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CORRIGÉ BAC BLANC 2013

Exercice 1 : (4 points)

Partie A

On pose où

avec k ∈ Z.

Or et .

Donc , on en déduit alors que :

et avec k ∈ Z.

et avec k ∈ Z. 1

Partie B NB : 0,75 point pour chaque bonne réponse, une mauvaise réponse n’enlève aucun point.

1) Vrai

Car pour on a avec k ∈ Z ; donc .

Donc .
2) Faux
Car pour on a et .
3) Vrai

En effet .
4) Faux

, pourtant

Exercice 2 : (5 points)

0,25

1) a) Cet algorithme calcule les termes de la suite définie par


b) N = 3

U=1 Affichage Donc l’algorithme va afficher pour N = 3 la liste suivante :


k=0
− 0,5 ; − 0,25 ; 0,875
U=

k=1 0,5

U=
k=2
U=
0,5
2) a) , et .

b) Soit la propriété : ≥ 0 pour tout n ≥ 3.


(i) Initialisation

≥ 0 donc la propriété est vraie pour n = 3.


(ii) Hérédité

Supposons que la propriété est vraie pour un entier n ≥ 3.

Soit donc ≥ 0

≥ 0 ≥ ≥ 2 ≥ 0.

≥ 0.

De (i) et (ii), on en déduit que la propriété est vraie pour tout n ≥ 3.

C’est-à-dire que ≥ 0 pour tout n ≥ 3. 0,75

c) n ≥ 4 ≥ 3, donc d’après la question précédente ≥ 0.

1
Or soit donc ≥ .

d) par comparaison de limite .

3) a) donc .

Enfin .

0,5
Ainsi est la suite de raison géométrique de raison et de premier terme .

b) On sait que donc , mais on a aussi d’après la question précédent

0,5
Donc soit pour tout entier naturel n.

c) , avec et où la suite est une suite géométrique de


0,5
raison et de premier terme et la suite une suite arithmétique de raison 2 et de premier terme .

d) .

On a donc
Et

0,5
Donc .

Exercice 4 : (5 points) Pour les non spécialistes


1) a) Les vecteurs ❑

et ❑ ne sont pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés.


b) Le vecteur ❑
0,5
est normal au plan (ABC) si et seulement si {⃗ .⃗
❑ ❑=0
❑=0 .
❑ .⃗

0,5

c) Le triplet (2 ; 6 ; 4) est une solution du système (S). On peut prendre bien sûr d’autres triplets qui pourraient être
solutions de (S). 0,25

2) ❑ est normal au plan ( P ) ❑⃗ .❑⃗  = − 2 + 0 + 2 = 0.
0,5
Donc les plans (ABC) et ( P ) sont perpendiculaires.
3) a) G = Bar{(A ; 1) , (B ; − 1) , (C ; 2)}.

donc , enfin les coordonnées du


point G sont : (2 ; 1 ; 2). 0,5
b) M ∈ (S ) ‖❑−
⃗ ❑+ ⃗‖, or puisque G = Bar{(A ; 1) , (B ; − 1) , (C ; 2)}, donc pout point M de l’espace on a
⃗ ❑
⃗ ⃗
❑− ❑+ ❑=⃗ ❑ ⃗.
Ainsi M ∈ ( S) ‖❑−
⃗ ❑+ ⃗‖
⃗ ❑
‖❑
⃗‖  = 2.
‖❑
⃗‖  = 1.
MG = 1.
0,75
Donc l’ensemble ( S ) est donc la sphère de centre G et de rayon 1.

❑ ⃗
❑ ⃗
❑ ⃗
❑ ⃗

4) a) On a et on remarque que = c’est-à-dire que les vecteurs et sont colinéaires. On en

déduit donc que la droite (GH) est orthogonale au plan ( P ). De plus on a :
, et donc le point H ∈ ( P ).
En conclusion le point H est bien le projeté orthogonal du point G sur le plan ( P ). 0,5

0,5
b) GH = d(G ; ( P )) = .
c) Puisque d(G ; ( P )) < 1, donc l’ensemble (S )∩ (P ) est le cercle de centre H et de rayon
1

Exercice 4 : (5points) Pour les spécialistes

1) a) (− 2 ; 1) est couple de solution de l’équation . 0,25

Une solution particulière de l’équation de (E) est . 0,5


b) On a d’après ce qui précède :

, en soustrayant membre par membre on obtient

Cela donne , or 3 et 7 sont premiers entre eux, donc

d’après le théorème de Gauss .

C’est-à-dire qu’il existe un entier k tel que . De la même on détermine que

Ainsi l’ensemble des couples solutions de l’équation (E) est : . 1

2) a) On sait que donc soit enfin . 0,25

est solution de (G) .

Or donc , alors . 0,5


b)

Reste de la division euclidienne 0 1 2 3 4 5 6


de x par 7 1,75
Reste de la division euclidienne 0 3 5 6 6 5 3 0,25 pt par bonne réponse
De par 7

c) 20  = 1 donc 20 ≡ 1 (7).

21  = 2 donc 21 ≡ 2 (7).

22  = 4 donc 22 ≡ 4 (7).

On en déduit par conjecture que :

, k ∈ ℤ.

, k ∈ ℤ.

, k ∈ ℤ.

Ainsi, est congru à 1, 2 ou 4 modulo 7. 0,5

On sait , c’est-à-dire que et ont les mêmes restes dans la divisions euclidienne par 7.
Cependant 0, 3, 5 et 6 sont les restes possibles de dans la divisions euclidienne par 7, tandis que
1, 2 et 4 sont les restes possibles de dans la division euclidienne par 7, ce qui est contradictoire.
0,25
En conclusion, l’équation (G) n’admet pas de solutions.
Exercice 3 : (6 points)

1) Le tracé voir sur le graphique 0,25


Lecture graphique de l’abscisse du point de contact de cette tangente avec la courbe (C 1 ) : et l’abscisse du

point de contact de cette tangente avec la courbe (C 2 ) : . 0,25


2) a) Équation de la tangente (T A ) à la courbe (C 1 ) au point A :
0,5
b) Équation de la tangente (T B ) à la courbe (C 2 ) au point B :
. 0,5

c) (T A ) = (T B ) , en identifiant terme à terme les deux équations, on obtient

0,5
bien le système (S) :

0,75

d) (S)  

3) a) Sur , la fonction est croissante et strictement positive, donc :

et . 0,5

b) L’équation (E) n’admet pas de solution dans l’intervalle , car sur cette intervalle,
. 0,5

c) La fonction f est strictement décroissante sur l’intervalle , car sa dérivée est positive :

(somme de nombres strictement positifs).


On dresse ci-dessous le tableau de variation de f :
x 0 +∞
+∞
et 1
f (x)

Car .
−7

d) La fonction f est continue et strictement croissante sur . De plus .


Or . Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires l’équation , soit l’équation

(E) admet donc une unique solution dans l’intervalle .


0,84 ⩽ a ⩽ 0,85. 0,75

4) On prend pour A le point d’abscisse a. L’encadrement d’amplitude du réel b est :

0,5
.

Exercice 4 : (5 points) Pour les non spécialistes. Lycée de Balbala-Hayel said

1) a) Si le dé indique 1, alors la probabilité de gagner est de . Donc :

Si le dé indique 2, alors la probabilité de gagner est de . Donc :

Si le dé indique 3, alors la probabilité de gagner est de Donc :

b) Comme

Alors
2) Un joueur a gagné la partie. Alors la probabilité qu’il ait obtenu le numéro 1 avec le dé est :

3) Un joueur fait six parties. Comme il remet les boules tirées dans l’urne après chaque partie, les parties sont considérées
comme indépendantes.
Désignons par X la variable aléatoire désignant le nombre de parties gagnées sur parties jouées. Alors, puisque les parties
sont indépendantes, on répète de manières indépendante la même expérience aléatoire ( jouer une partie) à deux issues

(gagner ou perdre). Alors X suit une loi binomiale de paramètres 6 et . Ainsi la probabilité qu’il gagne exactement
deux parties est :
.
Pour déterminer le nombre minimal de parties qu’un joueur doit faire pour que la probabilité d’en gagner au moins une soit
supérieure à 0,9, résolvons :
p(X ⩾ 1) ⩾ 0,9 ⩾ 0,9
⩾ 0,9

⩾ 0,9 ⩽ 0,1

⩽ ln0,1 ⩽ ln0,1 ⩽ ln0,1

n ⩾ 16,8
Ainsi le nombre minimal cherché est n = 10.
Exercice 3 : (6 points) Lycée de Balbala-Hayel said

Partie A
Les solutions de l’équation (E) sont les abscisses des points d’intersection de deux courbes. Il semble bien qu’il y en a
deux. L’une est comprise entre − 1 et 0 et l’autre entre 0 et 1.
Partie B

1) a) Pour tout x ∈ ℝ , . Comme un carré est positif ou nul, est du signe de 1+ x.

• pour .

• pour .

• pour .

b) x solution de (E) . Or, pour tout réel x, , alors que

pour  . (E) n’a pas de solution sur l’intervalle .

c) Pour tout . (E)

3) a) h est dérivable sur .

Donc pour tout

soit finalement
b) Le numérateur et le dénominateur sont des trinômes du second degré.

x
−1 0 +∞
− 0 + 0 −
0 − 0 +
⎸⎸ + ⎸⎸ + 0 −
Étude des limites aux bornes :
• Limite en −1

et , donc , par somme de limite on a  .


• Limite en 0

et , donc par somme de limite on a  .


• Limite en +∞

et , donc par somme on tombe sur la F.I « −∞ + ∞ »

Or , en posant on a et donc .

De plus pour tout x > 1, 0 ⩽ . Par le théorème des gendarmes on a et donc .

Par somme , par produit

Et enfin par somme .

x
−1 0 α1 α2 +∞

+ 0 − + 0 −

0 0

0 −∞ −∞ −∞

et
c) D’après le tableau de variations ou en utilisant le théorème des valeurs intermédiaires, on voit bien que l’équation

et donc l’équation (E) admet bien deux solutions dans .

α1 ≈ 0,62 et α2 ≈ 7,12

d) Il y a bien deux solutions mais pas dans les intervalles prévus.

La conjecture énoncée dans la partie A est donc erronée.

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