NIE PARC VENDANT DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION Sept 2020 (Réparé) (Réparé)

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
NOVEMBRE 2020
DEMANDEUR
AYAD MOUSSA BEN MOHAMED
BENI SLIMANE - MEDEA
AUDIT ENVIRONNEMENTAL –
DEMANDE
REGULARISATION DES ACTIVITES EXPLOITEES
RUBRIQUE (2500-2517BIS-2522-2527,3)
TROISIEME CATEGORIE
COMMUNE DE BENI SLIMANE – MEDEA

INSTALLATION CLASSEE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
DEMANDE REGULARISATION DES ACTIVITES EXPLOITEES POUR UN DEPOT DE

STOCKAGE ET VENTE EN DETAIL DE MATERIAUX CONSTRUCTION &
FABRICATION ET VENTE LES POUTRELLE EN BETON (PARC DE STOCKAGE ET
VENTE DES : CIMENTS, SABLES, FERS, GRAVIERS, POUTRELLES EN BETON),
AU LIEU-DIT : « BASE COMMERCIALE – OULAD ZAHIA- N°307 SECTION 07».
COMMUNE DE EL-BENI SLIMANE- D/BENI SLIMANE-W/ MEDEA.
SOMMAIRE
MOHAMED LAMRANI
Ingénieur HSE- Expert Risques Industrielles Agrée par UAR-Expert judicaire Prévention et
Sécurité Industrielles Agrée & Bureau D’étude Environnement et Consultation HSE Agrée
Telephone: 0772 536 991
E-mail: mouh.lavalin2007@hotmail.co.uk
Adresse : Cite 154 Logts LSP Beni Slimane, Médéa
Site web: mohamedhse.blogspot.com
Audit Environnemental
Dépô t de stockage et vent en détail des matériaux construction et fabrication des poutrelles en béton.
Commune de BENI SLIMANE
PRÉAMBULE……………………………………………………………………………………..2
AVANT PROPOS ……………………………………………………...………………………...3
INTRODUCTION………………………………………………...……………………………....4
CHAPITRE I : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT…..16
CHAPITRE II : PRESENTATION GENERALE DU PROJET ……………..……….......……...31
CHAPITRE III : LA DESCRIPTION DES DIFFERENTES PHASES DU PROJET……...……36
CHAPITRE IV : ESTIMATION DES CATEGORIES ET DES QUANTITES DE RESIDUS,

D'EMISSIONS ET DE NUISANCES SUSCEPTIBLES D'ETRE GENERES……………...…………39
CHAPITRE V : EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET L'EVALUATION DES IMPACTS

PREVISIBLES DIRECTS ET INDIRECTS SUR L’ENVIRONNEMENT…………………………….44
CHAPITRE VI : PLAN DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT………………………...…..49
CHAPITRE VII : LES INCIDENCES FINANCIERES……………………………………53
CONCLUSION………………………………………………………………………………...54
ANNEXES : CONTRAT DE LOCATION TERRAIN ……………………………………………55
PRÉAMBULE
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L’ACTIVITE PRINCIPALE DE L’ENTREPRISE AYAD MOUSSA EST :
(DEPOT DE STOCKAGE ET VENTE EN DETAIL DES MATERIAUX DE
CONSTRUCTION), LA SOCIETE A COMMENCE DE PREPARER ET A PRODUIRE ET
VENTE DES POUTRELLES EN BETON
La société AYAD MOUSSA développe ses activités industrielles et de négoce sur l’ensemble de la
région BENI SLIMANE depuis plus de 24 ans. Elle exploite depuis 1996, sur la commune de BENI
SLIMANE (BASE COMMERCIALE – OULAD ZAHIA N°307 SECTION 07), des installations
de : DEPOT DE VENTE DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION EN DETAIL.
Le dépôt de vende des matériaux de construction de Mr : AYAD MOUSSA BEN MOHAMED
avec une capacité de stockage de 80 t et exploitation la superficie total 612 m 2, est classé en
troisième catégorie, rubriques 2500,2517Bis et 2522, le statu juridique de la société (personne
physique) crée en 19/10/1996 par Mr : AYAD Moussa Ben Mohamed, pour l'obtention d'une
Autorisation de régularisation des activités exploitées de son dépôt, Qui est un établissement classé,
régit par le décret exécutif n° 06-198 du 31 Mai 2006, définissant la règlementation applicable aux
établissements classés pour la protection de l'environnement, cette audit est inspirée de l'article
N° 6 du décret exécutif N° 07-145 du 19 Mai 2007 et le décret exécutif N° 18-255 du 09 Octobre
2018 déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités d'approbation des études et des
notices d'impact sur l'environnement. Conformément au décret exécutif N° 07-144 du 19/05/2007
fixant la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement, soumise au
régime de la déclaration auprès du président de l’assemblée populaire communale.
La capacité de stockage est comme suit :
 20 t ciments.
 20 t fers,
 20 t sables,
 20 t graviers,
 20 t briques,
 20 t poutrelles en béton.
La société AYAD Moussa pour parc de stockage et vente les matériaux de construction (activité
principale), et voulait de préparation et vente des les poutrelles en béton. Ces poutrelles sont
principalement utilisées en construction des maisons individuelle et aussi les chantiers de
construction des bâtiments, (La Durée de Vie Typique (au sens de la norme : NF P 01-010 est de 100
ans).
Les poutrelles en béton permettent la réalisation d’une large gamme de planchers aux
caractéristiques diverses, en fonction des produits avec lesquels elles sont associées. Le béton étant
un matériau incombustible, les poutrelles en béton ne représentent pas de risques spéciaux vis-à-vis
du feu et permettent de respecter la règlementation incendie en vigueur. Les degrés coupe-feu requis
jusqu’à une demi-heure sont aisément satisfaits sans aucune protection rapportée.
La préparation et production des poutres a béton, est classé en quatrième catégorie, rubriques 2527,
elle nécessite une déclaration auprès du président de l’assemblée populaire communale.
Suite à l’évolution de la nomenclature ICPE (Installations Classées pour la Protection de
l’Environnement), à la modernisation de l’activité, et pour faciliter les procédures administratives, la
société AYAD MOUSSA souhaite réaliser un seul dossier de Demande d’Autorisation
Environnementale Unique englobant l’ensemble des activités présentes sur le site.
De ce fait, est classé aussi en troisième catégorie, rubriques et 2517bis 2522 et 2527, elle nécessite
une autorisation du président de l’assemblée populaire communale territorialement compétent, avec
Rayon d’Affichage de 1 000 m,
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AVANT-PROPOS
L’INDUSTRIE DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION :
Considéré comme un véritable baromètre économique, le secteur de la construction est un important
marché de proximité pour les fabricants de matériaux. Et si la crise, à laquelle le secteur du BTP a
été confronté depuis2008, a fortement pénalisé les opérateurs situés en amont de la filière, une
reprise de l’activité se dessine très progressivement depuis fin 2015, en témoignent, l’amélioration
des ventes de matériaux (notamment ceux utilisés dans le gros-œuvre), la hausse des carnets de
commandes ou encore l’accélération des crédits à l’investissement. En région de BENI SLIMANE,
nous avons recensé plusieurs des établissements industriels spécialisés dans la production de
matériaux de construction qui emploient beaucoup des salariés. L’offre de ces fournisseurs est très
variée et comprend des matériaux et produits de nature et de fabrication très différentes : du béton
aux ascenseurs, en passant par tous les types de menuiseries. Comme à l’échelle nationale, la
répartition des entreprises entre gros œuvre et second œuvre est peu équilibrée, le second œuvre
rassemblant plus de 60 % des établissements et plus des trois quarts des emplois. Et seuls 8,5 % des
établissements fournissent des matériaux de décoration.
LES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
Les procédés de fabrication de la plupart des matériaux de construction sont énergivores.
La production de béton, par exemple, représente 2 % de la consommation énergétique mondiale.
De plus, les combustibles utilisés sont principalement fossiles. Si bien que les émissions de GES du
secteur du ciment représentent 5 % du total des émissions mondiales. (Levine, 2007).
Faisant des producteurs de béton les plus importants émetteurs industriels. L'industrie de l'acier n'est
pas en reste avec des émissions de GES de l'ordre de 3 à 4 % des émissions mondiales, la production
d'une tonne d'acier émettant en moyenne 1,9 tonne de CO2 (World Steel Association, 2010).
La loi sur l’environnement a imposé aux investisseurs l’élaboration des études d’impact afin de leur
permettre de concevoir des projets mieux intégrés dans leur environnement. Le but attendu de ces
études est de sensibiliser le promoteur des effets néfastes sur l’environnement de son projet. Car ces
perturbations engendrées auront des conséquences sur le bon fonctionnement des écosystèmes et
pourraient même compromettre l’avenir des générations futures.
Ainsi, le projet se construit au fur et à mesure que les connaissances environnementales s’affinent et
que des meilleures solutions d’intégration environnementale sont définies.
Le projet vise en outre l’amélioration des revenus des acteurs et la création de nouveaux emplois le
long la chaîne de valeur.
Conformément à la réglementation en vigueur, notamment la loi N°03-10 du juillet 2003 relative à

la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable et au décret exécutif
N°07-144 portant Loi-cadre relative à la gestion de l’environnement et ses textes d’application
subséquents, la réalisation de ce projet classé dans la catégorie des secteurs de production, doit au
préalable faire l’objet d’une notice d’Impact sur l`environnemental.
La loi sur l’environnement a imposé aux investisseurs l’élaboration des études d’impact afin de leur
permettre de concevoir des projets mieux intégrés dans leur environnement.
Le but attendu de ces études est de sensibiliser le promoteur des effets néfastes sur l’environnement
de son projet. Sachant que les perturbations engendrées peuvent avoir des conséquences sur le bon
fonctionnement des écosystèmes et pourraient même compromettre l’avenir des générations futures.
Ainsi, est née la notion de la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable.
A cet effet, le projet se construit au fur et à mesure que les connaissances environnementales
s’affinent et que des meilleures solutions d’intégration environnementale sont définies.
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INTRODUCTION
Le présent audit environnemental a pour objet d’analyser les conséquences, sur l’environnement
humain et naturel, de l’exploitation d’un parc de vente des matériaux de construction, et préparation
des poutres a béton ; et ce en vue de définir les mesures à prendre afin de supprimer ou réduire les
éventuels impacts dommageables de cette unité sur son environnement et s’assurer du respect des
normes de protection de l’environnement et des personnes.
Pour l'obtention d'une autorisation d'exploitation de son dépôt, Qui est un établissement classé, régit
par le décret exécutif n° 06-198 du 31 Mai 2006, définissant la règlementation applicable aux
établissements classés pour la protection de l'environnement, cette notice est inspirée- de l'article n° 6
du décret exécutif n° 07-145 du 19 Mai 2007 et le décret exécutif n° 18-255 du 09 Octobre 2018
déterminant le champ d'application, le contenu et les modalités d'approbation des études et des
notices d'impact sur l'environnement.
Ce travail s’inscrit dans le cadre de mise en œuvre des dispositions réglementaires édictées par le
décret exécutif n° 06-168 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux
établissements classés de se conformer à la loi par acquisition d’une autorisation d’exploitation qui
est subordonnée à :
 Un audit environnemental pour les établissements existants,

 notice d'impact sur l'environnement,
 rapport sur les produits dangereux.
Au sens de ce décret il est entendu par :
 Installation classée : toute unité technique fixe dans laquelle interviennent une ou plusieurs
activités figurant dans la nomenclature des installations classées telle que fixée par la
réglementation en vigueur (article 2).
 Etablissement classé : l’ensemble de la zone d’implantation comportant une ou plusieurs
installations classés et relève de la responsabilité d’une personne physique ou morale,
publique ou privé qui détient, exploite au fait exploiter l’établissement et les installation
classées qui en relève (article 2).
Les établissements classés sont subdivisés en quatre catégories (article3) :
 Etablissements classés en première catégorie : comportant au moins une installation
soumise à une autorisation ministérielle.
 Etablissements classés en deuxième catégorie : comportant au moins une installation
soumise à une autorisation du wali territorialement compétent.
 Etablissements classés en troisième catégorie : comportant au moins une installation
soumise à une autorisation du président de l’assemblé populaire communale territorialement
compétent.
 Etablissements classés en quatrième catégorie : comportant au moins une installation
soumise à une déclaration auprès du président de l’assemblé populaire communale
territorialement compétent.
 Audit environnemental : identifie les déférentes sources de pollution et de nuisances
générées par l’établissement classé, et propose toute mesures ; procédures ou dispositifs en
vue de réduire et/ou supprimer ces pollutions et nuisances (article 46).
 Accident : événement non désiré qui enchaine des dommages vis-à-vis des personnes, des
biens, ou de l’environnement, et de l’entreprise en général.
 Incident : événement qui peut entraîner une détérioration de la santé. Danger : situation,
condition ou pratique qui comporte en elle-même un potentiel à causer des dommages aux
personnes, aux biens ou à l’environnement.
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 Dommage : blessure physique ou atteinte à la santé des personnes ou atteinte aux biens ou à
l’environnement. Effets dominos : action d’un phénomène accidentel affectant une ou
plusieurs installations d’un établissement qui pourrait déclencher un phénomène accidentel
sur une installation ou un établissement voisin, conduisant à une aggravation générale des
conséquences.
 Aléa : probabilité qu’un phénomène accidentel produise en un point donné des effets d’une
gravité potentielle donnée, au cours d’une période déterminée.
 Risque : résulte de la combinaison de l’aléa affectant une zone donnée avec la vulnérabilité
de cette zone.
 Prévention : mesures visant à prévenir un risque en supprimant ou modifiant la probabilité
d’occurrence du phénomène dangereux.
 Protection : mesures visant à limiter l’étendre ou/et la gravité des conséquences d’un
phénomène dangereux, sans en modifier la probabilité d’occurrence.
 Criticité : la criticité permet de prendre en considération simultanément la probabilité
d’occurrence d’un événement dangereux et sa gravité ; elle permet de définir des critères
d’acceptabilité du risque.
Le présent audit environnemental porte sur le parc de vente en détail des matériaux de
construction & fabrication et vente des poutrelles a béton par la société : AYAD Moussa-
(BASE COMMERCIALE –OULAD ZAHIA N°307 SECTION 07), commune de BENI
SLIMANE-Wilaya de MEDA ; l'audit environnemental désigne un instrument de gestion
comprenant une évaluation systématique, documentée, et objective de l’efficacité de l’organisation,
du système de gestion et des procédures destinées à la protection de l’environnement. Ces dernières
années, les installations classées pour la protection de l’environnement ont subi une importance
particulièrement minutieuse pour des raisons écologiques. On accorde une attention de plus en plus
grande à la prévention de l’environnement au sens le plus large du terme, ceci comprenant la
conservation de l’énergie, la gestion et le recyclage des déchets. A cet effet, l’objectif du présent
audit environnemental est de soumettre les activités de (parc de vente en détail des matériaux de
construction) à des épreuves relatives aux inquiétudes formulées à propos de l’environnement et de
déterminer les effets opérants sur l'environnement et l'écosystème, on se référant au contexte du
développement durable. A cet effet, nous avons pris en compte :
La description et contenu du projet.

Cadre juridique et réglementaire.
Analyse du milieu.
Identification des différentes sources des nuisances générées par l’établissement.
Analyse quantitative et qualitative des déchets.
 Proposition des mesures visant la réduction des nuisances générées et l’économie
de matière première, de l’énergie et des ressources en eau.
Evaluation des coûts liés au investissement nécessaires à la réalisation de
ces mesures pour concrétiser les mesures proposées.
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PRESENTATION DU PROMOTEUR DU PROJET

Nom et prénom du demandeur, ou dénomination AYAD MOUSSA BEN MOHAMED
Date De Naissance 15/05/1965
Adresse CITE 40 LOGTS BENI SLIMANE

Statut juridique PERSONNE PHYSIQUE
Type des titres justifiant la propriété ou l’usage PROPRIETE PRIVE
Propriétaire AYAD MOUSSA
Date De Création 19/10/1996
Téléphone 0771 33 65 48
Fax –E-mail /
Adresse du projet OULAD ZAHIA N°307 SECTION 07
N° de terrain N°80 SECTION 07
Surface utile totale 1000,00m2
Propriété du terrain KOUINI FATMA
Surface à utiliser 612,00 m2
Type du projet DEPOT DE VENTE DES MATERIAUX DE
CONSTRUCTION EN DETAIL+ PREPARATION
ET VENTE DES POUTRES A BETON
Capacité de stockage 80 T
Nature de la demande DEMANDE D’AUTORISATION
D’EXPLOITATION
L’usage actuel du terrain et des constructions DEPOT DE STOCKAGE
existences
Emprise et gabarit des constructions existantes R+0 (BUREAU ET SANITAIRE ET UN HANGAR
DE STOCKAGE CIMENTS
Autres documents juridiques ou administratifs REGISTRE COMMERCE
N°26/00-1716978A99
DATE D’INSCRIPTION : 08/04/2019
IMMATRICULATION : 200430760
PRESENTATION DU BUREAU D'ETUDES ET CABINET D’EXPERTISE
MOHAMED LAMRANI
Ingénieur HSE- Expert Risques Industrielles Agrée par UAR-Expert judicaire Prévention et
Sécurité Industrielles Agrée & Bureau D’étude Environnement et Consultation HSE Agrée :
Est un bureau d’étude et consultation HSE (Santé et Sécurité et environnement), spécialisée dans le
secteur environnemental et les risque industrielle. Agréé par le ministère de l’environnement et des
énergies renouvelables, et Expert Agrée par UAR Notre bureau est créé et dirigé par Monsieur
LAMRANI Mohamed, ingénieur HSE Université de BATNA.
N° d’agrément 1: 114/2019
Agréé par le ministère de l’environnement et des énergies renouvelables.
N° d’agrément 2: 156/2018
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Agrée par UAR.
N°d’agrément 3: 08/20
Agréé par le ministère de la justice
Adresse : Cité 154 Logt LSP Local N : 59 Bâtiments 4, Beni Slimane –MEDEA.
Mobile : 0772536991
: 0697404040
E-mail : hse.etude.expertise@gmail.com
: mouh.lavalin2007@hotmail.co.uk
Bureau d’étude et cabinet d’expertise, opère sur le marché de Consulting en management de la
qualité, la sécurité/santé au travail et environnement, son activité porte essentiellement sur :
- L’assistance technique aux entreprises,
- Management de la qualité et de service dans le domaine du consulting, conseil, évaluation et
conception de programmes de formation,
- Etude, conseil et assistance en sécurité industrielle et sécurité interne d’entreprise,
- Etude et réalisation des programmes de prévention et d’assainissement de l’environnement,
- Les conseils en situation de prévention des risques professionnels,
- Consolidée par une équipe d’ingénieurs en qualité, d’ingénieurs en Hygiène et sécurité industrielle,
de consultants et d’auditeurs dans le domaine de la qualité, l’environnement, la santé et la sécurité
des travailleurs et la sécurité alimentaires HACCP, analyse des risques …ETC.
Bureau d’étude et cabinet d’expertise, profite d’une expérience et d’un savoir faire dans
l’intégration et la gestion des systèmes de management.
Il nous est très agréable de vous transmettre notre offre de service et nous sommes en mesure de vous
donner les meilleurs résultats dans les meilleurs délais.
Dans l’espoir de vous compter parmi nos clients, nous vous prions, d’agréer Monsieur/Madame,
l’expression de notre parfaite considération.
Les missions de Bureau d’étude et cabinet d’expertise sont :
- D’étudier, Assister et Conseiller ses clients à protéger, acheter, fournir et lettre en service,
- Optimiser et améliorer des installations industrielles,
En particulier dans les secteurs que Bureau d’étude et cabinet d’expertise est qualifiée, dans le but
de les valoriser moyennant un apport technologique conformément aux stratégies de Bureau d’étude
et cabinet d’expertise.
Bureau d’étude et cabinet d’expertise, assure une assistance pragmatique fortement orientée
‘’Amélioration des Résultats ‘’ en offrant à nos clients une rentabilité optimale en terme de temps et
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Par le biais de ses consultants auditeurs qualifiés, Bureau d’étude et cabinet d’expertise, vous offre
les services suivants :
Qualité :
Assistance à la mise en place d’un système de management intégré qualité, santé et sécurité,
environnement selon les trois référentiels (ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001),
- Optimisation de système de management de la qualité,
- Réalisation des audits qualité,
- Assistance à l’élaboration des tableaux de bord de performance,
- Assistance à al standardisation des méthodes de travail dans un groupe d’entreprise,
- Assistance à la mise en place d’un système de management de la qualité selon la norme ISO 9001,
- Assistance à la mise en place d’un système de contrôle qualité efficient,
- Assistance à la mise en place d’une politique de votre entreprise,
- Assistance à la mise en place des procédures de travail, pour construire votre système de
management,
- Assistance pour la réalisation de votre veille réglementaire,
- Conseils et assistance à l’achat des produits et matériels industriels (achat national et international),
- Assistance à la certification des produits destinés à l’exportation selon les référentiels
internationaux (Européens, Américains, Pays de golf, Asiatiques …ETC.),
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- Assistance à la mise en place d’un plan de marketing des produits.
Environnement :
- Assistance à la mise en place d’un système de management environnemental selon la norme ISO
14001,
- Optimisation de système de management de l’environnement,
- Réalisation des audits environnement,
- Elaboration des études d’impacts environnementales, études de dangers, plan de management
environnemental,
- Assistance complète pour une installation réussite de vos projets en matière environnement,
- Mise en place d’un plan de gestion des déchets.
Santé et Sécurité :
- Assistance à la mise en place d’un système de la santé et sécurité selon l’OHSAS 18001,
- Assistance à la mise en place d’un système de management de la sécurité alimentaire selon la
norme ISO 22000,
- Optimisation de système de management de la santé/sécurité existant (QSE/QHSE/HSE),
- Réalisation des audits, inspections, diagnostics santé/sécurité au travail,
- Assistance à la mise en place des plans QHSE, HSE de vos projets,
- Assistance à la mise en place d’un plan d’urgence et d’évacuation,
- Assistance à la réalisation des exercices de simulations,
- Elaboration des Plans d’intervention Internes de votre entreprise (PII),
- Elaboration des plans de sécurité interne (PSI),
- Etude, identification et analyse des risques professionnelles et industrielles pour votre unité,
- Etude et réalisation des réseaux anti-incendie,
- Concrétisation des dossiers de sécurité.
Bureau d’étude et cabinet d’expertise assure une assistance pragmatique fortement orientée
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- Estimer le montant des pertes en cas de sinistre sur un site,
- Diagnostiquer la nature des risques sur un site,
- Apporter une assistance à la maîtrise d'œuvre,
- Assister la mise en place d'actions de prévention des risques,
- Elaborer un scénario de sinistre (Sinistre maximum possible),
1. GENERALITES
La décision sur la localisation du projet sera prise dans la cadre de la planification nationale,
régionale et locale. Comme le choix des sites d’implantation peut avoir une incidence sur
l’environnement, il est nécessaire que les dispositions prises, en vue de minimiser les pollutions et
nuisances, soient prendre une partie intégrante de cette planification. La nature et l’ampleur des
atteintes à l’environnement dépendront de la justesse des pronostics établis, et de l’applicabilité des
règlements élaborés pendant la planification par rapport aux effets réels qu’aura l’implantation sur
l’environnement.
Les décisions portant sur le choix des sites d’implantation doivent tenir compte des exigences à
satisfaire par le site (topographie, liaison routière et autres voies de communication, nature du
terrain, possibilité d’approvisionnement de l’eau, de l’énergie et de l’élimination des déchets), et par
la sensibilité du site et de ses alentours à certaines interventions (pollution préalable de l’air ou des
eaux, faune et flore nécessitant une protection). Alors que certains effets sur l’environnement, tels
que la consommation de surfaces, l’imperméabilisation des sols et autres, se laisse plus aisément
pronostiquer dans le cadre de la planification des localisations, d’autre effets tels que, par exemple,
les risques d’incidents, représentent plutôt des facteurs d’incertitude. Cette incertitude est due au fait
que la nature et la dimension réelle des entreprises à implanter sont en partie encore inconnue au
moment de la planification.
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L’étude d’impact doit préciser les préoccupations sur l’environnement. Elle a aussi pour objectif
d’étudier et identifier les effets et conséquences d’un projet sur le site et son environnement.
2. CADRE LEGAL DE L’ETUDE

En plus du décret exécutif relatif aux études et notices d’impact sur l’environnement, de nombreux
décrets ont été promulgués, en vue de réduire les atteintes à l’environnement après l’initiation de la
loi de 1983 relative à la protection de l’environnement.
Cette loi a été amendé en 2003 pour intégrer la réoccupation et de définir les règles de protection de
l’environnement dans le cadre de développement durable.
La présente étude a été établie conformément au décret exécutif n° 07-144 du 2 Joumada El Oula
1428 correspondant au 19 mai 2007, déterminant le champ d’application, le contenu et les
modalités d’approbation des études et des notices d’impact sur l’environnement.Ce décret explicite
clairement les modalités pratiques de mise en œuvre de la procédure relative aux EIE et précise que
l’étude d’impact doit être élaborée sur la base de la dimension du projet et de ces incidences. Elle
comprendra notamment :
 La présentation du promoteur du projet,
 La présentation du bureau d’études,
 Justification du choix du projet,
 Délimitation de la zone d’étude,
 Description détaillée de l’état initial du site et de son environnement,
 Description détaillée des différentes phases du projet (phase de construction, phase
d’exploitation),
 Estimation des catégories et des quantités des résidus, d’émission et de nuisances susceptibles
d’être générées lors des différentes phases du projet,
 Evaluation des impacts prévisibles sur l’environnement,
 Effets cumulatifs pouvant être engendrés au cours des différentes phases,
 Description des mesures envisagées par le promoteur pour supprimer, réduire et/ou
compenser
 les conséquences dommageables des différentes phases du projet,
 Plan de gestion environnementale,
 Incidences financières allouées aux mesures préconisées.
Décret exécutif n° 90-78 du 27 février 1990 :

sont soumis à la procédure préalable de l’étude d’impact, tous travaux, aménagement ou ouvrages
qui, par l’importance de leurs dimensions ou leurs incidences, peuvent directement ou indirectement
porter atteinte à l’environnement et notamment à la santé publique, à l’agriculture, aux espaces
naturelles, à la faune, à la flore, à la conservation des sites et monuments et à la commodité du
voisinage.
3. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET ADMINISTRATIF

a) PROTECTION DE L’ATMOSPHERE :
Décret exécutif n° 1006-138 du 15 avril 2006 règlementant l’émission dans l’atmosphère de gaz,
fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les conditions dans lesquelles s’exerce
leur contrôle :
Ce décret comprend quatre principales sections : des dispositions préliminaires, des
prescriptions techniques relatives aux rejets atmosphériques et du contrôle des rejets atmosphériques.
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Au sens de ce décret, on entend par l’émission dans l’atmosphère de gaz, fumées, vapeurs, particules
liquides ou solides désignés ci-après par « rejets atmosphériques », tout rejet de ces matières par des
sources fixes et notamment par les installations industrielles.
Décret exécutif n° 2007-299 du 15 Ramadhan 1428 correspondant au 27 septembre 2007 fixant
les modalités d'application de la taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d'origine
industrielle.
b) PROTECTION DE L’EAU :
Loi 83-17 modifiée et complétée portant code des eaux :
Cette loi fournit une base pour la mise en œuvre d’une politique nationale de protection des
ressources en eau et traite du problème d’autorisation de prélèvement de l’eau. Elle définit des zones
de protection autour des sources d’eau au sein desquelles les activités polluantes sont règlementées,
voir interdites.
Une disposition importante a été prévue au niveau de cette loi, il s’agit de la nécessité de
recyclage et de réutilisation de l’eau, dans la mesure du possible, et les eaux usées doivent être
traitées par des ouvrages de traitement conventionnés avant leur rejet vers le milieu naturel.
En aout 2005, cette loi a été abrogée par la loi 05-12 du 04/08/2005 relative à l’eau. Cette
nouvelle loi fixe des objectifs pour la gestion et le développement durable des ressources en eau pour
assurer :
 L’approvisionnement en eau à travers la mobilisation et la distribution d’eau en quantité
suffisante et en qualité requise, pour satisfaire en priorité les besoins de la population et de
l’abreuvement du cheptel et pour couvrir la demande de l’agriculture, de l’industrie et des
autres activités économiques et sociales utilisatrices d’eau,
 La préservation de la salubrité publique et la protection des ressources en eau et des milieux
aquatiques contre les risques de pollution à travers la collecte et l’épuration des eaux usées
domestiques et industrielles ainsi que des eaux pluviales et de ruissellement dans les zones
urbaines,
 La recherche et l’évaluation des ressources en eau superficielles et souterraines ainsi que la
surveillance de leur état qualitatif et quantitatif,
 La valorisation des eaux non conventionnelles de nature pour accroitre les potentialités
hydriques,
 La maitrise des crues par des actions de régulation des écoulements d’eaux superficielles
pour atténuer les effets nuisibles des inondations et protéger les personnes et les biens dans
les zones urbaines et autres zones inondables.
c) REJETS LIQUIDES :
Décret 93-161 règlementant les déversements d’huile et de lubrifiants dans l’environnement

naturel :
Ce décret interdit le rejet de quantités importantes d’huiles (y compris les huiles pour véhicules) et de
lubrifiants dans l’environnement naturel par rejets directs ou indirects s’écoulant sur le sol et ce pour
différents types d’huiles. Elle détaille également les procédures établies en matière de manipulation
et de stockage de ces huiles/lubrifiants.
Décret 93-162 relatif aux conditions et aux procédés de récupération et de traitement des huiles
usages :
Ce décret exige que les huiles usagées soient traitées pour être réutilisées, utilisées comme
carburant, incinérées, exportées en vue de leur traitement, stockées en vue de leur élimination ou
utilisées dans leur état existant.
Décret 93-60 relatif aux déversements de rejets liquides industriels

Ce décret règlemente les rejets des eaux usées, industriels, fixe un régime d’autorisation et définit
des valeurs limites de contamination des eaux de surface.
Page 10
Décret exécutif n° 2007-300 du 15 Ramadhan 1428 correspondant au 27 septembre 2007 fixant
les modalités d'application de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles :
Décret exécutif n°09-141 du 19 avril 2006 définissant les valeurs limites des rejets d’effluents
liquides industriels :
Décret 09-209 du 17 Joumada Ethania 1430 correspondant au 11 juin 2009 fixant les modalités
d’octroi de l’autorisation de déversement des eaux usées autres que domestiques dans un
réseau public d’assainissement ou dans une station d’épuration.
Ce décret fixe les valeurs limites acceptables de la teneur en substances nocives des eaux
usées ainsi que les modalités d’octroi de l’autorisation de rejets liquides dans le réseau
d’assainissement.
Article. 2 : Tout déversement d’eaux usées autres que domestiques dans un réseau public
d’assainissement ou dans une station d’épuration est soumis à autorisation octroyée par
l’administration chargée des ressources en eau.
Article. 3 : La teneur en substances nocives des eaux usées autres que domestiques ne peut, en aucun
cas, dépasser, au moment de leur déversement dans un réseau public d’assainissement ou dans une
station d’épuration, les valeurs limites maximales définies en annexe du présent décret.
Article. 4 : Toute eau usée autre que domestique dont les caractéristiques ne sont pas conformes aux
prescriptions du présent décret devra subir un prétraitement avant son déversement dans un réseau
public d’assainissement ou dans une station d’épuration.
Valeurs limites maximales de la teneur en substances nocives des eaux usées autres que
domestiques au moment de leur déversement dans un réseau public d'assainissement ou dans une
station d'épuration.
d) DECHETS SOLIDES :
Loi 01-19 relative au contrôle, à la gestion et l’élimination des déchets
Cette loi fixe les modalités de gestion, de contrôle et de traitement des déchets.
Dans le cadre de cette loi, la gestion, le contrôle et l’élimination des déchets reposent sur les
principes suivants :
 La prévention et la réduction de la production et de la nocivité des déchets à la source,
 L’organisation du tri, de la collecte, du transport et du traitement des déchets,
 La valorisation des déchets par leur réemploi, leur recyclage ou toute autre action visant à
obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables non polluants ou de l’énergie,
 Le traitement écologique rationnel des déchets,
 L’information et la sensibilisation des citoyens sur les risques présentés par les déchets et leur
impact sur la santé et l’environnement, ainsi que les mesures prises pour prévenir, réduire ou
compenser ces risques.
e) EMISSIONS SONORES :
Décret 93-184 relatif aux émissions sonores
Ce décret règlemente les émissions sonores, principalement dans les zones résidentielles et près des
autoroutes.
Selon l’article 2 : Les niveaux sonores maximums admis dans les zones d’habitation et dans les
voies et lieux publics ou privés sont de 70 décibels (70DB) en période diurne (6h à 22h) et de
45décibels (45DB) en période nocturne (22h à 6h).
3. VUE GENERALE DE LA LEGISLATION ALGERIENNE

Une grande variété d’instruments législatifs est disponible en Algérie :
 Convention et accords internationaux,
 Lois et ordonnances,
 Décrets (présidentiels, législatifs et exécutifs),
Page 11
 Arrêtés,
 Décisions et circulaires,
 Délibération de l’autorité locale (Wilaya),
 Décisions individuelles,
 Communications, annonces et opinions.
Pour la protection de l'environnement et plus particulièrement celle des ressources naturelles,
L’Algérie a mis en place un arsenal législatif et réglementaire principal basé sur les lois et les
ordonnances, la législation secondaire consiste en des décrets, des ordres et des décisions/circulaires.
Le promoteur devrait réaliser un suivi adéquat de l’évolution de la législation algérienne pour

s’assurer que toutes les variations ayant une portée potentielle sur ses opérations sont évaluées.
5. EXIGENCES LEGALES (Réglementation Algérienne Relative Au Projet)
La notice est réalisée en tenant compte des textes réglementaires suivant :
LOI/DECRET… DATE DESIGNATION
Environnement en général
DE n° 83-03 5 février 1983 Relatives à la protection de l’environnement est abrogé par
la loi n°03-10 du 19 juillet 2003.
Loi n°03-10 19 juillet 2003 Relative à la protection de l'environnement dans le cadre
du développement durable.
DE n°05-240 28 juin 2005 Fixant les modalités de désignation des délégués pour
l’environnement.
DE n° 05-444 14 novembre 2005 Fixant les modalités d’attribution du prix national pour la
protection de l’environnement.
DE n°98-147 13 mai 1998 Fixant les modalités de fonctionnement du compte
d’affectation spéciale n° 302_065 intitulé « Fonds national
pour l’environnement ».
DE n° 06-237 4 juillet 2006 Modifiant et complétant le décret exécutif n°98-147 du 13
mai 1998, modifié et complété, fixant les modalités de
fonctionnement du compte d’affectation spéciale n°302-
065 intitulé .Fonds national pour l’environnement et la de
la dépollution.
Autorisations
DE n° 91-176 28 mai 1991 Fixant les modalités d’instruction et de délivrance du
certificat d’urbanisme, du permis de lotir, du certificat de
morcellement, du permis de construire, du certificat de
conformité et du permis de démolir.
DE n° 06-03 7 janvier 2006 Modifiant et complétant le Décret exécutif n° 91-176 fixant
les modalités d’instruction et de délivrance du certificat
d’urbanisme, du permis de lotir, du certificat de
morcellement, du permis de construire, du certificat de
conformité et du permis de démolir.
DE n° 08-148 21 mai 2008 Fixant les modalités d’octroi de l’autorisation d’utilisation
des ressources en eau.
DE n°09-209 11 juin 2009 Fixant les modalités d’octroi de l’autorisation de
déversement des eaux usées autres que domestiques dans
un réseau public d’assainissement ou dans une station
d’épuration.
DE n°10-88 10 mars 2010 Fixant les conditions et les modalités d’octroi
d’autorisation de rejets d’effluents non toxiques dans le
domaine public hydraulique.
Page 12
Etudes environnementales
Loi n° 04-20 25 décembre 2004 Relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion
des catastrophes dans le cadre du développement durable.
Plan particulier d'intervention.
Articles 12-13-14-15 31 mai 2006 Définissant la réglementation applicable aux établissements
du DE n°06-198 classés pour la protection de l’environnement
DE n° 09-335 20 octobre 2009 Fixant les modalités d’élaboration et de mise en œuvre des
plans internes d’intervention par les exploitants des
installations industrielles
DE n°07-145 19 mai 2007 déterminant le champ d’application, le contenu et les
modalités d’approbation des études et des notices d’impact
sur l’environnement
DE n°08-312 5 octobre 2008 Fixant les conditions d’approbation des études d’impact sur
l’environnement pour les activités relevant du domaine des
hydrocarbures.
Articles 44-47-48 du 31 mai 2006 Définissant la réglementation applicable aux établissements
DE n°06-198 classés pour la protection de l’environnement.
DE n°05-495 26 décembre 2005 Relatif à l’audit énergétique des établissements grands
consommateurs d’énergie.
Etablissement classés
DE n°06-198 31 mai 2006 Définissant la réglementation applicable aux établissements
classés pour la protection de l’environnement.
DE n°07-144 19 mai 2007 Fixant la nomenclature des installations classées pour la
protection de l’environnement.
Risques majeurs industriels
Loi n°04-20 du 25 décembre 2004 Relative à la prévention des risques majeurs et à la
gestion des catastrophes dans le cadre du développement
durable.
DE n°09-335 20 octobre 2009 Fixant les modalités d’élaboration et de mise en œuvre
des plans internes d’intervention par les exploitants des
installations industrielles.
Eau
Loi n° 05-12 4 août 2005 Relative à l'eau.
Loi n° 08-03 23 janvier 2008 modifiant et complétant la loi n° 05-12 du 4 août 2005
relative à l’eau.
Ordonnance n°09-02 22 juillet 2009 modifiant et complétant la loi n°05-12 du 4 août 2005
relative à l’eau.
Energie
Loi n ° 99-09 28 juillet 1999 Relative à la maitrise de l’énergie.
DE n° 2000-116 29 mai 2000 Fixant les modalités de fonctionnement du compte
d’affectation spéciale n 302 -101 intitulé « fond national
pour la maitrise de l’énergie ».
Loi n° 04-09 14 août 2004 Relative à la promotion des énergies renouvelables dans
le cadre du développement durable.
DE n° 04-149 19 mai 2004 Fixant Les modalités d'élaboration du programme
national de maitrise de l'énergie(PNME).
DE n°05-495 26 décembre 2005 Relatif à l’audit énergétique des établissements grands
consommateurs d’énergie.
Déchets industriels solides
Loi n° 01-19 12 décembre 2001 Relative à la gestion et contrôle et à l’élimination des
Page 13
déchets.
DE n° 02-372 11 novembre 2002 Relatif aux déchets d’emballages.
DE n°03-477 9 décembre 2003 Fixant les modalités et les procédures d’élaboration, de
publication et de révision du plan national de gestion des
déchets spéciaux.
DE n°03-478 9 décembre 2003 Définissant les modalités de gestion des déchets
d’activités de soins.
DE n° 05-315 10 septembre 2005 fixant les modalités de déclaration des déchets spéciaux
dangereux.
DE n° 06-104 28 février 2006 Fixant la nomenclature des déchets, y compris les déchets
spéciaux dangereux.
DE n° 04-409 14 décembre 2004 Fixant les modalités de transport des déchets spéciaux
dangereux.
DE n° 04-410 14 décembre 2004 Fixant les règles générales d’aménagement et
d’exploitation des installations de traitement des déchets
et les conditions d’admission de ces déchets au niveau de
ces installations.
DE n° 05-314 10 septembre 2005 Fixant les modalités d’agrément des groupements de
générateurs et/ou détenteurs de déchets spéciaux.
Nuisance sonore
DE n°93-184 27 juillet 1993 Réglementant l’émission des bruits.
Pollution atmosphérique
DE n°06-138 15 avril 2006 Réglementant l’émission dans l’atmosphère de gaz,
fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que
les conditions dans lesquelles s’exerce leur contrôle.
DE n °06-02 07 janvier 2006 Définissant les valeurs limites, les seuils d’alerte et les
objectifs de qualité de l’air en cas de pollution
atmosphérique
DE n° 2000-73 du 01 Avril 2000 Réglementant les émissions atmosphérique de fumées,
1er Avril 2000 gaz, poussiéreuses, odeurs et particules solides des
complétant le DE n° installations fixes.
93-165 du 10 Juillet
1993
Rejets d'effluents liquides
DE n°06-141 19 avril 2006 Définissant les valeurs limites des rejets d’effluents
liquides industriels.
DE n°09-209 11 juin 2009 fixant les modalités d’octroi de l’autorisation de
déversement des eaux usées autres que domestiques dans
un réseau public d’assainissement ou dans une station
d’épuration
DE n°10-88 10 mars 2010 fixant les conditions et les modalités d’octroi
d’autorisation de rejets d’effluents non toxiques dans le
domaine public hydraulique.
Arrêt. Inter. 06 Janvier 2013 Fixant les valeurs limites maximales et les données
du 06 Janvier 2013 particulières relatives aux rejets d’effluents, de
déversement ou de dépôt de matières de toute nature ne
présentant pas de risques de toxicité ou de nuisance dans
le domaine public hydraulique.
Substances chimiques
Page 14
DE n° 87-182 18 aout 1987 Relatifs aux huiles à base de polychlorobiphenie (PCB),
aux équipements électriques qui en contiennent et aux
matériaux contaminés par ce produit.
DE n° 93-161 10 juillet 1993 Réglementant le déversement des huiles et lubrifiants

dans le milieu naturel.
DE n° 04-88 22 mars 2004 Portant réglementation de l’activité de traitement et de
régénération des huiles usagées.
DE n°07-207 30 juin 2007 Réglementant l’usage des substances qui appauvrissent la

couche d’ozone, de leurs mélanges et des produits qui en
contiennent.
DE n°10-142 23 mai 2010 Modifiant le décret exécutif n°07-207 du 30 juin 2007

réglementant l’usage des substances qui appauvrissent la
couche d’ozone, de leurs mélanges et des produits qui en
contiennent.
DE n° 90-198 30 juin 1990 Portant réglementation des substances explosives.
Arrêt. Inter. 10 aout 1993 Portant classification des matières et objets explosibles
DP n °99-64 15 mai 1999 Modifiant et complétant certaines dispositions du décret
présidentiel n 90_198 du 30 juin 1990 portant
réglementation des substances explosives.
Arrêt. Inter. du2 02 novembre 2000 Relatifs au transport routier des matières solides
novembre 2000 inflammables, matières inflammables spontanément,
matières qui, en contact de l’eau émettent des gaz
inflammables.
DE n° 03-451 01 décembre 2003 Définissant les règles de sécurité applicables aux activités
portant sur les matières et produits chimiques dangereux
ainsi que les récipients de gaz sous pression.
DE n°03-452 01 décembre 2003 Fixant les conditions particulières relatives au transport
routier de matières dangereuses.
DE n° 05-08 08 janvier 2005 Relatif aux prescriptions particulières applicables aux
substances, produits ou préparations dangereuses en
milieu de travail.
DE n° 10-19 12 janvier 2010 Modifiant et complétant le décret exécutif n°03-451 du
1er décembre 2003 définissant les règles de sécurité
applicables aux activités portant sur les matières et
produits chimiques dangereux ainsi que les récipients de
gaz sous pression.
Arrêt. Inter. du 08 08 Juillet 2014 Fixant les conditions et modalités d'habilitation du
Juillet 2014 personnel affecté aux taches de stockage des matières et
produits chimiques dangereux ainsi que les récipients de
gaz sous pression.
Arrêt. Inter. du 29 29 Décembre 2016 Portant modifiant et complétant et complétant l’arrête
Décembre 2016 interministériel du 08 Juillet 2014
Arrêt. Inter. du 25 25 Novembre 2015 Fixant la liste et la classification des matières et produits
Novembre 2015 chimiques dangereux.
Protection du consommateur
DE n° 12-203 06 Mai 2012 Relatif aux règles applicables en matière de sécurité des
produits.
Tableau 1 : Réglementation algérienne relative au projet
Page 15
2.3. AUTRES LOIS RELATIVES A LA SECURITE DU TRAVAILLEUR

La loi 88-07 définit la nécessité de prendre des mesures de lutte contre l’incendie dans le lieu de
travail.
La loi 85-05 présentant les règles générales de santé et de sécurité au travail.
Arrêté ministériel du 06 Juin 1997 fixant la liste des travaux où les travailleurs sont fortement
exposés aux risques professionnels.
Le décret 86-32 du 07 Décembre 2002 relatif aux conditions d’organisation de l’instruction, de
l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de prévention des risques
professionnels.
CHAPITRE I
ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT
I.1. DELIMITATION DE LA ZONE D'ETUDE EN FONCTION DES LIMITES DEFINIES

PAR LE RAYON D'AFFICHAGE
I.1.1. Localisation de l’installation dans son environnement :
Ce projet d’exploitation d’un dépôt de vente des matériaux de construction & fabrication et
vente des poutrelles a béton. De Mr : AYAD MOUSSA BEN MOHAMED, situé sur la commune
de BENI SLIMANE (BASE COMMERCIALE – OULAD ZAHIA N°307 SECTION 07) avec
une capacité de stockage de 80 t et l’exploitation une superficie total 1 000,00 m2.
wilaya MEDEA
commune BENI SLIMANE
N° de terrain N°80 Section 07
Superficie globale 1 000,00 m2
Superficie a utilise 612,00 m2
délimitation Au nord Route, RN N°18
Au sud Terrain agricole
A l’est Terrain agricole
A l’ouest Terrain agricole
Coordonnées géographiques ALTITUDE : 574 m
LATITUDE : 36.227 / 36°13 ’37’’ N
LONGITUDE : 3.30596 / 3°18’21’’ E
Commune BENI SLIMANE
Fig1 : carte de la wilaya de Médéa.
Page 16
Fig2 : carte de la Commune El-Omaria.
I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La commune de BENI SLIMANE fait partie de la Wilaya de MEDEA et situé dans le tell central
dans l’Atlas tellien ( mont de Djurdjura) a l’ouest a environ 98 km au sud d’Alger et a 68Km au
sud-est de Médéa et a environ 92Km au sud-ouest de BOUMERDESSES et 50 km a l’est de
BERROUAGHIA et a 31Km au sud-ouest de TABLAT et a 55Km a l’ouest de BOUIRA,
La Commune de BENI SLIMANE est située à l’Est de la ville de MEDEA. Elle est traversée par la
route nationale n°18 reliant son chef-lieu avec les wilayas de BOUIRA et MEDEA, seule ouverture
Est-Ouest de la wilaya. BENI SLIMANE est administrativement chef- lieu de Daïra. Elle s’étend sur
une superficie de 92 km2 et est limitée par :
- Les communes de SIDI ERRABI et BOUCHRAHIL, au Nord
- La commune de GUELB ELKBIR et BIR BEN ABED, à l’Est
- La commune de BOUSKENE, à l’Ouest
- La commune de SOUAGUI, au Sud
L’objet de notre étude sera implanté sur un terrain commercial situé à la cote de la route nationale
RN N°18 Commune de BENI SLIMANE, daïra de BENI SLIMANE Wilaya de MEDEA. (Voir plan
de situation).
Page 17
Fig3: la commune de BENI SLIMANE.
I.1.2. PLAN DE SITUATION
Site du projet
Page 18
Fig. 4.5.6 : plan de situation du projet.
I.3.2. SITUATION DU PROJET DANS LE CONTEXTE PROVINCIAL
Fig7, 8, 9,10, 11,12 : Situation du projet

dans le contexte provincial.
I.4. SITUATION CLIMATIQUE

Le climat de la zone d’étude présente un
climat méditerranéen et caractérisé par un
hiver froid et un été chaud et sec .Le choix
de station de référence doit tenir compte de
différents facteurs intervenants dans la
précision du climat local. La station la plus
proche de notre zone d’étude situe au
niveau de la station direction de
l’agronomie et développement rural de
BENI SLIMANE pour une période
d’observation de 13ans.
Tableau 6 : localisation de la station

météorologie de BENI SLIMANE.
Station Latitude Longitude Altitude
Page 19
BENI SLIMANE 36.231504° N 3.307453° E 583m
2.1 - précipitation :
L’origine des pluies en Algérie est plutôt orographique. En effet les paramètres climatiques varient
en fonction de l’altitude, de l’orientation des chaines de montagnes et de l’exposition. La hauteur
pluviométrique est donc déterminée par la direction des axes montagneux par rapport à la mer et aux
vents humides. En Algérie, ce sont les versants nord, nord-ouest et leur sommet qui reçoivent les
précipitations les plus fortes ; celles-ci diminuent vers le sud au fur et à mesure que les vents
humides s’épuisent.
Les données moyennes de la précipitation mensuelle dans la station de BENI SLIMANE sont
consignées dans le tableau suivant :
Tableau 7: Répartition mensuelle des précipitations station de BENI SLIMANE.
Mois Jan Fév Mars Avr Mai Jui Juillet Aoû Sep Oct Nov Déc Total
n t
Moy 48,6 68,8 57,5 39, 51,7 13,6 2,7 7,6 40,7 32,1 51,8 55,3 469.8
4
Fig 13 : Variation des précipitations moyennes mensuelles dans la station de BENI-SLIMANE.
L’examen de la représentation graphique ci-dessus, fait apparaitre que la précipitation moyenne

annuelle est de 469.8 mm. Ce qui correspond à la somme des précipitations mensuelles moyennes.
Nous remarquons que la saison la plus pluvieuse se situe en hivers (décembre, janvier, et février) le
mois le plus pluvieux reste le mois de février (68.8 mm), et le mois qui enregistre la faible quantité,
c’est bien le mois de juillet (2.7 mm).
Page 20
Fig 14: Répartition des précipitations moyennes mensuelles, dans la station de B.S.
Le régime saisonnier des précipitations :

La distribution saisonnière des précipitations dans la station de BENI SLIMANE, est consignée dans
le tableau suivant :
Saison Hiver Printemps Eté Automne Type de
(D-J-F) (M-A-M) (J-Jt-A) (S-O-N) régime
P (mm) 57.6 49.5 8 41.5 HPAE
Tableau : Le régime saisonnier des précipitations station de B.S.
Fig. 15 : Répartition des précipitations saisonnières station de B.S.

Le régime saisonnier des précipitations dans la station de BENI SLIMANE, est de type HPAE.
Page 21
a) Température :
Les températures sont parmi les facteurs climatiques les plus importants après les pluies. La
température définit le degré d’agitation des particules qui composent un système. Elle se mesure au
moyen d’un thermomètre, mais d’autre défini la température comme une qualité de l’atmosphère et
non comme une grandeur physique mesurable.
Les données moyennes de la température mensuelle de la station de BENI SLIMANE sont
consignées dans le tableau suivant :
Mois Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juillet Août Sep Oct Nov Déc Moy
M 16,34 16,64 21,21 26,38 29,86 35,78 40,07 39,18 33,36 28,35 23,14 16,76 27.25
m 1,42 1,11 2,82 5,31 8,49 12,51 15,50 15,61 13,05 8,55 5,08 1,93 7.62
(M+m)/2 8,88 8,88 12,02 15,84 19,18 24,15 27,79 27,39 23,21 18,45 14,11 9,35 17.44
Tableau : Répartition mensuelle des températures - station de BENI SLIMANE.
Fig 16: Variation des températures moyennes mensuelles (M, m, (M+m)/2), station de B-S.
Le moyenne mensuelle de la station de BENI SLIMANE souligne l’existence de deux saisons sont :
@ Une saison froide qui s’étend du mois de Novembre au mois d’Avril.
@ Une saison chaude qui s’étend du mois de Mai au mois d’Octobre.
3.2.3 – les gelées :

@ Les gelées causant de graves accidents à la végétation font leur apparition depuis la fin
@ d’hiver jusqu’au mi-printemps (environ 40 jours).
3.2.4 – Les ventes :

Dans cette région, les vents dominants sont :
 Les vents de Nord et Nord-Ouest à saison d’hiver sont humides et froids.
 Les vents de sud et Sud –Est à saison d’été sont secs et chauds, fréquents, mais non violents.
Source : Subdivision Agricole de Beni Slimane

Mois jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aout Sept Oct Nov Dec
La vitesse de 2.9 2.1 2.9 2.7 3.0 2.5 2.9 2.5 2.6 2.1 2.2 2.8
vent m/s
Tableau: Vitesse moyenne du vent en m/s.
Page 22
Fig17 : Rose des vents la source (https://www.meteoblue.com/fr/meteo/prevision/modelclimate/B-S)
I.4.6. Le Sirocco :
En raison des propriétés que peut avoir le vent sec et chaud sur le pouvoir évaporant de l’air il est
bon de signaler sa présence.
Mois jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil

Aout Sep Oct Nov Dec
t
Nombre 0.55 0.20 1.15 0.75 1.70 2.85 3.45 3.85 3.40 2.55 0.10 0.25
moyen
Tableau: Valeurs moyennes mensuelles du nombre de jours de sirocco.
Le nombre de jours de sirocco est en moyenne de 20.8 jours, il débute du mois de Mai et jusqu’au
mois d’Octobre. La période de pointe est observée en Aout avec 3.85 jours.
I.4.4. Humidité relative :

L’humidité de l’air est donnée par le tableau suivant :
Mois jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sep Oc Nov Dec
t t t
Humidité % 73 74 78 73 65 61 48 49 57 73 75 81
Tableau : Humidités Relatives moyennes mensuelles de la zone d’étude.
Page 23
D’après le tableau I.5 l’humidité relative annuelle moyenne est de 67.25 %. Le mois le plus sec de
l’année est Juillet avec l’humidité relative moyenne de l’air de 48%, et le mois le plus humide est
Décembre avec l’humidité relative moyenne de l’air de 81%.
Évaporation :
L’évaporation annuelle à la station de BENI SLIMANE selon la formule ANRH est de 1467mm. En
période estivale, l’évaporation atteint son maximum attisée par le sirocco.
4 - Synthèse climatique :
4.1 – Diagramme Ombro-thermique de Bagnouls et gaussen :
D’après BAGNOULS et GAUSSEN (1953), la sècheresse n’est pas nécessairement l’absence totale
de pluies, elle se manifeste quand les faibles précipitations se conjuguent avec les fortes chaleurs.
GAUSSEN (1955), considère (un mois sec) celui où le total mensuel des précipitations exprimé en
millimètre est inférieur ou égal au double de la température moyenne mensuelle exprimée en degrés
centigrades. Diagramme Ombro-thermique se caractérise par deux axes :
- En abscisses : les mois de l’année.
- En ordonnées : à droite les donnes des précipitations P (mm), et à gauche les températures
moyennes T (c°) (la température a une échelle double de celle des précipitations).
Mois jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sept Oct Nov Dec
t
P(mm 48, 68, 57,5 39,4 51,7 13,6 2,7 7,6 40,7 32,1 51,8 55,
) 6 8 3
T (c°) 8,8 8,8 12,0 15,8 19,1 24,1 27,7 27,3 23,2 18,4 14,1 9,3
8 8 2 4 8 5 9 9 1 5 1 5
Tableau 10: les moyennes mensuelles de la température et de la pluviométrie station de- B.S
Fig 18: Diagramme Ombro-thermique de Bagnouls et gaussen pour la zone d’étude
- le diagramme ombro-thermique permet de distinguer deux périodes dans l’année :
Page 24
 Une période sèche qui s’étend du mois de Juin au mois de Septembre.
 Une période humide qui s’étend du mois d’Octobre au mois de Mai.
4.2 – Quotient et climagramme pluviométrique d’EMBERGER:

Emberger (1930 b) ; Abi-saleh, Barbéro, Nahel et Quézel,(1976); Akram, Barbéro et
Quézel(1979), ont considéré, comme méditerranéenne l’ensemble des forêts soumises au bioclimat
méditerranéen, lui-même subdivisé en plusieurs ensembles bioclimatiques en fonction en particulier
de la valeur des précipitations annuelles, voire du coefficient pluviométrique d’Emberger (1930 a,
1955) mais aussi de la durée de la sècheresse estivale Dager (1977), qui représente un phénomène
régulier (stress climatique) mais variable selon ces types bioclimatiques (aride, semi-aride, sub-
humide, humide, parhumide) mais aussi en fonction des étages de végétation. (Quézel, 1981). Ce
climagramme est adopté pour le quotient des bioclimatologies. la formule du quotient Q2 s’exprime
comme suit :
P : pluviométrie en (mm).
M : Moyenne des maximums du mois le plus chaud en t° kelvin.
m : Moyenne des minimums du mois le plus froid en t° kelvin.
Avec : t° kelvin = t°c + 273.2 °c.
Le calcule de ce quotient de la station de BENI SLIMANE (Tab.11). Nous a permis de positionner

de la station dans l’étage bioclimatique correspondant. (Fig.13).
Station de BENI Période M (°K) m (°K) P (mm) Q2 M (°c) Ambiance
SLIMANE bioclimatique
2004-2016 300.5 280.9 433.5 75.9 7.62 Semi-aride
Tableau 11 : Ambiance bioclimatique de station de B S.
Page 25
Figure 19 : Localisation de station de BENI SLIMANE dans le climagramme d’EMBERGER.

I.5. RELIEF
La Commune peut être considérée comme une plaine élevée qui couvre 80 % de la surface totale de
son territoire, les montagnes (collines dont la pente >25%) situées dans la partie Sud comptant pour
10 % et les piémonts situés au Nord et à l’Est du territoire pour 10 %.
Le projet
Fig 20: Carte des relief W de MEDEA. Source : DSA, MEDEA, 2014.
Site du projet
Page 26
Fig 21 : Carte des pentes w de Médéa Source : DSA, Médéa, 2014

I.6. GEOLOGIE
Le territoire de la Commune est caractérisé par une géologie très complexe. Les affleurements sont
épars et séparés par des lambeaux de recouvrement ou par des dépôts miocènes ou quaternaires :
- Des formations de marnes et marno-calcaires situées au Sud du territoire communal.
- Des formations argilo-quartzitique épaisses du type « flysch » situées au Sud-Ouest et Sud-Est de la
Commune constituées d’argiles ou de marnes.
- Des formations de marnes noduleuses ou esquilleuses à minis bancs de calcaires situées au Nord-
Ouest de la Commune.
- Des formations de marnes et de calcaire marneux couvert par des conglomérats et d’argiles situées
au Nord du territoire de la Commune.
- Des dépôts lacustres ou continentaux constituées d’argiles sur la partie centrale du territoire au Sud
de la route nationale n°18.
Classification des sols :

L’étude pédologique de la zone d’extension confrontée aux résultats analytiques des sols a permis de
mettre en évidence 03 classes de sols (classification française : CPCS, France 1967) réparties comme
suit :
@ Classe des sols peu évolués ;
@ Classe des sols calcimagnésiques ;
@ Classe des sols à sesquioxyde de fer.
Page 27
Fig 22 : Carte pédologique de la plaine de Béni Slimane- (Source : ANRH- 1976).
• Hydrographie
La commune est traversée par deux Oueds qui se relient à proximité du Souk Aarba :
- Oued El Maleh, situé à la limite communale Est et coulant dans le sens Nord-Sud.
- Oued Aliem, qui traverse le chef- lieu, situé dans la partie centrale et coulant dans le sens
Ouest-Est. Sur cet oued près de la ville de Beni Slimane se greffe un Oued econdaire « Oued
Boudraa » qui coule dans le sens Nord-Sud.
Fig23 : Carte des ressources hydraulique et ouvrage hydraulique Source, DSA Médéa, 2014
Page 28
Les stations pluviométriques retenues pour l’estimation des précipitations dans le bassin versant ont
été sélectionnées sur la base de l’emplacement géographique de ces stations et la période
d’observation de ces dernières.
La figure suivante montre l’emplacement géographique de ces stations :
Fig24 : Réseau d’observation pluviométrique du bassin de l’oued mellah
• Séismicité
Le territoire national est devisé en cinq (05) zones de sismicité croissante :
- Zone 0 : sismicité négligeable
- Zone I : sismicité faible
- Zone IIa et IIb : sismicité moyenne
- Zone III : sismicité élevée
La wilaya de Médéa est classée dans Trois zones de sismicité :
- Zone I : au Sud de la wilaya
- Zone IIb : au Nord de la wilaya
- Zone IIa : toutes les commune de la wilaya autre que celles appartenant à la zone I et la zone IIb.
La Commune de Beni Slimane appartient à la zone IIa.
• Voiries
Route Nationale Chemins de wilaya Chemins Communaux
N° Longueur Longueur N° Longueu Longueur Longueur Longueur

(Km) bitumée r bitumée (Km) bitumée
(Km) (Km) (Km) (Km)
18 20,10 20,10 90 4,40 4,40 39 20,40
Page 29
Source DPAT.
I.8. MILIEU BIOLOGIQUE
a) La flore :
- Arbres forestiers : la zone d’étude et le site d’implantation de l’unité n’enregistrent pas de grandes
surfaces en arbres forestiers, à l’exception de quelques arbres (pins et eucalyptus) implantés par les
propriétaires servant généralement de clôture.
- Arbres fruitiers : on trouve surtout des oliviers et des amandiers. Les autres espèces d’arbres
fruitiers représentent une faible culture.
- Les céréales : les céréales sont très cultivées, vu le relief et le caractère un peu plat de la région.
b) La faune :
- Les mammifères : sanglier, chacal, renard, lièvre, … etc.
- Les reptiles : caméléons, tortues, couleuvres, serpents venimeux, vipères, scorpions et lézards de
toutes sortes. Ils peuplent généralement les terriers et les pierrailles des champs.
- Les oiseaux : aigle de bonellie, chouette hulotte, milan noir, hibou, pinson du nord, le rouge gorge,
l’hirondelle, le chardonneret, le verdier.
I.9.AIRES D’ETUDE
L’aire d’étude a été définie, selon le principe de proportionnalité et de précaution, afin de prendre en
compte les impacts directs et indirects de l’exploitation du site du projet, sur le paysage et
l’environnement (physique, naturel et humain). Des critères topographiques, écologiques,
hydrographiques, géologiques et d’occupation des sols ont ainsi été pris en compte.
Ainsi, dans le cadre de notre analyse, trois aires d’étude ont été définies :
• Une aire d’étude éloignée représentant un périmètre d’environ 1 000 m au maximum autour des
limites du site de l’établissement. Sur cette aire, l’analyse portera sur les grandes unités paysagères,
la présence éventuelle de sites et monuments protégés, le réseau hydrographique, les zonages de
protection réglementaire, C’est également le périmètre d’étude des points de vue lointains depuis les
axes majeurs et les lieux emblématiques,
Cette aire d’étude éloignée a été déterminée principalement par :
 Les impacts paysagers
 Les impacts liés au trafic
• Une aire d’étude rapprochée correspondant aux abords de l’établissement dans un rayon d’environ
100 m Cette aire permet de saisir l’environnement proche de l’unité, ses enjeux spécifiques ainsi que
ses impacts potentiels en termes de visibilité proche, nuisances sonores, activités et accès. Elle
englobe les habitations, activités et équipements proches ainsi que les principales voies de
communication. Sur cette aire, les investigations suivantes ont été menées :
Occupation des sols, analyse des documents d’urbanisme, étude de bruit, description des principales
activités, des réseaux, analyse du trafic, ...
Cette aire correspond aux zones immédiates susceptibles d’être touchées par l’exploitation (parcelles
d’implantation et voisines, chemins d’accès),
• Une aire d’étude de l’emprise « maîtrisée » qui correspond au périmètre de l’unité projetée.
L’aire immédiate et rapprochée n’incluse aucun site d’intérêt biologique et écologique. Aucun
écosystème de type subhumide n’a pu se développer, ceci en raison des conditions climatiques
défavorables et du caractère éphémère des plans d’eau,
Page 30
1.10. Évolution probable de l’environnement en l’absence du projet
En l’absence du projet de la société de vente de matériaux de construction

l’environnement ne connaitra pas d’évolution palpable vu la nature agricole du terrain de l’activité
du projet et la zone d’étude. Cependant, le projet visé aura un impact positif sur le site en
contribuant à une amélioration socio-économique de la région du projet en termes d’emploi direct
(08 personnes) avec des dizaines d’emplois indirects et en permettant l’approvisionnement du
marché en matériel de construction.
La description de milieu physique de la zone site (parc de vente des matériaux de construction et
production des poutres a béton AYAD MOUSSA a permis de dégager les points suivants:
 L'absence des cours d'eau, traversant le site d'étude, l'épargne des différents risques
liés au phénomène d'érosion.
 Le climat est un facteur important qui agit directement par ces différents paramètres,
à savoir la température, la pluviométrie et le vent. C'est un facteur déterminant, il a
une influence directe sur l'atténuation des effets d'une pollution et sur la disponibilité
des eaux.
 Le vent est un paramètre important dans la dispersion des polluants dans l'air et dans
le phénomène d'érosion. Il constitue un paramètre important dans la détermination du
type de climat, car il influe directement sur la variation des précipitations, des
températures et de l'humidité.
À l'exception de quelques terres agricoles aux abords d'unité, de telle sorte qu'elle pourra constitue un
risque.
CHAPITRE II
PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Cet axe traitera une description détaillée du projet :

 Justification / raison d’être et objectif,
 Principales composantes,
 Caractéristiques et consistance du projet y compris une description de l’activité projetée,
 Calendrier prévisionnel de la réalisation du projet,
 Création d’emplois,
II. 1. ANALYSE DES ALTERNATIVES ET VARIANTES EVENTUELLES DES

DIFFERENTES OPTIONS DU PROJET
1.1. Le contexte du projet :
a) Dépôt de stockage des matériaux de construction :
 Réceptionner les matériaux de construction (ciments en sac, fer, sables+gravier, briques),
 Stocker ces marchandises,
 Préparer les commandes,
 Expédier les marchandises,
b) Installation production de la poutrelle a béton :
Page 31
Un pourcentage du stock de matériau est déposé dans la process de fabrication des poutres à béton, et
l’installation de production des poutrelle a béton installer au centre du parc a ciel ouvert.
II.2. JUSTIFICATION DU PROJET

 Justification environnementale
L’activité de la production des poutrelles à béton est une activité industrielle, cherche s’implanter a
l’intérieur du parc de stockage et vente des matériaux de construction.
Dans les dernières années, les déchets métalliques engendre une progression proportionnelle à
l’évolution combinée de la population et de son niveau de vie. Pour cela l’activité de recyclage
viendra une certitude pour protégé l’environnement.
Le projet sujet de ce rapport s’inscrit parfaitement dans le cadre d’une approche de développement
durable du secteur de travaux de construction bâtiment et travaux publique, et développement de la
Région de BENI SLIMANE, et s’intègre parfaitement dans les orientations de protection et de la
mise en valeur de l’environnement.
Ce rapport pour l’obtention de l’acceptabilité environnementale est élaboré conformément à la loi

des études d’impact sur l’environnement, qui atteste la faisabilité du projet industriel en point de vue
environnemental. Le promoteur déploiera un effort dans le but de pouvoir installer son installation et
exercer ses activités tout en préservant l’environnement. En vue d’atteindre ces objectifs en matière
de préservation de l’environnement, elle suit un programme complet de surveillance des rejets
liquides, solides et gazeux, et s’engagera à maintenir un suivi et une surveillance continue de ses
installations pour y apporter les actions correctives en cas de toute anomalie.
Les différents choix et critères de sélection du projet sont justifiés et résumés dans le tableau
Suivant :
Choix du projet Raisons d’ordre Raisons d’ordre Raisons d’ordre

technique économique environnemental
Sur un site déjà Dépôt de vente des Diversification des Secteur
exploité faisant matériaux de matériaux entrants sur écologiquement
l’objet d’une construction et le site (matériaux issus Perturbé propre
Acte de location Unité de du du BTP…)
Faible
Localisation préfabrication des Approvisionnement des
augmentation
du poutres en chantiers du BTP des
projet A proximité de béton implantés communes alentour.
du trafic routier
la route sur le site. Accès
direct aux axes de
nationale RN communication
N°18 routiers RN.N°18
Traitement des Approvisionnement Approvisionnement Bardage phonique
matériaux en matériau facilité diversifié en matériaux Transfert de
par voie routière (chantiers de BTP…) matériaux par
(quai de bandes
déchargement transporteuses
existant) limitant l’usage
d’engins
Fabrication du Approvisionnement Possibilité
Page 32
béton prêt à en matériaux d’approvisionner les
l’emploi directement gros chantiers et les
-
sur site chantiers de particuliers
Méthode
d’exploitation Préfabrication Approvisionnement
Des poutres à en matériaux
- -
directement sur site
béton
Recyclage des Limitation des dépenses Pas de rejet d’eau
eaux de lavage liées à la consommation de process.
-
en eau du site Préservation de la
ressource en eau
Evacuation des Accès direct aux
matériaux, axes de
- -
et poutre par communication
voie routière routiers
Evacuation des Accès direct aux
boues de axes de
process vers communication
- -
une plateforme routiers
de recyclage
II.3. CLASSIFICATION DE L’ENTREPRISE AYAD MOUSSA
Les activités du site industriel de : AYADA MOUSSA sont jusqu’à présent régies par les deux
catégories :
 Autorisant la société AYAD MOUSSA à exploiter l’actuelle installation d’un parc de
stockage et vente des matériaux construction.
Type Rayon
N° de la Situation du de
Désignation des activités D’autorisati d’affichage
rubrique l’installation on (Km)
2500 Matériaux, minerais et
métaux
Chaux, ciments et plâtres Capacité de stockage en total 1
APAPC
2517BIS (dépôts de) dans les de 80t
agglomérations
2522 Ferro-silicium (Dépôts de) 0.5
 Déclaration portant notamment sur l’unité de production des poutres a béton exploité par la
société et sur le même site.
Type Rayon
N° de la Situation du de
Désignation des activités D’autorisati d’affichage
rubrique l’installation on (Km)
2527,3 Matériel vibrant (Emploi La puissance installée du D -
de) pour la fabrication de matériel vibrant étant :
Page 33
matériaux tels que béton, 3. Supérieure à 5kW, mais
agglomérés, etc..., inférieure ou égale à 40kW
Tableau: Rubriques de la nomenclature de l'établissement classée.
Les installations objet de notre étude sont classées en troisième catégorie, rubriques 2500-2517 bis
et 2522 conformément au décret exécutif n° 07-144 du 19/05/2007 fixant la nomenclature des
installations classées pour la protection de l’environnement. En se basant sur les capacités de
stockage des matériaux de construction (80 t), elles nécessitent une autorisation PAPC
territorialement compétent,
Rubrique (2527,3), et une déclaration auprès du Président de l’APC (unité de fabrication de
poutrelle en béton), territorialement compétents.
II.4. DESCRIPTION DETAILLEE DES DIFFERENTES PHASES DU PROJET
3.2. DONNEES DE BASE DU PROJET

3.2.1. Nature du projet
Parc à ciel ouvert de vente des matériaux de construction AYAD MOUSSA exerce ses activités
stockage et vent de matériaux de construction en béton, depuis 1996. Sur la commune BENI
SLIMANE.et implanté une unité de production des poutres a béton sur le site de parc à ciel, et
garderont leur configuration actuelle.
Arrivée des matériaux :
Les matériaux tout-venant proviendront des carrières et cimenterie et usine de fers de
construction bâtiment alentours, soit environ 6 000 t/an.
Ces granulats seront acheminés par voie routière des barges avec des camions s’effectuera sur un
quai de déchargement aménagé sur le site, comme cela est le cas actuellement.
Une partie des matériaux d’arrivée se présenteront sous la forme de sables traités de granulométrie
0/40 mm et seront directement dirigés vers l’unité de production des poutres à béton.
DESCRIPTION DES INSTALLATIONS ET EQUIPEMENTS
Parc à ciel ouvert de vente des matériaux construction a béton
Ce projet d’exploitation d’un Parc à ciel ouvert de vente des matériaux de construction AYAD
MOUSSA BEN MOHAMED existant sur la commune de BENI SLIMANE (BASE
COMMERCIALE – OULAD ZAHIA N°307 SECTION 07) avec une capacité de stockage de 80 t
et l’exploitation une superficie total 10 000 m2.
Est implantée sur un terrain portant Ilot N°80/07
 Elle existe un air de stockage sur une superficie de 600 m2,
 Existe un bâtiment logistique et bureau & sanitaire de 12 m2,
 Elle existe un hangar de stockage ciment en sec de 20 m2,
 Air de maintenance, implanté sur comme illustré sur le site, est utilisé pour les réparations de
base des engins à moteur circulant sur le site (chargeur, chariot, malaxeur …) représente une surface
de 20 m².
 Elle existe un retro-chargeur,
 Elle existe un chariot élévateur,
 Elle sera alimentée en eau à partir d’un puits,
 Elle alimentée en l`électricité par un réseau électrique de SONALGAZ,
 Elle emploie 08 ouvriers.
L’unité de production des poutrelles a béton

Implantée sur même site :
Page 34
 Une presse ou machine vibrante dans laquelle sont fabriqués des poutrelles en béton sur
panneaux,
 Des moules au sol dans lesquels seront coulées des poutrelles en béton,
 Des équipements de manutention, de durcissement et de palettisation, dont des bandes
transporteuses et deux chariots transpalettes,
 Deux malaxeurs (bétonnières),
 Une tour de stockage des granulats,
 Pelles (truelles à main), brouettes…etc.
L’unite production des poutrelles à béton possède ainsi une puissance totale de 25 kW.
II.4.4. DESCRIPTION DES INFRASTRUCTURES

 Poste de Garde,
 Administration,
 Local de collecté des déchets,
 Sanitaire,
 Hangar de stockage des ciments en sec.
Fig 25, 26, 27 :

photos de parc a
ciel ouvert du
vente matériaux
de construction
AYAD
Vue d’ensemble
du site parc a
ciel ouvert
( AYAD
MOUSSA).
ENTREE
SORTIE
Zone de stocke ballettes des briques 20 t
Zone de stocke de produit finis

Poutrelle en béton
Unité de production des poutres a béton
Zone de stockage sable et

gravier
Page 35
Zone de stockage
DesArmoire
fers électrique
Bureau
Hangar de stockage
ciments en sec
Zone parking engins Site du

et maintenance projet
Puits d’eau
Schéma de l’unité (parc de vente des

matériaux de construction et production de
la poutre a béton).
CHAPITRE III
LA DESCRIPTION DES
DIFFERENTES PHASES DU
PROJET
Etant donné que le parc a ciel ouvert
(AYAD MOUSSA) de stockage et vente
en détail des matériaux de construction & et production des poutrelles en béton, est en service donc
en passé le stade de la construction phase de construction, et qu’il est en cours d’exploitation, nous
nous concentrerons sur son études en phase de d’exploitation. (Mode de fonctionnement). Les
activités principales de l'unité c'est la réception, le stockage et la distribution des matériaux de
construction différents types pour la construction bâtiment, travaux publiques. La capacité de
Avec une activité secondaire industrielle de fabrication des poutrelles en béton avec stockage
utilisation (Matériel vibrant pour la fabrication les poutres en béton), La puissance ne
installée du matériel vibrant étant : Supérieure à 5kW, mais inférieure ou égale à 40kW. dépasse
Elles nécessitent une déclaration auprès du Président de l’APC les
limites
autorisée réglementairement.
III.1. PRINCIPE D’EXPLOITATION
Comme le montre le schéma du plan d'ensemble du dépôt de stockage et de vente de matériaux de
construction, le local de stockage occupe un surface de 612 m2, ainsi le bloc administratif occupe une
Page 36
surface de 12 m2, là se trouve deux bureaux et un petit bloc sanitaire (SDB), la répartition du dépôt
est comme suite :
N° Désignation Superficie (m2)
01 Bureaux
02 Bloc sanitaire
03 Dépôt de stockage des matériaux (graviers, sable, fers) a ciel
ouvert.
04 Hangar de stockage ciments en sac
05 Unité de fabrication de la poutrelle en béton a ciel ouvert
06 Air de maintenance
07 Poste de Garde,
III.1.Source d'alimentation en énergie et en eau de l’unité :

Eau : L'unité est alimentée en eau par un puits d’eau est situé sur le coté sud en bordure du parc, il y
a deux types d'eau dans l'unité :
• l'eau potable : pour les usages sanitaires (WC, douches, lavabos) et les opérations de nettoyages
(lavages de la plate forme d’unité de fabrication des poutres en béton), sans traitement préalable
(consommation de 30 à 40 m3 par an).
• l’eau pour la préparation le béton pour la production des poutrelles en béton (consommation de
1000 à 3000 m3 par an).
Energie : site est lié au réseau électrique de SONALGAZ à 380-220 V, L'alimentation en énergie
électrique de l'unité est nécessaire pour l'éclairage des blocs administratif et sanitaire, et aussi pour
l’unité de fabrication de la poutrelle a béton la consommation de l'énergie électrique est moyenne.
Assainissement : les eaux usées générée dans le réseau d’assainissement.
N° Produis Quantité stockée Condition de stockage

01 Ciments 15 tonnes Abris fermé
02 Sables 10 tonnes
03 Graviers 15 tonnes
04 Briques 10 tonnes Aucune condition
05 fers 15 tonnes précisée
06 Bourrelles en béton 15 tonnes
Canevas de matériaux constructions stockés.
III.2.HORIZON TEMPOREL DU PROJET
L'horizon temporel du projet s'étend sur deux phases :
Phase 1 : exploitation
Phase 2 : fermeture
La phase 2, cette activité n'a pas une durée de vie, puisque les matériaux de construction sont
stockées temporaire et roulement et marchandé chaque arrivage.
Phases 11/2022 2070 2071 2075
Exploitation
Post-exploitation
Horizon temporel du projet
III.3. Mode et méthodes d’exploitation
Le principe d’exploitation du site industriel d’AYAD MOUSSA BEN MOHAMED est :
 Réceptionner les matériaux de construction (ciments, fer, sables gravier, briques),
 Déchargement les matériaux de construction sur site,
 Stocker ces marchandises,
 Production des poutrelles en béton,
 Préparer les commandes,
 Chargement des marchandes sur des camions avec des chargeurs et chariot élévateur,
Page 37
 Expédier les marchandises,

Stockage et transport des matériaux marchands : les matériaux marchands sont entreposés sur une aire de
stockage temporaire d’où ils seront chargés dans des camions pour la vente
Input Dépôt de stockage Output
Dépôt de vente des matériaux de

construction Vente
Vente
Vente
Fabrication de la poutrelle
en béton Vente
Schéma de principe des différentes étapes de l'exploitation

D’un parc de ciel ouvert pour vente en détail des matériaux de construction.
2.1.1. Arrivée des matériaux

Les matériaux tout-venant proviendront des carrières, soit environ 6 000 t/an. Ces granulats seront
acheminés par voie routière via de la route nationale RN18 vers les clients,
Une partie des matériaux d’arrivée se présenteront sous la forme de sables traités et seront
Directement dirigés vers l’unité de malaxeur à béton (bétonnière) avec des transporteuses Pelles
(truelles à main) et brouettes pour La fabrication du béton, nécessite les constituants suivants : des
granulats, du ciment, des adjuvants et de l’eau.
La programmation des différents paramètres, permettant d’obtenir la quantité et la qualité du
Béton désiré, se fait à partir du pupitre de commande installé dans les bureaux de l’installation.
La fabrication des produits en béton (poutres à béton), implantée sur la parcelle au centre du site de
parc à ciel ouvert. Le béton prêt à l’emploi, en provenance de malaxeur a béton du site. Il est à noter
que l’unité possède également un malaxeur où il est possible d’effectuer les mélanges de ciment,
granulats et eau utile à la fabrication du béton, Le béton prêt à l’emploi est ensuite dirigé dans une
presse ou machine vibrante Cette étape consiste à l’injection du béton dans des moules en fer
positionné sur une plate forme au centre du parc, et en suite l’étape de démoulage des produits “ finis
”.
Les poutres et entrevous en béton sont palettisés en fin de procès de fabrication et acheminés vers
le parc de stockage du site en attendant d’être transportés vers différents chantiers de construction.
III.4. DESCRIPTION DES ETAPES DU PRODUCTION INDUSTRIELLE LES

POUTRELLES A BETON
4.1. Production :
Cette étape comprend :
- La production des matières premières entrant dans la composition des poutrelles,
- Le transport de ces matières,
- La fabrication des poutrelles jusqu'à leur chargement pour livraison,
Page 38
La procédé de production en plateforme bétonné au centre de parc a ciel ouvert AYAD
Moussa inclut les étapes suivantes :
- Préparation du béton par mélange de différentes matières premières,
- Mis en place et mise en tension des armatures de précontrainte sur banc,
- Mise en place du béton par filage ou moulage,
- Durcissement accéléré des poutrelles,
- Détensions et séparation des poutrelles, stockage sur parc et chargement pour livraison.
-
Autres constituants,
Ciment Granulats Eau Aciers
adjuvants, filler,…
Malaxeur : Préparation du béton
Mis en place et mise en tension des armatures de précontrainte sur banc
Mise en place du béton par filage ou moulage
Détensions et séparation des poutrelles, stockage sur parc et chargement pour livraison
Schéma du procédé de la production
Poutre avant coulage Traitement, moulage
Stockage poutres.
Démoulage, Finition
Bétonnière malaxeur du béton
CHAPITRE IV
ESTIMATION DES CATEGORIES ET DES QUANTITES DE RESIDUS,
D'EMISSIONS ET DE NUISANCES SUSCEPTIBLES D'ETRE GENERES
Etant donné que le parc a ciel ouvert (AYAD MOUSSA) de stockage et vente des matériaux
de construction & et production des poutrelles a béton, est en service et passé le stade de la
construction, et qu’il est en cours d’exploitation, nous nous concentrerons sur son études en
phase de d’exploitation.
III.1 ÉMISSIONS ET NUISANCES :

Les émissions et nuisances générées pendant le déchargement et chargement les matériaux de
construction et circulation des engins et les camions, dépendent du volume des matériaux et le temps de
travail du parc.et aussi l’industrialiser les poutres a béton
Les nuisances potentielles engendrées par l’activité en questions sont :
 Émissions sonores (engins et camions utilisés dans le parc),.
 Gêne olfactive (odeurs) aux alentours de tuerie.
Page 39
 -les émissions atmosphériques (poussières, évaporation, fumés...)
 -les gènes à la circulation et visuels
 Déchets solides (sable usagé, laitiers et scories).
 Risques sanitaires (blessure…)
Energie
Eau
-combustible
-lavage
-électricité
- malaxer béton
Sable et subst. Chimiques

-additifs, traitement du métal
- huiles
Métal+béton Procédé de production des poutrelles à béton pièces moulées

Moulage -coulée -finition
Bruit
Energie
-combustible
-électricité Eau
-composée organique
-poussière métallique
Odeurs
Substance solides
-poussière
- sable usagé
- laitiers
-scories
Air
-produit de combustion et de réaction
Schéma : Aperçus de principaux flux de procédé de la fabrication de la poutrelle à béton.
I.1.2 Les déchets de parc a ciel ouvert de stockage et vente des matériaux de
construction et production des poutrelles a béton
Les déchets de parc, sont de natures très variées. On peut les classer en quatre Catégories :
 Les déchets inertes,
 Les déchets banals (DIB ou DMA),
 Les déchets d’emballages,
 Les déchets dangereux et déchets toxiques produits en quantités dispersées (DTQD).
 Déchets de type inerte
La loi 01 /19/ du 12 décembre 2001 relative à la gestion au contrôle et à l’élimination des déchets
définit un déchet comme inerte « s’il ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique
importante. Les déchets inertes ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune réaction
physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d’autres matières avec
lesquelles ils entrent en contact, d’une manière susceptible d’entraîner une pollution de
l’environnement ou de nuire à la santé humaine.
La production totale de lixiviats et la teneur des déchets en polluants ainsi que l’écotoxicité des
lixiviats doivent être négligeables et, en particulier, ne doivent pas porter atteinte à la qualité des eaux
de surface et/ou des eaux souterraines ».
Page 40
 Les déchets inertes sont donc essentiellement des déchets minéraux ou assimilables au
substrat naturel non pollué. Les déchets considérés comme inertes sont composés
généralement de :
 Le béton (armé ou non),
 Les briques
 Carrelages et faïences,
 Matériaux d’isolation non combustibles (mousse de verre, laines de verre et laine de pierre…),
 Le verre,
 Les bitumes,
 Les terres et cailloux,
 Charpente métallique,
Ces matériaux sont considérés comme inertes s’ils comportent une part insignifiante d’enduit de plâtre,
de peintures (sans plomb), de papiers peints, de colle et de produits d’accrochage des revêtements
muraux et de sols, de colles amiantées.
Code déchets Désignation
1.3.1 Déchets de graviers et débris de pierres
1.3.2 Déchets de sable et sable
1.3.3 Déchets provenant de la taille et sciage des pierres
1.4.1 Boue et autres déchets de forage contenant de l’eau douce
2.4.1 Terre provenant du lavage et du nettoyage des betteraves
10.12.1 Déchets de préparation avant cuisson des produits
céramiques, carrelages et matériaux de construction
10.13.1 Déchets et boue de béton
17.1.1 Béton
17.1.2 Brique
17.1.3 Tuiles et céramiques
17.1.4 Mélanges de béton, brique, tuile et céramiques
17.7.1 Matériaux de construction à base de gypse
17.8.1 Déchets de construction et de démolition
19.4.1 Déchets vitrifiés
19.12.5 Minéraux (ex : sable, cailloux)
20.2.2 Terres et pierres
Tableau: Classification des déchets inertes
Source : Décret n°06 – 104 du 28 /02/ 2006 fixant la nomenclature des déchets y compris les déchets spéciaux
 Déchets banals (DIB) ou assimilés aux déchets ménagers (DMA)
Cette catégorie regroupe un grand nombre de matériaux tels que :
 Les métaux (robinetterie, tuyaux, bardage, huisseries, …),
 Les matières plastiques (sols collés, tuyaux, huisseries, …),
Les bois bruts, traités ou adjuvantes avec des produits ne contenant pas de métaux lourds ni de
créosotes, sont considérés comme des déchets banals alors que les autres types de bois traités sont des
déchets nécessitant des modes d’élimination spécifiques aux déchets dangereux,
Les colles, mastics, peintures et vernis sans solvant entrent dans la catégorie des déchets banals alors
qu’avec solvant ce sont des déchets dangereux.
 Les emballages
Ils sont constitués de matériaux tels que :
 Papier, carton,
 Matières plastiques,
 Bois,
 Métaux
Page 41
 Matériaux composites,
 Déchets dangereux et les DTQD
Les déchets classés dangereux sont par exemple :
 Les matériaux d’isolation et de construction contenant de l’amiante,
 des sciures de bois, copeaux, chutes de bois, panneaux de particules et placages contenant des
substances dangereuses.
Les autres déchets à caractère dangereux sont plutôt de type DTQD, car ils sont produits en petites
quantités par les artisans et le parc, ce sont par exemple :
 Les restes de colle, mastic, peintures et vernis contenant des solvants organiques ou d’autres
substances dangereuses,
 Les produits de protection du bois contenant des substances dangereuses,
 Les emballages contenant des résidus de substances dangereuses ou contaminées par de tels
résidus,
 Les batteries des engins.
Le Parc AYAD MOUSSA fait que les quantités de tout type de déchets susceptibles d’être générées
sont minimes.
I.1.2 Les nuisances sonores
Le parc est, par nature, une activité bruyante. Le bruit de parc de stockage et vente des matériaux
construction et production des poutrelles a béton sont perçu comme la première nuisance et cause de
plainte pour le voisinage. Il peut nuire au confort et à la santé des riverains mais aussi des salariés.
Les sources de bruits varient au cours de l’exploitation du parc et les nuisances dépendent en grande
partie des activités. Des moyens simples à mettre en œuvre peuvent réduire ces nuisances, améliorer
le confort et la santé des riverains comme des salariés.
Décret exécutif n°93-184 du 27 juillet 1993 réglementant l'émission de bruits
A. Type d’activité
Les nuisances acoustiques dues à la présence d’un chantier sont de plusieurs ordres :
 Bruits aériens, (circulation des camions et des engins pendant l’opération du chargement et
déchargement des matériaux construction et aussi durant la production de la poutrelle par des
bétonnières.
 Vibrations transmises par la circulation des camions lourds chargés sur les sols du parc.
B. . Les sources
Les nuisances sonores dues au parc sont nombreuses et proviennent :
 des engins, matériels et camions,
 de certaines activités particulièrement bruyantes (martelage, sciage,…),
 du trafic du parc (automobile, camion de livraison, d’évacuation des déchets…),
 d’un éventuel mauvais positionnement des sources sonores par rapport aux riverains,
 des éclats de voies et comportement.
Quand la conception du parc et l’unité de production de la poutrelle ne répond pas aux normes, la
chaine de production génère également du bruit.
I.1.2 Les émissions de poussières
La pluparts des parc a ciel ouvert de stockages des matériaux de construction et production des
poutrelles génèrent des poussières, dues à la circulation de camions de gros tonnage sur des terrains nus
et élevées par les vents. Au niveau du projet PARC YAYAD MOUSSA, l’utilisation des camions du de
moyenne tonnages est prévue, et le stockage les matériaux pas des grandes quantités. (20 t sable et 20t
graviers)
Page 42
LedécretexécutifN°06-
138duRabieElAouel1427correspondantau15avril2006réglementantl’émissiondansl’atmosphèredega
z, fumées, vapeurs, particules liquides ou solide, ainsi que les conditions dans lesquelles s’exerce
leur contrôle.
Le tableau ci-dessous présente les normes Algérienne actuelles et projetées pour les principaux
contaminants émis par le projet (parc et unité de production a béton).
PARAMETRES UNITE VALEURSLIMITES

Poussières 100
SO2 1200
NOx mg/Nm3 850
CO 100
Métaux 5
Lourdes
Tableau: Normes Algérienne de qualité à l’émission (mg/m3)
I.1.2 NUISANCES OLFACTIVES
Parc de vente des matériaux de construction AYAD Moussa ne provoque pas une source d’émission
des odeurs désagréables.
I.1.2 LES GENES LIES A LA CIRCULATION ET VISUELS

La situation du projet dans une zone BASE COMMERCIALE – OULAD ZAHIA N°307 SECTION 07
(Just accoté de la de RN18), loin de toute zone fréquentable, rend la circulation des camions
d’approvisionnement ne constitue pas une gêne pour le milieu récepteur.
I.1.3 LES DECHETS SOLIDES
A. Déchets solides génères par l’activité de la production de la poutrelle.
Les déchets sont les produits du par cet unité de fabrication des poutres AYAD que génère le cycle de
production .Nous nous attendons :
 Le sable contaminé,
 Poussière,
 Les résidus solides (métaux).
Ainsi que les déchets administratifs tels que les piles, cartouche d’imprimante …ets.
B. Déchets solides assimiles aux déchets ménagers
Déchets solides assimilés aux déchets ménagers (DMA), sont des déchets assimilables aux déchets
ménagers, dont la plus part sont produits au niveau de l’administration, Ils contiennent en effet les
mêmes composants que les déchets produits par les ménages, dans des proportions toutefois
différentes.
 Des emballages
Ils sont classés en différentes catégories, suivant les matériaux :
 Les cartons (caisses, boîtes …),
 Les plastiques (emballages des produits de nettoyage,
 Les métaux (boîtes de conserves, cannettes de boissons, aérosols, …),
 Le verre (bouteilles, pots…),
 Etc..
 Des papiers
Page 43
Tels que les journaux, des documents, des papiers et etc.…
 Des déchets fermentescibles ou organiques
Leur propriété essentielle es et les d’être biodégradable :
 Les déchets alimentaires provenant du reste de repas,
 Les déchets verts provenant de l’entretien des jardins et des espaces verts (feuilles mortes,
restes de taille, …).
I.1.4 LES REJETS LIQUIDES
A. Les Rejets des procès
L’activité du parc AYAD, génère de quantités négligeables des rejets liquides, car le nettoyage des de
moules, se faire son l’utilisation de l’eau.
C. Estimation de volume des eaux usées domestiques
Les eaux usées issues de la future unité de la fonderie sont représentées par :
Les eaux domestiques issues des douches et vestiaires des employés et de l’administration.
L’estimation de volume des rejets domestiques est basée sur les études similaires :
 Le nombre d’employés projetés (08 employés).

 Une consommation de 40 litres par employés (douche, lavage, etc).
Le volume estimé des eaux domestique est de 200 litres par jour. Mais, il ne faut pas négliger l’eau
d’irrigation de l’espace vert.
CHAPITRE V
EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET L'EVALUATION DES IMPACTS
PREVISIBLES DIRECTS ET INDIRECTS SUR L’ENVIRONNEMENT
La sensibilité environnementale des principales contraintes et servitudes identifiées au droit et aux
Environs du projet sont présentés dans les tableaux ci-après :
Légende
Sensibilité nulle 0
Sensibilité faible
Sensibilité modéré
Sensibilité élevée
Nature Commentaires Sensibilité

Climat Projet situé dans une région relativement bien arrosée et peu soumise
aux rafales de vent. sensibilité faible
Page 44
n
E
Topographie Pentes nulles au site du parc. Sensibilité nulle aux 0
phénomènes de ravinement sensibilité nulle
Géologie et Formations alluvionnaires moyennement poreuses et perméables,
pédologie moyennement sensibles aux pollutions de surface sensibilité modérée
Zone de sismicité faible (zone IIa) et faible risque de retrait gonflement
des argiles sensibilité faible
Couverture de sol inexistante sensibilité nulle 0
Eaux Eaux souterraines du secteur moyennement sensibles aux pollutions de
souterraines surfaces sensibilité générale des eaux souterraines modérée
Eaux Qualité générale des eaux superficielles médiocre sensibilité modérée
superficielles Projet situé au loin de zone inondable sensibilité nulle 0
Ressources-en Aucun captage AEP dans un rayon de 1 km, sensibilité nulle 0
Eau Aucun Ouvrages industriels utilisant l’eau de l’aquifère alluvionnaire à
des fins d’alimentation en eau de procédés ou de géothermie sensibilité
faible
La présence une vallée d’ALAYEM distance de 500 m sensibilité 0
nulle
Patrimoine Continuités écologiques : Projet recoupant la continuité écologique
naturel d’une zone semi-aride. Sensibilité faible
Habitats : Habitat plus proche au projet a 129m. sensibilité nulle
Flore : sensibilité faible à nulle
Faune : espèces d’oiseaux recensées à sensibilité faible.
sensibilité faible
Paysage et Projet en dehors des sites protégés alentour.
convisibilité Projet situé dans un environnement faiblement t anthropique et
industriel, Présence d’arbres en bordure sensibilité faible
Population et Aucune d’habitations proches et à proximité immédiate sensibilité 0
Habitats nulle
ERP Etablissements Recevant du Public situés à plus de 500 m du projet
sensibilité faible
Activités et Pas des sites de loisir proche au parc AYAD moussa sensibilité nulle 0
loisirs
Patrimoine Pas de site archéologique existant dans les environs du projet le site de 0
culturel projet en dehors de tout périmètre de protection d’un Monument
Historique sensibilité nulle
Transport Route RN, N°18, a 2m au site de projet et Aucune servitude ferroviaire
applicable au site du projet. sensibilité faible.
Air Qualité de l’air globale bonne à moyenne sensibilité modérée
Ambiance Niveaux de bruit résiduel moyennement élevée avec une influence
sonore majeure du trafic routier sensibilité faible
Vibrations Aucune d’infrastructures sensibles aux vibrations aux alentours du site 0
(habitations, routes, pylônes électriques, canalisations etc.) sensibilité
nulle
Réseaux Présences de réseaux publics à proximité et traversant le projet
(électricité,) sensibilité modérée
Le tableau ci-après récapitule les différentes sensibilités ainsi que les impacts potentiels bruts
identifiés sur l’environnement. Le croisement des sensibilités des impacts potentiels bruts identifiés
détermine le niveau d’enjeu d’unité de parc AYAD MOUSSA selon la matrice suivante
Page 45
Impact 0 - -- ---
Sensibilité X
0 Nul Nul Nul Nul
Nul Faible Faible Moyen
Nul Faible Moyen Fort
Nul Moyen Fort Fort
Les pistes de mesures adaptées au niveau d’enjeu et envisagées pour prévenir et

limiter les potentielles nuisances sur l’environnement humain et naturel sont reprises dans le
tableau ci-après
Page 46
Dépô t de stockage et vent en détail des matériaux construction et fabrication des poutrelles en béton. Commune de BENI SLIMANE
Composantes de Sensibilité Impact brut potentiel (avant mesures) Enjeu Type de Pistes de mesures d’évitement « E », de Impact
l’environnement mesure réduction « R », d’accompagnement résultant
Phase Niveau Description « A » et de suivi « S » des impacts Potentiel
négatifs (après mesures)
Stabilité Exploitation 0 Pas d’affouillement 0 Mesures non nécessaires 0
des actuelle, et conséquent du sol ni de
sols exploitation future terrassement
conséquent. Avec une
plateforme a béton armé
de l’unité de production
des poutres
Qualité des 0 Exploitation 0 Absence de sol, pas de 0 Mesures non nécessaires 0
sols actuelle, et modification des sols
exploitation future non imperméabilisés.
Eaux Exploitation - Pollution de la nappe E Engins de travaux chargement et 0
Environnement anthropique
souterraine actuelle, et aux hydrocarbures et déchargement des matériaux sur le site de

s exploitation future aux adjuvants projet
(déversements ou fuites Ravitaillement des engins au-dessus d’une
accidentelles) aire de rétention étanche.
R Mise à disposition de kits anti-pollution.
Eaux Exploitation - Projet situé au loin de E Stockage des produits dangereux -
superficiell actuelle, et zone inondable (adjuvants, gasoil, produits d’entretien des
es exploitation future Risque de déversement engins) dans des locaux étanches et
de produit dangereux et fermés.
de boue de procédés lors Ancrage des cuves de stockage
de crue d’hydrocarbures et d’adjuvants dans le
sol.
Gestion de Exploitation - Contamination indirecte E Engins de travaux régulièrement -
la ressource actuelle, et des puits agricoles et de contrôlé(e)s.
en eau exploitation future particuliers par une Contrôle régulier de l’étanchéité du
pollution accidentelle réservoir à gasoil (engins, camions…etc.).
d’origine superficielle Sensibilisation des conducteurs.
(hydrocarbures, R Mise à disposition de kits anti-pollution
adjuvants) dans les engins du site
S Suivi de la qualité des rejets d’eau
Page 47
Milieux Exploitation - Destruction d’individus, E Conservation des haies et des alignements -
naturels actuelle, et de nids et de couvés d’arbres présents en limite de site.
exploitation future Dérangment d’espèces
Dissémination d’espèces
invasive
Paysage Exploitation - Visibilité élevée du R Application des prescriptions de -
actuelle, et périmètre de la route constructions du Plan Local d’Urbanisme
exploitation future RN18. (couleurs, etc.).
Visibilité potentielle et Conservation des haies et des alignements
faible du autre site. d’arbres en bordure du site.
Sensibilités : 0 : nulle ; - : faible ; - - : modérée ; - - - : forte / Impacts : 0 : nul à négligeable ; - : négatif faible ; - - : négatif modéré ; - - - : négatif fort ; + : positif faible
+ + : positif modéré ; + + + : positif fort. / Enjeux : 0 : nul ; : faible ; : modéré ; : fort.
Patrimoine Exploitation Visibilité potentielle et R Ensemble des mesures concernant le pay
culturel 0 actuelle, et
0 faible du site du la zone.
0 sage.
0
exploitation future
Qualité de Exploitation Empoussièrement Arrosage des pistes ;
l’air actuelle, et
0 temporairement fort au E Arrosage des stocks de matériaux en
0
Environnement anthropique
exploitation future site. période de vent.

R Conservation et renforcement de
plantation d’arbres en bordure du site.
Ambiance Exploitation - Emissions sonores due à R Bardage phonique de protection pour les
sonore 0
actuelle, et de nombreuses sources à ouvriers de parc.
exploitation future l’air libres (composantes
de
l’actuel parc de vente
des matériaux de
construction unité de
production des poutres a 0 S Réalisation d’une campagne de mesures
béton) du bruit dans les 6 et puis tous les 3 ans
pour l’unité de fabrication des poutrelles a
béton
Page 48
Transports Exploitation 0 Participation de PARC Mesures non nécessaires -
actuelle, et AYAD au trafic routier
exploitation future de poids lourds dans la
zone de BENI
SLIMANE
Vibrations Exploitation 0 Vibrations due à la 0 R Entretien régulier des engins circulant sur 0
actuelle, et presse de l’unité de le site.
exploitation future fabrication des poutres à Entretien des pistes de circulation interne
béton et aux engins pour les maintenir en bon état.
circulant sur le site
négligeable
Activité Exploitation 0 Participation au 0 Mesures non nécessaires 0
industrielle actuelle, et maintien de l’activité
exploitation future industrielle du secteur
Gestion raisonnée et
optimisée des ressources
locales
Activité Exploitation 0 Activités agricole se 0 Mesures non nécessaires 0
agricole actuelle, et trouve en (fréquemment
exploitation future souvent non obstrué).
projet non
concernées par des
terrains agricoles
Activités de Exploitation 0 Activités éloignée du 0 Mesures non nécessaires 0
loisirs actuelle, et projet.
exploitation future
Sensibilités : 0 : nulle ; - : faible ; - - : modérée ; - - - : forte / Impacts : 0 : nul à négligeable ; - : négatif faible ; - - : négatif modéré ; - - - : négatif fort ; + : positif faible, + + : positif
modéré ; + + + : positif fort. / Enjeux : 0 : nul ; : faible ; : modéré ; : fort.
Terroir 0 Exploitation 0 0 0
Contraintes et
actuelle, et -
servitudes
exploitation future
Réseaux Démolition ou --- Dégradation possible Réalisation, avant tous travaux, d’une 0
publics excavation des réseaux d’eau, de E Déclaration d’Intention de
et de gaz et d’électricité. Commencement de Travaux .
Page 49
CHAPITRE VI
PLAN DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
III.2 PRINCIPE D’UN PLAN DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT (PGE) :
Le PGE est un plan de surveillance et de suivi des impacts environnementaux. Il doit prendre en charge
toutes sortes de nuisances ou infractions sur l’environnement, à savoir, les eaux usées, les émissions
atmosphériques, les nuisances sonores, l’hygiène, la propreté et la sécurité.
Un plan de gestion environnemental sert principalement à:

 S’assurer que les activités du dépôt sont entreprises en conformité avec toutes les exigences légales
découlant du processus d’autorisation environnementale du projet;
 S’assurer que les installations seront conçues et construites de façon à rencontrer et même, si
possible, avoir de meilleures performances environnementales que celles prévues dans l’étude
d’impact,
 S’assurer que les engagements environnementaux du projet sont bien compris par le personnel de
chantier et le personnel d’exploitation incluant les sous-contractants,
 S’assurer que la politique environnementale est respectée pendant la construction et l’exploitation.
 Vérifier si les impacts prévus ont été confirmés,
 Vérifier si les normes sont respectées,
 Confirmer/infirmer l'efficacité des mesures d'atténuation préconisées et, au besoin, de les rectifier,
 Suivre les changements des composantes affectées,
Plus spécifiquement, le PGE permet :

 De concrétiser tous les engagements du promoteur vis-à-vis de l’environnement,
 De préciser les problématiques environnementales relatives à la construction et à l’exploitation du
projet et d’élaborer une planification et des procédures pour gérer ces problématiques,
 De déterminer les responsabilités du personnel clé du projet, relativement au PGE,
 De Communiquer les informations issues du PGE aux autorités compétentes et aux acteurs
concernés.
III.3 ORGANISATION DE LA RESPONSBILITÉ :

Le PGE s’applique à la construction, à la mise en service et à l’exploitation de toutes les installations
constituant la tuerie. Il concerne tous les employés collaborant au projet.
Tous, tant au niveau de la gestion, qu’au niveau de l’exploitation, ont des responsabilités spécifiques vis-à-
vis du maintien et de l’implantation des procédures liées au PGE.
Pour la phase construction et la mise en service des installations, le promoteur sera responsable d’obtenir les
certificats d’autorisation environnementale pour procéder à la construction des installations. Il sera
également responsable de la mise en œuvre de la plupart des mesures de surveillance et d’atténuation
environnementales en rapport avec les activités de construction. Le promoteur, demeurera le responsable
ultime de la mise en œuvre de toutes les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact ou
découlant d’engagements auprès des autorités.
III.4 MESURES PREVENTIVES ET REDUCTRICES

VIII.3.1 Mesures relatives au dépôt de stockage et vente en détail de matériaux construction
Malgré de la petite envergure du projet, l’intégration de la dimension environnementale sur les dépôt de
vente de matériaux de construction doit être une des exigences du promoteur en matière de qualité
environnementale, car elle présente des enjeux importants en terme de :
 Maîtrise des coûts induits par les impacts et nuisances du parc de vente a ciel ouvert,
 Gestion optimisée des déchets générés par le dépôt.
Cette exigence contribue à une meilleure qualité de la circulation des engins et les camions ainsi qu'à une
réduction significative des difficultés supportées par les paysans et usagers tout en réduisant les impacts
négatifs sur le plan environnemental.
Page 50
Les mesures relatives à la réduction des risques de pollution accidentelle concernent plus particulièrement
les installations, ainsi que les aires de stationnement et d’entretien des véhicules et engins. Les aires de
stationnement et d’entretien seront aussi éloignées que possible des secteurs sensibles (fosses naturels,
habitats naturels remarquables).
Le stockage des matériaux et du matériel sera réalisé sur le dépôt, selon les dispositions suivantes :
C. Stockage des matériaux :
 Les produits dangereux (de type peintures, futs d’hydrocarbures, …) seront stockes sur des bacs de
rétention à l’ abri des intempéries. La zone de stockage sera étanche et entourée de merlons
permettant de confiner une pollution accidentelle.
 Les matériaux sensibles à l’eau (sacs de ciment,…) seront stockes a l’abri des intempéries.
 Les matériaux de construction sable, granulât, et poutrelle en béton et fer , être stockes a une
distance suffisante des zones sensibles.
D. Stockage et entretien des engins du PARC :
 Les engins de ce projet seront stockes, ravitailles et entretenus sur des aires aménagées. Ces aires
seront étanches et dotées d’un dispositif d’assainissement : fosses ceinturant la zone et rejetant les
eaux dans un bassin de débourbage/déshuilage en aval de la zone. Le bassin sera, si nécessaire
renforce par un séparateur à hydrocarbures. Le promoteur soumettra des solutions pérennes, qui,
avant d’être mises en œuvre.
E. Stockage et traitement des déchets :
Une zone spécifique sera aménagée pour le stockage des déchets, à distance suffisante des milieux
sensibles. Elle comportera plusieurs conteneurs :
 Bennes pour le bois, la ferraille, les gravats ;
 Conteneur étanche et ferme pour le stockage des déchets dangereux.
Cette zone de stockage sera étanche et entourée de merlons permettant de confiner une pollution
accidentelle.
Par ailleurs, des bennes à déchets seront régulièrement reparties sur le dépôt.
Une signalétiques spécifique sera mise en place au droit de l’aire principale de stockage des déchets ainsi
que près des aires secondaires, permettant d’orienter le personnel pour le tri des déchets (notamment pour
éviter le mélange de déchets dangereux et non dangereux).
Les déchets seront orientes ensuite vers des filières de traitement adaptées.
Concernant le stockage ponctuel de matériel au droit des zones de travaux, les prescriptions suivantes seront
appliquées :
 Evacuation des déchets de parc systématiquement en fin de journée vers la zone de stockage.
 Ravitaillement et entretien des engins uniquement sur les zones aménagées à cet effet.
F. L’utilisation de machines et équipements adaptés
Le process de production de la poutrelle en béton industrielles est mécanisé et automatisé malaxeur à béton,
ce qui réduit considérablement les risques, physiques (manutention, coupures…). Toutefois, des incidents
dans l’installation des opérations, des fuites, nécessitent des interventions de maintenance qui restent
dangereuses. Par ailleurs, dans l’artisanat d’art, les petites séries, les pratiques sécuritaires sont beaucoup
moins mises en œuvre et maîtrisées.
Toute machine doit porter les avertissements, signalisations et dispositifs d’alerte indispensables pour
assurer la sécurité des travailleurs afin de supprimer ou réduire au minimum les risques de coupure,
d’entraînement, d’écrasement, de cisaillement. Cette identification doit être réalisées par des pictogrammes
et couleurs normalisées. Les éléments de travail doivent être disposés, protégés, commandés ou équipés de
façon telle que les opérateurs ne puissent atteindre la zone dangereuse (carters de protection des organes en
mouvement…).
Les machines et équipements doivent être conçues et fabriquées de façon à ce que les émissions sonores
soient réduites au niveau le plus bas possible, Par le choix ou l’achat de machines et par l’utilisation de
procédés silencieux, les émissions sonores peuvent être maintenues à un bas niveau.
Le respect des recommandations des constructeurs et un entretien régulier des installations sont des
éléments essentiels pour limiter les risques accidentels et pour prévenir des émanations. Ainsi, l’utilisation
et l'entretien des machines doivent être effectués par un personnel qualifié, spécifiquement formé.
Page 51
Des machines utilisées de manière non conforme ou mal entretenues et non vérifiées périodiquement créent
un risque supplémentaire : par exemple, vérification de bon état du mécanisme.
D. Le respect des règles d’hygiène

Des mesures complémentaires d’hygiène des locaux doivent être mises en œuvre tel le nettoyage régulier
des équipements et ne disperse pas les poussières dans l’air (pas de soufflette à l’air comprimé, ni
balayage).
Des lavabos, postes de rinçage oculaire et des douches de sécurité doivent se trouver à proximité des postes
de travail. Celles-ci permettent les mesures d'hygiène générale : lavage des mains fréquent avec moyens
adaptés, douche en fin de poste... En effet, le respect des règles d’hygiène s’étend aux comportements
individuels : ne pas avoir les mains sales afin de ne pas ingérer par inadvertance un produit toxique et ne
pas manger sur le lieu de travail.
Le personnel doit avoir à sa disposition des vestiaires et des sanitaires correctement équipés et en nombre
suffisant. Des vestiaires doubles doivent être mis à la disposition des travailleurs : l’entreposage des tenues
de travail doit avoir lieu à l’abri de la poussière et des souillures (le rangement des tenues de ville et des
tenues de travail doit être séparé).
E. Le port d’équipements de protection individuel et collectif adéquat
Les équipements de protection individuelle sont nécessaires pour réduire le risque d’exposition non
totalement éliminé par les mesures de protection collectives précédentes : gants, vêtements de protection,
chaussures et lunettes de sécurité, différents et adaptés à la tâche effectuée.
S’il y a possibilité de contact avec la main lors des transvasements de produits chimiques par exemple, il
s’avère indispensable de porter des gants de protection adaptés au produit manipulé : il n'existe pas de gant
de protection universel. Le type de gants conseillé, imperméables, à longues manchettes, pour éviter la
pénétration des produits à l’intérieur, doit être adapté aux différents produits manipulés selon leur
composition qui figure sur la Fiche de Sécurité (FDS). Des gants appropriés doivent être aussi utilisés pour
éviter les coupures aux mains, d’autres pour la protection contre la chaleur ainsi que des manchettes en
isolant thermique. De même, des protections auditives peuvent être recommandées pour compléter les
mesures collectives qui s’avéreraient insuffisamment efficaces.
Des postes de rinçage oculaire et les douches de sécurité doivent se trouver à proximité des postes de travail
pour ôter les projections de poussières ou autres corps étrangers dans les yeux.
Moyen de lutte contre l'incendie, Extincteur portatif : sont distribuée selon ci-dessus :
- 02 extincteurs en Co2 de 10 kg placé près des installations électriques,
- 03 extincteurs à poudre :
 1 extincteur 2 Kg pour le bureau.
 2 extincteur 9 kg pour le depot de stockage.
F. La surveillance médicale
Pour les fondeurs exposés aux poussières de métaux lourds, aux agents cancérogènes, au bruit, et travaillant
de nuit, il faut réaliser des visites médicales régulières dans le cadre d’une surveillance médicale renforcée :
 Tests respiratoires (spiromètre) à l’embauche pour détecter une déficience des fonctions
pulmonaires et tous les 2 ans pour dépister l’apparition des troubles respiratoires,
 Radiographie thoracique si nécessaire, épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) conseillées,
 Audiogramme si nécessaire,
 Le dossier médical doit stipuler la nature du travail effectué, la durée des périodes d'exposition et les
résultats des examens médicaux. Ces informations sont indiquées dans l'attestation d'exposition et le
dossier médical doit être conservé 40 ans après la cessation de l'exposition.
G. La formation et l’information du personnel
La formation, par un organisme agréé, sur les dangers des produits utilisés et sur les moyens de se
protéger, est indispensable : par exemple, comprendre les étiquettes du contenant des produits, informer sur
le risque potentiel de maladies pulmonaires et sur les moyens de les prévenir, connaître l’attitude à adopter
en cas de fuite ou de déversement accidentel, savoir utiliser les E.P.I adéquats, formation aux premiers
secours et incendie, formation PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique).
Page 52
H. Gestion des rejets liquides :
 Rejets domestique :
 Raccordement avec le réseau d'assainissement (ONA).
 Rejets accidentels
 Rupture ou fuites des réservoirs de stockage produits :
 Analyse périodique des eaux du forage
 Vérifier périodiquement l’étanchéité des surfaces de manipulation des produits
Pour lutter et minimiser le risque de contamination par les camions et les véhicules entrant au site il est
indispensable de :
 S’assurer de la propreté des véhicules.
 S’assurer de l’absence de toutes fuites de l’huile ou du carburant de véhicules entrant.
 Interdire toutes réparations, maintenances ou lavage d’engins et de véhicules à l’intérieur du site.
 S’assurer du respect des endroits de stationnement des véhicules.
 S’assurer du bon chargement des produits sortants.
 Vérifier régulièrement la mise en œuvre de cette procédure
 Sensibiliser et informer le personnel sur l’intérêt de l’hygiène et de l’existence de risques.
I. Gestion des déchets solides :
Partie dépôt :
Déchets ménagers et assimilés :
 Carton, papier, et Plastiques,
 Trier par type dans des boxes aménagés à cet effet,
 Allonger la durée des consommables,
 Utiliser des consommables réutilisables,
 Big bacs, Palette, fûts métalliques :
 Trier par type dans des boxes aménagés à cet effet.
 Allonger la durée des consommables,
 Utiliser des consommables réutilisables,
Partie administration :
 Déchets ménagers et assimilés (matière organique, papiers, emballage etc.,…) :
 Mettre des moyens de pré-collecte appropriés à savoir les bacs roulants hermétiques de 240
litres.
 Déchets spéciaux (cartouches d’encres, toners d’imprimantes et photocopieurs, néon, aérosols,
etc… :
 Récupérer les déchets spéciaux à part, (collecte sélective), pour faciliter leur récupération par le
privé chargé d’élimination des rejets du site.
 Allonger la durée des consommables
 Utiliser des consommables réutilisables.
I.2 CONSIGNE GÉNÉRALE
 il faut afficher l'adresse et le numéro de téléphone de la protection civile de la commune BENI
SLIMANE.
 Afficher le panneau de signalisation adéquate (ex : d’interdiction de fumer).
 Vérifier l'installation électrique périodiquement.
 Coupé le courant électrique après la fin de travail (avant la sortie).
 Ne couvre pas les murs par une matière inflammable (papier…).
 Toutes les moteurs quelque nature qu'il soit, et tous appareils, machines, transmission, actionnés
par ces moteurs seront installés et aménagés telle sort que leur fonctionnement ne puisse être de
nature compromettre la santé, la sécurité et la tranquillité au voisinage par le bruit ou la
trépidation.
 Au cours de travaux, si un véhicule ou engin au sein de locale, ne laisser aucun obstacle devant
les portes principales de la station de lavage. Pour facilite l'évacuation de l'engin en cas
d'accident.
 Il faut assure la masse de terre de chaque équipement électrique.
Page 53
CHAPITRE VII
LES INCIDENCES FINANCIERES
Le promoteur du dépôt de stockage et vente en détail les matériaux construction et production de la
poutrelle en béton a pris toutes les précautions y compris le côté financier pour une meilleure protection de
l'environnement du site de projet est le premier souci du promoteur de dépôt , les moyens utilisés ont une
incidence financière moyenne sur le coût total du dépôt, mais cette incidence sera amortie dès la première
année du fonctionnement normal de dépôt et l'entrée en fonctionnement réel, les coûts estimatifs des
paramètres a suivi durant la phase d'exploitation sont récapitulés au tableau suivant :
Le coût des principales mesures prises en faveur de l'environnement est évalué de manière synthétique.
Activité Milieu récepteur Paramètre Endroit Type de Fréquence Coût

du dépôt de suivi contrôle estimatif
103 DA /an
Air ambiant Analyse Semestriel 80
Qualité de l'air Emission de l'unité de
gazeuse/ l 'atmosphère
poussière
Les Sonomètre Semestriel 65

Bruit Emission différentes
sonore sources de
Phase d'exploitation
bruit
Armoire Visuel et Quotidienne 20

Incendie Feux, électrique testeur
fumées électrique
Corbeille Visuel Hebdomadaire 10

Déchets Quantité
évacuée
Page 54
CONCLUSION
Cette Audit Environnemental, a pour but de savoir et avoir une connaissance sur les nuisances et
impacts qui peuvent être engendrés par le fonctionnement de dépôt AYAD Moussa de stockage et vente de
matériaux de construction et industrialiser les poutres en béton, qui peuvent être cause à la dégradation de
l'environnement voisin, ou détérioration de certaines espèces animales ou végétales.
La notice d'impact sur l'environnement de les installations, nous a permis de constater que son exploitation
en fonctionnement normal ne dispose pas de procédés pouvant engendrer un impact négatif sur
l'environnement, la santé publique et sur les ressources biologiques.
Le respect total des procédures d’exploitation et des consignes de sécurité à suivre mettent le dépôt en
dehors, de tous risques ou dangers, à défaut réduire leurs impacts.
En tenant compte des mesures et recommandations citées précédemment dans ce rapport, l’activité de
dépôt envisagera à l'exploiter ne sera pas en mesure d'engendrer un impact significatif sur l'environnement
et le voisinage et sur les personnes qui lui sont liés.
Le gérant de parc s'engage à respecter toutes les recommandations prescrites et veillera à leurs
concrétisations et au respect des exigences réglementaires en matière de sécurité, hygiène et environnement.
Le gérant reste à la disposition des services locaux et en particulier la direction de l'environnement,

la direction de l'industrie et des mines pour mettre en œuvre toute autre mesure supplémentaire dans le but
de prévenir et d'éliminer tous risques de nature à dégrader la qualité du milieu naturel ou incommoder la
qualité et la salubrité des lieux, conformément aux exigences réglementaires de ce jour.
Fait à : Beni Slimane le : 19-11-2020
Le Bureau D’études & Cabinet D`Expertise
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ANNEXES : Contrat de location terrain
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Page 58

NIE PARC VENDANT DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION Sept 2020 (Réparé) (Réparé)

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

COMMUNE DE BENI SLIMANE – MEDEA

DEMANDE REGULARISATION DES ACTIVITES EXPLOITEES POUR UN DEPOT DE

AVANT PROPOS ……………………………………………………...………………………...3

CHAPITRE I : ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT…..16

CHAPITRE II : PRESENTATION GENERALE DU PROJET ……………..……….......……...31

CHAPITRE III : LA DESCRIPTION DES DIFFERENTES PHASES DU PROJET……...……36

CHAPITRE IV : ESTIMATION DES CATEGORIES ET DES QUANTITES DE RESIDUS,

CHAPITRE V : EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET L'EVALUATION DES IMPACTS

CHAPITRE VI : PLAN DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT………………………...…..49

CHAPITRE VII : LES INCIDENCES FINANCIERES……………………………………53

ANNEXES : CONTRAT DE LOCATION TERRAIN ……………………………………………55

Conformément à la réglementation en vigueur, notamment la loi N°03-10 du juillet 2003 relative à

 Un audit environnemental pour les établissements existants,

La description et contenu du projet.

PRESENTATION DU PROMOTEUR DU PROJET

Date De Naissance 15/05/1965

Adresse CITE 40 LOGTS BENI SLIMANE

2. CADRE LEGAL DE L’ETUDE

Décret exécutif n° 90-78 du 27 février 1990 :

3. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET ADMINISTRATIF

Décret 93-161 règlementant les déversements d’huile et de lubrifiants dans l’environnement

Décret 93-60 relatif aux déversements de rejets liquides industriels

3. VUE GENERALE DE LA LEGISLATION ALGERIENNE

Le promoteur devrait réaliser un suivi adéquat de l’évolution de la législation algérienne pour

DE n° 93-161 10 juillet 1993 Réglementant le déversement des huiles et lubrifiants

DE n°07-207 30 juin 2007 Réglementant l’usage des substances qui appauvrissent la

DE n°10-142 23 mai 2010 Modifiant le décret exécutif n°07-207 du 30 juin 2007

2.3. AUTRES LOIS RELATIVES A LA SECURITE DU TRAVAILLEUR

I.1. DELIMITATION DE LA ZONE D'ETUDE EN FONCTION DES LIMITES DEFINIES

Commune BENI SLIMANE

Fig1 : carte de la wilaya de Médéa.

Fig2 : carte de la Commune El-Omaria.

I.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Fig3: la commune de BENI SLIMANE.

I.1.2. PLAN DE SITUATION

Fig. 4.5.6 : plan de situation du projet.

I.3.2. SITUATION DU PROJET DANS LE CONTEXTE PROVINCIAL

Fig7, 8, 9,10, 11,12 : Situation du projet

I.4. SITUATION CLIMATIQUE

Tableau 6 : localisation de la station

Station Latitude Longitude Altitude

L’examen de la représentation graphique ci-dessus, fait apparaitre que la précipitation moyenne

Le régime saisonnier des précipitations :

Tableau : Le régime saisonnier des précipitations station de B.S.

Fig. 15 : Répartition des précipitations saisonnières station de B.S.

3.2.3 – les gelées :

3.2.4 – Les ventes :

Source : Subdivision Agricole de Beni Slimane

Fig17 : Rose des vents la source (https://www.meteoblue.com/fr/meteo/prevision/modelclimate/B-S)

Mois jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil

I.4.4. Humidité relative :

Fig 18: Diagramme Ombro-thermique de Bagnouls et gaussen pour la zone d’étude

- le diagramme ombro-thermique permet de distinguer deux périodes dans l’année :

4.2 – Quotient et climagramme pluviométrique d’EMBERGER:

Le calcule de ce quotient de la station de BENI SLIMANE (Tab.11). Nous a permis de positionner

Figure 19 : Localisation de station de BENI SLIMANE dans le climagramme d’EMBERGER.

Fig 21 : Carte des pentes w de Médéa Source : DSA, Médéa, 2014

Classification des sols :

Fig 22 : Carte pédologique de la plaine de Béni Slimane- (Source : ANRH- 1976).

La figure suivante montre l’emplacement géographique de ces stations :

Fig24 : Réseau d’observation pluviométrique du bassin de l’oued mellah

Route Nationale Chemins de wilaya Chemins Communaux