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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

Faculté des Sciences Pharmaceutiques


Département de sciences de bases
BP 1825

LUBUMBASHI

Travail pratique de la pharmacognosie


"Botaniques de differentes parties de la plante "

Diriger par : Dr. Phn. NTABAZA NDAGE Vianney

Promotion: Premier grade

Présenté par : NKOMA NGABALA NURRAH


RAVEN IRUDYCE

Mai 2023
INTRODUCTION
La botanique des plantes est une science qui étudie les plantes, leur structure, leur

croissance, leur développement et leur classification. Elle est très importante en pharmacologie

car elle fournit une base de connaissances pour comprendre les plantes médicinales et leurs effets

sur le corps humain. Les plantes ont été utilisées depuis des milliers d'années pour traiter diverses

maladies et affections, et de nombreux médicaments modernes sont encore dérivés de plantes.

Les différentes parties de la plante, telles que les feuilles, les fleurs, la tige, les

fruits et les racines, contiennent des composés chimiques qui ont des propriétés médicinales. En

étudiant la botanique des plantes, les chercheurs peuvent identifier les plantes qui ont des

propriétés médicinales et comprendre comment ces plantes agissent sur le corps humain.

I. FEUILLES

Une feuille une expansion latérale de la tige des plantes, caractérisée par sa forme aplatie, sa
symétrie bilatérale, ses dimensions définies et sa croissance limitée dans le temps et l'espace.
La feuille est, en morphologie végétale, l'organe spécialisé dans la photosynthèse chez les plantes
vasculaires. Elle est insérée sur les tiges des plantes au niveau des nœuds. C'est aussi le siège de
la respiration et de la transpiration

LES DIFFÉRENTES PARTIES D’UNE FEUILLE

Le schéma ci-dessous décrit les principales parties d’une feuille. Le limbe en

constitue la partie principale. Il peut prendre des formes fort diverses. Il est, en général, rattaché à
la tige par le pétiole, au niveau d’un noeud. Au pied du pétiole, on peut trouver des stipules,
souvent par paire, qui sont des petites pièces foliaires qui peuvent sur certaines espèces se
transformer en épines. Au point d’insertion de la feuille sur la tige, on trouve un bourgeon
axillaire qui pourra donner naissance à un nouveau rameau ou à une fleur. Le limbe est sillonné
de nervures qui forment un réseau vasculaire où circule la sève Le système de nervation est
différent selon les espèces. et permet de les caractériser. A la nervure principale (ou médiane) se
rattachent les nervures secondaires et ensuite, éventuellement, les nervilles. Sur la face
supérieure, les nervures sont, en général, en creux, alors qu’elles sont plutôt saillantes sur la face
inférieure.

Les différents types de feuilles

On distingue les feuilles simples et les feuilles composées. Les feuilles simples

ont un limbe unique et continu, alors que les feuilles composées sont constituées de plusieurs
folioles rattachées au pétiole par des pétiolules. Les folioles ne sont pas des feuilles, mais des
éléments d’une seule et unique feuille. Les folioles ne sont jamais rattachés à la tige, mais au
pétiole et ils n’ont jamais de bourgeon axillaire.

A. FEUILLES SIMPLES

Formes générales d’une feuille

Cette description de la forme générale du limbe peut s’appliquer soit à une feuille simple, soit à
une foliole.

Feuille entière : limbe qui n’a ni division, ni dent, ni découpure et sans saillie. Exemple : laurier
cerise (Prunus laurocerasus).

Feuille ovale : limbe qui a la forme d’un oeuf, c’est-à-dire dont la base est un peu plus large que
le sommet. Exemple : Hypericum androsaemum (une des espèces de Millepertuis).

Feuille obovale : une feuille obovale est également de la forme d’un oeuf, mais la partie la plus
large se trouve cette fois-ci au sommet (préfixe ob=à l’envers). Exemple : Arctostaphylos
uvaursi.
Feuille elliptique : limbe en forme d’ellipse. Petit rappel géométrique, à toutes fins utiles :
l’ellipse est la projection (l’ombre) d’un cercle sur le plan (sur une surface). Exemple : Asclepias
cornutii.

Feuille lancéolée : limbe en forme de fer de lance, 3 à 4 fois plus long que large, la partie la plus
large étant du côté du pétiole. Exemple : Olea europea (olivier).

Feuille oblancéolée : comme la précédente, limbe en forme de fer de lance, 3 à 4 fois plus long
que large, mais la partie la plus large étant au sommet et non à la base. Exemple : Daphne
mezereum.

Feuille réniforme : limbe en forme de rein, plus large que long, échancré à sa base et arrondi au
sommet. Exemple : Farfugium japonicum.

Feuille incisée : limbe découpé de manière irrégulière et dont les incisions sont plus profondes
que de simples dents sans toutefois atteindre la nervure principale. Exemple : Veronica austriaca
ssp. teucrium.

Feuille lyrée ou lyriforme : limbe constitué d’un lobe supérieur nettement plus grand et arrondi
au-dessus de lobes inférieurs beaucoup plus petits. Exemple : feuilles de rutabaga.

Feuille roncinée : limbe à dents profondes, aiguës et rabattues vers la base. Exemple : feuille de
pissenlit. (Taraxacum dens-leonis).

Feuille sagittée : limbe ayant la forme d’une pointe de flèche. Exemple : Arisarum vulgare.

Feuille hastée : limbe en forme de hallebarde, les deux lobes de la base étant presque
horizontaux par différence avec une feuille sagittée. Exemple : Atriplex hastata..
Feuille falciforme : (ou falquée) limbe en forme de faux ou de faucille. Exemple : Iris acutiloba.

Feuille ensiforme : limbe en forme d’épée (latin « ensis » = épée, glaive), long, étroit, pointu,
plus épais au niveau de la nervure centrale que sur les bords. Exemple : Eryngium yuccifolium.

Feuille subulée : limbe en forme d’alène de cordonnier, à bords plutôt parallèles et terminé par
une pointe. Exemple : Sagina subulata.

Feuille aciculaire : (ou aciculé, aculéiforme) en forme d’aiguille (du latin « acicula »=aiguille),
allongé, mince et se terminant en pointe. Exemple : les aiguilles des conifères.

Feuille oblongue : limbe nettement plus long que large, aux bords quasiment parallèles.

Exemple : Aster lateriflorus.

Feuille linéaire : limbe tout en longueur, étroit et à bords parallèles. Exemple : œillet (Dianthus)

Feuille rubanée : limbe en forme de ruban et dont les deux extrémités sont d’une largeur à peu
près égale. Exemple : Clivia nobilis.

Feuille orbiculaire : du latin « orbis » = sphère. Limbe ayant quasiment la forme d’un cercle.
Exemple : Cercis chinensis.
Feuille rhomboïdale : (ou rhombique ou rhomboïde) (du grec »rhombos » = toupie, losange)
limbe ayant la forme d’un losange. Exemple : Cissus rhombifolia.

Feuille cordée : (ou cordiforme) limbe en forme de cœur. Exemple : Peperomia marmorata.

Feuille obcordée : limbe en forme de cœur, mais avec la pointe en bas, par différence avec les
feuilles cordées. Exemple : Oxalis stricta.

Feuille spatulée : limbe en forme de spatule, large au sommet, étroit et allongé à la base.

Exemple : Primula frondosa.

Feuille panduriforme : limbe étranglé dans la partie médiane ou inférieure, un peu comme un
huit ou comme un violon. Exemple : Rumex pulcher.

Feuille acutilobée : limbe dont les lobes sont pointus, voire piquants. Exemple : Hepatica
acutiloba.

Feuille lunée : limbe en forme de demi-lune. Cette forme, ainsi que la suivante s’applique
notamment aux pinnules de fougères, c’est-à-dire les petites subdivisions des frondes de
fougères.

Feuille lunulée : limbe en forme de croissant de lune, plus réduite que pour la feuille lunée.

Feuille cunéiforme : (ou cunéaire) limbe en forme de coin ou de triangle renversé, c’est-à-dire
avec la pointe en bas. Exemple : Echeveria ciliata.
Feuille peltée : feuille dont le pétiole est fixé non pas sur la base du limbe mais pratiquement au
centre de sa surface, laquelle est en générale orbiculaire. Exemple : la feuille de
capucineTropaelum majus.

Feuille deltoïde : limbe de forme triangulaire, comme la lettre « delta » grecque. Exemple :

Populus deltoides.

Pour bien comprendre la logique concernant les formes de la planche ci-dessus, il faut intégrer à
la fois le réseau de nervures et la profondeur des échancrures dans le limbe.

S’agissant des nervures, on dit qu’elles sont pennées lorsqu’elles sont disposées comme les
barbes des plumes d’un oiseau ou comme les dents d’un peigne (exemple : la feuille de poirier).
Elles sont palmées lorsqu’elles partent toutes du même endroit à la base de la feuille et s’écartent
comme les doigts d’une main (exemple : une feuille de vigne). Elles sont dites pédatées ou
pédalées lorsque la base du limbe émet deux nervures principales très divergentes qui portent sur
leur seul côté intérieur des nervures secondaires perpendiculaires aux principales (exemple : la
feuille d’hellébore).

Concernant la profondeur des échancrures, et en l’appliquant d’abord aux feuilles à nervation


pennée : lorsque les échancrures sont douces ou peu profondes, on aura un limbe pennatilobé.
Lorsque les échancrures atteignent environ le milieu de chaque demi-limbe, on dit que la feuille
est pennatifide (latin « fidus » = fendu). Lorsque les échancrures dépassent le milieu du
demilimbe sans atteindre le limbe principal, on dit que la feuille est pennatipartite (latin « partitus
» = partagé). Enfin, lorsque les échancrures atteignent la nervure principale, on dit que la feuille
est pennatiséquée (latin « sectus » = coupé).

La même logique appliquée aux feuilles à nervation palmée donnera les termes suivants ; feuille
palmatilobée, palmatifide, palmatipartite et palmatiséquée.

Et pour les feuilles à nervation pédatée, nous aurons les feuilles pédatilobées, les feuilles
pédatifides, les feuilles pédatipartites et les feuilles pédatiséquées.

B. FEUILLES COMPOSÉES

Rappelons qu’une feuille composée est une feuille constituée de plusieurs folioles

Feuille pennée : comme nous l’avons déjà vu ci-dessus à propos des nervures, une feuille pennée
est une feuille dont les folioles sont disposées comme les barbes d’une plume d’oiseau,
symétriquement de chaque côté du rachis. Le rachis, c’est le prolongement du pétiole pour les
feuilles pennées. Lorsqu’il y a, au bout du rachis, une foliole terminale, et qu’alors donc le
nombre de folioles est impair, on dit que la feuille est imparipennée. Exemple : le feuille de
vesce commune (Vicia sativa). Lorsque le nombre de folioles est pair, on dit que la feuille est
paripennée. Exemple : Indigofera tinctoria.

Feuille pectinée : fines lamelles disposées comme les dents d’un peigne de chaque côté du
rachis. Exemple : les feuilles de l’if (Taxus).

Feuille trifoliolée : feuille composée de trois folioles, toutes rattachées au sommet du pétiole.
Exemple : Acer griseum. NB : le terme trifoliolé est à différencier du terme terné qui signifie
disposé par trois. Ainsi, trois feuilles partant du même point sont dites ternées, et non trifoliolées,
car ce ne sont pas des folioles. On trouve aussi des dispositions biternées (ternée deux fois) ou
triternées (ternées trois fois).

Feuille palmée : lorsqu’il y a plus de 3 folioles fixées sur le sommet du pétiole et partant en
éventail, on dit que c’est une feuille palmée. Exemple: les marronniers Aesculus californica.

Feuille pédalée : les folioles sont disposées comme attachées sur le pétiolule de la foliole
précédente. Exemple : feuille d’hellébore Helleborus viridis.

Concernant les feuilles pennées, si les folioles sont elles-mêmes pennées, on dit que la feuille est
bipennée.

Et si les folioles de deuxième niveau sont elles aussi pennées, la feuille est dite tripennée. Il
existe même, chez les fougères des feuilles quadripennées.

II. TIGE OU TRONC

La tige est la partie principale d'une plante qui s'étend de la racine jusqu'à la partie
supérieure de la plante. Elle soutient les feuilles, les fleurs et les fruits de la plante. La tige
transporte également l'eau et les nutriments de la racine vers les parties supérieures de la plante.

Le tronc, quant à lui, est la partie principale et verticale d'un arbre qui s'élève au-
dessus du sol, et qui supporte les branches, les feuilles et les fruits de l'arbre. Le tronc de l'arbre
transporte également l'eau et les nutriments des racines vers les parties supérieures de l'arbre. En
résumé, la tige est la partie principale d'une plante (y compris les plantes herbacées), tandis que
le tronc est la partie principale et verticale d'un arbre.
 Tige herbacée : une tige herbacée est tendre et verte, et ne contient pas de bois. Les
plantes à tiges herbacées sont souvent annuelles ou vivaces et meurent généralement en
hiver.

 Tige ligneuse : une tige ligneuse est dure et contient du bois. Les arbres, les arbustes et les
lianes ont des tiges ligneuses. Les tiges ligneuses peuvent être persistantes ou caduques.

 Tige souterraine : certaines plantes ont des tiges qui poussent sous terre, comme les
bulbes, les rhizomes, les tubercules ou les stolons. Ces tiges sont souvent utilisées pour
stocker de l'eau ou des nutriments.
 Tige aérienne : les tiges aériennes poussent au-dessus du sol et peuvent être droites,
rampantes, grimpantes ou retombantes. Les plantes grimpantes, comme les vignes, ont des
tiges aériennes qui s'enroulent autour d'autres plantes ou de supports.

 Tige succulente : certaines


plantes ont des tiges épaisses et
charnues, qui leur permettent de
stocker de l'eau pendant les périodes de
sécheresse. Les cactus et les plantes
grasses ont des tiges succulentes.

 Tige épineuse : certaines plantes ont


des tiges couvertes d'épines, qui
servent à les protéger des herbivores ou des conditions environnementales difficiles. Les
rosiers et les cactus ont des tiges épineuses.
III. FRUIT
Un fruit est une partie comestible d'une plante qui contient les graines. Les fruits
sont souvent sucrés et colorés pour attirer les animaux qui les mangent et dispersent les graines,
ce qui permet à la plante de se reproduire. Les exemples courants de fruits incluent les
pommes, les bananes, les oranges, les fraises et les raisins. Cependant, certains fruits, comme
les tomates, les avocats et les courgettes, sont souvent considérés comme des légumes en
cuisine, bien qu'ils soient botaniquement des fruits.
Il existe différents types de fruits, qui se distinguent par leur structure et leur mode de
formation. Voici quelques exemples :
 Fruits charnus : les fruits charnus sont des fruits qui ont une pulpe douce et juteuse
entourant une ou plusieurs graines. Les fruits charnus peuvent être simples, comme les
baies, les drupes et les hespérides, ou multiples, comme les ananas.
 Fruits secs : les fruits secs sont des fruits qui ont une chair sèche et dure, entourant une ou
plusieurs graines. Les fruits secs peuvent être indéhiscents, comme les noix et les
noisettes, ou déhiscents, comme les gousses et les capsules.

 Fruits agrégés : les fruits agrégés sont des fruits qui se forment à partir d'une fleur unique
avec plusieurs carpelles. Chaque carpelle se développe en un petit fruit, qui reste attaché à
la base de la fleur. Les fruits agrégés incluent les framboises et les fraises.
 Fruits composés : les fruits composés se forment à partir de plusieurs fleurs distinctes,
qui se regroupent pour former un seul fruit. Les fruits composés incluent les ananas et les
figues.

 Fruits à écales : les fruits à écales sont des fruits qui ont une coque dure qui protège la
graine. Les fruits à écales incluent les noix, les amandes et les noisettes.
 Fruits à graine nue : les fruits à graine nue sont des fruits qui ont une graine entourée
d'une enveloppe charnue et comestible. Les fruits à graine nue incluent les noix de cajou
et les pistaches.

IV.FLEURS
Une fleur qualifie l'organe reproducteur de la plupart des plantes à fleurs, la
fonction biologique d'une fleur étant d'effectuer la reproduction sexuée, à savoir, l'union de
cellules reproductrices mâles et les ovules femelles
Une plante est composée de 3 grandes parties : racines, tiges et feuilles. La façon
dont sont ordonnées ces 3 parties conditionne le port de la plante. La reproduction est assurée par
les fleurs, qui peuvent être groupées en inflorescence. Les fruits, issus de la fécondation des
fleurs, ont des formes très différentes selon les plantes. Les classifications végétales sont toutes
basées sur ces différents critères anatomiques qui ont évolué au cours des temps. Cet aperçu
botanique vous invite à découvrir en 5 chapitres les thématiques suivantes: Les raciness, tiges,
feuilles, fleurs, fruits, fleurs.
Seul le Sous-Embranchement des Angiospermes est caractérisé par la présence de fleurs qui
après la reproduction se transforment en fruits. Les autres grands groupes de plantes
(Bryophytes,
Ptéridophytes, Préspermaphytes et Gymnospermes) ne possèdent pas de fleurs et donc n’ont pas
de fruits. Leur reproduction se fait à partir de spores (Bryophytes et Ptéridophytes) ou d’ovules
nues (Préspermaphytes et Gymnospermes) qui après reproduction se transforment en graines
nues. Nous ne nous intéresserons donc ici qu’au Sous-Embranchement des Angiospermes.

LES DIFFÉRENTES PARTIES

La fleur correspond à un ensemble de feuilles modifiées, en enveloppe florale et en organe


sexuel, disposées sur un réceptacle. Un pédoncule la relie à la tige.

Une bractée, sorte de petite feuille, est souvent présente à la base des fleurs, au point d’attache du
pédoncule sur la tige.

Le périanthe

Il correspond à l’ensemble des enveloppes florales : le calice et la corolle.

Le calice : Il occupe la position la plus externe. Il est constitué de sépales généralement verts,
mais pouvant avoir la couleur de la corolle. Les sépales peuvent être soudés entre eux, sur toute
leur longueur ou à leur base.

Quelques fois il existe des sépales supplémentaires, décalés par rapport aux autres, qui
constituent un calicule (Potentilles).
La corolle :Enveloppe intérieure, formée par l’ensemble des pétales. Généralement de couleur
différente du calice. Les pétales peuvent être soudés aux sépales ou entre eux sur une longueur
plus ou moins grande, ce qui donne une fleur en cloche ou en tube.

Les tépales : Chez les monocotylédones, calice et corolle ont le même aspect, on parle alors de
tépales au lieu de sépales et pétales (Colchique, Crocus, Glaïeul, Narcisse…).

Partie mâle ou androcée

Elle est composée d’étamines. Celles-ci sont formées d’un filet qui porte une anthère (grâce au
connectif). On peut souvent distinguer 2 loges dans une anthère comprenant chacune 2 sac
polliniques qui contiennent les grains de pollen (gamètes mâles). Les étamines peuvent être
soudées aux pétales, ou être soudées entre elles par le filet ou même par les anthères.

Le pollen est transmis par anémogamie (le vent), entomogamie (les insectes), hydrogamie (l’eau
courante) ou par certains oiseaux et mammifères (particulièrement les chauves-souris).

Partie femelle ou gynécée (pistil)

Le gynécée ou pistil est composé de carpelles, qui sont libres ou soudés. Un carpelle est constitué
d’un ovaire, d’un style et d’un stigmate. L’ovaire peut être simple ou composé (par soudure des
carpelles), et contient les graines. Un ou plusieurs styles relient le ou les stigmates à l’ovaire. Les
stigmates ont pour rôle de capter les grains de pollen.

Fleurs particulières

L’architecture d’une fleur est le plus souvent basée sur une symétrie radiaire, c’est à dire qu’on
ne peut y définir un avant ou un côté (comme chez les renoncules par exemple). De telles fleurs
sont dites régulières ou actinomorphes. D’autres fleurs ont une architecture beaucoup plus
complexe, basée sur une symétrie bilatérale. On peut donc définir un avant, un côté droit, un côté
gauche… Ces fleurs sont dites irrégulières ou zygomorphes. Deux grandes familles de plantes
possèdent des fleurs irrégulières : les Papilionacées (ou Fabacées ou Légumineuses) et les
Orchidées.

La fleur d’une légumineuse est bâtie selon le schéma suivant : Le calice est soudé, un grand
pétale, ou étendard, coiffe le reste de la fleur. Deux pétales, les ailes, sont disposés de chaque
côté de la fleur et enveloppent partiellement les deux pétales inférieurs. Ceux-ci sont souvent
réunis entre eux et forme la carène. Celle-ci peut prendre la forme d’un bec plus ou moins pointu.

Les étamines sont généralement soudées entre elles et forment un tube autour du pistil.

La fleur d’Orchidée est encore plus complexe. Elle possède 6 tépales sur 2 verticilles. Par
extension, les 3 tépales du verticille inférieur sont nommés sépales (souvent colorés) et les 3
tépales du verticille supérieur sont nommés pétales. Deux des pétales sont plus ou moins
atrophiés, le troisième, au contraire, est très développé et forme le labelle. Il prend diverses
formes en fonction des espèces. Les organes sexuels sont rassemblés dans un seul « superorgane
», le gynostème. On ne trouve généralement qu’une étamine constituée de 2 masses de pollen, les
pollinies, situées au-dessus d’une zone collante, le rostellum ou bursicule en partie issus de la
transformation des stigmates.

Autres fleurs particulières, celles des Composées (ou Asteracées) et des Graminées (ou Poacées).

Une marguerite, par exemple, n’est pas une fleur, mais un ensemble de fleurs. C’est ce que l’on
appelle un capitule (voir plus bas). Chez les Graminées, les fleurs sont réunies au sein d’un
épillet.

Les fleurs des Composées sont généralement très petites. Il en existe deux types :

Les fleurs en languette, ou fleurs ligulées : Leur corolle est soudée et rejetée sur le côté en une
sorte de « pétale » géant.

Les fleurs en tubes ou fleurs tubulées : quand elles existent, elles sont en position centrale et
ont leur corolle soudée en tube.

Chez les Gramineae, l’épillet correspond à la réunion de plusieurs fleurs entourées par 1 à 2
grandes bractées qui s’emboîtent généralement l’une dans l’autre : les glumes. La fleur
proprement dite ne posséde pas de périanthe mais est protégée par deux petites bractées, les
glumelles. Chez certaines graminées une des glumelles peut se prolonger en une longue arête.
L’épillet est en fait une mini-inflorescence.
La fécondation

Le grain de pollen, une fois posé sur le stigmate, est maintenu par une réaction de la plante. Il
émet ensuite un tube pollinique qui s’allonge jusqu’aux ovules (3 mm/h). Deux cellules sexuelles
du grain de pollen descendent par ce tube pollinique pour féconder l’ovule. Un embryon se
développe, ainsi que l’albumen qui est un tissu de réserve. L’ovule se transforme en graine.

Les différentes inflorescences

Une inflorescence correspond à un ensemble de fleurs, voisines les unes des autres, et à leur
mode de groupement.

On distingue deux grands types d’inflorescences : les inflorescences indéfinies : l’axe de


l’inflorescence n’est jamais terminé par une fleur, il peut donc se développer à l’infini (en
théorie bien sûr). L’ordre de floraison se fait de bas en haut (basifuge ou centripète). On
trouvera donc les fleurs les plus âgées au bas, ou au centre, de l’inflorescence. L’inflorescence
type est la grappe (ou racème). les inflorescences définies : l’axe de l’inflorescence est terminé
par une fleur, l’inflorescence ne pourra donc se développer indéfiniment. L’ordre de floraison se
fait de haut en bas (basipète ou centrifuge). Les fleurs les plus âgées se trouveront donc à
l’extrémité de l’inflorescence. L’inflorescence type est la cyme Les inflorescences :

La grappe : Les fleurs sont munies d’un pédicelle (petite tige portant une fleur unique), et la
longueur des pédicelles est reste proportionnelle à la distance entre 2 pédicelles successifs sur le
pédoncule (tige portant l’ensemble des fleurs) (muguet, chou).

La panicule : désigne des grappes composées (grappe de grappe).

L’épi : Les fleurs sont sans pédoncule.(renouée)


La cyme : Inflorescence définie car un axe principal est terminé par une fleur. On distingue des
cymes unipares, bipares ou multipares selon le nombre de pédoncules qui partent du même point.
(myosotis, consoude…)

Le corymbe : Sorte de grappe ou de panicule à pédoncules de plus en plus courts, de sorte que
l’ensemble des fleurs est disposé dans un plan ou en dôme (pommier, valérianes, sorbier)
L’ombelle : Tous les pédoncules sont attachés au même point. L’ensemble des bractées de
chaque fleur, regroupées à la base des pédoncules, forme un involucre sorte de grande feuille
plus ou moins découpée. (primevère).

On parle d’ombellules pour désigner l’ombelle proprement dite quand il y a une ombelle
composée (ombelle d’ombelle)

Le capitule : Les fleurs sont attachées au même endroit sans pédoncule (Pissenlit).
V RACINES

A B

D
La racine est la partie souterraine de la plante, spécialisée dansl'absorption de l'eau

et des sels minéraux et dans la fixation au sol; dont quelques types seront cites ci-dessous:

A. Racines fasciculées : présent chez les plantes bulbeuses principalement, le


systèmeracinaire fasciculaire se présente sous la forme d’un faisceau. Toutes les racines
partent d’un même point et s’enracinent dans le sol sans qu’une racine principale ne
prédomine.

B. Racines pivotantes : système racinaire pivotant est caractérisé par une racine principale
s’ancrant verticalement dans le sol et des racines secondaires se développant
latéralement.
C. Racines traçantes : dans le cas du système racinaire traçant, ce sont les racines latérales
qui prennent le dessus sur la racine principale. Les racines se développent
horizontalement et la racine principale est peu profonde.

D. Racines adventives : le système racinaire adventif est la plus part du temps


complémentaire d’un premier système. Les racines adventives se forment à partir d’un
nœud, sur les tiges. Dès que la tige touche le sol, une seconde pousse apparait et forme
ainsi une racine adventive.
VI. ARBRE, ARBUSTE, ARBISSEAU ET SOUS-ARBISSEAU

A. Arbre : ligneux qui à son état adulte dépasse 7-8 m et possède une seule tige appelée tronc.

Ce tronc est nu à la base jusqu'aux premières ramifications qui constituent un houpier.

Occasionnellement, les premières ramifications peuvent se trouver un peu au-dessus du sol mais
où les troncs peuvent être accidentellement multiples, la taille étant toujours supérieure à 7-8 m.
Dans les descriptions vous trouverez parfois la distinction en : petit arbre (7- 12 m), arbre moyen
(12-25 m) et grand arbre (au-delà de 25 m), voire arbre géant (au-delà de 50-60 m). Exemples :
pins, sapins, eucalyptus, chênes, noyers, etc.

B. Arbuste : ligneux identique aux caractéristiques d'un arbre avec donc une seule tige appelée
tronc mais qui à son état adulte ne dépasse pas 7-8 m. Les arbustes de 6-8 m sont parfois
assimilés à de petits arbres dans le langage populaire, sans doute un problème d'appréciation
de la taille ! Même remarque concernant la possibilité de troncs multiples. Exemples : houx,
citronnier, eucalyptus, etc.

C. Arbrisseau : ligneux de plus de 0,50 m presque toujours naturellement à troncs multiples dès
la base et ne dépassant pas 5-6 m. Certains arbrisseaux forment un buisson quand leurs
ramifications très nombreuses s'entremêlent densément ou dès que plusieurs individus
poussent ensemble. Exemples: éphédra, phlomis, ronce, rosier, etc. Attention à ne pas prendre
un arbre ou un arbuste en cépée pour un arbrisseau. La cépée est le résultat d'une taille du
tronc initial ou de sa disparition naturelle à la suite d'un incendie ou du gel d'un arbre cultivé
hors de sa zone de rusticité (exemple de certains eucalyptus sous nos climats).

4. Sous-arbrisseau : arbrisseau dont la taille est inférieure à 0,50 m et dont le plus souvent, seule
la base est lignifiée. Les parties les moins lignifiées des rameaux ont tendance à sécher lors de la
mauvaise saison assurant ainsi une taille naturelle qui augmente la capacité de ramification de la
plante l'année suivante. Exemples: anthyllis, thym, myrtillier, saules nains, bouleaux nains, etc.
CONCLUSION

Etant arrivé au bout de cette etude, la morphologie végétale est la partie de la

botanique qui consiste à décrire la forme et la structure externe des plantes et de leurs organes.
Elle se distingue de l'anatomie, qui s'intéresse à la structure interne des plantes. Le
développement de cette science est lié à celui de la systématique, qui a conduit à une description
précise et minutieuse des différents organes des plantes, notamment les racines, les tiges, les
feuilles et les fleurs, et donné naissance à un vocabulaire botanique très riche et très spécialisé.

En effet la classification des plantes en espèces, et leur identification pratique sur

le terrain, repose d'abord sur des critères morphologiques; l'espèce, selon une définition classique,
étant « l'ensemble des individus qui se ressemblent plus entre eux qu'ils ne ressemblent à ceux
d'autres espèces ».

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