Université Abdelmalek Essaadi

École Nationale des Sciences Appliquées d’Al Hoceima

Devoir Libre
Module : Modélisation Numérique de L’Ingénieur - Filière : GC2 / S4
Éléments Finis et Matlab - Année : 2022/2023 - Enseignant : M. EL HAIM

Problème aux limites :

On considère un problème régit par l’équation différentielle ordinaire d’ordre un suivante :

d 2u du
2
 6  9u  x 1  x  ; x  0,1
dx dx

Avec u (0)  0 et  du   0
 dx  x 1
Telle que, u est une fonction inconnue définie dans un domaine   0,1 de dimension 1.

La frontière  de ce domaine se réduit à deux points : 0 et 1.

Application des étapes de résolutions par éléments finis

1- Vérifier que la solution exacte de cette équation différentielle s’écrit comme suit :
1 1
uex  (1  x)(3 x  4)  e 3 x (8  xe3  12 x)
27 54
2- Discrétiser le domaine en utilisant un maillage unidimensionnel (1D) uniforme de type L5.
3- Dresser les deux tableaux de connectivites et de coordonnées des nœuds.
4- Soit une fonction u i ( x) définie sur un élément i   x1 , x2  telle que :

ui ( x)  N1 ( x).u1  N2 ( x).u2 ; x   x1 , x2 

Où : u1  u ( x1 ) et u2  u ( x2 ) .

Avec N1 ( x) et N 2 ( x ) sont des fonctions de forme.

Trouver les expressions de N1 ( x) et N 2 ( x ) définies sur i   x1 , x2  .

5- Définir le résidu pondéré R(u ) de cette équation différentielle et écrire la forme intégrale faible
associée au problème continu étudié.
6- En utilisant la méthode de Galerkin, montrer que l’équation intégrale discrétisée se met sous la
u1 
forme matricielle suivante :  Ke .U e   Fe  telles que U e     et  Ke    Ke1    Ke 2    Ke3 
u2 

 1 
( x1  x2 )   1 1 
x2
 1
Ke1      1( x  x ) 1 Ke1 
( x2  x1 )  1 1
Avec dx ;
1 ( x2  x1 )
x1 
( x2  x1 ) 
1 2
 

Pr : Mohamed EL HAIM p. 1
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Module : Modélisation Numérique de L’Ingénieur - Filière : GC2 / S4
Éléments Finis et Matlab - Année : 2022/2023 - Enseignant : M. EL HAIM

( x  x2 ) 
 ( x1  x2 )  3 3
x2

Ke 2  6    1( x  x ) 1 dx ; Ke 2   
 ( x2  x1 )
x1 
( x x1 )  1 2 3 3
 ( x2  x1 
)

( x  x2 ) 
x2

Ke3  9  
 ( x1  x2 )  ( x  x ) ( x  x1 )
dx ; Ke3 
 x2  x1  6 3
 2
( x1  x2 ) ( x2  x1 ) 3 6
x1 
( x  x1 )  2  
 ( x2  x1 ) 

( x  x2 ) 

x2
( x1  x2 )   x2  x1  (4  3x1  2 x2 ) x1  (2  x2 ) x2 
Et Fe    x(1  x)dx ; Fe   
x1 
( x  x1 )  12  (4  3 x2  2 x1 ) x2  (2  x1 ) x1 
 ( x2  x1 ) 

Et déterminer les expressions des éléments de la matrice de rigidité et du vecteur de sollicitations

en fonction de x et des fonctions d’interpolation sur un élément i   x1 , x2  .

7- En remplaçant les fonctions de forme et après intégration, réécrire le système trouvé précédemment
pour chaque élément i   x1 , x2  en fonction de x1 et x2 .

8- Effectuer une étude élémentaire de ce problème en calculant les systèmes matriciels de chaque
élément i définis comme suit :    
 Kei  . U ei  Fei

9- Effectuer l’assemblage en appliquant les conditions aux limites de ce problème.

10- Résoudre le problème analytiquement.

Bon Courage…

Pr : Mohamed EL HAIM p. 2