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Les logiques de l’IA

1) Logique propositionnelle
1.1. Définition:

La logique peut être définie comme une science de


l’étude des raisonnements.

En informatique, se dit d'une variable, d'un élément, d'un


circuit qui ne peut prendre qu'un état parmi deux appelés,
par exemple, « vrai » ou « faux », ou bien « 0 » ou « 1 ».

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1.1. Définition:

L’expression des sentences propositionnelle est de la forme :

Si prémisse alors conclusion.

Exemple :

- S’il pleut alors la route est mouillée,

- La route n’est pas mouillée,

Déduction : il ne pleut pas

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1.2. Proposition
Une proposition est une expression qui peut être vraie ou fausse.

Exemple :
Si X et Y sont des propositions, alors :
• (a) (X  Y) conjonction
• (b) (X  Y) disjonction
• (c) (X Y) implication
• (d) (X  Y) équivalence logique
• (e) (X) parenthèses
• (f) (X) négation, le sont aussi.
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1.2. Proposition
Avec les 6 points définis précédemment : (a)…(f), on peut représenter
n’importe quelle proposition logique.
Exemple :
(P  (PQ))Q

1.3. Tautologie
Une tautologie est une expression dont la valeur de vérité est
toujours vraie.
Exemple :
PP, PP, P(PP)
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1.4. Contradiction
Une contradiction est une expression qui est toujours fausse.
Exemple
P  P ,  PP

1.5. Règles d’inférence pour la logique propositionnelle


Une règle d'inférence est une fonction qui prend n-uplet de formules
en entrée et rend une formule en sortie. Les formules arguments sont
appelées « les prémisses » et la formule retournée est appelée la «
conclusion ».

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1.5. Règles d’inférence pour la logique propositionnelle
Les règles d’inférence de la logique propositionnelle sont résumées
dans le tableau suivant:

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1) Logique des prédicats du 1ier ordre
1.1. Définition:
Vu la limite de la logique des propositions en terme de quantification et
d’expression de certaines propositions complexes comme par exemple : il
Ya des humains qui ne sont pas gentilles, cette proposition ne peut
s’exprimer avec de la logique des propositions classique, les prédicats sont
venus pour combler ce vide.

En calcul des prédicats, nous ne pouvons pas dire d’une formule qu’elle
est vraie ou fausse si nous ne connaissons pas la signification de chacun
des symboles qui apparaissent dans la formule, si par exemple en prend
comme prédicat "x est premier", sa valeur de vérité dépend de la valeur de
la variable x (x=4 (la valeur de vérité du prédicat est fausse), x=5 (vrai)). 7

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