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C'est un court essai* pour motiver les grévistes, et toutes celles et ceux qui sont pareillement

affectés, mais qui se trouvent encore des excuses : « on verra aux prochaines élections »,
etc…

Il est si efficace, que les lignes qui suivent ne peuvent qu'en diminuer la spontanéité.

Le texte a plus d'un siècle, et nous vient d'outre-Atlantique. Mais c'est toujours le même
esprit de rébellion qui pousse à agir.
A l'occasion, l'histoire expérimente là-bas une osmose révoltante entre la ségrégation raciale
et l'esclavage moderne.

La tonalité générale de cet essai est un pragmatisme à bout portant. Imaginez qu'un indien
vienne vous prendre votre scalp. Enfin, c'était du temps où il restait encore des indiens.

Officiellement, l'action directe est sans arrière-pensée. Pas d'incitation à la violence. A noter
aussi que la lutte des classes n'est pas un pré-requis.

De toutes façons, la morale réprouve la violence, donc on n'en dira pas plus. Seulement que
c'est l'Etat qui en a fait un principe.

La seule chose qui dénote dans ce discours, c'est l'accent lyrique des toutes dernières
lignes. Les mots prennent des lettres capitales. <a href="/auteur/La-Vie/542507"
class="libelle">La Vie</a>, l'Humain. Comme s'il y avait tout à coup besoin d'une ressource
extérieure. Un “Humanisme” transi qui me rend mal à l'aise.

Quoiqu'il en soit, l'auteure parvient de façon étonnante à lier intimement l'action directe et la
philosophie.

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