Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. Recensements
Les sumériens : Tablettes d’argiles sur lesquelles sont inscrites des renseignements concernant la
population (bétail, récolte, population)
L’Egypte : Prélever l’impôt
Rome : Impôt
En France, on recense réellement après la Révolution Française. Les communes sont alors obligées d’inscrire
les décès et les naissances.
Aujourd’hui, ces critères-là sont dépassés, le recensement régulier est fait pour d’autres raisons :
En France et en ex RDA pour mesurer l’immigration. En 1950, on s’aperçoit que les chiffres sont
comptabilisés de manière différente (orientation politique). En France, les recensements servent à montrer
qu’elle est une terre d’accueil. En Allemagne, les descendants et la famille des immigrés ne sont pas
comptabilisés. Attention au piège des données démographiques utilisées.
Le recensement est la seule base qui était exhaustive et a donc été très utilisé. On utilisait aussi le
recensement pour des enquêtes (sondages plus spécifiques : ex : cibler les ouvriers). Le principal défaut du
recensement est qu’il n’y avait pas d’info sur les personnes en couples mais non mariées.
- De 1801 à 1946, le recensement avait lieu tous les 5 ans (hors période de guerre).
- A partir de 1946, c’est devenu plus irrégulier (5,6,7 et même 9 ans d’écart).
- Dernier recensement en 1999. Il n’y aura plus de recensement national.
- Depuis 1999, il y a un recensement continu :
Dans les villes de moins de 10 000 habitants, chaque année, la ville a la charge de
recenser un cinquième de la population.
Dans les villes de plus de 10 000 habitants, ils doivent interroger 8 % de la
population.
La population totale est la somme de la population municipale et de la population comptée à part. Du coup,
on obtient des doubles comptes (étudiant, personnes vivant dans une autre commune, sdf, militaires).
II. Enquêtes et sondages
Une enquête : Population miniature qui soit représentative de l’ensemble, donc de remplacer une
connaissance exhaustive par une connaissance partielle, portant sur une partie de la population extrapola à
la réalité (Korosi).
L’État civil enregistre les naissances et les décès. Historiquement, cette tâche était réalisée par les
religieux.
Le registre de la population permet de suivre les mouvements de population (déménagement).
Source sur l’immigration
Ministère de l’intérieur : donne les « stocks » (permis de séjours délivrés).
Fiches administratives remplies lors du passage de la frontière : donne un flux (somme des flux
différent des stocks, très aléatoire) : enregistré à la sortie et à l’accueil (décalage). Les flux sortis
sont souvent moins bien enregistrés
Ex : Certains démographes vont trouver lorsqu’il y une panne en 1975, 9 mois plus tard on avait enregistré
plus de naissances. Rien à voir car il y avait un contrôle des naissances à cette époque.
Autres sources
Dans les pays du tiers monde sont moins fiables, on a donc développé les mesures indirectes :
Théorie de la population stable : suppose une fécondité et une mortalité constante et par un
système d’équation, on peut prévoir et corriger les statistiques trompeuses.
Théorie de la population semi stable : on considère que la répartition par âge de la population est
invariante.
Théorie de la population quasi stable : la fécondité est invariante et la mortalité baisse lentement
(plus adéquate pour certains pays développés).
→ Prévisions démographiques