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LE TEMPS ET LA DUREE DANS MADAME BOVARY - HOCKMAN
ABSTRACT
-
,
LE TEl'lPS ET LA DUREE DANS MADAME BOVARY
by
Elise Hockman
··e
@) Elise Hockman 1968
4
~
,
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• l
CONCLUSION • • • • • • • • ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 81
sur la table ••• dit 'A nous trois, maintenant, dites franchement ce
que vous pensez ••• ' Il ~olP.J.het .r~pond:. n 'Nous pensons qu'.il .faut
jeter cela au feu et n'en jamais reparler 1 ;- n l
Les deux amis, ~pquvant~s .par ,la débauche d'.imagination
échevelée dont ils viennent d'être les victimes, conseillent à Flaubert
~ .. ...
de changer son fusil dl~pauie~ Il devrait écrire un roman complètement
dépouillé de ~0ll:t lyr:i,s~e,. qhoi~iI: un s,!-jet Uterre à· terre, un de ces
incidents dont la vie bourgeoise est pleine ••• ,,2
D'après ce que rapporte l'auteur des Souvenirs littéraires,
. Flaubert et ses deux amis se réunirent le lendemain dans le jardin,
à Croisset:
"C ••• ) nous
nous taisions, nous étions tristes, en pensant à
la déception de Flaubert et aux vérités que nous ne lui avions
point ménagées. Tout à coup, Bouilhet dit: 'Pourquoi
n'écriras-tu pas l'histoire de Delaunay?' Flaube)t redressa
la tête, et avec joie, SI écria: 'Quelle idée!' n
\
- 6 -
l'évoquera. C'est pourquoi il assène aux na'l.!s qui lui demandent qui
était Madame Bovary, la célèbre riposte: "Madame Bovary, c1est moi",
~ -
mettant ainsi llaccent sur le phénomène représentation-expression sans
, tt ,
quoi n'existeraient nil 1hero1ne, ni le roman; qU'il a, litteralement,
nourris de sa substance.
Si représentation-expression sont des opérations concomittantes,
pourquoi "les Himalayas de brouillons" de Flàubert? C'est que ces
opérations réussissent rarement du premier coup: seule une maîtrise
totale de moyens d'expression, acquise à force de travail et de pratique,
permet la coincidence de la vision et du terme qui l'exprime. C'est
après avoir noirci pendant quarante ans des monceaux de papier que
Stendhal opère le miracle de la Chartreuse ••• Si Flaubert est obsédé par
-
la notion de style, c'est que le sty+eest le témoignage d1une réussite.
- 13 -
7. ~., p. 11
1. Ibid.
2. ~., p. 18
l
Charles obtient la main d'Emma à la Saint-Michel , le 29 septembre,
six mois après la mort d'Héloïse, et environ neuf après la première
rencontre du médecin et de la belle fermière. Leur mariage a lieu
au printemps de l'année suivante (1&39), car Charles doit attendre la
fin de la période de deuil obligatoire (un an). Emma passe tout l'hiver
a"preparer
, son t rousseau. 2 Ici Flaubert rattrape la chronologie de
l'histoire Delamare puisque le héros épousa Delphine Couturier le 7 août
3
1839.
Emma et Charles s'installent à Tostes deux jours après la
noce. 4 Emma se consume en vagues regrets pendant tout l'été, et
ce n'est que vers la fin de septembre qU'un événement vient dissiper
la monotonie de cette vie de province: le couple Bovary est invité
à un b~l à la Vaubyessard. 5 Pour Madame Bovary, l'hiver se passe
dans le souvenir nostalgique de ce bal, et elle s'éloigne progressive-
ment de son mari. Au printemps (1840), Emma a des étouffements aux
5. Op. cit., p. 43
1. Ibid., p. 59
2. ~., p. 62
3. ~., p. 64
4. DE· cit., Les Belles Lettres, p. LXXII
$. DE· cit., Garnier, p. 63
6. ~., p. 68
7. La Grande Encyclopédie, Vol. Xl, p. 212
- 21 -
4. ~., p. 86
5. ~., p. 85
6. Flaubert, Correspondance, Nouvelle édition augmentée, Série III,
17 décembre 1852, p. 65
- 22 -
. l
de printemps quand ils se dirent adieu." Emma s'endette pendant le
2
mois qui suit le départ de son amoureux transi. -La mère de Charles
vient à point rendre visite aux Bovary peu après, et reste chez eux
pendant trois semaines.3
Le jour du départ de sa belle·~mère (fin juin), Emma rencontre
Rodolphe Boulanger. 4 D~après ces indications de Flaubert, elle revoit
Rodolphe aux Comices agricoles, à la mi-juillet, et celui-ci lui rend une
deuxième visite six semaines plus tard. 5 Au début d'octobre, Emma
et Rodolphe font une promenààe à cheval. 6 Les mois suivants, Emma va
à la Huchette de plus en plus souvent; pendant
, l'hiver ont lieu les
rendez-vous nocturnes avec Rodolphe, dans le jardin, ou dans le cabinet
7
de consultation de Charles. Quand le printemps arrive, leur liaison
n'a déjà plus pour eux le même enchantement. 8 En avril (1843),
Emma reçoit une lettre de son père, qui fait naître en elle le désir
de se rapprocher de son mari. 9
1. ~., p. 211
2. ~., p. 116
3. ~., p. 118
4. ~., p. 118
5. ~., p. 144
6. ~., p. 141
7. Ibid., p. 151
8. ~., p. 159
9. ~., p. 161
- 24 -
1. Ibid., p. 206
2. Ibid., p. 213
3. Ibid., p. 222
4. ~., p .. 235
5. ~., p. 247
6. ~., p. 249
7. Ibid., p. 252
- 26 -
1. ~., p. 252
2. ~., 'p. 254
3. ~., p. 254
4. ~ .. , p. 257
-
5. Ibid., p. 263
- 27 '-
va voir le rusé marchand. Celui-ci lui parle des deux billets souscrits
par Charles, dont le premier venait à échéance au bout de trois mois: l
ceci permet de placer en automne la visite dlEmma chez Lheureux. Cette
date est confirmée par Flaubert: IIL'automne commençait, et déjà les
~euilles tombaient - comme il y a deux ans, lorsqu'elle ~m~ était
malade. 11 2
Le jour de la mi-carême (1846), Emma va à un bal masqué à Rouen. 3
Le lendemain, elle reçoit un papier qui réclame le paiement de huit
mille francs pour éviter la saisie !Ide ses meubles et effets ll , vingt-
. quatre heures plustard. 4 Le samedi est consacré au procès-~erbal.
de la saisie.
5 Le dimanche, Emma part pour Rouen, pour essayer de
1. ~., p. 265
2. Ibid., p. 268
3. ~., p. 270
4. ~., p. 271
5. Ibid., p. 275
6. Ibid.
7. Ibid.
8. ~., p. 279
9. Ibid., p. 283
- 28 -
1. ~., p. 285
2. ~., p. 276
3. ~., p. 291
4. ~., p. 292
5. ~.; pp. 296-297
6. ~., p. 298
7. ~ ., p. 307
e; 8. Ibid.
9. ~., pp. 311, 313
- 29 -
1. ~., p. 317
2. ~., p. 318
3. Flaubert, Madame Bovaryz Nouvelle Version, p. 637
4. Flaubert, 0E •. cit., p. 318
5.- ~., p. 322
6. Ibid., p. 323
7. Flaubert, Madame Bovary2 Nouvelle Version, p. 642
8. Flaubert, °E· cit., p. 323
- 30 -
Madame Bovary mère meurt dans l'année, et la petite Berthe est envoyée
chez une tante. l
Dans Madame Bovary, il y a environ soixante indications d'où
l'on peut d~duire la date précise d'un événement. Cependant il y a de
longues périodes qui passent sans aucune mention de dates. Il y a
soixante-cinq indications temporelles qui laissent le passage du temps
indéterminé. Vingt-deux de ces indications imprécises consistent en
l'emploi de "un jO)lr", ou "une fois", pour situer un événement:
1. ~., p. 324
2. ~., p. 11
3. ~., p. 19
4. !!?j.~. , p. 20
5. Ibid.• , pp. 63 - 64
- 30 -
Madame Bovary mère meurt dans l'année, et la petit~ Berthe est envoyée
chez une tante. l
Dans Madame Bovary, il y a environ soixante indications d'où
l'on peut d~uire la date précise d'un événement. Cependant il y a de
longues périodes qui passent sans aucune mention de dates. Il y a
soixante-cinq indicatLons temporelles qui laissent le passage du temps
indéterminé. Vingt-deux de ces indications imprécises consistent en
l'emploi de "un jo~", ou "une fois", pour situer un événement:
1. ~., p. 324
2. Ibid., p. 11
3. ~., p. 19
4. ~., p. 20
5. ~"., pp. 63 - 64
- 31 -
"Un. matin que Charles était sorti dèS l'~ube, elle fut prise
par la fantaisie de voir.Rodolphe à i~instant.ua
1. ~., p. 85
2. ~., p. 93
3. ~., p. 152
4. ~., p. 154
5. ~., p. 158
6. ~., p. 198
- 32 -
1. ~., p. 203
2. Ibid., p. 250
3. ~., p. 251
4. ~., p. 252
5. ~., p. 256
6. ~., p .• 259
7. ~., p. 263
- 33 -
ltUn jour, elle tira de son sac six petites cuillers en vermeil ••• ,,2
1. Ibid., p. 264
2. ~., p. 268
3. Ibid., p. 317
4. Ibid., p. 322
5. ~., p. 19
e, 6. ~., p. 28
- 34 -
1. ~., p. 115
2. ~., p. 141
3. ~., p •. 176
4. Ibid., p. 216
5. ~., p. 231
6. ~., p. 255
7. ~., p. 264
- 35 -
les sOirs.,,3
1. ~., p. 63
2. ~.~,. p. 115
3. ~., p. 152
4. ~., p. 251
5. ~., p. 319
6. ~., p. 20
7. ~., p. 38
- 36 -
1. ~., p. 82
2. ~., p. 202
4. ~., p. 38
5. ~., p. 42
6. ~., p. 56
- 31 -
"Parfois, il est vrai, elle tâchait de fa:ire des calculs ••• ,,5
1. ~., p. 58
2. ~., p. 61
3. ~., p. 63
4. ~., p. 117
5. ~., p. 261
6. ~., p. 322
1~. ~., p. 53
- 38 -
1. ~., p. 117
2. Ibid., p. 174
3. ~~, p. 250
4. ~ .. , p. 250
S". Ibid., p. 317
6. ~., p. 116
1. ~., p. lS4
- 39 -
1. ~., p. 17
2. Ibid., p. 31
3. Ibid., p. 82
4. ~., p. 177
.5. ~., p. 196
6. ~., p. 240
- 40 -
1. ~., p. 316
2. ~., p. 318
3. ~., p. 157
--
-41-
1. Ibid., p. 85
2. ~., p. 141; p. 228
3. Ibid.,' p. 215
4. Ibid., p. 10
- 42 -
1. Ibid., p. 20
2. Ibid.
3. Ibid., p. 155
4. ~., p. 215
- 43 -
1. Ibid., p. 290
2." Ibid., p. 13
3. Ibid., p. 251
-44-
e·t demie à table;l ils commencent à dîner vers six heures, après
l'arrivée de la diligence, et ne se lèvent de table que lorsqu'il
fait nuit.
Quand Emma reçoit la lettre de rupture de Rodolphe, elle
court au grenier. Comme Rodolphe avait envoyé la lettre à deux
heures et demie (il ne se lève que nvers deux heures ll ),2 Emma a da
la recevoir vers . trois heures. Pourtant elle reste au grenier .
jusqu'à six heures. du soir, ne le quittant que lorsque Félicité
l'appelle pour le souper. Ainsi Madame Bovary est restée immobile,
perdue dans le grenier, p~ndant trois· heures.
De même, quand Léon rend visite à Emma, à l'auberge de la
"Croix rouge", le lendemain du spectacle à Rouen, il arrive à
cinq heures du soir,3 et ne part qU'après huit heures. 4 De plus,
la promenade en fiacre a lieu ver~ deux heures:
n( ••• ) il lui semblait(à Léo~que son amour, qui depuis
deux heures bientôt, s'étai? immobilis.é dans l'église
comme les pierres, allait maintenant s'évaporer ••• n5
Or Léon attend Emma depuis onze heures, dans la cathédrale de Rouen.
Cependant Emma ne quitte Léon que "vers six heuresll~6 Ainsi la
1. ~., p. 79
2. ~., p. 190
3. ~., p. 216
4. ~., p. 219
5. ~., p. 226
al 6. ~., p. 228
- 45 -
1. ~., p. 285
- 46 -
d'octobre. lIl
Si l'on accepte que Rodolphe rende une première visite à
Emma à la fin d'aoUt, ou au début de septembre, après les Comices,
ceci laisse un mois pour les préparatifs de l'amazone. Mais ceci
précipite le départ de Léon pour Paris. En ce cas, Léon doit quitter
Yonville au début de mai. Ceci est probable, car Emma se souviènt plus
tard du soir de printemps, quand il est parti. Cependant, de nombreux
préparatifs de voyage semblent remplir deux mois. Au début d'avril,
Léon pense à une nouvelle situation. Son appréhension "tourne vite
en impatience ll2 , ce qui indique des hésitations de courte durée.
Léon a le temps de chercher une place à Rouen, ce qui prendrait au
moins deux ou·ltrois semaines. Au début de mai, sans doute, il écrit
"enfin" à sa mère, expliquant ses raisons dialler à Paris. Hivert
transporte ses affaires pendant un mois, d'Yonville à Rouen. De plus,
Léon remetnde semaine en semaine "son dépa~t,3 et part seulement quand
il a reçu une. deuxième lettre de sa mère.
De même, entre le début d'août, lorsqu'Emma décide de S'enfuir
avec Rodolphe, et le quatre septembre, jour fixé pour l'enlèvement,
les événements et les retards occuperaient presque deux mois.
Par c~ntre, il arrive que pour donner une impression de plénitude
à l'écoulement du temps, Flaubert doive étendre les heures. Les jeudis
1. ~., p. 147
2. ~., p. 110
3. Ibid.
- 41 -
1. ~., p. 257
2. Ibid~, p. 243
3. ~., p. 205
4. ~., p. 305
1. ~., p. 247
2. ~., p. 229
3. ~., p. 271
- - 49 -
~,
1. Flaubert, Correspondance, Série ..-.:>
2. _Ibid., p. 351 r.:.~ ... :~
JII~~
-11...
- 51 -
l
Dans un dernier scénario, Emma sort du couvent à dix~huit ans.
Parfois les erreurs dans la chronologie sont dues, sans doute,
non à une contamination dès ébauches précédant le texte définitif, mais
aux difficultés du sujet. La Correspondance atteste':~du piétinement
1. Ibid., p. 45
2. Flaubert, Correspondance, Série Deux, p. 361
3. ~., p. 276
.!..'.."
- 56 -
Louise Colet:
L'ensemble comporte surtout des détails physiques qui ont une portée
psychologique.
Dans le premier spénario, la seule o~casion où parait un
souci chronologique est l'indication du temps écoulé après le bal:
1. Auerbach, Eric, "Madame Bovary" j dans Madame Bovary and the Critics,
éditeur B.F. Bart, New York UniversityPress,.1966, pp. 139 - 140
CHAPITRE III
1 LA DUREE
5. ~., p. 6
- 6~ -
ct·,
"Les circonstances ont beau être les mêmes, ce n'est plus sur
la même personne qU'elles agissent, puisqu'elles la prennent
à unnouveau moment.de son histoire. Notre personnalité, qui
se bâtit à chaque instant avec ae l'expérience accumulée,
change sans cesse. 1I1
le Ibid., pp. 4 - 6
2. Chateaubriand, Atala,
3. ~., po 65
- 65 -
Thibaudet déclarait:
1. ~., p. 17
1. Ibid., p. 313
2. ~., p.. 58
ct 3. Ibid. , p. 59
- 69 -
1. ~., p. 150
- 70 -
.
Le XVll eme siècle classique s'est fort préoccupé de la
notion du temps et de son rôle dans la littérature. Boileau, dans
son Art poétique, s'est fait le porte-parole de tous les doctes qui,
par souci de vraisemblance, exigeaient qu'une tragédie ne dépassât
pas vingt-quatre heures. Les commentateurs italiens d'Aristote
avaient, prétendait-on, démontré le bien-fondé de cette exigence. Elle
fut acceptée comme un édit royal, mais que d'ingéniosité les dramaturges
n'ont-ils pas dU déployer pour faire tenir en un jour une suite
d'événements et de catastrophes dont le déroulement devait normalement
dépasser le cadre temporel trop étroit qui leur était illiposé. Cette
entrave a desséché l'imagination et la tragédie en a péri •••
Il est heureux pour le roman que Boileau l'ait jugé indigne
des bons esprits et que, par dédain, il se soit abstenu de légiférer
a.. son egar
, d• Par sa l'bassesse ll , et son origine roturière, le roman a
échappé aux gloses des doctes et s'est développé librement, suivant
le gont d'un public nombreux et divers qui ne s'embarrassait pas de
règles et ne cherchait que son plaisir. Aussi le genre r/.)manesque
a-t-il toujours conservé non seulement une 8eXubérante vitalité mais
aussi une liberté de forme et de fond qui le fait qualifier par
André Gide Ille plus lawless "de tous nos genres ..... :t
En effet, les premiers romanciers modernes ont fait fi de
toute doctrine et montré, à l'égard du lecteur, un parti-pris de
désinvolture assez surprenant. Leur attitude serait inacceptable si
,
1. Sorel, Charles, Histoir~ comique de Francion, lere éd. 1623,
dans Romanciers du XVII me siècle, Paris, Pléiade, 1958, p. 63
2. Scarron, Le Romant comique, 1ère éd. 1651, ibid., p. 534
- 83 -
2. ~., p~ 185
- 86 -
I. OEUVRES DE FLAUBERT
FLAUBERT Correspondance
Paris, Conard, 1927, 7 vol., Série II,
1847-1852; Série III, 18$2-1854; Série IV,
1854-1861.
Madame Bovary, éd. Edouard Maynial
Paris, Garnier, 1960, (lereéd., l857)~
Madame Bovary. Ebauches et Fragments inédits,
éd. Gabrielle Leleu
Paris, Conard, 1936.
Madame Bovary. Nouvelle version, éd. Jean
Pommier. et Gabrielle Leleu
Paris, José Corti, 1949.
Madame Bovary, texte établi et présenté Par
Renê Dumesnil
Paris, Les Belles Lettres, 1945, 10 vol.,
T.I, Introduction, pp. XLI-CXCVII, T. II,
Bibliographie, pp. 343-369, Plan chronologique,
pp. 37l-380~,
,
V. OUVRAGES SUR LA DUREE
ARBOUR, Roméo Henri Bergson et les lettres françaises
Paris," José Corti, 1955.
BENDA, Julien Le Bergsonisme ou Une philosophie de la
mobilité
Paris, Mercure de France, 1912.
BERGSON, Henri Oeuvres complètes
Paris, P.U.F~, éd. du Centenaire, 1959,
Essai sur les données immédiates de la
conscience, pp. $-156, Mâtière et Mèmoire,
pp. 169-378.
La Pensée et le Mouvant,
Paris, Alcan, 1937.
DELATTRE, Floris "Bergson et Proust, accords et dissonances"
Paris, Albin Michel, 1948, 5 vol., T. l,
pp. 7-124, Les Etudes bergsoniennes
DIDIER, Julia Dictionnaire "de la ~hilosophie
Paris, Larousse, 19 4.
GUNN, J.A. The Problem of Time, .
London,TIé~rge Allen and Unwin, 1929.
- 89. -
-
VII. OUVRAGES SUR L'ESTHETIQUE DU. ROMAN
ALBALAT, Antoine Le Travail du style
Paris, A. COlin, 1903.
BLANCHOT, Maurice L'Espace littéraire
Paris, Gallimard, 1955.
CAILLOIS, Roger Puissances du Roman
~~rseille, éd. du Sagittaire, 1942.
HENNEQUIN, Emile Quelques écrivains français
Paris, Perrin, 18900
HUET, P.-D., l'Abbé Traité de l'origine des romans
(Introduction à Zaide, par Mâdame de
La Fayette, 1670)
HYTIER, Jean Les romans de l'individu
Paris, Les Arts.et Le Livre, 1928.
MAUPASSANT, Guy de Oeuvres complètes
Paris,.Conard, 1929, (Préface, ilLe Roman",
pp. V-XXVI).
MICHAUD, Guy L'Oeuvre et ses techniques
Paris, Nizet, 1957.
PLISNIER, eharles Roman
Paris, Bernard Grasset, 1954.
THIBAUDET, Albert Réflexions sur le roman
Paris, Gallimard, 1938.