment fermer le puits
Deux méthodes définies par
l’API : Hard et Soft
• Méthode soft :
– Position des vannes et duses en
cours de forage :
• Vanne opérée à distance (HCR) sur la
choke line fermée,
• Une duse grande ouverte,
• Circuit manifold près pour évacuer en
direction du séparateur
atmosphérique.
– Pour fermer le puits :
Comment fermer le puits
• Méthode Hard :
– Position des vannes et duses en
cours de forage :
• Vanne opérée à distance (HCR) sur la
choke line fermée,
• Duse fermée,
• Circuit manifold près pour évacuer en
direction du séparateur
atmosphérique.

– Pour fermer le puits :


• Fermer un BOP (soit le BOP annulaire
soit un BOP à mâchoires),
• Ouvrir la vanne opérée à distance
Comment fermer le puits
• Dans les deux méthodes (hard et soft), n’importe
quel BOP
peut être utilisé :
– BOP à utiliser dépend de l’équipement dans le
puits et des BOP,
– Doit être clairement défini auparavant.
• Avec la garniture dans le puits
– Plus facile de fermer d’abord avec le BOP
annulaire,
– Puis de positionner les tool joints et de fermer
éventuellement sur rams (en particulier sur les
flottants).
Comparaison entre la
méthode hard et la soft
• Méthode Hard :
– Plus rapide que la soft  réduction
du volume du gain !!
– Moins de risque d’erreur : 2 actions
(HCR, BOP) à effectuer sur le même
panneau,
– Faible risque de coup de bélier,
– Doit être utilisée si le rig n’est pas
équipé d’une duse opérée à
Comment fermer le puits

• Méthode de fermeture doit être décidée :

– Avant de commencer le puits,

– D’un commun accord entre la compagnie


et le contracteur de forage.
• Une duse n’est pas nécessairement étanche
 la vanne
avant la duse est souvent fermée,

• Si le stack BOP est équipé de 2 choke lines :

– Commencer le contrôle en utilisant la ligne


supérieure.
Remontée de pression
• Remontée de pression due à l’équilibrage de la pression
entre la couche et le puits et à la migration du gaz libre :
– Pt1 (SIDPP) = Pression stabilisée en tête de tiges,
– Pa1 (SICP) = Pression stabilisée en tête de l’annulaire.
• Pt1 et Pa1 au début de la ligne droite,
• Pt reste égale à 0 si la garniture est équipée d’un clapet anti-
retour,
• Taux d’augmentation de pression (build up) lié à :
– Principalement la perméabilité du réservoir,
– Nature de l’effluent,
– Caractéristiques de la boue,
– Volume de la venue (gain).

• Migration du gaz libre par différence de densité dès que


le gaz entre dans le puits.
Détermination des pressions stabilisées
Observation des pressions

• Lorsque la pression en tête de tiges = Pt1 (ou lorsque la


pression en tête d’annulaire = Pa1), la pression de fond
Pf est égale à la pression de formation PG et la formation
cesse de débiter dans le puits,

• Peut être difficile de déterminer Pt1 (SIDPP) et Pa1 (SICP)


 risque d’erreur sur la valeur de PG et de dr,
• Important de suivre l’évolution des pressions en tête de
puits dès la fermeture,

• Durée de l’observation des pressions fonction de :


– La perméabilité de la formation,
– Du type de boue (boue à l’huile ou à l’eau),
– Pas nécessairement 15 min !!
Observation des pressions

• La valeur de Pt1 (SIDPP) dépend de :


– Pression de formation PG,
– Densité de la boue à l’intérieur de la
garniture.
• La valeur de Pa1 (SICP) dépend de :
– Pression de formation PG,
– Densité des fluides dans l’annulaire
(boue, cuttings et effluent),
– Volume de la venue,
– Quantité de cuttings dans l’annulaire.
Observation des
pressions
Observation des pressions

• Normalement Pa1 > Pt1,

• Pt1 = Pa1 si venue dans un drain horizontal et effluent

entièrement dans le drain,

• Toujours utiliser Pt1 pour les calculs,

• Pa1 nécessaire pour :


– Démarrer la circulation,
– La méthode volumétrique.

• Les pressions en tête augmentent si migration du gaz :

– Vitesse de migration de 0 à 2 000 m/h (0 to 6 000 ft / h) dépend de :


• Caractéristiques du gaz et de la boue, de l’inclinaison du puits,
• Diamètre des bulles et de leur position dans le puits.

– Augmentation de pression en surface donne environ 300 m/h (1000 ft / h) :


• ≈ 0.5 bar / min (7 psi / min) avec des boue légères (d ≈ 1.10, ≈ 9.10
ppg),
• ≈ 1.0 bar / min (14 psi / min) avec des boues lourdes (d ≈ 2.10, ≈ 17.50
ppg).
Observation des pressions

• Nécessité de suivre l’évolution de la pression


annulaire Pa
lorsque la venue est dans le découvert pour
estimer les
risques de fracturation,
• Les pressions en tête de puits restent
constantes après la stabilisation si :
– Venue de liquide (huile ou eau),
– Dissolution du gaz dans la boue à l’huile,
– Gaz libre dans la partie horizontale du puits.
Évolution des pressions dans un puits fermé
Observation des pressions

• Si puits considéré comme un système fermé, étanche


– Lorsque le gaz arrive en surface
• Pa  PG
• Pf  2 PG
– Plus le volume de gaz est petit, plus la pression est élevée
dans le puits.
• Cas réel
– La boue est un fluide compressible,
– Lorsque la pression augmente, le puits augmente de volume,
– Le cake est étanche pour une pression donnée  filtration
lorsque la pression augmente,

Ces phénomènes compensent en partie l’augmentation de


pression dans le puits qui est en définitive beaucoup plus
faible que prévue.
Observation des

pressions
Risque de fracturation si le puits est maintenu fermé
suite
à une venue de gaz,
• Si le puits est maintenu fermé, pour maintenir la
pression
de fond Pf constante :
– Si garniture sans clapet anti-retour :
• Maintenir la pression en tête de tiges
constante et légèrement au dessus de Pt1 en
purgeant par la duse,
– Si garniture avec clapet anti-retour étanche :
• Utiliser la méthode volumétrique.
• Expansion du gaz pendant la remontée de la venue
dans l’espace annulaire avec la pression de fond Pf
maintenue constante.
Calculs en unités métriques

• Pression de pore de la formation (PG) :

PG  P t1  d1 . Z venue
10.2

• Densité requise dr :

dr  d1  10.2 . P t1
Z venue
d1 : Densité initiale de la boue,
dr : Densité requise,
Z venue : Profondeur verticale de la formation qui a
débité en m,
Pt1 (SIDPP) et Pa1 (SICP) en bar.
Calculs en unités anglo-saxonnes

• Pression de pore de la formation (PG ou FP) :

PG  Pt1  0.052 . d1 . TVD kick

• Densité requise dr (KMW) :

Pt1
dr  d1 
0.052 . TVD kick

d1 (OMW) : Densité initiale de la boue en ppg,


dr (KMW) : Densité requise en ppg,
TVD kick : Profondeur verticale de la formation qui a débité en
pieds,
Pt1 (SIDPP) et Pa1 (SICP) en psi.
Calculs
• Calcul de PR1 (ICP) et de PRr (FCP) :

P R1  P t1  P C1 ICP  SIDPP  PL SCR

dr KMW
P Rr  P C1 . FCP  PL SCR .
d1 OMW

PR1 (ICP) : Pression initiale de circulation en bar


PRr (FCP) : Pression finale de circulation en bar
PC1 (PL )
SCR : Pertes de charge à débit réduit avec la boue
d’origine (soit toutes les pression en bar ou en psi).
Calculs additionnels en unités métriques

Dans un puits vertical, il est possible d’avoir une idée de la


densité de l’effluent :

10.2 . Pa1  Pt1 


d effl  d1 
Hauteur de la venue

Entre 0.10 et 0.30 : gaz


Entre 0.80 et 1.00 : huile
Entre 1.00 et 1.20 : eau
Le type d’effluent peut être déduit de l’évolution de la
pression en tête de l’annulaire.
Calcul pas très précis (beaucoup de choses ne sont pas
prises en compte).
Calculs additionnels en unités anglo-saxonnes

Dans un puits vertical, il est possible d’avoir une


idée de la densité de l’effluent :
Pa1  Pt1
d effl  d1 
Hauteur de la venue . 0.052

Entre 0.80 et 2.50 ppg : gaz


Entre 2.50 et 8.35 ppg : huile
Entre 8.35 et 9.50 ppg : eau
Le type d’effluent peut être déduit de
l’évolution de la pression en tête de
l’annulaire.
Calcul pas très précis (beaucoup de choses ne
sont pas prises en compte).
Calculs de la densité requise

• Puits d’exploration :
– PG inconnue ou mal connue,
– Valeurs obtenues à partir de la remontée de pression
peuvent être fausses,
– Logique de calculer dr sans sécurité et d’ajuster si
nécessaire par la suite.
• Puits de développement :
– PG normalement connue,
– dr peut être ajustée directement à la valeur correcte.
• Choix IWCF :
– Calcul de dr sans sécurité,
 toutes les autres valeurs calculées sans sécurité
– Mais nécessité d ’avoir une sécurité lors de la
manipulation de la duse sur le simulateur et
évidemment sur le chantier.

Vous aimerez peut-être aussi