Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Contents
TD Transfert Thermique: Enoncés 3
1
Correction Série N 1 Généralités sur les transferts thermiques 17
Exercice 1: La qauntité de chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Exercice 2: Transfert de chaleur par conduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Références 48
2
TD Transferts thermiques : Ennoncés
3
Série N 1 Généralité sur les transferts de chaleur
2. Le mur d’un four construit avec une brique de 20cm d’épaisseur et ayant une conduc-
tivité thermique . La largeur et la longueur de ce mur sont 50cm et 3m. Les mesures
en régime permanent des températures donnent 1600K et 1200Ksur les faces extérieure
et intérieure respectivement. Calculer la chaleur perdue pendant 20 minutes.
4. Une face d’une plaque plane de cuivre de 2cm d’épaisseur est maintenue à une tem-
pérature de 300 C alors que l’autre face est maintenue à une température de 100 C.
Le ‡ux de chaleur échangé à travers cette plaque vaut 148kW . Calculer la conductivité
du cuivre (supposée indépendante de la température) sachant que les dimensions de la
plaque sont 20cmx20cm.
4
3. Une face d’une plaque plane de taille 60x80cm est maintenue à une température de
250 C. Cette face est refroidie par un courant d’air de température 20 C. Calculer le
‡ux total de chaleur échangé entre la plaque et l’air sachant que le coe¢cient d’échange
convectif est h = 30W=m2 K.
2. Les gaz chauds d’un four sont séparés de l’air ambiant et le milieu extérieur par une
un mur de brique d’épaisseur 20cm. La brique a une conductivité thermique =
1:3W=m2 K et une émissivité = 0:8. En régime permanent, la température de la face
extérieure du mur est 100 C et celle de l’air ambiant et le milieu extérieur est 25 C.
Le coe¢cient d’échange convectif (dû à la convection naturelle) est h = 15W=m2 K .
Calculer la température de la face intérieure de mur.
5
Série N 2 Notion de résistance thermique
6
i- Représenter le schéma électrique équivalent;
ii- Calculer la résistance thermique globale et le ‡ux de chaleur traversant la couche;
iii- Calculer les températures des di¤érentes interfaces;
iv- Calculer le coe¢cient d’échange global du matériau.
5. Le mur d’un four est composé de deux couches de brique d’épaisseurs e1 = 20cm
et e2 = 10cm et de conductivité thermique 1 = 1:4W=m:K et 2 = 0:2W=m:K
respectivement. Calculer la température de l’interface entre les deux couches sachant
que la surface du mur est S = 1m2 , la température de l’air à l’intérieur du four est
T11 = 1200 C et celle de l’air ambiant est T12 = 25 C. Les coe¢cients d’échange sur
la paroi intérieure et sur la paroi extérieure sont h1 = 70W=(m2 K)eth2 = 10W=(m2 K)
respectivement.
7
du tube est entourée d’une gaine isolante d’épaisseur e et de conductivité thermique
2 . On désigne par Te la température de l’air ambiant, hi le coe¢cient d’échange entre
le tube et le ‡uide transporté et he le coe¢cient d’échange entre la gaine isolante et
l’air ambiant.
8
Faculté des Sciences de Monastir, Département de physique LFP3 2011/2012
Transfert de chaleur:
————————————————————————————————————————
Calculer dans chacun des cas suivants. Conclure sur la validité de l’hypothèse de
l’ailette dans chaque cas.
9
i- Déterminer (x)et tracer son allure;
ii- Déterminer la longueur pour laquelle = 0:01 0
iii- Déterminer le ‡ux de chaleur dissipée par l’ailette. A.N: R = 1cm; = 250W=m:K; h =
10W=m2 :K; T0 = 150 C; T1 = 150 C
8. L’ailette est maintenant de longueur …nie L. Elle dissipe (par échange convectif ou
radiatif) une partie de la chaleur par sa face terminale x=L.
9. L’ailette est maintenant supposée thermiquement isolée sur son extrémité x=L, c’est-
à-dire on se ramène au cas où H=0.
10
Série N 4 Conduction 2D de la chaleur
2. A partir d’un bilan global d’énergie, trouver l’équation di¤érentielle gouvernant l’évolution
de la température T (t).
11
Exercice 3 : méthode de séparation des variables
On considère un mur plan d’épaisseur L et de température initiale Ti uniforme. Ce mur
est brusquement exposé sur ces deux faces à un ‡uide porté à la température T1 . On veut
étudier l’évolution de la température au cours du temps. Le rayonnement est ignoré.
2. On suppose que le coe¢cient d’échange entre le mur et le ‡uide est très grand. Déduire
que le température de surface du mur peut être supposée égale à T1 .
12
Série N 5 Convection de la chaleur
13
Exercice 4 : Ecoulement entre deux plaques parallèles
On considère l’écoulement entre deux plaques planes de dimensions très grandes. Une plaque
est …xe alors que l’autre est mobile à la vitesse U0 .
!
1. On suppose que la vitesse de l’écoulement a la forme V = U (y)! ux . On suppose aussi
qu’il n’y a pas de gradient de pression. Déterminer le pro…l de vitesse.
14
1. Déterminer l’épaisseur de la couche limite thermique.
y(cm) 0 5 10 20 30 40 50
T( C) 20 22 25 27 29 30 30
15
TD Transfert de chaleur : Corrections
16
Correction Série N 1 Généralités sur les transferts ther-
miques
Q = m:ceau : 4 T (enJoule)
Q 2104
ceau = (enJ=kg:K) AN : ceau = = 4:1667 kJ=kg:K
m4T 24:8 20
Notons que 4T est une di¤érence de température, soit en C soit en K.
Exemple : 4T =24.8-20= 4.8 C, ou 4T = (24.8+273.15)-(20+273.15)= 4.8K.
dQ = cdT + kdF
17
Exercice 2: Transfert de chaleur par conduction
La propagation de la chaleur par conduction à l’intérieur d’un corps s’e¤ectue selon deux
mécanismes distincts: une transmission par les vibrations des atomes ou molécules et une
transmission par les électrons libres. La théorie de la conduction repose sur l’hypothèse de
Fourier: la densité de ‡ux est proportionnelle au gradient de température.
On suppose que le ‡ux de chaleur se propage selon l’axe ox, le ‡ux de chaleur s’écrit alors
comme suit :
! ! 4T !
q = :S:gradT (enW ) = Ll ux
4x
4x =e dans notre problème.
AN : q = 4:2kW
Le régime étant permanent, la quantité de chaleur perdue pendant 20 minutes est :
1:4 1:5 400
Q = q: 4 t ) Q = 20 60 = 5040kJ
0:2
18
3. mesure de la conductivité thermique d’un matériau
On considère un matériau d’épaisseur ’e’ et de surface S qu’on lui impose une densité de
courant. La plaque s’échau¤e par e¤et joule. On mesure les températures de deux faces à
l’aide d’un thermocouple.
La puissance dissipée par e¤et joule est:
4. Les données du problème sont: e = 0:02m; Tint = 300 C; Text = 100 C; q = 148kW ,
S = 0:04m2
q = h:S: (Tp T1 )
avec h est le coe¢cient d’échange par convection et S la surface d’échange qui est perpen-
diculaire au ‡ux de chaleur convectif.
19
Exercice 4: Transfert de chaleur par rayonnement
Le transfert de chaleur par rayonnement est dû à la propagation des ondes électromagnétiques
qui peuvent se déplacer aussi bien dans un milieu matériel que dans le vide. Un corps noir
est un corps qui absorbe toute la lumière.
Le ‡ux de chaleur par unité de surface est donnée par:
q
= = T 4 = T14 T24 = 1:5106 W=m2
S
L’émissivité est le rapport entre l’énergie rayonnée et celle qu’un corps noir rayonnerait à la
même température. Pour un corps noir, l’émissivité vaut 1.
Pour un corps gris, le ‡ux de chaleur s’écrit comme suit:
qray = F: : :S: T14 T24
avec F est le facteur de forme qui tient compte des caractéristiques géométriques des surfaces.
20
2. Au niveau de la surface d’une plaque chaude, la chaleur récupérée par conduction à
travers le solide est transmise au ‡uide par convection et par rayonnement. Ainsi les
conditions aux limites au niveau de la surface (bilan thermique en supposant que le
‡uide est transporant au rayonnement et que la surface plane est noire) s’écrivent:
i- cond = 2:38kW=m2
ii- conv = 1:5kW=m2
iii- ray = 0:88kW=m2
cond :e
4T = = 366 C ) Tint = 466 C
21
Correction Série N 2 Notions de résistance thermique
Hypothèses
i- Régime permanent @T @t
= 0;
ii- Transfert thermique unidimensionnel;
iii- La conductivité thermique est supposée constante;
iv- Le terme source est nul;
! dT ! q q
q = S ux ) T2 T1 = e =) T1 T2 = S
dx S e
22
Electrique Analogie T hermique
Intensité de courant I ) Flux de chaleur q
di¤érence de potentiel 4U ) di¤érence de température 4T
Résis tan ce électrique Rel ) Résis tan ce Thermique Rth = 1
2 L
Log( R
R1
2
)
T1 Rth T2
On considère un plan d’épaisseur "e" et de surface S. Les deux faces de mur ont T1 et T2
comme température. Chaque face est en contact avec un ‡uide de température T11 et T12
respectivement. Les co¢cients d’échanges convectifs sont h1 et h2 :
Hypothèses
i- Régime permanent @T @t
= 0;
ii- Transfert thermique unidimensionnel;
iii- La conductivité thermique est supposée constante;
iv- Le terme source est nul;
Le ‡ux de chaleur total est la somme de di¤érents ‡ux intervenant dans la structure est:
dont:
Le ‡ux de chaleur convectif
i- qconv1 = h1 S(T1 T11 ): correspondent au ‡ux de chaleur convectif transféré
dans la région I entre le ‡uide 1 et la face de mur ayant la temérature T 1 ;
ii- qconv2 = h2 S(T2 T12 ): correspondent au ‡ux de chaleur convectif transféré dans
la région II entre le ‡uide 2 et la face de mur ayant la temérature T 2 ;
qconv1 1
T1 T11 = = Rconv1 qconv1 =) Rconv1 =
h1 S h1 S
23
qconv2 1
T2 T12 = = Rconv2 qconv2 ) Rconv2 =
h2 S h2 S
Le ‡ux de chaleur conductif est:
S qcd
qcond = (T2 T1 ) ) T2 T1 = S
= Rcond qcond
e e
T11 T12 1 e 1
qT = avec Req = + +
Req h1 S S h2 S
'= (T1 T2 )
e
AN: le module de la densité de ‡ux est alors : ' = 0:1
52
(200 50) = 78000:0W=m2
Couche plane d’un matériau homogéne linéaire et isotrope:
S = 5m2 ; e = 0:2m; T1 = 50 C; T1 = 20 C; = 40W=m:K
i- La résistance thermique conductive est:
24
e 0:2
Rcond = ) Rcond = = 10 3 K=W
S 40 5
ii- Le ‡ux de chaleur conductif est:
4T 30
qcond = ) qcond = = 30kW
Rcd 0:001
iii- La répartition de la température
La température varie dans le mur de maniére linéaire.
T (x) = ax + b
T2 T1
T (x) = ( )x + T1
e
or T1 T2 = qRcd
qRcd
T (x) = x + T1
e
La température varie linéairement spatialement en fonction la variable x dont la pente de la
droite est: p = qRecd
4. Matériau composite
25
ii- La résistance thermique globale est:
On pose Rcond1 R1 , Rcond2 R2 ;Rcond3 R3 ;Rcond4 R4 ;Rcond5 R5
R3 R4
Req = R1 + R2 + R3 ==R4 + R5 = R1 + R2 + + R5
R3 + R4
4T
iii- Le ‡ux de chaleur traversant la couche est :q = R eq
Autrement, on peut l’écrire:q = U:S:4T;dont U est le coe¢cient d’échange global:
e e e e e 1 1 1
Req = + + + = ( + + ) = 0:002K=W
2 1S 2 2S ( 3+ 4 )S 2 1S S 1 3+ 4 2 2
5. On considère un four composé de deux couches de brique et entouré par deux ‡uides:
26
Données
h1 = 70W=m2 :K; h2 = 10W=m2 :K; T11 = 1200 C; T12 = 25 C;
Il s’agit de calculer la température de l’interface entre les deux couches. Les di¤érents modes
de transfert de chaleur sont:
i-Transfert de chaleur convectif entre l’air et la surface 1 de four
iii-Transfert de chaleur par conduction à travers les deux couches constituant le mur de
four
4T
qcond1 = 1S
e1
4T
qcond2 = 2S
e2
Le schéma thermique équivalent est:
27
e1
Rcd1 = ) Rcd1 = 0:14K=W
1S
e2
Rcd2 = ) Rcd2 = 0:5K=W
2S
Puisqu’il s’agit d’une association en série des résistances, alors la résistance thermique équiv-
alente est la somme de toutes les résistances entrant en jeu.
Le ‡ux de chaleur global est:
T11 T12
T11 T12 = q:Req =) q = = 1:56kW
Req
Hypothèses:
i- Régime permanent @T @t
= 0;
ii- Transfert thermique unidimensionnel: il s’agit d’un transfert radial de chaleur
( @T
@
= @T
@z
= 0);
iii- La conductivité thermique est supposée constante;
iv- Le terme source est nul;
28
Le ‡ux de chaleur conductif radial à travers un cylindre creux du rayon interne R1 et du
rayon externe R2 s’écrit:
! ! dT !
q = :S:gradT = :2 :Lr ur
dr
faisant l’intégration de l’équation précedente, on trouvera:
Z T2 Z R2
1 dr q R2
dT = q =) T2 T1 = Log( )
T1 2 L R1 r 2 L R1
Faisant analogie électrique/thermqiue:
a- Parois isothermes:
On considère un cylindre creux dont les parois internes et externes sont supposées isothermes.
Le transfert de chaleur s’e¤ectue seulement par conduction le long de la direction radiale.
Suite à ces hypothèses, le ‡ux de chaleur conductif s’écrit le long de la composante radiale r:
! dT ! dT
q = SL ur ) q = 2 rL
dr dr
Z T2 Z R2
1 dr q R2
dT = q =) T2 T1 = Log( )
T1 2 L R1 r 2 L R1
Faisant analogie électrique/thermqiue:
29
Le transfert de chaleur par convection entre la paroi externe de cylindre et le ‡uide (air:
T11 ; hext ) et entre la paroi interne de cylindre et le ‡uide (eau:T12 ; hint ).
1
qconv1 = hint S(T1 T11 ) ) T1 T11 = qconv1
hint S
1
qconv2 = hext S(T2 T12 ) ) T2 T12 = qconv2
hext S
Le transfert de chaleur par conduction s’e¤ectue radialement le long du cylindre.
dT
qcond = S ) T1 T2 = qRth
dr
Le schéma électrique équivalent est:
avec:
1
Rconv1 =
hint 2 R1 L
1 R2
Rcond = Log( )
2 L 1 R1
1
Rconv2 =
hext 2 R2 L
Puisque il s’agit d’une association des résistances en série, la résistance thermique équivalente
est la somme de toutes les résistances:
30
1 1 R2 1
RthG = Rconv1 + Rcond + Rconv2 ) RthG = + Log( )+
hint 2 R1 L 2 L 1 R1 hext 2 R2 L
Le ‡ux de chaleur conductif s’écrit en fonction de la résistance thermique et la di¤érence de
température comme suit:
4T
q=
RthG
2
emin = re
he
ii-Allure de la résistance thermique et de ‡ux de chaleur en fonction de l’épaisseur "e" de la
gaine:
31
La résistance thermique globale varie dans deux sens contradictoires. Il existe une épaisseur
critique rc pour laquelle la résistance thermique est optimale:
2
rc = ec + re =
he
Le ‡ux de chaleur est donnée par l’expression suivante:
T
q=
Rth
e < ec ! q %: déperdition thermique par convection à travers la surface latérale du cylindre
.
e > ec ! q &:l’isolation joue son role et la résistance thermique % en cependant la T de
se déplacer vers l’éxterieur.
32
Correction Série N 3 Ailette en régime permanent
1. Une ailette est utilisée lors de refroidissement (ou chau¤age )dans les installations
industrielles .Elles dégradent ( ou apportent) une grande qualité de chaleur .Une ailette
est un milieu bon conducteur de la chaleur dont une dimension est grande devant les
autres:
i- Les cheveux;
ii- La chimise d’un moteur constituée par des surfaces métalliques de faible épaisseur
et grande surface, pour dégager ou importer une grande quantité de chaleur;
iii- radiateur d’automobile;
iv- évaporateur de climatiseur.
L’ailette est d’autant plus performante que sa conductivité thermique est élevée. Le choix
des ailettes est alors un compromis entre le cout,l’encombrement ,les pertes de charge et le
transfert de chaleur.
V R2 L RL R
Lc = = = =
S 2
2 R + 2 RL 2R + 2L 2(1 + R
L
)
R R
si << 1 ) Lc =
L 2
3. Calcul de coe¢cient
Rcond h
= = Lc
Rsup (conv + Ray)
33
h < ) h < 1 =) < Lc
Le plexiglas n’est pas un bon conducteur, l’hypothèse de l’ailette n’est pas véri…ée << Lc
Les ailettes étant en général réalisées
q avec un matériau bon conducteur ( élevé) et ayant
une épaisseur faible ,l’hypothèse he
<< 1est la plus souvent véri…ée.
34
L’équation de la chaleur est alors :
d2 T hp
m2 (T (x) T1 ) = 0 avec m2 =
d2 x S
Remarque: p est le périmètre. Dans notre cas p = 2 R et S = R2
2h 2 R
m2 = = or Lc = =) m2 L2c =
R RLc 2
d2
m2 = 0
d2 x
Si la section S est constante, il s’agit d’une equation du 2eme ordre à coe¢cients constants
dont la solution générale est de la forme:
7. Ailette semi-in…nie: Dans le cas d’une ailette longue, on émet l’hypothèse que
T(x=L) = T1 (La température à l’extrémité de l’ailette correspond à la température de
‡uide entourant).
T (x) T1
= e( mx)
) (x) = 0e
( mx)
T0 T1
L’allure de en fonction de la variable x est illustrée sur la …gure suivante:
35
Le terme 1=m caractérise la distance au bout duquelle l’échau¤ement s’estompe le long de
la barre.
i- La longueur de l’ailette pour laquelle = 1% 0 est:
On note cette longueurL0
0 ( mL0 ) 1
= 0e ) L0 = log(100)
100 m
36
dT mx
qconv jx=0 = S( )x=0 = S(T0 T1 )( m)[e ]x=0 = [hp S(T0 T1 )]1=2 = 28:9W
dx
8. Ailette de longueur …nie L avec transfert de chaleur à l’extrimité que ce soit par
convection ou (et) par rayonnement.
Tx=L = T0
ii- Condition conducto-convective: Lorsqu’ il y a conservation de la chaleur, la varia-
tion du ‡ux par conduction au sein d’un solide correspond au ‡ux transmis au ‡uide, de
temperature T1 loin du solide ,par convection à travers l’interface solide/‡uide.
dT
S = hp[T(x=L) T1 ]
dx x=L
d2 2 2 hp
m = 0 avec m = ; = T T1
d2 x S
La solution de cette équation est de la forme suivante
avec A et B sont des constantes d’intégration qui seront déduite à partir des conditions aux
limites
x=0)A+B = 0 = T0 T1 ) B = 0 A
En appliquant une condition conducto-convective à l’extrémité (en x=L):
dT d h
S( )x=L = hp[T T1 ]x=L ) jx=L = jx=L
dx dx
h
m:(Aemx + Be( mx)
)= (Ae(mx) + Be( mx)
)
37
h h
) A(e(mx) + e( mx)
)= (Ae(mx) + Be( mx) ) + 0 e( mx)
(1 )
m m
h
0 (1 m
)e( mL)
A=
2[cosh(mL) + hm sinh(mL)]
h
(1 + m
)
B= 0 A= 0 h
2[cosh(mL) + m
sinh(mL)]
La solution de l’équation de la température dans le cas d’une condition conducto-convective
à l’extrémité (en x=L) est alors:
h (mx)
(1 m
)e(mL)e + (1 + hm )e(mL) e( mx)
(x) = 0
2[cosh(mL) + hm sinh(mL)]
0 h m(L
) (x) = [em(L x)
+e m(L x)
]+ [e x)
+e m(L x)
]
D m
h
cosh(m(L x)) + (sinh(m(L x)) h
(x) = 0
m
h
avec H =
[cosh(mL) + m
sinh(mL)] m
8-3/ Le ‡ux de chaleur dissipé par l’ailette est:
dT d
qdissipe = S = S
dx x=0 dx x=0
8-4/ La variation de ‡ux de chaleur en fonction de l’épaisseur L est présentée sur la …gure
suivante:
38
Le but est d’avoir une perte de chaleur maximale(= 80%) pour une longueur le plus faible
possible correspondante à Lc = 0:8m
dT d
q= S = S
dx x=0 dx x=0
q = Sm 0 tanh(mL)
p q
2h hp
Notons que : Sm = 2 R h tanh( 2V
2 3 2
2 R5 ); m = S
; v = R2 L; P = 2 R
q = :S:m(T0 T1 ) tanh(mL)
39
Correction Série N 4 Conduction de la chaleur en régime
transitoire
avec Rcond est la résistance thermique conductive et Rconv est la résistance thermique con-
vective .
La longueur caractéristique est le rapport du volume totale du système par sa surface totale:
volume totale du systeme VT
Lc = =
surf ace totale du systeme ST
Dans le cas de notre problème, il s’agit d’une con…guration cylindrique de rayon R et de
longueur L dont le volume totale:
Vt = R2 L = (2:10 2 )2 :20:10 2
= 2:5:10 4 m3
St = 2 R2 + 2 RL ) St = 2 (2:10 2 )2 + 2 :2:10 2:
20:10 2
= 2:76:10 2 m2
40
Faisant le calcul, la valeur de nombre de Biot est :
3
Bi = 1:82:10
2. Equation de la chaleur:
L’équation de la chaleur précedente est une équation di¤érentielle ordinaire du 1 ordre dont
la solution ne dépend que de la condition initiale:
d 1
+ =0
dt
En faisant l’intégration de cette équation, nous trouvons:
Z Zt
1 1 t t
d = dt ) ln[ ]= =) (t) = 0 exp( )
0
0 0
41
t
T (t) = (T0 T1 ) exp( ) + T1
L’allure de la température en fonction du temps est donnée sur la …gure suivante:
42
Il s’agit d’un circuit RC dont la capacité thermique est:
Cth = :c:V
5. La durée de régime transitoire est donnée par :
:c:V
=
h:S
AN : = 3110 sec =52min =1heure
L’établissement du régime permenant est e¤ectué aprés une heure.
43
2. Le temps t nécessaire pour que la soudure atteind la température T est déduite à partir
de la solution de T.
t 0 T0 T1
(t) = 0e ! t = Log( ) ) t = Log( )
T T1
@T
qst = :V:c (en W )
@t
avec:
: masse volumique (kg/m3 );
V : Volume (m3 );
c: Chaleur massique (J/kg.K);
T : Température (K);
t: temps (s)
; V et c sont supposés constants, le produit :V:c est appelé capacité thermique du corps.
b- Terme source:
Il intervient lorsqu’une autre forme d’énergie (chimique, électrique, mécanique, nucléaire)
est convertie en énergie thermique. Ce terme prend la forme suivante:
qg = pV (enW )
qx + qg = qx+dx + qst
@T @T @T
S + p:S:dx = S + :c:S:dx
@x x @x x+dx @t
soit
@ @T @T
+p= c
@x @x @t
en trois dimensions, l’équation de la chaleur peut s’écrire:
44
@ @T @ @T @ @T @T
x + y + z +p= c
@x @x @y @y @z @z @t
Cette équation peut se simpli…er dans un certain nombre de cas:
i- si le milieu est isotrope: x = y = z ;
ii- s’il n’y a pas de génération d’énergie à l’intérieur du système:p = 0;
iii- si le milieu est homogène, n’est fonction que de T.
Si est constante, nous obtenons l’équation de Poisson:
1 @T
r2 T =
a @t
Le rapport a = = c est appelé la di¤usivité thermique.
Partie 1: Cas de faces isothermes
2. Plus le coe¢cient d’échange par convection "h" est grand plus la surface de mur sera
froide et se rapprochera de la température du ‡uide T1 :
Il s’agit d’une équation di¤érentielle partielle de type parabolique. Elle dépend du temps et
l’espace, donc elle nécessite deux conditions aux limites spatiales et une condition initiale.
i- Condions aux limites: Puisqu’il s’agit des faces isothermes, la température aux ex-
trémités est imposée.
x=0 = 0 et x=L = 0
(0; x) = 0
(x; t) = f (x)g(t)
satisfaisant à l’équation de la chaleur:
@2 1@
2
=
@x a @t
@ 2 f (x) 1 @g(t) 1 @ 2 f (x) 1 1 @g(t)
g(t) 2
= f (x) ) 2
=
@x a @t f (x) @x a g(t) @t
Le terme à droite de l’équation obtenue ne dépend pas du temps t alors que le terme àgauche
dépend seulement de l’espace(variable x). L’égalité des deux termes devant être véri…ée
45
pour toutes les valeurs de x et de t, ceci n’est possible que si chaque membre est égal à une
constante noté - 2 . Le système d’équation ainsi obtenu est alors:
1 @ 2 f (x) 2 2
= ) f "(x) + f (x) = 0
f (x) @x2
1 1 @g(t) 2 2
= ) g 0 (t) + g(t) = 0
a g(t) @t
5. Le choix de la constante dépend du processus thermique étudié. Il est commode de
distinguer 3 cas suivant le signe de :
2
i- si =0 ) f 00 (x) = g 0 (t)
soit:
f (x) = Ax + B
g(t) = Ct + D
ii- si 2
>0 alors
f (x) = A sin ( x) + B cos ( x)
2
g(t) = A1 exp at
iii- si 2
<0 alors
f (x) = A exp ( x) + B exp ( x)
g(t) = A1 exp ( at)
g(t) = A exp( ak 2 t)
Les constantes d’intégration A, B et A1 seront déterminées à partir des conditions aux limites
et de la condition initiale.
2
8t (0; t) = 0 ) A1 B exp at = 0 ) B = 0
2
8t (L; t) = 0 ) A1 A sin ( L) exp at = 0 ) sin ( L) ) L = n
d’où
n
=
L
La solution de l’équation de chaleur est alors:
2
(x; t) = A1 exp at
soit B= A1 A; la solution devient alors:
n x n 2
(x; t) = B sin exp at
L L
46
7. Pour t=0, on a:
n x
(x; 0) = i = Ti T1 = B sin = i8 x 2 [0; L]
L
La solution précédente ne véri…e pas la condition initiale.
8. la solution générale (x ,t) sera évidemment la combinaison linéaire de toutes ces formes
de solutions : 1
X n x 2
(x; t) = Bn sin exp at
n=1
L
Le terme à droite s’agit d’une fonction orthogonale di¤érent de zero seulement lorsque n6=m.
Z L Z L
m x m x
( i sin )dx = Bm sin2 dx
0 L 0 L
RL
0
sin mL x )dx
=) Bm = i R L 2 m x
0
sin L
dx
m
i [ cos u]
= R m 1 cos 2u0
[ 0 2
du]
2 i
Bm = [1 + ( 1)m+1 ]
m
X1
2 i (( 1)m 1) n x 2
(x; t) = sin exp at
n=1
m L
47
Références
1. Yves Janot, Transferts Thermiques, 2005.
3. Andre Missenaro, Conductivité thermique des solides, liquides, gaz et leurs mélanges,
Paris Ve ; 1965:
48