Le projet Méthalcyon est né des préoccupations d’agriculteurs face au changement climatique FAUX, c’est l’appât du gain comme pour l’épandage des boues de stations d’épuration. : les aléas météorologiques ont un impact direct sur leurs productions et leurs activités. À l’heure des transformations toujours plus importantes à mettre en place pour affronter le bouleversement écologique, quelles sont les solutions pour continuer à cultiver les terres ? Changer les méthodes culturales et stopper l’Agriculture industrielle en réintroduisant des rotations culturales avec des exploitations à taille humaine. D’autre part, les déchets agricoles et des particuliers prennent toujours plus d’importance et de valeur à l’échelle collective ! Ils deviennent une ressource pour répondre aux défis actuels. Réduisons les déchets ! Une question s’est alors posée pour les 3 associés : Comment ce qui provient de la terre peut-il retourner à la terre, tout en étant utile aux agriculteurs et citoyens du territoire ? La méthanisation répond à ces problématiques. FAUX : le chemin le plus court c’est l’incorporation des végétaux directement dans le sol ou par l’intermédiaire du compostage pour les déchets des particuliers. Avec une notion importante dès le début des discussions : le projet se doit d’être agricole et porté par des acteurs locaux situés au cœur des enjeux territoriaux. Face à la multiplication des unités de méthanisation implantées par des grands groupes nationaux et internationaux, Méthalcyon se veut un projet à échelle locale, au service des citoyens et agriculteurs du territoire. FAUX : c’est l’habillage en vert d’un projet industriel pour pouvoir l’implanter en zone agricole. Les avantages sont nombreux et à destination de multiples secteurs : Pour l’aspect écologique : Économie circulaire, avec le traitement local des déchets organiques produits sur le territoire ; FAUX : le compostage est bien plus efficace car riche en matière organique. Captation carbone, avec la généralisation des couverts végétaux, qui grâce à la photosynthèse et au système racinaire capte du carbone pour le stocker dans le sol; VRAIS : mais pour une efficacité maximum sur la structure des sols, il faut les enfouir directement. Réduction des gaz à effet de serre, en remplaçant un gaz fossile par un gaz renouvelable produit localement à partir de nos déchets ; FAUX : c’est l’excuse qui permet de maintenir une filière utilisant les gaz fossiles. La méthanisation peut répondre à des problématiques locales, mais en aucun cas il faut créer des déchets pour alimenter des usines sources de nouveaux déchets. Pour l’aspect énergétique : indépendance énergétique grâce au gaz créé au plus près, énergie renouvelable et non fossile, FAUX : est-ce que nous sommes plus indépendant vis-à-vis de l’électricité avec les usines de proximité comme Blondel ou Tricastin ? Pour le territoire Nord-Vaucluse : création d’emplois, réinjection du gaz dans le circuit local, FAUX : le gaz produit partira vers Avignon dans une conduite générale. 3 emplois créés contre des nuisances à vie pour 6 000 habitants de Mondragon et Mornas. Concrétisation de la transition écologique par la valorisation des déchets à une plus grande échelle, projet mené par des agriculteurs locaux, FAUX : habillage en vert pour une meilleure communication mais réel lieu d’accueil des déchets (7 500 tonnes) de toute une région car nous n’avons pas d’usine agro-alimentaire à proximité. Pour l’agriculture en tant qu’activité économique : améliorer le rendement des productions et réaliser des économies d’engrais de synthèse, FAUX : l’Agriculture de demain devra limiter l’utilisation d’engrais azotés synonyme d’agriculture intensive consommatrice d’eau et de pesticides. Pour le futur de l’agriculture : économie circulaire de la production agricole, protection des terres avec les couverts végétaux FAUX : les 9 500 tonnes de végétaux seraient mieux valorisées par l’incorporation directe au sol, valorisation des déchets, digestat organique en remplacement d’engrais. FAUX : le digestat est un déchet chargé en azote fortement lessivable avec un risque fort de pollution des nappes. Les conditions de son épandage sont encadrées mais ne seront pas contrôlées comme pour l’épandage des boues de station d’épuration, spécialité nauséabonde des porteurs du projet methalcyon. Le futur pour 18 exploitations contre la pollution de 1000 hectares par an ! Quelle TERRE laisserons-nous à nos enfants ?