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Secteur
BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS
Spécialité
CONDUCTEUR DES TRAVAUX
Niveau
TECHNICIEN SPECIALISE
© 2014
Classification des sols
Avertissement
***
Une mise-à-jour de ce programme au moins une fois par trois ans est souhaitable
pour prendre en considération les nouveautés du domaine du génie civil, ainsi que pour
améliorer les méthodes pédagogiques d’apprentissage.
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Sommaire
***
Chapitre (1) Propriétés des soles 5
1. Définitions 5
1.1. Géotechnique 5
1.2. Un sol ou une roche 5
1.3. Les roches 5
1.4. Formations superficielles 6
1.5. Aspect triphasique du sol 7
2. Caractéristiques physiques des sols 8
2.1. Définition des caractéristiques 8
2.2. Relations utiles 9
2.3. Détermination pratique des caractéristiques 10
3. Exercices d’application 11
Chapitre (2) Analyse granulométrique des sols 12
1. Introduction 12
2. Modes opératoires 12
3. Exploitation des résultats 13
3.1. Le diamètre efficace 13
3.2. Le coefficient d’uniformité 13
3.3. Le coefficient de courbure 13
4. Exercice d’application 13
Chapitre (3) Limites d’Atterberg 15
1. Définitions 15
2. Modes opératoires 15
3. Exploitation des résultats 18
4. Exercice d’application 18
5. Essai de l’équivalent de sable 18
Chapitre (4) Classification des sols 20
1. Introduction 20
2. Classification 20
2.1. Principe 20
2.2. Classification des sols grenus 20
2.3. Classification des sols fins 21
2.4. Classification des sols organiques 21
3. Exercices d’application 22
Références 23
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Classification des sols
Introduction
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Dans ce cours, nous traiterons quelques notions de base de la mécanique des sols. C’est
est une discipline qui a pour objet l'étude des sols, matériaux constitués de particules solides,
liquides et gazeuses qui forment des masses de terrains meubles, dans le but d'étudier leur
équilibre et leur déformation sous les actions internes ou externes qui leur sont appliquées.
Notre but est de classifier les sols. Cette classification sera faite sur la base des résultats
des essais d'identification, à savoir :
L'analyse granulométrique : Cette analyse se fait par tamisage pour les grains ayant une
grosseur supérieure à 80 μm et par sédimentromérie pour les grains plus petits. Ces mesures
permettent de tracer une courbe granulométrique.
Les limites d'Atterberg : Pour les limons et les argiles qui ont la particularité de passer à un
comportement liquide en présence d'une grande quantité d'eau à un état solide lorsque ces
sols sont desséchés.
La valeur de bleu (VBS) : Pour une détermination indirecte de la surface spécifique des
grains solides.
L'équivalent de sable : Pour caractériser les sols sableux contenant peu de particules fines.
La teneur en matières organiques.
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Chapitre (1) : Propriétés des soles
1. Définitions :
1.1. Géotechnique :
La géotechnique est l'étude de l'adaptation des constructions, réalisées par l’homme, aux
sols et roches formant le terrain naturel. Cette étude est basée sur l’application des
techniques de calcul de la mécanique des sols.
La mécanique des sols consiste à appliquer des lois mécaniques et hydrauliques au
matériau sol.
Une roche est définie comme étant un agrégat naturel massif de matière minéral.
De point de vue géotechnique, un sol est un agrégat naturel des grains minéraux,
séparables par une action mécanique légère. C’est le résultat d’une altération naturelle
(physique ou chimique) des roches. La roche est donc une formation géologique dure,
constituée pas des grains minéraux fortement soudés entre eux. Par opposition, les sols sont
des formations meubles, de consolidation faible, voire nulle et dont les caractéristiques
mécaniques sont médiocres.
On reconnaît classiquement trois origines possibles aux roches de l’écorce terrestre : les
roches magmatiques, les roches sédimentaires et les roches métamorphiques.
E&T
ROCHES SEDIMENTAIRES
(Roches déposées)
M D
E&T
F
ROCHESMETAMORPHIQUES
ROCHES SEDIMENTAIRES MAGMA
(Roches
(Roches transformées)
transformées)
F F SEDIMENTS
(Roches fondues)
F C
M E&T
ROCHES IGNEES
(Roches de feu)
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Classification des sols
La terre végétale :
C’est une formation superficielle dont le monde vivant tire son alimentation par le biais
de la végétation. Sommairement la terre végétale est un mélange d’une partie minérale
(sables, silts, argiles, débris de roches) et d’une partie organique constituée des reliquats de
la vie végétale et animale de la surface.
La tourbe :
Une formation d’origine entièrement végétale qui prend naissance dans les fonds des
vallées humides et les dépressions marécages, donc dans des zonez plus ou moins
périodiquement inondables. La tourbe se constitue par couches annuelles successives. C’est
une formation spongieuse, souple, extrêmement compressible et donc un matériau à bannir
de toute assise de fondation superficielle.
Les vases :
Elles peuvent être définies comme des argiles en formations dans des zones de
sédimentation calme. Ce sont des formations relativement homogènes, constituées de
particules argileuses disséminent, formant une trame très lâche, gorgée d’eau.
Les limons :
Ce sont constitués de fines poussières argileuses et siliceuses transportées par les vents
et parfois remaniées par les eaux. L’épaisseur est très variable : de quelques centimètres à
plusieurs mètres. Compte tenu de leur porosité importante, les limons sont des formations
compressibles et ce d’autant plus que leur teneur en argile est plus grande.
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Les éboulis :
Les éboulis rocheux tapissent le pied des escarpements rocheux et des versants de vallées
couronnées par des surplombs des roches dures. Le jeu des diaclases, l’action de l’eau et gel,
celle de la gravité, explique ce phénomène classique d’érosion, qui est à l’origine de la
destruction et du recul des falaises. Au pied du versant, les éboulis sont constitués des blocs
anguleux qui ont dévalé le versant et atteint d’autant plus facilement le bas de la pente qu’il
est plus gros. Ces blocs constituent un talus naturel dont l’angle sur horizontale est très
voisin de l’angle de frottement interne du milieu.
Les alluvions :
Ce sont des matériaux issus de l’érosion des reliefs et transportés par les torrents et les
rivières. Mis en suspension dans l’eau de ces cours d’eau, ces matériaux qui sont des galets
aux particules fines, en constituent le débit solide.
Les alluvions présentent sommairement les caractéristiques suivantes :
Des éléments arrondis par l’usure liée au transport ;
Une hétérogénéité pétrographique ;
Une hétérogénéité granulométrique ;
Une stratification entrecroisée, etc.
Les moraines :
Elles représentent un reliquat de l’érosion glaciaire et sont formées d’éléments rocheux
tombés sur le glacier depuis le haut des versants ou arrachés par le glacier aux versants de sa
vallée d’écoulement ainsi que de matériaux fins issus de l’altération et de l’usure des roches
de ces versants. La perméabilité d’une moraine et donc son comportement mécanique sont
très variables.
Air 𝑽𝒂
Eau 𝑽𝒘
Grains 𝑽𝑺
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Classification des sols
La phase solide : Elle est matérialisée par les grains solides qui constituent le
squelette du sol. Ces grains résultent de l’altération physico-chimique de la roche
mère.
La phase liquide : Elle représente l’eau contenant dans le sol. Cette eau peut être
libre, capillaire ou adsorbée.
La phase gazeuse : Dans le cas où le sol n’est pas saturé, cette phase est constituée
par un mélange d’air et de vapeur d’eau.
𝑉𝑣
Porosité totale 𝑛 𝑛= × 100 %
𝑉𝑡
𝑉𝑤𝑔
Porosité efficace ou de drainage 𝑛𝑒 𝑛𝑒 = × 100 %
𝑉𝑡
Où :
𝑉𝑡 : Volume total ;
𝑉𝑎 : Volume d’air ;
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𝑉𝑤 : Volume liquide ;
𝑉𝑣 : Volume des vides (eau et air) ;
𝑉𝑠 : Volume solide ;
𝑉𝑤𝑔 : Volume d’eau gravitaire ;
𝑀𝑤 : Masse liquide ;
𝑀𝑠 : Masse solide ;
𝑀𝑑 : Masse du sol sec.
On rappelle que ces paramètres peuvent être exprimés en fonction des poids
volumiques 𝛾, sachant que :
𝛾 = 𝜌. 𝑔 [𝑁⁄𝑚3 ] ; 𝑔 = 9.81 𝑁⁄𝑘𝑔
𝑒 𝛾𝑑 𝐺𝑠 𝛾𝑤 − 𝛾𝑠𝑎𝑡 𝛾′ 𝐺𝑠 𝜔𝑠𝑎𝑡
Porosité 𝒏 1− 1−
𝒏 1+𝑒 𝐺𝑠 𝛾𝑤 (𝐺𝑠 − 1)𝛾𝑤 (𝐺𝑠 − 1)𝛾𝑤 1 + 𝐺𝑠 𝜔𝑠𝑎𝑡
En ce qui concerne le poids volumique de la matière sèche des sols fins, il est déterminé
en mesurant les différents paramètres constituant la formule ci-après par la méthode du
pycnomètre suivante :
Repère de niveau
Flacon
Où :
𝑚1 : est la masse du pycnomètre contenant l’eau distillée et le barreau magnétique ;
𝑚2 : est la masse du pycnomètre contenant le sol, l’eau distillée et le barreau magnétique ;
𝑚𝑠 : est la masse sèche mesurée après étuvage ;
𝛾𝑤 : est le poids volumique de l’eau distillée.
Bien évidemment, il est possible de remplacer dans la formule les masses par les pois !
c. Détermination de 𝒆 :
L’indice des vides peut être déterminé à partir de la formule simple suivante :
𝑉𝑡
𝑒= 𝛾 − 1 [𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é]
𝑊𝑠 𝑠
Où :
𝑉𝑡 : est le volume totale de l’échantillon ;
𝑊𝑠 : est le poids de la matière sèche mesuré après étuvage ;
𝛾𝑠 : est le poids volumique de la matière sèche.
3. Exercices d’application :
Exercice (1) :
Vérifier les relations du paragraphe « 2.2. ».
Exercice (2) :
On considère un échantillon d’un sol fin de 40 g de masse, et de 25 cm3 de volume. On
cherche à déterminer la masse volumique sèche de ce sol. L’échantillon a été donc mis à
l’intérieur d’une étuve dont la température est réglée à 105°C, ainsi sa masse devient 38 g.
Ensuite, l’échantillon du sol sec est introduit dans un pycnomètre rempli d’eau.
La masse du pycnomètre rempli d’eau est égale à 95 g, et la masse de
l’ensemble {eau+pycnomètre+sol} est égale à 115 g.
(1) Que représentent les valeurs écrites en gras ?
(2) Déterminer la masse volumique du sol, sa teneur en eau et son indice des vides.
(3) Calculer sa porosité totale.
(4) Quel est son degré de saturation ?
(5) Déterminer le reste des propriétés physiques.
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Classification des sols
1. Introduction :
L’analyse granulométrique permet d’étudier la distribution des particules, composant un
échantillon de sol, selon leurs grosseurs.
A partir de ces refus, on calcule pour chaque tamis le pourcentage massique du passant :
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒
% 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 = (1 − ) × 100 [%]
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑 ′ é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛
100
90
80
70
Tamisats (%)
60
50 1
40 2
30 3
20
10
0
0,01 0,1 1 10
Diamètres (mm)
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Quant aux particules de dimensions inférieures à 80 micromètres, leur répartition
granulaire est effectuée par l’essai de sédimentométrie.
Les résultats obtenus sont résumé dans une courbe dite granulaire. Dans cette courbe, il
s’agit de représenter le pourcentage des passants ou des refus en fonction du diamètre. L’axe
des abscisses sur lequel on représente les diamètres est à l’échelle logarithmique.
Ultrargile Argile Limon Sable fin Gros sable Graves Cailloux Enrochement
De cette courbe, on peut également tirée un ensemble de paramètres utiles. Parmi ces
paramètres, on cite :
4. Exercice d’application :
(1) Pour les courbes granulaires du paragraphe « 2 », déterminer :
a. Le diamètre efficace ;
b. Le coefficient d’uniformité ;
c. Le coefficient de courbure.
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Classification des sols
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Chapitre (3) : Limites d’Atterberg
1. Définitions :
Ce sont les teneurs en eau particulières permettant de distinguer les divers états des
sols fins, comme le montre le graphe suivant :
Avec :
𝜔𝑠 : limite de retrait ;
𝜔𝑝 : limite de plasticité ;
𝜔𝑙 : limite de liquidité.
2. Modes opératoires :
Concernant les modes opératoires pour la détermination de ces paramètres, il existe des
normes qui précisent les procédures et les conditions à respecter pour chaque essai.
Première méthode :
L’appareil de Casagrande est constitué principalement d’une coupelle pouvant recevoir
des chocs et d’un outil à rainurer.
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Classification des sols
Par convention, la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à
une fermeture de 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs !
La limite de liquidité est donnée, en fonction du nombre de coups N pour obtenir cette
fermeture, par la formule :
𝑁 0.121
𝜔𝑙 = 𝜔 ( ) [%]
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Deuxième méthode :
Cette méthode consiste à mesurer, après un temps précis, l’enfoncement ℎ d’un cône sous
son poids dans un échantillon de sol remanié.
Figure 6 : Pénétromètre
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W (%)
𝝎𝒍
0 5 10 15 20 25 30
h (mm)
𝟏𝟎 à 𝟏𝟓 𝒄𝒎
𝟑 𝒎𝒎
𝟏𝟓 à 𝟐𝟎 𝒎𝒎
Par convention, la limite de plasticité est atteinte lorsque le rouleau, soulevé par le milieu
de 1 à 2 cm se fissure.
Par convention, la perte de volume de la prise d’essai entre sont état saturé et son état
sec est égale au volume d’eau perdu jusqu’à la limite de retrait. Donc :
𝑚ℎ − 𝜌𝑤 (𝑉ℎ − 𝑉𝑑 )
𝜔𝑠 = − 1 [%]
𝑚𝑑
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Classification des sols
Cet essai est réalisé sur trois prises d’essai, la limite de retrait définitive est prise égale à
la moyenne des trois valeurs déterminées. Le déroulement exact de l’essai est précisé par la
norme XP P 94-060-1 !
La classification des sols fins (Voir chapitre suivant) est faite sur la base de ces
paramètres. Quant aux sols grenus, la classification dépend également de la granulométrie.
4. Exercice d’application :
Sur deux échantillons de sols provenant de deux sites différents, des essais de
détermination de la teneur en eau et des limites d’Atterberg ont été réalisés.
Sol (1) 20 13 34
Sol (2) 10 16 30
Cet essai est destiné à déterminer la proportion relative de fines dans la fraction
d'éléments inférieurs à 5 mm. Son domaine d'application s'étend aux sols faiblement
plastiques pour lesquels l'indice de plasticité est trop faible pour être significatif (Ip<7).
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ℎ1
ℎ2
Il consiste à placer l'échantillon de sol dans une éprouvette contenant de l'eau et une
solution ‘’lavante’’ destinée à disperser les particules fines et à secouer l'ensemble. Il se forme
un dépôt solide (2) au fond de l'éprouvette et un floculat (1). On fait les mesures visuellement
ou à l'aide d'un piston.
Ainsi, l’équivalent de sable est égale à :
ℎ2
𝐸𝑠 = × 100 (%)
ℎ1
Exemple :
On donne ℎ2 = 25 𝑚𝑚 et ℎ1 = 30 𝑐𝑚 , calculer l’équivalent de sable et commenter le
résultat.
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Classification des sols
1. Introduction :
Il existe plusieurs techniques pour la classification des sols. On cite en particulier la
méthode LPC, développée par le laboratoire central de l’école de Ponts et Chaussées de
Paris. Une autre méthode dite GTR est utilisée pour la classification des matériaux de
terrassements routiers. Dans cette section, nous traiterons la méthode LPC !
2. Classification :
2.1. Principe :
La méthode LPC distingue entre trois catégories de sols : les sols grenus, les sols fins et
les sols organiques. En effet :
Un sol est dit grenu si le pourcentage massique des particules ayant un diamètre supérieur
à 80 µm dépasse 50 % ;
Un sol est dit fin si le pourcentage massique des particules ayant un diamètre inférieur à
80 µm dépasse 50 % ;
Un sol est dit organique si la teneur en matière organique dépasse 3 %.
La classification LPC des sols grenus utilise les résultats des essais de granulométrie et
de détermination des limites d’Atterberg :
ts <0.08
Moins
demm5%
mm
Plus de 50 % des
éléments>0.08 mm
GL Grave limoneuse
de
12%
Plus
ts <0.08
Moins
de 5%
mm
mm
Plus de 50 % des
diamètre<2
SL Sable limoneux
un de
12%
Plus
Sable argileux
Si le % des éléments ayant un diamètre < 0.08 mm est compris entre 5 et 12 %, on utilise le double symbole :
Pour les graves : Gb – GL, Gb – GA, Gm – GL et Gm – GA
Pour les sables : Sb – SL, Sb – SA, Sm – SL et Sm - SA
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Pour la ligne A, il s’agit de l’abaque de plasticité de Casagrande permettant de classifier
les sols fins en fonction de la limite de liquidité et de l’indice de plasticité. La ligne A est
définie par l’équation :
𝐼𝑝 = 0.73(𝜔𝑙 − 20) [%]
La classification LPC des sols fins utilise les résultats des essais de détermination des
limites d’Atterberg. Cette classification est résumée par l’abaque suivant :
60
50 2
40
Ligne A
30
Ip
1 3
20
10
4
5
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
wl
La classification LPC des sols organique (teneur en matières organique>3 %) est donnée
par le tableau suivant :
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Classification des sols
3. Exercices d’application :
Exercice (1) :
(1) La classification LPC des sols exploitent les résultats de deux essais d’identification.
Lesquels ?
(2) La méthode LPC classifie les sols en combien de types ?
(3) Que veut dire un sol organique ?
(4) Peut-on classifier un sol à granulométrie uniforme sans passer par le tableau ci-
avant ? si oui comment ?
(5) Faire le résumé de la méthode LPC sous forme d’un organigramme.
Exercice (2) :
On note, pour un échantillon de sol :
𝑀80 : la masse des éléments ayant un diamètre supérieur à 80 µm ;
𝑀2 : la masse des éléments ayant un diamètre supérieur à 2 mm ;
𝑀𝑡 : la masse totale de l’échantillon ;
(% > 80) : le pourcentage des éléments ayant un diamètre supérieur à 80 µm ;
(% > 2) : le pourcentage des éléments ayant un diamètre supérieur à 2 mm.
Question :
Déterminer en fonction des paramètres (% > 2) et (% > 80) "le pourcentage des
éléments ayant un diamètre supérieur à 2 mm parmi ceux qui ont un diamètre supérieur à 80
µm" !
Exercice (3) :
(1) Déterminer la classification des sols dont les courbes granulaires sont données au
deuxième paragraphe du chapitre (2).
(2) Déterminer la classification des sols de l’exercice du chapitre (3).
Exercice (4) :
Déterminer la classification LPC des sols suivants :
Sol % < 80 %<2 d10 [𝑚𝑚] d30 [𝑚𝑚] d60 [𝑚𝑚] 𝜔𝑝 [%] 𝜔𝑙 [%]
Sol (1) 4 12 1.7 3 10.5 -- --
Sol (2) 14 52 -- -- -- 20 37
Sol (3) 3 58 0.7 1 3 -- --
Sol (4) 23 63 -- -- -- 16 32
Sol (5) 6 11 2 3 10 19 37
Sol (6) 7 59 1 1.2 3 16 32
Justifier vos réponses !
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Références
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