QUIZ SUR LES DROITS HUMAINS

AVRIL 2020

Pour illuminer cette période de distanciation sociale et vous proposer des activités
significatives, Equitas a adapté certaines de ses activités pour les offrir en ligne.

Voici donc la version en ligne de Quiz sur les droits humains, tirée du guide Parlons droits. Cette
activité peut être réalisée individuellement, avec votre famille ou d'autres membres de votre
foyer, ou être animée lors d'une réunion virtuelle.

 Âge : 12+
 Temps : 30 min
 Objectif : Approfondir ses connaissances sur les droits humains (dates, instruments,
faits, etc.)

Matériel :
 photocopie de la liste des questions
 optionnel : créer un PowerPoint avec une question par diapositive

Déroulement du jeu :
1. Expliquez les règles du jeu. Chaque personne jouera individuellement. Elles auront
besoin d'un stylo et de papier pour écrire leurs réponses. Les bonnes réponses seront
révisées à la fin du jeu. Pas de triche! Il est interdit de chercher les réponses en ligne.
 2. Posez toutes les questions du quiz ci-dessous. En fonction de la plate-forme virtuelle que
vous utilisez pour votre réunion, vous pouvez préparer à l'avance un document
contenant les questions et partager votre écran avec les participants pour un support
visuel.
3. Une fois le quiz terminé, passez en revue les réponses 1 à 17. Demandez aux
participants de partager leurs réponses et de compléter avec les informations du quiz
fournies (le cas échéant).

Discussion de groupe :
On s’exprime :

1. Avez-vous aimé cette activité? Aimez-vous les quiz ? Pourquoi ?

On réfléchit :

1. Connaissez-vous vos droits? Lesquels?

2. Avons-nous aussi des responsabilités? Lesquelles?

3. Quels droits sont pleinement respectés dans votre communauté? Quels droits ne sont
pas toujours respectés?

On pose des actions :

1. Que pouvez-vous faire pour que vos droits et ceux des autres soient respectés?

2. Comment pouvons-nous sensibiliser les autres à leurs droits?

L’éducation aux droits humains pour bâtir des espaces

accueillants et inclusifs.
Cette activité utilise notre approche participative en trois étapes pour promouvoir l’éducation
aux droits humains et les valeurs des droits humains :

1. Les enfants et les jeunes participent à des activités qui promeuvent l’apprentissage des
droits de l’enfant et les valeurs des droits humains (p. ex., inclusion, respect de la
diversité, responsabilité)
2. Les enfants et les jeunes expriment ce qu’ils ont ressenti durant l’activité, réfléchissent à
leur apprentissage, et proposent des actions en vue de changer leurs attitudes et
comportements, ainsi que ceux de leurs pairs.
3. Ensemble, les enfants et les jeunes passent à l’action pour promouvoir le respect des
valeurs des droits humains et les droits de l’enfant, et renforcer la compréhension,
l’acceptation et l’inclusion en classe, à l’école, au terrain de jeu et dans la communauté.
Licence Creative Commons

Sauf mention contraire, le contenu du matériel d’information d’Equitas est publié sous Creative
Commons, Attribution – Pas d’utilisation commerciale – Partage dans les mêmes conditions (CC
BY-NC-SA). Lorsque nous attribuons la propriété de matériels à un détenteur de copyright autre
qu’Equitas, ces matériels ne sont pas régis par les conditions de la licence Creative Commons.
 Si vous n’avez pas modifié le matériel d’une quelconque façon, utilisez la déclaration
suivante : Equitas – Centre international d’éducation aux droits humains, (2019), Bâtir
des communautés inclusives est diffusé sous la licence CC BY-NC-SA 4.0.
 Si vous avez modifié, adapté ou recomposé d’une quelconque façon le matériel, utilisez
la déclaration suivante : Cette publication, [NOM DE votre PUBLICATION], est adaptée de
la publication Bâtir des communautés inclusives d’Equitas – Centre international
d’éducation aux droits humains, sous la licence de CC BY-NC-SA 4.0 . [NOM DE VOTRE
PUBLICATION] est diffusé sous la licence CC BY-NC-SA 4.0.
QUIZ
1. En quelle année la Déclaration universelle des droits de l’homme a-t-elle été adoptée?
A) 1988 B) 1948 C) 2000
La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) a été adoptée le 10 décembre 1948
par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et elle constitue le document fondateur des droits
humains.

2. Lorsqu’un jeune est arrêté par un-e agent-e de police, a-t-il le droit de savoir pourquoi?
A) Oui B) Non
Un-e agent-e de police peut arrêter une personne uniquement lorque celle-ci est soupçonnée
d’avoir commis un méfait. L’agent-e doit informer le jeune de ses droits dès son arrestation. Le
jeune a le droit de demander - sans agressivité - pourquoi on l’arrête et l’agent-e a l’obligation de
lui répondre dans un langage clair qu’il peut comprendre. Lors d’une arrestation, un jeune doit
être immédiatement informé de ses droits de parler en présence d’un-e avocat-e et de garder le
silence. Il a aussi le droit de communiquer avec ses parents ou tutrice-teur et d’exiger leur
présence au moment de parler à l’agent-e de police.

3. Est-ce qu’un agent-e de police peut demander au jeune de lui montrer une carte d’identité lors
d’une arrestation?
A) Oui B) Non
L’agent-e de police peut demander une carte d’identité. Toutefois, au Canada, comme dans
certains pays, les gens ne sont pas obligés d’être en possession en tout temps d’une carte
d’identité officielle. Il se peut qu’un jeune n’ait aucune pièce d’identité sur lui. Dans ce cas, il est
important qu’il donne sa véritable identité (prénom et nom, adresse, date de naissance, numéro
de téléphone), et qu’il coopère lors de son arrestation, car mentir sur son identité est un délit
pénal. Après avoir fourni les renseignements sur son identité, un jeune n’est plus obligé de
répondre à d’autres questions et il a le droit de garder le silence. De plus, il doit être vigilant et
ne fournir aucune autre information au-delà de son identité parce que cela pourrait jouer contre
lui s’il y a des procédures juridiques.

4. Selon le droit international, un enfant est défini comme une personne de moins de quel âge?
A) 18 B) 17 C) 19
Cela est spécifié dans l’article 1 de la Convention relative aux droits de l’enfant.

5. Est-ce qu’un jeune a le droit de garder le silence lorsqu’il est arrêté?

A) Oui B) Non
Après avoir donné les renseignements concernant son identité, un jeune a le droit de garder le
silence. Ce droit le protège contre l’auto-incrimination. Il n’est pas tenu de dire quoi que soit et il
est préférable qu’il garde le silence même si l’on continue à l’interroger. La police peut
enregistrer tout ce que dit une personne en état d’arrestation, le plus souvent à l’aide d’un
magnétophone ou d’une caméra vidéo. Le jeune a le droit de voir un-e avocat-e avant de fournir
plus de renseignements. Les jeunes doivent se rappeler que tout ce qu’ils disent à la police peut
être utilisé contre eux devant un tribunal et qu’ils ont le droit de ne rien dire sauf de fournir leur
identité et de demander à parler à un-e avocat-e.

6. En quelle année les femmes ont-elles obtenu le droit de vote au Canada?

A) 1970 B) 1918 C) 1930
Au niveau fédéral, les femmes ont obtenu le droit de vote en 1918. Chaque province a également
modifié ses lois pour permettre aux femmes de voter. La Colombie-Britannique a été une des
premières provinces canadiennes à amender sa loi électorale en 1917, ce qui signifiait que les
femmes pouvaient voter à partir de ce moment-là aux élections provinciales. Au niveau fédéral,
les autorités ont d’abord accordé un droit de vote limité en 1917. En 1918, il a été étendu pour
inclure la majorité des femmes. Toutefois, la majorité des femmes de couleur (incluant les
femmes d’origine chinoise, japonaise, asiatique du Sud, etc.) n’ont obtenu le droit de vote aux
niveaux provincial et fédéral que dans les années 1940. De plus, en vertu de la loi fédérale, les
femmes autochtones visées par la Loi sur les Indiens n’ont obtenu le droit de vote dans leurs
conseils de bande qu’en 1951 et aux élections fédérales qu’en 1960. Ainsi, ce n’est qu’en 1960
que TOUTES les femmes canadiennes ont obtenu le droit de vote.

7. La Convention relative aux droits de l’enfant est un traité international qui reconnaît les droits
des jeunes.
A) Vrai B) Faux
La Convention relative aux droits de l’enfant est un traité international qui reconnaît les droits
civils, économiques, politiques, sociaux et culturels des enfants et des jeunes. Elle a été adoptée
le 20 novembre 1989 par l’Organisation des Nations Unies.

8. Pouvez-vous nommer 5 droits qui sont inclus dans la Convention relative aux droits de l’enfant?
Cinquante-quatre droits sont inclus dans la Convention relative aux droits de l’enfant. On y
trouve, notamment :
»Droit à la vie

»Droit de s’exprimer

»Droit à l’éducation

»Droit à une religion

»Droit à des soins de santé

»Droit de manger

»Droit d’être protégé-e contre les violences

»Droit à l’égalité

»Droit à l’information

9. La Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents s’applique à des jeunes âgés de :
A) moins de 18 ans B) moins de 19 ans C) moins de 21 ans
La Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents s’applique aux jeunes âgés de 12 à
17 ans qui enfreignent les lois adoptées par le Parlement du Canada. Par exemple, des crimes
comme le vol, le trafic des stupéfiants, la violence et l’intimidation sont punissables en vertu de
la loi.

10. Complétez la phrase suivante : Tu as le droit de donner ton _______ et les adultes doivent
t’écouter et prendre au sérieux ce que tu dis (Article 12, Convention relative aux droits de
l’enfant).
Opinion

11. Complétez la phrase suivante : Tu as le droit de recevoir de ________ qui est importante pour ton
bien-être que ce soit par le biais de la radio, des journaux, des livres, des ordinateurs ou d’autres
sources (Article 17, Convention relative aux droits de l’enfant).
L’information
12. Complétez la phrase suivante : Tu as le droit d’être protégé-e contre ________ sexuel (Article 34,
Convention relative aux droits de l’enfant).
L’abus

13. Complétez la phrase suivante : Tu as le droit à une de qualité. Tu dois pouvoir poursuivre tes
études selon tes capacités (Article 28, Convention relative aux droits de l’enfant).
Éducation

14. Complétez la phrase suivante : Tu as le droit de choisir ta _______ et tes croyances (Article 14,
Convention relative aux droits de l’enfant).
Religion

15. En vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, la discrimination fondée sur
l’orientation sexuelle est interdite.
A) Vrai B) Faux

16. En vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, la discrimination fondée sur le
handicap est interdite.
A) Vrai B) Faux

17. Qu’est-ce que la DDPA et combien d’articles comprend-elle?

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DDPA) définit
l’approche que les gouvernements doivent privilégier afin de respecter les droits humains des
peuples autochtones. Elle est également un guide de mise en œuvre (ou d’exécution) des autres
accords et conventions sur les droits humains des peuples autochtones, tels que la Convention
169 de l’OIT, la Convention relative aux droits des enfants, ainsi que la Convention sur
l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF). La DDPA
comprend 46 articles qui décrivent les droits et les mesures spécifiques que les gouvernements
doivent prendre afin de protéger ces droits. Tous les articles sont très importants, interreliés et
constituent un cadre de référence pour que les gouvernements s’assurent que les droits des
peuples autochtones soient protégés.