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Remarques préliminaires
Les deux graphies « questionnaire à choix multiple ou multiples » sont conformes à la
règle. On fera attention pour ne pas dire « questions à choix multiples ».
L’abréviation par siglaison QCM est fréquemment utilisée.
I. Définition
La pratique des QCM a pris son essor dans les années 1970, quand il s’est agi de
proposer des tests qui mesurent fidèlement l’évolution de l’apprentissage.
Un questionnaire à choix multiples est un outil d'évaluation actuellement utilisé dans
l'enseignement et dans les concours.
C’est un procédé dans lequel une question (ou assimilé) est posée avec plusieurs
propositions de réponses, avec pour consigne à l’apprenant ou au candidat de choisir la bonne
réponse ou les bonnes réponses parmi celles proposées. Une ou plusieurs de ces propositions
de réponses sont correctes.
Il s’agit donc d’un exercice comportant plusieurs questions indépendantes. Mais,
puisqu’il s’agit d’une évaluation, l’ensemble des questions peut porter sur un même sujet, un
même domaine, un même chapitre d’un cours, etc. Chaque question et ses réponses forment
de ce qui est appelé « item ».
Chaque item se compose d'un libellé ou consigne et de plusieurs propositions de
réponses, allant généralement de 3 à 5 propositions. Les questions avec pour « vrai » ou
« faux » ne sont pas considérées comme des questionnaires à choix multiples.
Les réponses que le candidat ne doit pas choisir, parce qu’elles sont erronées, sont
appelées « distracteurs » ou "leurres".
Le QCM est conçu avec des questions fermées.
II. La consigne
Deux niveaux de consignes peuvent être distingués :
- La consigne générale de l’exercice ;
- La consigne de l’item.
On notera que la formulation de l’item ci-dessus peut se ramener à une variante dans
laquelle une seule réponse regroupe les deux :
N° Question Réponse
3 Dit-on ?
a. Lui ou moi l’accompagnera
b. Lui ou moi l’accompagnerons d
c. (a ou b, au choix)
d. (a ou b, avec une nuance de sens)
5 Dit-on ?
a. Vous êtes le premier qui l’a vu
b. Vous êtes le premier qui l’avez vu c
c. (a ou b, au choix)
d. (a ou b, avec une nuance de sens)
6 Dit-on et écrit-on ?
a. Les enfants lurent le conte plusieurs fois
b. Les enfants lirent le conte plusieurs fois a
c. (a ou b, selon le temps)
d. (a ou b, selon le sens)
7 Dit-on et écrit-on ?
a. Peu de produit suffit pour ce que tu veux faire
b. Peu de produits suffisent pour ce que tu veux faire d
c. (a ou b, au choix)
d. (a ou b, avec une nuance de sens)
6’ On dit et on écrit
a. Les enfants lurent le conte plusieurs fois
b. Les enfants lirent le conte plusieurs fois a
c. (a ou b, selon le temps)
d. (a ou b, selon le sens)
7’ On dit et on écrit
a. Peu de produit suffit pour ce que tu veux faire
b. Peu de produits suffisent pour ce que tu veux faire d
c. (a ou b, au choix)
d. (a ou b, avec une nuance de sens)
La consigne sous forme d’affirmation peut être une invite à la formulation d’une
définition.
N° Questions Réponses
8 Un trope est
a. Une figure de style
b. Un groupe de vers format une composante d’un poème a
c. (a ou b, selon le sens)
d. (a ou b, au choix)
9 Une métaphore est une figure de style consistant
a. à se servir d’un comparant pour rapprocher des choses
b. prendre la partie pour le tout c
c. en une comparaison implicite dans laquelle le terme de
comparaison (comme) est absent
d. à employer un mot, une phrase, dans un sens contraire à sa
véritable signification
10 Une métonymie est une figure de style consistant à
a. prendre la partie pour le tout
b. prendre la cause pour l’effet ou l’effet pour la cause, le b
contenant pour le contenu
c. employer un mot, une phrase, dans un sens contraire à sa
véritable signification
d. se servir d’un comparant pour rapprocher des choses
11 Une synecdoque est une figure de style consistant à
a. prendre la partie pour le tout
b. employer un mot, une phrase, dans un sens contraire à sa a
véritable signification
c. prendre la cause pour l’effet ou l’effet pour la cause, le
contenant pour le contenu
d. se servir d’un comparant pour rapprocher des choses