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Décret n°2001-342/PRES/PM/MEE du 17 juillet 2001 (JON°31 2001)

portant champ d’application, contenu et procédure de l’étude et de la notice d’impact sur


l’environnement.

LE PRESIDENT DU FASO

PRESIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES

Vu la Constitution ;

Vu le décret n°2000-526/PRES/PM du 06 Novembre 2000, portant nomination du Premier


Ministre ;

Vu le décret N°2000-527PRES/PM du 12 Novembre 2000, portant composition du


gouvernement du Burkina Faso ;

Vu le décret n°2000-143/PRES/PM/MEE du 17 avril 2000, portant organisation du Ministère


de l’Environnement et de l ’Eau ;

Vu la loi n°014/96/ADP du 23 mai 1996, portant Réorganisation Agraire et Foncière au


Burkina Faso ;

Vu le décret n°97-054/PRES/PM/MEF du 06 février 1997, portant conditions et modalités


d’application de la loi sur la Réorganisation
Agraire et Foncière au Burkina Faso ;

Vu la loi n°010/98/AN du 21 avril 1998 portant modalités d’intervention de l’Etat et


répartition des compétences entre l’Etat et les acteurs
du développement ;

Vu la loi n°005/97/ADP du 30 janvier 1997 portant Code de l’Environnement au Burkina


Faso ;

Vu la loi n°006/97/ADP du 31 janvier 1997, portant Code Forestier au Burkina Faso ;

Vu la loi n°23/94/ADP du 19 mai 1994, portant Code de Santé Publique au Burkina Faso ;

Vu le décret n°98-337/PRES/PM/MEE du 30 juillet 1998, portant organisation, attributions


et fonctionnement du Conseil National pour la
Gestion de l’Environnement (CONAGESE) ;

Vu la loi n°23/97/II/AN du 22 octobre 1997, portant Code Minier ;

Vu la loi n° 62/95/ADP du 14 décembre 1995, portant Code des Investissements au Burkina


Faso ensemble ses modificatifs ;
Sur proposition du Ministre de l’Environnement et de l ’Eau ;

Le Conseil des Ministres entendu en sa séance du30 mai 2001

DECRETE

Article 1 : Le présent décret, pris en application des articles 19, 20 et 23 de la loi


N° 005/97/ADP du 30 janvier 1997,
portant Code de l’Environnement au Burkina Faso, détermine le champ d’application, le
contenu et la procédure relatifs aux Etudes et
Notices d’Impact sur l’Environnement.

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Article 2 : Au sens du présent décret,

1°) l’Etude d’Impact sur l’Environnement est une étude à caractère analytique et prospectif
réalisée aux fins de l’identification et de
l’évaluation des incidences sur l’environnement d’un projet ou programme de développement.

2°) la Notice d’Impact sur l’Environnement est une étude d’impact sur l’environnement
simplifiée. Toutefois, elle doit répondre aux mêmes
préoccupations que l’étude d’impact sur l’environnement et comporter des indications
sérieuses de nature à permettre une appréciation
globale des incidences environnementales d’un projet ou programme de développement.

3°) le rapport d’étude d’impact sur l’environnement est le document qui consigne les résultats
de l’étude ; il doit permettre :

- au promoteur de planifier, concevoir et de mettre en œuvre un projet ou programme de


développement qui minimise les effets
environnementaux négatifs et maximise les bénéfices en terme de coût – efficacité ;
- à l’autorité de prendre une décision d’autorisation en connaissance de cause ;

- au public de mieux comprendre le projet ou programme de développement et ses


impacts sur l’environnement et les populations
concernées.

4°) le promoteur est la personne physique ou morale privée ou publique auteur d’une
demande d’autorisation concernant un projet ou
programme de développement.

5°) le plan de gestion environnementale est l’ensemble des mesures que le promoteur
s’engage à

mettre en œuvre pour supprimer, réduire et compenser les impacts négatifs directs et indirects
sur l’environnement et renforcer ou améliorer
les impacts positifs dus à l’activité projetée.

CHAPITRE II : DU CHAMP D’APPLICATION

Article 3 : Les activités susceptibles d’avoir des impacts significatifs directs sur
l’environnement sont soumises à l’avis préalable du ministre
chargé de l’environnement. Cet avis est établi sur la bse d’une étude ou d’une notice d’impact
sur l’environnement.

Aticle 4 : Conformément à l’article 20 de la loi n°005/97/ADP du 30 janvier 1997 portant


code l’environnement, les travaux, ouvrages,
aménagements et activités, ainsi que les documents de planification assujettis à l’étude ou à la
notice d’impact sur l’environnement font l’objet
d’inscription sur une liste. Cette liste est annexée au présent décret.

Article 5 : Les activités susceptibles d’avoir des impacts significatifs directs ou indirects sur
l’environnement sont classées en trois (3)
catégories qui sont :

. Catégorie A : Activités soumises à une étude d’impact sur l’environnement ;


. Catégorie B : Activités soumises à une notice d’impact sur l’environnement ;

. Catégorie C : Activités qui ne sont soumises ni à une étude d’impact sur l’environnement ni
à une notice d’impact sur l’environnement.

pour chaque catégorie, les projets sont classés en tenant compte des secteurs d’activités
définis par la loi n°10/98/AN du 21 avril 1998,
portant modalité d’intervention de l’Etat et répartition de compétences entre l’Etat et les
acteurs du développement.

Des arrêtés conjoints du ministre chargé de l’environnement et des ministres compétents


précisent la nature, la taille ou le coût des projets
dans les différentes catégories environnementales.

Article 6 : L’étude et la notice d’impact sur l’Environnement sont parties intégrantes d’un
processus décisionnel global ; elles contribuent à
établir la faisabilité des projets au même titre que les études techniques, économiques et
financières.

CHAPITRE III : DU CONTENU DE L’ETUDE ET DE LA NOTICE D’IMPACT SUR


L’ENVIRONNEMENT

section 1 : De l’étude d’impact sur l’environnement

Article 7 : Le contenu de l’etude d’Impact sur l’Environnement doit être en relation avec
l’importance des travaux, ouvrages et
aménagements projetés et avec leurs inmpacts prévisibles sur l’environnement et la
population.

a. l’étude d’Impact comporte obligatoirement :


1°) une analyse de l’état initial du site et de son environnement portant notamment sur les
richesses naturelles, l’atmosphère, les espaces
agricoles, pastoraux ou de loisirs, les sites culturels, les infrastructures socio-économiques ;

2°) une présentation du projet et des aménagements, ouvrages et travaux à réaliser, la


justification du choix des techniques et des moyens de
production ainsi que sa localisation ;

3°) une analyse des impacts négatifs et positifs, directs et indirects sur le site et son
environnement et portant notamment sur les richesses
naturelles, l’atmosphère, les espaces agricoles, pastoraux ou de loisirs, les sites culturels, les
ressources forestières, hydrauliques susceptibles
d’être affectées par les travaux, aménagements ou ouvrages ;

4°) une indication sur les risques pour l’environnement d’un Etat voisin résultant de l’activité
projetée (le cas échéant) ;

5°) une indication des lacunes relatives aux connaissances ainsi que des incertitudes
rencontrées dans la mise au point de l’information
nécessaire ;

6°) les mesures nécessaires prévues ou non par le promoteur pour supprimer, réduire et
compenser les conséquences dommageables du
projet sur l’environnement ainsi que l’estimation des dépenses correspondantes.

7°) un résumé non technique se rapportant aux rubriques précédentes destiné à l’information
du public et des décideurs.

Les mesures mentionnées au point 6 ci-dessus constituent le Plan de Gestion


Environnementale (PGE) comprenant notamment :

- une définition précise des mesures prévues par le promoteur pour supprimer, réduire
et compenser les conséquences du projet sur
l’Environnement.
- les données chiffrées des dommages et les taux d’émission des polluants dans le milieu
ambiant ;

- le planning d’exécution des différentes mesures ;

- une estimation des dépenses liées à l’exécution des mesures ;

- une indication chiffrée des résultats attendus en terme de taux de pollutions ou de seuil
de nuisances et parallèlement les normes
légales ou les pratiques admises dans des cas semblables.

b. Les points ci-dessus sont consignés dans le rapport d’Etude d’Impact sur l’Environnement
qui est présenté selon un plan type annexé au
présent décret.

c. Les frais inhérents à la réalisation de l’étude ou de la Notice d’Impact sur l’Environnement


sont entièrement à la charge du promoteur.

Section 2: De la Notice d’Impact sur l’Environnement

Article 8 : La Notice d’Impact sur l’Environnement doit comporter une présentation


sommaire des éléments suivants :

1°) une description de l’état initial du site et de son environnement ;

2°) une description de l’activité projetée ;

3°) une description des caractéristiques ou des éléments du projet qui ont des impacts

négatifs ou positifs ;
4°) une identification des caractéristiques ou des éléments de l’environnement qui peuvent
subir des impacts négatifs ;

5°) une détermination de la nature et de l’importance des impacts sur l’environnement ;

6°) une présentation des mesures à prendre pour supprimer, réduire, gérer ou compenser les
effets négatifs sur l’environnement ainsi que
l’estimation des coûts correspondants.

Le rapport de la Notice d’Impact sur l’Environnement est présenté selon le même plan type
que le rapport d’Etude d’Impact sur
l’Environnement.

CHAPITRE IV : DE LA PROCEDURE RELATIVE AUX ETUDES ET NOTICE


D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Section 1 : Du cadrage et de la réalisation de l’étude, de la consultation du public.

Article 9 : Au cas où l’activité est assujettie à l’Etude ou à la Notice d’Impact sur


l’Environnement, le promoteur élabore le projet de
termes de référence et le transmet au Ministre chargé de l’Environnement et au Ministre
chargé du secteur d’activité pour le cadrage de
l’étude.

La proposition de termes de référence doit comporter au minimum :

- une description de l’avant projet sommaire (APS) ou de l’étude de pré faisabilité


(EPF) du projet en gardant à l’esprit qu’il sera
analysé et évalué à partir de divers points de vue;

- une description de l’environnement (biophysique et humain) du projet et des


interrelations entre ses composantes ;

- l’établissement des limites sur ce qui sera inclus ou exclu de l’étude ;


- l’élaboration d’une liste des questions et des impacts potentiels qui découlent du
projet et l’établissement des priorités;

- le plan de consultation du public.

Article 10 : Pendant la phase de cadrage, le promoteur informe par tout moyen approprié
l’autorité administrative locale et la population du
lieu d’implantation des projets envisagés qu’une Etude d’Impact sur l’Environnement sera
réalisée.

Article 11: Dans un délai maximum de quatorze (14) jours ouvrables à compter de la date de
réception des termes de référence le Ministère
chargé de l’Environnement convoque une réunion en vue du cadrage de l’étude ou de la
notice d’impact sur la base des termes de référence
fournis par le promoteur. Doivent notamment être convoqués à cette réunion, le Ministère
chargé du secteur d’activité et le promoteur.

Article 12 : Le cadrage vise à identifier les éléments de l’environnement qui peuvent être
affectés par le projet et pour lesquels une
préoccupation publique, professionnelle ou légale se manifeste. Il vise, en outre, à vérifier que
les modalités d’information et de participation
du public sont clairement définies. Les résultats de cet exercice transmis au promoteur sous
forme de directive ou de cahier des charges,
constituent le fondement sur lequel s’appuie le reste de la procédure d’EIE et de la NIE.

Pour certaines catégories de projets, des directives sectorielles seront disponibles. Ces
directives élaborées à l’avance en consultation auprès
des organismes concernés, peuvent servir de directives officielles et être transmises au
promoteur dès dépôt de sa proposition de termes de
référence de l’EIE ou de la NIE ; le cas échéant, le cadrage est simplifié ou supprimé.

Article 13 : La réalisation de l’Etude d’Impact ou de la Notice d’Impact sur l’Environnement


conformément à la directive délivrée est
assurée par le promoteur ou le mandataire de son choix. Tout au long de la conduite de
l’étude, le promoteur doit demeurer en contact avec
la direction responsable de l’évaluation environnementale. Ces échanges visent à s’assurer
que l’ensemble des éléments requis par la
directive et par le règlement sont traités à la satisfaction des parties.
Article 14 : Quelles que soient les méthodes employées au cours des diverses étapes,
l’approche globale de la réalisation de l’EIE doit se
fonder sur l’équité, la rentabilité et l’efficacité. L’approche doit également être :

- complète : l’environnement comprend des systèmes complexes d’organismes vivants


et non vivants, reliés par des interrelations
complexes.

- sélective : souligner les impacts critiques (importants) et éliminer aussitôt que


possible les impacts négligeables qui dissiperaient les
efforts et embrouilleraient le processus décisionnel ;

- comparative : déterminer les changements environnementaux découlant du projet,


comme étant distincts des changements qui se
produiraient de toute façon selon les conditions biophysiques et sociales actuelles ;

- objective : fournir des mesures et des prédictions non biaisées, exemptes d’influences
politiques et externes.

Article 15 : L’information et la participation du public sont réalisées pendant l’exécution de


l’Etude d’Impact sur l’Environnement en
collaboration avec les organes compétents de la circonscription administrative et de la
collectivité territoriale décentralisée. Cette information
du public comporte notamment :

- une ou plusieurs réunions de présentation du projet regroupant les autorités locales, les
populations, les ONG et associations
écologistes ;

- l’ouverture d’un registre accessible aux populations où sont consignées les


appréciations, les observations et suggestions formulées
par rapport au projet.

Section 3 : De l’enquête publique

Article 16 : Le rapport d’Etude d’Impact sur l’Environnement est déposé par le promoteur
auprès du Ministre chargé du secteur d’activité
habilité à autoriser la réalisation du projet ; copie dudit rapport est transmise au Ministre
chargé de l’Environnement pour avis après enquête
publique. Une copie est également transmise à l’autorité administrative locale
territorialement compétente du lieu d’implantation envisagé.
Article 17 : Le Ministère chargé de l’Environnement, après réception du rapport d’Etude
d’Impact, informe l’autorité administrative locale
du lieu d’implantation envisagé du projet, de l’ouverture d’une enquête publique.

Article 18 : l’autorité administrative locale du lieu d’implantation envisagé informe le public


de l’ouverture de l’enquête par voie d’affichage,
par des avis insérés dans deux journaux quotidiens et par radio ; elle peut aussi assurer cette
information par tout autre moyen approprié
compte tenu des circonstances sociales et de lieu.

Les frais de publication dans la presse et à la radio sont à la charge du promoteur.

Article 19 : L’enquête est conduite par un ou plusieurs enquêteurs désignés par le Ministère
chargé de l’Environnement en considération de
leurs qualifications et expériences dans la ou les disciplines considérées.

Le promoteur peut demander à y adjoindre un ou plusieurs experts de son choix, à titre


d’observateurs.

Article 20 : l’Enquête publique est ouverte pendant trente (30) jours à compter de l’insertion
de l’avis dans les journaux sur la base du
résumé général.

Pendant ce délai le résumé général est tenu à la disposition de toute personne qui souhaite en
prendre connaissance. Le public peut, dans ce
délai demander à l’autorité locale du lieu d’implantation, l’accès à l’intégralité du document
d’Etude d’Impact.

Article 21 : Dans les sept (7) jours qui suivent l’expiration du délai de trente (30) jours de
l’enquête publique, et au vu des éléments du
rapport d’Etude d’Impact, notamment des appréciations, observations, suggestions et contre
propositions formulées, le ou les enquêteurs
peuvent demander au promoteur des informations complémentaires ou la production de tout
autre document utile.
Ils peuvent entendre toute personne dont ils jugent l’audition utile et se tiennent à la
disposition de toute personne ou association qui demande
à être entendue.

Ils peuvent recevoir en audience publique les déclarations de toute personne intéressée et les
explications du promoteur ou de son
représentant.

Article 22 : A l’issue du délai de sept (7) jours pendant lequel toutes les investigations
élémentaires doivent être effectuées, l’enquête
publique doit être clôturée. L’autorité administrative locale du lieu de réalisation de l’activité
projetée ainsi que l’organe compétent de la
collectivité locale décentralisée disposent, après la clôture, d’un délai de cinq (5) jours pour
examiner le dossier et formuler leur avis.

Article 23 : Dans les quinze (15) jours qui suivent la clôture de l’enquête, le rapport du ou des
enquêteurs doit être rédigrgé de
l’Environnement dispose d’un délai de dix (10) jours ouvrables pour donner son avis
conforme sur la faisabilité du projet à compter de la
date de réception du rapport de l’Etude ou de la Notice d’Impact sur l’environnement.

Passé ce délai , l’avis conforme est considéré comme favorable .

Section 5 : Du suivi environnemental

Article 30 : Le suivi environnemental vise à vérifier l’effectivité de la mise en œuvre des


mesures du plan de gestion environnementale et le
respect des recommandations de l’avis du Ministre chargé de l’Environnement d’une part et
la pertinence des impacts identifiés d’autre
part.

Article 31 : Le Ministère chargé de l’Environnement en collaboration avec les ministères


concernés est chargé du suivi environnemental. Il
peut avoir recours au personnel d’autres départements ministériels en cas de besoin.
CHAPITRE V : DISPOSITIONS FINALES

Article 32 : Les Ministres chargés de l’Environnement, de l’Eau, de l’Energie et des Mines,


du Commerce de la Promotion de l’Entreprise
et de l’Artisanat, des Infrastructures et de l’Habitat, des Transports et du Tourisme, de
l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Economie et des
Finances, de l’Administration Territoriale de la Santé et de la Défense Nationale sont
chargés chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent décret qui prend effet pour compter de sa date de signature et qui sera publié au
Journal Officiel.

Ouagadpougou, le 17 juillet 2001

Blaise COMPAORE

Le Premier Ministre

Paramanga Ernest YONLI

Le Ministre de l’Environnement

et de l ’Eau Le Ministre de l’Agriculture

Fidèle HIEN Salif DIALLO

Le Ministre du Commerce, de la Promotion

de l’Entreprise et de l’Artisanat

Bedouma Alain YODA


Le Ministre des Ressources Animales

Alphonse BONOU

Le Ministre des Mines, Le Ministre des Infrastructures,

des Carrières et de l’ Energie de l’Habitat et de l’Urbanisme

Abdoulaye Abdoulkader CISSE Hippolyte LINGANI

Le Ministre de l’Administration

Territoriale et de la Décentralisation

Bernard T. NABARE

Pour le Ministre de la Défense en mission,

le Ministre de la Justice et de la Promotion

des Droits de l’Homme chargé de l’Intérim

Boureima BADINI

Le Ministre de la Santé Le Ministre des Transports


et du Tourisme

Pierre Joseph Emmanuel TAPSOBA Salvador YAMEOGO

ANNEXE I
Liste des travaux, ouvrages, aménagements, activités et documents de planification assujettis
à l’étude ou à la notice d’impact sur
l’environnement.

DOCUMENTS DE PLANIFICATION

1- Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT) ;

2- Schéma Régional d’Aménagement du Territoire (SRAT) ;

3- Schéma Provincial d’Aménagement du Territoire (SPAT) ;

4- Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU).

ANNEXE II

Plan type du rapport d’étude d’impact sur l’environnement

1 - RESUME EXECUTIF

II - LEGISLATION, CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL

III - DESCRIPTION DU PROJET

IV – SITUATIONS EXISTANTES SANS LE PROJET

- (En fonction de la nature du projet)

- Qualité de l’air et du bruit ;

- Qualité des eaux ;

- Flore et faune ;

- Environnement terrestre (topographie, géologie, hydrologue) ;

- Environnement économique et socioculturel ;

- Evaluation des risques .


V- IMPACTS DU PROJET SUR LES DIFFERENTS DOMAINES DE
L’ENVIRONNEMENT

VI - ANALYSE DES ALTERNATIVES DANS LE CADRE DU PROJET

VII - PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE POUR LA REALISATION ET


L’EXPLOITATION DU PROJET

Mesures d’atténuation et de réduction des impacts

- Mesures de contrôle de la pollution

- Développement et formation

. Modalités de réalisation des mesures arrêtées et coûts

VIII - MODALITES DE CONSULTATION ET DE PARTICIPATION DU PUBLIC

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