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OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Gestion écologique des déchets


Gestion et traitement de l’eau
Gestion de l’Energie
Suivi Environnemental
Ingénierie, Etudes et Travaux
Formations
---------------
Cel:+2250777943798
27 BP 654 ABJ 27
Immeuble ''Le 7 " 3e étage,
Marcory Zone 4 Rue du 7 décembre
Abidjan, COTE D'IVOIRE
E-mail: info@soleen-ci.com
Site web : www.soleen-ci.com

ETUDES TECHNIQUES DETAILLEES DES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT


SUR LE SITE EXPLOITE PAR SEA INVEST SUR LE PORT AUTONOME
D’ABIDJAN

---------

Proposition technique et financière

REF: OTF/SOL/ETE/001-04-2023
Date: 20 avril 2023

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 1


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

TABLE DES MATIERES

I. LETTRE DE SOUMISSION 3

II.OFFRE TECHNIQUE 11

II.OFFRE FINANCIERE 11

ANNEXES 18

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I. LETTRE DE SOUMISSION

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 3


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Abidjan, le 20 avril 2023

A l’Attention de
Monsieur Le Directeur Général
ENSBTP
COTE D’IVOIRE

Objet: Proposition technique et financière

Monsieur Le Directeur Général,

SOLEEN COTE D’IVOIRE est une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions
environnementales à travers le conseil et la diffusion de technologie verte pour la
gestion de l'eau, l'énergie et les déchets (Ingénierie, Études, Formations,
équipements, services) pour réduire les pollutions et accompagner la transition
écologique et sociale dans nos industries.

Atténuer le changement climatique, réduire les émissions polluantes, préserver la


biodiversité, gérer les ressources naturelles, gérer les risques sanitaires et
environnementaux, concilier business et durabilité se révèlent être les grands défis
industriels. Nous mettons à disposition de nos clients notre expérience afin que nos
solutions répondent à leurs exigences sécuritaires et à la rentabilité de leur activité.

Nous vous présentons notre proposition technique et financière pour les études
techniques détaillées des travaux d’assainissement qui seront réalisés par votre
structure ENSBTP sur le site exploité par SEA INVEST sur le port autonome d’Abidjan.

Veuillez recevoir, Monsieur Le Directeur Général, nos salutations distinguées.

La Directrice Générale

Elisabeth YOBOUE

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PRESENTATION DU PRESTATAIRE / CONSULTANT

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Atténuer le changement climatique, réduire les émissions polluantes, préserver la


biodiversité, gérer les ressources naturelles, gérer les risques sanitaires et
environnementaux, concilier business et durabilité se révèlent être les grands défis
industriels.

Soleen, votre partenaire de durabilité, renforce progressivement sa contribution.


Entreprise ivoirienne créée en 2015, spécialisée dans la fourniture de solutions
environnementales, nous vous accompagnons à travers le conseil et la diffusion de
technologie verte de pointe, des équipements et des services qui visent à réduire les
émissions polluantes.

Nos activités:
- La Gestion et traitement de l’eau;
- La Gestion écologique des déchets;
- L’ Efficacité Energétique;
- La Durabilité et La décarbonation ;
- Ingénierie, Études, Formations.

Soleen intervient dans différents secteurs d’activités: BTP, Mines, Pétrole et Gaz,
Energie, Eau, Agroalimentaire, Activités maritimes et portuaires, Hotels & Resorts,
industries et communautés.

Soleen accorde un grand intérêt au développement de bonnes pratiques commerciales


durables et à l’impact positif des projets sur les communautés. (ODD 5, 6, 7, 13 et
17).

NOTRE DEMARCHE DE TRAVAIL

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SOLEEN dispose d’une équipe pluridisciplinaire d’ingénieurs, de techniciens


supérieurs et d’opérateurs dans les domaines de la chimie, du traitement de l’eau,
de l’ingénierie environnementale et de la Qualité, de l’Hygiène et de la Sécurité.
SOLEEN s’appuie un pool de consultants composés d’ingénieurs du secteur privé.
Enfin nous bénéficions de partenariats avec des structures spécialisées.

PRESENTATION – IVOIRE OILFIELD SERVICES


L’entreprise IVOIRE OILFIELD SERVICES (IVOS SARL) est une entreprise ivoirienne au capital
de 5 000 000 de francs CFA, dont le siège social est situé à Abidjan Cocody, Bvd Mitterrand
Akouédo Palmeraie – Bat A 3ème étage - 04 BP 2179 Abidjan 04 15, Tel : 22 00 29 28,
immatriculée au registre de commerce sous le numéro CI-ABJ- 2014-B-25626 dûment représentée
aux fins des présentes par son Directeur Général, Monsieur Henri SAOUE.

Créé en 2014, IVOS est la réalisation d’idées partagées par plusieurs experts des industries
extractives possédant des expériences de 15 à 35 ans dans divers domaines notamment la
gestion des déchets pétroliers. Fort de cette expérience, d’une quête perpétuelle de l’excellence et
d’un attachement particulier à la qualité et la sécurité des services, IVOS a réussi à fournir et
continue de fournir de manière écoresponsable les services suivants à travers différentes
industries et différents pays : de manière écoresponsable les services suivants à travers différentes
industries et différents pays :

Tri sélectif, Collecte et Traitement de déchets,


Nettoyage de Cuves,
Nettoyage des bacs de stockage des produits pétroliers,
Maintenance des sites industriels,
Fourniture de matériels (EPI, Produits chimiques, Conteneurs),
Récupération, transfert, stockage et traitement des résidus d’hydrocarbures,
Enlèvement, transfert et traitement des déchets industriels,
Enlèvement, transfert et traitement des déchets sanitaires,
Gestion des déchets radioactifs,
Etudes d’Ingénierie ;

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PRESENTATION GENERALE DE NOS ACTIVITES

AGREMENTS - PARTENARIAT

IVOS, est habilitée par le FDFP depuis 2016, En parallèle, les agréments suivants sont
disponibles entre autres :
✓ Agrément CIAPOL pour l’enlèvement des déchets Industriels,
✓ Agrément ANAGED pour l’enlèvement des déchets ménagers,
✓ Agrément pour le traitement des déchets biomédicaux,
✓ RCCM en relation avec l’activité de fourniture d’équipements ;

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CHARTE QHSE

Pour parfaire notre démarche d’amélioration continue, IVOS a décidé d’adhérer à la démarche
Santé Sécurité et Environnement MASE en Côte d’Ivoire.

Nos Principes ils sont au nombre de cinq, la sécurité, la qualité, la rigueur , l’intégrité, le
service. Ils nous permettent d’afficher notre identité et de partager une volonté commune dans
laquelle la performance économique et l’attention portée aux hommes sont intimement liées.

TF1 TG
2015 0 0
2016 0 0
2017 0 0
2018 0 0
2019 0 0
2020 0 0
2021 0 0

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(Vous trouverez en annexe 1, la brochure SOLEEN.)

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II. OFFRE TECHNIQUE

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INTRODUCTION

L’Entreprise Nationale du Bâtiment et des Travaux Publics (ENSBTP) est une société
spécialisée dans les travaux publics et le génie civil, les travaux maritimes, le
bâtiment, l’électricité et l’exploitation de carrières avec la production d’agrégats de
construction. Elle dispose non seulement d’un savoir-faire unique, mais aussi des
compétences et du matériel lui permettant de mener à bien des chantiers prestigieux.

Le présent document a été rédigé par l’entreprise SOLEEN-CI ci-après désigné par «
le Consultant » afin de proposer la conception technique, la méthodologie de travail
détaillée et le programme de travail qu’il envisage mettre en œuvre pour mener à bien
les « études techniques détaillées des travaux d’assainissement qui seront
réalisés par ENSBTP sur le site exploitée par SEA INVEST sur le port
autonome d’Abidjan ».

Cette démarche méthodologique vise à répondre au mieux aux objectifs poursuivis par
ENBSTP / SEA-Invest ou encore « le Client ».

Les objectifs du projet sont :

- améliorer la capacité de gestion des eaux de la plateforme par la


construction d’un bassin collecte et/ou rétention des eaux de lessivage ;

- traiter les effluents avant le rejet au milieu récepteur.

Spécifiquement, les missions affectées au Consultant se résument comme suit :

Phase 1 : études techniques détaillées des travaux d’aménagement des


ouvrages de collecte des eaux ;

Phase 2 : Suivi environnemental

Phase 3 : Suivi des travaux d’assainissement

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1. CONTEXTE DU PROJET

1.1 Localisation du projet


Le site objet de la présente étude est situé au sein du Port Autonome d’Abidjan. Il
s’étend du Quai 11 au Quai 14 bis, sur une superficie estimée à environ 5,85 ha. Il est
exploité par TVA, pour le stockage de minerais divers, entre autres la bauxite, le
manganèse, le Zinc, le Nickel et le fer à terme. TVA effectue par ailleurs le
déchargement de Clinker pour alimenter les cimenteries implantées à proximité de ses
installations.

1.2 Objectif de la mission


L’objectif de la mission est de réaliser une étude technique détaillée des travaux
d’aménagement des ouvrages de collecte des eaux afin d’assurer l’évacuation des
eaux au milieu récepteur conformément aux normes OMS.
Il s’agira pour le Consultant de réaliser, à partir de l’étude d’Avant-Projet
Sommaire (APS) existante, une étude technique détaillée.

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PHASE 1 : ETUDES TECHNIQUES DETAILLEES DES


TRAVAUX D’AMENAGEMENT DES OUVRAGES DE
COLLECTE DES EAUX

2. MOBILISATION DU CONSULTANT ET PREPARATION DE LA MISSION

Au regard du contexte du projet et des contraintes particulières de la mission, le


Consultant réalisera ses prestations selon les principes suivants :
- une organisation rigoureuse de ses experts et des intervenants ;

- un fonctionnement souple entre lui et l’Autorité Contractante ;

- un mécanisme de gestion basé sur l’anticipation ;

- des conseils assidus au Maître d’Ouvrage et une écoute attentive de


celui-ci.

Sa capacité à travailler sous pression et l’ouverture d’esprit des membres de son


équipe, qui ont une expérience internationale dans la sous-région, permettra de gérer
efficacement les difficultés liées à la mise en présence de plusieurs cultures (cultures
d’entreprise, modes de vie, etc.).
La note descriptive ci-après présente les conceptions techniques et les méthodes de
travail du Consultant dans l’esprit de ce qui précède.
Les prestations seront décomposées en tâches élémentaires qui peuvent s’imbriquer
les unes avec les autres et dont les principales sont les suivantes :
- Mobilisation du Consultant et préparation de la mission ;

- Réalisation des études techniques ;

- Contrôle des travaux ;

- Organisation et personnel ;

Moyens affectés à la mission.

La mobilisation du Consultant et la préparation de la mission concernent toutes les


tâches que le Consultant effectuera pour réunir l’ensemble des éléments devant lui
permettre de cadrer les études, d’harmoniser sa vision avec celles du Client et du
Maître d’Ouvrage et rassembler les outils nécessaires à la conduite des études. Cette
phase de mobilisation du Consultant et de préparation de la mission démarrera dès la
notification au Consultant de l’approbation de son Contrat et comprendra les tâches
dont les détails sont décrits comme suit.

2.1. Séance de travail avec le Maître d’Ouvrage


Dès la notification de la convention de prestation, le Consultant rencontrera l’Autorité
Contractante et le Client dans ses locaux. Les questions qui seront évoquées au cours
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de cette séance de travail qui y aura lieu sont les suivantes, sans que la liste ne soit
exhaustive :
- Présentation du personnel du Consultant intervenant dans le cadre du projet ;
- Identification par le Client des personnes ressources pour le suivi de la mission du
Consultant ;
- Précisions sur le cadre institutionnel et réglementaire du projet ;
- Définition des mesures à prendre par le Consultant et le Client pour faciliter l’accès
aux structures et les collectes de données et investigations de terrains ;
- Mise à la disposition du Consultant par le Client des documents utiles à la mission ;
- Dispositions prises par le Client pour faciliter l’accès aux différents sites du projet ;
- Définition des autres modes d’appui attendus par le Consultant ;
- Indication sur le mode d’administration et de gestion du Contrat du Consultant ;
- Recueil des recommandations du Client ;
- etc.
Le Consultant prendra toutes les dispositions préalables pour que cette séance de
travail ne dure que deux (2) heures au maximum.

2.2. Mobilisation des experts du Consultant


Outre les dispositions communes internes au Consultant, les tâches suivantes seront
effectuées en rapport avec le nombre de personnes impliquées dans l’opération et les
contraintes que celle-ci impose :
- Validation du chronogramme définitif des experts et des tâches ;
- Prise des assurances de voyages et de santé que nécessite la mission ;
- Définition des moyens qui seront affectés aux membres de l’équipe ;
- Exposé des plans et méthodes générales de travail et définition des responsabilités
de chacun
Les membres de l’équipe mis à la disposition du Consultant par le Client seront
mobilisés en une seule fois. Le Client sera invité à prendre les dispositions qui
s’imposent pour éviter qu’il se rende comptable d’un quelconque retard pris dans
l’exécution des prestations du Consultant. Cette question sera particulièrement
discutée déjà au stade de la négociation du Contrat pour éviter toute précipitation
éventuelle dans la prise des décisions.
Le Consultant réunira aussi dès la notification du Contrat l’ensemble des moyens de
base nécessaire pour la mission (véhicules, ordinateurs et logiciels, équipements
spécifiques, petits matériels, etc.).

2.3. Collecte de données générales


Le Consultant rassemblera toutes les informations utiles sur l’environnement global de
la mission. Outre les éléments collectés auprès du Client à l’occasion de la séance de
travail, les informations suivantes s’avèrent nécessaires :
- Le cadre institutionnel de la mission ;
- Les lois portant sur la protection des ressources en eau (code de l’eau et le code de
l’environnement) ;
- Les données sur l’état des lieux du secteur de l’eau, de l’environnement, de
l’assainissement et drainage et des routes ;
- Les données sur l’environnement physique de la zone du projet (hydrologie,
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géologie, hydrogéologie, géophysique) ;


- Les données démographiques de la zone du projet ;
- Les études techniques antérieures ;
- etc.
Une liste des documents et sources de données consultées seront annexées aux
rapports provisoire et final de la mission.

3. CONCEPTIONS TECHNIQUES ET METHODOLOGIES

Méthodologie de réalisation des études techniques

La mise à disposition des données ci-dessus au Consultant, permettra d’adopter le


schéma suivant dans la réalisation des études techniques détaillées.

Réalisation des études techniques détaillées

Le Consultant réalisera les études techniques détaillées qui permettront d’élaborer le


dossier d’APD. Ce rapport comprendra :
- Le dimensionnement géométrique et structurel des ouvrages projetés (bassin de
rétention, système de traitement des eaux usées, caniveau 100x100, etc.) ;
- étude de gestion des eaux usées ;
- Couts détaillés des travaux ;
- Plans et pièces graphiques.

Etudes hydrologiques et hydrauliques


Sur la base des résultats de l’APS, le Consultant étudiera de manière plus détaillée
les projections réalisées.
Tous les ouvrages de drainage à construire seront dimensionnés conformément aux
méthodes existantes qui sont bien connues par le Consultant. Les données
nécessaires qui seront analysées sont les suivantes :
- données physiques sur la zone du projet (topographie, courbes de niveaux et
relief, hydrographie, géologie et pédologie, etc.) ;
- données climatiques et météorologiques (nombre de saisons, durée des saisons,
pluviométrie, températures, évapotranspiration, etc.).
Les données climatiques et météorologiques seront achetées auprès des services
spécialisées qui détiennent des données sur une période suffisamment longue pour
permettre d’évaluer le débit de projet, pour celles qui doivent compléter la base des
données du Consultant.
Toutes les évaluations seront faites sur cette base sans faire appel à des mesures in
situ.
L’étude du réseau de drainage nécessite la détermination des débits d’eaux à
évacuer. Les méthodes d’évaluation des débits de ruissellement reposent sur
l’analyse du processus de transformation pluie-débit. Les facteurs mis en jeu dans ce
processus sont :
- Les précipitations (intensités de pluie, durées de pluie, fréquences des pluies) ;

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le ruissellement sur le sol (surfaces des bassins versants, topographie des bassins,
infiltration) ;
- l’écoulement dans le réseau (caractéristiques géométriques, propagation dans le
réseau).
Pour chaque ouvrage à construire, le Consultant définira les bassins versants issus de
l’implantation. Les caractéristiques du bassin versant seront ensuite définies, à
savoir : superficie, pente moyenne, rectangle équivalent, coefficient de perméabilité,
etc.
Plusieurs modèles de prévision du débit ruisselé existent. Les plus couramment
utilisés sont les modèles donnant un débit de pointe à l’exutoire : la méthode
rationnelle et la méthode superficielle.
Le choix du type de réseau (enterré ou ouvert) reposera sur l’analyse de l'économie
des ouvrages en investissement et exploitation.
Le Consultant optera pour un système de type séparatif comme suggéré dans
les Termes de référence. Il conviendra avec le client du type de réseau EP (à
ciel ouvert ou enterré) à mettre en place. Concernant l’évacuation et le
traitement des eaux usées, le Consultant proposera également le système
adapté pour les besoins de la zone industrielle.

Dimensionnement des ouvrages du réseau de drainage des eaux pluviales


Le Consultant procédera au dimensionnement des ouvrages du réseau de drainage des
eaux pluviales. Les études à réaliser dans ce contexte par le consultant seront d’ordre
hydrologique et hydraulique.

Etudes hydrologiques
Les études hydrologiques concerneront :
- l’actualisation des paramètres de Montana ;
- la définition des caractéristiques des bassins versants (sa délimitation, sa
caractérisation, et l’estimation des coefficients de ruissellement) ;
- le calcul des apports d’eau auxdits bassins versants (évaluation des débits d’eaux
pluviales).
Le Consultant installera des équipements sur les réseaux et le bassin versants en vue
de l'acquisition en continu de données hydrométriques et pluviométriques et de
manière permanente.

Il s'agit notamment :
- de stations hydrométriques sur les barrages écrêteurs et à l’exutoire des bassins
versants pour l’actualisation des courbes hauteur- volume ;
- des stations pluviométriques dans les bassins versants ;
- des plates-formes de collectes de données (PCD) sur le réseau structurant.

Actualisation des courbes IDF (Intensité-Durée-Fréquence)


Les paramètres de Montana mentionnés dans l’instruction technique relative aux
réseaux d’assainissement des agglomérations (1986) en Côte d’Ivoire sont issus des
observations de la pluviométrie de 1958 à 1982. Le Consultant précédera à leur
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actualisation en partant des chroniques pluviométriques les plus étendues. Il s’agit de


la série de données des extrêmes des précipitations constituées par les maximas
annuels pour des durées d’agrégations choisis égales à 10, 15, 30, 45, 60, 90, 120,
180 et 240 minutes provenant des stations pluviométriques des villes concernées. Ils
sont constitués de pluviogrammes et proviennent de la banque de données de la
Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire Aéronautique et
Météorologique (SODEXAM).

Dépouillement des pluviogrammes


Les procédures de dépouillement des pluviogrammes se dérouleront selon les étapes
suivantes :
- pour une année d’observation pluviographique donnée, les épisodes pluvieux de très
fortes intensités seront sélectionnés ;
- sur chaque pluviogramme et pour chaque durée (pas de temps), on a retenu que la
hauteur de pluie maximale ;
- sur l’ensemble des pluviogrammes, la hauteur de pluie la plus élevée a été retenue
et ceci pour chaque pas de temps ;
- les hauteurs maximales annuelles ainsi obtenues ont été divisées par durée de
référence en heure.
Les pas de temps retenus pour le dépouillement des pluviogrammes seront : 10 min,
15 min, 30 min, 45 min, 1h, 1 h 30 min, 2 h, 3 h et 4 h. Le choix des pas de temps
s’est basé sur les études antérieures en Côte d’Ivoire (DCAD, 1979).

Méthodes appliquées
La procédure utilisée pour le traitement des données de pluie sera basée sur l’analyse
fréquentielle et comportera plusieurs étapes distinctes (Monhymont et Démarrée,
2006) :
- validation des données de pluies dépouillées ;
- choix des lois statistiques d’ajustement ;
- validation de la loi statistique ;
- choix du modèle empirique de Montana.

Validation des données dépouillées

Pour vérifier la représentativité et la qualité, les tests de Wald-Wolfowitz, de Kendall et


de Wilcoxon ont été utilisés.
Le test d’indépendance de Wald-Wolfowitz (Haché et al., 1999) est utile pour vérifier
dans les observations, l’existence d’une dépendance séquentielle qui conduirait,
lorsque celle-ci est avérée, à définir le type et le niveau de celle-ci avant de continuer
l’étude du processus des fréquences.

Le test de stationnarité de Kendall est un test de corrélation sur le rang qui sert à
détecter les tendances dans les séries (Manohar et al., 2005).

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Le test d'homogénéité à l'échelle annuelle de Wilcoxon permet de vérifier si


l’échantillon est formé de réalisations de la même variable et que les éléments de
l’échantillon proviennent de la même population statistique.

Choix des lois statistiques

Le choix des différentes lois statistiques retenues pour l’ajustement des maxima
annuels reposeront uniquement sur les travaux antérieurs réalisés en Côte d’Ivoire
(Goula et al. 2007 ; Soro et al., 2008).
Les lois statistiques retenues pour l’ajustement des maxima annuels sont présentées
dans le tableau ci-dessous :

Tableau 1 : Lois statistiques pour l’ajustement des variables de pluies


journalières extrêmes

Loi statistique Fonction de densité de probabilité Paramètres


Loi de Gumbel  x−u  x − u 
f (x ) =
1
(EV1) exp− − exp   ,u
     
Loi Généralisée des 1 x−u    , u, k
f (x ) =  exp− 1 − k ( x − u ) /  k 
1
1 −
Valeurs Extrêmes     
(GEV)
Loi Lognormale 2  (ln x −  )2 
f (x ) =
1
(LN2) exp−  ,
x 2  2 2 

Validation de la loi statistique

Cette étape aura pour but de sélectionner par les lois statistiques proposées, celle qui
décrira au mieux les données pluviométriques au pas de temps horaires. Deux critères
sont proposés pour cette sélection : le critère d’Akaike et le critère Bayésien.

Critère d’Akaike (AIC)


Il est fondé sur une pseudo distance entre une vraie distribution (g) inconnue et une
distribution arbitraire (f) paramétrée par  . On peut également montrer par définition
du critère AIC que sélectionner un modèle via le critère AIC revient à rechercher le
modèle faisant le meilleur compromis biais-variance pour le nombre de données N
dont on dispose (Lebartier & Mary-Huard, 2004). L’expression du critère AIC se
note comme suit :
AIC = −2 ln( L) + 2k
Où,
L : est la vraisemblance de l’échantillon ;
k le nombre de paramètres de la loi statistique.

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Critère Bayésien (BIC)


Le critère BIC se place dans un contexte bayésien de sélection du modèle probabiliste.
Il est recherché le modèle M BIC qui maximisera la distribution à posteriori des
modèles, c'est-à-dire le modèle le plus vraisemblable au vu des données. L’expression
du critère bayésien est le suivant :

BIC = −2 ln( L) + 2k ln( N )


Où,
L : est la vraisemblance de l’échantillon ;
N : la taille de l’échantillon ;
k : le nombre de paramètres de la loi statistique.

Modélisation de la relation Intensité-Durée-Fréquence des pluies horaires

Le modèle de Montana est utilisé pour l’établissement des courbes Intensité-Durée-


Fréquence (IDF) de précipitations des régions de la Côte d’ivoire. L’expression
analytique du modèle de Montana est la suivante :
i = a  tb
Où ;
i désigne l’intensité de la pluie (mm/h) ;
t est la durée de l’averse ;
a et b sont des paramètres qui dépendent des conditions climatiques locales.
Pour déterminer les paramètres des différentes équations empiriques IDF, une
régression non linéaire sera appliquée sur les quantiles empiriques estimés. La valeur
des différents paramètres est obtenue au moyen de la minimisation de la somme des
racines carrées des erreurs quadratiques moyennes (RMSE).

Validation des hypothèses des coefficients de ruissellement


Les données topographiques, d’occupation de sols et des types de sols, appuyées par
des investigations sur le terrain (levées topographiques, études géotechniques, etc.)
permettrons de valider et d’actualiser les hypothèses de coefficient de ruissellement.
En effet, le coefficient de ruissellement qui représente la proportion de l’eau totale
précipitée qui ruisselle, se détermine en fonction des pentes de terrains (aspect
topographiques) ; du type de sol (imperméabilité du sol), de la couverture du sol
(taux et type d’occupation du sol).
Certaines études antérieures, notamment celles de l’ORSTOM (1987) relatif au type
d’urbanisation ont permis de définir des valeurs des coefficients de ruissellement en
fonction des paramètres précités.
Pour des zones montrant une hétérogénéité des différents paramètres, le consultant
déterminera des coefficients de ruissellement équivalents par pondération des
coefficients spécifiques par les proportions de surfaces élémentaires.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 20


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Caractérisation des bassins versant


Entre autres, le Consultant procédera à la caractérisation des bassins versants à partir
de données morphologiques. Il s’agira de déterminer :
- Les délimitations (bassins versants, sous-bassins versants, etc.)
- Les superficies et périmètres ;
- Les formes ;
- Les courbes hypsométriques ;
- Les rectangles équivalents ;
- Les indices de pentes (indice global de pente, indice de forme, pente moyenne …) ;
etc. ;
Exemple de modélisation d’un bassin en vue du calcul des débits (Logiciel
Geomensura)
Le Consultant utilisera des cartes IGN (1/5000 ième) pour la délimitation des bassins
versants qui hébergent les différentes localités. Par ailleurs, un planimètre sera utilisé
pour la détermination des surfaces des bassins versants correspondants. Les
caractéristiques des bassins versants permettront de calculer les débits aux exutoires.

Calcul des débits de pointes aux exutoires


Suivant la manière dont les facteurs de climatologie (précipitations et courbes
intensité-durée-fréquence), d’hydrologie (bassins versant, surface, topographie, pente
d’écoulement) sont pris en compte, les méthodes d’évaluation des débits peuvent être
classées en deux catégories :
Les modèles globaux issus de démarches empiriques et intégrant l’ensemble des
phénomènes générateurs des débits par le biais de quelques facteurs jugés
primordiaux au vu de l’expérience.

Les modèles élaborés procédant de démarches théoriques plus complexes.


Le Consultant propose d’appliquer pour la présente étude des modèles globaux.
Plusieurs modèles de prévision du débit ruisselé existent. Les plus couramment utilisés
sont ceux donnant un débit de pointe à l’exutoire : la méthode rationnelle et la
méthode superficielle. Le Consultant utilisera la méthode superficielle ou Méthode de
Caquot.

Présentation de la méthode superficielle (Méthode de Caquot)


Cette méthode exprime un principe de conservation entre d’une part, le volume
ruisselé et, d’autre part, la somme des volumes écoulés à l’exutoire et accumulés dans
le réseau, pendant l’intervalle de temps séparant le début de l’averse et l’instant tc où
le réseau délivre un débit maximum à l’exutoire du bassin considéré. La formule de
Caquot suppose que le temps de concentration, tc, est fonction de la vitesse de
ruissellement, donc du débit et des caractéristiques géométriques du bassin versant
(tc = f (Q, A, pente)), et exprime le débit à l’exutoire du bassin considéré par la
relation :

Qp(F ) = k (F )  I u ( F )  C v ( F )  A w( F )  m

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Avec :
Q, le débit à l’exutoire du bassin considéré, exprimé en [m 3/s] ;
I, la pente du bassin versant considérer en [m/m] ;
C, le coefficient de ruissellement pondéré.
A, la superficie du bassin versant considérer exprimée en hectares [ha]
k, u, v, w, coefficients relatifs à la pluviométrie, déterminés en fonction de la
zone pluviométrique et de la fréquence de retour.
F, la fréquence de retour
m, coefficient de correction

Coefficient de forme (w)

Pour chaque bassin, il faut tenir compte de son allongement moyen défini comme le
rapport de la longueur du plus long cheminement hydraulique ‘’L’’ de l’eau au côté du
carré d’une aire équivalente (A en hectare) à la surface du bassin considéré. Le
coefficient d’allongement du bassin s’exprime ainsi par :
L
M=  0,8
A
Avec :
M, coefficient d’allongement du bassin ;
L, longueur du plus long cheminement hydraulique de l’eau exprimé en
hectomètre [hm] ;
A, aire du bassin versant exprimée en hectares [ha] ;

Les débits calculés sont corrigés en tenant compte du coefficient d’allongement M


exprimé ci-dessus, à l’aide du coefficient d’influence m traduisant quantitativement le
fait que, pour une même surface A, le débit varie à l’inverse de l’allongement.
(0,84b )
m = (M 2)(1+0, 29b )
Conditions d’application

La méthode de Caquot peut être considérée comme fiable si elle est appliquée dans
les conditions suivantes :
0,002<I<0,05 le rapport des pentes extrêmes < 20 ;
0,2 < C < 1
A < 300 ha
Le Consultant s’assurera du respect de ces conditions pour les différents bassins.

Paramètres équivalents

L’application de la méthode superficielle de Caquot de sous bassins élémentaires


hétérogènes nécessite l’emploi de paramètres équivalents spécifiques à la disposition
des bassins traversés, selon qu’ils soient en parallèle ou série. La détermination des
coefficients équivalents ou pondérés de ruissellement, de la pente et du module
d’allongement selon la disposition des bassins élémentaires traversés est résumée
dans le tableau ci-après.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 22


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Tableau 2: Formules des paramètres équivalents


Coeff.
Paramètres Surface Pente Allongement
Ruissellement
équivalents
Ae Ce Ie Me

Bassins en parallèle A
 (C  A )
i i  (I  Q )
i i L  Tci max
i
A i Q i  Ai
2
 
 
 (C  A )   Li  L
Bassins en série A i i
 
i

A A
i
L
i
 i  i
 Ii 
 
Source : Instructions Techniques relatives aux réseaux d’assainissement des
agglomérations - 1986

Pour la détermination du débit issue des assemblages de bassins, on doit tenir compte
des conditions suivantes :
Max (Q j )  Qeq  Q j

Si Qeq  Q j , alors on pose Qeq = Q j

Temps de concentration

Le temps de concentration est le temps du plus long cheminement hydraulique. Il est


obtenu par la formule suivante :
T = 0,0167  L0, 69  A 0,184  Q −0,354  I −0, 41
avec :
L : plus long chemin hydraulique en m
I : la pente du bassin étudié en m/m
A : superficie du bassin versant considérer en ha
Q : le débit de pointe en m3/s

Calcul du volume des retenues

La méthode des pluies sera appliquée. Cette méthode suppose cinq étapes :
Etape 1 : la détermination de toutes les valeurs fondamentales nécessaire au
calcul, à savoir :
le débit Q de fuite admissible à l’aval, en m3/s ;
la valeur Sa de la surface active, en ha.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 23


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Etape 2 : la transformation du débit de fuite en hauteur équivalente q


(mm/h) repartie sur toute la surface active, soit ;

avec .
Ça : coefficient d’apport du bassin versant, représente la part du volume ruisselé sur
le volume précipité. Il est égal à 0,7.

Etape 3 : le calcul de la hauteur maximale de stockage en mm qui correspond


au temps tm, où les pentes des courbes HDF et les courbes de vidanges sont égales.
Les deux équations s’écrivent comme suite :
équation de la courbe HDF : , où a (T) et b(T) sont les coefficients
d’ajustement de Montana. Sa pente est : .
équation de la hauteur vidangée : et sa pente est .

le temps tm d’égalité des deux pentes est :

la hauteur maximale est égale : ; soit, .

Etape 4 : le calcul du volume de la retenue à débit constant par : .

Etape 5 : la correction du volume calculé à débit constant par le coefficient de

majoration en intégrant une vidange non constante, avec =0,5


pour un orifice et =1,5 pour un seuil.

Calcul du débit de la vidange de fond


La vérification du débit maximum admissible au pertuis de fond des retenues est
fonction de la section de l’ouvrage et de la charge au-dessus de l’orifice. Le débit sera
déterminé à travers la formule suivante : ; avec :
;

: la hauteur maximum admissible sur la vidange.

Calcul du débit sur le déversoir


La vérification du débit maximum admissible sur le déversoir est fonction de la
longueur déversant et la charge sur le seuil. Le débit sera déterminé à travers la
formule suivante : ; Avec :
;

: le maximum pour un déversoir à profil Creager est de 0,

449 ;
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 24
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

: la hauteur maximum admissible sur le déversoir.

. Le coefficient de ruissellement d’un bassin élémentaire constitué de plusieurs zones


comportant des revêtements de différentes natures sera calculé en appliquant la
formule de pondération suivante :
n

 C
i =1
i  Si 
C= n

S
i =1
i

Avec,

S : la surface de la zone i à revêtement homogène ;


Ci : le coefficient de ruissellement élémentaire de la zone i ;
N : le nombre de zones élémentaires,
C : le coefficient de ruissellement pondéré.

Etudes hydrauliques

Scenarii des réseaux projetés pour l’évacuation optimale des eaux


pluviales.
Deux schémas d’évacuation des eaux pluviales peuvent être examinés : un réseau
complètement enterré constitué de canalisations circulaires (ou de dalots) recueillant
les eaux par l’intermédiaire de regards avaloirs, et un réseau quasiment au niveau du
sol, constitué de canaux préfabriqués en béton qui pourraient être au besoin couverts
par des dalles.
A priori, du point de vue sanitaire, le réseau enterré ou couvert est à l’évidence, le
seul susceptible d’assurer des garanties satisfaisantes pour l’hygiène publique.
Des enquêtes seront envisagées sur l’état sanitaire des réseaux éventuels d’eaux
pluviales situés dans les environs immédiats des sites du projet, afin de juger de
l’opportunité ou de couverture partielle ou totale des canaux de drainage.
Les réseaux de drainage d’eaux pluviales suivront des tracés optimisés pour assurer le
meilleur écoulement gravitaire en tenant compte des pentes et de profondeurs de
fouilles, des contraintes spécifiques existantes relatifs notamment aux aménagements,
conditions de raccordement et conditions particulières imposées aux exutoires (rejet
libres, rejet dans un bassin d’orage, raccordement à un collecteur existant, etc.).

Dispositions particulières
Le Consultant étudiera les conditions particulières de jonction des réseaux existants
aux réseaux en projet.
Le Consultant mènera des enquêtes et évaluations complémentaires conséquentes des
implications des changements futurs en termes d’urbanisation et de développement
socio-économique et industriel :
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 25
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- analyse des impacts hydrologiques et hydrauliques d’une urbanisation forte sur


l’ensemble des volumes de drainage.
- identification des collecteurs existant dans l’environnement immédiat du projet ;
- évaluation des volumes et débit de drainage ;
- évaluation des capacités drainantes et débitances des collecteurs existants ;
- proposition de réhabilitation des collecteurs existant selon leur pertinence ;
- évaluation des débits de drainage et dimensionnement des collecteurs à projeter
- examens des conditions spécifiques de raccordement avec un collecteur aval –
conditions aux limites aval.

Par ailleurs, le Consultant étudiera particulièrement en détail les conditions de


raccordement aux collecteurs existant éventuellement en aval, les conditions aux
limites aval que ces derniers sont susceptibles d’imposer, leurs impacts sur les lignes
d’eau.

Dans ce qui suit, le Consultant entend par exutoires le point de rejet des eaux de
drainage des bassins versants. Les exutoires seront de plusieurs types, chacun d’eux
imposant une condition aux limites aval spécifique.
Les types d’exutoires attendus sont les suivants :
type 1 : Rejet dans la nature - Simple
type 2 : Canal existant :
type 3 : Retenue : bassin d’orage.

Les enquêtes sur chaque site particulier examiné permettront de spécifier de façon
plus précise la condition aval la plus appropriée ainsi que ses implications.
Pour chacune des situations rencontrées, il sera effectué de façon implicite :
- des calculs lignes d’eau - courbes de remous ;
- des analyses de la capacité de l’ouvrage de raccordement ;
- des analyses des effets collatéraux des raccordements en amont ainsi qu’en aval de
- l’exutoire, tant sur les lignes d’eau que des débits, etc. ;

Des évaluations et tracés des courbes de Hauteur-volume, Hauteur-Volume lorsque


l’exutoire s’avèrera être un bassin d’orage, un plan d’eau, etc. Dans ces situations, les
impacts des évolutions spatiales et temporelles seront étudiés par le Consultant qui
utilisera les équations de Barre de Saint-Venant en écoulement non stationnaire pour
préciser les incidences en amont ;

des analyses des impacts des conditions aval sur les ouvrages de drainage projetés ;
des conditions de propagation de crues éventuelles, précipitations intenses sur
plusieurs jours ;
des évaluations des étendus des champs potentiels d’inondation dans les conditions
extrêmes.

Certaines des dispositions que le Consultant envisage nécessiteront des levés


topographiques conséquents. Les dispositions finales qui seront retenues sont
assujetties aux moyens financiers qui seront effectivement affectés à cette opération.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 26


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Les enquêtes sur chaque site particulier examiné permettront de spécifier de façon
plus précise la condition aval la plus appropriée ainsi que ses implications.
Le Consultant procédera en plus des approches sus évoquées à :
des caractérisations fines des eaux de drainage à évacuer, notamment par rapport aux
risques de pollution par des huiles de moteur, des nitrates provenant d’activités
humaines et voire des coliformes totaux ;

l’évaluation des charges polluantes dans les eaux de drainages, les impacts attendus
en aval ;

des études spécifiques des conditions de raccordement avec un collecteur aval.

Principe de base du dimensionnement hydraulique


Il s’agit de déterminer les paramètres géométriques des ouvrages qui permettent de
faire passer le débit de projet, en positionnant toutefois l’ouvrage en planimétrie et
altimétrie de sorte à éliminer tous les risques d’inondation, de submersion ou de
dégradation des parties de l’ouvrage.
La cote des crues est le facteur important dans le dimensionnement d’un ouvrage
d’art. Pour connaître la cote des plus hautes eaux à prendre en compte dans le projet,
il faut déterminer la cote naturelle de l’eau, au droit du franchissement, sans l’ouvrage
et pour la crue de projet.
L’Ingénieur Conseil s’appuiera sur certaines données qui fourniront les premiers ordres
de grandeur pour la détermination par calcul du niveau des crues. Ce sont les données
recueillies lors des visites de site des ouvrages :
les indications utiles recueillies après des riverains (niveaux fréquemment ou rarement
atteints, zones inondées, etc.)
la présence des traces laissées par les crues,
les observations faites sur le réseau hydrographique (marqué, pas très marqué),
etc.
La formule la plus utilisée et qui sera retenue pour le calcul des sections de passage
des ouvrages est celle de Manning-Strickler qui relie la vitesse moyenne au rayon
hydraulique de la section de rivière et à la pente du profil en long de la ligne d’eau :
V = K * R 2 / 3 * I 1/ 2
avec :
V= Q/S = vitesse d’écoulement en m/s
Q = débit de projet
K= coefficient de rugosité selon Manning Strickler
R= S/P = rayon hydraulique en m
S = surface mouillée en m2
P = périmètre mouillé en m
I = pente en m/m

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 27


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Pour les buses et dalots, la vitesse d’écoulement dans la conduite doit être supérieure
à la vitesse minimale d’autocurage (couramment évaluée à 0,3 m/s pour des parois de
conduite en béton lissé de bonne qualité) et inférieure à la vitesse pouvant entraîner
une instabilité des ouvrages (couramment évaluée à 3 m/s).

A partir de la cote des crues, on déterminera pour les buses et les dalots la hauteur, le
nombre d’ouverture, la longueur, etc.

Cependant, le dimensionnement pratique des ouvrages doit tenir compte de leurs


conditions de fonctionnement et les diverses formes que prendra l’écoulement en
amont, à travers et en aval. Aussi, le dimensionnement sera différent suivant la
nature de l’ouvrage.

Pour les buses et dalots en particulier, on distingue deux modes de fonctionnement :


les ouvrages à sortie noyée (l’ouvrage est en charge) et les ouvrages à sortie libre
(l’écoulement dans l’ouvrage est à surface libre).

Dimensionnement hydraulique des buses et des dalots


Les dimensions de l’ouvrage se calculent par la perte de charge H (donnée par la
différence entre les niveaux amont et aval) selon les relations dérivées de la méthode
générale suivante suivantes :

Ouvrage en charge

Q2  2 gL 
H =  K e + + 1
2 gS 2  K 2R4 3 

g = 9,81 m²/s
Ke : coefficient dépendant de la forme de l’entrée (variant de 0,2 à 0,5 en fonction
pour les buses et dalots avec mur en aile)
L : longueur de l’ouvrage

Ouvrage non en charge : écoulement à surface libre


L’on pourrait effectuer le même calcul par des moyens simplifiés mais l’écoulement est
fortement influencé par des phénomènes complexes à l’entrée de l’ouvrage selon le
rapport en la profondeur de l’eau en amont et celle dans l’ouvrage.
Aussi, l’on a recours au logiciel MENSURA GENIUS ou à des méthodes numériques
issues des formules de l’hydraulique relatives aux écoulements variés, soit à des
méthodes graphiques qui sont plus rapides.
La pente longitudinale de l’ouvrage se calcule en se plaçant dans le cas d’un
écoulement torrentiel, c’est-à-dire que la pente longitudinale de l’ouvrage devra être
supérieure ou égale à la pente critique, ce qui assure l’autocurage en général.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 28


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Au terme des calculs, le logiciel MENSURA GENIUS génèrera les éléments suivants :
Les débits d’eaux pluviales aux nœuds
Les dimensions des ouvrages (calcul hydraulique)

Dimensionnement des ouvrages de retenue


Période de retour
Une averse d’intensité moyenne maximale i sur une durée t survenant en moyenne
toutes les T années sera dite de période de retour T. Elle apparaît comme une durée
moyenne au sens statistique. La période de retour à retenir est fonction des
dommages dont on veut se prémunir.
Compte tenu de l’importance moyenne des ouvrages à réaliser et en vue d’optimiser
les coûts du projet, il est envisagé d’utiliser une période de retour décennale (T=10
ans).

Construction de la courbe enveloppe


A partir de la famille de courbes précédentes, on a construit une autre qui associe à
chaque durée moyenne de retour une courbe donnant la hauteur d’eau maximale (en
ordonnées) en fonction de la durée de l’intervalle de temps considéré (en abscisse).
Il faut noter que cette courbe enveloppe ne représente aucun épisode pluvieux d’une
récurrence donnée correspondant aux différents intervalles de temps.

Détermination du volume du bassin de régulation


Pour la fréquence des pluies choisie, on se fixe la valeur du débit de vidange Q du
bassin qu’on supposera constante. Le volume évacué à l’exutoire pendant le temps t
est donc V=Q*t qu’on peut exprimer en millimètre de hauteur d’eau en le rapportant à
la surface active du bassin versant :
Q(m3 / s)
H (mm / h) = 360
S a (ha)
On peut alors reporter sur le graphique des courbes enveloppes la droite H (t) donnant
en fonction du temps la hauteur d’eau évacuée. La différence d’ordonnées entre cette
droite et la courbe-enveloppe de durée de retour F donne à chaque instant la hauteur
de pluie à stocker ; l’écart maximal H entre ces ordonnées correspond au volume à
donner au bassin soit :
V ( m3) = 10 .H ( mm).S a ( ha )

On peut faire de même pour d’autre valeur du débit de l’exutoire et ainsi optimiser le
dimensionnement de l’ouvrage.

Évaluation du débit des déversoirs rectangulaires


L’estimation du débit des déversoirs et inversement la détermination des
caractéristiques des déversoirs rectangulaires est faite comme suit :

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 29


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Q = mld 2 gh
Où :

m : coefficient du déversoir (voir ci-dessous) ;


d : hauteur d’eau au-dessus du seuil (charge), mesurée en amont du déversoir à une
distance au moins égale à 4d, et exprimée en mètre (supérieur ou égal à 1,00 m) ;
g : accélération de la pesanteur en mètre par seconde par seconde ;
l : largeur du déversoir, en mètre ;
H : hauteur du seuil en amont du déversoir.
Remarque : ces formules cessent d’être valables lorsque le rapport d/H dépasse une
valeur d’environ 1,5, car la nappe cesse alors d’être libre.
Les valeurs du coefficient m s’obtiennent, notamment par la formule ci-après :

L − 1 0,003  l d 
m = (0,405 − 0,03 + ) 1 + 0,55( ) 2 ( )2 
L d  L d+H 
Dans laquelle L est la largeur du plan d’eau en amont en mètre.

Calcul de structures des ouvrages en béton


Le Consultant procédera au calcul des structures des ouvrages. Pour ce faire, les plans
de coffrage et de ferraillage seront produits.
Les logiciels Advance Structure et Robot millenium seront utilisés par application des
documents techniques de référence pour le calcul des structures : le BAEL 91 révisé
en 99 ; le Fascicule 62 titre V pour les fondations.
Le consultant fera le calcul de ferraillage de toutes les parties des ouvrages
hydrauliques projetés selon les règlements et les normes françaises les plus récentes :
les charges d’exploitation retenues pour le dimensionnement de ouvrages seront celles
du fascicule 61 titres II du CPC français actualisé en 1974 relatif aux surcharges
routières ;
les documents techniques de référence pour le calcul des structures sont : le BAEL
91 révisé en 99 ; le Fascicule 62 titre V pour les fondations.
Les ferraillages des buses sont connus à priori. Le consultant dispose actuellement des
plans de ferraillage types de toutes les buses en béton armé couramment utilisées
(buses 800, buses 1000, buses 1200).

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 30


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Les calculs de structures concernent à proprement parler les dalots. Le consultant


dispose des produits logiciels, de la Société RoboBAT, puissants et capables de
calculer toutes les parties en béton armé des ouvrages, à savoir : la dalle supérieure,
les piédroits, le radier et les murs de tête qui sont des murs de soutènement.
Le dalot sans les têtes qui est composé de la dalle supérieure, des piédroits et du
radier peut être modélisé et calculé (ferraillé) grâce au module Plaque et Coque du
produit logiciel ROBOT MILLENNIUM version 20.0.
Au terme des calculs, ce logiciel génèrera les éléments suivants :
Une note justificative des calculs de ferraillage réalisés ;
Les plans de coffrage détaillés de toutes les parties de l’ouvrage ;
Les plans de ferraillage détaillés de toutes les parties de l’ouvrage.
Les produits logiciels RCAD Béton Coffrage et RCAD Béton Armature (dont nous
disposons également) de la Société RoboBAT peuvent être utilisés pour personnaliser,
affiner et détailler davantage les plans de coffrage et de ferraillage élaborés par le
logiciel Robot Millennium 20.0.
A priori, le consultant dispose déjà des plans de coffrage et de ferraillage des murs de
tête des dalots et des buses les plus couramment utilisés. Il n’empêche que ces têtes
de dalots et buses seront dimensionnés et ferraillés par le consultant grâce au produit
logiciel ROBOT Expert version 20.0 de la Société RoboBAT. Le Consultant possède
également ce puissant logiciel. Le logiciel ROBOT Expert est spécialisé dans le calcul
de ferraillage des murs de soutènement. Rappelons-le, les murs de tête sont des murs
de soutènement.
Toutes les études menées dans le cadre des calculs de structures seront réalisées
conformément aux dispositions des normes réglementaires suivantes :
Fascicule 65 – A du CCTG et son additif : Exécution des ouvrages en génie civil en
béton armé ou précontraint ;
Fascicule 62 titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations des
ouvrages de Génie Civil ;
Bulletin Technique numéro 1 de la D.O.A. du SETRA relatif au calcul des hourdis des
ponts ;
Bulletin Technique numéro 4 concernant les appareils d’appui et document LCPC –
SETRA concernant leur environnement (recueil des règles de l’art)
Complément du bulletin technique N°7 du SETRA
Fascicule N°61 (Titre II) concernant les charges d’exploitation – Conception, Calcul et
Epreuves des ouvrages d’art
Dalle de transition des ponts routes du SETRA
DTU 13.1 Fondation
DTU 20 : Maçonnerie – Fondation
BAEL 91 révisé en 99
Au terme des calculs, les logiciels génèreront les éléments suivants :
Une note justificative des calculs de ferraillage des murs de tête ;
Les plans de coffrage et de ferraillage détaillés de toutes les parties des murs de tête.

Etude de gestion des eaux usées

Le Consultant mènera des enquêtes qui permettront de :


- Actualiser les données en matière de consommation journalière d'eau des différentes
catégories d'usage ;
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 31
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- Déterminer la nature des eaux usées produites (domestiques, industrielles, etc.) ;


- Caractériser des eaux (effluents) à traiter : nature des polluants ;

- Identifier les origines des eaux drainées par le système de collecte mis en place ;
- les modes d’évacuation des eaux usées (canal/caniveau, cour, fosse réseau collectif,
nature, etc.) ;
- Déterminer des débits (capacité de transport _par rapport à la charge solide à
transporter_)
- Déterminer les contraintes liées à l’assainissement (surfaces disponibles pour la mise
en place de l’assainissement autonome, densité, pente des terrains, présence d’un
exutoire potentiel, etc.) ;

- Proposer un système de traitement et dimensionnement (Filière de traitement -


Organes/Equipements_ )
le type d’ouvrage d’assainissement (collectif, non collectif, mixte) ;
le type de système d’épuration des eaux usées ;
les différents usages de ces eaux usées épurées ou non
- Analyser les eaux de lagune (milieu récepteur) _pour servir de référence avant
rejets des effluents à traiter_
- Faire les Analyses corollées des paramètres physico-chimiques des effluents

- Faire l’Evaluation et Suivi du pouvoir épuratoire du système


Caractérisation des effluents
Evaluation de la qualité des effluents traités par rapport à la norme de rejets
Caractérisation physico-chimiques des eaux de lagunes (Evaluation impact)

- Mettre en place un plan de maintenance.

Dimensionnement des stations de traitement des effluents


Les stations d’épurations devant recevoir les effluents devront être dimensionnées de
sorte à pouvoir épurer efficacement les eaux résiduaires. Elles seront réalisées en
fonction en fonction de la nature des effluents à traiter toute en prenant en compte
l’extension de la charge de traitement.
Les paramètres retenus pour le dimensionnement sont :
La charge hydraulique : soit la quantité totale des eaux à traitées en mètre cube
émise par jour ;
La charge polluante : (charge organique, charge en nutriment et d’éventuels d’autres
polluants)
Pour assurer une épuration optimale, l’on procédera à la ségrégation des effluents en
fonction leur origine (domestique, industrielle, hospitalière).
Le tableau ci-dessous présente les paramètres d’entrée pour le dimensionnement
Tableau 3: Paramètres de dimensionnement
Traitement des eaux usées
1) Effluent avant traitement
nature des effluents
domestiques industrielles hospitalières autres

CHARGE HYDRAULIQUE
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 32
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Traitement des eaux usées


Volume journalier temps
sec (m3/j)
Volume journalier temps de
pluie (m3/j)
Débit moyen horaire (m3/h)
Débit de pointe horaire
(m3/h)
CHARGES POLLUANTES
Concentration
Débit de pointe (mg/L) Flux (Kg/j)
DCO
DBO5
MES
NK
Pt
Matière grasse
Coliforme fécaux /100 ml
2) Effluent après traitement
Concentration
Volume journalier (m3/j) (mg/L) Rendement nécessaire %
Débit moyen horaire (m /h)
3

Débit de pointe horaire


(m3/h)
DCO
DBO5
MES
NK
Pt
Matière grasse
Abattement coliforme
fécaux (ulog)
Le choix du type de stations de traitement (intensive ou extensive) sera fonction de :
La nature des eaux usées à traiter ;
Les contraintes du milieu récepteur ;
Les contraintes naturelles du site ;
Les contraintes économiques ;
Les contraintes « subjectives » (impacts olfactifs, auditifs et visuels).
des caractéristiques du milieu récepteur.

Dimensionnement des ouvrages d’assainissement autonome


A partir du zonage des plans d’urbanisme le Consultant déterminera les filières de
traitement autonome en se basant sur les paramètres suivants :
L’aptitude du sol ;
Les caractéristiques du site ;
L’importance des habitations.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 33


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Tableau 4: Eléments et choix de dimensionnement


Eléments de choix et dimensionnement de la filière de traitement
Paramètres de
Utilités
dimensionnement
1) aptitude du sol
Faisabilité de l’épandage souterrain, puits
Imperméabilité
d'infiltration etc.
Faisabilité de l'écoulement gravitaire des
Pente du terrain
effluents
Hydromorphie Niveau de remontée maximal de la nappe
2) Caractéristique du site
Sensibilité à la pollution baignade pèche,
Milieu récepteur
captage d'eau
Risque de constructions sur les ouvrages,
Servitudes diverses
présence d'ouvrages de captage etc.
Dimension de la parcelle Implantation des ouvrages
3) Importance des habitations
Charge organique Grandeurs géométriques de la fosse
Charge hydraulique septique, puits d’infiltration etc.
L’ensemble de ces éléments permet de choisir la filière d’assainissement et de la
dimensionner selon les dispositions de la réglementation en vigueur

Etablissement du type d’épuration, de la qualité des eaux usées épurées et


moyen de rejet en milieu naturel

Etablissement du type d’épuration


Le choix des filières de traitements de sera conditionné principalement par :
les débits d’effluents à traiter. Comme indiqué dans les chapitres précédents le
Consultant procédera à la quantification des eaux usées susceptibles de se retrouver
dans le réseau ;
la qualité des effluents qui prend en compte dans un premier temps les origines de ces
effluents (domestiques, industriels, hospitaliers, agricoles) et dans un second temps
les paramètres de base (physico-chimiques, biologiques, substances indésirables, etc.)
Les données de qualité des eaux usées seront actualisées par de nouvelles analyses et
aussi et des projections basées sur l’évolution de l’urbanisation et des activités socio-
économiques ;
L’espace disponible pour les implantions des ouvrages de traitement : acquisition de
terrain, travaux d’aménagement, conditions de voisinage, impact sur l’environnement,
etc. ;
Conditions économiques et financières : couts d’investissement et d’exploitation,
activités annexes et connexes.
Le Consultant mènera les entre autres, actions suivantes pour la définition des filières
d’épuration :
- établir les conditions d’admissibilité des effluents industriels et hospitaliers dans le
réseau (identification des pollueurs) ;
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 34
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- déterminer les polluants (nature, flux, etc.) susceptibles d’entrer dans le réseau ;
- déterminer les moyens d’épuration des polluants ;
- évaluer de la fraction des polluants réellement épurés.

Qualité de l’eau à la sortie


La qualité des eaux épurées doit être conforme par les normes de rejets relatives aux
milieux récepteurs.
Pour ce faire le Consultant procédera à l’analyse des milieux récepteurs. Il s’agira
d’analyser la capacité des diverses eaux de surface à épurer les rejets identifiés et à
venir.
Cette phase débute par une analyse des données existantes concernant l’hydrologie
et la qualité des eaux de surface dans la zone d’étude :
Recensement des milieux récepteurs (nature, localisation, usages, etc.) ;
données hydrologiques (débits, volumes, vitesses, etc.) ;
données de qualité (état biologiques, physico-chimiques, etc.) ;
etc.

Les objectifs de qualité assignés aux milieux récepteurs, leur vulnérabilité et leurs
usages potentiels guideront l’analyse finale quant à la pertinence des systèmes
d’assainissements présents et à définir.

Moyens de rejet en milieu naturel


Le consultant procédera au dimensionnement des émissaires chargés d’acheminer les
eaux épurées vers les milieux récepteur.
Le dimensionnement hydraulique se basera sur les débits de traitements des stations.
Le consultant analysera également les contraintes d’acheminement des eaux épurées
vers le milieu récepteur. Il s’agira principalement d’analyser :
la distance d’évacuation vers le milieu récepteur ;
les risques de regains de pollution (intrusions de pollution, prolifération de
microorganismes, etc.) ;
les obstacles topographiques et géologiques ;

Elaboration de l’étude technique détaillée

Le Dossier APD sera organisé en trois volumes qui sont les suivants :

Volume 1 : Rapport d’étude technique détaillée


Introduction ;
Méthodologie ;
Généralité sur la zone du projet ;
Dimensionnement des ouvrages d’assainissement ;
Note de calcul des ouvrages en génie civil ;
Impacts sommaires sur l’environnement et le PGES ;
Coût des travaux.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 35


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Volume 2 : Détail Quantitatif et Estimatif (DQE) des travaux :


Bordereau des prix unitaires ;
Récapitulatif du cout des travaux ;
DQE des travaux ;
Volume 3 : Plans et pièces graphiques :
plan de situation ou plan de masse ;
plan d’aménagement ou d’implantation ;
profils en travers des terrassements éventuellement ;
les notes de calcul ;
Les tracés et profils en long (1 /200 ou 1/500) ;
plan d’ensemble et d’état des lieux ;
plan des bassins versant et schéma de drainage et note de calcul, des débits ;
les plans de ferraillages ;
plan de réseaux, implantation, détermination des sections et calage des ouvrages ;
schéma général ou plans types et détails des ouvrages, buses, dalots, fossés, réseaux
de drainage et exutoires ;
dessins et détails des murs de soutènement et ouvrages de protection ;
plans types des ouvrages d’assainissement proposés ;
etc.

Après la validation du rapport d’étude technique détaillée, le Consultant établira le


dossier final en prenant en compte les observations du Client.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 36


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

PHASE 2 : SUIVI ENVIRONNEMENTAL

Méthodologie

Etapes Activités

Etape n°1 Recherche documentaire (une recherche documentaire approfondie


sera réalisée afin de cerner toute la problématique environnementale de
la zone d’intervention) ;
Définition des zones d’étude de forte sensibilité ou d’enjeux ;
Le client devra mettre à la disposition du consultant l’Etude
d’Impact Environnemental et Social (EIES) du projet et surtout le
Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES).

Etape n°2 Des missions de terrain pour observation et analyses

Etape n°3 Faire la surveillance environnemental.

Etape n°4 Faire le suivi environnemental.

Le Consultant réalisera les prestations selon les principes suivants :


- organisation rigoureuse de ses experts et des intervenants sur les sites ;
- fonctionnement souple entre lui et le maître d’ouvrage ;
- mécanisme de gestion basé sur l’anticipation ;
- conseil assidu au maître d’ouvrage et écoute attentive de celui-ci.

La recherche documentaire portera sur :


- les études techniques du projet (Avant-Projet Sommaire et Avant-Projet Détaillé) ;
- les documents de politique du maître d’ouvrage en matière d’environnement, de
santé et sécurité ;
- les textes légaux et règlementaires régissant le secteur de l’Assainissement et du
Drainage ;
- les données monographiques du District Autonome d’Abidjan ;
- les données climatiques ;
- la géologie ;
- les sols ;
- l’hydrographie ;
- l’hydrogéologie ;
- la population ;
- les activités socioéconomiques ;
- la situation de l’assainissement et du drainage ;
- la situation de la gestion des déchets solides ;
- Les rapports d’études techniques (APS et APD) seront collectés auprès des équipes
techniques ;
- Le Rapport de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) du projet de
stockage de minerais et le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) ;
- les Textes réglementaires, normatifs et institutionnels pour le contrôle d'Audit et
qualité des activités du PAA ;
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 37
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

- la Norme Ivoirienne de contrôle des rejets en milieu récepteur ;


- Loi N° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l'Environnement.
- - Loi N° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l'Environnement.
-Arretés N°01164/MINEF/CIAPOL/SDIIC du 04 Novembre 2008 Portant
Réglementation des Rejets et Emissions des Installations Classées pour la Protection
de l’Environnement.

Plan de gestion environnementale et sociale


Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) constitue le
document de base explicatif destiné à la mise en œuvre du processus d’étude
d’impact environnemental et social des projets et à s’assurer que les projets
ou la réalisation des travaux est conforme aux politiques et règlements de la
Côte d’Ivoire et du bailleur de fonds. Il comprend l’ensemble des mesures
correctives préconisées dans le secteur des établissements classées incluant celles
proposées à la suite de la présente étude en vue d’éliminer, atténuer ou compenser
les conséquences dommageables des projets sur l’environnement, les arrangements
institutionnels et la distribution des rôles et responsabilités, le planning d’exécution
des différentes mesures et une estimation des coûts d’exécution des mesures
correspondantes.
Les PGES seront résumés sous forme d’un tableau lisible ou d’une matrice et le
Consultant appréciera deux aspects au niveau des PGES. Il s’agit de :
- la surveillance environnementale ;

- le suivi environnemental.

Surveillance environnementale
La surveillance environnementale est l’opération visant à assurer l’application, durant
la phase des travaux, des mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact
environnemental et social. Elle vise également à surveiller toute autre perturbation de
l’environnement durant la réalisation des projets et qui n’aurait pas été appréhendée.
La surveillance environnementale doit porter sur les éléments suivants :
- l’implantation de base-vie : vérifier si elle conforme aux mesures prescrites dans les
PGES ;
- la santé et la sécurité des travailleurs et des populations riveraines (accidents,
incendies, éboulements, déversement accidentel de produits dangereux) ;
le mode de gestion des déchets (liquides, solides, gazeux) produits pendant les
travaux ;
- la mise en place de la signalisation des chantiers et des déviations pour permettre la
circulation des usagers ;
- les mesures prises pour les nuisances (contrôle des poussières, bruits…) ;
- le contrôle des lieux de dépôt des matériaux ; etc.
La surveillance environnementale relève de la compétence du Maitre d’ouvrage.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 38


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Suivi environnemental
Le suivi environnemental est une opération à caractère scientifique servant à mesurer
les impacts réels de la réalisation d’un projet et à évaluer la justesse des mesures
d’atténuation proposées. Il s’agit donc de l’examen et de l’observation continue d’une
ou de plusieurs composantes environnementales pertinentes durant la période
d’exploitation des projets.
Le suivi environnemental a pour objectif d’apprécier régulièrement le degré de mise en
œuvre ou d’exécution des mesures d’atténuation préconisées par les EIES afin de
permettre au promoteur de préciser, d’ajuster, de réorienter ou d’adapter
éventuellement certaines mesures au regard des caractéristiques des composantes
des différents milieu concernés.
Les plans de gestion environnementale et sociale seront présentés à partir des
indicateurs de suivi environnemental et social et des indicateurs de performance
permettant d’observer les évolutions au regard d’objectifs préalablement définis :
Les indicateurs de suivi environnemental et social serviront à contrôler les effets à
moyen et long terme sur l’environnement biophysique et humain (socioéconomique)
afin de vérifier que ceux-ci vont dans un sens positif (atténuation effective des effets
négatifs, voire amélioration des conditions environnementales et sociales). Les
indicateurs mesurés concerneront ceux plus particulièrement liés aux impacts
précédemment identifiés. Il s’agit d’indicateurs d’état ou de pression sur le milieu,
notamment en matière de niveaux de pollution, de degré de dégradation du milieu et
des écosystèmes ou encore de santé et de bien-être des populations ;

les indicateurs de performance (ou de réponse) serviront à vérifier la bonne


application des mesures environnementales et sociales proposées dans les mesures
d’atténuation, de réduction et compensatoires. Pour chacune des principales mesures,
un ou plusieurs indicateurs pertinents seront proposés afin de vérifier leur bonne mise
en œuvre (phase de réalisation) ou leur bonne application (phase d’exploitation).

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 39


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

4. PLAN DE TRAVAIL

PHASE 1 : ETUDES TECHNIQUES DETAILLEES DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT


DES OUVRAGES DE COLLECTE DES EAUX ;

PHASE 2 : SUIVI ENVIRONNEMENTAL

PHASE 3 : SUIVI DES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT

Durée prévisionnelle des prestations et livrables

Notification du contrat + OS : M0
Trente (30) jours à
compter de la date
Travaux et Etablissement du rapport :
de démarrage de
l’étude

Le Consultant mettra tout en œuvre pour le strict respect de ces différentes


échéances. C’est pourquoi les Experts seront mobilisés à temps sur le terrain pour la
réalisation des différentes études.

Les livrables seront produits en version provisoire en deux (02) exemplaires sur
support papier et en version définitive, en deux (02) exemplaires sur support
informatique (CLE USB).

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 40


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

5. ORGANISATION ET PERSONNEL

Principes Généraux

SOLEEN vous rassure de sa capacité technique à mener ce projet et à effectuer les


différentes opérations dans le respect des règles de l’art en réalisant des prestations
techniques adaptées. L’équipe projet est composée d’ingénieurs et de techniciens
expérimentés et qualifiés.

Le bon déroulement de la Mission est étroitement lié à une bonne organisation tant du
point de vue du personnel que du point de vue de l’équipement et du matériel à
mobiliser. C’est conscient de cette vérité que l’organisation mise en place par le
Consultant pour la réalisation de ses prestations et les compétences de ces experts
devront lui permettre d’atteindre cet objectif.

Commentaires sur l’affectation du personnel

1) Il ressort de la riche expérience acquise par notre groupement au cours de la


réalisation de nombreux projets en Côte d’Ivoire, dans la sous-région Ouest africaine,
que nous affectionnons de proposer une équipe assez homogène pour l’exécution de la
présente mission, c’est-à-dire une équipe composée uniquement d’experts et de
personnel d’appui expérimentée.
Nous attestons que nous sommes en mesure de présenter des experts hautement
qualifiés répondant aux exigences de la mission et ayant acquis les expériences
demandées par les Termes de Référence.
En effet, nous espérons permettre une réalisation optimale de la mission dans le but
de fournir un outil permettant l’élaboration d’un programme des travaux dans les villes
concernées.
2) Toute l’équipe mentionnée plus haut sera affectée exclusivement pour la réalisation
de cette mission, conformément aux exigences des TdR et au contenu de notre
méthodologie.
Le Chef de projet sera en relation directe avec le Maître d’Ouvrage et le Promoteur,
avec tous autres services compétents et personnes ressources nécessaires, pour des
besoins de coordination, de prise de décisions, d’information, d’assistance technique,
etc.
Le Calendrier Prévisionnel de mobilisation et d’intervention du Consultant n’est qu’une
esquisse indicative et qui pourra être révisée dès l’installation de la mission.

Composition de l’équipe du Consultant et responsabilités du Personnel clé

Conformément aux profils recommandés dans les termes de référence pour le


personnel, le Consultant dispose pour la réalisation de ses différentes prestations les
Experts (Personnels clés) suivants :
- un ingénieur, Chef de mission, dix (7 à 10) ans d’expériences, spécialiste dans la
conduite des études en assainissement et drainage pour la coordination de la mission ;

- un expert hydraulicien (BAC+5), spécialiste dans la conduite des études en


assainissement et drainage pour la coordination de la mission ;

- Expert Géologue, hydrogéologue ;


ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 41
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

- un expert structure (BAC+5), spécialiste dans la conduite des études de structure ;

- un expert environnementaliste (BAC+5) ;

- un expert QHSE (BAC+5) ;

- un Chimiste / Equivalent/ Appui laboratoire Analyse des rejets ;

- un ElectroMécanicien / MSP / Equivalent ;

- un Agent réseau) ;

- Projeteurs.

Vu l’expérience de ces différents Experts dans la réalisation des études en


assainissement et drainage, cette équipe qualifiée a la capacité et les moyens pour
mener à bien les objectifs du Client.

Appui du Siège

L’appui fourni à la mission par le siège du Consultant a pour but d’apporter le soutien
technique et de faciliter l’accès des Experts aux ressources professionnelles de la
société. Ces ressources trouvent leurs expressions dans les domaines techniques,
logistiques, financiers et de direction/gestion et, quelquefois, dans le domaine du
soutien moral pour aider à faire face aux problèmes initiaux d’ajustement à un
nouveau cadre de vie et de travail. Le soutien technique est professionnel.
Le Consultant dispose de systèmes informatisés extensifs, incorporant, entre autres
choses, des services de conception d’ingénierie assistée et des logiciels techniques tels
que AUTOCAD 2020, GEOMENSURA 10 pour le dessin technique, HYDRO, MIKE
NET pour le calcul hydraulique, SAHEL pour le calcul hydrologique, etc., des services
de programmation pour répondre à des besoins spécifiques et de services
informatiques, de reprographie, de support audiovisuel et d’impression de rapports.
Le soutien apporté par le siège demande une expérience variée et vaste de prise en
charge de diverses activités sur le lieu de travail. Le personnel spécialisé pour l'appui
du siège du Consultant est en mesure de répondre rapidement et efficacement à des
problèmes techniques, financiers et logistiques, mais aussi et souvent à d’autres
situations inattendues qui pourraient avoir des répercussions très néfastes sur
l’avancement de la mission.
Le Consultant veillera à ce que les experts disposent du matériel nécessaire et de
ressources satisfaisantes, notamment en matière de déplacement, administration,
secrétariat et, éventuellement, pour pouvoir se consacrer pleinement à leur mission. Il
mettra également à la disposition de la mission, les fonds nécessaires au financement
des activités prévues au titre du contrat.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 42


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

PHASE 3 : SUIVI DES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT

Contrôle pendant l’exécution des travaux


De manière générale, le Consultant sera responsable du contrôle et de la supervision
des travaux et des opérations.
A chaque étape du contrôle, le chef de mission et les autres membres de l’équipe du
Consultant mettront en œuvre le processus indiqué dans le schéma suivant :

IDENTIFIER

ANALYSER

RECHERCHER CALCULER

CONTROLER/APPLIQUER

INTERPRETER/DECIDER

REDIGER/ETABLIR

Les tableaux ci-après résument quelque peu les démarches et règles générales qui
seront utilisées par le Consultant pour le contrôle des travaux, sans que la liste ne soit
exhaustive :
a) Sur le personnel de l’entreprise au chantier

PROCESSUS DEMARCHES / REGLES


1. Analyser L’objectif est de voir si le dispositif humain, leurs
l’organigramme du chantier qualifications et l’organisation de chantier proposés
par l’entreprise répondent aux exigences des
travaux à réaliser.
2. Rechercher le respect des
engagements vis-à-vis du On vérifie l’exécution des engagements pris par
personnel mobilisé l’entreprise vis-à-vis du personnel (régularité des
rémunérations, temps de travail, contrat, déclaration
CNPS etc.)

3. Contrôler les effectifs de main Vérifier le respect du code de bonne conduite.


d’œuvre
S’assurer de l’existence et du maintien sur le
chantier des techniciens spécialisés et des ouvriers
qualifiés pour la conduite et la réalisation des
travaux conformément aux exigences du Marché
des Travaux.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 43


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

b) Sur la conformité des produits ou matériaux livrés sur les chantiers


PROCESSUS DEMARCHES / REGLES
4. Analyser les spécifications L’objectif de ces contrôles consiste à s’assurer que
demandées. les produits ou les matériaux livrés sur le chantier
sont conformes aux prescriptions demandées par le
maître d’œuvre.
5. Rechercher les moyens de contrôle
adéquat. On identifie dans le CCTP les caractéristiques des
matériaux, des produits ou des composants
préconisés. On consulte les normes en vigueur ou
les avis techniques qui garantissent la qualité de ces
produits.
6. Rédiger les fiches de suivi et de On applique les procédures de contrôles existantes.
contrôle.

7. Contrôler les matériaux et fournitures Dans le cas contraire, on établit des fiches
spécifiques de contrôle par produit ou par matériau.

On contrôle la qualité et les quantités des matériaux


et fournitures livrés. On établit l’écart avec les
prévisions les matériaux ou fournitures utilisés

d) Sur les produits fabriqués ou les ouvrages réalisés

PROCESSUS DEMARCHES/REGLES
8. Analyser les prescriptions L’objectif de ces contrôles est de vérifier la qualité
contractuelles. des ouvrages réalisés en fonction des spécifications.

9. Rechercher les contrôles appropriés On établit une liste de points de contrôles et/ou de
points d’arrêt à effectuer avant, pendant ou après
chaque phase de réalisation et en particulier aux
interfaces travaux.

10. Etablir les fiches de suivi et contrôle On utilise des fiches de contrôles et de réceptions.

11. Contrôler le déroulement du chantier On contrôle l’emploi rationnel des matériels et


matériaux.
On veille au respect des exigences techniques de
mise en œuvre
On établit le bilan des écarts et on donne les cotes
d’alerte pour les écarts critiques.

e) Sur les paiements des travaux et les coûts

PROCESSUS DEMARCHES/REGLES
12. Analyser les dépenses L’objectif consiste à vérifier si les projets de
décomptes mensuels (PDM) ou les demandes
d’avances présentées par l’entreprise sont en phase
avec les travaux réalisés ou à réaliser.

On calcule les dépenses et on établit les états des


13. Etablir les fiches d’acomptes acomptes à payer par rapport aux travaux exécutés.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 44


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Direction des travaux et production des rapports


La direction des travaux englobe le contrôle des dispositions générales, le contrôle
administratif et financier. Elle a pour but d'aider le Client à bien gérer le projet et lui
donner l'assurance que tous les moyens et les méthodes sont mis en place pour
réaliser les travaux conformément au budget alloué au projet et aux délais impartis.
Elle doit permettre d'anticiper les changements possibles en termes de coûts ou de
délais de manière à gérer au mieux les ressources du projet et pouvoir réorganiser, si
besoin est, les différentes attributions par lot ou faire les modifications qui s'imposent.

Aussi, les relations entre le Client, le Consultant et les Entreprises devront être
établies à travers un système d'information fiable et efficace. La base de données sur
laquelle s'appuie ce système d'information et de gestion englobe quatre grandes
catégories d'informations qui sont les suivantes :

− Administratives (correspondance à caractère général, documents


contractuels échangés avec le maître d'ouvrage, avec les entreprises,
etc…) ;
− Rapports (par ordre chronologique), pendant toute la période d'exécution
des travaux ;
− Qualitatives (matériaux, essais et modifications apportées au projet) ;
− Quantitatives (prises d'attachement et paiements).

Enregistrement

− Suivi de l'avancement, recommandations d'actions ;


− Tenue et mise à jour des registres d'avancement et d'exécution des
travaux ;
− Tenue et mise à jour des registres de paiement ;
− Tenue et mise à jour des registres de matériels et équipements ;
− Tenue et mise à jour des registres de matériaux mis en stock ou livrés, etc.

Toutes ces tâches se font au quotidien et constituent des opérations de


routine qui n’implique pas généralement de décision ou d’initiative
particulière.

Suivi des travaux

− Analyser et évaluer tous les aspects qualitatifs et quantitatifs du contrôle,


prendre les mesures nécessaires à l’amélioration de la qualité des travaux
et en accélérer l’exécution ;
− Réunir et analyser les résultats des essais en laboratoire ;
− Etablir la situation des approvisionnements en matériaux ;
− Comparer les résultats et les tendances d’avancement cumulé des travaux
avec les prévisions et signaler les points critiques ;
− Etablir les attachements contradictoirement avec les entreprises ;

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 45


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

− Evaluer les matériels et le personnel du chantier, et les faire remplacer en


cas défaillance ;
− Fournir toutes informations générales (météo, arrêt/reprise des travaux,
etc.) ;
− Réunir les éléments nécessaires à l’élaboration des rapports mensuels et
trimestriels ;
− Etablir les rapports mensuels et trimestriels, et les transmettre par les
moyens les plus appropriés au Maître d’Ouvrage délégué, etc.

Elaboration des rapports périodiques et documents de chantier

Le Consultant établira dans le cadre de sa mission des documents ayant trait


aux travaux qui peuvent être regroupés en 4 catégories :

− Documents administratifs ;
− Documents relatifs au contrôle de quantités ;
− Documents relatifs au contrôle de qualité ;
− Rapports classés par ordre chronologique.

Documents administratifs : correspondance avec l’entreprise,


correspondance avec le Maître d’ouvrage et tous autres intervenants du projet.

Documents relatifs au contrôle de quantité : Constats de quantités mesurées


régulièrement par l’équipe topographiques sur le chantier, Attachements
mensuels établis contradictoirement avec l’entreprise, décomptes provisoires.

Documents relatifs au contrôle de la qualité : résultats des essais in situ de


chantier, essais au laboratoire, certificats de qualité donnés par les fournisseurs
et fabricants des matériaux de construction ou produits.

Rapports : Les rapports suivants seront établis au fur et à mesure de


l’avancement des travaux et de leur nécessité contractuelle :

− tenue des journaux des travaux (journal répertoire des attachements et


constat des travaux, journal de chantier) ;
− compte-rendu de réunions de chantier ;
− rapport d’avancement des travaux ;
− compte-rendu de visite de chantier ;
− rapports mensuels ;
− rapports de synthèse sur les essais de contrôle ;
− procès-verbaux de réception des travaux (intermédiaires, provisoires et
définitives) .

Les tâches suivantes sont identifiées par le Consultant :

− Conduite des travaux – Suivi et Enregistrement ;


ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 46
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

− Conduite des travaux – Gestion administrative du marché ;


− Conduite des quantités ;
− Conduite de la qualité.

Conduite des travaux – Suivi et Enregistrement

Cette phase débutera avec l’établissement du décompte initial et des prévisions


financières de décaissements qui serviront de base au suivi budgétaire global du
projet, pendant tout son déroulement.
Le bon déroulement du chantier ne peut être mené à bien que par une collaboration
étroite et permanente de tous les acteurs et la recherche, très en amont, des solutions
aux problèmes qui peuvent être identifiés. Cette démarche « par anticipation » sera
permanente et permettra d’orienter l’exécution vers les techniques d’exécution les
plus adaptées, dans un souci de minimisation de la gêne aux usagers.
Le premier devoir du Consultant est de conseiller et d’assister le Maître d’Ouvrage.
Ceci suppose une communication permanente en ce qui concerne la progression du
projet, les difficultés rencontrées, les meilleures solutions techniques à apporter à ces
problèmes.

Cette tâche est globale. Pour l'exécuter, l’encadrement de la Mission de


contrôle devra :

− Analyser et évaluer en continu les informations liées à tous les aspects


qualitatifs et quantitatifs du contrôle ;
− Comparer les résultats et les tendances d'avancement cumulé des travaux
avec les prévisions relatives à l'exécution des tâches, telles qu'elles
figurent dans le diagramme de chemin critique ;
− Engager toutes les actions et prendre toutes les mesures jugées
nécessaires pour améliorer la qualité des travaux et en accélérer
l'exécution ; mettre à jour les diagrammes en conséquence ;
− Alimenter en informations les systèmes d'enregistrement ;
− Produire les éléments nécessaires à l'élaboration des rapports mensuels
et semestriels.

Le fonctionnement des systèmes d'enregistrement et d'archivage est une


opération de routine qui n'implique aucune décision ou initiative particulière.

L’assistant de direction assistera le chef de mission dans cette opération.

S’agissant de l’avancement réel des travaux, il faudra enregistrer la localisation


et les quantités de travaux réalisés par poste avec une décomposition suivant
les principaux postes du détail estimatif, modifications contractuelles et
modifications extra contractuelles, contrôle périodique des quantités restantes
et suivi permanent de l'avancement des travaux.
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 47
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

En ce qui concerne le matériel et les équipements, la tâche consistera


principalement à consigner sur base des rapports journaliers les données
suivantes :

− Evolution du parc de matériel de l'entreprise (marche, pannes, arrêts) et


des personnels de direction et d'exécution par l’intermédiaire des journaux
de chantier quotidiens ;
− Stock des matériaux à intervalle régulier (au moins mensuel, avec état des
entrées, des consommations et corrélation avec les travaux réalisés dans
la période) ;
− Informations météorologiques relevées quotidiennement ;
− Résultats des essais, couvrant l'ensemble des opérations d'essais en
laboratoire,
− Résultats des contrôles de nivellement et d'implantation.

Cette tâche concerne l’enregistrement des paiements effectués, par poste de


travaux, en adoptant la même décomposition que l’avancement des travaux.

L'analyse, la mise à jour et la projection du coût estimé de réalisation du projet


au fur et à mesure de l'évolution des conditions seront effectuées par utilisation
de logiciels utilisés habituellement par le Consultant.

Sur les recommandations et instructions de son Environnementaliste, le Chef de


Mission assurera le suivi au jour le jour des actions prévues par l’Entreprise
dans son Plan de Protection Environnementale du Site (PPES) et Plan de
Gestion de l’Environnement du Chantier (PGEC).

Le Chef de Mission est le garant du bon déroulement de ces opérations et


organisera, autant que de besoin, des réunions de concertation, de coordination
et de pilotage avec l’ensemble des intervenants. Il en rédigera les procès-
verbaux (PV) et comptes rendus.

L’objectif des réunions d’information est principalement de faire le point sur :

− L’avancement des travaux ;


− La mobilisation des ressources et son statut actuel ;
− Les propositions de l’Entreprise en termes de travaux futurs ;
− Les solutions aux problèmes potentiels ;
− Les révisions du programme de l’Entreprise ;
− Les points d’arrêt.

Les PV de réunions seront un élément essentiel de la bonne marche du


chantier car ils sont signés par toutes les parties prenantes. Ils sont diffusés tout
de suite à la fin de la réunion.

La coordination de l’opération implique également de prendre en compte les


demandes des Autorités locales et des riverains en organisant des réunions
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 48
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

d’information avec eux en présence du représentant du Maître d’Ouvrage afin


de faire accepter les choix de circulation sous chantier proposés par l’Entreprise
après validation.

Le Chef de Mission, assisté par le Chef de Mission adjoint, rédigera, outre les
rapports mensuels et semestriels, techniques et financiers, les rapports
spéciaux nécessités par toute difficulté imprévue.

Ces rapports fourniront toutes les informations relatives à l'avancement des


travaux (sur le plan physique et sur le plan financier). Un chapitre spécifique
traitera de la protection de l’environnement, des principaux événements
survenus pendant le mois (par poste de travaux), des contraintes, ainsi que des
actions engagées et des décisions prises par le Maître d’Ouvrage.

Un schéma d'avancement comparatif sera annexé à ces rapports sous forme


d’une comparaison des diagrammes prévus et réalisés.

Conduite des quantités


L'une des fonctions essentielles de la Mission de Contrôle est de déterminer et/ou vérifier
les quantités de travaux réalisées, afin d'en définir les paiements correspondants. Les
inspections journalières et les relevés quantitatifs permettront d'évaluer l'état d'avancement
sur le terrain, exprimé sur la base des quantités réellement mises en œuvre. Les
méthodes de calculs des quantités de l’Entreprise auront été convenues et validés lors de
l’examen des méthodes de calculs des quantités facturées par l’Entreprise.

Ces prises d’attachement seront consignées sur des formulaires mis en place
spécifiquement, et qui seront signés conjointement avec l’Entreprise.

En parallèle, l’équipe topographique du Consultant exercera un contrôle précis du profil en


long et du profil en travers du projet afin de comparer les quantités provenant du terrain et
les quantités de l’étude d’exécution.

Les métrés feront l’objet de vérifications supplémentaires si jugé nécessaire par le


Consultant.

Toute modification technique proposée par l’Entreprise sera examinée en détail et le


Consultant informera le client quant à l’utilité de la modification et à la qualité des
méthodes proposées. Une recommandation formelle sera adressée au Maître d’Ouvrage
pour approbation.

Cette recommandation donnera les détails suivants :

− Description détaillée de la modification en question ;

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 49


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

− Conséquences de cette modification technique sur les dispositions


contractuelles et notamment sur le délai ;
− Conséquences financières : utilisation des prix initiaux ou ceux négociés
avec l’Entreprise, le cas échéant ;
− Incidence contractuelle et risque de réclamation ;
− Ordre de Service provisoire qui sera remis à l’Entreprise.

Afin de permettre une restitution des repères perdus ou détruit lors des travaux, le
Consultant conservera un historique complet des mesures topographiques du chantier.
A la réception de l’accord du Maître d’Ouvrage et/ou du Bailleur de Fonds le Consultant
préparera un Ordre de Service.

Ces modifications entraîneront une actualisation des quantités de travaux réalisés ou à


réaliser qui sera faite par utilisation des différents logiciels utilisés pour le suivi.
Un suivi précis, sous forme de tableau Excel, de chaque élément du bordereau des prix
sera effectué de façon à comparer à différentes phases du projet les quantités prévues et
les quantités mises à jour.

La préparation des situations mensuelles et des décomptes constitue l’une des opérations
les plus importantes au cours d’un Contrôle de Travaux.

Les quantités approuvées serviront de base au calcul des montants de travaux payables à
l’Entreprise et seront remises au maître d’œuvre dans les sept (7) jours calendaires
suivant la période concernée. Les éléments additionnels seront intégrés aux décomptes
provisoires s’ils sont jugés acceptables par le Chef de Mission Ces quantités approuvées
serviront également à produire les états et décomptes du mois correspondant.

Conduite de la qualité

Le contrôle de la qualité est un élément primordial et doit faire l'objet d'une


attention particulière. En effet, les manquements aux normes de qualité et aux
spécifications techniques entraînent à plus ou moins long terme une diminution
de la durée de vie de l'ouvrage et un surcoût d'entretien prématuré.

Les équipes de la Mission de Contrôle contrôleront les résultats du laboratoire


de l’Entreprise par des essais contradictoires avec le matériel de la Mission de
Contrôle. Les spécialistes géotechniciens seront présents auprès des
préparateurs des essais pour en surveiller la mise en œuvre. Les résultats
seront vérifiés par l’Ingénieur Géotechnicien et le Chef de Mission, puis
enregistrés, en même temps que l’indication précise de la localisation des
travaux se rapportant à ces essais, la provenance des matériaux, les conditions
météorologiques, les incidents de mise en œuvre, etc. Pour les essais non
courants des contrôles avec un Laboratoire extérieur indépendant seront
également effectués.
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 50
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Cette tâche est en fait une synthèse de l’ensemble des tâches concernant le
contrôle de la qualité, dans la mesure où le Plan d’Assurance Qualité proposé
par l’Entreprise a justement pour objet de définir les moyens et les procédures
qu’elle s’engage à mettre en place pour garantir la qualité des ouvrages
réalisés.

Après la validation initiale du PAQ réalisée avant le démarrage des travaux, le


Consultant organisera le suivi strict des procédures définies dans ces
documents.

Le Consultant veillera particulièrement à ce que les épaisseurs des couches du


corps de chaussée ainsi que les tolérances en termes de déflexions soient
strictement respectés selon les exigences des prescriptions techniques du
marché.

Il est très important, notamment pour les matériaux ou fournitures importés de


l’étranger, que les contrôles de provenance et de qualité aient lieu
préalablement à toute commande. Ceci est valable pour les aciers, panneaux
de signalisation, peinture, géotextiles et géogrille éventuels, etc. Le Consultant
s’assurera également que les techniques d’exécution des travaux, tels que
prévues par l’Entreprise, ne soient pas susceptible de contaminer les matériaux.

C'est également dans le cadre de cette tâche, et le plus tôt possible lors des
démarrages des divers chantiers, qu'aura lieu la reconnaissance détaillée avec
l’Entreprise des emprunts, gîtes et carrières de matériaux.

Cette tâche comprend également la réalisation des essais en laboratoire sur les
matériaux (contrôle des caractéristiques et des fabrications).

En cas de doute sur la qualité des matériaux mis en œuvre, le contrôle exigera
l'arrêt partiel des travaux afin de procéder à de nouveaux essais
(éventuellement en contradictoire). Si les résultats d'essais font apparaître une
carence de qualité, le remplacement des matériaux défectueux sera exigé.

Les résultats du contrôle de la qualité des matériaux seront synthétisés dans un


rapport technique rédigé par le Consultant. La recevabilité des matériaux sera
évaluée et conclue dans ce rapport.

Le Consultant s’assurera de l’exécution des tests requis tels que définies dans
les prescriptions techniques du marché. Le Consultant veillera également à la
conformité des tests exécutés en termes de fréquences et de méthodes.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 51


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Les travaux seront suivis qualitativement en continu par l’ensemble du


personnel de la Mission (ingénieurs et surveillants) et plus particulièrement par
l’Ingénieur Géotechnicien. Ce "contrôle extérieur" en continu est très important
et ne doit pas être négligé du fait de la mise en œuvre du PAQ de l’Entreprise.

En matière de travaux routiers, les Entreprises ne maîtrisent en effet pas


complètement les conditions de "fabrication" (conditions atmosphériques,
qualité des matériaux, qualification du personnel, etc.), et la vigilance est de
règle. La surveillance englobera tous les éléments des travaux y compris les
carrières et emprunts, les voies d'accès et déviations de chantier ainsi que les
réseaux nécessaires à l'approvisionnement du chantier.

Les essais de contrôles de mise en œuvre concerneront toutes les phases des
travaux, à savoir le décapage, les terrassements, les couches de fondation, de
base et de roulement et les ouvrages. L’équipe du Laboratoire de la Mission de
contrôle réalisera pour son compte des essais in situ afin de vérifier par
sondages les résultats du contrôle interne présentés par l'Entreprise lors des
demandes de réception.

Les essais et contrôles géotechniques prévus par la Mission de contrôle sont


détaillés et avec deux niveaux d’intervention :
− Contrôle géotechnique courant ;
− Expertise géotechnique pour les phases délicates du chantier le cas
échéant

Contrôle de la quantité
L'une des fonctions essentielles de la mission du Consultant est de déterminer
et/ou vérifier les quantités de travaux réalisés, afin d’en définir les paiements
correspondants. Le contrôle quantitatif se traduit par des mesures effectuées
régulièrement sur chaque phase de travaux et comparées à celles prévues au
projet. Il a pour but de quantifier et d'évaluer les travaux sur le terrain.

Les quantités sont donc mesurées, calculées et répertoriées par les prises
d'attachements mensuelles. De plus, les quantités de travaux exécutées feront
l'objet de rapports réguliers par le Consultant dans le cadre de ses tâches
quotidiennes de contrôle et d'évaluation.

Les inspections journalières et les relevés quantitatifs permettront d’évaluer


l’état d’avancement sur le terrain, exprimé sur la base des quantités réellement
mises en œuvre.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 52


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Toutes modifications des quantités devront faire l’objet d’ordre de service après
étude et avis du Consultant. Les estimations seront mises à jour et les quantités
ajustées.

Le Consultant effectuera un contrôle topographique minutieux des travaux du


présent projet. L'équipe topographique effectuera les mesures et contrôles
topographiques suivants :

i) Contrôle topographique d'implantation


 Vérification de la polygonale de base ;
 Contrôle de l'implantation et du piquetage de la route ;
 Levés des emplacements et détermination des fils d'eau des ouvrages
transversaux (dalots, exutoires) ;
 Implantation des ouvrages d'assainissement longitudinaux (caniveaux,
exutoires ...) ;
 levé des obstacles et singularités visibles en surface (route, conduite, trace
d’érosion, dune, affleurement rocheux),
 établissement à proximité des sites (des stations et des structures) des
bornes de référence topographique.
Sur la base des contrôles techniques d’implantation, le Consultant mettra en
évidence les écarts significatifs entre la polygonal de l’étude technique et celle
de l’Entreprise.

ii) Contrôle topographique de conformité


 Réception technique des axes du projet;
 Réception technique des fonds de fouille ;
 un levé de la surface de chaque site destiné à l’implantation des ouvrages
principaux (tels que des bâtiments), en se servant d'une borne de la
polygonale comme repère pour le levé, et en présentant les résultats sur
un plan au 1/500 en format AUTOCAD ;
 un levé de la surface de chaque site destiné à l’implantation des ouvrages
sur conduite, comprenant principalement les traversées de lits de rivière et
les traversées de la route, en se servant d'une borne de la polygonale
comme repère pour le levé, et en présentant les résultats sur un plan au
1/200 en format AUTOCAD
 Réception technique des fils d'eau (fossés, exutoires) ;
 Réception technique de la plate-forme et des différentes couches de
chaussées.

iii) Contrôle topographique consacré aux métrés


Le Consultant assurera les mesures des quantités exécutées et la prise en attachements,
métrés et décomptes provisoires mensuels. Les mesures topographiques de contrôle seront
comparées aux plans et aux définitions des prix du marché en vue de leur prise en attachement
conformément aux spécifications techniques et contractuelles.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 53


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

De manière spécifique les contrôles suivants seront effectués, sans que la liste
de soit exhaustive :

− Contrôle des levés du terrain naturel (TN) dans le cadre des travaux. Le
Consultant calculera les côtes projet puis les cubatures qui en découlent.
Les quantités qui seront prises en attachement sont celles qui auront été
reconnues par les deux parties : l’entrepreneur et le Consultant ;
− Vérification des volumes utiles pour attirer l’attention du Maître d’Ouvrage
sur l’insuffisance éventuelle de matériaux nécessaires pour achever les
travaux prescrits au marché ;
− Contrôle de la quantité des bétons mis en œuvre en veillant au respect du
plan de coffrage approuvé le Consultant ;
− Contrôle de la quantité des armatures : vérification des sections, respect
du plan de ferraillage approuvé le Consultant ;
− Contrôle de la conformité générale des quantités exécutées par rapport
aux quantités prévues au marché.

Contrôle de la qualité
Le contrôle de la qualité doit donner l'assurance au Maître d'Ouvrage que les
travaux exécutés sont conformes aux normes de qualité prescrites au marché
de façon à garantir la fonctionnalité des ouvrages, de bonnes performances et
leur durabilité face aux contraintes imposées par l’usage et l’environnement.
Pendant la phase préparation de la mission du Consultant, la campagne
d'actualisation des quantités des travaux est également l'occasion de définir les
méthodes de contrôle et les niveaux de qualité à atteindre.

Pour se donner l’assurance d’un contrôle de qualité de bon niveau, il est


impératif d’envisager le contrôle de la qualité à deux niveaux inséparables : le
contrôle interne effectué par l’entreprise et le contrôle ‘externe’ réalisé par le
Consultant.

En effet, conformément aux méthodes modernes de contrôle des travaux, toute


entreprise de bon niveau, comme c’est certainement le cas des sélectionnés
pour réaliser les travaux prévus dans le cadre de ce projet, devrait avoir en son
sein une démarche qualité. Sans cela, le contrôleur des travaux est obligé
parfois d’appliquer des mesures coercitives dont la conséquente fréquente est
le dépassement des délais d’exécution à force de faire reprendre des parties
d’ouvrages mal exécutées.

Aussi, le Consultant demandera-t-il à l’entreprise de lui fournir un ‘Plan


d’Assurance Qualité’ (P.A.Q.). L’existence de ce Plan offre en soi un gage de
l’autocontrôle à travers des procédures internes bien définies. L’autocontrôle
exercé par l’entreprise et le contrôle fait par le Consultant garantiront la
réalisation d’ouvrages de bonne qualité et dans les délais prévus.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 54


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Le PAQ proposé par l’entrepreneur sera discuté par le Consultant qui en fera un
rapport au Maître d’Ouvrage après son approbation. Le PAQ devra
impérativement comprendre les éléments suivants :

− l’organisation générale du chantier (affectation des tâches, moyens en


personnel, organisation du contrôle interne) ;
− la qualification du personnel affecté au chantier ;
− les moyens en matériel affectés au chantier ;
− la définition des chemins critiques des différentes phases de travaux ;
− le détail des contrôles internes prévus portés sur des fiches de contrôle ;
− les moyens envisagés pour pallier toute dérive au moment de la
réalisation.

Le Consultant vérifiera que ce PAQ est convenablement suivi par l’entreprise.


Les travaux seront suivis qualitativement en continu par l’ensemble du
personnel et plus particulièrement par les surveillants dont ce sera le rôle
essentiel. Durant l’exercice de leurs fonctions, chacun d’eux accentuera le
contrôle sur les différents éléments ci-dessous. Le contrôle de la qualité
effectué par le Consultant, outre le contrôle de l’application effective par
l’entrepreneur du PAQ, consistera notamment à ce qui suit :

Contrôle du matériel de l’entrepreneur

Le Consultant procédera à la vérification du matériel de l’entrepreneur, au fur et


à mesure de leur livraison sur le chantier. Le parc de matériels doit être
suffisant, en bon état de fonctionnement et performant, c’est-à-dire adapté à la
nature des travaux à réaliser. En cas de doute, le Consultant fera réaliser des
essais pour tester leur performance.

Il vérifiera ensuite l’existence d’un laboratoire interne à l’entreprise et surtout


l’exhaustivité et la qualité des équipements dans les limites des mesures et
essais de son ressort. Il exigera l’étalonnage des équipements de laboratoire
sous son contrôle.

Contrôle des conditions de travail

Le Consultant accordera une attention particulière aux conditions mises en


œuvre par l’entrepreneur en matière de sécurité et d’hygiène dans le périmètre
du chantier. De manière spécifique, l’entrepreneur sera évalué sur les mesures
suivantes :

− mesures d’hygiène et de sécurité internes : casques, décontaminant,


chaussures adaptées, gants, existence des commodités courantes dans
l’installation du chantier, visite périodique d’un infirmier pris en charge par
l’entreprise, boîtes de pharmacie fournies, extincteurs, etc. ;

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 55


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

− clôture du périmètre du chantier et conditions d’accès des personnes


étrangères au chantier (les entrées et les sorties doivent être
réglementées et gardiennées) ;
− mesure de déviation des eaux pluviales et du cours d’eau existant si
besoin est ;
− en fonction du nombre de personnes sur le chantier, une ambulance sera
exigée ;
− existence d’eau potable pour la consommation, etc.
− Contrôle de la signalisation horizontale et verticale : généralement il
appartient au Bureau de
− contrôle d’indiquer à l’entrepreneur les textes des panneaux d’indication.
Le Consultant appliquera à cet effet les usages de la Côte d’Ivoire.

Vérification de l’implantation
Ces activités sont effectuées dans des conditions et avec les précisions
conformes aux spécifications. La cellule topographique peut s'assurer de la
précision. Des mesures nécessaires seront prises s'il y a des différences
importantes entre les relevés sur le terrain et ceux du projet.

Contrôle et approbation de la provenance et des caractéristiques des


matériaux, des fournitures

Le laboratoire interne est responsable de la vérification de toutes les données


de recherche de matériaux de l’étude en vue de l’agrément des emprunts et
carrières.

Pour cela le responsable de la cellule géotechnique de la mission de contrôle


en rapport avec le laboratoire de l’entreprise procédera à la vérification de
toutes les carrières, les gîtes d’emprunt localisées par l’Entrepreneur. Cette
vérification concerne aussi bien leur existence que leurs qualité et quantité
déclarées, adaptées à la construction du corps de chaussée défini dans l’étude
technique.

Leur existence sera vérifiée sur la base des plans de situation desdites
carrières, et des plans d’implantation des sondages fournis dans le rapport
géotechnique qui sera obligatoirement à notre possession. Le contrôle suivra
attentivement l’exécution de la reconnaissance sur le terrain et de l’exécution de
prélèvement pour les essais d’identification

Le Consultant procédera à la certification de l’origine et de la provenance des


matériaux selon les conditions du CCTP déjà connu par le Consultant dans les
grandes lignes. L’approbation portera a priori sur les différents points suivants :

L’approbation portera a priori sur les différents points suivants :

Sur les zones d’emprunt

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 56


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

− Vérification de l’homogénéité et la quantité disponible sont bien conformes


à l'étude du projet et en concordance avec les spécifications du marché.
− Vérification de la qualité des matériaux naturels à mettre en place par
contrôle et l’analyse des résultats d’essais d’identification (analyse
granulométrique (AG), Limite d’Atterberg (LA), teneur en eau (W%), CBR,
etc.) ;
− Au cours de l'extraction des matériaux naturels, surveillance de
l'exploitation des gîtes de matériaux naturels (élimination des découvertes
et des blocs cuirassés ou cimentés, élimination de la terre végétale, des
matériaux trop humides, des matériaux compressibles, des matériaux
rocheux exploitation des couches utiles) ;
− Vérification des conditions de transport et de stockage des matériaux (à
l'abri des pollutions, de l'altérabilité, transports sans ségrégation).
Sur le ciment
− Provenance du ciment : contrôle des certificats d’origine, factures d’achat,
vérification auprès des fournisseurs de l’authenticité des documents
fournis par l’entreprise ;
− Vérification de la résistance caractéristique et des propriétés physiques et
chimiques.

Sur les granulats : dureté, granulométrie, teneur en eau, module de finesse (sable),
etc. ;

− Contrôle des essais d’identification des granulats routiers (concassé selon


le marché) (analyses granulométriques, propreté des gravillons, propreté
des sables (ES), forme des gravillons essais mécaniques (LA, MDE))

Sur l’eau de gâchage


− Vérification de la teneur en matières en suspension, en matières
organiques, en chlore, en sels dissous, etc. ;
Sur les produits bitumineux :
− Essais de réception sur les produits bitumineux : cut-back (pour
imprégnation), émulsion ;
− Essais sur les produits bitumineux : essais Marshall, essais Duriez.

Sur le ciment et les armatures :


− Provenance des armatures et du ciment : contrôle des certificats d’origine,
factures d’achat, vérification auprès des fournisseurs de l’authenticité des
documents fournis par l’entreprise ;
− Vérification de la résistance caractéristique et des propriétés physiques et
chimiques.

Tous ces résultats doivent être soigneusement analysés, répertoriés, exploités


et comparés aux prescriptions du cahier des charges et aux résultats des
contrôles préliminaires et des études de laboratoire.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 57


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Contrôle et surveillance des conditions de mise en œuvre

La mission de Contrôle procédera pendant les travaux aux vérifications :

− De la qualité des matériaux approvisionnés ;


− Des conditions de mise en œuvre desdits matériaux.

Pour ce qui concerne la qualité des matériaux, des échantillons seront prélevés sur tous
les matériaux approvisionnés à une fréquence indiquée par les prescriptions du marché.

Ces échantillons seront soumis au laboratoire du chantier aux différents essais de


réception fixés par le CPT. Avant leur utilisation, le contrôle doit s’assurer que les
caractéristiques qu’ils accusent satisfont les critères d’utilisations fixés.

Concernant les conditions de mise en œuvre, chaque partie de la route (sol de plateforme,
remblai, couche de fondation, couche de base, revêtement, béton, etc…) fera l’objet de
réception. Les critères de réception étant fixés par le CPT. La cellule géotechnique fera
ainsi tous les essais nécessaires à la vérification de la réceptionnabilité de la partie
concernée.

Les travaux seront suivis qualitativement en continu. Le contrôle de la qualité à ce niveau


portera sur les éléments suivants :
Contrôle des terrassements.

En cours de travaux, le Consultant veillera principalement veiller au compactage


des remblais:

− Qualité de l’enlèvement des débris et encombrements de toute nature


dans l’emprise du projet,
− Réhabilitation des sites d’emprunt ;
− Conformité de la signalisation de chantier avec les prescriptions en la
matière, et respect des sujétions d’exploitation du réseau routier
(circulation provisoire, circulation à voie unique, etc.) ;
− Respect des sujétions de protection des ouvrages existants ;
− Suivi et contrôle permanent de la qualité d’exécution des mouvements des
terres des terrassements et des fouilles pour les ouvrages
d’assainissement ;
− Les conditions d’exécution des travaux :

. Approvisionnement par couches d'épaisseur maximale compatible avec les engins


de compactage disponibles sur le chantier ;
. Contrôle de la compacité du corps de remblais par des mesures de densités en
place ;
. Contrôle de l'homogénéité et de l'humidification des matériaux suivant les
prescriptions par la mesure de teneur en eau ;
. Contrôle de la cote, la largeur, la position par rapport à l'axe et la forme des
terrassements aussi bien en remblais qu'en déblais ;

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 58


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

. La réception des terrassements avant toute mise en place des couches de


chaussée.

A la fin des travaux, le Consultant s’assurera de la bonne conservation des


terrassements pendant la période qui s’écoule entre leur réception et la mise en
œuvre des couches de chaussée (interdiction de la circulation) et à la
réhabilitation des sites d’emprunt.

Contrôle des Ouvrages en Béton


Il s’agira de contrôler la mauvaise ou bonne qualité du béton, des précautions
prise par l’entrepreneur pour que les coffrages donnent à l’ouvrage sa forme
définitive, la qualité du ciment, des granulats, des adjuvants et de l’eau de
gâchage, la qualité des armatures, de leur mise en place et les conditions du
bétonnage.

Le Consultant s’attellera à effectuer une surveillance étroite des conditions dans


lesquelles le béton est fabriqué et mis en œuvre :

− Contrôle de la mise en œuvre des études de béton avant le démarrage


des travaux de bétonnage. Il s’assurera que les résultats obtenus sont
compatibles avec les prescriptions du marché. Le béton d’étude permettra
également d’approuver les granulats, les adjuvants, le ciment et l’eau ;
− Contrôle au cours de l’exécution de la conformité des ciments, de l’eau, et
des agrégats
− Vérification de la conformité de la composition du béton mis en œuvre aux
bétons de laboratoire et aux spécifications techniques du marché par
l’épreuve de convenance et essais de contrôle ;
− Surveillance de la mise en œuvre de la cure, de la vibration, les reprises
de bétonnage, la durée d’utilisation du béton selon les règles de l’art.

En ce qui concerne le coffrage, le Consultant vérifiera que l’entrepreneur a pris


toutes les précautions pour qu’il soit mis exactement à la place où il doit être,
qu’il ne se déforme pas jusqu’à ce que le béton ait fait prise, qu’il donnera un
bon aspect au parement, qu’il n’absorbera pas l’eau de gâchage et ne laissera
pas passer la laitance.

Les coffrages seront en bois, métalliques ou autres au choix de l’entreprise. Le


Consultant vérifiera la surface des coffrages, leur calage, leur serrage, leur
rectitude, ainsi que les dimensions intérieures des coffrages posés, qui
donneront les dimensions des semelles et/ou radier au brut de décoffrage. C’est
suite à l’approbation du coffrage que les armatures seront posées dans les
coffrages.

Pour les armatures, le Consultant s’assurera de leurs caractéristiques


conformes aux prescriptions du marché, de leur mise en place à l’emplacement

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 59


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

prévu par les plans et qu’elles ne sont pas susceptibles de se déplacer lors de
la mise en place du béton.

Le Consultant exigera que l’entrepreneur fournisse les certificats


d’homologation de ses fournisseurs. Si des défauts se multiplient en cours
d’emploi de ces armatures, le Consultant exigera des essais de traction et de
pliage à froid définis par les normes NFA 03 101 et 03 107. Le diamètre du
mandrin de pliage des barres sera supérieur ou égal à 10 fois le diamètre des
barres ; le pliage sera obligatoirement mécanique pour les barres de diamètre
supérieur ou égal à 12 mm.

Les cages d’acier seront confectionnées selon les nuances, les diamètres et les
dimensions figurant sur les plans d’armatures déjà validés par le Consultant.

Ces cages seront vérifiées au préalable par le Consultant selon les dispositions
constructives des règles du BAEL, et comparativement aux indications des
plans. Ainsi donc seront contrôlés les espacements des aciers, les longueurs de
recouvrement, les écartements entre barres longitudinales et transversales, les
longueurs des crochets, les longueurs de scellement droit, etc.

Elles seront placées dans les coffrages et calées avec des cales en béton
suivant l’enrobage mentionné sur les plans d’armatures. Le Consultant vérifiera
également cet enrobage pour voir s’il est suffisant ou pas avant de donner
l’ordre pour le bétonnage.

Contrôle des éléments préfabriqués : (bordures, buses, dalots, caniveaux, etc.).


Ils consisteront notamment à vérifier la régularité des documents produits par
les fabricants et l’exhaustivité des mesures et essais effectués sur ces
éléments.

En ce qui concerne les ouvrages d’assainissement (caniveaux, buses et dalots)

− Contrôle des conditions de mise en œuvre du béton : coffrage, enrobage


des armatures, respect des dosages, malaxage, vibration, hauteur de
chute du béton pour éviter la ségrégation des éléments constitutifs du
béton, cure du béton, régularité des formes des éléments préfabriqués
(buses notamment) ;
− Contrôle des adjuvants pour béton conformément aux prescriptions du
marché ;
− Contrôle des conditions de mise en œuvre de la chaussée : compactage
soigné et suffisant, uni de la chaussée ;
− Contrôle des systèmes d’assainissement : pente, sections, régularités des
parois, etc. ;
− Estimation des tolérances sur le tracé des ouvrages terminés ;
− Vérification de la conformité des appareils d’appui, des joints éventuels,
des garde-corps métalliques ou non, etc.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 60


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Un programme d'essais sera établi avec l'Ingénieur Géotechnicien et révisé


chaque semaine, en fonction du plan de travail actualisé de l’Entreprise.

Des essais (prélèvements, essais in situ, essais de laboratoire) seront par


conséquent réalisés en temps utiles, au minimum selon le rythme prévu par les
spécifications du marché de travaux et chaque fois que nécessaire. Les
résultats de ces essais seront archivés et présentés mensuellement sous forme
de résultats d'essais géotechniques. Ces essais peuvent être classés comme
suit :

− Essais d'agrément consistant à vérifier la qualité des matériaux avant leur


mise en œuvre;
− Essais de convenance et planches d'essais correspondant au contrôle a
priori des travaux;
− Essais de conformité consistant à vérifier que les matériaux mis en œuvre
ont bien les caractéristiques prévues et ont été mis en place selon les
règles de l'art ou conformément aux spécifications techniques.

i) Essais d'agrément
Ils portent généralement sur :

− les matériaux fournis par l'Entreprise : ciment, fer à béton, liants


hydrocarbonés, etc.;
− les sols et agrégats : matériaux des emprunts pour remblais, carrières de
roche, sables pour béton;
− ou les formulations de grave bitume, de béton bitumineux.

La Mission de contrôle vérifiera si les caractéristiques sont conformes aux


prescriptions du marché.

Tous les essais qui précèdent pourront être en principe réalisés sur chantier. En
cas d'impossibilité, la Mission de Contrôle pourra être amené à demander à
réaliser certains essais dans un autre laboratoire ou demander les certificats de
conformité des fournisseurs.

ii) Essais de convenance et planches d'essais


Ces essais ont pour but de vérifier en grandeur réelle que les dispositions
techniques prévues par l'Entreprise sont compatibles avec les spécifications du
marché et les objectifs du projet.

▪ Essais de convenance
Les essais de convenance concernent la fabrication des matériaux suivants :
 les agrégats fabriqués par les stations de concassage
(de l'Entreprise ou des fournisseurs) ;
 les sables silteux traités ;
 les liants hydrocarbonés (émulsion) ;
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 61
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

 les graves bitumes, les bétons bitumineux produits au


niveau de la centrale.

La Mission de Contrôle vérifiera à chaque démarrage de


nouvelle production, la conformité des produits fabriqués
avec les spécifications du marché et le plan de travail
approuvé, au niveau de la qualité et des rendements. La
photo-ci contre figure ainsi le moulage d'une éprouvette
Marshall pour vérification de la stabilité d’un béton
bitumineux.
Le graphique suivant figure ainsi un contrôle de la granulométrie des enrobés
produits après extraction au Kumagawa (béton bitumineux de type BBSG 0/10).
Cet essai vise à s'assurer que le béton bitumineux produit est bien conforme à
la formulation présentée par l'Entreprise.

On entend par nouvelle production tout élément nouveau par rapport aux
productions précédentes : changement du matériel, des constituants
(changement de carrière - d'emprunt - de toute autre fourniture), du mode
opératoire.

▪ Planches d'essais
Les planches d'essais concernent surtout la mise en œuvre des matériaux de
remblais et des couches de chaussées.

Il s'agit d'étalonner les ateliers de mise en œuvre et de compactage et de


vérifier les rendements et la qualité des travaux au moyen du contrôle :

− des teneurs en eau à la mise en œuvre;


− de la granulométrie après compactage;
− de la compacité des couches mises en place;
− de l'homogénéité des matériaux en place;
− des spécifications géométriques de surface;
− de l'organisation du chantier (matériels et équipements en place,
personnel).

Les essais de convenance et les planches d'essais sont indispensables à la


bonne marche du chantier.

Ils permettent d'améliorer les dispositions prévues initialement, de vérifier et de


finaliser certaines méthodes (concernant l'arrosage ou le compactage par
exemple), de tester la valeur du personnel et la qualité du matériel, de connaître
les difficultés particulières de certaines tâches.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 62


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Ces planches d'essais serviront donc de référence aux agents du contrôle pour
être en mesure d'apprécier au moment même de l'exécution, la qualité des
travaux réalisés parallèlement aux résultats des essais de laboratoire.

Les planches d'essais permettront également de déterminer une technologie


appropriée et un plan de contrôle et d'essai adapté.

iii) Essais de conformité


Une fois les matériaux mis en place, la Mission de Contrôle vérifiera qu'ils
possèdent effectivement les caractéristiques requises vérifiées lors des essais
d'agrément et de convenance décrits ci-dessus, telles que :

− caractéristiques géotechniques;
− compacité et épaisseur pour la chaussée;
− résistance à la traction et à la compression pour les bétons.
iv) Autres surveillances et contrôles dans le domaine géotechnique
La qualité des travaux, donc des matériaux utilisés étant essentielle à la
réussite du projet, les contrôles en matière géotechnique prennent une
importance particulière. La Mission de Contrôle veillera particulièrement aux
points suivants :

 la nature et les cadences des contrôles effectués par l’Entreprise ;


 les zones d’extraction de matériaux, gîtes et carrières seront surveillés,
quant à la suffisance des découvertes et leur homogénéité et les essais de
vérification seront demandés chaque fois que nécessaire ;
 le stockage des matériaux devra être très soigné pour éviter toute
ségrégation et contamination.

Ainsi, les principaux essais qui pourront permettre de vérifier la conformité des
travaux exécutés avec les prescriptions techniques sont présentés à titre
indicatif ci-après :

Bétons hydrauliques
- Analyse granulométrique ;
- Analyse des ciments ;
- Propreté ;
- Affaissement ;
- Résistance à la compression ;
- Résistance à la traction ;
- Essai Los Angeles (pour les
granulats) ;
- Essais de prise du ciment
(aiguille Vicat) ;

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 63


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Bétons hydrauliques
- Eprouvettes de mortier de
ciment ;
- Poids spécifique ;
- Equivalent de sable.

Ouvrages d’Art
- Vérification de la nature et de la
capacité portante des sols (essais
pénétrométriques, pressiométriques
ou sondages carottés) ;
- Estimation de l’amplitude des
tassements.

Contrôle des travaux du système de collecte et d’assainissement d’eaux usées


i) Travaux d’implantation des canalisations d’évacuation
Le Consultant donnera l’ordre l’Entreprise, de matérialiser sur le terrain, le tracé
des canalisations à poser, conformément aux descriptifs du projet.

Les travaux d’implantation des canalisations débuteront par le piquetage du


passage de celles-ci. En effet, l’Entreprise en charge des travaux de
canalisations devront procéder au piquetage du passage de chaque
canalisation. Le Consultant contrôlera donc le passage de chaque conduite
conformément aux tracés de canalisations des études techniques.

Les conduites seront posées de sorte à éviter les affouillements des ouvrages
existants et donc des désordres dans les fondations de ceux-ci.

Le Consultant se contentera de vérifier que les canalisations sont implantées


aux endroits indiqués sur les plans. Une fois l’implantation validée, le Consultant
pourra donner l’ordre à l’entreprise de procéder à la réalisation des fouilles en
tranchée et établira un Procès-Verbal d’implantation.

ii) Travaux de fouilles en tranchée


Les largeurs des tranchées sont déterminées en fonction de la profondeur
d'affouillement et du diamètre de la canalisation à mettre en place. Cette largeur
doit être suffisante pour permettre l'aménagement correct du fond de la
tranchée d'une part, et l'assemblage des éléments de la canalisation d'autre
part. Dans la pratique, les largeurs sont prises égales à au moins :

Dext.canalisation + 50 cm.

Le Consultant veillera à ce que les largeurs de fouilles en tranchée respectent


au moins cette condition.
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 64
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

iii) Fond de la tranchée de pose


Le fond de la tranchée doit être débarrassé des pierres rencontrées de gros
diamètres, des vestiges de maçonnerie et des affleurements de points durs,
puis parfaitement dressé suivant la pente prévue au projet.

Le Consultant veillera à ce que les fonds de fouilles en tranchée soient


aménagés selon les recommandations du CCTP ou à défaut, suivant ces
recommandations ci-dessus.

iv) Lit de pose


Le fond de la tranchée est couvert d'un lit de pose dressé suivant la pente
prévue au projet, sur une épaisseur de 5 à 15 cm (20 cm en cas de présence de
rochers dans la fouille) de sable ou de terre tamisée, se rapprochant des
conditions suivantes :

D 60 (D 30 ) 2
4 1 3
D10 D10 x D 60
D étant l'ouverture des mailles qui laissent passer 10%, 30% ou 60 % de
l'échantillon de sol prélevé et analysé, destinés à la confection du lit de pose.
Ce matériau devra contenir moins de 5 % de particules inférieures à 0,1 mm et
ne devra pas contenir d'éléments supérieurs à 20 mm.

La terre provenant du fond de fouille peut être utilisée si elle remplit cette
condition.

Dans le cas de terrains particulièrement instables (marais, terrains fins gorgés


d'eau, risque d'entraînement de fines etc.) il est possible de réaliser sous le lit
de pose, une couche de fondation en matériaux concassés de forte
granulométrie sur une épaisseur adaptée aux diamètres et aux terrains. Ces
précautions, dans le cas de mise en œuvre dans des terrains particulièrement
compressibles permettent d'assurer dans les premiers temps une bonne
dissipation des pressions interstitielles et des remontées d'eau par capillarité.

Le Consultant veillera à ce que toutes ces précautions soient prises lors de


l’exécution des fouilles en tranchée.

v) Présence d'eau dans la fouille


Lorsqu'une fouille est creusée dans un terrain aquifère ou traverse une nappe
phréatique plus ou moins importante, plusieurs techniques de mise hors d'eau
sont alors envisageables selon l'importance des débits (du ruissellement à la
nappe phréatique).

vi) Pompage classique dans un puisard en fond de tranchée


ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 65
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Pompage par aspiration et refoulement pour vider le sous-sol de son contenu


d'eau. Lorsqu'un simple pompage en fond de fouille est inadapté, d'autres
méthodes peuvent être utilisées.

vii) Drainage du fond de la tranchée


L'eau est drainée dans un puisard pour favoriser la réalisation des travaux de
pose. Il est peut-être :

− Permanent ;
− ou provisoire (obstruer les puisards à la fin des travaux) ;
− fait par tuyau, drains enrobés de matériaux drainant, (graviers à cailloux)
hors axe de la canalisation ;
− fait par confection d'une simple couche de ces matériaux.

viii) Rabattement de nappe le long de la tranchée


L'exécution de puits filtrants est bien adaptée dans les cas suivants : terrain de
bonne perméabilité, rabattement à grande profondeur.

Le Consultant veillera à la prise de précautions de ce genre, en cas de


présence de nappe dans les fouilles en tranchée.

ix) Réception des tranchées


La validation des tranchées se fera périodiquement en présence du
représentant du Maître d’Œuvre délégué, l’Entreprise et le Consultant. Au cours
de cette séance des contrôles s’effectueront conformément aux prescriptions ci-
dessus au droit des trachées et au respect des dimensions des tranchées
(longueurs).

A l’issu de cette visite des observations et recommandation seront consignées


dans un Procès-Verbal de visite.

Notons que la périodicité de la visite et le taux d’avancement des fouilles seront


mentionnés dans le Procès-Verbal. Aussi il sera également ordonné à
l’entreprise d’effectuer la pose des conduites sur les différents tronçons validés.

Pendant la visite, les zones et portion déclarées dur et rocheux seront


quantifiées.

x) Pose des canalisations d’évacuation


➢ Descente en tranchée

Chaque élément est descendu sans heurt dans la tranchée, présenté dans l'axe
de l'élément précédemment posé, emboîté, réaligné éventuellement, puis calé.

➢ Sens de pose des tuyaux

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 66


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Chaque tuyau est posé à l'aval de celui posé précédemment, son emboîture
femelle étant dirigée vers l’emboîture mâle en amont.

➢ Rectitude des tuyaux

Les canalisations posées ne doivent pas présenter de déviation notable et


doivent être posées suivant une pente régulière. La rectitude originelle des
tuyaux est conservée en respectant les conditions d'approvisionnement sur
chantier, jusqu'au bardage le long de la tranchée.

➢ Précaution à l'arrêt de pose

A chaque arrêt de travail, les extrémités des tubes et raccords en cours de pose
sont obturés provisoirement à l'aide de bouchons appropriés – fournis par le
fabriquant afin d'éviter l'introduction de corps étrangers dans la conduite.

➢ Assemblage des emboîtures

Les assemblages se font en partie régulière en emboîtant le côté femelle au


côté mâle de deux canalisations successives, dès que la longueur à poser
excède la longueur commerciale de la canalisation.

xi) Remblaiement des canalisations d’évacuation posées


➢ Matériau d’enrobage

Le remblai directement en contact avec la canalisation, jusqu’à une hauteur


uniforme de 15 cm minimum au-dessus de la génératrice supérieure, doit être
constitué du même matériau que celui du lit de pose. Les matériaux d’apport
tels que les sables, tout venants et graves sont des matériaux auto-compactant.
Il n’est pas nécessaire d’employer un engin de compactage. Par contre, si les
matériaux utilisés sont issus des déblais expurgés, ils nécessitent la mise en
œuvre de moyens de compactage, agissant par couches successives d’une
épaisseur allant de 20 cm à 30 cm maximum. Si l’utilisation de blindage s’avère
nécessaire, le blindage est ôté sur une hauteur correspondant à une couche de
remblai. Le remblaiement de cette couche puis son compactage sont alors
réalisés. L’opération est répétée jusqu’au retrait total. Ce cas correspond aux
conditions optimales et assure une bonne assise et un bon appui latéral.

➢ Couverture

L’exécution du remblai proprement dit peut comporter la réutilisation des déblais


d’extraction de la fouille, si le CCTP (Cahier des Clauses Techniques
Particulières) l’autorise. Ceux-ci seront toutefois expurgés des éléments de
dimension supérieure à 10 cm, des débris végétaux et animaux, des vestiges
de maçonnerie, tous les éléments pouvant porter atteinte aux canalisations ainsi
qu’à la qualité du compactage. Disposer le remblai et le compacter en couches
régulières, mécaniquement ou hydrauliquement. Sous voirie, on renforcera
éventuellement avec des matériaux d’apport.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 67


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Le Consultant veillera à ce que toutes ces précautions entourent la pose des


canalisations et que le recouvrement des conduites se fait aux heures moins
chaudes de la journée pour éviter la déformation de celles-ci.

xii) Essai de matériels et de matériaux


Le Consultant contrôlera la qualité de matériels et de matériaux incorporés dans
les ouvrages. Nous regroupons les activités concernant ces essais sous les
rubriques principales suivantes:

− approbation du programme d'essais et d'épreuves ;


− approbation préalable des matériels, matériaux et équipements
préconisés ;
− supervision des essais de matériels et de matériaux.
➢ Approbation du programme d'essais et d'épreuves

Le Consultant organisera une revue de projet avec l'Entrepreneur et avec le


représentant du Maître d’Ouvrage afin d'arrêter le programme d'épreuves.

➢ Approbation préalable des matériels, matériaux et équipements préconisés

Le Consultant contrôlera au préalable les propositions des matériaux de


construction et des équipements préconisés par l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur soumettra pour approbation tous les documents appropriés


concernant les matériels, matériaux et équipements dont il préconise
l'incorporation dans les ouvrages, et notamment :

− la liste et les spécifications des fournitures ;


− les fiches techniques des matériaux ;
− les procédés d’exécution.
Le Consultant assurera le contrôle de ces documents et de tout document
similaire soumis par l’Entrepreneur à l’agrément du Maître d’Ouvrage.

➢ Supervision des essais de matériels et de matériaux

Pendant les travaux, le Consultant sera responsable de la supervision des


essais prescrits par le marché, ainsi que de la prescription et supervision de tout
essai complémentaire éventuellement nécessaire.

Le Consultant sera responsable du contrôle de tous les essais de matériels et


de matériaux, y compris :

− les essais effectués par l'Entrepreneur ;


− les essais effectués par des laboratoires spécialisés ;
− les essais dans les ateliers et/ou usines des fournisseurs de matériels.
Le Consultant s’assurera de la qualité des matériels et matériaux employés par
l’Entrepreneur et ses sous-traitants. Le Consultant contrôlera la réalisation des

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 68


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

essais prévus par le marché. Ces essais seront réalisés par le laboratoire de
chantier, dont la direction et le fonctionnement est à la charge de l'Entrepreneur.

Le Consultant formulera des demandes d'examens des matériaux


complémentaires destinés à vérifier que la qualité des matériaux et leur mise en
œuvre sont conformes aux spécifications techniques prescrites dans le marché.

Le Consultant réalisera l’analyse et l’interprétation des résultats des essais, y


compris l’analyse des non-conformités.

Il sera notifié à l’Entrepreneur tout refus de matériaux et matériels dont les


essais n’ont pas été concluants. Le Consultant examinera pour approbation ou
rejet les solutions proposées par l’Entrepreneur pour la mise en conformité. De
telles dispositions alternatives seront convenues formellement et
contradictoirement en cours de chantier et feront l’objet d’un procès-verbal.

Le Consultant intégrera les résultats des indicateurs qualité dans le rapport


mensuel.

xiii) Contrôle de l'approvisionnement des fournitures et des équipements


Le Consultant réalisera le contrôle de la fabrication et de l’expédition des
fournitures et des équipements. Il veillera au respect des spécifications relatives
à l'approvisionnement des fournitures, et notamment les suivantes :

− le contrôle de l'état des commandes passées auprès des fournisseurs, la


date prévue pour leur
− livraison en usine, la date prévisionnelle de leur livraison sur site,
− l'Entrepreneur sera responsable de tous les emballages requis, du
chargement et déchargement, du transport terrestre et maritime de façon à
livrer toutes les fournitures en bon état au lieu de destination et dans les
délais fixés.
➢ Réception et le stockage sur site de toutes les fournitures, matériels et équipements fournis par
l’Entrepreneur

Le Consultant vérifiera la réception sur site de toutes les fournitures, matériels


et équipements fournis par l’Entrepreneur dans le cadre du marché de travaux,
tels que :

− matériel nécessaire à l’installation du chantier et à l’exécution des travaux ;


− conduites, pièces spéciales et accessoires.

Le Consultant veillera au respect des spécifications relatives à la livraison et au
stockage des fournitures, et notamment les suivantes :

− les fournitures seront livrées sur chantier dans l'entrepôt prévu à cet effet
en présence de l'Ingénieur ou de son représentant ;

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 69


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

− chaque caisse, fardeau, tuyau, pièce accessoire ou équipement doit être


clairement identifié et marqué de façon durable ;
− un magasinier veillera à la bonne tenue du registre des entrées – sorties et
l'inventaire doit être tenu sur support informatique.

i) Essai de matériels et de matériaux


Le Consultant contrôlera la qualité de matériels et de matériaux incorporés dans
les ouvrages. Nous regroupons les activités concernant ces essais sous les
rubriques principales suivantes :
− approbation du programme d'essais et d'épreuves ;
− approbation préalable des matériels, matériaux et équipements
préconisés ;
− supervision des essais de matériels et de matériaux.
➢ Approbation du programme d'essais et d'épreuves

Le Consultant organisera une revue de projet avec l'Entrepreneur et avec le


représentant du Maître d’Ouvrage afin d'arrêter le programme d'épreuves.

➢ Approbation préalable des matériels, matériaux et équipements préconisés

Le Consultant contrôlera au préalable les propositions des matériaux de


construction et des équipements préconisés par l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur soumettra pour approbation tous les documents appropriés


concernant les matériels, matériaux et équipements dont il préconise
l'incorporation dans les ouvrages, et notamment :

− la liste et les spécifications des fournitures ;


− les fiches techniques des matériaux ;
− les procédés d’exécution.
Le Consultant assurera le contrôle de ces documents et de tout document
similaire soumis par l’Entrepreneur à l’agrément du Maître d’Ouvrage.

➢ Supervision des essais de matériels et de matériaux

Pendant les travaux, le Consultant sera responsable de la supervision des


essais prescrits par le marché, ainsi que de la prescription et supervision de tout
essai complémentaire éventuellement nécessaire.

Le Consultant sera responsable du contrôle de tous les essais de matériels et


de matériaux, y compris :
− les essais effectués par l'Entrepreneur ;
− les essais effectués par des laboratoires spécialisés ;
− les essais dans les ateliers et/ou usines des fournisseurs de matériels.
Le Consultant s’assurera de la qualité des matériels et matériaux employés par
l’Entrepreneur et ses sous traitants. Le Consultant contrôlera la réalisation des
essais prévus par le marché. Ces essais seront réalisés par le laboratoire de
chantier, dont la direction et le fonctionnement est à la charge de l'Entrepreneur.
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 70
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Le Consultant formulera des demandes d'examens des matériaux


complémentaires destinés à vérifier que la qualité des matériaux et leur mise en
œuvre sont conformes aux spécifications techniques prescrites dans le marché.

Le Consultant réalisera l’analyse et l’interprétation des résultats des essais, y


compris l’analyse des non-conformités.

Il sera notifié à l’Entrepreneur tout refus de matériaux et matériels dont les


essais n’ont pas été concluants. Le Consultant examinera pour approbation ou
rejet les solutions proposées par l’Entrepreneur pour la mise en conformité. De
telles dispositions alternatives seront convenues formellement et
contradictoirement en cours de chantier et feront l’objet d’un procès-verbal.

Le Consultant intégrera les résultats des indicateurs qualité dans le rapport


mensuel.

ii) Contrôle de l'approvisionnement des fournitures et des équipements


Le Consultant réalisera le contrôle de la fabrication et de l’expédition des
fournitures et des équipements. Il veillera au respect des spécifications relatives
à l'approvisionnement des fournitures, et notamment les suivantes:

− le contrôle de l'état des commandes passées auprès des fournisseurs, la


date prévue pour leur livraison en usine, la date prévisionnelle de leur
livraison sur site,
− l'Entrepreneur sera responsable de tous les emballages requis, du
chargement et déchargement, du transport terrestre et maritime de façon à
livrer toutes les fournitures en bon état au lieu de destination et dans les
délais fixés.
➢ Réception et le stockage sur site de toutes les fournitures, matériels et équipements fournis par
l’Entrepreneur

Le Consultant vérifiera la réception sur site de toutes les fournitures, matériels


et équipements fournis par l’Entrepreneur dans le cadre du marché de travaux,
tels que :
− matériel nécessaire à l’installation du chantier et à l’exécution des travaux ;
− conduites, pièces spéciales et accessoires ;
− équipements hydromécaniques, y compris pompes ;
− vannes, compteurs, robinetterie ;
− équipements électriques ;
− matériel et équipements informatiques nécessaires à l'automatisme et à la
télégestion, y compris logiciels.
Le Consultant veillera au respect des spécifications relatives à la livraison et au
stockage des fournitures, et notamment les suivantes :
− les fournitures seront livrées sur chantier dans l'entrepôt prévu à cet effet
en présence de l'Ingénieur ou de son représentant ;

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 71


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

− chaque caisse, fardeau, tuyau, pièce accessoire ou équipement doit être


clairement identifié et marqué de façon durable ;
− un magasinier veillera à la bonne tenue du registre des entrées – sorties et
l'inventaire doit être tenu sur support informatique.
Le Consultant effectuera le contrôle de la réception et de l'inspection des
fournitures afin de s'assurer du bon état des fournitures livrées et de leur
conformité avec les commandes passées auprès des fournisseurs.

Contrôle des travaux d’électricité


Les travaux seront suivis qualitativement en continu. Le contrôle de la qualité à
ce niveau portera sur les éléments suivants :
En ce qui concerne les travaux de construction de réseaux aériens et
souterrains, des ouvrages électriques, des supports HTA/BT/EP et d’éclairage
le suivi et contrôle s’articulent sur les éléments suivants :

− Délivrance des différentes fiches techniques en conformité avec les


équipements électriques et électromécaniques fournis ;
− Rapport de dimensionnement et choix des équipements électriques ;
− Architecture pour l’exploitation :
o Architecture : Schéma unifilaire ;
o Caractéristiques : Sélection de l’architecture ;
o Critères : Paramètres d’évaluation de l’installation ;
o Schéma unifilaire : Schéma électrique représentant les principaux
équipements électriques et leur interconnexion ;
o Solution technologique : Résultat du choix de technologie pour un
sous-ensemble de l’installation (appareils de protection et
commande, etc.).
Le Consultant procédera à la mise place de la fiche de contrôle pour le respect
des prescriptions citées ci-dessus. En cas de doute, le Consultant fera réaliser
des essais pour tester leur performance.
L’alimentation électrique des sites du projet se fera par ligne HTA/BT/EP
aériens et souterrains. Le Consultant se servira des installations électriques
existant ou dimensionnera les lignes mécaniques à partir des levés
topographiques et du profil en long définitif. Ces lignes seront tirées depuis les
points de raccordement jusqu’aux sites d’alimentation. L’amené de la ligne MT
reposera sur le dimensionnement des équipements ci-après :

− Support : les supports sont soumis à des efforts multiples dont notamment
ceux exercés par les câbles et le vent. En fonction des portées, de la
hauteur de la flèche, de tension mécanique des câbles et l’encombrement
de l’armement les efforts nominaux seront déterminés par le Consultant.
− Longueur du réseau : Le réseau à construire sera divisé en cantons de
mètres suivant le tracé. Le tracé de ligne devra longer au mieux les voies

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 72


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

pour faciliter l’accès. Cependant, il faudra prendre en compte les critères


objectifs pour la protection de l’environnement

Contrôle des travaux de télécommunication


Les travaux seront suivis qualitativement en continu. Le contrôle de la qualité à
ce niveau portera sur les éléments suivants :

En ce qui concerne les travaux de réseaux de télécommunication, le suivi et


contrôle s’articulent sur les éléments suivants :
− Délivrance des différentes fiches techniques en conformité avec les
équipements de la télécommunication fournis ;
− Rapport de dimensionnement et choix des équipements du réseau de la
télécommunication ;
− Architecture pour l’exploitation.
Le Consultant procédera à la mise place de la fiche de contrôle pour le respect
des prescriptions citées ci-dessus. En cas de doute, le Consultant fera réaliser
des essais pour tester leur performance.

Contrôle administratif et financier


Les Termes de Référence citent de nombreuses activités que le Consultant
regroupe sous les rubriques principales suivantes :

− Etablissement des attachements et décomptes mensuels ;


− Suivi du paiement des factures de l’entrepreneur ;
− Certification des décomptes pour le règlement ;
− Evaluation des déficits constatés entre les budgets prévisionnels et les
réels par marché ;
− Vérification des cautions fournies par les entreprises.
La méthodologie pour la réalisation de chacun de ces groupes de tâches est
décrite ci-dessous.

Etablissement des attachements et décomptes mensuels

Cette tâche comportera la vérification des décomptes de l'Entreprise et


l'établissement des pièces de dépenses réglementaires telles que :
− Les attachements de chantier (avance, approvisionnement, travaux
réalisés, réfactions, ...) ;
− Les attachements financiers (intérêts moratoires, pénalités, révision des
prix, etc.) ;
− Les décomptes périodiques en fonction de l'avancement des travaux ;
− L’établissement du décompte général et définitif sur la base du projet établi
par l'Entreprise.

Le Consultant sera donc responsable des activités qu’il peut regrouper sous les
principales rubriques suivantes :

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 73


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

− Etablissement des bordereaux pour les attachements et un cadre de


décompte mensuel;
− Vérification des métrés et des décomptes établis par l’Entrepreneur ;

➢ . Etablissement des bordereaux pour les attachements et un cadre de


décompte mensuel
Le Consultant insistera sur la standardisation et la typologie des documents de
contrôle. Ces documents seront établis en concertation avec le Maître
d’Ouvrage Délégué. Le Consultant établira notamment des formulaires pour les
attachements et les décomptes, y compris des bordereaux standards pour les
quantités à inclure dans les attachements, et un cadre de décompte mensuel
pour l'Entrepreneur.

Au démarrage du chantier, le Consultant veillera à :

− Définir en collaboration étroite avec le Maître d’Ouvrage Délégué les


formes des attachements, des situations et des décomptes ainsi que le
circuit à adopter pour ces documents ;
− Vérifier et viser tous les plans d'exécution et avant métrés détaillés soumis
par l'Entrepreneur avant réalisation, en décomposant chaque ouvrage par
partie et par type de travaux. Ces documents serviront en cours de
chantier de base au suivi financier, et permettront de détecter à temps les
postes de dépassement éventuel ;
− Préparer pour le compte du Maître d’Ouvrage Délégué, des tableaux de
suivi des factures et des paiements de l’Entrepreneur, permettant une
comparaison tout au long du projet entre les dépenses réellement
effectuées et les dépenses prévisionnelles, et cela pour chaque ouvrage.

Les avants métrés détaillés fournis par l'Entrepreneur permettront


l'établissement des décomptes provisoires.

➢ Vérification des métrés et des décomptes établis par l’Entrepreneur


Le Consultant vérifiera les métrés mensuels et les décomptes établis par
l'Entrepreneur. Il assistera le Maître d’Ouvrage Délégué dans la vérification
contradictoire des métrés et des situations de travaux présentées par
l’Entrepreneur. L'objectif est d'assister le Maître d’Ouvrage Délégué dans le
suivi financier de l’opération et de mettre à sa disposition des moyens
informatisés de vérification et de suivi.

Pendant les travaux, le Consultant :


− Établira les attachements contradictoires de travaux ;
− Vérifiera les métrés calculés à partir des plans d’exécution ;
− Vérifiera les situations de travaux ainsi que les décomptes provisoires et
définitifs soumis par l’Entrepreneur, en conformité avec les clauses
contractuelles, et les transmettre à l’approbation du Maître d’Ouvrage
Délégué.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 74


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Le Consultant déterminera les montants de sommes éventuelles à recouvrer


auprès de l’Entrepreneur.

Le Consultant assurera la vérification et la correction éventuelle des décomptes


définitifs.

Les états financiers et les courbes d’évolution financière seront intégrés dans le
rapport mensuel.

Suivi du paiement des factures de l’entrepreneur

Le Bureau d'Etudes assurera le suivi du paiement des factures de


l’Entrepreneur.
Les décomptes mensuels soumis par l’Entrepreneur seront vérifiés pour
approbation sur la base des métrés, des attachements et des quantités
mensuelles. Les paiements (acomptes mensuels) seront ensuite approuvés par
le Bureau d'Etudes et transmis au Maître d'œuvre pour signature et règlement.
Les acomptes mensuels transmis pour règlement seront accompagnés d’un état
des paiements indiquant l’avancement et le solde du contrat.

Evaluation des déficits constatés entre les budgets prévisionnels et les réels par
marché

Le Chef de Mission, secondé par les Ingénieurs, surveillant de travaux du projet


étudiera chaque mois l'évolution des travaux proprement dits. Seront associés à
cette activité les agents de l'Administration.
A chaque décompte mensuel, ils procéderont aux analyses suivantes :
− Comparaison entre les quantités exécutées sur la partie des travaux en
cours et les quantités prévues au marché et les coûts correspondants
("écart coût à date") ;
− Définition des quantités restant à exécuter et établissement de l'estimation
du coût définitif des travaux, d'où par comparaison avec le montant du
marché, "écart coût à fin" ;
− Comparaison du chiffre d'affaires réalisé avec les prévisions d'où "écart
temps à date" ;
− Estimation du délai de fin de travaux, d'où comparaison avec les délais
contractuels, "écart temps à fin".
L'indice des "écarts à fin" permettra de cerner les coûts totaux et les délais de l'ensemble du
Projet, en intégrant les paramètres qui s'ajoutent aux travaux proprement dits : coût du contrôle,
révision des prix, provisions pour réclamations si nécessaire, etc.
Cette gestion sera résumée sur une fiche d'opération standardisée établie selon un modèle
agréé par l'Administration.
Ces fiches d'opérations, éléments essentiels d'information, seront jointes aux
rapports.
Le Consultant attirera en temps utile l'attention des autorités compétentes sur les dérapages
éventuels et proposera les mesures pour y remédier.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 75


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Assistance au client à la fin des travaux


La phase d’achèvement des travaux concerne toutes les tâches que le Consultant effectuera à
la fin des travaux proprement dits et au cours de la période de garantie. Elle a pour objectif de
permettre au Client de disposer des éléments nécessaires pour apprécier la qualité et le volume
des travaux réalisés. Elle permet le suivi du comportement des ouvrages réalisés pendant la
période de garantie. Elle a aussi pour objectif de fournir les données nécessaires au Client pour
la définition de sa politique d’entretien et pour la programmation des travaux futurs.

Les tâches du Consultant pendant la phase d‘achèvement des travaux comprennent


notamment :
− vérification des obligations contractuelles de l’entreprise ;
− procédure des opérations préalables aux réceptions provisoires et
définitives et préparation des PV correspondants ;
− organisation des réceptions des travaux ;
− gestion de garantie et levée des réserves ;

Les prestations relatives à l’assistance au Maître d’Ouvrage à la fin de travaux sont traitées dans
les paragraphes ci-dessous pour présenter de manière plus détaillée les tâches prévues du
Consultant. L’assistance au Maître d’Ouvrage telle qu’envisagée par le Consultant dans cette
partie de la mission comprend notamment :

− organisation des réceptions des travaux ;


− les réceptions des ouvrages ;
− la participation à l’établissement des plans de recollement ;
− la levée des réserves ;
− la constitution du Dossier d’Ouvrages Exécutés.
Organisation des réceptions des travaux
Le Consultant organisera les opérations de réception des travaux qui doivent être
réalisées conformément aux dispositions du marché des travaux. L’objectif est de
préparer, en conformité avec les clauses contractuelles, le Certificat de Réception des
Travaux à signer par le Maître d'Ouvrage.
Le Consultant planifiera les opérations de réception, en organisant la visite préalable à la
réception des travaux. Avant la visite il recueillera tous les éléments nécessaires relatifs à
la conformité de l'ouvrage aux spécifications du marché, tels que les comptes rendus des
inspections et des essais, l'interprétation des résultats des essais, et la synthèse des
contrôles et des réserves concernant les ouvrages réalisés. Il procédera à l'état des lieux
des sites ayant fait l'objet d'un constat préalable.
Réceptions Intermédiaires ou pré-réception
A titre indicatif, le Consultant estime que des réceptions intermédiaires pourront intervenir
à la demande des entreprises et selon les dispositions du Marché de travaux, pour des
ouvrages réalisés. Certaines réceptions seront purement techniques, d’autres auront un
caractère contractuel de réception provisoire partielle (livraison d’un itinéraire donné par
exemple). Dans ce cas, le Consultant préparera tous les éléments nécessaires à la
décision du Maître d’Ouvrage.
Au cours des inspections intermédiaires et finales, une attention particulière sera mise sur
le respect de l’environnement pour tout ce qui concerne le repli des installations : remise
en état des emprunts, des lieux d’installation, etc.
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 76
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Participation à l’établissement des plans de recollement


Au fur et à mesure que les travaux s’achèvent, l’entrepreneur établira les plans de
recollement sous la supervision du Consultant. Ces plans comprendront tous les détails
nécessaires à l’exploitation des ouvrages tels qu’ils ont été exécutés.
Tout ouvrage n’ayant pas de plan de recollement sera considéré comme inachevé donc
inapte à la réception provisoire. Cette disposition permettra d’éviter que l’Entrepreneur
mette du temps à les fournir.
Réception provisoire
La réception provisoire des travaux et des équipements sera prononcée à l’achèvement
des travaux contenus dans le marché de l’entreprise.

Des réceptions provisoires partielles pourront intervenir en tant que de besoin à la


demande de l’Entreprise pour certains travaux significatifs complètement terminés.

A la demande de Réception Provisoire formulée par l’Entreprise, le Consultant procédera à


toutes les vérifications de conformité avec le marché et établira la liste des réserves. S’il
estime que les travaux sont réceptionnables en raison du caractère mineur des réserves, il
avisera le Maître d’Ouvrage d’une Réception Provisoire formelle et en informera
l'Entreprise concernée dans les délais impartis. Le Consultant remettra également à
l’Entreprise un certificat de réception provisoire.
A cette occasion, les sites touchés par les travaux (carrières, emprunts, installations de
l’Entreprise, etc.) dont la remise en état doit être effectuée, seront recensés et une liste
des travaux à faire sera remise à l'Entrepreneur pour exécution.
Le Consultant préparera tous les éléments nécessaires à la décision du Maître d’Ouvrage.
Ceci concerne aussi bien le contrôle de quantités que le contrôle de qualité.
Pendant les activités de réception provisoire, la Mission de contrôle occupera un rôle de
conseil auprès du Maître d’Œuvre. Sur la base de l'état du chantier tel qu'il apparaît au
Journal de Chantier, l'Entreprise demandera par écrit la réception provisoire ou définitive,
partiale ou totale de parties d'ouvrages ou de l'ouvrage en entier.

Au cours des inspections intermédiaires et finales et conformément aux Cahiers de


Clauses Techniques Particulières du marché de travaux, une attention particulière sera
accordée à tout ce qui concerne le repli des installations : remise en état des emprunts,
des lieux d’installation, etc.
Le Consultant participera à des pré-visites préparatoires à la réception définitive ; plusieurs
missions d'inspection sont ainsi prévues à cet effet dans le cadre du projet. L’Ingénieur
Senior devra en plus se rendre disponible (pour 2 visites de 15 jours) pendant la période
de garantie sur les travaux.

Ces visites auront notamment pour objet d'évaluer les travaux de réparation exécutées par
l'Entreprise durant cette période de garantie :
Un rapport d'expertise sera élaboré à l'issue de chacune de ces visites. Ces documents
qui seront remis au Maître d'œuvre, ainsi qu’au Maître d’Ouvrage devront permettre de
ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 77
OTF/SOL/ETE/001-04-2023

préparer la réception définitive. Le Consultant vérifiera et certifiera le projet de décompte


définitif des travaux à soumettre à l’approbation du Maître d’œuvre. Il transmettra
également le dossier complet de récolement contenant les relevés de chantier.

Toutes les réserves émises seront consignées dans un procès-verbal. La réception


provisoire ne sera prononcée que si les réserves sont jugées mineures par le Maître
d’Ouvrage et qu’après avoir vérifié le fonctionnement de l’ensemble des ouvrages d’art et
d’assainissement (Pont, buses et dalots).

Les ouvrages seront livrés au Maître d’Ouvrage à l’issue de la réception provisoire des
travaux et des équipements.
Levée des réserves
Avant la réception définitive des travaux, le Consultant visitera les ouvrages réalisés pour
en relever toutes les pathologies et les désordres subis. La liste des réserves sera dressée
et communiquée à l’Entrepreneur.
Ces derniers auront un délai ne dépassant pas un mois pour lever l’ensemble des
réserves émises.
Réception définitive
A un mois de la fin de la période de garantie, l’entreprise devra en informer le maitre
d’ouvrage délégué et le Consultant en indiquant la date de réception définitive requise. A
cet effet, elle devra veiller à ce que lors de la réception définitive les ouvrages soient
conformes à l'état où ils étaient lors de la réception provisoire. Le Consultant aura déjà
visité les ouvrages deux semaines avant la date fixée, et aura finalisé le dossier définitif du
projet. Une fois que ce dossier sera prêt, il informera le Maitre d’Ouvrage Délégué et
confirmera ou infirmera la date de réception définitive annoncée par l’entreprise.

Un procès-verbal de réception définitive sera alors immédiatement dressé et signé par les
différentes parties en présence. Après la séance de réception définitive, le Maître
d’Ouvrage pourra libérer les retenues de garantie de l’entrepreneur.

A la fin de la réception définitive, les décomptes définitifs seront établis après le contrôle
des quantités réellement exécutés selon les dispositions du CCAG. Elaboration des
dossiers des travaux exécutés.

A l’issue de la période de garantie des ouvrages fixée par le marché de travaux, le


Consultant fera réceptionner définitivement les travaux, conformément aux dispositions
contractuelles.

En général, pour toutes les réceptions suscitées, le Consultant mobilisera les partenaires
du projet pour se transporter sur les lieux. L’information de ceux-ci se fera par courrier dès
qu’il aura été saisi par l’entrepreneur.

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 78


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Gestion de garanties et levées de réserves


Visites et levée des réserves

Avant la réception définitive des travaux, le Consultant visitera les ouvrages pour en
relever toutes les pathologies et les désordres subis. La liste des réserves et le rappel des
obligations contractuelles durant la période de garantie seront dressés et communiqués
aux Entrepreneurs.
Ces derniers auront un délai ne dépassant pas un mois pour lever l’ensemble des
réserves émises.
Gestion de la période de garantie

Pendant la période de garantie, l’Entrepreneur restera soumis au délai de garantie d’un an,
au cours duquel il devra remédier à tous les désordres signalés par les exploitants des
ouvrages au Client et au Consultant. L’entreprise devra réparer toutes les anomalies ou
dysfonctionnements constatés de telle sorte que les ouvrages soient conformes à l'état où
ils étaient lors de la réception provisoire. Les Entrepreneurs réaliseront ces travaux de
parfait achèvement à leurs frais.
Il convient de souligner que ces travaux de réparation ne s'étendent pas aux travaux
nécessaires pour remédier aux effets de l'usage ou de l'usure normale, étant donné que la
propreté et l'entretien courant incombent au propriétaire.

Au cours de cette période de garantie, le Consultant effectuera au moins trois (3) missions
d’une durée de sept (7) jours chacune respectivement à six (6) mois, dix (10) mois et
douze (12) mois après la réception provisoire (la dernière pendant la réception définitive).
A l’occasion de chaque visite périodique décidée d’un commun accord avec le client, le
Chef de mission produira un procès-verbal de visite ou un rapport circonstancié en dix (10)
exemplaires sur support papier et un (1) exemplaire sur support numérique.

Rapports et documents

L’ensemble des rapports et documents à rédiger en langue française durant cette mission
est décrit ci-après.
Ces rapports seront établis au fur et à mesure de l’avancement des travaux et de leur
nécessité contractuelle. Ce sont sans que la liste ne soit exhaustive :
Le rapport de mise en œuvre ;
Les procès-verbaux de réunion hebdomadaire de chantier ;
Les rapports mensuels ;
Les rapports de synthèse sur les essais de contrôle ;
Le journal de chantier ;
Le rapport de fin de chantier ;

Tous les rapports seront transmis au Client. Ils seront illustrés de photos de chantier et

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 79


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

seront accompagnés de supports informatiques compatibles avec le matériel du client.


Rapport de mise en œuvre
Le Consultant fournira le rapport de mise en œuvre au plus tard trente (30) jours après
l’Ordre de Service de démarrage de ses prestations. Ce rapport aura pour but primaire de
récapituler et d’établir les responsabilités de la mission de contrôle. De plus, ce rapport
établira les responsabilités et tâches de chacun des intervenants de la mission de contrôle
afin d’assurer le bon déroulement de la mission.

L’élaboration de ce rapport permettra l’établissement des outils nécessaires à chaque


intervenant pour réaliser sa mission conformément au marché. A titre d’exemple, les fiches
synoptiques détaillants des actions à entreprendre avant la réalisation d’une tâche ou
d’une activité, seront incluses dans le rapport de mise en œuvre.

Le Consultant soumettra également, lors de la remise du rapport, les documents types de


gestion du marché à savoir : procès-verbaux, rapports périodiques etc.

Le contenu de ce rapport sera conforme aux spécifications des TDR.


Procès-verbaux de réunion de chantier hebdomadaire
Le Consultant arrêtera avec l’accord de tous les partenaires au projet un jour de réunion.
Cette réunion de chantier sera hebdomadaire et les comptes rendus de ces réunions
seront disponibles au plus tard deux (2) jours après la tenue de la réunion. Tous les
membres présents à la séance devront signer une liste de présence. Ce PV de réunion
sera validé et signé à la réunion suivante par le Client, l’Entreprise et le Consultant.

Le Consultant, imprimera le nombre d’exemplaire nécessaire du PV précèdent pendant les


réunions. Les points majeurs figurant à l’ordre du jour seront préalablement valider par
l’ensemble des acteurs au projet avant chaque réunion.

Le contenu de ce PV sera conforme aux exigences des TDR et aux recommandations des
intervenants au projet.
Journal de chantier
Le Consultant tiendra à jour un journal de chantier qui retrace la vie du chantier. En effet,
ce journal mentionnera au quotidien la météo, le personnel, le matériel, les travaux
réalisés, les pannes d’engins, les activités de la mission de contrôle, et tous les faits
importants et / ou inhabituels survenus sur le site des travaux.
Un modèle de ce journal sera soumis à la validation du Maitre d’Ouvrage dès le
démarrage des prestions du Consultant.
Rapports mensuels
Un Rapport mensuel sera établi pour indiquer les faits saillants dignes d'intérêt, en
particulier l’état d'avancement des travaux, le point sur l'exécution financière des travaux et
celle de la mission de contrôle et les difficultés rencontrées, les moyens mobilisés. Il sera

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 80


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

établi selon les exigences des TDR et le plan suivant sans que la liste ne soit exhaustive :

La présentation générale des travaux exécutés ;


La situation du point de vue des prescriptions administratives ;
Les Moyens mobilisés par l’entreprise et les emplois créés ;
la description des conditions et méthodes de travail et l’état d’avancement global des
travaux ;
La situation financière des travaux (y compris l’estimation des travaux restant à exécuter)
et celle de la mission de contrôle ;
La situation du point de vue des délais d’exécution (comparaison des réalisations et des
prévisions actualisées avec les plannings actualisés) ;
La description des prestations réalisées au titre de l’atténuation des impacts
environnementaux et aux mesures de lutte contre la propagation du COVID-19 ;
Les activités menées par la mission de contrôle ;
Le point des prestations relatives aux activités de sensibilisation à sécurité routière et aux
maladies sexuellement transmissibles ;
Les observations et recommandations de la mission ;
Le contrôle et les commentaires sur les résultats des essais géotechniques et la qualité
des travaux ;
Le relevé des communications importantes, ordres de services, avenants et réceptions.

Il sera joint en annexe de ce rapport, les rapports journaliers, les PV de réunion ainsi que
les courriers échangés et le rapport des essais géotechniques.
Le Consultant donnera par ailleurs dans ce rapport, son appréciation globale sur la qualité
des travaux et le respect par l'Entreprise du délai contractuel. Il fera en outre les
recommandations qu'il estimera nécessaires relatives à tout événement important survenu
pendant le mois, pour une bonne poursuite des travaux.
Les rapports mensuels d’avancement des travaux et de surveillance environnementale et
sociale seront transmis au plus tard 10 jours après la fin du mois concerné. Les collections
des photographies et vidéos en couleur des différentes phases d’exécution des travaux,
contrôle spécifique et évènement inhabituels survenus seront commentées et rassemblées
sur CD-ROM ou clé USB.
Rapports de fin de chantier
Conformément aux TDR, en fin de chantier, le Consultant établira un rapport de fin de
chantier au plus tard trente (30) jours après la réception provisoire et après la levée des
réserves éventuelles. Il comportera les informations suivantes :
Le déroulement général des travaux ;
Les performances du chantier en termes de respect des données de base sur le montant
des travaux et le délai contractuel ;
Une analyse du coût final des prestations de l'Entreprise, avec la mise en évidence des
coûts unitaires sur chaque section ;
La situation financière du chantier ;
Les ordres de services et les communications importantes et les avenants éventuels ;

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 81


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

l'analyse du Consultant sur d’éventuelles réclamations de l’Entreprise;


une étude critique des problèmes (techniques et autres) rencontrés en cours de chantier;
un récapitulatif des moyens en personnel et matériel employés par l’entreprise pendant
toute la durée du marché;
un récapitulatif des moyens en personnel et matériel employés par le Consultant et une
analyse du coût des prestations, avec une analyse des éventuels dépassements et de
leurs causes ;
L’analyse de l’impact des travaux sur la vie des populations ;
Les propositions et recommandations du Consultant pour la maintenance et l’entretien
ultérieur de l’ouvrage ;
l’analyse du Consultant sur le déroulement de l’opération et les relations avec les tiers y
compris le Client ;
des suggestions éventuelles visant à améliorer la surveillance de futurs marchés
similaires.

Le rapport final sera accompagné, des plans de recollement et des prises de vues
(versions analogiques et numériques) des ouvrages réalisés.

Ce rapport actualisera le rapport de réception provisoire en indiquant les principales


modifications intervenues après la réception provisoire (réclamation de l’entreprise,
décompte final). Il sera accompagné d’une facture finale, du rapport financier et du rapport
de vérification des dépenses.
Rappel des livrables
Toutes les versions définitives des rapports seront produites en au moins dix (10)
exemplaires sur support papier et seront accompagnés d’un (1) exemplaire sur support
numérique au format exigé par le client.

Un film vidéo sur CD-ROM d’une durée minimum de quatre-vingt-dix (90) minutes
retraçant et traitant les grandes étapes de l’exécution du projet sera transmis au client.

Conformément aux TDR, le Consultant établira l’ensemble des livrables ci-dessous sans
que la liste ne soit exhaustive selon les délais maximums prévus.

N° LIVRABLES
1 Rapport d’établissement
2 Rapport de validation du PGES, PAE, PPGD, PPSPS chantier
3 Rapport de contrôle des études techniques
4 Plan d’assurance Qualité (PAQ) de la mission de contrôle
5 Note de validation du PAQ, PGES y compris PAES, PPGED et PPSPS de l’Entreprise
Note de validation du plan d’installation de chantier, Organigramme et planning d’exécution
6
de l’Entreprise
7 Note de validation des Procédures et méthodologies d’exécution proposées par l’Entreprise
8 Rapport mensuel d’avancement des travaux et de surveillance environnementale et sociale
9 Note de validation des Notes de calcul et plans d’exécution proposées par l’Entreprise

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 82


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

N° LIVRABLES
10 Copies du journal de chantier
11 Copies du cahier de chantier
12 Procès-verbaux de réunion hebdomadaire de chantier
13 Rapport de fin de chantier
14 Procès-verbal de réception provisoire
15 Procès-verbal de réception définitive

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 83


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ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 84


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III. OFFRE FINANCIERE

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP – SEA INVEST 85


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

FACTURE PRO FORMA

N° DE PROFORMA: SOL.00240/04-2023 Date: 20/04/2023

CLIENT: ENSBTP
ATTN AYEGOU HUGUES OLIVIER
RESPONSABLE TRAVAUX MARITIMES
TEL : (225) 23 509 990 /23 530 099 FAX : (225) 23 509 90 POSTE : 226
CEL : 00225 05 05 04 01 98 38
Mail : ayegou@ensbtp.com Site : www.ensbtp.com

INTITULE : ETUDES TECHNIQUES DETAILLEES DES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT


SUR LE SITE EXPLOITE PAR SEA INVEST SUR LE PORT AUTONOME D’ABIDJAN.
N° Désignation Unité Quantité Prix Montant
Jours de unitaire Total
travail F CFA F CFA
I HONORAIRES DU PERSONNELS CLE
I.1 Chef de mission,
H/F /jour 15 150 000 2 250 000
Expert, Ingénieur Eau et Assainissement
I.2 Expert Genie Civil, Structure H/F /jour 12 125 000 1 500 000
I.3 Expert Ingenieur Environnementaliste H/F /jour 5 150 000 750 000
I.4 Expert Géologue, hydrogéologue H/F /jour 5 150 000 750 000
I.5 Expert QHSE H/F /jour 5 150 000 750 000
I.6 Projeteurs H/F /jour 10 100 000 1 000 000
I.7 Chimiste H/F /jour 5 100 000 500 000
I.8 ElectroMécanicien / MSP H/F /jour 3 100 000 300 000
I.9 Agent réseau H/F /jour 2 100 000 200 000
SOUS TOTAL I 8 000 000
II. FRAIS DIVERS / COLLECTE DE DONNEES / ANALYSES
II.1 Frais de Collecte de données forfait 1 300 000 200 000
II.2 Frais d'analyses des eaux forfait 1 600 000 600 000
II.3 Transports et Communication forfait 1 200 000 200 000
Frais de reprographie des rapports,
II.4 forfait 1 300 000 300 000
DAO et plans
Frais de levés topographiques
II.5 forfait 1
(si nécessaire)
Frais d'études géotechniques
II.6 forfait 1
(si nécessaire)
Frais des mesures de poussière forfait
II.7 1
(si nécessaire)
Frais des mesures du bruit forfait
II.8 1
(si nécessaire)
SOUS TOTAL II 1 300 000
MONTANT TOTAL HTVA 9 300 000

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 86


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Arrêtée la présente offre financière au prix de à :


NEUF MILLIONSCFA HORS TAXE.

NB : A la facturation de la prestation la TVA de 18% sera appliquée sur le montant global ; sauf dans le cas
où vous spécifiez que votre entreprise est exonérée de TVA.

Modalités de paiement

Démarrage Rapport provisoire

50% 50%
Montant F CFA

La Directrice Générale

Elisabeth YOBOUE

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 87


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

FACTURE PRO FORMA

N° DE PROFORMA: SOL.00241/04-2023 Date: 20/04/2023

CLIENT: ENSBTP
ATTN AYEGOU HUGUES OLIVIER
RESPONSABLE TRAVAUX MARITIMES
TEL : (225) 23 509 990 /23 530 099 FAX : (225) 23 509 90 POSTE : 226
CEL : 00225 05 05 04 01 98 38
Mail : ayegou@ensbtp.com Site : www.ensbtp.com

INTITULE : SUIVI ET CONTROLE DES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT


SUR LE SITE EXPLOITE PAR SEA INVEST SUR LE PORT AUTONOME D’ABIDJAN.
N° Désignation Unité Quantité Prix Montant
(nombre de unitaire Total
mois) F CFA F CFA
I HONORAIRES DU PERSONNELS CLE
homme.mo
1.1 Ingénieur Hydraulicien, Chef de Projet 10 1 500 000 15 000 000
is
Ingénieur Génie Civil, spécialiste homme.mo
1.2 8 1 350 000 10 800 000
Ouvrages is
homme.mo
1.3 Ingénieur Chimiste, spécialiste traitement 5 1 250 000 6 250 000
is
homme.mo
1.4 Techniciens Supérieurs Ovrages 8 650 000 5 200 000
is
homme.mo
1.5 Techniciens Supérieurs Hydrauliciens 10 650 000 6 500 000
is
homme.mo 5 500 000 2 500 000
1.6 Techniciens Qualité des eaux
is
1.7 Techniciens Supérieurs Topographes homme.mois 10 500 000 5 000 000
SOUS TOTAL I 51 250 000
II. AUTRES COUTS DIRECTS
2.1 Frais de collecte de données forfait 1 500 000 500 000
Frais de fonctionnement de
2.4 forfait.mois 10 1 000 000 10 000 000
bureaux/logements
vehicule.m
2.5 Frais de déplacement 10 1 000 000 10 000 000
ois
2.6 Frais d'élaboration et d'édition de rapports forfait. 1 2 000 000 2 000 000
2.7 Diverses charges forfait 1 500 000 500 000
2.1 Frais de collecte de données forfait 1 500 000 500 000
Frais de fonctionnement de
2.4 forfait.mois 10 1 000 000 10 000 000
bureaux/logements
2.5 Frais de déplacement vehicule.mois 10 1 000 000 10 000 000
SOUS TOTAL II 23 000 000
MONTANT TOTAL HTVA 74 250 000

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 88


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Arrêtée la présente offre financière au prix de à :


NEUF MILLIONSCFA HORS TAXE.

NB : A la facturation de la prestation la TVA de 18% sera appliquée sur le montant global ; sauf dans le cas
où vous spécifiez que votre entreprise est exonérée de TVA.

Modalités de paiement

Démarrage Rapport provisoire


50% 50%
Montant F CFA

La Directrice Générale

Elisabeth YOBOUE

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 89


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

ANNEXES

Annexe 1: Brochure de présentation de SOLEEN CI

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 90


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 91


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

Annexe 2: Autorisation SOLEEN pour la gestion de déchets

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 92


OTF/SOL/ETE/001-04-2023

ETUDES ASSAINISSEMENT / ENBSTP 93

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