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1. Introduction
2. Classification des matériaux
3. Condition d’utilisation des matériaux en remblais et
en couche de forme
4. Compactage
2 P L A N I F I C A T I O N - M A R S 2 0 1 9
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Introduction
Mars 2019
Réalisation des remblais et des couches de forme
selon le GTR
Ce chapitre traite de l’application du GTR 92 dans le cadre des travaux de réalisation des remblais et couches de forme pour des travaux de
terrassements.
Le GTR version 2000 est issu d’une expérience de plus de 24 années depuis sa première parution en 1976.
Il intègre la modernisation des engins de chantier très variés et spécialisés, le développement des techniques de traitement aux liants hydrauliques,
une révision de la présentation des conditions d’utilisation en remblai et en couche de forme matériaux et des modalités de compactage .
Il est composé de deux fascicules : Les travaux de terrassements s’appliquent :
•Fascicule I : Principes généraux •aux infrastructures linéaires (route, autoroute, voie ferrée),
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Classification des
matériaux
Mars 2019
Classification des matériaux (norme NF P11-300)
L’utilisation des terres en remblai et/ou en couche de forme est d’abord liée à leur classification et à leur comportement lors de leur
mise en œuvre.
Le GTR et la norme qui en a découlé NF P 11- 300 (septembre 1992) proposent une classification des sols selon la liste suivantes :
Classe A : sols fins
Classe B : sols sableux ou graveleux, avec fines,
Classe C : sols comportant des fines et des gros éléments,
Classe D : sols insensibles à l’eau,
Classe R : matériaux rocheux (évolutifs ou non évolutifs),
Classe F : sols organiques ou sous produits industriels.
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Paramètres de nature
Ce sont des paramètres qui ne varient pas ou peu ni dans le temps, ni au cours des manipulations :
La granularité,
L’indice de plasticité Ip (l - p),
La valeur au bleu de méthylène (VBS).
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
LA GRANULARITE (norme P 94-056 et 057)
Le Dmax : Dimension maximale des plus gros éléments contenus dans le sol.
Seuil retenu : 50 mm. Cette valeur permet de distinguer les sols fins, sableux et graveleux (Dmax ≤ 50 mm), des sols grossiers
Seuil retenu :
35% : au-delà de 35% de tamisât à 80 µm, les sols ont un comportement assimilable à celui de leur fraction de fine.
12% : c’est le seuil conventionnel permettant d’établir une distinction entre les matériaux sableux et graveleux
pauvres ou riche en fines;
Tamisât à 2 mm :
Permet la distinction entre les sols à tendance sableuse et les sols à tendance graveleuse.
Seuil retenu :
70% : au-delà les sols sont à tendance sableuse et en deçà à tendance graveleuse.
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Cet essai est assez récent. Il permet de caractériser l’argilosité des sols (ou la propreté). L’essai est réalisé sur la fraction 0/2 mm du sol.
La valeur trouvée est rapportée à la fraction 0/50 mm par une règle de proportionnalité.
Seuil retenu :
0,1 : seuil en dessous duquel on peut considérer que le sol est insensible à l’eau. Ce critère doit être complété par la
vérification du tamisât à 80 µm ≤ 12%,
0,2 : seuil au dessus duquel apparaît à coup sûr la sensibilité à l’eau ,
1,5 : seuil distinguant les sols sablo-limoneux des sols sablo-argileux,
2,5 : seuil distinguant les sols limoneux peu plastique des sols limoneux de plasticité moyenne,
6 : seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux,
8 : seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux.
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Choix entre L’INDICE DE PLASTICITE Ip (norme P 94-051) et la VBS
NOTA : Les ES (équivalent de sable), permettant de classifier les sols de peu à très argileux, sont encore conservés dans la classification
pour les géotechniciens peu familiarisé avec l’essai VBS
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Paramètres de comportement mécanique
Ces paramètres ne sont pris en considération que pour juger de l’utilisation possible des sols en couche de forme. Ils distinguent les
matériaux dont la fraction granulaire est susceptible de résister au trafic et qui de ce fait peuvent être utilisés tels quels dans la construction
des couches de forme, de ceux qui risquent de se fragmenter pour se transformer en un sol constitué en majorité d’éléments fins, inutilisable
dans son état naturel sans dispositions particulières (traitement...). L’introduction de ces paramètres résulte du fait que des sols de nature
comparable peuvent se comporter de manière relativement différente sous l’action des sollicitations de leur mise en œuvre.
Les paramètres de comportements mécaniques pris en compte dans la classification sont :
La valeur de l’essai Los Angeles LA (norme NF P 18-573) et la valeur de l’essai Micro Deval en présence d’eau MDE ( norme NF P
18-572), mesurée sur la fraction 10/14*mm (ou à défaut sur la fraction 6,3/10 mm),
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Paramètres d’état
Les paramètres d’état ne dépendent pas des sols mais de l’environnement dans lequel ils se trouvent.
Pour les sols meubles sensibles à l’eau, la classification s’intéresse à l’état hydrique (teneur en eau NF P 94 050).
Ce paramètre est capital dans les problèmes de remblais ou de couche de forme.
On distingue 5 états :
Très humide (th) : Etat d'humidité très élevé ne permettant plus la réutilisation du sol dans des conditions technico-économiques
normales.
Humide (h) : Etat d'humidité élevé autorisant toutefois la réutilisation du sol en prenant des dispositions particulières ( aération,
traitement, etc...) estimées comme normales dans le contexte technico-commercial actuel.
Moyen (m) : Etat d'humidité optimale ( minimum de contraintes pour la mise en œuvre ).
Sec (s) : Etat d'humidité faible mais autorisant encore la mise en œuvre en prenant des dispositions particulières ( arrosage, sur
compactage, etc... ) estimées comme normales dans le contexte technico-économique actuel.
Très sec (ts) : Etat d'humidité très faible n'autorisant plus la réutilisation du sol dans des conditions technico-économiques normales.
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Wn
WOPN en laboratoire avec une étuve Essai sur chantier « dit à la poêle à frire »
La vérification se fait sur la fraction 0/20 mm entre la teneur en eau du terrain naturel Wn et la teneur en eau de l’Optimum Proctor Normal
WOPN.
Ce paramètre est fiable pour les états sec (s) et très sec (ts).
Ce paramètre est moins fiable pour les états « très humide » (th) et « humide » (h).
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Norme NF P11-300
Détermination de l’état hydrique
WL Wn WL Wn
On détermine l’indice de consistance Ic définit par : Ic
IP WL WP
L’indice de consistance Ic permet de définir correctement les cinq états mais seulement dans le cas de sols fins moyennement et
très argileux comportant au moins 80% à 90% d’éléments ≤ 400 µm
L’IPI exprime la valeur de l’indice CBR immédiat mesuré sans surcharge, ni immersion, sur une
éprouvette de sol compacté à l’énergie Proctor normal et à sa teneur en eau naturelle (NF P 94-
078).
L’IPI est en général le paramètre à privilégier car il traduit concrètement la difficultés de
circulations des engins. Néanmoins il perd sa signification dans les états (s) et (ts)
Nota : la correspondance entre la position de la teneur en eau naturelle vis-à-vis de la teneur en
eau de l’OPN et l’IPI n’est pas parfaite.
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Attention :
Ce synoptique permet
une rapide détermination
du type de sol mais doit
vite être complété par
une analyse dans les
tableaux de classification
du fascicule II du GTR
(page 12 et au-delà)
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Tableau de classification de matériaux organiques(si taux de Matière Organique >3%) selon la norme NF P 94-047
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Pour caractériser un massif rocheux en vue de son emploi en remblai ou en couche de forme, le géotechnicien est conduit à procéder en
deux temps :
Une étape de détermination pétrographique sommaire s’appuyant sur la documentation et le raisonnement géologique – cette
étape donne des premières notions d’ordre qualitatif et sur le comportement prévisible de la roche,
Une étape visant à préciser le comportement de la roche dans les phases : extraction, chargement, régalage, compactage,
circulation d’engins lourds et mise en service au travers des essais définis ci- après.
Dans le cas des roches sédimentaires, la classification est subdivisée selon la nature de la roche : craie, calcaires, roches argileuses,
roches siliceuse, roche saline dont le comportement diffère selon leur utilisation en remblai ou en couche de forme.
Dans le cas des roches magmatiques et métamorphiques, il n’y a pas de subdivision car leurs comportements restent voisin en remblai
ou en couche de forme.
Il est donc important pour une roche de déterminer l’aptitude à se fragmenter, l’évolution sous les actions mécaniques seules ou
conjuguée avec celles de l’eau et du gel, la teneur en éléments solubles, la teneur en eau dans le cas des matériaux très
fragmentables.
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Classification des matériaux (norme NF P11-300)
Pour les matériaux rocheux, on utilise les paramètres de comportement suivant :
• Coefficient de Los Angeles (LA) norme NF EN 1097-2
• Coefficient Micro deval (Mde) norme NF EN 1097-2
• Masse volumique (d) nome NF P 94-064
• Coefficient de fragmentabilité (FR) norme NF P 94-066
• Coefficient de dégradabilité (DG) norme NF P 94-067
• la teneur en eau naturelle n norme P 94-050
• la teneur en éléments solubles (% NaCL, gypse,…)
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Condition d’utilisation des
matériaux en remblais et
couche de forme
Mars 2019
Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
Le schéma ci-dessous identifie les différentes couches d’une structure de plate-forme (autoroutière, industrielle,…).
La couche de forme est une structure plus ou moins complexe. Sa surface supérieure (A) est appelée « la plateforme support de
chaussée » (PF).
La PST (Partie supérieure de terrassement) désigne l’épaisseur d’1 m de terrain en place (profil en déblai) ou de matériaux rapportés
(profil en remblai). Sa surface (B) supérieure est appelée Arase de terrassement (AR).
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
La couche de forme est celle qui accueille la structure de chaussée. Elle peut être :
inexistante car inutile lorsque les matériaux constituant le remblai ou le sol en place ont eux-mêmes les qualités
requises,
limitée à l’apport d’une seule couche d’un matériau ayant les caractéristiques nécessaires ; c’est le concept
traditionnel de la couche de forme,
constituée d’une superposition de couches de matériaux différents répondant à des fonctions distinctes, incluant par
exemple un géotextile, des matériaux grossiers, une couche de fin réglage, un enduit gravillonné...
Cette association conçue rationnellement permet de former une structure d’adaptation dont la surface présente les
caractéristiques requises pour une plate-forme support de chaussée.
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
La couche de forme doit donc répondre à des exigences de portance à court terme ( durant la phase de travaux) et à long terme
après la mise en service.
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
L’homogénéisation de la portance du sol support pour concevoir des chaussées d’épaisseur constante
Maintien dans le temps, en dépit des fluctuations hydriques des sols supports sensibles à l’eau, d’une portance minimale
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
Critères associés à la construction de chaussée
Afin de réaliser de manière satisfaisante la couche de forme, on fixe par retour d’expérience des caractéristiques de PST :
•EV2 > 20 Mpa en matériaux granulaires Classe d’arase AR0 AR1 AR2 AR3 AR4
•EV2 > 35 Mpa pour des matériaux traités ou en place, EV2 (Mpa) < 20 20 à 50 50 à 120 120 à 200 > 200
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Techniques de préparation et de protection des matériaux de la couche de forme
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Techniques de préparation et de protection des matériaux de la couche de forme
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Dimensionnement de la couche de forme
Dimensionnement de la couche de forme
L’épaisseur de la couche de forme est déterminée suivant le cas de PST parmi les 7 cas suivants :
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
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Classement des plates-formes pour le dimensionnement des structures de chaussée
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Règle de surclassement des portances de plates-formes
L’épaisseur de matériau de couche de forme nécessaire pour permettre un surclassement de portance de la plate-forme
support de chaussée, par rapport aux valeurs indiquées dans les tableaux de l’annexe 3 du fascicule II, se détermine :
en examinant l’incidence de l’épaisseur et de la qualité de la couche de forme sur les contraintes et déformations
dans les couches de chaussée,
en vérifiant que les contraintes de traction restent admissibles dans les couches de forme en matériaux traités.
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
Pour les couches de forme en matériaux grenus traités aux liants hydrauliques éventuellement associés à la chaux
Il s’agit principalement des matériaux des classes B, D1, D2, des matériaux de classe C dont la fraction 0/50 mm est constituée par les
sols précédents lorsque la faisabilité du traitement est acquise, ainsi que certains matériaux rocheux. Avec ces matériaux et ces liants, il
est généralement possible, moyennant des conditions
d’exécution et un dosage adaptés, d’atteindre des valeurs de portance élevées et d’obtenir
une plate-forme de classe PF3 voire PF4. L’épaisseur de la couche de forme à mettre en œuvre et le classement de la plate-forme
dépendent :
de la classe de portance du sol support,
des caractéristiques mécaniques du matériau traité,
du mode de traitement (en centrale ou en place).
(1) a) La valeur de la compacité en fond de couche prise en considération dans l’étude de formulation doit être validée par des mesures effectuées sur une planche d’essai en
début de chantier.
b) Dans le cas où l’on réalise des essais de traction par fendage, la résistance en traction directe Rt sera évaluée à partir de RTB par la relation : Rt = 0,8 RTB
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Condition d’utilisation des matériaux en remblais et en couche de forme
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Compactage
Mars 2019
Objectifs du compactage
Trois objectifs principaux sont poursuivis lors de la réalisation des travaux routiers :
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Supprimer les déformations Augmenter les caractéristiques mécaniques Assurer l’imperméabilité
ultérieures
Tassement du remblai Augmenter la portance et la traficabilité des Le compactage est la première
Tassements différentiels couches de formes ou de remblai, des protections contre les
Déformation de chaussées Augmenter le module des assises non traitées agression d’eau de
Augmenter la résistance des assises traitées et ruissellement.
Orniérage des couches de
surface des couches de roulement Objectif important pour le
Permettre aux matériaux de résister aux trafics couche de roulement
routiers
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Courbe Proctor
L’essai Proctor (https://www.youtube.com/watch?v=aTkFjH52R4M)
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Loi du Gradient
Les exigences de compactage d’une couche s’expriment par un niveau minimal de masse volumique moyenne ρdm de la couche, et
un niveau minimal de masse volumique en fond de couche ρdfc.
Ces critères permettent la définition de tableaux de compactage préconisant les épaisseurs et les nombres de passes en fonction des
matériaux classifiés et des compacteurs également classifiés (NF P 98-736).
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Objectifs de densification
Les objectifs de densification des couches sont donnés au regard des résultats de l’essai Proctor
Un objectif de densification Q5 inférieur à Q4 a été introduit dans la norme NF P 98-331 révisée. Cette densification s’applique pour les
tranchée > à 1, 30 m, en cas de fort encombrement de réseaux.
dm 90% dOPN
VTi
VMi
Pi
Classification GTR
•Pi 1 à 3 Pneumatique
•Vi 1 à 5 Vibrant (M ou T)
•VPi 1 à 5 Vibrant Pieds dameurs
•Spi 1et 2 statiques pieds dameurs PQi
•PQi 3 et 4 Plaques vibrantes
VPi
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Classification des compacteurs (norme NF P 98-736)
Les compacteurs à pneu Pi se classent selon la charge par roue (CR)
P1 - 25 KN <CR ≤ 40KN
P2 - 40 KN <CR ≤ 60KN
P3 - 60KN < CR
Vitesse maxi 6Km/h (très mobile)
Vitesse moyenne de travail 3,5 à 5 Km/h
Utilisés sur les sols argileux, sableux, les graves fines et moyennes.
Moins efficace que les vibrants.
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Classification des compacteurs (norme NF P 98-736)
Les compacteurs vibrants (VPi cylindre à pieds dameurs)
Le classement est effectué selon les mêmes critères que les compacteurs vibrants.
Les modalités de compactage diffèrent à partir de la clase VP3.
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Classification des compacteurs (norme NF P 98-736)
Les compacteurs statiques (SPi à pieds dameurs)
Ils sont utilisés pour des gros terrassements, souvent en tandem parfois équipés d’une lame.
Vitesse maxi est de 12 km/h
Vitesse moyenne de travail de 6 km/h
Classification selon la charge statique moyenne par unité de largeur du ou des cylindres à pieds dameurs (M1/L)
L’ensemble des plaques est classé de PQ1 à PQ4 dans la note technique pour le compactage des remblais de
tranchée (SETRA-LCPC).
Elles sont classées selon la pression statique Mg/S. Seules sont considérées les plaques PQ3 et PQ4.
La distance D est la distance parcourue par le compacteur mesurée au moyen de compteur kilométrique (hors déplacement sans
vibration, ou à vitesse trop élevée,…).
En pratique, la valeur Q/S correspond à l’épaisseur d’un matériau que peut compacter un compacteur en une application de
charge pour obtenir le compacité recherchée. Elle pourrait s’appeler : « épaisseur unitaire de compactage »
Lorsque les valeurs de Q/S sont utilisées en tant que spécifications, elles doivent être interprétées de la manière suivante :
- dans le cas d’énergies de compactage intense (code 1) et moyenne (code 2), la valeur de Q/S indiquée est une valeur maximale
: le Q/S réel doit être inférieur ou égal au Q/S indiqué dans le tableau. Surtout dans le cas de compactage intense, il n’y a pas
d’inconvénient à ce qu’il soit très inférieur. Les cas d’insuffisances de compactage se rencontrent en effet plus fréquemment là où
la difficulté de compactage requiert une énergie intense (sols secs en particulier),
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Paramètres définissant les modalités de compactage
- dans le cas d’énergie de compactage faible (code 3), le Q/S réel doit être proche du Q/S indiqué dans les tableaux ; la valeur
moyenne doit évidemment être centrée sur la valeur indiquée. Elle ne doit être ni beaucoup plus élevée, ni beaucoup plus
faible ; l’intervalle normalement acceptable à l’échelle de l’heure de travail est d’environ ± 20 % par rapport à la valeur
indiquée. Sur les sols humides pour lesquels le compactage s’accompagne d’un phénomène de matelassage, il n’est pas
bénéfique d’employer une énergie de compactage plus forte que celle prévue ; elle conduirait à diminuer encore davantage la
portance,
- la même valeur de Q/S du cas considéré est à prendre en compte quelle que soit la valeur réelle de l’épaisseur qui doit rester
dans la limite de la valeur maximale indiquée.
L’épaisseur de couche ( en m) :
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Paramètres définissant les modalités de compactage
Le GTR édite des tableaux permettant de déterminer les débits des compacteurs en fonction de leur classe et de la nature des
matériaux.
Les tableaux indiquent la valeur de N qui correspond à e / (Q/S) arrondi à l’entier supérieur.
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Paramètres définissant les modalités de compactage
Le débit par unité de largeur Q/L
Il correspond au débit théorique (avant application coefficient de rendement K) qu’aurait un compacteur monocylindre (n=N) d’1 mètre
de largeur en respectant les prescriptions de Q/S, e et V
Q L 1000 (Q S ) V
Q/L est donné en m3/h.m, Q/S en m et V en Km/h. On l’utilise quand la vitesse réelle est inférieure à la vitesse moyenne ou quand
l’épaisseur de la couche sur chantier est inférieure à l’épaisseur préconisée. Dans ce cas, on utilise les valeurs de la colonne de droite
des tableaux afin de recalculer la vitesse : V x e = Constante.
Q prat K (Q L) L ( N / n)
Le coefficient de rendement varie entre 0,5 et 0,75.
On peut ainsi évaluer le temps d’exécution de l’atelier.
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