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du 23 décembre au 20 janvier
LE CAPRICORNE AU MASCULIN
Comment 1e reconnaître ?
On le dit froid, distant, hautain; il n'est que timide ou plus souvent encore mal à
l'aise dans sa « carcasse » qu'il trouvera toujours ingrate. Il souffre de se sentir raide,
d'être pataud et terrestre, de marcher comme un paysan.
Souvent maigre, voire émacié, avec un nez long et tombant, des yeux descendants,
une bouche serrée aux lèvres minces. Avec des épaules étroites, une stature osseuse,
des mains longues et noueuses, une démarche un peu voûtée. Mais c'est là la
caricature du Capricorne saturnien, du « triste », de celui dont on dit qu'il est a né
vieux m. .
Il existe un autre Capricornien, plus étoffé, avec une solide charpente. Celui-là a le
visage carré, un nez légèrement retroussé ou court et carré, des oreilles assez
grandes, une bouche énergique, soulignée d'un pli profond de chaque côté des
narines jusqu'en dessous des lèvres. Les yeux sont rieurs et obliques; les cheveux
plats. Les mains sont grandes et larges; les pieds aussi.
Comment se porte-t-il ?
Doué d'une bonne résistance nerveuse, il fait de vieux os. : C'est un arthritique et, à
ce titre, il n'est pas exposé à une mort prématurée. Il se porte d'ailleurs mieux avec
l'âge et son endurance croît avec les années. Mais le squelette est le siège de
déformations et de rhumatismes qui le font beaucoup souffrir.
Cet émotif contrôlé, ce violent refoulé, est souvent atteint de ce que Conrad
Moriquand appelle « les humeurs crasses du Capricorne » : eczéma, herpès,
psoriasis, urticaire, démangeaisons par grand froid. La peau est sèche et fragile...
C'est elle qui exprime . les variations d'humeur du Capricorne.
Il a d'ailleurs tout à fait intérêt à conserver cet exutoire qui le libère de ses tensions
intérieures. Si on le débarrasse de son eczéma, il risque de le remplacer par des
maladies beaucoup plus graves ' dont les intestins, le plus souvent, seront le siège.
Ce saturnien souffre en général d'un ralentissement des échanges physiologiques. '
La tradition lui attribue un point faible : les genoux; et il est de fait qu'il peut, plus
qu'un autre, se blesser, souffrir d'épanchements de synovie ou de rhumatismes au
genou.
Le paradoxe du Capricorne c'est que son organisme vieillit prématurément mais qu'il
sait de mieux en mieux utiliser son ` énergie. C'est là sans doute son côté « trompe la
mort ».
Le Capricorne n'est pas hypocondriaque à la façon du Cancer qui passe son temps à
se soigner. Il l'est au second degré, en ayant tellement peur de la maladie qu'il
préfère jouer les autruches, refuse d'aller voir un médecin de crainte qu'on lui
annonce qu'il a « quelque chose de grave ». Il peut aussi bien, devant une vraie '
maladie, lutter férocement pour retrouver la santé comme il peut se laisser aller,
tenter « d'apprivoiser la mort », son moral étant alors totalement cassé. II a donc
tendance à traiter ses petites misères par le mépris.
II connaît assez bien son rythme d'activité et tend à organiser son travail en fonction
de celui-ci mais, lorsqu'il est pris dans l'engrenage d'une vie professionnelle
surchargée, il commence, très progressivement, à en faire trop. Il a tendance à
surestimer sa résistance nerveuse. Lorsqu'il craque, il est le premier surpris, furieux
de surcroît, car il ne s'accorde pas le droit d'être malade.
Il devra donc respecter son propre rythme et s'accorder un temps de repos - même
s'il prétend que cela l'épuise... - ou en tout cas changer d'activité: Il doit s'imposer de
marcher un peu, de préférence dans une forêt ou des chemins de campagne. Il a
besoin du contact avec la nature - comme tous les « terriens » - d'une vie simple.
Plus il « suit » le soleil, se levant avec lui, se couchant avec lui, mieux il se porte.
Il doit boire beaucoup d'eau, manger du fromage (de chèvre surtout) riche en
calcium, ne pas abuser des crudités qu'il aime car ses intestins ne supportent pas un
excès de cellulose. Il évitera aussi les corps gras et d'une manière générale tout ce
qui est indigeste. Le chou, le chou rouge surtout, lui réussit bien. Il doit manger des
pamplemousses, des fruits qui favorisent l'élimination, les cerises... Un grand bol de
bouillon de céleri chaque jour : son remède miracle. Un peu de gymnastique
quotidienne aussi, pour éviter de se rouiller, car il est fort raide et pour activer la
circulation sanguine car i1 est frileux. Le sel de Schussler qui lui correspond :
Calcarea Phorphorica.
Comment réagit-il ?
Le Capricorne est né frustré. Quoi qu'on lui donne, quoi qu'on fasse, il sera toujours
en « état de manque ». Il lui faut de l'attention, de la tendresse, de la gentillesse; il ne
supporte pas d'être rejeté et moins encore d'être abandonné. II y a donc en lui une
phénoménale avidité et il devra apprendre à acquérir une forme de détachement, de
sérénité - à laquelle il aspire par ailleurs - qui ne devienne ni résignation ni regret.
Il donne l'apparence du calme, car il est très maître de lui ; par souci de la réaction
de l'autre, il refoulera ses colères les plus ~ Violentes. Il doit pourtant apprendre à ne
pas toujours se conduire de façon aristocratique. S'il a envie de « gueuler » un bon
coup, il doit avoir le courage de le faire. Il a tendance à laisser s'accumuler les griefs
et les rancœurs - qu'il n'oublie jamais - mais le jour ou il y a explosion, ça n'est plus
la « coupe qui déborde » mais la « citerne », entraînant tout sur son passage. Et
l'entourage, : habitué à le voir impassible, est tout surpris.
Il a le sens des responsabilités ; si le destin ne lui en envoie pas, il s'en crée ou s'en
invente. Être responsable, c'est en même temps être nécessaire, voire indispensable
et donc et toujours moins facilement « rejetable ».
L'orgueil est son arme maîtresse mais elle est à double tranchant. Il le pousse à
entreprendre et comme il a de la persévérance et la résistance d'un coureur de fond, il
atteint les buts qu'il s'est fixés. Mais il l'empêche trop souvent de demander de l'aide,
d'avouer ses moments de faiblesse, d'admettre ses lâchetés. Il accepte souvent des
compromissions, par peur des affro4tements. Et il se le reprochera longtemps.
Pour toutes les entreprises de longue haleine; les travaux lents et difficiles ne le
rebutent pas ; au contraire. II peut mettre son intelligence analytique au service de
travaux scientifiques, d'études ; philosophiques, de recherches archéologiques. Le
passé, le lointain passé, les vieilles pierres, les langues anciennes... Tout cela le
fascine, beaucoup plus que le présent ou même que l'avenir. Il aime trouver la cause
des mécanismes et des phénomènes, aller au cœur des problèmes, en tirer la
quintessence.
On trouvera bon nombre de Capricornes parmi les médecins, les chercheurs, les
historiens. Mais ils ont le goût des choses concrètes. Et cela peut les amener à
s'intéresser â l'architecture, à la construction, à l'agriculture ou à l'agronomie. Ou,
comme Michel Sïffre, à la spéléologie.
Il n'a pas le goût du travail en équipe, préférant assumer seul ses responsabilités;
pour la raison qu'il ne se fait confiance qu'à lui-même. Rien ne lui est plus difficile
que de déléguer ses pouvoirs. En outre, il a horreur d'être bousculé, contrôlé,
surveillé. Très sensible à la critique, très touché par les encouragements, il se
construit sa carapace comme il peut. Son refuge, c'est le travail. Et le pire châtiment
à lui infliger consisterait à le condamner à des vacances éternelles. '
On trouve beaucoup d'hommes politiques dans le signe : de Staline à Mao Tse toung
en passant par Nasser, Nixon et bien d'autres. Et il est vrai que leurs vertus, comme
leurs vices, s'accordent avec cette orientation : goût du pouvoir et de l'action, amour
du travail et des responsabilités, besoin de dominer en même temps que d'être utile.
On peut compter sur lui car il est de parole... mais il prend son temps ; d'ailleurs, il a
le temps. Sa réussite est souvent tardive. Dans tous les domaines. Le Capricorne
rajeunit avec les années et s'adapte beaucoup mieux au s modernisme r dans la
vieillesse.
Comment aime-t-il ?
Tout cela, bien souvent, l'installe dans le célibat. Il a tant de mal à se décider, à faire
confiance, à s'assurer qu'il ne se trompe pas! Il a d'autant plus peur de s'engager qu'il
est de tempérament fidèle et n'aime pas le changement. Il sait qu'une fois qu'il aura
dit « oui », il ne reviendra pas en amère, si ce n'est sans beaucoup d'efforts et de
souffrances. Et puis, il a le goût du « solide ». Il aime les habitudes qui sont pour lui
rassurantes.
Il a bien souvent du mal à extérioriser ses sentiments ; à l'autre de savoir une fois
pour toute qu'il est aimé. Mais en revanche, il a besoin d'affection. Il existe donc un
capricornien détaché - et qui vit d'ailleurs fort bien dans son célibat - un autre qui
satisfera sa part physique et charnelle, très exigeante, mais sans s'abandonner à
l'amour. Et puis, il en existe un autre, plus féminin, qui donne et demande de la
tendresse, qui, une fois ses défenses tombées, se montre infiniment affectueux,
vigilant et présent; toujours avec un peu de pudeur.
Et si c'était...
Au jeu du portrait chinois, nous pourrions dire que, si c'était un animal, ce serait un
hibou, une tortue et, bien sûr, une chèvre.
Si c'était un arbre : un chêne ou un cyprès.
Une plante : la bruyère, le champignon.
Une fleur : le chardon bleu, le chèvre feuille, le pois de , senteur.
Un condiment : le thym.
Un métal : le plomb... Celui que l'alchimiste transforme en or. ' Une pierre : fonyx, la
marcassite.
Une saveur : amère.
Un parfum : celui de la terre mouillée, du varech, du fumier...
Ses couleurs : le noir des laques chinoises, le gris foncé, le rouge cerise.
Si c'était un instrument de musique : ce serait le gong ou uw, flûte indienne:
Un objet de collection: des sculptures, des pierres, des antiquités, de vieux outils...
LE CAPRICORNE AU FÉMININ
Comment la reconnaître ?
Elle a plus de charme que de beauté; encore que le signe sait illustré par quelques
femmes d'une rare séduction, telle Ava Gardner ou Marlène Dietrich. Elle a toujours
un air de distinction naturelle, un front haut, le regard un peu lointain, parfois
impérieux - dans la colère - ou animé d'une passion silencieuse qui peut foudroyer
celui qu'elle regarde. Elle préfère d'ailleurs parler avec les yeux plutôt que de
recourir aux mots. Les pommettes sont hautes, souvent, le visage un peu allongé -
toujours le côté caprin - le nez peu important.
La séparation entre les deux types de Capricornes est moins tranchée chez la femme
que chez l'homme, encore qu'on puisse distinguer un personnage (tel Alexandra de
Kent) avec des traits assez fins, un nez long et une allure aristocratique d'un autre,
plus carré, avec des yeux bridés, un nez court et retroussé, un air robuste et plus «
frustre ».
Elle vieillit bien et a souvent l'air plus jeune, plus épanouie après quarante ans qu'à
vingt. Car elle commence alors à acquérir une certaine confiance en elle-même et
perd quelques-uns de ses tenaces complexes. Elle doute de son charme plus qu'une
autre et se croit toujours beaucoup plus ingrate qu'elle n'est. Elle se croit lucide alors
qu'elle n'est que sévère avec elle-même.
Orgueilleuse, elle veut qu'on l'aime telle qu'elle est ; sans recours aux artifices ; il
faut y voir un refus de tricher, et une extrême exigence.
Comment se porte-t-elle ?
Comme l'homme du signe, elle est active et travailleuse, ce qui lui permet d'échapper
à l'angoisse qu'elle éprouverait si. elle restait seule, livrée à elle-même et à l'oisiveté.
Si elle va voir un médecin, c'est pour qu'il la rassure et lui remonte le moral; elle ne
fera confiance qu'à celui qui lui avouera son ignorance ou prendra ses troubles à la
légère; sinon, soupçonneuse comme elle l'est, elle interprétera de façon tragique la
plus petite allusion à une maladie...
Elle est très sensible au froid et au bruit qui la rend irritable; car sa source de
récupération, c'est avant tout le silence, la paix des bois, le sommeil et elle éprouve
des envies de meurtre à l'endroit de ceux qui, d'une manière ou d'une autre, la privent
de l'un de ses moyens de « recharge » biologique.
Elle doit absolument apprendre à se détendre, à se reposer. Elle doit aussi lutter
contre sa tendance à manger plus qu'elle : n'a faim... par compensation inconsciente
à ses frustrations. Elle sait pourtant se passer de beaucoup de choses, de presque
tout, à condition d'être seule. Dans la solitude, elle retrouve le « fond ascétique » de
sa nature. ,
Comme le natif du signe, elle devra éviter l'alcool, les viandes en sauce, la graisse, la
charcuterie; elle peut manger des œufs, des laitages, beaucoup de fromages car elle a
besoin de calcium, des yoghourts qui sont à la fois bons pour ses intestins et pour sa
ligne. Enfin, elle devra éviter de trop chauffer le lieu où elle vit, sous prétexte de
moins souffrir du froid; il vaut mieux qu'elle se couvre bien et se dépense davantage.
On lui conseillera tous les aliments naturellement diurétiques.
Comment réagit-elle ?
La femme du Capricorne est solide et stable; on peut compter sur elle. Son pire
défaut, peut-être, est de ne pas savoir jouer. Elle prend les choses comme on les lui
dit ; elle croit à la sincérité des autres et tient, en toutes circonstances, à ne jamais
tricher. Rien ne lui fait plus horreur que le mensonge. Lorsqu'on joue avec ses
sentiments, lorsqu'on refuse de la croire, elle éprouve des colères d'une violence
extrême. Qui n'éclatent pas au grand jour mais creusent profond leurs racines. Elle
n'oubliera plus jamais le mot qui l'a un jour blessée, l'injustice dont elle - ou un eue
aimé - a été victime.
Car elle ressent davantage les choses longtemps après les avoir vécues. On lui
reproche d'être trop sérieuse, de ne pas savoir s'amuser, d'ignorer les plaisirs de la
frivolité. Parmi des amis qui r font les fous s elle gardera une certaine distance et ne
pourra pas vraiment participer à la fête commune. Elle ne pourra pas empêcher de
regarder les autres, ne les jugera pas mais percevra la moindre fausse note, la
moindre dissonance.
L'humour, cependant, la sauve dans bien des situations et il faut voir dans cet
humour un autre mode de protection... une sorte de contre-feu qui la défend un peu
contre une sensibilité extrême, . proche parfois de la sensiblerie. En cela, elle est
profondément différente de l'homme du signe. De même, elle se montre plus
expansive, plus bavarde, moins secrète que lui et se lie beaucoup plus facilement,
surtout avec des êtres simples, des « gens vrais ».
Son horreur des mondanités va de pair avec son goût de l'intimité, - Elle n'aime que
le tête-à-tête, la confidence, une certaine complicité des cœurs et des esprits.
Pour tous les métiers, où, précisément, on peut rendre service aux autres. C'est
pourquoi on trouvera dans le signe des institutrices, des médecins, des avocates, des
assistantes sociales... Elle s'illustrera dans les métiers médicaux et para médicaux qui
exigent de la conscience professionnelle, de l'honnêteté, une nature' scrupuleuse et
persévérante, à la fois de l'activité et de la réflexion. Elle est d'ailleurs plus
désintéressée que l'homme du signe. L'argent ne lui donne pas bonne conscience.
Elle aura « ses œuvres »... ou exigera difficilement le salaire qui lui sera dû. Le fond
de sa nature la pousse à « compter », à mettre de côté, à thésauriser.. Mais c'est là un
aspect de son caractère qu'elle supporte mal et elle s'en défendra parfois par des
accès de générosité ou un rapport très paradoxal à l'argent.
Elle sera heureuse d'établir un contact avec les autres, mais elle tient à travailler
seule, à contrôler ce qu'elle fait ou ce que les autres font... et non l'inverse. Elle
supporte mal l'autorité du e patron », sauf si c'est un être qu'elle admire sans réserve.
Timide, elle sent que, si on la contrôle, elle n'osera pas prendre d'initiatives. , Avec
l'âge, elle acquiert de l'assurance, parfois même une forme ; de désinvolture et de
liberté de propos. Elle devient moins sensible à l'opinion des autres et c'est un grand
bienfait. .
Comment aime-t-elle ?
Elle redoute de souffrir un jour de l'abandon de l'être aimé. Pour peu que la mort fait
privée de son principal soutien à un âge encore tendre, on aura affaire à un être
blessé dont les cicatrices ne se refermeront jamais tout à fait. Reste donc la peur.
Avec une énorme soif de tendresse et d'affection. Alors, bien souvent, ta femme
Capricorne qui est aimée s'arrangera pour détruire cet amour, pour quitter la
première l'homme qu'elle aime... Car il lui paraît moins douloureux et plus facile de
se préparer à une souffrance que d'être foudroyée par elle; si elle provoque la
rupture, elle s'efforcera de la supporter stoïquement. Malheureusement, ce piège
qu'elle se tend à elle-même reste souvent inconscient et elle se plaint ensuite de ne
pas avoir de chance en amour, d'être condamnée à la solitude. Un peu de lucidité
devant ce mécanisme (répétitif, ô combien!) lui épargnera bien des chagrins.
Parfois, cependant, elle s'attache à des êtres qui dépendent d'elle. Elle craindra moins
ainsi d'être quittée. D'autres s'amouracheront d'hommes inaccessibles, absents, dont
elles sont séparées par la distance... ayant ainsi la liberté d'aimer ou de cesser
d'aimer.
Ces femmes à l'aspect un peu froid et dont le regard laisse croire qu'elles jugent sans
indulgence sont en réalité des passionnées contrôlées. Les mariages tardifs leur
réussissent... et le bonheur vient après quarante ans.
Reportez-vous su tableau ci-dessous ; vous saurez immédiatement ' quel est votre
signe ascendant.