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% Mg % Si % Cu % Cr % Mn % Zn %Ti % Fe
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Polyéthylène (PE)
Polyméthacrylate de méthyle (PMMA)
Nylon ou polyamide (PA)
Polymères Polystyrène (PS)
Polychlorure de vinyle (PVC)
Epoxydes (EP)
Elastomères dont le caoutchouc naturel
Les propriétés d’usage des matériaux (tableau 2) ont essentiellement deux origines :
o leur composition chimique (nature des espèces atomiques qui les constituent);
o leur structure microscopique ou microstructure (organisation de ces atomes).
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industrielle complète.
Considérons un état dans lequel une fissure plane est soumise à un système de
force ; supposons de plus que la propagation de cette fissure se fasse dans un plan. On
montre que l’état de propagation de cette fissure peut être ramené à la superposition
de trois modes simples (figure 1) :
Mode I : mode par ouverture, les surfaces de la fissure se déplacent
perpendiculairement l’une à l’autre;
Mode II : mode par glissement droit, les surfaces de la fissure se déplacent dans
le même plan et dans une direction perpendiculaire au plan de la fissure ;
Mode III : mode par glissement vis, les surfaces de la fissure se déplacent dans
le même plan et dans une direction perpendiculaire au plan de la fissure.
Le mode I est le plus courant et le plus dangereux. C’est la raison pour laquelle la
plupart des études de la mécanique de rupture ont porté sur ce mode.
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a b c d e
Figure 2 : Différentes cassures de rupture.
2. Mécanismes de rupture
Elle est caractérisée par une déformation plastique importante. Le type le plus
courant de rupture ductile est la rupture par traction avec apparition de striction
(figure 4). Ce mécanisme est fréquent chez les matériaux très purs ainsi que dans les
matériaux courants dont la structure métallurgique présente une présence de
particules de seconde phase.
Etape 2 /
Etude de la morphologie
des défauts
Etape 4 /
Causes probables
Interprétation
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Etape 5 /
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Tous les aciers n'ont pas un comportement fragile à basse température. Les
aciers austénitiques, grâce à leur structure cubique à faces centrées, sont en
particulier insensibles à la rupture fragile. Les aciers à structure cubique centrée à
l'état d'équilibre (ferrite) ou hors d'équilibre (martensite, bainite) sont tous
caractérisés par l'existence d'une transition ductile-fragile. Lorsque la température de
l'essai Charpy diminue, l'énergie de rupture passe d'une valeur élevée à une valeur
faible dans un intervalle de température assez étroit (la zone de transition) et la
cassure perd son aspect ductile à nerfs au profit d'un aspect de plus en plus cristallin
(cassure à grains, rupture par clivage).
La figure 12 représente cette évolution dans le cas d'un acier faiblement allié ; Le
faciès 1 montre qu'à basse température, alors que le matériau est fragile, la rupture a
lieu sans déformation macroscopique notable i.e. sans expansion latérale. A haute
température, dans le domaine ductile, la résilience augmente fortement et l'éprouvette
se déforme macroscopiquement, comme on peut le constater sur le faciès 3.
Energie de choc (Joules)
Température (°C)
K= ⁄ Équation 1
Équation 2
où :
ij est la composante de la contrainte au point (r, ) en coordonnées polaires ;
fij est fonction de la géométrie ;
KI est le facteur d'intensité de contrainte (F.I.C) en mode I de sollicitation. Il
décrit le champ de contrainte à la pointe de la fissure et ne dépend que de la
géométrie de la pièce et de la fissure.
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Tableau 1 – Champs de contrainte et de déplacement en pointe de fissure pour les trois modes
de sollicitation.
Mode I Mode II
Mode III
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= KI )/√
Pour qu’une fissure se propage, il faut fournir au matériau une certaine énergie
car la rupture des liaisons atomiques absorbe une quantité de l’énergie potentielle
globale du matériau : G. Si la longueur de la fissure augmente d’une longueur a, on a
une diminution GI (en mode I) de l’énergie potentielle.
Pour que la fissure progresse brutalement, il faut que la diminution d’énergie G I
atteigne une valeur critique GIC.
√ ⁄ Équation 3
Nous allons chercher les points qui délimitent la zone plastique par l’utilisation
de la correction d’ERWIN. ERWIN suppose que la zone plastique est sphérique de rayon
rP et que la contrainte normale est égale à la limite élastique y (figure 15) ; il suppose
de plus que le profil des contraintes élastiques hors la zone plastique est le même que
celui de la zone purement élastique mais décalé d’une quantité y. Si l’on considère
une fissure fictive de longueur (a + rP), le profil de contraintes est celui de la théorie
élastique tronqué à la valeur = y.
K IC = f nom √ Équation 4
Remarque
Nous soulignons la différence fondamentale entre un défaut de forme régulière,
au bord duquel les contraintes sont amplifiées mais restent finies, et une entaille
anguleuse au fond de laquelle les contraintes sont infinies. La différence de sévérité
entre un défaut pointu (rayon de courbure nul) et un défaut régulier (rayon de
courbure fini) est illustrée sur la figure 17.
L’épaisseur doit être suffisante pour que l’on ait un état de déformation plane
La longueur de l’éprouvette doit être suffisante pour qu’il n’y soit pas de
relaxation des contraintes.
Afin d’assurer une bonne reproductibilité de cette mesure, les essais sont normalises.
Deux essais normalises courants sont l’essai de flexion en trois points et l’essai de
traction sur éprouvette CT (Compact Tensile) représentés sur la figure 19. Les
facteurs d’intensité des contraintes correspondants sont connus de façon approchée.
KIC
D’un point de vue pratique, les aciers à hautes caractéristiques sont peu sensibles
à l’effet de vitesse et à l’effet de température. Cependant, les aciers présentant une
transition ductile/fragile, le KIC dépend de la température et de la vitesse de
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déformation.