Vous êtes sur la page 1sur 132

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Environnement
Direction de l'Environnement de la Wilaya de Oum El Bouaghi

OBJET
AUDIT ENVIRONNEMENTAL
Unité des Œufs de Consommation

U
O
C

O
u
L'EXPLOITANT: l
e
Société Par Actions SPA TIKOUYAVIC d
H
Unité des Œufs de Consommation UOC OULED HAMLA a
m
l
Commune de Ouled Hamla . a

Wilaya de Oum El Bouaghi.


Année d'élaboration:2023

BUREAU D’ETUDE DE L’AMENAGEMENT DE TERRITOIR ET L’ENVIRONNEMENT

LAFI BELKACEM TELEGHMA-MILA

TEL/ 06 62 78 51 98.
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Table des matières

1. Généralité…………………………………………………………………………………p 04

2. Introduction ………………………………………………………………….………...…p 07

3. Textes législatifs applicable………………………………………………………………p 08

4. Présentation du bureau d‟études…………………………………………………….……p 11

5. Présentation générale de l‟établissement classe…………………………………….….…p 12

5.1.Identification du promoteur ………………………..……………………………….……p 12

5.2.Historique de l‟établissement classe………………………………………………………p 11

5.3.Description écologique immédiat de la zone étudiée…………………………………..…p 13

5.4.Sensibilités des milieux avoisinants ………………………………..……………….……p 23

5.5.Organisation de l‟établissement classé.………………………………………………..…p 31

5.6.Zones peuplées avoisinantes avec carte descriptive.…………………………….………p 32

5.7.Rose des vents.……………………………………………………………………………p 39

6. Diagnostics des installations de l‟établissement………….………………………………p 40

6.1.Présentation générale de l‟établissement & procède technologique………………………p 40

6.1.1.Plan d‟occupation du l'unité ……...….………………………………….………………p 40

6.1.2. Implantation et organisation des ateliers de l‟établissement ……………..….…………p 40

6.1.3. Différents procès existant dans l‟établissement …..…………….…………...…………p 53

6.2.Nuisances et impacts sur l‟environnement…………………………………………..……p 60

6.3.Diagnostic des opérations élémentaires………………………..………………….………p 65

6.3.1. Bilan quantitatif et qualitatif d'entre de ………….…………………………….…...…p 65

6.3.1.1. Matières premières……………………………………………………………………p 65

6.3.1.2. Produits chimiques……………………………………………………………………p 66

2|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.3.1.3. Energies………………………………………………..……………………………p 68

6.3.1.4. Eau……………………………………..……………………………………………p 69

6.3.2. Bilan quantitatif et qualitatif des sorties de…………………………………….………p 75

6.3.2.1. Produit fini……………………………………………………………………………p 75

6.3.2.2. Déchets solides et effluents liquides………………………………………….………p 76

6.3.2.3. Air / Emissions gazeuses…………………………………………………….………p 80

6.3.2.4. Emissions de bruit. …………………………………………..………………………p 87

6.3.2.5. Sites Contaminent.………………………………………………………...…………p 93

7. Proposition de mesures visant la réduction des nuisances générées et l‟économie des


matières premières, de l‟énergie et des ressources en eaux avec option de promouvoir des
technologies plus propres ………………………….………………………………..……p 98

8. Elaboration d‟un plan d‟action pour la réduction des nuisances générées et de la


consommation en eau, en énergie et en matières premières.………………….……...…p 109

9. Evaluation financière du plan d‟action.……………………………………...……………p 112

10.Conclusion General………………………………………………………………………p 113

3|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

1. GENERALITE
1.1.Mise en conformité
La notion de respect et de protection de l‟environnement irrigue progressivement le monde industriel,
et ce, avec la mise en place des instruments de la politique nationale en matière de protection de
l‟environnement et du développement durable.
L‟audit environnemental permet aux entreprises ou aux organismes dont les activités ou produits, sont
susceptibles de porter atteinte directement ou indirectement à l‟environnement, de s‟assurer que les
conditions de leur fonctionnement sont conformes aux normes juridiques en vigueur et à venir, c‟est
donc un examen méthodique des informations environnementales, en vue de montrer leur conformité
par rapport à une réglementation ou à une exigence donnée ou de trouver une voie pour y parvenir.

1.2.Objectifs :
Il s‟agit d‟une action qui tend à réduire ou supprimer les effets ou impacts des produits polluants et des
déchets sur l‟environnement naturel et humain, en proposant un plan d‟action qui reposera sur les
objectifs suivants :

-Identifier et évaluer les impacts négatifs s‟ils existent de l‟activité en question sur l‟environnement et
proposer, si nécessaire des mesures réductrices ou compensatoires afin d‟assurer la protection de
l‟environnement naturel et humain.

-Examiner avec le client le management environnemental mise en place.


1.3.Démarche générale de l‟audit :
L‟audit environnemental est structuré en trois étapes :
 Pré-audit
Elle englobe les activités préparatoires qui sont :
-Définition des objectifs et portée de l‟audit ;
-Planification et préparation de l‟audit ;
-Obtention des informations antérieures.
 Audit sur site
-faire une visite pour la connaissance des lieux ;
-Entretiens avec le personnel ;
-Inspection des conditions d‟exploitation et des équipements ;
-Collecte des informations pertinentes et recueil des preuves tangible afin de voir, s‟il y a respect des
normes et de la réglementation applicable ;
-Efficacité du système mis en place pour gérer les responsabilités environnementales.

4|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Post- audit
- Rapport sur les constatations et conclusions de l‟audit.
- Appréciation sur le degré avec lequel l‟audité se conforme à la norme applicable.
- Plan d‟action et de mesures correctives.
- la phase de rédaction du rapport d‟audit, et cela pour rendre compte des observations de l‟audit, un
plan d‟action qui comprend les recommandations ou améliorations, afin de minimiser
les impacts négatifs que subissent la population et l‟environnement.

Schéma synoptique d’un audit environnemental

IMPACT SUR
L’ENVIRONNEMENT

Produit entrantes L’INSTALLATION Produits Sortants

REGLEMENTATION

AUDIT ENVIRONNEMENTAL

AMELIORATIONS

Activités Gestion Produits


respectueuses de rationnelle des respectueux de
l‟environnement installations l‟environnement
Figure 01 : Schéma synoptique d‟un audit environnemental

5|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

1.4.Contexte réglementaire :
L‟audit environnemental fait référence aux textes suivants :
LOIS :
-Loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l‟environnement dans le cadre du
développement durable ;
-La loi n°01-19 du 12/12/2001, relative à la gestion, au contrôle et à l‟élimination des déchets.
Loi n°85/05 du 16 juillet 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé.-
DECRETS :
-Décret n°93/120 du 15 mai 1993 relatif à l‟organisation de la médecine du travail ;
-Décret n°93/160 du 10 juillet1993 réglementant les rejets d‟effluents liquides industriel ;
-Décret n°93/165 du 27juillet 1993 Réglementant les émissions atmosphériques ;
-Décret n°93/184 du 27juillet 1993 réglementant l‟émission de bruit ;
-Décret 96/13 du 15 juin 1996 modifiant et complétant la loi n°83/17 du 16 juillet 1983, portant code
des eaux ;

-Décret exécutif n°06-02du 17 janvier 2006 définissant la valeur limites, le seuil d‟alerte et les
objectifs de qualité de l‟air en cas de pollution atmosphérique.

-Instruction ministérielle R1 du 22 septembre 2003 et R2 de février 2005 relatives à la maîtrise et la


gestion des risques industriels impliquant des substances dangereuses.

-Décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux établissements
classés pour la protection de l‟environnement.

-Décret exécutif n°07-144 du 19 Mai 2007 fixant la nomenclature des installations classées pour la
protection de l‟environnement.

-Décret exécutif n° 18-255 du 29 Moharram 1440 correspondant au 9 octobre 2018 modifiant et


complétant le décret exécutif n° 07-145 du 2 Joumada El Oula 1428 correspondant au 19 mai 2007
déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités d'approbation des études et des notices
d'impact sur l'environnement.

-Décret exécutif n° 22-167 du 18 Ramadhan 1443 correspondant au 19 avril 2022 modifiant et


complétant le décret exécutif n° 06-198 du 4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006
définissant la réglementation applicable aux établissements classés pour la protection de
l‟environnement.

6|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

2. INTRODUCTION :

Je tiens tout d‟abord à remercier les responsables d‟exploitation, pour m‟avoir accueilli sur leur site et

consacrés du temps pour répondre à toutes mes questions.

RESUME

Le but spécifique de cette étude est de réaliser un audit d'expertise environnementale, technique,

juridique et financière pour l'unité d'œufs de consommation (UOC Ouled Hamla) sur le territoire de la

Commune de Ouled Hamla wilaya de Oum El Bouaghi.

L'unité œufs de consommation est propriétaire d'un terrain situé à la commune de Ouled Hamla, daira

de Ain M'lila , W/ de O.E.Bouaghi, dont la superficie totale est d'environ 1 Ha.

L'unité œufs de consommation à une capacité de 220 000 poules pondeuses.

est délimitée comme suit :

- Au Nord, Au Sud et à l'Ouest: par des terres agricoles

- A L‟Est: par un chemin communale.

L‟exploitation relève du régime de l‟autorisation prévue dans le code de l‟environnement. Elle est

classée deuxième catégorie donc elle est soumise à une autorisation du Wali (AW) territorialement

compétent.

L‟unité œufs de consommation, de par son activité, utilise et transforme des produits en générant des

nuisances sonores, en rejetant des effluents liquides et gazeux, en produisant des déchets.

L‟activité de l‟unité œufs de consommation apparaît donc comme une source d‟atteinte à

l‟environnement. C‟est pour cela que l‟unit œufs de consommation doit connaître les textes

réglementaires qui lui sont applicables et ainsi réaliser une veille juridique afin de réagir rapidement

lors des évolutions de la réglementation.

7|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

3. TEXTES LEGISLATIFS APPLICABLE

La rédaction de cette présente étude est faite en conformément aux décrets exécutif n° 22-167 du 18
ramadhan 1443 correspondant au 19 avril 2022 modifiant et complétant le décret exécutif n° 06-198 du
4 Joumada El Oula 1427 correspondant au 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux
établissements classés pour la protection de l‟environnement. Décrit exécutif n°07-144du 19 mai 2007
fixant la nomenclature des Installations Classées pour la protection de l‟Environnement.
Les unités industrielles classées sont celles “ qui peuvent présenter des dangers ou inconvénients, soit
pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour
l‟agriculture, soit pour la protection de la nature et de l‟environnement, soit pour la protection des Sites
et des monuments ”.
Le Code de l‟Environnement ne prévoit que les installations industrielles d‟une certaine importance
(En Termes de gravité des dangers ou des inconvénients) doivent, dans un souci de protection de
l‟environnement, faire l‟objet d‟une autorisation d‟exploiter.
Cette autorisation fixe les dispositions que l‟exploitant devra respecter pour prévenir ces dangers ou
inconvénients et pour assurer cette protection de l‟environnement.
Elle est délivrée par l‟inspection de l‟environnement après instruction par les services administratifs,
enquête publique, avis des conseils municipaux et consultation du Conseil départemental de
l‟environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques, sur la base d‟un dossier de demande
d‟autorisations fournies par l‟exploitant.
Activités classement :
Cet audit pour d‟une unité d‟élevage de volailles (l‟Unité œufs de consommation) sur le territoire de la
Commune de Ouled Hamla wilaya de Oum El Bouaghi.
La liste des installations et activités classées présente dans l’établissement est concernées par les
rubriques de la nomenclature des ICPE :
- Volailles, gibier à plume (Elevage, vente, etc..., de),
220000 animaux-équivalents Plus de 20 000 animaux-équivalents ce qui implique selon la rubrique
2121.2 des installations classées une autorisation du Wali territorialement compétent.
- Chambres froides
L'unité possède quatre chambres froides positives dont la température est réglée à 8"C,
chaque chambre et de 324 m3 avec d'une quantité de produits entrant étant 123562 œufs par jour, soit
6,17 tonnes par jour ce qui implique selon la rubrique 2215.1 des installations classées une autorisation
du Wali territorialement compétent.
- Gaz inflammables liquéfiés (stockage en réservoirs manufacturés de),
L‟installation du cuve de gaz combustible liquéfié de 1750Kg est prévue, lorsque c‟est nécessaire de
faire fonctionner la chaudière de locaux vestiaires et douches du travaillants au sein de l‟unité.

8|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Dons ce cas, la capacité de stockage du propane de la citerne GPL projetée et de 1750 KG selon la
rubrique1512 l‟établissement définit actuellement installation non classées.
Tableau 01. Liste des installations concernées par les rubriques de la nomenclature des ICPE
Rubrique Régime Libellé de la rubrique Nature de Seuil du critère Volume
(activité) l‟installation autorisé
2121 AW Volailles, gibier à Cinq bâtiments Plus de 20 000 220000
plume (Elevage, d‟élevage animaux-équivalents. animaux-
vente, etc..., de), équivalents

2215 AW Alimentaires Quatre


(Préparation ou chambres Supérieure à 2 t/j
conservation de froides positives 6,17 tonnes
produits) d‟origine
animale
1512 NC Gaz inflammables Une cuve de gaz Supérieure à 6 t mais 1750Kg
liquéfiés (stockage combustible inférieure à 50 t
en réservoirs liquéfié
manufacturés de)

* AW (Autorisation du Wali), ou APAPC (autorisation du président de l‟assemblée Populaire


communale), NC (Non classé)
*Volume autorisé : éléments caractérisant la consistance, le rythme de fonctionnement, le volume des
installations ou les capacités maximales autorisées »
-En effet, la suite du rapport (Audit d’impact) sera organisée selon les rubriques 2121 Ŕ1 ; 2215.1
de la nomenclature des ICPE.
Cette rubrique répond aux définitions suivantes présentes dans le tableau suivant:
Tableau N°02 : Classification ICPE selon l’annexe du décret exécutif n°07-144 du 19/05/2007
N° Désignation de l‟activité Type Rayon Etude Etude Notice Rapport sur
d‟autorisation d‟affichage d‟impact de d‟impact les produits
(Km) danger dangereux
Volailles, gibier à plume (Elevage, vente, etc..., (2121)

Volailles, gibier à plume


(Elevage, vente, etc..., de), à
l‟exclusion d‟activités
spécifiques visées par d‟autres
rubriques :
2121
1. Plus de 20 000 animaux-
équivalents.
AW 3 X X

2. De 5 000 à 20 000 animaux-


équivalents
APAPC 0,5 X X

3. Moins de 5 000 animaux-


équivalents
D

9|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

N° Désignation de l‟activité Type Rayon Etude Etude Notice Rapport sur


d‟autorisation d‟affichage d‟impact de d‟impact les produits
(Km) danger dangereux
Alimentaires (Préparation ou conservation de produits (2215)

Alimentaires (Préparation
ou conservation de produits)
d‟origine Animale par
découpage, cuisson,
appertisation, surgélation,
congélation, lyophilisation,
déshydratation, salage,
séchage, saurage, enfumage,
etc..., à l‟exclusion des
produits issus du lait et des
corps gras, mais y compris les
2215 aliments pour les animaux de
compagnie

La quantité de produits entrant


étant :

1. Supérieure à 2 t/j AW 1 X X

2. Supérieure à 500 kg/j, mais APAPC 0,5 X X


inférieure ou égale à 2 t/j

3. Inférieure ou égale à

500 kg/j D

L‟exploitation relève du régime de l‟autorisation prévue dans le code de l‟environnement. Elle est
classée deuxième catégorie donc elle est soumise à une Autorisation du Wali (AW) territorialement
compétent et le rayon d‟affichage doit être de 3 Km.
Conformément à la nomenclature des installations classées, la demande d‟autorisation d‟exploitation
d‟un établissement de deuxième catégorie doit être précédée d‟une Audit d’Impact sur
l’Environnement et d’une Etude de danger.

10|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

4. PRESENTATION DU BUREAU D’ETUDES


Le Bureau d‟Études Techniques d‟Aménagement Urbain et d‟Environnement de

Mer LAFI BELKACEM est un bureau crée dans le but de participer activement à la nouvelle

dynamique de la politique de préservation de l‟environnement. Nous sommes agrée par l’état :

 Agrément ministériel, (M.A.T.E) N° AGREMENT: 152/DAM/2012.

Siège social : Cité de La Gare Prés De Methaf El-Moudjahid, commune de Teleghma,

Wilaya de Mila. Tel/ : 0662.78.51.98,E-MAIL : lafbetenv@gmail.com

Notre bureau est spécialisé dans le domaine d‟aménagement urbain et aussi d‟environnement et

risques industrielles.

Notre BET vous propose un accompagnement pour l'obtention de l'autorisation d'exploitation

(Permis de travail) de vos projets conformément au décret exécutif n° 07-145 du 19 mai 2007

définissant la réglementation applicable aux Établissements Classés pour la Protection de

l‟Environnement.

Nous intervenons à l'échelle nationale et nous offrons les prestations de services suivantes :

- Études et Notices d'impacts sur l'environnement.


- Études de dangers et Rapport sur les produits dangereux.
- Audits environnementaux.
- plan d'intervention interne (PII).

Activités principales :

* -Étude et réalisation de tout programme de prévention et d‟assainissement de l‟environnement.

* -Élaboration et réalisation de tout projet d‟étude relatif à la protection de l‟environnement (Étude

d‟impact environnemental(EIE), Étude de danger (ED), Audite environnemental(AE), Plan interne

d‟intervention(PII), Plan d‟opération interne(POI).

* - Étude des plans d‟aménagement territorial (Étude des P.D.A.U, P.O.S, Aménagement urbain, et

littoral, étude des décharge publiques, Centres d‟enfouissements etc.; et d‟autre projets

d‟investissement privés).

11|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5. PRESENTATION GENERALE DE L’ETABLISSEMENT CLASSE

5.1.IDENTIFICATION DU PROMOTEUR
L‟exploitant UOC Ouled Hamla / unité œufs de consommation
Notons que cette Unité existe depuis l'année 1981.Elle a pour vocation l'élevage des poules pondeuses.
Le site d‟exploitation retenu pour ce unité est localisé dans la commune de Ouled Hamla.
S‟inscrivant dans la plaine, sur la côte occidentale de village.

Objet Unité d’élevage de volailles (poules pondeuses)

Exploitant Unité d‟élevage de volailles (unité d'œufs de consommation)


UOC Ouled Hamla.
Localisation Commune de Ouled Hamla, Daira d'Ain M'lila, Wilaya de Oum El
Bouaghi.
Forme juridique SPA TIKOUYAVIC / UOC OULED HAMLA
Effectif Prévu 43 employés.
Surface bâtie actuelle 16042,50 M2
220000 animaux équivalents.
Capacité de production
45100000 œufs par an.
Dimensions du terrain d‟assiette 9 hectares
TABLEAU N°03 : FICHE TECHNIQUE
5.2.HISTORIQUE DE L’ETABLISSEMENT CLASSE

L'unité d'œufs de consommation de Ouled Hamla rattaché à l'office régional avicole de l'est
(O.R.A.V.I.E.), il s'agit d'un établissement à caractère économique Créé par décret n°8/202 du 15 août
1981 rattaché au Complexe Avicole de Tadjenanet à cette époque, puis devenu affilié à la société
TIKOUYAVIC après son transfert du Complexe d'élevage de volailles Mila à une société par actions.

L'unité d'œufs de consommation de Ouled Hamla dispose de 10 Bâtiments d'élevage de poules


pondeuses, construits en 1978, date d'entrée en exploitation 1981 et dont le système est celui de
Plastica FACCO *Italie. Capacité de chaque bâtiment est de: 22 000unités.
De ce système, Cinq (5) bâtiments ont été modifiées en 2011, en Système à étages avec des
équipements neufs. Capacité de chaque bâtiment est de 44 000 unités, quant aux cinq bâtiments
restants, aucune modification ne leur a été apportée se trouvent désormais hors production.
Les bâtiments sont réalisés à base d'une structure métallique, dont les éléments portants sont en acier
galvanisé à chaud.
La couverture et les plafonds sont réalisés en tôle d'aluminium avec isolation en laine de
verre. Les parois sont réalisées par des panneaux en aluminium supportés par des profilés
en acier galvanisé avec isolation par une couche de polyuréthane et du papier kraft.

12|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5.3.DESCRIPTION ECOLOGIQUE IMMEDIAT DE LA ZONZ ETUDIEE


5.3.1. Localisation administrative
Le site d‟exploitation retenu pour cette unité est localisé dans la commune de Ouled Hamla
daira d'Ain M'lila, Wilaya de Oum El Bouaghi.
5.3.2. Localisation géographique du site étudié
- Situation géographique de la wilaya :
La wilaya d‟Oum El Bouaghi est située au Nord-est des hauts plateaux sur une superficie de
6187.96 Km2. Elle est délimitée au Nord par la wilaya de Constantine et au Sud par la wilaya de
Khenchela, à l‟Est par les wilayas de Guelma et Souk Ahras, à l‟Ouest la wilaya de Mila, au Sud-
Ouest la wilaya de Batna et au Sud- Est par la wilaya de Tébessa. Elle est situé entre 7° 4' 59 est de
longitude et entre 35° 49'59 Nord de latitude. Les amonts occupent 63,8% de la superficie, 18,90%
par les plateaux et les plaines. Les montagnes représentent 17,3% telle que « Sidi Arghis » à
1635m, sachant que la montagne la plus haute est « Djbal Gueryoun » avec une altitude de 1729 m.
La terre de la wilaya est propre à l‟agriculture, elle se trouve souvent sur les plateaux de la région
Nord-est avec l‟existence de zones rocheuses.(Centre de la protection des forêts d‟Oum El
Bouaghi, 2022).
5.3.3. L’aire d’étude
L'unité œufs de consommation est propriétaire d'un terrain situé à la commune de Ouled
Située au Nord-ouest du chef lieu de la wilaya d'O.E.Bouaghi, commun d'Ouled Hamla abrite près de
15.000 habitants. Elle possède sur son territoire trois petites unités économique dont l'unité Œufs de
consommation sur le coté de la R N" 100 reliant Teleghma à Ain M‟Lila.
Limites administratives et mechtas
Bordée par la commune de Teleghma (wilaya de Mila) au nord-ouest, par la commune de Souk
Naamane au sud-ouest, par la commune de Khroub (wilaya de Constantine) au nord-est, et
par Ain M'lila au sud-est, la commune d'Ouled Hamla couvre une superficie de 152km.
Les différentes mechtas (hameaux) appartenant à la commune d'Oulad hamla sont : Belalmi,
Chaaba, Dakhla, Gaabaza, Gadir Lefrede, Gouagile, Jyouchearif, Kalkoula, Lemchaikhe, Lemkhalfa,
Mansouri,Ouled Brahem, Ouled Aziz, Ouled Smail, Ouled yaalam, Ratba, Sath.

13|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Les abords du site sont actuellement occupes :


- Au Nord : Terre à vocation agricole.
- Au Sud : Terre à vocation agricole.
- A l‟Est: Par un chemin communal.
- A l‟Ouest: Terre à vocation agricole.

L'altitude du site varie autour de 781 m.


Les coordonnées géographiques de l‟établissement sont les suivantes:
Coordonnées géographiques

Latitude 36° 5'0.59"N

Longitude 6°27'38.37"E

Tableau 4:Coordonnées géographiques de l’établissement

- Le site en question est favorable à ce type d’équipement.


La commune de ouled Hamla est à vocation agricole. Les principales cultures ont été maintenues
au fil des siècles, notamment la céréaliculture (culture du blé, de l'orge.....). Les autres
productions amnicoles importantes sont les cultures maraîchères qui incluent la pomme de terre,
la tomate, le poivre, la carotte, l'oignon, l'ail...etc.

L‟établissement en question sera projeté dans une zone appropriée à ce type d‟investissement.
Il n‟est inclus dans aucun périmètre de protection de monuments historiques, sites classées, Zones
Naturelles d‟intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF).

14|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

UOC Ouled Hamla

Figure 02 : IMAGE SATELLITAIRE DU SITE DU PROJET

15|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5.3.4. Milieu physique


5.3.4.1.Topographie et hydrographie
- Topographie:
La région objet de cette étude fait partie des hauts plateaux qui se caractérise par un relief plat,
L'altitude du site de projet est d'environ de 771 m la pente est faible, elle ne dépasse pas 5°/°.

- Hydrographie :
Le réseau hydrographique est peu denses, avec quelque cour d'eau temporaire, Dans la partie
intermédiaire de la région d‟étude le drainage se désorganise, les ravins disparaissent, les eaux
s'infiltrent et alimentent à quelques mètres de profondeur (parfois à 8 une vingtaine de mètres) une
nappe d'eau douce où plongent les puits. Plus en aval encore, la plaine se trouve à un ou deux
mètres près au même niveau que le lac. Quelques ravins seulement traversent cette dernière zone et
parviennent jusqu'au lac. (Ils proviennent des hauteurs les plus proches et sont nombreux surtout
lorsque la plaine est étroite, notamment à l'est), la nappe souterraine, ici très proche du sol, est
constituée d'eau saumâtre.

De ce fait nous concluons que le réseau hydrographique est moyennement dense à travers le
territoire de La commune ; spécialement la zone d'étude.

5.3.4.2.Géologie
Le terme de « Hautes Plaines appliqué pour désigner l'ensemble de la région est abusif ici comme
presque partout ailleurs. les montagnes de la région se divisent en plusieurs petits massifs
nettement séparés les uns des autres, mais qui appartiennent tous au même type général. (Dresch. J,
1950) tous sont taillés dans les formations calcaires du Crétacé inférieur qui ont été plissées,
fracturées et soulevées selon plusieurs phases tectoniques. De remarquables formes structurales
s'en dégagent. La plupart de ces montagnes sont dissymétriques. Le Djebel Guérioun dans la région
fait partie de l'ensemble néritique constantinois, constitué de calcaires jurassiques et crétacés. A la
base, on observe des calcaires dolomitiques du Jurassique supérieur, épais de 300 m. (Site
internet).

5.3.4.3.Climat
La température et la pluviosité sont les deux éléments principaux du climat. Les climagrammes et
les diagrammes ombrothermiques sont quelques outils de la bioclimatologie qui permettent
d‟élaborer des modèles de représentation et de comparer les climats entre eux.

16|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Tableau 05 : Hauteur moyennes mensuelles et total des précipitations (mm) et des

températures reçues dans la région d‟Oum El Bouaghi (période 2008-2017) Pluviométrie.

Moyenne Moyenne Température Précipitation


MOIS Mensuelle T (C°) Mensuelle Mensuelle Moyenne
Mini T (C°) (C°) mensuelle
Maxi (mm)
Jan 1.44 12.03 6.74 31.24
Fév 1.85 12.67 7.26 31.37
Mar 3.91 16.59 10.25 37.06
Avr 7.07 20.5 13.79 29.30
Mai 10.45 25.16 17.81 39.14
Jun 14.7 30.54 22.62 21.21
Jut 18.09 35.09 26.59 9.98

Aou 18.16 34.73 26.45 17.48


Sept 15.21 28.64 21.93 33.76
Oct 10.72 23.07 16.9 30.26
Nov 5.92 16.99 11.46 27.64
Déc 2.14 12.7 7.42 18.02

Total - - - 326.46

5.3.4.3.1. Températures
A la surface de la terre, l‟importance de la température de l‟air n‟est plus à démontrer ; elle règle

les modalités de la météorisation des roches, elle conditionne l‟évaporation physique et

physiologique (évapotranspiration) et intervient ainsi largement dans le régime des cours d‟eaux,

tout en fixant aux êtres vivants des limites plus ou moins strictes de répartition (Estienne et

Godard, 1998).

17|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Figure 3 : Variation de la température mensuelle min, max et moyenne de la région d'Oum El


Bouaghi (2008-2017)

A travers la figure (3) précédente on constate que les moyennes mensuelles des températures

confirment que janvier est le mois le plus froid (6.74°C) et Juillet est le mois le plus chaud avec

une température moyenne de 26.59 °C.

5.3.4.3.2. La pluviométrie
La température avec la précipitation représentent les facteurs les plus importants du climat, la
quantité d‟eau dont dispose la végétation dépend des pluies de la neige de la grêle, de la rosée, de
la gelée blanche et des brumes, mais aussi de l‟évaporation et la porosité du sol (Faurie et all,
1998).

Figure4 : Variation de la pluviométrie mensuelle de la région d'Oum El Bouaghi (2008- 2017)


18|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

A partir de la figure (4), nous constatons que le mois de Mai est le mois le plus pluvieux avec une

pluviométrie moyenne de 39.14mm, et le mois de Juillet peu pluvieux avec une précipitation

moyenne de 9.98 mm.

5.3.4.4.Séismes
Le risque tellurique est nul ou négligeable.
Le site ne présente pas éventuellement un risque d‟inondation dans le cas d‟une combinaison pluie
orageuse importante/ forte marée haute.
5.3.5. Milieu naturel
La faune et la flore sont marquées par les activités agricoles de la zone, il n'y a aucune zone
réglementée ou inventaire Recensé dans l'e secteur d'étude.
- Pédologie
Sur le plan agricole le site du projet est d'une moyenne potentialité agricole.

- Relief
Ouled Hamla se trouve dans la wilaya d‟Oum El Bouaghi. Au nord de la wilaya, on distingue les versants
méridionaux du tell. Au centre, les hautes plaines (ressemblant au Mesetas espagnoles) varient en altitude
de 700 mètres à 900 mètres et parsemées de petits massifs montagneux isolés se dressent au dessus des
hautes plaines (Horst) comme le djebel Sidi Rgheiss 1635 mètres d‟altitude, le djebel Rherour 1273
mètres, Djebel Amama 1337 mètres .Enfin au sud de la wilaya, elle est jalonnée par des dépressions
endoréiques (GARET) plus connues sous l‟appellation de SEBKHA (lac salé). Les Garets sont moins
salées que les Sebkhas. La majorité des oueds sont endoréiques ; ils coulent en direction des lacs salés et
non vers la mer méditerranée, sauf oued Settara et les affluents du Rummel.
- Couvert végétal
L'aspect général de la région est typiquement celui des hautes plaines constantinoises :
Paysages faiblement Vallonnés, grandes étendues sans relief, de teinte généralement rougeâtre avec
peu ou l'absence totale de couvert Végétal. Vouée à la céréaliculture.
Faune et Flore
La région du projet offre un paysage plat limité par un talus naturel de faible altitude et dont le
couvert végétal est dominé par des terres agricoles affectées à la céréaliculture et aux cultures
fourragères. Il s'agit d'un paysage plat.
La flore qui caractérise notre site est représentée essentiellement par des terrains privés cultivés en
céréaliculture.
La végétation comprend uniquement les espèces qui s‟adaptent au climat, la salinité et la climatologie,
à savoir :

19|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Pin d‟Alep
 Armoise
 Romarin
 Armoise des champs
Ces espèces existent dans d‟autres régions de la wilaya.
La diversité Faunique de la région :
La faible diversité floristique et l‟action défavorable du milieu climatique expliquent la précarité
biologique de la faune.
Les espèces (propres aux hauts plateaux algériens) qui vivent dans un système écologique très souvent
perturbé sont :
- Les rongeurs tels que la gerboise.
- Le lièvre (LEPSUS CAPENSIS).
- Le renard, grand prédateur des élevages de volailles (Vulpes).
- Le chacal (CANUS AUREUS) qui s‟attaque à d‟autres espèces des milieux et surtout, les
troupeaux d‟ovins et de caprins.
- Les perdreaux.
- La caille des blés.
En conclusion : Le caractère aride et semi-aride de la région du projet s'explique en grande partie par le
climat à travers la circulation générale atmosphérique.
Les précipitations sont moyennes mais peuvent, par moment, avoir un caractère brutal, torrentiel et
dévastateur En emportant tout sur leur passage.
Les vents sont fréquents et provoquent les envols de déchets.
Parmi les risques majeurs, on peut citer :
 Les modifications climatiques et les activités humaines.
 La sécheresse.
 Les attaques d'insectes.
 La baisse de fertilité des sols.
 Tempêtes et inondations.

20|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5.3.6. Milieu humain


5.3.6.1.Population et habitat
 Population
La population d'Ouled Hamla est estimée à 11 546 habitants, soit une densité de 75,96 habitants au km².
 Urbanisme
Plan Local d'urbanisme communautaire, Les secteurs concernés par le Projet et sont essentiellement
En zone A - Agricole. Cependant, compte Tenu de l'habitat traditionnel dispersé, le territoire comprend
de nombreuses zones Ŕ Zone urbaine à assainissement individuel et - Zone d'habitat en milieu agricole
ou naturel.

 Patrimoine culturel
Le secteur d'étude présente un paysage à caractère agricole dominant. II n'y a pas de site inscrit ou de
site classé dans un rayon de 500 m des installations en projet.
5.3.6.2.Activités humaines
5.3.6.2.1. Activité économiques
 L'agriculture
Naturellement, Ouled Hamla est un milieu à vocation agricole : sol abondant, pas très fertile mais
poreux et Perméable suite au labour régulier ; un drainage pour éliminer l'excès d‟eau.
De type traditionnel et extensif, l'agriculture est la principale activité économique de la population. Les
Cultures de rente étant régnant, seules les cultures vivrières et maraîchères sont pratiquées avec des
méthodes Et techniques culturales traditionnelles. L'agriculture pratiquée par la population est surtout
du type de Subsistance.
 L'élevage
L'élevage est la seconde activité dominante après l`agriculture mais aussi une source de revenu de la
Population de cette région. La plupart de ménage pratique au moins l`élevage de petit bétail et de la
basse Cour, notamment les poules, lapins, canards, chèvres, et moutons. Le cheptel ovin prend de plus
à plus une Connotation semi-intensive sur des pâtures améliorées avec des soins vétérinaires plus ou
moins réguliers. La Menace que cause la prolifération des fermes se fait sentir avec comme
conséquence la réduction des arables.
 Petit commerce et industrie
Cette activité n`est pas fréquente dans le milieu à cause de diminution des projets multiples exigées par
les Services communale, ce qui a fait d`ailleurs que certains commerçants ambulants.
Nombre des familles s`occupent de la café et de la vente des produit agricole locales et les denrées
alimentaires.

21|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Activités industrielles
La commune de Ouled Hamla dispose d‟une zone d‟activités sur superficie de 09 ha.
Les installations classées pour la protection de l‟Environnement (ICPE) sont autorisées dans cette
zone.

5.3.6.2.2. Activités socioculturelles


 Environnement scolaire
Le secteur de l‟éducation comptabilise un effectif scolaire dépassant les 4 000 élèves répartis à travers
3 CEM, un lycée et une dizaine d‟écoles.
 Environnement sanitaire
Toutes les activités sanitaires sont supervisées par le Médecin chef de Zone. Les Institutions sanitaires
fonctionnelles dans ce milieu sont : les centres de santé. Les cabines - praticiens œuvrent aussi aux
Cotés du médecin.
5.3.6.2.3. Equipements et infrastructures (réseaux et servitudes)

La commune de Ouled Hamla est favorisée en matière d‟infrastructures de communication, ou on note la


présence de :

 Route (N 100) menant vers Ain M'lila.


 ET un ensemble de chemins communaux
 Traversé dans la partie nord en son territoire par un tronçon de chemin de fer.
 Réseau énergétique
Taux d‟électrification urbain : 97%.
Taux de couverture en gaz de ville : 60%.

22|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5.4.SENSIBILITES DES MILIEUX AVOISINANTS (ZONES ET SITES PROTEGES,


SITES REMARQUABLES, ZONES HUMIDES, NAPPES PHREATIQUES, EAUX DE
SURFACES,... ETC).

La présente étude a été réalisée en se basant sur les:

•Périmètre élargi, zone assimilée à une entité géographique et écologique (globale et cohérente),

correspondant sensiblement au rayon d‟affichage autour du site : 3 km.

5.4.1. Rappel de l’environnement général

L‟unité UOC Ouled-Hamla exploitera son

activité sur la commune Ouled Hamla et

sera accessible par une entrée à partir de la

RN100 (entrée PL). L‟emprise au sol du site

est d‟environ 9h, dont 16042,50 M2 de

bâtiment (Figure 5).

Entrée du site

Figure 5 : Localisation de UOC Ouled Hamla.

La biodiversité

Quatre grands types de mesures sont mis en place pour préserver la biodiversité :

-Les aires protégées

Par le souci de la conservation et la protection du patrimoine naturel mondial,

l‟Unesco a initié la convention pour la protection du patrimoine mondial et des réserves

naturelles.

L‟Algérie a ratifié avec plusieurs conventions parmi elles Ramsar relative aux zones

humides d‟importance internationale et par des décrets permettant la création de sites Ramsar,

23|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

un site du patrimoine mondiale (Tassili), six réserves de la biosphère (Tassili, El kala,

Djurjura, Chréa, Taza et Gouraya) et 42 site Ramsar (Oglet Ed Daira…).

Les aires protégées comprennent :

- Les réserves naturelles intégrales

Qui constituent des aires protégées destinées principalement à la recherche, dans

lesquelles aucune intervention humaine n‟est permise, hormis celle de mise en place de

dispositifs expérimentaux sur le terrain, dont l‟impact induit doit être le plus faible possible.

- Les parcs nationaux

Aires protégées gérées principalement pour la conservation des écosystèmes et de

leurs biodiversités, qui bénéficient d‟une protection absolue des biotopes dans leur partie

centrale et dans lesquels tout prélèvement dans les biocénoses afférentes est interdit. En

revanche, leur statut leur confère aussi un rôle en tant qu‟espaces de loisirs. Ils présentent ipso

facto une vocation pour le tourisme.

En Algérie, l‟idée de créer des parcs nationaux a commencé à germer dès les années

70 et c‟est en 1972 que le premier parc national du Tassili a vu le jour, crée sur l‟initiative du

ministère de la culture, suivi par la création de 10 parc nationaux (El kala, Djurjura, Chrea,

Taza, Gouraya, Thniet Elhad, Belezma, Ahaggar, Tlemcen et DjbelAissa).

-Les monuments naturels

Aires protégées de statut voisin de celui des parcs nationaux, mais de surface moindre,

ils sont principalement destinés à la conservation de caractères biologiques et/ou géologiques

spécifiques, mais auxquelles sont souvent associés des sites d‟importance historique ou

culturelle.

- Les aires de gestion des habitats et des espèces

Aires protégées gérées principalement pour la conservation d‟habitats ou de certains

composants de la biocénose. En outre, dans ce type de réserve, il doit être mis en place une

gestion des interventions concernant les ressources naturelles biologiques dont l‟exploitation

est autorisée.

24|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

- Les paysages terrestres protégés

Aires destinées à la récréation et qui n‟accordent de façon très générale qu‟un faible

degré de protection aux habitats et aux biocénoses. L‟exploitation de la totalité des types de

ressources naturelles qu‟ils renferment y est usuellement autorisée, à l‟exception des mines à

ciel ouvert. Seuls les aménagements industriels et l‟urbanisation y sont interdits et la

construction est soumise à des normes ayant pour objet de maintenir l‟aspect traditionnel de

l‟habitat.

- Les aires de ressources naturelles gérées

Aire protégées qui ne protègent ni la flore ni la faune, mais sont principalement

conçues pour une utilisation durable des ressources naturelles biologiques en évitant leurs

surexploitations au travers de quotas de prélèvements par exemple.

5.4.2. État actuel du site


5.4.2.1.La faune
La faible variété des milieux et la formation arbustive peu développée ne favorisent pas

l'implantation d'une faune diversifiée. Dans tous les cas, les potentialités d'accueil de la faune se

situent dans les bois et les bosquets dispersés sur le périmètre, qui constituent un refuge et un gîte

pour une faune plus diversifiée.

Toutes ces espèces ne présentent pas de caractère de rareté ou de fragilité. Enfin, les espèces

cynégétiques présentes sont les chevreuils, les lièvres, les lapins de garenne, les blaireaux, les

renards et les pigeons.

Aucune espèce présente dans notre zone d'étude n'est recensée dans la liste des espèces protégées en

Algérie, Le site retenu offre un habitat pour des espèces très communes :

• Insectes : lépidoptères (papillons), diptères (mouches), hyménoptères (abeilles, guêpes),

orthoptères (sauterelles),

• Petits rongeurs (campagnols des champs, musaraignes, belettes, fouines, rats des moissons,

etc...),

• Gibier (lièvres, lapins de Garenne, perdrix, faisans, etc...),

• Oiseaux (moineaux, corneilles, alouettes, merles, étourneaux, mésanges, etc...).

• Rapaces des milieux boisés ou ouverts comme les buses, les crécerelles, les chouettes
25|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

hulottes et les chouettes effraies, ...

• Chiroptères. Le site ne présente pas de potentialité de gîte pour les chiroptères,

5.4.2.2.La flore
Les plantes des haies sont réparties en différentes associations végétales en fonction des paramètres

physiques et écologiques (humidité, profondeur du sol, richesse en éléments trophiques,

microclimat, ensoleillement, …).

Les espèces arborescentes présentes sont d‟essences traditionnelles : le chêne, le châtaignier, le

hêtre et le saule.

Au niveau de la strate herbacée, on rencontre de nombreuses espèces de graminées. A proximité des

cours d‟eau et aux points bas du relief, la végétation est caractéristique des zones humides et acides.

En revanche, les cultures de blé et de l‟orge peuvent se faire sans irrigation sur ces vastes hauts plains.

Les massifs montagneux sont parfois recouverts de forets de pins d‟Alp issus de reboisements.

5.4.2.3.L'environnement écologique
L'environnement écologique (ou naturel) comprend tous les environnements naturels et les conditions

dans lesquelles les choses se développent et agissent réciproquement avec la terre. Ces conditions

incluent des unités complètes de paysage qui fonctionnent naturellement sans une intervention

humaine et comprennent :

 Les espaces protégés et les espaces naturels importants pour la biodiversité,


 Les corridors reliant ces espaces (haies, bosquet...),
 L'espace rivulaire des grands étangs.
 Les cours d'eau,
 Les zones humides.
Dans le secteur d'étude, les espaces occupés par les écosystèmes naturels sont relativement peu

importants. En effet, les grandes zones de cultures et la faible présence de forêts et de prairies limitent

la biodiversité. Le contexte écologique est majoritairement sous influence agricole, avec la présence de

rongeurs, insectes et oiseaux. Le site en projet est implanté au milieu de terres cultivées.

Le site du l‟unité UOC Ouled Hamla est localisé en dehors de toute zone de protection et d'inventaire

environnementaux.

À proximité du site aucun espace ne répond aux critères de définition des zones humides, l'élevage

n'est pas situé sur une zone humide.

26|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

La zone sont occupés par l'activité agricole ayant favorisé le développement d'un paysage de

bocage avec une colonisation humaine éparse en hameau.

L'activité agricole s'est organisée autour de la polyculture et de l'élevage, organisant un paysage

Les motifs paysagers sont de taille assez réduite en raison du mode d'occupation et d'exploitation de

l'espace. Des bâtiments agricoles participent au bâti des hameaux souvent, en lien avec l'activité de

polyculture-élevage quelques vergers ponctuent le territoire.

Les perceptions visuelles sur l'aire d'étude reposent sur des vues en mosaïque compte-tenu du

topographique dénivelé entre les sommets etpoints bas de l'aire d'étude et rapides dans l'espace,outre les

boisements ponctuels mais fréquents.

Sites inscrits et classés à proximité

La réglementation sur les sites et paysages a pour objectif de préserver les monuments naturels et sites qui

relèvent de l‟intérêt général. On distingue :

Les sites classés : ce sont des sites à dominante naturelle, dont le caractère paysager doit être
absolument préservé.

Les sites inscrits : ce sont des sites qui présentent un intérêt particulier, mais qui ne nécessitent pas
une surveillance aussi accrue que les sites classés, notamment en raison de leur humanisation ou de
leur sensibilité.

5.4.3. État actuel des abords du site (milieux avoisinants)


Les autres zones naturelles remarquables ont été étudiées. Les résultats sont présentés ci-
dessous :

Il n‟y a pas d‟arrêté de protection de biotope ou géotope à dans un rayon de 10 km autour du site.

Il n‟y a pas de réserves naturelles à proximité du site.

Aucune réserve de biosphère n‟est recensé dans un rayon de 10 km autour du site.

Il n‟y a pas de site du Conservatoire d‟Espaces Naturels dans un rayon de 10 km autour du projet.

Il n‟y a pas de terrains du Conservatoire du Littoral à proximité du site.

L‟étape préalable a également permis de constater qu‟aucune zone particulière n‟est située dans le
périmètre d‟étude défini, le site n‟est pas inscrit sur les listes nationales ou locales.
Il existe d‟autre espèces faunistiques, mais de faible prépondérance : les reptiles, certaines espèces
d‟oiseaux fréquentant les milieux humides de la région d‟Oum El Bouaghi (lac, retenues colinéaires, etc.
Les activités de UOC Ouled Hamla ne perturberont pas ces zones, compte tenu de leur éloignement (la
première est située à 21km du site).
Le site n‟est pas localisé dans une zone à dominante humide. Sur les espèces naturelles remarquables et
27|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

leurs habitats, qu‟ils soient d‟intérêt communautaire ou non. Aucune zone humide ni espèce patrimoniale
n‟a été recensée. Aucun habitat intéressant d‟un point de vue écologique n‟est présent autour du site.

L’unité UOC Ouled Hamla L’aire d’étude

Qualité du sol

Figure 06 : Site de l'unité

Site de l'unité est situé sur des sols principalement soblo-limoneux à sables grossiers, superficiels à

moyennement profonds.

Les activités de l‟unité UOC Ouled Hamla ne seront pas de nature à générer un impact sur la qualité du

sol en fonctionnement normal, car :

L‟ensemble des zones du site utilisées pour l‟activité seront imperméabilisées (bâtiment et zones de
stockage).

Il n‟y aura pas de cuve enterrée.

Le réseau hydrographique

Le réseau hydrographique est moyennement dense à travers le territoire de la commune ; spécialement la


zone d'étude. Le réseau bleu de l'aire d'étude est constitué d‟un cours d'eau oued El Ouni d'orientation
générale Nord- Ouest /Sud- Est, alimentés par plusieurs affluents jusqu‟a sa confluences avec bassin
versant de Kebir Rhumel.

28|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Captages d’alimentation en eau potable

A proximité du site d‟implantation de l‟unité UOC Ouled Hamla, plusieurs captages d‟adduction d‟eau
potable sont présents (Figure 07).

Figure 07 : Captages d’alimentation en eau potable

Un forage (FS3bis) est situé à 367 m à nord du site.

Un puits est existant sur le site situé respectivement à 25 m des bâtiments existants les plus proches.
La qualité des eaux souterraines autour de site est suivie est contrôlé réglementaire. La qualité de la
nappe, dont la position est déterminée à partir du sens d'écoulement des eaux souterraines
La qualité des eaux souterraines au niveau de ce piézomètre est conforme aux prescriptions.

29|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Tableau 6: Evolution de milieux avoisinants

Cadre d’évaluation de l’état Evolution de l’environnement


de l’environnement
SITUATION GEOGRAPHIQUE

Commune Ouled Hamla


Les abords du site sont actuellement occupes :

Commune siège -Au Nord : terre à vocation agricole.


-Au Sud : terre à vocation agricole.
-A l‟Est, par un chemin communal.
-A l‟Ouest: terre à vocation agricole.
Coordonnées géographiques 36° 5'0.59"N 6°27'38.37"E.

Voisinage: proximité par Les riverains les plus proches sont lotissement d‟habitation
localisés à 110 m de l‟un des bâtiments existants.
Rapport aux tiers/école/bourg…
LYCEE de Ouled Hamla située à 323m du site existant.

Activité économiques Présence de zone d'activités à une distance de 116 m et d'une


station-service à 182 m des bâtiments existants les plus proches
du secteur de l'unité
EAU
Le cours d‟eau «Oued El Ouni» passe à 500 m à l‟est du site.
Proximité d‟un cours Un forage (FS3bis) est situé à 367 m à nord du site.
d‟eau/forage… un puits est existants sur le site situé respectivement à25 m des
bâtiments existants les plus proches.
MILIEUX
Aucun bâtiment inscrit ou classé au titre des monuments
historiques n‟est localisé dans un rayon de 500 mètres autour du
Patrimoine site existant.
Aucune espèce présente dans notre zone d'étude n'est recensée
dans la liste des espèces protégées
espèces protégées

Sites inscrits et classés à aucune zone particulière n‟est située dans le périmètre d‟étude
proximité défini, le site n‟est pas inscrit sur les listes nationales ou locales.

Zones humides Aucune zone humide n'est recensée sur le site d‟exploitation

30|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5.5.Organisation de l’établissement classé.

L'effectif avec tout qualification confondue à ce jour est de : 43 Agents.

- 12 Cadres administratifs supérieurs des établissements

- 03 vétérinaires

- Agences fonctionnelles :

- 10 travailleurs d'emballage et stockage des œufs

- 06 éleveurs

- 04 chauffeurs

- 08 gardiens de nuit.

DIRECTEUR

Structure Structure ADM Structure comrn Dpt Compt&


Exploit
finance

31|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5.6.Zones peuplées avoisinantes avec carte descriptive.

CONTEXTE ECONOMIQUE ET SOCIAL

POPULATION PRÉSENTE DANS LE RAYON D‟AFFICHAGE


La population présente dans le rayon d‟affichage de l‟enquête publique, c'est-à-dire dans le rayon de
3 km se caractérise par des concentrations de population :
Les espaces sensibles ici considérés regroupent les habitations, équipements publics et établissement
recevant du public (ERP) proches de l‟installation.
Etat initial

Démographie de la zone d’étude

Le site est implanté sur la Commune de Ouled Hamla, wilaya de Oum El Bouaghi.
Les agglomérations du secteur d‟étude sont identifiées dans la figure 7. Elles correspondent aux
agglomérations comprises dans le rayon d‟affichage du projet.
Les différentes mechtas (hameaux) appartenant à la commune d'Ouled Hamla (Mechta ghozlane
Mechta anana gaabaza, Mechta ain lahma, Mechta ouled laala, Mechta meziani chelkoug, Mechta
essetha …)

Ces données sont issues des bases de données locales de l‟Institut National de la Statistique et des

Etudes Economiques (INSEE) pour l‟année 2016.

Le nombre d‟habitations d‟Ouled hamla s‟élève à 2723 ménages (habitat collectif et individuel) et le

nombre d‟habitants à 15248 personnes dont 10621au chef-lieu de la commune. (Recensement 2015).

Ces espaces sensibles ont été inventoriés dans un périmètre de 3 kms autour de
l‟installation. Ils sont localisés dans la figure suivante :

32|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Agglomérations de

population

Agglomérations de

population

Agglomérations de

population

Figure 8: Agglomérations comprises dans le rayon d’affichage


• Village de Ouled Hamla.
Le nombre d‟habitations d‟Ouled hamla s‟élève à 2723 ménages (habitat collectif et individuel) et le
nombre d‟habitants à 15248 personnes dont 10621au chef-lieu de la commune. (Recensement 2015).
•Habitations isolées dans la zone agricole
L'intérieur du rayon de 3km compte des hameaux d'habitations isolées dans la zone agricole.
VOISINAGE
Voies d’accès au site

Les voies de communication les plus proches sont la RN°100 à l‟accès général au site, depuis la voie
publique, s‟effectue directement par un portail situé en bordure de la voie.
Environnement proche

Paysage, points de vue vers le site.

Le site est visible depuis les alentours,

notamment depuis la route d‟accès.

33|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

L'unité est située à la périphérie de la ville de Ouled Hamla, du côté nord-ouest, elle représente

une confluence entre le milieu urbain et le milieu rural,

où se trouve lotissement d’habitations résidentielle,

à environ 127 m à l'est, par rapport à l'unité séparant

par une route et, de l'autre côté, on trouve des terres

agricoles.

De ce fait, les enjeux paysagers liés au l'unité sont moyennement importants.

Terres agricoles
Terres agricoles

Terres agricoles
UOC OuledHamla

Lotissement
Zone d'activité
d’habitations

Figure 9:les enjeux paysagers liés au l'unité

34|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Qualité de l’air

La qualité physique de l‟air est décrite par les émissions sonores. Il s‟agit généralement de bruit émis

par le passage d‟automobile et /ou d‟engin motorisés, de bruits émis par l‟ensemble des activités de la

zone urbaine située sur le boulevard

Le site de l'Unité fait partie de la catégorie « zone résidentielle urbaine avec quelques ateliers ou centre

d‟affaires, ou avec des voies de trafic terrestre »

Hydrographie de la zone : L'unité est située à la périphérie de la ville cependant le réseau

hydrographique de site est peu denses, avec quelque cour d'eau temporaire

Environnement biologique : Le site du l‟unité se situe à la périphérie de la ville de Ouled Hamla, on

ne peut donc parler de composante biologique impactée par l'unité.

Les activités économiques situées dans l’emprise du l'unité : L‟enquête socio-économique réalisée

a mis en évidence la présence de zone d'activités à une distance de 116 m et d'une station-service à

182 m des bâtiments d‟élevage existants

Au niveau de l’habitat, on enregistre la présence d‟un immeuble à proximité du site. La typologie de

l‟habitat - L‟individuel.

35|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Figure 10 : Carte Voisinage Proche Du Site (500m)

UOC Ouled-Hamla

36|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Contraintes et potentialités du site :

Le terrain se prête favorablement à la réception des activités avec facilité d‟accès pour les différents

lots. Absence de zone de loisirs

Absence de monument historique dans un rayon de 500 m

L’établissement en question sera projeté dans une zone appropriée à ce type d’investissement.
Dans le rayon de 350 autour du site, le voisinage le plus proche correspond à :
• Lotissement de l‟habitation tierce,
• zone d'activités
•Lycée d‟Ouled Hamla située à 323 m du site existant.
• La protection civile située à 288 m du site existant

Figure 11:VOISINAGE PROCHE DU SITE (350m)

Délimitation de la zone d'exposition

La zone d‟exposition correspond aux secteurs situés au pourtour du l‟établissement où il est possible
de rencontrer des agents identifiés en excès par rapport à la situation préexistante.

À défaut de zone d‟exposition délimitée spécifiquement (transposition de résultats obtenus sur des
élevages similaires, résultats d‟une modélisation de dispersion ou mesures de terrain), la zone
d'exposition pour le pétitionnaire correspond à la surface définie par le rayon d‟affichage de 3 km soit
une zone de 28,3 km².

On veille également à repérer les populations sensibles qui sont définies comme étant : les enfants,
les personnes âgées, les femmes enceintes, les insuffisants respiratoires, les personnes immuno-
déprimées en particulier en recensant les lieux de vie où elles passent un temps significatif.

37|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Description des populations et activités dans la zone d'exposition

Voisinage des installations:


L'agglomération la plus proche est lotissement, située à 127 m à l'est du site. Les

tiers les plus proches du site sont localisés à plus de 110 mètres.

Captages d'eau potable:


La zone d'étude n'est pas concernée par un périmètre de protection de captage d'eau potable.

Centres sportifs:
On recense de complexe sportifs au niveau de la ville de Ouled Hamla concernées par le rayon
d'affichage, mais tous situé à plus de 1 km du site d'élevage.

Crèche:
On ne recense aucune crèche dans le rayon des 3 km autour du site.

Écoles:
Dans le rayon d'affichage (350 km), on recense un lycée. Elle est à 323 m du site.

Établissements de soins:
Dans le rayon d'affichage (350 km), on ne recense aucun établissement de soins.

Activités économiques

Zone d'activités à une distance de 116 m et d'une station-service à 182 m des bâtiments d‟élevage

existants.

38|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5.7.Rose des vents.


Vents dominants :

Les données météo logiques recueilles auprès de l‟office National de la météorologie Oum El
Bouaghi indiquent que les vents prédominants sont de Nord-Ouest pendant la décennie 1991-2000
(fig. 12). La vitesse et la direction des vents sont très variables ; avec une vitesse maximale de
2.9 (m/s) durant les mois décembre ; et septembre.

Figure n°12 : Vitesse du vent durant la période (1990-2002)

La zone d‟étude est caractérisée par plusieurs types de vents connaissant d‟importantes
fluctuations mensuelles. Cette région est surtout connue par l‟action du Sirocco, vent du sud
Figure 13 : La rose des vents
La rose des vents moyenne montre que les vents dominants sont de direction Nord et Nord-ouest.

Pourcentage par direction


Nord
15
Nord /Ouest 10 Nord /Est

5
Pourcentage par
Ouest 0 Est
direction

Sud / Ouest Sud / Est

Sud

39|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6. DIAGNOSTICS DES INSTALLATIONS DE L’ETABLISSEMENT


6.1.PRESENTATION GENERALE DE L’ETABLISSEMENT & PROCEDE
TECHNOLOGIQU
6.1.1. Plan d’occupation du l'unité
L'unité d'æufs de consommation de Ouled Hamla dispose de 10 Bâtiments d'élevage
de poules pondeuses, construits en 1978, date d'entrée en exploitation 1981 et dont le système est celui
de Plastica FACCO *ltalie. Capacité de chaque bâtiment est de: 22 000unités.
En 2011 et à partir de ce système, la production a été arrêtée dans cinq (5) bâtiments et cinq autres
bâtiments ont été modifiés, dans un système à plusieurs étages avec une capacité de nouveaux
équipements pour chaque bâtiment 44 000unités.
À partir de ces données, l'étude porte sur les cinq bâtiments modifiés mentionnés précédemment
Le site de l'unité d'æufs de consommation Ouled Hamla, s'étend sur une superficie totale de 9havec
une surface bâtie actuelle de 16042,50 M2.
L'enceinte est clôturée par un bardage Zimmerman.
Le site dispose d‟un accès principal doté portail métallique.
- Surface totale 5 bâtiments est de 6780 M2.
- Bloc administratif (339.00M2), Bâtiment d'emballage des œufs(495.00 M2),Chambres froides
(540.00 M2),Bâtiment vétérinaires et magasin (144.00 M2), local pour poste transformateur (24.50
M2), Local pour groupe électrogène (15.75M2), Vestiaire(144.00M2), poste police (6.25 M2),
point de vente (20.00 M2), Atelier de maintenance (288.00 M2), bâche à eau (135.00M2), château
d‟eau (23M2). Centre de séchage de fientes non fonctionnels (450.00 M2).
Voir plan de Masse ci-joint.
6.1.2. Implantation et organisation des ateliers de l’établissement
Règles général :
L‟installation doit être implantée à :
- Au moins 35 M des puits et forage, des sources, des aqueducs en écoulement libre, de toute
installation souterraine ou semi enterrée utilisée pour le stockage des eaux, que les eaux soient
destinées à l‟alimentation en eau potable ou à l‟arrosage des culture maraichères, des rivage, des
berge des cours d‟eau.
- Au moins 100M des habitations ou des locaux habituellement occupés par des tiers, des stades ou
des terrains de camping agréés, ainsi que des zones destinées à l‟habitation par des documents
d‟urbanisme opposables aux tiers.
- Au moins 200M des plages et des lieux de baignade.
6.1.2.1.L‟implantation :
L‟implantation d‟arbres avec une clôture existant acceptable, dans la mesure où ils constituent un écran
visuel naturel. De la même façon, la clôture constituent un écran entre le site et lieux affectés.
Le choix technique d‟un site adapté considère notamment les mouvements d‟air et l‟humidité.

40|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Ainsi, l‟implantation dans une vallée peut correspondre à de l‟humidité et/ou à une insuffisance de
renouvellement d‟air en ventilation naturelle, surtout en période chaude. L‟insuffisance de
renouvellement peut aussi être la résultante de tout autre obstacle au mouvement de l‟air (une autre
construction par exemple).
L‟implantation de cette unité sur un terrain agricole peut causer un excès d‟entrée d‟air du côté des
vents dominants.

Pour les bâtiments à ventilation naturelle (non forcée), dans ces régions, il est souhaitable d‟éviter le
balayage transversal à cause des mouvements d‟air excessifs.
Avec un bâtiment à lanterneau, il faut écarter l‟implantation pignon plein vent pour éviter le
refoulement de l‟air par le lanterneau. Un compromis consiste à orienter l‟axe longitudinal du bâtiment
dans une limite de 30 à 45 degrés de part et d‟autre de la perpendiculaire aux vents dominants.
L‟implantation considère également les aspects paysagers. La Région de OULED HAMLA a édité à ce
sujet, un guide de conseils pour assurer la meilleure intégration possible des bâtiments agricoles dans
le paysage.
- La ventilation :
L'orientation du bâtiment doit être décidée en fonction des vents dominants selon l'effet recherché
- orientation du bâtiment dans une limite de 30 à 45° de part et d'autre de la perpendiculaire aux vents
dominants si l'on désire éviter un balayage transversal trop important.
- orientation du bâtiment perpendiculairement aux vents dominants si l'on souhaite bénéficier de la
ventilation transversale, particulièrement en saison chaude.
- L‟exposition au soleil :
Une limitation de l'exposition au soleil peut être obtenue par le choix d'un site ombragé ou par une
orientation du bâtiment parallèlement à un axe est-ouest en zone équatoriale ou tropicale, ou à un axe
nord-sud en dehors de ces zones, ceci permettant un moindre rayonnement solaire sur les parois
latérales en pleine journée.
- L‟isolement relatif du bâtiment :
Le promoteur est choisir un site légèrement isolé, loin d'autres élevages (risque de contamination de
voisinage) ou de zones bruyantes (risque de stress), à condition que cela ne nuise pas à la fréquence
des visites et des observations de l'éleveur ou du volailler responsable.
- Conception du bâtiment :
Type de construction :
-Un bâtiment élaboré, très isolé, à ventilation dynamique thermostatique, avec possibilité de
nébulisation d'eau au niveau des entrées d'air pour bénéficier de l'effet decooling. C'est une solution
coûteuse et qui ne peut donner satisfaction qu'à la condition sine qua non que les moyens humains et
matériels nécessaires à sa maintenance peuvent être fournis à tout moment avec certitude.

41|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Isolation du bâtiment :
L‟isolation du bâtiment doit tendre à rendre l‟ambiance à l‟intérieur de celui-ci la plus indépendante
possible des conditions climatiques extérieures :
- limiter le refroidissement en hiver.
- limiter les entrées de chaleur au travers des parois en été.
- limiter les écarts de température entre l‟ambiance et le matériau, pour éviter la condensation.
Pour cela, toutes les parois du bâtiment seront isolées. Le bon isolant présente, outre une bonne
résistance aux transferts caloriques, une résistance au feu, aux insectes, aux rongeurs et aux pressions
utilisées pour le nettoyage.
L‟isolation de la toiture influence largement les pertes de chaleur en hiver et l‟impact du rayonnement
en été. Les murs sont généralement constitués de panneaux sandwich : une couche isolante entre 2
surfaces (fibrociment ou autre).
On veillera aussi à assurer l‟étanchéité du bâtiment de manière à limiter les entrées d‟air parasites dans
l‟aire de vie des volailles.
Une étanchéité correcte est nécessaire pour une bonne ventilation dynamique. En outre, toute
fuite d‟air en dessous de 1,80 m de hauteur est particulièrement dangereuse pour les poussins.
Il existe une dépression à l‟intérieur du bâtiment, particulièrement en ventilation dynamique, avec
ventilateurs extracteurs. Cette dépression assure une bonne ventilation. Si des entrées d‟air anarchiques
existent, elles diminuent la dépression et la ventilation ne s‟effectue pas de manière optimale. L‟air
froid entrant tombe directement sur les animaux avant d‟être réchauffé.
- Chaleur : Des arbres peuvent être plantés autour du bâtiment de telle sorte que leur feuillage ombrage
la toiture. De même, au contraire d'un sol nu, l'entretien de verdure aux abords du local d'élevage
évitera une trop grande réverbération et limitera également la charge en poussière dans le bâtiment.
Un badigeonnage à la chaux ou une couche de peinture blanche sur la toiture permet de réfléchir la
chaleur et ainsi d'abaisser la température de 3 à 5°C dans l'élevage.
- Humidité : Un caniveau cimenté et profond (50 cm), situé à l'aplomb du bord de la toiture permet de
recueillir et d'évacuer l'eau de ruissellement.
On peut parfois lutter contre ceci en creusant un fossé profond tout autour du bâtiment : cela peut faire
baisser le niveau de la nappe d'eau souterraine située sous l'îlot de terre limité où se trouve l‟unité.
- Prédateurs : Un grillage aux mailles fines posé devant chaque ouverture et sur le lanterneau,
intimement plaqué contre le muret périphérique et le toit permet de réduire ce risque.
- Ventilation du bâtiment : L'objectif de la ventilation est d'obtenir le renouvellement de l'air dans le
bâtiment afin d‟apporter l'oxygène nécessaire à la vie des animaux.
- d'évacuer les gaz toxiques produits dans l'élevage : ammoniac, dioxyde de carbone, sulfure
d'hydrogène.
- d'éliminer les poussières.

42|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

- de réguler l'ambiance du bâtiment et d'offrir aux volailles une température et une hygrométrie
optimales.- En climat chaud et sec, le renouvellement de l'air doit être de 4 - 6 m3par kg de poids vif et
par heure.
6.1.2.2.Plan d‟organisation des ateliers de l‟établissement
Les différentes réalisations dont dispose le site actuellement sont les suivantes :

A. SYSTEME NOUVEAU TYPE PLASTICA FACCO/ ITALIE :


- L'unité d'æufs de consommation a dispose d'un centre d'élevage de type SYSTEME
PLASTICA FACCO Italie composé de cinq (05) bâtiments d'une superficie par bâtiment de
1356.00M2 avec capacité opérationnelle de 220 000 sujets par an.
- Les éléments portants sont en acier galvanisé à chaud.
- La couverture et les plafonds sont réalisés en tôle d'aluminium avec isolation en laine de
verre.
- Les parois sont réalisées par des panneaux en aluminium supportés par des profilés
en acier galvanisé avec isolation par une couche de polyuréthane et du papier kraft.
- Les portes et portails sont réalisés en tôle lourde avec isolation en polyuréthane.
- La capacité de chacun de ces cinq bâtiments et de 44 000 sujets.

TYPE SYSTEME PLASTICA FACCO Italie

43|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Chaque bâtiment est doté de :


Tableau 7 : BATTERIES «C360x63, 5 N »
Nombre d'étages : 4
Nombre de rangées : 4
Longueur de chaque rangée :(M) 103,20
Nombre de modules : 43
Nombre de sujets par cage : 8
Capacité par module : 256
Capacité totale : (u) 44 000

Tableau 8 : Dimensions des cages


Largeur (cm) 60
Profondeur utile (cm) 63.5
Hauteur (cm) 44,5
Espace par poules (cm') 476,25

Tableau 9 : Dimensions de la batterie avec chariot

Largeur (cm) 201


Hauteur (cm) 246

Ces cages sont utilisées pour l'élevage des pondeuses de la 18éme semaine jusqu'à la fin de la période
de ponte.
Chaque cage comprend :
 Un bac de 4 litres par étage, abreuvoirs goutte à goutte
 Un mangeoire type « V » en tôle galvanisée ép. 0.8 mm avec profil anti
gaspillage
 Enlèvement des fientes : Tapis en polypropylène ép. 1 mm, pour convoyer les
fientes de chaque étage en tête de la batterie avec un moteur par ragée,
racleurs en acier inoxydable.

44|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

ALIMENTATION AUTOMATIQUE PAR GHARIOT


- 4 têtes et Contre têtes.
- 4 chariots pour la distribution de l'aliment en tôle galvanisée revêtue enZn 350 gr/m2
avec moteur de 0.5 kW, et bouche de déchargement système d'entraînement avec câble
- 8 trémies par chariot capacité environ 37 kg par trémie.
- 8 niveleurs d'aliment par chariot
VIS POUR LE CHARGEAIENT DU SILO
Elle a été étudiée pour permettre un chargement facile du silo
et est composée de :
- D'une trémie pour aliment réalisée sur la base du silo de
20 tonnes.
- D'un tuyau de 150 mm de diamètre avec vis sans fin interne
de 130 mm de diamètre monté incliné à partir de la trémie de
base.
- D'une ouverture d'entrée à l„intérieur du silo.
SPIRALE
Une spirale avec un tuyau en plastique pour la partie horizontale et en acier pour le (Photo personnelle).
reste, ayant un diamètre de 125 mm pour le chargement de l'aliment dans les chariots
d'alimentation : Capacité 4T/hr avec moteur de 2 kW.

RAMASSAGE DES CEUFS

Pour le ramassage des œufs, 4 systèmes ont été prévus et


chaque système comprend:
 Deux (2) têtes Niagara pour transporter les œufs

 de chaque cage sur un seul niveau.

 Un (1) motoréducteur pour entrainer les bandes

 transporteuses installées en tête de chaque rangée de cages

 Tapis en tissu de polypropylène pour le ramassages d'œufs.

(Photo personnelle).

45|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

TRANSPORTEUR CONVOYEUR DES OEUFS


- Nombre de bâtiments : 05

- Largeur du bâtiment : (M) 12

- Distance de la chambre d'œufs (M) 30

- Canal couverture extérieure (M) 72

- Nbre max d'œufs transportées/ heure


42 000
SYSTEME D‟ADDUCTIONS D‟EAU (Photo personnelle).
Il existe 2 bacs à eau en fibre de verre renforcée d'un volume de 1 m3 chacun, avec une tuyauterie pour
alimenter les abreuvoirs à l'intérieur du bâtiment.
SYSTEME DE VENTILATION ET D‟EXTRACTION D'AIR
La ventilation au niveau de chaque bâtiment a été calculée en fonction d'une pression
d'exercice de 4,00 mm c eau.
Chaque bâtiment est pourvu de 17 ventilateurs-extracteurs type (841 GG 1,5Hp OS)
complet avec :
 une structure en tôle galvanisée, de dimensions 13gx13gx41 cm.
 Alimentation du moteur à différents voltages, hélice à 6 pales en acier
inoxydable, avec courroie de transmission dentée, avec carter de protection
 Caractéristiques d'un ventilateur :
 Capacité d‟air. 24.900 m3/h
 Capacité théorique d'air 31.800 m3/h
 Puissance moteur : 1.50 kW
Ventilation totale par bâtiment : 423.300 m3/h
Vitesse moyenne de l'air à l'intérieur du bâtiment : 2.7 m/sec

Système de ventilation et d‟extraction d'air(photo personnelle).


46|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

SYSTEME DE REFROIDISSEMENT
Chaque bâtiment est équipé d'un système de refroidissement latéral et frontal, doté de
1. Latéral
. Deux(2) pompes de recyclage à haute capacité, complètes avec clapets et filtres
. D'un bac par pompe en fibre de verre renforcé, d'une capacité de1000 litres complet, avec flotteur de
réintégration et électro-niveau
. De 88 panneaux d'humidification, hauteur 1 m, composé de sections modulaires préfabriquées et
fixées sur les parois du bâtiment.
2. Frontal
. D'une (1) pompe de recyclage à haute capacité, complète avec clapet et filtre
. Deux bacs en fibre de verre renforcé, d'une capacité de 500 litres chacun complet, avec flotteur de
réintégration et électro-niveau
.De 11 panneaux d'humidification, hauteur 2 m, composé de sections modulaires en cellulose à nid
d'abeilles et fixées sur les parois entête du bâtiment.
EVACUATION DES FIENTES
Dans les batteries, chaque étage est muni d‟un dispositif de réception des fientes qui est un tapis
mobile. Ce dernier achemine les fientes vers un convoyeur horizontal qui les achemine à son tour vers
un convoyeur incliné pour les évacuer à l‟extérieur.
L‟évacuation des fientes se fait alternativement (1 bâtiment chaque 4jours), les fientes sont
transportées par un camion et vendues à des sociétés privées.

Système d‟évacuation des fientes (photo personnelle).

47|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

B. BATIMENT D'EMBALLAGE D'OEUFS:

EMBALLEUSE
L'emballeuse est de marque : STAALKAT FARMPAKER 100
Emballeuse automatique de grande capacité :
36 000 œufs/heure, se composant de :
1. Doseur, pour une régulation optimum
des œufs, équipé d'un régulateur de surpression
2. D'une ligne d'emballage composée de :
2.1. Bande transporteuse, qui pose les alvéoles vides sous
l'emballeuse avec cellule de détection des alvéoles
2.2. Chargeur d'emballage {motorisé} qui donne un signal
pour emballer les alvéoles vides
2.3. Système de pose automatique des œufs dans les alvéoles.
2.4. Bande d'alimentation.
2.5. Empileur des alvéoles remplies.
2.6. Bande de sortie

(Photo personnelle).

L‟emballeuse (photo personnelle).

48|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

STOCKAGE DES ŒUFS


L'unité possède quatre chambres froides positives dont la température est réglée à 8"C,
chaque chambre et de 324 m3 avec d'une capacité de 8000 alvéoles.

(Photo personnelle).
C. BLOC ADMINISTRATIF :
Ce bloc occupe une surface au sol de 339.00 M2et il est réalisé en RDC à base d'une structure en
charpente métallique avec couverture en panneau sandwich les plafonds sont revêtus par des faux
plafonds en plaques démontable.
Les sols sont revêtus en gerflexe, les cloisonnements sont réalisés en dur par des panneaux
préfabriqués, la menuiserie des ouvrant est aluminium pour les portes et les fenêtres

- L'occupation des espaces au niveau de ce bloc est la suivante :


 Bureau de direction.
 Secrétariat.
 Service production.
 Service administration.
 Service comptabilité.
 Bureau pour le magasinier.
 Sanitaire (douche + WC).

(Photo personnelle).

49|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

D. LOCAL POUR POSTE TRANSFORMATEUR :


- Ce local occupe une surface au sol de 24.50 M2
il est construit en dur à base d'une structure poteaux
poutre en béton armé, il abrite un Transformateur d'une
Puissance de 880 Kva
La tension fournie par le réseau SONELGAZ est abaissée
à 380 V et 220 à l'aide de ce transformateur.
La distribution est assurée par des armoires électriques pour le fonctionnement des
équipements électriques

E. LOCAL POUR GROUPE ELECTROGENE :


Ce local occupe une surface au sol de15.75 M2 il est construit en
dur à base d'une structure poteaux poutre en béton armé,
il abrite un groupe électrogène de la même puissance, 880Kva
pour parer aux coupures de courant.

F. POSTE POLICE :
Ce bloc occupe une surface au sol de 6.25 M2.
Il est construit en dur à base d'une structure poteaux
poutre en béton armé, les revêtements des murs sont en
mortier de ciment.

G. POINT DE VENTE
Ce bloc occupe une surface au sol de 20.00 M2.
Il est construit en dur à base d'une structure poteaux
poutre en béton armé, les revêtements des murs sont en
mortier de ciment.

(Photo personnelle).

50|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

H. ATELIER DE MAINTENANCE:
Ce local occupe une surface au sol de 288.00 M2.Réalisé à
base d'une structure en charpente métallique dont les éléments
portants sont en acier galvanisé.
La couverture et les plafonds sont réalisés en tôle,
les murs extérieurs sont réalisées par des panneaux en
tôle supportés par des profilés en acier galvanisé,
le cloisonnement intérieur est réalisé en maçonnerie,
le sol est revêtu par un dallage au mortier de ciment.
L'occupation des espaces au niveau de ce bloc est la suivante :
 Partie magasin outillage.
 Partie magasin pièces de rechanges.

I. BATIMENT VETERINAIRES ET MAGASIN (Photo personnelle).


Ce local occupe une surface au sol de 144.00 M2.
Réalisé à base d'une structure en charpente métallique dont
les éléments portants sont en acier galvanisé.
La couverture et les plafonds sont réalisés en tôle,
les murs extérieurs sont réalisées par des panneaux en
tôle supportés par des profilés en acier galvanisé,

L'occupation des espaces au niveau de cette construction


est la suivante : (Photo personnelle).
 Bureau pour les vétérinaires.
 magasin

J. VESTIAIRE:
Ce local occupe une surface au sol d'environ 144.00 M2.
Réalisé à
base d'une structure en charpente métallique dont les
éléments portants sont en acier galvanisé.
La couverture et les plafonds sont réalisés en tôle,
les murs extérieurs sont réalisées par des panneaux en
tôle supportés par des profilés en acier galvanisé,
le cloisonnement intérieur est réalisé en maçonnerie, (Photo personnelle).
le sol est revêtu par un dallage au mortier de ciment.

51|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

K. PUITS
L'unité est alimentée en eau à partir d'un puits situés dans
l'enceinte de l'unité, de 30 m de profondeur, au moyen d'une
pompe immergée de 10 M3/ hr et une conduite de DN 60 mm.
(Photo personnelle).
L. BACHE EAU :
L'unité et dispose d'une bâche de 200 M3 de réserve d'eau pour parer au coupure d'eau du réseau et à
l‟alimentation du réseau incendie. L‟eau acheminée de la réserve d‟eau au Château d‟eau
M. CHATEAU D‟EAU
Utilise de pompe pour élever l'eau jusqu'à ce dernier. L‟eau est ensuite envoyée dans un réseau
gravitaire qui va assurer son acheminement vers l‟unité.

Bâche à eau

(Photo personnelle).
Château d’eau

N. CENTRE DE SECHAGE DE FIENTES NON FONCTIONNELS


Ce local occupe une surface au sol de 450.00 M2.Réalisé à base d'une structure en charpente
métallique dont les éléments portants sont en acier galvanisé.
La couverture et les plafonds sont réalisés en tôle, les murs extérieurs sont réalisées par des panneaux
entôle supportés par des profilés en acier galvanisé, le cloisonnement intérieur est réalisé en
maçonnerie, le sol est revêtu par un dallage au mortier de ciment.
Ce centre construites en 1978, et dont le système est celui de séchage de fientes son équipement
n'est pas complété, et donc il n'a pas fonctionné depuis sa création.

52|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.1.3. Différents procès existant dans l’établissement

6.1.3.1.Bâtiments d‟élevage

Ce sont des bâtiments préfabriqués de type obscur, orientés vers l‟est. Chaque atelier s‟étend sur une

superficie de 1356m2 (12*113m) avec une hauteur de 2,80m. Les murs comportent deux revêtements

en tôle galvanisée, séparés par une matière isolante (polystyrène).les parois internes sont lisses

permettant une bonne désinfection. Le toit est en double pente, construit à l‟aide de métal galvanisé,

isolé par la laine de verre. Le sol est assez plat et bétonné, facile à nettoyer et à désinfecter, il est

pourvu d‟un caniveau à déjection à son extrémité.

Chaque bâtiment est constitué de deux compartiments séparés par un mur en tôle galvanisée.

L‟espace qui sépare deux bâtiments est de 20m.

Vue de profil des bâtiments d‟élevage (photo personnelle, 2023).

53|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.1.3.2.Facteurs d‟ambiance
Tous les facteurs d‟ambiance (température, hygrométrie, lumière et ventilation) sont maitrisés à l‟aide

de l‟armoire de commande (figure 14) qui se trouve au niveau du sas sanitaire. Celle-ci dispose de

deux microprocesseurs (ABC3 et CTE6)

Le premier pour le contrôle de l‟alimentation et le second pour le contrôle de la température et

l‟hygrométrie.

Figure 14: Armoire de commande du bâtiment d‟élevage (photo personnelle, 2023).

- Température et hygrométrie
A l‟intérieur comme à l‟extérieur de chaque bâtiment, la température est enregistrée par deux sondes.

Elle est contrôlée automatiquement par l‟armoire de commande, la température est fixée à21°C avec

des limites (18 et 24°C) et l‟alarme est activée en cas de baisse ou d‟augmentation de température.

L‟humidité à l‟intérieur des bâtiments, est enregistrée par les sondes dont disposent ces derniers.

- Ventilation
La ventilation est dynamique de type unilatéral, elle est assurée par des extracteurs d‟air.

Ces derniers se trouvent d‟un seul coté du bâtiment. Ils permettent l‟élimination des calories

excédentaires et l‟évacuation de l‟air vicié, constitué de gaz NH3, NH2 et de la vapeur issue de

l‟activité physiologique des pondeuses.

-Système de refroidissement de l’air


Le système de refroidissement est installé à l‟ opposé des extracteurs. Ce système dit pad cooling

comporte un panneau d‟humidification( des plaques en cellulose) arrosé avec de l‟eau dont l‟excès est

récupéré dans un réservoir puis utilisé de nouveau, l‟air chaud et sec de l‟extérieur, en passant à

travers le panneau, fait évaporer l‟eau et perd un peu de sa chaleur, l‟air qui rentre est donc plus frais et

plus humide.

54|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Système de refroidissement du bâtiment (pad cooling), (photo personnelle, 2023).


-Lumière
Eclairement

Les bâtiments étant obscurs, l‟éclairement se fait grâce aux lampes de 40 watts, au nombre de 150

(6rangées de 25lampes chacune par bâtiment). Elles sont fixées à 2m du sol. L‟espace entre les lampes

est de 4m en longueur et de 1m en largeur.

Intensité et programme lumineux appliqué

L‟intensité lumineuse au niveau du chaque bâtiment est contrôlée par un variateur qui se trouve au

niveau du sas sanitaire. L‟unité applique une intensité lumineuse de 20 lux durant toute la période de

production, ce qui peut être à l‟origine :

-D‟une diminution des performances zootechniques, due au stress.

-D‟une diminution de la consommation.

-Du picage.

55|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.1.3.3.Animaux
Souches
Les différentes souches qui ont été exploitées au sein du centre et leurs caractéristiques sont données
dans le tableau 10 suivant :

Caractéristiques Tétra-SL ISA-Brown HY-Line


Couleur de plumage Brune Brune Rouge et duvet
Poids moyen à 18 semaines (kg) 1,52 1,50 1,50
Viabilité (%) 94-96 93,2 95
Age à 50% de ponte (jours) 144 143 149
Picde ponte (%) 93-95 95 959
Poids moyen de l‟œuf(g) 63,5-64,5 63,1 62,9
Consommation moyenne en 110-115 111 115-122
g/poule/jours
Tableau 10 : caractéristiques de la production des trois souches (guides d‟élevage).
Remarque : Pour le cheptel en cours d‟élevage, c‟est la souche TETRA-SL qui a été mise en place.

6.1.3.4.Equipements spécialisés et conduite


-Alimentation
Origine de l‟aliment
Le centre tient une relation contractuelle avec l‟Unité d‟Aliment de Bétail (UAB) à Ouled-Hamla
appartenant au groupe Office National d‟Aliment de Bétail (ONAB) pour son approvisionnement en
aliment. Ce dernier se fait par des camions de l‟UAB, d‟une manière régulière, selon les besoins du
centre.
Système d‟alimentation :
Chaque batterie dispose d‟un chariot roulant automatique doté de six trémies, à raison de deux trémies
pour chaque étage d‟une capacité de 60kg chacune. Les chariots d‟alimentation sont reliés au silo de
stockage, (d‟une capacité de 20 tonnes) par un système de canalisation.
Rationnement
Un seul aliment est distribué tout au long de la phase de production, ce qui ne répond pas aux normes

qui préconisent la distribution de deux types d‟aliments : un aliment de transition entre 18 et 22

semaines d‟âge et un aliment ponte à partir de la 22ème semaine. La distribution se fait au rythme

suivant : une première fois à 8h, la deuxième à 10h et la troisième à 14h. L‟enregistrement de la

consommation se fait à l‟aide de balances reliées à l‟armoire de commande.

56|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Composition de l‟aliment
Les propositions de différentes composantes de l‟aliment distribué pendant la phase de production sont
consignées dans le tableau 11suivant :
Tableau 11 : Différentes composantes de l‟aliment distribué pendant la phase de production.*

Composition %
Mais 57,20
Tourteaux de soja 12,00
Son 22,00
Calcaire 7,50
Phosphate bicalcique 0,30
CMV 1,00
Total 100

Programme alimentaire de la poule pondeuse


L‟aliment destiné à la période de ponte doit être substitué progressivement à l‟aliment
poulette dès l‟apparition des premiers œufs pondus dans le troupeau, soit deux semaines avant
que le troupeau ne ponde à 50%. La transition de l‟aliment poulette à l‟aliment ponte doit se
faire sur quatre semaines et ce, en mélangeant les deux types d‟aliment :
- 19e semaine d‟âge : 75% poulette + 25% ponte.
- 20e semaine d‟âge : 50% poulette + 50% ponte.
- 21e semaine d‟âge : 25% poulette + 75% ponte.
- 22e semaine d‟âge : 100% ponte.
Durant la période de ponte, la consommation varie entre 35,5 et 44 kg d‟aliment.
Quotidiennement, les besoins en aliment varient de 110 à 130 grammes. Cette variation dans
la consommation est fonction de la nature de la ration, du taux de ponte et de la température
ambiante
-Abreuvement
L'unité et dispose d'une bâche de 200 M3 de réserve d'eau pour parer au coupure d'eau du réseau et à
l‟alimentation du réseau incendie. L‟eau acheminée de la réserve d‟eau au Château d‟eau
L‟eau est acheminée vers les bacs des bâtiments (quatre bacs de 1000 litres chacun). Ces derniers sont

reliés à des conduites munies de pipettes. La qualité d‟eau offerte est connue ce qui a permis d‟éviter

l‟apparition de plusieurs maladies bactériennes.

57|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

-Evacuation des fientes


Dans les batteries, chaque étage est muni d‟un dispositif de réception des fientes qui est un tapis

mobile. Ce dernier achemine les fientes vers un convoyeur horizontal qui les achemine à son tour

vers un convoyeur incliné pour les évacuer à l‟extérieur. L‟évacuation des fientes se fait

alternativement (1 bâtiment chaque 4 jours), les fientes sont transportées par un camion et vendues

à des sociétés privées.

6.1.3.5.Prophylaxie générale

Pour une bonne prophylaxie hygiénique, le service technique est intransigeant sur certains points à

savoir :

-L‟âge et l‟origine des poules doivent être les mêmes.

-Utilisation de la tenue de travail.

-Interdiction d‟accès à toute personne étrangère à l‟élevage.

-Interdiction aux agents avicoles de se déplacer d‟un bâtiment à l‟autre sans raison valable.

-Utilisation d‟un pédiluve dont la solution est changée chaque jour et d‟un autoluve dont la solution est

changée tous les deux jours.

Afin d‟avoir une meilleure hygiène, un agent avicole est affecté à chaque bâtiment pour effectuer les

taches suivantes :

-Contrôle de l‟aliment et système d‟abreuvement.

-Lavage et nettoyage des bacs à eau.

-Ramassage des cadavres.

-Nettoyage des lampes des poussières et des toiles d‟araignées.

-Grattage des œufs cassés entre les batteries.

Après la réforme d‟une bande, le personnel procède à une désinfection des bâtiments.

Cette opération comporte :

-Nettoyage
-Le grattage du sol et des batteries afin d‟enlever les déjections et le reste des œufs cassés.

-Le dépoussiérage des extracteurs, des lampes et des cages.

-Le démantèlement des équipements spécialisés

58|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

-Le décapage des murs et des batteries.

-Lessivage des murs et des batteries avec un détergent dégraissant (DETERCLEAN).

-Désinfection et vide sanitaire

Après le nettoyage, on procède à une désinfection des bâtiments ainsi qu‟à celle du matériel afin de

détruire les agents pathogènes. (désinfectant bactéricide, virucide et fongicide). Pour les silos, leur

désinfection se fait par fumigation à l‟aide de désinfectant fumigène bactéricide. A la fin de cette

dernière opération, les bâtiments sont laissés vides pendant plus de 20 jours.

6.1.3.6.le emballage et stockage des œufs

Chaque salle d'élevage sera équipée de pondoirs à ramassage automatique.


Le système de pondoirs permet aux oeufs de rouler doucement pour gagner la bande de collecte
Longitudinale située entre deux longueurs de pondoirs.
les oeufs seront transportés par le convoyeur des œufs vers bâtiment d'emballage et stockage des œufs
équipé par emballeuse automatique les oeufs seront collectés disposés sur alvéoles puis stockés en
chambres froides positives dont la température est réglée à 8"C, en attente de leur reprise par le
transporteur.
6.1.3.7.Utilités & Utilisation rationnelle de l'énergie
6.1.3.7.1. Alimentation en électricité
La source principale d‟énergie est l‟électricité ; il assure le fonctionnement des installations et
l‟éclairage du site alors constitue à ce titre une des énergies les moins polluantes.
Un groupe électrogène (880Kva) est utilisé en secours en cas de coupure d‟électricité ; la
consommation est donc marginale.
D‟une manière générale, le site révèle un emploi rationnel de l‟énergie, en adéquation avec la
protection de L‟environnement.
6.1.3.7.2. Alimentation en eau potable
L'unité est alimentée en eau à partir d'un puits situés dans l'enceinte de l'unité, de 30 m de profondeur,
au moyen d'une pompe immergée de 10 M3/ hr et une conduite de DN 60 mm. L'unité et dispose d'une
bâche de 200 M3 de réserve d'eau pour parer au coupure d'eau du réseau et à l‟alimentation du réseau
incendie. L‟eau acheminée de la réserve d‟eau au Château d‟eau.
Utilise de pompe pour élever l'eau jusqu'à ce dernier. L‟eau est ensuite envoyée dans un réseau
gravitaire qui va assurer son acheminement vers l‟unité.
6.1.3.7.3. Alimentation en gaz
Le site d‟élevage, utilise une cuve de gaz combustible liquéfié de 1750Kg, lorsque c‟est nécessaire de
faire fonctionner la chaudière de locaux vestiaires et douches du travaillants au sein de l‟unité.

59|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.2.NUISANCES ET IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT


6.2.1. Impact positif
L‟unité étudié incontestable un impact positif, sur le rendement de la production des Œufs de
Consommation et sur divers aspects de la vie population local et ses environs, régionale, sur le
développement durable et certains autre activité localisées dans la Wilaya et ses environ.
L‟unité aura une série d‟impacts socioéconomique et politique, dont les plus pertinents sont les
suivants :
- Génération de revenus par création d‟emplois temporaires (43 postes d‟emploi envisagé) et le
développement du commerce dans cette région.
- Augmentation de la production des Œufs de Consommation.
6.2.2. Impacts négatifs
L‟évaluation des effets de l‟activité sur l‟environnement doit tenir compte des contraintes de la
planification de réalisation déterminée par les circonstances spécifiques rencontrées au cours de la
réalisation du projet et l‟exploitation.
Parmi les aspects de cette évaluation, il faudra tenir compte des répercussions sociologiques et la
participation précoce des populations locales.
Les principaux impacts sur l‟environnement dans ce projet sont résumés dans ce qui suit :

- Impact sur l‟air


- Nuisances sonores et vibrations
- Impact des déchets
- Impact sur la santé
6.2.2.1.Impact sur l‟air
Les différentes sources d'odeurs de l'exploitation sont dues :
- aux bâtiments d'élevage.
- aux cadavres.
- aux émissions de poussières et de gaz de combustion.
Dans l'air, les composés émis peuvent agir à proximité du lieu d‟émission ou à des échelles
géographiques beaucoup plus larges, jusqu'à l‟ensemble de la planète. Ainsi, les retombées
d‟ammoniac (NH3) contribuent à un apport supplémentaire d‟azote au sol dans les régions d‟élevage et
contribuent à l‟eutrophisation des milieux sensibles et à l‟acidification des sols. Le protoxyde d‟azote
(N2O) et le méthane (CH4) contribuent à l‟enrichissement de l'atmosphère en gaz à effet de serre.
Les odeurs et poussières contribuent aux nuisances de proximité. Parfois, les élevages avicoles
sont réputés comme odorants et il est vrai qu‟ils sont de plus en plus souvent incriminés dans le cadre
de problèmes de voisinage. Si ce sont les élevages sur lisier qui étaient le plus fréquemment visés
jusqu‟à aujourd‟hui, désormais, cette problématique s‟est largement étendue aux élevages sur litière,
comme pour la dinde, où l‟arrêt d‟utilisation des farines animales et de certains antibiotiques a généré
des fientes plus liquides et des litières plus humides, engendrant des fermentations nauséabondes.

60|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Les nuisances olfactives sont en effet générées au niveau des bâtiments (part estimée à
2/3 des nuisances) par l'aliment distribué, l'animal, l'air vicié extrait des bâtiments, les fermentations
aérobies et anaérobies des déjections et au niveau de l'épandage des déjections (part estimée à 1/3 des
nuisances).
En fonction de l‟écosystème considéré ou de l‟élément retenu pour définir un seuil acceptable
d‟impact, le flux maximal de déjections pourra donc varier de façon importante, d‟autant plus que les
flux relatifs des différents éléments dépendent largement de la conduite d'élevage et du mode de
gestion des effluents (alimentation, logement, traitement…).
Poussières : Lorsque l'hygrométrie est élevée (supérieure à 70%), les particules libérées par la fientes
sont moins nombreuses et d'un diamètre plus important car elles sont hydratées : leur pouvoir
pathogène est alors moindre. En revanche, en atmosphère sèche (hygrométrie inférieure à 55%) les
litières peuvent devenir très pulvérulentes et libérer de nombreuses particules irritantes de petite taille.
Dioxyde de carbone : 9% des émissions anthropiques de dioxyde de carbone sont produites par
l‟élevage. Ce gaz est du non seulement à l'expansion des pâturages et des terres arables pour les
cultures fourragères, mais aussi à l‟utilisation de l‟énergie comme carburant, comme chauffage des
bâtiments d‟élevage. L‟intensification de l‟effet de serre due à l‟accumulation des émissions
anthropiques de dioxyde de carbone représente 60 % du renforcement anthropique total de l‟effet de
serre.
6.2.2.2.Nuisances sonores et vibrations
L‟objectif recherché est de démontrer que le niveau sonore des bruits susceptibles d‟être perçus par les
riverains reste acceptable et conforme aux limites réglementaires.
La réglementation nationale demande de respecter deux limites mesurée en limite de propriété des
riverains
Les bruits issus des bâtiments ou issus du fonctionnement de l‟installation à l'extérieur, Ceux-ci ne
présentent pas d'impact significatif sur l‟environnement. Les sources sonores concernées sont dès le
départ faible.
Ainsi, les bruits provenant de l'intérieur des bâtiments sont peu perceptibles donc sans gène
importante de plus, le Nombre d'animaux et la disposition des bâtiments, ont peu d'influence sur le
niveau de bruit résultant.
L‟impact causé par le bruit est très minime car Les moteurs électriques des équipements de ventilateur
extracteur, groupe électrogène, l'alarme sonore …. , et la circulation des engins de transport (véhicules
et Camions).

61|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.2.2.3.pollution accidentelle
Pollution accidentelle est lié à
- Rupture d'un stockage de fuel:

Lors d'un approvisionnement, une mauvaise manipulation peut porter atteinte à l'intégrité des cuves.

Il peut alors y avoir déversement et atteinte du milieu naturel.

- Transfert d'effluents :

Le transfert de fientes s'effectue par chargeur à partir des stockages extérieurs vers les zones

d‟export.

Dans le cadre du transfert, des fientes peuvent être rejetées accidentellement lors d'un accident ou

d'une mauvaise manipulation.

6.2.2.4.Les nuisances olfactives :

Dans les bâtiments d‟élevage avicole les émanations olfactives peuvent provenir du transport et de la
stabulation des animaux dans Les bâtiments, du effluents extérieur du fumier qui subi une
fermentation aérobie et/ou anaérobie.

La teneur en matières sèches du fumier d‟élevage joue un rôle dans l‟évolution de la teneur en
azote dans la mesure où elle est un facteur important de variation des fermentations conduisent à
des pertes d‟azote sous forme de dégagement d‟ammoniac. La présence d‟azote ammoniacal dans
les litières est une source

Les odeurs et les gaz toxiques (ammoniac, méthane, anhydre sulfureux) proviennent des déjections et
des fermentations de la litière. Parmi ceux-ci l‟ammoniac (NH3) qui provient de la décomposition, de
l‟acide urique au delà des seuils Indiqués, l‟ammoniac provoque des troubles oculaires, prédispose
largement aux maladies respiratoires, irrite les muqueuses oculaires et induit des baisses de
performances.

6.2.2.5.Paramètres influençant la propagation des odeurs :


La propagation des odeurs est fonction de plusieurs paramètres : les facteurs météorologiques,
la Topographie du terrain et des obstacles. Il est intéressant de relever la typologie de diffusion des
odeurs Selon la fréquence des vents L‟analyse de l‟état initial, présentée, indique que les vents
dominants sur le site sont du secteur du Nord (Nord Ŕouest, Nord, Nord-est). La vitesse et la
fréquence nous Permettent d'estimer

L‟efficacité des vents dans le déplacement des vapeurs d'eau et éventuellement des poussières fines
quand il s'agit de la tour de séchage.

62|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.2.2.6.Les émissions sonores


Le bruit occasionné par l‟exploitation d‟un provient essentiellement des équipements ou engins
actionnés par des moteurs :

Les ventilateurs, lorsque les bâtiments fonctionnent en ventilation dynamique, les dispositifs de
distribution de produit le bruit des camions de livraison lors du déchargement (souvent effectué par

soufflerie), le bruit des camions et les divers bruits de manutention lors de l‟arrivée des poussins et du
départ.

6.2.2.7.Impact des déchets


- Les déchets solides
Les impacts ou effets potentiels de l'élevage sont dus :
- Aux déchets banaux.
- Aux fientes.
- Les cadavres
L'activité d'élevage engendrera la production de déchets.
Les effluents liquides :
L'eau provenant d'une ressource privée (puits), sera limitée à
l‟abreuvement des volailles, à l‟usage dans les sanitaires et au
nettoyage de la salle d‟élevage.
Les eaux rejetées seront de diverses natures : les eaux des sas sanitaires, les eaux de lavage en
fin de bande et les eaux pluviales.
- Les eaux sanitaires
Les eaux sanitaires seront collectées et déversés directement dans la fosse septique, donc leurs impact
est faible.
- Les eaux de lavage en fin de bande
Dans certains cas les eaux issues des opérations de nettoyage sont directement
déversées dans la nature ou bien dans les cours d‟eau situés à proximité des bâtiments industriels
ce qui entraine une pollution des cours d‟eau et peut contribuer au déséquilibre des écosystèmes.
- Les eaux pluviales
Les eaux pluviales sont en contact avec la superficie non bâtie elle doit être disposé d‟un caniveau pour
l‟évacuation de ses eaux vers la nature.
Les eaux pluviales rejoindront directement le milieu naturel par infiltration sans avoir été souillées.
- Les déversements accidentels
Les déversements accidentels de substances comme hydrocarbures, détergent, mazoute ont tous des
impacts sur l‟environnement aquatique.

63|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.2.2.8.Impact sur la santé


L'activité d'élevage de poulettes, ne nécessite pas la mise en œuvre de produits dangereux.
Le risque principal est lié à la transmission potentielle de microorganismes pathogènes par les
animaux. Ce risque pour la population se présente par l'ingestion de produits contaminés.
Pour maîtriser ce risque, l'ensemble des déjections des volailles récupérées, le sont sous forme
de fientes pré-séchées et sont traitées par un épandage sur des terres agricoles dans le respect
du plan d'épandage. Les risques de contamination des milieux, en respectant les pratiques mises en
place, sont négligeables.
L‟impact peut venir des matériaux utilisés ainsi que des machines et équipements utilisés dans cette
unité :
 Affections professionnelles provoquées par les dérivés et différents matériaux utilisés.
 Atteinte auditive provoquée par les bruits lésionnels.
 Risques de blessures causées par les appareils utilisés et leur manipulation.
 La fatigue musculaire due à l'effort dynamique est produite par la tension musculaire qui
accompagne tout mouvement d'une partie du corps : tête, tronc et surtout membres supérieurs.
 Les chutes de personnes, Les chutes d'objets.
 Exposition ou contact avec le courant électrique ou des substances nocives.

6.2.2.9.Risque d'incendie et d'explosion


- Explosion
Sources et causes et origines des explosions :
 Formation d‟un mélange détonnant (air+gaz) en présence d‟une source de chaleur.
 Formation d‟un milieu explosible (air+vapeur de produit chimique) en présence d‟une source
de chaleur.
- Incendie
Lorsque les fils et câbles conducteurs d‟électricités se surchauffent à la suite d‟une surtension, sous
dimensionnement des câbles ou mauvaise qualité de celui-ci.
Les sources du risque résident essentiellement dans l‟écoulement des fluides, les véhicules en
mouvement et les conditions atmosphériques (foudre).
Une erreur humaine et/ou une mauvaise manipulation.

64|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.3.DIAGNOSTIC DES OPERATIONS ELEMENTAIRES


6.3.1. BILAN QUANTITATIF ET QUALITATIF D'ENTREE DE :
6.3.1.1. Matières premières

 Poules pondeuses.
Poules pondeuses réceptionnée d‟une 20 semaine.
Origine : *Centre Ouled Hamla / SPA TIKOUYAVIC / U.P.D

UOC Ouled Hamla a dispose d'un centre d'élevage de type SYSTEME PLASTICA FACCO Italie
composé de cinq (05) bâtiments d'une superficie par bâtiment de 1356,00 M2 avec capacité
opérationnelle de 220 000 sujets par an.

 Aliments (céréales et complément alimentaire)

Bilan qualitatif

Les propositions de différentes composantes de l‟aliment distribué pendant la phase de production sont
consignées dans le tableau 12suivant :
Tableau 12 : Différentes composantes de l‟aliment distribué pendant la phase de production.
Composition %
Mais 57,20
Tourneau de soja 12,00
Son 22,00
Calcaire 7,50
Phosphate bicalcique 0,30
CMV 1,00
Total 100

On distribue deux types d‟aliment :


-Un aliment de transition (entre 18 et 22semaines).
-Un aliment ponte (dès la 22eme semaine)
Besoins de la poule en période de ponte
- Besoins énergétiques
La concentration énergétique de la ration alimentaire destinée à la poule pondeuse, doit couvrir les
besoins d‟entretien de la production d‟œufs. Ils sont estimés entre 2700 et 2900 Kcal/kg
- Besoins protéiques
La productivité d‟une poule est très dépendante de la quantité de protéines et d‟acides ingérés
quotidiennement. Environ 75 à 80% des acides aminés assimilés par une poule, sont directement
utilisés pour la production de l‟œuf. Toute déficience en acides aminés, se traduit par une diminution
des performances, dont les 2/3 sont une réduction du taux de ponte et 1/3 une réduction du poids
moyen de l‟œuf

65|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

- Besoins minéraux
Ces besoins sont basés particulièrement sur le calcium et le phosphore. Lors de la production d‟œufs,
les besoins en calcium sont doublés. Les besoins en phosphore sont relativement faibles, il convient
donc de limiter le teneur en phosphore assimilable de l‟aliment à 0.48% pour une production
journalière d‟un œuf de 60g. La qualité de la coquille dépend de la quantité de calcium disponible et de
la solubilité du carbonate utilisé. Pour cette raison, nous recommandons d‟accroitre la teneur en
calcium à partir de 50 semaines d‟âge
- Besoins vitaminiques
Les vitamines sont uniquement nécessaires en petites quantités, mais elles sont indispensables à la vie.
Une carence en vitamines risque de provoquer des troubles graves

Bilan quantitatif

Le bilan quantitatif pour une bande (par estimation) : Pour l‟hangar d‟élevage : inférieure ou égale
220 000 Poules pondeuses, nous avons entamé les principales opérations effectuées pour un élevage
des Poules dans ces bâtiments :
Le tableau suivant présente la consommation estimative d'aliments selon le mode de conduite.
Tableau 13 : Estimation de la consommation d’aliment par les animaux
Espèces de Nombre de Consommation Consommation (en
volailles poules d’aliment (g/tête/j) tonne)
Poules 220 000 117,7 9451,31
pondeuses
(Source : PDG d'unité d'élevage).

La consommation d'aliments atteint 9451,31 tonnes pour l'élevage de poules pondeuses.


NOTA : Les consommations ne tiennent pas compte des pertes de cheptel et des saisies en cours
d‟élevage.* Sur la base de l'élevage existant.

6.3.1.2. Produits chimiques

Pendant la période d'élevage, il n'y a aucune obligation de vacciner les poules pondeuses.
Parce qu'ils ont été vaccinés auparavant au stade de l'élevage dans l'unité avicole (Poulettes à
démarrer)
Durant la période de l‟élevage, ont besoin de l'utilisation de produits sanitaires pour le nettoyage des
sas sanitaires.

66|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Tableau14:PRODUITS CHIMIQUES ) DESINFECTANTS(

PRODUITS TOTAL
DESINFECTANTS

BEST TOP BDN (20kg) 5


CHAUX (kg) 120
STERIL MAINS 2
BRODIPECS (kg) 5
CYPERBIOBDN (20kg) 5
DECAPCIDBDN (20kg) 5
(Source : PDG d'unité d'élevage).

***Voir l'annexe de la fiche de données de sécurité pour plus d'informations,


Pour le maintien de l'état sanitaire de l'élevage, a dispose de produits sanitaires susceptibles de
présenter un risque pour le sol, stockés dans une armoire située dans local technique.
Afin de réduire au minimum tout risque de déversement des produits, les mesures suivantes seront
prises :
- Stockage en quantité réduite au strict minimum des besoins de l'élevage ;
- Stockage associé à des bacs de rétention correctement dimensionnés.

(Photo personnelle, 2023).

67|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.3.1.3. Energies

 Electricité :

En élevage avicole la consommation énergétique se manifeste dans les utilisations suivantes :


L‟éclairage des lieux;
La ventilation du bâtiment;
Alimentation de la pompe d'eau
Alimentation de l‟installation de transporteur convoyeur des œufs
Alimentation de l‟installation d‟emballeuse
Alimentation de l‟installation de chambres froides
La consommation pour l'ensemble du site sera de 540000KWh/an.
L’approvisionnement en énergie éclectique
Il est assuré par les services SONELGAZ (Société algérienne de l'électricité et du gaz). L‟entreprise
dispose d‟un groupe électrogène d‟une puissance de 880Kvapour faire face aux éventuelles coupures
d‟énergie électrique.
Le tableau suivant donne les statistiques de consommation d‟électricité sur deux(02) ans.
Tableau N°15 : Statistiques de consommation d‟électricité.
Année 2020 2021 Total

Quantité 522000 540000 1062000


(KW/h)
(Source : PDG d'unité d'élevage).

 Mazout :

On recense une cuve de fioul de 4000 l en double paroi servant pour le groupe électrogène.

L‟exploitation consommera annuellement 4000 l/an de fuel.

 Gaz :

Le responsable de l'unité demande actuellement une cuve de gaz combustible liquéfié de 1750Kg,
lorsque c‟est nécessaire de faire fonctionner la chaudière de locaux vestiaire et douches du travaillants
au sein de l‟unité.

68|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Synthèse des consommations d'énergie d'unité d'élevage


Le niveau de consommation actuel de l'exploitation est le suivant :
Tableau 16 : Consommations annuelles d'énergie

Énergie électrique bâtiments Fioul matériel (en L)


(en kWh)
540000 kWh 4 000 (soit 39400 kWh)

Ainsi, la consommation d'énergie ramenée au kWh se répartit :

Fuel 5,00%

Electricité 95,00 %

Énergie consommée sur l'exploitation

L'énergie la plus utilisée sur l'exploitation est l‟électricité.

6.3.1.4. Eau

 Approvisionnement;

L'unité est alimentée en eau à partir d'un puits dans l‟enceinte de l'unité de 30M de profondeur,
au moyen d'une pompe immergée de 10 M3/ hr et une conduite de DN 60 mm.
Et dispose d'une bâche de 200 M3 de réserve d'eau pour parer au coupure d'eau du réseau et a
l'alimentation du réseau incendie.
L‟eau acheminée de la réserve d‟eau au Château d‟eau, on utilise de pompe pour élever l'eau jusqu'à ce
dernier. L‟eau est ensuite envoyée dans un réseau gravitaire qui va assurer son acheminement vers
l‟unité.
 Poste d’utilisation ;

L‟eau est utilisée pour l‟abreuvement des animaux, la brumisation (rafraîchissement) des poulaillers
ainsi que les opérations de nettoyage, et les sanitaires de l'unité d‟élevage et pulvérisation des roues
des véhicules à leur entrée.

69|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

- ABREUVEMENT DES ANIMAUX :

L‟eau est acheminée vers un château d'eau de traitement d‟eau avant d‟être distribuée dans le
poulailler.
Le système d‟abreuvement mis en place permettra aux poulets de recevoir rapidement une quantité
correcte d‟eau.
Tableau N° 27: La consommation d‟eau pour l‟abreuvement des animaux sera de :
Espèces Consommation Consommation
De volailles Effectif d‟eau (l/tête/j) Annuelle (m³/an)

Poules pondeuses 220 000 0,199 15979,70

(Source : PDG d'unité d'élevage)

L'estimation annuelle de consommation en eau pour l'abreuvement des animaux est estimée à près
de15979, 70m³ par an.
NOTA : Les consommations ne tiennent pas compte des pertes de cheptel et des saisies en cours
d‟élevage.* Sur la base de l'élevage existant.

- RAFRAÎCHISSEMENT DE L 'AIR :

Lors des périodes estivales, la température extérieure, cumulée avec la chaleur dégagée par les
animaux, peut être susceptible d‟incommoder les volailles.
Afn d‟offrir un confort supplémentaire aux animaux lors de ces périodes de fortes chaleurs, un
dispositif de rafraîchissement d‟air de type brumisation sera mis en place dans la salle d‟élevage. Ce
principe consiste en une humidification de l‟atmosphère de la salle d‟élevage. La chaleur de la salle
d‟élevage entraînera une évaporation de l‟eau, créant un différentiel de température. Le bon réglage
(à la seconde) de la durée du jet de brume permet une brumisation « sèche », sans humidification du
sol. Le jet de brume est une eau pulvérisée sous pression, plus fine est la particule d‟eau, plus vite elle
s‟évaporera pour créer le différentiel de température attendu.
-Superficie humidificateur par bâtiment : 88 m2 de nid d'abeille.

-Bacs par bâtiment : 04 bacs de 1000 l

Selon les conditions climatiques, le système de brumisation sera plus ou moins mis en fonctionnement.
Si on estime que le système fonctionne pendant plusieurs heures aux périodes les plus chaudes
(600l/h), on peut estimer la consommation à 100m3/an par bâtiment.
La consommation maximale d'eau annuelle par la brumisation est 500m3

70|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

- SAS SANITAIRES :
Le sanitaire est ce qui concerne la santé et l'hygiène. Les sanitaires représentent les lieux où les
équipements sanitaires sont présents, comme les WC, les lavabos, les urinoirs, …
Toute personne habilitée à pénétrer dans l‟unité, en période d‟élevage, devra passer par les sas
sanitaires.
Tableau 18: La consommation (eau sanitaires).
Nous prenons en compte les travailleurs qui sont toujours présents dans l'unité
Effectif Consommation unitaire Consommation Consommation
quotidien annuelle

43 personnes 15 l/personne/j 2150 l/j 235,42m3


7j/semaine
(Source : PDG d'unité d'élevage).

Les eaux usées générées dans les sas sanitaire seront collectées dans fosse septique.
-OPÉRATIONS DE NETTOYAGE EN :

FIN DE BANDE ET VIDE SANITAIRE


La période de vide sanitaire entre deux bandes d‟élevage durera une quinzaine de jours et mettra en
oeuvre les opérations nécessaires au nettoyage et à la désinfection des locaux. Les opérations seront
réalisées par l‟exploitant, en interne, selon la procédure décrite ci-après. Une fiche nettoyage /
désinfection sera remplie systématiquement.
Lavage du bâtiment d‟élevage,
Nettoyage des lignes de pipettes, vidange et dépoussiérage des chaînes d‟alimentation et nettoyage
des mangeoires.
Nettoyage du haut vers le bas à l'aide d'un nettoyeur haute pression qui permettra de limiter la
consommation d'eau.
Tableau 19: Pour l'ensemble de consommation d'eau des opérations de nettoyage.
Consommation par m² Surface utile totale des Consommation
de bâtiment poulaillers annuelle d‟eau

10 l 6780 m2 67,80 m3
(Source : PDG d'unité d'élevage).

Pour l'ensemble de consommation d'eau des opérations de nettoyage du bâtiment d‟élevage est
67,80 m3.
LOCAL ŒUFS :
La consommation maximale d'eau annuelle par l‟opération de nettoyage du local œuf est 15m3

71|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

- SYSTEME DE PULVERISATION (AUTOLUVE)

Le centre et équipés d‟un autoluve et pédiluve ou d‟un système de pulvérisation des roues des
véhicules à leur entrée.
Les eaux alimentant l‟autoluve n‟interviennent qu‟en appoint en tant que besoin. La consommation en
eau, liée à l‟appoint du autoluve est négligeable.
La plus grande partie perte par évaporation, les eaux usées restantes seront collectées dans fosse
septique. La consommation maximale d'eau annuelle par système de pulvérisation est 10m3

Evolution des consommations eaux de l'élevage volailles;

La distribution aux différents points dans l‟enceinte de l‟unité est assurée par les robinets.
Le tableau suivant donne les statistiques de consommation d‟eau sur trio (03) ans.
Tableau 20 : Statistiques de consommation d‟eau sur le trio dernières années.
Année 2019 2020 2021

Volume (m3) 17551 16776 16807

(Source : PDG d'unité d'élevage).

 Qualité des eaux et prévention des pollutions

• L'eau est l'élément nutritif le plus important. Les oiseaux doivent toujours avoir accès à une eau de
bonne qualité.
• Les consommations d‟eau et d‟aliments sont étroitement liées, lorsque les oiseaux boivent moins ils
mangent moins et la production chute rapidement.
• En règle générale, les oiseaux en bonne santé boivent 1,5 à 2 fois plus qu‟ils ne mangent. Ce rapport
augmente lorsque la température ambiante est élevée.

• Vérifier la qualité de l‟eau au moins 1 fois par an. L'origine de l‟eau déterminera la fréquence des
tests.
Ŕ L‟eau de réservoir doit être vérifiée plus souvent car elle varie d‟avantage en fonction des saisons et
des précipitations.
Ŕ La qualité de l‟eau sera plus constante si elle provient d‟aquifères ou de puits artésiens profonds,
mais elle contient en général plus de corps minéraux dissous.
• La présence d‟organismes coliformes est un bon indicateur de la contamination de la source d‟eau par
des déjections d‟origine animale ou humaine.
• Pour prélever un échantillon d‟eau, faire couler l‟eau pendant 2 minutes avant de prendre
l‟échantillon. Les prélèvements d‟eau doivent être conservés à moins de10°C et remis au laboratoire
dans les 24 heures.
72|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

• Certaines sources contiennent des niveaux élevés de corps minéraux dissous comme du calcium, du
sodium et du magnésium. Dans ce cas, il faut tenir compte de leur quantité dans l‟eau pour composer
les aliments.
• Le pH idéal de l'eau est de 5 à 7 pour favoriser un bon assainissement, augmenter la consommation
d'aliments et améliorer la santé de voies gastro-intestinales supérieures.
• Une eau de moindre qualité peut avoir un impact important sur la santé intestinale, entraînant une
moins bonne assimilation des éléments nutritifs.
Le premier élément auquel on pense, c‟est évidemment l‟eau elle-même. L‟eau représente 70 % de la
composition corporelle de l‟oiseau.
La qualité de l‟eau distribuée aux animaux distingue 2 composantes : la qualité chimique et la qualité
bactériologique. Des analyses de l‟eau distribuée aux animaux sont régulièrement effectuées dans le
cadre de la qualification sanitaire et/ou de cahier de charges.

Le site sera desservi en eau depuis l'extérieur de l'unité, permettant de satisfaire l‟ensemble des
besoins du site, et plus particulièrement l‟abreuvement des animaux.
L‟eau sera alimentée via le réseau d‟eau de puits.

L‟alimentation en eau, des différents industriels, est réalisée à partir d‟un château d‟eau. Le réseau de

distribution d‟eau est enterré (hors-gel).

73|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Schéma de circuit de l’eau dans l'unité

L'unité est alimentée en eau à partir d'un puits situés dans l'enceinte
Origines
de l'unité, de 30 mètres de profondeur.

Réservoir de
Réception, stockage d‟eau
ou stockage Réserve pour
de l'eau les besoins de
Château d'eau protection
contre le feu

Besoins Abreuvement Opérations de Rafraîchissem autoluve


Usages des animaux nettoyage ent de l 'air
Sanitaires

Bâtiment d‟élevage Local œufs

Assainissement Assainissement Assainissement Assainissement


Traitement non collectif non collectif non collectif non collectif

Milieu
récepteur Fosses septique Collectées dans des bassins Fosse Fosse
septique septique
Pour l‟administrative à l'arrière du bâtiment puis pompé
de 20 m3 de 20 m3 de 22 m3
au sein de l‟enceinte de citerne
Pour Vestiaire de d'aspiration
3
30 m

74|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.3.2. BILAN QUANTITATIF ET QUALITATIF DES SORTIES DE


6.3.2.1. Produit fini

Collecte des Œufs

Chaque salle d'élevage sera équipée de pondoirs à ramassage automatique.


Le système de pondoirs permet aux oeufs de rouler doucement pour gagner la bande de collecte
longitudinale située entre deux longueurs de pondoirs.
les oeufs seront transportés par le convoyeur des œufs vers bâtiment d'emballage et stockage des œufs
équipé par emballeuse automatique les oeufs seront collectés disposés sur alvéoles puis stockés en
chambres froides positives dont la température est réglée à 8"C, en attente de leur reprise par le
transporteur
Production du site
Tableau 21 : La production d'oeufs sera la suivante :
Effectif Nombre d'oeufs moyen/ poule/an Production annuelle

220 000 205 œufs /poule/ an 45100000

poules
ux de mortalité Pertes / bande (Source : PDG d'unité d'élevage).

La capacité annuelle de production et de 45100000 oeufs par an.

Réforme des animaux

Après un d'élevage, les poules seront réformées. La reprise des poules sera assurée par la société :
Abattoirs Sétif
Abattoirs Batna
Abattoirs Skikda.

75|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.3.2.2. Déchets solides et effluents liquides


a) Déchets Solides :
 Déjections Avicoles:
Les effluents solides ou les déjections avicoles qui peuvent être à l‟origine de ce typed‟élevage sont
sous formes des fientes, qui peuvent être compostés afin d‟améliorer leur valeur d‟amendement.
Dans le centre élevages, l‟évacuation des fientes se fait grâce à des tapis roulants en plastique placé au-
dessous des cages. Les fientes sont déversées dans une fosse et transportées automatiquement et
quotidiennement à l‟extérieur du bâtiment par un système de raclage transversal, ce qui permet d‟éviter
la fermentation des fientes et l‟augmentation de l‟ammoniac dans le bâtiment.
Caractérisation des déchets de volaille :
Une étude marocaine et qui a pour objectif la caractérisation, transformation et valorisation des déchets
de volaille s‟est penchée sur les caractéristiques de ces déchets et a rapporté les résultats suivants
(Tableau 22).
Tableau 22: Caractéristiques physico-chimiques des déchets de volaille
Paramètres Valeurs
pH 6,50
Matière organique 43,30(%)
Protéines brutes 15,30(%)
Carbone organique __
Azote total 2,20(%)
Phosphore total (%) 10,00(%)
Potassium total (%) 56,40(%)
Cendres __

D‟après le tableau 22, globalement, les protéines se trouvent à des niveaux élevés
(15,3%) dans les déchets de volailles alors que la composition minérale est dominée par le
potassium (56,4%). Cette composition relativement équilibrée conduit à un ingrédient
pouvant être intéressant entre autre dans la fertilisation du sol. Il faut noter que d‟autres
filières de valorisation peuvent s‟ouvrir à ses déchets que l‟on peut considérer comme nobles
du point de vue valeur nutritionnelle.

76|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Type de déjections

Tableau 23 : Alimentation et déjections

Espèces de Alimentation Déjections Densité


volailles
Poules pondeuses Standard+ phytases Fientes 80% MS 12 kg/an
bande (Source : PDG d'unité d'élevage).

Quantités produites

Le tableau suivant présente les quantités produites sur le site :

Tableau 24 : Tonnage de fientes produites (en t/an)

Nombre de poules Quantités produites (kg/an) Fumier produit(t/an)


220 000 12 kg/an 2640
poules
bande (Source : PDG d'unité d'élevage).

Mode de gestion des déchets :

Dans les batteries, chaque étage est muni d‟un dispositif de réception des fientes

qui est un tapis mobile.

Ce dernier achemine les fientes vers un convoyeur horizontal qui les achemine à son tour vers un

convoyeur incliné pour les évacuer à l‟extérieur

Les fientes sont transportées par un camion et vendues à des sociétés privées.

Il n’y aura pas de stockage permanent ou temporaire de fientes de volailles sur le site.
Les fientes sont évacuées deux fois par semaine vers l’extérieur de l’unité (commercialisation).

77|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Perte de l’élevage
Malgré les nombreuses mesures prises pour le confort de ses animaux, l'élevage actuel enregistre un
taux de mortalité d'environ 3%.
Tableau 25:Perte de l‟élevage

Nombre de Mortalité Animaux en sortie


poules (%)
220 000 3% 6600
poules
(Source : PDG d'unité d'élevage).

Mode de gestion des déchets

Pendant la période de production, les poulets peuvent trouver mort.


Les cadavres sont dirigés directement vers la fosse à cadavre. En effet ; cette fosse
Ces cadavres de poulets ou poussins seront couverts par la chaux pour accélérer leur dégradation et
palier au problème d‟odeur qui pourra se produire.

 Gestion des déchets et sous produits


Les déchets principaux de production générés par les activités de l‟UOC OULED HAMLA seront les
suivants :
Tableau 26 : Oeufs coulants et coquilles d'oeufs,
Nombre d'oeufs Moyen de la casse(%) Oeufs coulants et
Production coquilles d'oeufs
annuelle
45100000 0.6% 280000
(Source : PDG d'unité d'élevage).

Les coquilles d'oeufs et œufs coulants seront collectés, placés dans des sacs hermétiques. Ces déchets
seront ensuite dirigés directement vers une fosse désignée.
Cette fosse sera étanche pour éviter tout problème d‟infiltration. Cette fosse sera dotée d‟un couvercle
en béton.
• Bidons plastiques de produits sanitaires,
Les opérations de nettoyage des sas sanitaires et en fin de bande nécessiteront l‟emploi de produits
sanitaires. Ces derniers seront stockés en bidons plastiques lesquels ne seront pas systématiquement
des ordures ménagères classiques.

78|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

• Déchets pharmaceutiques,

✔ Les déchets vétérinaires seront repris par le vétérinaire intervenant sur le site,

• Collecte et stockage des autres déchets et sous produits (DIB)


Ils seront alors classifiés DIB (Déchets industriels banals) et sont triés dans des conteneurs spécifiques
et stockés comme les autres déchets ménagers dans l‟attente de leur enlèvement.
Les DIB, considérés comme déchets ménagers, sont collectés par les services communaux
Pour les autres déchets non collectés en porte à porte, ils sont ramenés en magasin lors d‟achats
identiques (appareils ménagers, pneus, huile, batteries…), en déchetterie ou dans des points de collecte
dédiés (verre, tissus…).
b) Effluents Liquides :
 Les eaux usées des opérations de nettoyages des locaux d’élevage
Le protocole de nettoyage et de désinfection suivi est celui de la chartre sanitaire. Le nettoyage des
bâtiments est réalisé pendant le vide des bâtiments, soit un fois par an.
Le nettoyage est alors réalisé nettoyeur à haute pression. Les eaux de lavage seront stockées dans
bassins eaux.
Pour l'ensemble de consommation d'eau des opérations de nettoyage du bâtiment d‟élevage est
67,80 m3.
L'unité possède une citerne d'aspiration des eaux usées avec une pompe à vide ;il sert
essentiellement utilisé pour vidanges de bassins.
Les eaux de lavage seront collectées dans des bassins à l'arrière du bâtiment d‟un volume de 5m3
chacune puis pompé au sein de l‟enceinte de citerne d'aspiration.
Caractérisation des Eaux usées des opérations de nettoyages des locales volailles:
Compte-tenu de leur origine, elles sont principalement constituées d'eau présentant des traces de
matière organique elles seront riche en azote et en phosphore de l‟eau courante.
 Les eaux usées des opérations de nettoyages du local œuf
La consommation maximale d'eau annuelle par l‟opération de nettoyage du local œuf est 15m3
et rejettera le même volume seront collectées dans fosse septique.

 Les eaux usées des systèmes de pulvérisation


Les eaux alimentant l‟autoluve n‟interviennent qu‟en appoint en tant que besoin. La consommation en
eau, liée à l‟appoint du autoluve est négligeable.
La plus grande partie perte par évaporation, les eaux usées restantes seront collectées dans fosse
septique. La consommation maximale d'eau annuelle par système de pulvérisation est 10m3 et rejettera
un volume de 5m3.

79|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Rejets liquides domestiques


Les rejets liquides de type domestique, sont les eaux générées par le personnel
travaillant au sein de l‟unité (cadres, administrations, techniciens et ouvriers) et au niveau
des Vestiaires et douches du personnel.
Ces eaux sont généralement constituées de matières organiques dégradables et de matières minérales,
ces substances sont sous forme dissoute ou en suspension.
Composent essentiellement par des eaux de vannes qui proviennent des sanitaires (W.C), très chargées
en matières organiques hydrocarbonées, en composés azotés, phosphatés et microorganisme
et des produit détergents utilisés pour le lavage et ayant pour effet la solubilisation des graisses ;
Les eaux usées générées dans les sas sanitaire seront collectées dans fosse septique.
La consommation en eau domestique est estimée à environ 2,15 m3/j, et rejettera un volume de
1,7 m3/j.
La source d‟eau consommée est l‟eau du puits, et la destination des rejets c‟est la fosse septique.
Des systèmes d‟assainissement individuels seront mis en place, un pour recueillir les eaux usées
provenant des toilettes et des douches et un autre pour récupérer les eaux usées de l'administration.
6.3.2.3. Air / Emissions gazeuses
Les d’émissions ponctuelles ou continues sont dues :
• aux émissions de poussières,
• aux émanations gazeuses,
• aux odeurs.
Analyse les principaux polluants gazeux
Identifier s’il s’agit d’émissions ponctuelles ou continues ;
1- Ammoniac
Le gaz émis par l'activité de l'élevage des poules pondeuses est principalement l'ammoniac. Ce gaz se
forme au niveau des fientes par l'activité des bactéries anaérobies.
D'autres gaz sont produits en plus faible quantité tel que le sulfure d'hydrogène (H2S), le dioxyde
de carbone (CO2).
La libération de l'ammoniac se produit à plusieurs niveaux :
- Dans les bâtiments d'élevage, où les 50% de la quantité d'ammoniac se volaient
- Lors du stockage par voltaïsation.
L'émission de ce gaz provoque des effets irritants pour l'homme à partir d'une concentration volume de
100 ppm.
2- Les poussières.
On définira la poussière somme l'ensemble des particules en suspension dans l'air de diamètre inférieur
à 100 pm.
Les poussières peuvent provoquer parfois des réactions négatives chez l‟être humain, surtout les

80|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

enfants et les personnes sensibles. Elles peuvent irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la
fonction respiratoire.
Au niveau de l'élevage de volailles plusieurs facteurs vont influencer la production de
poussières:
-L'humidité relative : Une hygrométrie faible favorise L‟augmentation du
nombre de particules en suspension dans l‟air, tandis qu‟une hygrométrie élevée humidifiera la litière,
donc „on aura moins de particules libérées mais leur diamètre sera plus important.
-L'aliment : un aliment pulvérulent peut augmenter la concentration en poussières.
-La ventilation : une ventilation sans turbulence favorise l'élimination des particules.
système d'élevage ; les systèmes en cages avec évacuation des fientes par tapis génère moins de
poussières qu'un élevage sur litière.
La densité animale : l'augmentation de la densité des sujets favorise une augmentation du nombre de
particules en suspension dans l‟air.
Les odeurs
Les odeurs peuvent être définies comme des perceptions mettant en jeu un ensemble de processus tels
que les processus neurosensoriels, cognitifs qui permettent à l‟individu d‟établir des relations avec son
environnement olfactif. Ces perceptions résultent de la présence dans l'environnement de
composés gazeux. Les principaux composés odorants appartiennent aux familles chimiques suivantes :
soufrés, azotés, aldéhydes et acides gras volatils. Il faut ajouter à ces composés l'hydrogène sulfuré et
l'ammoniac
Les odeurs générées par le site sont essentiellement créées :
Ŕ Les bâtiments d‟élevage : les systèmes de ventilation renouvellent l‟air dans les bâtiments et
dispersent par la même occasion des odeurs provenant des animaux et de leurs déjections,
Ŕ Le déjection puis leur mode de gestion,
Ŕ Le stockage des cadavres.
Ŕ l‟Œufs coulants et coquilles d'œufs.

Tableau 27 : Intensité et persistance des odeurs

Périodes d‟apparition
Source d‟odeur Intensité Durée Persistance
J F M A M J J A S O N D
cumulée
Bâtiment d‟élevage + X X X X X X X X X X X X 365j 24h/24h
l‟Oeufs coulants + X X X X X X X X X X X X 365j 24h/24h
Cadavres - - - - - - - - - - - - - 365j 24h/24h
Déjections + X X X X X X X X X X X X 365j 24h/24h
-: négligeable +:faible ++:moyenne +++:forte

81|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Les vents dominants sont de Nord-Ouest.


Au niveau du site, du fait des vents dominants, les odeurs peuvent rejoindre les zones totalement
inhabitées. Il faut aussi se rappeler que la force des vents est très faible, avec pour conséquence une
diffusion des odeurs réduite.
— faire une enquête de gêne de voisinage ;

L‟environnement du site est caractérisé par la présence d‟habitations de riverains, d‟activité


économique et agricole. Nous avons décrit précédemment le type d‟habitat et d‟activité économique et
agricole présents sur la commune. Dans cette étude nous nous attacherons à analyser les nuisances
pour le voisinage et les activités économiques présentes à proximité immédiate du site de l‟exploitation
l‟UOC OULED HAMLA.
Situation de l’exploitation par rapport à l’habitat:

-Présence de riverains à proximité du site lotissement de l‟habitation Ouled Hamla (rayon de 300 m
autour des bâtiments d‟élevage.
-Habitations sont localisées dans un rayon de 800 mètres autour des bâtiments d‟élevage. Elles sont
localisées au sein du hameau.
Tableau 28 : Situation de l‟exploitation par rapport à l‟habitat:

Distance par rapport Orientation


Lieu-dit Type au par rapport
au site
l’exploitation
Zones d’habitat
Lotissement de 110m
l‟habitation OULED 115m
HAMLA Habitations Est
riverains 130m
113m
hameaux d'habitations 772m Ouest
isolées dans la zone agricole

Tableau 29 : Situation de l‟exploitation par rapport aux activités économiques et sociales

ACTIVITE Distance par Orientation Par


Lieux rapport au site
ECONOMIQUE Rapporta site
activités économiques
zone d'activités Ouled Hamla 116 m est
station-service Ouled Hamla 182 m Nord-est
Office national des aliments Ouled Hamla 485m sud
du bétail"ONAB"
Lieux recevant du public
Lycée Ouled Hamla 323 m Sud-est
protection civile Ouled Hamla 288 m Nord-est
Centres sportifs Ouled Hamla 1 km est

82|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Identification des populations exposées


Délimitation de la zone d'exposition

La zone d‟exposition correspond aux secteurs situés au pourtour du l‟établissement où il est possible
de rencontrer des agents identifiés en excès par rapport à la situation préexistante.

À défaut de zone d‟exposition délimitée spécifiquement (transposition de résultats obtenus sur des
élevages similaires, résultats d‟une modélisation de dispersion ou mesures de terrain), la zone
d'exposition pour le pétitionnaire correspond à la surface définie par le rayon d‟affichage de 3 km soit
une zone de 28,3 km².

On veille également à repérer les populations sensibles qui sont définies comme étant : les enfants,
les personnes âgées, les femmes enceintes, les insuffisants respiratoires, les personnes immuno-
déprimées en particulier en recensant les lieux de vie où elles passent un temps significatif.

Description des populations et activités dans la zone d'exposition

Voisinage des installations:


L'agglomération la plus proche est lotissement, située à 127 m à l'est du site. Les

tiers les plus proches du site sont localisés à plus de 110 mètres.

Captages d'eau potable:


La zone d'étude n'est pas concernée par un périmètre de protection de captage d'eau potable.

Centres sportifs:
On recense de complexe sportifs au niveau de la ville de Ouled Hamla concernées par le rayon
d'affichage, mais tous situé à plus de 1 km du site d'élevage.

Crèche:
On ne recense aucune crèche dans le rayon des 3 km autour du site.

Écoles:
Dans le rayon d'affichage (300 km), on recense un lycée. Elle est à 323 m du site.

Établissements de soins:
Dans le rayon d'affichage (300 km), on ne recense aucun établissement de soins.

Activités économiques

zone d'activités à une distance de 116 m et d'une station-service à 182 m des bâtiments d‟élevage

existants

Compte tenu du faible impact de l'exploitation, le périmètre d'exposition est réduit à 300 m
(dixième du rayon d'affichage) autour des installations et ne concerne que les tiers les plus
proches. L'environnement proche de l’exploitation (300 m) ne compte aucune population à
risques. Les principaux vecteurs d'exposition sont :
– l'air,
– les déjections animales.

83|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Tableau 30 : Identification des niveaux de risque


Niveau
Effets Voies d'exposition de Raisons du niveau de risque
risques
Stockage des déjections
Contact physique
Contact direct et Pas d'accès aux ouvrages de stockage par la
Nul population.
immédiat
Contamination Il n‟y aura pas de stockage permanent ou
pathogène Respiration d'un temporaire de fientes de volailles sur le site. Les
aerosol contaminé Nul fientes sont evacuees deux fois par semaine vers
l‟extérieur de l‟unité (commercialisation).
Bâtiments d'élevage
Bâtiments fermés aux tiers,
Contamination Suivi vétérinaire, mesures de prophylaxie,
par unemaladie
transmissible à Contact, inhalation, Très faible Commercialisation contrôlée,
voie alimentaire Alimentation avec cereals
l'homme Contrôle de la qualité des eaux.
Dilution de l'ammoniac par la ventilation,
Ammoniac Inhalation Très faible Pas de risqué pour des tiers à 100 m.
Bruit
Effets Niveau de bruit ambient réglementaire
psychologiques Bruit des tracteurs,
camions respecté, Travail en journée,
et physiques,
cardiovasculaires,
Bruit des Bâtiments isolés,
Faible Engins conformes à la réglementation.
hormonaux et ventilateurs
perturbation du les installations techniques seront implantées dans
compresseurs et
sommeil des locaux spécifiques et donc isolées phoniquement
installations de
du voisinage.
réfrigération
Inhalation de poussières
Inhalation
Effet de Poussière uniquement dans les atmospheres
pulmonaire et Nul confinées, pas de risque à l'extérieur des
poussières
respiratoire d'aliments, bâtiments, Forte dilution des poussières par les
de ventilations.
ventilation

84|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

— INVENTAIRE DES SOURCES D’EMISSION.


POUSSIÈRES
Les poussières liées à l'exploitation proviendront du trafic routier et des activités quotidiennes du site.
Trafic
Divers déplacements seront nécessaires au fonctionnement du site et seront susceptibles d'engendrer
des poussières à l'extérieur des bâtiments d'élevage :
• Livraison des poulettes et autres matières premières d'élevage,
• Livraison de déchets verts,
• Enlèvement de l'engrais organique normalisé,
• Enlèvement des oeufs,
• Enlèvement des poules de réforme en fn de bande,
La circulation des véhicules sera susceptible de générer des poussières selon la qualité des voies de
circulation.
Poussières dans l'enceinte des bâtiments d'élevage
.Les autres sources de poussières se limitent aux enceintes closes des bâtiments d'élevage. Les
poussières en bâtiment d'élevage sont d'origine organique dans 70 à 90% des cas. Elles ont pour
source :
• Fragments de produits alimentaires, d'excréments desséchés, de plumes, de cellules cutanées,
de pollen...
• Particules de matériaux de construction : béton, isolants minéraux, fbre de verre...
Les facteurs influençant la production de poussières au sein de l'élevage, reposent sur :
• Un faible taux d'humidité, d'autant accentué par des températures faibles,
• La pulvérulence de l'aliment (nourriture comportant des particules fnes susceptibles d'être
mises en suspension),
• L'impatience manifestée par les volailles en cas d'absence de nourriture : cette situation peut
être source d'excitation engendrant une suractivité des volailles qui remuent puis se ruent sur
l'aliment à sa distribution,
• La trop forte turbulence de l'air ambiant induite par la ventilation
La densité (augmentation des poussières avec celle de la densité).
En salle d'élevage de volailles, 80 à 90% des poussières ont une taille inférieure à 5 microns.

85|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

GESTION DES ÉMANATIONS GAZEUSES


Emissions gazeuses d'élevage
La respiration des animaux est une source de dégagements de gaz carbonique (CO2) et de vapeur
d'eau (H2O).
La production de fentes est une source de dégagement de vapeur d'eau (H2O), de gaz sulfureux
(H2S), d'ammoniac (NH3), de gaz carbonique (CO2), et d'oxyde de carbone (CO).
Le bon renouvellement de l'air est vital pour le développement des animaux
Combustion d'hydrocarbures
La combustion d‟hydrocarbures sur le site d'élevage (groupes électrogène) conduit aux principales
émissions suivantes : dioxyde de carbone, monoxyde de carbone, dioxyde d'azote, particules en
suspension, dioxyde de soufre.
Consommation énergétique
Afn d'assurer la production d'oeufs, l‟UOC Ouled Hamla sera consommatrice d'énergie pour
divers usages, notamment le fonctionnement des équipements des bâtiments d'élevage (ventilation,
distribution d'aliment, éclairage, congélateurs, groupes électrogène, matériel agricole...).
L'énergie est issue de fuel (notamment pour les groupes électrogène)
GESTION DES EMISSIONS OLFACTIVES
Les odeurs émises sont des mélanges complexes de composés, qui varient selon la source. La
concentration et l‟intensité des odeurs sont fonction de plusieurs facteurs tels que l‟activité de
l‟élevage, la gestion du bâtiment associé, l'activité de compostage et le process mis en oeuvre, la
topographie, ainsi que la température et les conditions météorologiques.
Les sources d‟odeurs d‟un élevage avicole sont liées :
• A l‟élevage en bâtiment,
•Au accumulation des déjections.
De façon générale, dans la plupart des élevages, les odeurs proviennent :
• Des déjections,
• De la gestion incorrecte des animaux morts,
• De la préparation de la ration alimentaire, des restants de nourriture,
• De la poussière,
• De l'augmentation de la température.
Les odeurs provenant des déjections sont fonction de la surface de contact entre les déjections
humides et l'air.
Les points suivants permettent de limiter les nuisances liées aux émissions dans l'air :
• Aucune habitation proche n'est située sous les vents dominants (combinaison des vents les plus
fréquents et les plus forts),
• Les tiers les plus proches situés sous ces vents sont éloignés du site, le plus proche étant à plus
86|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

de 110 m de bâtiments d'élevage, et à 115m du hangar d'emballage et stockage des œufs,


• La présence de végétation (haies) au l‟est du parcours constitue également un écran aux
odeurs et aux poussières d'élevage.
6.3.2.4. Emissions de bruit.
Réglementation : Les émergences nocturnes et diurnes maximales admissibles
Le niveau sonore des bruits en provenance de l'élevage ne doit pas compromettre la santé ou la sécurité du
voisinage ou constituer une gêne pour sa tranquillité.
L‟activité de l‟exploitation génère des bruits.
L'émergence est définie par la différence entre le niveau de bruit ambiant lorsque l'installation fonctionne
et celui du bruit résiduel lorsque l'installation n'est pas en fonctionnement.
Les niveaux de bruit sont appréciés par le niveau de pression continu équivalent Leq.
Au niveau algérien :
A partir des années 90, il y a eu le décret n° 01/01 du 19/01/1991 ainsi que le décret n°93-
120 du 15/05/1993 qui régissent la protection en matière d‟hygiène et de sécurité ainsi que les
prérogatives et le rôle du médecin de travail. Le décret exécutif n°93-184 du 27 juillet 1993
réglemente l‟émission des bruits.
Les installations soumises à la législation des Etablissements Classés pour la Protection de
l‟Environnement sont soumises aux prescriptions du décret exécutif n°93-184 du 27 juillet 1993
réglementant l‟émission des bruits. En référence à ce texte, les valeurs fixées dans les zones
d‟habitation ne peuvent excéder 70 dB(A) en période de jour et 45 dB(A) en période de nuit, sauf si
le bruit résiduel est supérieur à ces valeurs.
Selon l‟article11 du décret exécutif n°93-184 fixant les règles techniques auxquelles doivent satisfaire les
élevages de bovins, de volailles et/ou de gibier à plumes: ((Est interdit tout bruit d'animal susceptible de
troubler la tranquillité du voisinage lorsqu'il est causé entre 22 h et 06 h 00.
Les propriétaires et possesseurs d'animaux sont responsables du bruit que ces animaux peuvent causer)).
le niveau sonore des bruits en provenance de l‟élevage ne doit pas compromettre la santé ou la sécurité du
voisinage ou constituer une gêne pour sa tranquillité.

87|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

La perception d'un bruit, conséquence d'une installation quelconque, est la résultante de plusieurs facteurs
parmi lesquels :
· L‟intensité réelle du bruit, qui dépend des techniques employées,
· Des distances,
· De la topographie du site d'implantation,
· De la végétation.
Les sources de bruits seront multiples et se différencieront par leur aspect quotidien ou ponctuel.
Les bruits quotidiens sont liés à la présence et à l‟alimentation des animaux dans les bâtiments, ainsi
qu‟à la ventilation dynamique et convoyeuse des œufs vers bâtiment d'emballage qui équipé par
emballeuse automatique.
Les sources de bruits ponctuels sont généralement liées à la circulation de véhicules de fort tonnage qui
assureront les livraisons ou les enlèvements de marchandises et à l‟activité même de l‟exploitation.
Les bruits quotidiens de l’élevage
Les bâtiments se trouvent très bien isolés phonétiquement grâce à l‟isolation thermique. Les bruits de
fonctionnement (chaîne d‟alimentation principalement) sont très faibles car il est indispensable de ne pas
effrayer les poulets pour éviter les étouffements.
Ainsi, le cri des animaux et le bruit de la chaîne d‟alimentation est quasi inaudible à l‟extérieur du
poulailler et à fortiori à 100 m.
Le bruit ambiant sera défini par le fonctionnement de l‟installation.
Les bâtiments seront équipés d‟un système de ventilation dynamique (entrée d‟air et extracteur). La
ventilation se met en route lorsque les températures à l‟intérieur du bâtiment augmentent.
Le niveau sonore du système de ventilation est estimé à 70 dB(A).

Extracteur d‟air

(ventilateur et

turbine)

Exposition Sud-ouest
Vue des extracteurs d‟air en long pan

88|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Tableau 31 : Les niveaux des émissions sonores sur l‟élevage et en limite (à 100 mètres)
classés par ordre croissant :
N° de Source Niveau sonore(1) Niveau acoustique(2) Période
bruit équivalent dB(A) à 10 équivalent dB(A) à
mètres ou limites de 100 mètres*
l'installation
A Ventilation 70 50 Variable selon
dynamique température

Au bruit à 10 mètres ou en limites d‟installation, on applique un coefficient d‟atténuation due à la distance.


On ôte 17 dB(A) à 100 mètres de distance de la source sonore lorsqu‟il s‟agit d‟un bruit linéaire ou
20 dB(A) lorsqu‟ils „agit d‟un bruit ponctuel. De plus il faut considérer qu‟au-delà de 20 mètres un bruit
linéaire est considéré comme un bruit ponctuel.
Le bruit constant
- Le bruit quasi constant sur l‟exploitation est lié à la présence des animaux qui sont présents en bâtiments.
Le bruit résultant entre 7 et 20 heures.
Ces niveaux sonores résultant pendant la période de 7 h à 20 h sont tout à fait compatibles avec les seuils
admis par la réglementation.
Le bruit maximal sur l‟exploitation, si toutes les activités fonctionnent en même temps et uniquement en
période diurne, est de 69 dB(A) à proximité des installations et de 49 dB(A) à 100 mètres. Ce bruit
résultant est compatible lui aussi avec les seuils en vigueur.
- Le bruit quasi constant sur l‟exploitation est lié au convoyeur des œufs vers bâtiment d'emballage
qui équipé par emballeuse automatique et chambres froide.
Ces niveaux sonores résultant pendant la période de 8h et 17 heures sont tout à fait compatibles avec les
seuils admis par la réglementation.
Le bruit maximal sur l‟exploitation, si toutes les activités fonctionnent en même temps et uniquement en
période diurne, est de 67 dB(A) à proximité des installations et de 47 dB(A) à 100 mètres. Ce bruit
résultant est compatible lui aussi avec les seuils en vigueur.
Les sources de bruit ponctuelles :
Les sources de bruits ponctuels sont généralement liées à la circulation de véhicules de fort tonnage qui
assureront les livraisons ou les enlèvements de marchandises et à l‟activité même de l‟exploitation. Elles
peuvent être aussi liées au fonctionnement de certains postes ponctuellement (Groupe électrogène,).

89|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Tableau 32 : Les niveaux des émissions sonores sur l‟élevage et en limite (à 100 mètres)
classés par ordre croissant :
Niveau sonore (1) Niveau
Source de bruit équivalent dB(A) à acoustique (2) Type de bruit Fréquence
10 mètres ou équivalent dB(A)
limites de à100 mètres*
l'installation

Distribution 60 dB 40 dB Temporaries 1 fois par jour


d'aliment
Camions/ tracteurs en lors de la reprise
transit 80 dB 60 dB Temporaries des déjections et
des poulettes
Livraison d'aliment 89 dB 69 dB Temporaries 3 fois par
semaine
Enlèvement des oeufs 89 dB 69 dB Temporaries 2 fois par
semaine
Groupe électrogène 72 dB 52dB Temporaries En cas de panne

Le niveau sonore le plus élevé et le plus proche sera lié aux livraisons d‟aliment et transport des œufs
à la commercialisation et Camions/ tracteurs en transit des déjections et des poulettes.
Les autres niveaux sonores les plus élevés concernent le groupe électrogène.
—ENQUETE DE GENE DU VOISINAGE ;

L‟activité de l‟unité ne génère pas de nuisances spécifiques pour les logements environnants.
À noter qu’aucune plainte n’a été émise par les riverains concernant le bruit et les émissions liées
aux installations depuis sa fondation.

La population locale ne sera pas affectée de façon notable par l‟unité. Il n'aura pas d‟incidence sur
le nombre d'habitant du territoire ni sur sa répartition sociologique.
L‟unité aura un impact positif sur l'emploi, lors de son fonctionnement.
Les impacts du l‟unité sur la santé humaine sont non notables.
Le bâtiment existant, l‟unité n‟affectera pas la biodiversité de la parcelle aménagée
La biodiversité extérieure au site ne sera pas affectée de façon notable par l‟unité.
La vocation agricole du terrain du l‟unité sera maintenue.
Une modélisation est conduite pour évaluer l'incidence sur le voisinage.

Au regard des caractéristiques des sources, potentiellement la ventilation pourrait provoquer une

nuisance pour le voisinage (source linéaire, de nuit comme de jour, environ 245 j/an, à l'extérieur).
90|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Une modélisation est conduite pour évaluer l'incidence sur le voisinage.

Les volailles étant élevées en claustration, les nuisances sonores sont réduites. Celles-ci ont pour causes
principales les systèmes de ventilation et le trafic routier.
les niveaux limites de bruit à respecter par les installations classées en limites de propriétés sont fixés
par Art 02 du décret exécutif n°93/184 du 27-07-1993: 70dB les jours ouvrables de 7 à 20 heures et
45dB période de nuit de 22 à 6 heures.
Les tiers les plus proches sont éloignés du site, le plus proche étant à plus de 110m de bâtiments d'élevage,
et à 115m du hangar d'emballage et stockage des œufs, des installations les plus bruyantes (ventilateurs et
tracteurs extrayant les fientes du site) de la zone de man oeuvre des camions livrant animaux et aliments.
Le niveau sonore maximum (ventilateurs en puissance maximale)a été évalué à 50 dB et présence de
Camions de livraisons d‟aliment et transport des œufs à la commercialisation et tracteurs en transit des
déjections sur le site a été évalué à 69 dB soit un niveau de bruit inférieur aux niveaux limites permis
par décret.
L‟augmentation du trafic routier sera d‟environ 3% pour l‟ensemble des activités d‟élevage impliquant une
circulation de 240 camions par an.
Le trafic lié à l‟élevage n‟est donc pas très important et n‟apportera pas en lui-même une augmentation
sensible du bruit.
Le fonctionnement des chambres froides ne va pas générer des bruits susceptibles d‟indisposer le
voisinage. Le bruit et les vibrations provenant des compresseurs et installations de réfrigération seront
mineurs car les installations techniques prévues seront implantées dans des locaux spécifiques et donc
isolées phoniquement du voisinage.
La présence de végétation (haies) au l‟est du parcours constitue également un écran aux installations
les plus bruyantes (ventilateurs et tracteurs extrayant les fientes du site et camions livrant animaux et
aliments et distribuer les œufs).
Les animaux concernés sont de poulettes pondeuses élevées en claustration,
les nuisances sonores sont réduites. Celles-ci ont pour causes principales les systèmes de ventilation
et le trafic routier.
—IDENTIFICATION DES SOURCES DEBRUIT ET DE VIBRATIONS
Les sources sonores sont liées au matériel d'exploitation et aux animaux. Les matériels sont peu
Bruyants afin de ne pas perturber le calme nécessaire à une bonne gestion de l'élevage.
Les émissions de bruit sont les suivantes :
La ventilation de bâtiment d'élevage,
Les lignes d'alimentation,
L'emballeuse
Compresseurs et installations de réfrigération
Les cris des volailles,
Le lavage à haute pression des bâtiments lors du vide sanitaire,
Les différentes sécurités des appareillages,
Les groupes électrogènes (usage ponctuel en cas de coupure de courant),
Le trafc de poids lourds.
91|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Tableau 33 : Identification des sources de bruit et de vibrations


SOURCE TYPE PERIODE DUREE - FREQUENCE Localisation
Ventilation (extraction) Linéaire Nuit & En permanence en période A l'extérieur
Jour d'élevage
(245 j/an environ)

Lignes d'alimentation Ponctuelle Nuit & Quelques minutes par En enceinte close
Jour
déclenchement

Cris des volailles Linéaire Nuit & En permanence en période En enceinte close
Jour d'élevage
(245 j/an environ)

Transfert aliment Ponctuelle Jour Quelques minutes, 1 fois/4j A l'extérieur


camion-silo
Compresseurs et Ponctuelle Nuit & En permanence en période En enceinte close
Jour d'élevage
installations de
(245 j/an environ
réfrigération
L'emballeuse Ponctuelle Jour En permanence en période En enceinte close
d'élevage
(245 j/an environ)
Groupe électrogène Ponctuelle Nuit & Quelques minutes à En enceinte close
Jour plusieurs heures
Événement rare

Ponctuelle jour Quelques minutes, moins A l'extérieur


Trafc véhicules lourds d'une fois par
jour, très ponctuellement
la nuit

92|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

6.3.2.5. Sites Contaminent.


Un site contaminé est : un site dans lequel la concentration (ex. sols) de substances nocives
Ŕ (1) est supérieure aux niveaux naturels et pose ou peut poser un danger immédiat ou futur à la santé
ou à l‟environnement,
Ŕ (2) dépasse les niveaux indiqués dans les politiques et les règlements.
«Contaminants »
 Contaminants organiques: ex. hydrocarbures, pesticides
 Contaminants inorganiques: ex. Plomb, cuivre, mercure, etc.
 Substances radioactives (radon, uranium)
 Contaminants biologiques (virus, bactérie);
 Pollution sonore, lumineuse
Les sondages et l‟analyses des sites contaminent sont déterminés selon la méthodologie suivante :

- Sensibilité des milieux et du site

- Localisation des cibles potentielles

- Identification des dangers

 Sensibilités des milieux du site

Sols
Les activités de l‟unité ne seront pas de nature à générer un impact sur la qualité du sol en fonctionnement

normal, car :

L‟ensemble des zones du site utilisées pour l‟activité seront imperméabilisées (bâtiment et zones de
stockage).

Le réseau hydrographique
Le réseau hydrographique est moyennement dense à travers le territoire de La commune ; spécialement la
zone d'étude.
Le site ne se trouve pas dans la « zone sensible » Compte tenu des rejets associés à l’activité du site
(faiblement polluants) et des moyens de maitrise ou de traitement existants, aucun impact significatif
par ailleurs, il n’apparaît aucune activité sur les sites affectant les sols ou la présence de sols pollués
ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif
dans un rayon de 0.5 km autour du terrain d’étude.
Le site n'est inclus dans aucun périmètre de protection de monuments historiques, sites classes, zones
naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

93|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Localisation des cibles potentielles activités et installations remarquables

A l‟issue des visites de site et des recherches historiques, il apparaît que certaines des activités pratiquées
sur le site aient potentiellement pu conduire à un impact sur les milieux souterrains au droit du terrain
d‟étude.
Les activités pratiquées pouvant engendrer une contamination des sols et des eaux souterraines
sont synthétisées dans le Tableau 34 suivant.
Synthèse de la vulnérabilité /

Le Tableau 34 ci-dessous expose les différents états de sensibilité et de vulnérabilité de


l‟environnement et du site vis-à-vis des activités passés.
Tableau 34 : Vulnérabilité / sensibilité des milieux vis-à-vis des activités passées.
Sensibilité au regard d’une
Milieu Vulnérabilité
éventuelle pollution sur site
Faible Faible
Dans la partie intermédiaire de la Le site ne se trouve pas dans la «
région d‟étude le drainage se zone sensible » Compte tenu des
désorganise, les ravins disparaissent, rejets associés à l‟activité du site
Eaux souterraines les eaux s'infiltrent et alimentent à (faiblement polluants)
quelques mètres de profondeur
(parfois à 8 une vingtaine de mètres)
une nappe d'eau douce où plongent
les puits
Faible
Le réseau hydrographique est peu Faible
Eaux superficielles
denses, avec quelque cour d'eau (biodiversité)
temporaire
Faible Faible
Le site du l‟unité est situé sur des (usage industriel, non sensible)
sols principalement soblo-limoneux
à sables grossiers, superficiels à
moyennement profonds.
Sols L‟ensemble des zones du site
utilisées pour l‟activité seront
imperméabilisées (bâtiment et zones
de stockage).

Il n‟y aura pas de cuve enterrée.


Faible
faune du site révèle une diversité biologique relativement faible, avec
Faune et flore
l'absence des espèces rares ou protégées que le projet pourrait de façon
directe détruire

94|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

- Actes de malveillance :

Dans l‟unité d‟élevage du contrôle sur le stockage d‟hydrocarbures

L‟unité d‟élevage va faire clôturer le site sur l‟ensemble de son périmètre. Des barrières seront mises

en place afin de contrôler les accès au site.

 Il n‟y aura aucun épandage d‟effluents donc aucune influence sur le sol, du point de vue des teneurs
en éléments (teneur en phosphore, en matière organique, du ph), du tassement des sols, de l'érosion
des sols.
Tous les sols des bâtiments et hangars de stockage seront bétonnés évitant l‟infiltration d‟eaux
souillées, effluents dans le sol. Les abords du site seront maintenus à l‟état naturel.
 Ouvrages/activités remarquables

Il a pu être repéré la présence des éléments remarquables, ayant pu entrainer une pollution des sols en
place sur le site, présentés dans le Tableau 35 suivant. Les zones et installations remarquables du site.
Tableau 35 : Liste des ouvrages/activités remarquables:

Activité Ouvrage Localisation


Stockages de
une cuve de fioul de 4000 l en double paroi Local de groupe
combustibles électrogène
servant pour le groupe électrogène
Huiles et assimilés (10 l)
Les eaux usées des A l'arrière de
opérations de Stockées dans chaque bâtiment
cinq bassins eaux usées.
nettoyages

perte de l’élevage
Fosse à cadavre de 17.66 m3 enterrée ouest du site

fientes produites Dans les batteries, chaque étage est muni d‟un A l'arrière de
dispositif de réception des fientes chaque bâtiment
qui est un tapis mobile achemine les fientes
vers un convoyeur horizontal qui les achemine
à son tour vers un convoyeur incliné pour
évacuation vers le conteneur du camion.
Electricité Sud est du site
Transformateurs électrique

Stockages de
Divers stockages sanitaires sur rétention magasin
produits sanitaires
Déchets Oeufs Sud- ouest du site
coulants et placés dans des sacs hermétiques. Ces déchets
coquilles d'oeufs seront ensuite dirigés directement vers une
fosse désignée.

95|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Localisation des cibles potentielles activités et installations remarquables

A l‟issue des visites de site et des recherches historiques, il apparaît que certaines des activités pratiquées
sur le site aient potentiellement pu conduire à un impact sur les milieux souterrains au droit du terrain
d‟étude.
Les activités pratiquées pouvant engendrer une contamination des sols et des eaux souterraines
sont synthétisées dans le Tableau 36 suivant.
Tableau 36 : Zones sensibles au regard de la pollution potentielle des milieux souterrains
Activité Ouvrage Risques

Stockages de une cuve de fioul de 4000 l en double paroi Ecoulement de produits,


combustibles servant pour le groupe électrogène fuite chronique,
Huiles et assimilés (10 l) déversement
accidentel
Les eaux usées des Ecoulement de produits,
opérations de Stockées dans fuite
cinq bassins eaux usées. chronique, déversement
nettoyages

perte de l’élevage Infiltration de


3
fosse à cadavre de 17.66 m enterrée substances

fientes produites Dans les batteries, chaque étage est muni d‟un Infiltration de
dispositif de réception des fientes substances
qui est un tapis mobile achemine les fientes
vers un convoyeur horizontal qui les achemine
à son tour vers un convoyeur incliné pour
évacuation vers le conteneur du camion.
Electricité Ecoulement de
Transformateurs électrique produits, fuite
chronique
Stockages de
Divers stockages sanitaires sur rétention Infiltration de
produits sanitaires substances
Déchets Oeufs placés dans des sacs hermétiques. Ces déchets Infiltration de
coulants et substances
seront ensuite dirigés directement vers une
coquilles d'oeufs
fosse désignée.

 Identification des risques de contamination du sol et des eaux souterraines


L‟évaluation du risque de contamination a été réalisée en fonction des caractéristiques des substances
recensées ci-dessus, du volume rejeté, utilisé, ou produit, et de la vulnérabilité des milieux.
Malgré le mode de stockage des substances recensées (en rétention, systèmes de détection de fuite…), au
vu du nombre d‟installation de stockage, de la vulnérabilité de l‟environnement en présence et des
volumes stockés sur site, susceptibles d‟impacter la qualité des milieux, le risque de contamination des
sols et des eaux souterraines ne peut pas être considéré comme négligeable.

96|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Evaluation des données collectées en fonction des données nécessaires


Au vu de l‟activité du site, nous avons collecté et présenté dans le Tableau 37 suivant : les activités ou
installations sensibles pour la définition de l‟état des milieux, la nature des données en notre possession, la
nécessite ou non d‟entreprendre des investigations complémentaires.
Tableau 37 : Choix des zones sensibles pour la définition de la qualité des milieux souterrains
Zones Risques Zone
Activité Commentaire / justification
sensibles potentiels retenue
Stockages de Abords de la
Débordement, Stockages aériens en rétention
rétention des
combustibles fuites béton contrôlée ;
cuves
chronique, Non
aériennes de Réalisation de sondage non
incident de
fioul lourd et recommandée (actuel moyen de
remplissage
huiles protection de la zone).

Les eaux usées Les eaux de lavage seront


des opérations de collectées dans des bassins à
nettoyages l'arrière du bâtiment d‟un volume
Abords des Infiltration de 5m3 chacune puis pompé au sein
fosses eaux de Non de l‟enceinte de citerne d'aspiration.
usées polluants
Réalisation de sondage non
recommandée.

perte de l’élevage cette fosse a cadavre susceptible


d‟impacter le sol ou bien les eaux
souterraines
périmètre de
la fosse à Réalisation de sondage non
cadavre d‟infiltration recommandée (Un incinérateur est
susceptible recommandé dans le site plutôt que
d‟impacter le Non de miser sur la fosse à cadavre).
sol et eaux
Déchets Oeufs souterraines Cette fosse sera étanche pour éviter
coulants et tout problème d‟infiltration. Cette
coquilles d'oeufs périmètre de fosse sera dotée d‟un couvercle en
la fosse béton. Réalisation de sondage non
recommandée

fientes produites Non Il n‟y aura pas de stockage


permanent ou temporaire de
Electricité incidents fientes de volailles sur le site.
maintenance,
Non
Chauffage chauffage,
garage, poste =>Aucune Nécessité
électrique d’investigations
complémentaires
Stockages de
produits Volumes en jeu limités ;
Fuites
sanitaires Non
chroniques, Stockages sur rétention.

97|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

7. PROPOSITION DE MESURES VISANT LA REDUCTION DES


NUISANCES GENEREES ET L’ECONOMIE DES MATIERES
PREMIERES, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES EN EAUX AVEC
OPTION DE PROMOUVOIR DES TECHNOLOGIES PLUS PROPRES :
Les facteurs de l'environnement naturel et humain susceptibles d'être affectés par le projet et dont les
interactions sont possibles, peuvent être induits par différentes causes liées à l'activité de l‟unité CEufs
de consommation et sont les suivants :
Les terres, le sol, l'eau :

• L'eau par une consommation non maîtrisée,

• Les eaux superficielles par le rejet non maîtrisé d'effluents d'élevage,

• Les eaux souterraines et le sol par les effluents d'élevage et autres rejets liquides, s'ils ne sont

pas maîtrisés,

• Les terres, les eaux et le sol par une absence de gestion des déchets.

L'air et le climat :

• Par une consommation énergétique non maîtrisée,

• Par l'induction d'un trafic non optimisé,

• Par l'emploi de matériels à combustion.

La population et la santé humaine :

• Par les odeurs et les émissions gazeuses d'élevage,

•Par le trafic routier,

• Par le bruit de l'élevage,

98|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

7.1.Milieu naturel :
7.1.1. Faune :
_ Analyse des effets
Le site est existant depuis de nombreuses années.
_ Mesures ERC
Depuis la création du site des mesures ont été mises en place afin de limiter les impacts sur le site :
maintien des habitats naturels pour l‟abri de la faune, espace enherbé conservé tout autour du site,
zones boisées en pourtour du site, ….
7.1.2. Flore :
_ Analyse des effets
Au même titre que pour la faune, le site est existant depuis de nombreuses années et il n‟y aura pas de
destruction de zone enherbée, plantées.
_ Mesures ERC
Depuis que le site existe, les exploitants actuels et les anciens exploitants ont conservé un maximum
de zones naturelles enherbées, plantées, entretenues régulièrement et non pas chimiquement.
7.1.3. Sites et paysages :
_ Analyse des effets
Aucune construction n‟est prévue. L‟activité du site n‟impactera pas plusle paysage.
_ Mesures ERC
Les éléments paysagers de nature à réduire les écoulements de surface (maillage bocager, zones
enherbées) seront conservés.
Le pourtour du site et surtout l‟ouest et le sud sont très arborés permettant de limiter l‟impact visuel
des bâtiments.
7.1.4. Continuité écologique :
_ Analyse des effets
Les bâtiments existants n‟impactera pas plus la continuité écologique.
_ Mesures ERC
Les haies et zones boisées, les zones enherbées seront conservées en l‟état actuel garantissant le
maintien d‟une trame verte autour du site. Le site n‟est pas directement concerné par la trame bleue
(cours d‟eau) mais les moyens mis en place pour limiter les pollutions diffuses (zone bétonnée
étanche, export des déjections) permettent de sauvegarder la qualité des eaux environnantes au site.
7.1.5. Equilibres biologiques :
_ Analyse des effets
En n‟impactant pas plus qu‟aujourd‟hui la faune, la flore, les habitats naturels, L‟activité du site ne
perturbera pas les équilibres biologiques actuels.

99|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

_ Mesures ERC
Afin d‟éviter toute perturbation des équilibres biologiques, les milieux naturels autour du site seront
conservés et entretenus.
7.1.6. Espaces naturels :
_ Analyse des effets
Compte tenue l‟existence du site d‟exploitation et des mesures mises en place, l‟unité CEufs de
consommation n'aura pas incidence supplémentaire sur les espaces naturels.
Les espaces classés les plus proches sont situés à 21km. Le site n‟impactera donc pas directement ces
espaces naturels.
_ Mesures ERC
Toutes les mesures sont prises afin de limiter les pollutions de l‟eau, des sols (export des déjections,
sol des bâtiments bétonné, zones de gestion des déjections couvertes) ce qui pourrait impacter les
espaces naturels.
7.2.Sol, air, eau :
7.2.1. Sol :
_ Analyse des effets
Il n‟y aura aucun épandage d‟effluents donc aucune influence sur le sol, du point de vue des teneurs
en éléments (teneur en phosphore, en matière organique, du ph), du tassement des sols, de l'érosion
des sols.
_ Mesures ERC
Tous les sols des bâtiments et hangars de stockage seront bétonnés évitant l‟infiltration d‟eaux
souillées, effluents dans le sol. Les abords du site seront maintenus à l‟état naturel.
7.2.2. Air :
_ Analyse des effets
Au niveau de l‟air, l‟unité impactera surtout à cause des émissions d‟ammoniac.
_ Mesures ERC
_ Les déjections seront commercialisées directement par la pétitionnaire, ce qui permet de réduire
les épandages à proximité du site et de valoriser cet engrais organique dans des régions dont le
besoin de fertilisation est important.
L‟alimentation des volailles est adaptée à chaque stade physiologique ; d‟alimentation à base de
céréales, de minéraux complémentés par des vitamines et des oligo-éléments, ce qui permet de
limiter les rejets d‟azote dans les déjections et donc indirectement d‟ammoniac.

100|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

7.2.3. Eau :
Protection de la desserte eau
L'unité est alimentée en eau à partir d'un puits dans l„enceinte de l'unité, de 30M de profondeur,
au moyen d'une pompe immergée de 10 M3/ hr et une conduite de DN 60 mm.
et dispose d'une bâche de 200 M3 de réserve d'eau pour parer au coupure d'eau du réseau et a
l'alimentation du réseau incendie.
L‟eau acheminée de la réserve d‟eau au Château d‟eau, on utilise de pompe pour élever l'eau jusqu'à ce
dernier. L‟eau est ensuite envoyée dans un réseau gravitaire qui va assurer son acheminement vers
l‟unité.
_ Mesures ERC
La consommation en eau :
_ L'élevage possède un compteur d'eau qui est régulièrement relevé pour détecter d'éventuelle
anomalie de consommation.
_ Les pipettes sont correctement étalonnées et entretenues.
_ Le nettoyage se fait avec un nettoyeur haute pression.
_L'installation de brumisation sera mise en service uniquement en cas de fortes chaleurs et le
système de distribution d'eau fera l'objet de contrôles visuels réguliers, réduisant au minimum
Maîtrise des rejets d'eaux chroniques

✔Le bâtiment et l‟ensemble du matériel, seront nettoyés après l‟enlèvement complet des volailles. Il

sera procédé a un nettoyés des cages par air comprimé, les matières organiques ainsi décollées des
cages seront collectées au niveau des tapis et envoyées non humidifiées vers endroit réservé sans faire
stocker- camion a benne ou benne tractable. Les matières organiques recueillies au niveau du sol
seront raclées manuellement paies collectées par ensuite être transporta même système. En cas de
nécessité il pourra être par précédé à un nettoyage plus approfondi sur certains cois avec un nettoyage
à eau pression.

Les eaux de lavage des bâtiments d'élevage, notamment celles issues du nettoyage des bâtiments, sont
collectées dans des bassins étanches dédiées des bâtiments d'élevage (bassins de 5 m3 pour chaque
bâtiments d'élevage), pompées au sein de l‟enceinte de citerne d'aspiration propriété à l‟unité et
traitées par une entreprise spécialisée et régulièrement autorisée.

✔Les eaux de ruissellement provenant du terrain ne seront pas chargées en éléments potentiellement

polluants. Les eaux pluviales concernant le bâtiment se limiteront donc à celles collectées sur la
toiture.
Les eaux pluviales provenant des toitures sont collectées par les gouttières et canalisées
et évacuées dans le milieu naturel sans interférence avec le réseau d'eaux usées.

101|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Les stockages :
_ Les aliments sont stockés dans des silos étanches.
_ Le fuel est stocké dans une cuve de 4000 l en double paroi servant pour le groupe électrogène
_ Le gaz est stocké dans une cuve de 1,7 tonne.

7.3.Milieu socio-économique :
7.3.1. Population :
Il n‟y a pas de tiers à proximité immédiate des bâtiments d‟élevage. Le tiers le plus proche se situe à
100 m du local où se situe le groupe électrogène. Les bâtiments se situent à plus de 100 m des tiers.
_ Mesures ERC
Le groupe électrogène n‟est utilisé qu‟en cas de secours et de défaillance de SONELGAZ.
Il ne fonctionnera donc jamais en condition normale d‟exploitation du site et ne sera donc pas une nuisance.
Ce groupe électrogène est dans un local clos et isolé afin de limiter le bruit perceptible à l‟extérieur en
cas de fonctionnement.
Le site repris en 1981par l‟unité UOC et un point de vente d'œufs au détail est ouvert en décembre 2015.
Tous les riverains présents lors de ce point de vente ouverte étaient satisfaits des nouvelles conditions
d‟exploitation et des aménagements (entretien du site) réalisés par l‟unité UOC.
7.3.2. Patrimoine culturel et archéologique :
_ Analyse des effets
Il n'y a pas de patrimoine culturel et/ou archéologique dans le périmètre de l'aire d'étude.
_ Mesures ERC
Non concerné.
7.4.Activités :
_ Analyse des effets
Zone d'activités:
Une zone d'activités est existante à proximité de l‟élevage. A notre connaissance cette zone d'activités
est existante depuis de nombreuses années, l‟impact de cette zone d'activités sur l‟activité de l‟élevage
est nul. L‟exploitation au quotidien de la zone d'activités ne provoque aucun gène au niveau de l‟élevage.
A notre connaissance l‟élevage, réalisé en bâtiments fermés, est situé à environ 116 m de la zone, il
ne provoque pas de nuisance sur cette activité.
Espaces agricoles :
L‟unité UOC va permettre de pérenniser l'exploitation et le revenu de l'éleveuse.
Au niveau communal et départemental, cela va permettre de stabiliser le nombre d'exploitation.
En outre, la commune d‟Ouled hamla possède de nombreuses entreprises tant en aval qu‟en
amont des exploitations agricoles (Office national des aliments du bétail "ONAB", U.P.D- ouled hamla,
constructeurs,...), le maintien des exploitations est donc essentiel pour l'économie du wilaya de Oum El
Bouaghi.

102|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Espaces forestiers :
L‟unité UOC ne concerne pas les activités forestières.
Espaces maritimes :
L‟unité UOC ne concerne pas les activités maritimes.
7.5.Hygiène et sécurité :
_ Analyse des effets
Concernant l'élevage de l‟unité UOC ouled hamla:
-l'exploitante respecte les consignes générales de sécurité,
-les installations existantes sont conformes à la législation
-il existe des moyens de lutte contre l'incendie sur l'exploitation,
-des dispositions préventives ont été prises dans les bâtiments
-l'exploitation applique toute la réglementation concernant l'hygiène
_ Mesures ERC
Les risques présents sur le site seront directement liés aux propriétés physico-chimiques des produits
présents: inflammabilité, explosibilité.
Le site n‟a fait l‟objet d‟aucun incident ou accident ces dernières années.
- Toutefois, les bâtiments d‟élevage son toit ne sera pas recouvert de panneaux photovoltaïques.
- Installation un réseau de détecteur d‟incendie.

_ Conclusion sur l‟hygiène et la sécurité


L‟exploitante met tout en oeuvre pour garantir l‟hygiène et la sécurité sur son élevage.
7.6.Santé et salubrité publique :
_ Analyse des effets
L'éleveuse a pris un ensemble de mesures pour garantir la santé et la salubrité publique.
_ Mesures ERC
Non concerné
_ Conclusion sur la santé et la salubrité publique
Les mesures mises en place garantissent la santé et la salubrité publique.
7.7.Bruits :
_ Analyse des effets
Estimation du niveau sonore :
Les nuisances sonores peuvent être classées en deux catégories :
_ Les nuisances sonores ponctuelles :
Nuisances liées à l‟exploitation de l‟élevage.
_ Les nuisances sonores permanentes :
Ventilation dynamique
Bruits des Animaux
Bruit et vibrations de fonctionnement des compresseurs et installations de réfrigération.

103|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Les sources de bruit se divisent en deux catégories :


- les sources situées à l‟intérieur des bâtiments, dont l‟effet est quotidien mais non continu (sauf
ventilation d‟appoint, alimentation, animaux).
- les sources situées à l‟extérieur des bâtiments, sources épisodiques liées aux déplacements
d‟engins.
Il n‟y a pas de livraison le Vendredi et Samedi, les chargements et déchargements se dérouleront
entre9 h et 16 h.
Cela représente 240 camions par an.
Le niveau sonore le plus élevé et le plus proche sera lié aux livraisons d‟aliment et transport des œufs
à la commercialisation et véhicules en transit.
Les autres niveaux sonores les plus élevés concernent le groupe électrogène et les poulaillers en eux-mêmes
Le fonctionnement de la chambre froide ne va pas générer des bruits susceptibles d‟indisposer le
voisinage. Le bruit et les vibrations provenant des compresseurs et installations de réfrigération seront
mineurs car les installations techniques prévues seront implantées dans des locaux spécifiques et donc
isolées phoniquement du voisinage.
_ Mesures ERC
Les bâtiments existants se situent à plus de 100 m des tiers et le groupe électrogène est situé dans un
bâtiment clos.
Le trafic routier pour l‟élevage sera de 2 à 3 camions par semaine en moyenne.
Le groupe électrogène n‟est utilisé qu‟en cas de secours. Il ne fonctionnera donc jamais en condition
normale d‟exploitation du site et ne sera donc pas une nuisance.
Ce groupe électrogène est dans un local clos et isolé afin de limiter le bruit perceptible à l‟extérieur en
cas de fonctionnement.
Le bruit des ventilateurs sera peu perceptible de l„extérieur des bâtiments.
La ventilation étant transversale, les extracteurs d‟air sont orientées Sud-ouest à l‟inverse
de tiers le plus proche. Le bruit de la ventilation est donc limité.
_ Conclusion sur le bruit
Compte tenu des mesures mises en place, les nuisances sonores seront limitées sur l‟exploitation.
7.8.Vibrations :
_ Analyse des effets
Vu l‟emplacement de l‟exploitation et sa desserte il n‟y a pas d‟incidence pour les tiers. Les seules
sources notables de vibrations sur le site sont les passages de camions. Leur vitesse, limitée, permettra
de réduire la formation des vibrations.
Aucune construction et aucuns travaux ne sont prévus.

104|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

7.9.Odeurs :
_ Analyse des effets
Quantification des odeurs produites :
La zone géographique autour du site d‟exploitation ne présente pas d‟accident de relief s‟opposant à la
dispersion des odeurs.
Les données météorologiques montrent une forte propension aux vents forts et à l‟instabilité
atmosphérique ; conditions plutôt favorables à la dispersion des odeurs.
Les nuisances olfactives sont celles relatives à l‟exploitation d‟un élevage hors-sol.
Les sources d‟odeurs peuvent être :
- la reprise des déjections
- le renouvellement d‟air des bâtiments
- le stockage des animaux morts
- la mauvaise gestion des aliments
Les poulaillers existant se situent à plus de 100 m des tiers.
_ Mesures ERC
- La présence de haies :
Des plantations et talus arborés bordent le site réduisant la diffusion d‟odeurs éventuelles par rapport
aux tiers.
- Les locaux :
Les locaux sont maintenus en bon état de propreté limitant la production d‟odeurs.
De plus, les déjections (sources éventuelles d‟odeur) sont et seront commercialisées directement par la
pétitionnaire, ce qui permet de réduire les épandages à proximité du site et de valoriser cet engrais
organique dans des régions dont le besoin de fertilisation est important.
Les poulaillers possèdent une ventilation dynamique.
Les ventilateurs extraient l‟air des bâtiments vers l'ouest du site, là où il n'y a pas d'habitants, ce qui
limite les diffusions d‟odeur et les nuisances pour les riverains.
- Les aliments :
Ils sont acheminés et distribués par des conduites étanches ce qui évite le développement de
fermentations putrides et limite la diffusion des poussières.
7.10. Emissions lumineuses :
_ Analyse des effets
L‟exploitation possède des projecteurs à l‟extérieur.
L‟entrée des bâtiments est éclairée par des lampes.
_ Mesures ERC
Les projecteurs sont allumés seulement lors des phases de travail. Ils sont orientés vers le bas de façon à
ne pas gêner les voisins.
Les lampes à l‟extérieur sont allumées uniquement lors des périodes de faible intensité lumineuse

105|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

(matin/soir).
_ Conclusion sur les émissions lumineuses
Les mesures mises en place réduisent les nuisances lumineuses. Il n‟y aura pas de nuisances
supplémentaires liées au projet.
Divers :
Les bâtiments existants sont séparés des tiers par des haies, des voies de circulation.
L'incinération des carcasses de volaille proposée dans l'étude il n‟y aura pas de fumée, pas d'ODEUR,
pas de pollution après être brûlage des déchets.
Aucun épandage d‟effluent.
Les opérations de nettoyage des sas sanitaires et en fin de bande nécessiteront l‟emploi de produits
sanitaires. Ces derniers seront stockés en bidons plastiques lesquels ne seront pas systématiquement
des ordures ménagères classiques.
Enfn, les interventions des vétérinaires sanitaires pourront être génératrices de déchets, selon la
nature de l‟intervention (emballages, foles vides, etc.).
➢ Mesures :
✔ Les déchets vétérinaires seront repris par le vétérinaire intervenant sur le site,
✔Les autres déchets seront collectés par l'exploitant puis déposés à la déchetterie.
7.11Mesure d’atténuation des risques de la sante
- L‟information et la formation.
L‟information et la formation des éleveurs sont également des éléments nécessaires pour faire prendre
conscience aux éleveurs des dangers qu‟ils encourent, pour savoir les identifier et mettre en œuvre les
moyens pour les prévenir.
Selon l‟art. 230-2 du Code du travail « Tout employeur de main d‟œuvre est tenu d‟informer ses
salariés sur les risques professionnels auxquels ils sont exposés ». L‟employeur doit rédiger un
document d‟évaluation des risques (Document Unique de Sécurité), le partager et le faire connaitre
et engager des programmes d‟actions pour les faire régresser.
Les actions de formation les plus utiles pour les métiers de l‟élevage sont les suivantes :
- Formation à la contention et à la manutention des animaux.
- Formation à l'hygiène des travailleurs, des locaux, des animaux.
- Formation aux risques liés aux zoonoses.
 La protection respiratoire.
 La protection contre les chutes et des pieds.
 La protection des mains.
 La protection du corps.
 La protection des yeux.

106|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

7.12 Une pratique sanitaire rigoureuse est réalisée avec :


-une lutte continuelle contre la prolifération des rongeurs réalisée par une entreprise spécialisée (avec
la mise d‟appâts à proximité des bâtiments et la visite du site au moins4 fois par an),
- l'enlèvement rapidement des animaux morts.
- l'élimination des déchets en décharge ou récupération par la coopérative agricole.
- des vides sanitaires entre chaque lot avec désinsectisation intérieur des bâtiments et le cas échéant
traitement des murs extérieurs.
- Disposition des mesures d‟économie d‟eau surtout au niveau des sanitaires.
- réalisation d‟un SAS principale pour les véhicules.
- Un bon éclairage extérieur avec les cameras de sécurité.
- Engager un délégué en environnement.
L'élevage étant continuellement surveillé par l'exploitant, un traitement exceptionnel contre la
prolifération des insectes pourra être rapidement envisagé en cas de besoin.

7.13 Recommandations :

Centre de séchage de fientes

Ce centre construites en 1981, et dont le système est celui de séchage de fientes son équipement n'est
pas complété, et donc il n'a pas fonctionné depuis sa création.
Nous vous proposons si possible de réhabiliter le centre de séchage de fientes existant dans l‟unité.
Le procédé de séchage et déshydratation limite la fermentation et la volatilisation de l'azote sous
forme ammoniacale. Le procédé est considéré comme la meilleure technique disponible puisqu'elle
permet de limiter les nuisances environnementales, de maîtriser les odeurs et de répondre aux objectifs
de préservation de la qualité des eaux superficielles tout en permettant de valoriser les propriétés
fertilisantes des fientes.

Les cadavres d'animaux

Le Changement de systèmes de traitement des cadavres d'animaux. L‟incinération est efficace du point
de vue élimination des déchets
Avantage :
Décontamination à 100%
Réduction du volume et du poids des déchets
Pas besoin de personnel très qualifié
Coût d‟entretien faible
Bonne acceptabilité socioculturelle.
Paramètre technique : Le promoteur doit s‟équiper d‟un bruleur, ayant la caractéristique technique
suivante : Capacité journalière : 300kg/lot.
107|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Vestiaires et douches du personnel

La configuration de locaux vestiaires et douches du travaillants au sein de l‟unité ne permet pas de


répondre aux exigeantes et règles d‟hygiènes.
Vestiaire : obligations et règles d’hygiènes
HACCP
Une obligation de moyens et de résultats concernant le respect des bonnes pratiques d‟hygiène. Par mesure
préventive, il apparait indispensable que la zone vestiaire,
Dans le cadre de plan de maîtrise sanitaire, il est impératif de respecter les mesures spécifiques à la
restauration et à l‟hygiène / la marche en avant… telles que :
Ŕ la séparation des habits propres et souillés. Les tenues souillées qui doivent être entreposées dans un
contenant clos après usage. Concernant la propreté des habits, et afin d‟éviter que les salariés ne stocks
leurs affaires sur le dessus des armoires de rangement, il est recommandé de privilégier des toits en pente
pour les armoires des vestiaires.
Ŕ l‟installation de distributeurs de savons bactericides
Ŕ le nettoyage des vestiaires et sanitaires est quotidien. Il doit être facilité par l‟installation d‟éléments
surélevés ou suspendus, afin qu‟aucun meuble n‟entrave le nettoyage du sol. Le plan de nettoyage doit être
mis à disposition des salariés.
Ŕ l‟installation de lave-mains à commande non-manuelle permet d‟éviter le contact avec les robinets
souillés. La procédure de lavage de main doit être affichée à proximité de ces lave-mains.
L’implantation et la configuration du vestiaire doivent respecter la marche en avant. La zone vestiaire
est une zone intermédiaire.

Raccorder le centre d’élevage avicole au réseau d'eau potable

S'il est possible de raccorder le centre au réseau d'eau potable de la commune de ouled hamla, car le
mode d'alimentation de l'unité reste insuffisant ou faisable, parce que le puits de l'unité n'est pas
suffisant, surtout en été, la demande en eau augmente.

108|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

8. ELABORATION D’UN PLAN D’ACTION POUR LA REDUCTION DES


NUISANCES GENEREES ET DE LA CONSOMMATION EN EAU,
ENENERGIEET ENMATIERES PREMIERES.

Après avoir identifié et évalué les impacts environnementaux et sociaux des activités de l‟unité, il nous
revient dans cette dernière partie du rapport de définir la stratégie et le plan d‟action à mettre en œuvre
afin de réduire, atténuer ou éliminer ces impacts dans le but d‟assurer une gestion saine et efficace de
l‟environnement. Les acteurs concernés par la mise en œuvre sont :

- La Directeur Générale de l‟unité,


- du service de l‟unité.

ELABORATION DES PROGRAMMES D’ACTION

Technique a : Contrôle, réparation et entretien réguliers des structures et des équipements

Le responsable de l'exploitation (gérant) effectue de la maintenance sur l'élevage. L'exploitation fait


également appel à des entreprises extérieures spécialisées.

Le matériel et les équipements sont entretenus régulièrement et des fiches d'entretien existent. Les
tableaux pages suivantes présentent les actions effectuées par poste et les personnes en charges.

Tableau 38 : Programme d'entretien des bâtiments

Eléments Personne en charge Action


Elevage de volailles Responsable de Nettoyage et désinfection des bâtiments entre
l‟exploitation et salarié chaque bande, vérification quotidienne
dispositif de distribution d‟aliments.

Installations électriques Entretien et maintenance Contrôle des installations électriques 1 fois


par l'électricien par an.
Abords des bâtiments Tous les opérateurs Vérification quotidienne et nettoyage si besoin.

Dératisation Responsable de Intervention après chaque bande et fréquence


l‟exploitation et salarié supplémentaire si besoin.
Désinsectisation Tous les opérateurs En continu

Tableau 39 : Programme d’entretien des équipements

Eléments Personne en charge Action


Systèmes de distribution Tous les opérateurs Entretien régulier à chaque lot de volailles
d‟eau et d‟aliments
Système de ventilation et Tous les opérateurs Entretien régulier à chaque lot de volailles
les sondes de température
Groupe électrogène Société spécialisée Deux interventions par an.

Systèmes d'emballage et Société spécialisée une intervention par an.


stockage des œufs
Abords des bâtiments Tous les opérateurs Vérification quotidienne et nettoyage si
besoin.

109|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Technique b : Le Changement de systèmes de traitement des cadavres d'animaux.

L‟incinération est efficace du point de vue élimination des déchets.

Technique c : Utilisation rationnelle de l'eau


- Tenir un registre de la consommation d'eau.
- Détecter et réparer les fuites d'eau.
- Utiliser des dispositifs de nettoyage à haute pression pour le nettoyage des
hébergements et des équipements.
- Choisir des équipements appropriés (par exemple, abreuvoirs à tétine, abreuvoirs
siphoïdes, bacs à eau), spécifiquement adaptés à la catégorie animale considérée et garantissant
l'accès à l'eau (ad libitum).
- Vérifier et, si nécessaire, adapter régulièrement le réglage de l'équipement de distribution d'eau.

Technique d : Rejets d’eaux résiduaires

Afin de réduire les rejets d'eaux résiduaires dans l'eau, consiste à appliquer une ou plusieurs des
techniques ci-dessous.
- Évacuer les eaux résiduaires dans un conteneur réservé à cet effet ou dans une
bassin étanche.
- Les eaux de lavage des bâtiments, sont collectées dans des bassins étanches, pompées au sein
de l‟enceinte de citerne d'aspiration propriété à l‟unité et traitées par une entreprise spécialisée
et régulièrement autorisée.
- Une dalle bétonnée sera aménagée devant le convoyeur où est-il déchargé les fientes de la salle
d'élevage afin d'éviter tout contact avec le sol au moment de la sortie des fientes. Cette dalle
sera maintenue propre .Les eaux pluviales de ruissellement s'infiltrent naturellement dans le
sol, il n'y a aucun contact avec des zones souillées.
- les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont aménagées (formes de
Pente, revêtement, etc.) et convenablement nettoyées, Implantation et maintien des bandes
enherbées effectué.

Technique e : Utilisation rationnelle de l’énergie

Afin d'utiliser rationnellement l'énergie dans une installation d'élevage, consiste à appliquer
une combinaison des techniques ci-dessous.
- Systèmes de refroidissement et de ventilation à haute efficacité.
Les bâtiments sont un système de ventilation dynamique.
L‟ambiance intérieure est gérée par un automate. Il est adapté de manière optimale aux besoins
des animaux.
- Utilisation d'un éclairage basse consommation.

110|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

L'éclairage de bâtiments est assuré par des tubes fluorescents dits « néon ». Ce type d'éclairage
est considéré comme un dispositif de basse consommation.
Technique f : Réduction des émissions sonores
- Maintenir une distance appropriée entre l'unité/ l'installation d'élevage et les
zones sensibles.
L‟installation est présente à plus de 100 m des habitations de tiers.
- Emplacement des équipements.
Toutes les installations bruyantes sont installées dans des bâtiments fermés avec des ouvertures
opposés aux habitations de tiers.
- Mesures opérationnelles.
Les bâtiments d‟élevage et bâtiments techniques sont maintenus fermés, réduisant ainsi les
émissions sonores.
L‟activité est diurne. L‟activité du week-end est restreinte.
- Équipements peu bruyants.
Les bâtiments sont équipés de ventilateurs à haute efficacité (niveau sonore). Ils ne sont pas
dirigés vers les habitations des tiers.
- groupe électrogène est dans un local clos et isolé afin de limiter le bruit perceptible à
l‟extérieur en cas de fonctionnement.
Technique g : Émissions de poussières
Afin de réduire les émissions de poussières consiste à utiliser une ou plusieurs des techniques
ci-dessous.
- Réduire la formation de poussières à l'intérieur des bâtiments d'élevage.
- Les émissions de poussières par les bâtiments sont limitées par un bon réglage de la ventilation
assurant une faible vitesse d‟air à l‟intérieur du bâtiment.
- Plantation d‟arbres ou de haies en périphérie de l‟unité.

Technique h : Réduction des odeurs

Afin d'éviter ou, si cela n'est pas possible, de réduire les odeurs et/ou les conséquences des odeurs

émanant d'une installation d'élevage, consiste à appliquer une combinaison des techniques

suivantes:

- Maintenir une distance appropriée entre l'installation d'élevage/l'unité et les zones sensibles.

Les bâtiments sont à bonne distance des zones sensibles.

- Utiliser un système d'hébergement qui met en oeuvre un ou plusieurs des principes décrits

Les animaux sont logées en volières. Les surfaces sont maintenues sèches et propres (vide

sanitaire). Il n‟y a pas de déversement et d‟accumulation de déjections sur les aires de couchages.
111|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

9. EVALUATION FINANCIERE DU PLAN D’ACTION.

Pour réduire les impacts de son installation, l‟unité recherche en priorité l‟utilisation des meilleurs
technique disponible à un meilleur cout économique acceptable.

Le cout des mesures d‟atténuation prévus dans l‟étude pour supprimer ou minimiser les impacts de
cette installation sur l‟environnement est estimé à 150 000 0DA.C‟est estimation chiffré du cout :

- Programme d'entretien des bâtiments

- Programme d‟entretien des équipements

- Caniveau pour l‟évacuation de ses eaux vers la nature.

- Dalle bétonnée sera aménagée devant le convoyeur.

- Achat d‟un „incinération du point de vue élimination des cadavres d'animaux

- L‟implantation et la configuration du vestiaire

- Restructuration de bassin décantation

- Tenir un registre de la consommation d'eau

- Détecter et réparer les fuites d'eau

- Le câblage du parafoudre.

- Aménagement de piste.

- Plantation des arbres et création des espaces verts.

112|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

10.CONCLUSION GENERAL
L‟emplacement de sites d‟élevage, l‟orientation des bâtiments, la main en place de mesures
d‟atténuations environnementales proposées de prévention des pollutions. Et de dispositif de sécurité,
permet de réduire les impacts potentiels sur l‟environnement.

L‟audit montre que les risques sur l‟environnement présents sur l‟exploitation sont limités, le risque le
plus important étant le risque des pollutions (odeur).Des moyens de lutte contre les pollutions sont mis
en place, la distance entre les bâtiments est suffisante.

Les bâtiments sont éloignés de toute activité.

Cet élevage ne représente aucun risque élavé pour l‟environnement ou le voisinage les mesures qui
seront mises en place, permettent de supprimer ou réduire considérablement les risques, a noter que la
vigilance des intervenants ainsi que l‟entretien des installations et équipement permettent de réduire les
effets de l‟unité sur l‟environnement ou le voisinage.

L‟alimentation doit revêtir une importance particulière car elle est considérée à la fois, l‟un des
principaux facteurs explicatifs des performances et le premier poste des coûts de production ; à
l‟intérieur du bâtiment, les normes d‟élevages doivent être requises.

En fin l‟éleveur (Unité des Œufs de Consommation) doit toujours tenir compte de l‟effectif à élever de
façon à harmoniser la densité avec l‟équipement nécessaire notamment en abreuvoirs et en
mangeoires, afin de compléter ce travail.
L‟unité d‟élevage de volailles régulièrement inspectée par le préposé responsable pour :
 Vérifier l‟état d‟installation des équipements chaque bande.
 Détecter toute anomalie qui devrait être corrigé le plus tôt possible.
 Respect des règles d‟hygiène et de la réglementation de la prévention sanitaire.
 Mode de désinfection régulier et sécurisé selon les normes.
 Respecte des programmes d‟élevage.
 Le préposé responsable sera tenu informer de tous les risques (incendie/explosion, dangers
pour la santé, pollution,) posés par les machines utilisées.
 Stockage sécurisé de liquides et agents chimiques nocifs utilisés (détergents, désinfectants,
produits vétérinaires,…).
 Il saura quoi faire dans des situations d‟urgence, comme les incendies ou les blessures
personnelles. Il veillera à porter l‟équipement de protection personnelle adéquat lors de
chacun des travaux qu‟il effectue.
 Les règles d‟hygiène et sur des programmes sanitaires adaptés ; des mesures de contrôles
doivent être instaurées à plusieurs niveaux, la qualité de l‟aliment et l‟eau sans oublier le
contrôle des vaccins.
113|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

 Il veillera aussi à ce que la ligne téléphonique soit toujours fonctionnelle pour donner l‟alerte.
 Les extincteurs seront périodiquement contrôlés et la date des contrôles devra être portée sur
une étiquette fixée à chaque appareil.

Le promoteur s‟engage à respecter toutes les recommandations prescrites et veillera à leur


concrétisation et aux respects des exigences règlementaires en matière de sécurité, d‟hygiène et de
protection de l‟environnement.

Fait à TELEGHMA le 25/01/2023

LE B.E.T

114|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Annexe

115|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

I. FICHE DE DONNEES DE SECURITE

BEST TOP

1. Identification de la substance/du mélange et de la société/l’entreprise

Identificateur de produit
Nom du produit : BEST TOP
Code du produit : D001-17
Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées
Réservé à usage professionnel.

Utilisé pour nettoyer les matériaux et les objets destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires,
produits et boissons à usage humain et consommation animale.
Désinfection : s'utilise dilué dans de l'eau

2. Identification des dangers

Toxicité aiguë par voie orale.


Toxicité aiguë par inhalation.
Corrosion cutanée.
Sensibilisation respiratoire.
Sensibilisation cutanée.
Toxicité pour certains organes cibles (Exposition unique).
Toxicité aiguë pour le milieu aquatique.
Ce mélange ne présente pas de danger physique. Voir les préconisations concernant les autres produits présents
dans le local.

3. Composition/information sur les composants

Informations sur les composants :


[1] Substance pour laquelle il existe des valeurs limites d'exposition sur le lieu de travail.
[2] Substance cancérogène, mutagène ou reprotoxique.

Glutaraldéhy de CAS 111-30-8 ...............17,5 % (m/m).


Chlorure de didécyldiméthylammonium.
CAS 7173-51-5 ................................................ ...... 10,0 % (m/m).
TP3 : Biocide à usage vétérinaire.

4. Premiers secours

En cas d'inhalation :
En cas d'inhalation massive, transporter le patient à l´air libre, le garder au chaud et au repos.
Si la personne est inconsciente, la placer en position latérale de sécurité. Avertir un médecin dans tous les cas
pour juger de l´opportunité d´une surveillance et d´un traitement symptomatique en milieu hospitalier.
Si la respiration est irrégulière ou arrêtée, pratiquer la respiration artificielle et faire appel à un médecin.
Ne pas pratiquer d'aspiration artificielle par bouche-à-bouche ou par bouche-à-nez.Utiliser le matériel adéquat.
En cas de manifestation allergique, consulter un médecin.

En cas de contact avec les yeux :


Laver abondamment avec de l'eau douce et propre durant 15 minutes en maintenant les paupières écartées.
Quelque soit l'état initial, adresser systématiquement le sujet chez un ophtalmologiste, en lui montrant
l'étiquette.

116|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

En cas de contact avec la peau :


Enlever les vêtements imprégnés et laver soigneusement la peau avec de l'eau et du savon ou utiliser un
nettoyant connu.
Enlever immédiatement tout vêtement souillé ou éclaboussé.
Prendre garde au produit pouvant subsister entre la peau et les vêtements, la montre, les chaussures, ...
En cas de manifestation allergique, consulter un médecin.
Lorsque la zone contaminée est étendue et/ou s'il apparaît des lésions cutanées, il est nécessaire de consulter un
médecin ou de faire transférer en milieu hospitalier.
En cas d'ingestion :
Ne rien faire absorber par la bouche.
En cas d'ingestion, si la quantité est peu importante, (pas plus d'une gorgée), rincer la bouche avec de l'eau,
administrer du charbon médical activé et consulter un médecin.
Garder au repos. Ne pas faire vomir.
Faire immédiatement appel à un médecin et lui montrer l'étiquette.
En cas d'ingestion accidentelle appeler un médecin pour juger de l'opportunité d'une surveillance et d'un
traitement ultérieur en milieu hospitalier, si besoin est. Montrer l'étiquette.

5. Mesures de lutte contre l'incendie

Moyens d´extinction
Moyens d´extinction appropriés
En cas d'incendie, utiliser :
- eau pulvérisée ou brouillard d'eau
- mousse
- poudres polyvalentes ABC
- poudres BC
- dioxyde de carbone (CO2)
Moyens d´extinction inappropriés
En cas d'incendie, ne pas utiliser :
- jet d'eau
Dangers particuliers résultant de la substance ou du mélange
Un incendie produira souvent une épaisse fumée noire. L'exposition aux produits de décomposition peut
comporter des risques pour la santé.
Ne pas respirer les fumées.
En cas d'incendie, peut se former :
- monoxyde de carbone (CO)
- dioxyde de carbone (CO2)

6. Mesures en cas d'épandage accidentel

Précautions individuelles, équipement de protection et procédures d´urgence


Eviter d'inhaler les vapeurs.
Eviter tout contact avec la peau et les yeux.
Si les quantités répandues sont importantes, évacuer le personnel en ne faisant intervenir que des opérateurs
entraînés munis d‟équipements de protection.

Pour les secouristes


Les intervenants seront équipés d'équipements de protections individuelles appropriés
Précautions pour la protection de l´environnement
Contenir et recueillir les fuites avec des matériaux absorbants non combustibles, par exemple : sable, terre,
vermiculite, terre de diatomées dans des fûts en vue de l'élimination des déchets.
Empêcher toute pénétration dans les égouts ou cours d'eau.

Méthodes et matériel de confinement et de nettoyage


Nettoyer de préférence avec un détergent, éviter l'utilisation de solvants.
Référence à d´autres rubriques
Aucune donnée n'est disponible.

117|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

7. Manipulation et stockage

Stockage
Conserver le récipient bien fermé, dans un endroit sec et bien ventilé.
Conserver à l'écart des aliments et boissons y compris ceux pour animaux.
Le sol des locaux sera imperméable et formera cuvette de rétention afin qu'en cas de déversement accidentel, le
liquide ne puisse se répandre au dehors.

Emballage
Toujours conserver dans des emballages d'un matériau identique à celui d'origine.
Types de conditionnements recommandés :
- Bidons
Matériaux de conditionnement appropriés :
- Plastique.

8. Contrôle de l'exposition/protection individuelle

-Protection individuelle :
- Protection respiratoire : En cas de ventilation insuffisante, porter un appareil respiratoire approprié.
- Protection de la peau : Porter un vêtement de protection approprié. et des gants en PVC ou nitrile.
- Protection des yeux : Lunettes anti-éclaboussures ou un écran facial avec des lunettes de sécurité.
- Autres : Prévoir une fontaine oculaire à proximité.

9. Propriétés physiques et chimiques

Informations générales
Etat Physique : Liquide Visqueux.
Informations importantes relatives à la santé, à la sécurité et à l'environnement
pH: 5.00.
Neutre.
Point/intervalle d'ébullition : Non précisé.
Intervalle de point d'éclair : Non concerné.
Pression de vapeur (50°C) : Non concerné.
Densité : = 1
Hydrosolubilité: Diluable.
Point/intervalle de fusion : Non précisé.
Point/intervalle d'auto-inflammation : Non précisé.
Point/intervalle de décomposition : Non précisé.
9.2. Autres informations
Aucune donnée n'est disponible.

118|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

II. FICHE DE DONNEES DE SECURITE

CHAUX

1. Identification de la substance

Nom du produit Di-hydroxyde de calcium


Synonymes Chaux éteinte, Chaux hydratée, Fleur de chaux, Chaux blutée, Chaux
aérienne, Chaux de construction, Chaux de maçonnerie, Chaux grasse, Chaux ventilée, Chau chimique, Hydrate
de calcium, Hydroxyde de calcium.
Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées
Bâtiment et travaux de construction
Fabrication de produits chimiques
Fabrication de métaux de base, y compris les alliages
Agriculture, sylviculture, pêche
Protection de l'environnement
Additifs pour produits alimentaires
Fabrication de produits alimentaires
Produits pharmaceutiques
Fabrication d‟autres produits minéraux non métalliques, p. ex. plâtre, ciment

2. Identification des dangers

Mention d'avertissement
Danger
Composé dangereux déterminant pour l‟étiquetage : di-hydroxyde de calcium
Mentions de danger
- Provoque une irritation cutanée.
- Provoque des graves lésions des yeux.
- Peut irriter les voies respiratoires.

3. Composition/information sur les composants

Nom de la No.-CAS No.-CE No REACH Pourcentage


substance
Di-hydroxyde de 1305-62-0 215-137-3 01-2119475151-45 <100
calcium

Pureté en pourcentage (%): Aucune impureté significative pour la classification et l'étiquetage

4. Premiers secours

Conseils généraux
Aucun effet retardé connu.
Consulter un médecin dans tous cas d'exposition, sauf pour les cas mineurs.
Inhalation Déplacer la source de poussières ou déplacer la personne à
l'air frais. Consulter immédiatement un médecin.
Contact avec la peau
Brosser doucement et soigneusement les surfaces du corps
contaminées afin d'éliminer toute trace du produit. Laver à
l'eau immédiatement et abondamment les zones affectées.
Retirer les vêtements contaminés.
Si l'irritation de la peau persiste, appeler un médecin.

119|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Contact avec les yeux


Laver immédiatement avec beaucoup d'eau et consulter un
médecin.
Ingestion
Se rincer la bouche à l'eau puis boire beaucoup d'eau.
Ne PAS faire vomir.
Appeler un médecin.

5. Mesures de lutte contre l'incendie

Moyens d'extinction appropriés


Le produit n'est pas combustible.
Utiliser un extincteur à poudre sèche, de mousse ou de CO2 pour éteindre les incendies alentours. Utiliser des
moyens d'extinction appropriés aux conditions locales et à l'environnement proche. Moyens d'extinction
inappropriés
NE PAS utiliser d'eau.

Conseils aux pompiers


Éviter la formation de poussière.
Utiliser un appareil respiratoire.
Utiliser des moyens d'extinction appropriés aux conditions locales et à l'environnement proche.

6. Mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle

Conseil pour le personnel non formé aux situations d'urgence


Assurer une ventilation adéquate. Maintenir les niveaux de poussières au minimum. Garder lespersonnes non
protégées à l'écart. Éviter le contact avec la peau, les yeux, et les vêtements - porter un équipement de protection
adapté (voir section 8). Éviter d'inhaler la poussière - veiller à assurer une ventilation efficace et à utiliser un
équipement de protection

Conseil pour les répondants en cas d'urgence


Précautions pour la protection de l'environnement
Contenir les déversements. Garder si possible le produit sous forme sèche. Si possible, couvrir la zone pour
éviter les risques inutiles de poussières. Éviter tout rejet non contrôlé dans les cours d'eau et les
égouts(augmentation du pH).
Tout rejet important dans les cours d'eau doit être signalé à l'Agence de protection de
l'environnement ou tout autre organisme officiel compétent.

Méthodes et matériel de confinement et de nettoyage


Éviter la formation de poussière.
Si possible maintenir le produit sous forme sèche.
Ramasser le produit mécaniquement et à sec.
Utiliser un système d‟aspiration ou pelleter le produit dans des sacs.

7. Manipulation et stockage

Conditions d'un stockage sûr, y compris d'éventuelles incompatibilités


Stocker dans un endroit sec.
Limiter au maximum l'exposition à l'air et à l'humidité afin d'éviter toute dégradation du produit.
Le stockage en vrac doit être effectué dans des silos spécialement conçus à cet effet.
Conserver hors de la portée des enfants.
Tenir éloigné des acides, des quantités importantes de papier, de la paille et des composés azotés.
Ne pas utiliser d'aluminium pour le transport ou le stockage s'il existe un risque de contact avec de l'eau.

120|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

8. Contrôle de l'exposition/protection individuelle

Contrôles techniques appropriés


Les systèmes de manutention et/ou transfert seront préférentiellement fermés ou un dépoussiérage sera installé
afin de maintenir le taux de poussières au-dessous de la valeur limite d‟exposition, autrement porter les
équipements de protection individuelle appropriés.
Mesures de protection individuelle, telles que les équipements de protection individuelle

Protection des yeux/du visage Ne pas porter de lentilles de contact.


Pour les poudres, utiliser des lunettes étanches avec protections latérales, ou des lunettes panoramiques. Il est
aussi recommandé d'avoir un rince-œil de poche.
Protection de la peau Utiliser des gants imprégnés en nitrile avec marquage CE.
Vêtements recouvrant entièrement la peau, pantalon long, manches longues, resserrés aux ouvertures.
Chaussures résistantes aux produits caustiques étanches aux
poussières.
Protection respiratoire L'utilisation d'une ventilation locale pour maintenir les
niveaux en-dessous des seuils préconisés est recommandée. Un masque anti-poussières adapté est
recommandé, en fonction des niveaux d'exposition attendus
- consulter le scénario d'exposition correspondant fourni dans l'Annexe/disponible auprès de votre fournisseur.

9. Propriétés physiques et chimiques

Aspect : Substance solide blanche ou beige de tailles diverses : morceaux, granulés ou poudre fine
Odeur : inodore
Seuil de détection de l'odeur : non applicable
pH : 12,3 (solution saturée à 20 °C)
Point de fusion : > 450 °C (résultat d'analyse, méthode UE A.1)
Point d'ébullition : non applicable (solide avec un point de fusion > 450 °C)
Point d'éclair : non applicable (solide avec un point de fusion > 450 °C)
Taux d'évaporation : non applicable (solide avec un point de fusion > 450 °C)
Inflammabilité : ininflammable (résultat d'analyse, méthode UE A.10)

121|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

III. FICHE DE DONNEES DE SECURITE

STERIL MAINS

1. Identification de la substance

Nom du produit : STERIL MAINS


Code du produit : 0437
Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées
HYGIENE DES MAINS

2. Identification des dangers

Toxicité chronique pour le milieu aquatique, Ce mélange ne présente pas de danger physique. Ce mélange
ne présente pas de danger pour la santé hormis d'éventuelles valeurs limites d'exposition professionnelle.
Éléments d´étiquetage
Le mélange est un produit à usage biocide

3. Composition/information sur les composants

Substance/préparation : Mélange, produit soumis au Règlement sur les produits chimique et contenants de
consommations
Contient : Acide organique, propylène glycol, surfactants.

4. Premiers secours

D'une manière générale, en cas de doute ou si des symptômes persistent, toujours faire appel à un médecin.
NE JAMAIS rien faire ingérer à une personne inconsciente.
Description des premiers secours
En cas de contact avec les yeux :
S'il apparaît une rougeur ou une gêne visuelle, consulter un ophtalmologiste.
En cas de contact avec la peau :
En cas de contact de la peau avec le produit pur, rincer la partie exposée à l'eau.
Si une irritation apparaît ou si la contamination est étendue ou prolongée, consulter un médecin.
En cas d'ingestion :
Consulter un médecin en lui montrant l'étiquette.

5. Mesures de lutte contre l'incendie

Non inflammable.
Moyens d´extinction Moyens d´extinction appropriés En cas d'incendie, utilisé :
- eau pulvérisée ou brouillard d'eau - mousse - poudres polyvalentes ABC - poudres BC - dioxyde de carbone
(CO2)

6. Mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle

Précautions individuelles, équipement de protection et procédures d´urgence


Les intervenants seront équipés d'équipements de protections individuelles appropriés
Précautions pour la protection de l´environnement
Contenir et recueillir les fuites avec des matériaux absorbants non combustibles, par exemple : sable, terre,
vermiculite, terre de diatomées dans des fûts en vue de l'élimination des déchets.
Empêcher toute pénétration dans les égouts ou cours d'eau.
Méthodes et matériel de confinement et de nettoyage
Nettoyer de préférence avec un détergent, éviter l'utilisation de solvants.
Nettoyer de préférence à l'eau, éviter l'utilisation de solvants.

122|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

7. Manipulation et stockage

Les prescriptions relatives aux locaux de stockage sont applicables aux ateliers où est manipulé le mélange.
Précautions à prendre pour une manipulation sans danger
Se laver les mains après chaque utilisation.
Prévention des incendies :
Interdire l'accès aux personnes non autorisées.
Equipements et procédures recommandés :
Observer les précautions indiquées sur l'étiquette ainsi que les réglementations de la protection du travail.
Equipements et procédures interdits :
Il est interdit de fumer, manger et boire dans les locaux où le mélange est utilisé.
Conditions d'un stockage sûr, y compris d'éventuelles incompatibilités
Stockage
Conserver hors de la portée des enfants.
Stocker dans son emballage d'origine, bien fermé, à l'abri de la lumière, de la chaleur et du froid.
Emballage
Toujours conserver dans des emballages d'un matériau identique à celui d'origine.

8. Contrôle de l'exposition/protection individuelle

Suivre les mesures d‟hygiène industrielle appropriées.


Porter un équipement de protection pour les yeux comme des lunettes protectrices.
Porter des gants résistant aux produits chimiques.
Non requis dans les conditions d‟utilisations normales.
Non requis dans les conditions d‟utilisations normales.
Non requis dans les conditions d‟utilisations normales.

9. Propriétés physiques et chimiques

Informations générales
Etat Physique : Liquide Visqueux.
Couleur : Limpide incolore à jaune pâle
Informations importantes relatives à la santé, à la sécurité et à l'environnement
pH : 7.00 +/- 1.
Neutre.
Point/intervalle d'ébullition : Non concerné.
Intervalle de point d'éclair : Non concerné.
Pression de vapeur (50°C) : Non concerné.
Densité : 1.02 +/- 0.02 @ 20°C
Hydro solubilité : Soluble.
Viscosité : 300 - 500 cP
Point/intervalle de fusion : Non concerné.
Point/intervalle d'auto-inflammation : Non concerné.
Point/intervalle de décomposition : Non concerné

123|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

IV. FICHE DE DONNEES DE SECURITE

DECAP CID

1. Identification de la substance

Nom du produit : DECAPCID


Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations
déconseillées
Désinfectant des surfaces en contact avec les denrées alimentaires et les aliments pour animaux
Nettoyage en industrie agroalimentaire

2. Identification des dangers

Corrosion cutanée,
Toxicité aiguë pour le milieu aquatique,
Au contact d'un acide, dégage un gaz toxique
Ce mélange ne présente pas de danger physique.
3. Composition/information sur les composants
Composants:

Identification Qté
HYDROXYDE DE POTASSIUM Ecurité

HYPOCHLORITE DE SODIUM, SOLUTION CL ACTIF 2.5 <= x % < 10

SILICATE DE POTASSIUM 2.5 <= x % < 10

4. Premiers secours

En cas d'inhalation :
En cas d'inhalation, transporter le patient à l'air libre et le garder au chaud et au repos
En cas de contact avec les yeux :
Laver abondamment avec de l'eau douce et propre durant 15 minutes en maintenant les paupières écartées.
Quelque soit l'état initial, adresser systématiquement le sujet chez un ophtalmologiste, en lui montrant
l'étiquette.
En cas de contact avec la peau :
Enlever immédiatement tout vêtement souillé ou éclaboussé.
Prendre garde au produit pouvant subsister entre la peau et les vêtements, la montre, les chaussures, ...
Lorsque la zone contaminée est étendue et/ou s'il apparaît des lésions cutanées, il est nécessaire de consulter un
médecin ou de faire transférer en milieu hospitalier.
En cas d'ingestion :
Ne rien faire absorber par la bouche.
Faire immédiatement appel à un médecin et lui montrer l'étiquette.

124|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5. Mesures de lutte contre l'incendie

Moyens d´extinction appropriés


En cas d'incendie, utiliser :
Agents compatibles avec les autres produits impliqués dans l'incendie
Moyens d´extinction inappropriés
En cas d'incendie, ne pas utiliser :
Aucun à notre connaissance
Dangers particuliers résultant de la substance ou du mélange
Un incendie produira souvent une épaisse fumée noire. L'exposition aux produits de décomposition peut
comporter des risques pour la santé.
Ne pas respirer les fumées.
En cas d'incendie, peut se former :
Gaz chlorhydrique et Oxydes de chlore
Phosgène (CCl2O)
Chlore (Cl2)
Conseils aux pompiers
En raison de la toxicité des gazs émis lors de la décomposition thermique des produits, les intervenants seront
équipés d'appareils de protection respiratoires autonomes
isolants.
Le produit déversé rend les routes glissantes
L'eau d'extinction contaminée doit être conservée en milieu fermé et ne doit pas être déversée dans le milieu
aquatique ni aucun égout ou conduit d'évacuation.

6. Mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle

Précautions individuelles, équipement de protection et procédures d´urgence


Eviter tout contact avec la peau et les yeux.
Pour les secouristes
Les intervenants seront équipés d'équipements de protections individuelles appropriés
Précautions pour la protection de l´environnement
Contenir et recueillir les fuites avec des matériaux absorbants non combustibles, par exemple : sable, terre,
vermiculite, terre de diatomées dans des fûts en vue del'élimination des déchets.
Empêcher toute pénétration dans les égouts ou cours d'eau.
Méthodes et matériel de confinement et de nettoyage
Neutraliser avec un décontaminant acide.
En cas de souillure du sol, et après récupération du produit en l'épongeant avec un matériau absorbant inerte et
non combustible, laver à grande eau la surface qui a été souillée.
Nettoyer de préférence avec un détergent, éviter l'utilisation de solvants.
En cas de dispersion accidentelle, utiliser des produits absorbants des liquides: liant universel par exemple.

7. Manipulation et stockage

Précautions à prendre pour une manipulation sans danger


Se laver les mains après chaque utilisation.
Enlever et laver les vêtements contaminés avant réutilisation.
Prévoir des douches de sécurité et des fontaines oculaires dans les ateliers où le mélange est manipulé de façon
constante.
Prévention des incendies :
Interdire l'accès aux personnes non autorisées.
Produit non inflammable

Equipements et procédures recommandés :


Pour la protection individuelle, Observer les précautions indiquées sur l'étiquette ainsi que les réglementations
de la protection du travail.
Equipements et procédures interdits :
Il est interdit de fumer, manger et boire dans les locaux où le mélange est utilisé.
Stockage
Stocker à une température inférieure à 40°C
Ne pas fermer hermétiquement les récipients

125|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Ne pas mélanger avec des acides ou des sels d'ammonium


Emballage
Toujours conserver dans des emballages d'un matériau identique à celui d'origine.
Les récipients d'origine sont équipés d'un système de dégazage

8. Contrôle de l'exposition/protection individuelle

Mesures de protection individuelle, telles que les équipements de protection individuelle


Pictogramme(s) d'obligation du port d'équipements de protection individuelle (EPI) :
Utiliser des équipements de protection individuelle propres et correctement entretenus.
Stocker les équipements de protection individuelle dans un endroit propre, à l'écart de la zone de travail.
Lors de l'utilisation, ne pas manger, boire ou fumer. Enlever et laver les vêtements contaminés avant
réutilisation. Assurer une ventilation adéquate, surtout dans les
endroits clos.
- Protection des yeux / du visage
Eviter le contact avec les yeux.
Utiliser des protections oculaires conçues contre les projections de liquide
- Protection des mains
Utiliser des gants de protection appropriés résistants aux agents chimiques
La sélection des gants doit être faite en fonction de l'application et de la durée d'utilisation au poste de travail.
Les gants de protection doivent être choisis en fonction du poste de travail : autres produits chimiques pouvant
être manipulés, protections physiques nécessaires
(coupure, piqûre, protection thermique), dextérité demandée.
Type de gants conseillés :
- Latex naturel
- PVC (Polychlorure de vinyle)
- Protection du corps
Eviter le contact avec la peau.
Porter des vêtements de protection appropriés.
Le personnel portera un vêtement de travail régulièrement lavé.
Après contact avec le produit, toutes les parties du corps souillées devront être lavées

9. Propriétés physiques et chimiques

Etat Physique :Liquide Fluide


pH en solution aqueuse : 11,8 à 10g/L
pH : 13.00 .
Base forte.
Intervalle de point d'éclair : Non concerné.
Pression de vapeur (50°C) : Inférieure à 110 kPa (1.10 bar).
Densité : >1
Hydrosolubilité : Soluble.

126|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

V. FICHE DE DONNEES DE SECURITE

CYPERBIO

1. Identification de la substance

Dénomination commerciale: CYPERBIO


Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations
déconseillées
Usage recommandé :
Insecticide - Usage biocide

2. Identification des dangers

Attention, EyeIrrit. 2, Provoque une sévère irritation des yeux.


Attention, Aquatic Acute 1, Très toxique pour les organismes aquatiques.
Attention, AquaticChronic 1, Très toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long
terme.

3. Composition/information sur les composants


Composants:

Identification Qté
Cypermethrin cis/trans+/- 40/60 9.86%

Benzenesulfonicacid, >= 1% -

C10-13-(linear)alkylderivs., calcium salt < 3%

4. Premiers secours

Description des premiers secours


En cas de contact avec la peau :
Enlever immédiatement les vêtements contaminés.
Laver immédiatement avec beaucoup d'eau et éventuellement du savon les parties du
corps ayant été en contact avec le produit, même en cas de doute.
Laver entièrement le corps (douche ou bain).
Enlever immédiatement les vêtements contaminés et les éliminer de manière sûre.
En cas de contact avec la peau, laver immédiatement à l‟eau abondante et au savon.
En cas de contact avec les yeux :
En cas de contact avec les yeux, les rincer à l‟eau pendant un intervalle de temps
adéquat et en tenant les paupières ouvertes, puis consulter immédiatement un
ophtalmologue.
Protéger l‟œil indemne.
En cas d’ingestion :
Ne faire vomir en aucun cas. CONSULTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN.
En cas d’inhalation :
Transporter la victime à l‟extérieur et la maintenir au chaud et au repos.
Principaux symptômes et effets, aigus et différés
Provoque une sévère irritation des yeux.
Indication des éventuels soins médicaux immédiats et traitements particuliers nécessaires
En cas d‟incident ou de malaise, consulter immédiatement un médecin (lui montrer, si
possible, les instructions pour l‟utilisation ou la fiche de sécurité).

127|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

5. Mesures de lutte contre l'incendie

Moyens d'extinction
Moyens d'extinction appropriés :
Eau.
Dioxyde de carbone (CO2).
Moyens d‟extinction qui ne doivent pas être utilisés pour des raisons de sécurité :
Aucun en particulier.
Dangers particuliers résultant de la substance ou du mélange
Ne pas inhaler les gaz produits par l‟explosion et la combustion.
La combustion produit de la fumée lourde.
Conseils aux pompiers
Utiliser des appareils respiratoires adaptés.
Recueillir séparément l‟eau contaminée utilisée pour éteindre l‟incendie. Ne pas la déverser
dans le réseau des eaux usées.

6. Mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle

Précautions individuelles, équipement de protection et procédures d'urgence


Porter les dispositifs de protection individuelle.
Emmener les personnes en lieu sûr.
Précautions pour la protection de l'environnement
Empêcher la pénétration dans le sol/sous-sol. Empêcher l‟écoulement dans les eaux
superficielles ou dans le réseau des eaux usées.
Retenir l‟eau de lavage contaminée et l‟éliminer.
En cas de pénétration dans les cours d‟eau, le sol ou le système d‟évacuation d‟eau, informer
les autorités responsables.
Matériel adapté à la collecte : matériel absorbant, organique, sable.
Méthodes et matériel de confinement et de nettoyage
Ramasser rapidement le produit en utilisant un masque et des vêtements de protection.
Laver à l'eau abondante
7. Manipulation et stockage

Précautions à prendre pour une manipulation sans danger


Éviter le contact avec la peau et les yeux, l‟inhalation de vapeurs et brouillards.
Ne pas utiliser de conteneurs vides avant qu‟ils n‟aient été nettoyés.
Avant les opérations de transfert, s‟assurer que les conteneurs ne contiennent pas de
matériaux incompatibles résiduels.
Les vêtements contaminés doivent être remplacés avant d‟accéder aux zones de repas.
Ne pas manger et ne pas boire pendant le travail.
Conditions d'un stockage sûr, y compris d'éventuelles incompatibilités
Conserver dans l'emballage d'origine
Conserver hors de la portée des enfants
A conserver dans un endroit sec et frais.
Tenir loin de la nourriture, des boissons et aliments pour animaux.
Matières incompatibles:
Aucune en particulier.
Indication pour les locaux:
Locaux correctement aérés.

128|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

8. Contrôle de l'exposition/protection individuelle

Protection des yeux:


Utiliser des lunettes de sécurité contre les projections liquides.
Protection de la peau:
Porter des vêtements qui garantissent une protection totale pour la peau, par ex. en
coton, caoutchouc, PVC ou viton.
Protection des mains:
Porter des gants
Se laver les mains après manipulation.
Protection respiratoire:
En cas de production de brouillard de pulvérisation, il est recommandé de porter un
masque approprié de façon à ne pas respirer les particules en suspension dans l'air
Risques thermiques :
A conserver éloigné de toute source de chaleur et des rayonnements solaires.
Contrôles de l'exposition environnementale :
Ne pas rejeter dans les cours d'eau et les égouts
Eviter le rejet dans l'environnement

9. Propriétés physiques et chimiques

Etat physique à 20 °C : Liquide.


Couleur : Blanc laiteux.
Odeur : Léger (légère).
pH : 4.77
Point d'éclair [°C] : > 62°C
Densité : 1.015
Autres informations
Aucune autre donnée disponible

129|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

VI. FICHE DE DONNEES DE SECURITE

BRODIPECS

1. Identification de la substance

Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées


Usage recommandé :
Rodenticide - Usage biocide

2. Identification des dangers

Classification de la substance ou du mélange


Propriétés / Symboles:
Xn Nocif
Phrases R:
Nocif en cas d'ingestion.
Effets physico-chimiques nocifs sur la santé humaine et l‟environnement :
Aucun autre danger
Éléments d’étiquetage
Symboles:
Xn Nocif
Phrases R:
Nocif en cas d'ingestion.
Phrases S:
Conserver à l'écart des aliments et boissons, y compris ceux pour animaux.
Conserver hors de la portée des enfants.
Ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu'en prenant toutes précautions
d'usage.
En cas d'ingestion, consulter immédiatement un médecin et lui montrer l'emballage ou
l'etiquette.
Eliminer ce produit et son récipient dans un centre de collecte des déchets dangereux ouspéciaux.

3. Composition/information sur les composants


Composants:

Substances
N.A.
Mélanges
Composants dangereux aux termes de la Directive CEE 67/548 et du Règlement CLP et
classification relative :
0.004% Brodifacoum

4. Premiers secours

Description des premiers secours


En cas de contact avec la peau :
Laver la peau avec de l'eau savonneuse.
Consulter un médecin si l'indisposition ou l'irritation se développe
En cas de contact avec les yeux :
Rincer à l'eau.
Consulter un médecin si l'indisposition ou l'irritation se développe.
En cas d’ingestion :
Appeler immédiatement un médecin.

En cas d’inhalation :
Inhalation peu probable. Non dangereux.

130|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

Principaux symptômes et effets, aigus et différés


Hémorragie interne en cas d'ingestion
Indication des éventuels soins médicaux immédiats et traitements particuliers nécessaires
En cas d‟incident ou de malaise, consulter immédiatement un médecin (lui montrer, si possible,
les instructions pour l‟utilisation ou la fiche de sécurité).
Traitement :
Proscrire tout lavage gastrique sans avis médical spécialisé.
L'antidote est la Vitamine K, mais attention l'administration de vitamine K n'est pas
systématique.

5. Mesures de lutte contre l'incendie

Moyens d'extinction
Moyens d'extinction appropriés :
Eau.
Dioxyde de carbone (CO2).
Moyens d‟extinction qui ne doivent pas être utilisés pour des raisons de sécurité :
Aucun en particulier.
Dangers particuliers résultant de la substance ou du mélange
Ne pas inhaler les gaz produits par l‟explosion et la combustion.
La combustion produit de la fumée légère.
Conseils aux pompiers

Utiliser des appareils respiratoires adaptés.


Recueillir séparément l‟eau contaminée utilisée pour éteindre l‟incendie. Ne pas la déverser
dans le réseau des eaux usées.
Si cela est faisable d‟un point de vue de la sécurité, déplacer de la zone de danger immédiat les
conteneurs non endommagés.

6. Mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle

Précautions individuelles, équipement de protection et procédures d’urgence


Porter les dispositifs de protection individuelle.
Précautions pour la protection de l’environnement
Empêcher la pénétration dans le sol/sous-sol.
Retenir l‟eau de lavage contaminée et l‟éliminer.
Avertir les autorités si le produit pénètre dans les égouts ou dans les eaux du domaine public.
Méthodes et matériel de confinement et de nettoyage
Fournir une protection adéquate aux équipes de nettoyage.
Balayer ou recueillir le produit déversé et le mettre dans un récipient approprié pour élimination.

7. Manipulation et stockage

Précautions à prendre pour une manipulation sans danger


Ne pas manger et ne pas boire pendant le travail.
Produit à manipuler en suivant une bonne hygiène industrielle et des procédures de sécurité.
Conditions nécessaires pour assurer la sécurité du stockage, tenant compte d'éventuelles
incompatibilités
Conserver le récipient bien fermé dans un endroit sec, frais et bien ventilé.
Conserver dans l'emballage d'origine
Conserver hors de la portée des enfants
Tenir loin de la nourriture, des boissons et aliments pour animaux.
Matières incompatibles:
Aucune en particulier.
Indication pour les locaux:
Locaux correctement aérés

131|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA
Audit environnemental Unité des Œufs de Consommation

8. Contrôle de l'exposition/protection individuelle

Contrôles de l’exposition
Protection des yeux:
Non requis
Protection de la peau:
Aucun vêtement spécial ou protection de la peau n'est recommandé dans les conditions
normales d'utilisation.
Protection des mains:
Gants à usage unique.
Protection respiratoire:
Aucun équipement de protection respiratoire n'est requis dans les conditions normales
d'utilisation prévue avec une ventilation adéquate.
Risques thermiques :
Aucun
Contrôles de l'exposition environnementale :
Ne pas rejeter dans les cours d'eau et les égouts
Prévenir les autorités en cas de rejet accidentel dans l'environnement

9. Propriétés physiques et chimiques

Aspect et couleur: Pâte bleue


Odeur: Légère
pH: Non applicable
Point éclair: Non applicable
Densité relative: 1.142
Hydro solubilité: Difficilement soluble dans l'eau
Propriétés explosives: Pas de propriétés explosives
Propriétés comburantes: Pas de propriétés comburantes.

132|P a g e
B.E.T LAFI BELGACEM – TELEGHMA

Vous aimerez peut-être aussi