Vous êtes sur la page 1sur 2

1) Au Maroc, les sociétés d'État sont également soumises à des mesures spécifiques

pour lutter contre les anomalies fiscales. Voici quelques-unes des mesures qui
peuvent être mises en place dans ce pays :

2) Audit et contrôle : Les sociétés d'État au Maroc sont généralement soumises à des
audits financiers et comptables réguliers, effectués par la Cour des Comptes ou
par des cabinets d'audit externes. Ces audits visent à identifier les éventuelles
anomalies fiscales et à évaluer l'efficacité des contrôles internes.
3) Agence Nationale de Vérification Fiscale (ANVF) : Au Maroc, l'ANVF est
responsable de la vérification fiscale des contribuables, y compris les sociétés
d'État. Elle mène des vérifications approfondies pour s'assurer de la conformité
fiscale et détecter d'éventuelles anomalies. Les sociétés d'État sont tenues de
coopérer avec l'ANVF lors de ces vérifications.
4) Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP) : La CNMP joue un rôle
important dans la prévention des anomalies fiscales liées aux marchés publics. Elle
est chargée de vérifier la régularité des procédures de passation des marchés
publics, y compris les contrats attribués aux sociétés d'État, afin de garantir la
transparence et la conformité fiscale.
5) Direction Générale des Impôts (DGI) : La DGI est l'organisme gouvernemental
responsable de la collecte des impôts au Maroc. Elle collabore avec les sociétés
d'État pour s'assurer de leur conformité fiscale et mène des vérifications fiscales
en cas de soupçon d'anomalies. La coopération avec la DGI est essentielle pour
prévenir les pratiques fiscales illégales.
6) Sanctions et mesures disciplinaires : Au Maroc, les sociétés d'État qui commettent
des anomalies fiscales sont passibles de sanctions financières, de pénalités et de
mesures disciplinaires. Ces sanctions peuvent être imposées par les autorités
fiscales, la Cour des Comptes ou d'autres organes de contrôle.
7) Loi de Finances et réglementations fiscales : Les sociétés d'État doivent se
conformer aux dispositions de la Loi de Finances et aux réglementations fiscales
en vigueur au Maroc. Ces lois fixent les règles fiscales applicables, les taux
d'imposition, les obligations de déclaration, etc.

8) Il est important de souligner que les mesures exactes prises au Maroc peuvent
évoluer avec le temps, en fonction des réformes législatives et des politiques
gouvernementales. Il est donc essentiel que les sociétés d'État restent informées
des exigences fiscales actuelles et coopèrent avec les autorités compétentes pour
assurer la conformité fiscale.
9) Bien sûr, voici quelques détails supplémentaires sur les mesures spécifiques prises
au Maroc pour lutter contre les anomalies fiscales au sein des sociétés d'État :
10) Loi Organique relative à la Loi de Finances (LOLF) : La LOLF au Maroc impose des
règles de gouvernance financière aux sociétés d'État. Elle définit les principes de
transparence, de responsabilité et de bonne gestion financière. Les sociétés d'État
sont tenues de se conformer aux dispositions de la LOLF dans leur gestion fiscale
et financière.
11) Obligations de déclaration : Les sociétés d'État au Maroc sont tenues de déclarer
leurs revenus, leurs charges et leurs transactions fiscales conformément aux
exigences légales. Elles doivent soumettre des déclarations fiscales régulières à la
Direction Générale des Impôts (DGI) en respectant les délais impartis.
12) Vérification fiscale approfondie : Lorsqu'il existe des soupçons d'anomalies
fiscales au sein d'une société d'État, l'Agence Nationale de Vérification Fiscale
(ANVF) peut effectuer des vérifications fiscales approfondies. Ces vérifications
peuvent porter sur plusieurs exercices fiscaux et couvrir tous les aspects de la
fiscalité de la société.
13) Contrôle des prix de transfert : Les sociétés d'État qui sont impliquées dans des
transactions avec des entités liées doivent se conformer aux règles de prix de
transfert. Les autorités fiscales marocaines surveillent de près les prix de transfert
pour prévenir les pratiques d'évasion fiscale et garantir une imposition appropriée
des revenus générés.
14) Renforcement des capacités internes : Les sociétés d'État peuvent renforcer leurs
capacités internes en matière de conformité fiscale. Cela peut inclure la formation
continue des employés sur les lois et réglementations fiscales, l'embauche
d'experts en fiscalité et l'amélioration des systèmes d'information pour faciliter la
gestion fiscale.
15) Coopération internationale : Le Maroc participe à des initiatives internationales
visant à lutter contre l'évasion fiscale et les pratiques fiscales abusives. Le pays a
signé plusieurs conventions fiscales avec d'autres pays pour faciliter l'échange
d'informations fiscales et renforcer la coopération dans la lutte contre les
anomalies fiscales transfrontalières impliquant les sociétés d'État.

16) Ces mesures visent à promouvoir la transparence, la responsabilité et la


conformité fiscale au sein des sociétés d'État marocaines. Les autorités fiscales au
Maroc mettent en œuvre des contrôles rigoureux et appliquent des sanctions en
cas de non-conformité fiscale, afin de décourager les anomalies et de garantir une
gestion fiscale adéquate des sociétés d'État.

Vous aimerez peut-être aussi