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Etude Psycho-ergonomique de l’organisation et la normalisation de la signalisation routière dans les villes Algériennes View project
All content following this page was uploaded by Saad Eddine Boutebal on 08 July 2020.
ISSN
1737 - 9261
Vol : 03 N° : 09 Tome 1
Revue parcours cognitifs des sciences sociales et humaines : revue scientifique internationale
Revue parcours cognitifs des sciences sociales et humaines
-------------
Revue scientifique académique internationale
ISSN
1737 - 9261
Vol : 03 n° : 09 Tome 1
Politique éditoriale
La revue « parcours cognitifs des sciences sociales et humaines » est une revue scientifique
internationale avec une périodicité semestrielle, elle publiée aussi des numéros spéciaux ayant une
relation avec les travaux de recherches théoriques et pratiques de haute qualité en sciences sociales et
humaines, et ce dans les 3 langues (Arabe, Français et Anglais).
Principes de soumission
-La police de texte « Time New Roman » avec taille 12 pour les articles en français et en anglais. Pour
les articles en arabe le « Simplified Arabic » taille 14. Les marges 2,5 cm pour chaque coté de la page
avec interligne 1cm pour le texte. Le nombre de page de l’article ne doit pas dépasser 20 pages.
-L’auteur de l’article doit mentionner dans deux langues le titre de l’article, le/les nom(s) des auteurs
(affiliations : grade, rattachement, email et un mini cv de l’auteur. Le résumé en deux langues avec des
mots clés.
-Les recherches pratiques sont organisées selon les critères suivants: (page de titre, résumé,
introduction, soulignant la problématique de la recherche, son importance, les objectifs, la
méthodologie, ses outils, la présentation des résultats, discussion et conclusion, références). En ce qui
concerne les recherches théoriques, le chercheur doit fournir un résumé et une introduction expliquant
la problématique de la recherche et son importance dans l’avancement de la science. La présentation
comptera des sections séparées et complémentaires ainsi qu’une conclusion.
-Chaque article est soumis à deux évaluateurs-trices spécialisé(e)es pour valider sa publication.
revuemassaratte@gmail.com
Conducteurs et piétons : quelle prévention pour réduire les accidents de la circulation ?
Sommaire
Introduction :
2- La place des piétons dans la circulation routière : Quels moyens pour améliorer la
sécurité des piétons ?
Asmaa ATTARCA………………………………………………………………...25
Souhir BOUZID………………………………………………….……………......36
4- Espace piétons dans le centre-ville entre qualité perçue et qualité voulue: Cas du
centre-ville de M’sila (Algérie)
M. Refik KORKUSUZ……………………………………………………….…131
Introduction
Azzeddine Madani & Saad eddine Boutebal
Introduction
Une attention particulière a été aussi orientée vers le volet collecte et traitement des
données d’accidentologie dans les pays du Maghreb et en Algérie par les services concernés,
et ce dans un but de détecter les anomalies et faire ressortir les mesures à prendre.
Pour conclure disant que ces contributions viennent ajouter un plus dans l’avancement
de la science dans ce domaine qui mérite encore plus d’efforts pour mieux cerner cette
relation conducteurs-piétons, et ce afin de réduire davantage les accidents de la circulation.
Dr Azzeddine Madani est maître de Conférences (HDR) en géographie et aménagement du territoire, à l’université Djilali
Bounaama Khemis Miliana en Algérie, il est spécialiste dans les politiques des transports et dans la lutte contre les accidents
de la circulation et chef de projet de recherche (PRFU) en Mobilité piétonne et par vélo.
Dr Saad eddine Boutebal est maître de Conférences (HDR), département des sciences sociales, Université Djilali
Bounaama Khemis Miliana, Algérie, spécialiste dans la psychologie routière, chef de l’unité de recherche en étude psycho-
ergonomique de la prévention routière en Algérie.
Résumé :
L’objectif essentiel de cet article est de clarifier l’effet du véhicule dans les normes de la
sécurité routière pour une stratégie de lutte contre les accidents de la circulation en Algérie.
Cette vision constitue une approche multiple pour analyser et comprendre l’insécurité routière
chez les usagers de la route. Mettre la lumière sur les statistiques et les observations liées à
ce sujet permettra de déterminer les caractéristiques de la stratégie routière mise en place en
Algérie et voir son efficacité.
Introduction :
Selon les statistiques mondiales le nombre de décès dus à des accidents de la circulation
continue d’augmenter régulièrement, atteignant 1,35 million en 2016. (O M S, 2018, p 2).
Aujourd’hui, les gents reconnaissent que la plupart des accidents de la route ne sont pas une
fatalité et qu’ils peuvent être évités, par l’investissement dans une stratégie globale basée non
seulement sur le facteur humain mais aussi sur le véhicule et l’environnement routier, et ce
pour les adopter à des mécanismes plus sécuritaires dans le cadre de l’interaction routière
durant la vie quotidienne.
Nous savons bien que les représentations sociales poussent les gents a réagir d’une sorte ou
d’une outre dans l’interaction sociales, telle que les interactions routières chez les
automobilistes. L’automobile est devenue, à travers le temps, un objet accessible aux diverses
classes sociales, et surtout aux jeunes, lesquels trouvent dans l'automobile et la conduite, une
forte sensation de plaisir, d’individualisme et d’indépendance pour eux. Les attitudes envers
l'automobile s’insèrent indissociablement dans une façon de vivre où les aspects utilitaires de
mobilité, de rapidité et de confort se conjuguent à l'expression du soi.
Au niveau de la législation, la protection des individus vis-à-vis des risques routiers est
limités, parce que ce phénomène reste toujours dangereux, et leurs conséquences négatives
peuvent être immédiates et durer également des années après l’accident.
Le problème de la circulation est un problème mondial qui touche tous les individus de
différents pays. Surtout dans « la nouvelle réalité urbaine est fortement liée a la notion de
mobilité » (Millot, 2004, p 10). Certes, le problème de la circulation est apparu en raison de
l'utilisation intensive des transports, qui a entraîné une augmentation du volume de la
circulation, en particulier à la lumière des taux croissants de possession de véhicules.
D’une part, L'utilisation de tous les moyens modernes nécessite de préparer les individus afin
de suivre leurs conditions et leurs exigences, et par conséquent, l'utilisation de méthodes de
toutes sortes nécessite de changer notre mode de vie quotidien en fonction de l'objectif de leur
utilisation, d’outre part, « la responsabilité de l’accident jusque là placée sur l’usager de la
route doit maintenant être partagée avec les concepteurs et gestionnaires du système de
circulation ». (Millot, 2004, p 5), pour améliorer la sécurité dans l’environnement routier.
Il est important de souligner le rôle de l'éducation routière dans la prévention des violations et
des accidents de la circulation chez les usagers de la route, dans le cadre de l'intégration de
plusieurs institutions sociales liées au problème du trafic. La politique de sécurité routière est
une politique par essence interministérielle, qui implique les collectivités territoriales,
maintenant gestionnaires de l’essentiel des routes, des entreprises publiques ou privées
L’éducation à la sécurité routière doit débuter dès le plus jeune âge. Ce sont les parents qui
sensibilisent leurs enfants à la sécurité routière par l’exemple qu’ils donnent et les valeurs
qu’ils transmettent, donc la famille joue un rôle important dans la réalisation des
comportements préventifs du trafic, les parents devraient prendre une place prépondérante
dans l’éducation de leurs enfants à la sécurité routière.
L’école prend ensuite le relais à travers une formation structurée pour le compte des écoliers,
pour qu’ils acquièrent les règles essentielles de la sécurité routière et le respect des autres
usagers de la route.
Donc les établissements scolaires peuvent jouer un rôle principal pour l’enseignement des
fondements de l’éducation routière et les règles de la circulation aux élevés, dans les
différentes étapes, et leurs fournir des informations et des idées permettant de respecter le
code de la route, mais des observations des comportements routiers des élèves montrent qu’il
existe une situation contraire aux principes de la sécurité routière.
La sécurité peut être améliorée de diverses façons pour réduire les risques d'accident. Certes
le véhicule joue un rôle très important dans l’amélioration de la sécurité routière, car il est le
moyen principal de déplacement qui provoque un accident de la route, et que sa sécurité et
son état affectent directement à la sécurité des usagers de la route.
Source : ONS : Office National des Statistiques (Algérie), bulletin 48, 2018
D'après le tableau ci-dessus, nous constatons que le nombre de véhicules en Algérie de tous
types ne cesse d'augmenter. En effet, le nombre du parc automobile algérien 6 162 542 de
véhicules en 2017. Par genre, les véhicules de tourisme dominent ce parc puisqu’ils
représentent 3 984 250 véhicules selon les chiffres de l’office national des statistiques (ONS).
Ce type de véhicule est très demandé par les citoyens et les déférentes institutions, surtout
suite à l’augmentation des salaires opérée dans la période 2015/2017.
Nombre de véhicules en
2015
Nombre de véhicules en
2016
Nombre de véhicules en
2017
1 : Voitures de tourisme, 2 : Camions, 3 :Les petits camions, 4 : Bus et minibus, 5 :Tracteurs à roues, 6 : Autre tracteurs Agricoles,
7 : Voitures spécialisées, 8 : Remorques, 9 : Motocycles
Cette croissance importante dans le parc national peut être expliquée aussi par les facilités
d’acquisition d’un véhicule et le rôle joué par les institutions financières. En plus par l’entrée
en activité des unités de montage pour véhicules de marques connues en Algérie, et ce suite à
la politique du pays dans ce domaine.
Cette croissance du parc roulant a entraîné, entre autre, l’apparition de plusieurs problèmes
liés à la saturation du réseau routier dans les grandes villes, à l’apparition des points de
congestion.
l’année de
mise en Autres voitures
circulation Véhicules Véhicules Motos et Total
touristiques utilitaires remorques
Avant 2005 1 903 513 1 090 455 11 441 233 412 3 238 821
Total 3 984 250 1 780 172 77 568 320 552 6 162 542
Source : ONS : Office National des Statistiques (Algérie), bulletin 48, 2018.
Selon le tableau 2, le parc national automobile compte plus de 3 millions de véhicules dont la
mise en circulation est antérieure à l’année 2005, ce qui signifie que plus de la moitie des
véhicules est ancienne et peuvent poser de nombreux problèmes techniques et de sécurité
dans la circulation routière. Par exemple, un véhicule d'une durée de plus de 10 ans
d'utilisation devient un danger pour la sécurité routière. Les véhicules immatriculés avant
1997 représentent 33,24% du parc roulant en 2012, leurs états constituent un danger en dépit
de la présence du contrôle technique (Madani et Tello, 2015).
Conclusion
Il est clair maintenant que le véhicule par son état et son âge peut générer aussi des accidents
de la route. Il est donc nécessaire de fixer des exigences strictes en matière de sécurité routière
pour le véhicule à travers des mesures et des actions visant aussi le soutien au renouvèlement
de du parc national automobile ancien. De nombreux pays accordent des facilités et des aides
financières aux propriétaires de véhicules anciens pour les aider à acheter de nouveaux
véhicules moins polluants et possédants des mesures de sécurité performantes et ce dans un
but aussi de retirer définitivement les anciens véhicules du parc national.
Les expériences étrangères et les mesures engagées dans ce domaine sont nombreuses, elles
visent à accorder plus de sécurité aux véhicules en maintenant, entre autre, la sécurité de
l'usager de la route et en préservant l'environnement. En plus une nécessité impérieuse de
soutenir les procédures de l'éducation à la sécurité routière dans les différentes institutions
concernées est capable de protéger encore plus les usagers de la route.
La bibliographie :