Notice Dimpact Sur Lenvironnement LAITIE

Unité de production de lait et dérives NOTICE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
2021
INTRODUCTION
Le présent rapport constitue la notice d’impact sur l’environnement relative au projet :

UNITE DE PRODUCTION LAITIERE
Sise au lieu dit : " village SAID ABID (section 14, Ilot N° 327) - Wilaya de BOUIRA, pour son
propriétaire LOUNES AICHA
L’étude est réalisée en vue d’une demande d’autorisation d’exploitation pour la mise en conformité
de l’établissement classé au Décret exécutif n° 06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation
applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement ;
Cette notice d'impact sur l'environnement a pour objet l’évaluation et l’analyse des impacts et risques
que peut avoir la mise en exploitation de ce projet et ainsi de s’assurer que le projet est en
conformité avec la réglementation algérienne relative à la maîtrise et à la gestion des risques
industriels impliquant des substances dangereuses conformément aux dispositions de la loi N°03-10
du juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable et
au décret exécutif n°07-144 définissant la réglementation applicable aux installations classées et
fixant leur nomenclature.
Dans cette étude nous présentons :
 la présentation du promoteur du projet, le nom ou la raison sociale ainsi que, le cas échéant, sa
société, son expérience éventuelle dans le domaine du projet envisagé et dans d'autres domaines;
 la présentation du bureau d'études accompagnée d'une copie de la décision d'agrément délivrée
par le ministre chargé de l'environnement ;
 l'analyse des alternatives et variantes éventuelles des différentes options du projet en expliquant
et en fondant les choix retenus aux plans économique, technologique et environnemental ;
 la délimitation de la zone d'étude en fonction des limites définies par le rayon d'affichage
conformément aux dispositions du décret exécutif n° 07-144 du 2 Joumada El Oula 1428
correspondant au 19 mai 2007, susvisé, pour les installations classées, et sur un rayon ne
dépassant pas trois (3) Km pour les projets cités en annexes du présent décret ;
 la description détaillée de l'état initial du site et de son environnement portant notamment sur ses
ressources naturelles, sa biodiversité, ainsi que sur les espaces terrestres, maritimes ou
hydrauliques et la qualité de l'air susceptibles d'être affectés par le projet accompagné d'un plan
de situation à l'échelle de 1/2.500 ème et d'un plan de masse à l'échelle de 1/200 ème, et sur
lequel figure l'affectation des constructions et terrains avoisinant le site du projet ainsi que toutes
les servitudes ;
 la description détaillée des différentes phases du projet, notamment la phase de construction, la
phase d'exploitation et la phase post-exploitation (démantèlement des installations et remise en
état des lieux);
 l'estimation des catégories et des quantités de résidus, d'émissions et de nuisances susceptibles
d'être générés lors des différentes phases de réalisation et d'exploitation du projet (notamment
déchets, chaleur, bruits, radiation, vibrations, odeurs, fumées...);
1
BET MATARI Adresse : rue MED TOUMI Ain Bessem -
Bouira // tel : 0665441143 // email : matariyoucef@gmail.com
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 l'évaluation des impacts prévisibles directs et indirects, à court, moyen et long termes du projet
sur l'environnement (air, eau, sol, milieu biologique, santé) et la méthode utilisée pour
l'évaluation des impacts
 les effets cumulatifs pouvant être engendrés au cours des différentes phases du projet;
 la description des mesures envisagées par le promoteur pour supprimer, réduire et/ou compenser
les conséquences dommageables des différentes phases du projet;
 un plan de gestion de l'environnement détaillé qui est un programme de suivi des mesures
d'atténuation et/ou de compensation mises en œuvre par le promoteur avec un planning
d'exécution de ce plan
 les incidences financières allouées aux mesures préconisées;
 tout autre fait, information, document ou étude soumis par les bureaux d'études pour étayer ou
fonder le contenu de l'étude ou de la notice d'impact concernée.
 l'étude ou la notice d'impact doit être obligatoirement accompagnée par un rapport descriptif du
projet, établi par le bureau d'études et mis à la disposition du public durant la période de l'enquête
publique »
L’étude est réalisée conformément aux textes réglementaires suivants :
Loi n° 03-10 du 19 Juillet 2003 :

La loi défini les règles de protection de l’environnement dans le cadre du développement durable.
Décret exécutif n° 06-198

Du 2 Joumada El Oula 1427 Correspondant au 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable
aux établissements classés pour la protection de la l’environnement
Décret exécutif n° 07-144

Du 2 Joumada El Oula 1428 correspondant au 19 mai 2007 fixant la nomenclature des installations
classées pour la protection de l’environnement
Décret exécutif N° 07-145

Du 19 mai 2007 déterminant le champ d’application, le contenu et les modalités d’approbation des
études et des notices d’impact sur l’environnement.
Décret exécutif n° 19-241 du 8 Moharram 1441

correspondant au 8 septembre 2019 modifiant et complétant le décret exécutif n° 07-145 du 2
Joumada El Oula 1428 correspondant au 19 mai 2007 déterminant le champ d'application, le contenu
et les modalités d'approbation des études et des notices d'impact sur l'environnement
Décret exécutif n° 18-255 du 29 Moharram 1440

correspondant au 9 octobre 2018 modifiant et complétant le décret exécutif n° 07-145 du 2 Joumada
El Oula 1428 correspondant au 19 mai 2007 déterminant le champ d'application, le contenu et les
modalités d'approbation des études et des notices d'impact sur l'environnement.
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EXIGENCES LEGALES
La notice est réalisée en tenant compte des textes réglementaires suivant
LOI/DECRET… PORTANT SUR / COMMENTAIRE
lois
Loi n° 83-13 du 02 Accident de travail et Relative aux accidents de travail et aux maladies
juillet 1983 maladies professionnellesprofessionnelles, notamment ses articles 63 à 75
Loi n° 83-17 du 16 Gestion des ressources enLa loi n°83-17 fournit un cadre de mise en œuvre
juillet 1983 eau d’une politique nationale de l’eau et couvre les
questions de licences de consommation et de
prélèvement de l’eau.
Loi n°85-05 du 16 Protection et promotion Cette loi porte sur la protection et la promotion de la
février 1985 de la santé santé des travailleurs. elle a été modifiée par les lois
88-15, 90-17 et 98-09
Loi n°88-07 du 26 Hygiène, sécurité et Cette loi a pour objet de définir les voies et les
janvier 1988 médecine du travail moyens ayant pour but d’assurer les meilleures
conditions aux travailleurs en matière d’hygiène, de
sécurité et de médecine du travail
Loi n°99-09 du 28 Maitrise de l’énergie La maitrise de l’énergie vise à orienter la demande
juillet 1999 d’énergie vers une plus grande efficacité du système de
consommation
Loi n°01-19 du 12 Déchets solides Fixe les modalités de gestion, de contrôle et de
décembre 2001 traitement des déchets
Loi n°01-20 du 12 Aménagement et développement durable du territoire
décembre 2001
Loi n°03-10 du 19 Protection de Les chapitres de la nouvelle loi traitent :
juillet 2003 l’environnement dans le -De l’information environnementale
cadre du développement -De la définition des normes environnementale
durable -Du système d’évaluation des indices environnementaux
pour des projets de développement
-Des régimes juridiques particuliers
-De l’intervention des individus et des associations en
matière de protection de l’environnement
-Des prescriptions de protection de l’eau, des milieux
aquatiques, des milieux désertiques, de la terre et du
sous-sol, contre les substances chimiques et contre les
nuisances
Loi n°04-20 du 25 Prévention des risques majeurs et gestion des catastrophes dans le cadre du
décembre 2003 développement durable
Loi n°05-12 du 04 Gestion et protection des Cette loi à pour objet de fixer les principes et les
aout 2005 ressources en eau règles applicables pour l’utilisation, la gestion et le
développement durable des ressources en eau en tant que
bien de la collectivité nationale.
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Loi / décret Portant sur/ commentaire
Décrets
Décret exécutif n°01- Sécurité des travailleurs Relatif aux prescriptions particulières de protection et
342 sécurité des travailleurs contre les risques électriques
au sein des organismes employeurs
Décret n°84-378 du 15 Déchets solides fixe les conditions d nettoiement, d’enlèvement et
décembre 1984 traitement des déchets solides urbains
Décret exécutif n°90- Appareils à pression de Fixe la réglementation relative aux appareils a
245 du 18 aout 1990 gaz (réfrigérateurs, etc.) pression de gaz
Décret exécutif n° 90- Appareils à pression de fixe la réglementation relative aux appareils a
246 du 18 aout 1990 vapeur (chaudière, etc.) pression de vapeur
Décret exécutif n°91- Santé et sécurité des Définit les règles générales applicables en matière de
05 du 19 janvier 1991 travailleurs protection de la santé et la sécurité des travailleurs
Décret exécutif n°93- Déversement d’huiles et Ce décret interdit la décharge d’huiles et de
161 du 10 juillet 1993 de lubrifiants dans le lubrifiants dans les égouts
milieu naturel
Décret exécutif n°93- Conditions et méthodes Ce décret exige que les huiles usées soient au choix,
192 du 10 juillet 1993 de récupération et de traitées en vue d’une réutilisation, utilisées comme
traitement des huiles combustibles, incinérées, exportées pour traitement,
usagées entreposées pour élimination ou bien utilisées en
l’état
Décret exécutif n°93- Emissions de bruit Ce décret régit les émissions de bruit, principalement
184 du 27 juillet 1993 dans les zones résidentielles et près des grandes
routes
Décret exécutif Emissions Ce décret régit les substances appauvrissant la couche
n°2000-73 du 1er avril atmosphériques d’ozone, y compris la fabrication et l’utilisation de
2000 produits contenant de telles substances. Complète le
décret exécutif n° 93-165
Décret exécutif n°02- Déchets solides Relatif aux déchets d’emballage
372 du 11 novembre
2002
Décret exécutif n°03- Règles de sécurité Définit les règles de sécurité applicables aux activités
451 du 1er décembre concernant les matières et portant sur les matières et produits chimiques
2003 produits chimiques dangereux ainsi que les récipients de gaz sous
dangereux pression
Décret exécutif n°03- Transports de matières et Fixe les conditions particulières relatives au transport
452 du 1er décembre produits dangereux routier de matières dangereuses
2003
Décret n°04-409 du 14 Fixe les modalités de transport des déchets dangereux
décembre 2004
Décret exécutif n°05- Déchets spéciaux Fixe les modalités d’agrément des groupements de
314 du 10 septembre générateurs de déchets spéciaux
2005
Décret exécutif n°05- Fixe les modalités de déclaration des déchets
315 du 10 septembre spéciaux
2005
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Décret exécutif n° 06- Emissions Définit la valeur limites, les seuls d’alerte et les
02 du 07 janvier 2006 atmosphériques objectifs de qualité de l’air en cas de pollution
atmosphérique
Décret exécutif n° 06- Déchets solides Fixe la nomenclature des déchets, y compris les
104 du 28 février 2006 déchets spéciaux dangereux
Décret exécutif n°06- Emissions Règlemente l’émission de gaz, fumées, vapeur,
138 du 15 avril 2006 atmosphériques particules liquides ou solides dans l’atmosphère, ainsi
que les conditions dans lesquelles s’exerce leur
contrôle
Décret exécutif n° 06- Effluents liquides Définit les valeurs limites des rejets d’effluents
141 du 19 avril 2006 industriels liquides industriels
Décret exécutif n° 06- Définit la réglementation applicable aux établissements classés pour la protection
198 du 31 mai 2006 de l’environnement
Décret exécutif n° 06- Règles techniques de Fixe les règles techniques de conception,
430 du 26 novembre conception, d’exploitation d’exploitation et d’entretien du réseau de transport de
2006 du réseau électrique l’électricité
Décret exécutif n° 06- Règles techniques de Fixe les règles techniques de conception,
431 du 26 novembre conception, d’exploitation d’exploitation et d’entretien du réseau de transport de
2006 du gaz gaz
Décret exécutif n°03- Administration Définit l’organisation de l’administration
493 du 17 novembre environnementale environnementale générale
2003
Décret exécutif n°03- Administration locale Ce décret crée l’inspection de l’environnement au
494 du 17 novembre niveau wilaya. Les pouvoirs des inspecteurs
2003 introduits par ce décret englobent l’attribution de
licence, permis, etc. bien qu’ils soient considérés
comme limités
Décret exécutif n°07- Nomenclature des Ce décret fixe la nomenclature des installations
144 du 19 mai 2007 installations classées classées pour la protection de l’environnement
Décret exécutif n°07- Etudes et notices d’impact Ce décret déterminant le champ d'application, le
145 du 19 mai 2007 sur l’environnement contenu et les modalités d'approbation des études et
des notices d'impact sur l'environnement
Décret exécutif n°09- Effluent liquides Fixe les modalités d’octroi de l’autorisation de
209 du 11 juin 2009 industriels déversement des eaux usées autres que domestiques
dans un réseau public d’assainissement ou dans une
station d’épuration
Décret exécutif n°18- Ce décret déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités
255 du 09 octobre d'approbation des études et des notices d'impact sur l'environnement
2018
Décret exécutif n°19- Ce décret déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités
241 du 08 septembre d'approbation des études et des notices d'impact sur l'environnement
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1. PRESENTATION DU PROMOTEUR DU PROJET
L'objectif de cette étude est d'obtenir une autorisation d'exploitation
Tableau: Présentation du promoteur du projet
Gérant LOUNES AICHA
N° de tél
Activité Unité de production laitière
Classement Etablissement classé de catégorie 3
Nombre d’effectif 07 postes.
Localisation du projet village SAID ABID (section 14, Ilot N° 327- BOUIRA
Surface utile totale 418 m2
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2. PRESENTATION DU BUREAU D'ETUDES
BET.MATARI est un bureau d’études environnementales, spécialisé dans le secteur

environnemental. Agréé par le ministère de l’environnement et des énergies renouvelables, Notre
bureau est créé et dirigé par Monsieur YOUCEF MATARI, ingénieur en environnement
Nos services :
L’Élaboration des études réglementaires :

 Schéma communal de gestion des déchets ménagers et assimilés (SCHEMA DIRECTEUR) ;
 Études d’Impact sur l’Environnement (EIE) ;
 Études de Danger (ED) ;
 Audit Environnemental (AE) ;
 Diagnostics et rapports de classement ;
 Rapports sur les produits dangereux (RSPD) ;
 Notice d’impact sur l’environnement.
 Plans Internes d’Intervention (PII) ;
 Plans de sureté interne (PSI) ;
 Fiche technique (FT)
 Tous les dossiers réglementaires relatifs à l’environnement
L’Accompagnement à la mise en place de différents standards de management :
 Système de management de la qualité ISO 9001 ;
 Système de management de l’environnement ISO 14001 ;
 Système de management de la sécurité OHSAS 18001.
N° d’agrément : 142/ 2019

Adresse : 51 RUE MED TOUMI - AIN BESSEM - BOUIRA.
Mobile : 0665 44 11 43 //// 0540 14 87 39
E-mail : matariyoucef@gmail.com
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3. ANALYSE DES ALTERNATIVES ET VARIANTES EVENTUELLES DES
DIFFERENTES OPTIONS DU PROJET
3.1. Le contexte du projet
Unité de production laitière et dérivés
3.2. PRESENTATION DE L’UNITE

L’unité s’est fixé comme raison sociale la production du lait pasteurisé et de produits dérivés
(fromage à pâte molle, fromage a pâte pressée …)
Volume de l’activité : 50 000 litres de lait / jour.

Classification de l’activité selon le décret exécutif n° 07-144 : l’unité de production de lait et
dérivés renferme comme activités classées :
 Réception, stockage, traitement, transformation du lait ……….. Rubrique 2227

 Froid et compression ………………………………….……….. Rubrique 2920
 Chaudière (installation de combustion) …………………..…… Rubrique 2914
3.2.1)- Réception, stockage, traitement, transformation du lait (rubrique 2227)
N0 de la Type R.A R.P.

rubrique Désignation de l’activité E.I.E E.D N.I
d’autorisation (km) D
Lait (Réception, stockage, traitement, transformation, etc..., du) ou des produits issus du lait, la
capacité journalière de traitement exprimée en litre de lait ou équivalent-lait étant
1. Supérieure à 70 000 I/j AW 1 X X
2227 2. Supérieure à 7 000 L/j, mais APAPC 0.5 X X

inférieure ou égale à 70 000 I/j
Équivalences sur les produits entrant dans l’installation
1 litre de crème = 8 l équivalent-lait ;
1 litre de lait écrémé, de sérum, de babeurre non concentré = 1 l équivalent-lait ;
1 litre de lait écrémé, de sérum, de babeurre pré-concentré = 6 l équivalent-lait ;
1 kg de fromage = 10 l équivalent-lait.
la quantité journalière de lait traité étant 50 000 l/j , l’activité de Réception, stockage, traitement,
transformation du lait (activité 2227) sera donc classée en troisième catégorie (APAPC)
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3.2.2)- Froid et compression (rubrique 2920)

Réfrigération ou compression (installations de) fonctionnant à des pressions effectives supérieures à

105 Pa
1. Comprimant ou utilisant des fluides inflammables ou toxiques, la puissance absorbée étant :
2920
a). Supérieure à 300 KW AW 1 X X
b) Supérieure à 20 kW, mais APAPC 0.5 X X

inférieure ou égale à 300 KW
Le système de réfrigération des chambres froides présente une puissance absorbée inferieure à
300 KW, par conséquent, les installations de compression/ réfrigération (activité 2920) sont classées
en troisième catégorie (APAPC)
3.2.3)- Chaudière (installation de combustion) (2914)

Combustion
La puissance thermique maximale est définie comme la quantité maximale de combustible, exprimée en
pouvoir calorifique inférieur, susceptible d’être consommée par seconde.
Note. La biomasse se présente à l’état naturel et n’est ni imprégnée ni revêtue d’une substance
quelconque. Elle inclut notamment le bois sous forme de morceaux bruts, d’écorces, de bois déchiquetés,
de sciures, de poussières de ponçage ou de chutes issues de l’industrie du bois, de sa transformation ou de
son artisanat.
A. Lorsque l’installation consomme exclusivement, seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de
2914 pétrole liquéfiés, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds ou de la biomasse, à l’exclusion des
installations visées par d’autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la
fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes,
- Si la puissance thermique maximale de l’installation est :
1. Supérieure ou égale à 100 MW AM 5 X X
2. Supérieure ou égale à 20 MW mais

AW 3 X X
inférieure à 100 MW
3. Supérieure à 2 MW, mais

APAPC 1 X X
inférieure à 20 MW
4. Inférieure à 2 MW D
B. Lorsque les produits consommés

seuls ou en mélange sont différents
AW 3 X X
de ceux visés en A et si la puissance
thermique maximale est supérieure à
0,1 MW
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Les installations de combustion (chaudière) prévues fonctionneront soit au gaz naturel, soit au fioul
domestique (GAS-OIL) est présentent une puissance thermique maximale inferieure à 2MW, par
conséquent, ces installation (activité 2914) sont classées en quatrième catégorie
Parmi les activités et installations de l’unité d’industrie laitière projetée, il n’y’a aucune activité ou
installation classée en première ou deuxième catégorie (AM-AW), et on recense 02 activités de
troisième catégorie (APAPC), l’une des deux est l’activité principale : Réception, stockage,
traitement, transformation du lait (activité 2227)
De ce fait, l’unité de production de lait et dérivés objet de la présente notice est classée par le décret
n° 07-144 comme suit :
Numéro de la rubrique 2227

Désignation de l’activité Lait (Réception, stockage, traitement,
transformation du lait)
Catégorie d’autorisation 50 000 l/j < 70 000 l/j (APAPC)
Rayon d’affichage 0.5
Notice d’impact sur l’environnement oui
Rapport sur les produits dangereux oui
3.3. Justification du choix du site du point de vue environnement et technologique :

L’aménagement du l’unité est multiple et profitable à plusieurs niveaux de la vie locale
Sur le plan économique :

 garantir la commercialisation et sa pérennité économique
 accroitre l’attraction du territoire
 générer des ressources fiscales
Sur le plan social

 créée et/ou maintenir l’emploi
 dynamiser la vie locale
Sur le plan environnemental :

 préserver l’environnement et prévenir des risques
 minimiser les impacts de l’activité économique sur l’environnement
 préserver les ressources naturelles (eau, faune, flore, sous-sol….)
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4. DELIMITATION DE LA ZONE D'ETUDE EN FONCTION DES LIMITES DEFINIES PAR LE
RAYON D'AFFICHAGE
Localisation de l’installation dans son environnement :
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5. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT
1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La commune de BOUIRA est située à environ 80 km au sud-est d'Alger et au sud de la chaîne

du Djurdjura dans l'Atlas tellien. À 525 mètres d'altitude, elle se trouve dans la vallée du fleuve Sahel qui est
dominée au nord par le piton montagneux de Tikjda.
Le territoire de la commune s’étend sur une superficie globale de 97 km2 et regroupe une population estimée
à 108 899 habitants. (RGPH 2017)
Elle est limitée administrativement :
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2. SITUATION CLIMATIQUE
A. climat
La station météorologique la plus proche de la zone d’étude est celle d’AIN BESSEM
La commune de BOUIRA est soumise à un climat méditerranéen semi-aride avec un caractère de
continentalité très marqué, et un écart de température de 33°C entre les températures du mois de janvier et
celles d’aout, l’été s’étend sur 5 à 6 mois environ avec des masses d’air chaud à partir du mois de mai. La
pluviométrie reste variable.
B. Précipitation
Pour l’analyse des précipitations nous avons considéré la série de données complète.
La moyenne annuelle des précipitations est de 378.7 mm.
Tableau : précipitation année : 2016

N° 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15
Pj max 15.5 29.5 32.5 34.5 26.5 32 25 47.5 49.9 40 48.9 35.5 42 89.6 32.8
Source : O.N.M
C. Températures
La température annuelle moyenne est de 16,3 °C , la moyenne maximale est de 22,8 °C et la moyenne
minimale de 11 °C . La température minimale est enregistrée durant le mois de janvier, soit 5,2 °C, le
maximum est enregistré le mois de juillet, soit 35,4 °C
Tableau : température année : 2016

Mois Jan Fév. Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc Moy
Vent moyen (m/s) 10.4 10.4 3.9 9.7 14.7 17.8 22.9 27 25.3 21.6 20.2 12.8 16.3
D. Les vents
C’est l’un des paramètres des plus importants dans l’évolution dynamique de la région étudiée, il représente
l’équivalent des pluies pour le Nord du pays. Comme facteur d’érosion, de transport et d’accumulation.
La direction dominante des vents est Nord-Ouest, à 25 %. Les vents de direction Nord-Est représentant 23%.
Les vents d’Ouest et de direction Nord représentent respectivement 14% et 15%. (VOIR ROSE DE VENT).
En hiver le vent dominant est de direction Nord et en été sont les vents du Sud qui prédominent.
Les vents les plus fréquents, dans cette région sont ceux du Sud-Est et d’Est. Ils sont généralement faibles à
modérés, mais leur vitesse peut atteindre et parfois même dépasser les 120km/h.
Tableau : moyennes des intensités mensuelles des vents année : 2016

Mois Jan Fév. Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc Moy
Vent moyen (m/s) 1.9 2.3 2.4 2.7 2.8 2.9 2.8 2.6 2.3 2.2 2.1 2.1 2.4
E. Humidité
L’humidité relative moyenne annuelle de l’air est de 66,8%, la plus grande humidité relative de l’air pendant
la période hivernale atteint la valeur de 78,6%, et la plus petite valeur pendant la période estivale atteint
46,2%.
Les valeurs de l’humidité moyenne relative de l’air sur la période 2016
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Tableau : variation des moyennes mensuelles de l’humidité relative de l’air (%) année : 2016
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc Moy
Humidité moyen 75.5 75.5 76 78.6 68.1 65.2 55.4 46.2 54 60.7 60.2 70.8 66.8
F. Synthèse bioclimatique
Quotient pluviométrique et climagramme l’EMBERGER :
Afin de déterminer l’étage climatique de la région de BOUIRA nous avons utilisé la méthode d’EMBERGER.
Quotient pluviométrique d’EMBERGER Q2
EMBERGER propose une formule qui utilise les paramètres suivants :
P : total annuel des précipitations en mm.
M : température moyenne des maxima du mois le plus chaud ;
m : température moyenne des maxima du mois le plus froid;
Le quotient est d la forme : Q2 =
Q2 =
Q2 = 43,31
Ce quotient à permit de situer la zone dans le climat semi-aride comme le montre en figure suivants
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3. RISQUE DE CATASTROPHES NATURELLES
A- Sismologie
La sismicité du Nord algérien est la conséquence de mouvements tectoniques complexes, issus du

rapprochement de la plaque africaine au Sud et la plaque eurasienne au Nord et donnant lieu à la formation de
plissement de terrain et de failles. Elle se manifeste par des séismes d’intensité plus ou moins violents selon
les zones d’impact.
Bien que ne disposant d’études propres au territoire de la wilaya, nous pouvons avancer sur la base de la carte
du zonage sismique de l’Algérie et de la carte de sismicité historiques (séismes déjà produits) réalisées par le
MATE, que le commune de BOUIRA fait partie de la catégorie des territoires a Dommage notable, mais
d’intensité moyenne.
Aussi à défaut d’autres éléments, il est recommandé que la réglementation nationale parasismique soit
appliquée dans toute sa rigueur. Le respect des normes nationales doit s’appliquer en priorité aux ouvrages
hydrauliques et aux zones touchées par les glissements de terrains.
Il est signaler que la wilaya de BOUIRA et dotée d’un plan ORSEC a l’échelle de la wilaya et a l’échelle des
communes. (Source le PAW de BOUIRA)
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B- Foudre
Densité de foudroiement Ng
La sévérité orageuse : est plus précisément mesurée par la densité de foudroiement. Cette dernière, exprimée
en termes de coupe de foudre eu sol par kilomètre carré et par an. Peut être estimée en utilisant la relation
suivante proposée par le conseil international des grands réseaux électriques. [CIGRE].
Ng = 0,04*Nk 1,25
Où Nk est le niveau kéraunique
En ALGERIE Ng est compris entre 0 et 5, le tableau suivant donne les niveaux kérauniques et la densité de
foudroiement pour les stations de BOUIRA.
Tableau : niveaux kéraunique et densité de foudroiement

station Latitude (0’) Longitude (0’) Nk Ng
Bouira 36° 23’N 03° 54’ E 18 ,44 1,53
Tableau : nombre moyen mensuel et annuel de jour d’orage

station Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Déc C/F
BOUIRA 0 ,44 0,50 0,63 1,00 2,50 2,50 1,94 3,06 3,44 1,13 0,44 0,88 3,8
4. SOLS ET EAUX SOUTERRAINES
Géologie :
La wilaya de BOUIRA se compose de 03 zones physiques bien déterminées :
 Les hautes plaines : elles constituent la région sud de la wilaya. Le relief est sous forme d’ondulation
à grand rayon entrecoupé de collines présentant de bons sols agricoles céréaliers.
 La zone steppique du Sud-ouest : cette zone connait un climat continental et constitue la zone du
pâturage et des parcours. Cependant, il existe un micro climat favorable aux cultures maraichères et
l’arboriculture fruitière.
 La zone montagneuse : elle est composée des montagnes du nord et de l’ouest, qui sont relativement
bien arrosés. Les sols de grès et d’argiles utilisés par l’arboriculture et surtout l’olivier.
Hydrogéologie :
Examinant la géologie de la région, on peut distinguer une nappe libre dans les alluvions récentes et anciennes
avec comme substratum imperméable le miocène argileux. Cette nappe est alimentée directement par les eaux
météoriques (pluies).
La nappe est exploitée par des puits pour les besoins industriels. Il existe une relation hydraulique entre la
nappe et l’Oued. Sans qui omettre soutien tant intéressant sur le plan de l’irrigation rurale.
En hiver c’est la nappe qui alimente l’Oued, par contre en période d’étiage c’est l’Oued qui alimente la nappe,
ce qui pose le problème de pollution de la nappe par les eaux usées déversées directement dans l’Oued.
La nappe est également sensible aux rejets industriels et au réseau d’assainissement défectueux.
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5. ENVIRONNEMENT BIOLOGIQUE
Faune et flore
-La faune locale qui est constituée d’espèces domestiques telles moutons, chèvres, reconnues suite à
l’indentification des traces et excréments trouvés aux alentours du site.
De même qu’on à observées des espèces ornithologiques et une grande variété de petit gibier : sanglier,
chacal, renard, belette, lièvre.
Par conte, il n’est signalé aucune faune au sein du site vu la perturbation urbaine et le rapprochement du site
du projet vers le centre urbain de BOUIRA.
-la flore occupe une partie moyenne, avec un taux de couverture forestier insignifiant. Cette superficie est
surtout représentée par les arbres d’Eucalyptus et de Tamaris sans omettre la richesse fruitière des oliviers et
figuiers caractérisant la région.
Il existe aussi d’autres espèces qui jouent le rôle de brise-vent pour les cultures, les plus courantes des feuilles
de casuarina et les résineux comme le cyprès.
La flore qui caractérisée la zone de notre site est représentée essentiellement par des terrains privés cultivés en
céréaliculture et maraichage.
Aucune espèce animale ou végétale protégées ou en voie de disparition n’est signalée.
Paysage :
Les géo systèmes développés autour de l’agglomération de BOUIRA sont partagés entre des systèmes de
plateaux et de vallées évasées et aux paysages pittoresques dont la valeur touristique est inestimable.
C’est dans ce pays contrasté et aux paysages riches nuancés que le futur projet est programmé.
L’espoir, à travers cette étude est d’essayer de maintenir l’équilibre relatif de la zone avec le maintien d’un
milieu propre sans nuisances et sans pollution pouvant entraver le cadre de vie et la santé public dans cette
agglomération.
6. ENVIRONNEMENT SOCIOCULTUREL :
Population et habitat :
Issue du découpage administratif institué par ordonnance n° 74/69 du 02/07/1974 relative à la refonte de
l’administration de l’organisation territoriale des wilayas. La wilaya de BOUIRA se situe dans la région centre
nord du pays. Elle hérite d’une partie des territoires des wilayas limitrophes de MEDEA et TIZI-OUZOU.
Elle est constituée de 12 daïras et 45 communes.
La wilaya compte une population de 728 290 habitats (recensement 2011) avec une superficie totale de 4454
km2. Et le projet sera implanté au niveau du village SAID ABID (section 14, Ilot N° 327)
Potentialités et activités touristiques :
La wilaya de BOUIRA est un carrefour routier et de civilisations offre à ne pas en doute des potentialités
touristiques indéniables permettant plusieurs types de tourisme dont :
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 Un tourisme de loisirs et de détente ( à travers le parc national di DJURDJURA, les massifs
forestiers, les plans d’eau et barrages) ;
 Un tourisme thermal (curatif et de relaxation) (source thermale HAMMAM K’SANA)
 Un tourisme historique et archéologie (vestiges préhistoriques, romains, turcs, français, etc.…)
 Un tourisme culturel et de particularités traditionnelles (à découvrir à travers les zaouoate, les
mosquées, les fêtes et manifestations ancestrales traditionnelles dont « Aid El Hassad » et fête de
l’olivier)
 Un tourisme lié aux curiosités artisanales et culinaires.
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6. DESCRIPTION DETAILLEE DES DIFFERENTES PHASES DE PROJET
6.1. PHASE DE CONSTRUCTION
Les différentes activités d’un chantier industriel peuvent être représentées schématiquement de la
manière suivante
Schéma : organigramme des travaux de construction industrielle
La phase de construction comprendra les activités qui suivent :

• Recrutement du personnel ;
• Dégagement du site ;
• Installation du chantier : le chantier comportera les engins de levage, les échafaudages, les planches de
protection, l’aire de roulement, un local sanitaire, une baraque, un entrepôt et un logement pour gardien ;
• Terrassement ;
• Réalisation des fondations ;
• Réalisation de la structure métallique ;
• Elévation des murs ;
• Pose des toitures ;
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• Menuiserie métallique ;
• Installation électrique ;
• Plomberie, sanitaires et assainissement ;
• Peinture et carrelage ;
• Aménagements extérieurs et VRD : le site sera aménagé conformément au relevé topographique. Les voiries
et réseaux divers (VRD) seront faits de gravier (25 cm d’épaisseur) et d’une couche supérieure faite d’un
mélange bitumeux épais de 5 cm. Les VRD seront délimités au moyen de bordures en béton ;
• Construction d’une bâche à eau;
• Construction de la clôture ;
• Repli de chantier ;
• Pré réception et réception des ouvrages.
La phase de construction aura une durée d’un 06 mois.
L’unité sera composé de :

6.1.1 Bâtiment de fabrication et stockage :
La conception est celle de bâtiment en charpente métallique, les surfaces au sol, largeur, hauteur sont
exprimées au niveau des plans joints en annexe.
L’hangar sera composé de 05 locaux répartis comme suit :
o 01 atelier de production de fromage (à pâte molle et à pâte pressée non cuite)

o 01 atelier de production de lait pasteurisé
o 01 locale de stockage de matières premières
o 01 locale de stockage des produits finis
o 01 laboratoire
6.1.2. Structure annexes
o Bâche à eau
o Citernes
o Chaufferie
o Installation CIP
o Local compresseurs
o Poste transformateur et groupe électrogène
o Loges de gardiennage
6.1.3. Finitions intérieures
Pour faciliter le nettoyage et minimiser les risques de développement de microbes, toutes les finitions dans la
zone de production possèderont une surface sans rugosités ni reliefs.
Dans les zones de production, les joints au niveau des différentes jonctions (par exemple, sol-mur et mur-
plafond) seront fixés avec un enduit silicone antifongique.
Dans les sales de production, les finitions doivent être relativement dures afin de minimiser les dégâts dus aux
chocs, de plus, la finition du sol doit être faite de sorte à résister au passage des transpalettes.
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6.1.4. Installations annexes
L'unité sera dotée des installations annexes suivantes
6.1.4.1. Centrale de nettoyage en place
Ce poste assure le nettoyage en place de la ligne complète, des cuves de stockage à la conditionneuse, avec la
pasteurisation et les tuyauteries
Les cycles sont entièrement automatiques et les solutions de lavage sont récupérées, l'ensemble est disposé sur
un skid inox.
o Groupe de dosage des solutions d'acide et de soude concentrée

- Bac de soude concentrée avec sa pompe doseuse
- Bac d'acide concentré avec sa pompe doseuse.
o Pompe centrifuge de lavage
- Débit: 10m3 / heure
- Pression: 3 bars.
6.1.4.2. Centrale de refroidissement
Composition :
o Centrale de refroidissement de liquide à condensation par air

o Condensateur à air
o Régulation de puissance
o Réserve tampon d’eau glycollée
o Pompe centrifuge de circulation de l’eau glycollée
6.1.4.3. Air comprimé
o Ensemble de traitement
o Sécheur d’air en continu
6.1.4.4. Générateur d’eau surchauffée
o Groupe de production d’eau chauffé

o Régulation automatique de la température
o Température réglable jusqu’à 150°C
o Débit 45000 litres/ heure
o Bruleur à gasoil
o Pompe de circulation de l’eau surchauffée.
6.1.4.5. Tuyauteries et accessoires
Elles seront composées des tuyautries de liaison entre les équipements du process et les tuyautries d’amenée
des fluides auxiliaires (eau glacée, vapeur)
6.1.4.6 transformateur électrique 630 KVA
6.1.4.7 armoire générale et liaisons électriques
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6.1.4.8 installations de combustions
6.1.4.9 groupe électrogène de secours 400 KVA
6.1.5 Origine des approvisionnements en eau
L'alimentation en eau de la laiterie sera assurée par un branchement au réseau AEP desservant la zone
d'activité, l'unité doit prévoir des réserves d'eau suffisantes entre autres, une bâche à eau ou des citernes.
La consommation journalière moyenne de l’unité sera d'environ 20 m3/j, cette consommation pourra atteindre
40 m3/j après augmentation du volume d'activité
Les installations de combustion et de refroidissement et autres, constituent 1/4 du volume total.
Destination:
Les usages de l'eau dans l’unité se répartissent en:
o usages sanitaires
o utilisation dans le circuit de fabrication
o alimentation des unités de nettoyage en place
o évaporation au niveau des condenseurs évaporateurs.
6.1.6. Assainissement
Un système de drainage intérieur doit être réalisé en trois (03) systèmes d'évacuation séparés, un
(01) pour les eaux pluviales, un (01) pour les eaux vannes et usées, un (01) autre réseau pour l'ensemble des
rejets d'Eaux Blanches de la zone de fabrication (production)
La canalisation principale des eaux de fabrication doit évacuer vers un bassin de traitement des eaux, le PH
devrait être contrôlé et neutralisé. Aussi, prévoir un isolement (fermeture) du réseau en cas de grave accident.
Un point de rejet doit être aménagé à la sortie de la laiterie
6.1.7. Alimentation de l'unité en énergie électrique
L'unité sera alimentée par le réseau de distribution public (moyenne tension), elle sera équipée de prises,
d'interrupteurs et de disjoncteurs.
L'unité comportera également les ouvrages électriques suivants
o Installation de l'éclairage intérieur et extérieur;

o Installation de prises de courant;
o Un groupe électrogène de secours.
Les installations électriques dans l’établissement seront équipées de matériels et accessoires de qualité
conforme aux règles et normes en matière de sécurité, la consommation totale en énergie de l’entreprise est
approximativement de 1150 KW/Jour
NOTE : nous recommandons une batterie de compression pour éviter la pollution du réseau électrique
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6.1.8. Nature du combustible
Les installations de combustion et le groupe électrogène seront alimentées à l’énergie fossile (le gasoil), celui-
ci sera par NAFTAL, il sera stocké dans des citernes de capacités adéquates.
6.2. PHASE D’EXPLOITATION
6.2.1. Processus de reconstitution du lait et élaboration des fromages a pate molle et pate pressée)
6.2.1.1. Réception du lait
Le lait cru (collecté) arrivera à l'unité dans des camionnettes munies de citernes isothermiques conçues en
acier inox.
A l'arrivée du lait à l'usine, on prélève généralement des échantillons afin d'effectuer les analyses
correspondantes de qualité et de détermination de la teneur en gras et en substances protéiques.
Après réception, le lait est généralement stocké dans des conditions réfrigérées jusqu'à son entrée en ligne, la
conservation du lait est ainsi garantie jusqu'au traitement.
On procède également lors de cette étape au nettoyage des camions ou des cuves de collecte du lait
6.2.1.2. Traitement thermique du lait/Pasteurisation
Le lait passe ensuite à la pasteurisation dont les valeurs en temps température oscillent entre 15 et 30sec à
72°C et 85°C.
L'objectif du traitement thermique est la destruction quasi-totale des microorganismes présents dans le lait,
ainsi que l’inactivation des enzymes du lait à un degré plus ou moins important
Le système de réchauffement utilisé est le système direct. le lait se réchauffe lorsqu'il entre en contact avec un
fluide à température élevée (vapeur d'eau).
Au moment d’entrer dans l'échangeur, la température du lait est de 70-80°C, pour ensuite entrer en contact
avec la vapeur d'eau. Le lait passe ensuite par un évaporateur sous vide, pour éliminer l’eau ajoutée pendant la
stérilisation.
La consommation énergétique dérivée de cette opération est élevée, même si elle diminue en fonction du
pourcentage de récupération de la chaleur.
6.2.1.3. Conditionnement/écrémage du lait cru
Conditionnement
Cette opération consiste à introduire le lait traité thermiquement dans un emballage. Pour une bonne
conservation du produit pendant une longue période, le maintien des conditions aseptiques est indispensable
pendant cette opération.
Le choix de tel ou tel type d'emballage devrait tenir compte des aspects liés à la conservation du produit mais
également des aspects économiques et environnementaux
Les types d'emballages de lait les plus courants sont les emballages en verre, en plastique et en carton.
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Ecrémage et normalisation
L'écrémage consiste en une séparation de la matière grasse (crème) du reste des composants du lait (lait
écrémé). Cette opération s'effectue généralement à l'aide de centrifugeuses qui séparent la crème
(approximativement 40 % de matière grasse) du lait (environ 0,5 % de matière grasse).
On passe ensuite à la normalisation du contenu gras du lait, ce qui consiste à ajouter de la crème au lait
écrémé dans diverses proportions selon que l'on souhaite obtenir du lait entier, du lait demi-écrémé ou du lait
écrémé. La crème restante sert à élaborer d'autres produits, par exemple de la crème de consommation ou du
beurre.
6.2.1.4. Homogénéisation
Après le traitement thermique, on procède à l’homogénéisation à 65°C dans le but de réduire la taille des
globules gras, ce qui permet une distribution uniforme de la matière grasse, et empêche la séparation de la
crème.
Le processus consiste à faire passer le lait à haute pression dans l'homogénéisateur doté d'étroites fentes de
dimensions inferieures à celles des globules gras, leur diamètre est ainsi en les maintenant en suspension,
Cette opération entraine une consommation d'énergie électrique due au système d'homogénéisation.
6.2.1.5. Refroidissement
Une fois traité, le lait est refroidi à une température de 6°C, le lait est stocké dans des cuve jusqu'à l'étape
d'emballage, ce stockage réfrigéré permet de contrôler la qualité avant l'emballage de rendre cette étape
indépendante du processus de production
Le principal aspect environnemental généré par cette étape est du à la consommation énergétique nécessaire
au maintien du lait au froid ainsi qu'aux éventuelles pertes de lait au cours de son séjour dans les cuves de
stockage.
6.2.1.6. Elaboration du fromage à pâte molle (camembert)
a) Filtrage / Clarification
On élimine ensuite les particules organiques et inorganiques de poussière pouvant être présentes dans le lait
après la traite ou le transport, on élimine également les agglomérés de protéines (caillots) qui se forment dans
le lait un traitement d'épuration dans l’industrie est inévitable
Un filtrage est effectué pour éliminer les particules les plus grossières, on passe ensuite à la clarification du
lait, où l'on élimine les particules organiques et inorganiques ainsi que les agglomérés de protéines. Cette
opération s'effectue à l'aide de centrifugeuses qui, grâce à la force centrifuge séparent les impuretés dotées
d'un poids spécifique supérieur à celui du lait
Avant le démarrage des opérations de fabrication du fromage, le lait est traité et préparé pour adapter ses
caractéristiques physiques, chimiques et biologiques (filtrage, clarification, normalisation) au produit final que
l'on souhaite obtenir. Une fois l'étape de coagulation prête à être lancée, le lait est porté à la température
adéquate, puis on lui ajoute les ferments et/ou les enzymes responsables de la formation du gel ou caillot. La
coagulation terminée, on découpe le caillé en petits cubes pour faciliter l'égouttage.
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Après la séparation du petit-lait, on introduit le caillé dans les moules, et dans certains cas, on le presse, Une
fois la forme du fromage stabilisée, on le sale et on procède à la maturation. Dans le cas de certains fromages,
le processus s'achève par l'égouttage et l'emballage, sans mise en place de l'étape de maturation (fromages
frais).
b) Coagulation
L'opération de coagulation consiste à provoquer l’altération de la caséine et sa précipitation, ce qui produit

une masse gélatineuse englobant tous les composants du lait. La nature du gel formé au moment de la
coagulation de la caséine a une puissante influence sur les processus postérieurs de fabrication du fromage
(égouttage, développement de la maturation, formation d” yeux ”).
La coagulation s'effectue dans les cuves où se forme le caillé ; ces cuves ne doivent pas être déplacées ou
recevoir de coups pendant la période de coagulation sous peine d'altérer les processus de coagulation et donc
de perdre la caséine en même temps que le déchet liquide.
Les trois formes de réalisation de la coagulation sont :
o la coagulation acide
o la coagulation enzymatique
o la coagulation mixte.
Au niveau de l’unité, pour l'élaboration du camembert, la forme de coagulation réalisée est la coagulation
acide.
La coagulation acide se produit par le biais des acides, généralement par l'action de bactéries lactiques qui
entraînent la transformation du lactose en acide lactique. La formation d'acide lactique réduit le pH du lait et
provoque l'altération du complexe caséine calcium, ce qui libère Progressivement le calcium du même
complexe. Lorsque le pH atteint une valeur de 4,6, on observe Une précipitation de la caséine, qui flotte dans
la phase liquide (lactosérum) qui contient également le calcium de la caséine à l'état dissous. Le gel issu de ce
processus est formé de chaînes Protéiques plus ou moins polymérisées formant un réseau ni rigide ni compact.
c) Découpage et égouttage
Le gel qui découle de la coagulation présente un état physique instable, en fonction des Conditions de la phase
liquide ou du lactosérum qui l'imprègne, il se sépare plus ou moins rapidement, Ce phénomène est connu sous
le nom d'égouttage.
L'égouttage d’un caillé obtenu par coagulation acide est difficile et produit un caillé très humide et peu
égoutté ; ceci est dû à la dispersion des agrégats de caséine, à la faible contraction du caillot et à l'absence de
charge minérale de la caséine qui forme une masse plastique enfermant le lactosérum. On peut considérer
l'égouttage comme un tamisage au travers de la masse du caillot.
Les conditions de tranchage du gel ayant une influence sur le produit final obtenu, ce tranchage sera plus ou
moins intense en fonction du type de fromage.
Deux principales méthodes d'égouttage sont appliquées ; dans l'égouttage en cuve, le caillot est divisé en
cubes, qui baignent dans le lactosérum qu'ils exsudent. Dans l'égouttage en moule, le caillot plus ou moins
divisé est maintenu en une masse ; on sépare alors le lactosérum de la masse au fur et à mesure de sa
formation. Pour certains types de caillots très acidifiés et déminéralisés, la séparation du lactosérum s'effectue
par centrifugation.
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d) Moulage et pressage
Le moulage consiste à verser dans des moules prévus à cet effet les morceaux de caillé, les moules confèrent
au fromage fini les mesures et le poids établis au départ.
Le pressage est appliqué pour favoriser l'expulsion du petit-lait inter-granulaire du caillé et donner au fromage
sa forme définitive. Le pressage confère une majeure consistance au produit final.
L'intensité de la pression exercée varie en fonction du type de fromage. Le pressage des fromages s'effectue
soit via la pression exercée par le poids même des fromages, soit via une force additionnelle.
e) Salage
Cette opération est effectuée dans la cuve du fromage, à l’aide de saumures (à 16 - 22 % de sel mais pour un
volume de production limité, pour la majorité de la production le salage se fait à sec, la quantité ou la
concentration de sel dépendent du type de fromage. Cette solution est généralement renouvelée au bout de
trois (03) semaines.
Le salage est l'un des facteurs qui a le plus d'influence lorsqu'il s'agit de donner une saveur bien déterminée au
fromage, il intervient en outre dans la régulation du contenu en petit-lait et de l'acidité.
Le sel permet d'éponger la pâte du fromage, il garantit sa conservation (en association avec le pH), inhibe la
germination des microorganismes responsables de son gonflement et stimule le développement de sa flore de
maturation, la teneur en sel a également une influence sur la Consistance du fromage : plus la teneur en sel est
élevée, plus la consistance est importante.
f) Séchage
Une fois l'opération de salage terminée, le fromage est éventuellement exposé à un courant d'air afin de
sécher sa surface, le séchage superficiel revêt une importance particulière dans le cas de fromages enrobés ou
recouverts de cire (pour la mise en maturation, recueillage) tel que le camembert.
Cette opération s'effectue dans des salles de séchage (recueillage) spécialement conditionnées. On fait circuler
un courant d'air dans des conditions de température et d'humidité contrôlées afin de provoquer le séchage
superficiel du fromage.
g) Maturation
Une fois salés et séchés, les fromages sont placés dans une chambre de maturation, où l'on contrôle la
température et l'humidité.
La maturation du fromage implique des processus physiques, microbiologiques et enzymatiques qui donnent
lieu à un produit fini doté de caractéristiques bien précises d'arôme, de saveur et de texture.
 Transformations organoleptiques
Les processus qui ont lieu couramment sont :
o la formation d'une croûte plus ou moins dure laquelle, selon le fromage concerné, sera sèche ou
recouverte d'une couche de ferments ou de moisissure (aspect externe) ;
o la formation d'une pâte homogène et douce, sa couleur peut aller du blanc au jaune (aspect interne) ;
o la formation de trous ou “ yeux ”, de fissures ou de fentes.
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 Transformations chimiques
La caséine subit un dédoublement hydrolytique (décomposition par addition d'eau) qui prend Place de manière
échelonnée ou en parallèle et atteint même parfois ses composants élémentaires, les aminoacides. Les graisses
subissent également des transformations chimiques, avec un dédoublement à l'origine de la production des
substances aromatiques qui caractérisent le fromage fini.
 Transformations microbiologiques
Une des conditions indispensables au développement optimal de la maturation est la formation d'une flore
spécifique de maturation. Ceci se caractérise essentiellement par une flore superficielle ainsi que par la
formation de trous dans la pâte du fromage.
h) Conditionnement
Le conditionnement du fromage se fera dans du papier cellulosique puis dans des boites de 250 gr
i) Stockage réfrigéré
Le fromage conditionné, portionné est stocké à basse température.
Le stockage réfrigéré au niveau des ateliers de production constitue l’une des opérations qui consomme le
plus d'énergie électrique, et se caractérise également par la formation de condensats.
6.2.1.6. Élaboration du fromage a pate pressée non cuite PPNC
L'appellation « fromages à pâte pressée » désigne les fromages dont le caillage et l'égouttage ont plus poussés
que pour les autres fromages : le caillé est pressé au moment du moulage afin éliminer le maximum de petit-
lait (lactosérum),
il existe deux catégories de fromages à pâte pressée :
o les fromages à pâte pressée cuite (PPC)

o les fromages à pâte pressée non cuite (PPNC).
Le fromage à pâte pressée non cuite (PPNC) est élaboré à partir du lait cru (lait de vache). Après
pasteurisation et adjonction d'ingrédients (ferments et présure), le lait subit un caillage (coagulation) puis un
tranchage du caillé et un moulage, la tome obtenue est ensuite pressée, démoulée, puis salée par immersion
dans un bain de saumure ou par frottage, avant d'être soumise à l'affinage.
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7. ESTIMATION DES CATEGORIES ET DES QUANTITES DE RESIDUS, D’EMISSIONS ET DE
NUISANCES :
7.1. DECHETS SOLIDES ET LIQUIDES RESIDUS BOUES ETC.
L'activité d'industrie laitière induit inévitablement des rejets pouvant être liquides, gazeux, ou solides.
L'unité génèrera lors de l'exploitation environ 0,1 tonnes / jour, les déchets solides issus du fonctionnement
des installations de l'unité sont essentiellement :
Les déchets d'emballage industriels notamment, les sachets en polyéthylène défectueux, les sacs vides
de la poudre de lait, en papier kraft, les bidons de produits chimiques épuisés : 30 T / an et 200
bidons.
Les déchets divers (DIB) : 20 tonnes / an.
7.1.1. Rejets liquides
7.1.1.1. Rejets de nettoyage
Les effluents liquides qui seront rejetés sont principalement issus des opérations auxiliaires telles que le
système de nettoyage en place (CIP), un volume de rejets liquides sera produit et ce, notamment les eaux
résiduaires issues des premières rinçures, les opérations de nettoyage des Surfaces de production génèrent
aussi un volume important de rejets, vu les conditions d'hygiène exigées par ce type d'activité.
Le volume de rejet n’est pas constant au niveau de l’unité, les solutions du système CIP de grands volumes
sont renouvelées avec un intervalle de 15 jours, des volumes de rinçures insignifiants sont enregistrés
quotidiennement pour les équipements en surface, de ce fait nous avons différents volumes de rejets
journaliers.
Lors du déclenchement du système CIP, les rejets sont d'environ : 10 m3 / Jour.
En dehors de ces jours, les rejets de la laiterie ne dépassent pas les 5 m3/ jour.
7.1.1.2. Lactosérum
Les processus d'élaboration du fromage à pâte molle (camembert) génèrent des quantités importantes de
lactosérum, qui peuvent aller jusqu'à 9 fois la quantité du fromage fabriqué. Son Apport aux eaux résiduaires
de l'entreprise est d’une grande importance tant en ce qui concerne son Volume, qu'au niveau de sa haute
concentration en matières organiques notamment, lors des Périodes de production du camembert.
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8. EVALUATION DES IMPACTS PREVISIBLES DIRECTS ET INDIRECTS
8.1. IMPACTS. PREVISIBLES EN PHASE CHANTIER
Nous avons constaté au cours de la visite sur site, que des travaux d'aménagement sont enclenchés : de ce fait,
le projet est en phase chantier.
8.1.1. Impacts sur le milieu physique
8.1.1.1. Impacts sur le paysage
Pendant la durée des travaux, les effets sur le paysage se manifesteront sur les différentes zones du chantier.
Les impacts seront strictement limités au secteur de la réalisation des ouvrages de l'unité. Etant donné le
caractère vierge du site, ces impacts seront perçus de manière moins importante.
Le paysage sera modifié, toutefois, le projet s’intégrera parfaitement dans le paysage vu les affinités qu'a
l'activité avec la zone.
8.1.1.2. Impacts sur la qualité de l’air
Durant la phase chantier du projet, les seules conséquences sur l'environnement quant à la qualité de l'air,
proviendront de la circulation des engins (pelle mécanique, camions, tracteurs). Outre augmentation de la
teneur en oxyde de carbone provenant des gaz d'échappement, la circulation de ces engins occasionnera en
effet, des mises en suspension de poussières, les secteurs les plus sensibles vis-à-vis de la pollution, sont ceux
de la zone la plus du périmètre.
La situation de l'unité, à une distance très suffisante pour ne pas nuire à l'environnement humain du point de
vue qualité de l'air, rend l'impact insignifiant.
Des précautions particulières comme l’arrosage des pistes notamment, en période sèche, devront être
envisagées sur le site.
La teneur limite en poussières dans l'air applicable en Algérie est de 0,08 g/m3 ou 80 mg/m3, tandis que la
valeur applicable en Europe, notamment en Allemagne, est de 50 mg/m3,
Le port de masque anti-poussières pour le personnel astreint à une présence dans une atmosphère poussiéreuse
8.1.1.3. Impacts sur le réseau hydrographique et les eaux souterraines
Comme il a été déjà évoqué dans le chapitre concernant l'étude du milieu naturel, le site du projet et son
environnement renferme un réseau hydrographique important.
Dans la zone d'étude, l'impact des travaux de réalisation du projet sur l'hydrogéologie locale sera signifiant, le
chantier aura un effet sur la qualité des eaux souterraines par une modification de l'écoulement hydrique ou de
la déviation du sens d'écoulement ou la diminution de la charge solide suries lieux.
8.1.1.4. Impact sur le milieu édaphique
L‘utilisation de l'eau pour les besoins des travaux d'ouverture engendre inévitablement des eaux usées
chargées en matières en suspension et contaminées par les produits manipulés sur site (laitance de ciment,
carburant, lubrifiants, etc.). Ces eaux peuvent s'infiltrer et contaminer les sous sols, le déversement des huiles
usagées et du carburant peuvent aussi être à l'origine de la contamination des sols en place.
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8.2. IMPACTS. PREVISIBLES EN PHASE EXPLOITATION
Les principaux aspects environnementaux de l'unité d'industrie laitière concernent :
la génération d'eaux résiduaires à haute teneur en matières organiques ;

une consommation importante d'eau et d'énergie ;
la génération des déchets ;
les émissions de gaz dans l'atmosphère et les émissions de bruit ont une moindre importance.
8.2.1. Intégration de l’unité dans le paysage
Le paysage est une perception de l'espace, image perçue d'un système complexe d'éléments et un grand
nombre de facteurs physiques (géologie, géomorphologie, pédologie, climatologie), auxquels il convient
d'ajouter l'action anthropique.
L'impact paysager généré par ce projet est limité, les mesures appropriées sont mises en œuvre.
Les modifications paysagères sont dues à la consommation de sol suite aux travaux implantation
(morphologie dimensions, formes, couleurs, matériaux des éléments du projet) :
nouveaux bâtiments ;
cheminées ;
installations ;
voies d'accès ;
aires / quai de chargement 1 déchargement / stationnement ;
aire de stockage de déchets en plein air ;
etc.
L'impact visuel nocturne de l'éclairage du site et de ses abords sera important, l'exploitant à pris toutes les
dispositions appropriées qui permettent d'intégrer l'installation dans le paysage, ensemble est maintenu propre
et entretenu en permanence.
8.2.2. Eaux résiduaires
Les eaux résiduaires générées par l'unité, tant en raison de leur volume, qu'en raison de leur charge polluante
associée (essentiellement organique), constituent l'aspect environnemental le plus important de l'unité
d’industrie laitière, les valeurs du volume généré se situent entre 2 - 6 litres / litre de lait traité.
La (DBO) de ces rejets est attribuée à :
o 90% aux composants du lait (protéines, graisses, sucres, sels minéraux) ;

o 10% aux impuretés étrangères (colorants, stabilisateurs, ferments, etc.)
Tous ces composants se retrouvent dans les eaux résiduaires en quantités élevées, ceci est du à la dissolution
ou à l'entraînement de ces éléments par les eaux de nettoyage.
Les principales sources de génération d'eaux résiduaires dans l'unité sont :
les processus de nettoyage et refroidissement : le refroidissement génère un volume d'eaux

résiduaires plus ou moins important que le processus de nettoyage.
30
2021
8.2.2.1. Eaux résiduaires générées par le processus de nettoyage
La conséquence environnementale des processus de nettoyage est un concentré de produits chimiques utilisés,
ainsi qu'une présence de charge organique due à l'extraction ou à la dissolution des restes des produits
(composants organiques du lait),
L'utilisation de solutions nettoyantes acides et basiques (CIP), ainsi que de détergents tensioactifs d'une haute
teneur en phosphates (10 à 20%) et / ou en nitrates, contribuent au processus d'eutrophisation des eaux. Ce
sont ces opérations qui entraînent la plus grande partie des Consommations d'eau et de produits chimiques de
l'installation, ainsi qu'un volume considérable d'eaux résiduaires.
NOTE : les solutions nettoyantes acides et basiques usées, au niveau du système CIP font objet d'une
élimination périodique dans le réseau d'eaux usées et ce, avec un intervalle d'environ deux Semaines entre
deux rejets, la neutralisation doit se faire par l'équilibre des solutions toutefois, ceci dépend des
concentrations des solutions à la fin u circuit
8.2.2.2. Eaux résiduaires générées par le processus de refroidissement
Ces processus produisent des eaux de condensation qui constituent un effluent généré par l’unité.
Tableau : classification des eaux résiduaires générées dans l’entreprise laitière
source Description Caractéristiques

Nettoyage et processus Nettoyage des surfaces, Ph extrême, haute teneur en
tuyauteries, cuves, équipements, matière organiques (DBO et
pertes de produit, lactosérum, DCO), huiles et graisses, solides
ferments, etc. en suspension
Refroidissement Eau des tours de refroidissement, Variations de température,
condensats, etc. conductivité
.
8.2.2.3. Caractéristiques des effluents liquides de l’unité d'industrie laitière
Les effluents liquides de l'unité présentent les caractéristiques suivantes :
Haute teneur en matières organiques, en raison de la présence de composants du lait

Huiles et graisses, à cause de la graisse du lait
Résidus de matières sur les surfaces de production
Niveaux élevés d'azote et de phosphore, issus principalement des produits de nettoyage et de
désinfection
Conductivité élevée CE (salinité)
Variation importante du pH
Variation de températures (eaux de refroidissement).
8.2.3. Impacts des effluents de la laiterie sur l’eau
8.2.3.1. Pollution des eaux
Le volume des rejets de l'unité de production laitière projetée est approximativement de 40 m3 / j,
Le déversement des rejets industriels (lactosérum produits, chimiques et solution de nettoyage etc.) non traités
dans le réseau des eaux domestique et des eaux pluviales de la zone, constituerait une charge polluante
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2021
importante pour le milieu récepteur naturel, celle-ci est équivalente en Matière de pollution aux rejets
domestiques des habitants.
Vu la charge polluante qu'elles contiennent notamment, lors de l'évacuation des rinçures des Systèmes CIP
surtout quand elles sont très acides, lorsque les eaux de l'unité sont rejetées dans le Milieu récepteur, elles
nuisent fortement à la qualité des eaux de surface, elles pourraient causer la pollution des nappes souterraines,
ce qui affecte la qualité de l’eau potable et les cours d’eau, d'où une contribution de l'unité à la pollution de
ces ressources. En effet, une forte acidité charge en matières organiques empêche ces eaux de s'auto-épurer et
la pollution peut s'étendre sur de très longues distances, elles entraînent une dégradation de leur qualité, ceci
constitue un risque de contamination des eaux faisant partie de l'écosystème local.
8.2.4. Déchets solides
La plupart des déchets générés dans l'entreprise laitière sont de nature inorganique, ils sont constitués
principalement par des déchets de conditionnement et d'emballage, ainsi que de déchets liés aux activités
d'entretien, emballage de détergents, ou bien au travail dans les bureaux et le laboratoire.
9.2.5. Rejets de lactosérum
Les processus d'élaboration du camembert, en particulier, les étapes, d'égouttage, et de pressage, génèrent une
quantité de lactosérum, le volume de ce liquide est d'environ neuf fois le volume du fromage produit, avec une
(DCO) très élevée, ces caractéristiques font du lactosérum un effluent très polluant s'il est rejeté dans
l'environnement.
Il est à noter que, l'industrie du camembert au sein de l'unité génère un lactosérum doux évacué du caillé au
fur et à mesure qu'il est généré, le lactosérum acide n'est généré qu'à l'égouttage, ses quantités sont
négligeables par rapport au volume relatif à l'étape du caillage.
Toutefois, l'élimination de grandes quantités de lactosérum avec l’effluent final engendre des problèmes
environnementaux dus au fait que ce lactosérum est très riche en particules en Suspension, microorganismes,
sels de magnésium, lactose, acide lactique, etc. Cela se traduit par une augmentation des valeurs organiques.
Même si le lactosérum généré par le procédé d'élaboration de camembert à ses débuts est doux, celui-ci évolue
rapidement vers un produit acide par l'action des microorganismes et des conditions Propices favorisant cette
action telles que la température.
Des mesures d'évacuation du lactosérum doivent être prises par le promoteur, celui-ci doit être récupéré et
stocké dans une grande cuve et valorisé par des tiers notamment les éleveurs qui collectent le lait pour la
consommation du bétail, l’effluent ne doit en aucun cas rejoindre le rejet final.
8.2.6. Consommation d’eau
L'unité d'industrie laitière consomme quotidiennement de grandes quantités d'eau au cours des afférents
processus, et ce, dans le but de maintenir les conditions hygiéniques et sanitaires exigées.
La quantité d'eau consommée dans les process dépasse dans des cas, de plusieurs fois équivalent du lait traité.
La plus grande consommation d'eau a lieu dans les opérations auxiliaires, notamment le nettoyage et la
désinfection, de 25 à 45 % du total.
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2021
8.2.7. Impacts sur les ressources en eau
Les consommations moyenne prévus pour l'unité de production laitière sont d'environ 20 m3 / j et peuvent
atteindre dans les cas d'augmentation de capacité les 40 m3 / j, cette consommation est jugée acceptable pour
ne pas affecter les ressource en eau de la région vu ses disponibilités hydriques importantes.
Les données disponibles analysées sur l'état initial, tendent à montrer que l'aquifère n'est actuellement pas
surexploitée, et même qu'une légère surexploitation de la nappe est acceptable et qu'elle est en mesure
d'assurer à la fois les besoins actuels des populations et ceux futurs de la laiterie.
8.2.8. Consommation d’énergie
Dans l’entreprise laitière, l'énergie assure les traitements thermiques, les opérations de refroidissement et de
stockage du produit.
Tableau : Utilisations d'énergie les plus courantes dans l’entreprise
Energie Utilisation les plus courantes Equipements

Thermique Génération de vapeur et d’eau Pasteurisation / Ultra pasteurisation,
chaude, nettoyages systèmes de nettoyage CIP
Electrique Refroidissement, éclairage, Equipements à fonctionnement (pompes,

ventilation, fonctionnement des agitateurs, q etc.), lumières
équipements
La consommation totale d'énergie est répartie entre environ 80% d'énergie thermique et 20% d’énergie
électrique.
Les opérations consommant le plus d'énergie thermique sont la pasteurisation et le nettoyage en Place (CIP).
La Consommation d'énergie électrique due au refroidissement et à d'autres services tels que la ventilation,
l'éclairage et la production d'air comprimé est plus ou moins élevée.
82.9. Emissions dans l'atmosphère
Les sources de rejets atmosphériques de cette unité sont limitées aux installations de combustion (chaudières)
alimentées au gasoil, les chaudières seront utilisées dans l'entreprise pour la production de vapeur ou d'eau
chaude nécessaire aux opérations de production ou de nettoyage.
Les polluants susceptibles d'être présents dans les gaz de combustion sont l'Oxyde de Carbone (CO), le
Dioxyde de Soufre (SO2), et l'Oxyde d'Azote (NO2), ce sont des gaz à Effet de Serre (GES). Ainsi que des
particules volatiles.
Les niveaux d'émissions de ces polluants changent en fonction de l’état des installations, de l’efficacité, et du
contrôle du processus de combustion.
Nous recensons aussi une autre source d'émissions atmosphériques issue des véhicules poids lourd circulant à
l'intérieur de l'unité (gaz d'échappement).
33
2021
8.2.10. Bruit
Des émissions sonores plus ou moins importantes sont détectées au sein de l'unité, elles sont causées par les
machines employées dans les différents processus de production, notamment dans l'emballage et les
équipements de génération de froid.
La circulation continuelle des camions peut entraîner d'importants niveaux de pollution sonore.
Le bruit est un aspect non significatif dans le cas de la présente installation laitière étudiée, car elle se trouve
dans une zone d'activité loin des centres urbains, mais on notera une gêne pour le personnel activant dans les
salles des machines, au sein de l'exploitation.
8.2.11. Transport trafic routier
L'activité génèrera un transport qui représente environ (07) véhicules poids lourd par jour, auxquels
s’ajouteront les véhicules légers du personnel travaillant sur le site.
L'augmentation de la capacité de production du site s'accompagnera d'un accroissement du trafic Poids lourd.
8.3. EVALUATION DE L'IMPORTANCE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
8.3.1. Critères d'évaluation des aspects environnementaux
1er Ordre: Aspect important par rapport à l'impact global de l'activité

2ème Ordre : Aspect modéré par rapport à l'impact global de l’activité
Non Significatif : Aspect non significatif par rapport à l'impact global de l'activité.
Tableau : évaluation des aspects environnementaux du processus d’élaboration du lait.
Opération basique Effet Ordre

Réception Rejet de lait 1er
Stockage Consommation d’énergie électrique 2ème
Traitement thermique Consommation d’énergie électrique 1er
(pasteurisation) Consommation d’énergie thermique 1er
Consommation d’eau 2ème
Condensats 2ème
Homogénéisation Consommation d’énergie électrique 2ème
Consommation d’eau 2ème
Rejet d’eaux résiduaire 2ème
Stockage Consommation d’énergie thermique
Conditionnement Consommation d’énergie électrique 1er
Déchets d’emballage 1er
Produit non conforme 2ème
Consommation d’eau NS
Nettoyage cuves, Consommation d’énergie thermique 1er
équipements et Consommation d’eau 1er
installation Rejet d’eaux résiduaire 1er
Consommation des produits chimiques 1er
Génération des déchets 2ème
Consommation d’énergie électrique 2ème
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2021
Tableau : évaluation des aspects environnementaux du processus d’élaboration du fromage
Opération basique Effet Ordre

Coagulation Consommation d’énergie thermique 2ème
Egouttage Rejet de lactosérum 1er
Moulage et pressage Rejet de lactosérum 1er
Salage Rejet de chlorures de sodium 1er
Séchage Consommation d’énergie électrique 2ème
Maturation Consommation d’énergie électrique 2ème
Nettoyage Consommation d’énergie thermique 1er
Consommation d’eau 1er
Rejet d’eaux résiduaire 1er
Consommation des produits chimiques 1er
Génération des déchets 2ème
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2021
9. LES EFFETS CUMULATIFS POUVANT ETRE ENGENDRES AU COURS DES
DIFFERENTES PHASES DU PROJET
La nouvelle réglementation sur les études d’impacts impose la réalisation d’un chapitre étudiant les
impacts cumulés du projet faisant l’objet du présent dossier, avec d’autres projets alentours. Le but
est de s’assurer que la réalisation du projet en question, en complément du fonctionnement d’autres
projets, ne viennent pas perturber le milieu environnementale.
Sur la zone d’étude du projet, il n’a pas été recensé de projets à proximité, et pouvant faire l’objet
d’effets cumulés entre ces derniers et le présent projet. Il n’y a donc pas lieu d’étudier ces effets.
Le projet n’est pas d’une nature à avoir des effets cumulés avec d’autres projets.
36
2021
LA DESCRIPTION DES MESURES ENVISAGEES PAR LE PROMOTEUR POUR
SUPPRIMER, REDUIRE ET/OU COMPENSER LES CONSEQUENCES
DOMMAGEABLES DES DIFFERENTES PHASES DU PROJET
1. LES DECHETS
Pour organiser les déchets, plusieurs actions seront entreprises
Un tri sélectif grâce à de multiples poubelles spécifiques.

Une sensibilisation du personnel grâce aux affichages et aux sessions annuelles de «
rappel »,
Des groupes de travail pour réfléchir aux pistes de réduction des déchets et à leur
réutilisation,
Un suivi mensuel des performances.
L’ensemble du tri des déchets doit être mis en place sur le site.
2. L’AIR :
Afin de réduire les rejets atmosphériques liés aux poids-lourds, les mesures suivantes sont prises :
- Les camions sont à l’arrêt pendant les périodes de chargement /déchargement ;

- La vitesse de circulation sur l’unité est réduite à 20 km/h au maximum.
3. EAUX USEES :
- Familiarisation du personnel avec les questions de l’environnement,

- Doter l’unité d’un système de raclage afin d’éviter le déversement des matières solides dans le
réseau d’assainissement,
- Elimination des déchets grossiers sur les sols des locaux de production avant le nettoyage à l’eau.
- Suivi de la qualité des eaux rejet.
- Neutralisation des effluents liquides avant rejet au réseau des eaux usées à un PH compris entre
6,5 et 8,5
- La mise en place d’une filière d’assainissement selon les normes en vigueur.
4. EAU DE CONSOMMATION :
- Installation de compteur volumétrique sur les conduites pour permettre le suivi des
consommations d’eau
- La consommation d’eau doit se faire sous la surveillance
- Les conduites sont conformes aux prescriptions en vigueurs.
37
2021
PLAN DE GESTION DE L'ENVIRONNEMENT DETAILLE QUI EST UN PROGRAMME
DE SUIVI DES MESURES D'ATTENUATION ET/OU DE COMPENSATION MISES EN
ŒUVRE PAR LE PROMOTEUR AVEC UN PLANNING D'EXECUTION DE CE PLAN
L’objectif principal du plan de gestion de l’environnement est de garantir le respect des lois et règlements
nationaux en matière de santé publique et préservation de la qualité de l’environnement.
Il permet de justifier la justesse des prévisions et des évaluations de certains et l’efficacité de certaines
mesures d’atténuation et, le cas échéant, des mesures de compensation.
L’entrepreneur doit respecter, dans ses travaux et ses services, les règlementations nationales existantes, entre
autre celles relatives à la santé publique, à la sécurité et à l’environnement. Cela inclut les méthodes de travail
selon un savoir-faire reconnu et les exigences techniques contractuelles.
Sur le plan contractuel, ceci oblige donc que les contractants, leurs agents et personnels à se conformer aux
règles et exigences environnementales pour atteindre cet objectif, un plan de suivi des mesure et des
recommandations de l’NIE devra être établi comprenant les éléments suivants :
o Installation d’une procédure d’auto-surveillance, par l’exploitant du chantier, permettant le

déclanchement des actions correctives pour appréhender, réduire ou prévenir l’impact sur la santé de
la population et sur l’environnement
Cette procédure concerne particulièrement la surveillance de tous les rejets générés par le chantier et
veiller au bon fonctionnement des équipements anti-pollution.
o Fixer les objectifs à atteindre en termes de performances environnementales, notamment en
matière de gestion des déchets, de rejets atmosphériques et de rejets liquides. Ces objectifs constituent
une adhésion volontaire de l’investisseur pour réduire progressivement les volumes des émissions.
Ces objectifs découlent principalement des règlements en vigueur et des recommandations des
organismes internationaux tels que l’organisme mondial de la santé.
o Réaliser périodiquement un Audit Environnemental, pour évaluer les performances
environnementales et apporter des améliorations. Des bureaux d’études agréés se chargeront de la
vérification de l’écart, en termes d’effets sur la santé publique et l’environnement naturel, qui peut
apparaître entre la situation actuelle et la situation antérieure. Cet écart peut être positif comme il peut
être négatif, il faut alors prévoir des mesures correctives et palliatives.
o Mise en place d’une structure chargée de la protection de l’environnement, notamment chargée
du plan de gestion environnementale. Elle instaurera un Système de Management Environnemental
(SME).
Le SME est un instrument qui permet :

- Le contrôle et la gestion des exigences locales,
- Une meilleur définition des rôles et responsabilités et plus grande motivation et participation
des travailleurs. Ainsi, la réalisation de cette unité serait dans les normes requises, allier
amélioration socioéconomique (création de 8 postes de travail) et protection de
l’environnement pour un développement durable.
38
2021
INCIDENCES FINANCIERES ALLOUEES AUX MESURES D’ATTENUATION
En plus de l’investissement considéré, les principales mesures préconisées lors de cette études
correspondent à :
- La construction d’une bâche à eau d’une capacité appropriée (environ 2.000.000,00 DA),
- L’équipement de l’unité par un réseau d’incendie (environ 250.000,00 DA),
- La construction d’une station d’épuration (environ 2.500.000,00 DA),
- L’analyse des effluents liquides une fois/an (environ 50.000,00 DA).
- Soit un total d’environ 5.250.000,00 DA.
39
2021
CONCLUSION
La présente étude d'impact sur l'environnement a mis en évidence les différents aspects
environnementaux que présente l'unité de production de lait et dérivés au niveau de le village SAID
ABID (section 14, Ilot N° 327) - Wilaya de BOUIRA, pour son exploitant LOUNES AICHA
L'unité d'industrie laitière projetée sera complètement intégrée dans son milieu d'implantation représenté par
la zone d'investissement, l'unité générera des impacts négatifs sur l’environnement, mais ces impacts résiduels
sont maîtrisables et atténuables si les mesures de contrôle et de suivi environnemental sont respectées.
Les impacts résiduels engendrés seront maîtrisés grâce à la mise en œuvre par l'exploitant, des mesures
d'atténuation adéquates préconisées et ce, lors des travaux d'aménagement et lors de l'exploitation notamment,
prévoir les mesures optimisant l'intégration paysagère du projet - prévoir sur site un dispositif de traitement
des effluents industriels de l’unité notamment un séparateur de graisses (déshuileur), -la neutralisation des
courants acides ou basiques avant rejet, - une gestion organisée des déchets, et la mise en place d’un plan
d’urgence et d’un dispositif de sécurité au sein de l'établissement.
Les mesures préconisées par le plan d'action sont du ressort de l’unité, avec une période d'amortissement de
quelques années.
B.E.T MATARI,
BOUIRA, le 13/01/2021
Agrée par le ministère de
L’environnement et l’énergies
Renouvelables
40

Notice Dimpact Sur Lenvironnement LAITIE

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Unité de production de lait et dérives NOTICE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Le présent rapport constitue la notice d’impact sur l’environnement relative au projet :

Dans cette étude nous présentons :

L’étude est réalisée conformément aux textes réglementaires suivants :

Loi n° 03-10 du 19 Juillet 2003 :

Décret exécutif n° 06-198

Décret exécutif n° 07-144

Décret exécutif N° 07-145

Décret exécutif n° 19-241 du 8 Moharram 1441

Décret exécutif n° 18-255 du 29 Moharram 1440

L'objectif de cette étude est d'obtenir une autorisation d'exploitation

Tableau: Présentation du promoteur du projet

Gérant LOUNES AICHA

Activité Unité de production laitière

Classement Etablissement classé de catégorie 3

Nombre d’effectif 07 postes.

Surface utile totale 418 m2

BET.MATARI est un bureau d’études environnementales, spécialisé dans le secteur

L’Élaboration des études réglementaires :

N° d’agrément : 142/ 2019

3.1. Le contexte du projet

Unité de production laitière et dérivés

3.2. PRESENTATION DE L’UNITE

Volume de l’activité : 50 000 litres de lait / jour.

 Réception, stockage, traitement, transformation du lait ……….. Rubrique 2227

3.2.1)- Réception, stockage, traitement, transformation du lait (rubrique 2227)

N0 de la Type R.A R.P.

1. Supérieure à 70 000 I/j AW 1 X X

2227 2. Supérieure à 7 000 L/j, mais APAPC 0.5 X X

N0 de la Type R.A R.P.

Réfrigération ou compression (installations de) fonctionnant à des pressions effectives supérieures à

b) Supérieure à 20 kW, mais APAPC 0.5 X X

3.2.3)- Chaudière (installation de combustion) (2914)

N0 de la Type R.A R.P.

2. Supérieure ou égale à 20 MW mais

3. Supérieure à 2 MW, mais

B. Lorsque les produits consommés

Numéro de la rubrique 2227

3.3. Justification du choix du site du point de vue environnement et technologique :

Sur le plan économique :

Sur le plan social

Sur le plan environnemental :

Localisation de l’installation dans son environnement :

La commune de BOUIRA est située à environ 80 km au sud-est d'Alger et au sud de la chaîne

Tableau : précipitation année : 2016

Tableau : température année : 2016

Tableau : moyennes des intensités mensuelles des vents année : 2016

Le quotient est d la forme : Q2 =

La sismicité du Nord algérien est la conséquence de mouvements tectoniques complexes, issus du

Où Nk est le niveau kéraunique

Tableau : niveaux kéraunique et densité de foudroiement

Tableau : nombre moyen mensuel et annuel de jour d’orage

4. SOLS ET EAUX SOUTERRAINES

La wilaya de BOUIRA se compose de 03 zones physiques bien déterminées :

Aucune espèce animale ou végétale protégées ou en voie de disparition n’est signalée.

Potentialités et activités touristiques :

6.1. PHASE DE CONSTRUCTION

Schéma : organigramme des travaux de construction industrielle

La phase de construction comprendra les activités qui suivent :

La phase de construction aura une durée d’un 06 mois.

L’unité sera composé de :

L’hangar sera composé de 05 locaux répartis comme suit :

o 01 atelier de production de fromage (à pâte molle et à pâte pressée non cuite)

6.1.2. Structure annexes