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E. A. D.

Ecole Africaine de Développement


80, Rue Massoukou Moungali
BP : 5509 - Tel : 04 444 98 05 E-mail : eadcongo@yahoo.fr
Brazzaville - République du Congo

MONOGRAPHIE

EN VUE DE L’OBTENTION DE LA LICENCE


PROFESSIONNELLE

Option : MAINTENANCE INDUSTRIELLE

Thème :

CONCEPTION ET REALISATION
D’UNE COUVEUSE D’ŒUFS

Présentée et soutenue publiquement par : Sous la direction de :


BOKOKO AWE Jean Forest Ing. OBIEY Christ
KOUNGA Rich Helmutt Doctorant en Mécanique

Année académique : 2021 – 2022


SOMMAIRE

DEDICACE .......................................................................................................... II
REMERCIEMENTS ........................................................................................... III
SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................... IV
LISTE DES FIGURES ......................................................................................... V
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................... VI
AVANT-PROPOS............................................................................................. VII
RESUME .......................................................................................................... VIII
INTRODUCTION ................................................................................................. 1
Chapitre I : GENERALITES SUR LES COUVEUSES ....................................... 4
Chapitre II : DIMENSIONNEMENT DE LA COUVEUSE .............................. 14
Chapitre III : ORGANISATION DE LA MAINTENANCE PREVENTIVE .... 45
CONCLUSION ................................................................................................... 48
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................. 49
TABLE DE MATIERES ..................................................................................... 50
ANNEXES ........................................................................................................... A

I
DEDICACE
Nous dédions ce travail à :
- Monsieur Fragonard BOKOKO MAKONGOBOTO ;
- Madame Nadège AWE MBOUALE ;
- Madame Aurélie Blandine AWE OLENGUE ;
- Monsieur Camille Nafranck BOKOKO ;
- Monsieur Jean-Pierre NKOUNGA MPELE ;
- Madame Henriette NZINOUNOU ;
- Madame Roy’e Princia MABIALA.

II
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier tout d’abord le président du jury ainsi que les membres
du jury, pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de consacrer du temps
pour l’appréciation de ce travail en vue de l’améliorer malgré vos multiples
occupations.
Nous remercions la DOBAS, de nous avoir accordé la bourse académique au sein
de l’Ecole Africaine de Développement (EAD) dans notre parcours Licence
Professionnelle.
Nos remerciements à tout le personnel de l’Ecole Africaine de Développement
(EAD) pour le bon encadrement méthodique au sein de leur structure académique.
Nous pensons spécialement à :
– Monsieur Vincent MADZOU, Promoteur de l’Ecole Africaine de
Développement ;
– Monsieur Jean Claude BIBILA MAFOUMBA, Directeur Général par
intérim de l’Ecole Africaine de Développement ;
– Monsieur Olivier MABIALA MIKANOU, Directeur des Affaires
Académiques par intérim.

Nous remercions également monsieur Christ OBIEY, Le directeur de cette


monographie pour le temps qu’il a consacré à nous apporter les outils
méthodologiques indispensables à la conduite de cette monographie ; sa patience
ainsi que sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à
alimenter notre réflexion.
Nous témoignons toute notre reconnaissance aux personnes suivantes, pour leur
aide dans la réalisation de ce travail :
– Tous les enseignants qui ont contribué à notre formation tout au long de
notre cursus universitaire ;
– Tout le personnel de l’atelier ITT ENGINEERING ;
Enfin, dans l’impossibilité de citer tous les noms, nos sincères remerciements vont
à tous ceux et celles, qui de près ou de loin ont permis par leur conseils et leurs
compétences la réalisation de cette monographie.

III
SIGLES ET ABREVIATIONS
DOBAS : La Direction de l’Orientation, des bourses et Aides Scolaires
ITT : Innovation Training Technology
L : La longueur de la couveuse en (mm)
l : La largeur de la couveuse en (mm)
H : La hauteur de la couveuse en (mm)
RH : L’humidité relative
N : Le neutre
L1 : La phase
D : Le disjoncteur
F2 : Le relais thermique
T : Le thermostat
V : Le variateur de vitesse
R : La résistance chauffante
H0 : Le voyant orange (témoin)
H1 : Le voyant rouge (mise sous tension)
H2 : Le voyant vert (mise en marche du chauffage)
S1 : Le bouton poussoir Arrêt
S2 : Le bouton poussoir Marche
PT : La puissance active totale de la couveuse en watt (W)
PR : La puissance résistance chauffante en watt (W)
PVe : La puissance du ventilateur en watt (W)
PVo : La puissance des voyants en watt (W).

IV
LISTE DES FIGURES

Figure I.1 : Couveuse Mini III Eco de Brinsea, 10 œufs………………………..6


Figure I.2 : Couveuse COVINA24, 24 œufs avec levier……………………….6
Figure I.3 : Couveuse automatique 60 œufs Cimuka…………………………...7
Figure II.1: Modèle de la couveuse FORICH réalisé avec SolidWorks……….14
Figure II.2: Dimensions de la couveuse FORICH…………………………….15
Figure II.3 : Schéma de puissance d’un ventilateur avec résistance chauffante.16
Figure II.4 : Schéma de commande d’un ventilateur avec résistance
chauffante…………………………………………………………………….17
Figure II.5 : Schéma combiné d’un ventilateur avec résistance chauffante…..18
Figure II.6 : Schéma électrique avec maintien de température………………..19
Figure II.7 : Thermostat mécanique SIMAG Z1EL042 -35 à +35°C………….21
Figure II.8 : Thermostat à affichage numérique………………………………22
Figure II.9 : Eidyer Thermomètre hygromètre digital, mini sonde intégrée….22
Figure II.10 : Résistance chauffante…………………………………………..23
Figure II.11 : Ventilateur SUNON Maglev (FAN MOTOR)…………………24
Figure II.12 : Bouton poussoir marche-arrêt I/O vert rouge…………………..24
Figure II.13 : Voyants de signalisations LED TRU COMPONENTS………..25
Figure II.14 : Variateur de vitesse…………………………………………….25
Figure II.15 : Bac d’eau……………………………………………………….26
Figure II.16 : Plateau en plastique d’œufs…………………………………….26
Figure II.17 : Le corps d’un bouton poussoir………………………………….34
Figure II.18: Les astuces à utiliser pour avoir une température stable………..36

V
LISTE DES TABLEAUX

Tableau I.1 : Le développement embryonnaire………………………………...8


Tableau II.1 : Disjoncteur…………………………………………………….27
Tableau II.2 : Sectionneur…………………………………………………….28
Tableau II.3 : Interrupteur Sectionneur……………………………………….28
Tableau II.4 : Relais thermique……………………………………………….29
Tableau II.5 : Contacteur……………………………………………………..29
Tableau II.6 : Bloc auxiliaire temporisé………………………………………30
Tableau II.7 : Autre bloc auxiliaire temporisé………………………………..30
Tableau II.8 : Bloc de contact auxiliaire………………………………………31
Tableau II.9 : Différentes configurations de contacts auxiliaires…………….31
Tableau II.10 : Contacteur auxiliaire…………………………………………32
Tableau II.11 : Fusible………………………………………………………..32
Tableau II.12 : Voyant………………………………………………………..33
Tableau II.13 : Boutons poussoirs……………………………………………34
Tableau II.14 : Choix des catégories d’un contacteur…………………………37
Tableau II.15 : Choix d’un disjoncteur………………………………………..38
Tableau II.16 : Choix en termes d’équipements pour la réalisation………….42
Tableau II.17 : Résumé des choix en termes d’équipements de contrôle
thermique et hygrométrique…………………………………………………..42

VI
AVANT-PROPOS
Créée par l’attestation N° : 049/METPRJICSCAB/SCAEPETP-BA du 21 Août
2001 suivant l’agrément N°084 du 7 Juillet 2001, l’Ecole Africaine de
Développement, EAD en sigle, est l’un des établissements privés d’Enseignement
Supérieur agréé sous le N°003MES-CABDGESUP-DAAC.
Sa devise est « Discipline-Travail-Succès ».
Dans le but de favoriser l’émergence d’une classe des cadres et managers des
entreprises au Congo, l’EAD reçoit des élèves, les étudiants et stagiaires. Elle a
pour objectif essentiel : la formation professionnelle des cadres moyens (BTS,
Licence Professionnelle) dans les domaines donnés dans le tableau ci-après :

Filières commerciales Filières technologiques


Administration des entreprises Informatique de Gestion
Assurances, Banque et Finance Réseaux et Télécommunication
Management des Ressources Electronique et Maintenance
Humaines Informatique
Statistique Décisionnelle et de Electronique et Réseaux
Planification Informatiques
Délégation Médicale Hygiène Sécurité et Environnement
Economie et Gestion d’entreprise Pétrochimie et Raffinage
Hôtellerie et Tourisme Techniques d’Exploitations Minières
Commerce International et Transit Maintenance Industrielle
Marketing et Action commerciale Génie Civil
Secrétariat Attaché de direction
Transport et Logistique
Comptabilité et Gestion Financière

Conformément à sa vocation, l’Ecole Africaine de Développement dispense des


enseignements sous forme de cours théoriques, des travaux pratiques. Ces
enseignements sont complétés par des stages obligatoires que l’étudiant devra
passer en entreprise. Au terme de ce stage, l’étudiant est tenu de rédiger un projet
ou une monographie qui sera soutenu publiquement devant un jury.

VII
RESUME
La croissance rapide de la population mondiale dans nos sociétés actuelles,
entraine une demande accrue en produit alimentaire.
Pour cela, nous allons concevoir et réaliser une couveuse manuelle permettant de
couver les œufs de poules.
Le but de notre projet est de concevoir une couveuse d’œufs mais dont la
réalisation sera un prototype. Pour assurer le bon développement des œufs,
différents aspects doivent être abordés : la régulation de la température à un niveau
très stable, le contrôle du taux d’humidité moyen, un certain brassage de l’air,
ainsi que le retournement périodique des œufs ; les paramètres essentiels à
l’incubation d’œufs.
Un dimensionnement est effectué afin d’orienter le choix des équipements
électriques et de modéliser notre couveuse en utilisant le logiciel de dessin assisté
par ordinateur SolidWorks pour sa conception, ainsi qu’estimer la puissance de
chauffage nécessaire qui est de 1000 W.
Un schéma électrique est réalisé afin de commander automatiquement la
résistance chauffante et le ventilateur, utilisés comme système de chauffage, de
même que les voyants de signalisation.

VIII
INTRODUCTION
Jadis, l’homme s’est servi de l’élevage pour la domestication et les besoins de
subsistance. Cette pratique a connu une forte mutation par rapport à
l’augmentation de la population, car en réalité la production devait augmenter
suivant que la population évolue. Pour les besoins de survie, l’être humain est
appelé à se nourrir. Cette alimentation doit être complète pour assurer sa
croissance. Parmi les multiples aliments contribuant à cet équilibre figure en
bonne place les protéines. Une des sources de ces protéines et pas des moindres
est le poulet. La production du poulet de chair est donc une activité qui contribue
à mettre à la disposition du consommateur des produits de bonne qualité à des
coûts raisonnables. Pour avoir le poulet il faut passer par le poussin ; le
phénomène naturel de production du poussin consiste à faire couver une poule
dont les œufs ont été préalablement fécondés par un coq, pour une période de 21
jours. Ce processus artisanal ne peut permettre de subvenir aux besoins de la
population ; il se pose alors un problème de production en grand nombre de
poussins qui seront fournis aux producteurs pour leurs activités. La nécessité des
méthodes artificielles s’impose et s’appuie sur la méthode artisanale. L’aviculteur
optera pour une production massive et habituelle.
Cependant, Les chercheurs ont trouvé que les poules couveuses peuvent être
remplacées par un système physique basé sur la thermique permettant à l’homme
de pouvoir contrôler ou modifier certaines caractéristiques telles que la
température, la quantité de la chaleur, l’humidité, etc. A ce stade, l’homme peut
alors planifier, prévoir l’évolution du processus de fonctionnement de la
couveuse, donc être maître de la production. D’où la fabrication d’une couveuse
ou incubateur artificiel.

1. Etat de la question
ELBACHIR Mohamed Ilyes et BENRABEH Israël, et bien d’autres étudiants ont
eu à aborder ce même thème. Ils ont eu à concevoir et réaliser un prototype de
couveuse autonome dont les commandes de température, humidité, retournement
et ventilation sont contrôlées par une interface Arduino suivant un programme
adapté. A cet effet, nous nous sommes proposé de travailler sur la réalisation et la
conception d’une couveuse d’œufs à commande manuelle avec bouton poussoir,
résistance et ventilation. La résistance et la ventilation sont commandées au
moyen d’un régulateur de température avec sonde. Pour atteindre notre but, nous
aurons à faire plusieurs dimensionnements afin de concevoir une couveuse qui
répond au cahier des charges fonctionnel. Le système réalisé dans notre projet est
constitué essentiellement d’une petite enceinte de dimension (L x l x H) 420 mm
x 290 mm x 270 mm, la face supérieure est occupée d’une résistance chauffante,
la partie inférieure est occupée d’un ventilateur qui brasse et renouvelle l’air à
1
l’intérieur de la couveuse. Et il y a un compartiment au-dessus destiné aux
dispositifs utilisés pour contrôler et veiller au bon fonctionnement de notre
couveuse.

2. Problématique
L’essentiel de nos préoccupations gravitent autour des interrogations suivantes :
 Comment fonctionne une couveuse d’œuf ?
 Comment faire son dimensionnement, ainsi que le choix des équipements ?
 Quelle innovation apporterons-nous dans la conception et la réalisation de
notre couveuse ?
 Quelle est le type de maintenance à mettre en place ?
Ces interrogations trouveront des réponses dans les chapitres II et III.

3. Hypothèses
Quatre hypothèses sous-tendent notre étude à savoir :
 Connaitre le fonctionnement d’une couveuse d’œufs (poule et toute autre
espèce ovipare) ;
 Le dimensionnement et choix électrique ;
 L’innovation a apporté dans la conception et la réalisation de ladite
couveuse ;
 La procédure de maintenance à mettre en place.

4. Objectif
C’est ainsi, saisissant l’occasion, puisqu’en réalité le Congo continu d’importer
les poussins du Brésil, de l’Afrique du Sud, de l’Afrique de l’Ouest et de la RDC,
l’objectif visé dans cette étude, dans le cadre de notre soutenance pour l’obtention
du diplôme de la Licence en Maintenance Industrielle, est de permettre aux
congolais de s’approvisionner sur place, ce qui constitue un grand atout, car il y a
gain de temps, et l’allègement des dépenses. Ce type de projet technique permettra
donc de mettre en pratique toutes les connaissances acquises pendant les trois
années d’études universitaires et faire intervenir plusieurs notions de mécanique,
d’électronique, d’automatisme, SolidWorks, design, etc.

5. Approche théorique et méthodologique


Afin de rassembler les informations et données qui ont servies à la réalisation de
ce projet, nous avons fait appel à la documentation, en consultant des ouvrages
scientifiques sur ce thème, tout en se servant des notions acquises lors de nos
cours, et celles acquises grâce aux travaux effectués dans le bureau d’étude de

2
ITT Engineering. Ce projet n’aurait pu aboutir à sa fin, sans la consultation de
certains experts dans le domaine de la conception industrielle.
Notre monographie comporte trois chapitres et se présente comme suit :
 Dans le premier chapitre nous avons parlé des généralités sur les couveuses
;
 Dans le deuxième chapitre nous avons parlé du dimensionnement de la
couveuse ;
 Dans le dernier chapitre nous avons présenté l’organisation de la
maintenance de la couveuse.

3
Chapitre I : GENERALITES SUR LES COUVEUSES

I.1. Description du chapitre


Le présent chapitre parle de l’historique, des différents types de couveuses
et paramètres de couvaison comme la température et le taux d’humidité qui
conditionnent le bon fonctionnement d’une couveuse d’œufs. Nous considérons
que ces derniers sont relatifs aux œufs de poule et sont physiquement mesurables
au moyen des capteurs comme la sonde de température, le capteur d’humidité,
etc. Ces capteurs interagissent avec un système intelligent qui régule
automatiquement tous les paramètres de couvaison par rapport aux consignes
fixées. Nous donnerons quelques étapes du développement embryonnaire d’un
poussin. Et pour clore ce chapitre, nous parlerons brièvement du domaine
d’application et de la technologie des couveuses.

I.2. Historique
Au paravent, ce sont les Chinois, et les Egyptiens qui ont fabriqué les
machines incubatrices ou couveuses artificielles placées au-dessous des fours
chauffés. Ces machines étaient de véritables constructions. Plusieurs milliers
d’œufs pouvaient être incubés dans ces machines avec un contrôleur de
température. Une machine était occupée par un seul homme et 80% des œufs
couvés ont été éclos comme résultat.
Après l’invention d’un thermomètre par le Français Réaumur, il s’est intéressé à
cette incubation et il a obtenu un grand succès. Mais M. Dimitri Liakhoff s’est
servi d’une couveuse à pétrole durant la moitié du XIXe siècle, et il a réussi à
donner des éclosions fortes satisfaisantes.
De nos jours, il existe encore des couveuses à différent type de modèles, tel que
la couveuse à pétrole, à gaz ; mais les incubateurs sont presque fonctionnels à
l’électricité. Chaque type d’incubateurs est presque le même principe de
fonctionnement. Dont le boitier isolant contenant principalement une source
chaleur réglable par un thermostat. Et l’eau était utilisée comme source
d’humidité, des trous pour renouveler l’air intérieur et le retournement des œufs
peut être fait soit manuellement, soit en utilisant des organes mécaniques. Mais il
y a deux types d’incubateurs : statique et dynamique.
D’une part, les incubateurs sont dites statiques lorsque la source de la chaleur est
placée en haut pour le modèle chauffé par une résistance, ou par une lampe
incandescente, dont la partie supérieure est plus chaude par rapport à la partie
inférieure pour les modèles électriques. C’est-à-dire la température d’air à
l’intérieur d’une couveuse n’est pas la même en général. D’où, ils ne contiennent
qu’un seul plateau d’œufs. Mais, contrairement pour le cas du modèle à gaz ou à
4
pétrole, la chaleur est distribuée directement sous l’action d’une flamme
permanente et commandée par un thermostat mécanique ou sous l’action d’un
réservoir d’eau.
D’autre part, pour le modèle dynamique, la source de chaleur ne s’applique pas
directement à l’intérieur de la couveuse. Mais peut s’appliquer par l’intermédiaire
d’un autre mécanisme. Par exemple à l’aide d’un ventilateur ou d’un souffleur.
De ce fait, la température d’air intérieur est généralement uniforme. Alors,
quelques plateaux d’œufs peuvent être ajoutés.

I.3. Définition de la couveuse


La couveuse (aussi appelée Incubateur) est une machine reproduisant les
conditions d’incubation des œufs afin d’obtenir des poussins.
Autrement dit, c’est l’appareil utilisé pour faire éclore les œufs sans
l’intervention de la poule. C’est une étuve où l’on fait éclore les œufs, d’où le nom
de couveuse artificielle (couvoir).
Les couveuses permettent donc de couver plusieurs œufs en une seule fois et
de les sauver si la poule refuse de la faire. Elles fonctionnent soit à l'électricité, au
gaz ou au pétrole et ont des capacités variant entre 8 et 200 œufs pour les petits
producteurs aussi à plus de 100.000 œufs pour les grandes fermes [1].

I.4. Différents types de couveuse les plus utilisés


On distingue trois (03) grandes familles de couveuses ou incubateurs à œufs
dans le commerce : la couveuse manuelle, la couveuse semi-automatique et les
couveuses automatiques.

I.4.1. La couveuse manuelle


Facile à utiliser, la couveuse manuelle est indiquée pour les novices dans le
domaine de l’élevage. Il permet de couver de petites quantités d’œufs. Pour
fonctionner, elle se dote d’une résistance qui diffuse la chaleur, avec un thermostat
réglable afin de diffuser une chaleur homogène. Comme il s’agit d’un modèle
manuel, il faudra retourner les œufs avec la main. Elle est conseillée pour les
élevages à petit volume d’œufs à traiter.
 Le retournement des œufs se fait manuellement ;

5
[1] KHADIDJA, S. E. (2016). Etude et réalisation d'un incubateur automatique à œufs.
 Elle est généralement équipée d’une petite résistance, d’un thermostat et
d’un ventilateur pour répartir la chaleur ;
 Elle est aussi équipée d’un bac d’eau intégré permettant de contrôler
l’humidité qui est nécessaire pour faciliter l’incubation.

Figure I.1 : Couveuse Mini III Eco de Brinsea, 10 œufs

I.4.2. La couveuse semi-automatique


C’est un bon compromis pour un éleveur de volailles, incluant des poules.
Ce modèle est préconfiguré, et présente l’avantage d’être plus précis que le
manuel. Un thermostat digital intègre l’appareil pour configurer de façon précise
la couvaison. Le retournement est automatisé, et se fait par basculement.
 Thermostat à affichage digital ;
 Grille pour placer les œufs ;
 Résistance chauffante pour le chauffage ;
 Un ventilateur répartit la chaleur ;
 Le retournement des œufs est effectué par un système de bascule ou autres.
Certaines couveuses peuvent être équipées de deux résistances, de plusieurs
tiroirs avec des séparations réglables et adaptables aux œufs.

Figure I.2 : Couveuse COVINA24, 24 œufs avec levier

6
I.4.3. La couveuse automatique
Dédiée aux éleveurs professionnels, la couveuse automatique peut couver
plusieurs œufs à la fois. Une couveuse de ce genre peut éventuellement embarquer
plusieurs fonctions, comme le Sailnovo Couveuse Incubateur automatique 12
œufs numérique qui propose un taux d’éclosion élevé.
 Le retournement des œufs est automatique ;
 Thermostat à affichage digital précis ;
 L’hygrométrie est régulée ;
 Grille pour placer les œufs ;
 Plusieurs bacs prévus pour les œufs ;
 Bonne répartition de la chaleur ;
 Interrupteur d'éclairage indépendant ;
 Les autres options pour les plus performantes : matériaux stratifiés avec de
bonnes finitions, hygrométrie à bulbe humide, hublot de contrôle,
renouvellement de l’air au moyen de trous d'aération, ventilation réglable,
thermostat électronique, calendrier d’incubation programmé…
La couveuse automatique, est un modèle parfait pour ceux qui s’absentent
plusieurs jours d’affiler.

Figure I.3 : Couveuse automatique 60 œufs Cimuka CT60SH

I.5. Développement embryonnaire


Le développement d’un œuf fécondé commence par la division cellulaire,
dès qu’il traverse l’oviducte de la poule. Quand elle pond l’œuf, l’embryon se
refroidit et le développement est suspendu. Si on casse l’œuf à ce moment-là, le
disque germinal mesure déjà 4mm. Le développement de l’embryon commence
7
quand la température de l’œuf dépasse 26,6 °C. Dans le tableau I.1 figurent les
différentes étapes du développement embryonnaire pour arriver à un poussin le
21ième jour [2].

Tableau I.1 : Le développement embryonnaire.


Jour 1
L’embryon est déjà constitué des 3 couches de cellules:

• l’ectoderme: qui donnera la peau, les plumes, le bec, le système nerveux, les
griffes, les yeux et la bouche ;
• le mésoderme: qui donnera le squelette, les muscles, le sang et les organes
reproducteurs ;
• l’endoderme: qui donnera les organes respiratoires, les systèmes sécréteurs et
digestifs.
16 heures Premiers signes de ressemblance avec
un embryon de poulet
18 heures Apparition du tube digestif
20 heures Apparition de la colonne vertébrale
Début de la formation du système
21 heures
nerveux
22 heures Début de la formation de la tête
Jour 2
25 heures Début de la formation du cœur
35 heures Début de la formation de l’oreille
42 heures Le cœur commence à battre
Jour 3
Début de la formation des voies
60 heures respiratoires
62 heures Début de la formation des pattes
64 heures Début de la formation des ailes

8
[2] Cie. (2019, Avril 19). Développement de l’embryon de poule.
Début de la formation de la langue. Le
cœur quitte sa forme simple et devient
un cœur complètement formé; il est
toujours en train de battre mais reste
encore à l’extérieur du corps. Des
membranes amniotiques se forment et
Jour 4 constituent un sac amniotique dans
lequel l’embryon va flotter jusqu’à la
fin de son développement. Le liquide
amniotique et les retournements de
l’œuf vont permettre à l’embryon de se
positionner correctement pour
l’éclosion.
Début de la formation des organes
permanents et différenciation sexuelle.
Jour 5 La structure aortique commence à se
former et à s’épaissir.
Début de la formation du bec. Les
Jour 6 pattes et les ailes sont presque
complètement développées.
La membrane commence à s’épaissir
Jour 7 mais reste transparente
Jour 8 Début de la formation des plumes
La membrane n’est plus transparente.
Jour 9 L’embryon commence à vraiment
ressembler à un poussin.
Début du durcissement du bec. Les os
Jour 10 commencent à se former
L’ovaire de droite de l’embryon
Jour 13
femelle commence à dégénérer
L’embryon se met en bonne position
Jour 14 pour pouvoir briser la coquille
Les écailles, les griffes et le bec
deviennent plus fermes. L’albumen est
Jour 16
déjà quasi tout consommé. Il reste le
jaune comme nourriture.
Jour 17 Le bec se tourne vers la poche d’air.
Le vitellus (jaune) commence à entrer
Jour 19 dans le corps de l’embryon

9
Le sac vitellin est complètement aspiré
à l’intérieur du corps de l’embryon. Le
poussin occupe presque tout l’espace
intérieur de l’œuf, à l’exception de la
chambre à air. Il lui devient difficile
d’obtenir de l’oxygène au travers de la
Jour 20 coquille. Du coup, les muscles du cou
se contractent et le bec perce la poche
d’air située du côté du gros bout de
l’œuf. Les plus faibles, notamment
ceux qui manquent de vitamines du
groupe B, n’y survivront pas.
Eclosion du poussin: les coups de bec
alternent avec des mouvements des
Jour 21 pattes. De cette manière, le poussin
découpe le gros bout de l’œuf, jusqu’à
pouvoir en sortir.

I.6. Domaine d’application


L’avènement de la technologie a impacté divers secteurs, y compris celui de
l’élevage (avicole) pour les entreprises fournisseurs de poussins. Pour vos poules,
la couveuse artificielle a été mise au point pour favoriser l’éclosion des œufs au
bout de 21 jours. Dans sa fonction primaire, une couveuse permet de couver des
œufs fécondés sans l’intervention de la poule pour ainsi obtenir des poussins.
Dans le cycle naturel, une poule pond en moyenne un œuf par jour, et met 10 jours
avant de le couver. S’en suit la couvaison ou l’incubation qui dure 21 jours. Avec
la couveuse artificielle, le taux d’éclosion se rapproche de 100 %. En fonction du
modèle, il peut même convenir à d’autres volatiles tels que les faisans, les cailles,
les canards, les pintades, les dindes, les perdrix, entre autres.

I.7. Technologie d’une couveuse


Il est primordial de connaître le fonctionnement d’une couveuse. Pour ce
faire, nous allons parler du principe de la couvaison puis des principaux critères,
ensuite vient le fonctionnement, le retournement des œufs ainsi que l’éclosion et
enfin les avantages d’une couveuse.

10
I.7.1. Principe de la couvaison
Une poule, une canne et autres pondent généralement un œuf par jour. Dans
le milieu naturel, cela lui prend 21 jours pour le couver et donner un poussin. Il
arrive cependant que l’appelant ne couve pas naturellement son œuf. Une poule
peut par exemple être occupée à picorer et laisser son œuf à l’écart.
La couveuse intervient donc pour couver les œufs à la place de la
poule durant les 21 jours prévus naturellement. Pour ce faire, les œufs seront
placés côte à côte dans cet appareil à incubation qui les chauffe pour qu’ils
éclosent. Les œufs sont généralement triés selon leur taille pour plus de
commodité. Pour certaines couveuses, on peut aussi y trouver un mécanisme qui
facilitera le retournement des œufs.

I.7.2. Principaux critères d’une couveuse


Lors du choix de votre couveuse, différents critères importants sont à prendre
en compte :
 Le taux d’humidité : il peut être modulé selon la race de poule (poids de
l'œuf). L’humidité relative (RH - Relative Humidity) dans la couveuse
doit être située entre 40 et 55% pendant les 18 premiers jours
d’incubation. Pendant les trois derniers jours, l’humidité relative doit
atteindre 65-85%.
 La température de couvaison : la qualité du thermomètre et du
thermostat doit être irréprochable pour mener à bien une couvaison. La
température idéale d’incubation est de 37,5°C. Cette température doit être
maintenue très stable pendant toute la durée de l’incubation.
 La ventilation : le renouvellement de l’air doit être suffisant. Une certaine
ventilation est nécessaire pour brasser l’air afin d’obtenir des conditions
ambiantes (température, hygrométrie) homogènes. De plus, une partie du
CO2 doit être évacuée afin d’assurer un taux d’oxygène suffisant dans
l’air.
 Le retournement de l'œuf : opération essentielle pour la survie de
l’embryon.
 L’hygiène de la couveuse : désinfecter la couveuse après chaque
couvaison.

I.7.3. Fonctionnement
Il est important de savoir pour les éleveurs que les œufs peuvent être pondus
à intervalle. Si vous voulez donc que les éclosions se fassent en même temps, vous
devez conserver les œufs pondus dans un seau rempli de foin ou de sable avant de

11
tous les installer en même temps dans votre couveuse. Pensez aussi à retirer les
œufs fêlés, difformes ou trop sales. Ces derniers doivent être conservés dans une
température n’excédant pas 15 degrés et peuvent attendre 10 jours avant
l’incubation. A ce sujet, le site couveuseautomatique.fr est une très bonne source
d’informations et vous propose d’aller encore plus loin en vous expliquant les
détails de fonctionnement d’un tel appareil et en vous expliquant aussi quel type
d’œuf retenir, comment les nettoyer, etc…
Tout d'abord, on installe tous les œufs en même temps et le même jour,
sachant que les poussins naissent le 21e jour. Les œufs sains peuvent éclore à
partir du 19e jour d’incubation.

a. Quels œufs mettre dans la couveuse ?


On choisit des œufs de taille égale (ni trop gros, ni trop petits). Sont à
proscrire les œufs fêlés et sales.
Les œufs ne se lavent pas, il faut simplement les brosser avec précaution pour
retirer la saleté.

b. Installation de la couveuse
Avant toute chose, il faut veiller au placement des œufs dans la couveuse : à
plat, sur le côté ou debout la pointe en bas.
La couveuse est située à l'abri des rayons du soleil. La température intérieure
est d'environ 37,5 °C voir plus selon le type de couveuse. Par exemple :
 Couveuse avec ventilation dynamique : 37,5 °C ;
 Couveuse sans ventilation : bien respecter les indications du fabricant sur
la température, car elle peut varier de 36 °C à 45 °C.
Pensez à vérifier régulièrement la température affichée sur le thermomètre et
à effectuer les réglages de la couveuse en suivant les indications du fabricant
(variation du taux d'humidité).
Une fois la couveuse installée, pour une éclosion optimale, vous devez la
régler convenablement notamment en réglant la température, mais aussi le taux
d’hygrométrie. Pour la température, vous devez la régler à 37,5 degrés, c’est la
température d’incubation idéale. Et pour maintenir cette température, évitez
d’ouvrir fréquemment la couveuse.
L’hygrométrie ou le taux d’humidité dans la couveuse évolue au même
rythme que l’embryon. Le taux de l’humidité influence beaucoup sur le
développement de l’embryon durant l’incubation. Modulé en fonction du poids
de l’œuf, il permet de faciliter la venue des poussins. Variant d’une espèce à une

12
autre, vous devez néanmoins vérifier ce taux en vous informant sur l’espèce d’œuf
en question. Généralement, le taux d’humidité optimal est de 40 %, sauf 2 ou 3
jours avant l’éclosion où il sera de 65 %.

I.7.4. Retournement des œufs et éclosion


Pour un bon développement des embryons, les œufs doivent être retournés
deux (02) fois par jour pendant les premiers 19 jours. Ce processus permet
d’obtenir des poussins bien développés. Ce procédé est néanmoins inutile durant
les deux (02) jours avant l’éclosion. Les mécanismes des couveuses prennent
généralement cette option en charge. Sinon, vous devez les retourner
manuellement en veillant à ne pas en casser.
 L’opération de retournement a pour but d’éviter le collage de l’embryon sur
la coquille, d’éviter au maximum les positions anormales de l’embryon et
de permettre également une meilleure répartition de la chaleur sur toute la
surface des œufs.
 Le retournement des œufs s’effectue entre deux positions possibles, 45
degrés par rapport à la verticale.
 Ce dernier doit s’effectuer au minimum deux ou trois fois par jour. Tout
choc exagéré provoque la mort des embryons [3].
Une fois l’éclosion entamée, laissez les poussins sortirent eux-mêmes de
leurs coquilles, sans interférer. En voulant intervenir, vous allez faire chuter le
taux d’humidité ainsi que la chaleur, ce qui peut mettre en péril de processus
d’éclosion. De plus, un poussin qui n’arrive pas à sortir tout seul de sa coquille
est généralement handicapé ou chétif, donc disposant de peu de chance pour
survivre à l’élevage.

I.7.5. Avantages d’une couveuse


Utiliser une couveuse artificielle représente de nombreux avantages aux
fermiers et aux entreprises fournisseurs de poussins. Déjà l’appareil est pratique
et très performant, mais il comprend également différents accessoires ultra
indispensables comme la grille et les bacs pour accueillir un grand nombre d’œufs.
La couveuse offre un gain de temps important. Il suffit juste de vérifier le
démarrage de la machine, d’installer les œufs et d’attendre qu’ils éclosent. Ce
modèle est capable d’incuber des milliers d’œufs. Il existe plusieurs options dans
son fonctionnement que nous pouvons utiliser selon les besoins.

13
[3] Hubbard. (2010). Guide d'incubation.
Chapitre II : DIMENSIONNEMENT DE LA COUVEUSE

II.1. Description du système


Dans ce chapitre il est question de parler de la capacité, du schéma de
câblage, le modèle du dessin en utilisant le logiciel de dessin assisté par ordinateur
SolidWorks, de la température ainsi que des équipements entrant dans la
conception de notre couveuse. Nous parlerons aussi du dimensionnement et choix
électrique.
Nous devons concevoir une couveuse mais dont la réalisation sera un
prototype, léger et ayant une stabilité dimensionnelle en vue de notre présentation.
Le dimensionnement devra tenir compte de la norme ISO 630-6 : 2014 relatives
aux aciers de constructions, tous les matériaux qui seront utilisés dans la
fabrication du prototype existent déjà et ont des mesures dimensionnelles bien
précises.

Figure II.1 : Modèle de la couveuse FORICH réalisé avec SolidWorks

14
Figure II.2 : Dimensions de la couveuse FORICH.

15
II.2. Schéma de câblage électrique
II.2.1. Schéma de puissance

Figure II.3 : Schéma de puissance d’un ventilateur avec résistance chauffante

16
II.2.2. Schéma de commande

Figure II.4 : Schéma de commande d’un ventilateur avec résistance chauffante

17
II.2.3. Schéma combiné (première variante)

Figure II.5 : Schéma combiné d’un ventilateur avec résistance chauffante

18
II.2.4. Schéma combiné (deuxième variante)

Figure II.6 : Schéma électrique avec maintien de température

19
II.2.5. Fonctionnement
Tout commence avec la mise sous tension de l’installation avec
l’enclenchement du disjoncteur D, le voyant rouge H1 s’allume pour prévenir
l’utilisateur que la couveuse est en marche, le régulateur est calibré à température
normale d’incubation (37,5°C).
Ensuite, action sur le bouton poussoir « marche » S2, provoque l’excitation
de la bobine du contacteur KM1 ; fermant ses contacts auxiliaires KM11 (13-14)
et KM12 (53-54), ainsi que l’ouverture du (61-62), alors le voyant vert s’allume
et le rouge s’éteint.
La résistance chauffante et le ventilateur s’enclenche simultanément, le
voyant orange H0 s’allume témoignant la mise sous tension de ces derniers. Le
ventilateur tourne progressivement pour brasser la chaleur et dont sa vitesse peut
être contrôlée à l’aide du variateur. La résistance chauffante commence à chauffer
pendant un temps donné à l’intervalle de « 1’50’’- 2’00’’ » jusqu'à ce que la sonde
envoie l’information au régulateur indiquant que la température est atteinte ou
dépassée ; le régulateur coupe momentanément pendant 13 minutes environ, le
temps que la température de la résistance chauffante diminue, le voyant orange
H0 s’éteint. Le cycle recommence ainsi sans interruptions.
Enfin, une impulsion sur le bouton poussoir « arrêt » S1, la résistance chauffante
et le ventilateur s’arrêtent simultanément, le voyant vert et orange s’éteignent
alors que le voyant rouge s’allume ; l’installation est au repos mais reste sous
tension.

20
II.3. Equipements utilisés
La couveuse est composée de plusieurs éléments, tout aussi indispensables
les uns que les autres. Parmi ces éléments se trouvent :

II.3.1. Thermostat
Dans la pratique, on distingue plusieurs types de thermostat. Cependant dans
notre étude nous nous limiterons au type de thermostat mécanique à commande
manuelle et de celui du thermostat électronique à affichage digital.

a. Thermostat mécanique à commande manuelle


Le thermostat mécanique, parfois appelé thermostat manuel est une sorte
d’interrupteur de courant qui contribue à réguler la température de chauffage. Il
se présente généralement sous la forme d’un boitier et d’un bouton de réglage qui
fonctionne grâce à un système de roulette. En pratique, le boitier cache notamment
deux lames qui entrent en contact quand la température de la pièce atteint la
température requise, ce qui éteint le système de chauffage. On le voit donc, il
s’agit d’un fonctionnement justement très mécanique. Son utilisation est très
simple, précise et particulièrement efficace.

Figure II.7 : Thermostat mécanique SIMAG Z1EL042 -35 à +35°C

Les thermostats mécaniques SIMAG Z1EL042 sont des régulateurs de


température mécanique avec sonde de détection déportée (à distance), avec sortie
en tout ou rien.

21
b. Thermostat électronique à affichage digital
Le thermostat allume et éteint automatiquement l’appareil, grâce à une sonde
d’ambiance qui est muni d’un long manche qui capte la température, de façon à
maintenir la température réglée. La température cible, l’alarme et le mode de
fonctionnement se règlent simplement avec 3 boutons.
Ce Thermostat électronique à affichage digital est très fiable et simple
d'utilisation. L’écran digital permet de programmer avec précision la température
souhaitée par boutons à 0,1 °C près entre 36° et 40°.

Figure II.8 : Thermostat à affichage numérique

II.3.2. Thermomètre hygromètre digital


Le thermomètre hygromètre digital intégré avec mini sonde, permet de
jauger l’humidité de température pour couveuse.

Figure II.9 : Eidyer Thermomètre hygromètre digital, mini sonde intégrée

22
II.3.3. Résistance chauffante
Une résistance chauffante est un matériau conducteur à base de métal
présentant une résistance électrique au passage d’un courant qui la porte à une
température donnée par effet joule.
Les résistances chauffantes sont étudiées pour délivrer une certaine
température soit par rayonnement infrarouge, soit par conduction thermique en
fonction de l’application de chauffage. Certaines résistances sont conçues pour
délivrer peu de chaleur afin de maintenir une surface hors gel (gouttières, rampes
d’accès, etc…) ou de maintenir une température de base dans un local (câbles de
traçage, plancher chauffant électrique).
La résistance chauffante électrique est utilisée dans divers procédés où la
température d'un objet ou procédé doit être augmentée. Par exemple, l'huile de
lubrification doit être réchauffée avant d'alimenter une machine ; de même, un
tuyau peut avoir besoin d'être réchauffé pour l'empêcher de geler au contact du
froid. L'élément chauffant électrique fonctionne en convertissant l'énergie
électrique en chaleur. La chaleur est ensuite transférée au procédé par diverses
formes de transfert de chaleur.

Figure II.10 : Résistance chauffante

23
II.3.4. Ventilateur
Un ventilateur est vital dans une couveuse. Non seulement il renouvelle l'air
de l'incubateur, mais en plus, il assure une bonne répartition de la chaleur, régule
la chaleur et l'humidité auxquelles sont soumis les œufs.
Mais quand il tourne trop vite, cela crée des turbulences, source d'autres
ennuis. La place du ventilateur n'est pas innocente non plus : il sera placé de telle
manière qu'il brasse au mieux l'air dans tout l'incubateur afin que les œufs soient
tous incubés à la même température.

Figure II.11 : Ventilateur SUNON Maglev (FAN MOTOR)

II.3.5. Bouton poussoir marche-arrêt


Il sert à ouvrir ou fermer un circuit électrique. Dès qu’on le relâche il revient
dans sa position initiale.

Figure II.12 : Bouton poussoir marche-arrêt I/O vert rouge

24
II.3.6. Voyants
Les voyants, qu’ils soient témoins ou lumineux, servent d’indicateur et à
donner une information sur l’état d’un système (visualisation). Le voyant témoin
et le voyant lumineux se distinguent principalement en raison du type d’ampoule
qu’ils utilisent pour être fonctionnels.

Figure II.13 : Voyants de signalisations LED TRU COMPONENTS

II.3.7. Variateur de vitesse


Un variateur de vitesse est un équipement permettant de faire varier la vitesse
d’un moteur, une nécessité pour de nombreux procédés industriels. Le variateur
s'installe à la place de l'interrupteur. Très facile à utiliser, il suffit de tourner la
molette pour faire varier la vitesse. Son principe de fonctionnement est simple :
ce dispositif fait varier le voltage du moteur en agissant directement sur le courant.

Figure II.14 : Variateur de vitesse

25
II.3.8. Bac d’eau
C’est souvent dans ce bac que l’eau est injectée, afin de pouvoir remplir les
meilleures conditions, pour assurer une bonne éclosion des œufs.
Les bacs à eau sont donc des éléments importants, sur lesquels il convient
d’avoir un œil, dans un temps voisin à l’éclosion.

Figure II.15 : Bac d’eau

II.3.9. Grilles de couveuse

Les grilles aussi appelées plateaux sont généralement fabriquées en


plastiques avec des mesures normalisées que l’on retrouve sur le marché pour
placer les œufs.

Figure II.16 : Plateau en plastique d’œufs

26
II.4. Représentation normalisées ses équipements électriques
utilisés
a. Disjoncteur
C'est un appareil de protection qui comporte deux relais, relais magnétique
qui protège contre les courts circuits et un relais thermique qui protège contre les
surcharges.

Tableau II.1 : Disjoncteur.

Images Symbole dans le Symbole dans le circuit


circuit de commande de puissance

b. Sectionneur
C'est un appareil qui permet la consignation d'une installation. Il se
manœuvre à vide (installation éteinte). Il n'a pas de pouvoir de coupure, ce n'est
pas un interrupteur, ce sont les fusibles qui coupent en cas de court-circuit. Les
fusibles ont un type aM, un calibre et une taille adaptée au sectionneur.

27
Tableau II.2 : Sectionneur.

Images Symbole dans le circuit Symbole dans le circuit


de commande de puissance

c. Interrupteur sectionneur
Il a un pouvoir de coupure, il peut être manipulé en charge.

Tableau II.3 : Interrupteur Sectionneur.

Images Symbole dans le circuit de Symbole dans le circuit de


commande puissance

d. Relais Thermique
Le relais thermique assure la protection du moteur contre les surcharges
électriques. Cet appareil s'échauffe légèrement par le courant du moteur (effet
joules sur 3 bilames). Au-delà d'une valeur préréglée, un contact interne s'ouvre
et coupe la bobine du contacteur tripolaire.

28
Tableau II.4 : Relais thermique.

Images Symbole dans le circuit Symbole dans le circuit


de commande de puissance

e. Contacteur
Il assure la fonction de commutation. Il permet de fermer ou d'ouvrir un
circuit électrique de puissance en charge et à distance.
Lorsque la bobine du contacteur est alimentée les contacts de la partie
puissance et ceux de la partie commande changent d'état simultanément.
L'ouverture et la fermeture des contacts s'effectuent grâce à un circuit
électromagnétique.

Tableau II.5 : Contacteur.

Images Symbole dans le circuit de Symbole dans le


commande circuit de puissance

29
f. Bloc auxiliaire temporisé (ou temporisateur)
Les blocs auxiliaires temporisés servent à retarder l'action d'un contacteur
(lors de la mise sous tension ou lors de son arrêt). Il contient deux contacts 1NC
et 1NO: le premier est normalement ouvert et le second et normalement fermé.
Dans ce type de temporisateur, le basculement des contacts est retardé par rapport
à la mise sous tension de la bobine. La retombée des contacts est instantanée par
rapport à la mise hors tension de la bobine.

Tableau II.6 : Bloc auxiliaire temporisé.

Images Symbole dans le


circuit de commande

Il existe d'autres types de temporisateurs dans ses derniers le basculement


des contacts est instantanée par rapport à la mise hors tension de la bobine.
Cette définition est valable pour les blocs additifs temporisateur de types
LA3-D22 (Télémécanique) qui est mécanique, ne s'applique pas pour les relais
temporisés au repos électronique de type RHR. En effet, l'électronique nécessite
une alimentation permanente.

Tableau II.7 : Autre bloc auxiliaire temporisé.

Images Symbole dans le


circuit de commande

30
g. Bloc de contacts auxiliaires
Le bloc de contact auxiliaire est un appareil mécanique de connexion qui
s'adapte sur les contacteurs. Il permet d'ajouter de 2 à 4 contacts supplémentaires
ou contacteur. Les contacts sont prévus pour être utilisés dans la partie commande
des circuits. Ils ont la même désignation et repérage dans les schémas que le
contacteur sur lequel ils sont installés (KA, KM...).

Tableau II.8 : Bloc de contact auxiliaire.

Images Symbole dans le circuit de


commande

Différentes configurations de Contacts auxiliaires en voici quelques exemples:


 4 Contacts NO : 13-14; 23-24; 33-34; 43-44 ;
 4 Contacts NC : 11-12; 21-22; 31-32; 41-42 ;
 3 Contacts NO et 1 contact NC : 13-14; 21-22, 33-34; 43-44 ;
 2 Contacts NO et 2 contacts NC : 13-14; 21-22; 31-32; 41-42.

Tableau II.9 : Différentes configurations de contacts auxiliaires.

4 Contacts NO 4 Contacts NC 3 Contacts NO et 2 Contacts NO et


1 contact NC 2 contact NC

31
h. Contacteur auxiliaire
C'est un relais ayant le même principe de fonctionnement que le contacteur
mais ne permettant d'alimenter que des circuits de commande.
Il est utilisé pour relayer les capteurs (plus de contacts), permettre de réaliser
des commandes plus complexes. On peut lui ajouter des blocs de contacts
auxiliaires temporisés ou non. Il est repéré dans les schémas par KA, (KA1,
KAA...) aussi bien pour la bobine et les contacts.

Tableau II.10 : Contacteur auxiliaire.

Images Symbole dans le circuit de


commande

i. Fusible
Il comporte un fil conducteur grâce à sa fusion.il interrompe le circuit
électrique lorsqu'il est soumis à une intensité du courant qui dépasse la valeur
maximale supportée par le fil.

Tableau II.11 : Fusible.

Images Symbole

32
Il existe plusieurs types de fusibles :
 aM: ce sont des cartouches à usage industriel, pour l'accompagnement
moteur, commence à réagir à partir de 4*In (In est le courant prescrit sur le
fusible), protège uniquement contre les courts- circuits. Il est souvent utilisé
pour les moteurs, les transformateurs...
 gG: ce sont des fusibles à usage industriel protège contre les faibles et les
fortes surcharges et les courts circuits. Il est utilisé pour l'éclairage, les
fours, la ligne d’alimentation...
 gF: ce sont des fusibles à usage domestique, il assure la protection contre
les surcharges et les courts circuits.

j. Lampes de signalisation ou voyants


Ils servent à communiquer une information sur l'état du système.

Tableau II.12 : Voyant.

Images Symbole

k. Boutons poussoirs
Il en existe deux types : Les boutons poussoirs à fermeture et les boutons
poussoirs à ouverture. Ils servent à ouvrir ou fermer un circuit électrique. Dès
qu'on relâche ils reviennent dans leur position initiale.
Le bouton poussoir est composé de deux parties différentes le corps et la tête.
La tête s'emboite dans le corps grâce à un clip. Le corps qui par sa référence
indiquera si c'est un bouton poussoir NO ou NC.

33
Figure II.17 : Le corps d’un bouton poussoir

Tableau II.13 : Boutons poussoirs.

Bouton poussoir arrêt


(Normaly Closed NC)

Bouton poussoir
marche
(Normaly Open NO)

34
II.5. Capacité de la couveuse
La réalisation pratique de la couveuse d’œuf a une capacité d’accueil de 60
œufs de poule, placés sur deux plateaux de 30 œufs réparti en deux étages. Un
œuf de poule à une masse moyenne de 63g pour les petits œufs et 73g pour les
gros œufs [4].

II.6. Température de la couveuse


La température dans la couveuse doit être maintenue relativement constante
tout au long de l’incubation. Selon plusieurs recherches, la température idéale
d’incubation serait de 37,5°C, avec des déviations acceptables d’environ 0,3°C
[5]. La plupart des sociétés commerciales consultées indiquent maintenir la
température à 37,5 ou 37,7°C pendant les 18 premiers jours et 37,2 ou 37,5°C
pendant les 3 derniers jours [6].
Le maintien de la température aux niveaux spécifiés est primordial afin de
garantir une bonne incubation. Le taux de mortalité augmentera de façon
significative si la température passe sous 35,6°C ou au-delà de 39,4°C pendant
plusieurs heures [7]. Les variations de température ne sont donc pas fatales à
condition qu’elles soient légères (1-2°C maximum) ou qu’elles soient très limitées
dans le temps.
Il serait également possible qu’un refroidissement momentané des œufs
incubés puisse être bénéfique. Cette méthode vise à reproduire au mieux le
comportement de la poule couveuse qui doit interrompre de temps à autre la
couvaison afin de se nourrir. Il apparaît qu’aucune étude fiable n’ait pu à ce jour
vérifier cette hypothèse, qui ne sera donc pas considérée dans la suite de ce travail.

[4] François. (2020, Janvier). Les œufs. 35


[5] S. Sansomboonsuk, C. Phonhan, and G. Phonhan, “An Automatic Incubator,”
Energy Research Journal, vol. 2, no. 2, pp. 51–56, 2011.
[6] Borotto.
[7] A. M. King’ori, “Review of the Factors That Influence Egg Fertility and Hatchabilty in Poultry,”
International Journal of Poultry Science, vol. 10, no. 6, pp. 483–492, 2011.
Ampoules

Chauffer les œufs Radiateur

Résistance chauffante

Garder la température
stable
Régulateur
Réguler la
température
Thermostat

Conserver la Caisse isolante


température

Figure II.18: Les astuces à utiliser pour avoir une température stable

II.7. Dimensionnement et choix électrique


II.7.1. Choix d’un contacteur
Le choix d’un contacteur est lié aux :
 Variables d’entrées :
- tension du réseau
- nature du courant
- fréquence.

 Variables de sorties :
- nature du récepteur
- puissance, rendement, déphasage
- tension d’alimentation
- durée de fonctionnement
- fréquence des manœuvres de commande.
36
Compte tenu de ces facteurs, on doit déterminer les caractéristiques du contacteur
à utiliser :
- tension d’emploi Ue ; exemple 230 – 400 – 500 – 690 – 1000 V en triphasé
(tension entre phases)
- courant d’emploi Ie défini par le constructeur
- catégories d’emploi (voir tableau ci-dessous); elles dépendent :
 de la nature du récepteur contrôlé : moteur à cage, à bagues, ou
résistances.
 Des conditions dans lesquelles s’effectuent fermetures et ouvertures :
moteur lancé ou calé ou en cours de démarrage, inversion du sens de
rotation, freinage à contre-courant.
- Fréquence de manœuvres : nombre de cycle de manœuvres effectués par
un contacteur pendant une heure.
- Facteur de marche : rapport entre la durée de passage du courant pendant
un cycle de manœuvre et la durée du cycle.
Durée de vie électrique ou endurance : nombre de cycles de manœuvres en charge
que les contacts des pôles sont susceptibles d’effectuer sans remplacement.

Tableau II.14 : Choix des catégories d’un contacteur.


Catégorie Récepteur Fonctionnement
AC – 1 Four à résistances Charges non inductives ou
faiblement inductives.
AC – 2 Moteur à bagues Démarrage, inversion de marche.
AC – 3 Moteur à cage Démarrage, coupure du moteur
Alternatif

lancé.
AC – 4 Moteur à cage Démarrage, inversion, marche par
à-coups.
DC – 1 Résistance Charges non inductives.
DC – 2 Moteur dérivation Démarrage, coupure.
DC – 3 Moteur dérivation Démarrage, inversion, à-coups.
Continu

DC – 4 Moteur série Démarrage, coupure.


DC – 5 Moteur série Démarrage, inversion, à-coups.

37
II.7.2. Choix d’un disjoncteur
Tableau II.15 : Choix d’un disjoncteur
CARACTERISQUES DU RESEAU
TENSION La tension nominale du disjoncteur doit être au moins égale à la
tension entre phases du réseau.
COURANT C’est l’intensité du courant en ampères qui circule dans le
PERMANENT réseau sur lequel le disjoncteur est installé. Le calibre du
disjoncteur doit être supérieur au courant permanent mais
inférieur au courant admissible par ce même réseau.
Le courant permanent est à déterminer pour une température
ambiante de 20 °C.
COURANT C’est le courant maximum en ampères que peut supporter le
ADMISSIBLE réseau en permanence suivant certains critères de pose.
COURANT DE Le pouvoir de coupure du disjoncteur doit être au moins égal au
COURT-CIRCUIT courant de court-circuit triphasé susceptible de se produire à
(Pouvoir de l’endroit où il est installé.
coupure) Si le courant de court-circuit présumé est limité par un appareil
de protection se trouvant en amont, le pouvoir du disjoncteur
peut être réduit dans un certain rapport (Filiation entre
disjoncteurs.)
FREQUENCE Les fréquences normales de fonctionnement des disjoncteurs
sont comprises entre 50 et 60 Hz.
NOMBRE DE Il dépend du régime de neutre et de la fonction désirée
POLES (protection, commande, type de récepteurs, sectionnement...)
SCHEMAS DES
LIAISONS A LA Régime TT ; TN ou IT
TERRE
TYPES DE PROTECTION ASSOCIABLES AUX DISJONCTEURS
PROTECTION En régime TT elle est assurée par un dispositif différentiel à
CONTRE LES courant résiduel (DDR).
CONTACTS En régime TN et IT, elle est assurée par les dispositifs de
INDIRECTS protection contre les courts-circuits ; le courant de réglage de
ces appareils détermine la longueur maximale des câbles
suivant leur section (NFC 15-100).
PROTECTION Le réglage du déclencheur magnétique détermine la longueur
CONTRE LES maximale des câbles protégés suivant leur section (NFC 16-
COURTS- 100).
CIRCUITS En cas de court-circuit, le disjoncteur ne doit laisser passer
qu’une énergie inférieure à celle que peut supporter le câble.

38
PROTECTION Elle dépend du type de récepteur (moteur, transformateur…)
CONTRE LES Le réglage du déclencheur thermique ou du relais statique à
SURCHAGES temps inverse intégrer au disjoncteur, assure cette protection.

SELECTIVITES
SELECTIVITE Il y’a sélectivité totale entre deux appareils de protection si un
TOTALE défaut est éliminé par l’appareil de protection placé
immédiatement en amont du défaut pour toute valeur du
courant de court-circuit présumée.
SELECTIVITE La protection placée immédiatement en amont fonctionne seule
PARTIELLE jusqu’à un certain courant de court-circuit et au-delà de cette
valeur, les deux protections agissent simultanément.
TYPE DE VERTICALE : appareils de protection en série.
SELECTIVITE HORIZONTALE : appareils de protection sur circuits
dérivations. (§)
CONTRAINTES DE FONCTIONNEMENT
Nombre de pôles 1.2.3 4.5.6 7.8.9 ˃10
JUXTAPOSITION juxtaposés et pôles pôles pôles pôles
D’APPAREILS fonctionnant
simultanément
Correction de In In 0,8In 0,7In 0,6In
La norme NFC 63-410 recommande les coefficients ci-dessus.
Il définit le pouvoir de coupure (PC) du disjoncteur au regard de
SERVICE la norme
- PC suivant NFC 61-400.
- PC suivant NFC 63-120 Cycle P1 Service réduit après
Ouverture-Fermeture
Ouverture (le plus utilisé).
- PC suivant NFC 63-120 Cycle P2 Service normal après
Ouverture-Fermeture
Ouverture-Fermeture Ouverture.

39
TEMPERATURE

I/In

1,2

0,8

0,6

0 20 40 60 ta (°C)

 Déclassement suivant la température ambiante.


Il y a lieu de procéder au déclassement du disjoncteur si la température de
fonctionnement est différente de la température nominale pour laquelle le
calibre a été prévu.
Calibres maximums des disjoncteurs suivant le type de liaison et la section des conducteurs :
Mode de pose Type de liaison/Nombre de conducteurs chargés
Conducteurs ou câbles sous
conduits PVC/3 PVC/2 PR/3 PR/2 B

Câbles fixés au mur ou au


plafond PVC/3 PVC/2 PR/3 PR/2 C
Câbles multipolaires poses
sur corbeaux ou chemins de PVC/3 PVC/2 PR/3 PR/2
câbles E

Câbles unipolaires poses sur


corbeaux ou chemins de PVC/3 PVC/2 PR/3 PR/2 F
câbles
Section S (mm²) Calibres maximaux des petits disjoncteurs en (A)

40
Cuivre : 1,5 16 16 16 20 20 20 20 25
2,5 20 20 25 25 25 25 32 32
4 25 32 32 32 40 40 40 50
6 32 40 40 50 50 50 50 63
10 50 50 63 63 63 80 80 80
16 63 80 80 80 100 100 100 100
25 80 100 100 100 125 125 125 125
35 100 125 125 125
Aluminium : 1,5 16 16 20 20 25 25 25 25
2,5 20 25 25 25 32 32 32 40
4 25 32 32 32 40 40 40 40
10 40 40 50 50 50 63 63 63
16 50 63 63 63 63 80 80 80
25 63 80 80 80 80 100 100 100 125
36 80 80 100 100 100 125 125 125

Les calibres maximums indiqués dans le tableau sont donnés pour le courant maximal
admissible dans le conducteur correspondant. Ces calibres dépendent du mode de
pose, du type de liaison, de la nature du courant. L’intensité nominale doit être
inférieure à l’intensité admissible.
Note : Les courants assignés des petits disjoncteurs assurant la protection des
canalisations contre les surcharges sont conformes à la norme NFC 61-410
(disjoncteur du type B, C et D).

41
II.7.3. Équipements choisis pour la réalisation
Tableau II.16 : Choix en termes d’équipements pour la réalisation.

Qté Désignation
01 Résistance chauffante (1000 W)
01 Ventilateur
03 Voyant
01 Thermomètre hygromètre
01 Thermostat électronique à affichage digital
01 Disjoncteur
01 Contacteur
01 Bloc additif
01 Relai thermique
01 Variateur

II.7.4. Résumé
Un résumé des choix des équipements de contrôle thermique et
hygrométrique est proposé dans le Tableau II.17. Les possibilités écartées sont
également résumées dans ce tableau.

Tableau II.17 : Résumé des choix en termes d’équipements de contrôle thermique


et hygrométrique.
Possibilités
Choix Raison Raison
écartées
Chauffage Résistance Disponible Ampoules, Innovation,
chauffante localement Radiateur problème
d’interface
Brassage de l’air Ventilateurs Simple, / /
axiaux 12 V suffisant
Humidification Manuelle, Simple, Humidificateur à Complexité
réservoir gratuit ultrasons inutile
d’eau

42
II.7.5. Calcul de la puissance de la couveuse
 Puissance active totale (W)
PT=PR+PVe+PVo
La puissance des voyants et du ventilateur étant faible, elles seront
négligeables dans nos calculs.
D’où la formule devient : PT=PR
Alors PT=1000 W

II.8. Etapes de montage


 Étape 1 : Choix du contenant
Une couveuse est une boite chauffée qui permet à des œufs d'éclore sans
avoir été couvés par une poule. Elle est conçue pour conserver une chaleur et une
hygrométrie (humidité) constantes durant les 21 jours d'incubation. Les œufs, dont
le nombre varie en fonction de leur taille, doivent rester accessibles car ils seront
retournés chaque jour afin d'éviter que l'embryon ne finisse par coller à la coquille.
La couveuse que nous avons conçue est une caisse de taille moyenne, autour
400 x 400 mm, permettant de contenir soixante œufs. Elle est conçue totalement
en bois.
On a prévu une plaque en verre transparent en guise de fenêtre afin de suivre la
couvaison.

 Étape 2 : Installation du chauffage dans notre couveuse


Nous avons choisi une résistance chauffante rigide. Elle est installée de
manière à chauffer l'ensemble de la caisse. Installons également un thermomètre
afin de toujours vérifier que la température de notre couveuse est constante à
37,5 °C. Il devra être installé à l'opposé de la source de chaleur. Dans notre cas,
nous avons installé un régulateur avec sonde à la place du thermomètre pour
contrôler la température au sein de notre couveuse. Nous avons ajouté un petit
ventilateur qui permettra de bien répartir l’air chaud dans la couveuse. Nous
l’avons placé sous la source de chaleur en le fixant à la paroi de la couveuse.

 Étape 3 : Installation des voyants, boutons poussoirs et appareil de


protection
Utilisons trois (03) voyants ; le voyant rouge pour la mise sous tension,
orange comme voyant témoin pour signaler le fonctionnement de la résistance
chauffante et du ventilateur et enfin le vert pour la mise en marche. Ajoutons deux
43
boutons poussoirs pour la marche et l’arrêt. Dans notre cas, nous avons utilisé un
disjoncteur afin d’assurer la protection de notre couveuse.

 Étape 4 : Assurons l'humidité et plaçons la grille


Pour se développer, les poussins ont besoin d'une hygrométrie (un taux
d’humidité) constante.
Pour cela, installons dans la caisse une assiette creuse ou un plat qui va devoir
toujours contenir de l'eau.
Plaçons, au-dessus de la réserve d'eau, une grille légèrement surélevée par
des plots. Il s'agit pour nous ici, du plateau destiné à recevoir les œufs, elle doit
leur assurer une bonne stabilité.
N.B : Après le montage, nettoyez et désinfectez la couveuse correctement avant
d'y introduire des œufs.

44
Chapitre III : ORGANISATION DE LA MAINTENANCE
PREVENTIVE

III.1. Concepts de base


 La maintenance
Ensemble de toutes les techniques, administratives et de management, durant
le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou le rétablir dans un état dans
lequel il peut accomplir la fonction requise selon la norme NF EN 13306.
Ayant la connaissance de deux types de maintenance existante préventive et
corrective, notre travail de conception s’attèle uniquement sur la maintenance
préventive car ce dernier réduit le coût de perte de production ainsi que celui de
maintenance et augmente la durée de vie de l’équipement.

III.2. Maintenance Préventive


Maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou selon des critères
prescrits et destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du
fonctionnement d’un bien.

III.2.1. But de la maintenance préventive


Cette maintenance a pour but :
- Augmenter la durée de vie des matériels ;
- Diminuer la probabilité des défaillances en service ;
- Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne ;
- Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance
corrective ;
- Eviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant, etc. ;
- Améliorer les conditions de travail du personnel de production ;
- Diminuer le budget de maintenance ;
- Supprimer les causes d’accidents graves.

45
III.2.2. Procédure de maintenance préventive
Pour garantir un fonctionnement parfait et durable de l’appareil, respecter les
dispositions suivantes :
 Ne pas exposer l’unité aux agents atmosphériques ;
 Ne pas utiliser la machine en environnements particulièrement chauds,
humides ou froids ;
 Déplacer et emmagasiner la machine en lui évitant les chocs ou chutes qui
seraient nuisibles à son bon fonctionnement ;
 Avant les opérations de nettoyage, débrancher la fiche de la prise de
courant ;
 Ne pas soumettre le câble d’alimentation à des tensions lors de déplacement
de l’unité.

IMPORTANT : Débrancher la fiche de la prise en agissant sur la fiche et non pas


sur le câble d’alimentation : en outre, ne pas utiliser de rallonges inadaptées et
non à la norme.
Pour garantir une hygiène essentielle pendant la couvaison, il est conseillé
de nettoyer la machine avant et après l’utilisation.

N.B : Après chaque opération de nettoyage et de désinfection, maintenir en


fonctionnement la machine (laisser la porte entrouverte) pendant environ deux
heures sans aucun récipient d’eau, afin d’éliminer l’humidité accumulée pendant
la couvaison et le nettoyage ; ainsi le correct fonctionnement sera garanti lors de
la prochaine utilisation.

III.3. Partie électrique


 Résistance chauffante
La couveuse peut présenter une anomalie électrique qui fait sauter les
fusibles de la maison, il s’agit souvent d’un problème de résistance. Pour pallier
cela il faut débrancher la couveuse avant de commencer toute réparation. Retirons
la résistance chauffante, testons la pour vérifier son état à l’aide d’un multi neuf
et comparons-la avec une résistance neuve. Si notre résistance est défaillante, il
suffit de la changer en y remplaçant une résistance toute neuve.

46
 Ventilateur
- Vérification des enroulements ;
- Nettoyage des hélices.

III.3.1. Paramètres à mesurer


- Tensions, intensité, puissances des récepteurs ;
- Résistances internes ;
- Résistances des prises de terre ;
- Temps de démarrage du ventilateur, durée d’un cycle ;
- Température de l’équipement.

III.3.2. Exemple de contrôle préventif


Les principales opérations à effectuer sur la couveuse lors d’un contrôle
préventif :
- Le contrôle de la mise à la terre ;
- La vérification des contacts du contacteur, des boutons poussoirs ;
- La vérification du serrage sur les borniers ;
- La vérification de l’état des câbles, des canalisations… ;
- Le contrôle du calibre du relai thermique ;
- Le test des voyants lumineux de signalisations ;
- La vérification des sécurités, du disjoncteur.

La liste des vérifications est prédéfinie avant la visite ou le contrôle.


Les opérations se dérouleront en deux (02) parties :
 Equipement hors tensions ;
 Equipement sous tension.

III.4. Partie mécanique


 Carcasse de la couveuse
La carcasse étant en bois évitez d’utiliser la machine dans un environnement
particulièrement chaud, humide ou froid. Désinfecter la couveuse après chaque
couvaison, contrôler le revêtement intérieur pour éviter les fuites de chaleur.

47
CONCLUSION
La couveuse est une machine reproduisant les conditions d’incubation des œufs
afin d’obtenir des poussins.
Le but de ce projet étant la réalisation et la conception d’une couveuse avicole
dans la production des œufs de poule. Pour y arriver, nous avons commencé par
faire un état d’arts sur les couveuses d’œufs existants, cela nous a permis de
ressortir les différents paramètres de couvaison à l’instar de la température, de
l’humidité, de la ventilation et le retournement d’œufs qui conditionnent la
réussite de toute couveuse d’œufs. Partant du domaine de l’aviculture et arrivant
à la conception d’un système mécanique et tout en passant par les connaissances
acquises durant le parcours universitaire plus précisément dans le domaine de
l’électronique. Pour pouvoir mener à bien ce projet, nous avons développé nos
compétences en mécanique, en électronique, en automatisme, en SolidWorks, en
design. Nous ne sommes pas limités au domaine technique mais nous l’avons
dépassé en enrichissant nos connaissances dans le domaine de l’aviculture, le
développement de l’embryon et son processus de croissance. Pour finir, la
réalisation et la conception d’un système de couvaison artificiel nous a apporté
une véritable plus-value pluridisciplinaire.
À la suite de notre travail, nous estimons que l’innovation apportée pourra
contribuer à satisfaire les objectifs d’un développement durable au sein de notre
pays.
Nous espérons que cette étude sera utile pour les prochains travaux et sera achevé
à l’avenir par d’autres étudiants.
Enfin, nous estimons aussi avoir fourni dans cette monographie les éléments
nécessaires à la clarification de l’utilité et de l’élaboration de ce projet.

48
BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages
[1] KHADIDJA, S. E. (2016). Etude et réalisation d'un incubateur automatique
à œufs.
[2] Cie. (2019, Avril 19). Développement de l’embryon de poule.
[3] Hubbard. (2010). Guide d'incubation.
[4] François. (2020, Janvier). Les œufs.
[5] S. Sansomboonsuk, C. Phonhan, and G. Phonhan, “An Automatic Incubator,”
Energy Research Journal, vol.2, no.2, pp.51–56, 2011.
[6] Borotto. Disponible sur : https://www.borotto.com/page_principale. Consulté
le 15 Septembre 2022.
[7] A. M. King’ori, “Review of the Factors That Influence Egg Fertility and
Hatchabilty in Poultry”, International Journal of Poultry Science, vol.10,
no.6, pp.483–492, 2011.
[8] Narjess SGHAIER HAOUARI, Structure des circuits de commande et des
circuits de puissance, pp.12–20.
[9] René BOURGEOIS, Denis COGNIEL, Bernard LEHALLE, Métier de
l’Electrotechnique, 6e Edition, pp.461, 462, 473, 477.

II. Webographie
https://www.couveuseautomatique.fr. Consulté le 28 Mai 2022.
http://www.hubbardbreeders.com. Consulté le 7 Juin 2022.
http://www.brinsea.com. Consulté le 15 Septembre 2022.
http://www.google.fr.
http://www.wikipédia.fr.
http://www.youtube.com. Consulté le 12 Août 2022.
https://poules-club.com. Consulté le 3 Novembre 2022.
http://biblio.univ-antananarivo.mg. Consulté le 3 Novembre 2022.
http://www.fermenet.com/plateau-30-oeufs-f547097.html. Consulté le 12 Août
2022.

49
TABLE DE MATIERES

SOMMAIRE ...........................................................................................................
DEDICACE .......................................................................................................... II
REMERCIEMENTS ........................................................................................... III
SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................... IV
LISTE DES FIGURES ......................................................................................... V
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................... VI
AVANT-PROPOS............................................................................................. VII
RESUME .......................................................................................................... VIII
INTRODUCTION ................................................................................................. 1
Chapitre I : GENERALITES SUR LES COUVEUSES ....................................... 4
I.1. Description du chapitre ................................................................................ 4
I.2. Historique ..................................................................................................... 4
I.3. Définition de la couveuse ............................................................................ 5
I.4. Différents types de couveuse les plus utilisés ............................................. 5
I.4.1. La couveuse manuelle .......................................................................... 5
I.4.2. La couveuse semi-automatique ............................................................ 6
I.4.3. La couveuse automatique ..................................................................... 7
I.5. Développement embryonnaire ..................................................................... 7
I.6. Domaine d’application ............................................................................... 10
I.7. Technologie d’une couveuse ..................................................................... 10
I.7.1. Principe de la couvaison ..................................................................... 11
I.7.2. Principaux critères d’une couveuse .................................................... 11
I.7.3. Fonctionnement .................................................................................. 11
I.7.4. Retournement des œufs et éclosion .................................................... 13
I.7.5. Avantages d’une couveuse ................................................................. 13
Chapitre II : DIMENSIONNEMENT DE LA COUVEUSE .............................. 14
II.1. Description du système............................................................................. 14
II.2. Schéma de câblage électrique................................................................... 16
II.2.1. Schéma de puissance ......................................................................... 16

50
II.2.2. Schéma de commande ....................................................................... 17
II.2.3. Schéma combiné (première variante) ............................................... 18
II.2.4. Schéma combiné (deuxième variante) .............................................. 19
II.2.5. Fonctionnement ................................................................................. 20
II.3. Equipements utilisés ................................................................................. 21
II.3.1. Thermostat ......................................................................................... 21
II.3.2. Thermomètre hygromètre digital ...................................................... 22
II.3.3. Résistance chauffante ........................................................................ 23
II.3.4. Ventilateur ......................................................................................... 24
II.3.5. Bouton poussoir marche-arrêt ........................................................... 24
II.3.6. Voyants.............................................................................................. 25
II.3.7. Variateur de vitesse ........................................................................... 25
II.3.8. Bac d’eau ........................................................................................... 26
II.3.9. Grilles de couveuse ........................................................................... 26
II.4. Représentation normalisées ses équipements électriques utilisés ............ 27
II.5. Capacité de la couveuse............................................................................ 35
II.6. Température de la couveuse ..................................................................... 35
II.7. Dimensionnement et choix électrique ...................................................... 36
II.7.1. Choix d’un contacteur ....................................................................... 36
II.7.2. Choix d’un disjoncteur ...................................................................... 38
II.7.3. Équipements choisis pour la réalisation ............................................ 42
II.7.4. Résumé .............................................................................................. 42
II.7.5. Calcul de la puissance de la couveuse .............................................. 43
II.8. Etapes de montage .................................................................................... 43
Chapitre III : ORGANISATION DE LA MAINTENANCE PREVENTIVE .... 45
III.1. Concepts de base ..................................................................................... 45
III.2. Maintenance Préventive .......................................................................... 45
III.2.1. But de la maintenance préventive .................................................... 45
III.2.2. Procédure de maintenance préventive ............................................. 46
III.3. Partie électrique ....................................................................................... 46
III.3.1. Paramètres à mesurer ....................................................................... 47

51
III.3.2. Exemple de contrôle préventif ......................................................... 47
III.4. Partie mécanique ..................................................................................... 47
CONCLUSION ................................................................................................... 48
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................. 49
TABLE DE MATIERES ..................................................................................... 50
ANNEXES ........................................................................................................... A
Annexe I : Plateaux de 30 œufs en plastique 30cm/30cm ................................ A
Annexe II : Étapes d’incubation artificielle ...................................................... A
Annexe III : Mirage des œufs............................................................................ C
Annexe IV: Mireuse à ampoule ........................................................................ D
Annexe V: Mireuse à lampe de poche .............................................................. D
Annexe VI : Les parois de la couveuse ..............................................................E
Annexe VII : Le revêtement intérieur de la couveuse .......................................E

52
ANNEXES

Annexe I : Plateaux de 30 œufs en plastique 30cm/30cm

Annexe II : Étapes d’incubation artificielle


 Tri et désinfection des œufs :
Le but de la classification est d'obtenir un taux de réussite d'éclosion plus
élevé. Les œufs à couver doivent être frais, propres, de poids adéquat et non de
taille ou de forme anormale. Par conséquent, les œufs dont la coquille et la forme
sont anormales doivent être rejetés. Utilisez des œufs âgés de 3 à 4 jours et pesant
entre 30 et 70 grammes (selon la race) pour les meilleurs résultats d'éclosion.
Les œufs de 55 à 60 grammes éclosent mieux que les œufs de 60 à 70
grammes. Cependant, ces œufs doivent être fécondés et provenir de poules saines
et nutritives. En fait, leur dénutrition peut réduire la reproduction des œufs et
augmenter la mortalité embryonnaire.
Le but de la désinfection est d'éliminer les impuretés et les bactéries sur la
coquille d'œuf qui peuvent affecter les résultats d'éclosion. Cela devrait être fait
le plus tôt possible après la collecte des œufs. Cependant, il n'est pas recommandé
de laver les œufs avec de l'eau, sinon la fine couche protectrice recouvrant les
œufs et les protégeant des attaques microbiennes sera supprimée. Différentes
méthodes de désinfection sont utilisées. Cela doit être fait dans une pièce entre 22
et 26 ° C pendant 20 à 30 minutes.

A
 Stockage des œufs :
Après désinfection, les œufs doivent être stockés dans une pièce ventilée, mais
évitez la ventilation, la lumière du soleil et la poussière. La durée de conservation
de l'éclosion des œufs dépend de la température de la salle de stockage des œufs
avant l'éclosion. Pour une température de stockage de 7 à 15 ° C, l'effet de
conservation de la capacité d'incubation peut être maintenu pendant 6 jours. Puis
la deuxième semaine, la température de la salle de stockage doit être maintenue
entre 17 et 18 ° C pendant 3-4 jours. Afin de limiter la perte d'eau due à
l'évaporation, ce qui réduira l'éclosion et la vigueur des poussins, l'humidité relative
du local de stockage doit être maintenue entre 70% et 85%. Pendant le stockage,
placez les œufs à couver face vers le bas pour un stockage à court terme. Pour les
périodes de stockage supérieures à 7 jours, le stockage à déchargement automatique
limitera les pertes d'éclosion dues au stockage. De plus, il est recommandé de les
retourner pendant le stockage pour éviter que les jaunes d'œufs ne collent à la
coquille. Jamais on ne met les œufs directement sur le sol, mais sur des plateaux en
bois ou de préférence en plastique.

 Préchauffage et incubation des œufs :


Afin d'obtenir un bon taux d'éclosion, il est nécessaire de préchauffer les
œufs avant l'éclosion. Ce processus peut éviter un choc thermique aux œufs, et il
peut également éviter un démarrage plus rapide et plus uniforme du
développement de l'embryon. De préférence, il est préchauffé entre 25°C et 28°C
pendant 1 heure.
L'un des facteurs importants pour une incubation réussie est une régulation
parfaite de la température, en particulier la première semaine. Pour une couveuse
à ventilation naturelle, la température optimale doit être maintenue à 37,9°C
pendant les deux premières semaines de culture et réduite à 36,1°C à partir du 19e
jour de culture. C'est parce que les poussins génèrent également de la chaleur.
Pour une couveuse à ventilation forcée, la température idéale pour un meilleur
développement embryonnaire et une incubation optimale est de 37,7°C ou 37,8°C.
Cette température joue également un rôle déterminant dans la croissance correcte
des poussins après la naissance. Par rapport à une température élevée, une
température basse n'est pas recommandée pour l'incubation et son effet n'est pas
recommandé.

B
Annexe III : Mirage des œufs

Le mirage consiste à éclairer l’intérieur de l’œuf pour voir s’il est fécondé,
non fécondé ou avarié.
Le présent manuel recommande de mirer les œufs de poule les 7e et 14e
jours. Le principe est simple : dans une chambre noire, une source de lumière est
placée contre la coquille de l’œuf et le contenu est ainsi illuminé. Si l’œuf est
fécondé, il présentera un point rouge foncé dont part un minuscule réseau de
vaisseaux sanguins (Annexe III). Si l’œuf n’est pas fécondé, le jaune apparaîtra
comme une ombre flottante sans vaisseaux sanguins apparents. Et si l’œuf est
avarié, il sera opaque.
Une mireuse d’œufs peut être fabriquée avec une ampoule de 25 à 60 watts
(s’il y a une source d’électricité) ou une bougie placée dans un conteneur (petite
boîte ou boîte de conserve vide), muni d’un orifice (3-4 cm) pour laisser passer la
lumière (Annexe IV). On peut aussi utiliser une lampe de poche placée sous une
boîte ou une boîte de conserve, l’œuf étant positionné sur un orifice laissant passer
la lumière (Annexe V).
Rappel :
 Manipulez toujours les œufs avec soin et ne les sortez pas de l’incubateur
plus de 10 à 15 minutes.
 Les œufs de poule non fécondés au 7e jour peuvent être consommés, tandis
qu’au 14e jour, il faut les éliminer de manière hygiénique.

C
Annexe IV: Mireuse à ampoule

Annexe V: Mireuse à lampe de poche

D
Annexe VI : Les parois de la couveuse

Les parois de la couveuse sont généralement faites en bois grâce à sa bonne


inertie thermique. Cependant, il existe plusieurs types de bois, les plus utilisés
sont ceux qui présentent plusieurs couches appelés communément multi triplex.

Annexe VII : Le revêtement intérieur de la couveuse

Pour augmenter la conductivité thermique des surfaces intérieures de la


couveuse, l’intérieur est tapissé d’une mince tôle d’aluminium que l’on retrouve
sur forme de rouleau.

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