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HYGIENE, SECURITE

ET
ENVIRONNEMENT

Présenté par : Melle DAOUED Wahiba – PSFEP2- IFEP SBA

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SOMMAIRE
CHAPITRE I : Réglementation
Introduction
1. Définitions de quelques concepts
2. Les enjeux de la prévention des risques professionnels(PRP)
3. Les organismes internes de la prévention des risques à l’entreprise
4. Les organismes externes de la prévention des risques à l’entreprise
5. Les 9 principes généraux de prévention
CHAPITRE II : Différents dangers et risques en milieu professionnel
1. Les risques physiques
1.1. Bruit, vibrations
1.2. Extrêmes de température
1.3. Rayonnement (rayons X et ultraviolets, champs électromagnétiques)
1.4. Charge de travail physique importante, mouvements énergiques
2. Les risques chimiques
2.1. Amiante, fibre de verre, vapeurs, fumées, poussières, fumées de bitume, gaz, …
2.2. Solvants
3. Les risques biologiques
4. Les facteurs de risques psychosociaux
5. Mauvais éclairage
6. Travail devant un écran de visualisation
7. Les risques d’électrocution
8. Les risques de chutes de hauteur
9. Les risques de chutes d’objets
10. Les risques des engins de manutention
11. Incendie / explosion
12. Equipements de travail
12.1. Les risques causés par les machines
12.2. Les risques d’entrainements causés par les machines tournantes
12.3. Les équipements sous pression
12.4. Ordre et propreté du poste de travail
13. Les risques de circulation interne et externe
13.1. Circulation dans l’établissement (interne)
13.1.1. Les risques de glissades et les chutes de plain-pied
13.1.2. La signalisation
13.2. Circulation routière (externe)
CHAPITRE III : L’arbre des causes (ADC)
1. Définition
2. Recueil de données
3. Enquête accident
4. I.Ta.Ma.Mi
5. Le questionnaire utilisé pour construire l’arbre des causes
6. Types de liaisons
Applications
CHAPITRE IV : Environnement
1. Pollution de l’eau
2. Pollution de l’air
3. Pollution de la terre
4. Gestion des déchets

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CHAPITRE I : REGLEMENTATION
Introduction :
L’Algérie a mis en place tout un dispositif de prévention basé sur un ensemble de moyens :

 Législatifs et réglementaires.
 Techniques : services d’hygiène et sécurité, services de médecine du travail, institut
deprévention des risques professionnels.
 Des niveaux de concertation : commission d’hygiène et de sécurité, conseil
nationald’hygiène, de sécurité et de médecine du travail.
 Comité de participation.
 De contrôle : inspection du travail.
 Des instruments :règlements intérieurs des organismes employeurs.

Le ministère du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, se charge de la sécurité et de


la santé au travail en liaison avec les institutions concernées et les partenaires sociaux.

La politique nationale de protection de la santé des travailleurs s’appuie en particulier sur une
connaissance et une articulation permanente du dispositif de prise en charge de la santé et de
la sécurité.

1. Définitions de quelques concepts :


 La santé : a pour objet la protection des personnes contre les maladies
 La sécurité : a pour objet la protection des personnes contre les accidents.
 La prévention : est le moyen quipermet d’assurer la sécurité des personnes et
depréserver leur santé
 Accident du travail : Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la
cause,l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou
travaillant, à quel titre ou en quel lieu que ce soit, pour un ou plusieurs chefs d’entreprise.
 Maladie professionnelle : Une maladie est professionnelle, si elle est la
conséquencedirecte de l’exposition d’un travailleur à un risque physique, chimique,
biologique ou résultent des conditions dans lesquelles il exerce son activité
professionnelle.

Les maladies professionnelles sont définies par des tableaux, elles sont au nombre de 98.

 Le danger : Le danger est une potentialité d’événement dommageable, en d’autres


termesla capacité d’un matériel, d’une substance, d’une méthode de travail de causer un
événement dommageable. Exemple : l’électricité.
 Le risque : Le risque est une notion qui tient compte à la fois de la probabilité
desurvenance d’un événement dommageable et de la gravité des conséquences possibles
de cet événement. Exemple : chute, brûlure, électrisation, électrocution.
Exemple : Une prise dans une chambre vide, c’est un danger mais quand une
personneentre ça sera un risque.
 L’exposition : Dans le présent contexte, quand on parle d’exposition, il s’agit du
contactentre le danger et une personne, pouvant dès lors entraîner un dommage.

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Sans exposition, pas de possibilité de dommage.
Le risque est donc la probabilité que quelqu’un soit atteint par un danger.

 Les facteurs de risque : Les facteurs de risques sont des éléments qui peuvent
augmenterou diminuer la probabilité de survenance d’un accident ou la gravité d’un
événement.
Les facteurs de risques complètent l’équation :

RISQUE = DANGER X EXPOSITION

Prenons par exemple un DANGER (un couteau), un RISQUE (risque de coupure lors de
l’utilisation du couteau) et un FACTEUR DE RISQUE (le fait de ne pas porter de gants).
Ce n’est pas l’absence de gants qui blesse, mais le couteau, et le fait d’utiliser le couteau
sans gants augmente le risque.

2. Les enjeux de la prévention des risques professionnels(PRP) :


Les enjeux de la (PRP) tendent à :

 Protéger la santé et la sécurité des travailleurs.


 Créer un emploi de qualité.
 Adapter au mieux le travail à l’homme.
 Répondre aux obligations de la prévention.
 Favoriser le dialogue social dans le cadre de la PRP.
 Contribuer à la performance de l’entreprise par l’existence d’une ressource
humaine protégée.

3. Les organismes internes de la prévention des risques à l’entreprise :

Service Sécurité
Sections
Directeur
Syndicales

Entreprise
Salariés Médecin
du Travail

Les Délégués Comité


C.H.S.C.T
du Personnel d‘Entreprise

C.H.S.C.T : Comité d’Hygiène, de Sécurité et de Conditions de Travail

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3.1. Les Obligations des Employeurs (Directeurs) :

 Le chef d’établissement prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et


protéger les travailleurs de l’établissement, y compris les travailleurs temporaires.
 Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels,
d’information et de formation ainsi que la mise en place d’une organisation et de
moyens adaptés.

3.2. Les Salariés :


Conformément aux instructions qui lui sont données par l’employeur, dans les conditions
prévues au règlement interne, il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa
formation et selon ses possibilités, de sa sécurité et de sa santé ainsi que de celles des autres
personnes concernées du fait de ses actes ou de ses omissions au travail.

3.3. Les Délégués du Personnel :


 Les DP sont élus dans les établissements occupant au moins onze (11) salariés.
 Ils présentent aux employeurs toutes les réclamations collectives ou individuelles relatives
à l’application des lois (protection sociale, hygiène de sécurité,….).

3.4. Le Comité d’Entreprise :

 Il est obligatoire dans les entreprises de plus de cinquante (50) employés.


 Il a pour objet d’assurer une expression collective des salariés.
 Le C.E est informé et consulté sur :

 L’introduction de nouvelles technologies.


 Les conditions de travail.
 L’organisation du travail et de la technologie.
 L’hygiène et la sécurité (programme de formation).

3.5. Le C.H.S.C.T :

Le Comité d’Hygiène, de Sécurité et de Conditions de Travail contribue à la protection de


la santé et à l’amélioration des conditions de travail de tous les salariés travaillant dans
l’établissement, sa mission :
 Procède à l’analyse des risques et des conditions de travail.
 Effectue des enquêtes après AT ou MP.
 Donne son avis sur le règlement intérieur.
 Est consulté avant toute décision de transformation de postes et des conditions de travail.
 Concourt à la formation « sécurité » dans l’entreprise.

3.6. Le Médecin du Travail :


Le Médecin du Travail est le conseiller de l’employeur et des travailleurs concernant :
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 L’amélioration des conditions de vie et de travail.
 L’hygiène générale de l’établissement.
 La protection des salariés contre l’ensemble des nuisances.

3.7. Les Sections Syndicales :


 Les sections interprofessionnelles peuvent s’organiser librement dans toutes
les entreprises.
 Ils désignent un ou plusieurs délégués syndicaux pour les présenter auprès du
chef d’entreprise.
 Ils porteurs de revendications syndicales en matière d’hygiène, de sécurité et
de conditions de travail.

3.8. Le Service Sécurité :


 Le Service de Sécurité est chargé d’une mission d’aide et de conseil dans la
préparation et la mise en œuvre d’une politique préventive en matière de sécurité et
d’hygiène du travail.
 Le Service Sécurité est un conseiller technique dans différents domaines auprès
de l’employeur et des employés.

4. Les organismes externes de la prévention des risques à l’entreprise :

CNAS
Inspection
INPRP
du travail

Entreprise

4.1. Inspection du travail :


Sous l’aspect Hygiène et Sécurité, le contrôle concernera particulièrement :

 Respect de la réglementation du travail (horaires, médecine de travail, travail


des enfants…).
 Existence et bon fonctionnement des institutions de représentants du personnel.
 Respect des règles de préventions contre les risques professionnels.
 Conduite d’enquête accidents et maladies professionnelles.

4.2. Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) :


 La sécurité sociale est l’assureur du risque professionnel.
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4.3. L’Institut National de Prévention des Risques Professionnels (INPRP) :
 Entreprendre toute action visant à promouvoir la sécurité au travail.
 Conseil et assistance.
 Etude et recherche.
 Formation et information.
 Enquêtes et statistiques.
 Normalisation.

5. Les 9 principes généraux de prévention :


 Eviter les risques.
 Evaluer les risques qui ne peuvent être évités.
 Combattre les risques à la source.
 Adapter le travail à l’homme (conception du poste de travail).
 Tenir compte de l’état d’évolution de la technique.
 Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou moins dangereux.
 Planifier la prévention.
 Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les
protections individuelles.
 Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

CHAPITRE II : DIFFERENTS DANGERS ET RISQUES EN


MILIEUPROFESSIONNEL
1. Les risques physiques :
1.1. Bruit, vibrations :
Même faible, le bruit peut provoquer l’inconfort, il entrave
la communication, gêne l’exécution des tâches délicates
et peut aller jusqu’à provoquer la surdité irréversible.

 Le décibel :est l’unité qui permet de


mesurerphysiquement les niveaux sonores, on le
note dB.
 La mesure se fait à l’aide d’un appareil qui s’appelle Sonomètre.
 A partir de 85 dB la surveillance médicale des personnes exposées est obligatoire.

Préventions :
 Informer, former et instruire le personnel.
 Essayer de supprimer les sources de bruit ou de vibrations.
 On doit mettre les casques et les bouchons d’oreille comme protection individuelle.
 On doit travailler dans les cabines insonorisées comme protection pour le personnel.
 On doit réduire la durée d’exposition au bruit.
 Assurer un suivi médical du personnel exposé.

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1.2. Extrêmes de température
Les changements brusques et répétés de températures provoquent des effets sur la santé.
Fortes températures :
Fatigue, sueurs, nausées, maux de tête, vertige, troubles de la vigilance, crampes sont des
symptômes courants liés à la chaleur. La fréquence cardiaque et le coût cardiaque sont les
principaux indices qui permettent de définir des niveaux de pénibilité. Ces symptômes
peuvent être précurseurs de troubles plus importants : déshydratation, voire coup de chaleur
pouvant entrainer le décès. La baisse de vigilance augmente le risque.
Si la chaleur vient du soleil, elle est associée à un rayonnement ultraviolet et infrarouge, dont
il faut tenir compte.
Froid :
Les effets sur la santé telle que perte de dextérité peuvent concerner le corps dans son
ensemble ou seulement les parties exposées, des simples engourdissements jusqu’aux
gelures. L’effet le plus sérieux est l’hypothermie. Ses conséquences peuvent s’avérer
dramatiques : troubles de la conscience, coma, voire décès.
D’autres effets ont été observés tels que douleurs d’intensité différentes selon l’exposition
au froid, acrosyndrome et syndrome de Raynaud et troubles musculo-squelettiques (TMS).

Préventions :

Actions techniques :
 Aménager des aires de repos climatisées, des zones d’ombre ou des locaux chauffés pour les
temps de pause, fournir des équipements de travail adaptés aux conditions thermiques.
 En cas d’exposition à de fortes températures : favoriser le port de vêtements amples
quipermettent l’évaporation de la sueur tout en freinant la diffusion par rayonnement de la
chaleur du corps. Enfiler une veste de refroidissement ou une combinaison de protection
avant les expositions à des conditions extrêmes. Prévoir un couvre-chef en cas d’exposition
prolongée au soleil.
 En cas d’exposition au froid : La tenue vestimentaire la plus efficace est composée de
3couches propres, sèches et en bon état. Cependant, elle ne fait que diminuer l’intensité
des flux de chaleur perdue et ne dispense pas des pauses pour permettre le
réchauffement du salarié

 Mécaniser les tâches afin de réduire la production de « chaleur métabolique ». Limiter


l’exposition à la chaleur émise par des surfaces chaudes. Calorifuger ces surfaces. Utiliser
des écrans ou des revêtements réfléchissants ainsi que des dispositifs de commande à
distance. Recherche de matériaux ou de mode de mise en œuvre de matériaux à plus
basse température. Réduire l’apport de chaleur par convection. Réduire la température
ambiante. Augmenter la vitesse de circulation de l’air si la température de l’air est inférieure
à 35ºC. Augmenter la ventilation. Aménager des cabines d’observation climatisées, mise à
disposition d’écrans thermiques.
 Choisir des gants et des chaussures de sécurité isolants.
 Prévoir une source d’eau potable réfrigérée (10-15°C) et inciter les salariés à boire souvent.
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Actions organisationnelles :
 Informer, former et instruire le personnel. Suivre et exploiter les incidents, réduire le temps
d’exposition en effectuant une rotation des taches avec des postes moins exposés et
prévoir des pauses fréquentes. Limiter le travail physique dans certaines situations de
travail. Travailler de préférence aux heures les moins chaudes. Permettre une période
d’acclimatation suffisante avant le passage au travail à plein régime si possible. Laisser les
travailleurs adopter leurs propres rythmes de travail. Mettre en place des procédures
d’adaptation des horaires et conditions de travail aux évolutions climatiques (exemple :
horaires décalés en été). Apprendre à reconnaître les signes annonciateurs d’un coup de
chaleur, Eviter de prendre la voiture en cas de signes d’un malaise), adapter les procédures
de secours (dispositifs d’alerte, mesures en cas de malaise).
Actions médicales :
 Règles hygiéno-diététiques adaptées. Facteurs individuels pris en compte par les services
de santé au travail. Actions de sensibilisation. Evaluation des charges physiques pour
adaptation des cycles et temps de pause. Participation à la mise en place des dispositifs
de suivi post expositions ou post professionnels.
 Assurer un suivi médical du personnel exposé.

1.3. Rayonnement (rayons X et ultraviolets, champs électromagnétiques) :


 Présence de sources de rayonnements ionisants.
 Présence de sources de rayonnements électromagnétiques.
 Présence de sources de rayonnements infrarouge ou ultraviolet.

Préventions :
 Informer, former et instruire le personnel.
 Disposer de lunettes adaptées aux rayonnements.
 Respecter les valeurs limites.
 Adapter le stockage des sources rayonnantes et déchets rayonnants.
 Assurer un suivi médical du personnel exposé.

1.4. Charge de travail physique importante, mouvements énergiques :

Danger lié à la nature de la charge (poids, volume, forme).

Dans une position (dos rond, charge éloignée du corps), la

charge exercée sur le dernier disque intervertébral est cinq

fois plus grande que dans une bonne position.

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Préventions
 Rapprocher le plus possible du corps la charge
à soulever (centre de gravité du corps).
 Plier les jambes pour saisir la charge.
 Garder le dos bien droit.
 Transporter la charge près du corps.
 Formation des salariés aux gestes et postures.
 Mise à disposition d’aides mécaniques adaptées.
 Aménagement des locaux.
 Limitation des charges pour réduire le volume et le poids.
 Intégration de moments de repos.
 Organisation du poste de travail pour supprimer ou diminuer les manutentions.
 Suivi médical des salariés exposés en cas de besoin.

2. Les risques chimiques :


 Amiante, fibre de verre.
 Vapeurs, fumées, poussières, fumées de bitume, gaz
d’échappement de diesel, silice cristalline …
 Solvants (leur pénétration dans le sang, peut être la
cause d’anomalies sanguines ou provoquer des
lésions d’organes « foie et reins »).

 Les solvants ont des effets graves sur le système nerveux (cerveau, moelle épinière
et nerfs) surtout lors d’expositions prolongées (étiquette d’un produit nocif X).
 En cas d’exposition intense, ils sont responsables de troubles nets du comportement,
ainsi que de perte de précision des mouvements.
 Ils provoquent également des pertes de mémoire.

Préventions :
 Informer, former et instruire le personnel.
 Limitation du nombre de salariés exposés et du temps d’exposition.
 Vérification et entretien périodique des systèmes de captage à la source.
 Organisation et conditions de stockage adaptées.
 Port d’équipements de protection individuelle.
 Ventilation correcte des locaux.
 Surveillance médicale du personnel concerné.

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3. Les risques biologiques :
Risques d’infection, d’allergies ou d’intoxications
résultant de la présence de micro-organismes.

Préventions :
 Information, formation et instruction des salariés.
 Ventilation correcte des locaux.
 Bonne gestion des déchets.
 Utilisation des moyens de protection individuelle.
(faire porter des protections respiratoires, lunettes, gants, écran facial, etc.).
 Réduction des temps d’exposition et limiter le personnel exposé.
 Procédures de décontamination.
 Vaccinations et surveillance médicale des salariés concernés.

4. Les risques psychosociaux :


 Contraintes temporelles.
 Travail par équipes, travail week-end, travail de nuit.
 Travail avec le personnel d’une ou de plusieurs entreprises extérieures (problèmes
de communication).
 Stress professionnel (fatigue, risque d’accident accru).

5. Mauvais éclairage :

Un éclairage insuffisant entraine un accroissement

de la fatigue visuelle ainsi que des risques d’accidents.

a/ La fatigue visuelle : On distingue trois types de symptômes.

 Les effets oculaires : Globes oculaires lourds, douleurs, larmoiements,


brûlures,picotements et rougeurs.
 Les effets visuels : Visiontrouble, présence d’un voile, tâches noires, difficultés
àpercevoir les détails.
 Les effets généraux : Maux de tête et fatigue générale.

b/ Les risques d’accidents : Un éclairage insuffisant provoque la fatigue visuelle, qui


entraineles accidents de travail (conducteurs d’engins, des machines,…………).

Le lux est la mesure qui permet de mesurer l’éclairage à l’endroit où s’exerce l’activité visuelle.

La mesure se fait à l’aide d’un appareil qui s’appelle Luxmètre.

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Préventions :
 Formation et information du personnel.
 Pour un travail de bureau, le niveau recommandé est de 200 lux.
 Pour un travail de précision, le niveau recommandé est de 600 lux.

6. Travail devant un écran de visualisation :


L’utilisation d’un écran peut provoquer certains
troubles tels que :
 Troubles posturaux.
 Fatigues visuelles.
 Stress.

Même sans effort physique important, la colonne vertébrale peut souffrir d’une mauvaise
posture et de douleurs.

Préventions :
 Formation et information du personnel.
 Mode de travail autonome.
 Variation des travaux.
 Pauses régulières.
 Adaptation de l’ergonomie du poste à l’utilisateur.
 Garder le dos droit.
 Régler le siège, le dos appuyé sur le dossier et utiliser un repose-pied.
 Eloigner l’écran des fenêtres et le disposer de façon à ce qu’il soit ni de dos, ni de
face aux fenêtres.
 Eloigner l’écran de façon à éviter les reflets pouvant provenir des fenêtres, des
lumières, des murs, des cloisons et des armoires.
 Régler la lumière pour avoir un bon contraste.
 Nettoyer régulièrement l’écran avec le produit approprié.
 Suivi médical.

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7. Les risques d’électrocution :
 Toute situation où il y a possibilité d’électrocution ou
Electrisation.
 Conducteurs nus accessibles aux travailleurs.
 Matériel défectueux, âgé ou usé.
 Non-consignation d’une installation électrique lors d’une
Intervention.

Préventions :
 Information, formation et instruction du personnel.
 Remplacement des équipements dangereux par des équipements non dangereux,
et/ou, si cela n’est pas possible, par des équipements moins dangereux.
 Contrôle et maintenance des installations.
 Signalisation adaptée.
 Protection ou éloignement des pièces nues sous tension.
 Mise en place de consignes en cas d’intervention.
 Dispositifs de coupure d’urgence.
 Matériel à double isolation.
 Equipements de protection individuelle adaptés.
 Contrôles périodiques.
 Respect des cinq règles de sécurité.

Les 5 règles de sécurité


1. Mise hors tension,
2. Protection contre la remise sous tension,
3. Contrôle de l’absence de tension,
4. Mise à la terre et court-circuit,
5. Séparation, isolation, protection des parties voisines sous tension .

8. Les risques de chutes de hauteur :

 Travail en arête de chute (bordures de vide, quais de


chargement, toits, terrasses, fenêtres, …)
 Accès à des parties hautes (rayonnages, plafonds, armoires…)
 Utilisation d’échelles, d’échafaudages,
d’escaliers, d’escabeaux, …

Préventions :
 Formation, information et instruction du personnel.
 Signalisation des arêtes de chute.
 Montage des échafaudages par des personnes compétentes et selon les indications du
fabricant.

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 Vérification de la conformité des matériels (échafaudages et échelles conformes et
maintenus en bon état).
 Eclairage correct.
 Equipements de protection collective (garde-corps, etc.).

9. Les risques de chutes d’objets :

 Risques d’accident résultant de la chute d’objets


lors du transport ou du stockage.
 Travaux avec des objets pouvant tomber d’un
niveau supérieur (matériel, outils, etc.).
 Objets empilés sans être sécurisés.
 Stockage sur étagères multiples.

Préventions :
 Formation, information et instruction du personnel.
 Organisation du stockage : emplacements réservés, largeur des allées, stockage
selon taille des objets, etc.
 Limiter la hauteur de stockage selon les caractéristiques des objets.
 Installation de protections évitant la chute d’objets pendant des travaux sur
échafaudages ou à différents niveaux.
 Port des équipements de protection individuelle.
 Ne pas déplacer des charges au-dessus de personnes.

10. Les risques des engins de manutention :

 Risque d’accident lié à la manutention de charges avec


des engins (chariots élévateurs, grues, ponts-roulants,
pelles mécaniques, etc.).
 Collision, dérapages, renversement d’engins.
 Ecrasement de personnes.
 Défaillance des moyens de manutention.
 Conduite sans visibilité.
 Instabilité du moyen de manutention ou de la charge.

Préventions :
 Formation du personnel sur les engins et moyens de manutention utilisés.
 Moyens de manutention et accessoires conformes à la réglementation.
 Utilisation de moyens de manutention adaptés aux charges et encombrements.
 Utilisation des moyens de manutention selon les indications du constructeur.
 Entretien préventif des engins.
 Schéma et délimitation des zones de manutention.
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 Rendre inaccessibles les zones en dessous des charges levées.
 Utilisation d’équipements de protection individuelle.
 Contrôle des engins par un organisme de contrôle agréé.

11. Incendie / explosion :


Le feu n’est pas le résultat du hasard. Il peut être évité en

mettant en place des mesures de prévention.

 Présence de matériaux ou produits combustibles


(par exemple : stockage de produits facilement
inflammables ou explosifs, stockage de papier, etc.).
 Présence d’équipement ou d’installation pouvant générer
de la chaleur (par exemple : travaux de soudage, etc.).
 Présence d’un comburant (p. ex. oxygène,
produits chimiques dégageant de l’oxygène, etc.).
 Stockage de produits incompatibles.
 Toute situation de travail où se trouvent simultanément des produits/matériaux
combustibles, une source de chaleur et un comburant (par exemple : air).
 Utilisation de substances facilement inflammables.
 Création d’une atmosphère explosive (gaz, vapeurs, poussières, etc.).
 Mélange de produits incompatibles.

Préventions :
 Sensibiliser le personnel au risque d’incendie, en l’entraînant au maniement des extincteurs,
en formant les agents qui occupent des postes où des risques d’incendie sont
élevés.
 Utiliser si possible, des produits moins inflammables et en limitant leur quantité dans
les ateliers.
 Choisir du matériel électrique “de sûreté” en supprimant les flammes et les sources de
la chaleur, en compartimentant et les bâtiments, pour éviter l’extension de l’incendie.
 Choisir des matériaux de construction résistant au feu.
 Organiser la collecte des déchets combustibles.
 Etablir une surveillance pendant et après les travaux par “point chaud” (utilisation de fers
à souder, chalumeaux…).
 Ventiler les ateliers et installer des détecteurs de gaz et de vapeurs inflammables.
 Remplacement par des produits non dangereux et, si cela n’est possible, par des
produits moins dangereux.
 Organisation de l’alerte et de l’intervention des secours.
 Contrôle des équipements et installations.
 Signalisation et étiquetage appropriés.
 Affichage des consignes de sécurité et des plans d’évacuation.
 Installation d’alarmes et de moyens de détection.
 Installation de moyens d’extinction.
 Suppression des sources de chaleur à proximité
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12. Les équipements de travail :
12.1. Les risques causés par les machines :
 Risque d’accidents causés par l’action mécanique
(coupure, perforation, etc.), d’une machine, d’une
partie de machine, d’un outil portatif.
 Utilisation d’outils tranchants.
 Toutes situations au cours desquelles il y a possibilité
d’écrasement, de cisaillement, de happement, de heurt,
de choc, d’enroulement, etc.

Préventions :
L’opérateur évite les risques d’accidents en observant les règles de sécurité suivantes :
 Avant le travail : il s’assure que la machine est en bon état, que les protecteurs sont mis en
place et que les abords de la machine sont bien dégagés. Il utilise ses équipements de
protection individuelle.
 Pendant le travail : il garde en permanences ses équipements de protection individuel ;
il veille à l’utilisation et au réglage des protecteurs, il trouve le bon équilibre devant la
machine pour assurer ses gestes ; il reste attentif et ne se laisse pas distraire.
 Après le travail : il s’assure que la machine est bien arrêtée, il nettoie l’aire de travail et
range ses outils.

12.2. Les risques d’entrainements causés par les machines tournantes :


Toute machine-outil tournante est dangereuse ai l’on ne respecte pas les normes de sécurité.

Préventions :
 On doit éviter les : foulards, cravates, cheveux longs, manches, chaines de
cou, gourmettes.

12.3. Les équipements sous pression :


 Risques d’accident causé par une machine, une partie
de machine sous pression.
 Situations de libération du contenu sous pression, lors
du fonctionnement, de l’ouverture, de la charge de
l’appareil ou de projection d’objets sous pression.

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Préventions :
 Formation et information du personnel.
 Utilisation d’équipements adaptés.
 Inspections périodiques.
 Entretien préventif.
 Mise à disposition de consignes.
 Utilisation des appareils par du personnel compétent.
 Ventilation et captage des émissions à la source.
 Utilisation selon les indications du constructeur/fournisseur.

12.4. Ordre et propreté du poste de travail :


Une situation de travail se caractérise par des individus, un travail à effectuer, un
environnement, des matériels, une organisation du travail…

Figure ci-dessus : rangement d’un opérateur


n’ayant pas sa place dans un atelier d’usinage

Préventions :
 Vêtements : une tenue correcte est exigée devant les machines-outils (pas de
vêtementflottant, déchiré), il est conseillé de porter un bleu de travail ou éventuellement une
blouse.
 Les chaussures de sécurité : sont conseillées ou parfois obligatoires (copeaux,
pièceslourdes, chariots élévateurs…)
 Sur une machine-outil : nettoyage des copeaux avec un pinceau (ou soufflette, dans
cecas mettre une paire de lunettes).
 Les instruments de contrôle (pied à coulisse…) : ne doivent pas être sous les outils
oules copeaux.
 La machine : doit être nettoyée chaque soir et éventuellement graissée (y compris entre
2séries).
 Les sols, ateliers, salles de cours : doivent être tenus propres et lavés
régulièrement.Les mégots ne doivent pas joncher les sols et encore moins être
déposés dans les poubelles (risques d’incendie) il faut utiliser des cendriers.

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13. Les risques de circulation interne et externe :
13.1. Circulation dans l’établissement (interne) :
 Risques d’accident résultant du heurt d’une personne par un véhicule ou d’une
collision entre véhicules ou entre un véhicule et un obstacle…
 Déplacement en voiture ou par un autre véhicule motorisé (p. ex. chariot élévateur)
au sein de l’établissement.

Préventions :
 Information, formation et instruction du personnel.
 Signalisation appropriée au site de l’établissement.
 Séparation des voies de circulation pour véhicules et piétons.
 Eclairage et entretien des voies de circulation.
 Entretien préventif des véhicules.
 Réparation immédiate des dégâts.
 Limiter les déplacements.

13.1.1. Les risques de glissades et les chutes de plain-pied :


Vingt pour cent (20%) des accidents du travail avec arrêt sont dus
à des chutes de plain-pied, c’est-à-dire produites au niveau du sol.
Pour une large part, ces chutes ont lieu lors de déplacements
dans l’entreprise.

 Risque d’accident résultant du contact brutal d’une


personne avec le sol ou avec une autre surface
suffisamment large et solide.
 Déplacement sur un sol glissant et/ou encombré, déformé.
 Déplacement sur un sol en dénivelé.

Préventions :
 Formation, information et instruction du personnel.
 Signalisation des sols glissants.
 Signalisation des sols déformés.
 Réparation des chemins de circulation en mauvais état.
 Maintien de voies de circulation dégagées.
 Eclairage correct.
 Equipements de protection individuelle (chaussures de sécurité antidérapantes
et casque).

18
13.1.2. La signalisation :

13.2. Circulation routière (externe) :


Risque d’accident de la circulation lié au déplacement d’un
salarié réalisant une mission pour le compte de l’établissement.

Préventions :
 Formation, information et instruction du personnel.
 Respect du Code de la Route.
 Réparation immédiate des dégâts.
 Planification des déplacements à l’extérieur afin de donner
assez de temps au conducteur pour conduire en sécurité.
 Limiter les déplacements.
 Interdiction d’utiliser des moyens de communication pendant la circulation ou prévoir,
du moins, des véhicules équipés de kits “mains libres”.

19
CHAPITRE III : L’ARBRE DES CAUSES (ADC)

1. Définition : L’arbre des causes est la représentation graphique de l’enchainement


logiquedes faits qui ont provoqué un accident.

2. Recueil de données :
 Collecter des faits concrets, précis et objectifs.
 Examiner l’ensemble des éléments de la situation de travail.
 Remonter le plus loin possible en partant de la blessure.
 Rechercher en priorité les faits inhabituels.

3. Enquête accident :
 Le plus tôt possible après l’accident.
 Sur les lieux même de l’accident.
 Avec l’ensemble des personnes concernées.

 Un fait est une action ou un événement qui s’est réellement passé.


 Ce fait doit être décrit d’une façon objective et précise.

« En sciant une buche, il s’est coupé au majeur de la main gauche » (précis, c’est un fait).
« Il n’a pas fait attention en travaillant et il s’est coupé »(non précis, c’est un jugement).
Exercice N°1 :
Un contrôleur de la Sécurité Sociale fait son enquête après un accident.
Parmi les phrases ci-dessous, quelles sont celles qui, d’après vous, traduisent davantage
un jugement (interprétation) que des faits.

Phrases Faits Jugements


Il n’a pas utilisé les protections individuelles mises à sa disposition.
Il a oublié de mettre son casque.
Son poste de travail était mal organisé.
Les consignes n’étaient pas affichées.
Le système était défaillant.
Il procède sans assez de précautions.
Les consignes de travail ne sont pas appliquées.
Il était déconcentré.
De la part de sa négligence ils sont arrivés en retard.
Il travaille dans une position peu sûre.
Il a une formation professionnelle insuffisante.
Il a commis un acte dangereux.
Il a neutralisé un dispositif de sécurité.

20
Solution de l’exercice N°1 :
Phrases Faits Jugements
Il n’a pas utilisé les protections individuelles mises à sa X
disposition.
Il a oublié de mettre son casque. X
Son poste de travail était mal organisé. X
Les consignes n’étaient pas affichées. X
Le système était défaillant. X
Il procède sans assez de précautions. X
Les consignes de travail ne sont pas appliquées. X
Il était déconcentré. X
De la part de sa négligence ils sont arrivés en retard. X
Il travaille dans une position peu sûre. X
Il a une formation professionnelle insuffisante. X
Il a commis un acte dangereux. X
Il a neutralisé un dispositif de sécurité. X

4. I.Ta.Ma.Mi :
 L’individu : Qui ?
 La tâche : Ce qui fait, comment il le fait ?
 Le matériel : Avec quoi, sur quelle machine ?
 Le milieu : Où, Avec qui ?
L’accident du travail est souvent la conséquence d’un déséquilibre entre ces quatre éléments.

5. Le questionnaire utilisé pour construire l’arbre des causes :


 Rechercher le ou les faits ultimes. Quel est le fait ultime ?
 Se poser plusieurs questions sur chaque fait.
 Qu’a-t-il fallu pour que ce fait se produise ?
 Ce fait a-t-il été nécessaire ?
 Ce fait a-t-il été suffisant ?
 Vérifier.

Construction de l’ADC

Fai Fai Fai Fa


t t t it

Sens de construction

21
Symboles utilisés :

Fait inhabituel Fait permanent

Fai Fait
t

6. Types de liaisons :
er
1 cas : Enchainement
Exemple : Il est tombé, car il a glissé. Enchainement

 Le fait ultime ? Il a Il est


 Qu’a-t-il fallu pour qu’il tombe ? gliss tomb
 Est-ce nécessaire ? (oui) é
 Est-ce suffisant ? (oui) Un antécédent Un fait

ème
2 cas Conjonction
Exemple : Il s’est pincé, car la porte s’est refermée brusquement au moment où il avait sa
maindans l’embrassure.

 Le fait ultime ?
 Qu’a-t-il fallu pour qu’il se pince ? Conjonction
 Est-ce nécessaire ? (Oui). Porte se
ferme
 Est-ce suffisant ? (Non).
 Qu’a-t-il fallu d’autre ? IL s’est pincé
 Est-ce nécessaire ? (Oui). Main dans
 Est-ce suffisant ? (Oui). l’embrassure

Deux antécédents Un fait

ème
3 cas Disjonction
Exemple : Les fenêtresvibrent et l’eau pénètre sous la porte lorsqu’il y a la tempête.

 Le fait ultime ? Disjonction


 Qu’a-t-il fallu pour que les fenêtres vibrent ? Eau /
 Est-ce nécessaire ? (Oui).
Tempêt
 Est-ce suffisant ? (Non).
Fenêtres
 Autre fait ultime ?
vibrent
 Qu’a-t-il fallu pour que l’eau pénètre sous la porte ?
 Est-ce nécessaire ? (Oui). Un antécédent Deux faits
 Est suffisant ? (Oui).

22
Exercice N°2 :
Scénario : « Comme le sol était mouillé ce jour-là, la victime a glissé et s’est blessée après
êtretombée ».

Solution de l’exercice N°2 :


Faits: Enchainement

A –Sol mouillé.
Sol Glisse Tombe Se
B –Glisse. mouillé blesse

C –Tombe.

D –Se blesse.

Exercice N°3 :
Scénario : «Parce que le cariste titulaire était absent et qu’il n’y avait pas de cariste
remplaçantdisponible, alors qu’il fallait effectuer un chargement urgent, le chef d’équipe a
conduit lui-même le chariot automoteur ». (Dommage moral)

Solution de l’exercice N°3:


Absence
Faits: du Conjonction cariste

A – Absence du cariste.

B – Absence d’un remplaçant.


Absence Le chef
C – Chargement urgent. d’un conduit
remplaçant
D – Le chef d’équipe conduit le chariot.

Chargement
urgent

23
CHAPITRE IV : Environnement

1. Pollution de l’eau :

Marée noire Rivière polluée Dégazage


Produits toxiques
La lessive

 Conséquences de la pollution d’eau sur :

Les poissons Les baleines Les dauphins Oiseau mazouté

2. Pollution de l’air :
Bombe aérosol
Usines Gaz d’échappement Gaz CFC

24
 Conséquences de la pollution de l’air :

Effet de serre Pluies acides Trou d la


couche d’ozone

Réchauffement
de la planète Sècheresse Inondation

3. Pollution de la terre :

 L’énergie :

Electricité Energie nucléaire Charbon


Pétrole Gaz

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 Les déchets :
Carton Papier Verre Plastique

Pneu Canette en Déchets


aluminium organiques
Pile

 Conséquences de la pollution de la terre sur la flore ou les plantes :

Le déboisement ou la
Désertification Arbres Fleurs déforestation

 Conséquences de la pollution de la terre sur la faune ou les animaux :


(En voie de disparition)

Eléphant
Tigre Panda

26
Les poissons
Phoque Dauphin Baleine

4. Gestion des déchets :

4.1. Les trois “R” de l’environnement :


 Réduire : On peut réduire / la pollution / la consommation/ les…

 Réutiliser : On peut réutiliser le / la / les…

 Recycler : On peut recycler le / la /les…

4.2. Au centre de recyclage, il y a… :


 Des containers pour le plastique et le polystyrène.
 Des containers pour le papier et le carton.
 Des containers pour l’aluminium et le fer.
 Des containers pour le verre.
 Des containers pour les piles.
 Des containers pour les déchets organiques.

4.3. Qu’est-ce que vous faites pour protéger l’environnement ?

Je fais du recyclage:

 Je recycle le papier
 Je recycle le plastique
 Je recycle le verre
 Je recycle les boîtes en métal

J’économise l’électricité :

 Par exemple j’éteins les lumières quand je quitte une pièce.

J’économise l’eau :

 Par exemple, je ferme le robinet quand je me lave.

J’économise l’essence :

 Par exemple, j’utilise le bus.

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4.4. Qu’est-ce qu’il faudrait faire pour plus protéger l’environnement ?
 Il faudrait recycler tous les déchets.

 Il faudrait aussi économiser l’énergie en général : l’électricité et l’essence.

 Il ne faudrait pas jeter les déchets par terre. La Terre n’est pas une poubelle !

 Il faut utiliser les énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables


L’énergie éolienne L’énergie hydraulique L’énergie solaire

Conclusion :
 Laissé dans les rues ou mis en décharge, le déchet vit encore !
 La durée de vie d'un déchet dépend bien sûr de sa composition, mais aussi des
actions que nous faisons tous les jours.
 Le déchet qui pose le moins de problème, qui ne pollue pas et qui coûte le moins
cher, c’est donc celui que l’on ne produit pas !!!

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