Simbolismul Literelor Ebraice PDF

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Simbolismul literelor ebraice
Les lettres associées à la valeur 1 sont Aleph, Yod, Qôf.
Aleph – 1 – originea tuturor lucrurilor

Aleph est l'incarnation du nombre 1 sur le plan des unités. Cette lettre correspond à l'impulsion
primordiale de l'esprit qui initia l'oeuvre de la création. Elle est également associée à la volonté cosmique qui
préside à l'établissement de toute chose.
Valeur ordinale 1
Valeur numérologique 1
Signification kabbalistique Origine de toutes choses
Correspondance yetsiratique Air
Sentier 11ème sentier (Kether-Hochmah
Lame du tarot Le Bateleur
Valeur ordinale et numérologique
Le nombre 1 correspond à l'impulsion primordiale ayant permis l'engendrement de toutes les réalités
peuplant le monde ainsi qu'à la volonté cosmique responsable de son organisation.
Sur le plan psychologique, ce nombre favorise l'éveil d'une impulsion intérieure amenant l'aspirant à se
mettre à la quête de son identité profonde et véritable, en franchissant différents états de conscience lui permettant
d'atteindre une véritable plénitude.
Signification kabbalistique de la lettre
Pour les kabbalistes, la lettre Aleph (issue d'un ancien idéogramme représentant une tête de boeuf cornu)
représente le commencement de toutes choses et l'unité dont procède toute manifestation.
Elle symbolise aussi l'élément primordial qui, émanant de l'Incrée, engendre dans leur infinie diversité les
multiples réalités du monde créé.
En effet, cet engendrement est rendu possible par le rayonnement de l'unité principielle et par son
sacrifice.
Enfin, la lettre Aleph n'est pas seulement considérée comme l'origine de toute chose mais elle est
également la voie permettant à chaque chose de retourner à son origine.
Correspondance yetsiratique
l'élément air est considéré par les kabbalistiques comme étant le vecteur privilégié permettant à Dieu de se
manifester aux hommes.
En effet, "il étage ses demeures au-dessus des eaux; des nuages il fait son char; il marche sur les ailes du
vent Des vents il fait ses messagers...". (Psaumes CIV, 3-4.)
Plus encore, l'air est également un vecteur favorisant la transmission d'une force.
Ainsi Dieu modela l'homme, "il insuffla dans ses narines une haleine de vie et l'homme devint un être
vivant.". (Genèse II, 7.)
L'air est donc parfaitement adéquat pour représenter la lettre Aleph par laquelle Dieu se manifeste et agit
pleinement dans le monde créé.
Le sentier correspondant
La lettre Aleph correspond sur l'arbre de vie au 11ème sentier (Kether-Hochmah) que Sepher Yetsirah
associe à la conscience limpide (Sekhel Metsou'hatsa'h).
D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence scintillante. Ce sentier correspond donc
essentiellement à une expérience de perception intérieure permettant à l'aspirant de saisir avec plus d'acuité la
source originelle de toutes choses et l'unité dont elles procèdent.
Dans la même perspectives, Il permet d'accéder au principe primordial responsable de l'organisation
générale du monde.
Comme toutes les dimensions de l'arbre de vie, ce sentier peut également être maléficié. Il incarne alors
des forces contraires initiant un mouvement de contraction intérieure retenant prisonnière toute potentialité
d'expression.
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En ce sens, il conduit l'individu à ne plus percevoir la source primordiale des choses. Plus encore, en
suscitant une fermeture étanche à toute impulsion venant de l'esprit, il l'amène très vite à se heureter au caractère
apparemment vain et insensé de l'existence.
Correspondance avec le tarot
La lame du Bateleur met en scène un jeune homme debout devant une table sur laquelle se trouvent
plusieurs objets.
Sur le plan symbolique, cette lame invite l'aspirant (le jeune homme) à prendre conscience de la nécesité
de s'incarner harmonieusement sur le plan matériel (symbolisé par la table) en participant activement à la
découverte de ses potentialités (représentées par les divers objets placés devant lui).
En outre, cette lame précise la manière de vivre cette expérience en évitant les multiples pièges liés à
l'incarnation.
Dans cette perspective, elle rappelle à l'apirant la nécessité de considérer la vie commeun jeu et de s'ouvrir
tout autant à l'environnement immédiat qu'aux puissances supérieures agissant dans le monde.
Dans une dimension maléficiée, la lame évoque une grande immaturité, beaucoup d'indécision et
l'adoption de masques illusoires voilant les véritables dimensions de la personnalité.
Il en résulte généralement une complète ignorance face aux potentialités du moi personnel.
En outre, cette lame inversée induit une véritalbe passivité rendant difficile toute activité et bloquant tout
élan créatif.
Yod – 10 – prezenta lui Dumnezeu in creatie

Pour le Yod, il s'agit d'une lettre associée au nombre 1 sur le plan des unités. Elle correspond aux
attributs de ce nombre sur le plan de l'incarnation. Aussi, elle évoque la puissance rayonnante et organisatrice
de l'esprit qui agit au sein de toute réalité matérielle.
Valeur ordinale 10
Signification kabbalistique Présence de Dieu dans le créé
Correspondance yetsiratique Le signe de la Vierge
Sentier Vingtième sentier (hesed-Tiphereth)
Lame du tarot La roue de la fortune
Comme indiqué précédemment, le nombre 10 correspond au nombre 1 sur le plan de l'incarnation. Il
représente donc la puissance divine incarnée au sein de la matière et adoptant la forme de principes et de lois
inéluctables.
Sur le plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à exprimer et à rayonner en
demeurant conforme aux lois et valeurs dont il est porteur.
Pour les kabbalistiques, la lettre Yod (issue d'un ancien idéogramme repésentant une main) évoque, en
tant que projection de la lettre Aleph sur le plan de l'incarnation, la présence agissante et rayonnante de Dieu au
sein de l'univers. Les kabbalistiques considèrent d'ailleurs le Yod comme étant un "germe divin" caché au sein de
la création. Le Yod informe donc chaque chose de son programme initial et de sa destinée. C'est sans doute
pourquoi cette lettre est souvent associée à la connaissance permettant à l'aspirant d'accéder consciemment à la
sagesse divine.
Du point de vue kabbalistique, le signe de la vierge correspond à une profonde remise en question
des acquis personnels afin qu'ils puissent être mis au service de la collectivité. Ce signe implique donc une
analyse systématique des expériences et des situations vlcues par l'égo afin de permettre à l'aspirant de
s'ajuster aux principes et aux lois universels.
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Ce processus s'effectue au niveau des attitudes physiques, affectives et mentales constituant le moi
personnel. C'est pourquoi les astrologues associent ce signe au désir de se perfectionner et de s'harmoniser
aux intérêts supérieurs.
Sous sa forme maléficiée, le signe de la Vierge favorise le développement d'un incapacité à
reconcevoir de manière positivie et constructive ses acquis personnels. Demeurant cristallisé sur ses valeurs
égoïques, l'individu est alors incapable de relativiser et s'enferme progressivement dans un ensemble de
principes et de règles auxquels il adhère sans discrimination. Il en résulte évidemment un esprit critique,
cynique et acerbe dissimulant toujours un important sentiment d'insécurité.
La lettre Yod correspond sur l'arbre de vie au vingtième sentier (Hesed-Tiphereth) que le Sepher Yetsirah
associe à la conscience de Volonté (Sekhel Haratson).
D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence de la Volonté. Ce sentier est fort
important car il relie Tiphereth (la sephirah du moi pesonnel) à Hesed (le lieu où la volonté de Dieu est connue). Il
est essentiellement responsable de l'harmonisation de la volonté personnelle avec la volonté divine.
Le moi personnel s'y trouve alors fécondé par une puissance supérieure l'amenant éà participer
véritablement aux plans cosmiques de la création.
Comme toutes les dimensions de l'arbre de vie, ce sentier peut également être maléficié. Il conduit alors
l'individu à ne suivre que sa propre volonté, percevant en outre toute intervention extérieure comme une atteinte
inacceptable à son libre-arbitre. Le moi personel demeure évidemment replié sur lui-même et obstinément fermé à
toute dimension qui lui est supérieure, cherchant à organiser et à façonner le monde selon un schéma purement
personnel sans tenir compte de l'essence profonde des choses et des êtres.
La lame de la Roue de la fortune met en scène une grande roue autour de laquelle trois personnages sont
disposés (l'un au sommet, l'autre descendant du côté gauche et le troisième remontant du côté droit).
Sur le plan symbolique, cette lame représente de manière très explicite la roue du destin et la loi du karma.
Elle met également en exergue la nécesité pour l'aspirant de s'orienter vers le centre de lui-même et comprendre
les lois qui régissent le développement de l'être sur le plan matériel.
Cette lame est donc étroitement liée à des prises de conscience concernant les grandes lois de l'univers et
le développement de soi.
Dans sa dimension maléficiée, la Roue de la Fortune évoque la dureté d'un karma incompris et la
répétition incessante des mêmes difficultés en raison de l'ignorance des grandes lois régissant le développement
matériel et psychologique.
L'aspirant cherche alors en vain à imposer son propre rythme au monde quil'entoure, s'acheminant
indubitablement vers des échecs répétitifs dont il ne saisit pas, la signification.
Qôf – 19 – Accesul la adevarul lui Unu
Qôf est considéré comme l'expression du nombre 1 sur le plan des centaines. Cette lettre correspond
en conséquence aux attributs de ce nombre dans une perspective de réintégration. Aussi Qôf est porteur d'une
impulsion mystique initiant en chaque être le désir de retourner à sa source première en conformant son
action aux volontés cosmiques.
Valeur ordinale 19
Signification kabbalistique Accession à la vérité de l'Un
Correspondance yetsiratique Signe des poissons
Sentier Vingt-neuvième sentier (Netsah-Malkut)
Lame du tarot Le soleil
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D'un point de vue numérologique, le nombre 19 correspond à l'étape où l'esprit, pleinement incarné sur le
plan terrestre (symbolisé par le nombre 1 sur le plan des dizaines), fait l'expérience du plein épanouissement de
son être (symbolisé par le chiffre 9 sur le plan des unités).
Sa personalité extérieure est alors un reflet parfait de sa dimension intérieure l'aspirant étant à même
d'entreprendre un cycle d'existance supérieur.
Valeur numérologique
Le nombre 100 correspond au nombre 1 sur le plan des centaines. Il incarne donc l'impulsion primordiale
du nombre 1 s'exprimant maintenant de manière à favoriser un retour à la source première et originelle.
Sur un plan psychologique, ce nombre évoque l'aspiration mystique conduisant l'aspirant à rassembler
toutes ses forces pour les orienter vers une recherche de l'essentiel et du transcendant.
Pour les kabbalistiques, la lettre Qôf (issue d'un ancien idéogramme représentant une hache) correspond à
la destruction des illusions issues du multiple par une ascension aux vérités transcendantes du monde de l'unique.
Elle illustre donc un véritable processus d'illumination de la conscience, devenue progressivement réceptive à la
lumière de l'esprit.
Cette ouverture conduit alors l'aspirant à intégrer en lui la lumière spirituelle pour ainsi se libérer
définitivement des entraves de 'égo.
Du point de vu kabbalistique, le signe du poisson confronte l'aspirant à de puissantes énergies de
mutation. Il l'invite en effet à recréer un état de fusion avec la divinité en vivant intensément l'expérience de
l'amour (Dieu étant amour).
En ce sens, le signe des Poissons favorise le développement d'une nature extrêmement sensible et
psychique, demeurant constamment à l'écoute des énergies subtiles provenant des plans inférieurs (et plus
particulièrement du coeur).
Sous sa forme maléficiée, le signe des Poissons favorise le développement d'une incapacité à intégrer
harmonieusement les puissantes énergies de mutation dont l'individu est porteur. Il en résulte une nature
psychique particulièrement instable, passive, angoissée et inquiète. Refusant de s'ouvrir à toute dimension qui lui
est étrangère, l'individu craint alors bien souvent la réalité qui l'entoure et préfére se réfugier dans des paradis
artificiels peuplés de rêves et d'illusions.
La lettre Qôf correspond sur l'arbre de vie au vingt-neuvième sentier (Netsah-Malkuth) que le Sepher
Yetsirah associe à la Conscience physique (Sekhel Mougsham).
D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence Corporelle. Ce sentier est
essentiellement lié aux racines biologiques de l'être. Il est responsable de l'illumination de la conscience résultant
d'une union plus étroite entre le corps et l'esprit.
Le processus permettant une telle unification adopte généralement la forme de l'expérience sexuelle. C'est
pourquoi l'Orient a toujours considéré la sexualité comme l'ultime outil d'illumination. Dans même perspective,
Aphrodite était considérée par les anciens Grecs comme étant "celle qui éveille".
Comme toute les dimensions de l'arbre de vie, ce sentier peut également être maléficié. Il conduit alors
l'individu à chosifier le corps et à ne plus y percevoir l'essence spirituelle qui l'anime. Cette chosification peut le
conduire à donner libre cours à une sexualité purement instinctuelle évacuant toute dimension amoureuse
essentielle à sa jsute expression.
L'expérience sexuelle, toujours motivée par une recherche de fusion mais incapable de la produire, génère
alors une sensation de vide intérieur qui amène bien souvent l'individu à s'enfermer dans un monde totalement
déconnecté du réel.
La lame du Soleil met en scène un Soleil resplendissant dont les rayons éclairent et adombrent un couple
étroitement uni.
Sur un plan symbolique, cette lame illustre particulièrement bien le processus d'illumination (symbolisé
par les rayons solaires porteurs de lumière) qui accompagne toujours l'union instaurée entre 2 êtres (représenté par
le couple uni).
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Nourrie par l'amour, cette puissance illuminative devient alors une véritable force de rédemption agissant
non seulement à l'échelle du microcosme mais atteignant aussi une dimension universelle. En efet, sous le souffle
lumineux de l'amour, le monde lui-même et progressivement affranchi de toutes ténèbres et subit une régénération
profonde et décisive.
Dans sa dimension maléficiée, la lame du soleil représente un sentiment de profonde insatisfaction
résultant d'une expérience adultère avec le monde, l'union qu'elle symbolise n'étant pas animée par l'amour mais
par désir purement instinctuel et égoïque.
Cette lame est alors porteuse de déception et de désillusion et l'individu, loin d'accéder à une dimension
qui le transcende, se replie au contraire sur son égo et ses vanités.
Les lettres associées à la valeur 2 sont Beith, Kaf, Reish.
Beith – 2 – expresia creatoare, puterea divina manifesta, natura lui Dumnezeu pe planul unitatii:
Bieth est une incarnation du nombre 2 sur le plan des unités. Aussi, cette lettre correspond au
mouvement de déploiement par lequel l'esprit s'extériorise pour engender et organiser l'univers.
Valeur ordinale 2
Signification kabbalistique Expression créatrice
Correspondance yetsiratique Saturne
Sentier Douzième sentier (Kether-Binah)
Lame du tarot La Papesse
Le nombre 2 incarne donc essentiellement le pouvoir de fécondation et de rayonememnt extérieur. C'est
donc par ce nombre que l'esprit crée et organise l'univers.
Sur un plan psychologique, il évoque chez l'aspirant une capacité à découvrir dans sa propre dimension
corporelle l'expression extérieure de sa dimension spirituelle.
Pour les kabbalistiques, la lettre Beith (issue d'un ancien idéogramme représentant une maison ou un
templs) est étroitement associée aux mystères de la création (le livre de la Genèse commence par Beith) et recèle
en elle-même les clefs secrètes de la conaissances (l'Evangile selon St-Jean décrute également par cette lettre).
En effet, elle correspond à l'expression extérieure de la puissance créatrice contenue dans l'Aleph originel.
Elle représente la maison édifiée à partir du rayonnement de la force intérieure.
Du point de vue kabbalistique, Saturne incarne le pouvoir de concentration, de contraction, de fixation et
de la cristalisation. En d'autres termes, cette planète confère une forme aux réalités abstraites et subtiles, les
rendant ainsi effectives et aptes à s'incarner pleinement sur le plan terrestre.
Or cette incarnation est forcément accompagnée d'un destin précis lié à la forme que chaque chose et
chaque être adopte. A ce titre, Saturne est associée aux épreuves en tant que conséquences karmiques résultant des
actes commis antérieurement. En ce sens, cette planète permet de percevoir derrière l'épreuve (la forme) la leçon
(l'essence) dont elle est porteuse.
Sous sa forme maléficiée, Saturne incarne une tendance excessive à la cristalisation, empêchant toute
évolution, toute transformation ou progression oar une rupture du lien étroit existant avec l'esprit.
En outre, il conduit l'individu éà se développer une profonde insécurité existentielle l'amenant à se replier
sur ses biens (tant sur le plan matériel qu'éà des niveaux plus subtils : affectifs ou intellectuel par exemple).
La lettre Beith correspond sur l'arbre de vie au 12ème sentier (kether-Binah) que le Sepher Yetsirah
associe à la Conscience claire.
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D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence de la Transparence. Ce sentier permet à
l'aspirant de prcevoir le divin dans l'apparence extérieure des choses.
En effet, la création révèle que le créateur et l'observation soignée de la forme extérieure conduit toujours
à la connaissance des mystères les plus profonds. C'est aussi le sentier de l'intuition, de la clairvoyance et de la
prophétie. Le monde y est perçu comme un organisme animé d'une vie extraordinaire.
Comme toutes les dimensions de l'arbre de vie, ce sentier peut être malficié. Il correspond alors à
l'obscurcissement le plus complet résultant d'une dissociatin entre le plan extérieur et la dimension intérieure lui
correspondant.
Dès lors, l'individu est incapable de percevoir la présence du divin dans le monde extérieur qui lui apparaît
comme une réalité parfaitement autonome. Aussi, il se sentira parfois comme un véritable étranger au coeur de ce
monde terrestre, les réalités du monde concret étant perçues comme étant purement extérieures et dépourvues de
vie et d'animation.
La lame de la Papesse met en scène une femme mature portant la tiare papale et tenant dans ses mains un
livre ouvert. Cette lame peut sembler étrange a priori puisque la papauté est traditionnellement réservées aux êtres
de sexe masculin.
En fait sur un plan symbolique, cette inversion de polarité est fort importante car elle nous indique
que le contact avec Dieu repose essentiellement sur une qualité féminine, la réceptivité.
Ainsi cette lame révèle à l'apirant la manière de se mettre à l'écoute de la création (illustrée par les
multiples dualités preésentes sur la lame) afin d'y percevoir l'empreinte de l'esprit et son caractère éminemment
sacré.
Dans sa dimension maléficiée, la lame de la Papesse évoque chez l'individu une perversion de sa
réceptivité entraînant le développement d'une passivité et d'un immobilisme dangereux. En effet sous l'influence
inversée de la Papesse, la conscience perçoit bien souvent la création comme une véritable prison dans laquelle il
est vain de chercher à entreprendre la construction de qulque chose. L'univers est alors considéré comme une
réalité sur laquelle il est impossible d'agir.
Kaf – 11 – materialul ce permite germenului divin sa se deplaseze in lumea spatiu-timp

Quant au Kaf, il s'agit d'une lettre associée au nombre 2 sur le plan des dizaines. Elle comprend donc
les attributs de ce nombre sur le plan de l'incarnation. Aussi, elle évoque le processus de coagulation
matérielle permettant au germe divin de se déployer dans le monde de l'espace-temps.
Valeur ordinale 11
Signification kabbalistique Ancrage dans la matière
Correspondance yetsiratique Le Soleil
Sentier 21ème sentier (Hesed-Netsah)
Lame du tarot La force
Valeur ordinale
D'un point de vue numérologique, le nombre 11 correspond à l'étape où l'esprit, pleinement incarné sur le
plan teresstre (symbolisé par le nombre 1 sur le plan des dizaines), rend parfaitement effective la volonté de
l'esprit et contribue ainsi à l'unification des choses (représentée par le nombre 1 sur le plan des unités).
Le nombre 20 correspond au nombre 2 sur le pla de l'incarnation. Il symbolise donc le processus de la
fécondation par lequel le germe divin (représenté par le nombre 10) rayonne à travers la matière.
Sur le plan psychologique, il évoque chez l'aspirant une capacité à accueillir les choses qui se préentent à
lui sans chercher à les saisir ou à se les approprier.
pour les kabbalistiques, la lettre Kaf (issue d'un ancien idéogramme représentant une main ouverte)
permet à la lettre Yos de s'incarner véritablement dans une forma matérielle résultant de son rayonnement
extérieur.
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C'est pourquoi cette lettre est traditionnellement associée à la force et à la stabilité (e hébreu le mot
"Keph" signifie "rocher"). Ainsi, elle repréente la puissance divine qui franchit le seuil de la création et se révèle
dans l'immensité du monde. C'est le verbe qui se fait chair !
Du point de vue kabbalistique, le Soleil incarne essentiellement la toute puissance divine exprimée dans le
monde matériel. En ce sens, il est une reproduction des idéaux et des élans les plus élevés, un modèle de
réalisation à atteindre.
C'est pourquoi, les astrologues on en fait le symbole de l'identité profonde que chacun doit apprendre à
faire rayonner. Ainsi, le Sleil évoque l'image supérieure que l'apirant se fait de lui-même et des plus hauts idéaux
qu'il nourrit intérieurement.
Sous sa forme maléficiée, le Soleil ne représente plus la toute puissance divine mais celle de l'éfo qui
replié sur lui-même, tente d'assujétir le monde matériel à ses convoitises aussi illusoires qu'éphémères. En ce sens,
il symbolise les faux idéaux, les formes fugitives et superficielles nourries par l'égo et auxquels l'individu
s'identifie aveuglément.
La lettre Kaf correspond sur l'arbre de vie au 21ème sentier (Kether-Hochmah) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience désirée et recherchée (Sekhel Hashafoutsvehamevoukash).
D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence de la Conciliation et de la Récompense..
Ce sentier éveille en l'aspirant des idéaux et des aspirations élevées qui nourrissent sa dimension psychique (et
particulièrement émotionnelle) de manière à faire de lui en chrcheur qui se met en quête de lumière en se
montrant totalement réceptif et obéissant. C'est l'expérience de "l'appel" si chère à l'Eglise chétienne.
Lorsque ce sentier est maléficié, il suscite un désir puissant de dominer et de s'approprier les forces de la
nature par la magie. En outre, l'appel ressenti au plus profond de l'individu sera bien souvent interprété comme un
désir affectif ou sexuel à l'égard de la prsonne incarnant pour lui l'idéal spirituel qu'il recherche.
La lame de la Force met en scène une jeune femme tenant ouverte et sans effort la gueule d'un terrible
lion. Comme pour la lame de la Papesse, il semble curieux que le tarot représente la force par un personnage
féminin alors que cette vertu est traditionnellement associée au caractère masculin.
Sur un plan symbolique, cette particularité de la lame est encore une fois fort importante
puisqu'elle nous indique que la force dont il s'agit n'est pas la puissance virile mais la force intérieure qui
soumet la personnalité, sans contrainte, à l'autorité de l'esprit.
Ainsi, cette lame enseigne à l'aspirant à ne pas se laisser enfermer dans le cercle clos de ses propres
pulsions égoïques (représentée par le lion) mais à devenir réceptif au rayonnement de l'esprit (la gueule du lion est
maintenue ouverte).
Dans sa dimension maléficiée, la lame de la Force évoque au contraire une tendance à dominer ses
pulsions égïques par la force mâle et la contrainte. Elle représente aussi l'expression d'un instinct d'appropriation
par lequel l'individu, exclusivement centré sur lui-même, cherche à déposséder l'autre ou à l'assujétir à son propre
pouvoir.
A ce titre la lame illustre l'autoritarisme exacerbé sous l'emprise duquel l'individu cherche à tout dominer
par la force, la contrainte et même la brutalité.
Reish – 20 – uniunea personalitatii cu spiritul, reprezentand cuplul, reconcilierea planului spiritual cu

cel material, pentru a forma din nou unitatea
Reish est considérée comme une expression du nombre 2 sur le plan des centaines. Cette lettre
correspond en conséquence aux attributs de ce nombre dans une perspectives de réintégration. Aussi Reish
incarne une réceptivité aux forces de l'esprit qui réconcilie le plan spirituel et le plan matériel en reformant
l'unité.
Valeur ordinale 20
Signification kabbalistique Réunion du haut et du bas
Correspondance yetsiratique Mercure
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Sentier 30ème sentier (Hod-Yesod)
Lame du tarot Le Jugement
Valeur ordinale
D'un point de vue numérologique, le nombre 20 représente le procesus de fécondation par lequel le germe
divin (symbolisé par le nombre 10) pénètre la matière. Cette fois, cette force s'exprime cependant sur un plan
différent dans la mesure où il s'agit de la valeur ordinale et non numérologique.
Le nombre 200 correspond au nombre 2 sur le plan des centaines. Il incarne donc le mouvement de
déploiement extérieur par lequel l'esprit créée et organise le monde manifesté. Toutefois, il s'exprime ici de
manière à favoriser la réconsicilation entre le haut (l'esprit) et le bas (la matière) et à reformer ainsi l'unité.
Sur un plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à soumettre sa personnalité à la
volonté de l'esprit et à participer de manière plus étroite aux réalités divines.
Pour les kabbalistiques, la lettre Reish (issue d'un ancien idéogramme représentant une tête) évoque la
dimension essentielle des choses, la tête symbolisant traditionnellement l'essence de l'être. C'est aussi en ce sens
que es kabbalistiques associent cette lettre à la pauvreté considérée comme le dépouillement de tout artifice
extérieur.
En outre, cette lettre indique également l'achèvement du processus de renouvellement des choses entrepis
avec la lettre Qôf (de valeur 100) par une union entre la tête et les pieds, c'est-à-dire par une unité retrouvée entre
le germe (les pieds) et la forme déployée (la tête).
Du point de vue kabbalistique, Mercure incarne le pouvoir d'extraire des principes généraux à paritr de
l'observation de faits concrets. Ceci permet aélors à l'aspirant d'appréhender les grandes lois qui régissent l'univers
et de donner un sens nouveaux aux choses qui l'entourent.
Mercure représente également le pouvoir d'adaptation permettant de conceptualiser le monde et ses lois
selon différents niveaux de compréhension.
Enfin, parce qu'il est associé à l'intellect, le lieu de jonction entre la dimension spirituelle et la dimension
corporelle, Mercure favorise l'expérience indicible d'une union toujours plus intime entre l'esprit et la
personnalité, permettant ainsi d'atteindre un état de plus grande unité.
C'est pourquoi Hermès, personnalisant Mercure, était pour les anciens Grecs le lien existant entre Dieu et
les hommes.
Sous sa forme maléficiée, Mercure incarne au contraire un pourvoir de conceptualisation trahissant et
déformant le réel. La pensée devient alors une pure construction abstraite sans aucun lien avec la réalité concrète.
Dans une telle perspective, l'intellect améne l'individu à s'éloigner de plus en plus des choses et des êtres
incarnés. Le monde concret de la création laisse alors place à des réalités purement intellectuelles organisées selon
un schéma tout à fait arbitraire.
L'influence mercurienne cesse donc d'être un outil de réconciliation entre les dimensions matérielle
et spirituelle pour contribuer au contraire à la constitution de monde parallèles, entraînant bien souvent
l'individu vers des expériences de dissociations intérieures pouvant même conduire à la schizophrénie.
La lettre Reish correspond sur l'arbre de vie au 30ème sentier (Hod-Yesod) que Sepher Yetsirah associe à
la conscience générale (Sekhel Kelali). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence
collective.
Ce sentier est fort complexe car il est lié à l'éveil d'une conscience synthétique permettant de saisir
intellectuellement les grandes lois régissant é'univers. Les lois divines, humaines et naturelles sont ainsi
cernées et mentalisées de manière exceptionnelle, permettant à l'aspirant de cultiver une vision holistique
du monde par une prise de conscience du lien étroit qui unit chaque créature les unes avec les autres.
Comme toutes les dimensions de l'arbre de vie, ce sentier peut également être maléficié. Il conduit
aélors l'individu à développer une aridité mentale et une rigueur intellectuelle qui assèchent la conscience
de toute trace de sentiments ou d'émotions.
L'individu se consifère alors bien souvent comme ayant atteint un niveau supérieur alors qu'il n'a
jamais été aussi misérable. Sombrant dans une rationalisation excessive où toute réalité est découpée,
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analysée soigneusement, le sujet éprouve enfin une grande difficulté à se mettre à l'écoute de ses
impressions et de ses intuitions.
La lame du Jugement met en scène une femme et un homme entourant un jeune enfant sortant d'un
tombeau. Dans la parite supérieure de la lame, un ange joue d'une trompettre.
Sur un plan symbolique, cette lame illustre l'éveil d'une conscience nouvele (symbolisé par l'enfant sortant
du tombeau), issue de l'union de la personnalité et de l'esprit (représentée par le couple). L'aspirant participe
désormais aux réalités divines (incarnées par l'ange) en y accédant grâce à l'ouverture qu'il a su développer vis-
àvis des réalités spirituelles.
Cette conscience nouvelle est d'ailleurs illustrée sous les traits d'un enfant nu, nous indiquant que
pour accéder aux réalités divines, il faut redevenir semblable à l'enfant, c'est-à-dire renoncer aux illusions
de l'égo pour s'harmoniser aux valeurs prodondes et véritables de l'esprit.
Dans sa dimension maléficiée, la lame du Jugement évoque une peur d'être jugé par le regard de
l'autre. Cette lame est alors associée à l'idée de sentence, de punition et d'expiation. C'est la mae de la
culpabilité.
Elle incarne donc une grande peur d'être jugé résultant bien souvent du fait que l'individu n'est pas
en paix avec lui-même.
En effet, sa dualité intérieure n'ayant pas été pacifiée en lui entraîne le développement d'une
profonde crainte pouvant aller jusqu'à la paranoïa.
Les lettres associées à la valeur 3 sont Guimel, Lamed, Schin.

Guimel – 3 – recunoasterea destinului
Guimel, incarnation du nombre 3 sur le plan des unités correspond au processus de conrétisation
octroyant éà la puissance divine manifestée (symbolisée par le nombre 2) une forme et une destinée
pleinement définie.
Valeur ordinale 3
Signification kabbalistique Reconnaissance de son destin
Correspondance yetsiratique Jupiter
Sentier 13ème sentier (Kether-Thiphereth)
Lame du tarot L'impératrice
Le nombre 3 correspond au processus de concrétisation octroyant à la puissance divine manifestée
(symbolisée par le nombre 2) une forme et une destinée pleinement définie.
Sur le plan psychique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à prendre conscience de ce qu'il est
et du destin qui lui est propre.
Pour les kabbalistiques, la lettre Guimel (issue d'un ancien idéogramme représentant le cou d'un chameau)
évoque la forme, c'est-é-dire le destin qu'une chose doit accomplir.
C'est pour cela que cette lettre a toujours été associée par les hermétistes à une idée d'accomplissement et
de développement. C'est d'ailleurs au 3ème jour de la création que Dieu créa le sec qui symbolise
traditionnellement l'être accompli (l'humide ayant toujours été associé à l'inaccompli).
En outre, cette lettre représente le divin en soi et les modalités particulières que devra suivre l'aspirant
pour atteindre sa théosis, sa divination.
Du point de vue kabbalistique,Jupiter favorise la croissance et le développement de l'être par l'éveil d'une
foi profonde. Cette expérience de foi ne repose évidemment pas sur l'expérience personnelle du moi ou sur ces
conceptions mentales.
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Elle implique au contraire n profond lâcher-prise permettant aux forces de l'esprit de restructurer la
personnalité et de lui octroyer une nouvelle fécondité, essentiellement d'origine spirituelle.
l'aspirant ayant développé une foi authentique perçoit alors de façon intuitive le sens et la finalité de
chaque événement de sa vie, sachant qu'il s'inscrit nécessairement dans le mystère des plans divins.
Sous sa forme maléficiée, Jupiter favorise le développement d'une confiance aveugle dans les valeurs
proposées par l'égo. Il en résulte une tendance à vouloir tout articuler autour de sa propre compétance.
Etant alors incapable de séléguer quoi que ce soit en raison de son incapacité à faire confiance aux autres
(se considérant comme la seule personne suffisamment responsable et compétante pour agir), l'individu devient
rapidement prisonnier de son activité extérieure, limitée par ailleurs à ses propres forces.
La lettre Guimel correspond sur l'arbre de vie au 13ème sentier (Kether-Tiphereth) que Sepher Yetsirah
associe à la conscience de cohésion de l'unité (Sekhel Manhig ha'hdouth). D'autres auteurs ont traduit ce terme par
l'expression Intelligence Unifiante.
Ce sentier est fort important car il correspond à la quête du moi personnel (Tiphereth) cherchant à se relier
directement à son origine divine (Kether). Ce sentier représente aussi la dernière étape de la voie mystique que
Saint Jean de la Croix compare à une traversée de l'abîme : c'est la période où l'aspirant "vide" son âme pour
qu'ele soit "libre de toutes images étrangères aussi disponible qu'avant la naissance".
C'est par cet état de vacuité et de disponibilité que l'âme peut alors retrouver son essence éternelle et
accomplir le destin que son Créateur lui a confié à sa naissance.
Sous sa forme maléficiée, il entraîne alors une peur d'avancer, l'individu demeurant obstinément ancré
dans ce qu'il pense être son état de réalisation. La perte de tout point de références amène alors le sujet à
développer un intense sentiment de désolation.
C'est le vide ténébreux et profond (le néant) dans lequel bascule celui qui assiste, impuissant, à la
disparition progressive des vérités en lesquelles il avait jusqu'ici placé sa foi tout entière.
La lame de l'impératrice met en scène une jeune femme couronnée assise sur un trône. Sur le plan
symbolique, cette lame illsutre la matière (personnifiée par la jeune femme) qui, fécondée par l'esprit, accède dès
lors aux réalités divines. En d'autres termes, par l'union intime à son époux (l'esprit), la matière se divinise et
devient détentrice plénière de la puissance et de l'autorité céleste (symbolisé par la couronne).
Cette lame est donc un symbole du pouvoir, d'un pouvoir légitime et naturel issu d'une soumission de la
volonté personnelle (celle du moi) à une volonté supérieure (celle de l'esprit).
Dans sa dimension maléficiée, cete lame évoque la fermeture aux réalités de l'esprit et conséquemment la
cristallisation et l'enfermement du moi dans le monde de la forme. A ce titre, elle incarne toutes les forces
sclérosantes mais aussi toutes les tendances au dogmatisme issues d'un sentiment de vulnérabilité (la forme n'étant
plus vivifiée de l'intérieur devient dépendante du monde extérieur).
Lamed – 12 – balanta, constiinta
Lamed est une letre associée au nombre 3 sur le chiffre des dizaines qui correspond aux attributs de
ce nombre sur le plan de l'incarnation. Elle évoque une force permettant aux réalités concrètes de se révéler et
de rayonner pleinement ce dont elles sont porteuses.
Valeur ordinale 12
Signification kabbalistique Réaliser sa forme
Correspondance yetsiratique Le signe de la Balance
Sentier 22ème sentier (Geburah-Tiphereth)
Lame du tarot Le pendu
Valeur ordinale
D'un point de vue numérologiqe, le nombre 12 correspond à l'étape où l'esprit, pleinement incarné sur le
plan terrestre (symbolisé par le chiffre 1 sur le plan des dizaines), s'exprime alors sous la forme d'une force divine
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illuminant l'univers et lui restituant sa fécondité première en le faisant participer à la nature même de Dieu
(symbolisme du nombre 2 sur le plan des unités).
Le nombre 30 évoque une force permettant aux réalités concrètes de se révéler et de rayonner pleinement
ce dont elles sont porteuses.
Pour les kabbalistiques, la lettre Lamed (issue d'un ancien idéogramme représentant un aiguillon) est
fondamentalement associée à l'apprentissage mais aussi à l'enseigmenet. Il s'agit bien évidemment d'une
projection active et incarnée de la lettre Guimel.
En ce sens, Lamed évoque un mouvement d'accomplissement amenant l'aspirant à devenir ce qu'il est (à
réaliser sa forme). C'est d'ailleurs à ce titre que les kabbalistiques associent cette lettre à l'enseignement, qui n'est
rien d'autre que l'expression de ce que l'instructeur a lui-même accompli.
Sur le plan psychologique, il évoque chez l'aspirant une capacité à oeuvrer sur le plan matériel afin de
rendre tangibles et concrètes les potentialités dont il se fait porteur.
Du point de vue kabbalistiqe, le signe de la Balance est essentiellement un signe de justice favorisant chez
l'aspirant une concentration de tous ses efforts pour octroyer à chaque chose une valeur juste en considérant non
seulement son apparence mais encore son essence profonde.
Ce signe implique donc, sur un plan psychologique, le développement d'une grande capacité à discerner,
parmi les expériences vécues, les leçons permettant de rectifier un comportement et de vivre en plus grande
harmonie avec soi-même, avec les autres et avec Dieu.
Sous sa forme maléficiée, le signe de la Balance conduit l'individu à se fier aveuglément aux apparences
sans discerner ce qui se dissimule derrière. Ceci entraîne alors une incapacité à évaluer les choses de manière
juste.
Sur un plan psychologique, cette infulence amène la personne à renier ce qu'elle est profondéement (ou
tout au moins à ne pas l'exprimer) pour conserver une image correspondant à ce que les autres attendent d'elle. Il
en résulte de graves conflits intérieurs.
La lettre Lamed correspond sur l'arbre de vie au 22ème sentier (Geburah-Tiphereth) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience fidèle (Sekhel Naaman). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence
Fidèée. Ce sentier est celui de l'ajustement karmique. L'aspirant y apprend à accorder les différentes dimensions
de son moi personnel aux formes intérieures qui en sont à l'origine.
Il s'agit donc essentiellement d'un travail de rectification rendu possible par la prise de conscience de la
nature profonde de l'être. Ce sentier est associé à l'excercice traditionnel de la rétrospection.
Dans sa dimension maléficiée ce sentier entraîne l'individu à une incapacité à rectifier ses attitudes et ses
comportements ou à remettre en question les acquis cristallisés de l'égo. Il en résulte de nombreux refoulement au
niveau de l'inconscient et un éloignement preogressif des réalités profondes pourtant responsables du
développement du moi. Par ailleurs, ces attitudes peuvent alors priver la personnalité de toute capacité à
développer ses potentialités intérieures l'entraînant dans un état d'inertie croissante.
La lame du Pendu met en scène un jeune homme suspendu la tête en bas à une branche horizontale
s'appuyant sur 2 troncs verticaux.
Sur le plan symbolique, cette lame illustre un total renversement de la conscience (le Pendu voit le monde
à l'envers) consistant essentiellement à réaliser que le pouvoir, l'avoir et le valoir ne peuvent constituer une fin en
soi.
En effet, tout ce que le moi personnel a su acquérir n'a de sens que dans la mesure où il peut mettre ses
acquis au service de l'esprit afin qu'il les utilise comme support pour exprimer et rayonner la puissance divine
dans le monde. Mais pour cela, une profonde metanoïa est nécessaire.
Dans sa dimension maléficiée, cette lame évoque l'immobilisme résultant d'une prise de conscience
amenant l'individu à réaliser toute la vanité d'une existance non consacrée aux valeurs supérieures, sans pour
autant être en mesure de vivre cette consécration.
Dès lors, il se retrouve dans une situation fort pénible, complètement lié, paralysé et enchaîné (comme le
Pendu, totalement soumis à sa condition), n'ayant aucune possibilité de s'accepter et de se réaliser pleinement.
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Schin – 21 – eliberarea de karme, purificarea

Schin est considéré comme une expression du nombre 3 sur le plan des centaines. Cette lettre
correspond en conséquence aux attributs de ce nombre dans une perspective de réintégration. Aussi, Schin
évoque un processus d'accomplissement de la destinée permettant à chaque chose de se libérer de toute
entrave karmique.
Valeur ordinale 21
Signification kabbalistique Vivification purificatrice
Correspondance yetsiratique Le Feu
Sentier 31ème sentier (Hod-Malkuth)
Lame du tarot Le Fou
Valeur ordinale
Sue le plan numérologique, le nombre 21 correspond à l'étape où la puissance créatrice de l'amour,
pleinement incarnée sur le plan terrestre (symbolisme du nombre 2 sur le plan des dizaines), rend effective la
volonté de l'unique et amène l'unification de toute chose (symbolisé par le nombre 1 sur le plan des unités).
Comme nous l'avons précisé antérieurement, le nombre 300 représente l'accomplissement de la destinée
conformément aux plans cormiques. Ceci signifie que la forme primordiale s'est totalement accomplie et se trouve
maintenant en rapport étroit avec son Créateur.
Sur le plan psychologique, ce nombre correspond aux forces de transmutation permettant à l'aspirant
d'épurer toutes les déviances issues de son rapport avec le monde pour ainsi se conformer entièrement à son destin
initial.
Pour les kabbalistiques, la lettre Schin (issue d'un ancien idéogramme représentant un arc) correspond à
l'action dynamique de l'esprit vivifiant qui harmonise toute chose. Cette lettre est d'ailleurs considérée comme un
symbole de la force nucléaire résidant au coeur de chaque chose et réglant son existance.
En conséquence, elle représente les forces actives et expensives de l'univers entraînant l'anéantissement de
tout ce qui s'est développé en dehors des plans divins et de son essence ontologique (de tout ce qui est artificiel).
En raison du fait qu'il s'élève spontanément vers le ciel, le feu est un symbole privilégié de l'aspiration
mystique amenant l'aspirant à élever sa conscience vers les réalités divines. Plus encore, en raison de sa clarté et
de son intégrité (le feu est le seul élément à ne pas se corrompre), il représente les forces spirituelles agissant sur
la nature divine enfouie au plus profond de l'être.
Le feu est Ultra-vivant. Le feu est intime et il est universel. Il vit dans notre coeur, il vit dans le ciel, il
monte des profondeurs de la substance et s'offre cmme un amour. C'est aussi un symbole de la purification au
cours delaquelle l'aspirant se libère de toutes ses impuretés qui entachent encore sa conscience pour enfin
rayonner sa nature divine dans tout son éclat.
La lettre Schin correspond sur l'arbre de vie au 31ème sentier (Kether-Hochmah) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience permanente (Sekhel TAmidi). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Perpétuelle.
Ce sentier est fort important puisqu'il permet à l'aspirant d'être guidé de l'intérieur grâce au plan mental. Il
est donc lié au jsute excercice du libre-arbitre reposant sur un contact direct avec le moi supérieur.
A ce titre, le Sepher Yetsirah précise que ce sentier règle le mouvement de la Lune et du Soleil, indiquant
ainsi, dans un langage symbolique, qu'il est responsable de la coordination entre le moi inférieur et le moi
supérieur.
Dans sa dimension maléficiée, il est à l'origine d'une incapacité à orienter le mental vers les réalités
intérieures (celle de l'esprit), comme si la conscience était retenue prisonnière par les dimensions purement
extérieures de la réalités.
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Il est alors fréquent que l'individu excerce son libre-arbitre en faisant reposer ses décisions sur des valeurs
factices et illusoires entraînant ainsi de graves déviations dans son développement personnel.
Lalame du Fou met en scène un vagabond poursuivant imperturbablement sa route sans s'inquiéter de
l'animal qui cherche à entraver sa marche.
Sur un plan symbolique, cette lame incarne l'archétype de l'aspirant pleinement éveillé aux réalités de
l'esprit et se laissant guider par la voix intérieure sans prêter attention aux sollicitations du monde extérieur
(représentés par l'animal). Toutefois, l'aspirant, se laissant ainsi guider par l'esprit, ignore là où il va (symbolisme
du vagabond).
En effet, sa marche le conduit vers un monde nouveau qui lui est encore totalement inconnu.
Dans la dimension maléficiée, cete lame évoque l'égo qui écoutant sa voix intérieure, l'interprête à son
propre profit en la déformant de manière à juutifier ses propres orientations.
Il s'en trouve alors fortifié, mais dans un sens obscur et négatif. Dans cete perspective, l'individu
développe bien souvent une tendance à se rebeller violemment contre toute autorité et à afficher ses valeurs
personnelles de manière choquante et provoquante (une hyperindividualisation menant fréquemment à
l'excentricité).
En conséquence, il est bien souvent considéré comme un marginal dangereux et subbit un fort rejet de la
part de son mileu.
Les lettres associées à la valeur 4 sont Daleth, Mem, Tav.

Daleth – 4 – resursele pe plan material
Daleth, incarnation du nombre 4 sur le plan des unités correspond au processus d'incarnation et
d'enracinement de l'esprit lui permettant d'accéder aux multiples ressources du plan matériel.
Valeur ordinale 4
Signification kabbalistique Passage dans le monde créé
Correspondance yetsiratique Mars
Sentier 14ème sentier (Hochmah-Binah)
Lame du tarot L'empereur
Le nombre 4 est étroitement associé à l'incarnation de l'esprit sur le plan matériel. En effet, après avoir
reçu sa forme et sa destinée (symbolisées par le nombre 3), l'esprit s'enracine véritablement sur le plan matériel et
s'y trouve pleinement incarné à ravers les 4 éléments, les 4 racines du monde.
Sur un plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à s'investir totalement dans le
monde afin d'y tirer un maximum de richesse et d'assurer ainsi le développement plénier de ses potentialités
propres (octroyées par le nombre 3).
Pour les kabbalistiques, la lettre Daleth (issue d'un ancien idéogramme représentant un triangle) est
essentiellement associée à l'incarnation matérielle et au passage dans le monde spatio-temporel.
D'ailleurs, cette lettre est considérée comme l'archétype même du passage permettant d'aller d'un état à un
autre. C'est aussi une lettre très étroitement liée aux lois régissant et structurant le plan matériel, conformément à
la volonté divine.
Du point de vue kabbalistique, la planète Mars représente un pouvoir d'extériorisation et d'investissement
sur le plan terrestre. En ce sens, elle eprmet à l'aspirant de s'incarner plienement dans le monde en respectant les
lois cosmiques et divines.
En outre, cette planète est également à l'origine de tout processus d'opposition favorisant le
développement d'une distinction entre les êtres. Or c'est là un processus bien caractéristique de l'incarnation
puisqu'il amène l'individu à se construire sa propre identité psychique.
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Sous sa forme maléficiée, la planète mars favorise le développement d'une incapacité à s'incarner
pleinement dans le monde.
A ce titre, elle est parfois à l'origine d'un épuisement extrême, l'individu s'extériorisant et s'investissant
toujours plus sans cependant canaliser convenablement ses énergies. Elle peut également générer un important
disfonctionnement corporel pouvant se manifester par une certaine brutalité au niveau du comportement. En
outre, elle incite bien souvent l'individu à nourrir un esprit de division, générateur de destruction.
La lettre Daleth correspond sur l'arbre de vie au 14ème sentier (Hochmah-Binah) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience de l'illumination (Sekhel Meïr). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Illuminante.
Cet important sentier relie lées sephiroth Hochmah et Binah et forme ainsi la base du triangle constitué
des 3 premières sephiroth Kether, Hochmah et Binah. Pour cette raison, il est considéré par les kabbalistiques
comme le fondement de toute manifestation et le leiu où s'accomplit l'incarnation de la Cause des Causes, Kether.
Il représente la toute première expérience d'expension des forces divines au sein de la création.
Dans sa dimension maléficiée, il entraîne un refus de s'intégrer pleinement sur le plan matériel (rejet de
l'existance), le monde physique étant perçu comme une limitation profonde débilitante. Par ailleurs, l'individu est
alors amené à exprimer une vive hostilité face aux changements, aux transformations ou toute évolution,
ressenties comme autant d'atteintes à sa propre pérennité.
En ce sens, ce sentier entraîne une cristalisation de la conscience dans un cadre bien défini ou l'incarnation
devient vite une prison qui enchaîne et enferme la personne.
La lame de l'Empereur met en scène un homme apparemment solide et vigoureux, assis sur un trône et
portant les attributs de la souveraineté. Sur le plan symbolique, cette lame représente essentiellement le processus
de l'incarnation par lequel l'esprit, (l'empereur) s'appuie sur les réalités matérielles (le trône) qui ne sont qu'une
projection extérieure de lui-même.
Cette lame rappelle donc à l'aspirant qu'il a besoin de la matière pour être et rayonner pleinement. A un
autre niveau, la lame de l'Empereur incarne aussi le pouvoir d'oeuvrer sur le plan terrestre en agissant en
adéquation avec les lois cosmiques et divines (symbolisme des attributs de la souvereineté).
Dans sa dimension maléficiée, cette lame évoque une incapacité à s'investir de manière féconde sur le
plan matériel. A ce titre, elle symbolise l'action stérile et vaine conduisant à l'inertie.
Dans la même persepective, elle illustre également l'enfermement de la conscience sur le plan terrestre et
implique beaucoup de rigidité, de staticité et d'immobilisme.
Mem – 13 - gestatia
Daleth, incarnation du nombre 4 sur le plan des unités correspond au processus d'incarnation et
d'enracinement de l'esprit lui permettant d'accéder aux multiples ressources du plan matériel.
Valeur ordinale 4
Signification kabbalistique Passage dans le monde créé
Correspondance yetsiratique Mars
Sentier 14ème sentier (Hochmah-Binah)
Lame du tarot L'empereur
Le nombre 4 est étroitement associé à l'incarnation de l'esprit sur le plan matériel. En effet, après avoir
reçu sa forme et sa destinée (symbolisées par le nombre 3), l'esprit s'enracine véritablement sur le plan matériel et
s'y trouve pleinement incarné à ravers les 4 éléments, les 4 racines du monde.
Sur un plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à s'investir totalement dans le
monde afin d'y tirer un maximum de richesse et d'assurer ainsi le développement plénier de ses potentialités
propres (octroyées par le nombre 3).
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Pour les kabbalistiques, la lettre Daleth (issue d'un ancien idéogramme représentant un triangle) est
essentiellement associée à l'incarnation matérielle et au passage dans le monde spatio-temporel.
D'ailleurs, cette lettre est considérée comme l'archétype même du passage permettant d'aller d'un état à un
autre. C'est aussi une lettre très étroitement liée aux lois régissant et structurant le plan matériel, conformément à
la volonté divine.
Du point de vue kabbalistique, la planète Mars représente un pouvoir d'extériorisation et d'investissement
sur le plan terrestre. En ce sens, elle eprmet à l'aspirant de s'incarner plienement dans le monde en respectant les
lois cosmiques et divines.
En outre, cette planète est également à l'origine de tout processus d'opposition favorisant le
développement d'une distinction entre les êtres. Or c'est là un processus bien caractéristique de l'incarnation
puisqu'il amène l'individu à se construire sa propre identité psychique.
Sous sa forme maléficiée, la planète mars favorise le développement d'une incapacité à s'incarner
pleinement dans le monde.
A ce titre, elle est parfois à l'origine d'un épuisement extrême, l'individu s'extériorisant et s'investissant
toujours plus sans cependant canaliser convenablement ses énergies. Elle peut également générer un important
disfonctionnement corporel pouvant se manifester par une certaine brutalité au niveau du comportement. En
outre, elle incite bien souvent l'individu à nourrir un esprit de division, générateur de destruction.
La lettre Daleth correspond sur l'arbre de vie au 14ème sentier (Hochmah-Binah) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience de l'illumination (Sekhel Meïr). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Illuminante.
Cet important sentier relie lées sephiroth Hochmah et Binah et forme ainsi la base du triangle constitué
des 3 premières sephiroth Kether, Hochmah et Binah. Pour cette raison, il est considéré par les kabbalistiques
comme le fondement de toute manifestation et le leiu où s'accomplit l'incarnation de la Cause des Causes, Kether.
Il représente la toute première expérience d'expension des forces divines au sein de la création.
Dans sa dimension maléficiée, il entraîne un refus de s'intégrer pleinement sur le plan matériel (rejet de
l'existance), le monde physique étant perçu comme une limitation profonde débilitante. Par ailleurs, l'individu est
alors amené à exprimer une vive hostilité face aux changements, aux transformations ou toute évolution,
ressenties comme autant d'atteintes à sa propre pérennité.
En ce sens, ce sentier entraîne une cristalisation de la conscience dans un cadre bien défini ou l'incarnation
devient vite une prison qui enchaîne et enferme la personne.
La lame de l'Empereur met en scène un homme apparemment solide et vigoureux, assis sur un trône et
portant les attributs de la souveraineté. Sur le plan symbolique, cette lame représente essentiellement le processus
de l'incarnation par lequel l'esprit, (l'empereur) s'appuie sur les réalités matérielles (le trône) qui ne sont qu'une
projection extérieure de lui-même.
Cette lame rappelle donc à l'aspirant qu'il a besoin de la matière pour être et rayonner pleinement. A un
autre niveau, la lame de l'Empereur incarne aussi le pouvoir d'oeuvrer sur le plan terrestre en agissant en
adéquation avec les lois cosmiques et divines (symbolisme des attributs de la souvereineté).
Dans sa dimension maléficiée, cette lame évoque une incapacité à s'investir de manière féconde sur le
plan matériel. A ce titre, elle symbolise l'action stérile et vaine conduisant à l'inertie.
Dans la même persepective, elle illustre également l'enfermement de la conscience sur le plan terrestre et
implique beaucoup de rigidité, de staticité et d'immobilisme.
Tav – 22 – perfectiunea Creatiei

Tav est considéré comme une expression du nombre 4 sur le plan des centaines. Tav correspond aux
attributs de ce nombre dans une perspective de réintégration, aussi évoque-t-elle la matière qui, délivrée de
l'emprise des forces régressives de l'involution, devient un parfait reflet de l'esprit dans le monde de la
manifestation.
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Valeur ordinale 22
Signification kabbalistique Perfection de la création
Correspondance yetsiratique La lune
Sentier 32ème sentier (Yesod-Malkuth)
Lame du tarot Le monde
Valeur ordinale
Sur le plan numérologique, le nombre 22 correspond à l'étape où le monde est illuminé par
l'extériorisation active et fécondante de le'sprit (symbolisme du nombre 2 sur le plan des dizaines) amenant le
développement d'un grande sagesse et le retour à une certaine unité (symbolisée par le nombre 2 sur le plan des
unités).
Le nombre 400 représente l'étape ultime où la matière, délivrée de l'emprise des forces régressives de
l'involution, devient un parfait reflet de l'esprit. En ce sens, ce nombre correspond aux forces permettant aux
réalités matérielles d'atteindre une parfaite libération des entraves du monde d'en-bas.
Pour les kabbalistiques, la lettre Tav (issue d'un ancien idéogramme représentant une croix) exprime la
perfection du monde créé. En tant que dernière lettre de l'alphabet hébreu, elle représente l'accomplissement
plénier de la création et sa coïncidence parfaite avec le Créateur. Cette lettre était d'ailleurs considéré par les
anciens comme le symbole même de la création réunifié, tout mariage des contradictions étant mystérieusement
accompli en elle.
Du point de bu kabbalistique, la lune incarne esentiellement le pouvoir de coagulation. En effet, son rôle
principal est de condenser les forces spirituelles pour ainsi les rendre accessibles au monde d'en bas. A ce titre,
elle représente la dimension corporelle qi, sensible et réceptive aux impulsions de le'sprit, les coagle pour leur
permettre de s'exprimer pleinement.
Dans cette perspectives, les anciens associaient les 4 plans structurant l'univers matériel (Atsilouth,
Beriah, Yetsirah et Assiah) aux 4 phases du cycle lunaire (nouvelle Lune, premier quatier, pleine Lune, dernier
quartier).
Sous sa forme maléficiée, la Lune représente toutes les dissonances associées au pouvoir de coagulation.
En ce sens, elle est plus précisemment responsable de la déformation du principe spirituel lors de son incarnation.
En ce cas, le corps devient immédiatement inhabile et inapte à répondre aux impulsions de l'esprit, l'individu
éprouvant beacoup de difficultés à évoluer sur le plan terrestre. En outre, la Lune maléficiée est aussi à l'origine
d'une certaine déconnection de la conscience par rapport à la dimension corporelle et aux réalités extérieures
("l'individu est dans la Lune").
La lettre Tav correspond sur l'arbre de vie au 32ème sentier (Yesod-Malkuth) que Sepher Yetsirah associe
à la Conscience du culte (Sekhel Naavad). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence
Organisatrice.
Associée par les anciens à la "maîtrise des astres", ce sentier est celui des sens et de l'éveil du corps. En
effet, il permet d'investir le corps d'une force telle qu'il devient le lieu d'un accomplissement cosmique. C'est donc
le sentier de l'intégration corporelle telle que nous l'enseignons dans nos exercices de marches initiatiques. C'est le
sentier de l'existence physique. AImer son corps en est le mot.clef.
Dans sa dimension maléficiée, il favorise alors le développement et l'affirmation d'un véritable mépris du
corps. Il en résulte une désacralisation du plan corporel et une profonde dualisation entre l'esprit et la chair.
Considéré comme totalement étranger aux réalités de l'esprit et perçu en outre comme un leiu de damnation et de
perdition, le corps devient alors une bête qu'il faut vaincre par tout les moyens si l'on veut accéder aux sphères
divines. Le 32ème sentier devient le sentier de l'opposition irréductible des contraires.
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La lame du Monde, met en scène une jeune femme entourée d'une couronne verte et des quatre Vivants (le
Taurau, l'Aigle, l'Homme et le Lion) bien connu de la traditon judéo-chrétienne).
Sur le plan symbolique, cette lame illustre la matière (la jeune femme) alchimisée et régénérée
(symbolisme de la couleur verte) grâce à l'eveil de l'esprit. Les 4 vivants représentent évidemment les 4 éléments
(la terre, l'air, l'eau et le feu) ayant adopté une forme vivifiée, c'est-à-dire pleinement accomplie.
Dans sa dimension méficiée, cette lame évoque la matière totalement désacralisée, c'est-à-dire dépossédée
de l'esprit qui l'anime. Les 4 éléments incarnent alors 4 forces démionaques retenant l'homme prisonnier dans le
monde d'en bas.
Sur le plan psychologique, cette lame évoque l'attitude de celui qui, cherchant à atteindre un certain
niveau de réalisation, oublie de considérer l'importance de l'esprit dans l'accomplissement de cet état.
Les lettres associées à la valeur 5 sont Hé, Noun.

Hé – 5- suflul divin creator
Hé est une incarnation du nombre 5 sur le plan des unités. Aussi, cette lettre correspond au processus
de structuration et d'harmonisation du plan matériel en conformité avec les lois de l'esprit.
Valeur ordinale 5
Signification kabbalistique Souffle divin créateur
Correspondance yetsiratique Le signe du Bélier
Sentier 15ème sentier (Hochmah-Tiphereth)
Lame du tarot Le Pape
Le nombre 5 incarne l'énergie divine qui, insufflant la vie, structure et harmonise le plan matériel en
conformité avec les lois de l'esprit.
Sur le plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à focaliser toute son énergie au
service de l'esprit et à rendre un témoignage aux forces de lumière par l'expression d'une sagesse toute intérieure.
pour les kabbalistiques, la lettre Hé (issue d'un ancien idéograme représentant un homme levant les bras
au ciel) exprime le souffle de Dieu (souffle de vie) qui crée et modèle l'univers et tous les êtres qui l'habitent selon
sa propre volonté.
C'est une lettre essentiellement associée à la vie et à tous les processus vitaux permettant à l'esprit de
vivifier le monde et d'éveiller en lui les forces spirituelles.
Du point de vue kabbalistique, le signe du Bélier est le principal vecteur transmettant au monde la
puissance du feu divin. Porteur de vie, ce feu permet alors l'amorce d'une expérience nouvelle. A ce titre, le
signe du Bélier éveille essentiellement l'enthousiasme dont l'éthymologie grecque signifie "transport divin".
Ce signe conduit donc l'aspirant à dépasser ses limites et ses cristallisations anciennes pour faire un
nouveau pas sur la voir de l'expérimentation, extériorisant et rayonnant une énergie nouvelle : celle de
l'esprit.
Sous sa forme maléficiée, le signe du Bélier éveille beaucoup d'impatience et d'impulsivité
(l'enthousiasme mal canalisé suscitant un désir de réalisation immédiate).
En outre, il conduit l'égo à ne pas pouvoir supporter quelque entrave que ce soit au niveau de son
action. En ce sens, l'influence maléficiée du Bélier est souvent l'origine de rébellions violentes contre
l'autorité établie, amenant l'individu à refuser de marcher à la suite des autres pour mieux agir selon sa
propre volonté.
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La lettre Hé correspond sur l'arbre de vie au 15ème sentier (Hochmah-Tiphereth) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience stabilisante (Sekhel Maamid). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Constituante.
En fait ce sentier permet la descente du souffle de l'esprit (de l'amour-sagesse) selon ce mot du livre de
Job : "Il fait ténèbres profondes ses langes". En effet, ce sentier permet au Verbe (associé à hochmah) de
descendre au sein de la conscience humaine (représentée par Thiphereth) pour l'animer d'un souffle nouveau. A ce
titre, le Sepher Yetsirah précise d'ailleurs que "tout ce qui vient de la mer du non-être est articulé et ordonné à sa
place légitime" dans ce sentier.
Dans sa dimension maléficiée, ce sentier entraîne l'individu à un enfermement du souffle divin et son
assujetissement aux forces de 'égo. Il en résulte différentes formes de manipulation de la vie, l'individu focalisant
tous ces efforts pour s'approprier la puissance créatrice afin de satisfaire son instinct de pouvoir.
C'est le sentier de la magie reposant sur des rites de conjurations par laquelle l'homme ordonne et
commande aux puissances d'en haut, aliénant ainsi le souffle de l'esprit pour le conformer à ses propres attentes.
La lame du Pape met en scène un homme âgé portant la tiare et tenant dans sa main gauche une croix à 3
traverses. De sa droite, il bénit deux jeunes moines.
Sur le plan symbolique, cete lame représente la force spirituelle (symbolisée par le Pape) qui déverse sur
le moi personnel (figuré par les 2 jeunes moines, le moi personnel étant double par essence) sa bénédiction, son
souffle de vie. Ce souffle éveille alors l'essence profonde sommeillant au coeur de l'être.
Précisons que le personnage principal de cette lame (le Pape) représente le maître spirituel, la conscience
intérieure guidant et préservant l'aspirant sur le sentier de la vie. C'est donc une lame favorisant un contact
intérieur avec le divin et amenant l'homme à prendre conscience que tout lui est possible avec l'apui de Dieu.
Dans sa dimension maléficiée, cette lame évoque une position de passivité et de dépendance face aux
forces célestes et divines, l'individu étant conscient que l'esprit est la source de toute vie. Il en résulte un lâcher-
prise pervers l'entraînant progressivement à ne plus se permettre aucune initiative et à s'en remettre entièrement
entre les mains de Dieu, croyant que rien n'est possible à l'homme.
Noun – 14 – transformarea in lumina

Noun est une lettre associée au nombre 5 sur le plan des dizaines. Elle correspond donc aux attributs
de ce nombre sur le plan de l'incarnation. Aussi évoque-t-elle la puissance divine alchimisant le monde pour
transformer toutes ses dimensions ténébreuses en lumière.
Valeur ordinale 14
Signification kabbalistique Pénétration vivificatrice
Correspondance yetsiratique Le signe du Scorpion
Sentier 24ème sentier (Tiphereth-Netsah)
Lame du tarot La Tempérance
Valeur ordinale
Sur le plan numérologique, le nombre 14 correspond à l'étape où l'esprit, pleinement incarné sur le plan
terrestre (symblisé par le nombre 1 sur le plan des dizaines), s'investit avec force dans le monde extérieur pour
s'épanouir et développer toutes ses ressources (symbolisme du nombre 4 sur le plan des unités).
Le nombre 50 représente la puissance divine alchimisant les ténèbres pour transformer toutes les opacités
du monde en lumière. C'est le nombre le plus représentatif de l'alchimie résultant d'une ouverture de la
conscience. En ce sens, il représente sur le plan psychologique, l'ouverture aux forces de l'esprit permettant à
l'aspirant de s'affranchir de toutes ses ténèbres intérieures.
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Pour les kabbalistiques, la lettre Noun (issue d'un ancien idéogramme représentant un poisson) correspond
à l'énergie divine (celle de la vie) circulant sans cesse dans les profondeurs de l'être et l'amenant à se réalsier en
demeurant fidèle à sa nature première.
En ce sens, elle évoque les grands mystères de l'Incarnation, celle de le'sprit divin pénétrant le monde pour
le vivifier et le transfigurer. Le Noun représente donc la force qui nourrit en soi le germe à accomplir.
Le signe du Scorpion évoque essentiellement un processus d'intériorisation par lequel l'aspirant accède
aux profondeurs de son être dans le but de se purifier et transmuter sa nature inférieure. En fait, ce signe éveille un
puissant désir de dépassement qui l'amène à rechercher un plus-être et non un bien-être, même si cela doit
déclencher les pires tempêtes.
La force du désir est ainsi totalement mise au service de l’esprit afin qu'il éveille les potentialités latentes
endormies au tréfonds de son être.
Sous sa forme maléficiée, le signe du Scorpion conduit l'individu à détourner sa force désir pour
satisfaire ses pulsions égocentriques et instinctuelles. La détournant ainsi de son véritable objectif (un plus-
être), il est alors aveuglé par l'égo et se dirige vers une véritable destruction.
En effet, dépendant de plus en plus de ses pulsions et étant de plus en plus dominé par elles, il n'arrive
plus alors à les assouvir totalement et sombre dans une expérience de profonde insatisfaction.
La lettre Noun correspond sur l'arbre de vie au 24ème sentier (Tiphereth-Netsah) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience Imaginaire (Sekhel Dimyoni). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Imaginative.
Ce sentier infuse principalement à la conscience les puissantes forces du désir. Sachant que nous devenons
ce que nous désirons, ce sentier permet alors à l'aspirant de découvrir la puissance des formes-pensées losqu'elles
sont nourries par le désir. Si l'homme connait des limitations, c'est qu'il n'obtient que ce qu'il s'est permis de
désirer. En ce sens, il existe une véritable science du désir qui se révèle à travers ce sentier.
Dans sa dimension maléficiée, ce sentier favorise alors le développement d'une incapacité à gérer
convenablement cette force-désir. Dans ce contexte, l'individu se laisse rapidement dominer par les désirs associés
à la satisfaction égoïque de son moi personnel.
Ainsi il nourrit généralement les désirs factices que le monde extérieur lui propose. Dès lors, sa force-
désir est détournée de son véritable objectif et entretient bien souvent une recherche de puissance ou de
possession.
La lame de la Tempérance met en scène une jeune femme ailée versant le contenu d'une urne dans une
autre.
Sur un plan symbolique, cette lame représente la matière (représentée par la jeune femme) sublimée par le
désir et libérée des lois de la pesenteur (la jeune femme est ailée).
Or cet allègement et cet affranchissement résultent d'une tempérance et d'une intégration de la force-désir
consistant à canaliser et à mettre le désir au service d'une conscience supérieure (illuminée par l'esprit),
contribuant ainsi à la sublimation de tous les aspects les plus grossiers de la personnalité.
Dans sa dimension maléficiée, cette lame représente les débordements passionnels de tout genre générant
destruction avilissement et dégénérescence.
Ces débordements sont toujours liés à une recherche de sublimation où le désir est écrasé plutôt que
réorienté. D'ailleurs, cette négation du désir associée de manière erronée à une forme de sublimation entraîne
toujours la stimulation des aspects instinctuels et égocentriques du moi. La dimension corporelle, loin d'être
vivifiée est alors dévitalisée et profondément dénaturée.
Les lettres associées à la valeur 6 sont Vav, Samech.

Vav – 6- unitatea creatoare
Vav est l'incarnation du nombre 6 sur le plan des unités. Cette lettre correspond à l'interaction féconde
entre le haut et le bas, le masculin et le féminin, la dimension divine et la dimension humaine.
Valeur ordinale 6
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Signification kabbalistique Pourvoir de lier et d'unifer
Correspondance yetsiratique Le signe du Taureau
Sentier 16ème sentier (Hochmah-Hesed)
Lame du tarot L'amoureux
Le nombre 6 évoque une interaction féconde s'établissant entre le haut et le bas, le masculin et le féminin,
la dimension divine et la dimension humaine. Il est le symbole de l'unité créatrice généàrant tout ce qui existe sur
le plan manifesté.
Au plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à être pleinement créateur en
reconstituant en lui son étant originel : celui d'un être androgyne réunissant en une seule et même unité les 2
polarités primordiales (masculine et féminine) demeurant toutefois pleinement différenciées.
Pour les kabbalistiques, la lettre Vav (issue d'un ancien idéogramme représentant un crochet) incarne
essentiellement le pouvoir de lier, d'unifier et de réunir, cette lame correspond même à la conjonction de
coordination "et".
En outre, cette lettre instaure également un juste rapport, dynamique et constructif entre les 2 réalités
qu'elle unit. En ce sens, certains hermétistes associent le Vav à la colone vertébrale dnt la forme rapelle assez
éloquemment la calligarphie de cette lettre. Cette association est particulièrement riche en enseignement.
Le signe du taureau invite l'aspirant à percevoir la matière comme une terre sacrée profondément marquée
d'une empreinte spirituelle. En ce sens, il favorise le développement d'une capacité à apprécier et à jouir des biens
de ce monde, tout en demeurant en profonde harmonie avec les lois divines. Il en résulte un certain épicurisme :
l'individu étant toujours un bon vivant, doué d'un sens inné pour la beauté et disposant d'une nature sensuelle
particulièrement raffinée.
Sous sa forme maléficiée, le signe du Taureau est au contraire vecteur d'un profond sentiment de
vulnérabilité : l'individu éprouvant alors avec une vive acuité la sensation qu'il est complètement dépendant de
son milieu environnant.
Il en résulte bien souvent une forte tendance à la possessivité, la personne chrchant par ce moyen à
garantir sa pérénité au sein d'un monde lui apparaissant profondéement hostile et inquiétant.
La lettre Vav correspond sur l'arbre de vie au 16ème sentier (Hochmah-Hesed) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience glorieuse (Sekhel Nits'hi). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Triomphale.
Ce sentier était considéré par les anciens hermétistes comme un lieu au-delà duquel il n'y avait plus de
gloire semblable. En effet, il s'agit d'un lieu principalement caractérisé par une plénitude de la joie, de l'abondance
et de la richesse. C'est le sentier de la confiance en la grâce divine et en son rayonnement abondant. C'est de ce
lieu que toutes les grâces divines sont déversée dans ce monde.
Dans sa dimension maléficiée, ce sentier représente alors un lieu parfaitement stérile qui, dissocié des
forces divines, engendre la pauvreté, la carence et la pénuire. Ce sentier est dès lors étroitement associé au
développement d'une angoisse profonde : la matière étant perçue comme une réalité extérieure singulièrement
pauvre et limitée dont l'homme dépend pour la suite de son existance.
La lame de l'Amoureux met en scène un jeune homme placé à l'intersection de 2 routes. Il est alors
sollicité par 2 femmes qui cherche à l'entraîner sur 2 routes différentes.
Sur un plan symbolique, cette lame confronte essentiellement l'aspirant à la croisée des chemins et le
place dans une situation où il doit faire un choix qui aura pour lui de lourdes conséquences.
Cette lame permet également de découvrir toute l'importance de l'autre reconnaissant que, loin de lui être
hostle, il peut s'avérer un véritable support d'affermissement et de croissance pour son identité encore vulnérable
et fragile.
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Dans sa dimension maléficiée, cette lame amène l'individu à ne plus savoir choisir. Eparpillant ses
énergies à vouloir profiter des multiples sollicitations que lui propose le monde (sans pouvoir conséquemment en
valoriser une pleinement), il n'atteint alors qu'un développement médiocre de ses possibilités.
Samech – 15 – sustinere si sprijin

Samech est une lettre associée au nombre 6 sur le plan des dizaines. Elle correspond donc aux
attributs de ce nombre sur le plan de l'incarnation. Elle évoque un processus de développement de l'identité
intérieure grâce au soutien et à l'appui de l'autre.
Valeur ordinale 15
Signification kabbalistique Soutien et appui
Correspondance yetsiratique Le signe du Sagittaire
Sentier 25ème sentier (Tiphereth-Yesod)
Lame du tarot Le Diable
Valeur ordinale
Sue le plan numérologique, le nombre 15 correspond à l'étape où l'esprit pleinement incarné sur le plan
terrestre (symbolisme du 1 sur le plan des dizaines), rectifie et harmonise le plan matériel en conformité avec les
lois de l'esprit (symbolisme du 5 sur le plan des unités).
Le nombre 60 évoque essentiellement la présence de l'autre en tant qu'appui sur le sentier du
développement intérieur. C'est un nombre qui symbolise également la mise en place d'une certaine unité du moi
grâce au soutien de l'autre. C'est pour cette raison que les hermétistes l'associent aux divers réalités du mariage.
Sur le plan psychologique, il représente chez l'aspirant une capacité à exprimer et à rayonner son identité
profonde en s'appuyant tout particulièrement sur le support de ceux qui l'animent.
Pour les kabbalistiques, la lettre Samech (issue d'un ancien idéogramme ressemblant à un petit arbre à 3
branches horizontales) est l'îcone même du soutien et de l'appui sur lequel l'aspirant peut compter dans sa quête
d'accomplissement.
A ce titre, les anciens ont d'ailleurs associé à cette lettre à la Tradition en tant que support permettant à
l'âme d'être soutenue de l'intérieur. Nous verrons, dans une autre étude plus exhaustive, que le Samech correspond
à l'arbre come support intérieur du temple (sous la forme des colonnes bien connues de Yakîn et Boaz).
Le signe du sagittaire invite l'aspirant à s'appuyer pleinement sur les réalités matérielles afin d'élever sa
conscience vers des réalités supérieures (relatives au plan spirituel).
Ainsi, il favorise le développement d'une conscience à la fois pratique et spirituelle comme l'indique
d'ailleurs son emblème iéraldique figuré par un centaure dont la partie inférieure est celle d'un cheval
(symbolisant la dimension corporelle et terrestre de la nature humaine) et dont la partie supérieure est le corps
d'un homme pointant sa flèche vers le ciel (repsésentant la dimension spirituelle et céleste de la nature humaine).
Sous sa forme maléficiée, le signe du sagittaire conduit au contraire l'individu à s'attacher alors solidement
aux valauers extérieures auxquelles son égo adhère sans chercher à les transcender.
Il en résulte une nature mentale étroite et bornée (dogmatisme) nullement disposée à se remettre en
question. L'individu est donc incapable d'écouter sa voix intérieure qui l'invite pourtant à revoir les idées
auxquelles il a adhéré par l'expérience.
La lettre Samech correspond sur l'arbre de vie au 25ème sentier (Tiphereth-Yesod) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience de la tentation (Sekhel Nissiyoni). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence l'Epreuve.
En effet, ce sentier correspond à la première étape du cheminement mystique correspondant à la
néantisation de tout support extérieur permettant ainsi à la force intérieure de s'éveiller.
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En fait, il s'agit d'un véritable passage au désert au cours duquel l'aspirant quitte la sécurité d'un support
extérieur pour s'ouvrir à une réalité nouvelle lui permettant de développer sa force intérieure.
C'est la première nuit obscure de l'âme dont parle Saint Jean de la Croix où seules la foi, l'espèrance et
l'amour demeurent de véritables supports pour l'âme éplorée.
Dans sa dimension maléficiée, ce sentier favorise alors un processus d'aliénation conduisant l'individu à
s'attacher si étroitement aux valeurs extérieures lui ayant permis de s'affermir et de se développer, qu'il s'y
identifie totalement au détriment de ses propres valeurs (il est prisonnier d'un dogmatisme irréfléchi).
Dès lors, la disparition de ces points de référence équivaut à un anéantissement de lui-même. l'individu
focalise donc tous ses efforts pour en assurer la pérennité.
La lame du Diable met en scène un personnage hermaphrodite debout sur un piédestal. A ses pieds, deux
êtrs nus sont unis au piédestal par une chaîne.
Sur un plan symbolique, celle lame illustre particulièrement bien le double mouvement associé à la vie
sexuelle solve et coagula (personifié par le personnage hermaphrodite).
En effet, l'acte sexuel est au coeur de cette lame énigmatique et peut servir à la sublimation de l'être
(lorsque les conjoints s'unissent dans l'amour) ou à leur cristallisation sur un plan physique purement extérieur
(lorsque leur sexualité ne vise qu'une satisfaction extérieure). Cette lame s'avère donc très importante dans
l'harmonisation d'un rapport de fusion avec l'autre.
Dans sa dimension maléficiée, cette lame évoque essentiellement un état de grave dépendance dans la
relation avec l'autre. C'est ce que représente l'enchaînement des 2 petits personnages.
Il en résulte toujours une relation de maître à esclave où l'un des partenaires est aliéné par l'autre qui le
soumet à sa domination. L'acte sexuel est d'ailleurs souvent l'occasion d'affirmer concrètement cette domination
dans l'assujetissement.
Les lettres associées à la valeur 7 sont Zaïn, Ayin.
Zaïn – 7 – atitudinea interioara

Zaïn est une incarnation du nombre 7 sur le plan des unités. Aussi cette lettre correspond au pouvoir
de pénétration et de retrait permettant d'accéder au coeur d'une chose pour ensuite être en mesure de s'en
dissocier.
Valeur ordinale 7
Signification kabbalistique Pénétration et retrait
Correspondance yetsiratique Le signe des Gémeaux
Sentier 17ème sentier (Binah-Tiphereth)
Lame du tarot Le Chariot
Le nombre 7 est associé au pouvoir de pénétration qui permet de découvrir l'essence spirituelle au coeur
même des réalités matérielles. A ce pouvoir de pénétration correspond également une force de retrait permettant
d'aller au-delà d'une chose dont on a percé le mystère.
Sur un plan psychologique, ce nombre évoque l'attitude intérieure nécessaire pour permettre à l'aspirant
d'accéder à un espace sacré et illuminé au coeur de son être.
Pour les kabbalistiques, la lettre Zaïn (issue d'un ancien idéogramme représentant une flèche) correspond
au pouvoir de pénétration et de retrait. C'est pour cette raison qu'elle est représentée par une flèche traversant le
corps et qu'elle est aussi liée au sabbat commémorant le jour où Dieu s'est retiré après avoir achevé son oeuvre.
Cette lettre est donc à l'origine d'un mouvement apparemment contradictoire qui consiste à pénétrer au
coeur d'une chose pour ainsi être en mesure de s'en dissocier.
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Le signe des Gémeaux correspond à une véritable ouverture au monde envoronnant et à l'obtention d'un
juste rapport entre les réalités extérieures et les réalités intérieures. C'est pourquoi les astrologues affirment à
propos de ce signe qu'il confère une solide capacité à prendre du recul et à relativiser.
Ainsi, loin de s'enfermer dans une structure établie, l'aspirant sait que les choses ne sont pas absolues et
développe en conséquence une remarquable adaptabilité.
Sous sa forme maléficiée, le signe des Gémeaux conduit à relativiser de manière excessive. il en résulte
une grande superficialité, l'individu ne prenant pas la peine d'analyser en profondeur une situation qu'il sait être
relative.
Plus encore, cette tendance excessive à relativiser peut l'amener à ne plus s'investir véritablement dans les
choses et à ne pas se confronter directement à la réalité, nourrissant alors des chimères théoriques aussi
nombreuses qu'illusoires.
La lettre Zaïn correspond sur l'arbre de vie au 17ème sentier (Binah-Tiphereth) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience de la sensation (Sekhel Haharguesh). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Ordonnatrice.
Ce sentier est celui qui donne la foi et confère les dons de l'esprit. En effet, les kabbalistiques nous
apprennent que Binah est la mère de la foi alors qu'Hesed est sa demeure.
Ce sentier transférant la puissance de Binah vers Tiphereth (le moi personnel) confère alors à l'aspirant ce
que les hermétistes chrétiens appellent les sept donc du Saint Esprit : les dons de Conseil, d'Intelligence, de Force,
de Sagesse, de Piété, de Science et de Crainte.
Il lui permet donc d'éveiller en lui-même ces vertus et de s'investir sur le plan matériel tout en demeurant
citoyen des plus hautes sphères célestes.
Dans sa dimension maléficiée, il est alors associé à l'obscurcissement de la conscience qui sombrant sous
l'emprise des forces de l'égo, cesse de percevoir la réalité qui l'entoure sous l'éclairage de l'esprit (d'une
conscience unifiante) pour la percevoir désormais sous le seul éclairage de l'égo (d'une conscience duelle ou
chosifiante réduisant les réalités à leurs seules apparences extérieures).
La lame du Chariot met en scène un jeune homme couronné debout sur un chariot somptueux et tenant un
spectre dans sa main.
Sur le plan symbolique, cette lame invite l'aspirant à s'identifier pleinement et totalement aux valeurs
profondes dont il est porteur (aux valeurs de son identité véritable).
Demeurant conséquemment fidèle à l'essence intérieure qui l'anime, il peut alors agir dans le monde en
parfaite adéquation avec ce qu'il ressent intérieurement, accédant ainsi à une remarquable puissance d'excécution
(symbolisme du spectre), son corps étant devenu un foyer de rayonnement de l'esprit (ce qui entraîne abondance
et richesse).
Dans sa dimension maléficiée, cette lame conduit l'individu à s'identifier totalement à sa dimension
extérieure, développant ainsi une fausse identité, niant non seulement les dimensions essentielles de son être, mais
affirmant également les valeurs illusoires et superficielles qu'il a endossées.
Plus précisément, le chariot au centre de cette lame représente la chosification, une attitude par laquelle
toute l'existence est perçue sous le mode de l'avoir, du pouvoir et du valoir.
Ayin – 16 – viziunea spirituala

Ayin est une lettre associée au nombre 7 sur le plan des dizaines. Elle correspond aux attributs de ce
nombre sur le plan de l'incarnation. Elle évoque aussi un processus de rénovation du monde résultant de la
mise en place d'un regard différent plus sensible à la nature profonde des choses.
Valeur ordinale 16
Signification kabbalistique Vision spirituelle
Correspondance yetsiratique Le signe du Capricorne
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Sentier 26ème sentier (Tiphereth-Hod)
Lame du tarot La Maison-Dieu
Valeur ordinale
terrestre (symbolisme du nombre 1 sur le plan des dizaines), réconcilie le haut et le bas, l'intérieur et l'extérieur, la
dimension divine et la dimension matérielle (symbolisme du nombre 6 sur le plan des unités).
Le nombre 70 incarne essentiellement un nouveau regard sur le monde, résultant d'un travail de
pénétration spirituelle entrepris avec la lettre Zaïn.
Ici, les choses ne sont pas seulement eprçues différemment mais elles sont également rénovées par ce
nouveau regard. Il s'agit donc d'un nombre de rénovation résultant d'une meilleure perception de la nature
profonde des choses.
Pour les kabbalistiques, la lettre Ayin (issue d'un ancien idéogramme représentant un oeil) incarne
l'accomplissement concret du pouvoir de pénétration associé à la lettre Zaïn. En effet, Ayin est associée au
développement d'une vision spirituelle reconstituée grâce à la découverte des sources profondes et secrètes de
l'être.
En outre, cette lettre conduit l'aspirant à faire preuve d'une grande modestie car la vision profonde et
directe (sans intermédiaire) correspondant à cette lettre restitue chaque être dans sa véritable dimension.
Le signe du Capricorne est toujours associé au développement d'un remarquable sens des réalités.
En effets, l'aspirant placé dans un contexte propre à ce signe ne se laisse plus piéger par les mirages et les
illusions.
Considérant les choses telles qu'elles sont, il ne cherche pas non plus à transformer le monde pour
qu'il s'accorde à sa vision de la réalité. Pénétré de la sagesse du viel homme, il laisse au contraire les choses
s'exprimer dans leur authenticité, cherchant à les percevoir en dehors des artifices de sa subjectivité
personnelle. Il découvre ainsi le monde tel qu'il se révèle à lui.
Sous sa forme maléficiée, le signe du Capricorne est souvent à l'origine d'un réalisme exacerbé qui
amène l'individu à se heurter aux mirages de l'apparences sans pouvoir en saisir la signification profonde.
Il en résulte généralement une nature froide, désillusionnée, négative et insécure cherchant à tout
maîtriser et à ordonner les choses selon sa propre vision. Ce signe confère en outre beaucoup de cynisme et
peut amener la personne à tout jsutifier en prétextant le caractère illusoire du monde.
La lettre Ayin correspond sur l'arbre de vie au 26ème sentier (Tiphereth-Hod) que Sepher Yetsirah associe
à la Conscience de renouvellement (Sekhel Me'houdesh). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Rénovatrice.
Ce sentier est celui de la conceptualisation philosophique permettant de renouveler les choses en les
pensant différemment. en effet, il est juste d'affirmer, à la suite de Pascal, que l'homme est la mesure de toute
chose. En ce sens, son regard est déterminant dans la constitution des réalités.
Ce sentier permet donc à l'aspirant de découvrir combien les philosophes et les religions jouent un rôle
majeur dans l'éveil et l'évolution du monde. Le cheminement sur ce sentier est l'objet de nombreux excercices
dans les écoles des mystères permettant de développer la puissance de la pensée et de la mettre au service de
l'esprit.
Dans sa dimension maléficiée, ce sentier entraîne l'individu à se projeter ses propres images sur le monde
extérieur faisant de la création divine (dont le 1er but est de révéler Dieu) une création humaine qui voile Dieu et
qui ensevelit l'univers un voile opaque.
Bien souvent, le sujet se prend alors au sérieux, décrétant que ce qu'il pense est la réalité. Aussi, ce sentier
est à l'origine de nombreuses affirmations dogmatiques élevées aux rang de vérités fondamentales et irrécusables.
La lame de la Maison-Dieu met en scène une tour foudroyée par un éclair de laquelle tombent deux
personnages.
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Sur le plan symbolique, celle lame correspond au moement où l'aspirant, se plaçant sous l'éclairage de
l'esprit (la foudre céleste), réalise ses schémas mentaux, fabriqués de toutes pièces pour mieux appréhender le
monde, sont des constructions limitant au contraire son rapport au monde (symbolisme de la Tour).
Dès lors, l'aspirant se détache progressivement de ses certitudes et de ses acquis (aussi nobles soient-ils),
pour ainsi libérer sa conscience et accéder à une réalité qui aurait autrement été incevable.
Dans sa dimension maléficiée, cette lame entraîne un véritable anéantissement de l'individu par
l'effondrement de ses références philosophiques, scientifiques ou religieuses sur lesquels il avait placé toute sa foi.
Cette lame maléficiée est donc l'illustration d'une totale désillusion plongeant l'individu dans une profonde
crise existentielle (désespoir, désolation et ruine).
Les lettres associées à la valeur 8 sont Heith, Phé.
Heith – 8 – echilibrul universal, dreptatea

Heith est une incarnation du nombre 8 sur le plan des unités. Cette lettre correspond au pouvoir de
purification et de régénération de l'être résultant d'une médiation établie entre la dimension terrestre et les
plans cosmiques.
Valeur ordinale 8
Signification kabbalistique Equilibre universel
Correspondance yetsiratique Le signe des Cancer
Sentier 18ème sentier (Binah-Geburah)
Lame du tarot la Justice
Le nombre 8 symbolise essentiellement la purification et la régération résultant d'une médiation établie
avec la'utre. Bien que ce rapport à l'autre puisse au départ ressenti comme une opposition, il permet en fait une
véritable mise en mouvement de l'être.
Sur le plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant un capacité à établir avec l'autre un jsute
équilibre relationnel comportant à la fois une attitude de don et d'ouverture.
Pour les kabbalistique, la lettre Heith (issue d'un ancien idéogramme représentant une clôture ou une
barrière) exprime fondamentalement l'équilibre universel assurant la péréennité de la création par un lien étroit
maintenu avec le Créateur.
En ce sens, le mot "Heith" implique d'ailleurs une purification résultant de l'établissement de cet équilibre
cosmique bien que ce mot signifie paradoxalement "péché" e tant que rupture de cet équilibre. Il s'agit donc d'une
lettre permettant l'établissement d'un rapport plus étroit avec la dimension divine qui réside en soi et qui
représente, en quelque sorte, l'autre en soi.
Le signe du Cancer invite l'aspirant à s'engager dans le monde pour y trouver une adéquation extérieure
avec ce qu'il ressent intérieurement. A ce titre, il permet de découvrir comment le rapport au monde extérieur
permet de percevoir les réalités de l'être intérieur.
En outre, ce signe favorise chez l'individu une recherche intense de ses racines et de ses origines
(introversion) afin qu'il trouve les forces nécessaires pour vivre harmonieusement le présent et construire l'avenir
(extraversion). Sous sa forme maléficiée, le signe du Cancer peut cependant inciter l'individu à se refermer sur lui-
même et à se construire un monde imaginaire alimenté par une intense activité psychique. Il devient alors
rapidement victime d'une imagination exacerbée qui le retire progressivement de la réalité et le fait sombrer dans
la plus totale subjectivité (illusion). Il se retrouve ainsi peu à peu prisonnier de l'abîme du rêve.
La lettre Heith correspond sur l'arbre de vie au 28ème sentier (Binah-Geburah) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience de la demeure de l'influx (Sekhel Beit Hashefa). D'autres auteurs ont traduit ce terme par
l'expression Intelligence de la Maison de l'Influence.
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Ce sentier est celui de l'accession au tribunal intérieur de vérité permettant à l'aspirant de connaître ce qui
est juste en fonction de sa véritable existence. C'est pourquoi le Sepher Yetsirah précise qu'il correspond à ceux
qui "s'impliquent directement pour sonder la substance de la Cause des Causes".
Dans sa dimension maléficiée , ce sentier est étroitement associé au mensonge, c'est-àdire à l'attitude par
laquelle l'individu nie la véritable destinée des choses et les entraîne ainsi sur une fausse voie de développement,
rompant dès lors l'équilibre cosmique qui maintient l'harmonie du monde.
En effet, la réalité est alors travestie et déformée, laissant place à un mode totalement subjectif et illusoire
qui n'entretient aucun lien avec les plans de la création. C'est le sentier de l'éloignement et de l'exil.
La lame de la justice met en scène une femme couronnée tenant dans sa main gauche une balance et dans
sa main droite une épée à double tranchant.
Sur le plan symbolique, cette lame est fort intéressante puisqu'elle représente la Justice sous les traits
d'une femme. Ceci évoque clairement l'ouverture contemplative nécessaire à l'excercice de cette vertu. Précisons
également que la balance n'est pas ici un outil de jugement au sens habituel du terme. En fait , elle sert à évaluer
l'état d'équilibre et de médiation atteint par l'aspirant.
C'est tout le mystère de la psyostasie des anciens Egyptiens où le coeur était évalué grâce à une
plume de la déesse Maât, incarnation de l'équilibre et de la médiation cosmique.
Sous sa forme maléficiée la lame de la Justice incarne essentiellement une recherche de justice
reposant sur l'équilibre karmique et non sur la médiation. Il en résulte une vision étroite des choses,
reposant fondamentalement sur un calcul mesquin des mérites et des torts.
C'est la justice de l'égo conforme aux exigences du Prince de ce monde.
Phé – 17- cuvantul creator si eliberator

Phé est une lettre associée au nombre 8 sur le plan des dizaines. Elle correspond donc aux attributs de
ce nombre sur le plan de l'incarnation. Elle évoque aussi un processus de délivrance du monde par une
transmutation de l'emprise des forces ténébreuses de l'involution. C'est le nombre du salut.
Valeur ordinale 17
Signification kabbalistique Parole créatrice et libératrice
Correspondance yetsiratique Vénus
Sentier 27ème sentier (Netsah-Hod)
Lame du tarot L'Etoile
Valeur ordinale
terrestre (symbolisme du nombre 1 sur le plan des dizaines), assure une jonction parfaite entre les réalités
intérieures et extérieures (symbolisme du nombre 7 sur le plan des unités) permettant ainsi à l'univers créé de
revêtie une subtile beauté.
Le nombre 80 évoque un processus de délivrance du monde par une transmutation de l'emprise des forces
ténébreuses de l'nvolution.C'est le nombre du salut.
Sue le plan psychologique, il évoque chez l'aspirant une capacité à recevoir l'esprit, favorisant ainsi une
libération de la conscience face aux multiples stimulations provenant du monde extérieur.
Pour les kabbalistiques, la lettre Phé (issue d'un ancien idéogramme représentant une bouche) est très
étroitement associée à la parole intérieure (à "la voix de Jacob" pour reprendre un terme kabbalistique consacré)
guidant l'aspirant sur un chemin lui permettant d'accéder aux sphères divines (aux sphères de le'sprit).
A ce titre, le nom de la lettre désigne la bouche et suppose l'action d'une parole crlatrice et libératrice
agissant à l'image du Verbe divin).
- 27 -
Du point de vue kabbalistique, Vénus invite à se placer de son coeur et à se laisser guider par celui-ci,
sachant qu'il peut parfois l'entraîner à commettre des actes déraisonnables d'un point de vue purement
logique et rationneél, mais demeurant conformes à des exigences supérieure.
En outre, prédisposant la conscience à s'ouvrir aux réalités du coeur, Vénus lui permet de se propulser a
niveau de réalités supérieures (celle de l'amour) et de s'affranchir ainsi du cercle clos de l'égo.
Sous sa forme maléficiée, Vénus conduit l'individu à confondre l'appel du coeur avec celui des instincts. Il
peut alors se laisser dominer par des pulsions instinctuelles auxquelles il donnera libre cours sans être en mesure
de les canaliser et de les gérer convenablement. Cette attitude inférieure qui éveilleront toujours en lui un
sentiment de vide intérieur.
La lettre Phé correspond sur l'arbre de vie au 27ème sentier (Netsah-hod) que Sepher Yetsirah associe à la
Conscience palpable (SekhelMourgash). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence Ctive et
Stimulante.
Ce sentier est comparable au 14ème sentier seliant hochmah à Binah. En ce sens, nous savons que le
14ème sentier constitue le fondement sur lequel repose l'expression de l'esprit (assurée par le triangle formé de
Kether, de Hochmah et de Binah).
En ce qui concerne le 27ème sentier, il permet quant à lui l'espression du moi personnel (représenté par le
triangle formé de Tiphereth, de Hod et de Netsah.
En ce sens, il incarne la puissance unificatrice qui relie le mental et le coeur, agissant ainsi sur l'équilibre
du moi personnel et assurant sa propre cohésion. Il correspond donc à l'harmonisation du ressenti et de l'activité
mentale.
Dans sa dimension maléficiée. Il incarne alors une profonde distorsion entre les émotions et le mental.
Dès lors, l'individu développe bien souvent une attitude excessivement analytique, critique ou cérébrale
s'accordant mal avec les valeurs du coeur (celles-ci risquant de perdre toute spontanéité et toute authenticité).
Au contraire, il cultivera parfois une attitude consistant à se laisser aveugler par ses sentiments et ses
émotions (les facultés mentales étant déstabilibées par une émotivité non maîtrisée).
La lame de l'Etoile met en scène une jeune femme nue, agenouillée et versant sur le sol le contenu de 2
récipients. Au dessus de sa tête brille un ciel étoilé.
Sur un plan symbolique, cette lame est un hymne à la beauté du monde résultant de l'action du divin sur le
plan incarné de la création. En d'autres termes, elle est l'image même de la grâce qui résulte d'une communion
plus étroite avec les mondes célestes (évoquésn par les étoiles, symboles de la lumière du ciel rayonnant sur le
monde).
Cette lame incarne aussi l'image du don gratuit pratiqué sans effort et sans idée de contrepartie
(symbolisme des 2 récipients).
L'aspirant ac¨ède alors à un état de paix et d'harmonie profonde avec lui-même, comme avec le cosmique.
Dans sa dimension maléficiée, cette lame conduit l'individu à toujours attendre que les choses lui viennent
du ciel et à user sans dicernement des ressources dont il dispose. Le don gratuit se transforme alors en dilapidation
des richesses, une rupture d'équilibre avec l'extérieur et une garve déperdition sur tous les plans de la personnalité.
Il en résulte toujours un état de tension avec les autres entraînant différentes formes de discorde et le
sentiment d'être seul et incompris
Les lettres associées à la valeur 9 sont Teith, Tsadé.

Teith – 9 –realizarea perfectiunii unui ciclu
Teith est l'incarnation du nombre 9 sur le plan des unités. Cette lettre correspond à l'accomplissement
d'un cycle et à l'achèvement d'une étape d'incarnation, cet état de réalisation ne constituant cependant pas une
fin en soi.
Valeur ordinale 9
Signification kabbalistique Perfection achevée
- 28 -
Correspondance yetsiratique Le signe du Lion
Sentier 19ème sentier (Hesed-Geburah)
Lame du tarot L'Ermite
Le nombre 9 représente l'accomplissement d'un cycle et l'achèvement plénier d'une étape d'incarnation. Il
symbolise donc la perfection du créé et un état d'achèvement que les kabbalistiques appellent "l'achèvement
féminin" en raison du fait qu'il manifeste un état d'ouverture et ne représente nullement un enfermement sur soi.
Sur un plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à intégrer pleinement ce qu'il
est tout en demeurant ouvert à un déapssement de cet état de réalisation.
Pour les kabbalistiques, la lettre Teith (issue d'un ancien idéogramme représentant un serpent se mordant
la queue) exprime un état de perfection atteint par l'achèvement d'un cycle d'évolution.
Toutefois, elle évoque également l'idée qu'une destruction est nécessaire pour atteindre une plus grande
perdection. C'est pour cela que le symbole calligraphique de la lettre n'est pas férmé sur lui-même mais demeure
ouvert. Il s'agit d'une lettre incarnant essentiellement un changement d'état et le passage vers une nouvelle réalité.
Du point de vue kabbalistique, le signe du Lion invite l'aspiran, ayant su accéder aux valeurs authentiques
qui l'animent (celles de l'esprit), à s'exprimer avec force et sans compromis. Pour ce faire, il doit adopter un
certain narciisme sans pour autant s'enfermer sur lui-même et se couper des autres. C'est le grand enjeu du signe,
essentiellement lié à l'égo.
L'individu doit apprendre à devenir égoïste altruiste agissant à la manière d'unphare qui éclaire tous ceux
qui aspirent à la réalisation.
Sous sa forme maléficiée, le signe du Lion, conduit l'individu à cultiver beaucoup d'égocentrisme et de
vanité en développant bien souvent un sentiment de supériorité. Complètement centré sur sa propre personne, ce
n'est plus les forces de le'sprit qu'il exprime mais celle de l'égo totalement imbu de lui-même.
S'illusionnant sur son sort et ne percevant les choses qu'à travers ce qu'il veut bien voir et entendre, il se
ferme dès lors à toute expérience de transcendance.
La lettre Teith correspond sur l'arbre de vie au 19ème sentier (Hesed-Geburah) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience du Mystère de toutes les activités spirituelles (Sekhel Sod Hapolouth Ha Rou'haniyouth
koulam). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression Intelligence du secret et de toutes les activités des
êtres spirituels.
Ce sentier permet essentiellement à l'énergie spirituelle de se refléter dans les actes quotidens.
Ce sentier transversal est particulièrement important puisqu'il constitue le fondement du moi supérieur. En
effet, il permet au moi supérieur de refléter les vertus de l'esprit et d'agir ainsi en conformité avec les lois divines.
Il constitue donc le fondement suprême de ce que les hermétistes nomment l'individualité.
La lame de l'Ermite met en scène un homme couvert d'un ample manteau, s'yppyant de sa main gauche sur
un bâton et tenant une lampe dans sa main droite.
Sur le plan symbolique, cette lame est étroitement associée à un retrait volontaire du monde et de ses
illusions (l'homme représenté par l'ermite).
Il ne faut pas croire cependant que ce retrait est une fermeture. Au contraire, s'étant dépouillé de toutes les
valeurs mondaines construites par l'égo, l'aspirant achève ainsi son cheminement en se repliant sur lui-même pour
y puiser une force lui permettant d'accéder à une ultime transcendance le conduisant vers Dieu.
Dans sa dimension maléficiée, cette lame évoque un enfermement sur soi et un rejet du monde qui
trahissent, é tous les niveaux, une attitude de fuite. En effet, l'Ermite représente alors l'aspirant qui fuit un monde
qu'il ne peut affronter faute d'avoir su se développer une identité suffisamment forte et stable.
A un autre niveau, il s'agit aussi d'une fuite de soi-même, l'individu se réfugiant derrière des illusions
spirituelles.
En un mot, la lame de l'Ermite illustre l'échec consécutif à une attitude de fuite spirituelle, visant à comber
de profondes frustations en imaginant une solution apparemment trascendante et divine.
- 29 -
Tsadé – 18 – puterea spiritului, Varsatorul

Tsadé est une lettre associée au nombre 9 sur le plan des dizaines. Elle correspond donc aux attributs
de ce nombre sur le plan de l'incarnation. Elle évoque un processus de libération définitive par la descente
des forces divines et l'accomplissement d'un mystère amorcé dès le commencement du monde.
Valeur ordinale 18
Signification kabbalistique Adombrement de l'esprit
Correspondance yetsiratique Le signe du Verseau
Sentier 28ème sentier (Netsah-Yesod)
Lame du tarot La Lune
Valeur ordinale
Sur un plan numérologique, le nombre 18 correspond à l'étape où l'esprit, pleinement incarné sur le plan
terrestre (symbolisme du nombre 1 sur le plan des dizaines), suscite un processus de rénovation et
d'accomplissement par l'achèvement d'un traavil de médiation (symbolisé par le nombre 8 sur le plan des unités).
Le nombre 90 exprime une idée d'achèvement par la descente des forces divines et l'accomplissement de
ce qui fut amorcé dès l'aube de la création.
Sur un plan psychologique, ce nombre évoque chez l'aspirant une capacité à se laisser porter vers un état
de trascendance en accueillant la puissance divine en son coeur.
Pour les kabbalistiques, la lettre Tsadé (issue d'un ancien idéogramme représentant une tête de harpon)
incarne la puissance de l'esprit qui extirpe la conscience humaine de son état de non accomplissement pour
l'introduire dans la pleine lumière.
Cette lettre est aussi le signe de l'ancre permettant à l'aspirant de s'ancrer dans les dimensions plus
profondes de son être pour ainsi achever son développement en s'appuyant sur la force divine.
Le signe du Verseau invite l'aspirant à prendre conscience de la place qu'il occupe au sein de
l'univers et du rapport étroit qui le lie à tous les êtres qui l'entourent. En ce sens, chaque être lui apparaît
alors comme membre à part entière de la communauté spirituelle que forme l'ensemble de l'humanité.
Aussi, il se montrera toujours particulièrement réceptif aux concepts de solidarité, de coopération et
de fraternité.
Dans sa dimension négative, le signe du Verseau conduit l'individu à se couper de la réalité et à
vouloir imposer aux autres ses propres normes. Il en résulte généralement une profonde désillusion et le
sentiment d'être totalement incompris, ceci l'entraînant vers un état de marginalisation et de mise à l'écart
au sein de la société.
La lettre Tsadé correspond sur l'arbre de vie au 28ème sentier (Kether-Hochmah) que Sepher Yetsirah
associe à la Conscience naturelle (Sekhel Mougsham). D'autres auteurs ont traduit ce terme par l'expression
Intelligence Naturelle.
Ce sentier relie Netsah, la belle jeune femme, à Yesod le beau jeune homme. En ce sens, il
correspond à l'attraction exercée par l'anima.
C'est le sentier de l'aspiration érotique telle qu'elle fut toujours intensément vécue par les grands
mystiques. C'est aussi le sentier de l'éveil artistique et esthétique.
Dans sa dimension maléficiée, ce sentier incarne alors les différentes formes d'animalité où la sensualité
est exacerbée et déviée, cherchant à s'assouvir sans retenue.
C'est sur ce sentier obscur, que s'accomplit les rites de magie sexuelle où une sexualité débridée, grossière
et primaire s'exprime avec force et contribue ainsi à canaliser des énergies de cristallisation. Ces pratiques
sexuelles s'inscrivent toujours à l'intérieur d'orgies privilégiant le multiple et rejetant l'unicité du partenaire tel
qu'il apparaît dans le monde judéo-chrétien.
- 30 -
La lame de la Lune met en scène un clair de lune au-dessus d'un plan d'eau dans lequel se retrouve une
écrevisse rouge.
Sur un plan symbolique, cette lame représente le processus de renaissance amorcé par le rayonnement de
l'esprit au sein des eaux matricielles. En ce sens, elle évoque la maturation et la régénération intérieure en vue
d'amorcer un nouveau cycle d'existance.
Cette lame incarne donc le principe maternel, c'est-à-dire la capacité à enfanter, de mettre au monde et de
donner la vie.
Dans son sens négatif, cette lame évoque les illusions trompeuses et la négativité destructrice issue d'une
déformation des impulsions spirituelles présentes au coeur de chaque être. Elle représente donc une certaine
forme d'aliénation psychique entraînant parfois une perte du sens des réalités et une certaine confusion mentale.

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Simbolismul literelor ebraice

Les lettres associées à la valeur 1 sont Aleph, Yod, Qôf.

Aleph – 1 – originea tuturor lucrurilor

Yod – 10 – prezenta lui Dumnezeu in creatie

Qôf – 19 – Accesul la adevarul lui Unu

Les lettres associées à la valeur 2 sont Beith, Kaf, Reish.

Kaf – 11 – materialul ce permite germenului divin sa se deplaseze in lumea spatiu-timp

Reish – 20 – uniunea personalitatii cu spiritul, reprezentand cuplul, reconcilierea planului spiritual cu

Les lettres associées à la valeur 3 sont Guimel, Lamed, Schin.

Lamed – 12 – balanta, constiinta

Schin – 21 – eliberarea de karme, purificarea

Les lettres associées à la valeur 4 sont Daleth, Mem, Tav.

Tav – 22 – perfectiunea Creatiei

Les lettres associées à la valeur 5 sont Hé, Noun.

Noun – 14 – transformarea in lumina

Les lettres associées à la valeur 6 sont Vav, Samech.

Samech – 15 – sustinere si sprijin

Les lettres associées à la valeur 7 sont Zaïn, Ayin.

Zaïn – 7 – atitudinea interioara

Ayin – 16 – viziunea spirituala

Les lettres associées à la valeur 8 sont Heith, Phé.

Heith – 8 – echilibrul universal, dreptatea

Phé – 17- cuvantul creator si eliberator

Les lettres associées à la valeur 9 sont Teith, Tsadé.

Tsadé – 18 – puterea spiritului, Varsatorul

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