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conjoncturelle
Thomas Raffinot
Département / nom Date 1
Définition
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4 dimensions de l’analyse conjoncturelle
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Quelques concepts utiles
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Département / nom Date 5
Quelques concepts utiles
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Département / nom Date 7
Quelques concepts utiles
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Piège
croissance croissance
CAS 1 CAS 2 VT cas 1 VT cas 2 GA cas 1 GA cas 2
annuelle (cas1) annuelle (cas2)
Q4 2005 100.0 100.0
Q1 2006 100.4 100.4 0.4% 0.4%
Q2 2006 101.2 101.2 0.8% 0.8%
Q3 2006 101.4 101.4 0.2% 0.2%
Q4 2006 102.0 102.0 0.6% 0.6% 2.0% 2.0%
Q1 2007 101.8 102.2 -0.2% 0.2% 1.4% 1.8%
Q2 2007 101.3 102.5 -0.5% 0.3% 0.1% 1.3%
Q3 2007 101.0 102.6 -0.3% 0.1% -0.4% 1.2%
Q4 2007 100.7 103.2 -0.3% 0.6% -1.3% 1.2% -0.1% 1.4%
Q1 2008 101.1 103.7 0.4% 0.4% -0.7% 1.4%
Q2 2008 101.5 104.1 0.4% 0.4% 0.2% 1.5%
Q3 2008 101.9 104.5 0.4% 0.4% 0.9% 1.8%
Q4 2008 102.3 104.9 0.4% 0.4% 1.6% 1.6% 0.5% 1.6%
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Plus de 2 ans de révision
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Des révisions significatives
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Une histoire qui peut changer
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La collecte de l’information
Plusieurs « champs » à baliser :
L’environnement externe
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Quelles qualités sont recherchées ?
Correspondre à un comportement économique identifiable
Ne pas être trop erratique : une variable aux évolutions trop heurtées n’est
exploitable qu’après avoir été lissée sur une période plus ou moins longue et tout
lissage implique une perte d’information. Il y a donc un arbitrage à faire entre le
contenu informatif (plus proche du « temps réel » s’il s’agit d’une variable
hebdomadaire plutôt que mensuelle ou trimestrielle) et le bruit qui lui est associé
Ne pas faire être trop (souvent) révisé. Ce critère est lié au précédent: plus le délai
de disponibilité est court, plus l’ensemble d’information a des chances d’être
incomplet et d’appeler ultérieurement des corrections. S’il est long, l’information sera
complète mais trop jugée trop retardée
Ne pas être trop dépendant du cycle financier, à défaut de quoi, l’indicateur ne fait
que refléter un état des marchés, déjà observable en temps réel
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Données CVS-CJO
La volatilité des données brutes est souvent en partie liée aux variations
saisonnières ou aux variations du nombre de jours ouvrables. Ces variations n’ayant
rien à voir avec les dynamiques économiques, il est nécessaire de les corriger
Deux possibilités:
« Désaisonnaliser » la série :
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Indicateurs quantitatifs
Les indicateurs quantitatifs sont ceux qui résultent d’un comptage, d’un
dénombrement ou d’une estimation de quantités. Ils sont appelés « données dures »
(hard data).
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Indicateurs quantitatifs
Les indicateurs quantitatifs les plus suivis sont ceux qui mesurent :
les stocks
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Production industrielle
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Production industrielle
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Construction
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Construction
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Crédit en zone euro
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Ventes au détail
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Créations d’emplois
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Emploi-chômage
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Département / nom Date 29
Indicateurs qualitatifs
Les indicateurs qualitatifs sont extraits d’enquêtes d’opinion (survey) menées auprès
de ménages, de chefs d’entreprise, de banques, etc. Ils ont une expression
quantitative (c’est une donnée chiffrée) mais ils reflètent une appréciation qualitative
de tel ou tel comportement économique, d’où leur nom
Ils sont appelés « soft data » par opposition avec les données « dures »
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La notion de solde d’opinions
Considérons la question suivante: « Comment jugez vous les anticipations d’activité économique ? »,
et les trois modalités de réponses: « elles s’améliorent », « elles ne changent pas » ou « elles se
détériorent ».
Nous pourrions bien sûr représenter dans le temps l’évolution de chacune des réponses, mais
l’interprétation n’est alors pas immédiate (et elle risque d’être d’autant plus complexe qu’il y a plus
de réponses possibles). D’une certaine manière, l’information est alors trop « précise ».
Pour simplifier l’analyse, on est amené à synthétiser les réponses sous la forme d’un « solde
d’opinion ». Le solde d’opinion est la différence entre les modalités de réponses extrêmes. Dans
l’exemple donné, c’est la différence entre le pourcentage de réponses « elles s’améliorent » et le
pourcentage de réponses « elles se détériorent »
Une ACP permet de trouver un axe qui résume l’information. Cette méthode pourtant plus précise
n’est que trop peu développée
Le solde d’opinion étant un résumé, il y a forcément une perte d’information par rapport à la source
d’origine, mais en contrepartie, l’interprétation filtrée est plus facile à analyser
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La notion de solde d’opinions
Analysée au cours du temps, une information synthétisée sera plus révélatrice des changements
d’opinions extrêmes. Un même solde d’opinion peut être engendré par des vecteurs de réponse
différents. Ce n’est pas gênant pour le conjoncturiste, qui s’intéresse surtout à l’évolution du solde
d’opinion
sous sa forme élémentaire d’une différence entre deux pourcentages. Il peut prendre alors
une valeur théorique comprise entre -100 % et +100 % et sa valeur critique en l’absence de
biais est a priori de 0 (mais en fait rien n’assure que ce soit la moyenne de long terme).
Souvent ces soldes sont « centrés réduits »: leur écart à la moyenne est exprimé en points
d’écart type
sous la forme d’un indice. C’est un solde d’opinions qui a été ré-indicé pour avoir une valeur
100 à une date donnée (cas de l’indice IFO allemand) ou bien sur une période de temps
donnée (cas de l’indice INSEE-industrie). L’une ou l’autre forme change le niveau de
l’indicateur, mais non son évolution
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Enquêtes en zone euro
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Faiblesse de la demande
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Enquêtes auprès des banques
Un cas particulier est celui des indices de type ISM/PMI, NAHB tirés
des enquêtes auprès des directeurs d’achat
Ces indices sont construits de telle sorte qu’ils aient un seuil critique de
50 points : toute valeur supérieure à 50 points (respectivement
inférieure) étant associée à une hausse (resp. une baisse) de l’indice
quantitatif sous-jacent
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ISM
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ISM et exports asiatiques
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NAHB
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Attention à l’effet de base
Quand, à une date t, une variable considérée subit un choc, le glissement annuel en est affecté sur
l’instant, et cet impact restera visible un an durant. Au bout d’un an, en l’absence d’un autre choc
identique, le glissement annuel sera à nouveau affecté mais dans l’autre sens du fait que la « base » de
comparaison sera différente. Le choc initial va alors « sortir » du glissement annuel : cet impact,
strictement arithmétique, est un « effet de base »
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Les données de marchés
Ces données non révisées, quotidiennes sont très utiles, en particulier, pour
les anticipations d’inflation et les « esprits animaux »
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Swap d’inflation
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Breakeven
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Breakeven 5 ans dans 5 ans
Zone euro : swap d'inflation 5 ans dans 5 ans
3.0%
2.8%
2.6%
2.4%
2.2%
2.0%
1.8%
nov.-04 juin-05 janv.-06 août-06 mars-07 oct.-07 mai-08 déc.-08 juil.-09 févr.-10 sept.-10 avr.-11 nov.-11 juin-12 janv.-13 août-13
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VIX et spread de crédit
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Indices surprises
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Département / nom Date 51
Les modèles de prévision de CT
Les équations dites bridge, au sens où elles utilisent des données essentiellement
mensuelles pour prévoir des comptes trimestriels (d’abord le PIB) en visant, au-delà de la
qualité de l’ajustement statistique, à mettre en évidence des relations facilement
interprétables d’un point de vue macroéconomique
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Prévisions à CT de la croissance
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OFCE : avec des variables muettes
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Problème :
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Repérer les points de retournement
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Deux caractéristiques majeures du cycle économique :
le co-mouvement : cela signifie que la plupart des séries macroéconomiques évoluent
ensemble au cours d’un même cycle, avec un retard plus ou moins grand selon le type de
séries considérées. Ce phénomène permet entre autres d’établir une classification des
séries par rapport à un cycle de référence : séries avancées, coïncidentes ou retardées.
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Deux cycles différents
Le cycle de croissance (growth cycle) est défini comme étant l’écart à la tendance de long
terme de la série : il est estimé à partir des méthodes de décomposition tendance/cycle
de type Hodrick-Prescott ou Baxter-King. La tendance long terme du Pib est assimilé au
PIB potentiel
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L’approche ABCD
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Problème du calcul de PIB potentiel
L’approche statistique pour calculer une croissance potentielle recourt aux méthodes d’extraction de tendance et de cycle. La tendance est
représentative de situations d’équilibre de longue période. Les évolutions autour de cette tendance correspondent à des phénomènes de courte période,
entre 1,5 an et 8 ans, sans influence sur le tendance
Au début des années 80, ces méthodes consistaient à estimer des tendances déterministes (linéaires, polynomiales ou coudées). Les méthodes
contemporaines reposent quant à elles sur des techniques de filtrage (Hodrick-Prescott, Baxter-King, double Hodrick-Prescott)
La série est décomposée dans le domaine spectral (par exemple par transformée de Fourier). Le cycle est alors défini comme la partie de la série dont
la période est comprise entre deux bornes, traditionnellement 6 trimestres à 32 trimestres. Au-dessus de la fréquence haute, la série est irrégulière; en
dessous, c’est la tendance de long terme. De fait, la décomposition cycle-tendance se ramène à un problème de filtrage dans le domaine spectral, par un
filtre passe-bande.
Quelle que soit la méthode retenue, l’évaluation empirique du PIB potentiel est fragile sur la période la plus récente (les données sont provisoires, les
révisions du PIB sont importantes, effets de bord liés aux méthodes de filtrage)
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Indice d’activité de Chicago
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Les indicateurs avancés
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Les indicateurs avancés : Conference board
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Exercices: commentez