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Les sujets et corrigés du Bac 2022
Sujets et corrigés - Anciens Bac S/ES/L
Sujets et corrigés - Bac ES

Sujet et corrigé
Philosophie – Bac ES
Modifié le 20 mai 2022 | Publié le 18 juin 2018

Téléchargez gratuitement les sujets et corrigés de


l’épreuve de Philosophie de l’ancien Bac ES.

Voici les sujets et les corrigés de l’épreuve de


Philosophie de 2018 et 2019. Le programme a
certes changé mais il existe toute de même
quelques similitudes avec la nouvelle épreuve. Ces
annales vous seront donc très utiles pour vos
révisions.

Retrouvez le sujet de
Philosophie du Bac ES 2019

Extrait du sujet :

Le candidat traitera, au choix,


l’un des trois sujets suivants

Sujet 1
La morale est-elle la meilleure des politiques ?
Sujet 2
Le travail divise-t-il les hommes ?
Sujet 3
Expliquer le texte suivant :
Nous avons le libre arbitre, non pas quand nous
percevons, mais quand nous
agissons. Il ne dépend pas de mon arbitre de
trouver le miel doux ou amer, mais il ne
dépend pas non plus de mon arbitre qu’un
théorème proposé m’apparaisse vrai ou
faux ; la conscience n’a qu’à examiner ce qui lui
apparaît. Lorsque nous décidons de
quelque chose, nous avons toujours présentes à
l’esprit ou bien une sensation ou
une raison actuelles, ou tout au moins un souvenir
actuel d’une sensation ou d’une
raison passées ; bien qu’en ce dernier cas nous
soyons souvent trompés par
l’infidélité de la mémoire ou par l’insu!isance de
l’attention. Mais la conscience de ce
qui est présent ou de ce qui est passé ne dépend
nullement de notre arbitre. Nous
ne reconnaissons à la volonté que le pouvoir de
commander à l’attention et à
l’intérêt ; et ainsi, quoiqu’elle ne fasse pas le
jugement en nous, elle peut toutefois y
exercer une influence indirecte. Ainsi il arrive
souvent que les hommes finissent par
croire ce qu’ils voudraient être la vérité, ayant
accoutumé leur esprit à considérer
avec le plus d’attention les choses qu’ils aiment ; de
cette façon ils arrivent à
contenter non seulement leur volonté mais encore
leur conscience.
LEIBNIZ, Remarques sur la partie généraledes
Principes de Descartes (1692)

1 sur 2

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

Session 2019

PHILOSOPHIE

Série ES

ÉPREUVE DU LUNDI 17 JUIN 2019

Durée de l’épreuve : 4 heures - Coefficient : 4

Ce sujet comporte 2 pages numérotées de 1/2 à 2/2

L’USAGE DE LA CALCULATRICE EST STRICTEMENT INTERDIT

19PHESMLR1 Page : 1/2

Le candidat traitera, au choix, l’un des trois sujets suivants

Sujet 1

La morale est-elle la meilleure des politiques ?

Sujet 2

Le travail divise-t-il les hommes ?

Sujet 3

Expliquer le texte suivant :

Nous avons le libre arbitre, non pas quand nous percevons, mais quand nous

Découvrez le corrigé de
Philosophie du Bac ES 2019

Extrait du corrigé
Sujet 1 La morale est-elle la meilleure des
politiques ?
Reformulation : certains pensent que l’on peut
substituer la morale à la politique ? Ont-ils raison
ou faut-il distinguer morale et politique ?
Problématique : une politique immorale est-elle
légitime? A trop séparer l’une et l’autre ne risque t
on pas de créer des sociétés immorales et donc
sans fondement et sans cohésion.
I. La politique a une spécificité mais cette spécificité
est-elle l’ignorance de la morale ?
Certains le soutiennent et ce sont les personnes
machiavéliques. Mais Machiavel lui-même n’était
pas machiavélique. Il soutenait dans le prince que
le politique de haute volée était moral. Simplement
il soutenait qu’il ne devait pas être naïf.
II. La morale est-elle naïve n’est-elle pas au
contraire la marque de la réalité même ?
Ceux qui soutiennent que la morale est naïve ne
confondent-ils pas la réalité apparente et la réalité
profonde. Or la vraie réalité n’est elle pas profonde
car elle renvoie à l’harmonie du monde que seule la
morale ou une morale peut saisir ? C’est ce que
Leibniz soutient dans la théodicée.
III. Plutôt que séparer morale et politique ne faut-il
pas mieux apprendre à les distinguer en plaçant la
morale du côté de la conviction intérieure et la
politique du côté de l’action collective ?
Séparer c’est couper or le bon politique n’est il pas
plutôt celui qui relie ? N’est ce pas ce que Platon
nous rappelle dans le politique ?...

1 sur 5

Retrouvez le sujet de
Philosophie du Bac ES 2018

Extrait du sujet :

-Sujet 1
Toute vérité est-elle définitive ?

-Sujet 2
Peut-on être insensible à l’art ?

-Sujet 3
Expliquer le texte suivant :
« Quand nous obéissons à une personne en raison
de l’autorité morale que nous lui
reconnaissons, nous suivons ses avis, non parce
qu’ils nous semblent sages, mais
parce qu’à l’idée que nous nous faisons de cette
personne, une énergie psychique
d’un certain genre est immanente1, qui fait plier
notre volonté et l’incline dans le sens
indiqué. Le respect est l’émotion que nous
éprouvons quand nous sentons cette
pression intérieure et toute spirituelle se produire
en nous.
Ce qui nous détermine
alors, ce ne sont pas les avantages ou les
inconvénients de l’attitude qui nous est
prescrite ou recommandée ; c’est la façon dont
nous nous représentons celui qui nous
la recommande ou qui nous la prescrit. Voilà
pourquoi le commandement a!ecte
généralement des formes brèves, tranchantes, qui
ne laissent pas de place à
l’hésitation ; c’est que, dans la mesure où il est lui-
même et agit par ses seules forces,
il exclut toute idée de délibération et de calcul ; il
tient son e!icacité de l’intensité de
l’état mental dans lequel il est donné. C’est cette
intensité qui constitue ce qu’on
appelle l’ascendant moral. Or, les manières d’agir
auxquelles la société est assez
fortement attachée pour les imposer à ses
membres se trouvent, par cela même,
marquées du signe distinctif qui provoque le
respect. »
DURKHEIM, Les Formes élémentaires de la vie
religieuse (1912)

Découvrez le corrigé de
Philosophie du Bac ES 2018

Extrait du corrigé
INTRODUCTION
La vérité est une notion philosophique qui
rassemble les certitudes au-delà des
démonstrations subjectives. Ainsi, il existe plusieurs
degrés dans l’expérience de la vérité. Entre vérité et
raison, l’empirisme semble donc se confondre dans
l’exercice d’une approche sincère de la société à
travers l’expression du vrai. Cette notion demeure
essentielle car elle place la liberté au centre des
préoccupations et propose une éthique du rapport
à l’autre. Cette même vérité se construit donc à
travers un rapprochement que la certitude et le
jugement viennent enrichir ou condamner. Sujet
intemporel, la vérité n’est pas uniquement le visage
d’un projet sociologique : elle matérialise l’homme
dans ses contradictions mais aussi ses
dogmatismes radicaux ou salvateurs. Finalement,
la vérité se fixe-t-elle uniquement sur des voies «
humaines » ou sur des chemins périlleux et mettant
en scène l’éternel conflit entre « vision cartésienne »
et « vision abstraite » du sens de la vie. En définitive,
la vérité et le bonheur ne sont-ils pas liés ? Pour
répondre à cette question nous analyserons les
di!érents aspects philosophiques de la vérité pour
mieux appréhender dans une deuxième partie les
finalités de celle-ci.

PREMIERE PARTIE
1/ L’ACCES A LA VERITE peut s’établir selon
plusieurs principes
principes.
A/ Comme l’a!irme PASCAL (dans les pensées), la
vérité est l’expression d’une connaissance caressée
par le coeur
Exemple : mais comme a pu le rappeler Platon la
connaissance doit se fixer des limites… le bonheur
individuel doit respecter ce constat et la vérité
répond aussi à cette même représentation.

Retrouvez le sujet de
Philosophie du Bac ES 2017

Extrait du sujet :

- Sujet 1
La raison peut-elle rendre raison de tout ?

- Sujet 2
Une oeuvre d’art est-elle nécessairement belle ?

- Sujet 3
Expliquer le texte suivant :

« Étant donné …] qu’il n’existe pas au monde de


République où l’on ait établi
su!isamment de règles pour présider à toutes les
actions et paroles des hommes
(car cela serait impossible), il s’ensuit
nécessairement que, dans tous les domaines
d’activité que les lois ont passés sous silence, les
gens ont la liberté de faire ce que
leur propre raison leur indique comme étant le plus
profitable. Car si nous prenons la
liberté au sens propre de liberté corporelle, c’est-à-
dire le fait de ne pas être
enchaîné, ni emprisonné, il serait tout à fait
absurde, de la part des hommes, de crier
comme ils le font pour obtenir cette liberté dont ils
jouissent si manifestement.
D’autre part, si nous entendons par liberté le fait
d’être soustrait aux lois, il n’est pas
moins absurde de la part des hommes de réclamer
comme ils le font cette liberté qui
permettrait à tous les autres hommes de se rendre
maîtres de leurs vies. Et
cependant, aussi absurde que ce soit, c’est bien ce
qu’ils réclament ; ne sachant pas
que les lois sont sans pouvoir pour les protéger s’il
n’est pas un glaive entre les
mains d’un homme (ou de plusieurs), pour faire
exécuter ces lois. La liberté des
sujets ne réside par conséquent que dans les
choses que le souverain, en
réglementant les actions des hommes, a passées
sous silence, par exemple la
liberté d’acheter, de vendre, et de conclure d’autres
contrats les uns avec les autres ;
de choisir leur résidence, leur genre de nourriture,
leur métier, d’éduquer leurs
enfants comme ils le jugent convenable et ainsi de
suite. »
HOBBES, Léviathan (1651)

Découvrez le corrigé de
Philosophie du Bac ES 2017

Extrait du corrigé :
SUJET 1/
Être roi de sa raison semble signifier que l’on fait ce
que l’on veut, en ce sens être raisonnable serait ne
rencontrer aucun obstacle moral, n’être limité par
aucune autorité extérieure étou!ante ou capable
d’influencer. Cependant, celui qui revendique son
indépendance à l’égard de toute loi, de toute
instance dominante, celui-ci ne se condamne-t-il
pas à vivre seul en dehors de tout réseau social ? La
raison qui équilibre n’est elle pas victime d’elle-
même ?
De plus, la raison peut désigner aussi une forme de
puissance liée à un savoir, et en ce sens respecter
une autorité c’est reconnaître les lois de la nature,
c’est donc plutôt une manière de gagner sa liberté
en se libérant de son ignorance. Finalement, être en
harmonie avec sa raison : est-ce s’a!ranchir de
toute autorité ou au contraire respecter ce qui fait
autorité ? N’est-il pas utopique de vouloir se
soustraire à toute loi sociale, morale ou naturelle ?
Alors comment être en phase avec sa raison ? Ne
peut-on pas concilier la raison et « la nécessité
autoritariste ? » Il faudra alors s’interroger sur la
possibilité d’être son propre maître en exerçant son
autorité sur soi-même et assumer ainsi ses
responsabilités.

NB : ce corrigé vous est proposé par Studyrama. Il


s’agit d’une proposition de corrigé qui ne saurait
tenir lieu de corrigé o!iciel. Toute reproduction
sans accord est strictement interdite.

Retrouvez le sujet de
Philosophie du Bac ES 2016
1er sujet
Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
2e sujet
Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?
3e sujet
Expliquez le texte suivant :

« […] Parce que nous savons que l’erreur dépend de


notre volonté, et que
personne n’a la volonté de se tromper, on
s’étonnera peut-être qu’il y ait de l’erreur
en nos jugements. Mais il faut remarquer qu’il y a
bien de la di!érence entre vouloir
être trompé et vouloir donner son consentement à
des opinions qui sont cause que
nous nous trompons quelquefois. Car encore qu’il
n’y ait personne qui veuille
expressément se méprendre, il ne s’en trouve
presque pas un qui ne veuille donner
son consentement à des choses qu’il ne connaît pas
distinctement : et même il arrive
souvent que c’est le désir de connaître la vérité qui
fait que ceux qui ne savent pas
l’ordre qu’il faut tenir pour la rechercher manquent
de la trouver et se trompent, à
cause qu’il les incite à précipiter leurs jugements, et
à prendre des choses pour
vraies, desquelles ils n’ont pas assez de
connaissance. »
René DESCARTES, Principes de la philosophie
(1644)

Découvrez le corrigé de
Philosophie du Bac ES 2016

Savons-nous toujours ce que nous désirons ?


Connaissons-nous tous nos désirs ? A priori la
question paraît assez saugrenue. Si j’ai envie d’un
gateau au chocolat je le sais tout de même et qui
pourrait me dire que je l’ignore. Mieux, nous
pourrions dire que nous sommes souvent les seuls
à bien connaître nos désirs et que seul un être
humain est à même de savoir ce qu’il est et ce qu’il
a envie d’être. Mais dès lors un premier probléme se
pose que tout élève de ES connaît bien : nos désirs
ne sont pas toujours nos désirs.Ils sont souvent «
fabriqués » par l’industrie et par la société. Nous
sommes souvent « conditionnés ». Dés lors il y a
une di!érence entre ce que Bergson appelait le moi
apparent et le moi profond. Connaissons-nous ce
moi profond ? Celui qui véhicule et exprime nos
désirs profonds ? C’est la vraie question. La réponse
est évidemment négative : non bien évidemment,
nous ne connaissons pas toujours ce « moi profond
» ces désirs profonds qui sont en nous. Mais
pourquoi ? Qu’est ce qui explique notre ignorance ?

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