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Lycopodiaceae
CLASSE A. LYCOPSIDES
Tige simple ou ramifiée; feuilles petites ou allongées- linéaires, non enrou-
lées en crosse dans leurjjeune âge. Sporanges solitairesà la base de la face sup.
de feuilles ordinaires ou de bractées (sporophylles).
ORDRE 1. LYCOPODIALES
Famille : Lycopodiaceae.
Tige à ramifications dichotomiques. Spores toutes semblables entre elles.
Prothalles gén. souterrains et saprophytes, associés à des mycorhizes.
l
1. Lycopodiaceae
1. Huperzia BERNH.
Huperzia selago (L.) BERNH. ex SCHRANK et C.F.P. MaRT. (Syn. : Lycopodium selago L.).
(Lycopode sélagine. Dennenwolfsklauw. Tannen-Bärlapp). — 5-25 cm. — Juill.-oct. —
Cham. herb. — Landes fraîches, rochers siliceux ombragés, pessières fraîches. — Camp.
(considéré longtemps comme disparu, mais retrouvé en 1999 aux Pays-Bas), Brab. or.
(Pays-Bas), Ard., Lorr. sept., Eifel centr. : RR ; jadis en F1. et Tert. par. — Zones tempérée
et froide de l’hémisphère boréal (montagnes dans le S), montagnes de l’Asie tropicale.
OBS. — 1. — Des bulbilles naissent à la base des feuilles sup. et se détachent aisément.
Ce mode de reproduction paraît primordial chez cette espèce.
2.-— Des individus robustes, à feuillage relativement lâche, peuvent être
confondus avec de petits exemplaires stériles de Lycopodium annotinum. Huperzia selago
se reconnaît aisément à ses feuilles entières (feuilles, au moins pour la plupart, munies de
dents espacées chez L. annotinum).
2. Lycopodiella HoLUB
3. Lycopodium L.
(Lycopode. Wolfsklauw. Bärlapp)
Epis long. pédonculés, souvent disposés par 2 (Fig. 2, p. 3). Feuilles longues
de 3-5 mm, terminées, comme les bractées, par un poil blanchâtre long de
2-3 mm (Fig. 4, p. 3) 1. Lycopodium clavatum
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1. Lycopodiaceae
4. Diphasiastrum HoLuB
(Lycopode. Cipreswolfsklauw. Flachbärlapp) (*)
REM. — 1.- La détermination des Diphasiastrum est difficile. En herbier, il convient
d'examiner les parties des rameaux bien développées, c’est-à-dire âgées d’un an au moins,
et de se faire une bonne idée de la variabilité de leurs caractères sur la totalité du matériel
disponible. Les échantillons trop jeunes, mal développés et stériles sont parfois indétermi-
nables.
2. Le genre Diphasiastrum est celui qui a connu le taux de disparition le
plus important dans le territoire de la Flore, puisque, sur 5 espèces qui y ont existé, une
seule persiste actuellement. Aucune récolte ne devrait en être faite, si ce n’est dans de nou-
velles stations qui seraient découvertes et exclusivement par des botanistes spécialisés dans
ce groupe.
l Feuilles ventrales à partie libre en forme de lancette oblongue stipitée ou
de faucille (portion âgée des rameaux), s’écartant largement de l’axe.
Feuilles latérales fortement tordues vers la face ventrale du rameau (Fig.
6, p. 3). Rameaux fertiles ne portant gén. qu'un épi; celui-ci sessile,
long de 1-2 cm. Tige épigée ou à peine souterraine .…............................
M 1. Diphasiastrum alpinum
Feuilles ventrales à partie libre linéaire-elliptique à subulée, appliquée
contre le rameau ou s’en écartant à peine et à angle très aigu. Epi long de
1,5-3 CM ii iiiiiiiisiiseisssssseseeeessssssssssssee 2
2 Rameaux larges de 0,9-1,8 mm, à faces et feuilles ventrales et dorsales pres-
que semblables entre elles (Fig. 10, p. 3). Rameaux densément fascicu-
lés, en bouquets obconiques régulièrement produits par une tige pro-
fondément souterraine. Rameaux fertiles portant gén. plusieurs épis, sur
un long pédoncule plusieurs fois ramifié dans le haut et naissant d’un
rameau médian d’une ramification ......................... 5. D. tristachyum
Rameaux larges de 1,6-3,5 mm, à faces et feuilles ventrales et dorsales nette-
ment dissemblables. Rameaux lâchement fasciculés ou étalés 3
3 Partie libre des feuilles ventrales naissant vers le 1/3 inf. de chaque entre-
nœud des rameaux, atteignant presque le sommet de celui-ci ou le dépas-
OBS. — Ce taxon est considéré par certains auteurs comme l’hybride Diphasias-
trum complanatum * tristachyum.
D. tristachyum (Pursx) Hozus [Syn. : D. complanatum (L.) HoLug subsp. chamaecy-
parissus (A. BRAUN ex MUTEL) KUKK. ; Lycopodium tristachyum PURSH ; L. chamae-
cyparissus À. BRAUN ex MuTEL ; Diphasium tristachyum (PURSH) RoTHM.]. (Lycopode
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3. Isoetaceae
ORDRE 2. SELAGINELLALES
Famille : Selaginellaceae.
Tige à ramifications dichotomiques. Deux types de spores (mégaspores et
microspores). Prothalles formés dans les spores.
Selaginella BEAUV.
ORDRE 3. ISOETALES
Famille : /soetaceae.
Tige réduite à un corps renflé et 2- ou 3-lobé. Deux types de spores (méga-
spores et microspores). Prothalles formés dans les spores.
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4. Equisetaceae
int. de la base foliaire en dessous de la ligule, les mégasporanges sur les feuilles ext. de
la plante, les microsporanges sur les feuilles int. — Famille subcosmopolite, comprenant
env. 130 espèces.
CLASSE B. SPHÉNOPSIDES
Tige articulée, simple ou à rameaux verticillés. Feuilles petites, en verti-
cilles, non enroulées en crosse dans leur jeune âge. Sporanges fixés, par plu-
sieurs, sur des écailles peltées groupées en épis terminaux.
ORDRE 4. EQUISETALES
Famille : Equisetaceae.
Feuilles d’un même verticille soudées en une gaine entourant la tige. Spores
toutes semblables entre elles, munies d’élatères. Prothalles en forme de petite
lame chlorophyllienne, gén. de deux types (les uns portant les organes sexuels
mâles, les autres les femelles).
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4. Equisetaceae
peltés gén. hexagonaux portant les sporanges à leur face tournée vers l'axe. — Famille
subcosmopolite, comprenant env. 25 espèces.
REM. — Chez certaines espèces d’Equisetum, les tiges portant les épis (tiges dites
« fertiles »)} sont semblables aux tiges « stériles » ; chez d’autres, des tiges particulières, non
ou peu chlorophylliennes, portant les épis, sont produites au printemps, gén. avant que n’ap-
paraissent les tiges végétatives (presque en même temps que celles-ci chez E. sylvaticum).
3. Isoetaceae. 4. Equisetaceae
Îsoetes echinospora : base d’une feuille fertile vue par la face int., montrant
le sporange et la ligule située au-dessus de celui-ci (* 3).
Isoetes lacustris : mégaspore (* 35).
Isoetes echinospora : mégaspore (* 35).
EE telmateia : tige printanière non chlorophyllienne et fertile
x 1/3).
Equisetum palustre : tige verte et ramifiée, fertile (* 1/3).
Equisetum hyvemale : fragment de tige avec un verticille de feuilles (* 2).
Equisetum ramosissimum : fragment de tige avec un verticille de feuilles
et la base d’un rameau (les autres rameaux du verticille ayant été enlevés)
(* 2).
Equisetum variegatum : fragment de tige avec un verticille de feuilles
(x 4).
Equisetum fluviatile : fragment de tige avec un verticille de feuilles (* 2).
Equisetum palustre : fragment de tige avec un verticille de feuilles et la
base d’un rameau (les autres rameaux du verticille ayant été enlevés)
(* 2).
IL: Equisetum sylvaticum : fragment de tige stérile avec un verticille de feuilles
et la base d’un rameau (les autres rameaux du verticille ayant été enlevés)
( 2).
12; Equisetum arvense : fragment de tige stérile avec un verticille de feuilles
et la base d’un rameau (les autres rameaux du verticille ayant été enlevés)
(* 2).
3. Equisetum telmateia : fragment de tige stérile avec un verticille de feuilles
et la base d’un rameau (les autres rameaux du verticille ayant été enlevés)
(+ 2).
14. Equisetum palustre : coupe transversale d’une tige (* 7).
15. Equisetum arvense : coupe transversale d’une tige stérile (* 7).
16. Equisetum *Xlitorale : coupe transversale d’une tige (* 7).
4, Equisetaceae
Gaines foliaires à 3-15 dents ou lobes (certaines dents étant alors unies entre
elles). Tige toujours fertile (la tige stérile étant verte), de 10-50 cm de
hauteur et de 0,5 cm de diam. au max., à épi long de 4 cm au max. et
large de 1,2 cm au max... 3
Tige d’abord blanchâtre ou rosée mais verdissant rapidement et produisant
des rameaux verts dans sa partie sup. Gaines foliaires à dents unies en
3-6 lobes membraneux ovales-subobtus 6. E. sylvaticum
Tige demeurant rosée ou brunâtre et restant simple ou presque simple.
Gaines foliaires à (3-)6-15 dents acuminées (souvent un peu cohérentes
entre elles, au moins au début, par 2 ou 3) 7. E. arvense
Tige blanc ivoire à verdâtre, haute de 40-150(-200) cm, gén. de 1 cm ou plus
de diam. ; tige ramifiée jusqu’au sommet ou à peu près. Gaines foliaires
à 18-35(-40) dents (Fig. 13, p. 9) 8. E. telmateia
Tige d’un vert franc, souvent moins élevée, gén. de moins de 1 cm de diam.
Gaines foliaires à 3-30 dents ou lobes ; si plus de 18, tige non ramifiée
au-moins:dans sa partie terminale: seems 5
Tige stérile non ramifiée ou n’ayant que quelques rameaux semblables à la
lige principale CF] ssscessemercmesenmmenenensennrenemernmenennaens 6
Tige stérile portant des rameaux verticillés 5
Gaines foliaires marquées d’un anneau noir à la base et d’un anneau noir au
sommet (mais devenant souvent entièrement noires dans les parties né-
crotiques), à dents caduques (Fig. 6, p. 9). Epi apiculé au sommet. Tige
persistant en hiver 1. E. hyemale
Gaines foliaires sans anneau noir à la base, mais parfois entièrement noires,
à dents longtemps persistantes (sauf parfois leur apex). Epi apiculé ou
obtus au sommet. Tige persistant en hiver ou disparaissant en automne
Gaines foliaires enflées dans leur partie sup. puis rétrécies vers la base des
dents, longues de 5 mm au max. (sans l’apex filiforme, souvent caduc,
des dents) ; dents pourvues d’une marge hyaline plus large que la partie
médiane noirâtre (celle-ci parfois limitée à la base de chaque dent) (Fig.
8, p. 9). Tige persistant gén. en hiver, à 4-10 sillons longitudinaux. Epi
apiculé au sommet …................................................. 3. E. variegatum
Gaines foliaires subcylindriques ou un peu évasées dans leur partie sup.
(mais non rétrécies vers la base des dents), longues de 6-12 mm ; dents
pourvues d’une marge hyaline plus étroite que la partie médiane noi-
râtre, parfois à peine marquée. Tige disparaissant en automne. Epi obtus
SU SORT ns éenrsceneneeionemmnnenenmnnennnmnneinnanmenermanamennnesnenennnmnnnnnts 8
Tige à 10-30 sillons peu profonds, à cavité centrale occupant env. les
4/5 du diam. de la tige et à cavités périphériques petites ou absentes
CES. O, Ee DÙ rmmeseenetnenenven esse 4. E. fluviatile
Tige: à (4-)6-10(-12) sillons profonds, à cavité centrale occupant 1/5-1/3 du
diam. de la tige, à peine plus large ou même plus petite que les cavités
périphériques (Fie, 10et 14,96 D ann
nn ne 5. E. palustre
(*) Voir aussi 2. Equisetum ramosissimum, p. 12, ainsi que l’obs. 3, p. 11.
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4. Equisetaceae
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4. Equisetaceae
gaines foliaires à dents plus longtemps persistantes, parfois nommée var. robustum (A.
BRAUN) A.A. EATON (Syn. : E. robustum A. BRAUN). Ce taxon est quelquefois planté au
bord des pièces d’eau et a tendance à se naturaliser ; on sera donc très attentif à l’iden-
tité de nouvelles populations d’E. hyemale qui pourraient être observées.
2. — E. ramosissimum Desr. (Prêle rameuse. Vertakte paardenstaart. Astiger Schachtel-
halm). — 15-80(-150) cm. — Juin-août. — Géoph. rhiz. — Alluvions récentes. — Pic.
et Tert. par. : signalé jadis, mais disparu. — Zones tropicales et tempérées chaudes du
globe. — *
OBS. — Cette espèce existe aux Pays-Bas, dans le Fluv., un peu au N du territoire
de la Flore. Voir aussi l’obs. 3 sous la clé des espèces du genre, p. 11.
3. — E. variegatum SCHLEICH. (Prêle panachée. Bonte paardenstaart. Bunter Schachtel-
halm). — 10-50 cm. — Mai-juill. — Géoph. rhiz. — Sables calcarifères humides,
tourbières alcalines. — Mar., Camp. (Pays-Bas), Lorr. sept. : RR ; jadis en Brab. et
Tert. par. En régression dans le territoire de la Flore. — Zones tempérée et froide de
l'hémisphère boréal.
4. —E. fluviatile L. (Syn. : E. limosum L.). (Prêle des eaux. Holpijp. Teich-Schachtelhalm).
— 30-120 cm. — Mai-jum(-oct.). — Hél. — Etangs, bord des eaux, surtout stagnantes
et eutrophes. — AC-AR, sauf Mar. (excepté mér.) et Pic. : R. — Zones tempérée et
froide de l’hémisphère boréal.
5.—E. palustre L. (Prêle des marais. Lidrus. Sumpf-Schachtelhalm). — 20-70 cm. — Juin-
sept. — Géoph. rhiz. ou Hél. — Prairies humides, marais, fossés, bord des eaux. —
AC-AR. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
6. —E. sylvaticum L. (Prêle des forêts. Bospaardenstaart. Wald-Schachtelhalm). — 15-80
cm. — Avr.-mai. — Géoph. rh1z. — Bois frais, bord des ruisselets et des marais acides.
— Ard., Eifel centr. : AC-AR ; Lorr. sept. et occ. (Argonne) : R ; Boul., FI, Camp.
Pic., Brab., Mosan, Tert. par. : RR. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
7.—E. arvense L. (Prêle des champs. Heermoes. Acker-Schachtelhalm). — 10-40 cm (tiges
fertiles) ou 10-70(-100) cm (tiges stériles). — Avr.-mai. — Géoph. rhiz. — Cultures,
endroits rudéralisés, berges des cours d’eau et des canaux, fossés, bois frais. — C-AC,
sauf Ard. : R. — Zones tempérée et froide de l'hémisphère boréal. — Médicinal.
OBS. — Espèce très variable, présentant de nombreuses modifications station-
nelles, probablement sans valeur taxonomique. On peut notamment observer dans les
bois frais des individus à tige stérile de grande taille, à rameaux vert pâle, disposés
presque horizontalement ; ces colonies ne produisent gén. pas de tiges fertiles printa-
nières. On évitera de confondre ces plantes avec Equisetum palustre.
8. — E. telmateia Exrx. (Syn. : Æ. maximum Duv.-Jouve non LaM.). (Grande prêle. Reu-
zenpaardenstaart. Riesen-Schachtelhalm). — 15-40 cm (tiges fertiles) ou 40-150(-200)
cm (tiges stériles). — Avr. — Géoph. rhiz. — Suintements d’eau alcaline, frênaies,
talus et prairies humides. — Boul., Brab., Lorr. (surtout sept. et occ.), Tert. par. : AR ;
Mar. (surtout sept.), FL, Camp., Pic. (surtout occ.), Mosan : R-RR. — Europe (sauf N),
SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
l2
13
4. Equisetaceae
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5. Ophioglossaceae
CLASSE C. FILICOPSIDES
Feuilles gén. grandes et plus ou moins découpées, à insertion spiralée. Spo-
ranges situés sur les bords ou à la face inf. des feuilles ou de certaines de leurs
divisions, le plus souvent groupés en sores de formes variées.
ORDRE 5. OPHIOGLOSSALES
Famille : Ophioglossaceae.
Feuilles solitaires ou par 2-3, non enroulées en crosse dans le jeune âge.
Sporanges nés de plusieurs cellules profondes, non réunis en sores ; pas d’indu-
sies. Spores toutes semblables entre elles. Prothalles souterrains et saprophytes,
associés à des mycorhizes.
14
5. Ophioglossaceae. 6. Osmundaceae. 7. Adiantaceae.
8. Dennstaedtiaceae. 9. Hymenophyllaceae
15
5. Ophioglossaceae
Plante haute de 5-35 cm, ne comprenant gén. qu’une feuille par rhizome. Seg-
ment foliaire stérile ovale-oblong à orbiculaire, cunéé à arrondi à la
base, long de 4-15 cm et large de plus de 2 cm (Fig. 1, p. 15). Segments
stérile et fertile se séparant souvent à plusieurs cm au-dessus du niveau
du sol. Sporanges : gén. 12-40 de chaque côté du segment fertile (Fig. 2,
P. IS) 1. Ophioglossum vulgatum
Plante haute de (3-)5-10 cm, comprenant souvent 2 ou 3 feuilles par rhizome.
Segment foliaire gén. elliptique ou obovale-elliptique, cunéé à la base,
long de 2,5-3,5 cm et large de moins de 2 cm. Segments stérile et fertile
se séparant souvent presque au niveau du sol. Sporanges : gén. 6-14 de
chaque côté du segment fertile 2. O. azoricum
1. — Ophioglossum vulgatum L. (Ophioglosse vulgaire. Addertong. Gewühnliche Nattern-
zunge). — 5-35 cm. — Juin-août. — Géoph. rhiz. — Prairies fraîches, dépressions hu-
mides dans les dunes, marais à sol basique, parfois forêts fraîches et chemins forestiers
humides sur des sols riches. — Mar., Lorr. : AR ; Brab., Mosan (surtout Famenne et
Fagne), Champ. : R; Boul., F1., Camp., Pic., Tert. par., Eifel centr. : RR; ailleurs :
douteux ou nul. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Subcosmopolite.
2.— O. azoricum C. PRESL [Syn. : ©. vulgatum L. subsp. ambiguum (Coss. et GERM.) E.F.
WarB.]. (Ophioglosse des Açores. Azorenaddertong. Azoren-Natternzunge). — (3-)
5-10 cm. — Juin-août. — Géoph. rhiz. — Pelouses humides sur sable. — Mar. : RR.
— Europe occ. et centr. (localités isolées), Macaronésie.
1.— Botrychium lunaria (L.) SwarTz (Botryche lunaire. Gelobde maanvaren. Echte
Mondraute). — 4-25 cm. — Juin-juill. — Géoph. rhiz. — Pelouses sèches, landes. —
Lorr. (surtout sept.) : R; Mar., F1., Camp., Brab., Mosan, Ard., Tert. par., Eifel centr. :
RR ; jadis dans le Pic. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Zones tem-
pérées et froides des deux hémisphères.
2.-— B. matricariifolium (A. BRAUN ex DÔLL) KocH [Syn. : 8. ramosum (ROTH) ASCHERS.].
(Botryche à feuilles de camomille. Vertakte maanvaren. Astige Mondraute). — 5-30
cm. — Juin-juill. — Géoph. rhiz. — Lisières forestières sur sable acide. — Camp. :
jadis à Westmalle et à Schaffen. — Europe centr. et sept., Amérique du Nord. — Ÿ
16
7. Adiantaceae
ORDRE 6. OSMUNDALES
Famille : Osmundaceae.
Feuilles enroulées en crosse dans le jeune âge. Sporanges nés d’une cellule
épidermique, gén. non réunis en sores définis, s’ouvrant par une fente longitudi-
nale, gén. pourvus vers leur sommet d’un petit groupe de cellules à paroi épaisse,
sans véritable anneau de déhiscence ; pas d’indusies. Spores toutes semblables
entre elles. Prothalles en forme de petite lame ou de ruban chlorophyllien.
Osmunda L.
ORDRE 7. FILICALES
Familles: Adiantaceae, Pteridaceae, Dennstaedtiaceae, Hymenophylla-
ceae, Thelypteridaceae, Aspleniaceae, Woodsiaceae, Dryopteridaceae, Blech-
naceae, Polypodiaceae.
Feuilles enroulées en crosse dans le jeune âge. Sporanges nés d’une cellule
épidermique, souvent réunis en sores, s’ouvrant gén. par une fente transversale
et pourvus d’un anneau de déhiscence ; des indusies ou pas d’indusies. Spores
toutes semblables entre elles. Prothalles gén. en forme de petite lame chlorophyl-
lienne, rarement rubanés ou filamenteux.
REM. — On ne perdra pas de vue qu’on entend par « longueur de la feuille » la lon-
gueur du limbe plus celle du pétiole !
17
8. Pteridaceae
Feuilles (2-)3-4 fois pennées, les feuilles fertiles très différentes des feuilles sté-
riles, à pinnules plus étroites et plus allongées que les stériles, celles-ci briè-
vement ou indistinctement pétiolulées, ovales à obovales-incisées (Fig. 6 et
7, p. 15) ; pétiole et rachis de couleur brun paille. Sores recouverts (sauf tout
à la fin) par la marge révolutée de la pinnule 1. Cryptogramma
Feuilles 2-3 fois pennées, les feuilles fertiles semblables aux feuilles stériles, à
pinnules toutes obovales-triangulaires ou en forme d’éventail, long. pétiolu-
lées ; pétiole et rachis brun noir luisant. Sores recouverts par la marge repliée
de la pinnule 2. Adiantum
18
10. Hymenophyllaceae
— P. cretica L. (toujours la var. albolineata Hook., à pinnules pourvues d’une bande longitu-
dinale médiane blanche), originaire des zones subtropicales et tempérées chaudes du globe,
à rachis foliaire non ou à peine ailé ;
— P. multifida POoIRET, originaire d’Asie or., à pinnules décurrentes sur le rachis, qui est ainsi
nettement ailé.
Une espèce indigène dans le territoire de la Flore : Plante robuste, à pétiole gén.
long de 40 cm à 2 m et à limbe disposé presque horizontalement, (2-)3-4 fois
penné, les divisions primaires inf. présentant 1 ou 2 nectaires à la base (Fig.
8, p. 15). Sores marginaux, à indusie double, ciliée, recouverts au moins
partiellement par la marge réfléchie de la pinnule formant une « fausse-indu-
sie » (Fig. 9 et 10, p. 15):
Pteridium aquilinum (L.) KuHN (Syn. : Pteris aquilina L.). (Fougère aigle. Adelaarsvaren.
Adlerfarn). — (20-)50-250 cm. — Juill.-sept. — Géoph. rhiz. — Bois clairs, clairières,
pâturages, friches, gén. sur des sols siliceux, parfois sur la craie, rarement sur vieux murs.
— F1, Camp., Brab., Mosan, Ard., Lorr. (surtout sept. et occ.), Tert. par. : C-AC ; Boul.
Pic., Eifel centr. : AC-AR ; Mar., Champ. : RR. — Subcosmopolite.
OBS. — Cette espèce reste souvent stérile, surtout aux endroits ombragés, mais elle se
propage activement par ses rhizomes robustes et profonds.
Hymenophyllum SMITH
Une espèce indigène dans le territoire de la Flore (voir cependant l’obs.) : Limbe
foliaire d’un vert bleuté, à 5-15 divisions primaires 1-2-pennatiséquées, den-
tées. Indusie formée de 2 valves suborbiculaires fimbriées-dentées (Fig. 11,
p. 15):
Hymenophyllum tunbrigense (L.) SMITH (Hyménophylle. Vliesvaren. Hautfarn). —
2-8 cm. — Août. — Cham. herb. — Couloirs frais et ombragés des rochers siliceux. —
Lorr. nord-or. (à l’ouest d’Echternach, au G.-D. de Luxembourg) : RR et en régression ;
jadis dans l’Ard. (env. de La Roche). — Régions tropicales et tempérées chaudes, jusqu’en
Macaronésie et en Europe occ. et sud-occ. (localités isolées).
19
11. Thelypteridaceae
OBS. — Des populations de prothalles d’une autre espèce de cette famille, Tricho-
manes speciosum WiLLp., s’observent sur des rochers siliceux très ombragés, en Ard. (R) et
en Lorr. nord-or. (G.-D. de Luxembourg : AR). Ils ont l’aspect de flocons ou de tapis vert
brillant, plus glauque à la dessiccation; ils sont constitués de filaments ramifiés à angle
droit et cloisonnés transversalement, d’env. 40-55 um de diam., contenant de nombreux
chloroplastes, accompagnés de filaments plus fins, brunâtres (rhizoïdes) et de « gemmules »
(petits organes caducs formés d’une file de quelques cellules, naissant sur un court stipe
perpendiculaires aux filaments). La reproduction est naturellement uniquement végétative.
De tels peuplements sont connus jusqu’en Europe centr., alors que les individus feuillés
(sporophytes) de cette espèce ont une distribution beaucoup plus limitée, en Europe occ.,
en climat océanique.
20
11. Thelypteridaceae
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12. Aspleniaceae
1. Oreopteris HOLUB
Oreopteris limbosperma (BELLARDI ex ALL.) HoLuB [Syn. : Polystichum montanum ROTH ;
Lastrea oreopteris (EHRH.) C. PRESL; Thelypteris limbosperma (BELLARDI ex ALL.) H.P.
Fucxs; Dryopteris oreopteris (EHRH.) MAxoN]. (Fougère des montagnes. Stippelvaren.
Bergfarn). — 20-100 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Forêts à humus brut, souvent
fraîches. — Mosan (surtout Ard. condrusienne), Ard. : AR ; Brab. : R ; Boul, F1., Camp,
Pic. occ., Lorr. sept., Tert. par., Eifel centr. : RR. — Europe occ. et centr., Asie sud-occ. et
médiane, Macaronésie, Terre-Neuve, NW de l’Amérique du Nord. — (Fig. 1 et 2, p. 21).
OBS. — Cette espèce ressemble superficiellement à Matteucia struthiopteris ou à
Dryopteris filix-mas. A l’état stérile, elle se distingue notamment à son odeur un peu citron-
née au froissement, due à la présence de glandes à la face inf. du limbe.
2. Thelypteris SCHMIDEL
Thelypteris palustris SCHOTT [Syn.: Polystichum thelypteris (L.) RoTH; Thelypteris
thelypteroides (MicHaAux) Hozug subsp. g/abra HoLus; Dryopteris thelypteris (L.) A.
GRaAY]. (Fougère des marais. Moerasvaren. Sumpffarn). — 20-100 em. — Juill.-sept. —
Géoph. rhiz. — Prairies flottantes dans les tourbières, roselières tourbeuses, marais en voie
de boisement, très rarement vieux murs. — Mar. (surtout mér.) : AR ; Pic. (surtout vallées
de la Somme, de l’Authie et de la Sensée), Tert. par. : R ; Boul., F1., Camp., Brab., Ard.,
Lorr. : RR ; douteux ailleurs. — Europe et Asie tempérées, Afrique du Nord. — (Fig. 3 et
4, p. 21).
1. Ceterach WiLLDp
22
12. Aspleniaceae
Rachis et pétiole luisants, brun foncé ou noirâtre sur presque toute leur lon-
gueur. Pinnules ovales-suborbiculaires à oblongues (Fig. 7 à 9, p. 25) …
5. A. trichomanes
Rachis et pétiole mats, presque entièrement verts. Pinnules suborbiculaires à
ovales (Fig. 10, p. 25) 6. A. viride
Limbe foliaire étroitement lancéolé, large de 1-4 cm, à divisions primaires
décroissant régulièrement de taille vers le bas de la feuille; pinnules
larges de 2-3 mm, à dents profondes, aristées. Pétiole vert, sauf tout à la
DE mnnnnpnnmnnennns. ttes D Se AU A TEE 7. A. fontanum
2
12. Aspleniaceae
OBS. — 1.- Outre Asplenium xalternifolium (n° Sbis), un autre hybride est
connu du territoire de la Flore : À. *murbeckii DÔRFLER (4. ruta-muraria * septentrio-
nale) (Ard. or. : Oesling).
2.-— Du G.-D. de Luxembourg également, on a décrit jadis une plante
nommée Asplenium xreichlingii LAWALRÉE, supposée être l’hybride 4. adiantum-ni-
grum * trichomanes subsp. trichomanes (hybride dont le nom correct est 4. Xdolosum
Mie), maïs il s’agit simplement d’une monstruosité d’A. trichomanes.
1.— Asplenium scolopendrium L. [Syn. : Scolopendrium vulgare Smiru; S. officinale
DC. ; Phyllitis scolopendrium (L.) NEWMAN]. (Langue de cerf, scolopendre. Tongva-
ren. Hirschzunge). — (8-)20-75 cm.— Juin-nov. — Hémicrypt. — Forêts de ravins sur
des substrats calcarifères, talus ombragés, vieux puits, vieux murs, souvent en des sites
ombragés. — Mosan: AC-AR; Boul., Pic. occ., Tert. par. : AR; Brab., Ard., Lorr.
Eifel centr. : R ; ailleurs : R-RR, souvent d’indigénat douteux. Cultivé pour l’ornement
12. Aspleniaceae
montrant cinq sores dont les indusies sont attachées le long d’une nervure
(< 3).
9. Asplenium trichomanes subsp. quadrivalens : pinnule vue par la face inf.
montrant sept sores (x 3).
10. Asplenium viride : pinnule vue par la face inf., montrant six sores (* 3).
11. Asplenium foreziense : feuille (* 1/2).
12. Asplenium obovatum subsp. billotii : division primaire d’une feuille fertile,
vue par la face inf. (* 1).
13. Asplenium Xalternifolium : feuille (* 1/2).
24
25
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ÉZ, Aspleniaceae
dans les parcs et les jardins. — Europe occ. et mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord,
Macaronésie.
A. septentrionale (L.) HorrMANN (Doradille du Nord. Noordse streepvaren. Nordis-
cher Streifenfarn). — 5-20 cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. — Rochers et vieux murs
siliceux, surtout en pleine lumière. — Mosan, Ard. (Oesling : AC): R ; Mar., Brab.,
Lorr. sept. : RR; ailleurs : nul ou disparu. — Zones tempérée et subarctique de l’hé-
misphère boréal.
À. ruta-muraria L. (Doradille rue-de-muraille. Muurvaren. Mauerraute). — 5-20 cm.
— Mai-nov. — Hémicrypt. — Vieux murs, rochers, éboulis, du plein soleil jusque dans
les grottes. — C-AC, sauf Camp., Ard. : AR-R et Champ. : RR. — Zones tempérée et
subarctique de l’hémisphère boréal.
A. adiantum-nigrum L. (Doradille noire. Zwartsteel. Schwarzer Streifenfarn). — 10-
45 cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. — Rochers siliceux, surtout à l’ombre, parfois
rochers calcaires, vieux murs, talus ombragés. — Mosan, Ard., Lorr. (surtout NE) : R ;
Mar., FL, Camp., Pic. (surtout occ.), Brab., Champ., Tert. par. : RR. — Europe occ. et
mér., SW de l’Asie, Macaronésie, Afrique.
OBS. — Des plantes de Lorr. sept. (G.-D. de Luxembourg), à divisions primaires
du limbe foliaire effilées à leur sommet ont été rapportées par erreur à Asplenium ono-
pteris L. [Syn. : À. adiantum-nigrum L. subsp. onopteris (L.) HEUFLER], espèce à distri-
bution plus mér. qui n’atteint pas le territoire de la Flore.
A. trichomanes L. (Fausse capillaire. Steenbreekvaren. Brauner Streifenfarn). —
8-45 cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. — Mosan, Ard., Lorr. (surtout sept.), Eifel centr. :
C-AC ; Pic., Brab., Tert. par. : AR ; ailleurs : R-RR ou nul. — Subcosmopolite.
OBS. — Trois sous-espèces dans le territoire de la Flore, l’hybride entre la subsp.
quadrivalens et la subsp. trichomanes [nsubsp. lusaticum (D.E. MEY.) LAWALRÉE
(Syn. : À. Xlusaticum D.E. MEY.)] et celui entre la subsp. pachyrachis et la subsp. qua-
drivalens (nsubsp. staufferi Lovis et REICHST.) y étant également connus ; ces hybrides
ne sont guère distinguables avec certitude qu’à leurs spores plus ou moins avortées.
a. Pinnules minces, ovales-suborbiculaires à rarement oblongues, peu asymétriques
à la base, assez distantes, les sup. insérées obliquement sur le rachis (Fig. 8,
p. 25). Ecailles du rhizome longues au max. de 3,5 mm. Spores gén. de 28-
32(-36) pm de diam. a. subsp. frichomanes
Pinnules plus ou moins coriaces, oblongues à ovales-oblongues, nettement asy-
métriques à la base, souvent très rapprochées, les sup. insérées à angle droit
ou presque droit sur le rachis (Fig. 7 et 9, p. 25). Ecailles du rhizome attei-
gnant 5 mm de longueur. Spores gén. de 32-39 um de diam. (parfois plus) …
b
b. Feuilles dressées, à pétiole tenace (persistant jusqu’à ce que la fronde meure).
Pinnules non ou à peine imbriquées, superficiellement crénelées, dépourvues
d’oreillettes à la base (Fig. 9, p. 25) b. subsp. quadrivalens
Feuilles appliquées sur le substrat, à pétiole cassant. Pinnules souvent en partie
imbriquées, fortement crénelées, présentant gén. à la base, au moins une par-
tie d’entre elles, (1-)2 oreillettes bien marquées c. subsp. pachyrachis
a. subsp. trichomanes. — Rochers et éboulis siliceux. — Ard., Lorr. nord-or. : RR ;
à rechercher ailleurs.
b. subsp. quadrivalens D.E. MEY. — Rochers calcaires ou siliceux, ensoleillés ou
ombragés, vieux murs. — Sous-espèce répandue.
c. subsp. pachyrachis (CHrist) Lovis et REICHST. — Rochers calcarifères, gén. sur
les faces verticales ou en surplomb, rarement vieux murs et talus. — Lorr. nord-
or. (G.-D. de Luxembourg) : AR ; Mosan (vallées de la Meuse et de la Lesse ; à
rechercher ailleurs) : RR.
26
13. Woodsiaceae
241
13. Woodsiaceae
1. Matteuccia Top.
13. Woodsiaceae
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13. Woodsiaceae
2. Onoclea L.
3. Athyrium ROTH
Athyrium filix-femina (L.) RoTH (Fougère femelle. Wijfjesvaren. Wald-Frauenfarn). —
(10-)30-150 cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. — Forêts fraîches à humus doux, haies, bord
des fossés, rarement vieux murs. — C-AC, sauf Mar. et Champ. : RR. — Europe, Asie
tempérée, Afrique du Nord, Macaronésie. — (Fig. 3 et 4, p. 29).
OBS. — A l’état juvénile ou stérile, cette espèce se distingue aisément des Dryopte-
ridaceae, par son pétiole muni seulement de 2 cordons fibro-vasculaires (3 ou plus chez
la famille précitée), dilaté à la base en une sorte de cuiller aplatie, noire et dure (Fig. 3, p.
29). Ce dernier caractère est également utile pour identifier de jeunes individus d’Athyrium
filix-femina (croissant notamment sur des vieux murs) par rapport à Cystopteris fragilis.
4. Cystopteris BERNH.
Cystopteris fragilis (L.) BERNH. (Cystoptéris. Blaasvaren. Zerbrechlicher Blasenfarn). —
10-40 cm. — Mai-août. — Hémicrypt. — Vieux murs, rochers frais ; espèce calciphile.
— Mosan, Ard. (surtout vallées), Lorr. (surtout sept.) : AC ; Eifel centr. : R ; Mar. F1,
Camp., Pic. or., Brab., Champ, Tert. par. : RR ; ailleurs : probablement disparu ou nul. —
Subcosmopolite. — (Fig. 5 à 7, p. 29).
OBS. — Voir l’obs. ci-avant, sous Afhyrium filix-femina.
Partie sup. du pétiole, rachis et limbe glabres ou presque glabres. Pétiole grêle,
ne dépassant pas 1 mm de diam. Limbe mince et souple, à divisions pri-
maires inf. chacune env. aussi grandes que la partie du limbe située au-des-
sus d’elles, à bords non enroulés (Fig. 8 et 9, p. 29)
1. Gymnocarpium dryopteris
Partie sup. du pétiole, rachis et face inf. du limbe portant de nombreux petits
poils glanduleux. Pétiole robuste, atteignant 2,5 mm de diam. Limbe épais et
coriace, à divisions primaires inf. chacune beaucoup plus petites que la par-
tie du limbe située au-dessus d’elles, à bords souvent enroulés en dessous
2. G. robertianum
OBS. — La position systématique du genre Gymnocarpium est discutée. Il a souvent
été rangé dans la famille des Thelypteridaceae, parfois aussi dans celle des Dryopterida-
ceae.
1.— Gymnocarpium dryopteris (L.) NEwMAN [Syn. : Currania dryopteris (L.) WHERRY ;
Dryopteris linnaeana C. CHRisTENS. ; Lastrea dryopteris (L.) Bory]. (Lastrée du chêne.
Gebogen driehoeksvaren. Echter Eichenfarn). — 10-45 cm. — Juill.-août. — Géoph.
rhiz. — Forêts à sol acide et frais. — Mosan, Ard. : AR ; Brab., Lorr. (surtout sept. et
occ.), Eifel centr. : R ; F1, Camp, Pic., Tert. par. : RR. — Zones tempérée et froide de
l’hémisphère boréal.
2.— G. robertianum (HOFFMANN) NEWMAN [Syn.: Currania robertiana (HOFFMANN)
WHERRY ; Dryopteris robertiana (HOFFMANN) C. CHRiSTENS.; Lastrea robertiana
(HOFFMANN) NEWMAN]. (Lastrée du calcaire. Rechte driehoeksvaren. Ruprechts-Ei-
chenfarn, Ruprechtsfarn). — 20-60 cm. — Juill.-sept. — Géoph. rhiz. — Fentes des
30
14. Dryopteridaceae
rochers calcaires, éboulis, vieux murs, surtout aux endroits éclairés ; espèce calciphile.
— Mosan, Lorr. : AR ; Pic. or., Brab., Ard., Tert. par., Eifel centr. : RR ; ailleurs : par-
fois introduit. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
31
14. Dryopteridaceae
6. Dryopteris afjinis subsp. affinis : deux pinnules vues par la face inf., l’une
montrant huit sores couverts chacun par une indusie réniforme (* 2).
Dryopteris filix-mas : pinnule (* 2).
Dryopteris carthusiana : pinnule vue par la face inf., montrant dix sores
couverts chacun par une indusie réniforme (* 2).
9. Dryopteris cristata : portion médiane d’une feuille fertile (X 1/4).
10. Dryopteris cristata : feuille stérile (* 1/4).
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14. Dryopteridaceae
33
14. Dryopteridaceae
— C. falcatum (L. f.) C. PRESL : feuilles coriaces, luisantes (surtout à l’état frais), à pinnules
peu nombreuses (souvent moins de 20), entières, sinuées ou grossièrement dentées (les
dents gén. obtuses à arrondies), parfois même un peu lobées dans le bas ;
— C. fortunei J. SMITH : feuilles souples, non ou peu luisantes, à pinnules plus nombreuses
(souvent plus de 20), très finement dentées (forte loupe !), à dents gén. aiguës, souvent un
peu courbées au sommet.
3. Dryopteris ADANS.
(Dryoptéris. Niervaren, stekelvaren. Wurmfarn, Dornfarn)
Feuilles de deux sortes : les ext. stériles, plus ou moins étalées ; les int. fer-
tiles, dressées, env. 1,5-2 fois aussi longues que les ext., à divisions pri-
maires plus ou moins perpendiculaires à obliques par rapport au plan
général du limbe (Fig. 9 et 10, p. 33). Limbe à 10-20 divisions primaires
de chaque côté du rachis. Pinnules à dents mucronulées. De 4 à 6 cor-
dons fibro-vasculaires à la base du pétiole 6. Dryopteris cristata
Pétiole à écailles brun roux à brun noir. Rachis plus ou moins taché de noir
aux points d’insertion des divisions primaires ; pinnules tronquées
à subaiguës au sommet et à bords latéraux plus ou moins parallèles,
entiers à lobulés ou incisés, à nervures latérales bien marquées et à
branches droites ou peu arquées. Indusie plus ou moins coriace, gén. à
bord recourbé sous le sore dans le jeune âge. Spores de (30-)36-56(-66)
um de diam., au nombre de 32 par sporange. Feuilles persistant le plus
souvent en hiver, à pinnules séparées par des sinus droits ou parfois plus
ou moins incurvés et entaillant alors leur base (Fig. 6, p. 33)
1. D. affinis
Pétiole à écailles brun clair à fauve pâle. Rachis non taché de noir aux points
d'insertion des divisions primaires ; pinnules atténuées-arrondies au
sommet et à bords latéraux plus ou moins convergents, dentés à lobés, à
nervures latérales peu marquées et à branches arquées. Indusie souple,
non recourbée sous le sore. Spores de 34-45 um de diam., au nombre de
64 par sporange. Feuilles périssant le plus souvent en hiver, à pinnules
séparées par des sinus s’incurvant et entaillant leur base (Fig. 7, p. 33) .
nono norme messes mens nero sense sers rensnnne esse sens eseneressreseseeseseressssese 2. D. filix-mas
34
14. Dryopteridaceae
4 Feuilles dressées, rigides (même les divisions primaires) ; limbe lancéolé à
ovale-lancéolé, presque 3-penné. Face sup. du limbe et indusie (Fig. 8,
p. 33) dépourvues de glandes ou celles-ci rares. Pétiole à écailles entiè-
LéMent DU PIE minimiser 3. D. carthusiana
Feuilles plus ou moins étalées ; limbe ovale à subtriangulaire, (3-)4-penné.
Face sup. du limbe et indusie gén. pourvues de glandes stipitées (forte
loupe !). Ecailles du pétiole plus sombres au milieu 5
Feuilles gén. vert sombre, robustes ; divisions primaires ne se recouvrant
pas, l’inf. ayant sa première division de 2° ordre dirigée vers le bas le
plus souvent plus courte que la moitié de la division primaire en ques-
tion ; pinnules à bords latéraux parallèles, souvent incurvés vers le bas.
Glandes du limbe de plus de 100 um de longueur. Pétiole à écailles brun
foncé ou noirâtres au milieu. Spores gén. brun foncé 4. D. dilatata
Feuilles gén. vert clair, moins robustes ; divisions primaires se recouvrant
fréquemment en partie, l’inf. ayant sa première division de 2° ordre di-
rigée vers le bas le plus souvent plus longue que la moitié de la division
primaire en question ; pinnules à bords latéraux plus ou moins conver-
gents, planes. Glandes du limbe de moins de 100 um de longueur. Pé-
tiole à écailles brun clair ou rougeâtre au milieu. Spores gén. brun clair
sonsrssne sensor nes rene nee ennen esse se eseseesesenesssessesesseseeseneonees 5. D. expansa
OBS. — 1.- Les hybrides suivants ont été signalés dans le territoire de la Flore :
Dryopteris carthusiana * cristata [D. Xuliginosa (A. BRAUN ex DOLL) O. KUNTZE ex
DRUCE; Syn. : D. Xlaschii E. WALTER], D. carthusiana * dilatata [D. Xdeweveri (]J.
JANSEN) JANSEN et WACHTER] et D. dilatata X expansa (D. Xambroseae FRASER-JEN-
KINS et JERMY). On a aussi cru jadis que l’hybride D. affinis X filix-mas (D. *complexa
FRASER-JENKINS ; Syn. : D. Xfavelii auct. non RoTHM.) était assez répandu, mais en fait
ce n’est que récemment que cette présence a été confirmée (Ard. or. et Lorr. sept., au
G.-D. de Luxembourg) ; sa fréquence et sa distribution restent à établir. Cet hybride
se distingue surtout de D. affinis subsp. borreri par ses grandes spores (52-76 um de
diam.), au nombre de 32 par sporange (ou souvent moins, par suite de l’avortement
d’une partie de celles-ci).
2. — Cultivé pour l’ornement et rarement subspontané : Dryopteris cyca-
dina (FRANCH. et SAV.) C. CHRISTENS.
35
14. Dryopteridaceae
36
16. Polypodiaceae
Blechnum L.
Polypodium L.
(Polypode. Eikvaren. Tüpfelfarn)
37
17. Marsileaceae
connaît gén. aisément à ses spores en majorité mal développées et jaune pâle (alors qu’elles
sont d’un beau jaune doré chez les parents).
2.— Polypodium hesperium MaAxoN, originaire d'Amérique du Nord occ., a
été signalé à Bruges (F1.).
1.-— Polypodium vulgare L. (Polypode vulgaire. Gewone eikvaren. Gewôhnlicher Tüp-
felfarn). — 8-40 cm. — Juill.-sept. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Rochers, vieux
murs, dunes fixées, forêts acides, parfois épiphyte ; espèce plutôt acidophile et calci-
fuge. — AR-RR. — Europe et Asie tempérées et subarctiques, Amérique du Nord,
Afrique du Sud ; aire encore incertaine (confusion possible avec des taxons voisins).
— Médicinal.
2.-— P. interjectum SHivas [Syn. : P vulgare L. subsp. prionodes (ASCHERS.) RoTHM.]. (Po-
lypode intermédiaire. Brede eikvaren. Gesägter Tüpfelfarn). — 15-70 cm. — Juill.-
sept. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Rochers, vieux murs, talus, dunes fixées, forêts,
parfois épiphyte ; espèce neutrophile et souvent plus ou moins calcicole. — Mosan,
Ard. (vallées) : AC ; Mar. F1. (surtout en milieu urbain), Pic., Brab., Lorr., Tert. par.,
Eïifel centr. : AR; ailleurs : R-RR; aire et fréquence encore imparfaitement connues
dans le territoire de la Flore. — Europe occ. et médiane, Asie occ., Canaries.
ORDRE 8. MARSILEALES
Famille : Marsileaceae.
Plantes herbacées, de petite taille, gén. enracinées dans des sols humides ou
au fond de l’eau. Feuilles à limbe développé ou filiformes, enroulées en crosse
dans le jeune âge. Deux types de spores (mégaspores et microspores). Des mé-
gasporanges et des microsporanges, contenus dans les mêmes sporocarpes. Pro-
thalles formés dans les spores.
Pilularia L.
8. Polypodium vulgare : division primaire d’une feuille fertile, vue par la face
inf. (x 1).
9. Polypodium interjectum : division primaire d’une feuille fertile, vue par la
face inf. (* 1).
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19. Azollaceae
ORDRE 9. SALVINIALES
Familles : Salviniaceae, Azollaceae.
Plantes herbacées de petite taille, flottant librement sur l’eau. Feuilles pliées
dans le jeune âge. Deux types de spores (mégaspores et microspores). Des mé-
gasporanges et des microsporanges contenus dans des sporocarpes différents.
Prothalles formés dans les spores.
Feuilles flottantes env. aussi longues que larges, atteignant env. 25 mm de lon-
gueur et 20 mm de largeur, munies à la face sup. de papilles longues de 1-2
mm, terminées par 4 cils pluricellulaires coalescents dans le haut
dnessnnnsenseesseensenenseenine ns e en e een eenneeenneeenee sense eeneenseeneene 2. S. auriculata
1.— Salvinia natans (L.) ALL. (Petite salvinie. Kleine vlotvaren. Kleiner Schwimmfarn).
— 2-10(-20) cm. — Août-oct. — Hydrothér. — Eaux stagnantes. — Fluv. : trouvé
autrefois (non observé depuis 1889), d’indigénat douteux. Parfois cultivé pour l’orne-
ment (surtout jadis) dans les pièces d’eau (surtout en aquariums). — Europe et Asie
tempérées, Afrique du Nord. — +
2.— $S. auriculata Aug. (Syn. : S. rotundifolia WizLp.). (Grande salvinie. Grote vlotvaren.
Grosser Schwimmfarn). — Août-oct. — Hydrothér. — Eaux stagnantes. — Cultivé
pour l’ornement dans les pièces d’eau (surtout en aquariums). Rarement subspontané
(signalé seulement en Brab.), apparemment non persistant. — Amérique centr. et mér.
—"*]
OBS. — Cette espèce est prise ici dans un sens large, incluant Salvinia molesta
MirceLc. Celui-ci est une espèce hybridogène (spores absentes ou abortives), qui est
probablement plus souvent cultivée que S. auriculata s. str., vu sa robustesse.
40
19. Azollaceae
41
20. Ginkgoaceae
Embranchement des
Spermatophytes (Phanérogames)
Plantes feuillées munies de racines et de tissus vasculaires, se reproduisant
par des graines. Fleurs comportant un androcée (ensemble des étamines) et (ou)
un gynécée (ensemble des carpelles), entourés ou non d’une enveloppe florale.
Sous-embranchement
des Gymnospermes
Arbres ou arbustes dioïques ou monoïques. Fleurs sans enveloppe florale
ou à enveloppe rudimentaire, unisexuées. Ovules non enfermés dans un ovaire.
CLASSE A. GINKGOPSIDES
Arbres à feuilles caduques. Appareil reproducteur mâle représenté par des
étamines disposées en chatons. Appareil reproducteur femelle représenté par des
pédoncules portant chacun une paire d’ovules. Ovules évoluant en « graines »
avant la fécondation. Plantule à deux cotylédons.
Ginkgo L.
Ginkgo biloba L. (Ginkgo, arbre des pagodes, arbre aux quarante écus. Ginkgo. Ginkgo-
baum). — Atteint 30 m.— Mai-juin. — Phan. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et
parfois le long des avenues. — Chine mér. — Médicinal. — (Fig. 1, p. 47). — [*]
OBS. — Ginkgo biloba L. ‘Fastigiata’, cultivar mâle à port fastigié, est de plus en plus
souvent planté le long des avenues.
43
21. Pinaceae
CLASSE B. CONIFÉROPSIDES
Arbres ou arbustes à feuilles gén. persistantes et en forme d’aiguilles ou
d’écailles. Fleurs disposées en cônes. Ovules n’évoluant en graines qu’après la
fécondation. Plantule à cotylédons en nombre variable.
44
21. Pinaceae
Feuilles aplaties, marquées à la face tournée vers le bas (il s’agit en fait de la
face sup. à l’origine, mais la feuille subit une torsion de 180°) de deux
bandes longitudinales blanchâtres où s’ouvrent des stomates; la face
tournée vers le haut dépourvue de telles bandes ou pourvue de bandes
beaucoup plus étroites et n’atteignant gén. pas le sommet de la feuille
Feuilles non aplaties, tétragonales, à stomates s’ouvrant sur les quatre faces,
qui présentent des bandes longitudinales blanchâtres peu distinctes … 3
Feuilles longues de 15-25 mm, très piquantes au sommet. Cône femelle long
de 610 CL AMAUTILS sement 3. Picea sitchensis
Feuilles longues de 8-18 mm, obtuses et courtement mucronées au sommet.
Cône femelle long de 3-6 em à maturité 4. P. omorika
Feuilles longues de 20-30 mm, très piquantes au sommet, vert glauque. Cône
femelle long de 6-10 Gi d'A esse 5. P. pungens
Feuilles longues de 25 mm au max., obtuses ou aiguës au sommet, vert
AÉATIG: à a ce ccrse ancerenn nes ene ee one eee er ee 4
Feuilles longues de 6-10 mm, obtuses au sommet. Cône femelle long de 6-9
Gt AMATUEUS ccm osommerrenmenscanmeneunseusssenenn 2. P. orientalis
Feuilles longues de 10-25 mm, aiguës au sommet (Fig. 2 et 3, p. 47). Cône
femelle long dé 10-18-6m:4 maturité sise 1. P. abies
OBS. — D'autres espèces du genre Picea sont cultivées pour l’ornement dans
les parcs et les jardins, par exemple P engelmannii PARRY ex ENGELM., originaire de
l’Amérique du Nord occ., reconnaissable à ses jeunes rameaux finement glanduleux-
pubescents, à ses feuilles aiguës, tétragonales, gén. glauques, à odeur désagréable au
froissement.
Picea abies (L.) KARST. [Syn. : P excelsa Link]. (Epicéa commun, pesse. Fijnspar.
Gewôhnliche Fichte). — Atteint 45 m. — Mai. — Phan. — Cultivé en grand pour la
production de bois et de « sapins de Noël », particulièrement en Mosan, Ard. et Lorr.
sept. Souvent cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Parfois subspon-
tané : lisières et talus forestiers, tourbières, landes... — Europe centr., sudor. (surtout
montagnes) et sept. — Médicinal. — [*]
P. orientalis (L.) Link (Epicéa d'Orient. Kaukasische spar. Kaukasus-Fichte). — At-
teint 40 m. — Mai. — Phan. — Parfois cultivé pour la production de bois, particuliè-
rement en Ard. — SW de l’Asie. — [*]
45
21. Pinaceae
3. Pseudotsuga CARR.
Pseudotsuga menziesii (MirB.) FRANCO [Syn. : P. douglasii (LINDL.) CARR. ; P taxifolia
BRITTON]. (Sapin de Douglas, douglas. Douglasspar. Douglasie). — Atteint 60 m. — Avr.
— Phan. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et en grand pour la production de bois.
De plus en plus subspontané et localement naturalisé. — Amérique du Nord occ. — (Fig.
4, p.47). — [*]
OBS. — 1. - Deux sous-espèces, entre lesquelles existent de rares intermédiaires, peu-
vent s’observer en culture :
— subsp. menziesii : Feuilles vert franc. Cône femelle à bractées dressées. — Taxon de loin
le plus fréquemment cultivé, au moins pour la production de bois ;
— subsp. glaucescens (SCHWERIN) P.D. SELL [Syn. : var. glauca (Beissn.) FRANCO] : Feuilles
vert glauque. Cône femelle à bractées récurvées. — Plus montagnarde que le précédent
dans son aire d’origine, cette sous-espèce est recommandée pour les sols secs et les sub-
strats calcarifères. Elle ne semble toutefois plantée que très localement dans le territoire de
la Flore (Champ. ..).
8. Pinus strobus : pousse feuillée, montrant les feuilles réunies par 5 dans une
gaine commune (* 1/2).
9. Larix decidua : pousse feuillée, montrant les feuilles groupées en rosettes
terminant des rameaux latéraux très courts (* 1/2).
46
20. Ginkgoaceae. 21. Pinaceae
47
21. Pinaceae
1 Feuilles réunies pour la plupart par 5 et munies d’un seul cordon fibro-vas-
culaire (coupe transversale : forte loupe !), longues de 6-12 cm (Fig. 8,
p. 47). Cône femelle mûr cylindrique, long de 10-15(-20) cm
7. Pinus strobus
Feuilles réunies par 2 ou par 3 et munies de 2 cordons fibro-vasculaires
(coupe transversale : forte loupe !). Cône femelle mûr ovoïde-conique,
de longueur variée ss à
2 Feuilles réunies pour la plupart par 3. Cône femelle à écailles pourvues d’un
écasson muni d'une pOMIS PIQUANTÉ scene 3
Feuilles réunies par 2. Cône femelle à écailles pourvues d’un écusson mu-
croné plus où moins piquant ot MAIQUE ssssmsmenersmmmmmens 4
3. Feuilles longues de 5-12 cm. Cône femelle mûr long de 3-9 cm
nosssssnsssssssnsssssnnessnenneseneesn een ne enenneeeneeneenen een eneene eee eee sesssssnnes
48
21. Pinaceae
6 Cône femelle mûr long de 6-9 cm. Feuilles longues de 6-16 cm, rigides ou
plus ou moins flexibles, d’un vert franc ou grisâtre ; gaine commune lon-
gue de 10-16 mm. Bourgeons légèrement résineux. Ecorce gris noirâtre
Dnnenennnennnennnee ne nsneenine sens nine nee eee eeneeeeee seen 2. P. nigra
Cône femelle mûr long de 9-20 cm. Feuilles longues de 10-23 cm, très ri-
gides, d’un vert franc ; gaine commune longue de 18-25 mm. Bourgeons
non résineux. Ecorce brun rougeñtre 3. P. pinaster
OBS. — Plusieurs autres espèces de Pinus sont cultivées pour l’ornement dans les
parcs. Citons notamment P wallichiana A.B. JACKSON (Syn. : P griffithii MCCLELL. ;
P excelsa WaLL. non LaM.), originaire de l'Himalaya, à feuilles réunies par 5 et mu-
nies d’un seul cordon fibro-vasculaire, comme chez P strobus, dont il diffère par ses
feuilles plus longues (12-20 cm), pendantes, et son cône femelle mûr également plus
long (20-30 em).
49
22. Taxodiaceae
Trois taxons sont fréquemment cultivés pour l’ornement dans les parcs et parfois dans
les jardins : Cedrus libani A. RicH. subsp. atlantica (ENDL.) BATT. et TRABUT [Syn. : C. at-
lantica (ExbL.) MaNETTI ex CARR.] (Cèdre de l’Atlas. Atlasceder. Atlas-Zeder), C. libani A.
Ricu. subsp. libani (Cèdre du Liban. Libanonceder. Libanon-Zeder) et C. deodara (Roxs.)
G. Don (Cèdre de l'Himalaya. Himalayaceder. Himalaja-Zeder).
50
22, Taxodiaceae
1 Feuilles (au moins celles des rameaux de l’année) linéaires, planes, souples,
caduques en automne et à disposition distique pl
Feuilles subulées, allongées ou parfois courtes (ressemblant alors à des
écailles), épaisses-coriaces, persistantes et à disposition spiralée 3
2 Feuilles alternes. Rameaux les uns persistants, portant des bourgeons et de
petites feuilles plus ou moins réduites disposées de façon spiralée, les
autres dépourvus de bourgeons et caducs. Ecailles du cône femelle sans
fossette 1. Taxodium
Feuilles opposées. Rameaux tous persistants. Ecailles du cône femelle mu-
tes UNS TONSOE nresmnarenenencenennneEs 2. Metasequoia
3 Feuilles adultes longues de 6-15(-25) mm, à partie libre arquée et à section
subquadrangulaire, plus longue que la partie décurrente (Fig. 1, p. 53).
Ecorce se fissurant en lanières 3. Cryptomeria
Feuilles adultes longues de 3-8 mm, à partie libre droite ou presque droite et
à section subtriangulaire, égalant env. la longueur de la partie décurrente
ou plus courte que celle-ci. Ecorce très épaisse, fibreuse
4. Sequoiadendron
Taxodium distichum (L.) L.C.M. Ricx. (Cyprès chauve, cyprès de la Louisiane. Moeras-
cipres. Amerikanische Sumpfzypresse). — Atteint 30 m. — Avr.-mai. — Phan. — Cultivé
pour l’ornement dans les parcs, souvent à proximité des pièces d’eau. Très rarement sub-
spontané. — SE de l’ Amérique du Nord. — [*]
OBS. — L'arbre développe des racines à pneumatophores, masses creuses très volumi-
neuses, longuement coniques, dressées verticalement et dépassant la surface du sol ou celle
du plan d’eau, servant à la respiration.
3. Cryptomeria D. Don
4. Sequoiadendron BUCHHOLZ
SI
23. Cupressaceae
1. Juniperus L.
Juniperus communis L. (Genévrier commun. Jeneverbes. Heide-Wacholder). — 0,5-5
(-10) m. — Mai-juin. — Nanophan. ou Phan. — Landes, pelouses et friches pâturées de
façon extensive, sur des sols calcarifères ou dépourvus de calcaire. — Lorr. mér. et occ. :
AC ; Boul, Pic. occ., Champ., Eifel centr. : AR ; Camp. or., Mosan, Ard., Lorr. sept., Tert.
par. : R ; ailleurs : RR ou nul. Parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins
(divers cultivars, éventuellement à port différent de celui des individus sauvages). — Zones
tempérée et subarctique de l’hémisphère boréal. — Médicinal. — (Fig. 2, p. 53).
(*) Les feuilles juvéniles sont d’habitude en forme d’aiguilles, mais elles disparais-
sent souvent rapidement. Cependant, chez certains cultivars de Chamaecyparis, les feuilles
restent nettement aciculées.
32
22. Taxodiaceae. 23. Cupressaceae. 25. Taxaceae
33
24. Araucariaceae
2. Chamaecyparis SPACH
Chamaecyparis lawsoniana (A. Murray) PARL. (Cyprès de Lawson. Californische cipres.
Lawsons Zypresse). — Atteint 60 m.— Avr.-mai. — Phan. — Cultivé pour l’ornement et la
constitution de haies dans les jardins et les parcs, plus rarement pour la production de bois.
Rarement subspontané. — États-Unis occ. — (Fig.4 à 6,p. 53). —[*]
OBS. — Des cultivarsà feuillage bleuté ou jaunâtre de cette espèce sont fréquemment
plantés pour l’ornement dans les parcs et les jardins. D’autres espèces, représentées souvent
aussi par des cultivars, s’y rencontrent également, notamment Chamaecyparis nootkatensis
(D. Don) SpacH [Syn. : Xanthocyparis nootkatensis (D. Don) FARION et Hip], originaire du
NW de l’ Amérique du Nord, €. obtusa (SiEBOLD et Zucc.) Enpr. et €. pisifera (SIEBOLD et
Zucc.) ENpL., ces deux derniers originaires du Japon.
3. Thuja L.
Thuja plicata Don ex D. Don (Syn. : T gigantea NuTr.). (Thuya géant. Reuzenlevens-
boom. Riesen-Lebensbaum). — Atteint 60 m.— Avr.-mai. — Phan. — Cultivé pour l’or-
nement et la constitution de haies dans les jardins et les parcs. Rarement subspontané. —
Amérique du Nord occ. — Médicinal. — (Fig. 7 à 9, p. 53). —[*]
OBS. — D’autres espèces du genre Thuja sont également cultivées pour l’ornement
dans les jardins et les parcs, notamment T occidentalis L., originaire de l’ Amérique du
Nord or. Celui-ci est aussi rarement subspontané.
Araucaria JUSs.
54
25. Taxaceae
Taxus L.
55
26. Ephedraceae
Sous-embranchement
des Chlamydospermes
Plantes ligneuses, dioïques ou rarement monoïques. Fleurs pourvues d’une
enveloppe florale rudimentaire, unisexuées. Ovule enfermé dans un faux-ovaire
clos (sans style ni stigmate), à téguments prolongés en tube micropylaire (faux-
stigmate).
CLASSE C. GNÉTOPSIDES
Plantule à 2 cotylédons. Anatomie mêlant des caractères de Gymnospermes
et d’Angiospermes. Feuilles simples, parfois très réduites, opposées ou verti-
cillées. Fleurs en inflorescences gén. latérales, à l’aisselle de bractées, en forme
de chatons, de glomérules ou de petits cônes (la distinction des fleurs indivi-
duelles étant souvent discutée par rapport à une structure en inflorescence).
Ephedra L.
Une espèce principale, de statut incertain dans le territoire de la Flore : Tige dé-
combante à dressée-ascendante, atteignant 50(-80) cm de hauteur, à rameaux
de 0,7-1,2 mm de diam., à entrenœuds beaucoup plus longs que les feuilles,
papilleux. Feuilles opposées, soudées dans le bas en une gaine tubulaire env.
aussi large que longue, d’env. 2-3 mm. Faux-fruit ovoïde-subglobuleux,
d’env. 5-7 mm de largeur, contenant gén. 2 graines :
Ephedra distachya L. (Ephédra raisin de mer. Zeedruif. Meerträubchen). — 20-50(-80)
cm. — Mai -juill. — Cham. frutescent, rarement Nanophan. — Dunes sèches, sables fixés.
— Mar. : jadis RR, considéré comme disparu avant 1850; un pied retrouvé à la fin des
années 90 (Coxyde), mais disparu depuis. — Europe mér. (vers le NW, jusqu’en Bretagne)
(surtout littoral), Asie occ. et médiane. — Médicinal. — [*]
OBS. — L’indigénat de cette plante dans le territoire de la Flore est incertain, vu no-
tamment l’isolement des stations par rapport à l’aire principale de l’espèce. Par ailleurs,
individu retrouvé à la fin des années 90 pourrait être d'origine différente de ceux connus
56
28. Calycanthaceae
Limbe foliaire non lobé, entier. Fleurs apparaissant avant ou après les feuilles,
blanches, roses ou rougeâtres. Corolle à 6-18 pétales. Fruit : un ensemble de
lolligules. ennemies 1. Magnolia
Limbe foliaire gén. à 4(-6) lobes, largement tronqué-échancré au sommet. Fleurs
apparaissant après les feuilles, jaune verdâtre. Corolle à 6 pétales. Fruit : un
ensemble de samares 2. Liriodendron
2. Liriodendron L.
58
30. Saururaceae
breuses, en 3-4 cycles, souvent en partie pourvues de glandes. Un seul carpelle ; ovaire
supère. Fruit : une baie, à une seule graine. — Env. 2250 espèces, la plupart des régions
tropicales.
On cultive dans les parcs et les jardins, pour l’ornement et pour ses feuilles condi-
mentaires, Laurus nobilis L. (Laurier-sauce. Laurierboom. Edel-Lorbeer). Ce petit arbre
dioïque, haut de 2-8 m, originaire de la région méditerranéenne, n’est guère rustique que
dans le SW du territoire de la Flore, surtout à proximité du littoral, où 1l est très rarement
observé à l’état adventice ou subspontané. — Médicinal. — Mellifère.
59
31. Aristolochiaceae
6-12, disposées en 1-2 verticilles autour du style, parfois unies à celui-ci en un gynostème.
Carpelles : 6, soudés entre eux ; ovaäire infère, gén. à 6 loges, contenant chacune de nom-
breux ovules. Fruit : une capsule. — Famille subcosmopolite, comprenant env. 500 espèces,
surtout des régions tropicales et tempérées chaudes.
Fleurs à symétrie radiaire, solitaires, cachées sous le feuillage, à périgone bru-
nâtre à l’ext., pourpre foncé à l’int. (Fig. 2, p. 61). Etamines : 12, libres.
Plante rampante, ne dépassant pas 10 cm de hauteur. Feuilles sup. presque
opposées, rarement presque verticillées par 3, persistantes, à limbe réni-
forme, luisant
à la face sup. (Fig. 1, p. 61) 1. Asarum
Fleurs à symétrie bilatérale, disposées par 2-8 en cymes axillaires, à périgone
jaune sale à jaune verdâtre. Etamines : 6, unies au style en un gynostème.
Plante dressée, haute de 25-90 cm (rarement liane). Feuilles alternes, non
persistantes, à limbe ovale-arrondi, cordiforme à la base, mat à la face sup.
ÉETBe She ÉTT mnmenemmvenvrenenmenEmeNnNEnENnEnErEennsannenmn 2. Aristolochia
1. Asarum L.
2. Aristolochia L.
Aristolochia clematitis L. (Aristoloche clématite. Pijpbloem. Gewôühnliche Osterluzei).
— 25-90 cm. — Mai-juill. — Géoph. rhiz. — Talus, haies, vignobles, berges des cours
d’eau. — Lorr. : R ; Mar, F1., Brab. (surtout or.), Mosan, Champ, Tert. par. : RR ; ailleurs :
probablement disparu ou nul. En régression dans le territoire de la Flore. — Europe mér.,
centr. et sud-or., SW de l’Asie. Naturalisé dans le reste de l’Europe, jusqu’en Scandinavie
mér. — (Fig. 3, p. 61).
OBS. — 1.- Aristolochia clematitis était très cultivé au moyen âge, pour ses préten-
dues propriétés médicinales.
2.— Aristolochia macrophylla Lam. [Syn.: Isotrema macrophyllum (Lam.)
C. REEp ; Aristolochia sipho L'HÉRIT. ; À. durior auct. non Hiz], liane originaire des Etats-
Unis, à limbe foliaire atteignant 30 cm de longueur et à fleurs solitaires, à périgone brunâtre
à purpurin, est parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et est très rarement subspon-
tané ou naturalisé.
60
32. Nymphaeaceae
31. Aristolochiaceae
Plantes herbacées aquatiques, à gros rhizome enfoui dans la vase. Feuilles alternes,
simples, submergées ou nageantes, ces dernières long. pétiolées, à limbe ovale à orbicu-
laire, avec un profond sinus basal. Fleurs solitaires, hermaphrodites, à symétrie radiaire,
s'ouvrant au-dessus du plan d'eau. Sépales : 4-5, libres entre eux ; pétales nombreux, li-
bres entre eux, à insertion spiralée. Etamines nombreuses, à insertion spiralée. Carpelles
nombreux (au moins 8), plus ou moins soudés entre eux ; ovaire supère ou semi-infére ; 1
à plusieurs ovules par loge ; stigmates rayonnants ou soudés en un plateau (disque stig-
matique). Fruit : une capsule spongieuse ou une sorte de baie. — Famille cosmopolite,
comprenant env. 70 espèces.
Pétales blancs ou parfois un peu rougeâtres, les ext. plus longs que les sépales.
Sépales verts, lancéolés, gén. au nombre de 4. Ovaire semi-infère. Fruit
mürissant sous l’eau. Feuilles à limbe presque orbiculaire, à nervures peu
serrées, 1-3 fois bifurquées à angle droit en périphérie et anastomosées en
réseau (Fig. 1 et 2, p. 63) ; pétiole montrant, en coupe transversale, des la-
cunes de dimensions très inégales (gén. 4 très grandes lacunes dans la partie
centrale) danreeenneenneeeneenrne 1. Nymphaea
Pétales jaunes, plus courts que les sépales. Sépales jaunâtres, obovales à subor-
biculaires, gén. au nombre de 5. Ovaire supère. Fruit müûrissant au-dessus
de l’eau. Feuilles à limbe plus long que large, à nervures serrées, 1-3 fois
bifurquées à angle aigu en périphérie, non anastomosées entre elles (Fig. 5,
61
32. Nymphaeaceae
OBS. — Les feuilles adultes des Nymphaea sont toutes semblables entre elles, à limbe
épais et gén. flottantes. Chez les Nuphar, il existe par contre deux types de feuilles, les
unes flottantes, à limbe épais et marge plane, les autres submergées, à limbe plus mince,
translucide et à marge ondulée.
62
32. Nymphaeaceae
63
33. Cabombaceae
64
34. Ceratophyllaceae
et des feuilles flottantes (parfois absentes) alternes, à limbe pelté. Fleurs solitaires, her-
maphrodites, à symétrie radiaire, s'ouvrant au-dessus du plan d'eau. Sépales et pétales :
(2-)3 chacun, libres entre eux. Etamines : (3-)6. Carpelles : (1-)3(-4), libres entre eux ou
rarement soudés à la base, terminés par un stigmate sphérique. Fruit : 1 à plusieurs fol-
licules indéhiscents, contenant chacun 1-3 graines. — Six espèces, la plupart des régions
tempérées chaudes et tropicales d'Amérique.
On cultive parfois pour l’ornement dans les pièces d’eau (et surtout en aquariums)
Cabomba caroliniana A. GRAY, originaire d’ Amérique du Nord et du Sud tempérée chaude.
Cette espèce a été observée à l’état introduit dans le Brab. centr. et le Fluv. aux Pays-Bas.
Cette plante ressemble superficiellement, à l’état stérile, à un Ceratophyllum ou à certains
Ranunculus subg. Batrachium, dont elle se distingue aisément par ses feuilles submergées
opposées. Des citations récentes dans le territoire de la Flore de C. aguatica AUBLET s’avè-
rent erronées.
Feuilles (au moins la plupart d’entre elles) à limbe bifurqué 1 ou 2 fois, terminé
par 2-4 segments denticulés-épineux (Fig. 8, p. 63). Akène terminé par une
pointe (reste du style) gén. aussi longue ou plus longue que le fruit et souvent
muni de deux épines basales (Fig. 10, p. 63), plus rarement celles-ci réduites
à de:simples protubérances ou méme:nulles 2... ns
séssssssssssasasans sense eme emeses esse ssssesssesnesnss eme
Feuilles (au moins la plupart d’entre elles) à limbe bifurqué 3(-4) fois, terminé
par au moins 8 segments faiblement denticulés (Fig. 9, p. 63). Akène ter-
miné par une pointe (reste du style) gén. plus courte que le fruit et dépourvu
d’épines ou appendices basaux (Fig. 11, p. 63) 2. C. submersum
OBS. — 1.- Les Ceratophyllum passent l’hiver au fond de l’eau à l’état d’hibernacles
(bourgeons entourés de jeunes feuilles). La propagation par fragmentation des tiges permet
la constitution rapide de vastes populations formées d’individus très semblables entre eux.
2. Des espèces du genre Myriophyllum, reconnaissables à leurs feuilles
pennatiséquées-pectinées, croissent fréquemment avec les Ceratophyllum. Voir aussi la fa-
mille précédente (Cabombaceae).
1. — Ceratophyllum demersum L. (Cératophylle épineux. Grof hoornblad. Rauhes Horn-
blatt). — 50-90 cm. — Juill-sept.— Hydrothér. — Eaux stagnantes ou à courant faible,
eutrophes. — AC-R, sauf Haute Ard. et Eifel centr. : nul. — Subcosmopolite.
OBS. — Cette espèce semble fructifier rarement dans le territoire de la Flore. Il
est dès lors impossible de préciser, dans beaucoup de cas, à quels taxons infraspéci-
fiques appartiennent les plantes de ce territoire. La variété la plus répandue serait la
var. demersum, à akène muni de deux épines basales bien développées, mais on pour-
rait rencontrer aussi la var. apiculatum (CHAM.) ASCHERS. (Syn. : C. unicorne DUM.),
à akène muni à la base seulement de deux protubérances courtes, ou peut-être la var.
inerme J. GAY ex RADCLIFFE-SMITH, à akène dépourvu de tout appendice basal. Enfin,
65
35. Ranunculaceae
66
35. Ranunculaceae
Fleurs à 5(-7) sépales étroitement oblongs, longs de 3-4 mm, vert pâle, à
éperon long de 2 mm au max. et appliqué contre le pédoncule ; 5(-7) pé-
tales en forme de nectaires, jaune blanchâtre (Fig. 13, p. 77). Etamines :
5-10. Akènes nombreux, insérés sur un réceptacle s’allongeant considé-
rablement après la floraison (pouvant atteindre alors une longueur de 7
cm) (Fig. 14, p. 77). Feuilles en rosette basilaire, à limbe linéaire. Plante
annuelle us 13. Myosurus p. 76
Fleurs jaune pâle, bleues ou violettes, à sépale sup. recourbé en casque ou en
capuchon (Fig. 7, p. 71). Plantes vivaces. De 3 à S follicules
8. Aconitum p. 72
Fleurs bleues, parfois roses ou blanches, à sépale sup. prolongé en éperon.
Plantes annuelles. Un seul follicule 7. Consolida p. 70
Gynécée à 1 carpelle, se transformant, après la floraison, en une baie noire.
Feuilles composées, les inf. bipennées à biternées, à folioles ovales, pro-
fondément dentées à lobées. Fleurs en grappe longue de 8 cm au max.
Tépales blanchâtres 5. Actaea p. 70
Gynécée à plusieurs carpelles, se développant en follicules ou en akènes
67
35, Ranunculaceae
12 Feuilles toutes basilaires ou, plus rarement, absentes. Présence, sous la fleur
ou les fleurs, d’un involucre formé de 3 bractées verticillées (ressem-
blant soit à un calice, soit à des feuilles : ne pas les confondre alors avec
dés teuillescaulindites D a hr nreseneseremennsenemeseeu 13
Carpelles à bec court et glabre. Fleurs bleues, jaunes, blanches, blanc rosé,
parfois rougeâtres ext. Feuilles et bractées divisées en segments lancéo-
lés à oblongs-losangiques (Fig. 9 à 11, p. 73) 11. Anemone p. 73
15 Pétales nuls. Fleurs à 4 tépales blanchâtres ou verdâtres, rapidement caducs,
longs de 4 mm au max. et plus courts que les étamines jaunes (lilas ou
parfois blanchâtres chez une espèce cultivée ou introduite)
VS 16. Thalictrum p. 90
16 Base des pétales dépourvue de fossette nectarifère. Corolle gén. rouge, rare-
ment jaune, souvent noire au centre, Plantes annuelles. Feuilles 2-4 fois
pennatiséquées, à segments linéaires 14. Adonis p. 76
Base des pétales souvent pourvue d’une fossette nectarifère. Corolle jaune
ou blanche. Plantes annuelles ou vivaces. Feuilles entières à pennatisé-
quées, mais jamais 2-4 fois pennatiséquées quand les fleurs sont jaunes
Dnssennnneseennnee sereine scene seen eee nnneeeenneee esse eee 15. Ranunculus p. 78
OBS. — En plus de diverses espèces appartenant à des genres analysés dans la clé,
on cultive pour l’ornement dans les parcs et les jardins d’autres Ranunculaceae, no-
tamment plusieurs espèces du genre Delphinium L., Trollius europaeus L., T. chinensis
BUNGE, Xanthorhiza simplicissima MARSHALL, etc. Certaines de celles-ci peuvent s’ob-
server à l’état subspontané.
(*) Ne pas confondre avec un tel involucre le calice à 3 sépales chez Ranunculus
ficaria (p. 78-80 et 85).
68
35. Ranunculaceae
1. Caltha L.
Caltha palustris L. (Populage des marais. Dotterbloem. Sumpfdotterblume). — 10-40 cm.
— Avr.-mai. — Hél. ou Hémicrypt. — Prairies marécageuses, saulaies et aulnaies maréca-
geuses, coupes des bois humides, cariçaies, bord des ruisseaux et des fossés. — C-AC, sauf
Pic. : R et Mar. : RR. Parfois cultivé pour l’ornement au bord des pièces d’eau. — Zones
tempérée et froide de l’hémisphère boréal. — Mellifère. — (Fig. 1, p. 71).
OBS. — Espèce variable, notamment en ce qui concerne le port et la grandeur des
feuilles et des fleurs. La signification taxonomique de cette variation est peu connue dans
le territoire de la Flore. Signalons cependant la var. araneosa v. STEENIS [Syn. : subsp. ara-
neosa (V. STEENIS) V.D. MENDEN], propre aux districts F1. et Fluv., dans des zones soumises
à des marées d’eau douce ; il s’agit d’une plante robuste caractérisée par la présence de
bourgeons très épaissis, qui déterminent à leur niveau une sorte de coude de la tige florifère
et produisent un faisceau de courtes racines adventives ; en fin de saison, ces petits organes
sont disséminés et assurent la propagation végétative de la plante.
69
35. Ranunculaceae
3. Eranthis SaLiIsB.
Eranthis hyemalis (L.) Sacis8. (Eranthe d’hiver. Winterakoniet. Winterling). — 10-15 cm.
— Févr.-mars. — Géoph. bulb. — Bois frais, anciens parcs, haies. — Cultivé pour l’orne-
ment dans les parcs. Naturalisé, notamment en Pic., Brab., Mosan, Lorr. sept. : RR. — Jta-
lie, NW des Balkans. Naturalisé en Europe médiane. — (Fig. 5, p. 71). — [*]
5. Actaea L.
6. Aquilegia L.
Aquilegia vulgaris L. (Ancolie vulgaire. Wilde akelei. Gewühnliche Akelei). — 30-80 cm.
— Mai-juill. — Hémicrypt. — Forêts thermophiles, coupes forestières, pelouses, gén. sur
des sols calcaires. — Mosan, Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC-AR ; Boul., Ard. :
R ; Pic., Brab. : RR. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord, Macaronésie. — Melli-
fère. — (Fig. 6, p. 71).
OBS. — On cultive fréquemment pour l’ornement dans les jardins plusieurs espèces,
cultivars et hybrides de ce genre. Certaines de ces plantes s’observent parfois à l’état sub-
spontané.
70
35. Ranunculaceae I
71
35: Ranunculaceae
72
35. Ranunculaceae
Divisions foliaires ultimes long. atténuées en pointe très aiguë, s’écartant du segment
par un angle env. égal ou sup. à 45°. Bractéoles du pédicelle floral longues de
2-2,5(-4) mm, linéaires. Inflorescence peu ramifiée. Floraison précoce (mai-juin,
rarement début Juillet} b. subsp. napellus var. giganteum
a. subsp. lusitanicum RoUY [Syn. : À. napellus L. subsp. neomontanum (WULFEN)
GÂYER ; À. neomontanum WULFEN ; À. pyramidale auct. non Miier]. — Juill.-oct.
— Marais alcalins, lisières forestières humides sur des sols calcarifères. — Eifel
centr. : AC ; Ard. or. (Allemagne), Lorr. sept., Tert. par. : RR; ailleurs : parfois
introduit. — Europe occ. et centr.
b. subsp. napellus var. giganteum (Du. ex THIELENS) J. DUVIGNEAUD. — Juin-juill.
— Prairies et friches humides, abords des habitations, lisières forestières, anciens
parcs. — F1., Pic., Brab., Mosan, Ard., Lorr., Tert. par. : R, naturalisé. — Taxon
d’origine horticole, — [*]
OBS. — 1.-— Aconitum napellus subsp. napellus var. napellus est un taxon à dis-
tribution atlantique (Grande-Bretagne et Pays Basque), qui n’est pas présent dans le
territoire de la Flore.
2. — Certaines données anciennes sont difficiles à rapporter avec certi-
tude à l’un ou l’autre des deux taxons retenus ici, voire à À. xstoerkianum.
3. — A. xstoerkianum REICHENS. (Syn. : À. *cammarum auct. non L. ; 4. napellus L. s.1.
* variegatum L.). — 50-100 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Cultivé pour l’orne-
ment dans les jardins. Parfois naturalisé : bord des ruisseaux, prairies humides, friches,
abords des habitations. — Pic., Mosan, Ard., Lorr. : RR ; à rechercher ailleurs. — Ori-
gine horticole. Naturalisé en Europe occ. et centr. — Médicinal. — Mellifère, — [*]
OBS. — Cet hybride est parfois traité comme une espèce hybridogène.
9. Hepatica Mi.
Hepatica nobilis SCHREB. (Syn. : Anemone hepatica L. ; Hepatica triloba CHaïx). (Ané-
mone hépatique, hépatique à trois lobes. Leverbloempje. Leberblümchen). — 5-20 cm. —
Mars-avr. — Hémicrypt. — Hétraies calcicoles, parfois anciens parcs. — Lorr. : AC partie
mér., RR au N de Verdun et de Metz ; ailleurs : RR naturalisé, notamment à Olne et à Roly
(Mosan), jadis en quelques autres localités. — Europe mér. et centr., depuis le NE de l’Es-
pagne et l’E de la France jusqu’à la Scandinavie et la Russie occ. — (Fig. 8, p. 77). — * [*]
Pulsatilla vulgaris Miz. (Syn. : Anemone pulsatilla L.), (Anémone pulsatille. Wildemans-
kruid. Gewôhnliche Kuhschelle). — 10-40 cm. — Mars-mai. — Hémicrypt. — Pelouses
thermophiles, gén. sur des sols calcaires. — Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC-R ;
Pic. mér. (vallée de la Somme) : R ; Mosan mér. (régions de Nismes-Dourbes et Rochefort-
Han), Ard. or. (Oesling) : RR. — Europe occ. et centr. — Médicinal. — Mellifère.
OBS. — Dans le Mosan, cette espèce a été découverte en 1999 dans une pelouse cal-
caire de la vallée de la Vesdre, accompagnée d’autres plantes dont l’indigénat dans cette
région est peu vraisemblable. Cette station de Pulsatilla vulgaris correspond donc proba-
blement à une introduction volontaire intempestive,
73
35. Ranunculaceae
3 Tépales : 6-8(-12), glabres ext. Rhizome horizontal, grêle. Feuilles : 1-2 par
rhizome (Fig. 9, p. 77). Pédoncule courbé à la fructification; akènes
pubescents 1. À. nemorosa
1.— Anemone nemorosa L. [Syn. : Anemonoïdes nemorosa (L.) HoLuB]. (Anémone syl-
vie. Bosanemoon. Busch-Windräschen). — 10-25 cm. — Mars-mai. — Géoph. rhiz.
— Bois, sur des sols calcarifères à moyennement acides, haies ; landes et prairies au-
dessus de 300 m d'altitude. — C-AR, sauf Camp., Champ. : AR-R et Mar. : RR. —
Europe (sauf S). — Mellifère.
74
35. Ranunculaceae
75
35. Ranunculaceae
les jardins (rarement aujourd’hui). Parfois naturalisé : lisière des boïs, haïes, brous-
sailles, surtout dans les plaines alluviales. — Boul., Pic. (vallée de l’Escaut), Brab. or.
(Pays-Bas), Mosan (vallées), Lorr. (vallée de la Meuse), Champ. (vallées de l’Aisne et
de la Marne), Tert. par. : RR. — Europe mér., SW de l’Asie. — [*]
13. Myosurus L.
REM. — Il est utile de noter sur le terrain la position des pétales et des sépales, ainsi
que la coloration des différentes parties de la fleur. On doit récolter des échantillons dont les
akènes sont arrivés à maturité.
l Sépales pourvus de longs poils blancs, surtout vers la base (loupe !). Bord
int. de l’akène muni d’une gibbosité arrondie juste sous le bec (le bec et
cette gibbosité délimitant une échancrure étroite et profonde) (Fig. 15, p.
FT) ni iieserneessersesresesreeseesenssennes 1. Adonis flammea
Sépales glabres ou pourvus de poils très courts dans leur partie inf. (loupe !).
Bord int. de l’akène presque droit ou muni vers le tiers sup. d’une gib-
bosité obtuse-arrondie (le bec et cette gibbosité délimitant alors un sinus
LR SAC RO lesnrensnnemsremnennenerneucennmecnneonnenonnenanne À
2 Bord int. de l’akène muni vers le tiers sup. d’une gibbosité obtuse-arrondie
(Fig. 16, p. 77). Corolle rouge vif ou jaune, plane, à pétales étalés, longs
SO LS RTE omeremnenmennemmondenmmmmamenenecs
une 2. À. aestivalis
Bord int. de l’akène droit ou presque droit (Fig. 17, p. 77). Corolle rouge
sang foncé, très rarement jaune, hémisphérique-campanulée, à pétales
longs d’env. 10 mm 3. A. annua
1.— Adonis flammea Jaco. (Adonis flamme. Kooltje-vuur. Flammen-Adonisrôschen).
— 15-50 em. — Juin-juill. — Thér. — Moissons, surtout sur calcaire. — Pic., Lorr.,
Champ, Tert. par. : RR ; ailleurs : disparu, nul ou parfois adventice. En voie de dispa-
rition dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et centr., SW de l’Asie. — Ÿ
OBS, — On peut rencontrer deux formes : f. lammea, à pétales rouges tachés de
noir à la base, et f. straminea (W. Beck) RiED1, à pétales jaunes.
76
35. Ranunculaceae II
77
35. Ranunculaceae
1 Sépales : 3(-4). Pétales : 6-12, jaune d’or luisant. Akènes dépourvus de bec.
Racines souvent épaissies et renflées en tubercules fusiformes. Limbe
foliaire largement ovale, cordé à la base, entier, sinué-anguleux ou
78
33; Ranunculaceae
parfois grossièrement crénelé-denté (Fig. 32, p. 79) (sous-genre Fica-
PQ) nn rrrrrrrnrnrrernnneenrnneeennrnrne
nee renereneenns 1. Ranunculus ficaria
Sépales: 5. Pétales: 5 (rarement avortés en partie ou plus nombreux), blancs
ou jaunes. Akènes souvent prolongés en bec. Racines non épaissies en
FUBSRCIES SOS nee À
Plantes terrestres ou du bord des eaux, à base parfois inondée, mais à tige
dressée au-dessus de l’eau. Pétales jaunes ou blancs (sans onglet jaune).
Pédicelles non courbés après la floraison. Akènes lisses, tuberculeux,
épineux ou rarement faiblement ridés (sous-genre Ranunculus) 3
Plantes aquatiques, submergées ou flottantes, parfois rampant sur la vase
exondée. Pétales blancs, souvent avec un onglet jaune. Pédicelles cour-
bés après la floraison. Akènes fortement ridés transversalement (sous-
pente Pofrochl) sssssrmmnssnenenmenanmemnvmmenvenmamamamRE 15
SOUS-GENRE RANUNCULUS
Pétales blancs. Plante haute de 20-100 cm, à limbe foliaire palmatifide à
palmatipartite (Fig. 38, p. 79) 14. R. platanifolius
PÉIRISS MNNBS snmenemanenanenen
annee ne en ns :
Feuilles simples à limbe entier ou denté 5
Feuilles simples à limbe diversement découpé ou feuilles composées …… Fe,
Diam. des fleurs : 20-40(-50) mm. Akènes longs d’env. 2,5 mm, à bec en
forme de lame élargie à la base (Fig. 18, p. 79). Pédicelle floral non
sillonné longitudinalement. Plante vivace, à tige épaisse (atteignant env.
10 mm de diam.), haute de 60-120 cm. Présence de stolons
2. R. lingua
Diam. des fleurs : 5-15(-20) mm. Akènes longs de 1,2-2 mm, à bec court,
peu élargi à la base. Pédicelle floral sillonné longitudinalement. Plantes
vivaces ou annuelles, à tige mince (dépassant rarement 5 mm de diam.),
atteignant au max. S0(-70) cm de hauteur. Pas de stolons, mais tige par-
fois rampante-radicante aux nŒude siennes 6
Plante vivace. Akènes lisses (Fig. 19, p. 79). Diam. des fleurs : 5-15(-20)
TARN, ane RE 3. R. flammula
Plante annuelle. Akènes finement tuberculeux (Fig. 20, p, 79). Diam. des
HOUTS À OM ermreennenmemensnnnenenvena 4. R. ophioglossifolius
Plantes annuelles, à racines grêles, sans stolons n1 bulbe. Akènes gén. épi-
neux, tuberculeux ou ridés (parfois faiblement : observer à la loupe des
akènes bien MÔTS}) ssssanssnsnssenmeneannsennmnvensennanennemeness 8
Plantes vivaces. Akènes 1i8$8$ iii ereeeeerereeceeeene 11
Carpelles très nombreux (40-300), longs de 1 mm au max., faiblement ridés
transversalement sur les faces, insérés sur le réceptacle en tête cylin-
drique-conique (Fig. 21 et 31, p. 79). Pétales dépassant à peine les sé-
PASS ras mener een nnneneene 5. R. sceleratus
Carpelles moins nombreux (30 au max.), longs d’au moins 2,5 mm, gén.
tuberculeux ou épineux, insérés sur le réceptacle en tête subsphérique
80
35. Ranunculaceae
9 Sépales horizontaux, parallèles aux pétales. Akènes longs de 5-8 mm, gén.
couverts d’épines très longues (rarement sans épines, mais présentant
alors de fortes nervures) (Fig. 22, p. 79). Plante plus ou moins glabre
ersresnessese esse enenenns sense sense eee sense sseses esse sense sssnsssesene 6. R. arvensis
Sépales rabattus contre le pédicelle. Akènes longs de 2,5-4 mm, présentant
gén. de petits tubercules. Plantes plus ou moins velues 10
10 Diam. des fleurs : 13-25 mm. Pétales env. 2 fois aussi longs que les sépales.
Akènes munis, surtout vers la marge, de petits tubercules arrondis
{loupe 1) (Fig. 23, p. 79). Réceptacle poilu ss. 7. R. sardous
Diam. des fleurs: 3-8 mm. Pétales dépassant à peine les sépales. Akènes
munis, gén. sur la plus grande partie de leur surface, de petits tubercules
terminés par une fine pointe crochue (Fig. 24, p. 79). Réceptacle glabre
mononenesesnenn nee enennns een een nnnee een se esse emnnnenesenesnese 8. R. parviflorus
11 Pédicelle floral cylindrique, non sillonné longitudinalement. Réceptacle
Abe CT erenmrennennaneneanmemnenaanannnennenentiisinntanannneiiiftuitessu [2
Pédicelle floral anguleux, sillonné longitudinalement. Réceptacle velu (*)
Lénsrssneseestennenseesnennneneeenesnennnsnennennennennenneennnnneennennennenneneeeneenneeeneenee 13
12 Akènes pubescents (Fig. 25, p. 79). Limbe des feuilles inf. à contour gén.
réniforme. Pétales souvent avortés en partie. Plante glabre ou parfois
pubescente-dans le haut sinon 9. R. auricomus
Akènes glabres (Fig. 26, p. 79). Limbe des feuilles inf. à contour polygonal à
polygonal-arrondi (Fig. 33 et 34, p. 79). Pétales bien formés. Plante plus
ou moins poilue (surtout les feuilles), à poils étalés ou apprimés
ST 10. R. acris
13 Sépales rabattus contre le pédicelle. Tige renflée en bulbe à la base. (Fig. 27,
D V0} cnsmomanenennenenmannennrenesmnmnenenaanennaan 11. R. bulbosus
Sépales étalés sous les pétales, devenant parfois obliques à la fin. Base de la
bre non-renflés enr bulbe ses cenenmsnmmnnenummrasanaaen 14
14 Plante présentant des stolons allongés, s’enracinant aux nœuds. Feuilles ba-
silaires à segments pétiolulés, le segment médian plus long. pétiolulé
que les segments latéraux (Fig. 35 et 28, p. 79) 12. R. repens
Plantes sans stolons. Feuilles basilaires à limbe 3(-S)-fide à 3-5-séqué, à seg-
hnénts sessiles où à pélñé péHolulés (FIE..36 6447, De 79) nus
A 13. R. serpens
SOUS-GENRE BATRACHIUM
REM. — 1.-— Les pétales des renoncules aquatiques doivent être examinés au moment
de la récolte. Il convient de noter leur longueur, leur disposition à l’anthèse (pétales conti-
gus ou non), la couleur de l’onglet (jaune ou blanc), la forme du nectaire (en croissant,
circulaire ou ovale-pyriforme) (Fig. 41 à 43, p. 83) (**). Il est utile de joindre au spécimen
d’herbier des pétales bien étalés collés sur un carton.
(*) Pour bien voir cette caractéristique, faire sauter les carpelles arrivés à maturité.
(**) Cette forme doit être observée pendant ou après la maturité des étamines, car plus
tôt la structure definitive, caractéristique de l’espèce, peut ne pas être réalisée; ainsi un
nectaire circulaire peut passer, chez de jeunes fleurs, par un stade en croissant.
81
35. Ranunculaceae
2.— Le caractère glabre ou pubescent des akènes doit être déterminé sur des
fruits non arrivés à maturité (il arrive en effet que des akènes poïlus à ce stade deviennent
glabres au moment de leur dissémination).
3.-— Les accommodats terrestres ou faiblement immergés des renoncules
aquatiques présentent gén. des fleurs à pétales plus petits, des feuilles réduites ou transfor-
mées. Leur détermination est très difficile, si pas impossible.
À, — Les renoncules aquatiques croissent souvent en mélange. Des hybrides,
fertiles ou stériles, ont été signalés dans nos régions.
5. — Les renoncules aquatiques peuvent présenter deux types de feuilles :
— des feuilles dites flottantes, dont le limbe a un contour réniforme, à divisions plus ou
moins profondes (Fig. 44 et 45, p. 83) ;
— des feuilles dites submergées, dont le limbe est découpé en lanières filiformes (Fig. 46
et 47, p. 83).
L’expression « feuilles flottantes » désigne donc un mode de découpure du limbe et pas
nécessairement la position de la feuille par rapport au plan d’eau.
82
35. Ranunculaceae
83
35. Ranunculaceae
84
35. Ranunculaceae
32 Pétales longs de 6-10 mm, à nectaire circulaire. Pédicelle fructifère gén. long
de moins de 5 cm. Akènes poilus 21. R. aquatilis
Pétales longs de 11-15 mm, à nectaire allongé-ovale à ovale-pyriforme. Pé-
dicelle fructifère gén. long de plus de 5 cm. Akènes glabres ou à poils
épars (groupe de À. peltatus) ss 33
33 Lanières ultimes des feuilles submergées bien développées en nombre inf. à
LOO, DINERENÉES . nrnnennansaennnness ef NNanEEx 20. R. peltatus
Lanières ultimes des feuilles submergées bien développées gén. en nombre
sup. à 100 (*), divergentes à subparallèles 26. R. penicillatus
SOUS-GENRE FICARIA
1.— Ranunculus ficaria L. (Syn. : Ficaria verna Hubs. ; FE ranunculoides RoTH). (Ficaire
fausse renoncule. Speenkruid. Scharbockskraut). — 5-25 cm. — (Mars-)avr.-mai. —
Géoph. bulb. — Forêts, sur des sols riches, humides ou frais, haies fraîches. — Melli-
fère. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :
Présence, surtout après la floraison, de bulbilles insérées à l’aisselle des feuilles. Fleurs
d’env. 20 mm de diam., à pétales étroitement ovales-oblongs, ne se recouvrant
gén. pas latéralement (fleurs épanouies !). Akènes le plus souvent avortés
a. subsp. ficaria
Pas de bulbilles à l’aisselle des feuilles. Fleurs de 20-30 mm de diam., à pétales large-
ment obovales, se recouvrant souvent latéralement. Akènes gén. fertiles
b. subsp. fertilis
a. subsp. ficaria (Syn. : subsp. bulbilifer LAMBINON; var. bulbifer ALBERT; subsp.
bulbifer LAWALRÉE). — C-AC, sauf Mar. (excepté Mar. mér., où il est RR) et Ard.
(surtout vallées) : AR. — Europe occ. et médiane.
b. subsp. fertilis A.R. CLAPHAM ex LAEGAARD (Syn. : subsp. ficaria auct.). — Mar.
mér., Boul. : AC :; Pic. occ. : AR ; Mar. (sauf mér.), Brab. occ. : RR ; à rechercher
ailleurs. — SW de l’Europe.
SOUS-GENRE RANUNCULUS
OBS. — 1.- L’hybride Ranunculus bulbosus * serpens subsp. nemorosus a été signalé
jadis une fois en Belgique. Il est à rechercher, de même que d’autres hybrides entre espèces
du subg. Ranunculus.
2.-— Adventices : Ranunculus marginatus D'URv. et À. muricatus L.
2.- R. lingua L. (Renoncule langue, grande douve. Grote boterbloem. Zungen-Hahnen-
fuss). — 60-120 cm. — Juin-sept. — Hél. — Bord des eaux, roselières. — Mar. (sur-
tout mér.), Pic. (vallées de la Somme, de l’Authie, de la Canche et de la Sensée), Fluv.
(Pays-Bas) : R ; Boul., F1, Camp., Brab., Mosan occ., Lorr., Champ., Tert. par. : RR.
En régression dans le territoire de la Flore. Parfois cultivé pour l’ornement au bord des
pièces d’eau. — Europe (surtout médiane), Asie occ.
3.— R. flammula L. (Renoncule flammette, petite douve. Egelboterbloem. Brennender
Hahnenfuss). — 8-50(-70) cm. — Juin-oct. — Hémicrypt. ou Hél. — Bord des eaux,
bois clairs, coupes et chemins forestiers humides. — Camp., Ard. : AC ; ailleurs : AR-
R. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.
85
35. Ranunculaceae
OBS. — Plante très variable dans les dimensions de toutes ses parties. On peut
notamment distinguer la var. major SCHULTH. : plante robuste, élevée (jusqu’à 70 cm),
à feuilles basilaires grandes, long. pétiolées, à fleurs atteignant 2 cm de diam. Distri-
bution à préciser : R çà et là.
4.— R. ophioglossifolius Vice. (Renoncule à feuilles d’ophioglosse. Addertongboterbloem.
Natterzungblättriger Hahnenfuss). — 10-25(-40) cm. — Maiï-août. — Thér. — Vases
et sables exondés, fossés, bord des eaux ; souvent fugace. — Mar. mér., Boul. : RR.
— Europe mér. et occ. (jusqu’à la Baltique), SW de l’Asie, Afrique du Nord, Canaries.
%
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35. Ranunculaceae
87
35. Ranunculaceae
SOUS-GENRE BATRACHIUM
OBS. — 1. - Les hybrides suivants ont été observés avec certitude en Belgique : Ra-
nunculus aquatilis * peltatus (R. Xvirzionensis FÉLIX), R. aquatilis * trichophyllus (R. *lut-
zi Féux) et R. peltatus * trichophyllus ; la présence d’autres hybrides dans le territoire de
la Flore est probable.
2.- Toutes les espèces du sous-genre Batrachium sont indiquées ci-après
comme vivaces (Hydrogéoph.). En fait, bon nombre d’entre elles peuvent sans doute, dans
certaines circonstances, se comporter en annuelles (Hydrothér.).
15.— R. hederaceus L. (Renoncule à feuilles de lierre. Klimopwaterranonkel. Efeublättri-
ger Wasserhahnenfuss). — 5-30 cm. — Mai-sept. — Hydrohémicrypt. — Sources et
mares, sur des sols siliceux. — Ard. : AR-R ; Mar. mér., Boul., F1, Camp., Pic., Brab.,
Mosan, Lorr., Eifel centr. : RR; Tert. par. : probablement disparu. — Europe occ.,
Amérique du Nord or.
16.— R. omiophyllus TEN. (Syn. : À. lenormandii F.W. Scaurrz). (Renoncule de Lenor-
mand. Drijvende waterranonkel. Westlicher Wasserhahnenfuss). — 5-25 em. — Juin-
août. — Hydrohémicrypt. — Mares, sources, ruisseaux peu profonds. — Camp. (Pays-
Bas) : jadis RR, actuellement disparu. — Europe occ., Italie mér., Afrique du Nord.
*
88
35. Ranunculaceae
18.— R. ololeucos LLoyp (Renoncule toute blanche. Witte waterranonkel. Reinweisser Was-
serhahnenfuss). — 15-60 cm. — Mai-juill. — Hydrohémicrypt. — Etangs tourbeux.
— Camp. : R-RR ; Mar. sept. (Pays-Bas), F1., Brab. : signalé jadis en quelques locali-
tés. — Europe occ.
19.— R. baudotii Gopr. [Syn. : À. peltatus SCHRANK subsp. baudotii (Gopr.) MEIKLE ex C.
Cook]. (Renoncule de Baudot. Zilte waterranonkel. Salz-Wasserhahnenfuss). — 15-
80 em. — Mai-août. — Hydrohémicrypt. — Eaux calmes saumâtres. — Mar. : AR ;
Boul., Lorr. or. (région de Château-Salins) : RR. — Côtes de l’Atlantique, de la Bal-
tique et de la Méditerranée; prés salés intérieurs (Lorraine, Europe centr.).
OBS. — Le caractère « étamines plus courtes que le gynécée », indiqué parfois
comme typique de cette espèce, est loin d’être constant chez celle-ci.
20.— R. peltatus SCHRANK (Renoncule peltée. Grote waterranonkel. Schild-Wasserhahnen-
fuss). — 10-150 cm. — Avr.-août. — Hydrohémicrypt. — Eaux calmes ou faiblement
courantes. — AC-R, sauf Mar. : RR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.
OBS. — La distinction entre Ranunculus peltatus et R. penicillatus (n° 26) est
souvent difficile, reposant uniquement sur des caractères végétatifs, variables suivant
les conditions stationnelles. Certains auteurs mettent dès lors les deux espèces en sy-
nonymie. De nouvelles observations à ce sujet sont nécessaires dans le territoire de la
Flore.
21.— R. aquatilis L. (Renoncule des eaux calmes. Middelste waterranonkel. Gewühnlicher
Wasserhahnenfuss). — 10-150 cm. — Avr.-août. — Hydrohémierypt. — Eaux calmes
ou faiblement courantes. — Mar. : AC-AR ; Boul. F1., Pic., Brab. (surtout occ.), Lorr. :
AR-R ; ailleurs : R-RR. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord, Canaries, Amé-
rique occ.
22.— R. trichophyllus CHaix (Renoncule à feuilles capillaires. Kleine waterranonkel.
Haarblättriger Wasserhahnenfuss). — 30-200 cm. — Mai-août. — Hydrohémicrypt.
— Eaux calmes, douces ou saumâtres. — Mar. : C ; ailleurs : AR-R, mais non signalé
en Ard. et Eifel centr. — Europe, Asie, Afrique du Nord, Canaries, Amérique du Nord,
Australie.
23 .— R. rionii LAGGER [Syn. : R. trichophyllus CHaIx var. rionii (LAGGER) RiKku1]. (Re-
noncule de Rion. Rions waterranonkel. Rions Wasserhahnenfuss). — 30-200 cm. —
(Mai-)juin(-juill.). — Hydrohémicrypt. — Eaux calmes eutrophes. — Lorr. or. : RR ;
à rechercher ailleurs dans le territoire de la Flore. — Europe centr. et or., Asie. — *
24.— R. circinatus SiBrH. (Syn. : À. divaricatus auct. non SCHRANK). (Renoncule divariquée.
Stijve waterranonkel. Spreizender Wasserhahnenfuss). — 30-100 cm. — Juin-août. —
Hydrohémicrypt. — Eaux calmes eutrophes. — Mar., Fluv. (surtout Pays-Bas) : AR ;
Pic. (surtout grandes vallées) : AR-R; ailleurs : R, sauf Ard. et Eifel centr. : nul. —
Europe et Asie tempérées.
25.- R. fluitans Lam. (Renoncule flottante. Vlottende waterranonkel. Flutender Wasser-
hahnenfuss). — Tiges flottantes atteignant 6 m. — Mai-août. — Hyÿdrohémicrypt. —
Rivières aux eaux claires et rapides. — Mosan, Lorr. : AR ; Camp. (surtout sept.),
Ard. : R, mais abondant dans la vallée de la Semois ; Fluv. : R ; ailleurs : RR, disparu
ou nul. — Europe occ. et centr.
26.— R. penicillatus (Dum.) BAB. (Renoncule en pinceau. Penseelbladige waterranonkel.
Pinselblättriger Wasserhahnenfuss). — 50-300 cm. — Avr.-août. — Hydrohémicrypt.
— Eaux courantes. — Ard. : AR ; FL, Camp. Pic. (surtout occ.), Brab., Mosan, Lorr.
sept. : R-RR ; ailleurs : nul, disparu ou méconnu. En régression dans le territoire de la
Flore. — Europe mér. et médiane, Afrique du Nord.
OBS. — 1. Deux sous-espèces existent dans le territoire de la Flore :
Feuilles sup. flottantes souvent produites en été. Feuilles submergées adultes plus lon-
gues que les entrenœuds, à pétiole long de 0,5-6 cm et à env. 100-150 lanières
subparallèles et toujours flasques. — Sous-espèce répandue ..…............................
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35. Ranunculaceae
Pas de feuilles flottantes. Feuilles submergées adultes plus courtes à plus longues que
les entrenœuds, à pétiole long de 1,2-15 cm et à env. 70-350 lanières subparallèles
ou divergentes, flasques ou plus ou moins rigides. — Sous-espèce peu connue
dans le territoire de la Flore : semble répandue (seule présente ?) dans le SW de ce
territoire, et signalée aussi dans le Brab. et le Mosan ; à rechercher ailleurs
EEE O RERO GES ONE LES RTE ANR NERMNEUNEE subsp. pseudofluitans (SYME)
S. WEBSTER [Syn. : À. pseudofluitans (SYME) NEWBOULD ex BAKER et FOGGITT ; À.
peñicillatus var. pseudofluitans (SYME) S. WEBsTeR ; À. penicillatus var. calcareus
(R.W. BuTCHER) C. Cook]
2. — Voir l’obs. sous le n° 20 (X. peltatus).
Feuilles rassemblées en majeure partie dans la moitié inf. de la plante, les sup. de taille
réduite, de même que les bractées. Tige en zig-zag. Folioles ayant souvent leur
plus grande largeur vers le milieu ou au-dessus de celui-ci, fortement papilleuses à
la face inf. (papilles gén. de plus de 10 11m de hauteur) et à nervures très saillantes
sur celle-ci. Floraison gén. en juin-juillet b. subsp. saxatile
90
36. Berberidaceae
1. Epimedium L.
Epimedium alpinum L. (Epimède. Epimedium. Alpen-Sockenblume). — 6-30 cm. —
Mai-juill. — Géoph. rhiz. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Parfois
subspontané ou naturalisé : bosquets, anciens parcs, abords des jardins. — Brab., Mosan,
Lorr. sept. (G.-D. de Luxembourg) : RR. — $E de l’Europe. — Mellifère. — [*]
2. Berberis L.
Berberis vulgaris L. (Epine-vinette commune. Zuurbes. Gewôhnliche Berberitze, Sauer-
dorn). — Atteint 4 m. — Mai-juin. — Nanophan. ou Phan. — Lisière des bois thermophiles,
JA
37. Papaveraceae
fourrés, haies, rochers calcaires à l’exposition S ; espèce calcicole. — Mosan (surtout dans
les vallées), Lorr., Champ. : AC-AR ; Brab. (surtout or.) : R ; Mar. mér., Pic. mér., Ard. mér.
et or., Tert. par., Eifel centr. : RR ; ailleurs : parfois naturalisé ou d’indigénat douteux. —
Europe, SW de l’Asie. — Médicinal. — Mellifère.
OBS. — On cultive fréquemment pour l’ornement dans les parcs et les jardins diverses
espèces et des hybrides de Berberis , originaires d’Asie et d’ Amérique ; les plus fréquem-
ment rencontrés sont B. gagnepainii C.K. SCHNEIDER var. lanceifolia AHRENDT, B. julianae
C.K. SCHNEIDER, B. Xottawensis C.K. SCHNEIDER, B. *stenophylla LinpL., B. thunbergii DC.
et B. verruculosa HEmsi. et EH. Wirs. Certains de ces taxons ont été signalés comme
subspontanés.
3. Mahonia NUTT.
Mahonia aquifolium (PUrsH) NurTr. (Syn.: Berberis aquifolium PursH). (Mahonia, faux
houx. Mahonie. Mahonie). — 0,5-2 m. — Avr.-mai. — Nanophan. — Souvent cultivé pour
l’ornement dans les jardins et les parcs. De plus en plus fréquemment subspontané ou na-
turalisé: bois, anciens parcs, fourrés, rochers, surtout sur des sols calcarifères. — Mar.,
Pic., Brab., Mosan, Ard., Lorr., Tert. par. : AR-R, naturalisé, en expansion, surtout dans
le Mar. ; ailleurs : parfois subspontané ou en voie de naturalisation. — Amérique du Nord
occ. — Mellifère. — [*]
OBS. — 1. — Divers cultivars et hybrides de cette espèce sont plantés pour l’ornement,
ces derniers résultant d’une hybridation avec d’autres espèces nord-américaines, Mahonia
pinnata (LAG.) FEDDE et M. repens (Lip...) D. Don en particulier. On pourra distinguer ces
taxons, qui pourraient s’observer échappés de culture, de la manière suivante :
— M. aquifolium : arbuste dressé-ascendant de 0,5-2 m ; feuilles à 5-9 folioles env. 2 fois
aussi longues que larges, non papilleuses à la face inf ;
— M. Xwagneri (JouIN) REHD. (M. aquifolium * pinnata) : différant du précédent par ses
feuilles à (5-)7-13 folioles plus de 2 fois aussi longues que larges ;
— M. Xdecumbens STACE (M. aquifolium * repens) : arbuste étalé-ascendant, haut de 30-50
cm ; feuilles à (3-)5-7 folioles moins de 2 fois aussi longues que larges, finement papilleuses
à la face inf.
2.— On cultive parfois aussi pour l’ornement dans les parcs et les jardins
Mahonia japonica (THuN8.) DC. arbuste à floraison hivernale, originaire de Chine.
92
37. Papaveraceae
soudés entre eux ; ovaire supère, à placentation pariétale, à placentas souvent saillants
et formant de fausses cloisons divisant incomplètement la cavité de l'ovaire ; style court
à nul. Fruit : une capsule à loges incomplètement fermées, renfermant le plus souvent de
nombreuses graines. — Env. 420 espèces, surtout des régions tempérées et subtropicales
de l'hémisphère boréal.
REM. — Les pétales sont caducs et très fragiles. Il est conseillé de les récolter à part
et de les sécher soigneusement.
1 Style nul. Stigmates : 4-12(-15), rayonnants (— rayons stigmatiques), soudés
en un disque persistant surmontant l’ovaire. Capsule renflée, oblongue
sphérique, divisée par des cloisons incomplètes en 4-12(-15) loges
rayonnantes, s’ouvrant par 4-12(-15) pores situés sous le disque des
stigmates (Fig. 1, 3, 4 et 6, p. 95). Latex blanc, crème ou rarement jaune
(ou encore parfois jaunissant à l’air). Pétales rouges, rarement violacés,
HAUNVÉS OM RARES sonne 4. Papaver
Style très court, jamais nul. Stigmates : 2-4, non soudés en disque. Capsule
linéaire ou cylindrique, en forme de silique, à 1 ou 2 loges, s’ouvrant
par 2 valves. Latex aqueux, blanc, jaune ou orangé. Pétales jaunes ou
OTANBÉS, TATEMENT TOURS hrs nan nent eos 2
2 Calice de la fleur en bouton formé de 2 sépales plus ou moins enroulés en
cornet pointu au sommet, se détachant d’une seule pièce. Pédoncule di-
laté en tube terminé par un rebord annulaire plus ou moins développé,
le calice et la corolle étant insérés en dedans de l’anneau. Latex aqueux.
Feuilles 2-3 fois pennées, à segments linéaires. Quatre stigmates. Pétales
OTANGE ss enrrrresennnrreresnesnreensesnnnnnessseennnns 1. Eschscholzia
Calice formé de 2-3 sépales complètement libres, jamais enroulés en cor-
net pointu. Pas de rebord annulaire à la partie sup. du pédoncule. Latex
blanc, jaune ou orange. Feuilles pennatilobées à composées, à segments
latges, jus linéaires, DCE SABRE nm 3
3 Fleurs par 3-8, en ombelle, relativement petites (1-2 cm de diam.); corolle
jaune. Capsule à | loge, s’ouvrant par 2 valves de bas en haut. Latex
Jaune OTANLÉ se 2. Chelidonium
Fleurs solitaires, grandes (2-8 cm de diam.) ; corolle jaune ou parfois rouge.
Capsule à 2 loges, s’ouvrant par 2 valves de haut en bas. Latex blanc,
présent seulement chez les jeunes plantes 3. Glaucium
OBS. — 1.-— Meconopsis cambrica (L.) ViG., plante vivace à feuilles composées-
pennées, à fleurs à 4 pétales jaunes, longs de 2-4 cm et à capsule ellipsoïde-claviforme,
s’ouvrant au sommet par 4-6 valves, est parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs
et les jardins. Cette espèce originaire d'Europe occ. a été observée à l’état subspontané
dans quelques stations [F1., Brab. or., Mosan, Lorr. (France)] ; elle est susceptible de se
naturaliser dans le territoire de la Flore.
2. - Des représentants du genre Macleaya R. Brown sont parfois culti-
vés pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Ce sont des plantes vivaces, atteignant
2,5 m de hauteur, à feuilles à limbe palmatilobé à palmatifide, cordé à la base, à latex
jaune, à fleurs nombreuses, petites, dépourvues de pétales, disposées en large panicule.
Le taxon le plus répandu correspond à M. Xkewensis TURRILL, hybride d’origine hor-
ticole, probablement entre M. cordata (Wizcp.) R. BrowN et M. microcarpa (MAxIM.)
FEDDE (originaires le premier de Chine et du Japon et le second de Chine) ; il se recon-
naît à son limbe foliaire très glauque à la face inf. et surtout à sa stérilité. M. cordata
s’observe plus rarement, caractérisé par ses feuilles devenant rapidement verdâtres à
93
37. Papaveraceae
la face inf. du limbe, ses étamines plus nombreuses (25-30) et surtout ses fruits à 4-6
graines. Ces deux taxons se rencontrent parfois à l’état subspontané, l’hybride se pro-
pageant par voie végétative, M. cordata probablement par graines.
3.— Adventices: Argemone mexicana L., Hypecoum pendulum L. et
Roemeria hybrida (L.) DC. [Syn. : Papaver bivalve (DC.) GÜNTHER subsp. hybridum
(L.) KARLSSON].
1. Eschscholzia CHAM.
2. Chelidonium L.
3. Glaucium Miiz.
94
37. Papaveraceae. 38. Fumariaceae
95
37: Papaveraceae
Filet des étamines non élargi dans le haut (Fig. 5, p. 95). Capsule glabre ….
96
38. Fumariaceae
37
26 Fumariaceae
Tige dépourvue d’écailles sous les feuilles caulinaires. Tubercule devenant creux
dans sa partie inf., pouvant devenir très gros (jusqu’à 10 cm de diam.). Brac-
tées florales entières. Pédicelle env. 3 fois plus court que la capsule. Corolle
longue de 20-30 mm, pourpre ou blanche 1. Corydalis cava
Tige pourvue de 1(-3) longues écailles ovales-oblongues à oblongues-lancéo-
lées sous les feuilles caulinaires (à leur aisselle existe éventuellement un
rameau stérile). Tubercule plein, un peu spongieux au centre, ne dépassant
guère 3 cm de diam. Bractées florales gén. profondément incisées-digitées
au sommet (rarement dentées ou entières). Pédicelle env. de même longueur
que la capsule. Corolle longue de 15-25 mm, pourpre, exceptionnellement
DANCE accsnmasensmmsvensennemeanmnsenveenmnnenmesenanensesu 2. C. solida
OBS. — C'est par erreur que Corydalis intermedia (L.) MÉRAT [Syn. : €. fabacea
(RETz.) PERS.] a été signalé dans le territoire de la Flore, dans le département des Ardennes.
1.— Corydalis cava (L.) SCHWEIGG. et KÔRTE [Syn. : C. ftuberosa DC. ; C. bulbosa auct. non
(L.) DC., nom. rejic.]. (Corydale creuse. Holwortel. Hohler Lerchensporn). — 15-30
cm. — Avr.-mai. — Géoph. bulb. — Bois et haies, sur des sols riches, anciens parcs. —
Lorr. or. et mér., Eifel centr. : R ; Mosan or. : RR (env. d’Aix-la-Chapelle) ; Mar. sept.
(Pays-Bas), Fluv. sept. (idem), Mosan occ. (Entre-Sambre-et-Meuse) : RK, naturalisé.
— Europe mér., centr. et or. — Médicinal.
C. solida (L.) CLaIRv. [Syn. : C. bulbosa (L.) DC., nom. rejic.]. (Corydale solide. Vin-
gerhelmbloem. Gefingerter Lerchensporn). — 10-30 cm. — Mars-avr. — Géoph. bulb.
— Bois frais des vallées, sur colluvions et alluvions, de préférence calcarifères, haies,
vergers. — Mosan, Lorr. : AC-AR; Brab., Ard. (vallées), Tert. par. : R ; Mar. sept.
(Pays-Bas), FI, Camp., Pic., Eifel centr. : RR et parfois seulement naturalisé. — Eu-
rope (sauf N), Asie occ. — Médicinal. — Mellifère.
OBS. — Les bractées de l’inflorescence peuvent être entières ou presque en-
tières ;il s’agit de la var. integra F.W. ScHuLrz (Syn. : var. integrata GODR. ; var. subin-
tegra CaspARY), qu'il ne faut pas confondre avec Corydalis cava (voir clé).
98
38. Fumariaceae
2. Ceratocapnos DURIEU
Ceratocapnos claviculata (L.) LIDÉN [Syn.: Corydalis claviculata (L.) DC.]. (Corydaleà
vrilles. Rankende helmbloem. Rankender Lerchensporn). — 20-100 cm. — Juin-sept. —
Thér. — Bois, haies, coupes forestières, sur des sols siliceux. — F1., Camp. (surtout occ. et
sept.) : AR-R ; Mar. (sauf S), Brab. : RÉ Europe occ., vers le N jusqu’en Norvège mér.
OBS. — L'espèce semble en expansion, ce qui a été mis en relation avec l’augmenta-
tion de l’apport d’azote atmosphérique.
Corolle jaune vif. Graines luisantes, finement chagrinées (paraissant lisses sous
1 IOUPCLL. -PÉTIOIE ROTALE snmermemmenvoamensermne 1. Pseudofumaria lutea
Corolle blanc crème. Graines mates, verruqueuses. Pétiole étroitement ailé, sur-
tout vers la base (aile visible surtout à l’état frais !) 2. P. alba
1.— Pseudofumaria lutea (L.) BorkH. [Syn. : Corydalis lutea (L.) DC.]. (Corydale jaune.
Gele helmbloem. Gelber Lerchensporn). — 10-30 em. — Mai-oct. — Hémicrypt.
— Vieux murs. — Brab., Mosan, Lorr., Tert. par. : AC-AR ; ailleurs : R-RR. Parfois
cultivé pour l’ornement dans les jardins. — Alpes mér., ex-Yougoslavie. Naturalisé en
Europe occ. et centr.
2.— P. alba (Mii.) LIDÉN (Syn. : Corydalis ochroleuca auct. non Koc). (Corydale crème.
Geelwitte helmbloem. Blassgelber Lerchensporn). — 15-30 cm, — Juin-sept, — Hé-
micrypt. — Vieux murs, rochers. — Mar. sept. (Pays-Bas), F1., Pic., Brab., Mosan,
Ard. mér. (Semois inf.}, Lorr., Tert. par. : RR ; à rechercher ailleurs. — Italie, Balkans.
Naturalisé en Europe occ. et centr. — [*]
1.— Fumaria parviflora Lam. (Fumeterre à petites fleurs. Kleine duivenkervel. Kleinblü-
tiger Erdrauch). — 15-40 cm. — Juin-sept. — Thér. — Moissons, surtout sur des sols
calcaires, bord des chemins. — Champ. : R ; Pic., Ard. (SE), Lorr., Tert. par, Eifel
centr. : RR ; ailleurs : nul, disparu ou parfois adventice. — Europe mér. et centr., SW
de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
4.— EF. muralis SoNb. ex Kocx subsp. boraeï (Jorp.) PuGsLev (Fumeterre des murailles.
Middelste duivenkervel. Mauer-Erdrauch). — 20-60 cm. — Mai-sept. — Thér. —
Cultures, décombres, bord des chemins, endroits rudéralisés. — Mar., F1., Camp, Pic.
Brab., Mosan, Lorr., Tert. par. : R-RR, mais en extension ; à rechercher ailleurs. Indi-
génat douteux. — Europe occ. (jusqu’en Norvège), Afrique du Nord, Madère.
5.— F. densiflora DC. (Syn. : Æ micrantha LAG.). (Fumeterre à fleurs serrées. Dichtbloe-
mige duivenkervel. Dichtblütiger Erdrauch). — 10-40 cm. — Mai-sept. — Thér. —
Cultures, terrains vagues, bord des chemins. — Mar. (surtout polders), Pic. : AR-R ;
Champ. : R-RR; ailleurs : RR, disparu ou nul. En régression dans le territoire de la
Flore. — Europe occ. et mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord.
6.— EF. officinalis L. (Fumeterre officinale. Gewone duivenkervel. Gewühnlicher Erd-
rauch). — 10-50 cm. — Avr.-oct. — Thér. — Moissons, cultures, terrains vagues, bord
des chemins. — C-AC, sauf Camp. et Ard. : AR. — Europe, Asie occ., Afrique du
Nord, Canaries. — Médicinal.
OBS. — 1. - Espèce très variable, présentant dans le territoire de la Flore les deux
sous-espèces suivantes :
100
39. Hamamelidaceae
Fruit (vu du côté large) tronqué, plus ou moins apiculé au sommet. Corolle rose, à
pétale inf. brusquement élargi-spatulé et obtus-arrondi au sommet (Fig. 14, p. 95).
Sépales longs de 1,5-2 mm et larges de 0,7-1 mm. Grappe formée de 10-24 fleurs.
— Peu répandu (distribution exacte à préciser) VU
EE a. subsp. wirigenii (KOCH) ARCANG.
Fruit (vu du côté large) gén. un peu déprimé au sommet (Fig. 11, p. 95). Corolle rose
pourpré à rouge sombre, à pétale inf. progressivement élargi-spatulé et subobtus à
subaigu au sommet (Fig. 13, p. 95). Sépales longs de (2-)2,5-3,5 mm et larges de
1-1,5 mm. Grappe formée de 10-45 fleurs b. subsp. officinalis
2.-— Certaines formes plus ou moins volubiles ne doivent pas être
confondues avec Fumaria muralis subsp. boraei, qui possède des fleurs longues de
10-12 mm, une inflorescence moins fournie (12-15 fleurs au lieu de 20 au moins) et des
pédicelles fructifères au moins 2 fois aussi longs que le fruit.
3. Fumaria caroliana PUGSLEY est un taxon critique, connu jusqu’à
présent entre Arras et Maroeuil (Pic.). Il se distinguerait de FÆ officinalis subsp. wirtge-
ni, avec lequel il est mis en synonymie par certains auteurs, par les sépales persistant
longtemps, par le pétale sup. d’un beau rose (sans tache sombre à l’extrémité) jamais
pourpre, par le fruit apiculé au sommet.
101
41. Ulmaceae
102
41 .Ulmaceae
à limbe gén. denté et souvent asymétrique ; nervation pennée ; stipules petites et cadu-
ques. Inflorescence : des glomérules, des fascicules ou parfois fleurs solitaires. Périgone
verdätre, à 4-5(-9) tépales libres ou soudés entre eux à la base. Etamines: 4-5 (- 9), Oppo-
sées aux tépales, dressées dans le bouton. Carpelles: 2, soudés entre eux ; ovaire supère,
souvent stipité, & 1(-2) loges; 2 styles. Fruit: une samare à aile échancrée au sommet, OU
une drupe (souvent peu charnue). — Famille subcosmopolite, comprenant env. 150 espèces.
OBS. — A côté du genre Ulmus, à fleurs hermaphrodites, apparaissant aux nœuds
sur les rameaux anciens, à fruit du type samare et à feuilles à limbe doublement denté,
on plante parfois dans les parcs et le long des avenues d’autres Ulmaceae, à fleurs les
unes hermaphrodites, les autres mâles, apparaissant sur les rameaux de l’année, à fruit du
type drupe et à feuilles à limbe simplement denté. C’est le cas en particulier de Zel/kova
serrata (THUNB.) MAKINO, originaire du Japon, aux feuilles à limbe quasi symétrique et à
nombreuses nervures secondaires parallèles, ainsi que de deux espèces du genre Celtis L.
(Micocoulier. Netelboom. Zürgelbaum), aux feuilles à limbe nettement asymétrique et à 3
nervures dès la base : €. australis L., originaire de la région méditerranéenne, et €. occi-
dentalis L., originaire d’ Amérique du Nord.
long de 6-24 mm, beaucoup plus long que la fleur, aussi long à plus long
que la samare. Limbe foliaire gén. elliptique, très asymétrique à la base,
brusquement acuminé au sommet, à dents très fortes, aiguës et incurvées
vers l’acumen ; face sup. souvent lisse ou presque lisse, l’inf. densément
pubescente (toucher un peu velouté). Stigmates blanchâtres
1. Ulmus laevis
Ovaire et samare non ciliés au bord. Fleurs et samares à pédicelle long de 5
mm au max., plus court que la fleur et la samare. Limbe foliaire variable,
peu à très asymétrique à la base, à dents souvent dirigées vers l’acumen
mais gén. peu incurvées ; face sup. scabre à presque lisse, l’inf. pubes-
cente à glabrescente (sauf sur les nervures) 2
2 Samare longue de 2-2,5 cm, à graine occupant une position à peu près cen-
trale et donc éloignée de l’échancrure de l’aile. Stigmates rouges. Limbe
foliaire le plus souvent obovale-elliptique, long de 8-16 cm, souvent
brusquement acuminé au sommet (parfois terminé par 2-3 pointes), très
scabre à la face sup., plus ou moins pubescent sur toute la face inf. ; lo-
bule basal (= base du côté « long » du limbe) recouvrant gén. le pétiole.
Pétiole densément pubescent, long de 4 mm au max. Drageons normale-
mentabsents ss nr nn annee neue 2. U. glabra
Samare longue de 2 cm au max., à graine située au-dessus du milieu et donc
s’approchant de l’échancrure de l’aile ou atteignant celle-ci. Stigmates
rougeâtres ou blanchâtres. Limbe foliaire variable, souvent assez pro-
gressivement acuminé au sommet, scabre à presque lisse à la face sup. ;
lobule basal (= base du côté « long » du limbe) ne recouvrant gén. pas
le pétiole. Pétiole pubescent à glabrescent, long de 4-20(-30) mm. Dra-
geons souvent Présents see 3
41. Ulmaceae
104
42. Moraceae
pouvant être d’origine variée, parfois hybride. L’hybridation naturelle avec U. glabra
complique encore la situation. Une variété d’Ù. minor, la var. vulgaris (AïT.) RICHENS
(Syn. : U. procera SALISB.), est peut-être à distinguer de la var. minor dans le territoire
de la Flore, par son limbe foliaire remarquablement large (rapport longueur/largeur
sup. à 0,75) ; y a aussi été signalée — mais avec doute — la var. cornubiensis (WESTON)
RICHENS [Syn. : U. stricta (Arr.) LiNDL.], à distribution atlantique, caractérisée par une
silhouette étroite, en colonne, et des feuilles souvent en bouquets, à limbe épais, luisant
à la face sup. On cultive par ailleurs de plus en plus souvent pour l’ornement, princi-
palement le long des avenues, TU. minor ‘ Wredei *, cultivar à port fastigié et à feuilles
tordues, jaune doré.
2.— On rencontre des individus d’Ulmus minor (voire d’U. *hollandica)
dont les rameaux sont munis d’ailes subéreuses. A l’état défeuillé, on évitera toute
confusion avec les rameaux analogues qui peuvent se rencontrer chez Acer campestre :
ceux-ci ont une disposition opposée, alors qu’ils sont alternes chez les Ulmus.
3bis.
— U. Xhollandica Mizc. (U. glabra * minor). (Orme de Hollande. Hollandse iep,
Hollandse olm. Bastard-Ulme). — Atteint 30 m. — Mars-avr. — Phan. — Forêts de
versants, lisières forestières fraîches, parfois groupements de recolonisation fores-
tière. Cultivé pourx l’ornement dans les parcs et le long des avenues (mais aujourd’hui
presque disparu à cause de la graphiose). — Distribution mal connue par suite de
confusions avec les parents. Indigénat souvent douteux mais probable dans les districts
où U. minor se rencontre en forêt et coexiste avec U. glabra. — Europe occ.
1. Ficus L.
Limbe foliaire non ou à peine cordé à la base, gén. lisse à la face sup., glabre ou
seulement courtement pubescent sur les nervures à la face inf. Inflorescence
femelle et faux-fruit pédonculés. Faux-fruit blanc, rose ou parfois purpurin à
MALUS somme ennnnnnenennnunnnne vera ss 1. Morus alba
105
43. Cannabaceae
1. Humulus L.
Humulus lupulus L. (Houblon. Hop. Hopfen). — Atteint 6 m. — Juill.-sept. — Hémicrypt.
grimpant. — Forêts alluviales, aulnaies eutrophes, berges des cours d’eau, haies, coupes
forestières fraîches. Cultivé pour la fabrication de la bière, surtout dans le FI. — F1., Camp.
Brab., Mosan, Tert. par. : AC ; Mar., Boul,, Pic., Lorr., Champ. : AC-AR ; ailleurs : R. —
Europe et Asie tempérées. — Médicinal. — Mellifère. — (Fig. 1 et 2, p. 107).
OBS.— 1.-—Les bractées des infrutescences (cônes) sont parsemées de glandes
brillantes qui, se détachant, forment une poudre jaune, le lupulin, renfermant une résine
odorante et largement employée pour aromatiser la bière.
2.— Parfois cultivé pour l’ornement, subspontané ou adventice: Humulus
scandens (Lour.) MERRILL (Syn. : H. japonicus SiEBoLD et ZUCC.).
2. Cannabis L.
106
43. Cannabaceae. 44. Urticaceae
107
44. Urticaceae
Plante vivace, à rhizome bien développé. Limbe foliaire oblong à ovale, gén.
cordé à la base, à dent terminale plus grande que les latérales (Fig. 4, p.
107); feuilles inf. à pétiole égalant au plus la moitié de la longueur du limbe.
Pilosité constituée de poils urticants et de courts poils non urticants gén.
abondants (loupe !). Plante souvent dioïque (mais parfois monoïque), à in-
florescences plus longues que le pétiole de la feuille correspondante, les fe-
melles finalement penchées 1. Urtica dioica
Plante annuelle, à racine pivotante. Limbe foliaire ovale ou ovale-elliptique,
cunéé à subcordé à la base, à dent terminale plus ou moins semblable aux
latérales (Fig. 5, p. 107) ; feuilles inf. à pétiole plus long que le limbe. Pilo-
sité constituée de poils urticants (parfois peu abondants) et de poils courts
non urticants souvent épars, parfois absents (loupe !). Plante monoïque, à
inflorescences plus courtes ou à peine plus longues que le pétiole de la feuille
correspondante, OLENSÉES asncmmummenmonanmenmarenenenee 2. U. urens
OBS. — Adventices : Urtica membranacea PoIRET ex SAvIGNY et U. pilulifera L.
1.-— Urtica dioica L. (Ortie dioïque, grande ortie. Grote brandnetel. Grosse Brennessel). —
40-150(-250) cm. — Juin-oct. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Haies, fossés, terrains
vagues, bois frais à sol riche, prairies eutrophes ; espèce nitrophile. — C. — Zones
tempérée et froide de l’hémisphère boréal. — Médicinal.
2.— U. urens L. (Ortie brûlante, petite ortie. Kleine brandnetel. Kleine Brennessel). — 15-
70 cm. — Mai-oct.(-déc.). — Thér. — Terrains vagues, décombres près des habita-
108
45. Juglandaceae
tions, jardins, cultures sarclées abondamment fumées, pied des murs; espèce nitro-
phile. — Mar., Boul., F1, Camp., Brab., Mosan : AC-AR; Pic., Lorr., Champ. Tert.
par. : AR-R ; ailleurs : R. En expansion, au moins dans le nord-ouest du territoire de la
Flore, — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
3. Soleirolia GAUD.-BEAUP.
Soleirolia soleirolii (REQ.) Danpy (Syn. : Helxine soleirolit ReQ.). (Helxine. Slaapkamerge-
luk. Bubikôpfchen). — 5-20 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Jardins, sentiers, pied des
murs, rocailles. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins (comme couvre-sol, plus fré-
quemment comme plante d'appartements). Subspontané ou en voie de naturalisation dans
l'W du territoire de la Flore (Boul., F1., Pic. occ., Brab.). En expansion dans le territoire de
la Flore (à rechercher ailleurs). — Iles de la Méditerranée occ. Naturalisé dans le SW de
l’Europe et en Macaronésie. — [*]
109
45. Juglandaceae
en chatons latéraux pendants ; périgone petit, verdâtre, gén. 4-6-lobé, parfois nul ; 4-40
étamines. Fleurs femelles solitaires, en grappes terminales ou en châtons pendants ; péri-
gone semblable à celui des fleurs mâles ; carpelles : 2, soudés entre eux ; ovaire infère, à 1
loge et à placentation basale ; I style court et 2 stigmates. Fruit : gén. une drupe, parfois à
peine charnue. — Env. 60 espèces, principalement des régions tempérées de l'hémisphère
boréal.
OBS. — Outre les deux genres analysés ici, on cultive parfois pour l’ornement dans les
parcs des espèces du genre Carya Nurr., différant notamment par la moelle des rameaux
non cloisonnée (moelle cloisonnée chez les Juglans et les Pterocarya).
Feuilles à folioles pétiolulées, entières ou denticulées, à odeur de noix au frois-
sement. Bourgeons sessiles, écailleux. Fleurs femelles en grappe dressée,
pauciflore ; fleurs mâles en chatons pendants, multiflores. Fruit : une drupe
d’env. 4-5 cm de diam., non ailée 1. Juglans
Feuilles à 5-9 folioles entières, glabres à l’état adulte, sauf sur les nervures à la
face inf. Jeunes rameaux glabres …................................... 1. Juglans regia
OBS. — Les graines de cette espèce sont comestibles, mais elles sont difficiles à
extraire et d’une saveur beaucoup moins appréciée que celles de Juglans regia.
2. Pterocarya KUNTH
110
47. Fagaceae
Myrica L.
111
47. Fagaceae
1 Cupule n’enfermant qu’une seule fleur et ensuite qu’un seul fruit (gland),
ayant la forme d’une coupe, ne se déchirant pas à maturité et portant
sur sa face ext. des écailles non piquantes. Feuilles caduques ou parfois
persistantes, à limbe lobé ou denté (Fig. 7 à 11, p. 115). Chatons mâles
cylindriques, pendants. Ecorce crevassée. Bourgeons ovoïdes à oblongs-
lancéolés, à écailles nombreuses 2. Quercus
Cupule enfermant gén. 2-3 fleurs et ensuite 2-3 fruits, se déchirant en 4
valves à maturité et portant sur sa face ext. des écailles ayant la forme
d’épines. Feuilles caduques, à limbe denté, ondulé ou entier 2
2 Chatons mâles globuleux, long. pédonculés, pendants. Feuilles à limbe ovale
ou ovale-elliptique, long de 4-10 cm, entier, ondulé ou faiblement denté
(Fig. 6, p. 115). Akène (faîne) pyramidal-trigone (Fig. 5, p. 113). Ecorce
du tronc gén. lisse. Bourgeons longs, fusiformes, à écailles nombreuses
1. Fagus
Chatons mâles cylindriques, courtement pédonculés, dressés. Feuilles à
limbe oblong-lancéolé, long de 10-20 cm, muni de dents nombreuses,
raides (Fig. 12, p. 115). Akène (châtaigne) ovoïde-pyramidal. Ecorce du
tronc crevassée. Bourgeons ovoïdes, à écailles peu nombreuses
Bosssssssns sons sans ss snemesesnnnnnnrnnsnnnenesn sn senesaseneneeennsnenesess 3. Castanea
OBS. — On cultive parfois pour l’ornement dans les parcs et le long des ave-
nues Nothofagus antarctica (G. FORSTER) OERSTED, arbuste ou petit arbre originaire
d'Amérique du Sud mér., atteignant 8 m de hauteur, à feuilles à limbe asymétrique,
irrégulièrement denté, long de 1,5-3 cm.
1. Fagus L.
112
, NS EN
& !)
M * à
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4 nl à
114
47. Fagaceae IT (feuilles)
115
47. Fagaceae
Eiche), originaires de la région méditerranéenne et du SW de la France. On peut voir la
première de ces espèces en plusieurs endroits des dunes maritimes et la seconde dans la
partie mér. du Mar, au $ de Boulogne. Des hybrides entre Quercusà feuilles caduques
et espèces à feuilles persistantes sont aussi cultivés pour l’ornement dans les parcs, en
particulier ©. Xturneri WizLp. (Q. ilex * robur).
3. — Outre les hybrides de Quercus pubescens signalés dans l’obs. sous
le n° 1, on rencontre parfois ©. *rosacea BEcHsr., hybride fertile entre Q. petraea et
©. robur.
1.- Quercus pubescens WizLp., nom. conserv. [Syn. : ©. humilis Mic. subsp. /anuginosa
(LaAM.) Franco et G. Lôpez ; ©. lanuginosa (LAM.) TauiLi.]. (Chêne pubescent, chêne
blanc. Donzige eik. Flaum-Eiche). — 10-15 m.— Avr.-mai. — Phan. — Fourrés, bois
thermophiles, sur des sols calcarifères superficiels. — Lorr. : AR au $S de Verdun et de
Metz, RR plus au N ; Champ. : R ; Mosan (Romedenne, Montagne-au-Buis, Treignes,
région de Han-sur-Lesse, Fromelennes, Dion), Tert. par. : RR ; Mar., Brab. : parfois
subspontané. — Europe mér. et S de l’Europe médiane, SW de l’Asie.
OBS. — Quercus pubescens est toujours accompagné de populations de chênes
hybrides : Quercus petraea * pubescens (Q. Xcalvescens Vuüxor.) et, plus rarement, Q.
pubescens * robur (Q. *kerneri SiMowk.). Ces hybrides se retrouvent parfois en dehors
de l’aire de ©. pubescens, indiquant sans doute une extension passée plus importante
de cette espèce (par ex. Q. *kerneri à la Montagne Saint-Pierre, Brab. or.).
2.— Q. robur L. (Syn. : ©. pedunculata EnrH. ex HOFFMANN). (Chêne pédonculé. Zomer-
eik. Stiel-Eiche). — Atteint 30 m. — Avr.-mai. — Phan. — Forêts, souvent sur des sols
lourds ou à drainage insuffisant, parfois sur des alluvions inondables, recolonisations
et lisières forestières. — CC-C, sauf Mar. : AR et Haute Ard. : R. — Europe (sauf Nj),
Asie occ. — Médicinal.
3.— Q. petraea LIEBLEIN (Syn. : O. sessilis EHRH. ex SCHUR ; ©. sessiliflora SaLis8.). (Chêne
sessile, rouvre. Wintereik. Trauben-Eiche). — Atteint 35 m. — Avr.-mai. — Phan. —
Forêts, sur des sols variés, parfois très secs. — CC-AC, sauf F1., Camp., Champ. : Ret
Mar. : RR. — Europe (sauf N), SW de l’Asie. —— Médicinal.
3. Castanea MiL.
116
48. Betulaceae
117
48. Betulaceae
1. Corylus L.
Corylus avellana L. (Noisetier, coudrier. Hazelaar. Hasel). — Atteint 7(-15) m. — Févr.-
avr. — Phan. — Bois, fourrés, haies, sur des sols fertiles, parfois humides. — C-AC, sauf
Mar. : R-RR. — Europe, Asie occ. — (Fig. 1 et 2, p. 117, Fig. 8, p. 119).
OBS. — 1. Plusieurs taxons infraspécifiques sont cultivés dans les parcs et les jar-
dins, pour leurs graines comestibles ou pour l’ornement, notamment var. avellana f. fus-
corubra Dire, à feuilles d’un pourpre foncé et f. contorta (BEAN) REHD., à rameaux plus
ou moins tordus-spiralés, ainsi que la var. grandis Ar. (Syn. : Var. maxima AUDIBERT), à
noisettes plus grosses que chez les plantes sauvages.
2.— D'autres espèces de Corylus sont parfois cultivées dans les parcs et les
jardins. C’est le cas en particulier des deux espèces suivantes, originaires du SE de l’Europe
et du SW de l’Asie :
— C. colurna L., petit arbre ornemental atteignant 12(-20) m de hauteur, à fruits entourés
d’un involucre découpé presque jusqu’à la base en divisions dentées-laciniées ;
— C. maxima MiLz., arbuste cultivé pour l’ornement [notamment la f. atropurpurea (Doc-
NAHL) WINKLER, à feuilles d’un pourpre foncé] et pour ses noisettes appréciées, celles-ci
118
48. Betulaceae
entourées d’un involucre tubulaire contracté au-dessus du fruit et denté au sommet ; rare-
ment subspontané.
2. Carpinus L.
Carpinus betulus L. (Charme. Haagbeuk. Hainbuche). — Atteint 25 m. — Avr.-mai. —
Phan. — Bois, fourrés, haies, sur des sols fertiles, éventuellement faiblement acides. Parfois
cultivé pour l’ornement dans les parcs ou la constitution de haies. — Lorr., Tert. par. : CC ;
ailleurs : C, sauf Mar, F1., Camp. : R et Haute Ard. : nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie.
— (Fig. 3, p. 117, Fig. 9, p. 119).
OBS. — 1.-— En Belgique et aux Pays-Bas, le traitement forestier réduit souvent le
charme à un arbuste du taillis ou du sous-bois.
119
48. Betulaceae
2. — On cultive souvent pour l’ornement, surtout le long des avenues, les deux
formes suivantes, à branches fastigiées : f. columnaris (BEISSN.) SPAETH ex SCHELLE, à port
cylindrique, et f. fastigiata (NICHOLSON) SCHELLE, à port conique.
120
48. Betulaceae
121
49. Phytolaccaceae
externe de bractées, à tépales libres ou parfois soudés entre eux, ou encore pé-
rianthe différencié en calice et en corolle ; étamines en nombre variable ; gyné-
cée à carpelles libres ou le plus souvent soudés entre eux ; dans ce cas, placenta-
tion le plus souvent centrale ou basale, parfois axile ou rarement pariétale.
Mirabilis L.
Une espèce cultivée et parfois subspontanée dans le territoire de la Flore : Péri-
gone rouge, Jaune ou blanc, en forme de tube long de 2,5-3,5 cm, contracté
122
53. Caryophyllaceae
OBS. — Les fleurs s’épanouissent dans l’après-midi, d’où les noms vernaculaires de
l’espèce.
123
53. Caryophyllaceae
REM. — 1.-— Pour déterminer les Caryophyllaceae de façon certaine, il est souvent
néce ssaire d'observer le fruit avec soin.
2.— On rencontre dans plusieurs genres de cette famille, à côté d’individus
hermaphrodites, des plantes dont les fleurs sont exclusivement femelles, par suite de l’avor-
tement des étamines. Il existe aussi des espèces normalement dioïques.
1 Sépales, ou tépales sépaloïdes, libres ou parfois un peu soudés entre eux à
la base. Pétales présents, parfois très petits, ou absents, sans écailles à la
BOIRE ue in eereeeeeeresiieeeenenensseneeeeneeeeeeeeneeeeeeeses b
Sépales soudés en un tube présentant au sommet 4 ou $ dents. Pétales pré-
sents. portantsouvent des écallles à la gorce sc 23
Feuilles munies de stipules scarieuses ou membraneuses (parfois peu visi-
bles : loupe !) issues 3
Feuilles sans stipules scarieuses ou membraneuses ..…............................. 9
Fruit : un akène ou une capsule à une graine. Style très court ou nul ; 2 ou 3
stigmates. Etamines : 5. Plantes gén. appliquées contre le sol 4
Fruit : une capsule à plusieurs graines. Styles courts à allongés, au nombre
de 3 ou 5. Etamines : 5-10. Plantes gén. dressées, rarement prostrées …
124
53. Caryophyllaceae
125
53. Caryophyllaceae
(*) Les plantes rencontrées peuvent présenter, soit des fleurs unisexuées, soit des
fleurs hermaphrodites. Pour leur détermination, il faut se baser sur les fleurs hermaphro-
dites ou sur les fleurs unisexuées femelles. Dans le cas de fleurs unisexuées mâles, voir 21.
Silene p. 141, parfois aussi 19. Lychnis p. 140.
126
53. Caryophyllaceae
27 Calice formant un tube cylindrique allongé. Pétales à onglet très long et très
étroit, possédant des écailles à la gorge (Fig. 20, p. 143). Plantes vi-
VACES nee eenrner serrer 24. Saponaria p. 146
Calice non cylindrique. Pétales à onglet court et sans écailles à la gorge.
Plantes annuelles 28
28 Calice présentant des bandes parcheminées entre les 5 nervures, à tube élargi
en cloche. Limbe foliaire linéaire à étroitement lancéolé
1. Arenaria L.
127
53. Caryophyllaceae
— var. serpyllifolia : Pédicelle plus long que le calice. Inflorescence plus ou moins
lâche, Capsule large de 1,5-2 mm. Graines de 0,4-0,6 mm de largeur. Plante non glan-
duleuse. — Variété répandue ;
— var. viscida (HALLER f.) DC. : Différant du précédent par la présence de poils glan-
duleux abondants dans le haut de la tige et dans l’inflorescence. — Surtout dans le
Mosan ;
— var, lloydii (Jorp.) Lioyp [Syn. : subsp. /loydii (Jorb.) BONNIER; var. macrocarpa
LLoyp non Gopr. ; subsp. macrocarpa F.H. PERRING et P.D. SELL] : Pédicelle plus court
que le calice. Inflorescence dense, courte. Capsule large de 2 mm au moins. Graines
d’env. 0,6 mm de largeur. Plante non glanduleuse. — Dunes littorales (des intermé-
diaires avec la var. serpyllifolia signalés parfois ailleurs).
b. subsp. leptoclados (REICHENB.) NYMaN [Syn. : À. leptoclados (REICHENS.) Guss.]. (Sa-
bline à tige grêle. Tengere zandmuur. Dünnstengeliges Sandkraut). — Surtout cultures
et friches. — AC-AR, mais R-RR ou nul sur les sols pauvres (notamment en Camp.,
Eifel centr..….) ; distribution exacte à préciser.
2. Moehringia L.
Moehringia trinervia (L.) CLarrv. (Méringie trinerviée. Drienerfmuur. Dreinervige Na-
belmiere). — 10-40 cm. — Mai-juin. — Thér. — Bois clairs, lisières et coupes forestières,
haies, gén. sur des sols à humus doux. — C-AC, sauf Camp. : AR, Mar., Haute Ard. et
Champ. : R-RR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.
OBS. — Cette espèce se reconnaît facilement à ses feuilles dont le limbe, cilié sur les
bords, possède 3-5 nervures (Fig. 4, p. 131).
Pétales plus courts que les sépales. Plante annuelle, à rameaux tous florifères et
RSS ne oumnmnenaennmennnenconanentant
anale CRETE 1. Minuartia hybrida
Pétales un peu plus longs que les sépales. Plante vivace, gazonnante, à rameaux
floriféres dressés-et-à rameaux non fleuris COUCRÉS siennes
2. M. verna var. hercynica
OBS. — Adventice : Minuartia mediterranea (LINK) K. MALY.
1.— Minuartia hybrida (Vizc.) ScHiscHkIN [Syn. : M. tenuifolia (L.) HIERN ; Aisine tenui-
folia (L.) CRaANTz]. (Alsine à feuilles ténues. Tengere veldmuur. Zarte Miere). — 5-20
cm. — Mai-sept. — Thér. — Pelouses ouvertes sur sable et substrat calcarifère, cen-
drées, terrils, ballast des voies ferrées. — Pic. mér., Mosan, Lorr., Champ, Tert. par.,
Eifel centr. : AR ; Mar., Brab. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), SW de
l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Espèce variable. Les sépales et les pédicelles peuvent être glabres (cas le
plus fréquent) ou glanduleux. La portée taxonomique de ce critère et la distribution de
ces deux taxons sont à étudier.
2. M. verna (L.) HiERN var. hercynica (WiLLk.) FRIEDRICH (Alsine calaminaire. Zinkveld-
muur. Galmei-Frühlingsmiere). — 5-20 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Pelouses et
déblais calaminaires, sur des sols riches en minerai de zinc. — Mosan or. : R (bassins
de la Vesdre et de la Gueule, env. d’Aïx-la-Chapelle). — Europe centr.
128
53. Caryophyllaceae
4, Honckenya EHrH.
Honckenya peploides (L.) EHRH. (Pourpier de mer. Zeepostelein. Salzmiere). — 5-30 cm.
— Mai-août. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Dunes initiales, sur sable légèrement salé,
digues maritimes. — Mar. : AR. — Côtes d'Europe (sauf dans la région méditerranéenne),
d’Asie et d'Amérique du Nord.
OBS. — Honckenva peploides possède des feuilles sessiles et connées. A l’état stérile,
il est possible, grâce à ce caractère, de le distinguer de Glaux maritima (p. 307), qui peut se
rencontrer dans des habitats comparables.
1 Tige cylindrique. Feuilles, au moins les inf., pétiolées, à limbe ovale, sou-
venu peu cord da base nn rmsnsoneenemmmessns 2
Tige à quatre angles. Feuilles toutes sessiles (*), à limbe linéaire-lancéolé à
ovdle- nee olé scnemmemmnnsnne ennemi dpt ért 4
2 Pétales env. 2 fois aussi longs que les sépales. Tige velue tout autour. Feuilles
inf. et moyennes gén. longues de 2,5-7 cm (pétiole + limbe)
1. Stellaria nemorum
Pétales plus courts que les sépales, un peu plus longs que ceux-ci, ou parfois
nuls. Tige gén. velue sur 1 ou 2 lignes alternant d’un entrenœud à l’autre,
très rarement glabre. Feuilles inf. et moyennes gén. longues de 1-2 cm
(pétiole + limbe), parfois plus longues (groupe de S. media) 3
3 Etamines : 3-10. Pétales longs de 1,1-4 mm. Calice pubescent, muni ou non
de poils glanduleux. Graines de 0,9-1,4 mm de diam. Plante vert franc .
nn a eee ee ee nee nie ne een di ee lei eines 2. S. media
Etamines : 1-2. Pétales nuls ou longs de moins de 1 mm. Calice glabre ou pu-
bescent, dépourvu de poils glanduleux. Graines de 0,7-0,9 mm de diam.
Plante gén. vert jaunâtre 3.S. pallida
4 Bractées entièrement vertes, sans marge membraneuse. Fleurs gén. de 15-30
mm de diam., à pétales presque 2 fois aussi longs que les sépales, fendus
jusqu’à env. la moitié de leur longueur, rarement plus petites ou à pétales
nuls. Limbe foliaire scabre aux bords et sur la nervure principale à la
FACE É munmmvemmememmmmmmmsNRmeNmepnnenEn 4.S. holostea
Bractées membraneuses ou herbacées, à marge membraneuse. Fleurs attei-
gnant au max. 18 mm de diam., à pétales fendus jusqu’au delà de la
moitié (souvent presque jusqu’à la base), rarement nuls. Limbe foliaire
lisse sur la nervure principale à la face inf., cilié ou non aux bords …. 5
5 Bractées ciliées. Pétales gén. un peu plus longs que les sépales, parfois égaux
à ceux-ci ou un peu plus courts (gén. dans des fleurs à étamines mal
développées ou absentes) ; sépales longs de 3-7 mm. Limbe foliaire li-
néaire-lancéolé, long de 1,5-4,5 cm, souvent cilié vers la base. Plante
Vert fTANC iii 7. S. graminea
{*) Sauf sur des rameaux hivernants chez Stellaria alsine: voir l’obs. sous le n° 5,
p. 132.
129
53. Caryophyllaceae
6 Pétales gén. env. 2 fois aussi longs que les sépales; ceux-ci longs de 5-7
mm. Limbe foliaire linéaire-lancéolé, long de 2-5 cm, non cilié à la base.
Plante vert glauque 6. S. palustris
Pétales plus courts que les sépales, rarement nuls ; sépales longs de 2,53,5
mm. Limbe foliaire elliptique à ovale-lancéolé, long de 0,5-1,5(-2) cm,
souvent cilié vers la base. Plante vert clair à vert foncé …… 5.S. alsine
1. —Stellaria nemorum L. (Stellaire des bois. Bosmuur. Hain-Sternmiere). — 30-70 cm. —
Mai-juill. — Hémicrypt. — Forêts et coupes forestières, sur des sols frais à humides,
berges des ruisseaux et des rivières. — Europe, Asie occ. — Deux sous-espèces :
Feuilles sup. long. pétiolées, même celles se trouvant immédiatement sous la première
ramification de l’inflorescence (Fig. 6, p. 131). Bractées presque toutes réduites à
des écailles, sauf les inf. parfois longues de 1 cm. Graines portant sur la tranche
des protubérances allongées, cylindriques a. subsp. montana
Feuilles sup. sessiles ou courtement pétiolées (Fig. 7, p. 131). Bractées inf. grandes
et foliacées. Graines portant sur la tranche des protubérances courtes, hémisphé-
TIQUES sereinement b. subsp. rnemorum
a. subsp. montana (PIERRAT) BERKHER (Syn. : subsp. glochidisperma Murs. ; S. mon-
tana PIERRAT). — Ard., Lorr. sept. : AR-R.
b. subsp. rnemorum. — Mosan, Ard., Lorr. sept., Eifel centr. : AC-AR; Brab. (sauf
occ.) : R ; ailleurs : RR, sauf Mar. et Pic. occ. et centr. : nul.
OBS. — Sfellaria nemorum possède des fleurs à 3 styles et des feuilles à limbe
cilié aux bords. Il se distingue par ces caractères de Myosoton aquaticum, qui présente
des fleurs à 5 styles et des feuilles adultes à limbe non cilié aux bords (ou rarement un
peu cilié vers la base) ; en outre, cette espèce montre une inflorescence beaucoup plus
glanduleuse que chez S nemorum.
2.— S. media (L.) Vi. (Stellaire intermédiaire, mouron des oiseaux. Vogelmuur. Gewühn-
liche Vogelmiere). — Deux sous-espèces, gén. bien distinctes dans le territoire de la
Flore :
Etamines : gén. 3-5, rarement plus. Pétales longs de 1,1-3,1 mm. Calice muni ou non
de poils glanduleux. Graines de 0,9-1,3 mm de diam., pourvues de tubercules gén.
ObtUS 4 ATTONAIS 22scsrsrenenemensnmennnerenerereeerenenmns a. subsp. media
Etamines: (7-)10. Pétales longs de 2,5-4 mm. Calice toujours muni de poils glan-
duleux. Graines de 1,1-1,6 mm de diam., pourvues de tubercules plus ou moins
AÎQUS rss nn nn Den Enr anne EE D SUR ET RÉ SAENRE b. subsp. neglecta
a. subsp. media. — 5-40 cm. — Janv.-déc. — Thér. ou Hémicrypt. — Cultures, sites
rudéralisés. — CC. — Cosmopolite.
b. subsp. neglecta (WEIHE) GREMLI [Syn. : subsp. major (Koch) ARCANG. ; $. neglec-
ta WEIME]. — 30-80 cm. — Avr.-juin. — Hémicrypt. — Coupes forestières, haies,
bord des chemins. — Brab. : AR-R ; ailleurs : RR ou méconnu. — Europe (sauf
N), Asie Mineure, Afrique du Nord.
130
53. Caryophyllaceae I
131
53. Caryophyllaceae
3.—S$. pallida (Dum.) PRÉ [Syn. : S. media (L.) Vic. subsp. pallida (Dum.) AscHERs. et
GRAEBN. ; $. media subsp. apetala CELAK.]. (Stellaire pâle. Duinvogelmuur. Bleiche
Vogelmiere). — (5-)10-40 em. — Mars-mai. — Thér. — Dunes, digues, bord des
chemins, ballast des voies ferrées, pelouses, gén. sur des sols sableux plus ou moins
rudéralisés. — Mar. : AC ; FL, Camp. (surtout sept.) : AR-R : ailleurs : RR ou nul (dis-
tribution à étudier). — Europe (sauf N), Asie Mineure, Afrique du Nord, Macaronésie.
6. Myosoton MoENcH
Myosoton aquaticum (L.) MoENcu [Syn. : Stellaria aquatica (L.) Scop.; Malachium aqua-
ticum (L.) FRies; Cerastium aquaticum L.]. (Malaquie, stellaire aquatique. Watermuur.
Wasserdarm). — 30-90 cm. — Juin-oct. — Hémicrypt. ou Thér. — Bord des cours d’eau
et des étangs, fossés, vases humides. — Pic., Brab., Mosan, Lorr., Tert. par. : C-AC ; FI,
Camp. : AR ; ailleurs : RR. — Europe, Asie tempérée.
OBS. — Myosoton aquaticum peut être confondu avec Stellaria nemorum. Voir l’obs.
p. 130, sous cette dernière espèce.
7. Holosteum L.
132
53. Caryophyllaceae
133
33 Caryophyllaceae
1.— Cerastium dubium (BasT.) GuéPnN (Syn. : C. anomalum WaLpsT. et Kir.). (Céraiste
aberrant. Kleverige hoornbloem. Klebriges Hornkraut). — 10-35 cm. — Avr.-juin. —
Thér. — Prés salés. — Lorr. or. : RR (région de Château-Salins). — Europe mér. et
médiane, Asie occ., Afrique du Nord. — *
C. tomentosum L. (Céraiste tomenteux. Viltige hoornbloem. Filziges Hornkraut). —
10-45 em. — Mai-juin. — Cham. herb. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins.
Fréquemment subspontané ou naturalisé : vieux murs, talus, rocailles, dunes rudérali-
sées. — Italie centr. et mér., Sicile. — [*]
OBS. — Plante très variable, à la fois dans son aire naturelle et par la sélection
de cultivars, notamment en ce qui concerne les dimensions des feuilles, la densité de
la pilosité, la taille des pétales et de la capsule, la forme des dents de celle-ci (marge
révolutée ou plane), etc. On rencontre parfois l’hybride avec Cerastium arvense (C.
xmaureri M. SCHULZE), très variable lui aussi, mais gén. distinguable de C. arvense
par l’absence de poils glanduleux ou la rareté de ceux-ci (alors qu’ils sont abondants
chez €. arvense) et de €. tomentosum par la pilosité plus lâche, formée de poils plus
allongés, une partie d’entre eux droits ou presque droits (alors qu’ils sont tous crispés-
contournés chez C. tomentosum).
C. arvense L. (Céraiste des champs. Akkerhoornbloem. Acker-Hornkraut). — 5-30
(-40) em. — Avr.-mai. — Cham. herb. — Pelouses, talus, friches, surtout sur des sols
calcarifères. — Mar. : C-AC ; ailleurs : AC, sauf Haute Ard. : RR. — Zones tempérée
et subarctique de l’hémisphère boréal.
OBS. — A l’état stérile, Cerastium arvense se distingue de Srellaria graminea par
la pilosité abondante des tiges et des feuilles.
C. fontanum BAuMG. subsp. vulgare (HARTM.) GREUTER et BURDET (Céraiste commun.
Gewone hoornbloem. Gewühnliches Hornkraut). — 5-30 cm. — Cham. herb. — Deux
variétés, entre lesquelles existent parfois des intermédiaires, dans le territoire de la
Flore :
Partie inf. de la tige gén. velue tout autour. Limbe foliaire velu sur les deux faces. Sé-
pales longs de 4-7 mm, munis de poils tous aigus au sommet. Capsule longue de
(7-)8-11 mm iii a. var. vulgare
Partie inf. de la tige glabre ou pourvue seulement d’une ligne longitudinale de poils
courts. Limbe foliaire glabre ou éparsement velu. Sépales longs de 5-8 mm,
glabres ou munis de poils les uns obtus, les autres aigus au sommet. Capsule
longue de (8-)10-14(-16) mm b. var. holosteoïides
a. var. vulgare (HarTM.) WyYsE JacKs. [Syn. : C. holosteoides FRIES subsp. vulgare
(HarTM.) BUTTLER; C. triviale Link; C. fontanum BAUMG. subsp. friviale (LINK)
JALAS]. — Avr.-nov. — Prairies, friches, bord des chemins. — C-AC. — Subcos-
mopolite.
b. var. holosteoides (FRIES) JALAS [Syn. : €. holosteoides FRIES subsp. holosteoides ;
C. fontanum BAUMG. subsp. glabrescens (G.F.W. MEY.) SALMAN, V. OMMERING et
DE Voocp]. — Mai-août. — Alluvions fluviatiles (surtout dans des zones soumises
à des marées d’eau douce), dépressions des dunes. — Fluv. occ. (Pays-Bas) : AR ;
Mar. sept. : RR (connu seulement aux Pays-Bas, à la limite du territoire de la
Flore) ; à rechercher ailleurs, surtout dans le reste du Mar. — NW de l’Europe. — *
OBS. — On a signalé dans le Mar. belge des plantes paraissant intermédiaires
entre la var. holosteoïides et la var. vulgare.
C. brachypetalum Pers. (Céraiste à pétales courts. Kalkhoombloem. Bärtiges Hom-
kraut). — 5-30 cm. — Avr.-juin. — Thér. — Rochers et pelouses, plus rarement
friches, gén. sur calcaire, ballast des voies ferrées, terrils. — Pic. (surtout sept.), Brab.
occ., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : R ; Boul. : RR ; ailleurs : parfois adventice. —
Europe mér. et médiane, SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore, où leur distribution, leur
fréquence, voire leur valeur taxonomique sont à étudier :
134
53. Caryophyllaceae
a. subsp. pumilum. — Mosan, Tert. par., Eifel centr. : R-RR ; ailleurs : parfois intro-
duit (surtout le long des voies ferrées).
b. subsp. glutinosum (FRiEs) Cons. [Syn. : C. glutinosum FRIES ; C. pumilum subsp.
pallens auct. non (F.W. SCHULTZ) SCHINZ et THELL.]. — Mosan, Lorr., Champ. :
AC ; Mar. Brab. : R ; ailleurs : RR.
C. diffusum Pers. (Syn. : C. tetrandrum CurT. ; C. atrovirens BaAB.). (Céraiste à quatre
étamines. Scheve hoornbloem. Viermänniges Hornkraut). — 1-25 cm. — Mars-juin.
— Thér. — Dunes maritimes fixées, pelouses ouvertes. — Mar. : AR-R ; Brab. occ.
(France): RR, d'installation récente; ailleurs : parfois adventice. — Côtes de l’Eu-
rope.
9, Moenchia EHRH.
Moenchia erecta (L.) P. GAERTN., B. MEy. et SCHERS. [Syn. : Cerastium erectum (L.) Coss.
et GERM.]. (Moenchie, Kruismuur. Weissmiere). — 1-10 cm. — Avr.-mai. — Thér. — Pe-
louses ouvertes ; espèce plutôt silicicole. — Mar. mér., Boul., Brab., Mosan, Ard., Tert.
par. : RR ; ailleurs : nul ou disparu. En régression dans le territoire de la Flore. — Europe
OCC. , mér. et centr.
Pétales au plus égaux aux sépales, parfois nuls. Sépales, pétales, styles et
valves de la capsule : 4. Etamines : 4. Plantes vivaces ou annuelles … 2
2 Plante vivace. Tige couchée, s’enracinant aux nœuds et présentant des ra-
meaux feuillés dépourvus de fleurs. Feuilles mucronées ou courtement
135
53: Caryophyllaceae
aristées (mucron ou arête long d’env. 0,2-0,3 mm, plus court que la lar-
geur du limbe) 2.S. procumbens
Plantes annuelles. Tige dressée, non enracinée aux nœuds, tous les rameaux
portant des fleurs issu 3
Feuilles terminées par une arête bien marquée (gén. longue de 0,3-0,5 mm,
env. aussi longue que la largeur du limbe) 3.S. apetala
Feuilles mutiques ou très courtement mucronées (mucron long au max. de
0,2 mm, bien plus court que la largeur du limbe) .….…… 4.S. maritima
OBS. — Sagina subulata (SwarTz) C. Pres ‘Hortensis”, plante vivace formant
un tapis dense, à fleurs pentamères et à feuilles aristées au sommet, est cultivé pour
l’ornement dans les jardins et est très rarement subspontanée.
Sagina nodosa (L.) FENzL (Sagine noueuse. Sierlijke vetmuur. Knotiges Mastkraut).
— 5-25 em. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Dépressions humides dans les dunes,
sables humides, tourbières et prairies tourbeuses, surtout sur des sols basiques. —
Mar. : AR; FL, Camp., Brab., Lorr. sept. : RR ; Pic. mér. : RR ou peut-être disparu;
ailleurs : disparu ou nul. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe
(sauf S), Asie sept., Groenland, NE de l’ Amérique du N.
OBS. — A l’aisselle des feuilles caulinaires se trouvent très souvent des bouquets
de jeunes feuilles ; les tiges paraissent ainsi noueuses. La plante est tantôt glabre, tantôt
pourvue de poils glanduleux, souvent épars ; ce caractère ne permet toutefois pas de
reconnaître des taxons infraspécifiques distincts dans le territoire de la Flore.
S. procumbens L. (Sagine couchée. Liggende vetmuur. Niederliegendes Mastkraut).
— 1-7 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Chemins humides, cultures, fossés, joints
entre les pavés, surtout sur des sols frais. — CC. — Zones tempérée et subarctique de
l'hémisphère boréal.
S. apetala Arp. (Sagine apétale. Tengere vetmuur. Kronblattloses Mastkraut). — 1-10
em. — Mai-juill. — Thér. — Europe, Asie Mineure, Afrique du Nord, Macaronésie. —
Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore:
Sépales ext. longs de 1,7-2,2 mm, subaigus, souvent appliqués contre la capsule à
maturité. Capsule oblongue-ovoïde a. subsp. apetala
Sépales ext. longs de 1-1,6 mm, subobtus, plus ou moins écartés de la capsule à étalés
sous celle-ci à maturité. Capsule ovoïde-sphérique b. subsp. erecta
a. subsp. apetala (Syn. : S. ciliata FRIES). — Pelouses ouvertes, terrils, bords des
chemins, surtout sur des sables et des schistes relativement secs. — Mar., F1.
Camp., Pic., Brab., Mosan, Ard. or., Lorr. : R-RR.
b. subsp. erecta F. HERMANN (Syn. : S. micropetala RAUSCHERT ; S. apetala auct. non
ARD.). — Bord des chemins, pied des murs, joints entre les pavés, pelouses ou-
vertes, cultures, ballast des voies ferrées, souvent sur des sols temporairement
frais. — AC-R.
$S. maritima G. Dox (Sagine maritime. Zeevetmuur. Strand-Mastkraut). — 2-10 cm.
— Mai-août. — Thér. — Sables littoraux plus ou moins salés, partie sup. des prés salés
sableux, digues maritimes, pied des murs, rarement terrains vagues et ballast des voies
: parfois introduit, semblant en expansion et
peut-être méconnu. — Côtes de l’Europe, de l’Asie Mineure, de l’Afrique du Nord et
de la Macaronésie.
136
53. Caryophyllaceae
Tépales très obtus, arrondis au sommet, bordés d’une marge membraneuse large,
visible à l’œil nu (Fig. 13, p. 131). Plante vivace. Tépales connivents après
la Horalson scsi enumenmennmenreneeennnenmnenenenennnenss 2. $. perennis
OBS. — L’hybride Scleranthus Xintermedius KITTEL (S. annuus * perennis) a été ob-
servé çà et là dans le territoire de la Flore. Il se distingue par sa stérilité totale et présente des
tépales de formes différentes sur la même plante, parfois dans la même fleur.
1.— Scleranthus annuus L. — 2-20 cm. — Mai-oct. — Thér. ou Hémicrypt. — Moissons,
pelouses ouvertes, bord des chemins, gén. sur des sols siliceux secs. — Europe, Asie
tempérée, Afrique du Nord, Macaronésie. — Espèce très variable, présentant deux
sous-espèces dans le territoire de la Flore :
Périgone fructifère (base comprise !) long de 3,2-5,5 mm, à tépales dressés oblique-
ment vers l’eXt. ee a. SUbSP. annuus
Périgone fructifère (base comprise !) long de 2,2-3,2(-3,8) mm, à tépales dressés verti-
calement 4 connivents: sise b. subsp. polycarpos
a. subsp. annuus. (Scléranthe annuel. Eenjarige hardbloem. Einjähriger Knäuel). —
Camp., Mosan, Ard., Lorr. sept., Eifel centr. : AC ; F1. Brab., Tert. par. : AR;
Mar., Boul., Pic., Lorr. (sauf sept.), Champ. : RR.
b. subsp. po/ycarpos (L.) BoNNIER et LAYENS (Syn. : S. polycarpos L.). (Scléranthe à
fruits multiples. Kleine hardbloem. Triften-Knäuel). — Mosan, Ard. : R ; ailleurs :
RR ou nul.
2.-—S. perennis L. (Scléranthe vivace. Overblijvende hardbloem. Ausdauernder Knäuel).
— 4-20 cm. — Mai-oct. — Hémicrypt. — Pelouses ouvertes sur des sols siliceux secs,
sables et graviers. — Fluv. (Pays-Bas), Lorr. sept. et or., Tert. par. : R ; Mar., Camp.
Brab., Mosan, Ard. (surtout or.), Eifel centr. : RR. En régression dans le territoire de la
Flore. — Europe, SW de l’Asie, Madère. — Mellifère.
12. Corrigiola L.
Corrigiola litoralis L. (Corrigiole des rives. Riempjes. Hirschsprung). — 7-30 cm. — Juin-
oct. — Thér. — Graviers et sables siliceux exondés le long des rivières et des étangs, sables
humides piétinés, ballast des voies ferrées. — Ard. (surtout mér. et or.), Lorr. (surtout vallée
de la Moselle) : R-RR ; Camp., Brab. (surtout or.) : RR; ailleurs : RR et sans doute intro-
duit, disparu ou nul. — Europe occ. et mér., Asie Mineure, Afrique sept., or. et mér.
OBS. — Le genre Corrigiola est rangé par certains auteurs dans la famille des Mol-
luginaceae.
Limbe foliaire glabre, parfois éparsement cilié aux bords. Tépales glabres à fai-
blementolés Phne verte ir ssscenemnesesuns 1. Herniaria glabra
Limbe foliaire poilu, cilié aux bords. Tépales couverts de poils. Plante vert cen-
ATÉ nn nneerneenneneneesneeeseneseiss 2. H. hirsuta
OBS. — Adventice : Herniaria cinerea DC. [Syn. : H. hirsuta L. subsp. cinerea (DC.)
CouTINHo ; À. hirsuta var. cinerea (DC.) LorerT et BARR.].
1.— Herniaria glabra L. (Herniaire glabre. Kaal breukkruid. Kahles Bruchkraut). — 5-30
cm. — Juin-oct. — Thér. ou Hémicrypt. — Sables, cendrées, ballast des voies ferrées,
terrils, chemins peu fréquentés, moissons sur calcaire et craie. — Lorr., Champ, Tert.
par. : AC ; ailleurs : AR-RR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.
137
53. Caryophyllaceae
14. Illecebrum L.
1 Graines subglobuleuses, pourvues d’une carène ou d’une aile très étroite (au
plus 1/10 du diam. total de la graine) (Fig. 14, p. 131). Limbe foliaire
Sillonné en dessous ass mener 1. Spergula arvensis
Graines aplaties, pourvues d’une aile large (au moins 1/4 du diam. total de la
graine). Limbe foliaire non sillonné en dessous 2
2 Aile brunâtre, égalant env. 1/4 du diam. total de la graine (Fig. 15, p. 131) :
présence de petites papilles à la naissance de l’aile. Pétales ovales, obtus
au sommet. Étamiines : péns 10 sise 2.S. morisonii
Aile blanchâtre, égalant env. 1/3 du diam. total de la graine (Fig. 16, p. 131) ;
pas de papilles sur la graine. Pétales étroitement elliptiques, aigus au
sommet. Etamines : 5... 3.S. pentandra
1. Spergula arvensis L. (Spargoute des champs. Gewone spurrie. Acker-Spark). — 10-
40 cm. — Juin-sept. — Thér. — Moissons, cultures, sur des sols siliceux. Parfois culti-
vé comme fourrage. — F1., Camp. Ard., Eifel centr. : C ; Brab., Mosan, Lorr. sept. :
AC ; ailleurs : R, sauf Champ. : RKR. — Subcosmopolite. — Mellifère.
OBS. — Espèce très variable, surtout au niveau de la graine, ayant différencié
plusieurs taxons infraspécifiques en relation avec sa culture jadis étendue et aussi en
raison de la liaison de certaines variétés avec les cultures de lin. Outre la var. praevisa
(N.W. ZINGER) AsCHERS. et GRAEBN. [Syn. : subsp. linicola (BOREAU) JANCHEN], jadis
très rare adventice, on peut reconnaître trois taxons, dont la répartition actuelle dans le
territoire de la Flore devrait être précisée :
a. Graine dépourvue de papilles, de (0,8-)1,1-1,4 mm de diam. Plante gén. densé-
ment velue-glanduleuse a. var. sativa (BOENN.) MERT. et KocH
[Syn. : subsp. sativa (BOENN.) CESATI]
Graine munie de papilles b
138
53. Caryophyllaceae
b. Graine de 0,8-1,3(-1,4) mm de diam. Plante plus ou moins velue-glanduleuse. —
Taxon probablement le plus répandu b. var. arvensis
Graine de (1,3-)1,6-2,1(-2,3) mm de diam. Plante glabre ou à poils glanduleux
rares. — Jadis surtout dans les champs de lin. Présence actuelle dans le terri-
toire de la Flore à confirmer c. var. maxima (WEIHE) Merr. et KocH
[Syn. : subsp. maxima (WEIHE) O. SCHWARTZ]
De S. morisonii BOREAU (Syn. : S. vernalis auct.). (Spargoute printanière. Heidespurrie.
Frühlings-Spark). — 5-30 cm. — Avr.-juin. — Thér. — Pelouses ouvertes, sur des
sables mobiles et acides. — Camp. : AR; F1.,, Brab. or. (Pays-Bas), Tert. par. : RR;
ailleurs : nul ou disparu. — Europe, surtout occ.
S. pentandra L. (Spargoute à cinq étamines. Vijfhelmige spurrie. Fünfmänniger
Spark). — 5-25 em. — Avr.-mai. — Thér. — Dunes, cultures, sur des sables acides.
— Lorr. : RR ; jadis en Boul., Brab. occ. (France) et Ard. or. (Allemagne). En forte
régression dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et centr., SW de l’Asie, Afrique
du Nord, Canaries.
139
53. Caryophyllaceae
— Prés salés, dépressions et bord des fossés saumâtres : à l’intérieur des terres, espèce
pionnière des sols fortement minéralisés : bord des routes dans la bande d’accumula-
tion des sels de déneigement, crassiers... — Mar., Lorr. or. (région de Château-Salins) :
AR ; ailleurs : adventice ou naturalisé, en expansion dans la majorité des districts de-
puis les années 90 (F1., Camp., Pic., Brab., Mosan, Ard., Lorr. … et très probablement
ailleurs) : AR-RR. —— Subcosmopolite (sols salés).
20. Agrostemma L.
Agrostemma githago L. (Nielle des blés. Bolderik. Kornrade). — 20-100 cm. — Mai-août.
— Thér. — Moissons, terrains vagues, bord des chemins. — R-RR. En forte régression dans
le territoire de la Flore. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord. — (Fig. 19, p. 143).
140
53. Caryophyllaceae
OBS. — Jadis répandue dans les moissons (où elle était redoutée à cause de la toxi-
cité de ses graines), cette espèce a été presque totalement éliminée de ce milieu ; elle ne
s’observe plus guère qu’en culture (y compris sur des bords de moissons « fleuris » artifi-
ciellement) et parfois subspontanée ou adventice dans des habitats rudéraux. On rencontre
parfois, dans de tels « mélanges floraux », une autre espèce, 4. gracile Boiss., parfois ob-
servée à l’état subspontané.
(*) Si l’on ne dispose que de fleurs mâles, voir 1. Si/ene dioica et 2.5. latifolia subsp.
alba si le calice est velu, et 6. $. otites si le calice est glabre.
141
33, Caryophyllaceae
142
53. Caryophyllaceae
27 28
53. Caryophyllaceae II
dunes rudéralisées, terrains vagues, sites rudéralisés, coupes forestières sur des sols
secs. — AC-AR. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord.
OBS. — On rencontre rarement une forme à pétales roses : Silene latifolia subsp.
alba Ÿ. incarnata (PETERM.) LAMBINON [Syn. : Melandrium album f. incarnatum (PE-
TERM.) GÜRKE]. Il convient de ne pas la confondre avec l’hybride $. x*hampeana.
3.—S. noctiflora L. [Syn.: Melandrium noctiflorum (L.) Frs]. (Compagnon de nuit.
Nachtkoekoeksbloem. Acker-Lichtnelke). — 10-70 cm. — Juin-oct. — Thér —
Champs cultivés, terrains vagues, pelouses sableuses. — Tert. par. (Laonnoiïs) : R ;
143
53. Caryophyllaceae
Camp., Brab. or., Mosan, Lorr., Champ., Eifel centr. : RR; ailleurs : nul, disparu ou
parfois adventice. En régression dans le territoire de la Flore. — Europe médiane, Asie
occ., Madère.
4,— S. vulgaris (MOENCH) GARCKE (Syn. : $. cucubalus WIBEL ; S. inflata SMITH). (Silène
enflé. Blaassilene. Taubenkropf-Leimkraut). — Mai-oct. — Hémicrypt. — Mellifère.
— Espèce très variable ; on s’efforcera de reconnaître dans le territoire de la Flore les
trois sous-espèces ci-après, nettement distinctes par leur écologie, mais parfois diffi-
ciles à caractériser d’un point de vue morphologique :
a, Capsule à dents dressées ou courbées vers l’ext. seulement au sommet (Fig. 22,
p. 143). Tube du calice un peu rétréci au sommet. Plante gén. robuste, à tiges
dressées à ascendantes. Inflorescence gén. multiflore. Feuilles caulinaires inf.
à limbe long de 2-12 cm, étroitement elliptique, ovale-elliptique ou obovale-
elliptique. Bractées (au moins les sup.) scarieuses a. subsp. vulgaris
Capsule à dents arquées vers l’ext. à réfractées (Fig. 23, p. 143). Tube du calice
non ou à peine rétréci au sommet. Plantes peu robustes, à tiges couchées-
ascendantes. Inflorescence à 1-5 fleurs. Feuilles caulinaires inf. à limbe long
dé 05-40 ssmerrmemrrnesenerenennann
ed dure de TE dE TANT ENS O E E TN b
b. Bractées (au moins les sup.) scarieuses. Feuilles à limbe étroitement obovale-
elliptique à linéaire-elliptique. Plante non littorale ….... b. subsp. glareosa
Bractées toutes herbacées. Feuilles à limbe elliptique à obovale-elliptique. Plante
littorale in c. subsp. maritima
a. subsp. vulgaris. — (20-)30-70 cm. — Friches, pelouses, coupes forestières, mois-
sons, bord des chemins, terrains vagues, principalement sur des sols calcarifères,
dunes, berge des canaux, ballast des voies ferrées. — Pic., Mosan, Ard. mér. et
or., Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : C-AC ; Mar, Boul., Brab. or. : AR;
ailleurs : R-RR, souvent introduit. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord,
Macaronésie.
OBS. — Sous-espèce très variable en ce qui concerne la taille, le port, la
forme et les dimensions des feuilles. On distinguera notamment une variante à
tiges étalées sur le sol, ascendantes, et à limbe foliaire étroit, particulièrement
caractérisée dans les pelouses et sur déblais calaminaires (sols riches en zinc)
du Mosan or., du Brab. occ. (naturalisé sur déblais miniers entre Valenciennes et
Lille) et de l’Eifel centr. (env. de Mechernich) ; ce taxon a été rapporté à la var.
humilis R. SCHUBERT [Syn. : subsp. humilis (R. SCHUBERT) RAUSCHERT].
b. subsp. g/areosa (JorD.) MARSDEN-JONES et TURRILL [Syn. : S. uniflora ROTH subsp.
glareosa (Jorp.) CHATER et WALTERS ; S. glareosa JorD. ; $. vulgaris (MOENCH)
GaRCKE subsp. bosniaca auct. non (G. BECK) JANCHEN]. — 15-40 cm. — Eboulis
calcaires. — Pic. sud-or. (vallées de l’Oise et du Noirrieux), Lorr. mér., Champ. :
RR. — Montagnes de l’Europe occ. et centr., E de la France. — *
OBS. — Les stations du Pic. sud-or., assez réduites et peut-être d’origine
récente, représentent la limite occ. de l’aire de ce taxon.
c. subsp. maritima (WiTu.) À. et D. Lôve [Syn. : subsp. alpina (LAM.) ScHiz et R.
KELLER; $. unifiora ROTH ; $. maritima WitH.]. — 10-30 cm. — Falaises mari-
times, levées de galets. — Mar. mér. : RR. — Côtes de l’Europe occ. — *
OBS. — Les plantes observées dans le territoire de la Flore présentent (tou-
jours ?) des graines presque lisses ; elles ont de ce fait parfois été rapportées à la
var. montana (ARRONDEAU) KERGUÉLEN, différant par ce caractère de la var. mari-
tima (WITH) KERGUÉLEN, à graines tuberculeuses. Le bien-fondé de ce traitement
taxonomique reste toutefois à démontrer.
5.— $S. conica L. (Silène conique. Kegelsilene. Kegel-Leimkraut). — 15-40 cm. — Juin-
juill. — Thér. — Pelouses sur des sols sablonneux plus ou moins calcarifères, rarement
moissons et ballast des voies ferrées. — Mar. : AC-AR; Lorr. sept., Tert. par. : R';
144
53. Caryophyllaceae
ailleurs : RR, gén. adventice, ou nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du
Nord, Canaries.
6.— S. otites (L.) WigeL (Silène à oreillettes. Oorsilene. Ohrlôffel-Leimkraut). — 15-60
cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Sables meubles, graviers. — Tert. par. : R ; Lorr.,
Champ. : RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe (sauf N), Asie médiane. — *
7.— S. nutans L. (Silène penché. Nachtsilene. Nickendes Leimkraut). — 20-70 cm. —
Juin-août. — Hémicrypt. — Pelouses, rochers, fourrés, forêts thermophiles, sur des
substrats calcarifères ou siliceux. — Mar. (sauf mér.), Mosan : AC ; Lorr. : AR ; Boul.
Brab. or. (sur craie), Ard. (vallées), Tert. par., Eifel centr. : R ; Mar. mér., Champ. : RR ;
ailleurs : parfois adventice. — Europe, Asie médiane, Canaries. — Mellifère.
OBS. — Cette espèce est très variable. A côté de la var. nutans, à feuilles, tige et
calice pubescents, on rencontre rarement des plantes glabres, rapportées à la var. in-
fracta (Kir.) WAHLENS. [Syn. : var. amblevana (LEI.) Dum.] ; les pétales sont habituel-
lement blanc crème ou un peu rosés, beaucoup plus rarement rouges [f. rubens (VEST)
Ronrs.]. Enfin, les populations littorales ont été considérées comme appartenant à un
taxon particulier, qui serait caractérisé par des tiges plus robustes (2-5 mm de diam.,
contre 1-3 mm dans les populations de l’intérieur) : elles correspondent à la var. dunen-
sis DuM., parfois assimilée aux var. smithiana Moss [Syn. : subsp. smithiana (Moss)
JEANMONOD et BocQuer] et var. salmoniana HEPPER, décrites de Grande-Bretagne. De
nouvelles études des populations belges mettent par ailleurs en évidence des diffé-
rences morphologiques et autres, ainsi qu’une certaine barrière de stérilité entre les
populations calcicoles et silicicoles, mais cette distinction ne semble pas aussi marquée
ailleurs. Un système taxonomique cohérent reste donc à mettre au point.
8.— S. armeria L. [Syn. : Afocion armeria (L.) RAFIN.]. (Silène à bouquets. Pekbloem.
Nelken-Leimkraut). — 10-60 cm. — Mai-août. — Hémicrypt. ou Thér. — Rochers,
pelouses thermophiles. — Ard. or. : RR (bassin de la Sûre) ; ailleurs : parfois subspon-
tané ou adventice, Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et les cimetières.
— Europe mér. et centr.
9.— S. dichotoma Enrx. (Silène à deux grappes. Gaffelsilene. Gabel-Leimkraut). — 20-70
cm, — Mai-août, — Thér. — Moissons, talus, rochers. — KR, adventice ou naturalisé çà
et là, principalement dans l’E du territoire de la Flore. — Europe or. et sud-or., SW de
l’Asie. — [*]
10.—$. gallica L. (Syn. : $. anglica L.). (Silène de France. Franse silene. Franzôsisches Leiïm-
kraut). — 15-50 em. — Mai-juill. — Thér. — Moissons, surtout sur des sols siliceux,
terrains vagues, bord des chemins. — Jadis AR-R en Camp. et R-RR ailleurs. En voie de
disparition dans le territoire de la Flore, sauf parfois à l’état adventice. — Subcosmopo-
lite (surtout régions tempérées chaudes). Limite N d’indigénat incertaine. — Ÿ ?
22. Cucubalus L.
Cucubalus baccifer L. [Syn.: Silene baccifera (L.) DurANDE]. (Cucubale. Besanjelier.
Taubenkropf). — 60-120(-150) em. — Juill.-août. — Hémicrypt. — Broussailles, haies,
forêts alluviales clairiérées. — Tert. par. mér. : RR et d’indigénat douteux ; ailleurs : très
rarement adventice. — Europe mér. et médiane, Asie tempérée. — *
23. Gypsophila L.
Gypsophila muralis L. (Gypsophile des moissons. Gipskruid. Mauer-Gipskraut). — 4-20
(-30) em. — Juin-oct. — Thér. — Moissons sur des sols humides, chemins forestiers,
grèves d’étangs. — Mosan mér., Ard., Lorr. (surtout sept.), Tert. par. : RR; ailleurs : nul,
disparu ou parfois adventice. En voie de disparition dans le territoire de la Flore. — Europe,
Asie tempérée.
OBS. — 1.- Plusieurs Gypsophila sont cultivés pour l’ornement dans les jardins, prin-
cipalement Gypsophila paniculata L. (utilisé pour la confection de bouquets secs) ; cette
plante a été observée à l’état subspontané.
145
53. Caryophyllaceae
24. Saponaria L.
Saponaria officinalis L. (Saponaire officinale. Zeepkruid. Gewühnliches Seifenkraut). —
30-70 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Berges et graviers le long des cours d’eau, bord
des chemins, talus, dunes rudéralisées, ballast des voies ferrées. — C-AC, sauf Ard. et
Eifel centr. : R. — Europe mér., SW de l’Asie. Naturalisé dans diverses régions tempérées,
notamment en Europe médiane. — Médicinal. — (Fig. 20, p. 143).
OBS. — 1. - On rencontre fréquemment, cultivé pour l’ornement dans les jardins mais
aussi parfaitement naturalisé, un cultivar de Saponaria officinalis à fleurs« doubles ».
2.— Saponaria ocymoides L., à tiges couchées-ascendantes, très rameuses,
hautes de 10-30 cm et à calice long de 6-10 mm (chez S$. officinalis, calice long de 18-24
mm), est parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et rarement subspontané ; figurant
parfois dans des « mélanges fleuris ».
146
53. Caryophyllaceae
Fleurs réunies par 2-10 (*), en fascicules serrés entourés de longues brac-
TÉES ui iidiiiiecneeeeeeeeeeesneeninesseeennsees 4
2 Limbe des pétales profondément lacinié, long de 20 mm env, rose lilas (Fig.
DB, Di ST commmmememmenmaunmesmNnsEnNREasEnNn 1. Dianthus superbus
Limbe des pétales entier, denticulé ou denté au sommet, long de 7-15 mm .
3 Tige entièrement glabre. Calice long de 14-20 mm, muni à la base d’un ca-
licule formé de 4 pièces brusquement rétrécies en mucron. Fleurs odo-
rantes, à corolle rouge sans cercle pourpre (Fig. 29, p. 143)
2. D. gratianopolitanus
Tige finement pubescente-scabre (loupe !). Calice long de 13-16 mm, muni à
la base d’un calicule formé de 2 pièces long. acuminées-subulées. Fleurs
inodores, à corolle rouge avec un cercle pourpre 3. D. deltoides
4 Bractées entourant les fascicules de fleurs glabres, brunâtres, scarieuses sur
les bords. Feuilles et partie sup. de la tige glabres. Plante vivace. Feuilles
opposées soudées à leur base en une gaine atteignant jusqu’à 1,5 cm de
longueur. Limbe des pétales long de 6-12 mm (Fig. 30, p. 143)
4. D. carthusianorum
Bractées entourant les fascicules de fleurs velues, vertes. Feuilles et partie
sup. de la tige pubescentes. Plante annuelle ou bisannuelle. Feuilles op-
posées soudées à leur base en une gaine longue de 1-3 mm. Limbe des
pétales lohg dé d-Gmm:(Fig, 31,p. 145} sons 5. D. armeria
OBS. — 1.-— Dianthus caryophyllus L., différant de D. gratianopolitanus par le
calice long de 25-30 mm et le limbe des pétales glabre (velu-barbu à la gorge chez
D. gratianopolitanus), est cultivé pour l’ornement, parfois subspontané et naturalisé
sur les murailles de Saint-Valery-sur-Somme (Pic. mér., à la limite du territoire de la
Flore). Une autre espèce, D. gallicus PErs., à limbe des pétales lacinié, long de 10-15
mm, a été signalée au même endroit que le précédent, également à l’état subspontané.
2.— D'autres Dianthus sont aussi cultivés pour l’ornement (éventuelle-
ment représentés par des cultivars et des hybrides). Les suivants ont été signalés à l’état
subspontané ou parfois localement naturalisé : D. barbatus L., D. caryophyllus L., D.
giganteus D’URv., D. plumarius L. et D. subacaulis Vie.
3. - L'hybride Dianthus Xhellwigii ASCHERS. (D. armeria * deltoides) a
été signalé dans le territoire de la Flore.
1. Dianthus superbus L. (Œillet superbe. Prachtanjer. Pracht-Nelke). — 25-60 cm. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Pelouses, prairies fraîches ou humides, lisières et clairières
forestières fraîches ou humides. — Lorr. (surtout or.), Champ, Tert. par. : RR. En forte
régression dans le territoire de la Flore. — Europe médiane et sept., Asie médiane. — *
OBS. — La présence de deux sous-espèces dans le territoire de la Flore semble
possible : la subsp. superbus, à floraison précoce (juin-début août), liée aux stations
prairiales humides, et la subsp. silvestris CELAK. (Syn.: subsp. autumnalis OBER-
DORFER), plus tardive (fleurissant à partir d’août) et inféodée à des habitats plus secs,
surtout en lisières ou clairières forestières. Seule cette dernière a été formellement
identifiée dans nos régions, mais l’existence de la subsp. suberbus est envisageable.
L’opportunité de reconnaître ces taxons au rang de sous-espèces est de plus mise en
doute par certains auteurs.
(*) Attention : il peut n’y avoir qu’une fleur épanouie, ce qui ne doit pas être confondu
avec une fleur réellement solitaire.
147
54. Portulacaceac
148
54. Portulacaceae
54, Portulacaceae
1.— Claytonia perfoliata Donn ex WiLip. [Syn.: Montia perfoliata (DoNN ex WiILLD.)
HoweLL]. (Claytonie perfoliée. Witte winterpostelein. Gewühnliches Tellerkraut). —
10-30 cm. — Avr.-juin. — Thér. Bord des chemins, cultures, abords des jardins,
fourrés, dunes et falaises rudéralisées, cimetières. — Adventice ou naturalisé : Mar. :
AC (surtout dans les dunes) ; F1, Camp., Brab. : AR, en expansion ; ailleurs : RR ou
nul. Jadis cultivé dans les jardins comme plante potagère. — Amérique du Nord occ.
Naturalisé dans diverses régions d'Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
2.- C. sibirica L. [Syn. : Montia sibirica (L.) HoweLr]. (Claytonie de Sibérie. Roze win-
terpostelein. Sibirisches Tellerkraut). — 10-40 cm. — Mai-août. — Thér. ou Hémi-
crypt. — Bosquets humides, pépinières, anciens parcs, abords des jardins ; espèce aci-
diphile. — Adventice ou naturalisé : Mar. sept., F1, Camp., Brab. : R-RR, mais parfois
149
54. Portulacaceae
REM. — La détermination exacte des Montia exige des graines mûres. Celles-ci seront
examinées avec une très forte loupe ou, de préférence, à la loupe binoculaire ou sous l’ob-
jectif faible d’un microscope, en lumière incidente.
Graines de 1-1,2 mm de diam., mates, à surface pourvue de mailles peu allon-
gées, plus ou moins hexagonales, développées en tubercules assez grossiers
(Fig. 4, p. 149). Plante gén. terrestre, gén. annuelle, vert jaunâtre, à inflores-
cences les unes latérales, les autres terminales 1. Montia minor
Graines de 0,85-1,35 mm de diam., plus ou moins luisantes, à surface variable
mais à mailles jamais développées en tubercules grossiers (Fig. 5 à 7,
p. 149). Plante plus ou moins aquatique, gén. vivace, vert gai ou jaunâtre, à
inflorescences toutes latérales (rarement accompagnées de terminales chez
la subsp. amporitana) 2. M. fontana
1.— Montia minor C.C. GEL. [Syn. : M. verna NEcx. ; M. fontana L. subsp. minor (C.C.
GMEL.) SCHÜBL. et MARTENS ; M. fontana L. subsp. chondrosperma (FENZL) WALTERS|.
(Montie printanière. Klein bronkruid. Acker-Quellkraut). — 5-15 cm. — (Avr.-)mai-
juill.(-sept.). — Thér. — Champs sablonneux frais ou humides, fossés et talus humides,
pelouses ouvertes sur des sols schisteux. — FI., Camp. : AR ; Brab. (surtout sept.) : R ;
Mar., Boul., Pic., Mosan, Ard., Lorr. (surtout sept.) : RR. — Europe occ., mér. et centr.,
Asie Mineure.
2.— M. fontana L. (Montie des sources. Groot bronkruid. Bach-Quellkraut). — 10-40
cm.— (Avr.-)mai-sept. — Hél., Hydrohémicrypt. ou Hydrothér. — Trois sous-espèces
dans le territoire de la Flore :
a. Graines lisses et luisantes, de 1,1-1,35 mm de diam., à surface à mailles peu al-
longées, irrégulières, celles proches de la carène allongées et rangées dans le
sens de celle-ci (Fig. 5, p. 149). Plante gén. submergée …... a. subsp. fontana
Graines moins luisantes, de 0,85-1,1 mm de diam., à surface à mailles plus al-
longées, celles proches de la carène développées en petites papilles plus ou
MOINS PrOÉMINENÉES es crnrnrnnernnn nn T ET TEEN SEM NEUTRE NT EVENE EEE
b. Surface des graines à mailles proches de la carène développées en petites papilles
très basses (à développement souvent variable sur une même plante) (Fig. 6,
p. 149). Plante gén. submergée b. subsp. variabilis
Surface des graines à mailles proches de la carène développées en petites papilles
relativement étroites et élevées, disposées en (2-)3-4(-5) rangs de part et
d’autre de la carène (Fig. 7, p. 149). Plante plus ou moins aquatique, souvent
non entièrement sUbmMergée ........................,............... c. Subsp. amporitana
a. subsp. fontana (Syn. : M. lamprosperma CHAM.). — Ruisselets aux eaux claires et
vives, sur sol acide. — Ard. : RR ou peut-être disparu. — Zones tempérée froide
et arctique de l’hémisphère boréal, zone antarctique. — + ?
b. subsp. variabilis WALTERS (Syn. : M. rivularis auct. non C.C. GMEL.). — Ruisse-
lets et suintements aux eaux claires, sur sol acide. — Ard. : AC-AR ; Camp. : R;
Mosan, Lorr. sept. : RR. — Europe occ. et centr. ; aire mal connue.
OBS. — Ce taxon correspond à des populations plus ou moins intermédiaires
entre la subsp. fontana et la subsp. amporitana, de telle sorte que certains auteurs
le mettent en synonymie tantôt avec l’une, tantôt avec l’autre.
150
55. Chenopodiaceae
3. Portulaca L.
4 Tépales munis sur le dos d’un appendice transversal en forme d’aile (Fig.
7 à 9, p. 155). Etamines : 5. Feuilles plus ou moins charnues. Plantes
halophiles ONON smsnersennennmnsmnenees 4. Salsola p. 157
Tépales dépourvus d’appendice sur le dos (Fig. 5, p. 155). Etamines: 3.
Feuilles non charnues. Plantes non halophiles
152
55. Chenopodiaceae
153
35: Chenopodiaceae
154
55. Chenopodiaceae I
155
55. Chenopodiaceae
zeekraal. Einblütiger Queller). — 5-25 cm. — Prés salés, surtout sur substrat sa-
bleux., — Mar. (surtout mér.} : RR. — Côtes de l’Europe occ., de la Bretagne à la
Zélande et au $ des îles Britanniques. — Ÿ
OBS. — Ce Salicornia est le plus facile à identifier, du fait de ses fleurs
solitaires. Il est néanmoins subordonné ici à $. europaea en raison de la fréquence
des hybrides avec S. europaea subsp. europaea (nsubsp. marshallii LAMBINON et
VANDERPOORTEN, qui se reconnaît facilement à la présence dans le même épi fer-
tile de fleurs solitaires et d’autres disposées en petites cymes par 2-3) et de la
grande similitude entre les deux taxons révélée par les études moléculaires. L’aire
géographique beaucoup plus limitée de la subsp. disarticulata justifie le rang de
sous-espèce.
2.— $. procumbens SMITH (Salicorne à longs épis. Langarige zeekraal. Sandwatt-Queller).
— 10-40 cm. — Août-oct. — Thér. — Vases salées, partie basse des prés salés, vases
draguées. — Mar. : AR ; Lorr. or. (env. de Vic-Sur-Seille) : RR. — Côtes du NW de
l’Europe, Europe continentale (à préciser).
OBS. — Deux variétés, traitées par certains auteurs comme espèces autonomes
mais reliées par des intermédiaires et non individualisées par les études moléculaires :
Plante très ramifiée et très buissonnante, à rameaux primaires atteignant presque le
sommet de la tige principale, ne jaunissant pas (ou très peu) avant le brunissement.
Epi terminal long de 50-100(-120) mm, à 12-25(-32) segments fertiles, ceux-ci
gén. plus larges que hauts, à faces presque parallèles (c’est-à-dire aussi larges
dans leur partie sup. que dans leur partie inf.) (Fig. 3, p. 155). Plante uniquement
littorale is isiisrsnnrenernnnennnennnns a. Var. stricta
Plante peu buissonnante, à rameaux primaires dépassant rarement le milieu de la tige
principale, jaunissant avant le brunissement. Epi terminal long de 25-70 mm, à
6-20 segments fertiles, ceux-ci gén. plus hauts que larges, un peu plus renflés dans
leur partie sup. qu’à leur base (Fig. 4, p. 155). Plante des prés salés du littoral,
connue aussi de Lorr. or. (uniquement aux env. de Vic-sur-Seille, sur des sols
VAS@UX) cerner b. var. procumbens
a. var. stricta (G.F.W. MEv.) J. DüuviGnEAUD et LAMBINON (Syn. : $. stricta DUM. ;
S. dolichostachya auct. non Moss). — Fructifierait un peu plus tôt que la var.
suivante. — Gén. dans les parties les plus basses des peuplements sur vases salées
(Mar.).
b. var. procumbens (Syn. : S. fragilis P.W. BaLL et TUTIN). — Fructifierait un peu plus
tard que la var. précédente.
OBS. — En Lorr. or., ce Salicornia tétraploïde, très localisé, a été, jusqu’il y a
peu, considéré comme un taxon endémique, rapproché de $. emericii DUvV.-JouveE, de
statut incertain. Il a été nommé notamment $. vicensis (J. DUVIGNEAUD) J. DUVIGNEAUD,
ou S. emericii DUV.-JouvE var. vicensis (J. DUVIGNEAUD) J. DUVIGNEAUD ou encore S.
emericii Duv.-Jouv. var. peltii GÉHU, GÉHU-FRANCK et CARON. Il ne semble toutefois
pas possible de le distinguer, ni sur le plan morphologique, ni sur base moléculaire, de
S. procumbens var. procumbens.
2. Polycnemum L.
Polycnemum majus A. BRAUN (Grand polycnème. Knarkruid. Grosses Knorpelkraut). —
5-30 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Moissons, friches, pelouses dénudées, ballast des voies
ferrées. — Mosan, Lorr., Champ. Tert. par. : RR ou probablement disparu de la plupart de
ses stations ; ailleurs : parfois adventice. En voie de disparition dans le territoire de la Flore.
— Europe (surtout région méditerranéenne centr. et or.), Asie sud-occ. et centr.
156
55. Chenopodiaceae
4. Salsola L.
5. Corispermum L.
Corispermum pallasii STEVEN [Syn. : C. leptopterum (ASCHERS.) ILIN ; C. hyssopifolium
auct. non L.]. (Corisperme à fruit ailé. Smal vlieszaad. Schmalflügeliger Wanzensame). —
15-60 cm. — Juill.-août. — Thér. — Sables plus ou moins rudéralisés, terrains vagues, bord
des chemins, ballast des voies ferrées. — Mar., Fluv-sept. (Pays-Bas) : AC-AR, naturalisé ;
F1, Camp. : R-RR, naturalisé ; ailleurs : parfois adventice. — Asie sept., Amérique du Nord
(indigénat douteux). Naturalisé dans le N de l’Europe médiane. — Fig. 10, p. 155.
157
55. Chenopodiaceae
6. Bassia ALL.
On cultive fréquemment Bassia scoparia (L.) Voss [Syn.: Kochia scoparia (L.)
SCHRAD.] var. culta Voss (Syn. : B. scoparia ‘Trichophila”), plante atteignant 1 m de hau-
teur, ramifiée en arbuscule, très feuillée, vert jaunâtre et devenant gén. rouge en automne ;
on observe rarement cette plante à l’état subspontané.
OBS. — 1.-On a signalé autrefois, dans la région littorale, Bassia hirsuta (L.)
ASCHERS., mais cette espèce a disparu, sans doute depuis longtemps, du territoire de la Flore.
2. — Adventices ou peut-être le second localement naturalisé : Bassia hysso-
pifolia (PaLLas) O. KuNTzE et B. scoparia (L.) Voss var. scoparia [Syn. : Kochia scoparia
(L.) SCHRAD. var. scoparia] et var. subvillosa (Moo.) BurrLer [Syn. : Kochia scoparia var.
subvillosa Moo.; Bassia scoparia subsp. densiflora (Turcz. ex B.D. JACKSON) CIRUJANO et
VELAYOSs ; Kochia scoparia subsp. densiflora (Turcz. ex B.D. JACKSON) AELL.].
158
55. Chenopodiaceae
12
16 17 18
(*) Voir aussi Chenopodium rubrum var. humile ; pour la distinction entre C. rubrum
et C. chenopodioides, voir la dichotomie 13.
160
55. Chenopodiaceae
(*) Rarement, graines à surface finement réticulée: voir 13.a. Chenopodium album
subsp. album var. reticulatum.
161
IX Chenopodiaceae
162
55. Chenopodiaceae
OBS. — Deux variétés tenues pour gén. bien caractérisées (mais la première « va-
riété » n’est peut-être parfois que le résultat de conditions automnales de développe-
ment) :
163
55. Chenopodiaceae
164
55. Chenopodiaceae
9. Spinacia L.
Spinacia oleracea L. (Epinard. Spinazie. Spinat). — 30-70 em. — Juin-sept. — Thér. —
Très souvent cultivé dans les jardins comme légume. Rarement subspontané. — Inconnu à
l’état spontané ; d’origine asiatique. — [*]
165
30. Chenopodiaceae
Feuilles toutes à limbe linéaire-lancéolé, large de 0,5-1,5 cm, gén. non lobé,
entier ou muni de quelques dents grossières, atténué à la base, à nervures
latérales peu apparentes. Valves fructifères ovales-triangulaires, soudées
entre elles seulement à la base, enflées (par développement d’un tissu
spongieux), portant sur le dos des protubérances saillantes (Fig. 24, p.
LOT) crrnrsrsonnnersronnennenverennunrenéensencernsnrnneennnuneansees 5. A. littoralis
Feuilles inf. et moyennes à limbe large de plus de (1-)1,5 cm, souvent muni
de lobes ou de dents dans sa partie inf., atténué ou tronqué à la base, à
nervures latérales apparentes. Valves fructifères enflées ou non, pour-
vues ou dépourvues de protubérances sur le dos 6
Feuilles inf. à limbe triangulaire-lancéolé et muni dans sa partie inf. d’un ou
deux lobes (parfois réduits à des dents) dirigés vers l’avant (Fig. 29, p.
167), plus rarement elliptique-lancéolé et non lobé. Valves fructifères
triangulaires-losangiques, soudées entre elles jusqu’au 1/3-1/2, non en-
flées, munies ou non de protubérances sur le dos (Fig. 25, p. 167) ss
6. A. patula
Feuilles inf. à limbe triangulaire, triangulaire-hasté ou rarement sublosan-
gique, gén. muni dans sa partie inf. de deux lobes de direction variée.
Valves fructifères soit soudées entre elles jusqu’au 1/3-1/2 mais alors
enflées dans la moitié inf., soit soudées entre elles seulement à la base et
non ou peu enflées (groupe d’A. prosfrata) 7
Valves fructifères de deux types sur la même plante: la majorité d’entre
elles longues de moins de 10 mm, sessiles ou courtement pédicellées,
quelques-unes au moins (surtout celles situées à l’aisselle des feuilles
sup.) longues de 10-25 mm et portées par un pédicelle long de 5-25 mm ;
toutes les valves soudées entre elles seulement à la base et dépourvues
de protubérances sur le dos (ou celles-ci peu développées). Feuilles inf.
166
55. Chenopodiaceae
167
33; Chenopodiaceae
168
55. Chenopodiaceae
8.— prostrata BoucHer ex DC. (Syn. : À. hastata auct. non L., nom. rejic.). (Arroche has-
tée. Spiesmelde. Spiess-Melde). — 20-90 cm. — (Juill.-)août-sept. — Thér. — Digues,
prés salés (zones d’accumulation des laisses de marées, endroits rudéralisés, fossés),
falaises maritimes, dunes rudéralisées, bord des chemins, cultures, berges et graviers
des cours d’eau, terrains vagues. — Mar. : C-AC ; ailleurs : AC-AR, sauf Ard. et Eifel
centr. : R-RR. — Zones tempérée et froide de l'hémisphère boréal.
OBS. — Espèce très variable, pouvant être divisée en 4 sous-espèces dans le ter-
ritoire de la Flore. La valeur des critères distinctifs utilisés dans la clé ci-dessous est
cependant souvent contestée ; la distribution et l’écologie de ces taxons, susceptibles
en outre de s’hybrider entre eux, sont par ailleurs peu connues (les sous-espèces a et c
paraissant cependant essentiellement littorales, la première présente aussi dans les prés
salés de Lorr. or., les deux autres étant plus largement distribuées) :
a. Valves fructifères triangulaires, entières ou faiblement dentées, minces, dépour-
vues de protubérances sur le dos ou celles-ci peu développées, souvent à plusieurs
nervures bien visibles. Feuilles inf. et moyennes à limbe sinué-denté ou entier …
169
56. Amaranthaceae
1.— Halimione portulacoides (L.) AELL. [Syn. : Atriplex portulacoiïdes L. ; Obione portu-
lacoides (L.) Moo.]. (Obione faux pourpier. Gewone zoutmelde. Strand-Salzmelde).
— 30-90 cm. — Juill.-oct. — Cham. frut. — Prés salés. — Mar. : AR. — Côtes d’Eu-
rope, d’Asie Mineure, d’Afrique du Nord et des Canaries.
2. — H. pedunculata (L.) AELL. [Syn. : Atriplex pedunculata L. ; Obione pedunculata (L.)
Moe.]. (Obione pédonculée. Gesteelde zoutmelde. Stielfrüchtige Salzmelde). — 7-30
cm. — Juill.-sept. — Thér. — Partie sup. des prés salés. — Mar. : RR. En régression
dans le territoire de la Flore. — NW et SE de l’Europe, Asie occ. et centr. (sols salés).
REM. — 1. Une espèce, Amaranthus blitum, pourrait être indigène ou du moins très
anciennement naturalisée dans le territoire de la Flore ; de nombreuses autres espèces sont
naturalisées ou adventices ; seules les moins rares actuellement sont reprises dans la clé.
2.-— Les Amaranthus rencontrés dans le territoire de la Flore sont tous des
espèces annuelles, à l’exception d’A. deflexus, qui est une plante vivace à rhizome.
1 Inflorescence verte ou vivement colorée, en forme de panicule terminale
étalée à spiciforme, accompagnée éventuellement de portions axillaires,
celles-ci allongées ou en glomérules (Fig. 1 et 2, p. 173) 2
Inflorescence verte, constituée exclusivement de glomérules axillaires et
donc tige terminée par des feuilles (Fig. 3, p. 173) 7
2 Tépales des fleurs femelles : (3-)5 ; bractéoles plus longues que le périgone
ou parfois l’égalant. Fruit le plus souvent déhiscent par une fente trans-
versale (sauf chez À. hybridus subsp. bouchonii). Tige dressée à
Tépales des fleurs femelles : 2-3(-5) ; bractéoles atteignant seulement 1/3-
1/2 de la longueur du périgone. Fruit indéhiscent ou à déhiscence irrégu-
lière, Tige couchée 4 dressée-ascendante sacs nec 6
3 Tépales des fleurs femelles largement obovales-rhomboïdaux à spatulés, se
recouvrant par leurs bords (Fig. 5, p. 173). Inflorescence gén. très rami-
fiée, arquée-pendante, variant de pourpre à jaune ou rarement verdâtre .
1. Amaranthus caudatus
170
56. Amaranthaceae
Fruit déhiscent par une fente transversale. Tépales des fleurs femelles gén.
inégaux, elliptiques-lancéolés à étroitement oblongs-spatulés (Fig. 14,
171
56. Amaranthaceae
172
56. Amaranthaceae
173
56. Amaranthaceae
174
56. Amaranthaceae
175
57. Polygonaceae
vagues, bord des chemins, cultures sarclées. — Mar. sept., F1., Pic., Brab., Mosan :
AR-R ; ailleurs : R-RR. Indigénat très douteux. — Régions chaudes et tempérées du
globe ; peut-être indigène seulement dans le bassin méditerranéen.
OBS. — La plante indigène ou du moins très anciennement naturalisée dans le
territoire de la Flore, à fruit de 2-2,5 mm de diam., est la subsp. blitum var. blitum
[Syn. : À. blitum var. ascendens (LoiseL.) DC. ; À. lividus L. var. ascendens (LoisEL.)
HaywarD et DRUCE ; À. ascendens LoisEL.] ; la subsp. blitum var. oleraceus (L.) Hook.
f (Syn. : À. lividus L. var. lividus ; À. oleraceus L.) est une plante robuste, verte ou
teintée de rouge, à feuilles atteignant 9 cm de longueur, d’origine culturale mais dont
l’usage comme légume est abandonné aujourd’hui. On a aussi signalé à l’état adven-
tice la subsp. emarginatus (Moc. ex ULINE et BRAY) CARRETERO, MUROZ GARMENDIA et
PeproL [Syn. : 4. emarginatus Moo. ex ULINE et BRAY ; 4. lividus L. subsp. polygo-
noides (Moo.) HENY], à fruit d’env. 1,5 mm de diam. et à limbe foliaire plus profon-
dément émarginé au sommet.
10.—A. deflexus L. (Amarante couchée. Liggende majer. Liegender Fuchsschwanz). —
20-80 cm. — Juill.-oct. — Géoph. rhiz. — Bord des chemins, pied des murs, terrains
vagues, gén. sur des sols riches en azote. — Mar., F1, Brab. occ., Mosan (env. de
Charleroi), Tert. par. : R-RR, naturalisé ; ailleurs : parfois adventice. — Amérique du
Sud. Naturalisé en Amérique du Nord et dans la région méditerranéenne. — [*]
176
57. Polygonaceae
Akène mûr au moins 2 fois aussi long que le périgone. Limbe foliaire soit
subtriangulaire, soit ovale à suborbiculaire (dans ce cas de très grande
taille). Plantes toujours dressées. Inflorescence : une panicule. Périgone
à 5-6 tépales inserer 5
3 Tépales carénés ou ailés sur le dos. Tige soit grimpante ou couchée (dans
ce cas, limbe foliaire subtriangulaire, cordé-tronqué à sagitté à la base),
soit dressée et haute de (0,3-)1-3(-4) m (dans ce cas, inflorescence en
pamoules atliatres) se sac né drranemenns 4. Fallopia p. 191
Tépales ni carénés ni ailés sur le dos. Tige soit couchée (dans ce cas, limbe
foliaire lancéolé à ovale-elliptique, cunéé à atténué à la base), soit as-
cendante ou dressée et haute de 1,2(-1,5) m au max. Inflorescence variée
HAS JUS On PAMCULES MORE emmener 4
4 Fleurs solitaires ou réunies en glomérules axillaires (Fig. 26, p. 187). Tige
gén. couchée à ascendante, plus rarement dressée ; limbe foliaire dépas-
sant rarement 4 cm de longueur et 1 cm de largeur. Tépales blanchâtres
à pourprés, verdâtres vers le milieu ..….............…. 2. Polygonum p. 185
Fleurs groupées en inflorescences en forme d’épis, de racèmes ou de pani-
cules (Fig. 27 à 30, p. 187). Tige dressée ou parfois ascendante ; limbe
foliaire souvent plus long et/ou plus large. Tépales de couleur variée ….
cons ns snn none essn nn ns es sens nn es nnn essences semer eneessse 3. Persicaria p. 186
5 Plantes annuelles, hautes de 75 cm au max., régulièrement feuillées ; feuilles
à limbe subtriangulaire, cordé à la base. Inflorescence : une panicule à
rameaux courts, peu nombreux, parfois glomérulée ou spiciforme. Péri-
gone à 5 tépales S. Fagopyrum p. 193
Plantes vivaces, atteignant 2(- 3) m de hauteur, à feuilles très grandes,
presque toutes basilaires, à limbe ovaleà suborbiculaire. Inflorescence:
une paniculeà rameaux allongés, souvent ample. Périgoneà 6 tépales
NE SN 6. Rheum p. 194
OBS. — Adventices : Emex australis STEINH. et E. spinosa (L.) Campo.
178
57. Polygonaceae I (Rumex : valves fructifères)
en faux-fruit (x 6).
Rumex acetosella subsp. acetosella : valves fructifères (* 6).
En 5 A
179
57. Polygonaceae
(*) Voir cependant, p. 184, l’obs. relative aux caractères de la subsp. woodsii, très
rarement adventice.
180
57. Polygonaceae
181
57. Polygonaceae
vent au plus 3 fois aussi long que large (Fig. 18 et 19, p. 183)
dnneennnneseneenseeeneeesneeneee eee nsee eee enesee een enne essence sesneesneeeneesneennes a. subsp. pyrenaicus
Valves fructifères non soudées 4 l’akène (Fig. 3, p. 179). Feuilles inf. à limbe hasté-
elliptique à hasté-linéaire, les deux lobes basilaires étroitement oblongs-lancéolés
à linéaires, le médian gén. 3-10 fois aussi long que large (Fig. 20, p. 183)...
Bnnessessesenesnsnenseseeeneenneeenneneeneenennnneeeennene este estenene sense eee b. subsp. acetosella
a. subsp. pyrenaicus (POURR. ex LAPEYR.) AKEROYD [Syn. : R. angiocarpus auct. non
Murs. À. acetosella L. subsp. angiocarpus auct. non (Murs.) Murs; Acetosella
vulgaris FourR. subsp. pyrenaica (PoURR.ex LAPEYR.) À. LOVE]. — 20-50 cm. —
Mai-juill. — Talus secs, pelouses, friches, moissons, chemins secs ; taxon faible-
ment acidophile. — AC, sauf Pic., Lorr. mér. : AR et Champ. : nul. — Europe
(sauf N), région méditerranéenne, Macaronésie.
b. subsp. acetosella. — 10-50 cm. — Mai-août. — Friches, talus, pelouses, chemins
secs, sur des sols franchement acides, gén. sablonneux. — Camp., Brab., Lorr.
sept. : AC-AR ; Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Zones tempérée et subarc-
tique de l’hémisphère boréal.
OBS. — La variante à feuilles inf. à lobes basilaires linéaires (Fig. 20, p. 183),
de loin la plus répandue dans le territoire de la Flore, est de statut taxonomique
toujours discuté. On peut la distinguer de la var. acetosella, à lobes oblongs-lan-
céolés, sous le nom de subsp. acetosella var. tenuifolius WaALLr. [Syn. : subsp. te-
nuifolius (WaLLr.) HaDAC et HASEK ; R. tenuifolius (WaLLR.) À. LÔVE ; Acetosella
tenuifolia (WALLR.) À. LÔvE].
3.— R. acetosa L. (Syn. : Acetosa pratensis Mir). (Oseille sauvage. Veldzuring. Grosser
Sauerampfer). — 30-90 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. ros. — Prairies, gén. sur des
sols frais, parfois coupes et clairières forestières. — C-AC.— Zones tempérée et froide
de l’hémisphère boréal.
OBS. — On cultive comme légume dans les jardins Rumex rugosus CAMP.
[Syn. : R. ambiguus GREN. ; Acetosa rugosa (CAmrD.) HoLus] (Oseille des jardins.
Tuinzuring. Garten-Sauerampfer), différant de À. acetosa par ses feuilles inf. à limbe
atteignant 20 cm de longueur et 10 em de largeur, arrondi au sommet, ainsi que par son
inflorescence plus rameuse. On rencontre quelquefois cette plante à l’état subspontané.
R. thyrsiflorus FNGERH. [Syn. : R. acetosa L. subsp. thyrsiflorus (FINGERH.) HAYEK;
Acetosa thyrsiflora (FINGERH.) À. et D. Lôve]. (Oseille thyrsiflore. Geoorde zuring.
Straussblütiger Ampfer). — 30-90 cm. — Juill.-août. — Hémicrypt. ros. — Prairies,
berges des cours d’eau, ballast des voies ferrées, friches, bord des routes et des mois-
sons. — Fluv. (surtout sept., aux Pays-Bas) : AR-R ; Lorr., Champ. (surtout vallée de
la Marne), Tert. par. : RR ; ailleurs : parfois adventice ou naturalisé (notamment en
Camp. or.), surtout dans l’E du territoire de la Flore. — Europe centr. et sept., Sibérie.
Naturalisé en Europe occ. (grandes vallées). — * [*]
OBS. — Dans la plus grande partie de l’Europe, cette espèce se distingue aisé-
ment de Rumex acetosa par les caractères indiqués dans la clé et par une époque de
floraison plus tardive. R. thyrsiflorus n’est probablement pas indigène dans le territoire
de la Flore, où il a d’abord été introduit, à la fin du 19° siècle, dans le Fluv. aux Pays-
Bas (où il ne semble d’ailleurs pas toujours parfaitement typique) ; il est apparu plus
récemment ailleurs ; son expansion en dehors des districts cités ci-dessus est possible.
Certaines populations de R. acetosa de Belgique et des régions voisines sont cependant
mal caractérisées et présentent curieusement quelques caractères du À. thyrsiflorus.
R. aquaticus L. (Patience aquatique. Paardenzuring. Wasser-Ampfer). — 1-2 m. —
Juill.-août. — Hél. — Bord des eaux, prairies marécageuses. — Ard. or. (Allemagne) :
RR; Fluv. sept. (Pays-Bas), Mosan occ. (vallée de la Sambre en Belgique), Eifel
centr. : jadis R-RR, actuellement disparu. — Europe centr. et sept., Asie médiane, — +
OBS. — L’hybridation avec d’autres espèces, en particulier Rumex hydrolapa-
thum, est sans doute une des causes de disparition de cette espèce de la plupart de ses
stations dans le territoire de la Flore.
182
57. Polygonaceae
C4
Fe 2)
fX
20
19 21 22 24
Sbis. — R. x*heterophyllus C.F. Scaucrz (Syn. : R. Xmaximus ScareB. non C.C. GMEL.) (R.
aquaticus * hydrolapathum). — 1-2 m. — Juill.-août. — Hél. — Fluv. sept. (Pays-
Bas), Mosan occ. (vallée de la Sambre en Belgique) : RR ; Lorr. or. : signalé dans la
vallée de la Seilles, à rechercher. — Répandu dans l’aire commune des parents.
OBS. — Comme indiqué à propos de Rumex aquaticus (n° 5), cet hybride a sup-
planté complètement cette espèce dans le territoire de la Flore. Sa mention dans la
vallée de la Seilles, où À. aquaticus ne semble pas avoir été signalé, signifierait-elle
qu’il y aurait existé jadis ?
KR. hydrolapathum Hups. (Patience des eaux. Waterzuring. Fluss-Ampfer). — 80-250
em. — Juill.-août. — Hé]. — Bord des eaux courantes ou stagnantes, prairies maréca-
geuses, surtout roselières des eaux douces. — Mar., Camp. (sauf Haute Camp.), Fluv. :
AC ; F1, Pic. (surtout vallée de la Somme), Brab., Mosan (surtout vallées de la Sambre
et de la Meuse), Lorr., Champ., Tert. par. : AR ; Ard. : R (surtout vallée de la Semois) ;
ailleurs : RR ou nul. — Europe, surtout occ. et médiane.
R. salicifolius WEINM. var. triangulivalvis (DANSER) HiCKMAN [Syn. : R. trianguli-
valvis (Danser) RECH.f. ; R. salicifolius subsp. triangulivalvis Danser]. (Patience à
feuilles de saule. Wilgzuring. Weidenblatt-Ampfer). — 40-70 em. — Mai-juill. — Hé-
micrypt. ros. — Terrains vagues, berge des cours d’eau. — R-RR, adventice. — Amé-
rique du Nord. — [*]
183
D Pa Polygonaceae
8.— R. patientia L. (Patience des moines. Spinaziezuring. Garten-Ampfer). — 60-200 cm.
— Mai-juin. — Hémicrypt. ros. — Terrains vagues, abords des habitations, coteaux
rudéralisés, talus, terrils. — Assez souvent cultivé, surtout jadis, comme légume dans
les jardins. Subspontané, adventice ou naturalisé çà et là :R. — SE de l’Europe, SW de
l'Asie. — Médicinal., — [*]
9.— R. crispus L. (Patience crépue. Krulzuring. Krauser Ampfer). — 30-100(-150) cm. —
Juin-août. — Hémicrypt. ros. — Bord des chemins, fossés, friches, cultures, prairies,
sables rudéralisés, graviers des rivières, terrains vagues. — C, sauf Camp. or. et Haute
Ard. : AR. — Europe et Asie tempérées. Devenu subcosmopolite.
OBS. — Espèce très variable quant à la taille, au port, à la longueur de l’akène, au
développement des callosités sur les valves fructifères. Cette variation reste à étudier
dans le territoire de la Flore, en étant attentif à la possibilité de distinguer le cas échéant
un ou deux taxons liés aux habitats littoraux [notamment la var. lifforeus HARDY ; Syn. :
subsp. littoreus (HARDY) AKEROYD], caractérisés par des akènes plus grands (2,5-3,5
mm de longueur, contre 1,3-2,5 mm) et des valves fructifères toutes trois pourvues de
callosités également développées.
10.— R. sanguineus L. (Syn. : À. nemorosus SCHRAD.). (Patience sang-de-dragon, patience
des bois. Bloedzuring. Blut-Ampfer, Hain-Ampfer). — 50-120 cm. — Juin-août. —
Hémicrypt. ros. — Bois frais ou humides, surtout dans les frênaies et dans les frênaies-
aulnaies, clairières et coupes forestières fraîches ou humides ; gén. sur des sols riches.
— Boul., Pic. (sauf or.), Brab., Mosan, Lorr., Tert. par. : AC-AR; F1., Camp. (surtout
mér.), Pic. or., Champ. Eifel centr. : AR-R. — Europe (sauf N), SW de l’Asie.
OBS. — La plante spontanée, à parties végétatives vertes ou parfois un peu rou-
geâtres, correspond à la var. viridis (Sisrx.) Kocx. La var. sanguineus, à tige, pétiole
et nervures purpurins, est un mutant cultivé, surtout jadis, dans les jardins pour de
supposées propriétés médicinales ; très rarement subspontané.
11.— KR. conglomeratus MurRAY (Patience agglomérée. Kluwenzuring. Knäuelblütiger
Ampfer). — 30-90 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. ros. ou Hél. — Bord des eaux,
fossés, prairies et friches humides ; plus héliophile que le précédent, parfois subrudé-
ral. — AC, sauf Haute Camp. Pic. or., Ard., Champ. et Eifel centr. : AR-R. — Europe
(sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie, Devenu subcosmopolite.
12.— R. pulcher L. (Patience élégante. Fraaie zuring. Schôner Ampfer). — 20-70 cm. —
Juill.-sept. — Hémicrypt. ros. — Friches, bord des chemins, terrains vagues. — Lorr.,
Champ. Tert. par. : RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe mér. et sud-occ., SW
de l’Asie, Afrique du Nord. — [* ?]
OBS. — Espèce comprenant plusieurs sous-espèces, dont la distinction n’est pas
toujours aisée (des valves fructifères bien développées sont indispensables !). Les
plantes qui pourraient être indigènes dans le S du territoire de la Flore correspondent
probablement à la subsp. pulcher, à valves fructifères étroitement ovales-triangulaires
à oblongues, à apex lingulé et munies de chaque côté de 4 dents longues de 1-2 mm ;
on a signalé par ailleurs à l’état adventice la subsp. woodsii (DE Nor.) ARCANG., à
valves fructifères ovales-triangulaires à suborbiculaires, à apex triangulaire-acuminé
et munies de chaque côté de 4-8 dents longues au max. de 1 mm.
13.— R. obtusifolius L. (Patience à feuilles obtuses. Ridderzuring. Stumpfblättriger Amp-
fer). — 40-120 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ros. — Trois sous-espèces dans le ter-
ritoire de la Flore. Une d’entre elles, la subsp. sylvestris (WALLR.) CELAK., a été trouvée
uniquement à l’état adventice. La clé suivante permettra de distinguer les deux autres
sous-espèces :
Valves fructifères atteignant 6 mm de longueur, munies de chaque côté de 1-4 dents
subulées [dents un peu plus courtes à un peu plus longues que la largeur de la
valve (Fig. 14, p. 179)] ; deux des valves fructifères gén. dépourvues de callosité
semnonnensnenrennire none ane nranpesearen tent epuennenaanndueee acreeresennengneseenene see a. subsp. obtusifolius
Valves fructifères ne dépassant pas 5 mm de longueur, gén. munies de chaque côté de
1-3 dents assez peu prononcées (dents souvent plus courtes que la moitié de la lar-
184
57. Polygonaceae
geur de la valve) ; valves pourvues toutes trois d’une callosité, celles-ci inégales,
deux d’entre elles nettement plus petites que la troisième …….. b. subsp. fransiens
a. subsp. obtusifolius. — Bord des chemins, fossés, friches, prairies, haies, chemins
forestiers, lisière des cultures, plus rarement bord des eaux ; souvent rudéral. —
C-AC. — Europe occ. et centr. Devenu subcosmopolite. — Médicinal.
b. subsp. fransiens (SIMONK.) RECH. f. — Bord des eaux, prairies et friches humides.
— Mosan, Ard., Lorr. : AR-R ; ailleurs : RR ou nul, probablement introduit, —
Scandinavie mér., Europe centr., Balkans ; limite occ. àétudier.
13bis. - KR. *pratensis MERT. et Kocx (Syn. : À. Xacutus auct. non L.) (R. crispus * obtu-
sifolius). — 30-100 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ros. — AR-R, çà et là avec les
parents. — Répandu dans l’aire commune des parents.
14.-R. maritimus L. (Patience maritime. Goudzuring. Ufer-Ampfer). — 15-50(-70) cm.
— Juill.-sept. — Thér. ou Hémicrypt. ros. gén. bisannuel. — Bord des étangs et fossés
(à eau douce ou un peu saumâtre, eutrophe), graviers des rivières, sables humifères hu-
i É i Mar., Fluv. : AC-AR ; F1., Brab. (surtout
occ.), Lorr. : R ; Camp., Pic., Mosan (surtout occ.), Tert. par. : RR; ailleurs : parfois
adventice. — Europe et Asie tempérées.
15.—R. palustris SMITH (Patience des marais. Moeraszuring. Sumpf-Ampfer). — 20-70 cm.
(à eau douce ou un peu saumâtre, eutrophe), vases, terrains vagues humides. — Mar,
Fluv. : AC-AR ; Camp. : R ; F1, Pic., Brab. (surtout occ.), Mosan, Lorr. (surtout or.),
Champ. Tert. par. : RR. — Europe et Asie tempérées, Afrique du Nord.
1 Ochréas au moins aussi longs que les entrenœuds sup., pourvus de 8-12 ner-
vures ramifiées. Akènes longs de 4-5 mm, égalant ou dépassant peu le
périgone, franchement luisants. Plante vivace, robuste, vert glauque ….
tee 3. Polygonum maritimum
Ochréas plus courts que les entrenœuds, indistinctement nervés ou à 4-6
nervures non ramifiées. Plantes gén. annuelles, rarement vivaces, gén.
peu robustes, gén. vert franc 2
2 Akènes longs de 1,5-3,5 mm, ne dépassant pas le périgone ou le dépassant à
peine, ternes ou un peu luisants. Tépales longs de 1,5-2,5 mm, à marge
scarieuse ne dépassant gén. pas 0,5 mm de largeur dans sa partie sup.
Feuilles des tiges principalesà peine plus grandesà 3 fois aussi grandes
que celles des-rameaux Horières sms 1. P. aviculare
Akènes longs de (3,5-)4-5,5 mm, dépassant le périgone fructifère d’au moins
(1/4-)1/3 de sa longueur, luisants. Tépales longs d’env. 3 mm, à marge
scarieuse large de 0,5-0,8 mm dans sa partie sup. Feuilles des tiges prin-
cipales à peine plus grandes que celles des rameaux florifères
RD 2. P. oxyspermum subsp. raïi
OBS. — Adventices : Polygonum achoreum S.F. BLAKE, P arenarium WALDST. et
Kit. subsp. pulchellum (LoiseL.) D.A. Wegs et CHATER (Syn. : P pulchellum Loïsez.), P.
argyrocoleon STEUD. ex Kuwze et P bellardii Az. (Syn. : P patulum auct. non Bre8.).
1.— Polygonum aviculare L. (Renouée des oiseaux, traînasse. Varkensgras. Vogel-Knô-
terich). — 5-80 cm. — Juill.-nov. — Thér. — Terrains vagues, champs, bord des che-
mins, vases, etc. — C. — Subcosmopolite. — Mellifère.
185
SV Polygonaceae
186
57. Polygonaceae III (Polygonum, Persicaria, Fallopia)
187
57. Polygonaceae
Tige gén. ramifiée, sauf chez les individus anormalement développés, por-
tant plusieurs inflorescences en forme d’épis larges de 6-12 mm (Fig. 29,
p. 187). Ochréas ciliés ou non ciliés, tronqués transversalement. Plantes
annuelles ou vivaces, à feuilles inf. peu différentes des feuilles cauli-
DAÏTES een 7
7 Plante vivace, à souche long. rampante. Feuilles à limbe un peu arrondi à
subcordé à la base, à pétiole sortant de l’ochréa dans sa moitié sup. Eta-
mines : souvent 5, saillantes dans les fleurs stériles. Tépales non glandu-
leux, roses 6. P. amphibia
Plantes annuelles, à racines fibreuses. Feuilles à limbe atténué à la base, à
pétiole sortant de l’ochréa dans sa moitié inf. Etamines : gén. 6, toujours
incluses. Tépales roses, blancs ou blanc verdâtre 8
8 Ochréas long. ciliés, munis de poils plus ou moins denses. Pédoncules et té-
pales dépourvus de glandes. Akènes trigones ou lenticulaires à faces un
188
57. Polygonaceae
peu convexes, longs d’env. 2,5 mm. Tépales roses ou rarement blancs.
Limbe foliaire souvent pourvu d’une tache sombre à la face sup.
AN 7. P. maculosa
Ochréas non ou courtement ciliés, subglabres. Pédoncules et tépales pour-
vus de glandes, parfois éparses. Akènes gén. lenticulaires à faces un peu
concaves, longs de 2-3,5 mm. Tépales roses, blancs ou blanc verdâtre.
Limbe foliaire pourvu ou non d’une tache sombre à la face sup.
RSR DA de ne eee ee nat era 8. P. lapathifolia
OBS. — 1.- Persicaria vivipara (L.) RONSE DECRAENE [Syn. : Polygonum vivi-
parum L. ; Bistorta vivipara (L.) DELARBRE] a été signalé autrefois en Ard. et en Lorr.
La présence de cette espèce subarctique-alpine dans le territoire de la Flore est peu
vraisemblable.
2. — Plusieurs espèces de Persicaria s’hybrident assez aisément. Ont été
signalés dans le territoire de la Flore : Persicaria hydropiper * minor [P xsubglandu-
losa (BorBäs) SoyÂk ; Syn. : Polygonum xsubglandulosum BorBäs], P lapathifolia x
mitis [P. Xbicolor (BorBÀs) SoyAk ; Syn. : Polygonum *bicolor BorBäs] et P maculosa
X minor [P. *brauniana (F.W. ScxuLrz) Soyäk ; Syn. : Polygonum *braunianum FEW.
SCHULTZ]. D’autres existent vraisemblablement dans le territoire de la Flore.
3.- Adventices ou subspontanés: Persicaria amplexicaulis (D. Don)
RONSE DECRAENE [Syn. : Polygonum amplexicaule D. Don ; Bistorta amplexicaulis (D.
Don) GREENE], P. capitata (BucH.-Hamirr. ex D. Don) H. Gross (Syn. : Polygonum
capitatum BUCH.-Hamirr. ex D. DoN), P. divaricata (L.) H. Gross [Syn. : Polygonum
divaricatum L.; Aconogonon divaricatum (L.) Nakaï ex T. Mori], P nepalensis
(MEissx.) H. Gross [Syn. : Polygonum nepalense MEissn.], P orientalis (L.) SrAcH
(Syn. : Polygonum orientale L.) et P pensylvanica (L.) GOMEZ DE LA Maza (Syn. :
Polygonum pensylvanicum L.). L'une de ces espèces, P capitata, plante vivace
abondamment glanduleuse-pubescente, à tige ascendante, à inflorescence en tête
subglobuleuse dense et à tépales roses, semble en voie de naturalisation (au moins
dans le F1.).
Persicaria wallichii GREUTER et BURDET [Syn. : P polystachya (WaLL. ex MEISSNER) H.
Gross non Oprz ; Polygonum polystachyum WALL. ex MEISSNER ; Aconogonon polysta-
chyum (WaLL. ex MEISSNER) SMALL ; Rubrivena polystachya (WaLL. ex MEISSNER) M.
KkAL]. (Renouée à nombreux épis. Afghaanse duizendknoop. Vielähriger Knôterich).
— 90-150 cm. — Août-oct. — Hémicrypt. — Terrains vagues, berges des étangs et des
cours d’eau. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins et les parcs. Parfois subspon-
tané ou naturalisé : RR. — Himalaya. — [*]
P. bistorta (L.) Samp. (Syn. : Polygonum bistorta L. ; Bistorta officinalis DELARBRE).
(Bistorte. Adderwortel. Schlangen-Knôterich). — 20-100 cm. — Juin-sept.(-oct.). —
Hémicrypt. ou Géoph. rhiz. — Prairies humides, fossés, bois clairs frais, sur des sols
modérément acides ; persiste à l’état stérile dans des lieux fortement ombragés. —
Ard. : C ; Eifel centr. : AC ; Camp, Brab., Mosan, Lorr. sept. : R ; ailleurs : RR, sauf
Champ. : nul. — Europe et Asie tempérées et subarctiques, Amérique du Nord or. —
Médicinal — Mellifère.
P. hydropiper (L.) Spacx (Syn. : Polygonum hydropiper L.). (Renouée poivre d’eau.
Waterpeper. Wasserpfeffer). — 20-70 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Fossés, prairies,
friches, chemins forestiers humides, berges des étangs et des rivières. — AC, sauf Mar.
et Champ. : R. — Zones tempérée et subarctique de l’hémisphère boréal, SE de l’Asie.
P. mitis (SCHRANK) ASENOV, nom. conserv. [Syn. : P dubia (STE) Fourr.; Polygonum
mite SCHRANK]. (Renouée douce. Zachte duizendknoop. Milder Knôterich). — 15-60
cm. — Juill.-oct. — Thér. — Fossés ombragés, chemins humides, berges des étangs et
des rivières. — F1., Camp. Fluv. : AC ; ailleurs : AR-R, sauf Mar., Pic., Haute Ard. et
Eifel centr. : RR. — Europe mér. et médiane, SW de l’Asie.
189
57. Polygonaceae
OBS. — Cette plante peut être confondue avec des individus grêles de Persicaria
maculosa. Elle s’en distingue notamment par les akènes à faces convexes, alors que
ceux de P maculosa sont à faces concaves.
P. minor (Hups.) Opiz (Syn. : Polygonum minus Hups.). (Renouée fluette. Kleine dui-
zendknoop. Kleiner Knôterich). — 10-30(-40) cm. — Juill.-oct. — Thér. — Fossés,
chemins forestiers humides, berges des étangs. — Camp., Ard. : AR-R; FI, Brab.
Lorr. : R-RR ; ailleurs : RR ou nul. — Zones tempérée et subarctique de l’hémisphère
boréal.
OBS. — La plante est souvent radicante aux nœuds inf.
P. amphibia (L.) S.F. Gray (Syn. : Polygonum amphibium L.). (Renouée amphibie,
renouée aquatique. Veenwortel. Wasser-Knôterich). — 20-50 cm, les plantes flottantes
jusqu’à 150 cm. — Juin-sept. — Hydrogéoph., Hél. ou Géoph. rhiz. — Etangs, fossés,
lieux humides, chemins et cultures plus ou moins secs (accommodat terrestre subxéro-
phile). — AC, sauf Haute Camp., Ard., Champ. et Eifel centr. : R. — Zones tempérée
et froide de l’hémisphère boréal. — Mellifère.
OBS. — Cette espèce colonise des habitats variés, dont la nature affecte profon-
dément la morphologie de la plante. On peut distinguer trois accommodats, nullement
héréditaires :
— plante aquatique, à feuilles sup. glabres et nageantes, à tige florifère flottante et très
longue ; fleurit abondamment ;
— plante terrestre des endroits humides, à tige dressée et feuilles pubescentes, à limbe
cordé à subtronqué à la base ; peu florifère ;
— plante terrestre des endroits secs, à tige et rameaux plus ou moins couchés-ascen-
dants, à feuilles fortement pubescentes ; toujours stérile.
P. maculosa S.F. GRAY, nom. conserv. [Syn. : P mitis DELARBRE non (SCHRANK) ASE-
Nov, nom. rejic. ; Polygonum persicaria L.]. (Renouée persicaire. Perzikkruid. Floh-
Knôterich). — 20-100 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Cultures sarclées, bord des che-
mins, fossés, terrains vagues, berges des cours d’eau. — C, sauf Champ. : AR. — Eu-
rope (sauf N), Asie tempérée, Afrique du Nord, Macaronésie. — Mellifère.
P. lapathifolia (L.) DELARBRE (Syn. : Polygonum lapathifolium L.). (Renouée à feuilles
de patience. Beklierde duizendknoop. Ampfer-Knôterich). — 20-120 cm. — Juin-oct.
— Thér. — Cultures sarclées, bord des chemins, fossés, terrains vagues, berges des
étangs et des cours d’eau, vases exondées ; espèce plus hygrophile que la précédente.
— C-AC. — Zones tempérée et subarctique de l’hémisphère boréal, SE de l’Asie. —
Mellifère.
OBS. — Espèce très polymorphe ; certains auteurs distinguent 4 sous-espèces, de
valeur taxonomique contestée. Leur fréquence et leur répartition exactes dans le terri-
toire de la Flore restent à préciser :
a. Akènes ne dépassant pas 2 mm de longueur, gén. un peu plus longs que larges.
Limbe foliaire gén. glabrescent à la face inf., gén. maculé à la face sup., à
tache noirâtre à brun pourpre. Inflorescences assez lâches, souvent un peu
interrompues et courbées au sommet. Tépales roses ou blancs. Plante robuste,
pouvantatteindre 120 cin de hauteur screens
SR a. subsp. lapathifolia [Syn. : Polygonum nodosum PERS. ;
P. lapathifolium L. subsp. nodosum (PERS.) SCHÜBL. et MARTENS|]
Akènes longs de 2-3,5 mm, env. aussi larges que longs. Limbe foliaire pubescent
à glabrescent à la face inf. Inflorescences plus denses, non ou à peine inter-
rompues. Plantes dépassant rarement 60 cm de hauteur b
b. Akènes longs de 2,5-3,5 mm. Inflorescences denses et épaisses. Limbe foliaire
non ou indistinctement maculé. Tépales blancs, devenant gén. verdâtres en
fin de floraison, rarement roses css
cnrs b. subsp. pallida (Wir) À. LôvE [Syn. : Polygonum lapathifolium L.
subsp. pallidum (WiTk.) FRIEs ; P tomentosum auct. non SCHRANK]
190
57. Polygonaceae
Akènes longs de 2-2,5 mm. Inflorescences plus grêles ©
c. Tige dressée, haute de 30-60 cm. Feuilles gén. toutes à limbe lancéolé à ovale-
lancéolé, non ou indistinctement maculé. Tépales blancs, verdissant ou non
en fin de floraison, ou roses c. subsp. mesomorpha (DANSER) SoJAKk (*)
(Syn. : Polygonum lapathifolium L. subsp. mesomorphum DANSER)
Tige gén. ascendante, ne dépassant gén. pas 30 cm de hauteur. Feuilles sup. à
limbe elliptique à ovale, les inf. à limbe largement elliptique à suborbiculaire,
gén. maculé à la face sup. Tépales blancs, ne verdissant jamais, ou roses …..
in d. subsp. brittingeri (Or1z) SosÂk [Syn. : Polygonum lapathifolium L.
subsp. brittingeri (Oriz) So ; P danubiale A. KERNER ;
P. lapathifolium L. subsp. danubiale (A. KERNER) O. SCHWARZ]
REM. — Chez Fallopia japonica, F sacchalinensis et leur hybride, les fleurs, en appa-
rence hermaphrodites dans le jeune âge, se comportent comme unisexuées — et les individus
comme dioïques — : les fleurs dites femelles (ou mieux « mâles-stériles ») montrent de pe-
tites anthères restant incluses dans le périgone et des stigmates bien développés, tandis que
les fleurs dites mâles (ou mieux « mâles-fertiles ») ont leurs anthères exsertes et produc-
trices de pollen. Chaque colonie, s’étendant par voie végétative, est normalement formée
d’individus semblables entre eux. Les caractères de répartition des sexes, données acquises
essentiellement ailleurs en Europe, devraient être vérifiés dans le territoire de la Flore.
1 Tige grimpante ou couchée, gén. flexueuse. Limbe foliaire subtriangulaire,
cordé-tronqué à sagitté à la base, long de 2,5-10 cm. Fleurs en fascicules
axillaires ou réunis en racème terminal. Tépales carénés ou ailés sur le
DOS snosanameemanemnenmsinennennneméonenennrnnenansannsenenens 2
Tige dressée, haute de (0,3-)1-3(-4) m. Limbe foliaire ovale à ovale-oblong,
tronqué à cordé à la base, long de (5-)10-40(-45) cm. Fleurs en panicules
axillaires plus ou moins lâches (Fig. 30, p. 187). Tépales ailés sur le
dOS iii 4
2 Liane ligneuse, à tige longue de 5-15 m. Inflorescence dense, atteignant
50 cm de longueur. Tépales blancs ou un peu rosés. Etamines à filet
papilleux à la base 1. Fallopia aubertii
Plantes annuelles, à tige longue de 10-200 cm. Inflorescence lâche, souvent
formée en majeure partie de fascicules axillaires. Tépales blanc verdâtre
ou teintés de rougeâtre. Etamines à filet non papilleux à la base 3
3 Akènes ternes, longs de 4 mm env., entourés des tépales ext. carénés ou
étroitement ailés sur le dos (mais à aile non ou à peine décurrente sur le
pédicelle). Pédicelle fructifère plus court que le périgone, articulé au-
dessus de son milieu (Fig. 32, p. 187). Tige anguleuse, cannelée
dnenseeneeeeeneennneeenne sense neneeneeenneeeene seen esse eeneennnee 2. F. convolvulus
Akènes luisants, longs de 3 mm env., entourés des tépales ext. pourvus
d’une large aile dorsale membraneuse décurrente sur le pédicelle. Pédi-
celle fructifère env. égal au périgone, articulé sous son milieu (Fig. 33,
p. 187). Tige finement striée 3. F. dumetorum
(*) On réunit dans cette sous-espèce, pas toujours facile à délimiter et parfois incluse
dans la synonymie de la subsp. pallida, des plantes plus ou moins intermédiaires entre celle-
ci et La subsp. /apathifolia.
191
57. Polygonaceae
192
57. Polygonaceae
berges des cours d’eau; un peu plus thermophile et moins nitrophile que l’espèce pré-
cédente. — Camp. Brab. centr. et or., Fluv., Mosan, Lorr. sept., Tert. par.: AC; Ard.
(surtout Oesling), Eifel centr.: AR :; ailleurs : RR ou nul. — Europe et Asie tempérées.
F. japonica (HouTr.) RoNsE DECRAENE (Syn.: Polygonum cuspidatum SIEBOLD et
Zucc.; P. sieboldii auct. non MEIssneR; Reynoutria japonica Hourr.). (Renouée du
Japon. Japanse duizendknoop. Spiess-Knôterich). — (0,3-)1-2,5 m. — Août-oct. —
Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Terrains vagues, talus, berges des cours d’eau, lisières
forestières. — Parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs (jadis aussi comme four-
rage). Naturalisé dans tous les districts : AC-AR ; très envahissant. — Asie or. Large-
ment naturalisé en Europe. — Mellifère.
OBS. — 1. - On cultive rarement pour l’ornement dans les parcs la var. compacta
(Hook. f.) J.P. Baïzey [Syn. : Reynoutria japonica HouTT. var. compacta (Hook. f.)
BucHHEM ; Fallopia compacta (Hook. f) GH. Loos ; Reynoutria compacta (Hook.
f.) NakAï], plante beaucoup plus basse que la var. japonica (haute seulement de 30-70
cm), à limbe foliaire env. aussi large que long, ondulé au bord et à fleurs brun rou-
geâtre. Ce taxon a été rarement observé à l’état subspontané ou adventice.
2. — Fallopia japonica var. japonica est représenté dans diverses régions
européennes uniquement par des individus « mâles-stériles ». La situation à cet égard
dans le territoire de la Flore reste peu connue. La présence de fruits est incontestable-
ment rare, mais ceux-ci s’observent parfois ; cela ne prouve pas nécessairement l’exis-
tence d’individus « mâles-fertiles », car les fruits produits pourraient être d’origine
hybride.
F. sachalinensis (F. SCHMIDT PETROP.) RoNsE DECRAENE [Syn. : Polygonum sachali-
nense F. SCHMIDT PETRoP. ; Reynoutria sachalinensis (F. ScHmint PETROP.) NAKAï].
(Renouée de Sakhaline. Sachalinse duizendknoop. Riesen-Knôterich). — (1-)2-3(-4)
m.— Août-oct. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Terrains vagues, bord des chemins,
lisières forestières, berge des cours d’eau. — Parfois cultivé pour l’ornement dans les
parcs. Naturalisé çà et là :R. — Sakhaline, Japon sept. — Mellifère. — [*]
OBS. — La fréquence des colonies « mâles-stériles » et « mâles-fertiles », dis-
tinguables par la morphologie de l’inflorescence, est à préciser pour le territoire de
la Flore.
Sbis. — EF, xbohemica (CHRTEK et CHRTKOVA) J.P. Bailey (Syn.: Reynoutria x*bohemica
CHRTEK et CHRTKOVÀ; R. Xvivax auct. non J. SCHMITZ et STRANK) (F japonica var. ja-
ponica * sacchalinensis). — 2-3 m. — Août-oct. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. —
Terrains vagues, talus, bord des chemins, lisières forestières. — Parfois cultivé pour
l’ornement dans les parcs. Naturalisé çà et là : AR-R. — Hybride d’origine horticole.
— Mellifère. — [*]
OBS. — Comme dans le cas de Fallopia sachalinensis, la fréquence des colonies
« mâles-stériles » et « mâles-fertiles » est à préciser pour le territoire de la Flore. Cet
hybride, longtemps méconnu, est très variable. Il pourrait s’être formé par hybridation
spontanée des deux parents ; maïs l’introduction par les horticulteurs de souches hy-
brides est tout aussi, si pas plus, vraisemblable.
193
58. Plumbaginales
2.— EF. tataricum (L.) GAERIN. (Sarrasin de Tartarie. Franse boekweïit. Tatarischer Buch-
weizen). — 30-75 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Jadis cultivé, comme le précédent ;
actuellement encore quelques rares cultures en Ard. or. et Eifel centr. — Subspontané
ou adventice : R-RR. — Sibérie, Asie centr. — [*]
Les rhubarbes cultivées dans les jardins, les pétioles étant utilisés pour la préparation
de compotes et confitures, sont des hybrides d’origine horticole, désignés sous le nom de
Rheum *rhabarbarum L. (Syn. : R. Xhybridum MurraY) et dont un des parents semble être
R. rhaponticum L., décrit de Bulgarie mais très proche de populations spontanées en Asie
centr. — 1-2(-3) m. — Mai-juin. — Géoph. rhiz. — Rarement subspontané au voisinage des
jardins et dans les terrains vagues. — Médicinal.
194
58. Plumbaginales
OBS. — Ceratostigma plumbaginoides BuNGE (Syn. : Plumbago larpentiae Linot.),
originaire de Chine, est parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et a été signalé
à l’état subspontané à la limite SW du territoire de la Flore. C’est une plante à feuilles
alternes, à limbe obovale, cilié au bord, à fleurs réunies en fascicules denses mêlés de brac-
tées, à corolle bleue, en entonnoir (tube allongé, alors qu’il est très court chez les deux
genres traités dans la clé), de 1,5-2 cm de diam.
195
58. Plumbaginales
nombreux (malgré le fait que ces espèces aient des nombres chromosomiques diffé-
rents). La variabilité des populations peut être grande dans certains cas et la clé ci-
dessus ne permet sans doute pas d’identifier avec certitude tous les individus observés.
2.— Jusqu’au milieu des années 90, L. humile n’avait pas été récolté aux
Pays-Bas, où deux stations ont été découvertes depuis (Zélande et, hors du territoire
de la Flore, Frise). S’agirait-il d’une introduction fortuite, d’une extension naturelle
de l’aire ou la plante avait-elle été méconnue ? De nouvelles recherches dans tout le
territoire précité (y compris le réexamen des herbiers anciens) devraient apporter une
réponse, au moins partielle, à ces questions.
3.-— L. binervosum (G.E. SMITH) C.E. SALMON [Syn. : L. occidentale (LioYD) O. KuNTZE].
(Statice occidental. Kliflamsoor. Westeuropäische Strandnelke). — 10-30 cm. — Juill.-
sept. — Hémicrypt. ros. — Falaises et bord de mares dans des prés salés maritimes.
— Mar. (Gris-Nez et env. de Dunkerque) : RR. — Côtes de l’Europe sud-occ., jusque
dans le Boulonnais et le S de l’Angleterre. — *
OBS. — Espèce connue depuis longtemps au Gris-Nez par une population for-
mée d’individus de taille assez réduite et à feuilles relativement courtes ; ces plantes
ont été rapportées jadis à tort à Limonium dodartii (GRARD) O. KUNTZE, espèce plus
méridionale ne dépassant pas, vers le N, le S de la Bretagne. Une autre station, plus
fournie, a été découverte en 2007, en pré salé, au Platier d’Oye (env. de Dunkerque) ;
une comparaison attentive entre les deux populations, d’écologie assez différente, mé-
riterait d’être faite.
196
59. Paeoniaceae
a. subsp. maritima. — Partie sup., rarement inondée, des prés salés, falaises mari-
times. — Mar. : AR ; ailleurs : RR, adventice. En régression dans le territoire de
la Flore (surtout dans les estuaires). — Europe occ. et nord-occ.
b. subsp. halleri (WaLLr.) RoTHM. [Syn. : var. halleri (WaALLR.) MANSF.]. — Pelouses
et déblais des terrains calaminaires. — Mosan or. : AC sur les terrains calami-
naires des env. de Liège, des bassins de la Vesdre et de la Gueule et des env.
d’Aix-la-Chapelle ; Eifel centr. (env. de Mechernich) : R ; Camp. or., Brab. occ.
(entre Valenciennes et Douai) : RR, naturalisé. — Europe occ. et centr.
c. subsp. elongata (HOFFMANN) BoNNIER [Syn. : var. elongata (HOFFMANN) CRÉPIN].
— Ballast des voies ferrées, terrains vagues, talus secs. — Ard. : naturalisé jadis
aux env. de la gare de Libramont ; ailleurs : jadis adventice. — Europe centr. et
sept. — [*]
OBS. — 1.- Les populations maritimes et calaminaires du territoire de la Flore
sont très variables et, bien que différant nettement entre elles dans leur ensemble, l’am-
plitude des fluctuations est telle cependant que certains individus d’origine maritime
présentent une étroite similitude avec ceux des terrains calaminaires et vice versa. Cer-
taines plantes calaminaires peuvent aussi présenter parfois des caractères de la subsp.
elongata (en particulier les bractées ext. de l’involucre plus ou moins allongées-acumi-
nées) ; bien plus, une population des env. de Douai (Brab. occ.), sur sol riche en métaux
lourds, s’identifie mieux, en ce qui concerne la majorité des individus au moins, à la
subsp. elongata qu’à la subsp. halleri. En fait les populations d'Europe centr. de la
subsp. halleri seraient gén. mieux caractérisées que celles du territoire de la Flore (ou
du moins que certaines de celles-ci).
2.-— Armeria maritima est parfois cultivé pour l’ornement dans les jar-
dins, où il est représenté souvent par des cultivars de petite taille. L'identification pré-
cise de la sous-espèce à laquelle devraient être rattachées ces plantes est très difficile
vu le polymorphisme de l’espèce (diverses autres sous-espèces existant en dehors du
territoire de la Flore).
2.— A. arenaria (PERs.) SCHULT. [Syn. : À. plantaginea Wiizp. ; À. alliacea auct. non
(Cav.) Horrmanxs. et Link]. (Gazon d’Olympe des sables. Schijnweegbree. Wegerich-
Grasnelke). — 20-40 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. ros. — Pelouses sèches sur sable
ou sur limon crayeux. — Tert. par. : AR ; Champ. : RR ; ailleurs : RR, introduit. — SW
de l’Europe, jusque dans le N de la France. — * [*]
197
61. Hypericaceae
REM. — Le genre Paeonia, seul représentant de cette famille, a été classé tour à tour
dans plusieurs familles: Ranunculaceae, Berberidaceae, Dilleniaceae. I] est préférable
d’en faire une famille autonome, relevant éventuellement, comme c’est le cas dans le trai-
tement adopté ici, d’un ordre particulier.
198
61. Hypericaceae
Etamines nombreuses : 9-40, à filets gén. soudés entre eux à la base en 3-5 faisceaux.
Carpelles : (2-)3(-5), soudés entre eux ; ovaire supère, à 1-3(-5) loges à nombreux ovules ;
placentation axile ou plus rarement pariétale ; (2-)3-5 styles ; stigmates renflés au sommet.
Fruit : une capsule à graines nombreuses, parfois une baie. — Env. 450 espèces, des ré-
gions tempérées et chaudes.
OBS. — La famille des Hypericaceae est fréquemment jointe à celle des Clusiaceae,
en une famille unique des Clusiaceae au sens large (Syn. : Guttiferae).
1 Plantes très velues, surtout dans le haut de la tige et à la face inf. des feuilles.
Sépales bordés de glandes stipitées noires ou rougeâtres 2
Plantes glabres ou presque glabres, au moins sur la tige. Glandes présentes
ou absentes au bord des sépales 3
2 Tige couchée à ascendante, radicante dans sa partie inf. Limbe foliaire large-
ment ovale à suborbiculaire, semi-embrassant (Fig. 3, p. 201). Sépales
ovales à ovales-oblongs. Ovaire et capsule à 1 seule loge
———_—_——_ 2. Hypericum elodes
Tige dressée. Limbe foliaire ovale à elliptique-lancéolé ; pétiole court (env.
1 mm) (Fig. 4, p. 201). Sépales lancéolés à oblongs-lancéolés. Ovaire et
capsnle-4. 3 IG mrmmeremeesmemmeneneenmaanenneen 9. H. hirsutum
3 Fruit charnu à maturité : une baie noire (mais pouvant se dessécher ensuite
et ressembler alors à une capsule). Sépales inégaux, obtus-arrondis au
sommet (Fig. 1, p. 201). Limbe foliaire ovale, large de plus de (3-)4 cm
(Fig. 2, p. 201). Etamines en 5 faisceaux. Plante ligneuse dans sa partie
INÉ een 1. H. androsaemum
Fruit toujours sec : une capsule s’ouvrant par 3 valves (Fig. 7, p. 201). Sé-
pales inégaux ou égaux entre eux, obtus à acuminés. Limbe foliaire large
de moins de 4 cm. Etamines en 3 faisceaux. Plantes herbacées ou li-
gneuses seulement à la base 4
4 Tige couchée à ascendante. Plante annuelle à pérennante. Sépales nettement
inégaux (gén. 3 grands et 2 petits, plus étroits), entiers ou un peu dentés
au sommet, à dents glanduleuses ou non (Fig. 5, p. 201). Etamines :
15-20. Limbe foliaire ovale à oblong-elliptique, long de 1,5 cm au max.
(Fig. 6, p. 201) 3. H. humifusum
Tige dressée ou plus rarement dressée-ascendante. Plantes vivaces. Sépales
égaux ou presque égaux entre eux. Etamines : gén. plus de 20 5
5 Sépales non glanduleux au bord mais parfois ponctués sur le dos de glandes
noires ou translucides. Tige à 2 ou 4 côtes longitudinales (parfois déve-
loppées en ailes) plus ou moins marquées. Stolons souvent présents .. 6
Sépales bordés de glandes noires, toutes ou certaines d’entre elles stipitées
(Fig. 19, 21 et 23, p. 201). Tige cylindrique, sans côtes saillantes. Sto-
lohs rafetmiént Présents un uuisnssnrnrernnenenennlnennns 10
6 Tige à 2 côtes longitudinales assez marquées (Fig. 8, p. 201). Valves de la
capsule parcourues par des canaux secréteurs allongés plus ou moins
médians accompagnés de canaux latéraux obliques, inégaux, parfois très
courts. Sépales lancéolésà oblongs-lancéolés, entiers ou presque entiers,
199
61. Hypericaceae
200
61. Hypericaceae
201
61. Hypericaceae
9 Sépales largement ovales, entiers ou presque entiers (Fig. 15, p. 201). Pétales
munis de points noirs et de courtes lignes noires. Tige peu ramifiée et
gén. seulement à partir du 1/3 sup. env. ; rameaux fleuris faisant avec la
tige principale un angle d’env. 30°. Limbe foliaire à glandes translucides
rares ou nulles (Fig. 17, p. 201) 7. H. maculatum
Sépales ovales-oblongs à ovales-lancéolés, un peu denticulés-érodés vers le
sommet (Fig. 18, p. 201). Pétales munis de lignes noires très allongées et
parfois de lignes courtes et de points noirs vers les bords. Tige ramifiée,
le plus souvent à partir du milieu de sa hauteur env. ; rameaux fleuris
faisant avec la tige principale un angle d’env. 50°. Limbe foliaire pré-
sentant souvent de grosses glandes translucides éparses
202
61. Hypericaceae
OBS. — 1. Le fruit de cette espèce est une baie charnue à maturité ; toutefois,
lorsqu'il persiste sur la plante après celle-ci, il se dessèche et ressemble alors à une
capsule à trois valves.
2.-— Parmi les Hypericum un peu ligneux cultivés dans les jardins (cf.
ci-avant), celui qui ressemble le plus à 4. androsaemum est l’hybride fertile H. Xino-
dorum ; celui-ci se distingue d’Æ. androsaemum par ses pétales 1,5-2 fois aussi longs
que les sépales, ses styles plus longs que l’ovaire et son fruit peu charnu, rouge ou brun
sombre à maturité (chez À. androsaemum, pétales au plus aussi longs que les sépales,
styles plus courts que l’ovaire et fruit noir à maturité). Ce taxon a été observé à l’état
subspontané.
H. elodes L. (Syn. : Elodes palustris Spacu). (Millepertuis des marais. Moerasherts-
hooï. Sumpf-Johanniskraut). — 10-30 em. — Juill.-août. — Hél. ou Hémicrypt. —
Fossés et étangs plutôt acides. — Camp. : R ; FI. Pic. occ. et sept., Brab., Ard. : RR.
En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe occ., Açores.
OBS. — Les tiges feuillées submergées, non florifères, sont souvent entièrement
glabres.
EH. humifusum L. (Millepertuis couché. Liggend hertshooiï. Niederliegendes Johannis-
kraut). — 5-15(-25) cm. — Juin-sept. — Thér. ou Hémicrypt. — Chemins forestiers,
coupes forestières, champs humides ; espèce plutôt acidiphile. — AC-AR, sauf Mar.
Fluv. sept. et Champ. : RR. — Europe occ. et médiane, Macaronésie.
OBS. — Les fleurs de cette espèce sont parfois tétramères.
H. perforatum L. (Millepertuis perforé. Sint-Janskruid. Tüpfel-Johanniskraut). — 25-
60 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Bord des chemins, talus, berges des cours
d’eau, ballast des voies ferrées, terrils, friches, clairières et coupes forestières. — C.
— Europe et Asie tempérées et subarctiques, Afrique du Nord, Macaronésie. Devenu
subcosmopolite. — Médicinal.
OBS. — Cette espèce est variable, principalement quant à la forme et la taille des
feuilles. On rencontre notamment, dans les endroits secs, des plantes à feuilles mé-
dianes à limbe étroitement oblong à linéaire, large de moins de 5 mm (Fig. 10, p. 201) ;
c’est probablement à tort qu’elles ont été rapportées à la subsp. veronense (SCHRANK)
Cesar (Syn. : var. angustifolium DC. an Bork. ?), à répartition plus mér.
H. tetrapterum FRiEs (Syn. : A. quadrangulum L., nom. rejic. ; . acutum MoENcH).
(Millepertuis à quatre ailes. Gevleugeld hertshooi. Geflügeltes Johanniskraut). — 15-
40 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Prairies humides, bord des ruisseaux, bord
des chemins argileux ou marneux ; espèce plutôt calciphile. — F1., Brab. : AC ; Mar,
Camp., Pic., Mosan mér., Lorr., Tert. par. : AR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf
N), Asie occ., Afrique du Nord.
H. desetangsii LAMOTTE (Syn. : À. intermedium BELLYNCK non STEUD.). (Millepertuis
de Des Etangs. Frans hertshooi. Mittleres Johanniskraut). — 30-100 cm. — Juin-sept.
— Hémicrypt. — Prairies fraiches, fossés, friches, lisières forestières. — Mar. mér. :
AR ; Boul., Pic. (surtout occ. et sept.), Lorr. (surtout occ.), Champ, Tert. par. : R ; F1,
Brab., Mosan, Ard. : RR ; peut-être méconnu. — Europe occ. et centr.
OBS. — Ce taxon est critique et doit être réétudié dans le territoire de la Flore.
Sous le nom d’Hypericum (*)desetangsii, on réunit des plantes plus ou moins intermé-
diaires entre H. dubium et H. perforatum, correspondant sans doute à des populations
hybridogènes ainsi qu’à des hybrides sporadiques récemment formés. La facilité d’hy-
bridation entre À. desetangsii et les parents de cette « espèce » rend assez complexe le
traitement taxonomique de ce groupe.
H. maculatum CRANTZ (Syn. : H. quadrangulum auct. non L., nom. rejic.). (Milleper-
tuis maculé. Gevlekt hertshooi. Geflecktes Johanniskraut). — 25-50 cm. — Juin-sept.
— Hémicrypt. — Prairies maigres plus ou moins humides, friches, lisières forestières,
talus frais. — Ard., Eifel centr. : AC-AR; Brab., Mosan, Lorr. (surtout sept. et or.) :
RR ; ailleurs : nul ou douteux. — Europe médiane, surtout dans les montagnes.
203
62. Elatinaceae
8. — H. dubium LEERS [Syn. : H. quadrangulum auct. non L., nom. rejic. ; A. maculatum
CRANTZ subsp. obtusiusculum (ToURLET) HAvEK]. (Millepertuis anguleux. Kantig herts-
hooï. Stumpfblättriges Johanniskraut). — 20-60 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. —
Prairies, coupes et lisières forestières, friches, talus. — C-AC, mais R vers l’W du
territoire de la Flore. — Europe occ. et centr.
OBS. — Ce taxon est proche d’Hypericum maculatum, dont il est souvent consi-
déré comme une sous-espèce. Des plantes plus ou moins intermédiaires (hybrides ?)
entre les deux espèces s’observent parfois.
9.— H. hirsutum L. (Millepertuis hérissé. Ruig hertshooi. Behaartes Johanniskraut). —
30-80 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Bois, clairières et coupes forestières, sur
humus non acide ; espèce plutôt thermophile. — Boul., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Tert.
par., Eifel centr. : AC ; Ard., Champ. : R ; ailleurs : parfois introduit. — Europe, Asie
occ., Afrique du Nord.
10.—H. montanum L. (Millepertuis des montagnes. Berghertshooï. Berg-Johanniskraut).
— 30-60 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Bois thermophiles, coupes forestières,
gén. sur des sols calcarifères. — Lorr., Eifel centr. : AR ; Mosan : R ; Boul., Pic. mér.,
Brab., Ard. (surtout Oesling), Champ., Tert. par. : RR. — Europe mér. et médiane,
Caucase, Afrique du Nord.
11.—H. linarïüfolium VAHL (Millepertuis à feuilles de linaire. Lijnbladig hertshooï. Schmal-
blättriges Johanniskraut). — 10-40 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. — Rochers et
éboulis acides et secs, landes. — Ard. occ. : RR (env. de Monthermé et de Petigny) ;
stations isolées loin de la limite or. de l’aire continue. — Europe sud-occ., Madère.
OBS. — Cette espèce ne doit pas être confondue avec Hypericum humifusum,
auquel elle ressemble à première vue. La tige dressée ou seulement un peu ascen-
dante à la base et surtout les sépales régulièrement bordés de glandes stipitées (Fig. 23,
p. 201) sont particulièrement caractéristiques d’H. linariifolium.
12.-H. pulchrum L. (Millepertuis élégant. Fraai hertshooï. Schônes Johanniskraut). —
20-40 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Chênaies, clairières, coupes et lisières fores-
tières, landes, sur des sols acides. — Mosan, Ard., Eifel centr. : AC ; Pic. (surtout occ.
et sept.), Brab., Tert. par. : AC-AR ; Boul., FL, Camp., Lorr., Champ. : R. — Europe
occ. et centr.
204
62. Elatinaceae
205
63. Tiliaceae
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64. Malvaceae
2.-— T. cordata Mizz. (Syn. : T parvifolia EHRH. ex HOFFMANY ; T° ulmifolia Scop.). (Tilleul
à petites feuilles. Winterlinde. Winter-Linde). — Atteint 25 m. — Juin-juill.(-août)
(un peu plus tardif que le précédent). — Phan. — Forêts, taillis, sur des sols fertiles
relativement secs ; espèce moins exigeante que la précédente. — Mosan, Lorr., Tert.
par. : AC ; Pic., Brab., Champ. : AC-AR ; Ard., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR, souvent
d’indigénat douteux, ou nul. Souvent cultivé pour l’ornement dans les parcs et le long
des avenues. — Europe, Asie occ. — Médicinal. — Mellifère.
207
64. Malvaceae
208
64. Malvaceae
par. : RR ; ailleurs : parfois subspontané ou adventice. Parfois cultivé dans les jardins
pour ses propriétés médicinales. — Europe (sauf N), Asie occ., Afrique du Nord. —
Médicinal. — Mellifère.
2. Alcea L.
Alcea rosea L. [Syn.: A/fhaea rosea (L.) Cav.]. (Rose trémière. Stokroos. Stockrose). —
1,5-3 m. — Juill.-oct. — Hémicrypt. — Souvent cultivé dans les jardins pour l’ornement.
Parfois subspontané ou en voie de naturalisation : abords des jardins, bord des chemins,
vieux murs, digues. — Taxon d’origine horticole (région méditerranéenne or.). Naturalisé
dans une grande partie de l’Europe. — Mellifère. — [*]
OBS. — On cultive aussi pour l’ornement A/cea ficifolia L., hybride probable entre 4.
rosea et À. rugosa ÂLEFELD, ressemblant à À. rosea mais à corolle jaune à orange et à limbe
foliaire à segments plus profonds. Ce taxon, ainsi que À. rugosa, ont été observés, rarement,
à l’état subspontané.
3. Hibiscus L.
210
64. Malvaceae
211
65. Droseraceae
Des variantes semblant un peu différentes des populations indigènes ont parfois été
introduites dans des jachères artificielles ou figurent dans des « mélanges fleuris ».
3.— M. sylvestris L. (Mauve sauvage. Groot kaasjeskruid. Wilde Malve). — 30-90 cm. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Abords des habitations, terrains vagues, bord des chemins,
cultures sarclées ; espèce nitrophile. — C-AC, sauf F1., Camp. : AC-AR, Ard. et Eifel
centr. : RR. — Europe, Asie occ. et centr., Afrique du Nord. — Médicinal. — Melli-
fère.
OBS. — 1. -— La pilosité et la forme du limbe foliaire ainsi que les dimensions et
la coloration des fleurs sont très variables.
2. — Des cultivars sont parfois plantés dans les jardins pour leurs proprié-
tés médicinales ou pour l’ornement ; ils se rencontrent rarement à l’état subspontané.
Certaines de ces plantes ont été rattachées à la var. mauritiana (L.) Boiss., à fleurs
souvent nombreuses et limbe foliaire dépourvu de poils étoilés à la face inf.
4. — M. neglecta WaLcr. (Syn.: M. rotundifolia auct. non L., nom. rejic.). (Mauve à
feuilles rondes. Klein kaasjeskruid. Weg-Malve). — 20-60 cm. — Juin-oct. — Thér.
ou Hémicrypt. — Terrains vagues, abords des habitations, bord des chemins, cultures
sarclées ; espèce nitrophile. — C-AC, sauf Camp., Ard., Champ. et Eifel centr. : AR.
— Europe, Asie occ. et centr., Afrique du Nord, Canaries. — Mellifère.
5.-— M. pusilla SMrra (Syn. : M. rotundifolia L., nom. rejic. ; M. borealis WaLrr.). (Mauve
à petites feuilles. Rond kaasjeskruid. Nordische Malve). — 15-40 cm. — Juin-oct. —
Thér. — Terrains vagues. — R-RR, adventice. — Europe centr., sept. et or., Asie occ.
— Mellifère. — [*]
6.— M. parviflora L. (Mauve à petites fleurs. Kleinbloemig kaasjeskruid. Kleinblütige
Malve). — 15-30 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Terrains vagues. — RR, adventice. —
Région méditerranéenne, SW de 1’Asie, Macaronésie. — [*]
5. Abutilon Mir.
Abutilon theophrasti Me. (Syn. : À. avicennae GAERTN.). (Abutilon des champs. Fluweel-
blad. Chinesische Samtpappel). — 60-120 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Cultures (no-
tamment de betteraves), terrains vagues. — R (surtout dans le N du territoire de la Flore),
mais paraissant en extension, adventice ou naturalisé localement. — SE de l’Europe, Asie
médiane. Devenu subcosmopolite. — [*]
OBS. — Abutilon Xsuntense C.D. BRICKELL [A. ochsenii (PHiz.) PHiz. X vitifolium
(Cav.) J. PResL] est parfois cultivé pour l’ornement ; très rarement subspontané.
212
65. Droseraceae
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22
KES
65. Droseraceae
lées. Inflorescence : une grappe spiciforme terminale, d’abord enroulée en crosse. Fleurs
hermaphrodites, à symétrie radiaire, gén. 5-mères (parfois 8-mères), larges d'env. 5 mm
chez les espèces indigènes. Sépales persistants. Pétales membraneux, minces, blancs. Eta-
mines : gén. 5 (parfois 4-20). Carpelles : 2-5, soudés entre eux ; ovaire supère, à 1 loge ;
placentation pariétale ; 2-5 styles libres. Fruit : une capsule à 2-5 valves. Graines petites,
nombreuses, parfois ailées-réticulées. — Famille subcosmopolite, comprenant env. 90 es-
pèces.
213
65. Droseraceae
214
66. Violaceae
REM. — 1.-—II est parfois difficile de distinguer les espèces de ce genre lorsqu’on ne
dispose pas de matériaux frais et complets. Il convient de noter soigneusement sur le vif les
caractères floraux (parfum, forme, couleur, dimensions et direction des pétales) ainsi que le
port de la plante (tige dressée, couchée ou ascendante).
2. — De nombreuses espèces du sous-genre Viola présentent un dimorphisme
floral remarquable; les fleurs printanières, chasmogames, sont souvent stériles, tandis
que les fleurs estivales, cléistogames, sont autofécondables et produisent de nombreuses
graines.
3. — La taille de la corolle est mesurée comme suit : dans le sous-genre Me-
lanium, c’est le diam. vertical, de l’apex des pétales sup. à l’apex des pétales inf. ; dans le
sous-genre Viola, c’est la plus grande longueur, mesurée de l’apex des pétales inf. à l’extré-
mité de l’éperon.
1 Quatre pétales dirigés vers le haut, les deux latéraux étant redressés vers les
deux sup. (type Pensée) (Fig. 1, p. 217). Style dilaté brusquement en
tête sphérique, non terminé par un crochet (Fig. 3, p. 217) (sous-genre
MelQniUM) nn ierereenreerenrersrrsnrerrrenres 2
Les deux pétales sup. dirigés vers le haut, les deux pétales latéraux étant
étalés à angle droit ou plus ou moins dirigés vers le bas (type Violette)
(Fig. 2, p. 217). Style crochu ou élargi en disque au sommet (Fig. 4 et 5,
De 217) (ouS-penre MG) vec an een a ot mermeneranemanrne 6
2 Diam. vertical de la corolle : 6(-7) mm au max. Eperon long de 1-2 mm. Pé-
tales nettement plus courts que les sépales, légèrement concaves, blanc
jaunâtre, jaunes à la base. Plante haute de 10 cm au max., à pubescence
BTISÂTTE 18. Viola kitaibeliana
Diam. vertical de la corolle : 7-25 mm. Eperon long de 2-7 mm. Pétales à
peine plus courts, aussi longs ou nettement plus longs que les sépales.
Plantes gén. plus robustes, sans pubescence grisâtre .…......................... 3
66. Violaceae
3 Diam. vertical de la corolle : 7-13(-15) mm. Eperon long de 2-4 mm. Pétales
plus courts à un peu plus longs que les sépales, jaunes ou jaune blan-
châtre (les pétales sup. parfois violets ou tachés de violet)
Detneenneennneeennneeennrneneenenneeensee een een eeeneeeeee eee 17. V. arvensis
Diam. vertical de la corolle : 15-25 mm. Eperon long d’au moins 4 mm.
Pétales nettement plus longs que les sépales …..................................... 4
4 Plante à longs rhizomes plus ou moins horizontaux. Stipules des feuilles
moyennes subpalmées-digitées, multifides, à lobe médian dépassant peu
les autres lobes. Eperon long de 5-7 mm, assez mince, 2-3 fois aussi long
que les appendices du calice. Corolle gén. jaune (les pétales sup. ou tous
les pétales parfois d’un bleu clair à pourpré) 14. V. calaminaria
Plantes dépourvues de rhizome ou à rhizome plus ou moins vertical. Stipules
des feuilles moyennes pennatilobées, à 2-4(-5) paires de lobes latéraux
et à lobe terminal plus long et plus large que les autres. Eperon long de
4-5 mm, égalant les appendices du calice ou 1,5-2 fois aussi long que
ceux-ci. Corolle de couleur variée : jaune, blanche, rose, violacée, bleue
OU CES. CONIEUTS MÉlARBÉES Et ASSDGIÈES. soscsssue cru ssamsansaanianmmninnens 5
5 Eperon long de 4 mm env., ne dépassant presque pas les appendices du ca-
lice. Feuilles inf. et lobe médian des stipules assez larges, non charnus.
Plante gén. annuelle 15. V. tricolor
Eperon long de 4-5 mm, dépassant nettement les appendices du calice (1,5-2
fois aussi long). Feuilles et lobe médian des stipules plus étroits, souvent
un peu charnus. Plante gén. vivace, rarement annuelle, exclusivement
RROPATE manner uen unes 16. V. curtisii
6 Feuilles et pédicelles floraux tous basilaires. Plantes ne présentant pas de
tiges aériennes dressées. Sépales obtus. Limbe foliaire cordé à la base.
Stolons présents ou absents 7
Feuilles (sauf éventuellement celles d’une rosette basilaire) et pédicelles
floraux naissant sur une tige aérienne, parfois courte, mais toujours dis-
tincte. Sépales aigus. Limbe foliaire cordé ou non à la base. Stolons
absents 10
7 Feuilles glabres, à limbe orbiculaire-réniforme, à bords crénelés (Fig. 6,
p. 217). Corolle (mesurée de l’apex des pétales inf. à l’extrémité de
l’éperon) longue de 10-13 mm, lilas pâle à blanchâtre, à pétale inf. veiné
de violet. Style élargi et tronqué obliquement au sommet (Fig. 4, p. 217).
Plante à rhizomes fins et blanchâtres 13. V. palustris
216
66. Violaceae
217
66. Violaceae
218
66. Violaceae
vent plus ou moins dirigé vers le haut. Calice à appendices presque car-
rés, longs de 1,5-3 mm, échancrés ou dentés-érodés (Fig. 7, p. 217).
Capsule contenant le plus souvent 18-23 graines (parfois moins, en cas
d’avortement de certaines graines). Stipules lancéolées, à franges gén.
relativement larges et courtes, peu nombreuses (parfois même presque
absentes) (Fig. 10, p. 217). Limbe foliaire env. aussi large que long,
largement ovale à ovale-réniforme (Fig. 9, p. 217) 6. V. riviniana
Corolle longue de 12-20 mm, à pétales étroitement obovales à oblongs, ne
se recouvrant pas ou se recouvrant à peine par les bords, entièrement
bleu violet vif ; éperon gén. aussi foncé ou plus foncé que les pétales,
plus ou moins conique, non ou faiblement sillonné en long à sa partie
distale, souvent plus ou moins horizontal ou dirigé vers le bas. Calice
à appendices plus courts que larges, longs d’env. 1 mm, entiers ou à
peine dentés-érodés (Fig. 8, p. 217). Capsule contenant le plus souvent
11-12 graines. Stipules linéaires-lancéolées, à franges gén. minces et al-
longées, plus ou moins nombreuses (Fig. 12, p. 217). Limbe foliaire gén.
plus long que large, ovale (Fig. 11, p. 217) .…….. 7. V, reichenbachiana
14 Eperon env. 2 fois aussi long que les appendices du calice (Fig. 13, p. 217).
Stipules des feuilles inf. et moyennes env. égales à la demi-longueur du
pétole où plus curl Que COURT 222 cerercennenenen sms asie 15
Eperon ne dépassant pas ou dépassant peu les appendices du calice. Stipules
des feuilles inf. et moyennes env. égales à la demi-longueur du pétiole
ou aussi longues à plus longues que celle-ci 16
15 Limbe foliaire ovale à ovale-lancéolé, ayant sa largeur max. presque à la
base, celle-ci cordée à tronquée ou plus rarement un peu cunéée ; apex
souvent obtus à obtus-arrondi (Fig. 14, p. 217), plus rarement subaigu.
Stipules des feuilles sup. dépassant rarement la demi-longueur du pé-
tiole. Corolle gén. bleue, rarement blanche 8. V. canina
Limbe foliaire étroitement ovale-triangulaire, ayant sa largeur max. vers le
1/4-1/3 inf., à base gén. cunéée ; apex gén. subaigu. Stipules des feuilles
sup. souvent aussi longues que le pétiole ou plus longues que celui-ci.
Corolle bleu très pâle marquée de veines plus sombres ….. 9. V. lactea
16 Stipules plus courtes que le pétiole, souvent seulement env. de moitié aussi
longues que celui-ci. Corolle bleu très pâle, marquée de veines plus
sombres, longue de 1-1,8 cm ; éperon long de 2-3 mm. Limbe foliaire
gén. cordé ou parfois tronqué à la base, long de 2-4 cm. Plante faible-
ment pubescente, haute de 15-25(-35) cm 10. V. persicifolia
Stipules égalant ou dépassant la longueur du pétiole. Corolle bleu pâle … 17
17. Plante glabre, haute de 5-20 cm. Corolle longue de 1-1,5 cm ; éperon long
de 2-3 mm. Limbe foliaire gén. cunéé ou plus rarement arrondi à la base,
long de 2-5 cm (Fig. 15, p. 217) 11. V. pumila
Plante courtement pubescente, haute de 20-40 cm. Corolle longue de 2-2,5
cm ; éperon long de 3-4 mm. Limbe foliaire gén. subcordé à la base,
long de 3-8 cm 12. V. elatior
OBS. — De nombreuses espèces du genre Viola peuvent s’hybrider entre elles.
Les hybrides se reconnaissent à leurs caractères gén. intermédiaires entre ceux des pa-
rents, à leur stérilité et fréquemment à leur port luxuriant. Il y a lieu, dans tous les cas,
219
66. Violaceae
SOUS-GENRE V1OLA
OBS. — Viola collina BEssEr a été signalé à Virelles (Mosan) et dans les env. de Saint-
Mihiel (Lorr.), mais ces données demandent confirmation. V collina se distingue de V hirta
par les fleurs odorantes, à corolle de couleur plus pâle, par l’éperon plus court (3 mm au
max . alors qu’il atteint 4,5 mm chez W hirta) ainsi que par le rhizome rampant et presque
horizontal (et non vertical à oblique, comme chez F hirta).
1.- Viola odorata L. (Violette odorante. Maarts viooltje. März-Veilchen). — 5-15 cm.
— Mars-mai. — Hémicrypt. ros. — Haies, lisières forestières, parcs, souvent à des en-
droits plus ou moins rudéralisés. Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins.
— Brab., Mosan, Lorr. : AC ; Mar., Boul., Pic., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AR ;
ailleurs : R-RR. — Europe mér., Asie occ., Afrique du Nord. Naturalisé dans la plus
grande partie de l’Europe et en Amérique du Nord. Limite N d’indigénat incertaine. —
Médicinal. — Mellifère.
OBS. — 1.-— La f. albiflora OBorNY, à corolle blanche, se rencontre çà et là, sur-
tout échappée de culture.
2.— Voir l’obs. 1 sous le n° 3 (Viola hirta).
V. mirabilis L. (Violette étonnante. Grootbladviooltje. Wunder-Veïlchen). — 5-20
(-30) cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. ros. — Bois et fourrés, sur des sols calcaires.
— Lorr. or. et mér., Eifel centr. : AR-R ; douteux ailleurs. — Europe médiane et or.
Asie tempérée.
OBS. — La souche produit d’abord une tige courte, à feuilles basilaires dont le
limbe, ovale à orbiculaire, est cordé à la base, et dont le pétiole atteint une longueur
de 12-15 cm. La tige s’allonge ensuite et peut devenir longue de 30 cm ; elle devient
robuste et est munie d’une ligne de poils sur l’un de ses angles. Les feuilles portées par
cette tige sont brièvement pétiolées.
V. hirta L. (Violette hérissée. Ruig viooltje. Rauhhaariges Veilchen). — 5-15 cm. —
Mars-mai. — Hémicrypt. ros. — Bois, haies, pelouses, prairies, bord des chemins,
surtout sur des sols calcaires. — Boul., Pic., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par, Eifel
centr. : AC ; Mar., Brab. : R ; ailleurs : parfois introduit. — Europe, Asie occ.
OBS. — 1.-—A l’état stérile, Viola hirta se distingue bien des espèces qui peuvent
lui ressembler, notamment de F odorata, par ses feuilles à limbe ovale à ovale-oblong,
munies de poils allongés, presque aussi longs que la largeur du pétiole (alors qu’ils sont
plusieurs fois plus courts que la largeur du pétiole chez W odorata).
2.-— On a rapporté des plantes du Boul. (pelouses calcaires proches du
littoral) à la subsp. calcarea (Ba8.) E.F. WaRB., connue seulement avec certitude de
Grande-Bretagne et dont le statut taxonomique est discuté. La question est à réétudier.
4. V. alba BEsser (Violette blanche. Wit viooltje. Weisses Veilchen). — 5-15 cm. —
Mars-avr. — Hémicrypt. ros. — Forêts, haies, pelouses ; espèce thermophile. — Lorr. :
RR (vallée de la Moselle française). — Europe mér. et centr., SW de l’Asie. — *
220
66. Violaceae
5.— V. rupestris F.W. SCHMIDT (Syn. : V' arenaria DC.). (Violette des rocailles. Zandviool-
tje. Stein-Veilchen). — 3-20 cm. — Mars-avr. — Hémicrypt. ros. — Broussailles,
lisières forestières, pelouses sèches rocailleuses ou sablonneuses. — Lorr. occ.,
Champ. mér. : RR; Mar. sept. (Zélande sept.) : probablement disparu; Mosan mér.
(env. de Givet), Ard. or. (Oesling), Eifel centr. : douteux. — Europe médiane (surtout
montagnes) et sept., Asie centr. et sept. — *?
OBS. — La plante varie de glabre à pubescente ; la portée taxonomique de ce
caractère est incertaine. La présence de cette espèce dans certains districts énumérés
mériterait d’ailleurs confirmation.
6.-— V. riviniana REICHENB. (Violette de Rivinus. Bleeksporig bosviooltje. Hain-Veilchen).
— 6-20 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. ros. — Bois, haies, parfois pelouses sur des
sols acides. — AC-AR, sauf Camp. or., Champ. : R et Mar. : RR. — Europe (sauf SE),
Afrique du Nord.
OBS. — Espèce variable, parfois difficile à séparer de Viola reichenbachiana.
C’est le cas de certains individus à corolle relativement petite, à éperon bleu, rapportés
gén. à la var. nemorosa NEUMAN, WanLsT. et Murs. et dont la distinction par rapport à
lhybride ' reichenbachiana * riviniana est délicate.
7.-— V. reichenbachiana Jorp. ex BOREAU (Syn. : W sylvestris LAM. p.p.). (Violette de Rei-
chenbach. Donkersporig bosviooltje. Wald-Veïlchen). — 6-20 cm. — Avr.-mai(-sept.).
— Hémicrypt. ros. — Bois, haies, broussailles ; gén. sur des sols riches. — C-AC, sauf
F1, Champ. : R, Camp, Ard. : R-RR et Mar. : nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie,
Afrique du Nord.
8. — V. canina L. (Violette des chiens. Hondsviooltje. Hunds-Veilchen). — 5-40 em. —
Avr.-juin (sept.-oct.). — Hémicrypt. — Prairies non amendées, pelouses, landes, dunes
fixées. — Mar. (dunes), Camp., Ard. : AR-R ; FI, Pic. sept., Brab., Mosan, Lorr. (sur-
tout sept.), Champ. Tert. par., Eifel centr. : R-RR. En forte régression dans le territoire
de la Flore. — Europe, Asie tempérée, Groenland.
OBS. — 1.- Les populations du territoire de la Flore appartiennent toutes à la
subsp. canina ; c’est en effet par erreur que l’on a signalé en Lorr. mér. la subsp. ruppii
(ALL.) ScHÜBL. et MARTENS [Syn. : subsp. montana auct. non (L.) HarTM.]. Néanmoins,
la subsp. canina est très variable quant à la taille de la plante et des feuilles, à la forme
de celles-ci, à la grandeur des fleurs... On peut éventuellement reconnaître les deux
variétés suivantes :
Limbe foliaire ovale-lancéolé, arrondi à subcunéé à la base; apex souvent subaïigu.
Plante grêle, des dunes littorales a. var. dunensis W. BECK.
Limbe foliaire ovale à étroitement ovale, cordé à arrondi à la base ; apex obtus à obtus-
arrondi. Plante grêle ou plus ou moins robuste, largement distribuée
dneresseenrnesneenseeenneseses b. var. canina [Syn. : Var. ericetorum (SCHRAD.) REICHENB.]
2. — Viola canina se distingue de W riviniana par l’absence d’une rosette
de feuilles basilaires, par ses stipules subentières à dentées, les dents gén. plus courtes
que la largeur de la stipule (chez F riviniana, les stipules sont frangées, certaines
franges étant plus longues que la largeur de la stipule).
9.— V. lactea SmirH (Violette laiteuse. Echt melkviooltje. Milchweisses Veilchen). — 10-
15(-20) cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. — Landes humides ; espèce silicicole. — FI. :
RR. — Europe occ.
10.—V. persicifolia ScHREB. (Syn. : W stagnina Kir.). (Violette à feuilles de pêcher. Vals
melkviooltje. Gräben-Veilchen). — 15-25(-35) cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. —
Landes et prairies humides. — FI. (à la limite des polders), Fluv. (Pays-Bas, à la limite
du Camp.), Champ. : RR. — Europe médiane, Sibérie.
OBS. — Supposée disparue de Belgique depuis plus d’un siècle, cette espèce a
été découverte dans une station très réduite des polders, apparue après une opération
d’étrépage.
22]
66. Violaceae
11.— V. pumila CHarx (Violette naine. Klein melkviooltje. Niedriges Veilchen). — 5-20 cm.
— Avr.-mai. — Hémicrypt. — Prairies fraîches ou humides, non amendées. — Lorr.
occ. : RR ; Tert. par. : douteux. — Europe centr. et or., Asie occ. et centr. — *
OBS. — Cette espèce avait été longtemps confondue, dans le territoire de la Flore,
avec Viola elatior.
12.—V. elatior Fries (Violette élevée. Slank melkviooltje. Hohes Veïlchen). — 20-40 cm.
— Mai-juin. — Hémicrypt. — Prairies non amendées, lisières et clairières forestières,
sur des sols frais ou humides. — Lorr. mér. : RR ou peut-être disparu. — Europe centr.
et or., Asie occ. — *
SOUS-GENRE MELANIUM
OBS. — Les pensées à grandes fleurs cultivées pour l’ornement dans les jardins et les
parcs sont principalement des hybrides complexes dérivés de Viola tricolor L., par croise-
ment avec, probablement, W lutea Hups., V' altaica KER-GawL.,.. ; on les désigne gén. sous
le nom de F *wittrockiana Gams ex KaPPERT (Syn. : W Xhortensis auct.). De telles plantes
ont été observées à l’état subspontané.
14.—V. calaminaria (GnGns) Les. [Syn. : V lutea Hups. subsp. calaminaria (GINGNS)
NAUENBURG; W lutea var. calaminaria (GINGnS) Ler. et Courr. ; V lutea var. mul-
ticaulis Kocx]. (Pensée calaminaire. Zinkviooltje. Galmei-Stiefmütterchen). — 8-40
cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Pelouses et prairies, sur des sols calaminaires. —
Mosan or. : AC sur les terrains calaminaires des env. de Liège, des bassins de la Vesdre
et de la Gueule et des env. d’Aiïx-la-Chapelle ; Camp. or. (Overpelt), Brab. occ. (env.
de Douai) : RR, naturalisé. — E de la Belgique, SE des Pays-Bas, Allemagne occ.
16.—V. curtisii E. FORSTER [Syn. : W tricolor L. subsp. curtisii (E. FORSTER) SYME ; V' saxa-
tilis F.W. ScHMIDT subsp. curtisii (E. FORSTER) KIRSCHNER et SKALICKŸY]. (Pensée des
dunes. Duinviooltje. Dünen-Stiefmütterchen). — 5-40 cm. — Avr.-sept. — Hémicrypt.
ou rarement Thér. — Pelouses dans les dunes fixées. — Mar. : AC. — Côtes de la
Manche, de la mer du Nord et de la Baltique.
17.-V. arvensis Murray [Syn. : V tricolor L. subsp. arvensis (MuRRAY) GAUDIN]. (Pensée
des champs. Akkerviooltje. Acker-Stiefmütterchen). — 5-40 cm. — Avr.-oct. — Thér.
— Champs, cultures, friches, ballast des voies ferrées. — C-AC, sauf Mar., Brab. occ.
et Haute Ard. : AR. — Europe, Asie occ. et sept., Afrique du Nord, Macaronésie.
18.—V. kitaibeliana ScHULT. [Syn. : V nana (DC.) Gonr. ; F tricolor L. subsp. minima
GauDnW]. (Pensée naine. Dwergviooltje. Kleines Stiefmütterchen). — 3-10 cm. — Avr.-
juill. — Thér. — Dunes littorales en voie de décalcification. — Mar. mér. : AR. — Eu-
rope mér. et centr., SW de l’Asie. — *
OBS. — Il convient de ne pas confondre cette espèce avec les individus nains de
Viola arvensis. Elle s’en distingue notamment par sa pubescence grisâtre.
222
67. Cistaceae
(bassin du Viroin, depuis Petigny à l’W, jusqu’à Hierges à PE), Lorr. Hé, centr. et nord-or.
(uniquement en France) : RR. — Europe mér. et occ., Asie Mineure.
3. Helianthemum Miiz.
(Hélianthème. Zonneroosje. Sonnenrôschen)
Pétales blancs à onglet jaune. Sépales tomenteux, couverts sur toute leur surface
de poils étoilés très petits (loupe !). Face sup. des feuilles couverte de poils
étoilés petits ét nombreux. Supules HMéAÎTSS creuse enenpemnenennus
223
68. Tamaricaceae
Pétales gén. jaunes, rarement blanc crème. Sépales glabrescents, munis gén. de
longs poils sur les nervures, présentant rarement quelques petits poils étoilés
entre celles-ci. Face sup. des feuilles sans poils étoilés mais portant des poils
bifides (loupe !). Stipules lancéolées 2. H. nummularium
OBS. — L’hybride Helianthemum Xsulphureum Wario. ex SCHLECHT. (H. apenninum
*X nummularium subsp. nummularium), à corolle jaune soufre pâle, se rencontre avec les
parents dans la vallée de la Meuse (Mosan). Il ne doit pas être confondu avec la forme à
corolle blanc crème d’H. nummularium.
1.— Helianthemum apenninum (L.) Mizc. (Hélianthème des Apennins. Wit zonneroosje.
Apenninen-Sonnenrôschen). — 10-30 cm. — Mai-juin. — Cham. — Pelouses ou-
vertes, rochers calcaires ; espèce calcicole, héliophile et thermophile. — Mosan : AR
(surtout vallée de la Meuse, de Chooz à Chokier). — Europe mér. et médiane occ. —
Mellifère.
2.— H. nummularium (L.) Mizs. (Syn. : H. chamaecistus Mire. ; H. vulgare GAERTN. non
GarsAULT). (Hélianthème jaune. Geel zonneroosje. Gewühnliches Sonnenrôschen). —
10-30 cm. — Mai-sept. — Cham. — Pelouses sèches, gén. sur des sols calcarifères.
— Europe, Asie Mineure. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore, parfois
considérées comme des espèces, reliées entre elles par des intermédiaires interprétés
comme des hybrides [nsubsp. kerneri (GOTTLIEB et JANCHEN ex JANCHEN) LAMBINON ;
Syn. : H. Xkerneri GOTTLIEB et JANCHEN ex JANCHEN] :
Face inf. du limbe foliaire couverte d’un tomentum blanc grisâtre, constitué par des
DOS ÉTOIlÉS HS SÉLTÉS ssssrssrnersmememenmenesmmmens
nr a. subsp. nummularium
Face inf. du limbe foliaire verte, parsemée de poils simples, bifides ou étoilés, rares à
relativement denses, mais ne formant jamais de tomentum blanchâtre
sneneesenseenne se eneenneseesnesesiensne se seneneenennneene nes eee b. subsp. obscurum
a. subsp. nummularium. — Boul. Pic., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. :
AC ; Mar, Brab. or., Ard. : RK.
OBS. — Helianthemum nummularium subsp. nummularium se présente par-
fois avec des pétales blanc crème : f. ochroleucum ISSLER.
b. subsp. obscurum (CELAK.) HoLuB [Syn. : subsp. ovatum (Viv.) ScHINZ et THELL. ;
I. ovatum (Viv.) Dux. ; H. hirsutum (THuILL.) MÉRAT]. — Lorr., Champ., Tert.
par. : AC ; Mar., Mosan : AC-AR; Boul., Pic., Ard., Eifel centr. : RR; ailleurs :
parfois introduit.
224
72. Passifloraceae
225
73. Cucurbitaceae
226
73. Cucurbitaceae
2 Vrilles gén. ramifiées. Fleurs mâles solitaires (comme les femelles). Eta-
mines à filets libres mais à anthères coalescentes ; connectif ne dépas-
sant pas les anthères. Corolle de 6-10 cm de diam. 2. Cucurbita
Vrilles simples. Fleurs mâles réunies à plusieurs. Etamines à filets et an-
thères libres entre eux ; connectif dépassant les anthères. Corolle de 2-3
cm de diam. sis 3. Cucumis
OBS. — Adventices : Citrullus lanatus (THUNB.) MATSUMURA et NAKAI (Syn. :
C. vulgaris SCHRAD.) (Pastèque. Watermeloen. Wassermelone) et Sicyos angulatus L.
1. Bryonia L.
Bryonia dioica JACQ. [Syn. : B. cretica L. subsp. dioica (JAcQ.) Tur]. (Bryone. Heggen-
rank. Zaunrübe). — 1-3 m. — Juin-août. — Géoph. bulb. grimpant. — Haies, lisières des
bois, fourrés, dunes; espèce nitrophile et calciphile. — Mar., Pic., Brab., Champ., Tert.
par. : AC ; Boul., Mosan (surtout vallée de la Meuse), Lorr., Champ., Eifel centr. : AC-AR ;
ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), Asie occ., Afrique du Nord. — Médicinal. —
Mellifère.
OBS. — 1. — La plante est très toxique pour l’homme et la plupart des animaux.
2.— Les racines tubérisées passent facilement inaperçues, car elles sont sou-
vent profondément enfouies dans le sol.
Pédicelle floral (et fructifère) à section arrondie. Limbe foliaire non lobé ou à
lobes peu profonds, obtus-arrondis. Fruit subglobuleux ou en turban, de 10-
80 cm de diam. Graines longues de 20-25 mm 1. Cucurbita maxima
Pédicelle floral (et fructifère) anguleux-sillonné. Limbe foliaire divisé, gén.
jusqu’au delà de la moitié, en segments aigus. Fruit varié (cylindrique, glo-
buleux, en turban,...), gén. de 8-60 cm de diam. ou de longueur. Graines
longues de 7-20 mm 2. C. pepo
1.— Cucurbita maxima DUCHESNE ex Lam. (Potiron. Reuzenkalebas. Riesen-Kürbis). —
2-8 m. — Juin-août. — Thér. — Cultivé dans les jardins pour l’alimentation. — Amé-
rique centr. et mér. — Mellifère. — [*]
2.-— C. pepo L. (Courge, pépon. Sierpompoen. Gewühnlicher Kürbis). — 2-8 m. — Juin-
août. — Thér. — Cultivé dans les jardins pour l’alimentation ou l’ornement, sous de
nombreux cultivars. Parfois subspontané ou adventice : terrains vagues, graviers des
rivières, abords des jardins. — S de l’ Amérique du Nord, Amérique centr. — Mellifère.
—
OBS. — Le nom de coloquinte est souvent donné erronément, dans nos régions,
aux cultivars ornementaux de cette espèce. La vraie coloquinte est une plante tropicale
du genre Citrullus SCHRAD.
3. Cucumis L.
227
74. Salicaceae
228
74. Salicaceae
3 Limbe foliaire suborbiculaire (celui des feuilles des jeunes pousses ovale-
triangulaire), grossièrement denté-crénelé, muni d’une dizaine de dents
à chaque marge, à bord opaque (Fig. 3, p. 231). Bractées profondément
lobées-laciniées, long. ciliées (Fig. 6, p. 231) 3. P. tremula
Limbe foliaire ovale-triangulaire à triangulaire, finement denté, muni d’au
moins 20 dents à chaque marge, ou presque entier, à bord translucide
ou opaque. Bractées laciniées-fimbriées, entièrement glabres (Fig. 7,
De TT ssnmsenmmrmmnmasneranmmsanmnmeRnRnanÉseranemnnnnes 4
4 Pétiole comprimé latéralement. Limbe foliaire à bord translucide, vert
franc à la face inf. Bourgeons plus ou moins visqueux, à odeur nulle ou
CUDIE rncsémeremenmentennsnsbenmmenesrescesmmmmunesonmmacmens 5
Pétiole cylindrique. Limbe foliaire à bord opaque, vert blanchâtre, parfois
teinté de rouillé, à la face inf. Bourgeons très visqueux, à forte odeur
aromatique (groupe de P balsamifera) 6
Für.
5 Limbe foliaire long de 4-8(-10) cm, gén. courtement cunéé à la base, à marge
non ciliée; pétiole long de 2,5-7 cm, dépourvu de glandes vers le sommet
(sauf parfois sur des jeunes pousses) (Fig. 4, p. 231). Capsule s’ouvrant
par 2 valves. Arbre à branches étalées, les inf. souvent un peu arquées
vers le bas à leur extrémité, ou à branches fastigiées ; tronc souvent tor-
tueux-noueux (au moins chez la var. nigra) 4. P. nigra
Limbe foliaire long de 6-12 cm, très courtement cunéé, tronqué ou un peu
cordé à la base, à marge finement ciliée à l’état jeune (cils disparaissant
souvent rapidement) ; pétiole long de 4-10 cm, pourvu ou non de 1-2
glandes vers le sommet (Fig. 5, p. 231). Capsule s’ouvrant par (2-)3-4
valves. Arbre à branches étalées, souvent un peu ascendantes, rarement
un peu arquées vers le bas ; tronc gén. droit et non ou peu noueux
5. P. Xcanadensis
6 Jeunes rameaux arrondis, glabres ou pubescents. Limbe foliaire long de 5,5-
15 cm, arrondi, tronqué ou cordé à la base ; pétiole pubescent ou plus
rarement glabrescent. Ovaire et capsule glabres. Etamines : 15-30
D RE St ent émomnnlnnstéhentiomenmemmennmennne 6. P. balsamifera
Jeunes rameaux plus ou moins anguleux, éparsement pubescents. Limbe fo-
liaire long de (6-)8-22 cm, largement cunéé à tronqué à la base ; pétiole
éparsement pubescent. Ovaire et capsule pubescents. Etamines : 30-60
A 7. P. trichocarpa
OBS. — D'autres espèces et hybrides du genre Populus sont parfois plantés pour
l’ornement dans les parcs, notamment P deltoides BARTR. ex MARSHALL [distinguable
de P Xcanadensis, beaucoup plus fréquemment cultivé, par le limbe foliaire à marge
demeurant densément ciliée et le pétiole toujours pourvu de 2(-3) glandes vers le som-
met] et P lasiocarpa OLiv., originaire de Chine, à limbe foliaire long de 15-30 cm. La
première de ces espèces a été signalée à l’état subspontané.
1.— Populus alba L. (Peuplier blanc. Witte abeel. Silber-Pappel). — Atteint 30 m. —
Mars-avr. — Phan. — Fréquemment cultivé et naturalisé çà et là, surtout dans les ré-
gions de basse altitude : dunes fraîches ou humides, forêts alluviales, friches humides.
— Europe mér., centr. et or., Asie occ., Afrique du Nord.
2.-— P. Xcanescens (ArT.) SMITH (P alba * tremula). (Peuplier grisard. Grauwe abeel. Grau-
Pappel). — Atteint 30 m. — Avr. — Phan. — Fréquemment cultivé et naturalisé çà
et là, surtout dans les régions de basse attitude : dunes fraîches ou humides, forêts
229
74, Salicaceae
alluviales, friches humides ; indigénat éventuel dans certaines localités à étudier. —
Europe mér. et centr. ; limite occ. d’indigénat incertaine.
OBS. — L'origine hybride de Populus Xcanescens ne fait guère de doute. Outre
l’hybride primaire P. alba xtremula, certains individus pourraient résulter d’une réhy-
bridation avec P alba. D’autre part, l’aire d’indigénat de ce taxon parfaitement fertile
pourrait être plus étendue vers le nord que celle de P alba. Ainsi, selon certains au-
teurs, P Xcanescens serait, contrairement à P alba, indigène en Europe occ.
3.- P. tremula L. (Peuplier tremble. Ratelpopulier. Zitter-Pappel). — Atteint 20(-30) m.
— Mars-avr. — Phan. — Essence de lumière, particulièrement fréquente à la lisière
des bois et dans les formations de recolonisation forestière, sur des sols variés. —
C-AC, sauf Mar., Boul. et Pic. sept. : AR. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord.
OBS. — 1. Populus tremula est le seul peuplier dont l’indigénat soit certain
dans le territoire de la Flore.
2.— Les feuilles des rejets et des jeunes pousses diffèrent considérable-
ment des feuilles normales, par leur limbe de forme ovale-triangulaire, à sommet plus
long. acuminé et à pubescence grisâtre.
4. P. nigra L. — Deux variétés dans le territoire de la Flore :
Arbre à branches étalées, les inf. souvent un peu arquées vers le bas à leur extrémité,
formant une large cime. Tronc et branches souvent tortueux-noueux. Rameaux de
deux ans gris olivacé, arrondis. Individus mâles ou femelles a. Var. nigra
Arbre à branches fastigiées, formant, presque dès la base, une longue cime cylindrique
étroite. Tronc et branches peu noueux. Rameaux de deux ans jaunâtres, anguleux.
Individus mâles seuls connus b. var. ifalica
a. var. ñnigra (Peuplier noir. Zwarte populier. Schwarz-Pappel). — Atteint 20 m. —
Avr. — Phan. — Forêts alluviales, éboulis rocailleux, haies. — Indigénat vrai-
semblable dans le Fluv., le Brab. occ. (vallées), le Lorr. (vallée de la Moselle) et le
Champ. (vallée de la Marne), très douteux ailleurs. Cultivé pour l’ornement dans
les parcs, rarement pour la production de bois, surtout jadis. Naturalisé çà et là. —
Europe mér., médiane et or., Asie occ., Afrique du Nord ; limite NW d’indigénat
contestée. — Médicinal.
b. var. italica MUENCHH, [Syn. : P italica (MuENcHH.) MoENCE ; P. nigra L. subsp.
pyramidalis (Roz.) CELAK.]. (Peuplier d’Italie. Italiaanse populier. Pyramiden-
Pappel). — Atteint 35 m.— Avr. — Phan. — Très souvent cultivé, surtout comme
écran : parcs, promenades, bord des prairies... — Origine culturale, dans le N de
l'Italie. Cultivé depuis deux siècles et demi en Europe. — [*]
5: = P. Xcanadensis MOENCH [Syn. : P Xeuramericana (DOoDE) GuINIER|. (Peuplier du Ca-
nada. Canadapopulier. Kanada-Pappel). — Atteint 35 m.— Avr. — Phan. — Commu-
nément cultivé pour la production de bois, pour la fixation des dunes et comme arbre
d’alignement : bord des fossés, des rivières, des canaux et des prairies, bois frais ou
humides. Parfois subspontané, voire naturalisé (notamment dans le Mar.). — Origine
artificielle. — [*]
OBS.— 1.—-On groupe, sous le nom de Populus Xcanadensis, de nombreux
hybrides de peupliers provenant de croisements artificiels entre P nigra et l’espèce
nord-américaine P deltoides, compliqués de croisements en retour, de sélections et
d’améliorations diverses ; certains cultivars sont anciens (env. deux siècles), d’autres
d’obtention plus ou moins récente. Souvent, les uns ne comprennent que des individus
mâles, alors que les autres sont gén. femelles. Les principales variétés et formes tradi-
tionnellement cultivées peuvent être classées de la manière suivante :
— var. canadensis : limbe foliaire env. aussi long que large, tronqué à la base;
Jeunes rameaux et pétioles rougeâtres (f. canadensis; Syn. : P serotina HaRTIG) ou
verts [f. eugenei (Simon-Louis ex K. KocH) SCHELLE] ; pieds gén. mâles ;
— var. gelrica (HOUTZAGERS) GEERINCK : limbe foliaire plus large que long, tronqué
ou faiblement cordé à la base ; jeunes rameaux et pétioles rougeâtres ; pieds gén. mâles ;
230
74. Salicaceae
AN)
WŸ
D
N
— var. marilandica (Bosc ex PorrerT) Rep. : limbe foliaire plus long que large,
cunéé à la base ; jeunes rameaux, pétioles et nervure médiane verts et glabres [f. ma-
rilandica (Bosc ex PoIRET) GEERINCK] ou bien rougeâtres et pubescents [f. robusta
(Simon-Louis) SCHELLE] ; pieds du premier gén. femelles, ceux du second gén. mâles.
2. — Certains peupliers subspontanés (bord des rivières..), pouvant ré-
sulter de croisements en retour spontanés entre Populus Xcanadensis et P. nigra, sont
de détermination délicate.
6.— P. balsamifera L. (Syn. : P gileadensis ROULEAU ; P candicans Aïr.). (Peuplier bau-
mier du Nord. Ontariopopulier. Nôrdliche Balsam-Pappel). — Atteint 25 m. — Avr.
— Phan. — Cultivé çà et là, pour l’ornement dans les parcs et pour la production de
bois dans les bois frais ou humides. Naturalisé et parfois envahissant par propagation
végétative, surtout dans le Mar. — Amérique du Nord sept. — [*]
231
74. Salicaceae
OBS. — Des cultivars variés, les uns uniquement femelles, les autres mâles (mais
des fleurs femelles isolées s’observent parfois dans les chatons mâles) se rencontrent
en culture ; ils sont gén. assez différents des populations indigènes en Amérique du
Nord et certains ont été considérés jadis, à tort semble-t-il, comme d’origine hybride.
Voir aussi l’obs. sous le n° suivant.
7.— P. trichocarpa Torr. et A. Gray ex Hook. [Syn. : P balsamifera L. subsp. trichocarpa
(Tork. et A. GRAY ex HooKk.) BRAYSHAW]. (Peuplier baumier de l’Ouest. Zwarte balsem-
populier. Westliche Balsam-Pappel). — Atteint 30 m. — Avr. — Phan. — Cultivé (de
plus en plus souvent), pour l’ornement dans les parcs et surtout pour la production de
bois dans les bois frais ou humides. Fréquemment subspontané ou naturalisé : friches
humides, berges des cours d’eau, talus. — Amérique du Nord occ. — [*]
OBS. — Cette espèce, de même que la précédente, appartient au groupe des peu-
pliers baumiers, remarquable par l’odeur aromatique des bourgeons, qui sont très vis-
queux. Elle présente une croissance rapide et une bonne résistance aux maladies, ce
qui justifie son utilisation fréquente actuellement en populiculture. Des cultivars divers
ont été sélectionnés, ainsi que des hybrides, notamment avec P deltoides (P xgenerosa
A. HENRY), à pétiole foliaire souvent un peu comprimé latéralement, glabrescent.
L'identification de ces peupliers d’origine culturale peut cependant être difficile.
232
74, Salicaceae
233
74. Salicaceae
234
74. Salicaceae IT (Salix : feuilles)
Salix purpurea var. lambertiana : feuille (* 1/2).
Salix Xrubra : feuille (* 1/2).
10. Salix viminalis : feuille (* 1/2).
il. Salix alba : feuille (* 1/2).
12, Salix pentandra : feuille (x 1/2).
13. Salix repens subsp. rosmarinifolia : feuille (* 1/2).
14. Salix repens subsp. dunensis : feuille (* 1/2).
15. Salix repens subsp. repens : feuille (* 1/2).
16. Salix Xsericans : feuille (* 1/2).
17. Salix aurita : feuille (* 1/2).
18. Salix cinerea : feuille (* 1/2).
19, Salix caprea : feuille (* 1/2).
20, Salix triandra : portion du limbe foliaire, montrant le réseau de nervilles
serré (* 3).
21. Salix fragilis : portion du limbe foliaire, montrant le réseau de nervilles
lâche (* 3).
335
74. Salicaceae
236
74. Salicaceae
237
74. Salicaceae
238
74. Salicaceae
(*) La présence dans le territoire de la Flore d’une variante à ovaire et capsule pubes-
cents de 3bis. Salix Xmollissima reste à établir.
239
74. Salicaceae
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74. Salicaceae
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74. Salicaceae
OBS. — 1.-— Sulix alba est parfois utilisé comme osier (osier blanc).
242
74. Salicaceae
8ter. —S. *holosericea WicLp. (Syn. : S. Xsmithiana auct. non WiLLp.) (S. cinerea * vimina-
lis). — 2-6 m. — Mars-avr. — Phan. — Bord des eaux, talus, friches, terrains vagues
frais. — K. Parfois cultivé, surtout pour la fixation de sols meubles, remblais.…. ; sub-
spontané ou naturalisé.
OBS. — 1. Mis à part le caractère de la présence de lignes saillantes (parfois peu
marquées cependant) sur le bois écorcé (voir à ce sujet la rem. n° 2, p. 232), cet hybride
est très difficile à distinguer de S. xsericans (n° 10bis) en l’absence de feuilles adultes.
2. — Voir l’obs. 2 sous le n° 11 (Salix dasyclados).
9.— S. atrocinerea BRoT. (Syn. : S. acuminata THuILL. non Mizz. ; S. cinerea L. subsp.
oleifolia MACREIGHT). (Saule roux. Rossige wilg. Rostrote Weide). — 2-6 m. — Mars-
avr. — Phan. — Bois et fourrés humides ou marécageux, lisières forestières, friches et
terrains vagues frais. — Mar., Boul., Pic., Brab. : AR ; Camp., Mosan, Lorr., Tert. par. :
R-RR ; à rechercher ailleurs. — Europe occ., Afrique du Nord.
OBS. — Cette espèce s’hybride aisément avec Salix aurita et S. cinerea, formant
souvent des populations très complexes.
243
74. Salicaceae
244
76. Brassicaceae
b. subsp. dunensis RouY [Syn.: S. arenaria L.; S. repens L. subsp. arenaria (L.)
HnTONEN; $. argentea SMITH; S. repens L. subsp. argentea (SMITH) A. et E.G.
Camus]. — Mar. : C ; Camp. : AR-R ; F1. Pic., Brab., Tert. par. : RR. — Côtes de
l’W de la France à la Scandinavie mér. ; localement sur les sables continentaux.
c. subsp. repens. — Sous-espèce la plus répandue, sauf en Mar. (R-RR). — Europe
occ. et centr.
245
76. Brassicaceae
2 Fruit plus de 3 fois aussi long que large, ayant à peu près la même largeur
tout au long, à l’exception d'éventuelles constrictions entre les graines
et/ou d’un bec terminal, toujours déhiscent (Crucifères à siliques) ……. 6
Fruit moins de 3 fois aussi long que large, de forme variée, déhiscent ou
mdémscent (Gmcetfères 4 SINGUIES) séscssmmmmnmeneNsissmenreneuncs Si
(*) L'article inf. est souvent difficile à repérer chez les Raphanus, en particulier chez
R. sativus, où il varie de cylindrique-enflé à ovoïde (rarement subglobuleux), ce qui ferait
aisément rechercher de telles plantes dans le groupe des Crucifèresà siliques, voire à si-
licules.
246
76. Brassicaceae
Plante velue-hérissée, au moins dans le bas. Feuilles non charnues, vert clair.
Pétales jaunes, veinés. Fruit long de 6-10 mm, l’article inf. cylindrique,
presque de même longueur que l’article sup. ou plus long que celui-ci, le
sup. subsphérique, côtelé longitudinalement (Fig. 53, p. 287)
mener enarn ennemies 44, Rapistrum p. 286
CRUCIFÈRES À SILIQUES
Plantes glabres ou à poils tous simples (loupe !). Stigmate arrondi ou courte-
MENTIODÉ comen mme 7
Plantes velues, tous les poils, ou une partie d’entre eux, soit à 2 pointes
(pouvant paraître simples lorsqu'ils sont apprimés et fixés par leur partie
médiane), soit rameux ou étoilés. Stigmate arrondi ou fendu en deux
lames sise 24
Feuilles moyennes et sup. sessiles, à limbe entier et embrassant-auriculé.
PGTAISS blanes, Blanc Jai ON JAURSS à aamscmenmmene rene 8
Feuilles moyennes et sup. à limbe n’étant pas à la fois entier et embrassant-
AUTICULÉ 4. inner 10
Silique munie d’un bec allongé, plus ou moins étalée. Pétales jaunes. Tige
souvent rameuse. Feuilles sup. à limbe oblong à oblong-lancéolé
dnenneeeeeneneeennneeennnree sense eeneeeennnee eee essences 38. Brassica p. 282
Silique dépourvue de bec ou à bec peu apparent, dressée. Pétales blancs,
blanc jaunâtre ou blanc verdâtre. Tige souvent simple ou peu rameuse
247
76. Brassicaceae
248
76. Brassicaceae
Plantes velues-hérissées, au moins dans le bas des tiges. Tige non ou faible-
ment anguleuse ii 20
20 Inflorescence feuillée dans le bas. Feuilles sup. à limbe profondément penna-
tifide. Siliques étalées-dressées, à graines nombreuses (souvent plus de
20), ovoïdes à oblongues 40. Erucastrum p. 285
Inflorescence non feuillée. Feuilles sup. à limbe lobé ou presque entier. Si-
liques toutes ou la plupart dressées et appliquées contre l’axe de l’in-
florescence, à graines peu nombreuses (6-10), globuleuses (Fig. 45, p.
DT) vésrssneennedenmenesnmnenenensns (B. nigra) 38. Brassica p. 282
21 Bec de la silique nul ou peu distinct, toujours dépourvu de graine. Graines
ellipsoïdales à oblongues. Pétales non veinés, à onglet court
EE 1. Sisymbrium p. 253
Bec de la silique bien distinct, souvent pourvu d’une ou de plusieurs
BTAINES einer 22
22 Siliques dressées, appliquées à maturité contre l’axe de l’inflorescence, à bec
long de 4-7 mm, plus ou moins renflé. Pédicelle fructifère long de 2-4
mm, épais (Fig. 51, p. 287). Graines courtement ovoïdes à oblongues …
dnenneennennnnennn enr ennrenennnesseeeseeeennesseensneeneeene 42. Hirschfeldia p. 285
Siliques dressées-étalées, non appliquées contre l’axe de l’inflorescence, à
bec long de 8-30 mm, étroitement conique ou aplati (Fig. 48, p. 287).
Pédicelle fructifère long de 4-10 mm, relativement grêle. Graines globu-
leuses dires 23
23 Pétales veinés (nervures d’un jaune plus foncé ou verdâtre), à onglet presque
filiforme, aussi long ou plus long que le limbe (Fig. 50, p. 287). Silique
d'DIUS HE LÉ BIDES semences 41. Coincya p. 285
Pétales non veinés, à onglet plus court que le limbe (Fig. 49, p. 287). Siliques
à 4-17 graines 39. Sinapis p. 284
24 Limbe foliaire bipennatiséqué. Plante annuelle, à siliques courtes (atteignant
3 cm de longueur), à nervure médiane saillante, les latérales très fines
2. Descurainia p. 255
Limbe foliaire entier, denté, lobé ou Iyré 25
25 Stigmate fendu en long en deux lames 26
Stigmate arrondi ou IDbÉ 27
26 Pétales rose purpurin ou parfois blancs. Plante bisannuelle ou vivace, à tige
non ligneuse à la base. Feuilles à limbe elliptique à ovale-elliptique,
denté (parfois éparsement) au bord, les sup. embrassantes ; poils les uns
simples, les autres bifides, plus ou moins dressés. Graines non ailées …
DS DEEE nmnennmene 8. Hesperis p. 257
Pétales jaunes, jaune brun ou brun pourpré. Plante vivace, à tige ligneuse à
la base. Feuilles à limbe étroitement elliptique à lancéolé, gén. entier, les
sup. non embrassantes ; poils tous ou la plupart à 2 pointes, apprimés.
Graines ailées ou non ailées (dans des cultivars)
semer (E. cheiri) 6. Erysimum p. 256
27 Pétales jaune vif. Poils tous ou la plupart à 2 ou 3 pointes, apprimés. Feuilles
à limbe linéaire à lancéolé 6. Erysimum p. 256
249
76. Brassicaceae
CRUCIFÈRES À SILICULES
31 Pédicelles fructifères réfléchis. Silicules mûres pendantes, aplaties, larges de
plus de 3 mm, largement elliptiques, ovales, suborbiculaires ou oblon-
gues, plus longues que larges 32
Pédicelles fructifères étalés ou dressés. Silicules mûres non pendantes, apla-
ties ou non aplaties ess 33
32 Pétales jaune vif. Feuilles à limbe lancéolé, les sup. sessiles, à limbe entier,
embrassant-auriculé. Silicule oblongue, large de 3-8 mm, indéhiscente
(Fig. 1, p. 259) 4, Isatis p. 255
Pétales lilas à rose violacé. Feuilles toutes pétiolées, à limbe cordiforme à
ovale-cordé, denté. Silicule elliptique, ovale ou suborbiculaire, large de
plus de 15 mm, déhiscente 18. Lunaria p. 268
33 Petite plante croissant sur le fond ou le bord des étangs, à feuilles toutes ou
presque toutes basilaires, à limbe linéaire, entier, glabre, longues de 2-7
cm. Fleurs très petites, à pétales blancs, parfois presque nuls. Silicules
longues de 2-5 mm, peu nombreuses, à valves bombées
dnenesnnennennnnensenneennnenennenennnnenneneeneeneeeeenieeenee nee 36. Subularia p. 281
Plantes à feuilles n’étant pas à la fois toutes ou presque toutes basilaires et à
limbe linéaire-entier et glabre 34
34 Inflorescences courtes, peu apparentes, la plupart opposées aux feuilles. Sili-
cule plus large que longue, échancréeà la base, comprimée latéralement,
épaisse, grossièrement ridée à réticulée, indéhiscente ou se divisant en
deux coques (Fig. 43, p. 287). Limbe foliaire pennatiséqué. Pétales blan-
CHUTES OU MOIS scan maumomenannne..s scie 35. Coronopus p. 281
250
76. Brassicaceae
(*) Voir aussi Thlaspi montanum (p. 275), dont la silicule renferme 1-2 graines par
loge.
251
76. Brassicaceae
252
76. Brassicaceae
253
76. Brassicaceae
254
76. Brassicaceae
Descurainia sophia (L.) WEBB ex PRANTL (Syn. : Sisymbrium sophia L.). (Sagesse des
chirurgiens. Sofiekruid. Besenrauke). — 20-80 cm. — Juin-sept. — Thér. — Terrains va-
gues, dunes rudéralisées, chemins sableux, berges des rivières. — Mar. (surtout sept.) :
AC-AR; Fluv. : AR; ailleurs : R-RR, gén. adventice, ou nul. — Europe, Asie tempérée,
Afrique du Nord. Devenant subcosmopolite.
OBS. — Adventice : Descurainia pinnata (WALTER) BRiTToN [Syn. : D. brachycarpa
(RICHARDS.) O.E. SCHULZ].
Alliaria petiolata (B1£8.) CAvaRA et GRANDE [Syn. : À. officinalis ANDRz. ex BIEB. ; Sisym-
brium alliaria (L.) Scor.]. (Alliaire. Look-zonder-look. Knoblauchkraut). — 20-80 cm. —
Avr.-mai (sept.). — Thér. ou Hémicrypt. ros. — Haies, talus frais, bois rudéralisés, lisières
forestières ; espèce plutôt nitrophile. — C, sauf Camp. et Ard. : AR. — Europe, Asie occ.,
Afrique du Nord. — Mellifère.
4, Isatis L.
255
76. Brassicaceae
Silicule droite, longue de 10-12 mm, à 4 angles pourvus d’une aile dentée. Pé-
tales longs de 8-12 mm 1. Bunias erucago
Silicule courbée, longue de 8-10 mm, dépourvue d’ailes. Pétales longs de 4-8
TON reomnemermeenrenennennennenmennnsennenaeneee
ont ERREURS 2. B. orientalis
Fleurs odorantes, à pétales longs de (15-)20-35 mm, jaune vif, parfois pana-
ché de brun orangé ou de brun pourpré. Stigmate fendu en long en deux
lames. Silique large de (4-)5-6 mm. Plante vivace, à tige souvent un peu
DEGRÉ. rnmnneonraiésmnnane
FEAR REE EEE 4, Erysimum cheiri
Fleurs à pétales longs au max. de 16 mm, jaunes. Stigmate au plus lobé.
Silique large de 0,8-1,5 mm. Plantes annuelles à pérennantes, à tige non
ETÔRÉE averses 2
Fleurs un peu odorantes, à pétales longs de 12-16 mm. Pédicelle floral plus
court que le calice. Plante gén. bisannuelle 3. E. odoratum
Fleurs inodores, à pétales longs de 4-10 mm. Pédicelle floral de même lon-
gueur que le calice ou plus long que celui-ci... 3
Silique longue de 10-30 mm, 2-3 fois aussi longue que son pédicelle. Pétales
longs de 4-5 mm. Plante gén. annuelle, rarement bisannuelle
nn ir on SRE SERRE 1. E. cheiranthoides
Silique longue de 20-90 mm, 5-6 fois aussi longue que son pédicelle. Pétales
longs de 8-10 mm. Plante bisannuelle à pérennante 2. E. strictum
OBS. — 1. - Adventice : Erysimum repandum L.
2. — Erysimum Xmarshallii (HENFR.) Bois [Syn. : E. perovskianum FiscH.
et C.A. MEY. var. marshallii (HENFR.) BooM ; Æ. Xallionii auct.|, plante annuelle ou
bisannuelle d’origine hybride, à grandes fleurs très odorantes, à pétales orange, longs
de 15-30 mm, est cultivé pour l’ornement dans les jardins et parfois subspontané.
Erysimum cheiranthoides L. (Vélar fausse giroflée. Gewone steenraket. Acker-
Schôterich). — 10-80 cm. — Juin-sept. — Thér., rarement Hémicrypt. bisannuel. —
Champs humides, graviers des rivières, bord des chemins et terrains vagues frais. —
Mar. (surout sept.), F1, Brab. (surtout occ. et Fluv.) : AR ; ailleurs : R (mais AC-AR
dans les grandes vallées). — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal. — Mel-
lifère.
E. strictum P. GAERIN., B. MEy. et SCHERB. (Syn. : E. virgatum auct. non ROTH ; E. hie-
raciifolium auct. non L.). (Vélar raide. Stijve steenraket. Steifer Schôterich). — 20-100
cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Talus, éboulis rocheux et terreux, friches, ballast
des voies ferrées. — Fluv., Mosan (vallées de la Meuse en aval de Huy, de la Vesdre et
256
76. Brassicaceae
8. Hesperis L.
Hesperis matronalis L. (Julienne des dames. Damastbloem. Nachtviole). — 30-100 cm.
— Maiï-jui .
cultivé pour l’ornement dans les jardins. — Naturalisé, subspontané ou adventice. Mosan,
Ard., Lorr., Eifel centr. : AR-R ; ailleurs : R-RR. — Europe centr. et sud-or., Asie occ. Na-
turalisé dans une grande partie de l’Europe. — Mellifère.
3 Segment terminal des feuilles basilaires plus long que le restant de la feuille,
non cordé à la base ; 1-2 paires de segments latéraux. Boutons floraux
257
76. Brassicaceae
258
76. Brassicaceae I
259
76. Brassicaceae
2 Plante annuelle ou bisannuelle. Pétales jaune pâle, égalant au plus les sé-
pales. Fruit mûr long de 4-8 mm et large de 2 mm env., un peu courbé
(PB 6 De SO) promener sauces 4. KR. palustris
Plantes vivaces. Pétales jaune vif, plus longs que les sépales. Fruit de lon-
Dueur vaubes, OCOILOI DH DO COMDÉ ere mme 3
3 Feuilles caulinaires à limbe profondément découpé en segments sublinéaires,
munies à la base d’oreillettes aiguës embrassant la tige. Une rosette de
feuilles basilaires présente au moment de la floraison. Fruit mûr long de
(2,5-)3-6 mm, plus court que son pédicelle ou égalant celui-ci
dnenennnenneenenneenneennnenineneneneneenee einen sense enne sens sense 2. R. stylosa
Feuilles caulinaires à limbe profondément découpé en segments lancéolés,
ou bien irrégulièrement denté à entier, dépourvues d’oreillettes à la base.
Rosette de feuilles basilaires flétries au moment de la floraison 4
4 Feuilles caulinaires sup. à limbe irrégulièrement denté à entier, 4-8 fois aussi
long que large. Fruit mûr long de 2,5-6 mm et large de 1,7-3 mm, muni
d’un style long de 1-2,5 mm et porté par un pédicelle beaucoup plus long
que le fruit, gén. subhorizontal ou dirigé vers le bas à partir de sa base
CRUE. S De OT screens 1. R. amphibia
Feuilles caulinaires sup. à limbe pennatifide à pennatiséqué, à segment ter-
minal atteignant au max. les 2/3 de la longueur totale de la feuille. Fruit
mûr long d’au moins (3-)5 mm, porté par un pédicelle un peu plus long
à ti peu ples court que Le Qt scene 5
5 Fruit mûr long de (3-)5-10 mm et large de 1,5-2(-2,5) mm, muni d’un style
long de (0,8-)1,2-2,5(-3) mm et porté par un pédicelle gén. subhorizontal
ou dirigé vers le bas à partir de sa base. Feuilles inf. à segment terminal
mesurant au plus 1/4 de la longueur totale de la feuille. Plante souvent
robuste, à tige plus ou moins creuse, pouvant atteindre 1 m de hauteur .
dnnneensnnenennnen een nnnn enr eenneenneenneennnene een neeeneeeneeenee 3bis. R. *anceps
Fruit mûr long de 9-22 mm et large de 1-1,2 mm, muni d’un style long de
0,5-1(-1,2) mm et porté par un pédicelle horizontal-ascendant (Fig. 7, p.
259). Feuilles inf. à segment terminal mesurant gén. moins du 1/4 de la
longueur totale de la feuille. Plante plus grêle, à tige pleine, atteignant au
inax.. 60 en de PAÉQUT : scanner enmeneness ans 3. R. sylvestris
OBS. — Outre l’hybride mentionné dans la clé, on a signalé dans le N du terri-
toire de la Flore, aux Pays-Bas, Rorippa Xarmoracioides (TAUSCH) Fuss (R. austriaca
X sylvestris).
L.— Rorippa amphihia (L.) Besser [Syn.: Nasturtium amphibium (L.) R. Brown]. (Ro-
rippe amphibie. Gele waterkers. Wasser-Sumpfkresse). — 50-100 cm. — Juin-août. —
Hél. ou Hémicrypt. — Bord des eaux, fossésà plan d’eau variable, surtout sur la vase.
— F1, Camp. (sauf Haute-Camp.), Fluv. : C-AC ; Brab., Lorr. : AR ; ailleurs : AR-R
(surtout dans les grandes vallées), sauf Boul. : RR et Eifel centr. : nul. — Europe, Asie
occ. et centr., Afrique du Nord.
OBS. — Les feuilles submergées ont gén. un limbe profondément incisé ; chez les
autres feuilles, il est peu incisé ou même entier.
2.— R. stylosa (PERS) Maxsr. et RoTHM. [Syn. : À. pyrenaica auct. non (ALL.) REICHENB.].
(Rorippe des Pyrénées. Pyreneese kers. Pyrenäen-Sumpfkresse). — 15-30 cm — Mai-
juill. — Hémicrypt. ros. — Pelouses rocailleuses. — Ard. or. : RR (Oesling) ; ailleurs :
parfois adventice. — Europe centr. et mér., surtout dans les montagnes.
260
76. Brassicaceae
3. — R. sylvestris (L.) BEsser [Syn. : Nasturtium sylvestre (L.) R. Brown]. (Rorippe des
champs. Akkerkers. Wilde Sumpfkresse). — 20-60 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. ou
Hél. — Champs humides, graviers le long des cours d’eau, sites rudéralisés humides.
— FI, Camp. (sauf Haute-Camp.), Brab. : AC-AR ; ailleurs : AR-R, sauf Boul., Pic.,
Ard. et Eifel centr. : RR. — Europe, SW de l’Asie, Afrique du Nord.
3bis. — R. xanceps (WaAHLENB.) REICHENS. (R. amphibia x sylvestris), — 30-100 cm. —
Juin-août. — Hémicrypt. — Bord des eaux, fossés, sites rudéralisés humides. — Boul.,
Camp., Brab., Fluv. (Pays-Bas), Mosan, Ard., Lorr. : RR. — Çà et là dans l’aire com-
mune des parents.
4.— R. palustris (L.) BESsER [Syn. : Nasturtium palustre (L.) DC. non CRANTz ; Rorippa
islandica auct. non (OEDER ex GUNNERUS) BorBÀs]. (Rorippe à petites fleurs. Moeras-
kers. Gewôhnliche Sumpfkresse). — 8-50(-80) cm. — Juin-oct. — Thér. — Champs
humides, graviers et vases le long des cours d’eau et des étangs, sites rudéralisés frais
ou humides. — Camp., Fluv. : C ; F1. Brab. : AR ; Mar. (surtout sept.), Mosan, Lorr. :
R ; Pic., Ard., Champ, Tert. par. : RR ; ailleurs : nul ou douteux. — Zones tempérée et
froide de l’hémisphère boréal.
OBS. — Cette espèce a été longtemps confondue avec un taxon voisin, Rorippa
islandica (OEDER ex GUNNERUS) BorBäs, plante limitée aux montagnes européennes
et aux régions arctique et subarctique de l’Europe, jusqu’au Groenland; celle-ci est
étrangère au territoire de la Flore.
5.— R. austriaca (CRANTZ) BESSER (Syn. : Nasturtium austriacum CRANTZ). (Rorippe d’Au-
triche. Oostenrijkse kers. Osterreichische Sumpfkresse). — 40-100 cm. — Juin-août.
— Hémicrypt. — Friches, terrains vagues. — R-RR, adventice ou parfois naturalisé.
— Europe centr. et or., Asie occ. et centr. — [*]
Silique longue de 10-18 mm et large de 2-2,2 mm. Graines sur 2 rangs dans
chaque loge, chacune de leurs faces marquée d’un réseau de 20-50 mailles
CEE BD MO nm somme nssemme ss. 1. Nasturtium officinale
Silique longue de 16-24 mm et large de 1,5-2 mm. Graines gén. sur 1 rang dans
chaque loge, chacune de leurs faces marquée d’un réseau de plus de 100
mailles (Fig. 9, p. 259) 2. N. microphyllum
OBS. — L’hybride entre ces deux espèces, Nasturtium Xsterile (AIRY-SHAW) OEFELEIN
(Syn. : Rorippa Xsterilis AIRY-SHAW), pourvu gén. de siliques avortées, a été signalé dans le
territoire de la Flore ; il est parfois cultivé comme légume.
261
76. Brassicaceae
262
76. Brassicaceae
6 Fleurs gén. solitaires ou par 2-4 par inflorescence. Tige couchée à ascen-
dante. Feuilles inf. disposées en rosette (pouvant se flétrir en fin de
floraison), à 3-5(-7) folioles ; feuilles caulinaires peu nombreuses [1-2
(-3)] ou quasi absentes. Fleurs printanières gén. à pétales développés et
6 étamines, celles produites postérieurement à pétales réduits ou nuls,
comme les étamines 8. C. corymbosa
Fleurs gén. au moins par 5 par inflorescence (sauf pieds exceptionnellement
réduits). Tige gén. dressée. Feuilles inf. à 3-15 folioles; feuilles cauli-
naires souvent au moins par 3. Fleurs à pétales développés, réduits ou
nuls, à 4-6 étamines 7
7 Feuilles inf. gén. non disposées en rosette, à 7-13 folioles, plus petites que
les moyennes et les sup., celles-ci à 11-15 folioles. Tige gén. poilue,
surtout dans le bas. Pédicelles floraux longs de 2-5 mm à l’anthèse. Eta-
mines : gén. 6. Siliques mûres faisant un angle avec leur pédicelle, ne
dépassant pas ou dépassant peu les fleurs épanouies ; style long d’env.
LS ENT mme 6. C. flexuosa
Feuilles inf. gén. disposées en rosette basilaire, à 3-7(-11) folioles, plus
grandes que les moyennes et les sup., celles-ci à 5-11 folioles. Tige gén.
glabre ou presque glabre. Pédicelles floraux longs de 1-3(-3,5) mm à
l’anthèse. Etamines : gén. 4, rarement 6. Siliques mûres pratiquement
dans le prolongement de leur pédicelle, dépassant nettement les fleurs
épanouies 5 style long:dé 041 MN css 7. C. hirsuta
1.-— Cardamine bulbifera (L.) CRANTZ (Syn. : Dentaria bulbifera L.). (Dentaire à bul-
billes. Bolletjeskers. Zwiebel-Zahnwurz). — 25-60 cm. — Avr.-juin. — Géoph. rhiz.
— Bois à humus frais et profond, surtout sur des sols calcaires et dans des hêtraies. —
Eifel centr. : R ; Boul., Pic. sept., Mosan mér., Ard., Lorr. sept. : RR. — Europe mér. et
médiane, SW de l’Asie.
2.- C. heptaphylla (Viz.) O.E. Scauzz (Syn. : Dentaria heptaphylla Viz. ; D. pinnata
Lam.). (Dentaire pennée. Geveerd tandkruid. Fieder-Zahnwurz). — 30-60 cm. — Avr.-
juin. — Géoph. rhiz. — Bois frais exposés au N, surtout sur des sols calcaires et dans
les hêtraies. — Lorr. mér. : R ; Tert. par. : RR. — Europe sud-occ. et centr. (surtout
montagnes). — *
3.-— C. amara L. (Cardamine amère. Bittere veldkers. Bitteres Schaumkraut). — 15-60 cm.
— Mai-juin. — Hémicrypt. ou Hél. — Prairies marécageuses, suintements, sources,
aulnaies. — Mosan, Ard., Lorr. (surtout sept.), Eifel centr. : AC-AR ; Boul., Camp.
Pic. occ., Brab. : AR-R ; ailleurs : RR, sauf Mar. et Champ. : nul. — Europe, Asie occ.
— Mellifère.
4. C. pratensis L. (Cardamine des prés. Pinksterbloem. Wiesen-Schaumkraut). — Hé-
micrypt. ros. — Mellifère. — Espèce très variable, comprenant dans le territoire de la
Flore trois sous-espèces entre lesquelles semblent exister des intermédiaires :
a. Feuilles caulinaires à folioles ovales ou elliptiques-oblongues, distinctement pé-
tiolulées (Fig. 11 et 12, p. 259). Feuilles basilaires à folioles gén. pourvues
de dents espacées, souvent inégales et séparées par des sinus assez profonds.
Pétales longs de 9-16 mm, gén. rose pâle ou presque blancs
dnsnnneeeeneseesnesnesnesnesnesnesnennesnenneneeneenesnesnesnenneeeeneeneeneenee c. subsp. paludosa
Feuilles caulinaires à folioles étroitement oblongues-elliptiques, sessiles (Fig. 13,
p. 259). Feuilles basilaires à folioles non ou faiblement dentées. Pétales longs
der6-Ù7 MM ccmrnmennenennennnonnnennsnnanrannnnenee b
b. Saveur franchement amère. Plante robuste, haute de 30-70 cm. Feuilles basilaires
à foliole terminale pouvant atteindre 5(-6) cm de largeur. Pétales atteignant
17 mm de longueur, gén. rose violacé foncé b. subsp. picra
263
16. Brassicaceae
Saveur faible, non ou peu amère. Plante peu robuste, haute de 20-40 cm. Feuilles
basilaires à foliole terminale large de 3 cm au max. Pétales longs de 13 mm
au max., roses ou rose violacé, rarement blancs a. subsp. pratensis
a. subsp. pratensis. — 20-40 cm. — Avr.-juin. — Prairies, pelouses, bord des che-
mins, bois frais, clairières et lisières forestières. — C-AC. — Zones tempérée et
froide de l’hémisphère boréal.
b. subsp. picra DE LANGHE et D’H0SE. — 30-70 cm. — Mars-juin. — Suintements,
sources, bois marécageux. — Boul. F1. Pic., Brab., Mosan, Ard., Lorr., Tert. par. :
AC-AR; Camp. : RR; à rechercher ailleurs; distribution mal connue. —. Aire
générale à préciser.
OBS. — Ce taxon, dont la valeur réelle reste incertaine, ne doit pas être
confondu, en l’absence de fleurs, avec Cardamine amara (n° 3), qui possède une
saveur comparable.
c. subsp. paludosa (KNAr) CELAK. [Syn. : subsp. dentata (Scaur.) CELAK. ; subsp.
palustris (Wimm. et GRAB.) JANCHEN ; C. dentata Scaurr.; C. palustris (Wimm. et
GRAB.) PETERM.]. — 20-50 cm. — Mai-juin. — Prairies marécageuses, bord des
étangs, aulnaies. — R. Distribution mal connue. — Europe médiane et sept., Sibé-
rie, Amérique du Nord or.
5 C. impatiens L. (Cardamine impatiente. Springzaadveldkers. Spring-Schaumkraut).
— 20-70(-100) cm. — Mai-juill. — Thér. ou Hémicrypt. bisannuel. — Bois frais,
éboulis ombragés, ravins, coupes forestières, haies. — Mosan : AC-AR; Ard. : AR
(vallées) ; Lorr. sept., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR ou nul, gén. introduit. — Europe
(sauf N), Asie tempérée.
C. flexuosa Wir. [Syn. : C. sylvatica Link; C. hirsuta L. subsp. sylvatica (Link)
SYME]. (Cardamine des bois. Bosveldkers. Wald-Schaumkraut). — 10-40 cm. — Avr.-
juill. — Hémicrypt. (souvent bisannuel) ou Thér. — Bois frais ou humides, haies, talus
ombragés, rochers, sur des sols frais. — Brab. (surtout centr. et or.) : AC ; Camp,
Mosan, Ard. sud-or., Lorr. occ. (Argonne) : AR-R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe,
Asie tempérée.
OBS. — Voir l’obs. 2 sous le n° 7 (Cardamine hirsuta).
C. hirsuta L. (Cardamine hérissée. Kleine veldkers. Behaartes Schaumkraut). — 5-25
cm. — Févr.-mai, parfois sept.-janv. — Thér. — Cultures, talus, friches, vieux murs,
bord des chemins ; espèce nitrophile. — Mar., F1, Camp., Brab., Mosan : AC ; Pic. :
AR, en extension ; ailleurs : R-RR. — Subcosmopolite. — Mellifère.
OBS. — 1. - L'espèce est en nette expansion depuis les années 70, ce qui a été
mis en relation avec l’augmentation, dans divers districts, de l’apport d’azote, notam-
ment d’origine atmosphérique.
2.- La distinction de cette espèce par rapport à Cardamine flexuosa
n’est pas toujours facile. Une étude attentive des populations du territoire de la Flore
devrait établir s’il existe vraiment des intermédiaires entre les deux espèces ou si la
valeur des caractères permettant de les reconnaître doit être nuancée.
C. corymbosa Hook. f. (Cardamine de Nouvelle-Zélande. Nieuw-Zeelandse veldkers.
Neuseeländisches Schaumkraut). — 3-15 cm. — Mars-juin. — Thér. — Pépinières,
jardins, cultures ornementales, cimetières. — Adventice ou naturalisé, surtout dans le
N du territoire de la Flore : AR-R. — Nouvelle-Zélande. En voie de naturalisation en
Europe occ. — [*]
OBS. — 1.- Cette espèce se propage fréquemment par le développement de ra-
cines adventives au sommet de certaines feuilles.
2.-— La plante a été découverte vers 1975 en Grande-Bretagne, où elle
s’est rapidement répandue, essentiellement dans les établissements horticoles. À partir
de 1999-2000, elle a été trouvée, de plus en plus fréquemment, en Belgique sept. et aux
Pays-Bas. Son expansion dans le territoire de la Flore doit être suivie attentivement ;
264
76. Brassicaceae
elle est actuellement liée surtout à des installations horticoles, mais une extension à
d’autres milieux n’est pas impossible dans l’avenir.
266
76. Brassicaceae
268
76. Brassicaceae
des voies ferrées ; espèce plutôt calciphile. — Mar., Mosan, Lorr. (surtout sept.), Eifel
centr. : RR ; ailleurs : disparu ou nul. En forte régression dans le territoire de la Flore.
— Europe (sauf W et N), Asie occ.
2.— A. saxatile L. [Syn. : Aurinia saxatilis (L.) DEsv.]. (Corbeille d’or. Rotsschildzaad.
Felsen-Steinkraut). — 10-50 cm. — Avr.-mai. — Cham. herb. — Cultivé pour l’or-
nement dans les jardins. Parfois subspontané ou naturalisé sur les vieux murs (RR).
— Europe centr. et sud-or. — Mellifère. — [*]
3.-— A. murale WaLpsT. et Kit. (Syn. : À. argenteum auct. non ALL.). (Alysson des murs.
Muurschildzaad. Silbriges Steinkraut). — 25-70 cm. — Mai-juin. — Cham. herb. —
Cultivé pour l’ornement dans les jardins. Parfois subspontané ou naturalisé : friches et
pelouses rocailleuses sur des sols calaminaires, vieux murs. — Mosan : RR, naturalisé
en aval de Huy. — SE de l’Europe, SW de l’Asie. — [*]
Lobularia maritima (L.) DEsv. [Syn. : Alyssum maritimum (L.) LaM.]. (Alysson maritime.
Zilverschildzaad. Silberkraut). — 10-30 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ou Cham. herb.
— Bord des chemins, dunes rudéralisées, terrains vagues. — Cultivé pour l’ornement dans
les jardins. Parfois subspontané ou naturalisé, surtout dans le Mar. et le F1. — Région mé-
diterranéenne, Arabie, Macaronésie. — Mellifère. — [*]
OBS. — On observe parfois un cultivar à pétales roses à pourpres.
Berteroa incana (L.) DC. (Syn.: Alyssum incanum L.). (Alysson blanc. Grijskruid.
Graukresse). — 20-70 cm. — Juin-oct. — Thér. — Ballast des voies ferrées, talus, berges
des cours d’eau, terrains vagues, bord des chemins. — AC-AR, sauf Mar., Boul., Pic., Ard.,
Champ. et Eifel centr. : R-RR. — Europe centr. et or., Asie médiane. Naturalisé en Europe
occ. — (Fig. 15, p. 273).
Plante annuelle. Tige feuillée. Feuilles à limbe obovale, à poils étoilés. Pétales
blancs. Siieule longue de 4-7 MM screen 1. Draba muralis
Plante vivace. Tige non feuillée. Feuilles à limbe linéaire, rigide, cilié. Pétales
jaunes. Silieule longues de 6-L2 MM sucres 2. D. aizoides
1.— Draba muralis L. (Drave des murailles. Wit hongerbloempje. Mauer-Felsenblüm-
chen). — 5-35(-50) cm. — Avr.-juin, — Thér. — Rochers frais, talus, pelouses,
friches, digues. — Mosan (vallées), Lorr. : R ; Mar., Fluv. (Pays-Bas), Ard. or. (Oes-
ling), Champ., Tert. par. : RR; ailleurs : parfois adventice. — Europe (sauf N), Asie
Mineure, Afrique du Nord, Madère.
2. — D. aizoides L. (Drave faux aizoon. Geel hongerbloempje. Immergrünes Felsenblüm-
chen). — 5-15 cm, — Avr.-mai. — Hémicrypt. ou Cham. herb. — Rochers calcaires
éclairés. — Mosan : RR (Yvoir). — Montagnes d'Europe mér. et centr., des Pyrénées
aux Balkans, SW de l’ Angleterre (localité isolée).
269
76. Brassicaceae
a. Face sup. et bord du limbe foliaire pourvus en majorité de poils simples (souvent ac-
compagnés de quelques poils bifides ou étoilés). Silicule obovale-lancéolée à ob-
ovale, longue de 4-6 mm ; pédicelle fructifère long de 2-12 mm. Etamines les plus
longues dépassant le stigmate à l’anthèse. Plante haute de 4-10 cm
b. subsp. praecox
Face sup. et bord du limbe foliaire pourvus en majorité de poils bifides ou étoilés (par-
fois accompagnés de quelques poils simples)... b
Silicule obovale à suborbiculaire, longue de 3-5(-6) mm (Fig. 16, p. 273) ; pédicelle
fructifère long de 3-18 mm. Etamines toutes plus courtes que le stigmate à l’an-
thèse. Plante haute de 4-12 cm a. subsp. spathulata
Silicule elliptique à obovale-lancéolée, longue de (5-)6-10 mm (Fig. 17, p. 273) ; pédi-
celle fructifère long de 8-25 mm. Etamines les plus longues dépassant le stigmate
à l’anthèse. Plante atteignant 20 cm de hauteur c. subsp. verna
subsp. spathulata (A.F. LANG) VoLLM. [Syn. : Æ. spathulata A.F. LANG ; E. boerhavei
(VAN HALL) Dum.]. — Mosan, Lorr. : AC-AR; Mar. : AR ; Pic., Brab. : R ; ailleurs :
distribution mal connue. — Europe, Asie occ. et centr.
subsp. praecox (STEVEN) WALTERS [Syn. : Æ. praecox (STEVEN) DC.]. — Mosan, Ard.
or. (Oesling) : RR; à rechercher ailleurs. — Europe, Asie occ. et centr., Afrique du
Nord.
subsp. verna (Syn. : E. majuscula JorDp.). — C-AC, sauf Haute Camp., Ard. et Eïifel
centr. : R. — Europe, Asie occ. et centr., Afrique du Nord.
OBS. — La valeur du système taxonomique utilisé ici est contestée par certains au-
teurs. Le problème est à réétudier dans le territoire de la Flore.
1 Plante annuelle. Diam. des fleurs : 3-5 mm. Diam. des graines : 1-1,5 mm.
Feuilles basilaires à limbe large de moins de 2 cm, cordé à la base ;
feuilles sup. gén. brièvement pétiolées, non embrassantes
D nee ee a Rte ec 1. Cochlearia danica
Plantes vivaces. Diam. des fleurs: 8-14 mm. Diam. des graines: 1,5-2,5
mm. Feuilles basilaires à limbe souvent large de plus de 2 cm ; feuilles
SUD. SÉSSLES-CHOTASSANES à srsrncecnnenennesnnmaissann
nr rnrass 2
2 Silicule longue de 8-15 mm, fortement comprimée (fausse-cloison 3-5 fois
aussi longue que large) ; 5-6 graines par loge. Feuilles basilaires à limbe
CUÉC AR DSSS samomasmmmsmemmeevenemenNarmemeu 4. C. anglica
Silicule longue de 3-7 mm, faiblement comprimée (fausse-cloison moins de
3 fois aussi longue que large). Feuilles basilaires à limbe cordé à la base
(sroupe dé Ce OPICMAS) username 3
3 Silicule arrondie à la base ; 2-4(-6) graines par loge (Fig. 18, p. 273). Feuilles
bastlairés à limbe SUbOrDICUIAS scene 2. C. officinalis
Silicule atténuée à la base; 2 graines par loge (Fig. 19, p. 273). Feuilles
basilaires à ImbeténiioNMe ssseremusenenenmemnen 3. C. pyrenaica
l.- Cochlearia danica L. (Cochléaire danoise. Deens lepelblad. Dänisches Lôffelkraut).
— 5-20 cm. Avr.-juill.
— — Thér. — Sables littoraux fixés ou un peu mobiles, à faible
distance de l’estran, replats des falaises, digues maritimes, parfois bord des routes,
dans la bande d’accumulation des sels de déneigement; espèce halophile. — Mar. :
AC-AR; F1, Camp. (surtout sept.), Brab.: AR, naturalisé; Pic.: R, naturalisé;
ailleurs : parfois adventice. — Côtes de l’Europe occ., jusqu’en Scandinavie.
270
76. Brassicaceae
271
76. Brassicaceae
2.-— C. microcarpa ANDRz. ex DC. [Syn.: C. sativa (L.) CRANTZ subsp. microcarpa
(Anprz. ex DC.) HeGi et E. ScHMDD ; C. sylvestris WALLR.]. (Caméline à petits fruits.
Kleinzadige huttentut. Kleinfrüchtiger Leindotter). — 20-60(-100) cm. — Mai-juill.
— Thér. — Terrains vagues, cultures, moissons (gén. sur calcaire). — R-RR, adven-
tice. Jadis dans les moissons du S du territoire de la Flore. — Europe (sauf N), Asie
occ. et centr., Afrique du Nord. Limite N d’indigénat incertaine. — [*]
Neslia paniculata (L.) Desv. [Syn. : Vogelia paniculata (L.) HorneMm.]. (Neslie en pani-
cule. Vinkenzaad. Finkensame). — 15-60 cm. — Mai-août. — Thér. — Moissons, bord des
chemins, terrains vagues. — Lorr., Champ. Tert. par. : RR ; ailleurs : parfois adventice. —
Europe mér. et or., Asie occ. et centr., Afrique du Nord.
OBS. — Espèce variable ; seule la subsp. paniculata, occupant surtout la partie N de
l’aire de l’espèce (Fig. 21, p. 273), a été observée dans le territoire de la Flore après 1950.
242
76. Brassicaceae II
273
76. Brassicaceae
(surtout mér.), Pic. mér., Mosan (surtout vallée de la Meuse en amont de Namur), Lorr.,
Champ., Tert. par. : R-RR ; ailleurs : parfois adventice. — Région méditerranéenne,
Europe mér., Macaronésie.
1 Silicule longue de 11-22 mm, largement ailée (Fig. 25, p. 273). Tige angu-
lise. Plante annuelle eme 1. Thlaspi arvense
Silicule longue de 4-8 mm, étroitement ailée. Tige cylindrique. Plantes an-
nuelles, bisannuelles, pérennantes ou vivaces 2
2 Plante annuelle, dépourvue de rosettes feuillées stériles. Anthères jaunes ou
blanches. Silicule à style très court (env. 0,3 mm), gén. plus court que
l’échancrure 2. T. perfoliatum
Plantes bisannuelles à vivaces, munies de rosettes feuillées stériles. Anthères
gén. violacées, au moins à la fin. Silicule à style long de 0,7-2 mm, éga-
lant env. ou dépassant l’échancrure 3
3 Pétales longs de 5-7 mm. Graines : 1-2 par loge. Souche émettant gén. des
rejets plus ou moins allongés (plante formant souvent tapis). Plante d’un
vert franc us 3. T. montanum
Pétales longs de 2-4(-5) mm. Graines : 2-6 par loge. Souche à rejets courts
(plante nettement cespiteuse). Plante gén. d’un vert glauque
snnnesennee ren srneeeneneerennneeeneneneeeneeennene ere eneneneseneeeenesen ee 4.T. caerulescens
OBS. — Adventice : Thlaspi alliaceum L. existe peut-être à l’état spontané en
Lorr. et est localement en expansion en France ; une colonie fournie a été découverte
en 2007 dans le sud de l’Entre-Sambre-et-Meuse (Mosan occ.) ; on veillera à suivre
son devenir. Cette plante annuelle se distingue de T. arvense par la présence de longs
poils dans la partie inf. de la tige, par la silicule étroitement ailée et relativement courte
(5-10 mm) et par les graines moins nombreuses (3-5 par loge, au lieu de 5-8).
1.-— Thlaspi arvense L. (Tabouret des champs. Witte krodde. Acker-Hellerkraut). — 10-60
cm.— Mai-août. — Thér. — Cultures, friches, remblais, surtout sur des sols limoneux
et argileux. — Mar. (surtout polders), F1, Pic. or., Brab., Mosan, Ard. (surtout or.),
Eifel centr. : AC-AR ; Camp. Lorr., Tert. par. : R ; Boul., Pic. (sauf or.), Champ. : RR.
— Zones tempérée et subarctique de l’hémisphère boréal.
2.-— T. perfoliatum L. [Syn. : Microthlaspi perfoliatum (L.) F.K. MEy.]. (Tabouret perfolié.
Doorgroeide boerenkers. Stengelumfassendes Hellerkraut). — 5-30 cm. — Thér. —
Avr.-juin. — Pelouses calcaires ouvertes, friches, talus, rochers. — Lorr., Champ., Tert.
274
76. Brassicaceae
par., Eifel centr. : AC ; Mosan : AR ;ailleurs : RR, introduit ou nul. — Europe, Asie
occ. et centr., Afrique du Nord.
3. — T. montanum L. [Syn. : Noccaea montana (L.) F.K. MEy.]. (Tabouret des montagnes.
Bergboerenkers. Berg-Hellerkraut). — 10-40 cm. — Avr.-juin. — Cham. herb. — Pe-
louses, éboulis et rochers calcaires. — Mosan : R ; Lorr. mér. : RR. — Europe cent.
4, — T. caerulescens J. et C. PRESL [Syn. : Noccaea caerulescens (J. et C. PRESL) F.K. MEY. ;
Thlaspi sylvestre Jorp. ; T: alpestre (L.) L. non JacQ.]. — 15-50 em. — Avr.-juill. —
Hémicrypt. ros. — Deux sous-espèces, dont la distinction sur base morphologique ne
semble pas toujours aisée, dans le territoire de la Flore :
Style égalant env. ou dépassant peu l’échancrure de la silicule. Graines : 4-6 par loge.
Plante gén. bisannuelle a. subsp. caerulescens
Style dépassant nettement l’échancrure de la silicule. Graines : 2-4 par loge. Plante
BND. PÉTENNANTÉ secure b. subsp. calaminare
a. subsp. caerulescens (Tabouret sylvestre. Bosboerenkers. Gebirgs-Hellerkraut). —
Pelouses, bois clairs, friches, lisières forestières ; taxon acidiphile et thermophile.
— Ard. (surtout Oesling) : R ; Mosan : RR. — Europe sud-occ. et centr.
subsp. calaminare (Ler.) DvoRAkovA [Syn.: Noccaea caerulescens (J. et C.
PRESL) F.K.. MEY. subsp. calaminaris (LEJs.) HoLus ; Thlaspi alpestre L. var. cala-
minare LE1. ; T. calaminare (Les.) Les. et CourT. ; T. alpestre L. subsp. calaminare
(Ler.) O. ScHwarz]. (Tabouret calaminaire. Zinkboerenkers. Galmei-Hellerkraut).
— Pelouses sur des sols calaminaires ou dans leur voisinage. — Mosan or. : AC
sur les terrains calaminaires des env. de Liège, des bassins de la Vesdre et de la
Gueule et des env. d’Aix-la-Chapelle ; Camp. or. : RR, naturalisé. — Belgique,
SE des Pays-Bas, Allemagne occ.
275
76. Brassicaceae
OBS. — Jberis amara L. var. coronaria (D. Don) Voss, plus robuste et à inflores-
cence plus grosse que chez la var. amara, est parfois cultivé pour l’ornement et a été
observé à l’état subspontané.
2.— I. intermedia GUERSENT subsp. violletii (SoyEr-WiLL. ex Gopr.) Rouy et Fouc. [Syn. :
1. linifolia auct. non L. subsp. violletii (Soyer-Wizc. ex Gopr.) B. VaLDés]. (Ibéris
de Viollet. Lotharingse scheefbloem. Viollets Schleifenblume). — 20-40 cm. — Mai-
Juill. — Thér. — Talus et éboulis calcaires. — Lorr. mér. : RR (Côte de Meuse aux env.
de Pagny-1a-Blanche-Côte et de Saint-Mihiel). — NW de l'Espagne, France mér. et or.
Gusqu’en Lorr. mér.), Allemagne sud-occ. — *
OBS. — Sous le nom retenu ici, on peut réunir diverses populations souvent
différentes entre elles vu leur isolement géographique, pour lesquelles il existe dans
la littérature une quinzaine de noms distincts ; or l’expérience montre qu’il n’est pas
toujours possible d’attribuer l’un de ceux-ci à un exemplaire si on n’en connaît pas
l’origine. Seule la plante de la vallée de la Seine aux env. de Rouen, constituant la
subsp. intermedia (et encore, ce rang taxonomique est peut-être surfait !), peut être
reconnue comme distincte. Toutes les autres sont rassemblées ici sous le nom de subsp.
violletii ; celui-ci est habituellement donné aux seules populations lorraines (s’étendant
jusqu’en Haute-Marne), mais celles-ci n’ont guère plus d’autonomie taxonomique que
beaucoup d’autres variantes régionales, d’où l’aire géographique beaucoup plus large
indiquée ci-dessus pour ce taxon.
3. — IL. umbellata L. (Ibéris en ombelle. Schermscheefbloem. Doldige Schleifenblume). —
20-70 cm. — Mai-juill. — Thér. — Souvent cultivé pour l’ornement dans les jardins.
Parfois subspontané ou naturalisé (surtout Mar., F1., Mosan et Lorr. : R-RR) : rocailles
calcaires, terrils de schistes houillers, remblais, vieux murs, graviers des rivières, dunes
fixées, terrains vagues. — Région méditerranéenne. — [*]
32. Biscutella L.
Biscutella laevigata L. subsp. varia (DuM.) Rouy et Fouc. (Syn. : B. varia Dum.). (Lu-
netière. Brilkruid. Brillenschôtchen). — 10-40 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. ou Cham.
herb. — Rochers calcaires ensoleillés. — Mosan : R (vallées de la Meuse en amont de
Dinant, de la Lesse inf., de l’Ourthe et de l’Amblève vers leur confluent). — Europe occ.,
de la Meuse au Rhin. — Mellifère. — (Fig. 27, p. 273).
OBS. — On peut distinguer deux variétés :
— Var. varia (DüuM.) LaAMBINON : silicule glabre. — Variété connue dans toute l’aire de
l’espèce dans le territoire de la Flore ;
— var. dasycarpa (LAWALRÉE) MARKGRAF (Syn. : B. varia DuM. var. dasycarpa LAWAL-
RÉE) : silicule munie de poils courts en partie vésiculeux (loupe !). — Variété limitée à la
vallée de la Meuse.
276
38 39 40 41
xE
76. Brassicaceae
1 Silicule longue de 4,5-6 mm, ailée, les ailes étant unies à la base du style
(Fig. 28 à 30, p. 277). Pédicelle fructifère plus court que la silicule ou
P'ÉBAlANT msn enmeannnranieenmmnmnmmennenemnegens 2
Silicule longue de 4 mm au max., soit étroitement ailée dans le haut mais à
ailes non unies à la base du style (celui-ci parfois presque nul), soit non
ailée (Fig. 30 à 34, p. 277). Pédicelle fructifère plus long que la silicule,
l’égalant ou rarement un peu plus court que celle-ci ......................... 4
2 Feuilles caulinaires sup. non amplexicaules, les inf. et moyennes à limbe
souvent profondément découpé, plus rarement seulement lobé ou denté.
Pédicelles fructifères dressés, glabres. Silicule largement elliptique à
suborbiculaire, dépourvue de petites vésicules (Fig. 30, p. 277). Plante
annuelle, vert franc ou un peu glauque, glabre ou à peine velue
EPS 3. Lepidium sativum
Feuilles caulinaires sup. amplexicaules, les inf. et moyennes à limbe denté
ou parfois presque entier. Pédicelles fructifères plus ou moins étalés,
velus. Silicule ovale-elliptique à ovale-oblongue. Plantes vert grisâtre,
BG. PUS GILINOIES VORRÉS ecrans same 3
3 Silicules gén. densément couverte de petites vésicules (forte loupe !) ; partie
libre du style longue d’env. 0,5 mm, ne dépassant pas ou dépassant peu
l’échancrure apicale (Fig. 28, p. 277). Plante annuelle ou bisannuelle, à
tige dressée, souvent simple à la base 1. L. campestre
Silicule pourvue de petites vésicules éparses, peu développées ou parfois
absentes ; partie libre du style longue d’env. (0,6-)1-1,2 mm, dépassant
long. l’échancrure apicale (Fig. 29, p. 277). Plante vivace, à tige souvent
ramifiée dès la base (souche produisant plusieurs tiges dressées-ascen-
dantes ou plus ou moins étalées-ascendantes) 2. L. heterophyllum
4 Plantes vivaces. Silicule non ailée et non ou faiblement échancrée au som-
met (dans ce cas, style dépassant l’échancrure). Pétales égalant le calice
OÙ 16: TÉDASSEMT .. uétinitnmmannneninonermmmnememenennennmenennens 5
Plantes annuelles ou bisannuelles. Silicule étroitement ailée dans le haut
(chez L. ruderale, aile à peine visible) et échancrée au sommet, à style
plus court que l’échancrure ou au max. atteignant la longueur de celle-ci.
Pétales de longueur variée, parfois nuls 6
5 Feuilles caulinaires à limbe linéaire ou linéaire-spatulé. Silicule longue de
(2,5-)3-4,2 mm, ovale, glabre (Fig. 31, p. 277). Plante haute de 30-60
(-80) cm, gén. velue dans sa partie inf. 4. L. graminifolium
Feuilles caulinaires à limbe ovale ou lancéolé. Silicule longue de 1,6-2,7
mm, largement elliptique à suborbiculaire, glabre ou velue (Fig. 32,
p. 277). Plante haute de 50-120 cm, glabre, même dans le bas
ditessseessneeseneensneensne sensé secs ssse esse sne seine annees sense 5. L. latifolium
6 Feuilles basilaires (parfois disparues à la floraison) à limbe pennatiséqué à
bipennatiséqué ; feuilles sup. à limbe entier (Fig. 39, p. 277). Plante à
odeur fétide au froissement. Silicule ovale à ovale-elliptique, longue de
1,5-2,5 mm et large de 1,5-2 mm ; graines non ailées (Fig. 33, p. 277).
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76. Brassicaceae
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76. Brassicaceae
Cardaria draba (L.) Desv. (Syn. : Lepidium draba L.). (Cardaire drave. Pijlkruidkers.
Pfeilkresse). — 25-75 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. ou Géoph. rhiz. — Talus, berges des
cour s d’eau, bord des chemins, dunes rudéralisées. — Mar., Pic. (surtout or.), Brab., Mosan,
Lorr., Champ. : AC-AR ; ailleurs : R-RR. — Europe mér. et or., SW de l’Asie, Afrique du
Nord. Naturalisé en Europe moyenne. — Mellifère. — (Fig. 42, p. 277).
280
76. Brassicaceae
Pétales blancs, un peu plus longs que le calice. Pédicelle fructifère plus court que
la silicule ; celle-ci à peine échancrée au sommet (Fig. 43, p. 287). Graines
longues de 2-2,5 mm. Plante glabre, inodore ou presque au froissement
dnennnnnnennnensnense ne eesnene een ensneese nee enrennneeeeneeene 1. Coronopus squamatus
Pétales blanc jaunâtre, plus courts que le calice, ou parfois absents. Pédicelle
fructifère plus long que la silicule ; celle-ci échancrée au sommet et à la
base. Graines longues de 1-2 mm. Plante velue (parfois éparsement), à odeur
Sté A DIOISSSMERT nca anus 2. C. didymus
1.— Coronopus squamatus (Forssk.) ASCHERS. [Syn. : C. procumbens GiriB. ex CESATI,
PASSER. et GIBELLI ; Senebiera coronopus (L.) PoIRET; Lepidium coronopus (L.) AL-
SHEHBAZ]. (Corne de cerf commune. Grove varkenskers. Niederliegender Krähenfuss).
— 5-30 cm. — Juin-sept. — Thér. — Champs et bord des chemins, sur des sols com-
pacts, graviers des rivières, terrains vagues. — Mar. (surtout polders), Fluv. (surtout
sept.) : AC ; Brab. : AR ; Pic. (surtout or.), Mosan, Lorr., Tert. par. : R ; ailleurs : RR
ou nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. Devenant
subcosmopolite.
2.— C. didymus (L.) Smira [Syn. : Lepidium didymum L. ; Senebiera didyma (L.) PERS.].
(Corne de cerf didyme. Kleine varkenskers. Zweiknotiger Krähenfuss). — 10-25 cm.
— Juin-sept. — Thér. — Bord des chemins, terrains vagues, cultures. — Mar., Boul.
FL, Camp. (surtout occ.), Pic., Brab. (surtout occ.): AC-AR, naturalisé; ailleurs:
R-RR ou nul, gén. adventice. En extension dans la partie occ. et sept. du territoire de la
Flore. — Amérique du Sud. Devenant subcosmopolite.
36. Subularia L.
Plante vivace, à tige devenant ligneuse à la base. Feuilles gén. non disposées en
rosette basilaire, les caulinaires nombreuses dans le bas de la plante. Pétales
longs de 8-13 mm. Pédicelle floral gén. plus long que la fleur à l’anthèse.
Silique portée par un petit stipe (carpophore) gén. long de 0,5-1 mm ; valves
arrondies au sommet (Fig. 44, p. 287) 1. Diplotaxis tenuifolia
281
76. Brassicaceae
282
76. Brassicaceae
Feuilles sup. glauques, plus ou moins glabres, les inf. gén. vertes, sou-
vent velues-hirsutes ..….......................................................... 3. B. rapa
OBS. — Adventice : Brassica tournefortit GOUAN.
1.-— Brassica oleracea L. — 30-100 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ou Cham. herb. —
Mellifère. — On distingue dans le territoire de la Flore :
a. subsp. oleracea (Syn. : var. sylvestris L.) (Chou sauvage. Wilde kool. Wildkohl) :
Plante à tige non ou peu charnue, ramifiée. — Falaises maritimes crayeuses. —
Mar. mér. : RR (Blanc-Nez) ; Mar. sept. (Zélande) : RR, naturalisé. — Côtes de
l’Europe occ., du NW de l’Espagne au Boulonnais, au S de l’Ecosse et à l’Alle-
magne (Helgoland). — *
OBS. — Les botanistes anglais ont parfois mis en doute l’indigénat de Bras-
sica oleracea subsp. oleracea en Grande-Bretagne. Cette incertitude concerne
aussi les rares stations connues sur le continent au N du Cap Blanc-Nez, voire
toute l’aire de ce taxon, que certains auteurs considèrent comme un « légume
préhistorique » sélectionné par l’homme à partir d’une souche méditerranéenne ;
cette opinion est toutefois très controversée. La plante connaît en tous cas une
certaine expansion, puisqu'elle n’est apparue en Zélande qu’en 2002.
nombreux taxons cultivés dans les jardins ou parfois en grand pour l’alimen-
tation de l’homme et des animaux domestiques (plus récemment, parfois aussi
pour l’ornement) : Plantes à tige plus ou moins charnue, fréquemment épaissie
en colonne, gén. non ou peu ramifiée. Les nombreuses variétés distinguées sont
éventuellement groupées en plusieurs sous-espèces ; les principaux de ces taxons
cultivés dans le territoire de la Flore, certains parfois subspontanés (terrains va-
gues, abords des jardins...), sont les suivants :
— subsp. botrytis (L.) DUCHESKE : var. botrytis L. (Chou-fleur. Bloemkool. Blu-
menkohl) et var. ifalica PLENCK (Chou brocoli. Italiaanse winterkool, broccoli.
Spargelkohl, Brokkoli). — [*] ;
— subsp. capitata (L.) ScHÜBL. et MARTENS : var. capitata L. (Cabus blanc, cabus
rouge. Witte kool, rode kool. Kopfkohl, Weisskohl, Rotkohl) et var. sabauda L.
(Chou de Milan ou de Savoie. Savooikool. Wirsingkohl) ; des cultivars utilisés
pour l’ornement dans les parcs et les jardins peuvent être rattachés à la première
de ces variétés. — [*] ;
— subsp. caulorapa (DC.) METZGER : var. gongylodes L., ayant le bas de la tige
tubérisé (Chou rave. Witte raap. Weisse Rübe) ou la racine tubérisée (Chou navet.
Koolrabi. Kohlrabi). — [*] ;
— subsp. fruticosa METZGER : var. gemmifera DC. (Chou de Bruxelles. Spruitkool.
Rosenkohl), var. medullosa THeL. (Chou moellier. Mergkool. Markstammkohl),
var. sabellica L. (Chou frisé. Krulkool. Krauskohl) et var. viridis L. (Syn. : var.
acephala DC.) (Chou cavalier, chou vert. Boerenkool. Blattkohl).
2.-— B. napus L. — 30-100 cm. — Avr.-août. — Thér., Hémicrypt. ros. ou Cham. herb. —
Origine artificielle (à partir de B. oleracea croisé avec B. rapa). — Mellifère. — On
peut distinguer dans le territoire de la Flore :
a. subsp. napus [Syn. : B. oleifera MoENCE ; B. napus L. var. oleifera (MoENcCH) DE-
LILE ; B. napus L. var. arvensis (LAM.) THELL.]. (Colza, navette. Koolzaad. Raps) :
Plante à souche non tubérisée, représentée par des cultivars annuels (fleurissant
gén. en juill.-août) et bisannuels (fleurissant gén. en avr.-mai). — Cultivé en grand
pour ses graines oléagineuses. Fréquemment subspontané, adventice ou natura-
lisé : champs, bord des chemins, friches, terrains vagues... — [*]
subsp. rapobrassica (L.) O. ScHwarz [Syn. : B. napobrassica (L.) Mirz. ; B. na-
pus L. subsp. rapifera METzGEr]. (Navet fourrager, rutabaga. Koolraap, knolraap.
Kohlrübe) : Plante à souche tubérisée, cultivée surtout pour l’alimentation du bé-
tail. — [*]
283
76. Brassicaceae
3.- B. rapa L. — 30-100 cm. — Avr.-août. — Thér., Hémicrypt. ros. ou Cham. herb.
— Origine incertaine (région méditerranéenne ?). — Mellifère. — On peut distinguer
dans le territoire de la Flore :
a. subsp. campestris (L.) A.R. CLAPHAM [Syn. : subsp. sylvestris (LAM.) JANCHEN ;
incl. subsp. ofeifera (DC.) MErzGer]. (Navette d’été. Raapzaad. Rübsen, Wilde
Weissrübe) : Plante à souche non tubérisée, cultivée en grand pour ses graines
oléagineuses, représentée, comme la sous-espèce correspondante de B. napus, par
des cultivars annuels et bisannuels. — Cultivé çà et là. Parfois subspontané, ad-
ventice ou naturalisé : champs, bord des chemins, terrains vagues... — [*]
b. subsp. rapa (Syn. : subsp. rapifera METZGER). (Navet potager. Witte raap. Wasser-
rübe, weisse Rübe) : Plante à souche tubérisée, cultivée dans les jardins et parfois
en grand pour l’alimentation humaine. — [*]
4. — B. juncea (L.) CZERN. (Moutarde de l’Inde. Sareptamosterd. Sarepta-Senf). — 30-100
cm. — Juin-oct. — Thér. — Terrains vagues, bord des chemins, sites rudéralisés. —
R-RR, adventice ou plus ou moins naturalisé. — Asie mér. et or. Limite W incertaine.
— Mellifère. — [*]
5.-— B. nigra (L.) Kocx (Syn.: Sinapis nigra L.). (Moutarde noire. Zwarte mosterd.
Schwarzer Senf). — 30-120 cm. — Juin-août. — Thér. — Berges des cours d’eau
et des canaux, talus, dunes rudéralisées, terrains vagues. — Mar., Fluv. : AC ; Lorr.
(surtout vallée de la Moselle et région de Château-Salins) : AC-AR ; Camp. (surtout
sept.), Brab. (surtout occ.) : AR, en extension ; ailleurs : R-RR ou nul. — Europe (sauf
N), Asie occ., Afrique du Nord, Macaronésie. — Mellifère.
OBS. — 1.- Cette plante peut être confondue avec Hirschfeldia incana (p. 285),
qui possède aussi des siliques toutes ou la plupart appliquées contre l’axe de l’inflores-
cence. Les deux espèces se distinguent par les caractères suivants :
— Brassica nigra : Sépales glabres. Bec de la silique long de 1-4 mm, grêle, non
renflé, toujours dépourvu de graines ; valves à forte nervure médiane (carène) ;
— Hirschfeldia incana : Sépales éparsement velus. Bec de la silique long de 4-7
mm, gén. renflé dans le bas, renfermant 0-1(-2) graines ; valves à nervures peu dis-
tinctes.
2.- Les graines brun rouge foncé, presque noires, de Brassica nigra
sont employées pour fabriquer la moutarde.
Feuilles toutes à limbe profondément découpé. Sépales longs de 7-10 mm. Si-
lique à 4-8 graines ; bec aplati, presque aussi long que le reste de la silique ;
celle-ci à poils raides et persistants (Fig. 48, p. 287). Graines jaunâtre pâle
Où. BEDRES À Dron VOIR rrmnsesmmeenrensenenenareneene 1. Sinapis alba
Feuilles sup. à limbe lancéolé, gén. seulement denté. Sépales longs de 4-5 mm.
Silique à (4-)8-13 graines ; bec conique, gén. plus court que le reste de la
silique ; celle-ci glabre ou à poils courts, souvent caducs. Graines brunes ou
NOITÂLTES us 2. S. arvensis
OBS. — Adventice : Sinapis dissecta LaG. [Syn. : S. alba L. subsp. dissecta (LAG.)
SIMONK..].
1.-— Sinapis alba L. (Moutarde blanche. Witte mosterd. Weïsser Senf). — 20-70 cm. —
Mai-août(-oct.). — Thér. — Friches, moissons sur des sols calcaires, bord des chemins,
sites rudéralisés. — Champ. : AR ; Pic., Mosan, Lorr., Tert. par. : R ; ailleurs : RR, nul
ou adventice. Parfois cultivé comme fourrage ou pour la production de graines. — Eu-
rope mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. Naturalisé dans une grande
partie de l’Europe. — Médicinal.— Mellifère.
284
76. Brassicaceae
OBS. — 1.- La couleur des graines de cette espèce varie de jaunâtre pâle (var.
alba) à brun ou brun violacé (var. melanosperma ALEF.).
2.- Les graines de Sinapis alba sont employées pour fabriquer la mou-
tarde.
2.-—S$. arvensis L. (Moutarde des champs. Herik. Acker-Senf). — 20-100 cm. — Mai-oct.
— Thér. — Cultures, friches, jardins, remblais, abords des habitations. — C, sauf F1.
Camp. et Haute Ard. : AR. Parfois cultivé comme plante fixatrice des nitrates. — Eu-
rope, Asie occ., Afrique du Nord, Macaronésie. — Mellifère.
OBS. — 1.- L'espèce est très variable. On distingue notamment la var. arvensis,
à siliques glabres ou rapidement glabrescentes, et la var. orientalis (L.) Kocx et Z1z, à
siliques courtement velues-hérissées, au moins à l’état jeune.
2.— A l’état stérile, Sinapis arvensis se distingue de Raphanus raphanis-
trum par son limbe foliaire à dents aiguës et à poils longs et épars.
Coincya monensis (L.) GREUTER et BURDET subsp. cheiranthos (Vizc.) AEDO, LEADLAY et
MuURoZ GARMENDIA [Syn. : C. monensis subsp. recurvata (ALL.) LEADLAY ; C. cheiranthos
(Vizz.) GREUTER et BURDET; Hutera cheiranthos (Vizc.) GôMEz-Campo; Rhynchosinapis
cheiranthos (Vizc.) DANDY; Sinapis cheiranthos (Vic) KocH; Brassicella erucastrum
O.E. ScauLz]. (Moutarde girofiée. Muurbloemmosterd. Schnabelsenf). — 20-70 cm. —
Juin-août. — Hémicrypt. ou Cham. herb. — Talus arides, rochers, coupes forestières, ter-
rains vagues ; espèce plutôt calcifuge. — Ard. : AR (surtout Oesling) ; Eifel centr. : R ; Mo-
san or., Lorr. sept. : RR ;ailleurs : parfois adventice ou naturalisé localement (notamment
entre Anvers et Bruxelles). — Europe sud-occ. et centr. — (Fig. 50, p. 287).
Cakile maritima Scop. (Cakilier. Zeeraket. Meersenf). — 10-50 cm. — Juin-oct. — Thér.
— Sables littoraux meubles soumis aux embruns, laisses des marées en avant des dunes ;
285
76. Brassicaceae
45. Crambe L.
Crambe maritima L. (Chou marin. Zeekool. Meerkohl). — 40-80 cm. — Juin-juill. —
Hémicrypt. ros. — Graviers, galets ou plus rarement falaises maritimes, dans la zone des
embruns, sables littoraux au niveau des laisses de marées. — Mar. : AR-R (connu depuis
longtemps dans le Mar. mér., en extension ailleurs et notamment assez répandu actuelle-
ment en Zélande). — Côtes de l’Europe occ. et nord-occ., du N de la Loire à la Finlande
mér. — (Fig. 54, p. 287).
OBS. — 1.-Adventice : Crambe hispanica L. (Syn. : C. abyssinica HoCHST.).
2.-— Crambe cordifolia STEVEN est parfois cultivé pour l’ornement dans les
jardins ; c’est une plante robuste, atteignant 2 m de hauteur, à limbe foliaire cordé à la base
et à fleurs disposées en panicule très rameuse.
287
77. Resedaceae
288
77. Resedaceae
289
77. Resedaceae
(2-)3-4(-6), soudés entre eux à la base ; ovaire supère. Souvent développement d'un an-
drogynophore aplati en disque unilatéral. Fruit : une capsule à 1 loge, ouverte au sommet,
à graines nombreuses. — Env. 70 espèces, principalement de la région méditerranéenne.
OBS. — Adventice : Caylusea abyssinica (FRESEN.) FiscH. et C.A. MEY.
290
78. Ericaceae
rains vagues, parfois pelouses, de préférence sur calcaire. — Mar. Pic., Fluv., Mosan,
Lorr., Champ., Tert. par. : AC ; ailleurs : AR-R. — Europe (sauf N), SW de l’Asie,
Afrique du Nord. — Mellifère.
1. Calluna SALISB.
Calluna vulgaris (L.) Huzz (Callune, bruyère commune. Struikhei. Heidekraut). — 15-
80 cm. — Août-sept. — Cham. frut., rarement Nanophan. — Landes, tourbières en voie
d’assèchement, forêts claires à humus brut, pelouses sèches sur des sols calcarifères en voie
d’acidification. — Camp., Ard. : C ; F1, Brab., Mosan, Lorr. (surtout sept. et Argonne),
Tert. par., Eifel centr. : AC-AR; ailleurs : R-RR ou nul. — Europe, Asie occ., Afrique
du Nord, Macaronésie. Naturalisé en Amérique du Nord or. — Mellifère. — (Fig. 1 et 2,
p. 293).
OBS. — La var. hirsuta (WaAITz) S.F. Gray, à feuilles plus ou moins densément hir-
sutes, a été observée dans des landes et des tourbières acides du Camp., du Brab. occ.
(France) et du Tert. par. (Laonnois) ; elle doit être recherchée ailleurs.
292
78. Ericaceae. 80. Empetraceae
293
78. Ericaceae
Calice glabre. Corolle rouge violacé. Feuilles gén. verticillées par 3, glabres ou
un peu ciliées au bord, d’un vert franc ; bords fortement enroulés, se tou-
chant à la face inf. de la feuille et cachant donc entièrement cette face (Fig.
4, p. 293) nr 2. E. cinerea
OBS. — Plusieurs espèces, cultivars et hybrides d’Erica sont cultivés pour l’ornement
dans les parcs et les jardins. Citons £. carnea L., nom. conserv. (Syn. : E. herbacea L., nom.
rejic.), plante des montagnes de l’Europe mér. et centr., fleurissant en hiver et au début du
printemps, et £. vagans L., originaire du SW de l’Europe, fleurissant de juillet à septembre.
1.— Erica tetralix L. (Bruyère quaternée. Gewone dophei. Glocken-Heide). — 15-50 cm.
— Juin-août. — Cham. frut. — Landes humides, tourbières en voie d’assèchement. —
Haute Ard. : AC-AR ; Camp. : AR ; Ard. occ. (plateau de Rocroi et Hauts Buttés), Tert.
par. : R ; FI, Pic. sept. et occ., Brab., Mosan, Eifel centr. : RR ; jadis en Lorr. sept. —
Europe occ. — Mellifère.
2.— E. cinerea L. (Bruyère cendrée. Rode dophei. Graue Heide). — 15-50 cm. — Juin-
sept. — Cham. frut. — Landes sèches. — Camp. or. : AR ; F1. : R aux env. de Bruges ;
Boul., Brab. occ. (notamment env. de Saint-Omer), Lorr. occ. (Argonne), Tert. par. :
RR. — Europe sud-occ. et occ. — Mellifère.
3. Rhododendron L.
OBS. — De nombreuses espèces du genre Rhododendron (incl. Azalea L.) ainsi que
divers hybrides sont cultivés pour l’ornement dans les jardins et les parcs. C’est le cas
notamment de R. luteum SWEET (Syn. : Azalea pontica L.) et de R. molle (BLUME) D. Don
(Syn. : Azalea mollis BLUME), l’un et l’autre à feuilles caduques ; le premier a été signalé à
l’état subspontané, voire naturalisé.
4. Kalmia L.
OBS. — D'autres espèces de ce genre sont parfois cultivées pour l’ornement, en parti-
culier Kalmia latifolia L., également originaire d’ Amérique du Nord or., arbuste atteignant
4 m de hauteur, à feuilles gén. alternes, à limbe long de 5-12 cm et à corolle de 20-25 mm de
diam. [chez X. angustifolia, feuilles opposées ou verticillées par 3, à limbe long de 2-5(-7)
cm et à corolle de 6-12 mm de diam.].
294
78. Ericaceae
5. Andromeda L.
6. Vaccinium L.
(Airelle, myrtille, canneberge. Bosbes. Heidelbeere, Moosbeere)
295
80. Empetraceae
296
81. Pyrolaceae
à symétrie radiaire, 3-mères. Pièces du périanthe libres entre elles et disposées en 2 verti-
cilles plus ou moins semblables entre eux. Etamines : 3. Carpelles : 6-9, soudés entre eux ;
ovaire supère, à 6-9 loges contenant chacune un ovule ; style court ; 6-9 stigmates aplatis
et dentés. Fruit : une drupe à 2-9 noyaux. Graines contenant un embryon bien différencié.
— Une dizaine d'espèces, des zones tempérées et froides, principalement de l'hémisphère
boréal.
Empetrum L.
Une espèce indigène dans le territoire de la Flore : Feuilles longues de 4-6 mm,
larges de 1-2 mm, à marge entièrement enroulée (la face inf. étant à peine
visible) (Fig. 13, p. 293). Fleurs gén. unisexuées, d’env. 1-2 mm de diam.
rosées à purpurines (F1g. 14 et 15, p. 293). Drupe noire à maturité:
Empetrum nigrum L. (Camarine. Kraaiheï. Krähenbeere). — 10-50 cm. — Avr.-juin. —
Cham. frut. — Tourbières bombées en voie d’assèchement, landes tourbeuses, éboulis ro-
cheux ombragés. — Haute Ard. : R ; Mar. sept. (Zélande), Ard. : RR. — Zones tempérée
(montagnes dans le S) et froide de l’hémisphère boréal.
OBS. — La station de Zélande représente une extension récente remarquable de cette
espèce boréale.
Moneses uniflora (L.) A. GRAY (Syn. : Pyrola uniflora L.). (Pyrole à une fleur. Eenbloe-
mig wintergroen. Einblütiges Wintergrün). — 1-12 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. ros.
297
81. Pyrolaceae
2. Orthilia RAFN.
Orthilia secunda (L.) HOUSE [Syn. : Pyrola secunda L. ; Ramischia secunda (L.) GARCKE].
(Pyrole unilatérale. Eenzijdig wintergroen. Nickendes Wintergrün). — 5-18 em. — Juill.-
août. — Hémicrypt ros. ou Cham. herb. — Plantations de conifères. — Naturalisé en
quelques localités (surtout Lorr. mér. et or.) : RR. — Zones tempérée (montagnes dans le S)
et froide de l’hémisphère boréal. — (Fig. 1, p. 299). —[*]
298
82. Monotropaceae
OBS. — Les plantes qui croissent dans les dunes littorales sont souvent un peu
moins vigoureuses que celles que l’on trouve en d’autres sites. Pour certains auteurs,
elles constituent un taxon particulier: var. arenaria Kocn [Syn.: subsp. maritima
(KENYON) E.F. Warg.], qui se distinguerait de la var. rotundifolia par les caractères
suivants : 2-4 écailles sur la hampe florale (1-2 écailles chez la var. rotundifolia), pé-
dicelles floraux longs de 4 mm au max. (au lieu de 4-6 mm), lobes du calice ovales-
lancéolés, à peine 2 fois aussi longs que larges (au lieu de lobes triangulaires-lancéolés,
2-3 fois aussi longs que larges), style long de 5 mm env. (au lieu de 7-8 mm).
4.— P. chlorantha SwarTz (Pyrole à fleurs verdâtres. Groenbloemig wintergroen. Grün-
liches Wintergrün). — 8-20 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. ros. — Forêts et planta-
tions, principalement de conifères. — Lorr. occ., Champ. : RR. — Zones tempérée et
subarctique de l’hémisphère boréal. — *
299
83. Primulaceae
Sépales et pétales libres entre eux. De 8 à 10 étamines, libres entre elles ; anthères s'ou-
vrant par des fentes longitudinales. Carpelles : 4-5, soudés entre eux ; ovaire supère, à
4-5 loges contenant un grand nombre d’ovules ; 1 style ; 1 stigmate plus ou moins lobé.
Fruit : une capsule. Graines très nombreuses, très petites, à embryon rudimentaire, sans
cotylédons différenciés. — Env. 25 espèces, la plupart de la zone tempérée de l'hémisphère
boréal, surtout d'Amérique.
OBS. — 1. — Les représentants de cette famille parasitent de nombreux arbres fores-
tiers des régions tempérées, non pas directement, mais par l’intermédiaire de mycorhizes
communes à ces essences et aux Monotropaceae.
2. — Cette famille est souvent réunie à celle des Pyrolaceae.
Monotropa L.
Monotropa hypopitys L. (Syn. : Hypopitys monotropa CRANTz). (Sucepin. Stofzaad. Fich-
tenspargel). — 10-30 cm. — Juin-août. — Géoph. rhiz. — Forêts et fourrés de feuillus,
plantations de résineux (en particulier vieilles pineraies), dans l’humus. — Zone tempérée
de l’hémisphère boréal. — (Fig. 5, p. 299). — Deux sous-espèces dans le territoire de la
Flore :
Ovaire et fruit ellipsoïdaux, plus longs que larges. Style gén. plus long que l’ovaire, ra-
rement env. égal à celui-ci. Ovaire, style, filet des étamines et face int. des pétales
dénsément velus (F16:6:Ds 200) ssssssremmemenmsmmenenemennuee a. subsp. hypopitys
Ovaire et fruit subglobuleux. Style gén. plus court que l’ovaire, rarement env. égal à celui-
ci. Ovaire toujours glabre ; style, filet des étamines et face int. des pétales glabres ou
velus (indument gén. plus clairsemé que chez la subsp. hypopitys) (Fig. 7, p. 299)
SERRES RENE ES EDR ARRETE SERRE ETUIS PES E ENVIE b. subsp. hypophegea
a. subsp. Aypopitys. — Ard., Lorr. (surtout sept.) : AR-R ; Mosan : R-RR ; Camp, Brab. :
RR ou disparu.
b. subsp. hypophegea (WaLrLr.) HoLMBOE [Syn. : subsp. glabra (BERNH.) SCHÜBL. et Mar-
TENS ; M. hypophegea WaLLr.]. — Mosan, Lorr. : AC-AR ; ailleurs : R-RR ou nul.
OBS. — Cette sous-espèce comprend deux variétés, l’une ayant le style, le fi-
let des étamines et la face int. des pétales glabres [var. hypophegea (WaLLr.) FREs|],
l’autre ayant ces organes velus [var. piligera (DoMN) HoLMBoE] ; la première est ré-
pandue ; elle est accompagnée çà et là (surtout dans le Mosan et le Lorr.) de la seconde
variété, beaucoup plus rare.
300
83. Primulaceae
rement terminales). Fleurs hermaphrodites, a symétrie radiaire, gén. 5-méres. Calice a (4-
)5(-7) sépales libres ou partiellement soudés entre eux. Corolle a (4-)5(-7) pétales presque
libres entre eux, ou soudés en un tube, rarement nulle (dans ce cas un périgone pétaloide).
Etamines : (4-)5(-9), soudées par le filet a la corolle et opposées aux lobes de celle-ci. Car-
pelles : 5, soudés entre eux ; ovaire gén. supére, rarement semi-infére ; placentation cen-
trale ; I style ; 1 stigmate. Fruit sec : une capsule ou une pyxide a I loge, a graines nom-
breuses. — Env. 800 espéces, surtout des zones tempéreée et froide de l’hémisphére boréal.
1 Feuilles a limbe découpé en segments linéaires 4 la maniére des dents d’un
peigne (Fig. 8, p. 303). Plante normalement aquatique (seule |’inflores-
cence, en verticilles étagés, étant aérienne), croissant parfois aussi sur la
vase exondeée. Pétales blanc rosé .......
ee eeeeeeeseeeees 1. Hottonia p. 302
Limbe foliaire non divisé. Plantes terrestres ou a parties végétatives non en-
tiereMent AqUALIQUES 0.0... eee eeeecceeeseeeseeseeeeeeeseeeseeeseeeseesseseceaeecsecsseesaeenes Z
2 Pétales plus courts que le calice ou nuls ; dans ce dernier cas, un périgone
PStAlOLd! ee eeceececseecssetseceneeteeseseteeesescaeecseeeseeesscssecsaeessesssesaeeeseesaeens 3
Pétales plus longs que le Calice oo... eesecsessesseceseeesseesscsaeccsessssssscsescsseeseeses 5
3 Feuilles toutes en rosette basilaire. Calice accrescent. Fleurs en ombelle mu-
nie de bractées. Plante annuelle, velue 1.0.0.0... 3. Androsace p. 304
Feuilles disposées le long de la tige. Calice non accrescent. Fleurs axillaires.
Plantes glabrescentes o.......cceccceeseeseceeesseesseeeeceeeeeaeeeseeeeseeeeeseesseeseesaes 4
4 Périgone pétaloide, a tépales roses, presque libres entre eux ; pétales nuls
(Fig. 9, p. 303). Feuilles un peu charnues, la plupart opposées. Fruit :
une capsule s’ouvrant par 5 valves. Plante vivace, des sols plus ou moins
SALES .eececccccssessecssccseeesseeseceseccseceaeeeceaeccsecseeeseeensssuesesseenes 8. Glaux p. 307
Calice vert, plus long que les pétales, ceux-ci jaunatres (Fig. 10, p. 303).
Feuilles non charnues, les sup. alternes. Fruit : une pyxide. Plante an-
Helle, des Sols HO SAlES ......sssesasasasssterviaasoareranns 7. Centunculus p. 307
5 Pétales soudés en un tube court ou allongé. Une rosette de feuilles basilaires,
accompagnées ou non de feuilles caulinaires alternes .............. eee 6
Pétales libres entre eux, sauf a la base (pas de tube). Jamais de rosette de
feuilles basilaires oo... cee eeesseeeesseeseceeesneeseceeeseeseceeceseeeseeeesesaesereseeaees 8
6 Feuilles les unes en rosette basilaire, les autres alternes. Fleurs en grappe.
Ovaire semi-infére. Corolle blanche, de 1,5-3 mm de diam. ...................
i i Sh RIO SSS BS ASIN ne neneemnecenn 9. Samolus p. 307
Feuilles toutes en rosette basilaire. Fleurs solitaires ou en ombelle. Ovaire
supére. Corolle de plus de 3 mm de diam, 200.0... cccccccceeesseesseeeeeeees 7
7 Corolle gén. jaune (rarement rouge, rose, violette ou blanche), a tube cylin-
drique et a lobes étalés ou formant un limbe campanulé. Fleurs solitaires
ou en ombelle. Pédicelles fructiféres non spiralés. Plantes velues, sans
tubercule. Limbe foliaire tronqué ou atténué-cunéé a la base, décurrent
SUi Le POOLE sus cevanncsveasconssseusemvosennesanncenacase saameruivanenens 2. Primula p. 302
Corolle rose, lilas ou blanche, a tube court, hémisphérique et a lobes ré-
fléchis a |’anthése. Fleurs solitaires. Pédicelles fructiféres enroulés en
spirale. Plantes glabres, a gros tubercule souterrain. Limbe foliaire cordé
a la base, non décurrent sur le pétiole ......... 10. Cyclamen p. 307
301
83. Primulaceae
1. Hottonia L.
302
83. Primulaceae
83. Primulaceae
OBS. — 1. — Les trois espéces s’hybrident entre elles ; les taxons les plus souvent
observés sont Primula elatior x veris (P. xmedia Preterm.) et P. elatior x vulgaris (P.
xdigenea A. KERNER) ; P. veris x vulgaris (P. xpolyantha Mitt. ; Syn. : P. Xtommasinii
GrEN. et Gopr. ; P. xvariabilis Gouri. non Bast.) a été noté dans le Mar., le Boul., le
Lorr. et aussi dans le Mosan (dans ce cas, d’origine sans doute horticole).
2. — De nombreuses primevéres sont cultivées pour |’ornement dans les
Jardins: espéces exotiques, hybrides, cultivars divers,... Parmi les plus fréquentes,
citons les cultivars et hybrides de Primula vulgaris Hups. s.l. 4 corolle rouge, rose,
violette, blanche,... Ces plantes sont parfois observées a l’état subspontané.
1.— Primula vulgaris Hups. [Syn. : P. acaulis (L.) Hit ; P. grandiflora Lam.]. (Primevére
acaule. Stengelloze sleutelbloem. Stengellose Schliisselblume). — 10-25 cm. — Mars-
avr. — Hémicrypt. ros. — Bois frais 4 humus doux, prairies alluviales, haies. — Pic.
occ.: AC; Boul., Fl. (au S et a VE de Bruges) : R ; Brab. occ. (Clairmarais), Lorr.
mer. (au NE de Nancy ; quelques autres stations d’indigénat douteux), Tert. par. : RR ;
303
83. Primulaceae
3. Androsace L.
4. Trientalis L.
304
83. Primulaceae
4 Sépales longs de 3-5 mm, a face ext. velue dans le bas, munie plus haut
de poils glanduleux épars ou glabrescente, marqués de deux bandes
rougeatres paralléles a la marge. Pétales non glanduleux au bord, mais
pourvus de poils glanduleux courts a la face int. Fleurs en panicule ter-
(HAS) snccncrencmsinnmmameencrenanne emt mA TA ta 4. L. vulgaris
Sépales longs de 5-8 mm, a face ext. velue-glanduleuse jusqu’au sommet,
dépourvus de bandes rougeatres (donc de couleur homogéne). Pétales
courtement ciliés-glanduleux au bord et pourvus de poils glanduleux
courts sur les faces. Fleurs fasciculées par 2-4, rarement solitaires, a
Paisselle des feuilles SUP. ooo. ceeecseeseesteeeteeeeeeteeens 5. L. punctata
OBS. — Lysimachia ciliata L., parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins, a
été signalé jadis comme naturalisé dans l’E de la Belgique. Cette espéce différe de L.
punctata par sa tige et ses feuilles glabres (excepté la marge du limbe, qui est ciliée) et
par ses fleurs solitaires ou, rarement, par 2 4 l’aisselle des feuilles sup.
1. — Lysimachia nummularia L. (Lysimaque nummulaire, herbe aux écus. Penningkruid.
Pfennigkraut). — 12-50 cm. — Juin-juill. — Cham. herb. ou Hémicrypt. — Bord des
chemins, prairies, bois humides ; espéce plus ou moins nitrophile. — C-AR, sauf Ard.
et Eifel centr. : AR. — Europe (sauf N), Caucase.
OBS. — Plante fructifiant rarement, se reproduisant essentiellement par ses sto-
lons radicants.
2.— L. nemorum L. (Lysimaque des bois. Boswederik. Hain-Gilbweiderich). — 10-40 cm.
— Juin-aotit. — Cham. herb. ou Hémicrypt. — Chemins forestiers humides, frénaies,
suintements ombragés. — Mosan, Ard., Eifel centr. : AC ; Brab., Lorr. sept., Tert. par. :
AC-AR; Boul., Pic. sept. : AR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (surtout occ.), Cau-
case.
3.—L. thyrsiflora L. [Syn.: Naumburgia thyrsiflora (L.) REICHENB.]. (Lysimaque thyr-
siflore. Moeraswederik. Straussbliitiger Gilbweiderich). — 20-60(-80) cm. — Mai-
juin. — Hél. — Marais, roseliéres et fossés, bord des eaux, sur des substrats acides.
— Camp.: R; FI., Brab., Mosan occ. (Entre-Sambre-et-Meuse, découvert en 2004) :
RR ; Lorr. nord-or. (G.-D. de Luxembourg) : probablement introduit ; jadis dans le Pic.
mér. — Zones tempérée froide et subarctique de l’hémisphére boréal.
OBS. — AI état végétatif, cette espéce peut étre confondue avec Lysimachia vul-
garis. La distinction peut s’effectuer sur base des caractéres suivants :
— L. thyrsiflora: Feuilles sessiles, semi-embrassantes; réseau de nervilles peu
apparent;
—L. vulgaris : Feuilles courtement pétiolées ; nervilles saillantes, formant un ré-
seau bien apparent.
4.— L. vulgaris L. (Lysimaque commune. Grote wederik. Gewohnlicher Gilbweiderich).
— 40-150 cm. — Juin-aoit. — Hémicrypt. ou Hel. — Bord des eaux, aulnaies, prairies
305
83. Primulaceae
humides ou marécageuses, roseliéres. — Fl., Camp., Fluv. : CC-C ; Pic., Brab. : AC,
mais R sur les plateaux ; Mosan, Ard., Lorr.: AC ; ailleurs : AR. — Europe et Asie
tempérées.
OBS. — 1. — Cette plante présente parfois des stolons longs de plusieurs métres.
2. — Voir l’obs. sous le n° 3 (Lysimachia thyrsiflora).
5.— L. punctata L. (Lysimaque ponctuée. Puntwederik. Punktierter Gilbweiderich). —
40-120 cm. — Juin-aoit. — Hémicrypt. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins.
Subspontané ou naturalisé : haies, talus frais, bord des chemins. — Ard. : AC-AR ;
Lorr. sept. : R ; ailleurs : R-RR ou nul. — SE de l’Europe, SW de I’Asie.
306
83. Primulaceae
corolle bleue (ne pas confondre avec la subsp. foemina !), la f. carnea (SCHRANK)
Hyt., a corolle rose pale, la f. Jilacina (ALEF.) SCHINz et R. KELLER, a corolle lilas,
et la f. pallida (Hook. f.) HyL., a corolle blanc verdatre.
7. Centunculus L.
Centunculus minimus L. [Syn. : Anagallis minima (L.) E.H.L. Krause ; Lysimachia mi-
nima (L.) U. Manns et ANDERB.]. (Centenille. Dwergbloem. Kleinling). — 3-10 cm. —
Juin-sept. — Thér. — Sables et chemins forestiers humides, moissons sur des sols frais. —
Mosan (Famenne et Fagne) : R ; Mar. (surtout sept.), Boul., Lorr. : R-RR ; Pic., Brab., Ard.
meér., Tert. par. : RR ; ailleurs : probablement disparu. En forte régression dans le territoire
de la Flore. — Subcosmopolite. — (Fig. 10, p. 303).
8. Glaux L.
Glaux maritima L. [Syn. : Lysimachia maritima (L.) GALasso, BANFI et SOLDANO]. (Glaux.
Melkkruid. Milchkraut). — 5-10 cm. — Mai-aodt. — Hémicrypt. — Prés salés, dépressions
et bord des fossés saumatres. — Mar. : AC ; se rencontre le long de l|’Escaut jusqu’a Anvers.
— Zones tempérée et froide de l’hémisphere boréal (sols salés). — (Fig. 9, p. 303).
OBS. — Les feuilles de Glaux maritima sont sessiles, mais ne sont pas connées. A
l'état stérile, il est possible, grace 4 ce caractére, de le distinguer d’Honckenya peploides,
qui se rencontre dans des milieux comparables.
9. Samolus L.
Samolus valerandi L. (Samole. Waterpunge. Bunge). — 5-50(-70) cm. — Juin-sept. —
Hémicrypt. ros. — Sables humides, fossés et étangs a plan d’eau variable, suintements des
falaises, parfois terrains vagues et bord des cultures ; espéce le¢gérement halophile. — Mar. :
AR ;Tert. par. : R ; Fl, Camp., Pic. occ., Brab. occ., Fluv. (surtout NW), Lorr. (surtout or.),
Champ. : RR. — Subcosmopolite.
OBS. — Liée habituellement 4 des milieux naturels ou semi-naturels (auxquels on
peut assimiler des dépéts artificiels de sables carbonatés), cette espéce est aussi apparue
aux abords de champs sur sable (FI. en particulier), en conséquence de la minéralisation
importante due aux engrais chimiques.
10. Cyclamen L.
Cyclamen hederifolium Arr. (Syn.: C. neapolitanum Ten.). (Cyclamen napolitain, Na-
politaanse cyclamen. Neapolitanes Alpenveilchen). — 10-25 cm. — Aofit-nov. — Géoph.
— Anciens parcs, bosquets. — Cultivé pour |’ ornement dans les parcs et les jardins. Parfois
subspontané ou naturalisé, surtout dans le SW du territoire de la Flore. — Région méditer-
ranéenne, Europe mér. Naturalisé dans le SW de l’Europe. — [*]
OBS. — Outre Cyclamen hederifolium, a floraison automnale (fleurs apparaissant gén.
un peu avant les feuilles), 4 lobes de la corolle auriculés a la base et a gros tubercule attet-
gnant 15 cm de diam., d’autres espéces sont parfois cultivées pour |’ ornement dans les parcs
et les jardins. Citons notamment C. purpurascens MILL. (Syn. : C. europaeum auct. non
L., nom. rejic.), fleurissant en juill.-sept., a lobes de la corolle non auriculés et a tubercule
atteignant seulement 4 cm de diam.
307
84. Grossulariaceae
1 Rameaux munis d’épines. Raceémes trés courts, a 1-3 fleurs. Baie ellipsoidale
ou presque globuleuse, pouvant atteindre 16 mm de longueur (ou plus
chez certains cultivars), gén. vert jaunatre, plus rarement jaune ou rouge
pourpré, hispide-pubescente ou glabrescente. Limbe foliaire 4 contour
semi-circulaire ou subréniforme, 3-5-lobé, gén. pubescent, atteignant
env. 5 cm de largeur (Fig. 1, p. 309). Réceptacle floral hémisphérique ou
largement campanulé ..........c:ceeeseeeseeeeeeeeeeeereeenrees 1. Ribes uva-crispa
Rameaux sans épines. Racémes a plus de 3 fleurs. Baie globuleuse, gén. plus
petite, gén. rouge ou noire, rarement jaunatre, glabre. Limbe foliaire a
Contour POlygonal 0... eeceeeseesseeeeeeceeeeceeeeeneeeeseeseeseaeesescseesssesenseeeses 2
2 Limbe foliaire 3-5-lobé, atteignant 10 cm de largeur, a4 face inf. couverte
de nombreuses glandes jaunes, sessiles et persistantes, 4 odeur caracté-
ristique de cassis au froissement (Fig. 2, p. 309). Racémes arqués-pen-
dants. Réceptacle floral campanulé. Baie noire, 4 gout caractéristique de
CASSIS, CS 9212(=15) MAE IAI: sssnsirssscsasascaverisneridccarend 2. R. nigrum
Limbe foliaire a face inf. dépourvue de glandes sessiles et persistantes (mais
éventuellement munie de poils glanduleux plus ou moins nombreux),
sans odeur de cassis. Baie rouge, rarement jaunatre, de 6-10 mm de
TATE. cruséueneunsmnawenamenmuzenusonmasacesvaunnneass exrescamensananeciumunenucuenaneaurenmescmanase 3
3 Plante dioique (mais fleurs unisexuces renfermant gén. des rudiments des or-
ganes de l’autre sexe). Limbe foliaire 3(-5) -lobé, ne dépassant pas 5 cm
de largeur ; pétiole long de 3 cm au max. (Fig. 3, p. 309). Racémes dres-
sés, a bractées aigués, longues de 4-8 mm, a axe glanduleux (loupe !).
Baie a gott fade, de 6-8 mm de diam. .0.... eee 3. R. alpinum
Plantes a fleurs hermaphrodites. Limbe foliaire gén. 5-lobé, souvent large de
plus de 5 cm ; pétiole long de plus de 3 cm. Racémes arqués-pendants a
€talés-dressés, a bractées obtuses, longues de 1-2 mm, a axe non glandu-
leux. Baie a goat franchement acide, atteignant 10 mm de diam. (groupe
GG EL, FOTIA ): sz cecwmen cna us cenevmunemmnsnnsr aw seme enERRGNNTAARNdE Kiem eanih aN Andthembiiatn's 4
308
84. Grossulariaceae
84. Grossulariaceae
309
84. Grossulariaceae
210
86. Crassulaceae
311
86. Crassulaceae
1 Etamines : 3-5, en méme nombre que les pétales 0.0... cece cccceseeseceseeeees Z
Etamines : 8-40, en nombre double de celui des pétales ........ccececseeeeeeee 3
2 Feuilles opposées, connées. Pétales : 3-4, blanchatres ou rosés, longs au
max. de 1,8 mm, plus courts 4 un peu plus longs que les sépales. Fleurs
solitaires ou en petits glomérules a l’aisselle des feuilles .. 1. Crassula
Feuilles alternes. Pétales : 5, rougeatres, longs de 3-5 mm, nettement plus
longs que les sépales. Fleurs en cymes terminales 200.0... ceeesseeeeeteees
eseseeessasesesenseseseeeeaececeseeceseecesseceseeceseceuaeeeteeeeeeees (S. rubens) 3. Sedum
3 Fleurs 4 6-20 sépales et autant de pétales, ceux-ci soudés entre eux ala base.
Feuilles caulinaires alternes, 4 limbe plan ; feuilles basilaires formant
une rosette dense. Plantes émettant des rejets terminés par une rosette de
feuilles trés COMpPaCte ....... Lee ee eee ese ceeeeeeeeeeeees 2. Sempervivum
Fleurs gén. a5 sépales et 5 pétales (exceptionnellement 4-6), ceux-ci libres
entre eux. Feuilles alternes, opposées ou verticillées, a limbe plan,
ovoide ou subcylindrique, non en rosettes compactes ............ 3. Sedum
OBS. — Umbilicus rupestris (SALIsB.) DANDY (Syn. : U. pendulinus DC.) a été
observé introduit, sur un vieux mur dans le Brab. centr. Cette espéce vivace, originaire
de la région méditerranéenne, de Macaronésie et du SW de 1’Europe, se caractérise
par des feuilles basilaires peltées, a limbe suborbiculaire, sinué a crénelé, les cauli-
naires plus ou moins réduites, a limbe réniforme a linéaire, la tige simple ou munie
de quelques rameaux courts, les fleurs en grappe, penchées, courtement pédicellées,
d’env. 7-10 mm de diam., a corolle verdatre 4 ocre rougeatre.
Fleurs portées par un pédicelle long de 2-8 mm, 4-méres. Feuilles gén. vertes, a
limbe long de 4-15(-20) mm. Plante aquatique ou croissant sur la vase, a tige
longue de 8-60 CM woe. eeeeceeceeeseesesseeeceeceesseesesseeaeeeeeeeesenaeeeees 2. C. helmsii
OBS. — Crassula vaillantii (WILLD.) Rotu, petite plante terrestre croissant le plus
souvent sur les berges des étangs, a fleurs 4-méres, long. pédicellées et disposées en petites
cymes, a été signalé autrefois en Lorr. et dans le Tert. par.
1. — Crassula tillaea LESTER-GARLAND [Syn. : C. muscosa (L.) RotH non L. ; Tillaea mus-
cosa L.]. (Mousse fleurie. Mosbloempje. Moos-Dickblatt). — 1-6 cm. — Juin-sept.
— Thér. — Sables humides plus ou moins ombragés, sentiers peu fréquentés. — Mar.
mér., Brab. occ. (région de Stambruges), Tert. par. : RR ; Camp. : probablement dispa-
ru ; ailleurs : parfois adventice. — Europe occ. et mér., Afrique du Nord, Macaronésie.
2. — C. helmsii (T. Kirk) Cock. (Syn. : Tillaea helmsii T. Kirk). (Crassule des étangs. Wa-
tercrassula. Nadelkraut). — 8-60 cm. — Juin-sept. — Hydrohémicrypt. — Eaux sta-
gnantes douces ou faiblement saumiatres, rives d’étangs. — Mar., Fl., Camp., Brab. :
R; Mosan, Lorr. : RR ; souvent abondant dans ses stations, naturalisé. En expansion
312
86. Crassulaceae
dans le territoire de la Flore. Parfois cultivé pour l’ornement dans les piéces d’eau. —
Australie, Nouvelle-Zélande. Naturalisé en Europe occ. et centr. — [*]
OBS. — 1. — Signalée pour la premiére fois en Belgique en 1982, cette espéce a
connu une quinzaine d’années plus tard une forte expansion ; elle sera probablement
trouvée dans d’autres parties du territoire de la Flore.
2.—La plante est trés variable suivant qu’elle croit dans l’eau (accom-
modat aquatique) ou sur les berges d’étangs plus ou moins asséchées (accommodat
terrestre). Cette variation est comparable a celle des Elatine (voir p. 204) et des Cal-
litriche (voir p. 604).
313
86. Crassulaceae
3 Feuilles opposées ou verticillées, 4 limbe entier ; les inf. et les moyennes a
limbe obovale, atteignant 3 cm de longueur, finement pubescentes ; les
sup. a limbe linéaire-cunéiforme. Inflorescence : une panicule allongée,
lache. Pétales rosés, parfois verdatres, avec une raie rouge foncé. Tige
couchée-ascendante, glanduleuse dans le haut ................... 2. S. cepaea
Feuilles alternes, opposées ou verticillées, 4 limbe denté ou crénelé dans la
partie sup. Inflorescence : un corymbe dense ...........eeeeeeeseeseeseeeteeneees 4
Pétales jaune vif a orangé. Feuilles a limbe obovale-cunéiforme, non cilié au
bord, long de 3-5 cm. Tige dressée, non radicante dans le bas ................
oceeeeeeeeseaeeeeeeeeeeeeeesteeeeenee 5. S. kamtschaticum subsp. ellacombianum
Pétales gén. rosés ou purpurins, sans raie foncée, plus rarement jaune ver-
GAtre (*) .ocecececccccsccceseeceseeceecseeeeseeeseeeceeseseeceseeesseeessesseeeeeessesesseeesseeeseess 5
Feuilles opposées, courtement pétiolées, a limbe obovale-cunéiforme, cilié
aux bords, long de (1-)2-3 cm. Plante munie de rejets stériles, gazon-
nante. Tige couchée-ascendante, radicante dans le bas ... 3. S. spurium
Feuilles gén. alternes (*), sessiles, a limbe ovale, non cilié, long de 2-8 cm.
Plante sans rejets stériles, non gazonnante. Tige dressée, non radicante
SITS VS TGS serenrsnommermnemamnesmmarasessemmonasteeansccesemteeesaerenramaseaers 4. S. telephium
Potales DIATE OU POSES siciscusssssasa.cn oe acesmnanerenus.e 55.00 2.00shaiindaaniihnndundiechnedinnnnbnesinaiin 7
Ptales fAUNeS oo... eee eeeeeeeesesseeeceeeeeeecescesecsecececeeeeaeeaeeaeerecseseeneeeaeeneeate 9
Feuilles (au moins en majorité) opposées, ovoides a ovoides-subcylin-
driques, gibbeuses a la face inf., longues de 3-6 mm. Pétales longs d’env.
3 mm. Inflorescence poilue-glanduleuse. Follicules dressés obliquement
A MACUTIES eee ee eee eetceeeeeeeeeeeseeeeeeceseeeseeestseeesesees 6. S. dasyphyllum
Feuilles toutes alternes, subcylindriques, longues de 4-20 mm .................. 8
Pétales longs de (2-)3-4 mm. Inflorescence glabre (parfois de petites papilles
éparses). Follicules dressés a maturité. Plante vivace ........ 7. 8S. album
Pétales longs de 5-7 mm. Inflorescence munie de poils glanduleux. Folli-
cules étalés en étoile 4 maturité. Plante gén. annuelle ou bisannuelle,
TOTEM VIVOCE scsncsnmnaieananemaammanmimncanennes mx 8. S. hispanicum
Feuilles longues de 9 mm au max., obtuses au sommet. Tige haute de 10 cm
AU MAX, oo eeeeeceeecceeseeesceesseecsseceacecesceceecsseeeseeecnseesseeeneeseneeeereseseesteeeeeesaes 10
Feuilles longues de 8-20 mm, mucronulées au sommet. Tige atteignant 30
cm de hauteur (groupe de S. rUpestre) ....ccccccccesceesecesecssessesseessesseeeaee 11
10 Feuilles éperonnées 4 la base, linéaires-cylindriques, non aplaties a la face
sup., non imbriquées, longues de 6-9 mm. Peétales longs de (3-)4-6 mm,
jaune pale. Ecailles nectariferes jaunes. Carpelles dressés dans la fleur.
Plante dépourvue de saveur Acre-pOivrée 0... eee 9. S. sexangulare
Feuilles arrondies a la base, non éperonnées, plus ou moins ovoides, aplaties
a la face sup., imbriquées, longues de 3-5 mm. Pétales longs de 6-7 mm,
(*) Si feuilles opposées ou verticillées par 3 et pétales jaune verdatre : voir 4. Sedum
telephium subsp. maximum, p. 316.
314
86. Crassulaceae
315
86. Crassulaceae
b. subsp. fabaria (Kocu) Syme [Syn. : S. vulgare (Haw.) Linx ; S. fabaria Kocu ; 8S.
telephium L. subsp. vulgare (HAW.) FRODERSTROM]. — 30-50 cm. — Juin-aoat. —
Hémicrypt. — Rochers frais et ombragés, berges des cours d’eau. — Mosan, Ard.,
Eifel centr. : R ; Fluv. (Pays-Bas), Champ. : RR. — Europe occ. et centr.
OBS. — 1. — La valeur des caractéres distinctifs des deux sous-espéces analysées
ci-dessus reste incertaine. Leur distribution géographique serait a revoir aprés mise-au-
point de ce probléme taxonomique.
2.—La subsp. maximum (L.) Rovuy et E.G. Camus [Syn. : S. maximum
(L.) HoFFMANN] est cultivée pour l’ornement dans les jardins, d’ot elle s’échappe ra-
rement. Ce taxon croit a |’état spontané, en dehors du territoire de la Flore, le long du
Waal, aux Pays-Bas. Les pétales sont gén. de couleur jaune verdatre et non recourbés ;
les feuilles sont gén. opposées ou verticillées par 3, 4 limbe légérement cordé a la base.
5. — S. kamtschaticum Fiscu. et C.A. Mey. subsp. ellacombianum (PraAzsc.) R.T. CLAUSEN
(Syn. : S. ellacombianum Prasc.). (Orpin d’Ellacombe. Kamtsjatka-vetkruid. Ella-
combes Fetthenne). — 15-25 cm. — Juill.-sept. — Cham. succulent. — Abords des
jardins, anciennes carriéres, berges des cours d’ eaux, talus rocheux, vieux murs, ballast
des voies ferrées. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins. Subspontané ¢a et 1a :
R-RR. — Japon. — [*]
OBS. — Sedum kamtschaticum, espéce du NE de |’ Asie, est représenté en culture
par plusieurs races géographiques et cultivars. Bien qu’assez variables, les plantes
trouvées 4 l’état subspontane ou naturalisé dans le territoire de la Flore sont rapportées
a la subsp. ellacombianum.
6.— S. dasyphyllum L. (Orpin a feuilles épaisses. Dik vetkruid. Dickblattrige Fetthenne).
— 4-12 cm. — Juin-aoait. — Cham. succulent. — Rochers calcaires, vieux murs.
— RR, naturalisé ou probablement disparu. — Europe mér. et centr., Asie Mineure,
Afrique du Nord. — Mellifére. — [*]
7.— S. album L. (Orpin blanc. Wit vetkruid. Weisse Fetthenne). — 15-20 cm. — Juin-juill.
— Cham. succulent. — Rochers secs, vieux murs, rocailles, pelouses séches, digues,
parfois dunes. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins. — Mosan, Ard. or.
(Oesling) : AC ; Fluv., Lorr., Tert. par.: AR ; Boul., Ard. (sauf or.), Eifel centr. : R ;
ailleurs : R-RR et souvent d’indigénat douteux. — Europe (sauf N), SW de |’Asie,
Afrique du Nord. — Mellifére.
OBS. — On distingue parfois un taxon a feuilles, tige et fleurs plus petites : subsp.
micranthum (BastT.) SyME. II est critique et 4 rechercher dans le territoire de la Flore.
8.— S. hispanicum L. (Orpin d’Espagne. Spaans vetkruid. Spanische Fetthenne). — 7-15
cm. — Juin-juill. — Thér. ou parfois Cham. succulent. — Eboulis de carriéres, pied des
murs, berges des canaux. — Cultivé, surtout jadis, pour l’ornement dans les jardins.
Brab., Mosan , Ard. : RR, naturalisé. — Europe sud-centr. et or., SW de l’Asie. — [*]
9.— S. sexangulare L. (Syn. : S. boloniense Lose. ; S. mite Gits.). (Orpin de Bologne.
Zacht vetkruid. Milder Mauerpfeffer). — 5-10 cm. — Juill.-aotit(-sept.) ; floraison plus
tardive que S. acre. — Cham. succulent. — Rochers, vieux murs, digues fluviatiles,
pelouses sableuses séches. — Fluv., Mosan, Lorr. : R ; Brab., Tert. par., Eifel centr. :
RR ; ailleurs : parfois introduit. — Europe médiane (sauf SW).
10.—S. acre L. (Orpin acre. Muurpeper. Scharfer Mauerpfeffer). — 5-10 cm. — Mai-juin
(-juill.). — Cham. succulent. — Rochers, dunes séches, murs, éboulis, pelouses séches
ouvertes, ballast des voies ferrées, vieux murs, terrils, vieux toits. — Mar. : CC dans les
dunes littorales ; ailleurs : C-AR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord, Groenland.
— Mellifére.
11.—S. rupestre L. (Syn. : S. reflexum L.). (Orpin réfléchi, trique-madame. Tripmadam.
Felsen-Fetthenne, Tripmadam). — 15-30 cm. — Juin-aoftit. — Cham. succulent. —
Rochers, vieux murs, digues fluviatiles, pelouses séches. — Mosan, Lorr. (surtout
sept.) : AC ; Ard. (surtout Oesling) : AR ; Fluv., Eifel centr. : R ; Pic., Brab., Tert. par. :
RR ; ailleurs : parfois introduit. — Europe mér. (sauf W) et médiane, Asie Mineure. —
Mellifére.
316
87. Saxifragaceae
12.—S. forsterianum SmitH (Syn. : S. elegans Lej.). (Orpin élégant. Sierlijk vetkruid. Zier-
liche Fetthenne). — 15-30 cm. — Juin-juill. — Cham. succulent. — Rochers siliceux,
pelouses sur des sols siliceux secs. — Lorr. sept. : AR ; Mosan, Ard., Lorr. or., Eifel
centr. : R-RR ; jadis en Brab. or. ; ailleurs : cultivé et parfois subspontané. — Europe
occ., vers le N jusqu’au Rhin et dans le SW de |’Angleterre, Afrique du Nord.
(*) Rarement, une seule fleur terminale chez des individus réduits de Saxifraga tridac-
tylites et de S. granulata.
317
87. Saxifragaceae
1. Parnassia L.
87. Saxifragaceae
320
88. Rosaceae
Feuilles opposées. Pétiole égalant le limbe ou plus court (Fig. 9, p. 319). Tige
quadrangulaire. Fleurs d’env. 3 mm de diam. Graines brun foncé, finement
PapPilleuses we ceeeeseesscesseeseeteeeeeees 1. Chrysosplenium oppositifolium
Feuilles alternes. Pétiole des feuilles inf. beaucoup plus long que le limbe (Fig.
10, p. 319). Tige trigone. Fleurs d’env. 5 mm de diam. Graines noires,
PASSES sencnnanasaceveremneionneannasrersnane
aivinnsoniinilith le SA eiatis Oth Sealine 2. C. alternifolium
1.— Chrysosplenium oppositifolium L. (Dorine a feuilles opposées. Paarbladig goudveil.
Gegenblattriges Milzkraut). — 5-10 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. ou Cham. herb.
— Sources, suintements. — Mosan, Ard. : AC ; Boul., Brab., Lorr. sept., Eifel centr. :
AR-R ; Pic. : R-RR ; ailleurs : RR, introduit ou nul. — Europe occ. et centr.
2. — C. alternifolium L. (Dorine a feuilles alternes. Verspreidbladig goudveil. Wechselblat-
triges Milzkraut). — 5-15 cm. — Mars-mai. — Hémicrypt. — Sources, suintements,
berges des ruisseaux, foréts alluviales; espéce plutdt calciphile. — Brab. (surtout
centr.), Mosan, Ard., Lorr. : AR ; Boul., Fl., Camp., Pic., Tert. par., Eifel centr. : RR. —
Europe et Asie tempérées.
321
88. Rosaceae
a symétrie radiaire, le plus souvent périgynes ; réceptacle large, plan, convexe ou concave ;
calicule parfois présent. Sépales : gén. 5. Pétales : gén. 5, libres entre eux, rarement nuls
(dans ce cas, un périgone sépaloide ou pétaloide). Etamines : 1, 4, 5 ou plus nombreuses.
Carpelles nombreux ou 1-5, libres ou unis entre eux a la base. Fruit : 1-nombreux follicules,
akénes, drupes ou baies ; éventuellement un faux-fruit provenant du développement du ré-
ceptacle. Graines : 1 ou plusieurs par carpelle. — Famille subcosmopolite, comprenant
env. 2000 espéces.
1 Plantes gén. pourvues d’aiguillons (*), plus ou moins ligneuses, souvent ar-
bustives. Feuilles composées-pennées ou trifoliolées. Calicule absent ...
vi cuanto sc waaRiOTe ca ONSET TREN ah no ee ERIS NR RVR aow a oa NISRA RENTERS ME ARR 2
Plantes sans aiguillons, ligneuses ou herbacées. Feuilles simples ou compo-
sées. Caligulé abseit OU PPGSGtt snscsseessnemsvaausennaasmamien
manceouaens 3
2 Réceptacle convexe ; fruit charnu : un ensemble de drupéoles partiellement
soudées entre elles (framboise ou mire), visibles au-dessus des sépales
Ouenire cenx-ci, Pétales FISHES OW FOSES smcamsersmenveoss 4. Rubus p. 328
Réceptacle en amphore, simulant un ovaire infére et donnant naissance a ma-
turité 4 un faux-fruit charnu, surmonté par les sépales (ceux-ci éventuel-
lement caducs) et renfermant les akénes. Pétales blancs, roses, rouges ou
PATCIICNG [QUIES sce caveayoeararsanevosessansanessenmuesmuneeonvenseneuse 15. Rosa p. 358
3 Fleurs sans pétales, 4 4(-5) tépales verdatres ou pourpres, doubles ou non ex-
térieurement d’un calicule formé de piéces minuscules a presque égales
aux tepales. Réceptacle concave, simulant un ovaire infére, incluant a
maturité un akéne unique (Fig. 35 et 36, p. 355 ; Fig. 42 et 43, p. 359),
Plantes herbacees ..........cceccessesseeeseeeeeeeeeeeeeseeeeeeeesseeeseesseeeeeeseesseeeeeneees
Fleurs pourvues de pétales et de sépales ; calice doublé ou non d’un calicule.
Plantes herbacées ou Lligneuses 2.0.0... cee seceeseceeeeeneeeeeeeseeeeceaeeneeeseeeneees 6
4 Feuilles composées-pennées (Fig. 32, p. 355). Fleurs en tétes terminales
denses, ovoides-oblongues a subglobuleuses. Tépales verdatres ou
pourpres, caducs ; calicule absent. Réceptacle fructifére (faux-fruit) réti-
culé ou ailé a maturité (Fig. 35 et 36, p. 355) eee ecceceeecseeeteeteeeeeeeaees
(*) Aiguillons trés rarement absents (Rubus idaeus, R. laciniatus, R. saxatilis...) : es-
péces facilement reconnaissables a leur fruit (ensemble de drupéoles).
322
88. Rosaceae
Calice doublé ext. d’un calicule formé de 5 petites piéces vertes (Fig. 22,
p. 347). Feuilles pennées ou palmées. Réceptacle plan ou convexe .......
323
88. Rosaceae
OBS. — D’autres Sorbaria sont parfois cultivés pour |’ornement dans les parcs et les
jardins. Lun d’eux, S. tomentosa (LINDL.) REHD., a fruits glabres, a pédicelles penchés a
maturité et a folioles munies a la face inf. de poils au moins en grande partie simples ou
glabres (chez S. sorbifolia, fruits velus, a pédicelles restant dressés et folioles munies a la
face inf. de poils tous étoilés ou glabres), a été observé a |’ état subspontané (Brab. occ.).
324
88. Rosaceae
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88. Rosaceae
326
88. Rosaceae
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PLE
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88. Rosaceae I
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88. Rosaceae
328
88. Rosaceae II (Rubus)
329
88. Rosaceae
330
88. Rosaceae
riféres, berges des riviéres, dunes littorales. — C-AC, sauf Camp. : AR et Ard. : R.
— Europe, SW de 1’Asie, Madére. — Médicinal. — Mellifére.
R. section Corylifolii Lint. (*) — 0,5-1,5 m. — Juin-sept. — Nanophan. — Haies,
talus, bord des chemins, lisiéres forestiéres. — C. — Europe, SW de 1’ Asie.
R. section Rubus
[Syn. : sect. Fruticosi (Wimm. et Gras.) Gopr.] (**)
1 Aiguillons égaux entre eux ou presque égaux, la plupart disposés sur les
angles du turion. Glandes stipitées absentes ou rares (Fig. 11 a 15, p.
329) (« HOMOLACANEHI ») Leeeeceecccceeseesseseeteeeeeeseeseeeeseeneessecsecaeesesseeeeseaes 2
331
88. Rosaceae
Aiguillons presque toujours trés inégaux, les petits sétacés, terminés par une
glande (Fig. 16 4 19, p. 329) (« Heteracanthi >») .ccccccecccsesessesscsesseseees 3
2 (Attention : 3 possibilités !)
Turion dressé, arqué seulement au sommet, s’enracinant rarement en au-
tomne, glabre ou rarement un peu poilu. Folioles gén. vertes a la face
inf. Inflorescence en forme de grappe simple ou peu ramifiée, dépourvue
de glandes (rarement les bractées munies de glandes stipitées). Sépales
verts a la face ext., bordés de blanc, glabres ou poilus, dressés, étalés ou
réfléchis 4 Maturité 0.0.0... ec cece eeseeteeeseeeeees I. Sous-section Rubus. 5
Turion arqué-couché, s’enracinant en automne au sommet, glabre ou poilu.
Folioles vertes ou grises-tomenteuses a la face inf. Inflorescence gen. en
panicule racémiforme, fréquemment un peu glanduleuse. Sépales gén.
gris-tomenteux a la face ext. (rarement verts et bordés de blanc), étalés
ou réfléchis a maturité .... II. Sous-sections Sylvatici et Sprengeliani. 16
Turion gén. arqué-couché (rarement dressé), s’enracinant en automne au
sommet, glabre ou poilu. Folioles gén. nettement blanches-tomenteuses
a la face inf. Inflorescence gén. en panicule racémiforme, toujours dé-
pourvue de glandes stipitées. Sépales blancs-tomenteux 4a la face ext.,
réfléchis a maturité 20.0.0... eects III. Sous-section Discolores. 35
3 Turion anguleux (Fig. 16, p. 329). Folioles trés blanches-tomenteuses a la
face inf. Axe de l’inflorescence plus ou moins poilu-hérissé. Sépales ré-
fléchis. Pétales blanc jaunatre (IV. Sous-section Canescentes) .....:.0c08
Ao cerca geseeccaEN LD EER ERENT TR ERSIONTE KRIS RERERRRTAROMENECARSEROR: 48. R. canescens
CES CaraCtEreS NON FEUNIS oo... eeeeeeeeessesesssceseccesceceseccecccceccccecececeeececececceaueenss 4
4 Turion gén. anguleux (Fig. 17 et 18, p. 329). Aiguillons robustes, plus ou
moins comprimés a la base. Glandes stipitées plus longues ou plus
courtes que le diam. de l’axe florifére. Feuilles a 3-5 folioles. Pétales
TOSES OU DIANCS ....ceeeeeeseereeseeteeteeeees V. Sous-section Appendiculati. 41
Turion gén. arrondi (Fig. 19, p. 329). Aiguillons gén. faibles, non comprimés
a la base. Glandes stipitées plus longues que le diam. de |’axe florifére.
Feuilles a 3(-5) Tolioles,, Petales BIANCS casssssuassmnevaseccnnmmenvexamaneanses
I. SOUS-SECTION RUBUS
5 Aiguillons du turion faibles, coniques (Fig. 11, p. 329) ou subulés, arrondis a
la base. Feuilles a 5-7 folioles, les inf. sessiles. Drupéoles rouge foncé
332
88. Rosaceae
333
88. Rosaceae
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88. Rosaceae
25 Turion poilu, subarrondi (Fig. 14, p. 329). Feuilles 4 3(-5) folioles. Pétales
BOBS VIE acnnnennvienmncnensnenndinnewnnngnanneiaitisiisiinnkenemamnnaressmccanses 28. R. sprengelii
Turion glabrescent, anguleux. Feuilles a 5 folioles. Pétales rose pile ...........
ne stancenianeirsttonsincessrcwaicernsvensiemeerwetatiba i essa 29. R. axillaris
26 Folioles des feuilles adultes vertes 4 la face inf. .......eecccecceeecesseccceeeeseees 27
Folioles des feuilles adultes grises ou blanches-tomenteuses 4 la face inf.
333
88. Rosaceae
V. SOUS-SECTION APPENDICULATI
41 Turion a aiguillons peu inégaux, a faces lisses, les aiguillons tuberculiformes
étant a peu pres absents (Fig. 17, p. 329). Glandes stipitées plus courtes
que le diam. de l’axe florifGre ....... eee cece eceeeceeeeeesceeeeseceeseeeteeetsseeees 42
Turion a aiguillons trés inégaux, rendu rude par des aiguillons tuberculi-
formes couvrant sa surface (Fig. 18, p. 329) vic ccccccseeeeteeeeeneee 43
336
88. Rosaceae
337
88. Rosaceae
Etamines plus courtes que les styles ou les égalant. Folioles plus ou moins
grossiérement et doublement ou irréguli¢rement dentées ; la terminale
ovale ou obovale, a base un peu émarginée, cuspidée au sommet ..........
i a CAS A LSA WN WAS LEER TR TR SSE SENNA Sa SRSA ASR 33
53 Glandes et soies glanduliferes jaunatres. Inflorescence pourvue d’acicules
TOMDLCUX oes eeceescesessesseesssssseessssessessssecesssesesesessaseees 62. R. aculeolatus
Glandes et soies glanduliféres noiratres. Inflorescence pourvue d’acicules
PCW MOMDTOUE ccm mane 63. R. oreades
338
88. Rosaceae
16.—R. vigorosus P.J. MUELL. et Wirtc. (Syn. : R. affinis auct. non WEIHE et NEES). — 1-2
m. — Juill-aoit. — Nanophan. — Lisiéres forestiéres, haies, bord des chemins. —
Camp. : C; Mar. sept., Fl., Brab., Tert. par., Eifel centr. : R-RR. — Europe centr. et
nord-occ.
OBS. — De cette espéce se rapproche Rubus holerythros Focxe (Syn. : R. aurora
V.D. BEEK et al.) (Camp., Brab.).
17.-R. ammobius Bucuen. et Focke. — 1-1,5 m. — Juin-juill. — Nanophan. — Bord des
chemins. — Camp. : AR ; Brab : RR. — Europe nord-occ.
18—R. senticosus KoeHL. ex WEIHE (Syn. : R. montanus Wirtc. non Lipert ex LEJ.). —
Atteint 1,5 m. — Juin-juill. — Nanophan. — Lisiéres forestiéres, haies. — Camp.,
Mosan : AC ; Brab., Eifel centr. : AR-R ; Ard. : RR. — Europe médiane.
19.—R. frederici v.p. BEEK (Syn. : R. /aetus v.D. BEEK ; R. nitidiformis auct. non SuDRE). —
Atteint 1,5 m.— Juin-juill. — Nanophan. — Lisiéres foresti¢res. — Fl., Camp. occ.,
Brab. : CC-AC ; Pic., Tert. par. : R. — Europe nord-occ.
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88. Rosaceae
340
88. Rosaceae
43.—R. praecox Bertot. (Syn. : R. procerus P.J. MuELL. ex BouLay). — Atteint 1,5 m. —
Juill. — Nanophan. — Haies. — Lorr. : AC ; Camp., Brab., Mosan, Ard., Lorr., Eifel
centr. : AR-R. — Europe occ., centr. et mér., Asie Mineure.
OBS. — De cette espéce se rapprochent Rubus amiantinus (FOCKE) FOERSTER
(Camp., Brab., Mosan) et R. armeniacus Focke (Cultivé pour ses fruits comestibles.
Subspontané ou naturalisé ; en forte expansion dans le territoire de la Flore. — [*]).
44.-R. montanus Lipert ex LE. (Syn. : R. roseolus P.J. MUELL. ex BouLay). — Atteint 1,5
m. — Juin-juill. — Nanophan. — Haies, lisiéres foresti¢res, friches. — Mosan, Lorr. :
C; Ard. : AC ; Brab., Champ., Eifel centr. : R-RR. — Europe occ., mér. et centr.
OBS. — De cette espéce se rapprochent Rubus aciodontus Ler. et P.J. MUELL.
(Camp., Mosan, Tert. par.), R. brittonii W.C. Barton et Rippetsp. (Syn. : R. Aylophilus
auct. an Ripart ex GENEV. ?) (Brab., Mosan), R. grabowskii WrtHE (Syn. : R. thyrsan-
thus Focxe ; R. goniophyllus auct. an P.J. Mue tt. et Ler. ?) (Camp., Brab., Mosan,
Ard., Lorr., Tert. par.) et R. perperus H.E. Weer [Lorr. nord-or. (G.-D. de Luxem-
bourg)].
45. —R. goniophorus H.E. WeBer (Syn. : R. goniophylloides auct. non SupRE). — Atteint
1,5 m. — Juill. — Nanophan. — Haies, bord des chemins. — Mosan or. : AR ; Brab.
or., Ard. or., Eifel centr. : R-RR. — Europe nord-occ.
OBS. — De cette espéce se rapproche Rubus flaccidus P.J. MUELL. [Ard. or. (Oes-
ling)].
46.—R. phyllostachys P.J. MUELL. — Atteint 1,5 m. — Juill. — Nanophan. — Haies, bords
des chemins. — Camp. : localement C ; Brab., Mosan, Ard., Tert. par. : R. — Europe
occ. et médiane.
47. —R. arduennensis Lipert ex Ley. — Atteint 1,5 m. — Juill. — Nanophan. — Haies, li-
siéres forestiéres, bord des chemins. — Mosan, Eifel centr. : C-AC ; Ard. : AR ; Brab.,
Lorr. : RR. — France, Allemagne, Belgique.
341
88. Rosaceae
V. SOUS-SECTION APPENDICULATI
49 —Rubus vestitus WeEIHE (Syn. : R. leucanthemus P.J. MUELL.). — Atteint 1,5 m. — Juin-
juill. — Nanophan. — Bois, lisiéres forestiéres, haies. — Fl., Brab., Mosan, Lorr., Eifel
centr. : C-AC ; Boul., Camp., Pic., Brab., Ard., Champ., Tert. par. : AR-R. — Europe
occ. et centr.
OBS. — De cette espéce se rapprochent Rubus adscitus GENEV. (Boul., Pic., Brab.,
Mosan, Champ., Tert. par.), R. andegavensis Bouvet (Brab., Mosan), R. anglobelgicus
ALLEN et VANNEROM (FI., Camp., Brab., Mosan), R. baronicus v.D. BEEK (Camp., Brab.,
Mosan), R. condensatus P.J. MugLL. (Mosan, Ard., Lorr.), R. conspicuus P.J. MUELL.
ex Wirtc. (Brab., Mosan, Ard., Lorr., Tert. par.), R. dechenii Wirtc. (Ard. or., Lorr.
— *), R. dentatifolius (Briccs) W.C.R. Watson (Brab., Ard.), R. eifeliensis Wirtc.
(Brab., Mosan, Ard., Lorr., Eifel centr.), R. flavescens P.J. MUELL. et Ler. (Brab., Tert.
par.), R. furvicolor Focke (Camp.), R. gratiosus P.J. MUELL. et Ler. (Mosan, Ard., Tert.
par.), R. grypacanthus Ler. et P.J. MuELL. (Brab., Tert. par.), R. hirtifolius P.J. MUELL.
et Wirta. (Ard. or., Lorr. — *), R. infrarugosus (SupDRE) PRAIN (Camp., Pic., Brab.,
Mosan, Ard., Lorr., Champ.), R. inopacatus P.J. MuELL. et Ler. (Camp., Mosan, Ard.,
Lorr., Tert. par.), R. leucostachys SCHLEICH. ex SMITH (Brab., Mosan), R. muelleri LEF.
(Ard., Lorr., Tert. par.), R. oblongifolius P.J. MuELL. et Wirtc. (Ard., Lorr.), R. ortho-
cladoides Supre (Ard., Lorr.), R. pannosus P.J. MuELL. et Wirta. [Lorr. nord-or. (G.-
D. de Luxembourg)], R. pruinifer Supre (Pic. — *), R. roberti Matzke-Hasexk [Lorr.
nord-or. (G.-D. de Luxembourg)], R. schumacheri (ApE) Marzke-Hasek [Brab. or.
(Allemagne) — *], R. splendidus P.J. MUELL. et Ler. (Mar., Camp., Brab., Ard., Tert.
par.), R. taxandriae VANNEROM ex V.D. BEEK (FI., Camp., Brab., Mosan, Ard., Lorr.), R.
teretiusculus KALTENB. (Brab., Mosan) et R. transvestitus MaTzKE-Hasek [Lorr. nord-or.
(G.-D. de Luxembourg)].
50.—R. drymophilus P.J. Mue.v. et Ler, — Atteint 1,5 m. — Juin-juill. — Nanophan. —
Lisiéres forestiéres, haies. — Brab., Mosan, Tert. par. : C-AC ; Camp., Ard. : AR. —
Europe occ.
OBS. — De cette espéce se rapprochent Rubus acutipetalus Ler, et P.J. MUELL.
(Brab., Mosan, Tert. par.), R. bonus-henricus MatzkeE-Hasek [Ard. or. (Oesling), Lorr.
nord-or. (G.-D. de Luxembourg)], R. caninitergi H.E. WeBrr [Ard. or. (Oesling), Lorr.
nord-or. (G.-D. de Luxembourg)], R. chenonii SupRE (Camp., Mosan), R. fuscicaulis
Epes (Syn. : R. guestphalicoides H.E. WeBer) (Brab., Ard., Lorr., Tert. par.), R. fuscus
WEIHE (Brab., Mosan, Ard.), R. hasbaniensis VANNEROM (Syn. : R. acutifolius LEF. et
P.J. MUELL. var. foliolatus SupRE) (Brab., Mosan), R. macrodontus P.J. MUELL. [Ard. or.
(Oesling)] et R. sciophilus Ler. et P.J. MueLy. (Brab., Mosan, Ard., Tert. par.).
51—R. phaeocarpus W.C.R. Watson. — Atteint 1,5 m. — Juin-juill. — Nanophan. —
Bois, lisiéres forestiéres, haies. — Brab., Mosan : R-RR. — Europe occ.
52—R. foliosus WerHE. — Atteint 1 m. — Juin-juill. — Nanophan. — Bois. — Camp. : C ;
Fl., Brab., Mosan, Ard., Lorr., Eifel centr. : AC-R. — Europe centr. et nord-occ.
OBS. — De cette espéce se rapprochent Rubus derasifolius (SuDRE) W.C.R. Wat-
SON (Brab., Mosan, Ard.), R. flexuosus P.J. MuELL. et Ler. [Mar. sept. (Walcheren),
Boul., Fl., Camp., Pic., Brab., Mosan, Ard., Lorr., Tert. par.], R. muridens v.D. BEEK
(Syn. : R. argutipilus SupRE ?) (Brab., Mosan, Ard.), R. omalodontos P.J. MUELL. et
Wirtc. (Ard., Lorr.), R. proiectus v.D. BEEK (Syn. : R. anglohirtus Evers) (Fl., Camp.,
Brab., Ard.), R. ripuaricus Matzke-Hasek (Ard., Lorr. nord-or., Eifel centr.), R. saxi-
cola P.J. Mug. (Ard., Lorr.), R. scaber WEIHE (Syn. : R. analogus Ler. et P.J. MUELL.)
(Boul., Fl., Brab., Mosan, Ard., Tert. par.), R. subcordatus H.E. WEBER [Mosan or.
(Allemagne) — *], R. tereticaulis P.J. MUELL. (Ard., Lorr., Tert. par.) et R. viscosus
WEIHE ex Les. et Courrois (Mosan, Ard., Lorr., Eifel centr.).
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88. Rosaceae
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88. Rosaceae
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88. Rosaceae
(*) Voir aussi Potentilla davurica et hybrides : obs. sous le n° 17. P. fruticosa, p. 351.
(**) Il arrive parfois, dans une feuille 4 5 folioles, que la partie inf. de celles-ci soit
légérement décalée vers le bas, ce qui peut faire qualifier la feuille de pennée.
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88. Rosaceae
7 Pétales 24 iiiieeceeeccececcecccccccccceccuscssevscsessneseececesesececcceseeeesueeuuaeseuavesauaasanassegars 8
Pétales 25 Lil ieeeeecececccccccccccceeeccsessusssvssusssesecseeeceeecesceseceseeuueseeessesaeessansaneers 9
8 Tiges floriféres couchées, stoloniformes, s’enracinant aux nceuds en fin
d’été. Carpelles : 20-50. Corolle de (1-)1,4-1,8 cm de diam., 4 4 pétales
dans une majorité des fleurs, a 5 pétales dans les autres. Feuilles a 3-5
FOLDOLE’S Loeeeeeccceccccscccscecseeeceseeceseeceseecseeesesceseeessseesseeeseess 12. P. anglica
Tiges floriféres couchées-ascendantes a subdressées, ramifi¢es dichotomi-
quement, non radicantes. Carpelles : 4-8(-20). Corolle de 0,6-1,2(-1,5)
cm de diam., presque toujours a 4 pétales. Feuilles la plupart a 3 folioles
(mais stipules ressemblant a des folioles, de sorte que la feuille peut
paraitre 25 folioles) oo... eee ceeeeceetseeeeeeeeeeeneens 11. P. erecta
9 Fleurs la plupart ou toutes axillaires, solitaires, long. pédicellées. Tiges flori-
féres couchées-ascendantes, stoloniformes, s’enracinant aux noeuds (au
PUGS Cit MTL CEG) cena: case ec ccmmanwanesmnza.vn semawsanweannesuad dnnnnisGAnsiinasibsislbtlinnn 10
Fleurs en cymes terminales, courtement a long. pédicellées. Tiges floriféres
dressées a couchées-ascendantes, jamais stoloniformes (mais, dans le
dernier cas, naissant, au moins en partie, a l’aisselle des feuilles couron-
Nant la SOUCHE) ........eeeccceseseecceeteceeeeececeeteecceeneeseeaeeessnseeseaeeeeseeesenaees 11
10 Fleurs les unes a 5 pétales, les autres (gén. majoritaires) a 4 pétales. Car-
pelles : 20-50. Corolle de (1-)1,4-1,8 cm de diam. Feuilles a 3-5 fo-
THGTEE menevenseiitvdssesinaesinttitinsivwn
eb dihdn iRSADSOOSEES Si thacnlNeRSaDaw sesiSleneanamens 12. P. anglica
Fleurs toutes a 5 pétales. Carpelles : 60-120. Corolle de 1,7-2,5 cm de diam.
Feuilles a 5(-7) folioles .........eeeceeseeeeeeeeseeeeseenseeseeeenens 13. P. reptans
11 Folioles a face inf. grisatre, munies de poils en partie étoilés. Tiges floriféres
prostrées a ascendantes. Corolle de 0,8-1,5 cm de diam. ............. 12
Folioles dépourvuies dé poils GtOules srissss ssascssscsnsnsasssasssicannnsnddnaiesonarisndinence 13
12 Folioles vert cendré sur les deux faces (la face inf. au plus un peu plus
claire), a poils la plupart étoilés, non crépus. Tiges floriféres naissant
toutes a l’aisselle des feuilles couronnant la souche ......... 15. P. incana
Folioles discolores, 4 face sup. verte et a face inf. vert grisatre, couverte
d’un tomentum formé de poils crépus entremélés de poils droits. Tiges
floriféres les unes naissant a l’aisselle des feuilles couronnant la souche,
les autres terminales ..0...... ee eee eeeeeeeeeeeeneeeeeeeeeees 16. P. leucopolitana
13 Tiges floriféres gréles, plus ou moins prostrées 4 ascendantes, naissant a
Vaisselle des feuilles couronnant la souche, celle-ci épaisse, souvent ra-
meuse et elle-méme prostrée. Feuilles inf. a 5 folioles (Fig. 25, p. 347),
les sup. réduites, 43 folioles. Plante haute de 5-20 cm. Corolle de 0,8-1,5
CM de dia, .....eceeeesceesscesecseeseeeeteeeeeeeaeeeeeeaees 14. P. tabernaemontani
Tiges floriféres plus ou moins robustes, ascendantes a dressées, continuant
la souche ; celle-ci non couronnée de feuilles au moment de la floraison.
Feuilles inf. a 3-7 folioles. Plantes hautes de 15-70 cm ..................0.. 14
14 Folioles gén. 5, munies a la face inf. d’un tomentum blanc, dense (cachant
les nervures, au moins les latérales), formé 4 peu prés exclusivement de
poils crépus a flexueux ; marge gén. enroulée vers le bas. Pétales longs
de 4-6 mm, égalant env. le calice oe eeeeeeteeeeeeees 6. P. argentea
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88. Rosaceae
347
88. Rosaceae
Pétales longs au max. de 7 mm, jaune vif , plus courts que le calice, |’éga-
lant ou le dépassant un peu. Pas de poils glanduleux (mais parfois des
glandes sessiles) dans l’inflorescence. Feuilles inf. a folioles longues au
TYR, LS 6 TY ssercss 25.00 cxnancencer ns enemesusmswen ms assaisesiindiean mannennoamrsrlonssall cl nnxemens 16
16 Feuilles inf. gén. a 3 folioles (rarement quelques-unes a 5 folioles). Calice
fortement accrescent aprés la floraison, les sépales atteignant une lon-
gueur de 8-10(-12) mm autour du fruit. Pétales longs de 4-5 mm, gén. un
peu plus courts que le CaliCe woe eect eeeeeteeeteeesees 9. P. norvegica
Feuilles inf. a 5(-7) folioles. Calice non ou peu accrescent aprés la florai-
son, les sépales atteignant seulement une longueur de 5-7 mm autour du
FEUIt eee ec eeeceeeececeeeseesseesseceseeseessaessceeseecaeesseesseeeaeceaeceseseeeseseaeeeaeeeaee 17
17 Feuilles inf. a 5-7 folioles, a face inf. grisatre, pourvue de nombreux poils
courts et de longs poils droits sur les nervures ; foliole médiane pourvue,
de chaque cété, de 5-9(-11) dents ou lobes, seule la base de la foliole
étant entiére. Pétales longs de 5-7 mm, gén. un peu plus longs que le
enlies on patioig PCealait G0, meneanenameccmemamenens 7. P. inclinata
Feuilles inf. gén. a 5 folioles (rarement quelques-unes a 3 folioles), a face
inf. verte a vert grisatre, pourvue de poils plus ou moins épars (mais
parfois presque aussi abondants que chez le précédent) ; foliole médiane
pourvue, de chaque cété, de 3-5(-6) dents ou lobes, le 1/4 inf. de la fo-
liole étant entier. Pétales longs de 3-5 mm, plus courts que le calice ou
OSGI CGY, cecns ceremonies 10. P. intermedia
OBS. — 1. — On cultive pour l’ornement dans les jardins et les pares, outre Poten-
tilla fruticosa et taxons voisins, plusieurs espéces de ce genre, notamment Potentilla
atrosanguinea Lopp. ex D. Don, a corolle de 2-3 cm de diam., rouge 4 orangée.
2. — Potentilla rivalis Nutt. ex Torr. et A. Gray semble naturalisé dans
une station du Fl. (Aalter), en bordure d’étang. Cette espéce, originaire d’ Amérique du
Nord, ressemble 4 P. norvegica, dont elle se distingue notamment par ses pétales trés
courts (égalant env. la moitié des sépales), beaucoup moins larges que longs, ainsi que
par ses étamines peu nombreuses (moins de 10 par fleur dans la population belge, alors
que chez P. norvegica elles sont gén. au nombre de 10-20).
3. — On peut observer, gén. en compagnie de leurs parents, les hybrides
Potentilla anglica x erecta (P. xsuberecta ZiMMETER), P. anglica x reptans (P. xmixta
Notte ex REICHENB.), P. argentea x inclinata (P. xsemiargentea BorpAs) et P. erecta
x reptans (P. xitalica LeHM.). Le premier de ceux-ci n’est pas rare dans les régions ou
les parents coexistent ; pas toujours facile a identifier, il se reconnait principalement a
sa stérilité totale ou partielle (quelques akénes seulement se développant). Voir aussi
Vobs. sous le n° 15 (P incana).
Potentilla rupestris L. [Syn. : Drymocallis rupestris (L.) SosAK]. (Potentille des ro-
chers. Rotsganzerik. Felsen-Fingerkraut). — 20-50 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt.
ros. — Rochers et éboulis siliceux ; espéce thermophile. — Mosan mér., Ard. (surtout
Oesling) : RR. — Europe (sauf N), SW de I’Asie, Afrique du Nord.
P. sterilis (L.) GARcKE (Syn. : Fragaria sterilis L. ; Potentilla fragariastrum EHRH. ex
Pers.). (Potentille faux fraisier. Aardbeiganzerik. Erdbeer-Fingerkraut). — 5-15 cm.
— Févr.-mai. — Hémicrypt. ros. — Bois, haies, coupes forestiéres, plus rarement pe-
louses et prairies. — Boul., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AC-AR ;
Ard. (surtout mér. et or.) : AR ; Mar., Fl., Camp., Champ. : RR. — Europe occ. et centr.
— Mellifére.
OBS. — Il y a lieu de ne pas confondre Potentilla sterilis avec Fragaria vesca ;
en l’absence de fruits, ces deux espéces se distinguent entre autres par les caractéres
suivants :
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88. Rosaceae
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88. Rosaceae
16.—P. leucopolitana PJ. Muexy. [Syn.: P collina WipeL subsp. leucopolitana (P.J.
MUELL.) ASCHERS. et GRAEBN.]. (Potentille de Wissembourg. Weissenburgse ganzerik.
Weissenburger Fingerkraut). — 10-30 cm. — Avr.-juin. — Hémicrypt. ros. ou Cham.
herb. — Rochers, pelouses séches. — Lorr. nord-or. (G.-D. de Luxembourg) : RR ou
probablement disparu. — Europe centr. et or. — +?
OBS. — Ce taxon parait étre d’origine hybridogéne. II fait partie du complexe de
Potentilla collina, intermédiaire entre P. argentea et le groupe de P. tabernaemontani ;
certains auteurs le subordonnent d’ailleurs a P. collina, ou méme le mettent en syno-
nymie avec ce dernier. La présence de poils étoilés dans le matériel du territoire de la
Flore laisse supposer la participation parentale de P. incana.
17.—P. fruticosa L. [Syn. : Dasiphora fruticosa (L.) Rypp.]. (Potentille ligneuse. Struik-
ganzerik. Strauch-Fingerkraut). — 30-100 cm. — Juin-sept. — Cham. frut. ou Nano-
phan. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Rarement subspontané
ou naturalisé : vieux murs, abords des voies ferrées,... — Fl., Brab., Mosan : RR, na-
turalisé ; ailleurs : parfois subspontané. — Europe, Asie tempérée, Amérique du Nord
(surtout montagnes, distribution irréguliére). — [*]
OBS. — Représenté en culture par divers cultivars, 4 corolle jaune (comme la
plante spontanée). Des plantes trés semblables mais a corolle blanche appartiennent
sans doute 4 des espéces voisines, p. ex. Potentilla davurica NESTLER [Syn. : Dasiphora
davurica (NESTLER) KoMarov et KLos.-ALIs.], originaire d’ Asie or. ; des hybrides com-
plexes se rencontrent aussi en culture.
7. Comarum L.
8. Duchesnea SMITH
Duchesnea indica (G. Jackson) Focke [Syn. : Fragaria indica G. JACKSON ; Potentilla in-
dica (G. JACKSON) WoLF]. (Fraisier des Indes. Schijnaardbei. Indische Schein-Erdbeere).
— 5-20 cm. — Mai-oct. — Hémicrypt. ros. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les
jardins. Subspontané ou naturalisé : anciens parcs, abords des jardins, chemins forestiers,
cimetiéres. — AR-R. En extension, surtout dans I’W du territoire de la Flore. — Asie mér.
et or. — [*]
aoe
88. Rosaceae
Tépales pourpre foncé. Etamines : 4. Feuilles inf. 4 3-7 paires de folioles, gén.
dun vert glauque a la face inf., les plus grandes longues de 2-5(-7) cm .......
ececeeseesaceesaesaeeseeeneceseeaeceaeeeseeeaeeeeeeaeeeteenaeenseenatens 1. Sanguisorba officinalis
353
88. Rosaceae
354
88. Rosaceae
88. Rosaceae IV
2 Limbe foliaire a face sup. glabre ou présentant des poils épars dans certains
plis ; sinus basilaire largement OUVETt occ eee eeseeeeecseeesseeteesseeeseesees 3
Limbe foliaire poilu sur toute la face sup. ou au moins dans tous les plis de
Cette FACE SUP. oe. eceeecceeeseceeeeeseeeeeseceaeecsaceesseeesaeectaeeesaeeeeaeeenaeeeteeeeeeees 4
3 Limbe foliaire a 7-9(-11) lobes arrondis et assez larges, les médians a 13-
15(-21) dents arquées vers le sommet et toutes a peu prés de méme taille
(PIG, 3B, fis B59) ccs sscntensanan anreanmeaaaneneccesmmsanswsens 2. A. xanthochlora
355
88. Rosaceae
356
88. Rosaceae
3.- A. acutiloba Opiz (Syn. : A. acutangula Buse ; A. vulgaris auct. non L.). (Alchémille
a lobes aigus, Spitslobbige vrouwenmantel. Spitzlappiger Frauenmantel). — 10-50
cm. — Mai-aott. — Hémicrypt. — Prairies fauchées, talus. — Mosan, Ard., Lorr.
(surtout sept.), Eifel centr. : R-RR. — Europe médiane et sept., Asie occ.
OBS. — La distinction de cette espéce par rapport a Alchemilla xanthochlora est
assez délicate. Le caractére le plus décisif est la forme des lobes des feuilles basilaires,
pour autant que celles-ci soient parfaitement développées.
A. filicaulis Buser (Alchémille 4 tige filiforme. Fijnstengelige vrouwenmantel.
Fadenstengeliger Frauenmantel). — 15-40 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Prairies
fauchées non ou peu amendées. — Europe médiane et sept., Groenland, NE de 1’ Amé-
rique du Nord. — Deux sous-espéces, dont la valeur taxonomique est contestée par
certains auteurs et entre lesquelles existent, semble-t-il, des intermédiaires :
Limbe foliaire souvent poilu uniquement dans les plis, 4 lobes médians a 11-13(-17)
dents. Inflorescence 4 glomérules laches. Pédicelle et réceptacle glabres a velus ;
tépales glabres ou portant sur leur face ext. quelques poils courts qui ne dépassent
pas ou guére leur sommet. Tige florifére épaisse de 0,5-1,5 mm. Plante haute de
15=20(-30):cni, Vert [ONCE snsesassmaveviaraevesassamansreav
sree a. subsp. filicaulis
Limbe foliaire assez uniformément poilu, 4 lobes médians a (11-)13-15 dents (Fig.
40, p. 359). Inflorescence 4 glomérules compacts. Pédicelle et réceptacle velus ;
tépales portant sur leur face ext. de longs poils qui dépassent nettement leur som-
met. Tige florifére épaisse de 1,5-2 mm. Plante haute de 15-40 cm, vert bleuatre .
sv eeeeee eeaS ee Cue SANT ETREEREE EATER ERAT ere ERE Tee Toe TR EE OES b. subsp. vestita
a. subsp. filicaulis. — Mosan mér., Ard., Lorr. sept., Eifel centr. : RR. En régression
dans le territoire de la Flore.
b. subsp. vestita (BUSER) Brapsu. [Syn. : A. vestita (BUSER) RaunK.]. — Mosan meér.,
Ard., Lorr. (surtout sept.), Eifel centr. : R-RR; Brab. or. (Pays-Bas) : RR. En ré-
gression dans le territoire de la Flore.
A. glaucescens WaLLR. [Syn.: A. Aybrida auct. non (L.) L.]. (Alchémille glauque.
Blauwgroene vrouwenmantel. Graugriiner Frauenmantel). — 5-30 cm. — Mai-sept.
— Hémicrypt. — Pelouses, clairiéres, surtout sur des sols calcariféres. — Mosan, Eifel
centr. : RR. — Europe médiane et nord-occ.
A. micans Buser (Syn.: A. gracilis auct. non Opiz). (Alchémille gréle. Slanke
vrouwenmantel. Zierlicher Frauenmantel). — 5-40 cm. — Avr.-oct. — Hémicrypt. —
Prairies, bord des chemins. — Brab., Mosan, Ard. : RR, indigénat douteux. — Europe
médiane et or., NW de |’Asie. — [* ?]
A. monticola Opiz (Syn. : A. pastoralis Buser). (Alchémille des montagnes. Berg-
vrouwenmantel. Bergwiesen-Frauenmantel). — 10-40 cm. — Mai-aotit. — Hémi-
crypt. — Prairies, bord des chemins. — Mosan, Ard., Lorr. (surtout sept. et or.), Eifel
centr. : R-RR. — Europe médiane, Asie occ. et médiane.
357
88. Rosaceae
OBS. — On rencontre parfois des plantes qui semblent intermédiaires entre ces deux
espéces ; leur statut taxonomique est a réétudier.
1.— Aphanes arvensis L. [Syn. : Alchemilla arvensis (L.) Scor.]. (Aphane des champs.
Grote leeuwenklauw. Gewohnlicher Ackerfrauenmantel). — 2-20 cm. — Mai-aoit.
— Thér. — Moissons, pelouses ouvertes. — AC, sauf Mar., Boul., Camp. et Ard. nord-
or. : RR. — Europe (sauf N), SW de I’Asie.
2.— A. australis Ryps. [Syn. : A. inexspectata W. Lippert ; A. microcarpa auct. non (Boiss.
et Reut.) RoruM.]. (Aphane a petits fruits. Kleine leeuwenklauw. Kleinfriichtiger
Ackerfrauenmantel). — 2-15(-20) cm. — Mai-aoait. — Thér. — Moissons, pelouses
ouvertes, surtout sur des sables acides. — Camp. : AR ; FI., Tert. par. : R ; Mar., Brab.,
Mosan, Ard., Lorr. sept., Eifel centr. : RR. — Europe mér. et médiane.
1 Styles glabres ou presque glabres, unis entre eux en une colonne, au moins
en début de floraison. Disque plan ou conique. Pédicelle souvent muni
de glandes stipitées, plus rarement dépourvu de glandes ...............0006 2
Styles glabres ou poilus, toujours libres entre eux. Disque plan ou presque
plan (faiblement convexe ou concave). Pédicelle muni ou non de glandes
stipitées. Tige raide et dressée, au moins dans le bas .......... cece +
2 Stipules couvertes de glandes stipitées, divisées au bord, au dela de la moi-
tié, en lobes lancéolés-linéaires. Faux-fruit de 0,5-0,8 cm de diam. Tige
sarmenteuse-lianeuse, atteignant 5 m de hauteur. Corolle blanche, de 2-3
CM de aM. 2......c cc ceecsceceessececeesseeecesssececssssececessseeees 1. Rosa multiflora
Stipules munies de glandes stipitées seulement au bord (celles-ci parfois
rares ou absentes), enti¢res ou dentées uniquement dans le haut. Faux-
fruit de 0,8-2 cm de diam. Tige sarmenteuse atteignant rarement 2 m de
hauteur ou tige dressée. Corolle de 3-5 cm de diam. ............c eee 3
3 Colonne formée par les styles gén. au moins aussi longue que les étamines
int. ; styles restant unis entre eux a maturite. Disque plan. Sépales dé-
pourvus d’appendices latéraux ou ceux-ci peu nombreux et gén. courts.
Tige sarmenteuse et souple, plus ou moins couchée a grimpante. Corolle
Blanche oo. eee eee ceeceeeeeeeseceseeseessceseceeecaesseesseesaeseeeaee 2. R. arvensis
Colonne formée par les styles plus courte que les étamines int. ; styles deve-
nant parfois libres entre eux a maturité. Disque conique. Sépales pour-
vus d’appendices latéraux nombreux et allongés qui les rendent pennés.
Tige raide, dressée. Corolle blanche ou parfois rose ......... 5. R. stylosa
358
88. Rosaceae V (Alchemilla, Aphanes)
309
88. Rosaceae
360
88. Rosaceae
11 Disque percé sur 1/6-1/4 de son diam., consistant en un anneau large. Styles
glabres ou subglabres. Sépales rétrécis 4 la base, finalement rabattus, ca-
ducs a maturité. Pédicelle long de 1-2 cm. Buisson lache, a tiges arquées.
Corolle gén. rose pale, rarement blanche ............... 9. R. micrantha (*)
Disque percé sur 1/3-1/2 de son diam., réduit 4 un anneau étroit. Styles poi-
lus. Sépales non rétrécis a la base, persistants et plus ou moins dressés a
étalés horizontalement a maturité. Pédicelle long de 1(-1,5) cm au max.
Buisson gén. dense, a tiges dressées. Corolle gén. rose vif, rarement rose
pale ou blanche oo... eee ceeeecceeseseeeeeeeeeeeeneenseens 10. R. rubiginosa (*)
12 Disque percé sur 1/6-1/4 de son diam., consistant en un anneau large. Styles
glabres ou plus rarement un peu poilus. Sépales rétrécis a la base, fi-
nalement rabattus, caducs 4 maturité. Folioles glabres ou pubescentes.
Pédicelle long de 1-2 cm. Corolle gén. blanche, rarement rose ..............
eceeeeeaeeeescecceaneeeseeaeeseeaueeesenaceessseaeeeenaeecsnaeeeeseeteeseeeeeeeess 11. R. agrestis
Disque percé sur 1/3-1/2 de son diam., réduit 4 un anneau étroit. Styles poi-
lus. Sépales non rétrécis a la base, persistants et plus ou moins dressés
a maturité. Folioles pubescentes. Pédicelle long de 0,5-1,5 cm. Corolle
blanche OU LOSE .....eeeeeeseeseeeeseeeeeeseeeseceseeeeeecteeeeneenseenaes 12. R. elliptica
OBS. — 1.—On a signalé dans le territoire de la Flore les hybrides spontanés
suivants : Rosa arvensis x canina (R. xverticillacantha Mégrat; Syn. : R <wheldonii
Wo tLey-Dop) (Boul.), R. arvensis x rubiginosa (R. <consanguinea GREN. ; Syn. : R.
xadenoclada Hy non D. Torre et SARNTH.), R. canina x stylosa (R. xandegavensis
Bast.), R. canina x rubiginosa (R. Xnitidula BEssER ; Syn. : R. xlatens WoLLEY-Dop),
R. canina x tomentosa (R. xscabriuscula Smitx ; Syn. : R. Xcurvispina WoLLeyY-Dop)
(Brab. mér. : Avesnois, et probablement ailleurs) et R. spinosissima x tomentosa (R.
x<coronata CREPIN ex REUTER; Syn.: R. Xsabini auct. non J. Woops) (Mosan meér.).
D’autres hybrides existent trés probablement dans le territoire de la Flore. Voir aussi
l’obs. 2 sous le n° 8, R. canina.
2.—Un taxon critique, Rosa henkeri-schulzei WissEMANN [Syn.: R.
columnifera (SCHWERTSCHLAGER) HENKER et G. SCHULZE non FRiEs ; R. rubiginosa L.
subsp. columnifera SCHWERTSCHLAGER], a été signalé réecemment dans le Mar. en Bel-
gique. Traitée tant6t comme une espéce autonome, intermédiaire entre R. rubiginosa et
R. micrantha, tant6t comme une sous-espéce de R. rubiginosa, cette plante, probable-
ment plus répandue, est 4 étudier soigneusement.
3. — De nombreux rosiers sont cultivés pour l’ornement dans les jardins,
les parcs et au bord des routes. La majorité sont des plantes d’origine hybride, avec
d’innombrables cultivars, souvent a fleurs « doubles ». Des Rosa a fleurs « normales »
se rencontrent toutefois encore aujourd’hui ; outre ceux traités dans la clé, certains
ont été observés a |’état subspontané, notamment Rosa blanda Att., R. glauca Pourr.
(Syn. : R. rubrifolia ViLv.), R. majalis J. HERRMANN (Syn. : R. cinnamomea auct. non
L.), R. pendulina L. (Syn. : R. alpina L.) et R. virginiana J. HERRMANN.
Rosa multiflora THunB. ex Murray (Rosier multiflore. Veelbloemige roos. Vielblii-
mige Rose). — 3-5 m. — Mai-aotit. — Phan. lianeux. — Cultivé pour l’ornement dans
les parcs et surtout en bordure des routes. Parfois subspontané ou naturalisé : bord des
routes, talus, lisiéres foresti¢éres. —AR-R. En expansion dans le territoire de la Flore.
— Asie or. — [*]
R. arvensis Hups. (Rosier des champs. Bosroos. Kriechende Rose). — 0,5-2 m. —
Juin-juill. ; le rosier indigéne le plus tardif. — Cham. ou Nanophan. — Haies, fourrés,
bois, gén. sur humus doux. — Boul., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. :
AC ; Ard. : R (vallées) ; ailleurs : RR ou nul. — Europe occ. et médiane. — Mellifére.
361
88. Rosaceae
36> R. spinosissima L. (Syn. : R. pimpinellifolia L.). (Rosier pimprenelle. Duinroos. Bi-
bernell-Rose). — 10-80(-200) cm. — Mai-juin ; le rosier indigéne le plus précoce. —
Cham. frut. ou Nanophan. — Pelouses ouvertes, dunes fixées, fourrés, le plus souvent
sur des sols calcariféres ; espéce xérophile et thermophile. — Mar. (surtout a 1’W de
Nieuport), Champ. : AR ; Mosan mér. et or., Lorr. : R ; Pic. mér. (vallée de la Somme),
Ard., Tert. par. : RR. ; ailleurs : parfois introduit. — Europe médiane, Asie médiane. —
Mellifére.
R. rugosa Tuuns. (Rosier rugueux. Rimpelroos. Kartoffel-Rose). — 1-2 m. — Juin-
juill. — Nanophan. — Souvent cultivé pour l’ornement dans les parcs et en bordure
des routes. Subspontané ou naturalisé : dunes littorales, bord des chemins, talus, berge
des cours d’eau. — Mar. : AC; ailleurs : AR-R, surtout dans |’W du territoire de la
Flore. — Asie or. — Mellifére. — [*]
R. stylosa Desv. (Syn. : R. systyla Bast.). (Rosier a styles unis. Stijlroos. Verwach-
sengriffelige Rose). — Atteint 3 m. — Juin-juill. — Nanophan. ou Phan. — Haies,
lisiéres foresti¢res. — Boul. : AC-AR; Mar., Pic. occ., Brab., Lorr., Tert. par.: RR; a
rechercher ailleurs. — SW de 1’ Europe (jusqu’en Rhénanie), Afrique du Nord.
OBS. — Espéce peut-étre méconnue dans le territoire de la Flore. Elle a sans
doute été confondue soit avec Rosa arvensis, dont elle se rapproche par la structure du
gynécée mais différe fortement par le port et les autres caractéres mentionnés dans la
clé, soit avec le groupe de R. canina, dont elle se distingue notamment par les styles
unis en une courte colonne et par le disque du faux-fruit conique (alors qu’il est plan
ou presque plan chez le groupe de R. canina).
R. villosa L. (Syn.: R. pomifera J. HERRMANN; R. arduennensis CREPIN). (Rosier
pomme. Bottelroos. Apfel-Rose). — Atteint 1,5(-2) m. — Mai-juill. — Nanophan. —
Haies, fourrés. Parfois cultivé pour |’ornement dans les jardins et les pares. — Mosan,
Ard., Lorr., Tert. par. : R-RR ; ailleurs : parfois introduit. — Europe (sauf N), SW de
l Asie.
OBS. — Voir Vobs. sous le n° 7 (Rosa tomentosa).
R. tomentosa SmitH (Syn. : 2. cinerascens Dum.). (Rosier tomenteux. Viltroos. Filz-
Rose). — Atteint 3 m. — Juin-juill. — Nanophan. ou Phan. — Haies, fourrés, bois ;
espéce plut6t thermophile et xérophile. — Mar., Ard., Eifel centr.: AC ; Fl., Brab.
(surtout or.), Mosan, Lorr., Champ. : AR-R ; ailleurs : R-RR (se raréfie vers 1’W). —
Europe (sauf N), Asie Mineure.
OBS. — Rosa sherardii Davies (Syn. : R. omissa DESEGL.) a été signalé en Lorr.
francaise mais aussi dans le SW du territoire de la Flore (Mar. mér., Boul.,...). C’est
une plante assez difficile 4 distinguer de R. tomentosa et de R. villosa, intermédiaire
par certains caractéres entre ces deux espéces. Elle se rapproche de R. villosa par le
disque percé sur env. 1/3 de son diam. (donc a anneau relativement étroit), par les
styles poilus-laineux et par le port dressé ; les sépales, faiblement rétrécis a la base et
divisés comme chez R. tomentosa, persistent jusqu’au début de la maturation du faux-
fruit (donc plus tardivement que chez R. tomentosa mais moins longtemps que chez R.
villosa). Les jeunes pousses présentent souvent une couleur d’un vert plus ou moins
glauque ou parfois rouge sombre. Le probléme se complique encore par |’existence
dun R. pseudoscabriuscula (R. KELLER) HENKER et G. SCHULZE (Syn. : R. scabriuscula
auct. non SMITH), souvent confondu avec R. sherardii et qui a été signalé d’abord dans
la partie allemande du territoire de la Flore mais ensuite en Belgique (Mar., Fl., Brab.
occ.) et au G.-D. de Luxembourg (Ard. or. : Oesling) ; il se distinguerait notamment
par le pédicelle fructifére plus long que le faux-fruit, ce dernier d’env. 2 cm de diam.
(chez R. sherardii, pédicelle plus court que le faux-fruit, celui-ci d’env. 2,5 cm de
diam.). En bref, ce groupe d’espéces est entiérement a réétudier dans le territoire de
la Flore !
8.— R. canina L. (Rosier des chiens, églantier commun. Hondsroos. Hunds-Rose). — At-
teint 5 m. — Mai-juill. — Nanophan. ou Phan. — Haies, fourrés, bois. — C-AC. —
Europe, SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. — Médicinal. — Mellifére.
362
88. Rosaceae
OBS. — 1. — Rosa canina est le plus répandu et le plus vigoureux des rosiers in-
digénes.
2.—Le groupe de Rosa canina a été démembreé en diverses espéces, en
nombre variable suivant les auteurs. Des travaux récents mettent cependant en doute
la valeur de ce systéme ; ils considérent que seuls un petit nombre d’espéces et/ou de
taxons infraspécifiques méritent d’étre séparés de R. canina s. str. ; les autres seraient
notamment de nature hybride. La question est entiérement a réétudier dans le territoire
de la Flore ; la clé et les synonymies ci-aprés ne constituent qu’une orientation som-
maire et sans doute contestable pour mener 4 bien ce travail.
a. Disque percé sur 1/4-1/2 de son diam., réduit 4 un anneau étroit. Sépales dressés
a rabattus a maturité, persistants ou caducs. Styles poilus-laineux. Folioles
pubescentes (parfois éparsement) a la face inf. oo... ee eeeeeeeeeteeeeteeeeees b
Disque percé sur 1/7-1/5 de son diam., consistant en un anneau large. Sépales
rabattus puis caducs 4 maturité. Styles poilus ou glabres ...... cee ¢
b. Sépales dressés ou étalés a maturité, persistants. Folioles densément pubescentes
ala faCe thy sescecswnawemennemennanrasensvarervencernaveers a. Rosa caesia SMITH
Sépales rabattus puis gén. caducs a maturité. Folioles éparsement pubescentes
(poils présents au moins sur les nervures) a la face inf. ............ b. R. dumalis
Becust. [incl. R. subcollina (Curist) VUKoT.] (R. caesia x canina ?)
c. Folioles glabres, ne portant au plus que des glandes stipitées sur la nervure princi-
pale de la face IN: sssessesces nessceensvseresesnnnaensa nner wane nese
seseeseeesseeaes c. R. canina L. s. str. [inel. R. squarrosa auct. an (RAu) Boreau ?]
Folioles Poilues ......cccccessessssessscsscesssseesecsecesessessesaersessevsaeeaeseessevsaseassassesenssaesaesenses d
d. Feuilles gén. munies de glandes stipitées, au moins sur le rachis et sur la nervure
principale des folioles a la face inf. Folioles largement ovales, a dents gén.
doubles ........ d. R. tomentella LEMAN (Syn. : R. obtusifolia auct. non DEsv.)
Feuilles gén. dépourvues de glandes. Folioles largement elliptiques 4 suborbicu-
laires, 4 dents simples ........... e. R. corymbifera Boru. [incl. R. dumetorum
THUILL. (an R. canina = tomentella ?) et R. deseglisei auct. an BoREAU ?]
9. — R. micrantha Borrer ex SMITH (Rosier a petites fleurs. Kleinbloemige roos. Kleinblii-
tige Rose). — Atteint 3,5 m. — Juin-aotit. — Nanophan. ou Phan. — Fourrés ; espéce
xérophile et calciphile. — Mosan (surtout mér.) : AR-R ; Mar., Pic. mér., Brab., Ard.,
Lorr., Champ., Tert. par. : R ; ailleurs : RR, souvent introduit. — Europe occ., mer. et
médiane, SW de 1’Asie, Afrique du Nord.
10—R. rubiginosa L. (Syn. : R. eglanteria L., nom. rejic.). (Rosier rouillé. Egelantier.
Wein-Rose). — Atteint 3 m. — Juin-aoiit. — Nanophan. ou Phan. — Fourrés ; espéce
xérophile et calciphile. Souvent cultivé pour l’ornement, surtout le long des routes. —
Mar., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : AC ; Brab. (surtout or.), Ard., Eifel centr. : R ;
Pic. : RR ; Fl., Camp. : RR, introduit. — Europe (sauf N), Asie occ. — Mellifére.
11—R. agrestis Savi (Syn. : R. sepium THUuILL.). (Rosier des haies. Kraagroos. Feld-Rose).
— Atteint 3 m. — Juin-juill. — Nanophan. ou Phan. — Fourrés ; espéce xérophile
et calciphile. — Lorr.: R ; Camp., Pic., Brab., Champ., Tert. par. : RR ; 4 rechercher
ailleurs. — Europe mér., Afrique du Nord.
12—R. elliptica Tauscu (Syn. : R. inodora auct.). (Rosier a folioles elliptiques. Wigbladige
roos. Keilblattrige Rose). — Atteint 2,5 m. — Mai-juill. — Nanophan. ou Phan. —
Haies, fourrés ; espéce xérophile et calciphile. — Brab., Lorr., Champ. : RR ; 4 recher-
cher ailleurs. — Europe (sauf N) (surtout montagnes).
13.—R. gallica L. (Rosier de France. Franse roos. Essig-Rose). — 0,7-1 m. — Mai-juill.
— Nanophan. — Fourrés, haies ; espéce thermophile et xérophile. — Signalé jadis en
Ard. et Lorr. or. : indigénat a étudier. — Europe mer. et médiane, SW de |’ Asie. — [* ?]
363
89. Amygdalaceae
Prunus L.
364
89. Amygdalaceae
Pédicelle au moins 2 fois aussi long que le fruit mir, celui-ci subglobuleux,
long de 0,9-1,2 cm. Jeunes feuilles pli¢es en long dans le bourgeon ......
an cer RN RRA SERN Seen endonnd inn 10
Feuilles a pétiole long de 4-10 mm; limbe long de 2-6 cm. Fruit bleu noir,
pruineux. Arbustes EPINCUX .......cceccesssecssecsecesecssesesesseeessssesssssssenseeeses 8
Feuilles a pétiole long de 10-25 mm ; limbe long de 4-10 cm. Fruit rougeatre,
bleudire, wiolacé, (AUHAS OU VETTE [AUG eccosseresessasbanes ssssesniecnenenrmnncnneras 9
Fruit long d’env. 1-1,5 cm, globuleux-ovoide, a noyau a peine comprimé ;
fruits gén. solitaires. Limbe foliaire long de 2-4 cm (Fig. 4, p. 367). Ar-
buste trés EPIMNCUX oo. ee eee eeeeeeeeeereeeseeeseseeeseeenseeeeeeenees 5. P. spinosa
Fruit long de 1,5-2 cm, ovoide-allongé, 4 noyau plus ou moins comprimé la-
téralement ; fruits souvent par 2. Limbe foliaire long jusqu’a 6 cm (Fig.
5, p. 367). Arbuste peu €pineuX .0.... ee ee ec eeeeeeeee Sbis. P. <fruticans
Rameaux jeunes luisants, glabres. Limbe foliaire long de 3-7 cm et large de
2-3,5 cm (Fig. 6, p. 367). Fleurs le plus souvent solitaires, paraissant un
peu avant les feuilles ou en méme temps que celles-ci. Fruit long de 2-3
cm, non ou faiblement pruineux, 4 noyau lisse ou presque lisse, 4 peine
comprimeé latéralement (mais pourvu d’une caréne marquée) ...............
i WN US DN NVA a RNS RRND 6. P. cerasifera
Rameaux jeunes mats, souvent plus ou moins poilus. Limbe foliaire long de
3-8 cm et large de 1,8-5 cm (Fig. 7, p. 367). Fleurs gén. par 2-3, parais-
sant en méme temps que les feuilles. Fruit long de 2-7,5 cm, le plus sou-
vent pruineux, 4 noyau plus ou moins rugueux, fortement a faiblement
COMPU LACSTALEMIENE as issassacwancnsetesinsarcennacedncsinasinennnens 7. P. domestica
10 Base des ombelles entourée de bractées les unes en forme d’écailles, les
autres ressemblant a de petites feuilles (Fig. 8, p. 367). Réceptacle cam-
panuleé, non rétréci au sommet ; sépales un peu dentés. Arbuste haut de
3-6 m. Feuilles a pétiole long de 1,5-3 cm, dépourvu de glandes au som-
met ; limbe long de 5-8 cm, devenant précocement glabre a la face inf.
Fruit rouge Vif oo... ee ceeesseeesecesecesseesssesssesseeeseeseeeeeeeaes 9. P. cerasus
Base des ombelles entourée de bractées toutes en forme d’écailles (Fig. 9,
p. 367). Réceptacle en forme de large grelot, un peu rétréci au som-
met ; sépales entiers. Arbre atteignant 20 m de hauteur. Feuilles 4 pétiole
long de 2-6 cm, pourvu de glandes au sommet ; limbe long de 6-15 cm,
restant plus ou moins poilu a Ja face inf. (Fig. 10, p. 367). Fruit rouge
sombre (ou de couleur variée : créme, noiratre dans des cultivars) ........
eceeesaeeseneeceaceceseeeseeessaesenaeecenaeeceeesenseeeseaeeseeeeeeeeeteeseeteeess 10. P. avium
OBS. — Deux espéces de Prunus a feuilles coriaces, persistantes sont cultivées
pour l’ornement dans les parcs et les jardins : P. laurocerasus L. (Syn. : Laurocerasus
officinalis M.J. Roem.) (Laurier-cerise. Laurierkers. Kirschlorbeer) [dont on cultive
principalement deux variétés : var. caucasica (KIRCHNER) JAEGER et var. schipkaen-
sis SpATH ex H. SpAtu] et P. lusitanica L. [Syn. : Laurocerasus lusitanica (L.) M.J.
Roem.] ; ces deux espéces s’observent parfois a 1’état subspontané, la premiére de plus
en plus souvent, la seconde trés rarement. Les espéces, hybrides et cultivars a feuilles
caduques sont innombrables ; a cété des espéces citées dans la clé (et de P. virginiana :
voir l’obs. 2 sous le n° 2), beaucoup d’autres sont cultivés pour l’ornement (fréquem-
ment le long des avenues), principalement P. fruticosa PALLas ‘Globosa’, P. serrulata
LINDL. (Cerisier du Japon. Japanse sierkers. Japanische Bltitenkirsche), 4 floraison
printaniére trés abondante, P. subhirtella Mig., a floraison commengant souvent en oc-
365
89. Amygdalaceae
tobre et se poursuivant au printemps (ces deux derniers : Melliféres), P. triloba LinbL.
‘Multiplex’ [Syn. : Amygdalus triloba (LINDL.) RICKER] et P. <yedoensis MATSUMURA.
Prunus serotina Exru. [Syn.: Cerasus serotina (Euru.) LoiseL.; Padus serotina
(ExRu.) Borku.]. (Cerisier tardif. Amerikaanse vogelkers. Spate Traubenkirsche). —
3-10(-20) m. — Mai-juin. — Phan. — Cultivé pour |’ ornement dans les parcs et le long
des routes. Souvent subspontané ou naturalisé : bois, landes, haies, friches. — Camp. :
C; Fl.: AC-AR; Brab., Mosan, Ard., Lorr. sept. : R ; ailleurs: RR ou nul. — Amé-
rique du Nord or. — Médicinal.
OBS. — Cette espéce est souvent appelée, par erreur, Cerisier de Virginie (voir
Vobs. 2 sous le n° 2).
P. padus L. [Syn. : Cerasus padus (L.) DELARBRE ; Padus avium MILL.]. (Cerisier a
grappes. Vogelkers. Gewéhnliche Traubenkirsche). — 3-8(-15) m. — Mai. — Phan.
— Foréts fraiches, surtout sur des sols siliceux, anciens parcs, haies. — Mosan, Ard.,
Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AC-AR ; Camp., Pic. or., Brab. : R ; ailleurs : RR et d’in-
digénat douteux, ou nul. Cultivé pour l’ornement, surtout jadis, dans les parcs. — Eu-
rope sept. et centr., Asie occ., Afrique du Nord. — Mellifére.
OBS. — |. — Prunus padus, largement planté jadis dans nos régions, est suscep-
tible de se naturaliser facilement, principalement sur des sols un peu frais. I] n’est pro-
bablement pas indigéne dans |’ouest du territoire de la Flore, mais, méme dans les dis-
tricts énumérés ci-dessus, il n’est apparemment que naturalisé dans certaines localités.
2. — Prunus virginiana L. [Syn. : Cerasus virginiana (L.) LoiseL.; Padus
virginiana (L.) M.J. Roem.], arbuste originaire d’ Amérique du Nord or., présentant des
fleurs en grappes allongées, comme chez P. serotina et P. padus, est parfois cultivé pour
l’ornement dans les parcs. Il a été signalé comme subspontané ou naturalisé dans le
territoire de la Flore, mais ces données reposent pour la plupart sur des erreurs de déter-
mination. Il a cependant été observé subspontané au moins dans le Mar. P. virginiana,
arbuste fortement drageonnant, ressemble par ses caractéres foliaires a P. padus, dont
il différe principalement par le réceptacle glabrescent a l’int., les pétales longs au max.
de 4,5 mm et le fruit rouge sombre, a noyau lisse ou presque lisse.
P. armeniaca L. (Syn. : Armeniaca vulgaris Lam.). (Abricotier. Abrikoos. Aprikose).
— 2-5 m. — Avr. — Phan. — Cultivé pour ses fruits, rarement dans le territoire de la
Flore. — Asie centr. — Mellifére. — [*]
P. persica (L.) Batscu (Syn. : Amygdalus persica L. ; Persica vulgaris MiLt.). (Pécher.
Perzik. Pfirsich), — 3-6 m. — Avr.-mai. — Phan. — Cultivé pour ses fruits. Parfois
subspontané. — Inconnu 4|’ état sauvage ; probablement d’origine chinoise. — Melli-
fére. — [*]
P. spinosa L. (Prunellier, épine noire. Sleedoorn. Schlehe). — 2-5 m. — Mars-mai. —
Phan. — Fourrés, haies, lisiéres forestiéres, surtout sur des sols riches ou calcariféres.
—C-AC, sauf Fl. et Camp. : AR. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord.
— Mellifere.
S5bis. — P. xfruticans WEIHE (P. domestica subsp. insititia x spinosa). — 2-6 m. — Avt.-
mai. — Phan. — Haies, fourrés. — Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : R ; Camp., Pic. :
RR. — C2 et la dans l’aire des parents. — Mellifére.
366
89. Amygdalaceae
367
89. Amygdalaceae
368
90. Malaceae
9.— P. cerasus L. (Syn. : Cerasus vulgaris MiLL.). (Griottier. Zure kers. Sauer-Kirsche). —
2-6 m. — Avr.-mai. — Phan. — Cultivé pour ses fruits, rarement aujourd’hui. Natura-
lisé ca et la : lisiéres forestiéres, talus, haies, berges des cours d’eau. — Inconnu avec
certitude a l’état sauvage : peut-étre SW de |’ Asie. — Médicinal. — Mellifére. — [*]
10. —P. avium (L.) L. [Syn. : Cerasus avium (L.) Moency]. (Merisier, cerisier des oiseaux.
Zoete kers. Vogel-Kirsche, Siiss-Kirsche). — 3-20 m. — Avr.-mai. — Phan. — Foréts,
haies, sur des sols 4 humus doux. — Boul., Camp., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Champ.,
Tert. par., Eifel centr.: AC-AR ; Ard. : R ; ailleurs : RR (indigénat souvent douteux).
Fréquemment cultivé pour ses fruits, parfois aussi pour son bois. — Europe, Asie occ.,
Afrique du Nord. — Mellifére.
OBS. — On peut éventuellement distinguer la plante sauvage, a petit fruit rouge, a
chair mince et un peu amére (subsp. avium), des nombreux cultivars, 4 plus gros fruit,
rouge, créme ou noiratre, a chair épaisse et succulente [subsp. juliana (L.) JANCHEN].
369
90. Malaceae
Styles soudés entre eux dans le bas. Anthéres jaunes. Fruit subglobuleux,
déprimé a la base, a chair ne renfermant pas de cellules pierreuses
(pomme). Feuilles 4 pétiole égalant env. la 1/2 du limbe ; celui-ci a ner-
vures latérales primaires peu nombreuses, arquées vers le sommet (Fig.
Ay fic BTS). ccommenccsewarcommesnsenmsnanesseenraonmunmenasunimiansien 4. Malus p. 372
Styles libres entre eux sur toute la longueur. Anthéres pourpres. Fruit gén.
piriforme (rarement subglobuleux), rétréci a la base, a chair renfermant
des cellules pierreuses eparses (poire). Feuilles a pétiole env. aussi
long que le limbe; celui-ci a nervures latérales primaires nombreuses,
presque droites (Fig, By Dc O71 O) smenumecucmecmanasuanm 5. Pyrus p. 372
Fleurs en grappes simples. Pétales lancéolés a étroitement oblongs. Feuilles
simples, a limbe dente oo... ec eeeeeeeeeeeeeees 6. Amelanchier p. 373
Fleurs en corymbes composés. Pétales suborbiculaires 4 obovales. Feuilles
SUTNPleS. 4, COMIPOSESS-PENNEES secs caancmenmensemenanamnme 7
Arbustes épineux. Pétales concaves. Feuilles simples, a limbe denté 4 penna-
CHPATTILS oo. eeceeecceeseesseesceeeeeeteeeneeneceeeteetasesesaeeneeeaee 7, Crataegus p. 374
Arbustes ou arbres non épineux. Pétales plans. Feuilles simples ou compo-
So 8
Nervures latérales des feuilles n’aboutissant pas dans les dents du limbe.
Feuilles simples, a limbe denté (Fig. 10, p. 375). Arbuste haut de 1,5-2
m. Fruit gén. pourpre foncé ou noiratre, rarement rouge Vif ..............0
ines a iB i GAR RSA NE Ss, ToT 8. Aronia p. 376
Nervures latérales des feuilles (ou des folioles) aboutissant dans les dents du
limbe. Feuilles soit simples et a limbe denté a pennatifide, soit compo-
sées-pennées. Arbustes ou arbres. Fruit gén. rouge, plus rarement brun
rouge, brun jaunatre ou gris brunatre «00.0.0... 9. Sorbus p. 377
OBS. — Outre diverses espéces appartenant aux genres analysés dans la cle,
d’autres représentants de cette famille sont cultivés pour l’ornement dans les parcs
et les jardins. Citons entre autres les arbustes suivants, tous plus ou moins épineux
(surtout le dernier):
— Chaenomeles japonica (THunNB.) SPpACH (Cognassier du Japon. Japanse sierkwee. Ja-
panische Quitte), arbuste dépassant rarement 1 m de hauteur, 4 corolle rouge orangé,
jeunes rameaux verruqueux et limbe foliaire crénelé-denté ; rarement subspontané ;
— Chaenomeles speciosa (Sweet) NAKAI [Syn.: C. lagenaria (Lo1seEL.) Kotz.]. (Co-
gnassier de Chine. Chinese sierkwee. Chinesische Quitte), arbuste haut de 2-4 m, a
corolle gén. rose vif, rameaux lisses et limbe foliaire 4 dents aigués ;
— Chaenomeles xsuperba (FRAHM) REHD., hybride entre les deux précédents, sans doute
le plus répandu actuellement en culture et comprenant divers cultivars ;
— Pyracantha coccinea RorM. (Buisson ardent. Vuurdoorn. Feuerdorn), a corolle
blanche, fruits rouge vif, orangés ou jaunes et feuilles persistantes ; cette espéce s’ob-
serve trés rarement a l’état subspontané ou naturalisé.
On rencontre aussi un petit arbre a grandes feuilles persistantes, Eriobotrya japo-
nica (Tuuns.) Lino. (Néflier du Japon. Japanse mispel. Japanische Mispel), originaire
de Chine et du Japon, cultivé dans les régions chaudes pour ses fruits comestibles ;
ceux-ci ne semblent que rarement produits dans nos régions, mais des individus de
l’espéce (plantés comme curiosité ou parfois adventices ?) ont été observés dans le
territoire de la Flore.
370
90. Malaceae
1. Mespilus L.
Mespilus germanica L. (Néflier. Mispel. Mispel). — Atteint 6 m. — Mai-juin. — Phan. —
Fourrés, haies, foréts, sur des sols plus ou moins acides. — Mosan : AC-R ; Boul., FI., Pic.,
Brab., Ard., Lorr. (surtout occ. et sept.), Tert. par. : AR-R ; ailleurs : RR ou nul. Cultivé,
surtout jadis, pour ses fruits. — Europe mér. et or., SW de l’Asie. Considéré comme relique
d’anciennes cultures en Europe occ. et médiane. — Mellifére. — (Fig. 1, p. 375).
OBS. — La plante sauvage posséde un fruit de 2-3 cm de diam. ; chez des cultivars,
rarement observés aujourd’hui, il peut atteindre 6 cm de diam.
2. Cydonia MILL.
Cydonia oblonga MIL-. (Syn. : C. vulgaris Pers.). (Cognassier. Kwee. Quitte). — Atteint 7
m. — Mai-juin. — Phan. — Cultivé pour ses fruits. Parfois subspontané dans les haies. —
SW de I’Asie. — Médicinal. — Mellifére. — (Fig. 2, p. 375). — [*]
3. Cotoneaster MEep.
(Cotonéaster. Dwergmispel. Zwergmispel)
Rameaux et feuilles non distiques, disposés dans des plans variés. Feuilles ca-
duques, a limbe ovale a suborbiculaire, long de 20-50 mm et large de 5-30
mm, obtus a aigu au sommet ; pétiole long de 2-5 mm (Fig. 3, p. 375). Fleurs
en. cymes courtement pédonculées,. par (1-)2-3(-4). sicrcesesicscavecessseceenvsrasaveevexees
cece REO OESTRONE ACRRNEKERENRRERANRNARNNCENS 1. Cotoneaster integerrimus
Rameaux et feuilles distiques, disposés dans des plans plus ou moins horizon-
taux. Feuilles caduques ou semi-persistantes, 4 limbe ovale-elliptique a sub-
orbiculaire, long de 5-12(-15) mm et large de 3,5-10 mm, aigu a mucroné au
sommet ; pétiole long de 1-2 mm. Fleurs solitaires ou par 2, subsessiles ......
smn tr nin nee neotenic atin rn 2. C. horizontalis
OBS. — Divers autres représentants du genre sont cultivés pour l’ornement dans les
jardins, les parcs et le long des routes (plusieurs espéces : Melliféres). Ce sont notamment
les suivants, répartis en deux groupes trés distincts au moment de la floraison :
— pétales dressés au moment de la floraison (a ce groupe appartiennent aussi Cotoneas-
ter horizontalis et C. integerrimus, déja cités) : Cotoneaster bullatus Bots, C. dielsianus
PritzEL, C. divaricatus REHD. et E. Wison, C. franchetii Bois, C. hjelmqvistii FLINCK et
Hy, C. rehderi Posark. (Syn. : C. bullatus Bots var. macrophyllus Renp. et E. Witson),
C. simonsii Baker, C. sternianus (TurRILL) Boom, C. villosulus (REHD. et E, Witson) FLINcK
et HYLM6 et C. zabelii C.K. SCHNEIDER ;
— pétales étalés au moment de la floraison : C. coriaceus FRancu. (incl. C. lacteus W. SmitH),
C. dammeri C.K. ScHNEIDER, C. integrifolius (RoxB.) KLotz, C. microphyllus LInbL., C.
salicifolius FRANcH., C. Xsuecicus Kotz (probablement C. conspicuus MARQUAND X dam-
meri) et C. watereri EXELL (C. frigidus WALLICH ex LINDL. * salicifolius).
Tous les taxons énumérés ici ont été signalés comme subspontanés ou naturalisés lo-
calement en Belgique (et parfois ailleurs dans le territoire de la Flore), a l’exception de
C. microphyllus, mentionné en Allemagne, aux env. d’ Aix-la-Chapelle. Toutes ces plantes
sont identifiables avec la clé des plantes ligneuses figurant au début de cette Flore. D’autres
pourraient cependant venir s’ajouter a la liste.
1.— Cotoneaster integerrimus Men. (Syn.: C. vulgaris LinpL.). (Cotonéaster sauvage.
Wilde dwergmispel. Gewohnliche Zwergmispel). — 0,5-2 m. — Avr.-juin. — Cham.
frut. ou Nanophan. — Rocailles, pelouses, fourrés, sur des sols secs et caillouteux, sur-
tout calcariféres. — Mosan, Eifel centr. : R ; Brab. or. (Pays-Bas : apparu recemment),
Ard. mér. et or., Lorr. nord-or. : RR. — Europe (sauf N), Caucase. — Mellifére.
371
90. Malaceae
372
90. Malaceae
b. subsp. pyraster (L.) Enru. [Syn.: P. pyraster (L.) Du Ror]. (Poirier sauvage. Wilde
peer. Wild-Birne). — Atteint 15 m. — Foréts et fourrés thermophiles. — Mosan, Ard.,
Lorr., Champ., Tert. par. : R. ; Pic. mér. : RR. — Europe (sauf N), SW de I’ Asie. Aire
d’indigénat discutée. — Mellifére.
OBS. — 1.—La taxonomie du groupe de Pyrus communis est trés controversée.
Les deux taxons distingués ici au rang de sous-espéces sont tantét considérés comme
de bonnes espéces, tant6t tenus comme de peu de valeur. Comme pour le groupe de
Malus sylvestris (voir l obs. sous cette espéce) et pour les mémes raisons, I’étude de
la variabilité de ces arbres doit étre poursuivie dans le territoire de la Flore, en notant
soigneusement les caractéres du fruit (qu’il est souhaitable de mettre en herbier sous
forme d’une coupe longitudinale comportant le pédicelle) ; il existe notamment des
races cultivées jadis a petits fruits, parfois subglobuleux, a saveur plutét astringente,
mais a feuilles du type de la subsp. communis. Pour certains auteurs, des Pyrus crois-
sant dans des habitats plus anthropiques que ceux indiqués pour la subsp. pyraster
(haies...) et dans la plupart des districts du N du territoire de la Flore appartiennent
également a cette sous-espéce, qui, la, reste cependant plus rare que la subsp. commu-
nis ; le probleme est pose.
2.—C’est probablement par erreur que Pyrus nivalis Jaca. (incl. P. sal-
viifolia DC.) a été mentionné dans le territoire de la Flore. Cette espéce d’ Europe mér.
et centr. se caractérise par son limbe foliaire elliptique a lancéolé, gris tomenteux 4 la
face inf. (alors qu’il est gén. glabrescent chez les deux taxons inclus dans la clé ci-
dessus). Un pied correspondant probablement a P. nivalis a cependant été découvert
dans les années 90 en Lorr. francaise (dép. Moselle), mais il semble avoir disparu par
la suite. Son statut est incertain, l’espéce étant parfois utilisée comme porte-greffe.
3.—Plusieurs espéces du genre Pyrus sont cultivées pour |’ornement
dans les parcs et le long des avenues, notamment P. calleryana DECAISNE et P. salicifo-
lia Pattas [essentiellement la f. pendula (JAGER) GEERINCK, a port pleureur].
Limbe foliaire long de 2,5-5 cm, obtus-arrondi au sommet, muni de dents ob-
tuses (Fig. 6, p. 375). Styles trés courts (env. 1 mm), libres entre eux. Inflo-
rescences dressées. Fruit bleu noir ..............0000..e 1. Amelanchier ovalis
Limbe foliaire long de 4-8,5 cm, aigu au sommet, muni de dents fines et aigués.
Styles longs de 2,5-4 mm, soudés entre eux dans les 2/3 env. de leur lon-
gueur. Inflorescences plus au moins pendantes. Fruit d’abord rouge clair puis
POTTS TOTS se cc cored yeserctngnartanien iin ansnndionniraineasion
Commences 2. A. lamarckii
373
90. Malaceae
1 Styles : 2(-3). Fruit gén. a 2(-3) noyaux. Limbe foliaire ovale ou obovale,
non lobé ou a 3-7 lobes peu profonds, ceux-ci gén. arrondis et plus larges
que longs (Fig. 7, p. 375). Stipules grossi¢rement dentées, a dents non
Glanduleuses 2.2... eee eee eseeeeeseeeeeeeeseeeseeeeeees 1. Crataegus laevigata
Style : 1. Fruit gén. a 1 noyau. Limbe foliaire pennatifide ou pennatipartite .
Cente meer ee meee eer seers reer nee eHE EE eH EE EET ESET OTHE ES HOE OT EEH OE HEHE EH EEE HE EH EEE OES E EHH EHS HEE EERE E THEE TET ES
Limbe foliaire 4 segments finement dentés sur presque toute leur longueur,
séparés par des sinus étroits et aigus (Fig. 8, p. 375). Sépales au moins
1,3 fois aussi longs que larges, aigus au sommet, dressés a réfléchis a
maturité. Fruit ellipsoidal-subcylindrique a ovoide-subsphérique, rouge
corail a rouge foncé. Stipules dentées, une partie au moins des dents
BlADOUISUSES as is.csacancsa cassia. q.cncreemenaxaasearnaremereummannanss 2. C. rhipidophylla
Limbe foliaire 4 segments entiers ou dentés seulement dans le haut, séparés
par des sinus assez larges et aigus a arrondis (Fig. 9, p. 375). Sépales
env. aussi longs que larges, obtus a apiculés au sommet, gen. rabattus
contre le fruit 4 maturité. Fruit ovoide a subsphérique, rouge foncé a
rouge brun. Stipules entiéres ou dentées, a dents non glanduleuses ........
ee 3. C. monogyna
OBS. — 1.— Les espéces citées ci-dessus forment entre elles des hybrides, dont
le plus fréquent est Crataegus laevigata x monogyna [C. xmedia BEcust. ; Syn. : C.
xovalis auct. non Kirt. ; C. xintermixta auct. non (WENzIG) BEcK] ; on rencontre aussi
les hybrides C. laevigata x rhipidophylla (C. <xmacrocarpa HEGETSscuw.; Syn. : C.
xschumacheri RAuNK. ; C. Xmedia auct. non BECHST.) et C. monogyna x rhipidophylla
(C. xsubsphaerica GANDOGER; Syn. : C. xheterodonta Posark. ; C. xkyrtostyla auct.
non FINGERH.). Ces hybrides sont trés variables (notamment par suite de réhybridations
avec les parents) et ceux impliquant C. rhipidophylla ont été parfois signalés dans des
régions ou cette espéce ne semble pas (ou plus ?) exister actuellement.
2. — Divers cultivars et formes des Crataegus cités ci-dessous, certains
a corolle rose et/ou a fleurs doubles, sont cultivés pour l’ornement dans les parcs et le
long des avenues, parfois aussi dans les haies.
3.—On cultive aussi pour |’ornement dans les parcs et le long des ave-
nues d’autres représentants du genre Crataegus, notamment les suivants, d’origine
nord-américaine (ou culturale, pour l’hybride cité): C. x/avallei HéRINcQ, C. pedicel-
lata Sara. et C. persimilis Sara. [Syn.: C. prunifolia Pers. non (MARSHALL) BAuMG.].
Les deux derniers ont été observés a ]’état subspontané.
374
90. Malaceae
90. Malaceae I
1.— Crataegus laevigata (PoiretT) DC. (Syn. : C. oxyacantha auct. non L., nom. rejic.).
(Aubépine 4 deux styles. Tweestijlige meidoorn. Zweigriffliger Weissdorn). — 2-10
m. — Mai-juin. — Phan. — Fourrés, bois, haies. — Médicinal. — Mellifére. — Deux
sous-espéces, de valeur taxonomique discutée, dans le territoire de la Flore :
375
90. Malaceae
Sépales env. aussi longs que larges, gén. rabattus contre le fruit 4 maturité. Fruit ovoide
a subsphérique, rarement long de plus de 10 mm ...............0.... a. subsp. laevigata
Sépales 1,5-2 fois aussi longs que larges, dressés a étalés a maturité. Fruit ellipsoidal,
long de 10-16 mint ssccssetssssesssusascnsssesensasazraeeeanventete
ss0satinendee b. subsp. palmstruchii
a. subsp. laevigata (Syn. : C. oxyacanthoides TuutLt.). — Mosan, Lorr., Tert. par. :
AC ; Boul., Pic., Brab., Ard., Champ., Eifel centr. : AC-AR ; Mar., Fl., Camp. :
R-RR et d’indigénat douteux. — Europe occ., mér. et centr.
b. subsp. palmstruchii (LINDM.) FRANco (Syn. : C. palmstruchii LinpM.). — Mosan,
Ard., Lorr. : RR. — Europe médiane.
2.—C. rhipidophylla GANDOGER (Syn. : C. rosiformis JANKA; C. calycina auct. non PE-
TERM. ; C. oxyacantha L., nom. rejic.). (Aubépine a grand calice. Koraalmeidoorn.
Grosskelchiger Weissdorn). — 2-6 m. — Mai-juin. — Phan. — Fourrés, haies, lisiéres
forestiéres. — Mosan, Ard., Lorr. : AR-R; Pic., Brab., Champ., Tert. par. : RR; a re-
chercher ailleurs. — Europe nord-occ., médiane et or., ‘Caucase. — Mellifére.
OBS. — Deux variétés, entre lesquelles peuvent exister des intermédiaires, ont été
signalées dans le territoire de la Flore, mais la question est a réétudier :
Fruit ellipsoidal 4 ovoide-subsphérique, couronné des sépales étalés a réfléchis ; ceux-
ci gén. 1,3-2,5 fois aussi longs que larges. Segment inf. du limbe foliaire muni de
(4-)5-13(-15) dents sur son bord Xt. oo... eee eeeeeeeeeeeeeeeee a. var. rhipidophylla
Fruit gén. ellipsoidal-subcylindrique, couronné des sépales dressés ou subdressés;
ceux-ci gén. 1,5-3,1 fois aussi longs que larges. Segment inf. du limbe foliaire
muni de (7-)12-18 dents sur son bord ext. (Fig. 8, p. 375) ......... b. var. dindmanii
a. var. rhipidophylla (Syn. : C. curvisepala LinpM.). — Variété a aire s’étendant le
plus loin vers le S.
b. var. lindmanii (HRABETOVA-UnRoVA) K.I. CurisTens. [Syn. : C. rosiformis JANKA
subsp. lindmanii (HRABETOVA-UnROVA) K.I. Curistens. ; C. lindmanti HRABETOVA-
Unrova; C. curvisepala Linpm. subsp. lindmanii (HRaBETOvVA-UnrovA) Byatt].
— Variété a aire réputée s’étendre vers le S jusque dans le N de la France, mais
dont la présence dans le territoire de la Flore reste néanmoins a confirmer.
3. — C. monogyna Jacq. (Syn.: C. oxyacantha auct. non L., nom. rejic.). (Aubépine 4 un
style. Eenstijlige meidoorn. Eingriffliger Weissdorn). — 2-10 m. — Mai-juin (un peu
plus tard que les taxons précédents). — Phan. — Haies, bois, fourrés. — C-AC. —
Europe (sauf N), Asie Mineure, Afrique du Nord, Madére. — Médicinal. — Mellifére.
8. Aronia MEp.
Aronia prunifolia (MARSHALL) REHD. (Arone noire. Zwarte appelbes. Schwarze Apfelbee-
re), — 1,5-2 m. — Mai. — Nanophan. — Bosquets humides, bord des marais. — Cultivé
pour l’ornement dans les parcs. Parfois subspontané ou naturalisé. — Camp. :R; Fl. : RR
— Amérique du Nord. — (Fig. 10, p. 375). — [*]
OBS. — 1.—La taxonomie des Aronia est complexe et discutée par les auteurs amé-
ricains. A. prunifolia est considéré par certains comme un hybride entre 4. arbutifolia (L.)
Pers. et A. melanocarpa (MicHaux) S. Exuiort, alors que d’autres tiennent ce dernier pour
une simple variation d’A. prunifolia. Certaines plantes du territoire de la Flore, rapidement
glabrescentes, correspondent bien a cet A. « melanocarpa ».
2. — Aronia arbutifolia se rencontre trés rarement dans les mémes conditions
qu’A. prunifolia ; il est naturalisé dans le Mar. sept. (Zélande, aux env. de Domburg). II se
distingue principalement du précédent par ses fruits rouge vif, de 4-6 mm de diam. (fruits
devenant rapidement pourpre foncé a noiratre, de 6-10 mm de diam., chez A. prunifolia).
376
90. Malaceae
aid
90. Malaceae
378
18
17
379
91. Caesalpiniaceae
380
92. Fabaceae
Lévre sup. du calice simplement bidentée (le sinus entre les dents bien moins
profond que |’échancrure qui sépare les deux lévres du calice). Pédicelle
floral 1-4 fois aussi long que le calice. Feuilles toutes simples ou celles-
ci accompagnées de feuilles trifoliolées. Plantes non épineuses .............
PR: i i fh Ci A SEA ateominsinaree 2. Cytisus p. 387
9 Feuilles composées-digitées, 4 (5-)7-11(-18) folioles entiéres (Fig. 5, p. 391).
Les 10 étamines soudées entre elles par les filets ..... 8. Lupinus p. 392
Feuilles composées-trifoliolées ou feuilles composées-pennées, a folioles
SHULCTES OU, MEMS ER pcos nee rcestanpamsencasnmenonsnsssnunscnswar
Gesitesadh insadiniiiinisnrwnten 10
10 Feuilles composées-trifoliolées (Fig. 15 et 16, p. 409) occ eeseeeeee 11
Feuilles composées-pennées (Fig. 8 et 11, p. 391 ; Fig. 22 et 23, p. 409)...
Je SC TLR EIR ST NOES RR Shin 20
11 Arbustes ou arbres de taille peu élevée. Les 10 étamines soudées entre elles
Par les filets oo. eceessecsteeseeeeeceeceeesseeseeseeeseeeeeecsecessscsssssssseseeeetens 12
(*) Voir aussi Coronilla scorpioides (p. 419), plante introduite qui posséde des feuilles
simples ou a 3 folioles dont la terminale beaucoup plus grande que les latérales.
382
92. Fabaceae
Feuilles pourvues de stipules (*) 4 peu prés semblables aux folioles, non
soudées au pétiole (Fig. 22 et 23, p. 409). Neuf des 10 étamines soudées
entre elles par les filets ; une étamine libre. Tige non ligneuse. Corolle
Jaune, parfois rOUGEAatTE oo... ee eee ceseeseeeseeeeeeeceeeceseceseesseeseesseesseeseens 35
16 Caréne prolongée en bec. Les 10 étamines soudées entre elles par les filets.
Plantes gén. ligneuses a la base, souvent glanduleuses, surtout sur les
feuilles, les stipules, ete. ......ceecceessesscsseesseeseeeseeeaes 18. Ononis p. 403
Caréne obtuse, non prolongée en bec. Neuf des 10 étamines soudées entre
elles par les filets ; une étamine libre. Plantes gén. herbacées ............ 17
17 Gousse épineuse ou non épineuse, enroulée en spirale ou tout au moins
courbe, arquée en forme de rein ou de faux (Fig. 12, 13 et 14, p. 409)
(**) .sncsssoranenacaenvsses canvuewoanvensannenmavacenvessnenenesaversssens 21. Medicago p. 405
Gousse non épineuse, droite ou faiblement courbée ...........
cee eceeeceeseeeees 18
383
92. Fabaceae
384
92. Fabaceae
(*) Chez les Lotus, il y a effectivement 5 folioles, les 2 inf. ressemblant 4 des stipules
(mais de vraies stipules, minuscules, sont présentes) ; dans le genre Tetragonolobus, il y a
en fait 3 folioles vraies et 2 stipules foliacées.
385
92. Fabaceae
386
92. Fabaceae
1. Laburnum Fapsr.
Laburnum anagyroides Mep. (Syn. : Cytisus laburnum L.). (Cytise faux ébénier. Gou-
denregen. Gewohnlicher Goldregen). — 3-7 m. — Mai-juin. — Phan. — Lisiéres et reco-
lonisations forestiéres, sur calcaire ou sur craie. — Lorr. mér. (surtout Cétes de Meuse et
de Moselle), Champ. : AC ; Pic., Tert. par.: AR ; Boul., Brab. or., Mosan : R-RR, natura-
lisé ; ailleurs : parfois subspontané. Indigénat douteux dans le territoire de la Flore. Souvent
cultivé pour |’ornement dans les parcs et les jardins. — Europe mér. et centr. — Mellifére.
—*9[*]
OBS. — 1.— On cultive fréquemment comme petit arbre d’ornement dans les parcs et
au bord des avenues Laburnum *watereri (KircHN.) DrppeEL [L. alpinum (MILL.) BERCHT. et
J. PRESL x anagyroides|, qui différe de L. anagyroides par ses folioles glabrescentes 4 la face
inf. (sauf sur la nervure médiane), plus aigués au sommet, ses longues inflorescences (attei-
gnant 40 cm, alors qu’elles ne dépassent pas 25 cm de longueur chez L. anagyroides), ses
fleurs plus grandes et ses fruits souvent en grande partie avortés. — Mellifére. — L’autre
parent, L. alpinum (Mit.) Bercut. et J. PRESL, est rarement cultive.
2.—Les Laburnum sont des plantes trés toxiques ; cela est particuli¢rement
vrai pour les fleurs et les graines.
387
92. Fabaceae
OBS. — Cette espéce est parfois confondue avec Genista pilosa, dont elle se
distingue par les caractéres suivants :
Limbe foliaire cilié sur les bords et sur les deux Limbe foliaire couvert de poils apprimés a la
faces (rarement glabre a la face sup.). face inf., glabre a la face sup.
Pédicelle floral long de 8-15 mm, (1,5-)2-4 fois Pédicelle floral long de 1-5 mm, plus court que
aussi long que le calice. le calice.
Lévre sup. du calice bidentée (le sinus entre Levre sup. du calice profondément bifide (le
les dents étant bien moins profond que sinus entre les dents étant 4 peu prés aussi
l’échancrure qui sépare les deux lévres). profond que |’échancrure qui sépare les deux
lévres).
Etendard et caréne glabres. Etendard et caréne velus ext.
Gousse longue de 2-3 cm, couverte de poils Gousse longue de 1-2 cm, couverte de poils
étalés. apprimés et de poils étalés.
2.— C. multiflorus (L’ H&érit.) Sweet (Cytise blanc. Iberische brem. Vielbliitiger Ginster).
— 70-160 cm. — Mai-juin. — Nanophan. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins
et les parcs. Semé et naturalisé sur des talus en bordure de routes, de canaux et de voies
ferrées (surtout Mosan or.), ainsi que sur des terrils (Camp. or.). — Péninsule I[bérique.
—[*]
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 3 (Cytisus striatus).
3.— C. striatus (HILL) Roto. [Syn. : Sarothamnus striatus (HILL) Samp.]. (Genét a balais
strié. Gestreepte brem. Gestreifter Ginster). — 1-3 m. — Mai-juill. — Nanophan. ou
parfois Phan. — Rarement cultivé pour l’ornement dans les parcs et sur les talus. Semé
et naturalisé sur des talus rocheux en bordure de routes et de voies ferrées : Mosan,
Ard. or., Lorr. or., Eifel centr. ; 4 rechercher ailleurs. — Péninsule Ibérique, Afrique du
Nord. Naturalisé dans le SW de l’Europe. — [*]
OBS. — Cette espéce figure (comme Cytisus multiflorus et Spartium junceum)
dans des mélanges de semences utilisées pour fixer des talus de voies de commu-
nication. Elle s’est naturalisée depuis les années 90 dans le territoire de la Flore et
existe peut-étre dans d’autres districts que ceux indiqués. Elle se repére facilement par
rapport a C. scoparius a ses gousses un peu enfiées et hérissées de longs poils blancs.
4.— C. scoparius (L.) Link [Syn. : Sarothamnus scoparius (L.) Wim. ex Kocu]. (Genét
a balais commun. Brem. Gewohnlicher Besenginster). — 0,4-2,5(-4) m. — Mai-juill.,
parfois sept.-oct. — Nanophan. ou parfois Phan. — Landes, friches, bord des chemins,
coupes forestiéres, recolonisations foresti¢res, gén. sur des sols acides ou décalcifiés.
—C-AC, sauf Pic., Lorr. centr. : AR, Mar. : R et Champ. : RR. — Europe occ. et centr.,
Macaronésie. — Médicinal. — Mellifére.
OBS. — A cété de la f. scoparius, 4 corolle jaune d’or, on rencontre rarement des
formes a corolle blanche [f. albus (G. Don) C.K. SCHNEIDER], jaune pale [f. su/phureus
(Gotpr.) ReHD. ; Syn. : f. ochroleucus ZABEL] ou panachée de jaune et de rouge [f.
andreanus (A. PuIssANT) ZABEL]. Ces taxons sont souvent cultivés pour |’ornement
dans les jardins et les pares.
3. Chamaecytisus Link
Chamaecytisus hirsutus (L.) Link [Syn.: Cytisus hirsutus L.; Chamaecytisus supinus
(L.) Link; Cytisus supinus L.]. (Cytise couché. Dwergbrem. Kopf-Zwergginster). — 15-
45 cm. — Mai-juill. — Cham. frut. — Pelouses, lisiéres foresti¢res, sur des sols crayeux
388
92. Fabaceae
ou calcaires. — Lorr. mér. (Céte de Meuse), Champ., Tert. par.: RR ; ailleurs : parfois
introduit. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et centr., Asie
Mineure. — * [*]
1 Tige dépourvue d’épines. Etendard aussi long ou un peu plus long que la
CALENE ooo. seccesceeeccseesseesseeseecsecseeesceeseceseesseesecneesesecsssesscaeseseeseesaeeaees 2
Tige pourvue d’épines. Etendard plus court que la caréne ..........cceceeeee 3
Calice, caréne, étendard et gén. gousse glabres. Limbe foliaire long de 1-3
cm, gén. glabre sur les deux faces (mais parfois muni de poils, surtout
sur la nervure principale), a bord cilié. Tige et rameaux gén. dressés.
Pédicelle floral muni de 2 bractéoles a la base du calice ........eceeeeseseees
JRC aRiRRI TER NERS ER ERTD NT EEaRINR RL ENONA CNET RNMRERSRRENTEHER 1. Genista tinctoria
Calice, caréne, étendard et gousse pubescents. Limbe foliaire long de 0,5-1,2
cm, a face inf. couverte de poils apprimés. Tige et rameaux gén. ram-
pants, s’enracinant parfois. Pédicelle floral dépourvu de bractéoles .......
Keene sane sea cere MmirNTerrN Kedar beeNEneNtonAemnencene rer osenanbemeNZin¥yyeoCenERO ES 2. G. pilosa
Rameaux adultes glabres. Epines gén. simples. Grappes de fleurs feuillées.
RTOUSSS BIADIS ..ssisiainnstnst.nntnsitiaacshliiansaie Sksenenacisnmnmenrenreamncams 3. G. anglica
Rameaux adultes pubescents. Epines souvent ramifi¢es, parfois simples.
Grappes de fleurs dépourvues de feuilles. Gousse long. velue ................
azuaaap ec toe ssn ena eslecer nalsesieperoamanen es manne enemesusieeaeNRUENRNEA 4. G. germanica
Genista tinctoria L. (Genét des teinturiers. Verfbrem. Farber-Ginster). — 30-60(-100)
cm. — Juin-aotit. — Cham. frut., rarement Nanophan. — Pelouses, lisiéres forestiéres,
sur des sols calcariféres ou plus rarement sur des sols siliceux ou alluviaux. — Lorr.,
Champ., Tert. par., Eifel centr.: AC ; Pic., Mosan: AR ; Brab. or. : R; ailleurs : RR,
disparu ou nul. — Europe et Asie occ. tempérées. — Mellifére.
OBS. — 1.-— Cette espéce est assez variable. On trouve notamment, a cété de la
var. tinctoria, 4 gousse glabre, de rares individus a gousse pourvue de poils plus ou
moins apprimés, au moins dans sa partie axiale ; on peut les rapporter probablement
a la var. perreymondii (LOISEL.) GREMLI (Syn. : var. lasiocarpa GREN. et Gopr.). En
outre, la subsp. e/ata (MoENCH) ASCHERS. et GRAEBN., Originaire du SE de l’Europe, a
été observée a |’état introduit aux env. d’Aix-la-Chapelle ; elle se reconnait 4 sa haute
taille (atteignant 1,8 m de hauteur) et a sa floraison plus tardive que la subsp. tinctoria,
indigéne.
2.—La plante produit un colorant jaune employé jadis pour teindre la
laine et le lin.
G. pilosa L. (Genét velu. Kruipbrem. Behaarter Ginster). — 10-30(-100) cm. — Avr.-
juill. — Cham. frut., rarement Nanophan. — Pelouses séches sur calcaire et sur craie ;
rochers siliceux, landes et lisiéres forestiéres sur des substrats acides. — Camp. (sur-
tout or.), Lorr. mér., Champ., Eifel centr.: AC ; Ard., Lorr. (sauf mér.) : AR-R; FL,
Brab. (surtout or.), Mosan (surtout or.), Tert. par. : RR. — Europe médiane.
OBS. — 1. - Genista pilosa se rencontre sur des sols secs, soit calcariféres, soit
siliceux. Cette double écologie laisserait peut-étre supposer que 1’on a affaire 4 deux
taxons distincts (races écologiques). Le probléme est a étudier.
2.—-A état stérile, Genista pilosa peut étre facilement confondu avec
Cytisus decumbens. Voir les caractéres distinctifsS sous cette espéce, en haut de la p. 388.
389
92. Fabaceae
5. Genistella ORTEGA
6. Spartium L.
7. Ulex L.
390
92. Fabaceae I
391
92. Fabaceae
Plante annuelle. Fleurs trés courtement pédicellées. Corolle jaune. Lévre inf. du
calice tridentée. Folioles couvertes de poils sur les deux faces wo...
a a ranma ERE ome 1. Lupinus luteus
9. Robinia L.
10. Galega L.
Corolle longue de 16-19 mm, jaune ; caréne arrondie au sommet. Gousse presque
droite, INdEHISCENtE ....... ee eee ceeteeeeeeteeeeeeetteeeees 1. Colutea arborescens
392
92. Fabaceae
Corolle longue de 15-16 mm, orange a brun rouge ; caréne rétrécie au sommet,
parfois en un bec trés court. Gousse un peu courbée et partiellement déhis-
CSRLS VETS 16 SOTMTIEE. cccrcrnascanwes sxnmraannesns sacanraniaxss8 s63carccnnncennanes 2. C. xmedia
393
92. Fabaceae
OBS. — A l’état stérile, Astragalus cicer peut étre facilement confondu avec
Securigera varia. Il se distingue par ses folioles velues a la face inf. (surtout sur la
nervure) et aux bords, tandis que celles de Securigera varia sont entiérement glabres.
2.— A. glycyphyllos L. (Réglisse sauvage. Hokjespeul. Stisser Tragant). — 30-120 cm. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Lisiéres et clairiéres forestiéres, talus, bord des chemins,
sur des sols calcariféres, parfois berge des cours d’eau, ballast des voies ferrées. —
Lorr., Champ., Tert. par. : AC ; Mosan : AC-R ; Boul., Eifel centr. : AR ; Pic., Brab. :
R-RR ; ailleurs : parfois introduit. — Europe (sauf N), Asie occ. et centr. — Mellifére.
1 Fleurs soit subsessiles et disposées par 1-2 a l’aisselle des feuilles, soit réu-
nies en grappes a pédoncule long de moins de | cm. Stipules gén. mu-
MCS AUN NECHAILS oo... eee eeeeeseeeeseeseeeceeseeeeeneceneceeeaeceeesseesseeseeneceeeeneeeaees Z
Fleurs réunies en grappes, parfois réduites a une seule fleur, a pédoncule
toujours long de plus de 1 cm. Stipules gén. dépourvues de nectaire .. 8
2 Feuilles dépourvues de vrille, le rachis étant terminé par un mucron, a (2-)4-
6 folioles longues de 4-8 cm, noircissant a la dessiccation. Fleurs réunies
par 2-4(-10). Corolle blanche a violacée. Gousse longue a maturité de
8-20 ci, a 2-5 graities. Platte dtess€O a scsivssssiseseunesnene 15. Vicia faba
Feuilles, au moins les sup., terminées par une vrille simple ou ramifiée.
Plantes gén. volubiles ou rampantes, rarement dressées .........ec eee 3
3 Feuilles sup. terminées par une vrille simple, a 6-8 folioles elliptiques, les
feuilles inf. sans vrille et a 2-4 folioles. Fleurs solitaires ou parfois par 2,
longues de 5-8 mm, a corolle violette 4 blanche. Gousse longue de 1,5-3
CM, A 5-8 QIAINES occ eeeesesscetseessseesseeseeseetsestsesenees 12. V. lathyroides
394
92. Fabaceae
Vrille ramifiée, au moins chez les feuilles sup. Feuilles a folioles en nombre
varié. Fleurs longues de plus de 10 mm, a corolle bleu violacé, rouge,
JAUNAITE OU TATEMENt DIANCHALTE scassesscsvasecsisawenass
ia ievsonenasadadainesnonnereeansns +
Feuilles 4 2-6 folioles entiéres 4 fortement dentées ; stipules longues de | cm
env. Fleurs disposées par 1-3 ; corolle bleu violacé a purpurin, parfois
teintée de blanc. Gousse longue de 2,5-5 cm, 4 4-7 graines ..........:cccce
Se a nh LA RNS 14. V. bithynica
Feuilles gén. a plus de 8 folioles entiéres a faiblement dentées ; stipules lon-
gues de MOINS de 1 CM o.oo. eeeeeeeeeseeeseeeeseeeeeeeseeseeeeeeeeeceeeeseseetenseeeeees 5
Etendard fortement pubescent sur le dos. Fleurs réunies par 2-4 ; corolle
jaune a purpurine. Gousse pubescente, longue de 2-3 cm, a 2-8 graines
nisin marenseemtsilbs is ii nina ih 5 SS AS AGS HI SAAT a TR TR 10. V. pannonica
Etendard glabre. Gousse poilue ou glabre a maturité oeeee 6
Fleurs 4 corolle jaune, parfois teintée de violet, réunies par 1-3. Gousse gén.
poilue, longue de 2-4 cm, a4 3-9 graines. Calice a dents trés inégales.
PIR AINE NS ceccrmmnercaemem eo 13. V. lutea
Fleurs a corolle bleu violacé 4 purpurine, rarement jaunatre ou blanche, réu-
nies par 1-6. Gousse glabre ou subglabre a maturité. Plantes annuelles
OU VIVACES ...ceeeccceescccssseesseececeeeeeeceaeeceaeeeeaeeceaeeceseeesseceneeceseeseneeeneeeneeens 7
Plante vivace, 4 souche rampante, pourvue de stolons. Calice a dents trés
inégales, les sup. plusieurs fois plus courtes que le tube. Corolle bleu
violacé brunatre ou rarement jaune sale. Folioles gén. ovales-oblongues,
rarement elliptiques a sublinéaires. Fleurs réunies par 2-6. Gousse lon-
gue de 1,8-4 cm, 43-6 Braines woe eeeeeeseeseeneeeeeeeeees 9. V. sepium
Plante annuelle ou bisannuelle. Calice a dents subégales. Corolle rose a
violacée, jamais teintée de brunatre. Folioles obovales a sublinéaires.
Fleurs solitaires ou réunies par 2(-4). Gousse longue de 2,3-8 cm, a 4-12
STAINES socnsacemacnarcenanenseerce
een sneneuoeramemmmnnmene 11. V. sativa
Feuilles dépourvues de vrille, le rachis étant terminé par un mucron, a 12-30
folioles. Fleurs réunies par 6-20, a corolle blanche veinée de pourpre.
Gousse longue de 2-4 cm, a 4-5 graines 00... eee 1. V. orobus
Feuilles, au moins les sup., terminées par une vrille simple ou ramifiée .... 9
Feuilles a 2-6 folioles. Fleurs disposées par 1-3, longues de 15-20 mm, a
corolle bleu violacé a purpurine, parfois teintée de blanc .......... eee
cinco AST, SASS RRs ST A iNT FD ESTOS 14. V. bithynica
Feuilles a (4-)6-30 folioles. Fleurs soit réunies par plus de 3, soit disposées
par 1-3, mais, dans ce dernier cas, longues de moins de 10 mm ........ 10
10 Fleurs longues de 3-8 mm, disposées par 1-8; corolle pale, blanchatre a
blewdtre, Plantes aNHEUES .seisnccceussncsnaneemnmmenmenanamaeaaamns 11
Fleurs longues de 8-20 mm, réunies par 4 ou plus de 4 ; corolle de couleur
vive, jaune, bleue, pourpre, rarement blanche. Plantes annuelles ou vi-
VACES vecsessccccsssccccssseccesneeccesneecsssneesssneeesssaeeccsseeescesesececsuesesseeeeesaeeeeseeees 12
11 Gousse velue, longue de 7-11 mm, gén. a 2 graines. Dents du calice plus
longues que le tube ou égalant celui-ci, non dépassées, ou a peine, par la
corolle. Feuilles 4 10-20 folioles wc. ceeesseeeseeereesreenes 7. V. hirsuta
395
92. Fabaceae
Gousse glabre, longue de 9-16 mm, a (3-)4(-8) graines. Dents du calice plus
courtes que le tube, dépassées nettement par la corolle. Feuilles a (4-)6
00 TOWGIES .scnsonmesaeszexssunnenmmeanenrsmananncansnsannnteasnasnis.o 8. V. tetrasperma
12 Fleurs a corolle jaune, réunies par 8-25. Feuilles a 6-10 folioles ovales a
ovales-orbiculaires, larges de 1,5-4 cm. Plante vivace, glabre ................
wrt cnotind ainschascan annninnacnsseanasiiemtensninrendissmannassechovsetmmanroeennseX 2. V. pisiformis
Fleurs a corolle bleue a pourpre, devenant parfois jaunatre a la fin, rarement
blanche. Feuilles a folioles ovales 4 sublinéaires, larges de moins de 2
cm. Plantes vivaces 0u annuelles ............ccccecceeeeseseeeseceeeeeeeseeeteeseeenes 13
13 Feuilles 4 6-10 folioles ovales a ovales-oblongues, larges de 6-20 mm ; sti-
pules dentées. Fleurs a corolle purpurine, devenant gén. jaunatre a la fin,
réunies par 4-10. Plante vivace, glabre .........
cee eee 5. V. dumetorum
Feuilles 4 10-30 folioles elliptiques a linéaires, larges de moins de 8 mm;
stipules entiéres. Fleurs a corolle bleue a pourpre. Plantes vivaces ou
SHTGCUES cccscmenermenmcmmneeneomenrenrmmenaee eeienenemmmeness 14
14 Limbe de I’étendard plus court que l’onglet. Calice présentant a la base une
bosse latérale trés marquée. Plante annuelle oo... 6. V. villosa
Limbe de |’ étendard aussi long que l’onglet ou plus long que celui-ci. Calice
a bosse latérale peu marquée. Plantes vivaces (groupe de K cracca) .....
15 Fleurs longues de 8-12 mm. Limbe de |’étendard env. aussi long que l’on-
glet. Fleurs en grappes assez denses, a pédoncule restant un peu plus
court que la feuille sous-tendante ou seulement un peu plus long que
celle-ci. Gousse longue de 1-2,5 CM oo... eee eeeeeeeeeeeteeeeeees 3. V. cracca
Fleurs longues de 12-18 mm. Limbe de |’étendard env. 1,5-2 fois aussi long
que l’onglet. Fleurs en grappes assez laches, 4 pédoncule, au moins en
fin de floraison, nettement plus long que la feuille sous-tendante. Gousse
longue de 2-3,5 CM ices eeecsecseeseseeseeteseesseeeeens 4. V. tenuifolia
OBS. — 1. — Adventices: Vicia assyriaca Botss., V. benghalensis L., V. ervilia
(L.) Wittp., V. grandiflora Scor., V. hyrcanica Fiscu. et C.A. Mey., Vv melanops Smit
var. melanops et var. loiseaui D’ ALLEIZ. ex FRIDLENDER [Syn. : V. loiseaui (D’ ALLEIZ. ex
FRIDLENDER) FRIDLENDER], narbonensis L. subsp. narbonensis et subsp. serratifolia
(Jacg.) Cesati (Syn. : V. serratifolia Jacq.) et V. noeana Revt. ex Boiss.
2. — Vicia sylvatica L., est connu a |’état naturalisé dans une localité du
Pic. (Fressin), ot il a été découvert dans les années 70, localement abondant sur les
lisiéres et dans des coupes forestiéres. Il ressemble a Vv dumetorum, surtout par ses
stipules profondément dentées, mais en différe par ses folioles plus nombreuses (10-
24), par sa corolle blanchatre veinée de pourpre et par sa gousse brun foncé a noire a
maturité, longue de (2-)2,5-3 em [chez V. dumetorum, gousse brun fauve a4 maturité,
longue de 3,5-4(-5) cm].
1.- Vicia orobus DC. (Vesce des landes. Heidewikke. Heide-Wicke). — 20-60 cm. —
Juin-aoiit. — Hémicrypt. — Landes, pelouses, bois clairs, sur des sols siliceux. — Ard.
nord-or. : RR. — Basses montagnes de |’Europe occ.
2.- V. pisiformis L. (Vesce a feuilles de pois. Erwtbladige wikke. Erbsen-Wicke). — 80-
200 cm. — Mai-aoiit. — Hémicrypt. — Taillis et broussailles thermophiles, coupes et
lisiéres forestiéres, sur des sols calcariféres. — Lorr. mér. et or. : R ; Champ. : RR. —
Europe centr. et or., Asie médiane.
396
92. Fabaceae
297
92. Fabaceae
Feuilles sup. a 6-14 folioles. Fleurs en grappes de 1-3 fleurs, 4 pédoncule égalant env.,
a maturité, la feuille sous-tendante. Corolle longue de 4-8 mm. Gousse a (3-)4(-5)
graines ; graines a hile occupant env. 1/5 de leur circonférence ..............ccceeeeee
Fee ere asa ueeeeneu en suuesvutevsersslsuelsuueyeueisevensaesyeasenserssinusseneecysyes a. subsp. tetrasperma
Feuilles sup. 4 4-8 folioles. Fleurs en grappes de 1-5 fleurs, 4 pédoncule dépassant,
a maturité, la feuille sous-tendante. Corolle longue de 6-9 mm. Gousse a 4-6
graines ; graines a hile occupant au plus 1/8 de leur circonférence .........cccccceeee
Dee verreviyecvevespeeebceyssvyvevesneusurevsonyyveyanvercusetsevavsvenreyersevavvreverreverysyesss b. subsp. gracilis
subsp. tetrasperma. — Moissons, pelouses séches, friches, broussailles, coupes
forestiéres, principalement sur des sols riches. — Brab., Mosan, Lorr., Tert. par. :
AC-AR ; ailleurs : AR-R. — Europe, SW de |’Asie, Afrique du Nord.
subsp. gracilis (DC.) Hook. f. (Syn. : V gracilis LoiseL. non BANKS et SOLAND. ;
V. parviflora Cav. ; V. laxiflora Brot. ; V. tenuissima auct.). — Pelouses, friches,
moissons. — Distribution mal connue. Lorr., Champ., Tert. par. : AR; ailleurs :
R-RR ou nul. — Europe mér., Asie Mineure, Afrique du Nord, Macaronésie.
9.— V. sepium L. (Vesce des haies. Heggenwikke. Zaun-Wicke). — 30-100 cm. — Mai-
aout. — Hémicrypt. — Bois, haies, lisiéres forestiéres, parfois prairies. — C, sauf
Mar., Fl., Camp. et Champ. : R. — Europe, Asie tempérée. — Mellifére.
OBS. — L’espéce est trés variable quant a la couleur de la corolle et 4 la forme
des folioles.
10.—V. pannonica Crantz (Vesce de Hongrie. Hongaarse wikke. Ungarische Wicke). —
30-80 cm. — Mai-juill. — Thér. — Cultures, bord des chemins, terrains vagues. —
R-RR, adventice. — Europe mér., centr. et or., SW de l’Asie, Afrique du Nord. — [*]
OBS. — On distingue deux sous-espéces :
Corolle jaune pale. Graines NOires 0.2... eee eee eeeeeeeeeeeeeeneeeeeeeees a. subsp. pannonica
Corolle purpurine. Graines marbrées 00.0.0... cee b. subsp. striata (BIEB.) NyMAN
[Syn. : var. purpurascens (DC.) SERINGE]
11—V. sativa L. — Mai-juill. — Thér. — Talus, pelouses, bord des chemins, cultures,
friches. — C-AC. — Europe (limite sept. d’indigénat incertaine), Asie occ., Afrique du
Nord, Macaronésie. — Mellifére.
OBS. — Espéce trés variable, comprenant des populations indigénes et des
plantes d’origine manifestement culturale, mais aussi d’autres dont la spontanéité est
douteuse dans le territoire de la Flore. On peut y reconnaitre trois sous-espéces, dont
la répartition est a étudier :
Plante hétérophylle, les feuilles sup. a folioles beaucoup plus étroites (env. 2-3
mm de largeur) que celles des feuilles inf. Corolle gén. entiérement rose vio-
lacé. Gousse longue de 2,3-4 cm, glabre, devenant brun foncé ou noire a
TATUTIE ....ncerenennseneenstnnstrcansernsoranssieitansal7ih
febiWee iNbEGBIATB Act neennee ats a. subsp. nigra
Plantes non ou peu hétérophylles, les feuilles sup. a folioles larges d’au moins 3
mm. Corolle bicolore, 4 ailes rouge violacé a carmin foncé, l’étendard rose
Pale a VIOLACE sssssssscsssesesresissessesousevesnesZesutsl easevsenassteaneereceeremmeeeseveemesmeereeneees b
Gousse longue de 2,8-7 cm, gén. glabre, a bords droits (non rétrécie entre les
graines), devenant brun foncé ou noire a maturité. Folioles larges de 3-6
TOE) seceesownnesceeevsevecersesseeesreesteeunrepeennereereversnesenmenscenavenissnevees b. subsp. segetalis
Gousse longue de 3,6-8 cm, gén. pubescente, a bords sinueux (rétrécissements
entre les graines), devenant brune 4 jaune brunatre a maturité. Folioles larges
A’ avi MOINS 5 MIM oo... eee cescesseettesteesseeceeeessessaecsaesesseeesessnees c. subsp. sativa
subsp. nigra (L.) Exru. [Syn.: V. sativa L. subsp. angustifolia (L.)} Batt. ; Ve an-
gustifolia L.]. (Vesce a folioles étroites. Smalle wikke. Schmalblattrige Wicke).
— 10-70 cm. — Plante certainement indigéne, sans doute moins fréquente qu’ in-
diqué. auparavant, par suite de confusions avec la subsp. segetalis.
398
92. Fabaceae
Lens culinaris Men. [Syn. : Vicia lens (L.) Coss. et Germ.]. (Lentille. Linze. Linse). — 15-
45 cm. — Juin-juill. — Thér. — Cultivé, dans la partie mér. du territoire de la Flore, pour
V’alimentation de Il’homme et des oiseaux. Parfois adventice : R-RR. — Origine incertaine :
SW de |’Asie ? Devenant subcosmopolite des régions chaudes. — [*]
400
92. Fabaceae
gnant pas la moitié de celle de la tige. Fleurs réunies par 3-12, a corolle
longue de 13-20 mm, rose a rose pourpre, souvent mélé de verdatre .....
eS reaper aesarsoR era 8. L. sylvestris
Folioles elliptiques a lancéolées, larges de 10-40(-50) mm. Pétiole pourvu
de deux ailes larges de (1,5-)1,8-4 mm. Stipules lancéolées 4 ovales,
longues de (20-)30-60 mm et larges de 2-11 mm, cette largeur dépassant
la moitié de celle de la tige. Fleurs réunies par 5-15, a corolle longue de
(15-)20-30 mm, pourpre clair, rarement blanche ............ 9. L. latifolius
OBS. — 1.-—Adventices : Lathyrus annuus L., L. cicera L. et L. ochrus (L.) DC.
2.—Outre Lathyrus latifolius, on cultive pour l’ornement dans les jar-
dins L. odoratus L. (Pois de senteur. Pronkerwt. Duft-Platterbse) et, plus rarement, L.
tingitanus L, Ceux-ci, plantes annuelles parfois subspontanées (au moins la premiére),
different de L. datifolius par leurs fleurs disposées seulement par 1-3, a corolle longue
de 20-35 mm ; L. odoratus est une plante plus ou moins pubescente (au moins sur le
calice et la gousse), L. tingitanus une plante glabre.
3. —Lathyrus japonicus WILLD. subsp. maritimus (L.) P.W. Batt (Syn. :
L. maritimus BiGELow) a été trouvé jadis (1920) dans le Mar. belge (env. de Blanken-
berge), puis recemment au Zwin, a la frontiére belgo-néerlandaise. Peut-étre s’agissait-
il d’apparitions spontanées de ce taxon, qui a existé jadis sur le littoral francais juste au
S de la limite du territoire de la Flore, d’autant plus qu’une plantule de ce taxon a aussi
été observée en 2000 en France (Oye-Plage), mais elle a disparu depuis.
Lathyrus vernus (L.) BERNH. (Gesse printaniére. Voorjaarslathyrus. Frihlings-Platt-
erbse). — 20-40(-60) cm. — Avril-mai. — Hémicrypt. — Foréts, lisiéres forestiéres,
sur calcaire. — Lorr. mér. et or. : R-RR ; Mosan : jadis introduit. — Europe mér., or. et
centr., Asie médiane. — *
Toutes les feuilles, ou seulement les feuilles inf. ou moyennes, a folioles elliptiques
a lancéolées, larges de 5-15(-25) mm, les folioles des feuilles sup. souvent plus
CULOMUECS) scssssorevsesvncssnsees teereareaveesseaveresesocumeetens a. var. montanus (BERNH.) BASSLER
(Syn. : L. montanus BERrNu. ; Orobus tuberosus L.)
401
92. Fabaceae
17. Pisum L.
Pisum sativum L. (Pois. Erwt. Erbse). — 30-150 em. — Mai-juill. — Thér. — (Fig. 11, p.
391). — Mellifére. — On distingue deux variétés, pas toujours bien tranchées :
Feuilles a stipules vertes, non tachées a la base. Corolle blanche. Gousse large de 1,4-2,5
cm. Graines subsphériques, concolores, vert clair a foncé .....eeeeeeeeeee a. var. sativum
402
92. Fabaceae
Feuilles a stipules tachées a la base de pourpre plus ou moins foncé. Corolle bleuatre, a ailes
pourpres. Gousse large de 0,8-1,2 cm. Graines anguleuses, plus ou moins cubiques,
brunatres et tachées de gris verdatre a MOIE occ csecceecessceseetseesees b. var. arvense
var. sativum (Pois cultivé. Erwt, doperwt. Garten-Erbse). — Cultivé comme légume
dans les jardins et parfois en grand. Rarement subspontané. — Inconnu a |’état sau-
vage. — Mellifére. — [*]
var. arvense (L.) Potret [Syn. : subsp. arvense (L.) AscHErRs. et GRAEBN.]. (Pois des
champs, pois gris. Velderwt. Ackererbse). — Moissons, friches, surtout sur des sols
calcariferes. Parfois cultivé comme fourrage, notamment dans les polders. — Mar.
sept. : AC (cultivé et échappé des cultures) ; Lorr.: AR ; Mosan : R ; ailleurs : RR ou
nul. — Europe mér., SW de |’ Asie. Aire d’indigénat incertaine.
403
92. Fabaceae
craie ou calcaire sableux. — Champ., Tert. par. : RR. — Europe mér., SW de |’ Asie,
Afrique du Nord. — *
3. — O. spinosa L. (Syn. : O. campestris Kocu et Ziz ; O. repens L. subsp. spinosa GREU-
TER). (Bugrane épineuse, arréte-boeuf. Kattendoorn. Dornige Hauhechel). — 30-80 cm.
— Juin-sept. — Cham. — Prairies sur alluvions, marne ou argile des polders, talus,
digues. — Mar. (sauf mér.), Fluv. : C-AC ; Mosan, Lorr., Champ. : AR ; Boul., Brab.
(surtout occ. et or.), Ard. or. (Oesling), Tert. par., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR ou nul.
— Europe occ. et centr. — Médicinal.
4.— QO. repens L. [Syn. : O. spinosa L. subsp. maritima (Dum. ex Piré) P. Fourn.]. (Bu-
grane rampante. Kruipend stalkruid. Kriechende Hauhechel). — 10-40(-60) cm. —
Juin-sept. — Cham. — Pelouses séches, bord des chemins, talus, friches, surtout sur
des sols calcariféres. — Lorr., Champ., Tert. par. : C ; Mar., Boul., Mosan, Eifel centr. :
AC; Pic.: AR; Brab.: R; Ard.: RR; ailleurs : parfois introduit. — Europe occ. et
centr., Afrique du Nord.
OBS. — On peut distinguer la var. repens (Syn. : O. procurrens WALLR. var. ma-
ritima GREN. et Gopr.), propre aux dunes maritimes fixées, a petites fleurs (env. 1 cm
de longueur), a pilosité glanduleuse trés dense et 4 épines nulles ou rares, et la var. pro-
currens (WALLR.) GrinjEscu (Syn. : O. procurrens WALLR. vat. procurrens), largement
distribuée, a fleurs plus grandes, poils glanduleux plus épars et épines plus fréquentes.
404
92. Fabaceae
405
o2. Fabaceae
3 Grappe comprenant 10-50 fleurs. Corolle longue de 2-3 mm. Gousse dépour-
vue d’épines, plus ou moins réniforme, longue de 1,5-3 mm, a 1 graine
(Fig. 12, p. 409) voce eecccseescessecsseeeeeeeeseecneeeseeseeeeeeaeesaeens 1. M. lupulina
Grappe comprenant 1-6(-8) fleurs. Corolle longue de 3-7 mm. Gousse épi-
neuse, contournée en hélice a 1,5-7 tours, de 3-8 mm de diam., a graines
nomibreuses (Fig. 14, fy. 409): ...n..cssiiscsossneronrisansaresnnmnnansissvanissanniasncii 4
Gousse pubescente (loupe !), de 3-5 mm de diam., 4 épines crochues 4 leur
extrémité. Stipules entiéres a faiblement denticulées ...... 6. M. minima
Gousse glabre, de 4-8 mm de diam., a pines crochues ou droites a leur ex-
frémite.. Stipules dentess a 1NGISCOS ccc acs 5
Présence de poils articulés au moins sur le pédoncule de |’inflorescence
(loupe !). Pédoncule de l’inflorescence plus court que la feuille sous-
tendante. Stipules plus ou moins fortement dentées. Folioles gén. mar-
quées d’une tache d’un noir pourpre a la face sup. Corolle longue de 5-7
mm. Nervure dorsale des spires de la gousse creusée d’un sillon. Gousse
a épines non crochues 4 leur extrémité (mais souvent de forme générale
CU 4. M. arabica
Plante glabre ou a poils simples, dépourvue de poils articulés. Pédoncule
de |’inflorescence env. aussi long que la feuille sous-tendante. Stipules
profondément incisées en laniéres étroites. Folioles non tachées de noir.
Corolle longue de 3-4,5 mm. Nervure dorsale des spires de la gousse
saillante, non creusée d’un sillon. Gousse a épines gén. crochues a leur
extrémité (Fig. 14, p. 409) occ eeeeeeesseeeeeeeeeees 5. M. polymorpha
OBS. — 1. —Adventices : Medicago laciniata (L.) MiLi., M. monantha (C.A.
Mey.) Trautv. subsp. noeana (Botss.) GREUTER et BurpeT (Syn. : Trigonella noeana
Boiss.), M. murex Witip., M. orbicularis (L.) Barta.., M. praecox DC., M. rigidula
(L.) ALL., M. scutellata (L.) MILL. et M. truncatula GAERTN.
2. — Medicago littoralis RouvE ex LoIsEL. a été observé a I’état introduit,
dans les années 90, dans le Mar. mér., ot il est susceptible de se naturaliser. I] se dis-
tingue de M. polymorpha notamment par ses folioles pubescentes sur les deux faces
(glabres au moins a la face sup. chez ce dernier), par sa gousse en hélice a tours plus
densément rapprochés, la surface des spires étant pourvue de nervures peu saillantes,
anastomosées seulement vers le bord (chez M. polymorpha, nervures saillantes, forte-
ment anastomosées).
3. — Medicago xvaria Martyn [Syn. : M. sativa L. nsubsp. media (PERS.)
SCHUBL. et MARTENS ; M. sativa L. nsubsp. varia (Martyn) NAG. et THELL.]. (Luzerne
batarde. Bonte luzerne. Bastard-Schneckenklee), hybride fertile entre M. falcata et M.
sativa, est fréquemment observé ga et 14 en compagnie des parents. II se reconnait
facilement a la couleur de ses corolles, intermédiaire entre celle des parents, variant du
violet au jaune et souvent mélée de verdatre ; la gousse est courbée en faux ou contour-
née en hélice comportant au max. 1,5 tour.
Medicago lupulina L. (Luzerne lupuline, minette. Hopklaver. Hopfenklee). — 5-50
cm. — Thér. ou Hémicrypt. — Avr.-oct. — Pelouses mésophiles et prairies, surtout
sur des sols secs et calcariféres, digues, bord des chemins, abords des cultures et des
moissons. — C, sauf Camp. or. et Ard. : AR. Cultivé jadis comme plante fourragére.
— Europe (sauf N), Asie tempérée, Afrique sept., Macaronésie. — Mellifére.
OBS. — 1. -— Plante variable. Les spécimens présentant, sur les gousses, des poils
articulés et glanduleux 4 la fois, en plus de poils simples, sont rapportés a la var. willde-
nowiana Kocu. Chez la var. upulina, les poils des gousses sont tous dépourvus de glande
et plus apprimés. De rares intermédiaires entre ces deux taxons s’observent parfois.
406
92. Fabaceae
1 Corolle d’un jaune franc (parfois jaune brunatre), longue de moins de 7 mm.
Calice a 5(-6) nervures. Plantes gén. annuelles ou bisannuelles, parfois
PETENNANTES oo... see eeeeeteeseeseeeseesssesseserssensessserssssesenesensesnsenseseneseneerseees 2
92. Fabaceae
408
92. Fabaceae II
409
92. Fabaceae
10 Plante annuelle. Calice long de 5-6 mm, a dents 3-4 fois aussi longues que le
tube. Gousse a 2 graines. Corolle blanchatre teinté de rose ou... eee
mitten sions asi mmo lS RAE Nh A STR REET SEB CRASNGRA TO A 5. T. michelianum
Plantes vivaces, munies de rejets stériles. Calice long de 3-4(-5) mm, a dents
au max. 2 fois aussi longues que le tube. Gousse a 2-4 graines ......... 11
11 Stipules unies, au-dessus du pétiole, en un tube entourant la tige, souvent
percées a la base par 1-2 racines, a parties apicales libres trés courte-
ment acuminées (Fig 17, p. 409). Inflorescence non panachée, a corolles
toutes blanches ou blanc rosé, devenant ensuite brun clair. Dents du ca-
lice séparées par un sinus étroit et aigu. Tige couchée, radicante ...........
seceaeeeseeeeeceseceaceceaeeceaeeceeecsacecsaeeceeessseeseseesnseesteeeneeesneeeeteeeas 3. T. repens
Stipules ni unies en tube, ni percées par des racines, lancéolées et graduel-
lement acuminées (Fig. 18, p. 409). Inflorescence panachée, a corolles
blanches et roses, devenant ensuite brunatres. Dents du calice séparées
par un sinus large et obtus. Tige dressée a couchée, non radicante .........
i i lc. 6 Ss A WN SALA VKH TTR 4. T. hybridum
12 Inflorescence lache, comprenant trés peu de fleurs, réduite soit 4 2-7 fleurs
fertiles accompagnées de fleurs stériles rudimentaires, soit a 1-2(-4)
SUS TESS sr eeares znvereresunmcrememomanssnamensecnmmmsmmoeenereunesmmamemenmnennsamenncen 13
Inflorescence relativement dense, gén. a plus de 10 fleurs, sans fleurs rudi-
Mentaires Stertles oo... eee eeeceeeeseeeeeeeneeeeeceeeceeeceeeeneeecseeceaeecnaeeenseees 14
13 Feuilles glabres. Inflorescence comprenant 1-2(-4) fleurs, placées a l’aisselle
de bractées et non accompagneées de fleurs stériles ; infrutescence ne
s’enfongant pas dans le sol. Corolle rosée, persistante. Gousse longue de
5-7 mm, dépassant le calice 4 maturité, 4 5-9 graines. Plante annuelle,
bisannuelle ou parfois Vivace ..........cceeeeeeeeeees 1. T. ornithopodioides
Feuilles pubescentes. Inflorescence dépourvue de bractées, formée de 2-7
fleurs fertiles réfractées 4 maturité, surmontées de fleurs stériles rudi-
mentaires se développant tardivement; pédoncule se recourbant et
410
92. Fabaceae
41]
oD. Fabaceae
Inflorescence soit subsphérique, soit 4 peine plus longue que large. Plantes
Plus OU MOINS POTUUES oo... eee eseeseeseseeseceeesecsesssssssessesssessssecssense 22
22 Calice a 20 nervures, a tube soyeux-pubescent. Folioles oblongues a étroite-
ment elliptiques, fermes, denticulées, a nervures fortes. Stipules étroites,
graduellement atténuées au SommMet ..........ccecceeeseeeeees 19, T. alpestre
Calice a 10 nervures. Folioles souples ou un peu fermes, finement denticu-
lées ou subentiéres, 4 nervures peu MALqUeeS .........ccceccceceeseeeeeeeeeeee 23
23 Stipules larges, brusquement atténuées au sommet (Fig. 20, p. 409). Fo-
lioles largement elliptiques, ovales, obovales ou parfois suborbiculaires,
souples. Calice a tube pollu... ceeeseseesseseesseeeereeeees 17. T. pratense
Stipules étroites, graduellement atténuées au sommet (Fig. 21, p. 409). Fo-
lioles gén. elliptiques 4 oblongues-elliptiques, relativement fermes. Ca-
lice a tube gén. glabre oo... eeceecceseesseesseesseesseeeeeesseeees 18. T. medium
OBS. — 1. - Trifolium spadiceum L., indigéne en Europe centr. et sept. et dans
les montagnes d’Europe mér. et du SW de |’ Asie, a été trouve autrefois en Haute Ard.
et dans |’Eifel centr. I] n’a plus été revu depuis longtemps dans le territoire de la Flore.
2. — Trifolium squamosum L. (Syn. : T. maritimum Hups.), originaire de
la région méditerranéenne, du SW de |’Europe (jusque dans le S des fles Britanniques)
et de Macaronésie, a existé jadis, vraisemblablement 4 |’état indigéne, dans des prairies
légérement salées du Mar. C’est une plante annuelle, pubescente, a folioles presque
entiéres, a fleurs blanc rosé en capitules terminaux ovoides, pédonculés et a calice
glabrescent, 4 10 nervures et 4 dents étalées et un peu épineuses 4 maturité. Elle est
rarement adventice ailleurs.
3. — Une autre espéce a aire d’indigénat comparable a celle du précédent,
Trifolium suffocatum L., a été observée dans les années 90 dans le Mar. mér., ow elle
parait susceptible de se naturaliser. C’est une plante annuelle gén. prostrée, a inflores-
cences denses, sessiles, souvent condensées prés de la base des tiges, a corolle blan-
chatre, longue de 3-4 mm, plus courte que le calice, celui-ci glabre ou presque glabre
(differences avec 7. scabrum, avec lequel elle a été trouvée et qui posséde une corolle
longue de 4-7 mm et un calice poilu, a dents ciliées, beaucoup plus raides, surtout aprés
la floraison).
4. — Adventices: Trifolium angustifolium L., T. constantinopolitanum
SERINGE, 7: diffusum Enru., 7: echinatum Bies., T: glomeratum L., T. hirtum A.L., T.
isthmocarpum Brot., T. lappaceum L., T. nigrescens Viv., T. pallidum Wa pst. et Kir.,
T. pannonicum Jaca. (G.-D. de Luxembourg), 7. spumosum L., T. squamosum L., T.
squarrosum L., T. stellatum L., T. strictum L. et T. tomentosum L.
Trifolium ornithopodioides L. [Syn. : Trigonella ornithopodioides (L.) DC.]. (Tréfle
pied-d’oiseau. Vogelpootklaver. Vogelfuss-Klee). — 5-20 em. — Mai-juill. — Thér. ou
Hémicrypt. (souvent bisannuel). — Pelouses 4 annuelles dans les dunes. — Mar. mér.
et sept. (Zélande) : RR. — Europe sud-occ. et mér., Afrique du Nord, Madére. — *
T. montanum L. (Tréfle des montagnes. Bergklaver. Berg-Klee). — 15-60 cm. —
Mai-aotit. — Hémicrypt. — Pelouses mésophiles sur calcaire, trés rarement marais
alcalins. — Lorr., Eifel centr.: AR-R ; Mosan, Champ., Tert. par. (Laonnois): R ;
ailleurs : parfois adventice. — Europe (sauf N). — Mellifére.
T. repens L. (Tréfle rampant, tréfie blanc, coucou. Witte klaver. Weiss-Klee). — 7-25
cm. — Mai-nov. — Hémicrypt. ou Cham. herb. — Prairies fauchées et paturées, bord
des chemins, abords des cultures. Fréquemment semé pour |’ensemencement des prai-
ries artificielles et des gazons. — CC. — Europe tempérée, Afrique du Nord, Macaro-
nesie. — Mellifére.
OBS. — A l’état stérile, Trifolium repens peut étre facilement confondu avec T.
Jragiferum. Ces deux espéces peuvent étre distinguées par les caractéres suivants :
412
92. Fabaceae
T. repens T. fragiferum
Stipules brusquement rétrécies en pointe fine Stipules long. atténuées en pointe fine
(Fig. 17, p. 409). (Fig. 19, p. 409).
Folioles a dents visibles a |’ ceil nu. Folioles 4 dents non visibles 4 1’ ceil nu.
Pétiolules et partie sup. du pétiole glabres. Pétiolules et partie sup. du pétiole velus.
413
92. Fabaceae
8.— T. patens Scures. (Tréfle étalé. Uitstaande klaver. Spreiz-Klee). — 25-45 cm. — Juin-
sept. — Ther. — Prairies humides. — Pic. occ. et mér., Lorr. (Moncourt), Champ., Tert.
par. : RR ou probablement disparu de certains de ces districts ; jadis dans le Mar. belge
(indigénat douteux). — Europe mer. et centr., Asie Mineure. — *[* ? +]
9.— T. aureum Po tuicu (Syn.: Z agrarium L., nom. rejic.). (Tréfle doré. Akkerklaver.
Gold-Klee). — 15-50 cm. — Juin-aotit. — Thér. — Coupes forestiéres, pelouses ou-
vertes, talus sur des sols siliceux. — Ard. : AC-AR ; Mosan, Lorr., Champ., Tert. par.,
Eifel centr. : R ; ailleurs : RR, introduit, ou nul. — Europe et Asie tempérées, Canaries.
OBS. — Trifolium aureum peut étre facilement distingué de 7. campestre par les
caractéeres suivants :
T. aureum T. campestre
Style aussi long ou un peu plus court que la Style beaucoup plus court que la gousse.
gousse.
Calice a 3 dents longues et 2 dents courtes. Calice gén. a 5 dents subégales, plus rarement a
3 dents longues et 4 2 dents plus courtes.
Folioles elliptiques-obovales, la foliole médiane —_ Folioles obovales, la foliole médiane plus long.
jamais plus long. pétiolulée que les latérales. pétiolulée que les latérales.
Stipules allongées, lancéolées-ovales, non ou Stipules courtes, plus ou moins ovales, élargies
faiblement élargies a la base. a la base.
10.-T. campestre Scures. (Syn.: 7: procumbens L., nom. rejic.). (Tréfle des champs.
Liggende klaver. Feld-Klee). — 5-35 cm. — Mai-sept. — Thér. — Pelouses, coupes
forestiéres, talus, friches, prairies, abords des cultures. — C-AC, sauf Camp. et Ard.
(mais Oesling : AC) : AR-R. — Europe (sauf N), Asie occ., Afrique sept., Macaroné-
sie. — Mellifére.
11—T. dubium Sistu. (Syn. : 7) minus Smiru). (Petit tréfle jaune. Kleine klaver. Kleiner
Klee). — 10-30 cm. — Mai-sept. — Thér. — Prairies, friches, bord des chemins. —
C-AC, sauf Champ. : R. — Europe, SW de I’ Asie, Macaronésie.
OBS. — Trifolium dubium peut étre facilement confondu avec Medicago lupulina
(voir l’obs. sous cette espéce, en haut de la p. 407).
12.-T. micranthum Viv. (Syn.: T. filiforme L., nom. rejic.). (Tréfle a petites fleurs.
Draadklaver. Faden-Klee). — 5-20 cm. — Mai-juill. — Thér. — Pelouses séches, sur
des sols sableux. — Pic., Brab. occ. et centr. : AR-R ; Mar. (surtout sept.), Fl., Camp.,
Fluv. sept. (Pays-Bas) : R-RR ; Lorr. occ. et sept., Tert. par. : RR ; ailleurs : probable-
ment disparu ou nul. — Europe occ. et mér., SW de I’ Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Cette espéce connait un maximum de fréquence, dans le Pic. et le Brab.
occ. (en Belgique et en France), dans des cimetiéres militaires.
13.—T. striatum L. (Tréfle strié. Gestreepte klaver. Gestreifter Klee). — 10-40 cm. — Mai-
juill. — Thér. — Pelouses ouvertes et séches, sur des sols calcariféres. — Mosan:
AR ; Ard. or. (Oesling), Lorr. (surtout or.) : R ; Mar. (surtout sept.), Fl., Pic. occ., Brab.
or. (sur craic), Fluv. (Pays-Bas), Tert. par., Eifel centr. : RR ; ailleurs : probablement
disparu, adventice ou nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord, Maca-
ronésie.
14.-T. arvense L. (Pied-de-liévre. Hazenpootje. Hasen-Klee). — 5-30 cm. — Mai-sept. —
Thér. — Pelouses séches, landes, friches, abords des cultures et des moissons, dunes,
terrils, sur des sols siliceux. — Mar., Fl., Camp., Brab., Mosan, Lorr. (surtout sept. et
or.), Tert. par.: AC ; Ard., Eifel centr.: AR; ailleurs : R-RR. — Europe, Asie occ.,
Afrique sept., Macaronésie. — Mellifére.
414
92. Fabaceae
15.—T. scabrum L. (Tréfle scabre. Ruwe klaver. Rauher Klee). — 5-20 cm. — Mai-juill. —
Thér. — Pelouses ouvertes sur des sols calcariféres. — Mar. : AR ; Pic., Mosan, Ard.
or. (Oesling), Lorr. mér., Tert. par. : RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe occ. et
meér., SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
Calice a dents arquées vers |’int. avant la floraison. Fleurs 4 corolle jaune vif,
souvent teintée de rouge, gén. réunies par (2-)3-6(-7). Tige pleine a étroite-
ment fistuleuse, non stri¢ée. Caréne brusquement coudée (coude presque en
angle droit). Folioles a nervures latérales a peine visibles. Plante non stolo-
TUES, A UNE SOULS TACHIC PFINCIPALS nsecccmnermonmess 1. Lotus corniculatus
415
92. Fabaceae
Calice a dents arquées vers |’ext. avant la floraison. Fleurs a corolle jaune, rare-
ment teintée de rouge, réunies par (4-)5-12(-14). Tige largement fistuleuse,
stri¢e. Caréne progressivement coudée (coude obtus-arrondi). Folioles a
nervures latérales bien marquées. Plante a stolons radicants, possédant des
TACINES NOMDLCUSES 00.2... eeeeeeeeeseeeeeeeeeeteeseeeeeeeeaeenees 2.1. pedunculatus
OBS. — Lotus hispidus Desr. ex DC. (Syn. : L. subbiflorus Lac.), plante annuelle a
dents du calice nettement plus longues que le tube, a corolle de 5-10 mm et a gousse longue
de 6-15 mm et large de 1-2 mm, a été observé dans le Mar. mér. ; il est susceptible de se
naturaliser dans le SW du territoire de la Flore.
1.— Lotus corniculatus L. — 5-30(-70) cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Mellifére. —
Deux sous-espéces, parfois considérées comme espéces, dans le territoire de la Flore :
Folioles lancéolées a largement obovales (rapport longueur/largeur inf. a 3), non acu-
minées au sommet (Fig. 22, p. 409). Dents du calice de longueur variable (plus
courtes que le tube, l’égalant ou plus longues). Corolle longue de 10-16 mm.......
ea veneseonetennveeseenesueverarsr gers snemseereeeronrsuemmeraruenerenraeeeaccenstereses a. subsp. corniculatus
Folioles des feuilles sup. linéaires ou linéaires-lancéolées, étroites (rapport longueur/
largeur sup. 4 3), acuminées au sommet (Fig. 23, p. 409). Dents du calice gén. plus
courtes que le tube. Corolle longue de 6-12 mM ..... eee b. subsp. tenuis
a. subsp. corniculatus (Lotier corniculé, pied-de-poule. Gewone rolklaver. Gewohn-
licher Hornklee). — Prairies, sur des sols riches et pas trop humides, pelouses
calcaires, friches, talus, bord des routes, terrils. — C, sauf Camp. : AR. Cultivé
comme plante fourragére (surtout jadis) ou semé sur des talus routiers. — Europe,
Asie tempérée occ., Afrique sept., Australie.
OBS. — Taxon trés variable, a la fois en ce qui concerne la pilosité, la taille
des fleurs et les dimensions des dents du calice. Cette variabilité est accentuée
par l’introduction de cultivars souvent assez différents des populations indigénes,
notamment par la taille élevée de la plante, ses rameaux allongés et la tige souvent
fistuleuse (d’ ot la confusion possible avec L. pedunculatus) ; ces plantes, que l’on
peut réunir sous le nom de var. sativus HyL., font partie de « mélanges fleuris »
utilisés pour la verdurisation de talus et de terrils : elles sont probablement natu-
ralisées localement (Camp. or., Brab. occ.,...) et susceptibles de s’hybrider avec
des populations indigenes.
b. subsp. tenuis (WaALpsT. et Kir. ex WILLD.) BERHER [Syn.: L. glaber MILL., nom.
rejic. ; L. tenuis Wavpst. et Kir. ex WILLD. ; L. tenuifolius REICHENB. non Bur.
f. ; L. corniculatus L. subsp. tenuifolius (L.) P. Fourn.]. (Lotier a feuilles tenues.
Smalle rolklaver. Schmalblattriger Hornklee). — Prairies humides, carigaies,
vases exondées, friches temporairement humides ; taxon lié aux sols argileux hu-
mides, supportant également une certaine salinité du milieu. — Mar., Fluv. nord-
occ. (Pays-Bas), Lorr. : AR ; Fl, Champ., Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul. —
Europe mér. et médiane, Asie occ., Afrique du Nord.
2.— L. pedunculatus Cav. (Syn.: L. uliginosus ScHKuHR). (Lotier des fanges. Moerasrol-
klaver. Sumpf-Hornklee). — 20-60(-80) cm. — Juin-aotit. — Hémicrypt. — Prairies
humides, fossés, marécages, carigaies. — C-AC, sauf Mar., Boul., Brab. : AR, Pic. et
Champ. : R. — Europe (sauf N et E), Afrique du Nord, Macaronésie, — Mellifére.
416
92. Fabaceae
25. Anthyllis L.
b. subsp. vulneraria var. langei JALAs. — Uniquement dans le Mar., ot il est relié par des
intermédiaires a la var. précédente. — NW de |’Europe.
c. subsp. pseudovulneraria (Sacorsk!) J. DuviGNEAUD [Syn. : subsp. carpatica (PANT.)
NyYMAN var. pseudovulneraria (SAGORSKI) CULLEN]. — Sous-espéce probablement la
plus répandue. — Europe occ. et centr.
d. subsp. carpatica (PANT.) Nyman. [Syn. : subsp. vulgaris (KocH) Cors.]. — Sans doute
introduit jadis comme plante fourragere et s’étant alors hybridé avec des populations
indigénes et dés lors rarement bien caractérisé ; par contre, réecemment inclus dans
des « mélanges fleuris » et alors bien typique (talus routiers, terrils..., notamment en
Camp. or., Pic. sept. et Brab. occ.). — Europe centr. — [* ?]
417
92. Fabaceae
e. subsp. polyphylla (DC.) Nyman. — Mal caractérisé dans le territoire de la Flore, les
échantillons tendant vers cette sous-espéce résultant peut-étre aussi d’une hybridation
entre des plantes introduites et indigenes. — Europe centr. et or., SW de |’ Asie. — [*]
En outre, la subsp. iberica (W. Beck.) JALAs ex CULLEN, du littoral du SW de l’Europe,
a été signalée dans le Mar. mer. Elle ressemble a la subsp. vulneraria var. langei (taxon qui
est considéré comme faisant le passage entre les deux sous-espéces) mais présente un port
plus ou moins prostré et des feuilles caulinaires 4 folioles nettement inégales ; sa présence
est a confirmer dans le territoire de la Flore.
Enfin, la portée taxonomique du caractére de la pilosité de la tige (poils apprimés ou
étalés) est incertaine. C’est ainsi que des plantes paraissant se rapporter a la subsp. vulnera-
ria (celle-ci typiquement a poils apprimés) mais pourvues de poils caulinaires étalés ont été
observées dans le NW de la France ; elles ont ét¢ rapprochées de la subsp. corbieri (SALMON
et Travis) CULLEN, réputée endémique des iles Britanniques, mais dont la valeur est elle-
méme mise en doute par des travaux récents.
Corolle rose, longue de 6-9 mm. Pédoncule de I’inflorescence souvent plus long
que la feuille sous-tendante. Bractées plus courtes que les fleurs. Dents du
calice un peu plus courtes que le tube ou égalant celui-ci. Feuilles a 13-37
folioles longues de 5-15 mm. Gousse droite ou presque droite ..............000
<a ei Tn ERR ERR 1. Ornithopus sativus
418
92. Fabaceae
Stipules minuscules, longues d’env. 1 mm, soudées en une petite gaine, per-
sistantes. Folioles sessiles ou presque sessiles. Corolle longue de 5-8
mm. Gousse a 4(-5) angles obtus, longue de 10-20 mm .. 2. C. minima
OBS. — Adventice : Coronilla scorpioides (L.) Kocu, plante annuelle a corolle
jaune, a feuilles simples ou a 3 folioles dont la terminale est beaucoup plus grande que
les latérales. I] doit étre recherché dans la partie mér. du territoire de la Flore, ot on
l’observera peut-étre dans les moissons, les friches ou les cultures.
OBS. — A état stérile, cette espéce peut étre confondue avec Hippocrepis co-
mosa. Elle s’en distingue par les caractéres suivants :
— Hippocrepis comosa : Feuilles un peu velues (rachis, pétiolules et face inf. des
folioles couverts de poils), long. pétiolées ; stipules pourvues a la base (contre le pé-
tiole) d’un petit épaississement glandulaire sombre (forte loupe !).
2.— C. minima L. (Coronille naine. Klein kroonkruid. Kleine Kronwicke), — 5-20 cm.
— Mai-sept. — Cham. — Pelouses xérophiles, sur calcaire ou sur craie. — Lorr. mér.
(Dompcevrin, Saint-Mihiel, Pagny-la-Blanche-Céte), Champ., Tert. par. : RR. — Eu-
rope sud-occ., Afrique du Nord. — *
Securigera varia (L.) LAssen (Syn. : Coronilla varia L.). (Coronille bigarrée. Bont kroon-
kruid. Bunte Kronwicke). — 25-90 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Pelouses méso-
philes, talus, terrils, friches, ballast des voies ferrées, abords des cultures et des moissons,
sur des sols calcariféres. — Lorr., Champ., Tert. par. : AC ; ailleurs : R-RR, gén. introduit
(principalement le long des voies de communication). — Europe mér. et médiane, SW de
l’Asie. — Mellifére.
OBS. —A létat stérile, cette espéce peut étre confondue avec Hippocrepis comosa.
Elle s’en distingue par les caractéres suivants :
— Securigera varia : Feuilles glabres ; stipules terminées par une petite pointe noiratre,
dépourvues d’épaississement glandulaire a la base ;
— Hippocrepis comosa : Feuilles un peu velues (rachis, pétiolules et face inf. des fo-
lioles couverts de poils) ; stipules 4 apex pale, pourvues a la base (contre le pétiole) d’un
petit épaississement glandulaire sombre (forte loupe !).
419
92. Fabaceae
Plante herbacée, ligneuse a la base, haute de 5-30 cm. Gousse flexueuse, longue
de 2-3 cm, a articles en forme de fer a cheval ou de demi-lune (Fig. 25,
p. 409). Folioles longues de (3-)5-15 mm et larges de (1-)2-4 mm ...............
« ovausrsanuntoarzeneneaceseneashonenienssiede dniesseeiseasadctsdaiaiads Aha neseale i skedbate un 2. H. comosa
1.— Hippocrepis emerus (L.) Lassen (Syn. : Coronilla emerus L. ; Emerus major MIt.).
(Faux sené. Struikpaardenhoefklaver. Strauchiger Hufeisenklee). — 1-1,5(-2) m. —
Mai-juill. — Nanophan. — Lisiéres et recolonisations forestiéres, clairiéres, sur cal-
caire. — Lorr. or. (Luxembourg, vallée de la Moselle entre Nancy et Metz), Champ. :
RR. Parfois cultivé ailleurs pour l’ornement dans les parcs et subspontané ou natura-
lisé. — Europe mér. — Mellifére.
OBS. — A l'état stérile, il est parfois difficile de distinguer Hippocrepis emerus
de Colutea arborescens. Voir les caractéres distinctifs dans l’obs. sous cette espéce,
p. 393.
2.— H. comosa L. (Hippocrépide en ombelle, fer-a-cheval. Paardenhoefklaver. Gewohnli-
cher Hufeisenklee), — 5-30 cm. — Mai-juill. — Cham. — Pelouses séches, rochers,
surtout sur calcaire et sur craie. — Lorr. (centr. et G.-D. de Luxembourg), Champ.,
Tert. par., Eifel centr. : AC ; Boul., Pic. mér., Mosan (vallées) : AR-R ; Ard. or. (Oes-
ling) : R-RR. ; Mar. (env. de Dunkerque) : RR; Brab. or. (Pays-Bas) : RR, probable-
ment introduit. — Europe sud-occ., mér. et centr. — Mellifére.
OBS. — A l’état stérile, cette espéce peut étre confondue avec certains Coronilla,
en particulier C. vaginalis, ou avec Securigera varia. Voir les obs. sous ces deux es-
peces, p. 419.
Onobrychis viciifolia Scop. (Syn. : O. sativa Lam.). (Sainfoin, esparcette cultivée. Espar-
cette. Futter-Esparcette). — 25-70 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Pelouses, prairies
séches, bord des chemins, friches, abords des cultures, sur calcaire et sur craie, ballast
des voies ferrées. Cultivé (surtout jadis) comme plante fourragére et naturalisé. — Lorr.,
Champ., Tert. par.: C-AC ; Mosan, Eifel centr.: AC-AR ; Boul., Pic., Brab. : AR-RR;
ailleurs : parfois adventice. — Aire d’indigénat incertaine : Europe mér., SW de |’Asie ?
Naturalisé en Europe et en Asie tempérées ainsi qu’en Afrique du Nord. — Mellifére.
420
93. Haloragaceae
421
93. Haloragaceae
422
94. Hippuridaceae
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423
95. Lythraceae
portant le stigmate a sa face int. Fruit : un akéne ovoide-oblong, soudé avec le tube du
calice, couronné par le rebord de celui-ci, un peu charnu. — Famille comprenant de I a
5 espéces suivant les auteurs, distribuée dans l’hémisphere boréal, en Amérique du Sud et
en Australie.
Hippuris L.
Hippuris vulgaris L. (Pesse d’eau. Lidsteng. Tannenwedel). — 15-75(-150) cm. — Mai-
aout. — Hydrogéoph. ou Hél. — Eaux stagnantes eutrophes, peu profondes, de préférence
sur des sols argileux. — Mar., Lorr. : AR-R ; Pic. (surtout mér.), Champ. : R ; Fl., Camp.,
Brab., Tert. par.: RR; ailleurs : nul ou disparu. Parfois cultivé pour l’ornement dans les
pieces d’eau. — Subcosmopolite. — (Fig. 4 a 6, p. 423).
OBS. — 1. — On observe un accommodat flottant a tige pouvant atteindre 1,2-1,5 mde
longueur. On connait également un accommodat terrestre.
2.—Il convient de ne pas confondre cette espéce avec les préles aquatiques
(Equisetum div. sp.). Elle se distingue sans peine de celles-ci, a l’état végétatif, par ses
feuilles bien développées et par l’absence de gaines.
3. — Cette espéce, aprés avoir connu une nette régression dans le territoire de
la Flore, est aujourd’hui en expansion, au moins dans certains districts. II est difficile de sa-
voir si ce phénoméne est 4 mettre en relation avec des facteurs climatiques, ou si on assiste
a des introductions, volontaires ou non, brouillant malheureusement les cartes concernant
sa distribution spontanée.
424
95. Lythraceae
Calice en tube. Pétales longs d’au moins 2 mm, purpurins ou rose violacé.
Fleurs axillaires ou groupées en inflorescence terminale spiciforme.
Feuilles sessiles ou subsessiles, a limbe linéaire a lancéolé (parfois plus
large sur des rejets basaux). Tige couchée-ascendante a dressée, non ra-
dicante (sauf parfois dans le bas de rejets latéraux) .......0... cece 2
Pétales longs de 5-6 mm. Etamines : 12, une partie d’entre elles au moins
saillantes hors du tube du calice. Capsule beaucoup plus courte que ce-
lui-ci. Plante gén. vivace, a feuilles larges de 2-11 mm ou... eeeeee
Pétales longs de 2-3 mm. Etamines : gén. 4-6, toutes incluses dans le tube
du calice. Capsule égalant presque celui-ci. Plante annuelle, a feuilles
larges de 1-8 MM 0... eee eeeeeeesceneceeeceeeeaeseneeneeeaeeeees 4. L. hyssopifolia
Lythrum portula (L.) D.A. Wess (Syn. : Peplis portula L.). (Pourpier d’eau. Water-
postelein. Sumpfquendel). — 5-40 cm. — Juin-oct. — Thér. — Chemins forestiers
humides, fossés, mares peu profondes, gréves exondées ; plutdt sur des sols acides.
— Camp. :AC ; Ard. : AR ; FL, Brab., Mosan, Tert. par. : R ; ailleurs : RR. — Europe,
Asie occ., Afrique du Nord.
425
97. Onagraceae
Trapa L.
Trapa natans L. (Macre, chataigne d’eau. Waternoot. Wassernuss). — 40-180 cm. — Hy-
drothér. — Eaux eutrophes. — Lorr. occ. (env. de Vouziers), Champ. (bassin de |’ Aisne) :
RR ; jadis en Lorr, or. Autrefois cultivé pour l’ornement dans les piéces d’eau ou pour ses
graines comestibles ; ne se maintiendrait que difficilement dans nos régions. — Régions
tempérées de |’ Ancien Monde ; en Europe surtout parties mér. et centr. — *
426
97. Onagraceae
Tige florifére et pédicelle floral pourvus de poils étalés longs de 0,5-1 mm.
Pétales longs de 10-18 mm. Sépales persistant sur le fruit longs jusqu’a
10 mm. Feuilles des tiges floriféres a limbe obovale-oblong a largement
elliptique-oblong, long de 3-6 cm. Stipules (loupe !) carrées-subcircu-
laires 4 courtement oblongues ... 3. L. peploides subsp. montevidensis
1. — Ludwigia palustris (L.) S. Ettiott (Syn. : /snardia palustris L.). (Ludwigie des ma-
rais. Waterlepeltje. Sumpf-Heusenkraut). — 15-30 cm. — Juill.-aotit. — Hydrohémi-
crypt. ou Hél. — Bord des étangs, fossés. — Camp. : R-RR ; Brab., Lorr. : RR ; Pic.
mér., Tert. par. : jadis RR, probablement disparu ; ailleurs : parfois introduit. Inconstant
dans ses stations, mais parfois localement abondant. — Subcosmopolite.
3.— L. peploides (KuntH) P.H. RAVEN subsp. montevidensis (SpRENG.) P.H. RAVEN (Syn. :
Jussiaea repens auct. non L.). (Ludwigie faux pourpier. Postelein-waterlepeltje. Portu-
lak-Heusenkraut). — 30-200 cm. — Juin-sept. — Hel. — Bord des canaux. — Brab.
(canal de l’Escaut a la Deule) : RR, naturalisé. — Amérique, Australie (indigénat dou-
teux). Naturalisé en Europe occ. — [*]
427
97. Onagraceae
428
97. Onagraceae
lax. Sur les terrils du bassin houiller du Nord-Pas-de Calais a été signalé |’hybride O.
glazioviana x subterminalis.
3. — Oenothera laciniata Hitt (Syn. : O. sinuata L.) a été signalé comme
plus ou moins naturalisé sur des sables a la limite du Champ. et du Tert. par . ; la persis-
tance ou l’extension de cette plante est a surveiller. Elle se reconnait aisément a sa tige
gréle, plus ou moins ascendante, 4 son limbe foliaire pennatifide et a ses petites fleurs
(pétales longs de 5-15 mm, devenant d’un rouge vineux en se fanant).
4.—On cultive pour l’ornement dans les jardins divers espéces et hy-
brides du genre Oenothera, notamment du groupe complexe d’O. fruticosa L. Voir
aussi le n° 2 (O. glazioviana).
Oenothera biennis L. (Onagre bisannuelle. Middelste teunisbloem. Zweijahrige
Nachtkerze). — 50-150 cm. — Juin-sept. — Thér. ou Hémicrypt. ros. bisannuel. —
Dunes rudéralisées, bord des routes et des canaux, ballast des voies ferrées, terrains
vagues, terrils. — Adventice ou naturalisé : Mar. : AC-AR ; Fl., Camp. : AR ; ailleurs
R-RR. — Espéce née en Europe a partir d’une souche nord-américaine. Devenu sub-
cosmopolite des régions tempérées. — Mellifére.
OBS. — Probablement |’espéce d’Oenothera la plus anciennement introduite
dans le territoire de la Flore. Sauf dans les dunes littorales, elle tend aujourd’hui a étre
supplantée par O. deflexa.
O. glazioviana MIcHELI [Syn. : O. erythrosepala (BorBAs) Borsas; O. lamarckiana
auct. non SERINGE]. (Onagre a grandes fleurs. Grote teunisbloem. Rotkelchige Nacht-
kerze). — 80-180 cm. — Juin-sept. — Ther. ou Hémicrypt. ros. bisannuel. — Dunes
rudéralisées, bord des chemins, terrains vagues, terrils. Cultivé pour l’ornement dans
les jardins. — Mar. : AC; Pic. sept. et Brab. occ. (surtout terrils du bassin houiller du
Nord-Pas-de-Calais) : AR ; ailleurs : R-RR. — Espéce née (en Europe ?) a partir d’une
souche nord-américaine. Devenu subcosmopolite. — Mellifére.
OBS. — Oenothera glazioviana Micuei f. rubricalyx (R.R. Gates) LAMBINON
(Syn. : O. rubricalyx R.R. Gates), mutant issu de O. glazioviana, est parfois cultivé
pour l’ornement. II se caractérise par l’ovaire et le fruit jeune rouge-sang. Introduit a
Etaples (Mar. mér.), il s’est naturalisé dans les dunes, formant des populations com-
plexes, en compagnie d’O. glazioviana f. glazioviana et de \’hybride entre les deux
taxons.
O. fallax RENNER (Onagre trompeuse. Bastaardteunisbloem. Taubschende Nacht-
kerze). — 60-150 cm. — Juin-sept. — Ther. ou Hémicrypt. bisannuel. — Dunes rudé-
ralisées, terrains vagues, ballast des voies ferrées, terrils, bord des routes. — Adventice
ou naturalisé : Mar. : AR; ailleurs : R-RR. En expansion dans le territoire de la Flore.
— Espéce née en Europe par hybridation entre O. biennis et O. glazioviana.
OBS. — Cette espéce hybridogéne est fertile et peut se propager indépendamment
des parents. La distinction avec l|’hybride non stabilisé de méme parenté est évidem-
ment difficile.
O. deflexa R.R. Gates (Syn. : O. lipsiensis RostaNski et GuTTE). (Onagre a petites
fleurs. Klein teunisbloem. Abgebogene Nachtkerze). — 60-180 cm. — Juin-sept. —
Thér. ou Hémicrypt. ros. bisannuel. — Bord des routes et des canaux, ballast des voies
ferrées, terrains vagues, terrils. — Adventice ou naturalisé : AC-R. En expansion dans
le territoire de la Flore. — Amérique du Nord tempérée. Naturalisé en Europe occ. et
centr. — Mellifére.
OBS. — Cette plante a été longtemps nommée, dans le territoire de la Flore, Oe-
nothera parviflora, espéce qui n’a été trouvée que comme adventice trés rare dans nos
régions.
O. subterminalis R.R. Gates (Syn. : O. silesiaca RENNER). (Onagre de Silésie. Sile-
zische teunisbloem. Schlesische Nachtkerze). — 80-150 cm. — Juin- “sept. — Ther.
ou Hémicrypt. ros. bisannuel. — Terrains vagues, terrils, graviers des riviéres. — Pic.
sept. et Brab. occ. (terrils du bassin houiller de Valenciennes et de Douai), Lorr. or. et
429
97. Onagraceae
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97. Onagraceae
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OT; Onagraceae
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97. Onagraceae (Epilobium)
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97. Onagraceae
a. subsp. fetragonum (Syn. : £. adnatum GrisEs.). — Bord des eaux, fossés, cultures,
friches, terrains vagues, sur des sols frais ou humides. — AC-R, sauf Champ : nul.
— Europe, Asie occ. et centr., Afrique du Nord, Macaronésie.
b. subsp. Jamyi (F.W. ScHuLtz) NyMaN (Syn. : E. lamyi F.W. Scuuttz). — Cultures,
friches, terrains vagues, coupes forestiéres, surtout sur des sols calcariféres. —
Mosan, Lorr., Champ. : AR ; Pic., Brab., Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul. —
Europe, SW de |’ Asie, Macaronésie.
11.—E. angustifolium L. [Syn.: Chamerion angustifolium (L.) HoLus ; Chamaenerion
angustifolium (L.) Scop. ; Epilobium spicatum Lam.]. (Epilobe en épi. Wilgenroosje.
Schmalblattriges Weidenréschen). — 60-180(-250) cm. — Juill-aoait. — Hémicrypt.
— Coupes et lisiéres forestiéres, landes, prairies humides non fauchées, talus, terrains
vagues. — Ard., Eifel centr. : C ; ailleurs : AC, sauf Mar. et Fl. : AR-R. — Zones tem-
pérée et froide de ’hémisphére boréal. — Mellifére.
12.—E. dodonaei VILL. [Syn. : Chamerion dodonaei (VILL.) HoLus ; Chamaenerion dodo-
naei (ViLL.) Scuur; Epilobium rosmarinifolium Haenxe]. (Epilobe a feuilles de ro-
marin. Rozemarijn-wilgenroosje. Rosmarin-Weidenréschen). — 20-100 cm. — Juill.-
aout. — Hémicrypt. — Rocailles, éboulis et remblais de carriéres ; espéce calciphile.
— Mosan, Lorr.: RR, naturalisé. — Europe centr. et sud-or., SW de |’ Asie (surtout
montagnes). — [*]
OBS. — Cette espéce, qui parait en expansion vers le NW, a été observée pour la
premiere fois dans le territoire de la Flore au G.-D. de Luxembourg, en 1984. Elle a
434
97. Onagraceae
ensuite été trouvée en Lorr. (env. de Crépey, puis Aubange) et dans le district Mosan
(Jemelle) ; elle est susceptible d’étre rencontrée ailleurs.
1 Pétiole ailé, 4 face sup. plane. Fleurs a pétales présents seulement tout au
sommet de l’inflorescence, |’axe de celle-ci ne s’allongeant qu’aprés la
chute des pétales ; pas de disque nectarifére. Stigmate en massue, non ou
A DEMIS CONSTCES sarasasasa.sa.cacatananneaze ansnsneasiienaads davknennenmer 2. Circaea alpina
Pétiole non ailé, 4 face sup. plus ou moins canaliculée. Fleurs a pétales pré-
sents sur une certaine longueur dans le haut de 1’inflorescence, |’axe de
celle-ci s’allongeant avant leur chute ; un disque nectarifére. Stigmate
DULODE woes ee eececceeeceeeeseesecceeeeaeeseeseceaesseeseceeeeseesecaeseseeeseeseceeeesseaeeneens 2
2 Pédicelles floraux munis d’une bractée sous-tendante minuscule et caduque
(fort loupe !). Limbe foliaire luisant, translucide, un peu cordé a la base,
nettement denté. Fruit gén. mal formé, t6t caduc, couvert de soies plutét
SOUPIES smcmusccscmunnmmomunennsemenomnmmaners 2bis. C. xintermedia
Pédicelles floraux sans bractée. Limbe foliaire mat, opaque, arrondi a la
base, denticulé. Fruit gén. bien formé, persistant longtemps, couvert de
SOLES TAIAES oo... cee cece cece cesses ceeeseeeesceesaeeseseeeeaeeeeeneen 1. C. lutetiana
1. — Circaea lutetiana L. (Circée de Paris. Groot heksenkruid. Gewéhnliches Hexenkraut).
— 20-70 cm. — Juin-aotit. — Géoph. rhiz. — Foréts fraiches, sur des sols riches en
bases, coupes et chemins forestiers, haies. — Mosan, Lorr., Eifel centr. : AC ; Boul.,
Pic., Brab., Tert. par. : AR ; ailleurs : R-RR. — Europe (sauf N), Asie occ., Afrique du
Nord.
435
98. Thymelaeaceae
Plante herbacée, annuelle. Tige feuillée a peu pres sur toute sa longueur ; limbe
foliaire lancéolé-linéaire. Fleurs vertes, longues de 2-3 mm. Fruit : un akéne
enteriie dans 16 CALICE PELSISIADE saecsevsvenassenecvonencreveraansccsumaeas 2. Thymelaea
436
99. Elaeagnaceae
3.— D. eneorum L. (Daphné camélée. Rozemarijnpeperboompje. Rosmarin-Seidelbast).
— 5-30 cm. — Mai-juin. — Cham. frut. — Lisiéres forestiéres thermophiles sur cal-
caire. — Lorr. mér. : RR (Commercy). — Europe médiane, du NW de I’Espagne a
l’Ukraine. — *
OBS. — Les fleurs de cette espéce sont également trés odorantes.
2. Thymelaea MILL.
Thymelaea passerina (L.) Coss. et GerM. (Syn. : Passerina annua SALIsB.). (Passerine.
Vogelkopje. Spatzenzunge). — 15-50 cm. — Juin-aoit. — Thér. — Moissons, sur des sols
calcaires. — Lorr. (limite sept. : S de Sedan, Torgny), Champ., Tert. par. : RR (peut-étre dis-
paru des deux derniers districts). En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe
meér. et médiane, Asie tempérée, Afrique du Nord. — + ?
1. Hippophae L.
Hippophae rhamnoides L. (Argousier. Duindoorn. Sanddorn). — 1-2(-4) m. — Avr.-mai.
— Nanophan., rarement Phan. — Dunes maritimes et dépressions dans ces dunes, sur sable
riche en calcaire ; parfois pelouses calcaires au sommet des falaises ou pionnier sur des sols
argileux dénudés. — Mar. : C ; Boul. : R (prés du littoral) ; Fl., Brab occ. : R-RR, d’instal-
lation récente. Cultivé ¢a et 1a ailleurs pour l’ornement dans les parcs et le long des routes,
parfois aussi pour fixer des sols meubles. Parfois subspontané ou naturalisé. — Cétes du
NW de l’Europe. — Médicinal. — (Fig. 1 et 2, p. 439).
OBS. — 1. - La plante indigéne dans le territoire de la Flore est la subsp. rhamnoides
(Syn. : subsp. maritima v. Soest), a l origine presque uniquement littorale. D’autres sous-
437
100. Cornaceae
espéces existent dans les vallées des Pyrénées, des Alpes et de l’Europe or., ainsi qu’en Asie
tempérée. Certaines plantes cultivées et parfois naturalisées semblent correspondre a la
subsp. fluviatilis v. Soest, a limbe foliaire large de 3-6 mm (large de 5-8 mm chez la subsp.
rhamnoides) et 4 rameaux beaucoup plus allongés et droits (courts et plus ou moins tortueux
chez la subsp. rhamnoides).
2. — L’argousier est souvent planté pour fixer les dunes. Ses fruits sont riches
en vitamine C.
OBS. — Aucuba japonica Tuuns., arbuste dioique originaire du Japon, a feuilles per-
sistantes, a limbe coriace et gén. muni de dents éparses, a fleurs pourpres et 4 drupes rouges,
est souvent cultivé pour l’ornement dans les jardins et les parcs. La plante la plus gén. ob-
servée en culture est une forme a limbe foliaire panaché de jaune : f. variegata (DOMBRAIN)
Rep. Ce taxon s’observe rarement a l’état subspontané. — Mellifére.
438
100. Cornaceae
439
100. Cornaceae
C. mas C. sanguinea
440
101. Santalaceae
médiaires entre les deux sous-espèces semblent aussi présents dans le territoire de la
Flore. Le caractère distinctif essentiel entre celles-ci est le suivant :
— subsp. sanguinea : face inf. de la feuille munie de poils plus ou moins dressés et
simples, en majeure partie courbés à flexueux ;
— subsp. australis : face inf. de la feuille munie de poils apprimés et droits, insérés
par leur milieu (poils à 2 pointes). Ce taxon ne doit pas être confondu avec C: sericea
(voire le cas échéant avec C. alba).
OBS. — Une espèce voisine, Cornus alba L. [Syn. : Swida alba (L.) Orrz ; Thely-
crania alba (L.) PoJark.], originaire de Sibérie, est également cultivée pour l’orne-
ment. Elle se distingue par ses feuilles gén. plus petites (limbe foliaire long de 4-11
cm), par ses rameaux dressés et gén. non radicants et surtout par les noyaux du fruit :
plus longs que larges et rétrécis à la base, alors qu’ils sont env. aussi longs que larges
et tronqués-arrondis à la base chez C. sericea. C. alba a parfois été mentionné à l’état
subspontané, mais peut-être par confusion avec C. sericea. Des variantes à limbe fo-
liaire panaché de vert et de jaunâtre ou de blanchâtre, qu’il n’est pas évident de ratta-
cher à l’une ou l’autre de ces espèces, s’observent fréquemment.
441
101. Santalaceae
442
102. Loranthaceae
— Lorr. (surtout à l’W de la Moselle), Champ. : AR ; Pic. mér., Tert. par. : AR-R ; Mar.
(à l’W de Nieuport), Boul. : R-RR ; Mosan mér. : RR (env. de Givet). — Europe occ.,
de l’Espagne jusqu’au $ de l’Angleterre.
443
103. Celastraceae
OBS. — La description ci-avant correspond bien à celle du genre Viscum, parfois sé-
paré des Loranthaceae s. str. (essentiellement tropicales) en une famille des Viscaceae.
Viscum L.
444
104. Aquifoliaceae
portées par un pédoncule non ou peu flexible. Capsule gén. à 4 lobes, ceux-ci
à arête médiane obtuse-arrondie (Fig. 2, p. 447)
3.— D’autres Euonymus sont cultivés pour l’ornement dans les parcs et
les jardins. C’est le cas notamment d’espèces à feuilles persistantes, en particulier les
deux suivantes : Æ. japonicus THUNB., arbuste originaire du Japon atteignant 5 m de
hauteur, surtout planté, souvent en haies, dans le sud-ouest du territoire de la Flore, et
E. hederaceus CHampr. ex BENTH. [Syn. : £. fortunei (Turcz.) HanD.-Mazz.], plante ori-
ginaire d’Asie or. formant des colonies souvent étendues, haute seulement de 15-100
cm, à rameaux arqués, radicants, parfois grimpants. Ces deux espèces ont été signalées
à l’état subspontané.
Euonymus europaeus L. (Fusain d'Europe. Wilde kardinaalsmuts. Gewôühnliches
Pfaffenhütchen). — 1,5-6 m. — Mai-juin. — Nanophan. ou Phan. — Bois, taillis,
haies, surtout sur des sols riches, calcarifères. — Boul., Pic., Mosan, Lorr., Champ,
Tert. par., Eifel centr. : AC ; Mar. (surtout dunes), Pic. (surtout mér. et occ.), Brab. :
AR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe, Asie occ. — Mellifère.
E. latifolius (L.) Mir. (Fusain à larges feuilles. Brede kardinaalsmuts. Breitblättriges
Pfaffenhütchen). — 2-6 m. — Mai-juin. — Phan. — Anciens parcs, bois, lisières fo-
restières, sur des sols riches. — Mosan : R ; Brab. or. (Caestert), Lorr. : RR ; naturalisé.
Parfois cultivé pour l’ornement (rarement aujourd’hui) dans les parcs. — Europe mér.
et sud-centr., SW de l’Asie, Afrique du Nord (surtout montagnes), — [*]
Ilex L.
Une espèce indigène dans le territoire de la Flore : Limbe foliaire gén. denté-
épineux, parfois entier ou presque entier, coriace, glabre et luisant (Fig. 3,
p. 447). Fleurs petites, à corolle blanche, courtement pédicellées. Fruit gén.
rouge vif :
445
105. Buxaceae
Buxus L.
446
106. Euphorbiaceae
447
106. Euphorbiaceae
4 à 5 dents alternant avec des glandes souvent colorées. L’inflorescence générale est une
cyme simulant une ombelle dont les rameaux se divisent une ou plusieurs fois, de manière
gén. dichotomique, pour se terminer par les cyathiums ; chaque point de ramification est
pourvu de bractées. En plus, il peut y avoir, sous l’ombelle principale, des rameaux alternes
divisés également dichotomiquement (Fig. 6, p. 449).
Fleurs à périgone formé de 3 tépales, les mâles en glomérules groupés en épi ter-
minal interrompu (Fig. 1, p. 449), les femelles disposées par 1-3 et axillaires
(Fig. 2 et 3, p. 449). Deux carpelles. Plantes à latex aqueux, peu abondant.
Feuilles opposées. Plantes dioïques ou plus rarement monoïques
nn nn men annee OR MA 1. Mercurialis
Fleurs nues, groupées en cyathium (Fig. 4, p. 449). Trois carpelles. Plantes à
latex blanc, abondant. Feuilles souvent alternes, rarement opposées. Plantes
MONOÏÎQUES un 2. Euphorbia
OBS. — 1. On cultive parfois pour l’ornement dans les jardins et les parcs Ricinus
communis L. (Ricin. Wonderboom. Wunderbaum), plante herbacée ou arbustive (gén. trai-
tée en annuelle dans nos régions) pouvant dépasser 2 m de hauteur (mais on propage aussi
des cultivars nains), à grandes feuilles à limbe luisant, palmé, à 5-11 lobes, à fleurs en
panicules denses, les mâles à étamines à filet ramifié et à nombreuses thèques, et à fruit en
forme de capsule gén. épineuse. On observe rarement cette plante à l’état subspontané ou
adventice. — Médicinal.
2. Adventices : Acalypha indica L. et Phyllanthus tenellus RoxB.
Plante vivace, à rhizome rampant, pubescente. Tige simple, nue inf. Fleurs fe-
melles long, pédonculées (Fig. 3, pe M0) sense 2. M. perennis
1.- Mercurialis annua L. (Mercuriale annuelle. Tuinbingelkruid. Einjähriges Bin-
gelkraut). — 10-50 cm. — Mai-oct. — Thér. — Jardins, cultures, terrains vagues.
— CC, sauf Camp. : AR et Ard. : R. — Europe mér. et médiane, Asie mér., Afrique du
Nord, Macaronésie. — Médicinal.
2.- M. perennis L. (Mercuriale vivace. Bosbingelkruid. Wald-Bingelkraut). — 10-40 cm.
— Avr.-mai, — Géoph. rhiz. — Bois, sur des sols riches, gén. en peuplements étendus.
— Boul., Mosan, Lorr. : C ; Pic., Brab., Ard. (vallées), Tert. par., Eifel centr. : AC-AR ;
Champ. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe mér. et médiane, SW de l’Asie, Afrique
du Nord, Canaries.
OBS. — La plante prend en herbier une couleur vert bleuté sombre, très carac-
téristique.
448
K| ÿ <
SNJ
XL
>
106. Euphorbiaceae
449
106. Euphorbiaceae
3 Ovaire et capsule munis sur toute leur surface de poils apprimés. Limbe
foliaire pourvu ou non vers le milieu d’une tache sombre. Graines pour-
vues de sillons transversaux peu profonds, parfois pas très distincts
dnenseeeneenesneneeeeneeneneeneeensee seen enetenneeeseeneeeennenee een 15. E. maculata
Ovaire et capsule munis de poils étalés, surtout présents sur les angles.
Limbe foliaire dépourvu de tache sombre. Graines pourvues de sillons
transversaux BIEN MATQUÉS armes 16. E. prostrata
4 Bractées arrondies, soudées 2 à 2 par la base, sauf celles de la base de l’om-
belle principale (Fig. 7, p. 449). Feuilles rapprochées en rosette vers le
milieu des tiges florifères. Glandes de l’involucre en croissant. Plante
VIVACE ses rereeerrenrsseeseeneeneennens 2. E. amygdaloides
Bractées non soudées entre elles. Feuilles régulièrement réparties le long des
tiges florifères. Plantes vivaces ou annuelles 5
5 Glandes de l’involucre en forme de croissant (Fig. 5, p. 449) ou prolongées
Vers l'EXL, Ar 2 COMES rs crerrennnnnneneneedinnnnnerennaun mat as 6
Glandes de l’involucre arrondies, à bord ext. convexe (Fig. 4, p. 449) … 10
6 Feuilles serrées-imbriquées, nombreuses, à limbe coriace, ovale à oblong,
entier. Plante vivace, des sables maritimes .…................ 3. E. paralias
Feuilles non serrées-imbriquées (sauf éventuellement celles des pousses sté-
riles), à limbe souple ou peu coriace 7
T Plantes vivaces, pourvues de pousses stériles. Ombelle principale à 6-15
TAYONS iii 8
Plantes annuelles, dépourvues de pousses stériles. Ombelle principale à (2-)
3(-5) rayons usines 9
8 Feuilles à limbe linéaire, large de 1,5-2,5 mm, celles des pousses stériles
très étroites, presque filiformes (larges de 0,5-1 mm), rapprochées en
pinceaux. Plante haute de 10-30(-50) cm 4. E. cyparissias
(*) D’autres espèces du même groupe (sous-genre Chamaesyce : cf. Obs. 2, p. 452)
peuvent se rencontrer comme adventices rares ; 1l n’est toutefois pas exclu que certaines
d’entre elles se répandent dans l’avenir ; c’est peut-être le cas notamment d’E. humifusa, à
ovaire et capsule glabres et graines lisses.
450
106. Euphorbiaceae
451
106. Euphorbiaceae
452
106. Euphorbiaceae
Limbe foliaire obovale-lancéolé à ovale-oblong, obtus à subaigu au sommet. Epiderme
de la face sup. des feuilles dépourvu de stomates. Ombelle principale gén. à 8-15
(-L8) FAYORS sssensrrnenmenrmneenannnemennmnsnenennsi a. subsp. esula
Limbe foliaire oblong-lancéolé, parfois linéaire, aigu au sommet. Epiderme de la face
sup. des feuilles muni de stomates. Ombelle principale gén. à 5-9 rayons (mais
parfois jusqu’à 15 dans certaines populations) b. subsp. {ommasiniana
a. subsp. esula [Syn. : subsp. mosana (Leï1.) Rouy]. — Berges des rivières, digues,
prairies alluviales, bord des chemins. — Fluv. : AC ; Mosan : AC vallée de la
Meuse, RR ailleurs ; Lorr. : AR (surtout vallée de la Moselle) ; ailleurs : RR, ad-
ventice ou naturalisé. — Europe (sauf N).
b. subsp. fommasiniana (BERTOL.) KUZMANOV [Syn. : E. waldsteinii (SoïAk) RaAD-
CLIFFE-SMITH ; Æ. virgata WaLpsr. et Kir. non DEsr. ; E. uralensis auct. non FiscH.
ex Link]. — Terrains vagues, friches, bord des chemins, berges des rivières et
des canaux. — AR-R, adventice à naturalisé çà et là (surtout dans les districts de
plaine). — Europe sud-centr. et or., Asie tempérée. Naturalisé en Europe occ.
OBS. — 1.- La distinction sur le terrain des deux taxons est parfois délicate, mais
l’examen au microscope de l’épiderme de la face sup. du limbe foliaire est supposé
résoudre les cas litigieux.
2. — Les populations rapportées, dans le territoire de la Flore, à la subsp.
tommasiniana peuvent différer entre elles par la robustesse de la plante, le nombre de
rayons de l’ombelle principale, la forme du limbe foliaire (parfois très étroit, large
de 3 mm au max. : var. angustifolia BAGUET),... La signification taxonomique de ces
variations est à étudier, cela d’autant plus que certains travaux semblent indiquer que
les plantes d'Europe occ. correspondraient (en tout ou en partie ?) à un taxon hybride
ou hybridogène, connu sous le nom d’Euphorbia Xpseudovirgata (ScHUR) So6, qui
serait apparu dans le bassin du Danube, à partir d’où il se serait largement répandu.
La taxonomie du groupe d’E. esula est à réétudier dans l’ensemble du territoire de la
Flore.
E. peplus L. (Euphorbe des jardins. Tuinwolfsmelk. Garten-Wolfsmilch). — 10-30
(-45) cm. — Juin-nov. — Thér. — Jardins, cultures, terrains vagues, bord des chemins.
— C, sauf Camp. or., Ard. et Eifel centr. : AR-R. — Europe, Asie occ., Afrique du
Nord, Macaronésie. Devenant subcosmopolite.
E. exigua L. (Euphorbe exiguë. Kleine wolfsmelk. Kleine Wolfsmilch). — 5-30 cm.
— Juin-oct. — Thér. — Moissons, cultures, bord des chemins, le plus souvent sur des
sols calcarifères. — Lorr., Champ. Tert. par. : C ; Mar., Boul., Pic., Brab., Mosan, Eifel
centr. : AC-AR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord, Macaro-
nésie.
E. seguieriana NECx. (Syn. : E. gerardiana JACQ.). (Euphorbe de Séguier. Zandwolfs-
melk. Steppen-Wolfsmilch). — 15-50 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Berges et
digues des rivières, pelouses sèches. — Tert. par. : AC (Laonnois) ; Champ. : R ; Fluv.
(Pays-Bas), Lorr. (vallée de l’Orne) : RR. — Europe mér. et médiane, Asie occ. et
centr. — *
OBS. — A l’état stérile, cette espèce peut être confondue avec Euphorbia cyparis-
sias, avec laquelle elle croît souvent. Les caractères végétatifs suivants permettront de
faire la distinction entre les deux espèces :
— E. seguieriana : Feuilles à limbe un peu coriace, restant plan à l’état sec, mu-
croné au sommet ; pousses stériles à feuilles de plus de 1 mm de large, non rapprochées
en pinceaux ;
— E. cyparissias : Feuilles à limbe souple, s’enroulant souvent au bord, surtout
dans le haut, à l’état sec, arrondi à aigu au sommet; pousses stériles à feuilles d’au
max. 1 mm de large, rapprochées en pinceaux.
On notera cependant qu’un champignon parasite (rouille) peut modifier fortement
le port de ces plantes, surtout de la seconde espèce.
453
106. Euphorbiaceae
454
107. Rhamnaceae
1. Rhamnus L.
2. Frangula Mir.
Frangula alnus Mie. (Syn. : Rhamnus frangula L.). (Bourdaine. Sporkehout. Faulbaum).
— 1,5-5 m. — Mai-sept. — Nanophan. ou Phan. — Landes acides, lisières et coupes fores-
tières, recolonisations forestières sur des sols calcarifères. — Camp., Ard. : C ; FI., Brab.,
Mosan, Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC; Lorr. : AR; Boul., Pic. : R; Mar. : RR et
d’indigénat douteux. — Europe, Asie occ. et médiane. — Médicinal. — Mellifère. — (Fig.
2, p. 457).
455
108. Vitaceae
1. Vitis L.
Vitis vinifera L. — Phan. lianeux. — Mellifère. — Deux sous-espèces dans le territoire
de la Flore :
Plante dioïque, les feuilles des plantes mâles à limbe plus profondément lobé que celles
des plantes femelles (Fig. 3 et 4, p. 457). Baie ellipsoïdale, ne dépassant pas 6 mm de
diam., à saveur acide. Graines : 3, subglobuleuses ...................... a. subsp. sylvestris
Plante à fleurs hermaphrodites, ne présentant pas de dimorphisme foliaire (Fig. 5, p. 457).
Baie ellipsoïdale à globuleuse, de 6-22 mm de diam., à saveur douce. Graines : 0-2,
pyriformes b. subsp. vinifera
a . subsp. sylvestris (C.C. GMEL.) HEGI (Syn. : F sylvestris C.C. GMEL.). (Vigne sauvage,
lambrusque. Wilde druif. Wilde Weïnrebe). — Liane atteignant 15 m. — Juill. — Fo-
rêts humides. — Lorr. sud-occ. : RR; à rechercher ailleurs. — Europe mér. et sud-
centr. (vers le NW jusque dans le NE de la France), SW de l’Asie. — *
b. subsp. vinifera (Vigne cultivée. Gekweekte druif. Weinrebe). — Liane atteignant 9 m.
— Juin. — Cultivé, souvent en vastes vignobles, en Lorr., Champ. et Tert. par. : régions
de Sierck-les-Bains, Metz et Vic-sur-Seille, vallée de la Moselle, Côtes de Meuse (du
Toulois jusqu’à Murvaux, près de Dun-sur-Meuse), vallée de l’Aisne (au N de Vou-
ziers), Monts de Séry, Porcien, pied de la côte du Tert. par. Jadis cultivé dans la région de
Montmédy et dans la vallée de la Meuse belge. — AC-AR subspontané dans les régions
de culture actuelle ; RR dans celles de culture ancienne. — Origine incertaine. Cultivé
depuis la plus haute antiquité, probablement d’abord dans le SW de l’Asie. — [*]
2. Parthenocissus PLANCH.
(Vigne vierge. Napjeswingerd. Zaunrebe)
La plupart des feuilles simples, à limbe à 3 lobes acuminés (Fig. 6, p. 457);
éventuellement, sur les rameaux jeunes, des feuilles à limbe non lobé, seule-
ment denté, ou encore des feuilles composées à 3 folioles
en en ensneennn ennnnnnrennnenmngnns 1. Parthenocissus tricuspidata
Toutes les feuilles composées-palmées, gén. à S folioles (Fig. 7, p. 457)
mr ET SR 2. P. inserta
1.— Parthenocissus tricuspidata (SiEBoLD et Zucc.) PLANCH. (Vigne vierge tricuspidée.
Driebladige wingerd. Dreilappige Zaunrebe, Kletterwein). — Liane atteignant 15 m.
456
108. Vitaceae
— Juin-août. — Phan. lianeux. — Cultivé pour recouvrir les murs ou les façades.
Rarement subspontané. — Chine centr., Japon. — Mellifère. — [*]
2.-— P. inserta (A. KERNER) FrirsCH [Syn. : P vitacea (KNERR) Hircxc. ; P quinquefolia
auct. non (L.) PLANCH.]. (Vigne vierge commune. Valse wingerd. Fünfblättrige Zaun-
rebe). — Liane atteignant 15 m. — Juin-août. — Phan. lianeux. — Cultivé pour re-
couvrir les murs ou les façades. Assez fréquemment subspontané ou naturalisé locale-
ment : vieux murs, haies, lisières forestières rudéralisées, terrains vagues, berges des
cours d’eau, terrils, ballast des voies ferrées. — Amérique du Nord sept. et occ. —
Mellifère. — [*]
457
110. Aceraceae
Staphylea L.
Une espèce naturalisée (indiquée parfois comme indigène, sans doute à tort, dans
le SE du territoire de la Flore) : Feuilles à 5-7 folioles ovales-oblongues, acu-
minées (Fig. 8, p. 457). Fleurs à corolle blanche ou souvent un peu rougeâtre
ext., en panicule peu rameuse, pendante :
Staphylea pinnata L. (Staphylier commun, faux pistachier. Europese pimpernoot. Ge-
wôhnliche Pimpernuss). — 1,5-5 m.— Mai-juin. — Nanophan. ou Phan. — Anciens parcs,
bois, lisières forestières, surtout sur des sols calcarifères. — Mosan, Ard., Lorr., Champ. :
RR, indigénat douteux ; ailleurs : parfois introduit. Parfois cultivé pour l’ornement (et jadis
pour ses graines comestibles) dans les parcs et les jardins. — Europe centr. et sud-or., SW
de l’Asie. — Mellifère. — * ? [*]
OBS. — On cultive pour l’ornement dans les parcs d’autres espèces du genre, notam-
ment Staphylea colchica STEVEN, originaire du Caucase, à panicule dressée.
458
110. Aceraceae
110. Aceraceae
pelles : 2, soudés entre eux ; ovaire supère, à 2 loges et 2 ovules ; styles : 2. Fruit constitué
de deux akènes ailés, se séparant à maturité (double samare). — Env. 150 espèces, des
régions tempérées de l'hémisphère boréal.
459
110 . Aceraceae
Limbe foliaire plus ou moins coriace, pubescent au moins à la face inf., long
de 4-7(-10) cm, à (3-)5 lobes obtus, entiers, sinués ou pourvus de grosses
dents obtuses-arrondies, le médian souvent presque trilobé, séparés par
des sinus plus ou moins aigus (F1g. 5, p. 459). Aïles du fruit divergeant
presque en ligne droite (Fig. 6, p. 459). Ecorce rugueuse-écailleuse …..
TS SOS 3. A. campestre
OBS. — On cultive pour l’ornement dans les parcs, les jardins et le long des ave-
nues divers érables exotiques, notamment Acer cappadocicum GLEb. (Syn. : À. laetum
C.A. MEY.), À. monspessulanum L., À. palmatum THUN8. (comprenant de nombreux
cultivars, formes,.….), À. rubrum L., À. rufinerve SieBoLp et Zucc., À. saccharinum
L. et À. tataricum L. subsp. ginnala (Maxim.) WESMAEL (Syn. : À. ginnala MaAxM.).
Plusieurs de ces espèces ont été observées à l’état subspontané en Belgique, à savoir :
A. cappadocium (aussi plus ou moins naturalisé en Lorr. française), À. rubrum, À.
rufinerve, À. saccharinum et À. tataricum subsp. ginnala. L’une d’elles, 4. monspes-
sulanum, existe à l’état indigène non loin des limites du territoire de la Flore, dans la
vallée de la Moselle inf. allemande.
460
111. Sapindaceae
2. A. platanoides L. (Erable plane. Noorse esdoorn. Spitz-Ahorn). — Atteint 30 m. —
Avr.-mai. — Phan. — Bois à humus plutôt doux, ravins et éboulis forestiers. Souvent
cultivé pour l’ornement dans les parcs et le long des avenues. — Mosan, Ard., Lorr. :
AC-AR ;Pic. or., Brab., Champ, Tert. par., Eifel centr. : AR-R ; ailleurs : R-RR, intro-
duit. — Europe mér. et médiane (surtout montagnes), SW de l’Asie. — Mellifère.
OBS. — On cultive pour l’ornement diverses formes de cette espèce, notamment
à feuilles pourpres ou bronzées ou à limbe panaché de vert et de jaune ou de blanc
jaunâtre ; la découpure du limbe (lobes et dents) chez certains de ces taxons peut être
assez différente de celle de la plante indigène. Plusieurs de ces formes peuvent se
rencontrer à l’état subspontané.
On cultive assez fréquemment pour l’ornement dans les parcs Koelreuteria paniculata
LaxM., petit arbre polygame atteignant 10 m de hauteur, originaire de Chine et du Japon,
à feuilles 1-2-pennatiséquées, à segments incisés-dentés, et à fleurs jaunes, d’env. 1 cm de
diam., en grandes panicules terminales.
461
112. Hippocastanaceae
Fleurs à (4-)5 pétales rouges ou roses. Fruits à épines peu nombreuses et courtes,
parfois nulles. Feuilles à 5(-7) folioles ayant leur plus grande largeur vers
le milieu ou un peu au-dessus du milieu, les 3 sup. gén. subégales, longues
de 6-20 cm ; nervures secondaires faisant gén. avec la nervure principale un
angle de 70-85° (Fig. 2, p. 465). Bourgeons d’hiver faiblement glutineux …
TT Te 2. À. carnea
OBS. — D'autres Aesculus sont parfois cultivés pour l’ornement dans les parcs ou en
allées, notamment 4. flava SoLAnD. (Syn. : À. octandra MARSHALL), À. parviflora W ALTER
et À. pavia L., tous trois d’origine nord-américaine. Le dernier a été trouvé à l’état sub-
spontané.
1.— Aesculus hippocastanum L. (Marronnier commun. Witte paardenkastanje. Gewühn-
liche Rosskastanie). — Atteint 20 m. — Mai-juin. — Phan. — Souvent cultivé pour
l’ornement dans les parcs et le long des avenues, parfois aussi dans des bosquets ar-
tificiels. Parfois subspontané. — Péninsule Balkanique. — Médicinal. — Mellifère.
—
OBS. — Cette espèce est souvent appelée Marronnier d’Inde, nom à éviter compte
tenu de l’origine géographique de cet arbre.
2.— A. carnea HAYXE (Syn. : À. rubicunda LoiseL.). (Marronnier rose. Rode paardenkas-
tanje. Fleischrote Rosskastanie). — Atteint 15 m. — Mai-juin. — Phan. — Cultivé
pour l’ornement dans les parcs et le long des avenues. — Origine artificielle. — Melli-
fère. — [*]
OBS. — Espèce hybridogène parfaitement fertile, provenant du croisement d’4es-
culus hippocastanum * pavia suivi d’une nouvelle hybridation avec À. hippocastanum.
462
114. Simaroubaceae
Aïlanthus DESsr.
463
116. Zygophyllaceae
Arbuste polygame, peu odorant (sauf les rameaux sectionnés). Feuilles compo-
sées, à 3 folioles ovales-elliptiques, velues-glanduleuses sur les nervures à la
face inf. (Fig. 5, p. 465). Fleurs petites, à corolle blanc verdâtre, en panicules
corymbiformes. Etamines : 4(-5). Fruit : une samare 2. Ptelea
OBS. — D'autres Rutaceae sont cultivées pour l’ornement dans les parcs et les jardins.
Citons notamment Skimmia japonica THUNS., petit arbuste à feuilles simples, persistantes
et à fruit drupacé d’un rouge vif, et Dictamnus albus L. (Syn. : D. fraxinella Pers.), plante
herbacée très odorante, à souche ligneuse, à feuilles composées-imparipennées et grandes
fleurs à corolle blanche ou rose, à symétrie bilatérale et à étamines courbées, long. saillantes.
1. Ruta L.
Ruta graveolens L. (Rue des jardins. Wijnruit. Wein-Raute). — 30-90 cm. — Juin-août.
— Cham. — Parfois cultivé dans les jardins (surtout jadis), comme plante médicinale ou
pour parfumer des alcools (malgré sa toxicité). Rarement subspontané ou naturalisé : vieux
murs, terrains vagues, talus calcaires, anciens jardins. — RK. — Région méditerranéenne
or., Crimée. — Médicinal. — Mellifère. — [*]
2. Ptelea L.
464
SHARINRRE
112. Hippocastanaceae. 114. Simaroubaceae. 115. Rutaceae
465
117. Oxalidaceae
466
118. Geraniaceae
OBS. — 1.- Plusieurs espèces d’Oxalis à souche bulbeuse sont cultivées pour
l’ornement dans les jardins. Les trois suivantes ont été trouvées à l’état subspontané :
O. debilis Hums., BonpL. et KUNTH [Syn. : ©. corymbosa DC. ; Sassia debilis (Hums.,
Boxe. et KuNTH) HoLuB], ©. latifolia KUNTH [Syn. : Sassia latifolia (KUNTH) HoLus]
et O. tetraphylla CaAv. [Syn.: Sassia tetraphylla (CAv.) HoLuB], tous à pétales rose
violacé ou rouges (le premier à bulbe produisant des bulbilles sessiles, à pédicelles
floraux velus et à folioles pourvues de taches submarginales orangées, le deuxième
à bulbilles naissant sur de courts rhizomes, à pédicelles floraux glabres et à folioles
dépourvues de taches submarginales) et le troisième à feuilles à 4 folioles (tous les
autres étant à 3 folioles).
2.— Sous le nom d’Oxalis Xuittienii J. JANSEN, a été décrite une plante
considérée comme l’hybride ©. corniculata Var. atropurpurea * stricta, mais il pour-
rait s’agir simplement d’une forme du premier des parents supposés.
1.— Oxalis acetosella L. (Oxalis petite oseille, surelle. Witte klaverzuring. Wald-
Sauerklee). — 5-15 cm. — Avr.-mai (parfois aussi en été, mais alors à fleurs petites
et cléistogames). — Hémicrypt. ros. — Forêts à humus légèrement acide. — Mosan,
Ard., Eifel centr. : C-AC ; Boul., Brab., Lorr. (surtout occ. et sept.) : AC-AR ; ailleurs :
R, sauf Champ. : RR et Mar. : nul. — Europe et Asie occ. tempérées.
2.— O. stricta L. [Syn. : O. fontana BUNGE ; O. europaea Jorb. ; Xanthoxalis stricta (L.)
SMALL ; X fontana (BUNGE) HoLuB]. (Oxalis droit. Stijve klaverzuring. Aufrech-
ter Sauerklee). — 10-40 cm. — Juin-oct. — Hémicrypt., rarement Thér. — Jardins,
cultures sarclées, terrains vagues. — F1., Camp., Brab. : AC ; Mar., Mosan, Lorr. : AR ;
Pic., Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Asie or., Amérique du Nord. Devenu sub-
cosmopolite.
3.— O. corniculata L. [Syn.: Xanthoxalis corniculata (L.) SMaLc]. (Oxalis cornu.
Gehoornde klaverzuring. Hornfrüchtiger Sauerklee). — 10-30 cm. — Mai-oct. —
Thér. ou parfois Hémicrypt. — Cultures sarclées, abords des jardins, terrains vagues,
pied des murs, parfois entre les pavés. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins.
Subspontané, adventice ou naturalisé, surtout dans l’W du territoire de la Flore et dans
les zones urbaines : AC-R. En expansion dans ce territoire. — Peut-être originaire de
la région méditerranéenne. Devenu subcosmopolite. — [*]
OBS. — L'espèce est variable en ce qui concerne le nombre de fleurs par inflores-
cence (1 à 7), les dimensions des folioles,.… Les plantes rencontrées dans le territoire
de la Flore sont souvent des cultivars à feuilles pourpre foncé, que l’on peut réunir sous
le nom de var. atropurpurea PLANCH. (Syn. : var. purpurata PARL.).
467
118 . Geraniaceae
Limbe foliaire env. aussi large que long, palmatilobé à palmatiséqué (Fig. 8 à 20,
p. 473). Parties du fruit déhiscentes (coques), subglobuleuses ou oblongues-
subglobuleuses, sans dépression vers le sommet. Arête prolongeant chacune
d’elles glabre à la face int., se détachant du bec à partir de la base vers le
sommet en se courbant en arc. Etamines : 10, toutes munies d’une anthère,
SAUT CHEZ Ce PUNIUM access 1. Geranium
Limbe foliaire plus long que large, gén. pennatiséqué (Fig. 21 et 22, p, 477)
(limbe denté-pennatilobé à pennatifide chez des espèces introduites). Parties
du fruit indéhiscentes, linéaires-obovoïdes, atténuées inf., présentant vers le
sommet une dépression bien marquée. Arête prolongeant chacune d’elles
barbue à la face int., se détachant du bec à partir du sommet vers la base en
se tordant en hélice. Etamines : 5 int. fertiles et 5 ext. dépourvues d’anthère
Detereseenseeesneeneeeeneennee eee eenseeenrneenree see snineenne seen eee 2. Erodium p. 475
OBS. — De nombreux représentants (espèces, hybrides, cultivars) du genre Pelargo-
nium L'HÉRIT., gén. originaires d'Afrique du Sud, sont cultivés pour l’ornement dans les
jardins et les parcs, sous le nom de « géranium ». Ils se reconnaissent à leurs fleurs à symé-
trie légèrement bilatérale, pourvues d’un canal nectarifère étroit et allongé, creusé dans le
pédicelle ; des 10 étamines, 7 seulement sont pourvues d’une anthère. P capitatum (L.) Arr.
a été signalé à l’état subspontané.
468
118. Geraniaceae
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118. Geraniaceae
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118. Geraniaceae
OBS. — Cette espèce ne semble plus guère être cultivée actuellement. Elle est
largement remplacée par un hybride fertile, d’origine horticole, entre G. endressii et
G. versicolor L. (G. Xoxonianum YEo). On tentera de distinguer ces deux plantes de
la manière ci-après:
— G. endressii : Pétales rose vif, paraissant de couleur à peu près uniforme, les
nervures étant d’une couleur quasi semblable à celle du reste du pétale. Sépales longs
de 7-9 mm. Bec long de 18-21 mm. Limbe foliaire gén. large de 5-10 cm ;
— G. Xoxonianum : Pétales gén. rose pâle, à nervures constituant un réseau plus
foncé, rarement non veinés. Sépales atteignant 11 mm de longueur. Bec atteignant 27
mm de longueur. Limbe foliaire de taille variable, large de 5-20 cm.
Cet hybride a été observé à l’état subspontané. Les données rapportées dans le
passé à G. endressii (et G. versicolor ?) correspondent peut-être en partie à ce taxon.
G. palustre L. (Géranium des marais. Moerasooievaarsbek. Sumpf-Storchschnabel).
— 30-80 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Prairies humides, bord des eaux. — F1.
Camp., Brab. or. : RR ; jadis dans l’Eifel centr. ; ailleurs (notamment en Lorr. sept.) :
parfois introduit. Indigénat douteux. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et
les parcs. — Europe (sauf S), Caucase.
G. nodosum L. (Géranium noueux. Knopige ooievaarsbek. Knotiger Storchschnabel).
— 20-60 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. — Bois frais, anciens parcs. Parfois cultivé
pour l’ornement dans les jardins et les parcs. — Brab., Mosan, Lorr. : RR, naturalisé.
— Montagnes de l’Europe mér. — [*]
6.— G. phaeum L. (Géranium livide. Donkere ooievaarsbek. Brauner Storchschnabel). —
40-70 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Talus et ravins humides ou ombragés, haies,
anciens parcs, prairies, bord des ruisseaux. — Brab. : R ; ailleurs : RR ou nul. Natura-
472
118. Geraniaceae
lisé depuis longtemps. — Montagnes de l’Europe mér., médiane et or. Naturalisé dans
une grande partie de l’Europe. — Mellifère.
7.-— G. sanguineum L. (Géranium sanguin. Bloedooïevaarsbek. Blutroter Storchschnabel).
— 15-50 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Lisières forestières, clairières sèches;
espèce calcicole, héliophile-xérophile. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins
et les parcs. — Mosan mér., Eifel centr. : AR-R ; Lorr., Champ., Tert. par. : R-RR;
ailleurs : parfois subspontané ou naturalisé. — Europe (sauf N), Caucase. — Mellifère.
OBS. — Plusieurs cultivars de cette espèce sont utilisés pour l’ornement. Ces
plantes sont parfois observées à l’état subspontané.
8.— G. macrorrhizum L. (Géranium à rhizome. Rotsooievaarsbek. Felsen-Storchschna-
bel). — 20-40 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. — Rocailles ombragées, anciens parcs,
jardins, vieux murs. — Mar, F1., Brab. or., Mosan, Ard. : RR, subspontané ou natura-
lisé. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et les parcs. — Montagnes du SE
de l’Europe. — [*]
9.— G. pyrenaicum BuRM. f. (Géranium des Pyrénées. Bermooïievaarsbek. Pyrenäen-
Storchschnabel). — 20-60 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Bord des chemins, talus,
haies, terrains vagues, rocailles. — Mosan, Lorr. : C ; Pic. (surtout or.), Brab., Champ.
Tert. par. : AC ; Mar, F1, Eïifel centr. : AR ; Boul., Camp., Ard. : R-RR. — Europe, SW
de l’Asie, Afrique du Nord. En extension et seulement naturalisé dans une partie de son
aire. — Mellifère.
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 13 (Geranium molle).
10.—G. columbinum L. (Géranium colombin, pied-de-pigeon. Fijne ooievaarsbek. Tau-
ben-Storchschnabel). — 10-50 cm. — Juin-sept. — Thér. — Champs cultivés, friches,
bord des chemins, haies, de préférence sur des sols basiques ; espèce thermophile. —
Mosan, Lorr., Tert. par. : C ; Pic., Brab., Ard. (surtout mér. et or.), Eifel centr. : AR-R ;
ailleurs : RR ou nul. — Europe, Asie occ. et médiane, Afrique du Nord.
11.—G. dissectum L. (Géranium découpé. Slipbladige ooievaarsbek. Schlitzblättriger
Storchschnabel). — 10-40 cm. — Mai-sept. — Thér. — Champs cultivés, friches, bord
des chemins, digues, de préférence sur des sols limoneux-argileux. — AC-AR, sauf
Camp. et Ard. : R. — Europe, Asie occ. et centr., Afrique du Nord, Macaronésie. De-
venu subcosmopolite.
12.-G. rotundifolium L. (Géranium à feuilles rondes. Ronde ooievaarsbek. Rundblättriger
Storchschnabel). — 10-30 cm. — Avr.-sept. — Thér. — Bord des chemins, terrains
vagues, vieux murs, pied des rochers, surtout calcaires, graviers le long des rivières,
ballast des voies ferrées. — Mosan : AR (surtout vallées) ; Mar., Pic. sept., Brab. occ.
(surtout France), Lorr., Champ., Tert. par. : AR-R ; Pic. mér., Brab. (sauf occ.), Ard. or.
(Oesling) : RR ; ailleurs : parfois introduit (surtout le long des voies ferrées). — Eu-
rope (sauf N), Asie occ. et centr., Afrique du Nord, Macaronésie.
13.—G. molle L. (Géranium mollet. Zachte ooievaarsbek. Weicher Storchschnabel). — 10-
40 cm. — Mai-sept. — Thér. — Terrains fumés, cultures, pied des murs, bord des
chemins, terrains vagues, dunes rudéralisées. — C, sauf Ard. : AR. — Europe, Asie
occ., Afrique du Nord, Macaronésie. Devenu subcosmopolite.
OBS. — A côté de la var. molle, répandue, à coques finement ridées transversale-
ment, on a signalé dans le territoire de la Flore la var. aequale Ba. [Syn. : Geranium
aequale (Ba8.) Arbo], à coques lisses. La valeur taxonomique de ce taxon et sa ré-
partition sont à étudier. Il pourraît être confondu avec G. pyrenaicum (n° 9), dont le
caractère vivace n’est pas toujours facile à apprécier, surtout en herbier. Celui-ci se
différencie notamment par ses coques munies de petits poils apprimés (alors qu’elles
sont glabres chez G. molle, y compris dans la var. aequale).
14.—G. pusillum L. (Géranium fluet. Kleine ooïevaarsbek. Kleiner Storchschnabel). —
7-40 cm. — Mai-oct. — Thér. — Terrains vagues, pied des murs, bord des chemins ;
plus nitrophile que G. molle. — AC, sauf Ard. : AR. — Europe, Asie occ. et centr.,
Afrique du Nord.
474
118. Geraniaceae
OBS. — Cette espèce se distingue de Geranium molle, à l’état végétatif, par l’ab-
sence de longs poils sur la tige.
15.—G. lucidum L. (Géranium luisant. Glanzige ooievaarsbek. Glänzender Storchschna-
bel). — 10-40 cm. — Mai-août. — Thér. — Rocailles ombragées, surtout calcaires,
vieux murs, rarement dunes fixées, joints entre les pavés et ballast des voies ferrées. —
Mosan : R ; Mar. mér., Boul., Lorr., Ard., Tert. par., Eifel centr. : RR ; ailleurs : parfois
adventice ou subspontané. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins. — Europe
(sauf NE), Asie occ. et centr., Afrique du Nord, Madère.
16.—G. robertianum L. (Géranium herbe à Robert. Robertskruid. Gewühnlicher Stink-
Storchschnabel, Ruprechtskraut). — 20-60 cm. — Mai-sept. — Thér., parfois Hémi-
crypt. — Bois à humus doux, souvent un peu rudéralisés, coupes et lisières forestières,
rocailles, vieux murs, haies, talus, ballast des voies ferrées. — C-AC, sauf Camp. :
AC-AR. — Zone tempérée de l’hémisphère boréal. Devenu subcosmopolite. — Médi-
cinal. — Mellifère.
OBS. — 1. - Espèce assez variable selon les stations (segments foliaires larges ou
étroits, couleur verte ou rougeâtre,.…). Seule est présente dans le territoire de la Flore la
subsp. robertianum, à tiges dressées-ascendantes et pétales au moins 2 fois aussi longs
que le calice. On a cependant observé jadis sur les levées de galets littoraux juste au S
des limites de ce territoire, la subsp. maritimum (BAB.) H.G. Baker (Syn. : var. littorale
RouY), plante gén. glabrescente à tiges couchées-ascendantes, intriquées, à feuilles
basilaires à segments étroits et pétiole également couché sur le sol et à pétales au plus
2 fois aussi longs que le calice ; ce taxon, parfois confondu avec Geranium purpureum
(voir le n° 17), est à rechercher dans le Mar.
2.— A l’arrière-saison, Geranium robertianum produit souvent de petites
fleurs à pollen d’un jaune terne qui prêtent à confusion avec celles de G. purpureum.
L’examen attentif de la pilosité des sépales et des caractères des coques permet notam-
ment de distinguer aisément les deux espèces.
17.—G. purpureum Vic. [Syn. : G. robertianum L. subsp. purpureum (ViLz.) NYMANI.
(Géranium pourpre. Klein robertskruid. Purpurner Stink-Storchschnabel). — 10-40
cm. — Mai-sept. — Thér. — Ballast des voies ferrées, rarement friches, lisières fo-
restières,.… — Naturalisé depuis les années 90 dans le territoire de la Flore et en ex-
pansion rapide : AC-R. — Europe sud-occ. et mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord,
Macaronésie. — [*]
OBS. — Cette espèce a connu, surtout au cours des années 90, une rapide ex-
tension vers le N, d’abord surtout en Europe centr., essentiellement le long des voies
ferrées. Dans le territoire de la Flore, elle a d’abord été signalée dans le Brab. occ.
(France), puis rapidement dans le Mar. et le F1., mais elle est aujourd’hui distribuée
dans la plupart des districts (avec probablement des degrés de fréquence variables). Sa
progression le long du réseau ferroviaire devrait être suivie, de même que son implan-
tation occasionnelle à l’écart de celui-ci.
2. Erodium L’HÉRIT.
(Bec-de-cigogne. Reigersbek. Reiherschnabel)
475
118. Geraniaceae
476
119. Limnanthaceae
3.- E. lebelii Jorp. [Syn. : £. glufinosum Du. ; E. cicutarium (L.) L'HÉRiIT. var. albidum
PICARD ; E. bipinnatum auct. non WiLLp.]. (Bec-de-cigogne glutineux. Kleverige rei-
gersbek. Drüsiger Reiherschnabel). — 8-40 cm. — Mai-août. — Thér. — Terrains
sablonneux secs, dunes littorales, de préférence calcarifères. — Mar. : AC : ailleurs :
parfois adventice. — Côtes de l’Europe occ., jusqu’en Allemagne et en Ecosse vers le
N.
OBS. — Il y a lieu de ne pas confondre ce taxon avec Erodium cicutarium subsp.
dunense.
477
121. Balsaminaceae
Fruit formé de 5 akènes globuleux (parfois moins par avortement partiel) libérés séparé-
ment après flétrissement du style. — Env. 10 espèces, d'Amérique du Nord.
Limnanthes douglasii R. BROWN, originaire d'Amérique du Nord occ., à corolle
blanche, jaune au centre, est parfois cultivé dans les jardins pour l’ornement ou comme
plante mellifère. Rarement subspontané.
478
121. Balsaminaceae
IKÈÉÉE
ne
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[es]
O1
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121. Balsaminaceae
3 Fleurs jaune pâle, longues de 0,5-1,5 cm, à éperon droit ou à peine courbé
(Fig. 2, p. 479). Limbe foliaire pourvu de (13-)20-35 dents de chaque
côté (Fig. 3, p. 479)... 3. I. parviflora
Fleurs jaune vif ou orange, longues de 2-3(-3,5) cm, à éperon courbé. Limbe
foliaire pourvu de 5-16(-20) dents de chaque côté 4
Fleurs jaune vif, ponctuées de rouge à l’int., à sépale inf. graduellement
contracté en éperon plus ou moins fortement courbé (mais formant un
angle gén. inf. à 180°) (Fig. 4, p. 479). Limbe foliaire pourvu de chaque
côté de 7-16(-20) dents gén. obtuses-mucronulées et d’env. 2-3 mm de
profondeur (Fig. 5, p. 479) 4. I. noli-tangere
Fleurs orange, tachées de brun rouge à l’int., à sépale inf. brusquement
contracté en éperon fortement courbé (formant un angle souvent voisin
de 180°, de telle sorte que l’éperon est parallèle à la corolle) (Fig. 6,
p, 479). Limbe foliaire pourvu de chaque côté de 5-10(-14) dents gén.
obtuses et d’env. 1-2 mm de profondeur (Fig. 7, p. 479)
OBS. — D'autres espèces de ce genre sont cultivées pour l’ornement dans les
jardins, principalement /mpatiens balsamina L., I. walleriana Hook. f. (Syn. : Z sultani
Hook. f.), ainsi que des hybrides, des cultivars à fleurs pleines, …
l.— Impatiens glandulifera RoyLE (Syn. : Z roylei Wap.). (Balsamine géante. Reuzen-
balsemien. Indisches Springkraut). — 1-2,5 m. — Juill.-oct. — Thér. — Berges et
graviers des rivières et des canaux, fossés et talus humides. Cultivé pour l’ornement
dans les jardins. Naturalisé, souvent en grande abondance. — F1., Camp., Brab., Mosan
(surtout N et NE) : AR ; Boul. Pic., Ard. (surtout mér.), Lorr. : R ; ailleurs : RR ou nul.
— Himalaya. Naturalisé dans une grande partie de l’Europe. — Mellifère.
L. balfourii Hook. f. (Balsamine de Balfour. Tweekleurig springzaad. Balfours Spring-
kraut). — 30-80 cm. — Juin-sept. — Thér. — Abords des jardins, terrains vagues,
berges des cours d’eaux, fossés. Cultivé pour l’ornement dans les jardins. Subspontané
çà et là ou parfois naturalisé localement, surtout dans le S du territoire de la Flore. —
Himalaya. — Mellifère. — [*]
OBS. — Les fleurs cléistogames sont fréquentes chez cette espèce, souvent même
les seules présentes.
480
122. Linaceae
1. Radiola Hizc
Radiola linoides RoTx (Radiole, faux lin. Dwergvlas. Zwerg-Lein). — 1-10 cm. — Juin-
août. — Thér. — Sables humides, chemins forestiers humides, sur des sols siliceux, gén.
en compagnie d’autres petites plantes, telles que Cicendia filiformis, Centunculus mini-
mus, Hypericum humifusum, Centaurium pulchellum, Ilecebrum verticillatum, ete. — F1.
Camp. : jadis AC-AR, actuellement R-RR ; Mar. Pic. occ., Brab., Mosan, Ard., Lorr. sept.,
Tert. par. : RR ; ailleurs : disparu ou nul. En régression dans la territoire de la Flore, — Eu-
rope (sauf N), Asie Mineure, Afrique sept. et tropicale (montagnes), Macaronésie.
2 Sépales tous pourvus de cils glanduleux. Pétales roses ou lilacés. Plante vi-
VACE mines seeeserrseseessresseeeseeensneessneessnessnneene 2. L. tenuifolium
Sépales tous ou les ext. seulement dépourvus de cils glanduleux. Pétales
bleus ou rarement blancs ..….................................................. 3
3 Stigmates capités à courtement obovoïdes. Sépales int. non ciliés. Plantes
vivaces, triuries dé rejets SQHIES IQUTRÉS msnssermnnssnnenannsars “+
Stigmates en massue étroite et allongée. Sépales int. courtement ciliés-fim-
briés. Plantes annuelles, bisannuelles ou parfois vivaces 5
4 Fleurs homostylées (anthères et stigmates situés à peu près au même niveau).
Inflorescence à (1-)2-6 fleurs ; pédicelles fructifères dressés à étalés.
Capsule large de S-S TN morememeemememmenmamencunmmaenm 3. L. leonii
Fleurs hétérostylées (anthères et stigmates situés à des niveaux différents).
Inflorescence gén. à plus de 6 fleurs ; pédicelles fructifères étalés à réflé-
chis. Capsule large de 4-6 mm 4. L. austriacum
5 Tige souvent rameuse dès la base ; des rejets stériles feuillés. Limbe foliaire
à 1-3 nervures. Pétales bleu pâle, longs de 10-12 mm. Anthères ovoïdes,
env. 2 fois aussi longues que larges. Capsule large de 4-6 mm. Graines
longues de 3 mm au max. 5. L. bienne
Tige gén. simple ou rameuse seulement dans le haut ; pas de rejets stériles.
Limbe foliaire à 3 nervures. Pétales bleu vif ou parfois blancs, longs de
(10-13-17 mm. Anthères oblongues, 3-4 fois aussi longues que larges.
Capsule large de 6-9 mm. Graines longues de 4-5 mm
ONE 6. L. usitatissimum
OBS. — 1.-— Plusieurs Linum autres que L. austriacum sont cultivés pour l’orne-
ment dans les jardins, notamment L. flavum L., espèce vivace à grandes fleurs jaunes,
et L. grandiflorum Desr., annuelle à grandes fleurs rouges. Cette dernière plante a été
observée à l’état subspontané.
2.— Linum hirsutum L. a été signalé comme introduit en Champ.
1.— Linum catharticum L. (Lin purgatif. Geelhartje. Purgier-Lein). — 5-30(-40) cm. —
Juin-août. — Thér. — Pelouses, prairies sèches, de préférence sur des sols calcarifères,
ballast des voies ferrées. — Mosan, Lorr., Champ. : C ; Mar., Boul, Pic., Ard., Tert.
par. Eifel centr. : AC-AR; Brab. : R ; F1, Camp. : RR. — Europe, SW de l’Asie,
Afrique du Nord.
2.-— L. tenuifolium L. (Lin à feuilles étroites. Smal vlas. Schmalblättriger Lein). — 10-
40(-50) cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Pelouses calcaires sèches ; espèce thermo-
phile. — Lorr. (surtout côtes de Meuse et de Moselle), Champ, Tert. par. : AR ; Mosan
(bassins du Viroin et de la Houille), Eifel centr. : R-RR; ailleurs : parfois introduit.
— Europe mér. et médiane, SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Linum tenuifolium et L. leonii, qui sont deux espèces croissant dans les
pelouses calcaires de la partie mér. du territoire de la Flore, se distinguent à l’état stérile
de la manière suivante :
— L. tenuifolium : Limbe foliaire à marge pourvue de petites dents spinuleuses
(le bord des feuilles est souvent enroulé : il faut l’examiner avec une forte loupe !) ;
— L. leoniüi : Limbe foliaire à marge entière, dépourvue de dents.
3.— L. leonii F.W. Scauzrz (Syn. : L. petryi R. BEYER ; L. anglicum auct. non MiiL.). (Lin
français. Frans vlas. Lothringer Lein). — 7-40 cm. — Mai-juillet. — Hémicrypt. —
Pelouses calcaires ensoleillées ; espèce thermophile. — Lorr., Champ. : R-RR ; Mosan
mér. (Treignes, Givet), Tert. par., Eifel centr. : RR. — France, Allemagne occ.
482
123. Polygalaceae
OBS. — 1.-— La plante décrite sous le nom de Linum petryi (connue de Lorr.
française : Arnaville) est considérée comme une simple forme de L. leonii à fleur inf.
fortement écartée des autres.
2.— Voir l’obs. sous le n° 2 (Linum tenuifolium).
6.— L. usitatissimum L. (Lin cultivé. Gekweekt vlas. Flachs). — 30-100 cm. — Juin-août.
— Thér. — Souvent cultivé en grand pour ses fibres et ses graines. Parfois subspon-
tané, adventice ou naturalisé : terrains vagues, bord des chemins, berges et graviers
des rivières, ballast des voies ferrées. — Plante de grande culture, inconnue à l’état
spontané, probablement issue de L. bienne. — Médicinal. — Mellifère. — [*]
483
123. Polygalaceae
484
123. Polygalaceae
123. Polygalaceae
485
124. Araliaceae
Fleurs gén. blanches, rarement bleu pâle ou rosées. Aïles plus étroites que la capsule,
larges de 3,5 mm au max. Corolle à franges moins nombreuses [8-16(-22)], lon-
gues de 1,5-3,5 mm. Feuilles caulinaires sup. à peine plus grandes que les inf,
longues de 10-30 mm issus b
b. Bractée plus courte que le pédicelle floral. Aïles longues de 4-6 mm. Sépales, ailes et
franges ciliés ou non ciliés. Capsule longue de 4-5 mm et large de 3-4 mm. Plante
basse, à inflorescence pauciflore, courte b. subsp. collina
Bractée env. égale au pédicelle floral. Ailes longues de 6-7,5 mm. Sépales, ailes et
franges non ciliés. Capsule longue de 5-6 mm et large de 4-5 mm. Plante élancée,
à inflorescence multiflore, allongée c. subsp. oxyptera
a. subsp. vulgaris. — 5-30 cm. — AC, sauf F1., Camp. et Brab. : AR-R. — Europe.
b. subsp. collina (REICHENB.) BorBäs (Syn.: P oxyptera REICHENS. var. collina REI-
CHENB. ; P dunensis DUM.). — 5-15 cm. — Surtout sur des sols filtrants, gén. acides.
— R, surtout Mar. ; distribution à préciser. — Europe occ.
c. subsp. oxyptera (REICHENB.) SCHÜBL. et MARTENS (Syn. : P oxyptera REICHENB.). —
15-25 cm. — Gén. sur des sols acides. — R-RR, limité à l’E du territoire de la Flore ;
distribution à préciser. — Europe centr. et sud-or.
3.-— P. comosa ScHkurR (Polygala chevelu. Kuifvleugeltjesbloem. Schopfiges Kreuzblüm-
chen). — 8-30 cm. — Mai-juill. — Cham. herb. — Pelouses, taillis ; espèce calcicole
et thermophile. — Lorr. : AC-AR ; Mosan : AR-R ; Pic. mér., Brab. or., Champ, Tert.
par., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe mér. et médiane, SW de l’Asie.
4.— P. calcarea F.W. Scauzrz (Polygala du calcaire. Kalkvleugeltjesbloem. Kalk-Kreuz-
blümchen). — 5-30 cm. — Maiï-juill. — Cham. herb. — Pelouses, taillis, sur des sols
calcaires. — Lorr. : AC ; Champ. Tert. par. : AR ; Boul., Pic. occ. et mér. : R ; Eifel
centr. : RR. — Europe sud-occ., jusqu’en Allemagne occ. vers le N.
5.— P. amarella CRANTZ [Syn. : P amara L. subsp. amarella (CRANTZ) CHODAT ; P aus-
triaca CRANTZ]. (Polygala amer. Bittere vleugeltjesbloem. Sumpf-Kreuzblümchen). —
5-20 cm. — Mai-août, parfois oct. — Cham. herb. — Pelouses et rocailles calcaires,
bord des marais alcalins ; espèce thermophile. — Tert. par. : AR; Pic. mér., Lorr.,
Champ., Eifel centr. : R-RR; Mosan or. : probablement disparu ; ailleurs : parfois ad-
ventice. — Europe médiane et nord-centr.
486
124. Araliaceae
de taille réduite, parfois presque nuls ; pétales : (4-)5, souvent jaune verdâtre. Etamines :
gén. 5, alternant avec les pétales. Carpelles : 2-5, soudés entre eux ; ovaire infère ; gén. 2-5
loges et 2-5 ovules. Fruit : une drupe à plusieurs noyaux, gén. noire. — Env. 800 espèces,
la plupart des régions tropicales.
OBS. — Outre des espèces du genre Hedera, à port gén. lianeux, on cultive pour
l’ornement dans les parcs et les jardins d’autres Araliaceae, à port d’arbuste ou de grande
herbe vivace. Citons Fatsia japonica (MurRAY) DECAISNE et PLANCH., arbuste à grandes
feuilles persistantes à limbe 5-7-palmatipartite, ainsi qu’Aralia elata (Mie) SEEM., arbuste
à feuilles caduques, composées-bipennées, en touffes terminant les rameaux, ceux-ci munis
d’aiguillons, et À. racemosa L., différant du précédent par son port herbacé (la base parfois
un peu lignifiée) et l’absence d’aiguillons. Ces trois taxons sont parfois subspontanés.
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125. Apiaceae
488
125. Apiaceae
Il y a 5 côtes primaires pour chaque akène : 2 marginales et 3 dorsales ; elles renferment
un faisceau libéro-ligneux. Une vallécule est l’espace compris entre 2 côtes primaires ; elle
renferme 0-4 ou 6 canaux sécréteurs d’huiles essentielles (vittae ou bandelettes) ; des ca-
naux sécréteurs peuvent aussi s’observer dans la face commissurale. Les côtes secondaires,
au nombre de 4 pour chaque akène, lorsqu’elles sont présentes, apparaissent dans les inter-
valles qui séparent les côtes primaires ; elles se différencient de celles-ci par la présence, à
leur base (en coupe), du ou des canaux sécréteurs et non de faisceaux libéro-ligneux.
Il est entendu que lorsqu'il est question du « fruit », sans précision, c’est de l’ensemble
de celui-ci qu’il s’agit, et non de chacun des deux akènes, qui se séparent le plus souvent ai-
sément l’un de l’autre à maturité, Enfin, il est fait mention dans certains cas du bec du fruit :
il s’agit de la partie terminale plus ou moins atténuée des akènes (souvent d’aspect distinct
du reste du fruit) et non, bien entendu, des styles éventuellement persistants.
CLÉ GÉNÉRALE
OBS. — Des travaux récents remettent en cause la délimitation de certains genres de
cette famille. Dans la mesure du possible, les noms résultant de ces remaniements sont
cités en tant que synonymes. Il ne fait guère de doute cependant qu’une nouvelle classifi-
cation générique devra être retenue dans le futur, mais il était prématuré d’adopter celle-ci
actuellement, aussi longtemps que ces recherches, toujours en cours, n’ont pas abouti à un
système de classification faisant l’objet d’un large Consensus.
1 Plantes ayant l’aspect d’un chardon. Feuilles épineuses, à limbe lobé à pen-
natiséqué. Fleurs sessiles, en capitules denses munis de bractées épi-
neusés (Fig. Let 2, p. 503)... 1. Eryngium p. 500
Feuilles non épineuses. Inflorescences non munies de bractées épineuses ….
2 Tige couchée ou ascendante (flottant parfois sur l’eau), radicante aux nœuds.
Fleurs groupées en ombelle simple ou en 2-3 verticilles superposés.
Feuilles stipulées, à limbe orbiculaire-pelté (Fig. 65, p. 521) ou réni-
forme à suborbiculaire. Pétales verdâtres ou rougeâtres
serrer en enrn enr ensn enr neneeenn nes enneeseneeeneneeene 47. Hydrocotyle p. 525
Tige dressée ou dressée-ascendante, non radicante ou radicante seulement
dans le bas. Fleurs groupées en ombelle simple ou composée. Feuilles
dépourvues de stipules, jamais peltées 3
3 Limbe foliaire entier, ovale, lancéolé, linéaire ou spatulé. Fleurs groupées en
ombelle composée. Pétales jaunes 15. Bupleurum p. 506
Limbe foliaire profondément divisé (rarement quelques feuilles caulinaires
sup. ou les feuilles basilaires à limbe indivis) 4
4 Limbe foliaire à contour plus ou moins orbiculaire à polygonal, palmatipar-
tite, à 3-9 segments (Fig. 4, p. 503). Pétales blancs ou rosés 5
Limbe foliaire gén. plus long que large, pennatiséqué ou palmatiséqué (pa-
raissant souvent composé), jamais à contour orbiculaire ou polygonal
6
5 Fleurs pédicellées, réunies en ombelles simples entourées d’un involucre de
bractées ovales-lancéolées, égalant ou dépassant l’ombelle (Fig. 3, p.
DOS) sssrecsmnnrenmeansnsendsenun sance 2. Astrantia p. 500
Fleurs sessiles ou presque sessiles, réunies en capitules munis de bractées
très petites, eux-mêmes souvent disposés en fausses-ombelles à (2-)3
TAYONS een 3. Sanicula p. 500
489
125. Apiaceae
(*) Si les fleurs fraîches ont des pétales blancs mais que ceux-ci deviennent jaune doré
en herbier et si les bractées de l’involucre sont 2-3 fois divisées, voir 46. Daucus, p. 525.
(**) Les Apiaceae à segments foliaires larges de plus de 20 mm peuvent être distin-
guées sans fruits : voir la clé spéciale à partir de la dichotomie 68 (p. 498).
490
125. Apiaceae
Akènes présentant 4-5 ailes (les ailes dorsales éventuellement moins déve-
loppées que les marginales) 20
19 Ailes marginales des akènes presque soudées l’une à l’autre, si bien que le
fruit paraît ne posséder que 2 ailes 40. Peucedanum p. 520
Aïles marginales des akènes nettement distinctes l’une de l’autre 21
(*) Dans les quelques cas douteux (par exemple Fig. 35, p. 513), on peut choisir indif-
féremment l’un ou l’autre membre de cette dichotomie.
491
125. Apiaceae
20 Akènes à 4 ailes ondulées (côtes secondaires ailées) (Fig. 62, p. 521). Invo-
lucre à bractées nombreuses. Segments foliaires ovales-oblongs, longs
de 20 mm au moins …..................................... 44. Laserpitium p. 525
Akènes à 5 ailes non ou à peine ondulées (côtes primaires ailées), les 2 ailes
latérales bien développées, les 3 ailes dorsales moins développées. Invo-
lucre nul ou à bractées peu nombreuses 21
21 Segments foliaires ovales-oblongs, longs de 20 mm au moins. Akènes longs
de 4-8 mm, tronqués et plus ou moins échancrés à la base et au sommet
CPte MO, À AT sanesainmenmmensemnunnnremaens 37. Angelica p. 518
Segments foliaires linéaires à elliptiques-oblongs, longs de 3-10(-12) mm
(Fig. 50, p. 521). Akènes longs de 2-4,5 mm, arrondis à la base et au
sommet (Pig: SL, pe SAIT cosmos 38. Selinum p. 519
22 Akènes subglobuleux (fruits didymes) (Fig. 15, p. 503). Pétales blancs .……
dnnnesnnsnsssnnee sense esse ceenneesnneeennnecesne ee ennneesnneesnneeeesnne ee snncenennessenessnneesnnee 23
Akènes ovoïdes, allongés ou sublinéaires (fruits non didymes). Pétales
blancs, rosés, jaunes, jaunâtres ou verdâtres 24
23 Plante annuelle. Segments foliaires linéaires à filiformes. Ombelles à 2-8
rayons. Involucre nul ou à 1-2 bractées 13. Bifora p. 505
Plante vivace. Segments foliaires oblongs-lancéolés à ovales (souvent li-
néaires chez les feuilles submergées) (Fig. 33, p. 513). Ombelles à
(8-)10-20 rayons. Involucre à bractées nombreuses
492
125. Apiaceae
493
125. Apiaceae
494
125. Apiaceae
Calice non ou à peine visible (loupe !) (Fig. 16 et 22, p. 503 ; Fig. 26, p. 513 ;
Pie 2 De SA) eme 55
51 Involucre à bractées nombreuses (4 ou plus) et bien visibles. Plantes des
milieux SECS rss 52
Involucre nul ou à 1-2 bractées rapidement caduques 53
52 Segments foliaires linéaires-oblongs à elliptiques-lancéolés, dépassant sou-
vent 15 cm de longueur, régulièrement dentés en scie (Fig. 25, p. 513).
Fruits au moins 3 fois aussi longs que larges, glabres. Ombelles à 12-18
FAVONS crmnremescnenennmmnnreenennsnunmnneneneens 22. Falcaria p. 509
Segments foliaires courts, entiers ou inégalement dentés ou lobés. Fruits
moins de 2 fois aussi longs que larges, gén. velus, rarement glabres (Fig.
36, p. 513). Ombelles à (15-)20-40 rayons
snrnnneenensnensnnnennnseene een nenenennnennene (S. libanotis) 33. Seseli p. 514
53 Segments foliaires linéaires-lancéolés à lancéolés, longs de 1-10 cm, dentés
en scie sur presque toute leur longueur (Fig. 24, p. 503). Fruits glabres,
longs de 1,8-2 mm, env. aussi larges que longs. Styles étalés ou réfléchis
à maturité (Fig. 23, p. 503). Plante aquatique ou des milieux frais à hu-
miIdes 19. Cicuta p. 509
Segments foliaires filiformes à largement ovales, entiers ou irréguliè-
rement dentés ou lobés. Fruits glabres ou pubescents, longs de 1,5-6
mm, oblongs-ovoïdes à plus ou moins cylindriques, gén. plus longs que
larges iii 54
54 Sépales très petits. Styles courts, étalés ou réfléchis. Segments foliaires fili-
formes à linéaires, entiers. Fruits pubescents ou glabres, longs de 1,5-4,5
mm, oblongs-ovoïdes (Fig. 37, p. 513). Plantes des milieux secs
serre rennes n nn enenneenneennneeeensn een eennn een een 33. Seseli p. 514
Sépales bien développés, accrescents. Styles longs, toujours dressés. Seg-
ments foliaires linéairesà largement ovales, entiers ou irrégulièrement
dentés ou lobés. Fruits glabres, longs de 2-6 mm, ovoïdes, ellipsoïdaux,
cylindriques ou obconiques, nettement plus longs que larges (Fig. 39, 45
et 46, p. 513). Plantes aquatiques ou des milieux humides à frais
D ARS 35. Oenanthe p. 516
55 Involucre et involucelle nuls ou parfois réduits à 1-2 pièces rapidement ca-
duques ou ressemblant à de petites feuilles 56
Soit un involucre, soit un involucelle, soit parfois les deux bien développés
nn ee as mn RE ne 59
56 Ombelles courtement pédonculées ou sessiles, latérales, opposées aux
feuilles. Pétales non émarginés .…............................ 16. Apium p. 506
Ombelles long. pédonculées, gén. terminales. Pétales gén. émarginés ……. 57
57 Feuilles ternées ou biternées, à segments ovales à ovales-elliptiques, gén.
larges de plus de 20 mm (Fig. 28, p. 513). Fruits ovoïdes, plus longs que
larges, longs de 3-4 mm (Fig. 29, p. 513) 26. Aegopodium p. 511
Feuilles 2-3-pennatiséquées, à segments linéaires à lancéolés, larges de 4
MM AU MAX. uns ssnseesnessssesnssesesnesnnnessnneeeeeneesenneesneeenee 58
496
125. Apiaceae
58 Fruits ovoïdes-oblongs, plus longs que larges, longs de 3-6 mm (Fig. 26,
p. 513). Plante (surtout les fruits) dégageant une odeur de cumin au
froissement. Ombelles à 5-12(-16) rayons très inégaux à maturité
Sienenemenemenamensenennenee name enenmemenmanenne (C. carvi) 23. Carum p. 510
Fruits largement ovoïdes, presque aussi larges que longs, longs de 2-3
mm. Plantes sans odeur particulière. Ombelles à 6-25 rayons égaux ou
Drésqué ÉBANIX CRITS ŒUR scrsnerenassranamens 27. Pimpinella p. 511
59 Involucre à bractées régulièrement triséquées ou même pennatiséquées
een es mu 20. Ammi p. 509
Involucre nul ou à bractées entières, dentées ou inégalement découpées …..
ee are na ereneene cnrs a moments 60
60 Involucelle à bractéoles gén. déjetées d’un côté (Fig. 38, p. 513) 61
Involucelle à bractéoles jamais déjetées d’un côté 62
61 Involucre nul ou parfois à 1 bractée. Involucelle à bractéoles linéaires ou
plus ou moins spatulées, libres entre elles (Fig. 38, p. 513). Akènes à
côtes carénées ou pourvues d’une aile épaisse et droite
—_—]— —]—]—]——]—]—— ————…—— ]…—— — — ——]… …— ———— —— ———. 34. Aethusa p. 515
Involucre gén. à 5-6 bractées, rarement nul. Involucelle à bractéoles élargies
à la base, où elles sont souvent un peu soudées entre elles. Akènes à
côtes pourvues d’une aile étroite plus ou moins ondulée-crispée (Fig. 16,
De SU) conseneneennneneneneenemmenrecmenrenneeanes 14. Conium p. 506
62 Segments foliaires filiformes, linéaires ou lancéolés, larges de moins de
4 MM si ieiereeeeeeeeeeneeeneeneeennees 63
Segments foliaires ovales ou ovales-oblongs, larges de plus de 5 mm 67
63 Ombelles réduites à 2(-4) rayons. Involucre nul. Pétales non émarginés au
sommet. Plante aquatique ou du bord des eaux
cesser seen snesnee seen seen seeneei (4. inundatum) 16. Apium p. 506
Ombelles à 3-40 rayons. Involucre nul ou à 1-6 bractées. Pétales émarginés
ou non émarginés au sommet. Plantes non aquatiques 64
64 Involucelle à bractéoles élargies à la base, où elles sont souvent un peu
soudées entre elles. Akènes à côtes pourvues d’une aile étroite plus ou
moins ondulée-crispée (Fig. 16, p. 503). Ombelles à 10-20 rayons. Invo-
lucre gén. à 5-6 bractées. Plante à odeur vireuse au froissement
D RD on 14. Conium p. 506
Involucelle nul ou à bractéoles étroites à la base. Akènes à côtes dépour-
vues d’ailes ondulées-crispées. Ombelles à 3-40 rayons. Involucre nul
ou formé de quelques bractées caduques 65
65 Plante à forte odeur de fenouil au froissement, même à l’état sec. Segments
foliaires filiformes. Pétales non émarginés au sommet. Fruits longs de
4-10 mm, glabres (Fig. 47, p. 521). Ombelles à 3-20(-27) rayons
—_— — —————]—————] —]—"—]—]—]—]— 36. Meum p. 518
Plantes inodores ou à odeur différente de celle du fenouil. Segments foliaires
linéaires-filiformes à lancéolés. Pétales gén. émarginés au sommet
125. Apiaceae
CLÉ SPÉCIALE
(pour les Apiaceae à segments foliaires larges de plus de 20 mm)
68 Pétales jaunes ou jaunâtres 41. Pastinaca p. 523
Pétales blancs, rosés ou blanc verdâtre 69
69 Tige densément velue ou scabre sur sa plus grande longueur 70
Tige (base exclue, de même que la base des ombelles) glabre ou à poils
épars, lisse 71
70 Ombelles au moins à 12 rayons, ceux-ci velus-glanduleux. Involucre nul.
Dents du calice minuscules. Feuilles caulinaires moyennes et sup. peu
différentes des feuilles inf., seulement plus petites, toutes à segments
ovales-oblongs à linéaires-lancéolés (Fig. 58 à 60, p. 521). Fruits à ailes
non épaissies (Fig. 57, p. 521). Plantes à odeur forte et désagréable au
TTOISSEMENT ne enriennrenanannennnnesésiennntannse 42. Heracleum p. 524
Ombelles à 5-10(-15) rayons, ceux-ci velus mais non glanduleux. Involucre
à 1-3 bractées. Dents du calice allongées. Feuilles caulinaires moyennes
et sup. à segments étroitement elliptiques-oblongs à linéaires-lancéo-
lés, très différents de ceux des feuilles inf. ; celles-ci à segments large-
ment ovales à suborbiculaires. Fruits à ailes épaissies au bord (Fig. 61,
p. 521). Plante presque inodore au froissement … 43. Tordylium p. 524
11 Feuilles lernées Gi DÉGMRES. rennes 72
Feuilles 1-Æ-pénnatiSqueées armee 76
42 Tige pleine. Fruits longs de 5210 Mt semences mamans 73
Tige creuse. Fruits longs de 3-8 mm. Segments foliaires plus longs que
AÉRSS. à ccm career apres emma am a REG
73 Segments foliaires plus longs que larges. Akènes à 4 côtes ondulées (Fig. 62,
Du ALLE css auras ns nneeememanmmen 44. Laserpitium p. 525
Segments foliaires env. aussi longs que larges. Akènes à 9 côtes non ondu-
ÈS nine asser sens 45. Laser p. 525
74 Fruits longs de 4-8 mm, échancrés à la base et au sommet (Fig. 49, p. 521).
Tige finement striée. Ombelles à 20-50 rayons …… 37. Angelica p. 518
498
125. Apiaceae
499
125. Apiaceae
2. Astrantia L.
3. Sanicula L.
4, Myrrhis Mir.
Myrrhis odorata (L.) Scop. (Cerfeuil musqué. Roomse kervel. Süssdolde). — 40-120 cm.
— Mai-juill. — Hémicrypt. — Parfois cultivé dans les jardins, surtout jadis, comme plante
condimentaire ou médicinale. Subspontané, adventice ou naturalisé : abords des habita-
tions, haies, talus frais. — Ard. : AR ; ailleurs : R-RR ou nul. — Europe mér. et médiane
(surtout montagnes). — Médicinal. — (Fig. 5, p. 503). — Mellifère.
500
125. Apiaceae
501
125 . Apiaceae
125. Apiaceae I
502
503
125. Apiaceae
ou Hémicrypt. bisannuel. — Cultivé dans les jardins comme plante potagère. Parfois
subspontané ou naturalisé : voisinage des habitations, terrains vagues. — Europe sud-
or., SW de l’Asie ; aire d’indigénat incertaine. — Mellifère. — [*]
3.— A. caucalis Big. [Syn.: À. scandicina (WEBER) MANSF.; À. vulgaris PERS. non
BERNH. ; Cerefolium anthriscus (L.) G. Beck]. (Anthrisque des dunes. Fijne kervel.
Hunds-Kerbel). — 10-60 cm. — Mai-juin. — Thér. — Sables littoraux rudéralisés,
haies, bosquets, parfois bord des routes, terrils, ballast des voies ferrées, abords des
habitations ; espèce nitrophile et tolérante au sel. — Mar. : AC ; F1. Tert. par. : R ;
ailleurs : RR, naturalisé (surtout Camp., Pic. sept. et or., Brab.), adventice ou nul. En
extension plus ou moins récente dans le territoire de la Flore. — Europe (sauf N), Asie
Mineure, Afrique du Nord, Madère.
7. Scandix L.
504
125. Apiaceae
OBS. — L'espèce se distingue de Chaerophyllum temulum par sa tige non renflée
sous les nœuds et à poils plus ou moins apprimés, dirigés vers le bas.
3.— T. arvensis (Hups.) LINK (Syn. : T. infesta SPRENG.). (Torilis des moissons. Akkerdoorn-
zaad. Acker-Klettenkerbel). — (10-)20-70(-140) cm. — Juin-juill. — Thér. — Mois-
sons, friches, talus, vignobles, berges des rivières, gén. sur des sols calcarifères. — Pic.
(surtout or.), Lorr., Champ. Tert. par. : R; ailleurs : RR, gén. adventice, disparu ou
nul. En voie de raréfaction dans le territoire de la Flore. — Europe (sauf N), Asie occ.,
Afrique du Nord et tropicale, Madère.
OBS. — La plante habituellement observée dans le territoire de la Flore est la
subsp. arvensis. La subsp. purpurea (TEN.) HAYEK (Syn. : T africana SPRENG.) a été très
rarement trouvée comme adventice.
9. Orlaya HOFFMANN
Orlaya grandiflora (L.) HOFFMANN (Syn.: Caucalis grandiflora L.). (Orlaya. Straal-
scherm. Strahlen-Breitsame). — 10-40 cm. — Juin-juill. — Thér. — Moissons, talus, sur
des sols calcarifères, parfois sites rudéralisés. — Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : RR;
ailleurs : probablement disparu ou parfois adventice. En forte régression dans le territoire
de la Flore. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Adventice : Orlaya platycarpos Kocx [Syn. : ©. kochi Heywoop ; ©. dau-
coides auct. non (L.) GREUTER|].
10. Caucalis L.
Turgenia latifolia (L.) HOFFMANN (Syn. : Caucalis latifolia L.). (Caucalis à larges feuilles.
Borstelscherm. Breitblättrige Haftdolde). — 10-50 cm. — Juin-août. — Thér. — Moissons,
sur des sols calcaires, rarement sites rudéralisés. — Lorr., Champ. : RR ; ailleurs : nul, dis-
paru ou parfois adventice. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe (sauf
N), Asie sud-occ. et sud-centr., Afrique du Nord. — (Fig. 14, p. 503). — Ÿ ?
12. Coriandrum L.
Bifora radians Bres. (Bifora. Holzaad. Hohisame). — 15-40 cm. — Juin-août. — Thér. —
Terrains vagues , moissons. — RR, adventice. — Europe mér. et sud-centr., SW de l’Asie.
— (Fig. 15, p. 503). —[*]
OBS. — Adventice: Bifora testiculata (L.) SPRENG. (Syn. : B. dicocca HOFFMANN).
505
125. Apiaceae
14. Conium L.
506
125. Apiaceae
2 Feuilles submergées divisées 2-4 fois en segments filiformes ; les sup. 1 fois
divisées, à segments larges d’env. 4 mm. Ombelles à 2(-4) rayons. Invo-
lucelle à bractéoles entièrement vertes. Styles plus courts que le stylo-
pode. Involucre gén. nul 2. À. inundatum
Feuilles divisées 1 fois, toutes à peu près semblables, à segments ovales
à ovales-oblongs. Ombelles à 3-12 rayons. Involucelle à bractéoles à
marge blanche-scarieuse. Styles plus longs que le stylopode 3
Involucre à (3-)4-5(-7) bractées. Ombelles pédonculées, à pédoncule gén.
plus long que les rayons ; ceux-ci au nombre de 3-7. Segments foliaires
larges de 2-4(-11) mm. Fruits longs d’env. 1 mm. Plante d’un vert franc
nn nn nee eme een 3. A. repens
Involucre nul ou à 1-2(-3) bractées. Ombelles sessiles à courtement pédon-
culées, le pédoncule gén. plus court que les rayons ; ceux-ci au nombre
de 3-12. Segments foliaires larges de (4-)10-20 mm (Fig. 18, p. 503).
Fruits longs d’env. 2 mm. Plante d’un vert jaunâtre
507
125. Apiaceae
OBS. — 1.- L'espèce est polymorphe et les diverses variétés décrites ne repré-
sentent guère que des accommodats stationnels. Deux variétés peuvent cependant être
distinguées dans le territoire de la Flore :
Feuilles inf. à segments gén. larges de 10-20 mm. Ombelles sessiles ou subsessiles.
Plante robuste, à tige couchée-ascendante, radicante seulement aux nœuds inf. —
VAFIÈLÉ répANdUé remets pese a. var. nodiflorum
Feuilles inf. à segments larges de 4-10 mm. Ombelles pédonculées. Plante grêle, à tige
radicante à tous les nœuds. — R-RR b. var. ochreatum (DC.) O. KUNTZE
[Syn. : Apium nodiflorum (L.) LAG. var. intermedium (Coss. et GERM.)
Th. DURAND ; Helosciadium nodiflorum (L.) Kocx var. ochreatum (DC.) DC.]
Cette seconde variété ressemble à Apium repens, dont elle se distingue notamment par
l’involucre à 0-2(-3) bractées, la taille du fruit et le pédoncule de l’ombelle rarement
plus long que les rayons. Il reste que certains individus, voire certaines populations,
sont critiques et pourraient correspondre à des plantes hybrides ou hybridogènes entre
À. nodiflorum et À. repens [4. Xlongipedunculatum (F.W. ScHuLTz) ROTHM.|.
2. — Il est important de pouvoir distinguer, grâce à des caractères végéta-
tifs, Apium nodiflorum de Berula erecta. Voir l’obs. sous cette dernière espèce, p. 514.
17. Petroselinum Hi
Feuilles inf. à 5-7(-9) segments, ceux-ci longs de 2-7 cm (Fig. 21, p. 503). Plante
à odeur forte (comparée à celle de la cire d’abeilles) au froissement. Om-
belles à rayons faiblement inégaux, sauf souvent 1(-2) nettement plus courts
que les autres (mais d’au moins 5 mm de longueur). Fruits subglobuleux
Pie. 22, D. SO) mere 1. Sison amomum
Feuilles inf. à (5-)9-19(-25) segments, ceux-ci longs de 0,5-3 cm. Plante à faible
odeur de persil au froissement. Ombelles à rayons très inégaux (certaines
ombellules parfois subsessiles). Fruits largement ovoïdes-oblongs (Fig. 20,
D SO) ormmmmmnnennnsrsrnaresane
nn senmmusenerss 2. S. segetum
508
125. Apiaceae
OBS. — Cette espèce n’a été observée pour la première fois dans la vallée de la
Voer qu’en 2006, mais la station y est bien fournie et la plante y était sans doute pré-
sente depuis plusieurs années ; son indigénat est là incertain.
19. Cicuta L.
1.— Ammi majus L. (Grand ammi. Groot akkerscherm. Grosse Knorpelmôühre). — 30-80
cm. — Juin-oct. — Thér. — Friches, cultures, terrains vagues. — Pic., Brab. occ. : KR,
naturalisé et en expansion; ailleurs : RR, adventice. — Europe mér., SW de l’Asie,
Afrique du Nord, Macaronésie. — [*]
2.-— A. visnaga (L.) Lam. (Syn.: Visnaga daucoides GAERTN.). (Petit ammi, herbe aux
cure-dents. Fijn akkerscherm. Kleine Knorpelmôhre, Zahnstocher-Ammei). — 40-80
cm. — Juin-juill. — Thér. — Terrains vagues, abords des jardins — RR, adventice.
Rarement cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. — Europe mér., SW de
l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. — [*]
509
125. Apiaceae
zernières. — Lorr. (surtout or.), Eifel centr. : R ; Mosan, Champ. Tert. par. : RR; ailleurs :
parfois introduit. Indigénat douteux. — Europe mér., centr. et or., Asie sud-occ. et centr.,
Afrique du Nord. — (Fig. 25, p. 513).
Limbe foliaire très allongé, env. 15-20 fois aussi long que large, constitué de
fines lanières verticillées autour de l’axe principal de la feuille (Fig. 27, p.
513). Involucre à bractées nombreuses. Ombellules à rayons gén. égaux
entre eux. Involucelle à bractéoles nombreuses et réfléchies en fin de florai-
son. Fruits longs de 2,5-4 mm 2. C. verticillatum
1.— Carum carvi L. (Carvi des prés, cumin des prés. Karwij. Wiesen-Kümmel). — 25-60
cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. — Prairies de fauche, sur des sols peu filtrants, pas
trop amendés et plutôt calcarifères, rarement sites rudéralisés. — Mar. sept., Fluv. sept.
(Pays-Bas), Lorr., Eifel centr. : AR ; Mosan, Ard. : R ; ailleurs : RR et gén. introduit ou
nul. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord. — Médicinal.
OBS. — L'espèce est cultivée en Flandre zélandaise, pour ses « graines ».
2.— C. verticillatum (L.) Kocx (Carvi verticillé. Kranskarwij. Quirlblättriger Kümmel).
— 20-50 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. — Bas-marais et prairies semi-naturelles
acides. — Ard. occ. (Plateau de Rocroi) : R ; Camp. : RR ; jadis en F1. En régression
dans le territoire de la Flore. — Europe occ., jusqu’aux Pays-Bas et en Allemagne,
Afrique du Nord.
24. Bunium L.
510
125. Apiaceae
26. Aegopodium L.
Aegopodium podagraria L. (Podagraire, herbe aux goutteux. Zevenblad. Giersch). — 30-
60 cm. — Mai-août. — Hémicrypt. — Bord des chemins, talus, haies, lisières forestières,
bois humides ; espèce nitrophile. — C, sauf Champ. et Tert. par. : AR. Cultivé, surtout jadis,
dans les jardins, pour son usage en médecine populaire. — Europe, Asie occ. — Mellifère.
— (Fig. 28 et 29, p. 513).
OBS. — A l’état stérile, cette espèce se distingue d’Angelica sylvestris (Fig. 48, p.
521) par ses segments foliaires groupés par trois et plus ou moins confluents à la base, ainsi
que par l’odeur faible de carotte au froissement. Elle ressemble aussi à Peucedanum ostru-
thium : voir l’obs. sous cette dernière espèce, p. 522.
511
125. Apiaceae
28. Sium L.
Sium latifolium L. (Grande berle. Grote watereppe. Grosser Merk). — 50-150 cm. —
Juin-août. — Hél. — Fossés et bord des pièces d’eau minéralisée mais non salée. — Fluv.
(surtout sept.) : AR ; Mar. (sauf mér.), FL, Camp. : AR-R ; Brab. (surtout occ.), Champ. :
R ; Mar. mér., Pic., Mosan, Lorr. (surtout vallée de la Meuse), Tert. par. : RR. En régression
dans le territoire de la Flore. — Europe, SW de l’Asie.
OBS. — On observe une grande variabilité dans la forme des feuilles ; celles qui sont
submergées étant fortement découpées.
Berula erecta (Hups.) Covice (Syn. : Sium erectum Hups. ; S. angustifolium L.). (Petite
berle. Kleine watereppe. Schmalblättriger Merk). — 20-60 cm. — Juin-sept. — Hél. —
Fossés, bord des eaux courantes aérées et plutôt riches en calcaire. — AC-AR, sauf Boul.,
F1., Camp. centr., Pic. (surtout mér.), Champ. : R, Ard. et Eifel centr. : RR. — Zones tempé-
rée et froide de l'hémisphère boréal. — (Fig. 33, p. 513).
125. Apiaceae II
512
513
125. Apiaceae
OBS. — Chez Berula erecta, les segments des feuilles caulinaires sont un peu lobulés
à la base, avec des dents aiguës et très inégales (Fig. 33, p. 513) ; chez Apium nodiflorum au
contraire, les dents sont obtuses et subégales (Fig. 18, p. 503). Il est par contre difficile de
distinguer les deux espèces à l’état végétatif. Les feuilles inf. de Berula erecta comptent de
nombreux segments (jusqu’à 12 paires et plus), qui ne sont jamais maculés, et sous la paire
inf., se rencontre une paire de segments minuscules, souvent réduite à une simple cloison au
travers du pétiole, formant une petite crête transversale à l’état sec ; l’odeur au froissement
rappelle celle du persil. Chez Apium nodiflorum, les feuilles inf. possèdent au max. 6 paires
de segments, qui sont souvent tachés de gris violacé à la base, et elles ne présentent pas la
particularité décrite ci-dessus ; l’odeur au froissement rappelle celle de la carotte.
31. Anethum L.
Anethum graveolens L. (Aneth, fenouil bâtard. Dille. Dill). — 20-60 cm. — Juill.-sept.
— Thér. — Sites rudéralisés. — Cultivé dans les jardins comme plante potagère. Parfois
subspontané ou adventice : abords des habitations, terrains vagues, sites rudéralisés. — RR,
surtout dans les districts mér. et occ. — Origine incertaine : Asie mér., Afrique du Nord ?
Naturalisé dans la région méditerranéenne et en Macaronésie. — Médicinal. — (Fig. 35,
p. 513). — [*]
32. Crithmum L.
Crithmum maritimum L. (Fenouil marin, perce-pierre. Zeevenkel. Meer-Fenchel). — 20-
40 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Falaises et cailloutis parfois atteints par l’eau de
mer, digues maritimes, rarement dunes rudéralisées. — Mar. : R dans les parties mér. et
sept., RR dans la partie médiane ; assez fugace. — Côtes d'Europe occ., de la région médi-
terranéenne, de la mer Noire et de la Macaronésie.
OBS. — Espèce découverte en Belgique en 1985 et en légère progression récente.
1 Involucre à bractées nombreuses (au moins 4, gén. plus). Tige très angu-
leuse. Segments foliaires larges de plus de 2 mm. Ombelles à (15-)20-40
rayons atteignant 6 cm de longueur. Dents du calice subulées, longues
de 0,5-1 mm, plus ou moins caduques (Fig. 36, p. 513). Pédicelles fruc-
tiières longs. dé 4-10 ML scnsssmunsenensmenmn
ass 3. Seseli libanotis
Involucre nul ou réduit à une bractée. Tige striée à faiblement cannelée. Seg-
ments foliaires larges de 1 mm au max. Ombelles à 5-30 rayons longs
de moins de 3 cm. Dents du calice triangulaires, très petites (moins de
0,5 mm), ou parfois nulles (forte loupe !) (Fig. 37, p. 513). Pédicelles
fructifères longs de 1-3 mm 2
2 Souche donnant naissance à plusieurs tiges, celles-ci glabres. Ombelles à
5-15 rayons. Bractéoles de l’involucelle étroitement marginées de blanc,
parfois ciliées. Fruits glabres ou pubérulents, longs de 2,5-4,5 mm
dnennnenennennnneeeenrennense sense ceneeeeneeeenneeeneee senc esse 1.S. montanum
514
125. Apiaceae
Souche donnant naissance à une seule tige, celle-ci gén. pubérulente. Om-
belles à 10-30 rayons. Bractéoles de l’involucelle largement marginées
de blanc. Fruits glabres, longs de 1,5-3 mm 2. S. annuum
1.— Seseli montanum L. (Séséli des montagnes. Bergseselie. Berg-Sesel). — 15-60(-100)
cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Pelouses sèches ; espèce thermophile et calcicole.
— Champ. : AC-AR ; Lorr. (sauf sept. et or.), Tert. par. : AR; Pic. mér. (vallée de la
Somme) : R; ailleurs : parfois introduit. — Europe sud-occ. — * [*]
2.— S. annuum L. (Syn. : S. coloratum Enrx.). (Séséli des steppes. Steppeseselie. Steppen-
Sesel). — 10-50 cm.— Juill.-sept. — Hémicrypt. — Pelouses sèches, gén. sur des sols
calcarifères ou sur des sables. — Tert. par. : R ; Lorr. (sauf W), Eifel centr. : RR. —
Europe mér. et médiane.
OBS. — 1. Malgré son nom, Seseli annuum n’est pas une plante annuelle, mais
un hémicryptophyte bisannuel ou pérennant.
2. - L’écologie et la distribution actuelle de cette espèce dans le territoire
de la Flore mériteraient d’être soigneusement précisées.
3.—S$. libanotis (L.) Kocx [Syn. : Libanotis montana CRANTZ ; L. pyrenaica (L.) BOURGEAU
ex NyYMAN var. libanotis (L.) REDURON]. (Libanotis. Hertswortel. Heilwurz). — 40-
120(-140) cm. — Juill.-août. — Hémicrypt. — Pelouses, friches, bois clairs, rochers ;
espèce thermophile et calciphile. — Mosan : AC dans les vallées de la Meuse et de
l’Ourthe, AR dans celles du Viroin et de la Lesse ; Ard. or. (Oesling), Lorr. : AR ; Pic.
mér. : R ; Fluv. mér. (Pays-Bas), Ard. occ. (vallée de la Houille), Champ., Eifel centr. :
RR. — Europe, SW de l’Asie.
OBS. — Plante variable, notamment en ce qui concerne la pubescence du fruit.
La forme type, à fruits velus, f. libanotis (Fig. 36, p. 513), est répandue, celle à fruits
glabres, f. callayi (J. DUVIGNEAUD) J. DUVIGNEAUD [Syn. : subsp. leiocarpum (HEUFFEL)
Rouy et E.G. Camus], s’observe çà et là ; des intermédiaires entre les deux formes ne
sont pas rares.
34. Aethusa L.
S15
125 . Apiaceae
C. var. gigantea Les. [Syn. : subsp. elata (FRIEDL. ex HoFFMANN) SCHÜBL. et MARTENS;
subsp. cynapioides auct. an (BIEB.) NyMaN ?]. — (45-)80-200 cm. — Forêts, lisières et
clairières forestières, talus frais, berges des rivières. — Brab., Mosan, Ard., Lorr. or.
Champ. (vallée de la Marne), Eifel centr. : R-RR.
OBS. — Toutes les parties de la plante sont toxiques.
1 Ombelles, au moins une partie d’entre elles, latérales, opposées aux feuilles,
portées par des pédoncules gén. plus courts que les rayons ou env. égaux
à ceux-ci. Pas de tubercules souterrains. Pétales du pourtour de l’om-
belle peu différents des autres 2
Ombelles toutes ou la plupart terminales, portées par des pédoncules plus
longs que les rayons. Tubercules souterrains gén. présents (pas toujours
bien visibles chez O. fistulosa). Pétales du pourtour de l’ombelle souvent
Ds SSL ARS mneonenmmeumocmsmcescesus 3
Tige, au moins en grande partie, aérienne. Feuilles submergées absentes ou,
lorsque présentes, à segments linéaires ou filiformes. Fruits longs de 3-4
mm, env. 4 fois aussi longs que les styles (Fig. 39, p. 513). Floraison
ÉÉQUORÉS a nnrenescssaeenremnea xs 1. Oenanthe aquatica
Tige en grande partie ou entièrement flottante. Feuilles submergées toujours
présentes, à segments cunéiformes, incisés en lobes étroits. Fruits longs
de 5-6 mm, au moins 5 fois aussi longs que les styles. Floraison très
TATE sise serrsssessseesesnennneessnenesnneeseseeeenneee 2. O. fluviatilis
Ombelles à 15-40 rayons. Segments des feuilles basilaires ovales-cunéi-
formes, incisés-dentés (Fig. 40, p. 513). Plante à suc devenant jaunâtre
au contact de l’air (surtout au niveau de la souche). Tubercules ovoïdes-
fusiformes 8. O. crocata
Ombelles à 2-15 rayons. Segments des feuilles basilaires elliptiques-cunéi-
formes à linéaires, incisés-dentés ou entiers. Pas de suc jaunâtre au
contact de l’air. Tubercules variables, parfois peu visibles 4
Ombelles fructifères à 2-4(-5) rayons, épais de plus de 2 mm (certaines om-
belles pouvant présenter jusqu’à 10 rayons portant des fleurs mâles ne
donnant évidemment pas de fruits). Tige, pétioles et rayons de l’ombelle
fistuleux. Feuilles caulinaires à limbe plus court que le pétiole. Tuber-
cules fusiformes ou ovoïdes, parfois peu visibles 3. O. fistulosa
Ombelles fructifères à 4-15 rayons, épais de 2 mm au max. Tige parfois fistu-
leuse ; pétioles et rayons de l’ombelle non fistuleux. Feuilles caulinaires
à limbe plus long que le pétiole. Tubercules toujours bien visibles …. 5
Segments des feuilles basilaires elliptiques-cunéiformes, incisés-dentés. Tu-
bercules ovoïdes, distants de la base de la tige (Fig. 41, p. 513). Rayons
de l’ombelle : 6-15, s’épaississant, de même que les pédicelles, après la
floraison. Tige gén. pleine (parfois une lacune centrale dans les tiges les
plus âgées). Involucre gén. à 2-5 bractées, rarement nul. Fruits subcylin-
driques, noû TÉLÉS AU SOMINEL some 5. O. pimpinelloides
516
125. Apiaceae
517
125. Apiaceae
518
125. Apiaceae
1. Angelica sylvestris L. (Angélique sauvage. Gewone engelwortel. Wald-Engelwurz).
— 75-200(-250) cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. gén. bisannuel. — Prairies humides,
bas-marais, bois et coupes forestières humides ; espèce plutôt acidiphile. — C-AC,
sauf Mar., Pic. or. et Champ. : AR. — Europe, Asie tempérée. — Mellifère.
OBS. — 1.—A l’état stérile, cette espèce se distingue d’Aegopodium podagraria
par ses segments foliaires gén. non confluents à la base et non groupés par trois, ainsi
que par la faible odeur d’angélique au froissement. Les individus de petite taille ne
doivent pas être confondus avec Peucedanum cervaria qui, outre l’absence d’odeur
d’angélique, présente une tige pleine (creuse chez Angelica sylvestris) et des segments
à dents plus espacées et plus long. mucronées à presque aristées.
2.-— Angelica sylvestris L. subsp. bernardae REDURON [Syn. : subsp.
montana auct. non (SCHLEICH.) SIMONK. ; var. elatior auct. non WAHLENB.] diffère de la
subsp. sylvestris par les segments foliaires plus étroits, ovales-elliptiques à lancéolés,
les sup. souvent confluents, par ses ombelles à rayons gén. moins nombreux (gén.
moins de 30, contre souvent 40 et plus chez la subsp. sy/vestris) et par ses fruits plus
larges (1,7-2 mm, sans les ailes, contre moins de 1,5 mm chez la subsp. sylvestris). Ce
taxon montagnard a été indiqué en Haute Ard., mais la possibilité de l’individualiser
clairement (des intermédiaires entre les deux sous-espèces étant signalés) et de mieux
définir sa répartition dans le territoire de la Flore doit faire l’objet de nouvelles re-
cherches.
A. archangelica L. (Angélique vraie. Grote engelwortel. Arznei-Engelwurz). — 80-
200 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Fossés, berges des cours d’eau, abords des
habitations. Parfois cultivé dans les jardins et rarement en grand (en particulier pour
les pétioles, utilisés pour fabriquer des « fruits confits »). Naturalisé et en expansion
dans le territoire de la Flore. — Fluv. : AC ; Mosan : AR, vallée de la Sambre et vallée
de la Meuse en aval de Namur ; Mar. (surtout sept. et mér.), F1., Brab. (surtout occ.) :
AR-R ; ailleurs : RR, gén. subspontané ou adventice, ou nul. — Europe sept., Sibérie
occ., Groenland. — Médicinal. — Mellifère.
OBS. — On a mentionné Angelica archangelica L. subsp. litoralis (FRiEs) THELL.
dans le Mar. mér. Toutefois, bien que certaines plantes de cette région présentent une
morphologie foliaire ressemblant à celle de cette sous-espèce, on doit considérer,
jusqu’à preuve du contraire, que seule la subsp. archangelica est présente dans le ter-
ritoire de la Flore.
38. Selinum L.
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125. Apiaceae
41. Pastinaca L.
Plante gén. plus élevée, atteignant ou dépassant souvent 1,5 m de hauteur, d’aspect élancé
et peu feuillé, à ramifications plus nombreuses, plus allongées et plus étalées, faisant,
au moins les inf., un angle d’env. 60° avec la tige principale. Tige plus ou moins cy-
lindrique, au moins vers le bas, rarement striée ou un peu cannelée. Feuilles inf. à
segments largement ovales-elliptiques ou ovales, obtus ou subarrondis au sommet.
Ombelles peu inégales, les centrales pas très différentes des autres, à 5-7(-9) rayons
moins inégaux, les plus longs atteignant 3,5(-4,5) cm de longueur ……. b. subsp. urens
a. subsp. sativa (Panais commun. Gewone pastinaak. Gewôühnlicher Pastinak). — 40-
100 cm. — Juill.-août. — Digues, berges des cours d’eau, friches sur calcaire, bord
des chemins, ballast des voies ferrées. — Mar. (surtout polders), Lorr., Tert. par. : C ;
Boul., Pic., Fluv. (surtout sept.), Champ, Eifel centr. : AC ; ailleurs : AR-R, sauf Haute
Ard. : nul. — Europe, Asie occ. — (Fig. 56, p. 521).
OBS. — La var. sativa correspond à un taxon cultivé dans les jardins, surtout
jadis, comme plante potagère, à segments foliaires souvent étroits et aigus à acuminés
au sommet, à pubescence formée de poils épars et courts et à racine plus ou moins
renflée-charnue ; cette plante s’observe très rarement à l’état subspontané. Les plantes
indigènes ou naturalisées doivent être réétudiées. Il est possible qu’il faille reconnaître
deux taxons : la var. pratensis PERS., qui représenterait le correspondant sauvage, à ra-
cine non renflée, de la var. sativa, et la var. arvensis PERS. [Syn. : var. sylvestris (MizL.)
DC. ; subsp. sylvestris (Mic.) Rouy et E.G. Camus], différant des deux précédents par
sa pubescence formée de poils longs et denses et ses segments foliaires ovales à ovales-
triangulaires, peu profondément lobés et subobtus au sommet. Des intermédiaires entre
la var. pratensis et la var. arvensis, dont la répartition et la fréquence sont à étudier dans
le territoire de la Flore, peuvent toutefois s’observer.
b. subsp. wrens (REC. ex Gopr.) CELak. (Syn. : P urens REQ. ex Gopk.). (Panais brü-
lant. Brandpastinaak. Glanzloser Pastinak). — 80-250 cm. — Août-oct. — Ballast des
voies ferrées, bord des routes, terrains vagues, dunes rudéralisées, terrils, berges des
cours d’eau. — Lorr. : AC ; Mosan : AR à l’W de la Meuse, RR ailleurs ; Mar. (surtout
323
125. Apiaceae
France), Boul., Pic., Brab., Tert. par. : AR-R; ailleurs : RR ou nul. — Europe mér.,
centr. et or., Asie Mineure. En voie d’extension en Europe occ.
OBS. — Dans les régions où cohabitent les deux sous-espèces, on peut observer la
présence d’individus, voire de populations à caractères intermédiaires.
Tige ayant plus de 6 cm de diam. à la base. Ombelles gén. à 50-120 rayons longs
de 8-30 cm. Fruits longs de 9-14 mm, munis de canaux sécréteurs élargis
(atteignant 1-1,4 mm) à leur extrémité inf. 2. H. mantegazzianum
l.— Heracleum sphondylium L. (Berce commune. Gewone berenklauw. Wiesen-Bären-
klau). — 50-150(-200) cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Bord des chemins, friches,
haies, prairies ; espèce plutôt nitrophile. — CC-C, sauf Mar. (surtout mér.) et Haute
Camp. : AC-AR. — Europe. — Mellifère.
OBS. — L'espèce est très variable ; il existe des formes à pétales roses ou pur-
purins. On peut distinguer, dans le territoire de la Flore, les variétés suivantes, reliées
l’une à l’autre (surtout les deux premières) par des intermédiaires :
a. Segments des feuilles basilaires larges, à lobes arrondis ou obtus au sommet (Fig.
58, p. 521). — Variété répandue a. var. sphondylium
b. Segments des feuilles basilaires étroits, à lobes courts, aigus au sommet (Fig. 59,
p. 521). — Surtout Mosan, Ard. et Lorr. : R …. b. var. stenophyllum GAUDIN
c. Segments des feuilles basilaires étroits, à lobes très allongés, longs parfois de 10-
15 cm (Fig. 60, p. 521). — Surtout Mosan, Ard. et Lorr. : AR. Distribution et
fréquence à:confirmer seras c. var. dissectum LE GALL
H. mantegazzianum Somm. et LEv. (Berce du Caucase. Reuzenberenklauw. Riesen-
Bärenklau). — 150-300 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. (gén. monocarpique). — Ta-
lus, terrains vagues, bord des routes, friches, berges des cours d’eau, parfois prairies
fraîches, dépressions dunales,.….. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jar-
dins. Subspontané ou naturalisé : AR, surtout répandu dans les régions urbaines et le
long des autoroutes ; souvent abondant dans ses stations. — SW de l’Asie. — Melli-
fère.
OBS. — 1.-— Introduite à Bruxelles dans les années 30, cette espèce a connu, sur-
tout à partir des années 80, une forte expansion dans le territoire de la Flore, comme
dans d’autres régions d’Europe.
2. Le contact de la peau avec cette plante, surtout dans des conditions
d’ensoleillement important, provoque souvent des dermatites, parfois sérieuses.
3. D’autres taxons plus ou moins voisins seraient également parfois
cultivés pour l’ornement. C’est ainsi que l’on a signalé à l’état subspontané dans le
territoire de la Flore Heracleum laciniatum HorNeM. (Syn. : H. giganteum HOorT.),
mais l’hypothèse a été émise qu’il s’agirait en réalité d’hybrides À. mantegazzianum
X sphondylium. D'une façon générale toutefois, la taxonomie des grands Heracleum
asiatiques introduits en Europe devrait être réétudiée.
43. Tordylium L.
Tordylium maximum L. (Grand tordyle. Tordylium. Grosser Zirmet). — 50-150 cm. —
Juill.-sept. — Thér. ou Hémicrypt. bisannuel. — Friches, bord des chemins, berges des
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125. Apiaceae
rivières ; espèce thermophile. — Lorr. (surtout mér.), Tert. par. : RR ; Pic. mér. : probable-
ment disparu ; ailleurs : parfois adventice. — Europe mér. et centr., SW de l’Asie, — (Fig.
61, p. 515). — *
44. Laserpitium L.
Laserpitium latifolium L. (Laser à larges feuilles. Breed lazerkruid. Breites Laserkraut).
— 40-120 cm. — Juill.-août. — Hémicrypt. — Bois clairiérés, lisières forestières, sur des
sols calcaires. — Lorr. (près de Luxembourg et au S de Verdun), Champ., Tert. par. : R-RR.
— Europe mér. et médiane. — (Fig. 62, p. 521).
Laser trilobum (L.) Borkx. [Syn. : Siler trilobum (L.) CRANTZz]. (Siler. Siler. Dreilappiger
Rosskümmel). — 50-100 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. — Bois, lisières forestières, sur
des sols à humus non acide. — Lorr. : RR (presque exclusivement Côte de Moselle). —
Europe centr. et or., SW de l’Asie. — *
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126. Gentianaceae
526
126. Gentianaceae
1. Cicendia ADANS.
Cicendia filiformis (L.) DELARBRE [Syn. : Microcala filiformis (L.) HoFFMAnNs. et LINK].
(Cicendie filiforme. Draadgentiaan. Fadenenzian). — 2-15(-20) cm. — Juill.-oct. — Thér.
— Grèves sableuses des étangs découvertes l’été, sols sablonneux humides, ornières as-
séchées des chemins forestiers ; espèce calcifuge. — Camp., Mosan, Ard. sept. : R-RR;
ailleurs : RR ou disparu. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe occ. et
sud-occ., Afrique du Nord.
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126. Gentianaceae
2. Exaculum CARUEL
Exaculum pusillum (Lam.) CARUEL [Syn. : Cicendia pusilla (LAM.) Griseg.]. (Cicendie
naine. Dwergdraadgentiaan. Zwerg-Zindelkraut). — 3-14(-20) cm. — Juin-sept. — Thér.
— Chemins humides dans les landes, grèves des étangs. — Jadis dans le Tert. par. — Eu-
rope sud-occ., Afrique du Nord. — *
3. Centaurium HizL
(Erythrée. Duizendguldenkruid. Tausendgüldenkraut)
1 Tige, feuilles et calices fortement papilleux (forte loupe !). Feuilles cauli-
naires à limbe linéaire-lancéolé à linéaire-oblong, à 1(-3) nervures.
Lobes de la corolle longs de 4,5-6,5 mm, égalant env. le tube. Calice
égalant env. le tube de la corolle à l’anthèse. Stigmate hémisphérique à
subglobuleux. Plante présentant une rosette foliaire, souvent disparue à
la floraison .….................................................. 1. Centaurium littorale
Tige, feuilles et calices non ou à peine papilleux. Feuilles caulinaires à limbe
plus large, elliptique à ovale, à 3-5(-7) nervures. Lobes de la corolle
nettement plus courts que le tube 2
Lobes de la corolle oblongs ou lancéolés, longs de 2,5-4,5(-5) mm. Tube de
la corolle long de 6-8 mm, nettement rétréci au sommet (surtout en fin de
floraison). Stigmate hémisphérique à subglobuleux. Fleurs pédicellées,
en cymes lâches. Plante sans rosette foliaire. Tige se ramifiant gén. dès
la base ou vers le milieu 2. C. pulchellum
Lobes de la corolle ovales, longs de (4-)5-6 mm. Tube de la corolle long
de 8-10 mm, à peine rétréci au sommet. Stigmate ovoiïde-triangulaire.
Fleurs sessiles à très courtement pédicellées, groupées au sommet des
rameaux en corymbes denses. Plante présentant une rosette foliaire, par-
fois détruite à la floraison. Tige souvent simple à la base, se ramifiant
seulement dans a partie SUD: a ssrsnsaremsmmemmenenss 3. C. erythraea
OBS. — 1.-— Les espèces du genre Centaurium sont gén. très variables. On peut
trouver chez la même espèce des plantes uniflores, peu ramifiées, et d’autres fortement
ramifiées ou présentant parfois plusieurs tiges. Des formes à corolle blanche peuvent
également être observées.
2.— On a signalé dans le territoire de la Flore les hybrides Centaurium
erythraea * littorale [C. Xintermedium (WHELboN) DRucE] (Mar. sept. : Pays-Bas) et
C. littorale * pulchellum [C. Xaschersonianum (SEEMEN) HEGr] (Mar. français).
Centaurium littorale (D. TURN.) GizM. [Syn. : C. minus MOENCH, nom. rejic. ; C. vul-
gare RAF\ ; Erythraea littoralis (D. Tur\.) FRES ; £. centaurium (L.) PERS.]. (Erythrée
littorale. Strandduizendguldenkruid. Strand-Tausendgüldenkraut). — 5-30 cm. —
Juin-sept. — Thér. ou Hémicrypt. — Partie sup. des prés salés, dépressions humides
dans les dunes, bord des eaux saumâtres. — Mar. : AR. — Côtes de l’Europe occ.,
depuis le NW de la France jusqu’à la Scandinavie et la Finlande.
C. pulchellum (SwarTz) DrucE [Syn. : Erythraea pulchella (SwarTz) FRiEs]. (Erythrée
élégante. Fraai duizendguldenkruid. Kleines Tausendgüldenkraut). — 4-20(-40) cm.
— Juin-oct. — Thér. — Sols dénudés et frais : chemins forestiers humides, grèves
d’étangs, dépressions des dunes. — Mar., Lorr., Tert. par. : AR; Boul., Pic., Brab.,
Mosan, Champ., Eifel centr. : R-RR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), Asie
médiane, Afrique du Nord, Canaries.
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126. Gentianaceae
3.— C. erythraea RarN [Syn. : C. minus auct. non MoENcH, nom. rejic. ; C. umbellatum
auct. ; Erythraea centaurium auct. non (L.) PERS.]. (Erythrée petite centaurée. Echt dui-
zendguldenkruid. Echtes Tausendgüldenkraut). — 8-60 cm. — Juill.-oct. — Thér. ou
Hémicrypt. — Friches, coupes forestières, lisières des bois, pelouses, dunes. — Mar. :
C ; Lorr., Tert. par. : AC ; ailleurs : AR-RR. — Europe (sauf N), Asie médiane, Afrique
du Nord, Macaronésie. — Médicinal.
Corolle bleue, divisée au plus jusqu’au 1/4 sup. Calice à 4-$ lobes subégaux
entre eux ou parfois lobé d’un côté et fendu de l’autre. Limbe foliaire
large de moins de 4 cm, à nervures faibles. Tige haute de 60(-75) cm au
max. Plantes à racines non ou peu charnues 2
126. Gentianaceae
2 Corolle à 4 pétales, longue de 2-2,5 cm. Feuilles sup. dépassant les fleurs.
Tige ascendante. Limbe foliaire oblong-lancéolé, à 3-5 nervures. An-
thères libres entre elles 2. G. cruciata
Corolle à 5 pétales, longue de 4 cm env. Feuilles sup. ne dépassant pas les
fleurs. Tige dressée. Limbe foliaire lancéolé à lancéolé-linéaire, à 1 ner-
vure. Anthères adhérant entre elles 3. G. pneumonanthe
1.— Gentiana lutea L. (Grande gentiane, gentiane jaune. Gele gentiaan. Gelber Enzian).
— 45-150 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. ros. — Pelouses, lisières forestières. —
Champ. : RR (département des Ardennes : Mont-Frémin, La Neuville-en-Tourne-à-
Fuy) ; Lorr. or. : RR, naturalisé (Bacourt). — Montagnes de l’Europe mér. et centr.
— Médicinal. — Mellifère. — *
2.— G. cruciata L. (Gentiane croisette. Kruisbladgentiaan. Kreuz-Enzian). — 10-45 cm.
— Juin-sept. — Cham. herb. — Pelouses et lisières forestières sèches, sur calcaire.
— Champ. : AR; Brab. or. (sur craie), Mosan mér., Lorr., Tert. par. : R-RR ; jadis
dans l’Eifel centr. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et
médiane, Asie médiane.
3.— G. pneumonanthe L. (Gentiane pneumonanthe. Klokjesgentiaan. Lungen-Enzian). —
10-60(-75) cm. — Juin-oct. — Hémicrypt. — Landes humides, prairies tourbeuses,
souvent en compagnie de Molinia caerulea. — Camp. : AR ; Ard. occ., Haute Ard. :
AR-R ; F1., Champ. Tert. par. : R-RR ; Pic. mér. (vallée de la Somme), Brab., Mosan :
RR ; jadis en Lorr. sept. — Europe et Asie tempérées.
REM. — Il est utile d’observer à l’état frais la position des lobes du calice par rapport
au tube de la corolle (au moins pour les trois dernières espèces traitées) ; ce caractère est en
effet difficile à utiliser sur matériel d’herbier.
1 Corolle bleue, longue de 4 cm env., à 4 lobes frangés sur les bords, mais à
gorge non frangée. Plante vivace. Limbe foliaire lancéolé-linéaire, à 1
MOTVUTE sunsssssssssreeeceessnnssnnnneeeeeeeeeseenssssrnnneeeeeeessees 1. Gentianella ciliata
Corolle gén. bleu lilas à violet foncé, non frangée sur les bords mais mu-
nie d’un rang de franges à la gorge. Plantes annuelles ou bisannuelles.
Limbe foliaire ovale-lancéolé à lancéolé-linéaire, à 3-5 nervures 2
2 Sépales presque libres entre eux, inégaux, les 2 ext. beaucoup plus larges que
les int. et les recouvrant en partie. Sépales, pétales et étamines : 4(-5).
Corolle violet foncé, rarement blanche ou jaunâtre, longue de 3 cm env.
dnnenneennenne ner ennn nee n en nneenne nee e nee neeeneeeennenseeneesne 2. G. campestris
Sépales égaux ou inégaux, mais toujours soudés en tube sur 1/3-1/2 de leur
longueur. Sépales, pétales et étamines : (4-)5(-6) à
3 Ovaire et capsule portés, à l’int. du calice, par un gynophore (= stipe) long
de (1-)2-4(-5) mm. Calice à lobes plus ou moins écartés du tube de la co-
rolle. Plante gén. bisannuelle, à corolle bleu lilas, longue de 25-35(-40)
mm, rarement annuelle et alors plus petite dans toutes ses parties
anna enr enmnnendnnnnnenemennneneenennnmnennnne 3. G. germanica
Ovaire et capsule sessiles ou subsessiles. Calice à lobes appliqués contre le
tube de la corolle ou plus ou moins écartés de celui-ci. Plante annuelle
ou bisannuelle, à corolle pourpre ou lilas, longue de 10-20 mm
PT 4. G. amarella
530
127. Apocynaceae
531
128. Asclepiadaceae
rolle ; anthères gén. rapprochées en anneau autour du stigmate. Carpelles : 2, soudés entre
eux seulement au niveau du style unique et à placentas situés sur leur face int. ; ovaire
supère ; style épaissi à son sommet. Fruit formé de 2 follicules ou parfois d’un seul par
avortement, à graines munies ou non d'aigrettes (celles-ci absentes dans le genre indigène).
— Env. 2000 espèces, presque toutes des régions tropicales et subtropicales.
Sépales glabres, longs de 2-5 mm, beaucoup plus courts que le tube de la corolle.
Corolle de 2-3 cm de diam., bleue, rarement blanche (ou rose à violacée, gén.
chez des cultivars). Feuilles courtement pétiolées, à limbe lancéolé-ellip-
tique (ou ovale-elliptique sur les rameaux), arrondi à cunéé à la base, glabre
à la marge (Fig. 1, p. 533) 1. Vinca minor
532
128. Asclepiadaceae
divergents (caudicules) qui aboutissent chacun à une pollinie. Carpelles : 2, soudés entre
eux seulement au niveau du gynostège, à placentas situés sur leur face int. ; ovaire supère.
Fruit formé de 2 follicules ou d'un seul par avortement, à graines souvent munies d'ai-
grettes. — Env. 2000 espèces, surtout des régions tropicales et subtropicales.
533
129. Buddlejaceae
1. Vincetoxicum WOLF
Vincetoxicum hirundinaria Mep. [Syn. : officinale MoENC« ; Cynanchum vincetoxicum
(L.) PERS. ; Alexitoxicum vincetoxicum (L.) H.P. Fucxs]. (Dompte-venin. Witte engbloem.
Schwalbenwurz). — 30-90(-120) cm. — Mai-août. — Hémicrypt. — Pelouses, rocailles, li-
sières forestières, bois clairs ; espèce calciphile et thermophile. — Mosan (surtout vallées),
Lorr., Champ. : AC ; Tert. par. : AR ; Pic. mér., Ard. (surtout Oesling), Eifel centr. : R-RR ;
Brab. or. (sur craie) : RR. — Europe (sauf N), Asie médiane, Afrique du Nord. — Médici-
nal. — (Fig. 3 et 4, p. 533).
OBS. — Adventices : Vincetoxicum nigrum (L.) MoEncu et F7 rossicum (KLEOPOW)
BARBAR.
2. Asclepias L.
Asclepias syriaca L. (Syn. : À. cornuti DECAISNE). (Herbe à la ouate. Zijdeplant. Seiden-
pflanze). — 90-200 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Parfois cultivé pour l’ornement
dans les jardins. Subspontané ou naturalisé: friches, talus, bord des chemins. — Mar.
Camp., Brab., Mosan, Lorr. or., Tert. par. : RR; jadis en Pic. — Amérique du Nord or.
Naturalisé en Europe mér. et centr. et en Asie Mineure. — Médicinal (très toxique). — Mel-
lifère. — (Fig. 5, p. 533). — [*]
OBS. — 1.— La plupart des observations de cette espèce en Belgique sont récentes ;
tout en restant RR, elle semble donc en expansion.
2.— Cultivé pour l’ornement et rarement subspontané : Asclepias incarnata L.
Buddleja L.
Une espèce naturalisée dans le territoire de la Flore : Limbe foliaire ovale-lan-
céolé, acuminé au sommet, grisâtre ou blanchâtre à la face inf, long de 8-25
cm (Fig. 1, p. 539). Fleurs en panicules longues jusqu’à 30 cm. Corolle vio-
lacée ou parfois blanche, à tube droit, env. 4-5 fois aussi long que le calice :
534
130. Oleaceae
Buddleja davidii FRANCH. (Syn. : B. variabilis HEmsL.). (Buddléa, arbre aux papillons.
Vlinderstruik. Sommerflieder). — (0,4-)1-3(-5) m. — Juill.-oct. — Nanophan., rarement
Phan. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Souvent subspontané ou
naturalisé : terrains vagues, ruines, bord des chemins, ballast des voies ferrées, fourrés. —
AC-R, surtout dans les villes et aux abords de celles-ci. — Chine. Naturalisé en Europe occ.
et médiane. — Mellifère.
OBS. — 1. — La première observation de cette espèce à l’état subspontané en Belgique
et dans le N de la France remonte à 1940. Elle s’est surtout répandue à partir des années 70.
2. — Cette plante fleurit souvent dès qu’elle atteint quelques dizaines de cm de
hauteur.
535
130. Oleaceae
1 Fleurs à périanthe complet, naissant en même temps que les feuilles ou après
celles-ci ; pétales linéaires, blanchâtres. Feuilles à 7-9 folioles pétiolu-
lées (pétiolule atteignant 10 mm de longueur), crénelées-dentées (Fig. 2,
p. 539). Bourgeons brun grisâtre. Samares longues de 2-2,5 cm, larges
de 4-6 mm, oblongues-lancéolées à obovales-oblongues, dressées (Fig.
6, p. 539). Calice persistant à la base de la samare (mais minuscule et
souvent accompagné de restes des pétales) 1. Fraxinus ornus
Fleurs dépourvues d’enveloppe florale ou celle-ci réduite à un calice, nais-
sant avant les feuilles. Feuilles gén. à 5-13 folioles (*), courtement pé-
tiolulées (pétiolule ne dépassant gén. pas 5 mm de longueur) ou subses-
siles, finement dentées ou rarement presque entières. Bourgeons noirs
ou bruns. Samares longues de 2-6 cm, obovales-oblongues à oblongues,
pendantes (Fig. 7, p. 539) 2
2 Folioles 5-7(-9), au moins les inf. courtement pétiolulées. Calice présent,
persistant à la base de la samare. Samares lancéolées, larges de 5-8 mm.
Boureeons ue mme 4. FE. pennsylvanica
Folioles (5-)7-13, subsessiles. Calice absent. Samares oblongues, larges de
6-10(-12) mm een 3
3 Bourgeons noirs. Folioles arrondies-cunéées à la base, à dents plus nom-
breuses que les nervures latérales (Fig. 3, p. 539). Arbre atteignant 30 m
de hauteur 2. F. excelsior
Bourgeons brun foncé. Folioles gén. cunéées à la base, à dents env. aussi
nombreuses que les nervures latérales (Fig. 5, p. 539). Arbre atteignant
10 m de hauteur 3. F. angustifolia subsp. oxycarpa
OBS. — Outre les espèces analysées dans la clé, d’autres Fraxinus, y compris des
cultivars de ceux traités ici en détail, sont parfois plantés pour l’ornement dans les parcs.
536
130. Oleaceae
2. Syringa L.
Syringa vulgaris L. (Lilas commun. Sering. Gewôhnlicher Flieder). — 2-6 m. — Mai-
juin. — Phan. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Parfois subspontané
ou naturalisé (surtout Mar., Mosan et Lorr.) : haies, rochers, talus ensoleillés, fourrés des
537
130. Oleaceae
Jeunes rameaux courtement pubescents. Tube de la corolle égalant env. les lobes.
Limbe foliaire lancéolé à ovale-lancéolé, large de 1-2(-2,5) cm (Fig. 9, p.
90) sans 1. Ligustrum vulgare
Jeunes rameaux glabres. Tube de la corolle 2-3 fois aussi long que les lobes.
Limbe foliaire ovale à ovale-elliptique, large de 1,5-3(-5) cm (Fig. 10, p.
290) rameponnmsenmanmpmecumensEsnemmennnnennmananien 2. L. ovalifolium
2.— L. ovalifolium Hassk. (Troëène des haies. Haagliguster. Japanischer Liguster). — 1,5-5
m. — Juin-juill. — Nanophan. ou Phan. — Très souvent cultivé en haies, où il rem-
place largement l’espèce précédente. Subspontané çà et là. — Japon. — Mellifère. —
[*]
OBS. — Les feuilles de cette espèce persistent gén. de façon plus durable en hiver
que celles de Ligustrum vulgare. Une forme à limbe foliaire vert jaune ou panaché de
jaune est fréquente en culture.
538
131. Solanaceae
4. Forsythia VAHL
(Forsythie. Forsythia, Chinees klokje. Goldflieder)
On cultive pour l’ornement dans les jardins et les parcs plusieurs espèces et hybrides de
ce genre, en particulier Forsythia Xintermedia ZABEL, beaucoup plus rarement les parents de
celui-ci : F suspensa (THuNs.) VAHL (Fig. 11, p. 539) et F viridissima Lino. ; les fleurs ap-
paraissent avant les feuilles, en mars-avril. Tous s’observent rarement à l’état subspontané.
540
131. Solanaceae
Etamines saillantes, à anthères plus longues que leur filet, toutes rapprochées
en pyramide. Corolle à tube court, étalée en roue. Fruit : une baie 2
Etamines incluses ou parfois saillantes, à anthères plus courtes que leur filet,
distantes les unes des autres, s’ouvrant par des fentes longitudinales.
Corolle et fruit variés 5
Anthères entièrement fertiles, s’ouvrant individuellement par un pore sub-
apical, celui-ci se prolongeant souvent par une fente longitudinale.
Feuilles simples ou composées à folioles entières ou presque entières
(Fig. 1 et 9, p. 545). Corolle et baie de couleur variée
RS ete 1. Solanum p. 542
Anthères stériles dans leur 1/3(-1/2) sup., s’ouvrant par une fente longitu-
dinale. Feuilles composées à folioles dentées en scie à pennatiséquées
(Fig. 10, p. 545). Corolle jaune. Baie rouge ou rarement jaune, atteignant
10 em de date semence 2. Lycopersicon p. 544
Arbuste à rameaux gén. un peu épineux. Limbe foliaire atteignant 6 cm de
longueur, lancéolé à ovale-elliptique, entier. Corolle violacé pâle. Fruit :
üte Puis FOUSS. ONOÏMS armement 3. Lycium p. 544
Plantes herbacées, non épineuses (sauf éventuellement le fruit). Limbe fo-
liaire gén. plus grand, entier à pennatifide. Corolle et fruit variés 4
Fruit : une baie, éventuellement complètement entourée par le calice renflé-
accrescent. Corolle soit à tube court, étalée en roue ou en cloche, soit en
forme de tube large à lobes courts 5
Fruit : une capsule. Corolle à tube allongé, cylindrique ou en entonnoir, et à
lobes bien développés 7
Corolle brun pourpre, en forme de tube large à lobes courts, non plissés. Ca-
lice divisé en lobes ovales-acuminés, peu accrescent, étalé sous le fruit.
Baie MOTS, CRÉÉ à nca men cemenmnns 4. Atropa p. 546
Corolle d’une autre couleur, étalée en roue ou en cloche, à lobes plissés. Ca-
lice fortement accrescent, renflé en lanterne à maturité, entourant com-
plètement le fruit ss 6
Corolle en cloche, bleue à gorge blanche. Calice anguleux, vert puis brunâtre
à maturité. Limbe foliaire grossièrement sinué-denté. Baie brun foncé,
peu charnue 7. Nicandra p. 546
Corolle étalée en roue, blanche ou jaunâtre. Calice non anguleux, vert puis
rouge ou orange à maturité (chez l’espèce traitée). Limbe foliaire entier
ou presque entier. Baie rouge ou orange, charnue …. 8. Physalis p. 546
Capsule s’ouvrant par un opercule (= pyxide), renfermée dans le tube du
calice accrescent. Inflorescence d’abord courbée en crosse au sommet.
Corolle jaune pâle, gén. veinée de pourpre et à gorge violacé sombre,
à tube plus court que les lobes. Limbe foliaire grossièrement denté à
DÉCRET: emmener meme 6. Hyoscyamus p. 546
Capsule s’ouvrant par des valves, renfermée ou non à maturité dans le tube
du calice. Inflorescence non courbée en crosse au sommet. Corolle non
veinée, à tube env. égal aux lobes ou plus long que ceux-ci 8
131. Solanaceae
8 Capsule non recouverte par le calice, gén. épineuse. Fleurs solitaires à l’ais-
selle des feuilles, à corolle blanche ou bleu violacé. Plantes souvent
glabres, à limbe foliaire gén. pourvu de grosses dents
542
131. Solanaceae
543
131. Solanaceae
2. Lycopersicon Mir.
Lycopersicon esculentum MizL., nom. conserv. [Syn. : L. lycopersicum (L.) KARST., nom.
rejic. ; Solanum lycopersicum L.]. (Tomate. Tomaat. Tomate). — 40-80 cm. — Juill.-sept.
— Thér. — Cultivé dans les jardins et parfois en grand pour l’alimentation. Souvent sub-
spontané ou adventice : sites rudéralisés, terrains vagues, graviers des rivières. — Amérique
mér. et centr. — (Fig. 10, p. 545). — [*]
OBS. — Les divers cultivars de cette espèce peuvent être rassemblés en trois variétés
principales, basées essentiellement sur la morphologie du fruit: var. esculentum, à gros
fruits subglobuleux, un peu aplatis, var. cerasiforme (DuN.) ALEF., à fruits plus nombreux,
subglobuleux, d’env. 1-2 cm de diam., et var. pyriforme (DuN.) ALEr., à fruits pyriformes.
Le taxon le plus souvent cultivé et subspontané est le premier, mais les deux autres ont
également été observés échappés de culture (en particulier sur des graviers de rivières).
3. Lycium L.
544
131. Solanaceae (So/anum, Lycopersicon)
545
131. Solanaceae
OBS. — Lycium chinense MiLL., moins ou non épineux, à limbe foliaire plus large et à
tube de la corolle un peu plus court que les lobes ou env. égal à ceux-ci (tube plus long que
les lobes chez L. barbarum), est parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et rarement
subspontané. — Mellifère.
4. Atropa L.
Atropa bella-donna L. (Belladone. Wolfskers. Tollkirsche). — 80-150 cm. — Juin-août.
— Hémicrypt. — Coupes forestières, gén. sur des sols calcaires, parfois terrains vagues. —
Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AR-R ; Pic. (surtout occ.), Champ. : R ; Brab. (surtout
centr. et or.), Ard. : RR ; ailleurs : parfois adventice, disparu ou nul. Semblant en régression
dans plusieurs districts. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord. — Médicinal.
— Mellifère.
OBS. — Toute la plante est très toxique ; ses baies, de saveur agréable, en sont d’autant
plus redoutables.
5. Datura L.
Datura stramonium L. (Stramoine. Doornappel. Stechapfel). — 40-100 cm. — Août-sept.
— Thér. — Terrains vagues, cultures sarclées, bord des chemins, dunes rudéralisées. —
AR-R, çà et là. — Origine incertaine. Devenu subcosmopolite. — Médicinal.
OBS. — 1. — La plante est très toxique.
2.- Cette espèce est tenue par certains auteurs comme d’origine américaine,
par d’autres comme provenant d’Asie. Des données historiques laissent cependant à penser
qu’elle aurait pu exister dans plusieurs pays d'Europe dès l’antiquité.
3.— La var. fatula (L.) Tor. (Syn. : D. tatula L.), à corolle bleu violacé clair
et à tige, pétioles, nervures et calices teintés de violet, est parfois rencontrée dans les mêmes
conditions que la var. stramonium, à corolle blanche. Les deux variétés comprennent une
forme, répandue, à capsule épineuse et une, très rare, à capsule dépourvue ou presque
d’épines : var. stramonium f. stramonium et f. inermis (Juss. ex JACQ.) HurKE et var. fatula
f. tatula (L.) DANERT et f. godronii (DANERT) GEERINCK et WALRAVENS.
4. - Adventices : Datura ferox L. et D. innoxia Mir.
6. Hyoscyamus L.
Hyoscyamus niger L. (Jusquiame noire. Bilzekruid. Schwarzes Bilsenkraut). — 20-80
cm. — Juill.-août. — Thér. ou Hémicrypt. bisannuel. — Terrains vagues, cultures sarclées,
berges des rivières, pied des murs ; espèce nitrophile. — Mar., Pic. mér. et or., Brab. : R ;
ailleurs : R-RR, souvent fugace. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord. Devenant
subcosmopolite. — Médicinal.
OBS. — 1. — La plante est très toxique.
2.- Adventice : Hyoscyamus albus L.
7. Nicandra ADANS.
8. Physalis L.
Physalis alkekengi L. (Coqueret. Lampionplant. Blasenkirsche). — 20-80(-100) cm. —
Juill.-août. — Hémicrypt. — Mellifère. — Deux variétés dans le territoire de la Flore :
546
132. Convolvulaceae
Calice fructifère long de 2-4 cm, pubescent, rouge à maturité. Plante ne dépassant gén. pas
60 cm de hauteur a. var. alkekengi
Calice fructifère long de 4-6 cm, éparsement pubescent à glabrescent, gén. orange ou rouge
orangé à maturité. Plante plus robuste, atteignant 80(-100) cm de hauteur
ee ee en ne mr eee meme nnan en les ss b. var. franchetii
a. var. alkekengi. — Friches, bord des chemins, parfois terrains vagues. — Mosan,
Champ. : RR; Lorr. : disparu ? ; ailleurs : parfois adventice. En voie de disparition
dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et médiane, Asie tempérée.
b. var. franchetii (MASTERS) MaKkmo (Syn. : P franchetii MASTERS). — Cultivé pour l’or-
nement dans les jardins. Parfois subspontané : abords des jardins, terrains vagues, sites
rudéralisés. — Asie or. — [*]
OBS. — Adventices : Physalis angulata L. var. angulata et var. pendula (RYDB.) Wa-
TERFALL (Syn. : P. pendula RYDB.), P grisea (WATERFALL) M. MARTINEZ, P ixocarpa BROT.
ex HORNEM., P longifolia NUTT. var. subglabrata (Mac. et Busx) CRoNQ., P peruviana L.,
P philadelphica LAM. et P pubescens L.
Corolle longue de 3-5,5 cm, crème, rose ou pourpre, à lobes aigus au sommet.
Feuilles sessiles ou courtement pétiolées, à pétiole ailé 2. N. tabacum
OBS. — Plusieurs Wicotiana à grandes fleurs sont cultivés pour l’ornement dans les
jardins et les parcs : N. alata Lx et Orro, N. forgetiana HEMsL., N. sylvestris SPEGAZZ.,
N. xsanderae SANDER ex WiLc. Wars. (N. alata * forgetiana),.. Ces plantes sont parfois
observées à l’état subspontané.
1.-— Nicotiana rustica L. (Tabac des paysans. Boerentabak. Bauern-Tabak). — 50-120 cm.
— Juill.-août. — Thér. — Rarement cultivé dans les jardins, surtout jadis, comme
plante stupéfiante. Parfois subspontané ou adventice : sites rudéralisés, abords des jar-
dins. — RR, çà et là. — Amérique. — Mellifère. — [*]
2.— N. tabacum L. (Tabac commun. Echte tabak. Virginischer Tabak). — 80-200 cm. —
Juill.-sept. — Thér. ou Hémicrypt. gén. bisannuel. — Cultivé dans les jardins et parfois
en grand comme plante stupéfiante. Rarement subspontané. — Inconnu à l’état spon-
tané. Originaire d’ Amérique du Sud. — Médicinal. — Mellifère. — [*]
547
132. Convolvulaceae
OBS. — 1. On cultive, pour l’ornement dans les jardins, des espèces du genre /po-
moea L., différant du genre Convolvulus par le stigmate subsphérique et l’ovaire à 2 ou à
3-4 loges ; ces plantes, en particulier Z. purpurea (L.) RoTH, sont parfois observées à l’état
subspontané (ou adventice dans le cas de cette espèce).
2. — Autres adventices : J20omoea coccinea L., L hederacea (L.) JACO., I. lacu-
nosa L., I Xleucantha JACQ., IL. tricolor Cav. et L wrightii A. GRAY.
1. Convolvulus L.
548
133. Cuscutaceae
1.- Calystegia sepium (L.) R. Browx (Syn. : Convolvulus sepium L.). (Liseron des haies.
Haagwinde. Gewôhnliche Zaunwinde). — 1,5-3 m. — Juin-oct. — Hémicrypt. grim-
pant ou Géoph. rhiz. — Aulnaies, saussaies, bord des eaux, haies fraîches, terrains
vagues frais. — C-AC, sauf Ard. : AR. — Subcosmopolite (surtout régions tempérées).
— Mellifère.
OBS. — On trouve çà et là des exemplaires de cette espèce à corolle rose, avec des
bandes radiales blanchâtres. Ces plantes, dont l’identité est mal précisée, ne doivent
pas être confondues avec C. pulchra (voir l’obs. sous la clé ci-avant).
2.— C. silvatica (Kir.) Grises. (Syn. : Convolvulus silvaticus Kir.). (Liseron des bois.
Gestreepte winde. Wald-Zaunwinde). — 2-4 m. — Juin-oct. — Hémicrypt. grimpant
ou Géoph. rhiz. — Haies, friches, abords des jardins. — Cultivé pour l’ornement dans
les jardins. Subspontané ou naturalisé localement dans l’W du territoire de la Flore :
R-RR. — Europe mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord. Naturalisé en Europe occ. —
[*]
3. — C. soldanella (L.) R. BrowN (Syn. : Convolvulus soldanella L.). (Liseron des dunes.
Zeewinde. Strand-Zaunwinde). — 5-60 em. — Mai-oct. — Hémicrypt. ou Géoph. rhiz.
— Dunes maritimes, sur sable mobile légèrement salé. — Mar. : AR. — Côtes de la
plupart des régions du monde.
549
153 . Cuscutaceae
Corolle à tube égalant env. les lobes, ceux-ci aigus au sommet (mais souvent
plus ou moins enroulés au bord et pouvant dès lors paraître subobtus)
(Fig. 8, p. 551). Calice égalant env. le tube de la corolle, à lobes large-
ment ovales ou suborbiculaires. Glomérules plutôt denses, non ou peu
BLIONBÉS mpsmememmemmensenmaneneommemmsenenmmne 2. C. campestris
4 Calice et corolle à lobes aigus à aigus-apiculés. Etamines gén. un peu
saillantes (Fig. 10, p. 551). Styles (stigmates inclus) plus longs que
l’ovaire. Glomérules de 5-10 mm de diam. 3. C. epithymum
Calice et corolle à lobes obtus. Etamines incluses dans le tube de la co-
rolle (Fig. 12, p. 551). Styles (stigmates inclus) de même longueur que
l’ovaire ou plus courts que celui-ci (Fig. 11, p. 551). Glomérules gén. de
10-15 mm de diam. 4. C. europaea
OBS. — Adventice : Cuscuta suaveolens SERINGE.
Cuscuta epithymum : pistil, avec les stigmates non renflés au sommet (x 6).
Cuscuta epithymum : corolle ouverte et étalée, avec écailles et étamines
(x 4).
LE. Cuscuta europaea : pistil, avec les stigmates à peine renflés au sommet
(* 6).
12. ce europaea: corolle ouverte et étalée, avec écailles et étamines
x 4),
550
132. Convolvulaceae. 133. Cuscutaceae
551
134. Menyanthaceae
Feuilles à 3 folioles, dressées hors de l’eau. Corolle d’env. 1,5 cm de diam., blanc
rosé. Fleurs en grappe. Plante à rhizome rampant dans la vase
dnnnnnee ses sennnne see eennnnnnneee eee neenenenneeeeenenennne eee eeneneenee eee 1. Menyanthes
1. Menyanthes L.
Menyanthes trifoliata L. (Trèfle d’eau. Waterdrieblad. Fieberklee). — 15-50 em. — Mai-
juin. — Hél. — Prairies flottantes dans les tourbières, bas-marais, bord d’étangs tourbeux
et de rivières. — Mar. mér., Camp., Ard. : AR-R ; Lorr. sept., Tert. par., Eifel centr. : R ;
FL, Pic., Brab., Mosan occ., Lorr. (sauf sept.) : RR. — Zones tempérée et subarctique de
l’hémisphère boréal. — Médicinal.
OBS. — Comme l’espèce suivante, Menyanthes trifoliata est parfois introduit volon-
tairement lors de l’aménagement de pièces d’eau, avec les mêmes inconvénients que ceux
soulignés à propos de Nymphoides peltata.
2. Nymphoides SÉGUIER
Nymphoides peltata (S.G. GEL.) O. KuNTZE [Syn. : Limnanthemum nymphoides (L.)
HoFFMaNNSs. et LINK]. (Faux nénuphar. Watergentiaan. Seekanne). — Tiges submergées at-
teignant 2 m. — Juill.-sept. — Hydrogéoph. — Cours d’eau à courant faible, étangs à fond
argileux ; gén. dans des eaux fortement minéralisées. — Fluv. (surtout sept. : Pays-Bas) :
AC-AR; Mar. sept., F1. : AR-R; Camp. (surtout aux Pays-Bas), Pic. mér. (vallée de la
Somme), Lorr., Champ. (vallée de la Marne) : RR; Mosan : jadis abondant vallée de la
Meuse, mais peut-être disparu ; ailleurs : nul, disparu ou parfois introduit récemment. En
forte régression dans le territoire de la Flore. Cultivé pour l’ornement dans les pièces d’eau.
— Europe (sauf N), Asie tempérée.
OBS. — 1.-—A l’état stérile, Nymphoides peltata peut être confondu avec les Nym-
phaeaceae ou avec Hydrocharis morsus-ranae. Xl s’en distingue par la nervation des
feuilles, l’absence de stipules, la présence de petites granulations à la face inf. du limbe
foliaire et sur le pétiole (loupe !)
552
135. Polemoniaceae
2.— Depuis les années 90, cette espèce a été introduite, souvent volontaire-
ment et comme d’autres plantes aquatiques d’ailleurs, lors d’aménagement de pièces d’eau,
brouillant malheureusement les données concernant sa répartition spontanée.
1. Collomia NuTt.
2. Polemonium L.
533
137. Boraginaceae
Phacelia Juss.
554
137. Boraginaceae
cependant par avortement partiel), dont les éléments se séparent à maturité. — Famille
subcosmopolite, comprenant env. 2000 espèces, surtout de la région méditerranéenne et
d'Asie tempérée.
REM. — Il convient d’observer soigneusement, à la gorge de la corolle (c’est-à-dire
au sommet du tube de celle-ci), la présence ou l’absence d’écailles ou d’invaginations, de
forme assez variée suivant les cas, alternant avec les étamines. Les écailles sont des appen-
dices plus ou moins membraneux, gén. papilleux ou poilus (Fig. 5, 6, 8 et 10, p. 557) ; les
invaginations sont des reploiements int. de cette partie de la corolle (Fig. 3, p. 557). Il ne
faut pas confondre ces structures avec des poils, éventuellement présents et souvent dispo-
sés en touffes, en bandes longitudinales ou formant un anneau transversal.
1 Corolle en forme de roue ou d’étoile, à tube court et peu visible, gén. bleue,
parfois rose ou blanche (Fig. 1 et 7, p. 557) 2
Corolle en forme de cloche, d’entonnoir, de trompette ou en tube, parfois
Court, \de couleur variée (ie. 2,4 60 9,05 SSI os iomansnisisnnes 4
Etamines saillantes, rapprochées en cône autour du style. Corolle de (0,5-)1-
3 cm de diam. à pétales aigus au sommet (Fig. 1, p. 557). Plante hérissée
de J66ES IS RUSSE nm meerensemmmnmmeneuser 2. Borago p. 558
Etamines incluses dans le tube de la corolle. Corolle atteignant au max. 1,5
cm de diam., à pétales obtus ou arrondis au sommet. Plantes glabres ou
à poils courts ou souples 3
Ecailles de la gorge blanchâtres. Akènes plus ou moins velus, pourvus d’un
bord épaissi replié vers l’int. Plante vivace, glabre ou à poils courts
mo 3. Omphalodes p. 558
Ecailles de la gorge jaunâtres. Akènes glabres, dépourvus de bord épaissi.
Plantes annuelles, bisannuelles ou vivaces, plus ou moins velues
A 11. Myosotis p. 565
Corolle dépourvue d’écailles ou d’invaginations à la gorge (mais présentant
éventuellement des poils disposés en anneau ou autrement) .….........… 5
Corolle pourvue d’écailles ou d’invaginations à la gorge (Fig. 3, 5, 6, 8 et 10,
D 2 9
Corolle à symétrie bilatérale, à lobes inégaux, longue de 1-2 cm, gén. d’abord
rougeâtre puis bleue, parfois rose ou blanche. Etamines gén. saillantes
hors du tube de la corolle (Fig. 2, p. 557) 4, Echium p. 558
Corolle à symétrie radiaire, à lobes égaux entre eux. Etamines incluses dans
le tubeude a Colle. mmemeneememncsvunmesemsenmnmesteeme 6
Style terminal (c’est-à-dire naissant au sommet de l’ovaire non lobé au
moment de la floraison), dilaté en anneau glanduleux sous le stigmate
subulé. Corolle blanchâtre, longue de 3-4 mm. Plante annuelle (dans le
cas dé l'espèce traitée en détail). ss 1. Heliotropium p. 557
Style naissant entre les (2-)4 lobes de l’ovaire (déjà bien marqués au moment
de la floraison), non dilaté en anneau. Corolle longue de 4 mm ou plus .
Lobes de l’ovaire unis au style jusqu’à leur mi-hauteur, plus ou moins tétra-
édriques. Corolle jaune, longue de 4-7 mm. Inflorescence dépourvue de
bractées ou celles-ci présentes seulement dans le bas. Plante annuelle …
éssrnessrnensneseeesseesneesseesseeeeeneeennee (A. micrantha) 5. Amsinckia p. 558
555
137. Boraginaceae
Lobes de l’ovaire tout à fait libres du style. Corolle d’une autre couleur, par-
fois jaunâtre. Inflorescence pourvue de bractées, dans sa majeure partie
AU MOINS eee 8
8 Calice divisé en lobes presque jusqu’à la base. Corolle blanche, jaunâtre,
purpurine ou bleue, longue de 4-18 mm. Plantes annuelles ou vivaces
a enonnmnnnnnsseenaneenenennmnnepennnmannmnnentndine 6. Lithospermum p. 559
Calice divisé en lobes tout au plus jusqu’à la moitié. Corolle purpurine, bleue
ou violacée, longue de 12-20 mm. Plantes vivaces
RE 7. Pulmonaria p. 559
9 Akènes pourvus d’épines terminées en RAMEGON same 10
AKÊTES TON ÉDINSUR ancre 11
10 Corolle bleu clair, de 2-4 mm de diam. Akènes longs de 2,5-4 mm, à épines
disposées en 2-3 rangées vers la marge. Limbe foliaire long de 5(-9) cm
AU MAX. cs eseesrseesseessssssessseessesseessee 8. Lappula p. 563
Corolle brun rouge ou violet purpurin, de 5-6 mm de diam. Akènes longs
de 5-8 mm, à épines présentes également sur la surface. Feuilles inf. à
limbe atteignant 30 cm de longueur 9. Cynoglossum p. 563
11 Fleurs penchées. Corolle tubulaire-campanulée, pourpre, bleue, rose, jau-
nâtre ou blanche, munie à la gorge d’écailles allongées, au moins 3 fois
aussi longues que larges (Fig. 4 et 5, p. 557) ….. 10. Symphytum p. 563
Fleurs non penchées. Corolle en roue ou en entonnoir, bleue, jaune, blan-
châtre, rarement rose ou violet pourpre, munie à la gorge d’écailles ou
d’invaginations moins de 3 fois aussi longues que larges 12
12 Corolle munie à la gorge d’écailles glabres mais courtement papilleuses, jau-
nâtres (Fig. 8, p. 557). Inflorescence dépourvue de bractées ou celles-ci
présentes seulement dans le bas 11. Myosotis p. 565
Corolle munie à la gorge d’écailles ou d’invaginations poilues ou long.
papilleuses, blanches ou blanchâtres 13
13 Corolle jaune vif ou orangé. Inflorescence dépourvue de bractées ou celles-
ci présentes seulement dans le bas. Plante annuelle
__ (4. lycopsoides) 5. Amsinckia p. 558
Corolle de couleur variée mais jamais jaune vif ou orangé. Inflorescence
pourvue de bractées, dans sa majeure partie au moins. Plantes annuelles,
HiSAielles OU INR. scene 14
14 Akènes d’un blanc luisant, lisses. Corolle blanchâtre ou jaunâtre, munie à
la gorge d’invaginations finement poilues-glanduleuses (Fig. 3, p. 557).
Tube de la corolle droit, long de 4-5 mm
dnrenseenesnnsenrnnereeseeneneneeneennees (L. officinale) 6. Lithospermum p. 559
Akènes jamais blanc luisant. Corolle gén. violet pourpre ou bleue, rare-
ment blanche ou jaunâtre, munie à la gorge d’écailles poilues ou long.
papilleuses 4. iinnrsnensns 15
15 Limbe foliaire étroitement lancéolé-oblong à linéaire-lancéolé, à nervures
latérales non ou peu apparentes. Tube de la corolle droit ou genouillé,
long de (4-)5-10 mm. Akènes non stipités 12. Anchusa p. 568
556
137. Boraginaceae
1. Heliotropium L.
557
137. Boraginaceae
2. Borago L.
Borago officinalis L. (Bourrache. Bernagie. Borretsch). — 20-60 cm. — Juin-août(-oct.).
— Thér. — Cultivé dans les jardins comme plante médicinale, ornementale ou parfois
condimentaire. Parfois subspontané : abords des habitations, haies, talus, fossés, sites ru-
déralisés. — R, çà et là. — Région méditerranéenne occ. Naturalisé en Europe occ. et mér.
et en Asie occ. Limites d’indigénat incertaines. — Médicinal. — Mellifère, — (Fig. 1, p.
557). — [*]
3. Omphalodes Mic.
Omphalodes verna MorncH (Petite bourrache. Vroeg vergeet-mij-nietje. Frühlings-Na-
belnüsschen). — 10-20 cm. — Mars-mai. — Hémicrypt. — Cultivé pour l’ornement dans
les parcs et les jardins. Plus ou moins naturalisé çà et là : taillis, anciens parcs. — R-RR.
— Apennins sept., SE des Alpes, Carpathes or. — [*]
4, Echium L.
558
137. Boraginaceae
blütige Amsinckie). — 15-60 cm. — Mai-juill. — Thér. — Terrains vagues, bord des
chemins, surtout sur des sols sableux. — Adventice ou peut-être naturalisé localement,
R-RR. — Amérique du Nord occ. — [*]
OBS. — Alors qu’Amsinckia lycopsoides était jadis l’espèce du genre la plus fré-
quemment rencontrée à l’état adventice, seul À. micrantha semble avoir été observé
ces dernières décennies.
Corolle longue de 13-18 mm, d’abord pourpre clair, devenant ensuite bleu
violacé, plus de 2 fois aussi longue que le calice. Plante vivace, à tiges
stériles couchées-ascendantes ou s’enracinant au sommet. Akènes d’un
blanc brillant ........................... 1. Lithospermum purpurocaeruleum
Corolle longue de 4-8 mm, gén. blanchâtre ou jaunâtre, rarement bleuâtre,
dépassant à peine le calice. Plantes annuelles ou vivaces, à tiges dressées
à dressées-ascendantes 2
Plante vivace, à souche épaisse. Limbe foliaire à plusieurs paires de nervures
latérales bien visibles, surtout à la face inf. Akènes lisses, d’un blanc
brillant. Corolle blanchâtre ou jaunâtre, munie à la gorge d’invagina-
tions finement poilues-glanduleuses (Fig. 3, p. 557) ……. 2. L. officinale
Plante annuelle. Limbe foliaire à nervure médiane seule visible. Akènes ver-
ruqueux, brunâtres. Corolle blanchâtre ou rarement bleuâtre, dépourvue
d'invanina lions SA BOIRE rncsammnnmnemenense ses 3. L. arvense
Lithospermum purpurocaeruleum L. [Syn.: Buglossoides purpurocaerulea (L.)
I.M. JoHNsToN]. (Grémil bleu pourpre. Blauw parelzaad. Blauroter Steinsame). — 20-
60 cm. — Mai-juin. — Cham. herb. — Fourrés et lisières thermophiles ; espèce calci-
cole. — Lorr. (surtout vallée de la Moselle) : R ; Champ., Tert. par., Eifel centr. : RR.
— Europe mér. et sud-centr., SW de l’Asie.
L. officinale L. (Grémil officinal. Glad parelzaad. Echter Steinsame). — 30-80 cm. —
Mai-juill. — Hémicrypt. — Pelouses sèches, clairières, lisières forestières, friches;
espèce calciphile. — Mosan : AR ; Mar., Pic. (surtout mér.), Lorr., Champ., Tert. par. :
R ; Boul., Brab., Eifel centr. : RR. — Europe (sauf N), Asie tempérée.
L. arvense L. [Syn. : Buglossoides arvensis (L.) LM. JoHNstox]. (Grémil des champs.
Ruw parelzaad. Acker-Steinsame). — 10-50(-90) cm. — Mai-juill. — Thér. — Mois-
sons, cultures, bord des chemins, coupes forestières, parfois terrains vagues. —
Champ. : AC ; Lorr. : AR ; ailleurs : R, sauf Ard. : RR. En voie de raréfaction dans le
territoire de la Flore. — Europe, Asie occ. et centr., Afrique du Nord, Canaries.
REM. — 1.- Les feuilles basilaires des Pulmonaria n’atteignent leurs dimensions
maximales qu’au début de l’été (feuilles estivales). C’est à ce moment qu’elles doivent de
préférence être recueillies; on évitera si possible les feuilles produites tardivement (feuilles
de fin d’été ou d’automne), qui sont souvent moins caractéristiques. On notera sur le frais la
présence éventuelle de taches blanchâtres ou vert clair sur le limbe.
2.— Au printemps, au moment de la récolte des tiges fleuries, il est utile de
noter la couleur de la corolle ainsi que la présence éventuelle de poils à l’intérieur du tube
de celle-ci, sous l’anneau de poils situé à la gorge (fendre le tube de la corolle en long et
l’étaler).
559
137. Boraginaceae
1 Feuilles basilaires estivales à limbe cordé ou tronqué à la base ; face sup. très
rude au toucher par la présence d’un revêtement dense de minuscules
poils spinuleux (forte loupe !), accompagnés de soies éparses (Fig. 17,
Du SOL) ssscsnsmmmnnemenenrmmenmmnmasnensenmenennmnsssssmaneunnni é
Feuilles basilaires estivales à limbe non cordé ni tronqué à la base, s’atté-
nuant progressivement ou plus ou moins brusquement en pétiole ; face
sup. dépourvue d’un revêtement de minuscules poils spinuleux 3
2 Feuilles basilaires persistant en hiver, à limbe vert clair, nettement maculé
de taches blanchâtres bien délimitées (Fig. 11, p. 561). Calice (en fin de
floraison) évasé en entonnoir, 1,5-2,5 fois aussi long que large, muni de
poils glanduleux souvent assez abondants jusque dans le haut
dnnnnnnennnenneeennn een enneennenenee sens seen nee 1. Pulmonaria officinalis
Feuilles basilaires disparaissant gén. en hiver, à limbe vert sombre, non ma-
culé ou présentant parfois au printemps des taches vert clair mal délimi-
tées (Fig. 12, p. 561). Calice (en fin de floraison) subcylindrique, 2,5-4,5
fois aussi long que large, à poils glanduleux peu abondants, gén. limités
à la base 2. P. obscura
3 Feuilles à limbe nettement maculé de taches blanchâtres ; les basilaires es-
tivales à limbe ovale-elliptique à elliptique, s’atténuant brusquement en
pétiole (Fig. 13, p. 561). Corolle rougeâtre à violet sombre
A 3. P. saccharata
Feuilles à limbe non maculé ou présentant des taches peu distinctes ; les
basilaires estivales à limbe ovale-elliptique à étroitement elliptique, s’at-
ténuant plus ou moins progressivement en pétiole. Corolle bleu vif, bleu
VO OS VIOLRES mcm 4
4 Feuilles basilaires estivalesà limbe étroitement elliptique; limbe atteignant
au max. 40 cm de longueur sur 5 cm de largeur (Fig. 14, p. 561); face
sup. du limbe pourvue de soies plus ou moins inégales et de rares poils
glanduleux (Fig. 18, p. 561); face inf. pourvue de soies inégales et de
poils glanduleux plus nombreux. Corolle bleu vifà bleu violacé, à tube
glabre à l’int. sous l’anneau de poils situé à la gorge. Inflorescence peu
glanduleuse 4. P. longifolia
560
561
137. Boraginaceae
562
137. Boraginaceae
8. Lappula Gt.
Lappula squarrosa (ReTz.) Du. [Syn. : L. echinata FriTscH ; Echinospermum lappula
(L.) LEeHM.]. (Echinosperme. Stekelzaad. Igelsame). — 10-40 cm. — Juin-sept. — Thér.
ou Hémicrypt. bisannuel. — Sites rudéralisés. — R-RR, adventice. — Zones tempérée et
froide de l’hémisphère boréal ; en Europe, surtout parties centr. et or. Devenant subcosmo-
polite.
Akènes sans rebord, uniformément couverts de crochets sur toute leur surface.
Limbe foliaire glabrescent et plus ou moins luisant à la face sup., pubescent
à la face inf. Etamines insérées vers le milieu du tube de la corolle
OR seen 1. Cynoglossum germanicum
Akènes pourvus d’un rebord en ourlet beaucoup plus densément couvert de cro-
chets que le centre. Limbe foliaire pubescent sur les deux faces, d’un vert
grisâtre à la face sup. Etamines insérées au-dessus du milieu du tube de la
corolle (Fig. 6, p. 557) 2. C. officinale
1.-— Cynoglossum germanicum JACQ. (Syn. : C. montanum Lam. non L.). (Cynoglosse
d'Allemagne. Boshondstong. Deutsche Hundszunge). — 30-90 cm. — Maï-juill. —
Hémicrypt. bisannuel. — Bois à humus riche, coupes forestières. — Mosan, Tert. par.
Eifel centr. : RR; signalé jadis en Lorr. française. — Europe médiane, Caucase. —
Mellifère.
OBS. — Cette espèce serait représentée dans le territoire de la Flore par deux
sous-espèces : subsp. pellucidum (LAPEYR.) SurorŸ (Mosan, Tert. par., jadis Lorr.) et
subsp. rotundum SurorY (Eïifel centr., jadis dans le Mosan), mais la valeur réelle de ces
taxons devrait être réétudiée.
2.— C. officinale L. (Cynoglosse officinale. Veldhondstong. Gewühnliche Hundszunge).
— 30-90 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. bisannuel. — Friches, dunes, bord des che-
mins, ballast des voies ferrées, vieux murs, déblais de carrières ; espèce calciphile et un
peu nitrophile. — Mar. : C ; Mosan : AC-AR ; Lorr. : AR ; Boul., Pic., Champ, Tert.
par. : R ; Brab. (sur craie), Ard., Eifel centr. : RR ; ailleurs : rarement introduit. — Eu-
rope, Asie médiane. — Médicinal. — Mellifère.
2. (Attention : 3 possibilités)
Feuilles sessiles et, au moins les inf., gén. décurrentes sur plus d’un en-
trenœud. Calice long de 5-10 mm à la floraison, égalant env. la 1/2 de
la longueur de la corolle, à lobes aigus-acuminés (Fig. 4, p. 557). Eta-
mines à filet plus court que l’anthère et presque aussi large que celle-ci ;
anthère à connectif dépassant les thèques (ayant de ce fait une forme
atténuée-lancéolée vers le haut). Akènes luisants, presque lisses. Corolle
jaunâtre, blanchâtre, pourprée ou violette, ne devenant pas bleue. Plante
à poils raides mais non piquants 1. Symphytum officinale
Feuilles toutes pétiolées ou les sup. sessiles mais gén. ni décurrentes ni am-
plexicaules. Calice long de 3-5 mm à la floraison, égalant env. 1/4-1/3
de la longueur de la corolle, à lobes subobtus. Etamines à filet env. égal à
l’anthère et plus étroit que celle-ci ; anthère à connectif ne dépassant pas
les thèques. Akènes mats, réticulés-rugueux. Corolle d’abord pourprée,
devenant ensuite bleue. Plante à poils très piquants ….… 2. S. asperum
Feuilles, au moins les sup., sessiles, courtement décurrentes ou amplexi-
caules. Calice long de 5-7 mm à la floraison, égalant (1/4-)1/3(-1/2) de
la longueur de la corolle, à lobes gén. subaigus. Etamines à filet gén. env.
égal à l’anthère et un peu plus étroit que celle-ci ; anthère à connectif ne
dépassant pas ou dépassant peu les thèques. Akènes mats ou un peu lui-
sants, plus ou moins réticulés-rugueux. Corolle gén. d’abord pourprée,
devenant ensuite bleue ou bleu pourpré, rarement blanche. Plante à poils
DIUS.OÙ MOINS DIQUANTS vus near 2bis. S. *xuplandicum
Corolle crème à jaune pâle, souvent teintée de rougeâtre. Tige florifère non
raminée. Plante haute de 20-40 Em. creer 3.S. grandiflorum
Corolle rose sale, devenant bicolore (crème ou blanchâtre dans le haut et
bleuâtre à rosée dans le bas). Tige florifère gén. ramifiée. Plante haute de
40-60(-100) cm ns 4,S. xhidcotense
OBS. — Outre les taxons analysés ici en détail, on cultive pour l’ornement dans
les parcs et les jardins, d’autres représentants du genre Symphytum, notamment S.
caucasicum M. Bi8., originaire du Caucase, à corolle bleu vif, différant des taxons
analysés ci-dessus par le calice divisé seulement dans le 1/3-1/4 sup. (et non jusqu'aux
2/3-3/4, comme c’est le cas chez les autres Symphytum figurant dans la clé). Cette
espèce a été rarement observée à l’état subspontané (Brab., Camp.).
Symphytum officinale L. (Consoude officinale. Gewone smeerwortel. Gewühnlicher
Beinwell). — 30-120 cm. — Mai-août. — Hémicrypt. — Fossés, bord des eaux. —C,
sauf Haute Camp., Ard., Champ. et Eifel centr. : AR. — Europe, Asie médiane. — Mé-
dicinal. — Mellifère.
OBS. — Deux sous-espèces existent dans le territoire de la Flore ; leur distribu-
tion et leur écologie doivent encore être étudiées :
Feuilles sup. long. décurrentes. Corolle blanchâtre, jaunâtre, pourpre foncé ou violette.
Sépales hispides sur toute leur surface ext. (Fig. 4, p. 557) …. a. subsp. officinale
Feuilles sup. peu décurrentes. Corolle violette ou rouge pourpre. Parties moyenne et
sup. des sépales glabres ou presque glabres, sauf sur la nervure centrale et sur les
DOTGS screens b. subsp. uliginosum
subsp. officinale. — Sous-espèce la plus répandue.
subsp. uliginosum (A. KERNER) NYMAN. — Sur les sols les plus humides. — Fluv. :
RR ; à rechercher ailleurs. — *?
564
137. Boraginaceae
2.- S. asperum LEPECHN (Consoude rude. Ruwe smeerwortel. Rauher Beinwell). — 50-
160 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Bord des chemins, talus, terrains vagues.
— RR, adventice ou naturalisé, surtout au S du sillon Sambre-Meuse. Jadis cultivé
comme fourrage. — SW de l’Asie. Naturalisé en Europe et en Amérique du Nord. —
Mellifère. — [*]
2bis. —S. xuplandicum NYMAN (Syn.: S. Xperegrinum auct.) (S. asperum * officinale). —
50-180 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Bord des chemins, talus, terrains vagues. —
AR-R, adventice ou naturalisé, surtout au S du sillon Sambre-Meuse. Parfois cultivé,
surtout jadis, comme fourrage. — Répandu dans l’aire commune des parents et parfois
naturalisé en dehors de celle-ci. — Mellifère. — [*]
OBS. — Hybride vigoureux et fertile ayant supplanté presque partout Symphytum
asperum. I] à pu être introduit directement comme tel (utilisation comme fourrage) ou
se former spontanément par hybridation de cette espèce avec S. officinale. S. xuplan-
dicum peut d’ailleurs se recroiser avec S. officinale et on a parfois désigné la plante
résultant de ce recroisement sous le nom de S. xcaeruleum PETITMENGIN ex THELL.
S. grandiflorum DC. (Consoude stolonifère. Kruipende smeerwortel. Ausläufer-
Beinwell). — 20-40 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. — Cultivé pour l’ornement dans
les parcs et les jardins. Subspontané ou naturalisé localement : anciens parcs, lisières
forestières rudéralisées, talus. — F1., Brab. : RR; à rechercher ailleurs. — Caucase,
NE de la Turquie. — [*]
S. xhidcotense PD. SELL (Consoude de Hidcote. Hidcote-smeerwortel. Hidcote-
Beinwell). — 40-60(-100) cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. — Cultivé pour l’ornement
dans les parcs et les jardins. Subspontané ou naturalisé localement: anciens parcs,
lisières forestières rudéralisées. — F1., Brab. : RK; à rechercher ailleurs. — Origine
artificielle (horticole) (probablement S. asperum * grandiflorum * officinale) — [*]
11. Myosotis L.
(Myosotis. Vergeet-mij-nietje. Vergissmeinnicht)
565
137. Boraginaceae
Corolle gén. bleue, parfois rose ou blanche, à tube égalant tout au plus le
CRC …romerinanomanmmenenmennnnennnnnmmmmennenmnmenmmenennerenrerenes 4
4 Poils de la nervure médiane de la face inf. du limbe foliaire courbés en ha-
meçon au sommet. Pédicelles droits, longs au max. de 1 mm à maturité,
beaucoup plus courts que le calice, faisant avec l’axe de l’inflorescence
un angle d’au plus 45°. Corolle de 1,5-2 mm de diam. .…. 3. M. stricta
Poils de la nervure médiane de la face inf. du limbe foliaire droits. Pédicelles
droits ou arqués, longs de 1-10 mm à maturité, faisant avec l’axe de
l'itflorescence 16 angle des same 5
5 Calice fructifère porté par un pédicelle long de (3-)5-10 mm, 1-3 fois aussi
long que le calice, droit, faisant avec l’axe de l’inflorescence un angle
de 45°-60°. Corolle de 2-4(-5) mm de diam. Inflorescence occupant à
maturité gén. moins de la demi-longueur de la plante … 4, M. arvensis
Calice fructifère porté par un pédicelle long de 1-3(-4) mm, gén. plus court
ou aussi long que le calice (rarement un peu plus long), arqué, faisant
avec l’axe de l’inflorescence un angle de 60°-90°. Corolle de 1,5-3 mm
de diam. Inflorescence occupant à maturité 3/4-4/5 de la longueur totale
de la plante 5. M. ramosissima
6 Calice divisé sur env. 1/2 de sa longueur, à tube largement campanulé ou en
forme d’entonnoir évasé, se détachant ou non du pédicelle à maturité.
Plante gén. annuelle ou bisannuelle, jamais stolonifère. Inflorescence
souvent feuillée dans le bas. Corolle de 2-5 mm de diam., à lobes non ou
à peine émarginés. Tige à poils apprimés ou glabrescente
Sn man 8. M. laxa subsp. cespitosa
Calice divisé sur 1/4-2/5 de sa longueur, à tube étroitement campanulé à
cylindrique-campanulé, ne se détachant pas du pédicelle à maturité.
Plantes vivaces ou parfois bisannuelles, à rhizome rampant, stolonifères
ou non. Inflorescence dépourvue de feuilles, même dans le bas. Corolle
de 4-8 mm de diam., à lobes souvent un peu émarginés (Fig. 7 et 8, p.
557). Tige à poils apprimés ou étalés, parfois glabrescente dans le bas
(groupe de M. scorpioides) ess 7
7 Limbe des feuilles inf. pourvu sur la face inf. de poils courts, dirigés, au
moins une majorité d’entre eux, vers le sommet du limbe, ou parfois
glabrescent. Corolle de 4-8 mm de diam. Stolons souvent présents
Lnenennennnenneneeneneennnnene en eneenneene een eeeeen eee eee 6. M. scorpioides
Limbe des feuilles inf. pourvu sur la face inf. de poils allongés, dirigés vers
le pétiole. Corolle de 4-5(-6) mm de diam. Stolons souvent absents
dnnnennne enr eeenneeennneeenneeesenreeeennnne esse se sneeeennneeeeseeeeeeneee 7. M. nemorosa
OBS. — Adventice ou subspontané : Myosotis alpestris F.W. SCHMIDT.
1.— Myosotis sylvatica EHRH. ex HOFFMANN (Myosotis des forêts. Bosvergeet-mij-nietje.
Wald-Vergissmeinnicht). — 10-50 cm. — Mai-juin(-sept.). — Hémicrypt. — Bois à
humus riche et frais, coupes et chemins forestiers. Fréquemment cultivé pour l’orne-
ment dans les jardins. — Mosan, Lorr. sept., Eifel centr. : AR ; Boul,, Pic. or. et sept.
Brab., Ard. (surtout mér. et or.) : R ; Champ., Tert. par. : RR ; ailleurs : parfois sub-
spontané ou naturalisé. — Europe (sauf N), Madère. — Mellifère.
2.— M. discolor Pers. [Syn. : M. versicolor (PERs.) SMITH ; M. lutea (CaAv.) PERs.]. (Myo-
sotis versicolore. Veelkleurig vergeet-mij-nietje. Buntes Vergissmeinnicht). — 10-30
566
137. Boraginaceae
(-50) cm. — Mai-juin(-août). — Thér. — Pelouses ouvertes et moissons sur des sols
sablonneux ou argilo-limoneux, gén. acides. — F1., Camp., Brab. : AR-R ; Mar. (sur-
tout sept.), Pic., Mosan, Ard. mér., Lorr., Tert. par., Eifel centr. : RR. — Europe (sauf
N), SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Deux sous-espèces peuvent sans doute être distinguées dans le territoire
de la Flore, mais leur distribution et leur fréquence y sont quasi inconnues jusqu’à pré-
sent. Des données cytotaxonomiques seraient d’ailleurs utiles pour confirmer la valeur
de ces sous-espèces (la première étant réputée polyploïde et la seconde diploïde). La
clé suivante permet de les reconnaître (au moins sur base de populations, car le carac-
tère de la paire de feuilles caulinaires opposées peut manquer chez certains individus
du premier taxon) :
Lobes de la corolle jaune franc avant l’anthèse. Tige principale se terminant souvent
par une paire de feuilles bractéales opposées. — Surtout sur des sols sablonneux
SOCS, sans name ete nent te desert IT Ina a. subsp. discolor
Lobes de la corolle crème ou parfois blanchâtres avant l’anthèse. Tige principale dé-
pourvue de feuilles bractéales opposées. — Surtout sur des sols plus compacts
(argiles, limons), plutôt frais à humides, plus rarement sur des sols sablonneux
SOCS rennes b. subsp. dubia (ARRONDEAU) BLAISE
ML. stricta LINK ex ROEM. et SCHULT. (Syn. : M. arenaria SCHRAD. ex C.F. SCHULTZ ; M.
micrantha auct. non PALLAS ex LEHM.). (Myosotis raide. Stijf vergeet-mij-nietje. Sand-
Vergissmeinnicht). — 5-20(-30) cm. — Avr.-juin. — Thér. — Pelouses ouvertes sur
des sols secs, moissons sur des sables, ballast des voies ferrées. — F1., Camp., Brab. :
R ; Mar. (surtout mér.), Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : RR. — Europe, Asie occ.,
Afrique du Nord.
M. arvensis (L.) Hizz (Syn. : M. intermedia Link). (Myosotis des champs. Akkerver-
geet-mij-nietje. Acker-Vergissmeinnicht). — 10-60 cm. — (Avr.-)mai-oct. — Hémi-
crypt. bisannuel ou Thér. — Moissons, cultures, friches, coupes et lisières forestières,
ballast des voies ferrées. — C-AC. — Europe, Afrique du Nord, Madère. — Mellifère.
OBS. — Espèce variable, au sein de laquelle il est peut-être possible de distin-
guer deux sous-espèces : la subsp. arvensis, à calice à poils longs au max. de 0,4 mm,
de moins de 5 mm de longueur à la fructification, et la subsp. wmbrata (RouY) O.
SCHWARZ, à calice à poils longs de 0,5-0,7 mm, dépassant souvent 5 mm de longueur à
la fructification. Ce dernier taxon, dont la valeur est à étudier, paraît lié à des habitats
plus forestiers et ne doit pas être confondu avec M. sylvatica ; il peut en effet présenter
une corolle à limbe presque plan, mais la dimension de ce limbe et celle des akènes
(env. 1,7 mm de longueur chez M. sylvatica, et jusqu’à 2,5 mm chez M. arvensis) per-
mettent de reconnaître les deux espèces.
M. ramosissima ROCHEL ex SCHULT. (Syn. : M. hispida SCHLECHT. ; M. collina auct.).
(Myosotis hérissé. Ruw vergeet-mij-nietje. Hügel-Vergissmeinnicht). — 5-30 cm. —
Avr.-juin. — Thér. — Pelouses sèches ouvertes, dunes, cultures sèches, ballast des
voies ferrées. — Mar. (surtout dunes) : C-AC ; ailleurs : AC-AR, sauf F1., Camp. et
Ard. : AR-R. — Europe, SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. — Mellifère.
M. scorpioides L. (Syn. : M. palustris Hi ; M. laxiflora REICHENS. ; M. strigulosa
auct. non REICHENB.). (Myosotis des marais. Moerasvergeet-mij-nietje. Sumpf-Ver-
gissmeinnicht). — 20-80(-100) cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. ou Hél. — Bord des
eaux, fossés humides, prairies humides, bois marécageux. — AC-R. — Europe mé-
diane et sept., Asie tempérée. — Mellifère.
OBS. — Certains auteurs ont distingué Myosotis scorpioides de M. laxiflora sur
la base des caractères suivants :
— M. scorpioides : Tige à poils étalés. Corolle de 5-8 mm de diam. Akènes ayant
leur largeur max. vers le milieu ;
567
137 . Boraginaceae
Corolle jaune pâle, à tube droit, long de 5-10 mm. Calice à lobes oblongs-
lancéolés, obtus au sommet, bordés d’une marge blanchâtre
nn enennnene meme nnennmne none oemnme sec nmn sed innseoneseesemeu ee 1. Anchusa ochroleuca
Corolle bleue, rarement rose ou blanche. Calice à lobes étroitement lancéo-
lés, aigus au sommet, non bordés d’une marge blanchâtre 2
Calice à sépales unis en tube dans 1/4-1/2 de leur longueur. Pédicelle restant
beaucoup plus court que le calice à maturité. Plante à pilosité gén. rela-
tivement souple. Corolle à tube droit, long de 5-7 mm
Calice divisé presque jusqu’à la base. Pédicelle devenant env. aussi long que
le calice à maturité (au moins chez les fleurs inf.). Plantes hérissées de
soies étalées, raides et piquantes 3
568
137. Boraginaceae
569
139. Lamiaceae
Verbena L.
Une espèce indigène dans le territoire de la Flore : Plante herbacée, à feuilles inf.
et moyennes à limbe pennatifide, les sup. à limbe plus étroit et parfois entier.
Fleurs en épis terminaux effilés réunis en panicule à rameaux étalés (Fig. 1,
p. 579). Corolle rose lilacé :
Verbena officinalis L. (Verveine sauvage. [zerhard. Eisenkraut). — 25-75 cm. — Juill.-
oct. — Hémicrypt. — Bord des chemins, talus, friches, sites rudéralisés, sur des sols plutôt
compacts. — Pic., Brab., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : AC ; Mar. : AR; Boul., F1,
Camp. : R ; Ard., Eifel centr. : RR. — Europe et Asie tempérées. Devenant subcosmopolite.
— Médicinal. — Mellifère.
OBS. — 1.-— Plusieurs Verbena sont cultivés pour l’ornement dans les parcs et les jar-
dins, notamment W aristigera S. Moore [Syn. : Glandularia aristigera (S. MooRE) TRONC.],
V. bonariensis L. et V Xhybrida (GRÔNLAND et RÜMPLER) NESOM et PRUSKI; tous ont été
signalés à l’état subspontané.
2. — Autres adventices : Verbena hastata L., V litoralis KuNTH var. brasilien-
sis (VELLOSO) BriQ. (Syn. : W brasiliensis VELLOSO), V rigida SPRENG. et V' urticifolia L.
(*) Par souci de simplification, ceux-ci sont désignés dans les clés par le terme de
verticilles.
570
139. Lamiaceae
REM. — 1. — La forme et la position des étamines comme celles des lobes de la co-
rolle, jouent un rôle important dans la détermination et ne s’apprécient bien qu’à l’aide de
matériel frais : on notera tout particulièrement si les étamines dépassent nettement, ou non,
les lobes de la corolle. La couleur de celle-ci et l’odeur de la plante au froissement doivent
également être notées sur des exemplaires frais.
2. — Par tube de la corolle, il faut entendre la partie basilaire, plus ou moins
cylindrique, de cet organe. La gorge qui surmonte le tube n’est pas à prendre en considéra-
tion lorsqu'il est question de celui-ci dans les clés.
3. — Chez diverses espèces de cette famille, existent fréquemment dans les
populations naturelles, à côté d’individus hermaphrodites, des plantes dont toutes les fleurs
(ou parfois seulement une partie d’entre elles) sont exclusivement femelles ; celles-ci pré-
sentent des étamines avortées ou rudimentaires.
1 Corolle en coupe ouverte, à 4 lobes, à symétrie à peu près radiaire (Fig. 3 à
5, p. 579). Fleurs toujours agglomérées au sommet de pédoncules très
CONS sonccemreeeemennennennomenennnennsmnnennennnsnnnnene À
Corolle à lou à 2 lèvres, à symétrie bilatérale 3
2 Deux étamines à anthères bien développées (Fig. 3, p. 579). Plante inodore.
Limbe foliaire fortement incisé, parfois pennatifide (Fig. 2, p. 579). Co-
rolle blanche 1. Lycopus p. 575
Quatre étamines à anthères bien développées (Fig. 4 et 5, p. 579). Plantes
très odorantes au froissement. Limbe foliaire gén. crénelé-denté, rare-
ment entier. Corolle rose, violacée ou parfois blanchâtre
ceneeeennnee en ennrnennnnnneeeenneee eee nnnneeeenenneeeeeeeee eee enenenees 2. Mentha p. 575
3 Corolle à 1 lèvre (au moins en apparence, la lèvre sup. étant très petite ou
fendue longitudinalement) (Fig. 68 et 72, p. 597) 4
Corolle à 2 lèvres (Fig. 19, 24, 40 et 41, p. 587 ; Fig. 53, p. 597) 5
4 Corolle persistante, à lèvre inf. bien développée, la sup. étant réduite à 2
dents (Fig. 68, p. 597). Tube de la corolle muni à l’int. d’un anneau de
HOUR, PRES OURS aeneammemmmsmmmemeeomees 23. Ajuga p. 600
Corolle caduque, paraissant réduite à une lèvre inf., car la lèvre sup. est
fendue longitudinalement en 2 lobes rejetés vers la lèvre inf., dont ils
semblent faire partie (Fig. 72, p. 597). Tube de la corolle sans anneau de
poils. Plantes plus ou moins odorantes au froissement
ER 24. Teucrium p. 601
5 Deux étamines fertiles, à filet paraissant bifide ; une branche portant une
thèque normale ; l’autre branche, plus courte, portant une thèque avor-
tée. Lèvre sup. de la corolle en casque, dépassée par le style. Calice à 2
lèvres (Fig. 19, p. 587) 3. Salvia p. 581
Quatre étamines fertiles, à filet non bifide, mais souvent muni d’une dent :
anthères à 2 thèques. Lèvre sup. de la corolle en casque ou non en
casque. jamais dépassés IGng, par le Spleen 6
6 Calice à 10(-12) dents subégales et crochues à leur extrémité (Fig. 61,
p. 597). Etamines incluses dans le tube de la corolle ; celle-ci blanchâtre.
Feuilles laineuses, à limbe épais, à nervures en réseau. Inflorescence :
des glomérules denses munis de bractées crochues
Dem re 18. Marrubium p. 598
571
139. Lamiaceae
Calice à (2-)5 dents, parfois étalées, jamais crochues. Etamines (dans les
fleurs normales et non celles à androcée rudimentaire !) faisant saillie
hors du tube de la corolle 7
7 Feuilles, au moins les inf, à limbe 3-5(-7) -palmatilobé à -palmatipartite
(Fig. 63, p. 597). Corolle rose ponctuée de pourpre, velue-laineuse en
dehors, à anneau de poils présent à l’int. du tube. Dents du calice en
forme d’épines, les 2 inf. courbées vers l’ext. …. 20. Leonurus p. 598
Feuilles à limbe non découpé ou rarement à divisions pennées 8
8 Calice à deux lèvres (Fig. 25, 26, 27, 32, 33, 37, 39, p. 587 : Fig. 64 et 65,
D. 997) rer ne 9
Calice en forme de coupe, de cloche ou de tube plus ou moins régulier (Fig.
AA, #2, pi 587 LEE 23 DO De OT) osscmnnnses
css cer 16
9 Calice à lèvres entières-arrondies, la sup. munie ext. d’un appendice trans-
versal arrondi-concave saillant, fermé à maturité par le rapprochement
des deux lèvres (Fig. 65, p. 597) (la lèvre inf. finalement seule persis-
tante) rennes 22. Scutellaria p. 599
Calice ayant au moins une des deux lèvres dentée ou divisée, dépourvu d’ap-
pendice saillant 10
10 Fleurs groupées en une inflorescence terminale dense munie de grandes
bractées suborbiculaires, scarieuses-réticulées. Calice fermé à maturité
par le rapprochement des deux lèvres (Fig. 64, p. 597)
A AGE enr 21. Prunella p. 598
Fleurs en inflorescences terminales ou axillaires, à bractées jamais suborbi-
culaires. Calice ouvert à maturité ou plus ou moins fermé par des poils
TE —— 11
11 Corolle longue de 20-35 mm, rose ou blanche, gén. ponctuée de pourpre.
Calice largement campanulé, ample, membraneux, à lèvre sup. 2-3-fide
ou parfois entière et à lèvre inf. bifide (Fig. 39, p. 587). Fleurs axillaires,
par 1-3 ins 14. Melittis p. 589
Corolle longue de 22 mm au max. Calice cylindrique à cylindrique-campa-
nulé, à 5 dents ou lobes. Fleurs en inflorescences gén. plus fournies
12 Corolle gén. blanche, rarement rosée, à tube courbé dans la partie sup. et à
lobe médian de la lèvre inf. plus grand que les latéraux. Calice à dents
de la lèvre sup. beaucoup plus larges que celles de la lèvre inf. (Fig.
37, p. 587). Plante à odeur de citronnelle au froissement. Limbe foliaire
grossièrement dENIC-CÉNElÉ sans 11. Melissa p. 589
Corolle gén. rose ou violacée, rarement blanche, à tube droit ou presque
droit et à lobe médian de la lèvre inf. presque égal aux latéraux. Calice à
dents subégales ou inégales mais toutes lancéolées ou subulées. Plantes
à odeur différente au froissement, parfois peu accusée 13
13 Etamines dépassant la lèvre sup. de la corolle (au moins 2 d’entre elles), à
filets divergents. Plantes vivaces, à limbe foliaire entier. Inflorescence
formée, au moins dans sa partie sup., de glomérules rapprochés en forme
de capitule ou d’épi dense. (Fig. 25 à 27, p. 587) 6. Thymus p. 583
572
139. Lamiaceae
Verticilles plus ou moins lâches, formés de 6-22 fleurs (donc 3-11 fleurs à
l’aisselle de chacune des feuilles florales), munis d’un petit nombre de
bractées ne formant pas un involucre à la base des verticilles. Tube du
calice droit. Corolle longue de 9-22 mm 10. Calamintha p. 588
16 Tige couchée, radicante, avec des rejets dressés. Feuilles long. pétiolées, à
limbe ovale-cordiforme à réniforme, gén. luisant à la face sup., parfois
plus ou moins velu (Fig. 38, p. 587). Fleurs en verticilles axillaires, par
2-3(-5). Corolle gén. lilas violacé 13. Glechoma p. 589
Tige dressée ou parfois couchée-ascendante, non radicante (mais parfois
souche produisant des stolons feuillés radicants et dans ce cas corolle
JAUNE) nn siessressersssreenseseernnenenenseeeneeenseeeeneennns 17
17 Etamines dépassant la lèvre sup. de la corolle, à filets divergents (*) 18
Etamines ne dépassant pas la lèvre sup. de la corolle, à filets parallèles ou
Convergents au SOMME CD nu ssinenncnncsgersnernsenésnenesmnnennens 19
18 Inflorescence formée de glomérules de fleurs disposés en corymbe terminal.
Bractées ovales, souvent colorées en pourpre. Limbe foliaire ovale. Co-
rolle longue de 4-7 mm, rose purpurin ou plus rarement blanche (Fig. 24,
p. 587) 5. Origanum p. 583
Inflorescence en forme d’épi plus ou moins unilatéral. Bractées lancéolées
ou linéaires, vertes. Limbe foliaire lancéolé à linéaire. Corolle longue de
7-12 mm, bleu violacé ou rarement rougeâtre ou blanche
snsnnennnnnesnenensenenne sense ecnenrennnenennesnensenseeseeneeeennenes 4, Hyssopus p. 583
19 Calice à 15 nervures. Etamines ext. nettement plus courtes que les étamines
int. (*). Corolle blanchâtre, plus ou moins ponctuée de pourpre (parfois
bleue ou lilas chez des taxons cultivés ou adventices)
573
139 . Lamiaceae
Calice à 5-13 nervures. Etamines ext. plus longues que les étamines int. ou
presque égales à celles-ci (*) 20
20 Calice à 13 nervures, ventru à la base et rétréci vers le milieu (fleurs bien
épanouies !) (Fig. 32, p. 587). Limbe foliaire long de 5-15 mm et large
de 4-8 mm, ovale à elliptique, plus ou moins coriace, crénelé ou presque
entier. Corolle longue de 7-10(-12) mm, lilas ou bleu violacé
D A Re nude 8. Acinos p. 585
Calice à 5-10 nervures, ni ventru à la base ni rétréci vers le milieu 21
21 Limbe foliaire entier, linéaire à étroitement lancéolé, large de (1-)2-5 mm.
Corolle longue de 4-10 mm, rose, lilas ou blanchâtre
574
139. Lamiaceae
1. Lycopus L.
Lycopus europaeus L. (Lycope. Wolfspoot. Wolfstrapp). — 20-80 cm. — Juin-sept. —
Hél. ou Hémicrypt. — Bord des eaux, fossés, aulnaies. — AC, sauf Pic., Champ. : AR,
Eïifel centr. : RR et Haute Ard. : nul. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord. — Mellifère.
— (Fig. 2 et 3, p. 579).
576
139. Lamiaceae
Feuilles moyennes et inf. à limbe ovale-elliptique, 2-3 fois aussi long que
large. Calice à dents subulées, longues d’env. 1 mm
snnnrnennenrennnennennnnnnnennnnenneenneenneeee 12. M. xXgracilis nsubsp. veronensis
14 Calice campanulé, à nervures longitudinales plus ou moins saillantes (le
plus souvent, seulement 5 nervures bien marquées, les autres étant peu
saillantes ou même indistinctes); dents triangulaires-aiguës à aiguës-
acuminées. Feuilles souvent un peu velues, à limbe plutôt mat; feuilles
florales souvent subsessiles, légèrement décroissantes par rapport aux
feuilles caulinaires, mais rarement en forme de bractées
nee 12. M. xgracilis nsubsp. gracilis
Calice campanulé-tubuleux à tubuleux, à nervures longitudinales saillantes
(gén. toutes ou la plupart bien marquées) ; dents acuminées-subulées.
Feuilles souvent presque glabres, à limbe plutôt luisant ; feuilles florales
courtement pétiolées, le plus souvent en forme de bractées ou du moins
de taille réduite par rapport aux feuilles caulinaires, rarement presque
semblables à celles-ci (Fig. 17 et 18, p. 579) 11. M. xsmithiana
15 Tige toujours terminée par une inflorescence globuleuse et dense (en forme
de capitule) ; au maximum 2(-3) verticilles floraux axillaires. Calice à
dents étroitement lancéolées, bien plus longues que larges. (Fig. 8 et 9,
D ma 6 RERO 5. M. aquatica
Tige terminée soit par un capitule, soit par des feuilles, mais comportant
toujours plus dé 3 verticilles floraux aXITTAIRS screens 16
16 Calice tubuleux, velu à l’int., à dents lancéolées, nettement plus longues que
larges. Odeur pénétrante, rappelant celle de M. aquatica
Den 10. M. *verticillata
Calice campanulé, presque glabre à l’int. (poils apprimés),à dents triangu-
laires, non ou à peine plus longues que larges. Odeur peu agréable, ne
rappelant en rien celle de M. aquatica. (Fig. 10à 12, p. 579)
dnesseeeseensneneensensenese een neneennneneeeeneenneeneenneeeee eee 6. M. arvensis
OBS. — En plus des hybrides analysés dans la clé, on pourrait rencontrer dans le
territoire de la Flore : Mentha aquatica * longifolia (M. *dumetorum SCHULT.), souvent
confondu avec M. Xpiperita nsubsp. nepetoides, mais dépourvu de poils rameux, et
M. longifolia * suaveolens [M. Xrotundifolia (L.) Hups. ; Syn. : M. Xniliaca Juss. ex
JACQ.], fréquemment confondu avec M. Xvillosa mais fertile.
Mentha pulegium L. (Syn. : Pulegium vulgare Mir). (Menthe pouliot. Polei. Polei-
Minze). — 10-25 cm. — Juill.-août. — Hémicrypt. — Bord des mares s’asséchant en
été, pâtures humides, rives des cours d’eau. — Lorr. : R ; Camp. (Pays-Bas), Fluv.,
Champ., Tert. par. : RR ; ailleurs : probablement disparu, parfois introduit ou nul. En
forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et médiane, SW de l’Asie,
Afrique du Nord, Macaronésie. — Mellifère.
M. suaveolens Enr. [Syn. : M. rotundifolia auct. non (L.) Hups.]. (Menthe à feuilles
rondes. Witte munt. Rundblättrige Minze). — 15-80 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt.
— Fossés, bord des chemins et des eaux, prairies humides; espèce nitrophile. —
Camp. or., Brab. or. : AC-AR ; ailleurs : AR-RR. Distribution mal connue, suite à des
confusions avec d’autres taxons, en particulier M. Xvillosa. — Europe mér. et occ.,
Afrique du Nord. — Mellifère.
3.— M. longifolia L. (Syn. : M. sylvestris L.). (Menthe à longues feuilles. Hertsmunt.
Ross-Minze). — 20-80 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Graviers et berges des
cours d’eau. — Lorr. : R (NE) ; Fluv. sept., Ard. or., Eifel centr. : signalé comme RR,
577
139 . Lamiaceae
578
138. Verbenaceae. 139. Lamiaceae I (Zycopus, Mentha)
5179
139. Lamiaceae
C. subsp. parietariüifolia (J. BECK.) Brio. : Limbe foliaire étroit, long. atténué-cunéé
à la base (Fig. 12, p. 579) ; pétiole plus long que le verticille de fleurs. — Semble
R-RR dans les endroits humides : Camp., Brab. occ. (France), Mosan, Ard., Lorr.
or. ; à rechercher ailleurs.
580
139. Lamiaceae
OBS. — Taxon souvent confondu, a |’ état végétatif, avec Mentha aquatica et, en
fleurs, avec M. arvensis.
11.—M. xsmithiana R.A. Granam (Syn. : M. xrubra Smita non Mitt.) (M. spicata subsp.
glabrata x M. xverticillata). — Aott-sept. — Hémicrypt. — Cultivé dans les jardins,
surtout pour l’ornement. — Subspontané ou naturalisé : abords des habitations, fos-
sés, sites rudéralisés. — Eifel centr.: AR ; Mosan: R (surtout vallée de la Vesdre) ;
ailleurs : RR ou nul. — [*]
OBS. — Cet hybride présente deux variétés:
a. var. smithiana: Limbe foliaire obtus au sommet et largement ovale (Fig. 17,
p. 579). Verticilles les plus gros larges de plus de 15 mm ;
b. var. wirtgeniana (F.W. SCHULTZ) J. DUVIGNEAUD et LEBEAU (Syn. : M. xwirtgeniana
F.W. Scuuttz): Limbe foliaire aigu au sommet et ovale-elliptique (Fig. 18, p.
579). Verticilles les plus gros atteignant au max. 15 mm de largeur. — Semble
limité au bassin de la Vesdre et 4 1’Eifel centr.
12.—M. xgracilis SoLe (Syn. : M. xgentilis auct. non L.) (M. arvensis x spicata). — Aott-
sept. — Hémicrypt. — Deux nothosubsp. dans le territoire de la Flore :
Calicé:Slabre: ail MONS A1a.DASC «ccemservevscecscensroereeoneseseaeaesreavevesees a. nsubsp. gracilis
Calice vel fusqu’a la Dase: ........ssssssssssssenseenssaevastseasssonssssecaeetents b. nsubsp. veronensis
a. nsubsp. gracilis (M. arvensis < spicata subsp. glabrata). — Ard. or., Eifel cen-
tr.: R, peut-étre formé spontanément ; Mosan or. : jadis R (surtout vallée de la
Vesdre), semblant aujourd’hui disparu; ailleurs: R-RR, subspontané. Parfois
cultivé dans les jardins, surtout pour l’ornement.
OBS. — Le port et l’aspect général de cet hybride sont souvent pratiquement
identiques a ceux de Mentha arvensis ; cependant, outre l’absence d’un anneau
de poils a l’int. du tube de la corolle, son calice, glabre a la base et plus ou moins
glanduleux, a dents allongées, trés aigués, permet de le distinguer de ce taxon.
b. nsubsp. veronensis (LEBEAU) LAMBINON (Syn. : M. xgentilis auct. non L. nsubsp.
veronensis LEBEAU) (M. arvensis X spicata subsp. spicata). — Brab. or. (Pays-
Bas) : RR ; arechercher ailleurs. — *
OBS. — Hybride découvert en 2007 sur un terril des Pays-Bas, vraisembla-
blement introduit par ensemencement a l’aide de « mélanges fleuris ». I] pourrait
néanmoins avoir été confondu ailleurs avec d’autres taxons a port analogue.
13M. xcarinthiaca Host (Syn. : M. xmuelleriana F.W. Scuuttz) (M. arvensis x sua-
veolens). — Aotit-sept. — Hémicrypt. — Prairies humides, fossés. — Tert. par., Eifel
centr. : RR (encore aujourd’hui ?) ; Mosan : autrefois vallée de la Vesdre 4 Chaudfon-
taine. — ¢
581
139 . Lamiaceae
Feuilles inf. et moyennes a limbe soit denté, soit autrement divisé que dans
le cas précédent. Verticilles de moins de 15 fleUrs oo...ee eeeseeeseeeeees 3
Limbe foliaire profondément et inégalement incisé (Fig. 23, p. 587). Corolle
rose violacé pale, longue de 6-10(-13) mm, a lévre sup. presque glabre
ecesssaceeesceeeseaceeessaeeeeseseceeesenseeceeneeseseaeecceaeeeecaeeceeeaeeesentes 5. S. verbenaca
Limbe foliaire simplement denté. Corolle a lévre sup. velue, glanduleuse ou
PIG BISHOUISESS sccsrsncencmnsesmemmonmnansnusnnarexseseatnrsomannsemearerenuenenmnammmesansans 4
Corolle gén. bleu violacé vif, rarement rosée ou blanche, longue de 14-27
mm. Calice pubescent, muni de poils glanduleux et de glandes sessiles ;
dents inf. ovales-triangulaires. Bractées gén. vertes. Tige pubescente, a
poils en partie allongés et étalés. Feuilles inf. gén. en rosette ; gén. 1-3
paires de feuilles caulinaires, a limbe ovale a ovale-lancéolé, grossiére-
ent dente (Fi. 21, Ps B87) sewncsesesrececvedermeommnendeans 3. S. pratensis
Corolle bleue ou violacé clair, longue de 7-15 mm. Calice courtement pu-
bescent, muni de glandes sessiles mais dépourvu de poils glanduleux ;
dents inf. lancéolées-triangulaires. Bractées violacées. Tige courtement
pubescente, gén. dépourvue de poils étalés. Feuilles inf. non en rosette ;
gén. 5-7 paires de feuilles caulinaires, a limbe ovale-lancéolé a lancéolé,
hneiient dents (Fis. 22, 6. 387) scmmmacmancnrmenrenn 4. S. nemorosa
OBS. — 1. — Adventice : Salvia reflexa Hornem.
2.—Divers Salvia sont cultivés pour l’ornement dans les parcs et les
jardins, notamment S. farinacea BENTH., S. patens Cav., S. sclarea L., S. splendens
SELLOW ex Roem. et SCHULT. et surtout des taxons du groupe de S. nemorosa (voir l’obs.
2 sous le n° 4),
1.— Salvia officinalis L. (Sauge officinale. Echte salie. Echter Salbei). — 30-80 cm. —
Juin-juill. (fleurit irréguliérement dans nos régions). — Cham. — Cultivé dans les
jardins comme plante condimentaire, parfois aussi pour l’ornement. Rarement sub-
spontané au voisinage des jardins, notamment dans des pelouses séches. — Europe
mér. — Médicinal. — Mellifére. — [*]
S. verticillata L. (Sauge verticillée. Kranssalie. Quirlbliitiger Salbei). — 25-80 cm. —
Juin-aofit. — Hémicrypt. — Ballast des voies ferrées, bord des chemins, talus, terrains
vagues, terrils. — Naturalisé ¢a et la : AR-RR (en particulier R-RR dans la partie occ.
du territoire de la Flore). — SE de l’Europe, SW de 1’ Asie ; en extension vers |’ W. —
Mellifére. — [*]
S. pratensis L. (Sauge des prés. Veldsalie. Wiesen-Salbei). — 30-80 cm. — Mai-aoit.
— Hémicrypt. — Prairies gén. séches et calcaires, digues, bord des chemins, talus. —
Lorr. : C ; Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC ; Pic. mér., Fluv. : AR ; Mosan (surtout
occ.): R; Brab. or.: RR; ailleurs : parfois introduit. — Europe (sauf N), Asie Mi-
neure, Afrique du Nord. — Mellifére.
S. nemorosa L. (Syn. : S. sylvestris Jaca. non L.). (Sauge des bois. Bossalie. Steppen-
Salbei). — 30-60 cm. — Juill.-aoit. — Hémicrypt. — Talus, friches, rocailles, terrains
vagues. — Lorr. : RR, naturalisé ; jadis en Camp., Brab. et Mosan. — SE de l’Europe,
SW de l’Asie. — Mellifére. — [*]
OBS. — 1.-— Une partie importante du matériel observé dans le territoire de la
Flore appartient 4 l’hybride Salvia nemorosa * pratensis (S. sylvestris L.), répandu
dans l’aire commune des parents et localement plus fréquent que S. nemorosa. Cet
hybride est assez variable et ressemble souvent a S. nemorosa. I] pourra gén. étre dis-
tingué de cette espéce par sa stérilité totale ou partielle, par la pubescence plus allongée
de la tige, par le calice plus long. pubescent, a dents inf. plus larges. L’identification de
certains échantillons reste néanmoins delicate.
582
139. Lamiaceae
4. Hyssopus L.
5. Origanum L.
REM. — Pour l’examen de la répartition des poils sur la tige, on se basera de préfé-
rence sur le 2° entrenoeud sous |’inflorescence.
1 Tige ligneuse, dressée dés la base. Limbe foliaire elliptique-lancéolé, a ner-
vures a peine visibles, 4 bord fortement enroulé en dessous et a face inf.
densément VelUe oo... eee eeceeeecceeecceeceeeeteeeeteeeeaeees 4. Thymus vulgaris
Tige faiblement ligneuse, couchée, au moins dans sa partie inf. Limbe fo-
liaire a nervures bien visibles, 4 bord peu ou non enroulé et a face inf.
soit glabre, soit pourvue de poils nombreux mais distinguables les uns
des autres (loupe !) oo... ee eeceeeceeseceeesseeseeseceaecssesseeeeesaecesesseeeeeseeeseeeaes 2
139. Lamiaceae
2 Tige a angles trés marqués, pourvue de nombreux poils allongés localisés sur
les angles, de telle maniére que deux faces opposées de la tige présentent
une large bande glabre et les deux autres faces une bande glabre plus
étroite (Fig. 31, p. 587). Limbe foliaire long de 6-18 mm, a nervures
latérales peu proéminentes ; pas de nervure marginale dans la partie sup.
du limbe (Fig. 31, p. 587). Dents de la lévre sup. du calice plus longues
que larges (Fig. a, DP. S87) ceeceecceesccseeeseeteceteceeeeeeeeeees 3. T. pulegioides
Tige peu anguleuse, velue tout autour ou sur deux faces opposées ............ 3
3 Limbe foliaire linéaire-lancéolé a étroitement elliptique, long de 5-10 mm,
a nervures latérales proéminentes disparaissant vers la marge ; pas de
nervure marginale dans la partie sup. du limbe (Fig. 30, p. 587). Dents
de la lévre sup. du calice env. aussi longues que larges (Fig. 26, p. 587).
Tige velue tout autour (Fig. 30, p. 587). Tiges rampantes, se terminant
par une rosette de feuilles stériles oo...
cece cc eeeeeeeeees 2. T. serpyllum
Limbe foliaire ovale, obovale ou largement elliptique, long de 3-11 mm,
a nervures latérales proéminentes courbées le long de la marge et for-
mant une nervure marginale dans la partie sup. du limbe (Fig. 28 et 29,
p. 587). Dents de la lévre sup. du calice plus longues que larges (Fig. 25,
p. 587). Tige velue tout autour (Fig. 28, p. 587) ou a poils répartis sur
deux faces opposées, les deux autres étant glabres ou faiblement pubes-
centes (Fig. 29, p. 587). Tiges rampantes, ascendantes a l’extrémité et se
terminant par une inflorescence ..0.... eee ce eeeeeeeeeeeee
tees 1. T. praecox
OBS. — Les espéces du genre Thymus peuvent s’hybrider entre elles ; il existe
aussi des populations qui paraissent hybridogénes. Les hybrides les mieux connus dans
le territoire de la Flore sont 7. praecox x pulegioides (T: xbraunii BorBas ; Syn. : T.
xschulzei Ronn. ; T: xreineggeri auct. non Opiz ex BorsAs), qui parait assez répandu
dans l’aire commune des parents, et 7. pulegioides < serpyllum (T. xoblongifolius
Opiz), qui semble rare. Ces plantes se reconnaissent gén. a la tige velue tout autour (ou
éventuellement sur des faces opposées) et présentant en méme temps des poils plus
allongés localisés sur les angles. Voir aussi l’obs. sous le n° 4.
1.— Thymus praecox Oriz. — 5-25 cm. — Juin-aoit. — Cham. — Deux sous-espéces
(entre lesquelles semblent exister des intermédiaires, sans doute d’origine hybride)
dans le territoire de la Flore :
Tige velue tout autour (Fig. 28; p. 587) ssecssssssrecsiecenserceenvsronoreevesnens a. subsp. praecox
Tige a poils répartis sur deux faces opposées, les deux autres étant glabres ou faible-
ment pubescentes (Fig. 29, p. 587) .icescsscescesesseerseesenteaes b. subsp. ligusticus
subsp. praecox (Syn.: T. humifusus BERNH. ex REICHENB.). (Serpolet couché.
Kruiptijm. Friihbliihender Thymian). — 5-25 cm. — Juin-juill. — Cham. — Pe-
louses et talus sur des sols calcariféres. — Champ. : C ; Pic., Lorr. (surtout occ.
et mér.), Tert. par. : AC ; Boul. : AR ; Mosan mér. (bande des calcaires dévoniens
de Baives a Jemelle), Ard. or. (Oesling) : R ; Brab. (sur craie), Eifel centr. : RR;
probablement nul ailleurs. — Europe occ. et centr.
OBS. — Dans les stations les plus séches, se rencontrent des populations a
feuilles fortement ciliées.
subsp. Jigusticus (Brig.) Paiva et SALGUEIRO [Syn. : subsp. britannicus (RONN.)
Hovvs; 7: drucei Ronn. ; T: praecox Opiz subsp. arcticus (E. DuRAND) JALAs].
(Serpolet occidental. West-Europese tijm. Westeuropaischer Thymian). — 5-15
cm. — Juill.-aoait. — Cham. — Pelouses, surtout 4 proximité de la mer. — Boul. :
R-RR; Mar. mér., Pic. nord-occ.: signalé comme RR, a confirmer. Aire mal
connue dans le territoire de la Flore. — Europe occ. — *
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139. Lamiaceae
2.— T. serpyllum L. (Syn. : TZ angustifolius Pers. non Sauiss.). (Serpolet a feuilles étroites.
Kleine tijm. Sand-Thymian). — 5-25 cm. — Juill.-sept. — Cham. — Pelouses sur des
sols filtrants un peu acides. — Camp., Fluv. (Pays-Bas) : R ; Fl., Lorr., Champ., Tert.
par. : présence douteuse (signalé dans ces trois derniers districts par confusion avec T.
praecox ?) ; distribution a réétudier. — Europe nord-occ. et centr. — Médicinal. —
Mellifére.
3.— T. pulegioides L. [Syn. : 7. ovatus MILL. ; 7. serpyllum L. subsp. chamaedrys (FRiEs)
ScHUBL. et Martens]. (Serpolet commun. Grote tijm. Arznei-Thymian). — 8-40 cm. —
Juill.-sept. — Cham. — Pelouses séches, talus, dunes, rochers calcaires ou schisteux.
— AC, sauf Mar., Fl., Camp. et Brab. ooc. : R. — Europe, Asie tempérée, Afrique du
Nord. — Mellifére.
OBS. — Espéce trés variable en ce qui concerne la forme du limbe foliaire,
l’épaisseur de la tige et l’aspect de l’inflorescence, courte ou allongée.
4. — T. vulgaris L. (Thym commun. Echte tijm. Gewiirz-Thymian). — 20-40 cm. — Juin-
aout. — Cham. frut. — Cultivé dans les jardins comme plante condimentaire. Parfois
subspontané ou naturalisé : vieux murs, pelouses séches, friches, terrils. — Région
méditerranéenne, Macaronésie. — Médicinal. — Mellifére. — [*]
OBS. — On peut rencontrer dans les mémes conditions que cette espéce l’hybride
Thymus *citriodorus (PERS.) SCHREB. (T. pulegioides x vulgaris), a limbe foliaire plus
large que chez T. vulgaris et a dents du calice gén. ciliées (non ciliées chez cette der-
niére espéce).
Plante annuelle. Calice long de 3-4 mm, a dents inf. plus longues que le tube.
Corolle longue de 4-7 mm .0.......eeecceeseeseeeeeseeeteeenees 1. Satureja hortensis
Plante vivace, ligneuse dans le bas. Calice long de 4,5-6 mm, a dents inf. égalant
au max. le tube. Corolle longue de 6-12 mm ............ce 2. S. montana
1. -— Satureja hortensis L. (Sarriette des jardins. Echt bonenkruid. Echter Bohnenkraut).
— 10-30 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Cultivé dans les jardins comme plante condi-
mentaire et parfois subspontané : abords des jardins, terrains vagues, graviers des ri-
viéres,... — Europe mér., SW de |’ Asie. — Médicinal. — Mellifére. — [*]
2.— 8. montana L. (Sarriette des montagnes. Winterbonenkruid. Winter-Bohnenkraut).
— 10-40 cm. — Juill.-oct. — Cham. frut. — Cultivé dans les jardins comme plante
condimentaire et rarement subspontané ou naturalisé : friches séches, vieux murs,...
— Europe sud-occ. et sud-centr. — Médicinal. — Mellifére. — [*]
8. Acinos MILL.
Acinos arvensis (Lam.) Danpy [Syn.: Satureja acinos (L.) SCHEELE ; Calamintha aci-
nos (L.) Ciairv. ; Clinopodium acinos (L.) O. Kuntze]. (Calament acinos. Kleine steen-
tijm. Steinquendel). — 8-30 cm. — Juin-aotit. — Thér., parfois Cham. herbacé. — Talus,
moissons, friches, rochers, vieux murs, éboulis fixés, pelouses ouvertes, ballast des voies
ferrées ; espéce gén. calciphile et thermophile. — Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : AC ;
Boul., Pic., Brab., Ard. (surtout Oesling), Eifel centr. : R ; ailleurs : RR, gén. introduit. —
Europe, SW de |’Asie, Afrique du Nord. — Mellifére. — (Fig. 32, p. 587).
9. Clinopodium L.
Clinopodium vulgare L. [Syn.: Calamintha clinopodium SpENNER; C. vulgaris (L.)
HacAcsy non Crairv. ; Satureja vulgaris (L.) Frirscx]. (Clinopode. Borstelkrans. Wirbel-
dost). — 20-70(-100) cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Talus, pelouses séches, berges
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139. Lamiaceae
139. Lamiaceae II
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139. Lamiaceae
des riviéres, lisiéres forestiéres ; espéce gén. calciphile et thermophile. — Mosan, Lorr.,
Champ., Tert. par., Eifel centr. : C-AC ; Boul., Pic., Brab. : AC-AR ; Ard. : R ; ailleurs : RR
ou nul. — Europe et Asie tempérées, Afrique du Nord, Madére. — Mellifére.
OBS. — A l’état stérile, Clinopodium vulgare peut étre confondu avec Origanum vul-
gare : voir l’obs. 2 sous cette derniére espéce, p. 583.
1 Calice long de 4-6 mm, a dents sup. longues de 0,5-1,5 mm et a dents inf.
longues de 1-2 mm ; poils de la gorge faisant plus ou moins saillie vers
l’ext. Limbe foliaire long de 10-35(-45) mm et large de 8-25(-30) mm, a
2-9 paires de dents peu profondes ou parfois subentier (Fig. 34, p. 587).
Corolle longue de 9-15 MM oc eeeeeeeeeeeeeeeeeees 1. Calamintha nepeta
Calice long de 6-11 mm, a dents sup. longues de 1,5-2 mm et a dents inf.
longues de 2-4 mm ; poils de la gorge inclus. Limbe foliaire long de 20-
70 mm et large de 15-45 mm, gén. 4 5-10 paires de dents plus ou moins
profondes, plus rarement subentier. Corolle longue de 10-22 mm ....... 2
2 Corolle longue de 15-22 mm. Dents inf. du calice longues de 3-4 mm. Limbe
foliaire long de 25-70 mm et large de 20-45 mm, a 6-10 paires de dents
relativement profondes ; pétiole atteignant gén. ou dépassant 10 mm de
lengneur (R16. 35,0. 58.0). cescesncssemmwsemeenemnesneonss 2. C. menthifolia
Corolle longue de 10-16 mm. Dents inf. du calice longues de 2-3,5 mm.
Limbe foliaire long de 20-40 mm et large de 15-30 mm, a 5-8 paires de
dents peu profondes, plus rarement subentier ; pétiole atteignant au max.
10 mm de longueur (Fig. 36, p. 587) ....ceeesceseeseeteeees 3. C. ascendens
1.— Calamintha nepeta (L.) Savi [Syn.: Satureja nepeta (L.) SCHEELE]. (Calament a
petites fleurs. Kleine bergsteentijm. Kleinbliitige Bergminze). — 30-60(-80) cm. —
Juill.-sept. — Hémicrypt. — Mellifére. — Deux sous-espéces dans le territoire de la
Flore :
Cymes 4 (5-)10-15(-20) fleurs, 4 pédoncule long de 10-20 mm 4 maturité ; pédicelles
longs de 5-10 mm. Limbe foliaire long de 20-35(-45) mm et atteignant jusqu’a 30
mm de largeur, 4 5-9 paires de dents peu profondes ......... eee a. Subsp. nepeta
Cymes a 5-10 fleurs, a pédoncule long de 1-5(-10) mm a maturité ; pédicelles longs de
1-5 mm. Limbe foliaire long de 10-20 mm et large de 8-12 mm, a 2-5 paires de
dents peu profondes ou parfois subentier (Fig. 34, p. 587) ...... b. subsp. spruneri
a. subsp. nepeta [Syn.: Calamintha nepetoides Jorp. ; Satureja calamintha (L.)
SCHEELE subsp. nepetoides (Jorp.) Br.-Bi.]. — Vieux murs, bord des chemins,
joints entre les pavés, terrils. — Fl., Camp. : RR, subspontané ou en voie de natu-
ralisation. Parfois introduit dans des « mélanges fleuris ». — Europe mér., SW de
PAsie. — [*]
b. subsp. spruneri (Botss.) NYMAN [Syn.: C. nepeta (L.) Savi subsp. glandulosa
(REQ.) P.W. BALL ; C. officinalis MoENCH ; C. glandulosa (REQ.) BENTH. ; Satureja
calamintha (L.) SCHEELE subsp. calamintha ; S. calamintha (L.) SCHEELE subsp.
glandulosa (REQ.) GAs ; Clinopodium calamintha (L.) O. Kuntze] — Berges des
riviéres, talus secs, friches, vieux murs, ballast des voies ferrées ; taxon calciphile
et thermophile. — Pic. (SW, vers Abbeville ; devient plus répandu entre la Somme
et Dieppe), Tert. par.: RR ; Mar., Fl., Camp., Pic. sept., Brab. : RR, adventice ou
en voie de naturalisation. — Région méditerranéenne, Europe sud-occ. — * [*]
2.— C. menthifolia Host [Syn.: C. sylvatica Bromr. ; C. officinalis auct. non MOENCH ;
Satureja menthifolia (Host) Fritscu; S. calamintha (L.) SCHEELE subsp. sylva-
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139. Lamiaceae
tica (BROMF.) BRIQ. ; Clinopodium menthifolium (Host) Stace]. (Calament des bois.
Bergsteentijm. Wald-Bergminze). — 30-80 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Li-
siéres forestiéres, haies, berges des riviéres, talus ; espéce calciphile. — Lorr. (Céte
de Moselle et NE) : R ; Brab. or. (sur craie), Champ., Tert. par. : RR ; ailleurs : parfois
introduit. — Europe mér. et médiane.
3.— C. ascendens Jorn. [Syn. : C. menthifolia auct. non Host ; C. sylvatica BRomF. subsp.
ascendens (Jorp.) P.W. Batt; Satureja ascendens (Jorp.) K. May ; S. calamintha
(L.) SCHEELE subsp. ascendens (JorD.) Brig. ; Clinopodium ascendens (JoRD.) SAMp.].
(Calament ascendant. Opstijgende steentijm. Aufsteigende Bergminze). — 25-60 cm.
— Juill.-sept. — Hémicrypt. — Berges des riviéres, talus, vieux murs, parfois sites ru-
déralisés. — Mosan : R-RR ; ailleurs : RR ou nul. En régression dans le territoire de la
Flore. Indigénat douteux. — Région méditerranéenne, Europe sud-occ., Macaronésie.
11. Melissa L.
12. Nepeta L.
Nepeta cataria L. (Herbe aux chats. Wild kattenkruid. Katzenminze). — 30-70 cm. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Talus et haies au voisinage des habitations, terrains vagues,
ballast des voies ferrées. — Mosan : R ; Mar., Fl. (surtout env. de Gand), Pic., Brab. or.,
Lorr., Champ., Tert. par. : RR ; ailleurs : adventice ou nul. — Europe (sauf N et SW), Asie
occ. et centr. — Mellifeére.
OBS. — 1. — Plusieurs Nepeta a corolle bleue ou lilas, en particulier V. racemosa Lam.
(Syn. : NV. mussinii SPRENG. ex HENCKEL) et surtout V. xfaassenii BERGM. ex STEARN (Syn. :
N. mussinii Hort.) (N. nepetella L. x racemosa), sont cultivés pour l’ornement dans les
jardins et parfois observés a |’état subspontané.
2. — Adventice : Nepeta grandiflora BIEB.
13. Glechoma L.
14. Melittis L.
589
139. Lamiaceae
Corolle blanche, rose ou purpurine ; lobe médian de la lévre inf. cordé, beau-
coup plus grand que les latéraux ; ceux-ci réduits et munis de 1(-3) pe-
tites dents (Fig. 41, p. 587). Anthéres velues (Fig. 43, p. 587). Plantes
annuelles ou plantes vivaces dépourvues de stolons feuillés ............... 2
2 Plantes vivaces. Corolle blanche, rose ou purpurine, longue de (18-)20-25
(-30) mm, a tube brusquement étranglé vers la base (Fig. 41, p. 587) . 3
Plantes annuelles. Corolle purpurine, rose ou rarement blanche, longue de
8-20(-25) mm, a tube non étranglé 2.0... eeeeececeseeeeeeseeneeeseeneeneeeaes 4
3 Corolle gén. blanche, trés rarement rosée, a tube muni a l’int., prés de la
base, d’un anneau de poils oblique. Pollen jaune pale. Dents du calice
subulées-linéaires (Fig. 42, p. 587). Limbe foliaire réguli¢rement denté,
GOI, TOM TIACIIS ne nnanmennitionesindh
sbssisiinGntiewats 0. saa aRonan taka WSN 2. L. album
Corolle gén. pourpre clair, rarement rose ou blanche, gén. tachée de pourpre
foncé, a tube muni 4 I’int., prés de la base, d’un anneau de poils transver-
sal. Pollen orangé. Dents du calice étroitement triangulaires-subulees.
Limbe foliaire irréguli¢rement denté, souvent maculé de blanc ou de
THOU oeeeceeececseeeeceseeeeeeesseceeeaeeseesseeaeeeseeeeeeseeaeseaeseeeaeeaees 3. L. maculatum
4 Calice long de 8-13 mm, a dents un peu plus longues que le tube. Corolle
longue de 15-20(-25) mm, a lévre inf. longue de 3-4 mm ; tube ne dépas-
sant gén. pas le calice, sans anneau de poils 4 l’int. (ou celui-ci peu dis-
tinct). Feuilles florales courtement pétiolées (au moins les inf.), a limbe
ovale-cordiforme a ovale-réniforme ...............c:ccees 7. L. confertum
Calice long de 5-7 mm, a dents plus courtes ou env. aussi longues que le
tube. Corolle a lévre inf. longue au max. de 2,5(-3) mm ............... 5
5 Feuilles florales sessiles ou subsessiles, gén. amplexicaules (sauf parfois
les inf.), a limbe plus large que long, réniforme a cordiforme (Fig. 44,
p. 587). Corolle longue de (1,2-)1,5-2(-2,5) cm, a tube nettement plus
long que le calice, sans anneau de poils a |’int. Dents du calice dressées-
conniventes apres la floraison ......0...
eee cece 4. L. amplexicaule
Feuilles florales pétiolées, non amplexicaules, a limbe plus long ou env. aus-
si long que large, ovale, ovale-triangulaire ou ovale-cordiforme. Corolle
longue de 0,8-1,8(-2) cm, a tube ne dépassant gén. pas le calice. Celui-ci
a dents dressées 4 arquées vers |’ext. aprés la floraison (groupe de L.
PUVPUVCUM) wececcscscesccccsnccssneetsnecsanceesceeeeaeeesaeeceaeeeeaeessaeeeaeeseaueseteeseaees 6
6 Feuilles sup. et feuilles florales 4 limbe incisé au max. jusqu’au 1/6, non
ou a peine décurrent sur le pétiole (Fig. 46, p. 587). Tube de la corolle
toujours muni a l’int., prés de la base, d’un anneau de pols ...................
seer ea ens ua nar auwEse een aemmeeNReRNN AN EERNAT A RRERESNANRRTRNTD 5. L. purpureum
Feuilles sup. et feuilles florales 4 limbe incisé jusqu’au 1/5-1/3, décurrent-
cunéé sur le pétiole (Fig. 45, p. 587). Tube de la corolle muni a l’int.,
prés de la base, d’un anneau de poils ou sans anneau de poils ................
eseeseacesscsseeseecssceseaeeseeseceeaecseceeceeseesesesseesaessueseaesnseneeess 6. L. hybridum
OBS. — On a signalé en Lorr. frangaise et en Brab. or. (Pays-Bas et Allemagne)
Vhybride Lamium album x maculatum (L. xholsaticum E.H.L. Krause).
590
139. Lamiaceae
1.— Lamium galeobdolon (L.) L. [Syn. : Galeobdolon luteum Huns. ; Lamiastrum galeob-
dolon (L.) EHREND. et POLATSCHEK]. (Lamier jaune. Gele dovenetel. Goldnessel). — 15-
60 cm. — Avr.-juin. — Cham. herbacé. — Bois 4 humus non ou peu acide, coupes et
lisiéres forestiéres, talus frais. — Mellifére. — Trois sous-espéces dans le territoire de
la Flore :
a. Feuilles des stolons 4 limbe marqué durant toute l’année de taches blanc argenté
trés apparentes ; dent terminale obtuse-arrondie. Calice fructifére long de 12-
14,5 mm. Tige (surtout a la base) a poils répartis sur les quatre faces, mais
souvent plus abondants sur les angles. Inflorescence a 2-5(-6) noeuds, chaque
verticille comportant (3-)5-10 fleurs; celles-ci a corolle longue de 20-26
QUIN, secs tavcana sarc con catia cts Sannednaniidedarstbereenigastenersenseensananes c. subsp. argentatum
Feuilles des stolons a limbe non maculé ou quelques-unes 4 limbe marqué (sou-
vent de fagon temporaire) de taches blanchatres. Calice fructifére long de
8-125 MM woe ecececeeesceseceeceeseenseceeecaeeessesseensecsecessecssseaseseesesscsessneseseeesaesses b
b. Tige (surtout a la base) a poils localisés, au moins pour la plupart, sur les angles.
Feuilles des stolons a limbe a dent terminale obtuse-arrondie. Feuilles flo-
rales sup. a limbe ovale, le rapport longueur/largeur étant de 1-2. Inflores-
cence a 2-4(-5) noeuds, chaque verticille comportant (2-)4-8 fleurs ; celles-ci
a corolle longue de 17-21 MM oo... cee eeeeeeeteeees a. subsp. galeobdolon
Tige (surtout 4 la base) a poils répartis sur les quatre faces. Feuilles des stolons
a limbe a dent terminale oblongue-aigué. Feuilles florales sup. 4 limbe gén.
lancéolé, rarement ovale, le rapport longueur/largeur étant de (1,2-)2-3,5(-4).
Inflorescence a (3-)4-8 nceuds, chaque verticille comportant (6-)10-14(-20)
fleurs ; celles-ci 4 corolle longue de 8-23(-25) mm ....... b. subsp. montanum
a. subsp. galeobdolon [Syn. : Lamium galeobdolon (L.) L. subsp. vulgare HAYEK;
Galeobdolon luteum Huns. subsp. luteum ; Lamiastrum galeobdolon (L.) EHREND.
et PoLATSCHEK subsp. galeobdolon]. — 15-45 cm. — Camp. et Brab. or. (Pays-
Bas), Lorr. (NE et E): RR; a rechercher ailleurs (signalé sans doute par erreur
dans d’autres districts). — Europe centr. et or.
b. subsp. montanum (PERS.) Hayek [Syn.: Lamium montanum (PERS.) KaBATH;
Galeobdolon luteum Hups. subsp. montanum (PERs.) DvokAKovA; Lamiastrum
galeobdolon (L.) EHREND. et PoLATSCHEK subsp. montanum (PeRS.) EHREND. et
POLATSCHEK]. — 20-60 cm. — Boul., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel
centr. : AC ; Ard. (sauf Haute Ard.) : AR ; Fl., Camp. : R ; ailleurs : RR. — Europe
mér. et médiane, SW de I’ Asie.
c. subsp. argentatum (SMEJKAL) J. DuviGNeAuD [Syn. : Lamium galeobdolon (L.) L.
subsp. galeobdolon f. argentatum (SMEJKAL) MENNEMA ; L. montanum (PERS.) Ka-
BATH var. florentinum (SitvA Tar.) BuTTLER et SCHIPPMANN ; Lamiastrum galeob-
dolon (L.) EHREND. et POLATSCHEK subsp. argentatum (SMEJKAL) STACE]. — 20-50
cm. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Naturalisé ¢a et 1a,
souvent en peuplements importants : lisiére de bois rudéralisés, bord de chemins
ombragés, haies, anciens parcs, abords des jardins. En extension dans le territoire
de la Flore. — Plante cultivée, inconnue avec certitude a l’état sauvage. — [*]
OBS. — Taxon apparemment d’origine horticole, intermédiaire par certains
caractéres entre la subsp. galeobdolon et la subsp. montanum, ayant le méme
nombre chromosomique que la seconde (2n = 36), alors que la subsp. galeobdo-
lon est 4 2n = 18.
2.— L. album L. (Lamier blanc. Witte dovenetel. Weisse Taubnessel). — 20-60 cm. —
Avr.-juin. — Hémicrypt. — Talus, haies, bord des chemins ; espéce nitrophile. — CC-
C, sauf Haute Camp. et Haute Ard. : AC. — Europe et Asie tempérées. — Médicinal.
— Mellifére.
OBS. — Cette espéce ressemble superficiellement 4 Urtica dioica, sa compagne
fréquente. La distinction 4 l’état végétatif est cependant aisée:
591
139 . Lamiaceae
—Lamium album : Limbe foliaire a 15 paires de dents au max. ; pétiole dilaté vers
le limbe. Pas de poils urticants. Odeur typique de lamier au froissement ;
— Urtica dioica : Limbe foliaire a plus de 20 paires de dents ; pétiole non dilaté.
Des poils urticants. Odeur faible.
3.= L. maculatum L. (Lamier maculé. Gevlekte dovenetel. Gefleckte Taubnessel), — 25-
75 cm. — Avr.-juin et sept.(-oct.). — Hémicrypt. — Berges des riviéres, haies, talus
frais, aulnaies, surtout dans les vallées ; espéce plutdt nitrophile. — Fluv., Lorr., Eifel
centr. : AC ; Mosan : AC vallée de la Meuse, RR ailleurs ; ailleurs : RR, gén. introduit.
— Europe mér, et médiane, SW de |’Asie. — Mellifére.
L. amplexicaule L. (Lamier amplexicaule. Hoenderbeet. Stengelumfassende Taubnes-
sel). — 10-30 cm. — Avr.-sept. — Thér. — Cultures, surtout sur des limons et des
argiles, bord des chemins, vieux murs. — AC-AR, sauf Boul., Mosan or., Ard. (excepté
Oesling) et Lorr. occ. (Argonne) : R. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord, Ma-
caronésie. — Mellifere.
OBS. — Cette espéce et celles qui suivent présentent parfois des fleurs cléisto-
games, de taille plus ou moins réduite.
L. purpureum L. (Lamier pourpre. Paarse dovenetel. Purpurrote Taubnessel). — 10-
40 cm. — Mars-sept. — Thér. — Cultures, surtout sarclées, bord des chemins, haies
prés des habitations. — CC-C, mais seulement AC sur sable et sur schiste. — Europe,
Asie occ., Macaronésie. — Mellifére.
L. hybridum VILL. [Syn. : L. purpureum L. var. hybridum (VILL.) VILL. ; L. incisum
WILLD. ; L. purpureum L. var. incisum (WILLD.) Pers. ; L. dissectum Witu. ; L. purpu-
reum L. var. moluccellifolium C.F. SCHUMACH.]. (Lamier découpé. Ingesneden dove-
netel. Eingeschnittene Taubnessel). — 8-25(-40) cm. — Avr.-juin. — Thér. — Cultures,
surtout sur des sols sablo-limoneux, bord des chemins. — Mar. (surtout polders), F1.,
Brab. occ. : AR ; Camp., Pic. (surtout sept.) : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf
N), SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. — Mellifére.
OBS. — Taxon critique, subordonné par certains auteurs 4 Lamium purpureum.
Il parait assez variable et des populations plus ou moins distinctes méritent peut-étre
d’étre distinguées, éventuellement au rang variétal (cf. a ce propos les trois noms de
ce rang cités dans la synonymie). La question doit étre réétudiée dans le territoire de
la Flore.
L. confertum Fries [Syn. : L. moluccellifolium auct. non (C.F. Scuumacn.) Fries ; L.
intermedium Fries]. (Lamier a larges feuilles. Brede dovenetel. Breitblattrige Taub-
nessel). — (15-)20-40(-70) cm. — Mai-oct. — Thér. — Cultures (surtout cultures
sarclées), bord des chemins. — Camp. sept. (Pays-Bas) : RR ; a rechercher ailleurs.
— NW de |’Europe, péninsule Ibérique (probablement introduit). — *
OBS. — Taxon a étudier dans le territoire de la Flore, parfois considéré comme
d’origine hybride ou hybridogéne, de formule Lamium amplexicaule x purpureum. Il
différe cependant de ces deux espéces par sa robustesse, en particulier par la taille du
calice.
592
139. Lamiaceae
cilles de 10-25 fleurs. Feuilles gén. a limbe velouté (Fig. 50, p. 587) .....
Waar cL ls BeENN Aa RUGDRERTERIWA AEA A Slop 4. Galeopsis segetum
Corolle longue de 15-25 mm, purpurine ; tube plus court ou au max. 2 fois
aussi long que le calice. Tige gén. rougeatre, éventuellement a poils
glanduleux pourpres. Verticilles de 6-12 fleurs (groupe de G. ay
593
139 . Lamiaceae
2.- G. bifida Boennincu. [Syn. : G. tetrahit L. subsp. bifida (BOENNINGH.) NYMAN ; G. te-
trahit L. var. bifida (BOENNINGH.) LEJ. et Court.]. (Galéopsis bifide. Gespleten hen-
nepnetel. Zweispaltiger Hohlzahn). — 20-80 cm. — Juin-sept. — Thér. — Cultures,
coupes et lisiéres forestiéres; espéce plutét acidiphile. — Boul., Fl., Camp., Ard. :
AC-AR ; ailleurs : R-RR, distribution mal connue. — Europe (sauf S), Asie tempérée.
OBS. — Plante parfois difficile a distinguer de Galeopsis tetrahit et dont le rang
taxonomique reste discute.
G. tetrahit L. (Galéopsis tétrahit. Gewone hennepnetel. Gewohnlicher Hohlzahn). —
20-100 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Coupes et lisi¢res forestiéres, talus, bord des
chemins, haies ; espéce plutét acidophile. — C-AC, sauf Mar. : R. — Europe. — Mel-
lifére.
OBS. — L’espéce est trés variable, notamment suivant les conditions du milieu.
G. segetum Neck. (Syn.: G. ochroleuca Lam.; G. dubia Lexrs). (Galéopsis des
champs. Bleekgele hennepnetel. Saat-Hohlzahn). — 10-50 cm. — Juill.-sept. — Thér.
— Cultures, gén. sur sable, éboulis et talus schisteux ; espéce acidiphile. — Ard. : AC ;
Camp., Eifel centr. : AR ; Fl., Brab., Mosan, Lorr. sept. : R. — Europe occ. — Melli-
fére.
G. ladanum L. (Galéopsis ladanum. Brede raai. Breitblattriger Hohlzahn). — 5-50
cm. — Juin-sept. — Thér. — Eboulis, cultures, moissons, friches, talus, graviers des
riviéres, surtout sur des sols siliceux. — Ard., Lorr. : R ; Boul., Pic., Mosan : RR ; aire
mal connue par suite de confusions avec l’espéce suivante. — Europe (sauf N), Asie
occ. — Mellifére.
OBS. — Espéce trés variable, parfois difficile 4 distinguer de la suivante. La ques-
tion devrait étre soigneusement étudiée dans le territoire de la Flore.
G. angustifolia Enru. ex HorrMann [Syn. : G. ladanum L. subsp. angustifolia (EHRH.
ex HorFMANN) CELAK.]. (Galéopsis a feuilles étroites. Smalle raai. Schmalblattriger
Hohlzahn). — 5-50 cm. — Juin-sept. — Thér. — Moissons, friches, éboulis, terrils,
ballast des voies ferrées, surtout sur substrat calcarifére. — Lorr., Champ., Tert. par. :
C; Pic., Mosan : AC ; Ard. (surtout or.), Eifel centr. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Eu-
rope mér. et médiane. — Mellifére.
OBS. — Espéce trés variable en ce qui concerne le port et la présence ou l’absence
de poils glanduleux.
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139. Lamiaceae
Plante vivace. Tube de la corolle muni 4 |’int. d’un anneau de poils oblique.
Verticilles de 6-10 fleurs. Calice non glanduleux. Limbe foliaire a ner-
vures en réseau (Fig. 55, p. 597) .oceececesscessseesseseseseeeeesseee 2.S. recta
Plante annuelle. Tube de la corolle muni a I’int. d’un anneau de poils trans-
versal. Verticilles de 4-6 fleurs. Calice pourvu de glandes sessiles jau-
natres, parfois peu nombreuses (forte loupe !). Limbe foliaire a nervures
non en réseau (Fig. 56, p. 597) ..cceccesccsccsscssscesecssecseeeteeesees 3. S. annua
Plante annuelle, haute de 30(-40) cm au max. Limbe foliaire presque aussi
large que long, obtus (Fig. 57, p. 597). Corolle rose 4 pourpre pale ou
blanchatre, longue de 6-8 mm. Verticilles de 4-6 fleurs oo... cece
595
139 . Lamiaceae
2.— 8. recta L. (Epiaire dressée. Bergandoorn. Aufrechter Ziest). — 25-70 cm. — Juin-
sept. — Hémicrypt. — Pelouses, rochers, éboulis, bois clairs, friches ; espéce thermo-
phile, calcicole. — Lorr. (surtout Cotes de Meuse et de Moselle), Champ., Tert. par. :
AC ; Pic. mér., Mosan (surtout région de Rochefort), Eifel centr. : RR. — Europe mer.
et médiane, Asie Mineure. — Mellifeére.
OBS. — La var. luxemburgensis Lerort différe de la var. recta par sa pubescence
blanchatre. — NE de la Lorr. : RR (vallée de la Moselle).
3.— S. annua (L.) L. (Epiaire annuelle. Zomerandoorn. Einjahriger Ziest). — 8-25(-35)
cm. — Juin-sept. — Thér. — Cultures, friches, jachéres, sur des sols calcariféres. —
Pic., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : AR-R; Brab. or., Eifel centr. : RR; ailleurs :
parfois adventice. — Europe mér. et médiane, SW de 1’ Asie. — Mellifére.
4. — S. arvensis (L.) L. (Epiaire des champs. Akkerandoorn. Acker-Ziest). — 8-30(-40) cm.
— Juin-sept. — Thér. — Cultures, gén. sur des sols sablonneux ou argileux. — AC-
AR, sauf Pic. : AR-R, Mar., Boul., Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : R et Haute
Ard. : RR. — Europe, Afrique du Nord, Macaronésie.
5.— 8S. alpina L. (Epiaire des Alpes. Alpenandoorn. Alpen-Ziest). — 25-60 cm. — Juin-
aout. — Hémicrypt. — Lisiéres forestiéres, clairiéres ; espéce plutét calciphile. — Mo-
san, Lorr. : AC-AR ; Ard., Eifel centr. : R ; Champ., Tert. par. : RR ; jadis dans le Pic.
mér. ; ailleurs : parfois introduit. — Europe mér. et médiane, Caucase. — Mellifére.
6. — S. sylvatica L. (Epiaire des bois. Bosandoorn. Wald-Ziest). — 30-100 cm. — Juin-
aotit. — Hémicrypt. — Bois frais 4 humides et éventuellement rudéralisés, lisiéres et
chemins forestiers, haies, talus. — C, sauf Mar. et Camp. : AR. — Europe, Asie occ. et
médiane, Madére. — Mellifére.
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139. Lamiaceae III
597
139. Lamiaceae
18. Marrubium L.
19. Ballota L.
Ballota nigra L. subsp. meridionalis (BEGUINoT) BEGuINot (Syn. : subsp. foetida HAYEK).
(Ballote fétide. Stinkende ballote. Schwarznessel). — 30-80 cm. — Juin-sept. — Hémi-
crypt. — Abords des habitations, talus, haies, sites rudéralisés ; espéce nitrophile. — Mar.,
Boul., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : AC-AR ; Fl., Camp. : R ; Ard., Eifel
centr. : RR. — Europe (sauf N), Afrique du Nord. — Médicinal. — Mellifére. — (Fig. 62,
p. 397).
OBS. — Adventice (ou en voie de naturalisation locale) : Ballota nigra L. subsp. nigra
(Syn. : B. ruderalis Swartz), a dents du calice étroites, long. atténuées en une aréte longue
de 1,5-3 mm (chez la subsp. meridionalis, dents ovales-triangulaires, contractées en une
aréte longue de 0,5-1 mm).
20. Leonurus L.
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139. Lamiaceae
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139. Lamiaceae
Corolle longue de 6-10 mm, rose pourpré pale, a4 tube presque droit. Calice
muni de poils au moins en partie allongés (les plus longs égalant ou
dépassant le diam. du pédicelle). Limbe foliaire entier ou a 1-3 paires de
dents peu marquées (Fig. 67, p. 597) ......cccecccccsceseceseeeeee 2. S. minor
3 Corolle env. 6 fois aussi longue que le calice, longue de 20-30 mm, violet
pourpre. Inflorescence a axes et bractées portant des poils longs, les uns
glanduleux, les autres non glanduleux .......... cee 3. S. columnae
Corolle env. 3-4 fois aussi longue que le calice, longue de 15-20 mm, 4 lévre
sup. bleue, a lévre inf. blanc jaunatre. Inflorescence a axes et bractées
portant des poils courts, les uns glanduleux, les autres non glanduleux .
SRA ht ss mS iT i a eC US NTE 4. S. altissima
OBS. — L’hybride Scutellaria xhybrida Straw (Syn. : S. xnicholsonii TAUBERT)
(S. galericulata x minor) a été signalé dans le territoire de la Flore.
1.— Scutellaria galericulata L. (Scutellaire toque. Blauw glidkruid. Sumpf-Helmkraut).
— 15-60 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ou Hél. — Bord des eaux peu ou non acides,
prairies marécageuses, fossés. — AC-AR, sauf Fl., Brab. or., Haute Ard. et Eifel cen-
tr. : R. — Zones tempérée et froide de l’hémisphére boréal.
2.— S. minor Hups. (Scutellaire naine. Klein glidkruid. Kleines Helmkraut). — 5-30(-45)
cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt., rarement Hél. — Aulnaies a sphaignes, prairies ma-
récageuses acides, chemins forestiers humides. — Ard. : AC-AR ; Fl., Camp. : AR-R ;
Boul., Pic. sept., Brab., Mosan, Lorr. (surtout sept.), Tert. par. : RR. — Europe occ.
3. — S. columnae ALL. (Scutellaire de Columna. Trosglidkruid. Rispen-Helmkraut). — 40-
100 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Lisiéres forestiéres, anciens parcs. — Tert.
par. : R, naturalise ; ailleurs : parfois subspontané (Pays-Bas). Cultivé, surtout jadis,
pour l’ornement dans les parcs. — Europe sud-or., Afrique du Nord. Naturalisé ¢a et la
en Europe occ. et centr. — *
4, — S. altissima L. (Scutellaire élevée. Groot glidkruid. Hohes Helmkraut). — 40-100 cm.
— Juin-sept. — Hémicrypt. — Lisiéres foresti¢res, talus, vieux murs. — Mosan : RR,
naturalisé. Cultivé, surtout jadis, pour l’ornement dans les parcs. — SE de l’Europe,
Caucase. Naturalisé ga et la en Europe médiane. — [*]
1 Plante annuelle. Fleurs a corolle jaune, disposées par 1-2, axillaires. Feuilles
caulinaires a limbe divisé en 3 segments linéaires-lancéolés (Fig. 69, p.
S97) ceecccescssceeseceseecseeeeseceeeeeaeeeteeceneeeaeceseeeeeeeeeens 1. Ajuga chamaepitys
Plantes vivaces. Fleurs a corolle bleue, plus rarement blanche ou rose, en
verticilles de 4 ou plus de 4. Feuilles a limbe entier, sinué ou denté, non
GIVISE oo eecccecsccccccessssscceceessssssseeeeseceeeeseeesscsssscessesssseseceseesrtseeeeeseesenes 2
2 De longs stolons feuillés radicants. Tige velue sur deux faces opposées, al-
ternant d’un noeud a I’autre. Feuilles glabrescentes, les basilaires plus
grandes que les caulinaires, encore vertes a la floraison. Etamines 4 filets
IES: insacccscomerer djuescpnemmennmitgshsiieh
dpemesanesAGNSRS Schad liiinammamansmacaosves 2. A. reptans
Pas de stolons radicants, mais parfois des rejets souterrains. Tige velue tout
autour. Feuilles gén. VelueS 2.0.0... eee cc ecseceeesseesseeseeeaeesseeeeeaeeteeeneeeeees 3
3 Inflorescence compacte, en forme d’épi pyramidal ou tétragonal, a bractées
peu profondément dentées ou entiéres, plus longues que les fleurs et dé-
croissant réguliérement de la base au sommet de |’ inflorescence (Fig. 70,
600
139. Lamiaceae
601
139 . Lamiaceae
602
139. Lamiaceae
140. Callitrichaceae I
603
140. Callitrichaceae
604
13 15 ( 16 17 i \\
140. Callitrichaceae IT
605
140. Callitrichaceae
606
140. Callitrichaceae III
607
140. Callitrichaceae
608
141. Plantaginaceae
5.— C. palustris L. (Syn. : C. verna L.). (Callitriche des marais. Klein sterrenkroos. Sumpf-
Wasserstern). — (5-)10-25 cm. — Juin-oct. — Hydrothér. — Berges d’étangs, plus ra-
rement chemins forestiers humides. — Camp. : R ; Fl., Brab., Mosan occ., Ard., Lorr. :
RR. — Zones tempérée froide et subarctique de l’hémisphére boréal.
6.— C. hamulata Koz. ex Kocu [Syn. : C. brutia PetaGna var. hamulata (KtTz. ex Kocu)
Lanspowny]. (Callitriche 4 crochets. Haaksterrenkroos. Haken-Wasserstern). — 10-50
cm. — Avr.-oct. — Hydrothér. — Eaux courantes et stagnantes. — Mar., Fl., Camp.,
Ard. : AR ; Pic., Brab., Mosan, Lorr. : R-RR. — Europe occ. et centr.
7, — C. brutia Petacna [Syn. : C. pedunculata DC. ; C. hamulata Kutz. ex Kocu subsp. pe-
dunculata (DC.) Nyman]. (Callitriche pédonculé. Gesteeld sterrenkroos. Stielfriichti-
ger Wasserstern). — 10-60 cm. — Mai-oct. — Hydrothér. — Eaux stagnantes peu
profondes. — Mar., Boul., Fl., Camp., Brab. occ. : RR ; signalé ailleurs (Brab., Mosan,
Ard.), mais a vérifier. — Europe mér. et occ.
OBS. — La distinction de l’accommodat aquatique de cette espéce par rapport a
des individus de Callitriche hamulata croissant dans les mémes conditions est difficile.
Les données relatives a la distribution et 4 la fréquence des deux espéces dans le terri-
toire de la Flore doivent dés lors étre considérées comme provisoires. Des recherches
cytotaxonomiques (le nombre chromosomique des deux espéces étant réputé différent)
et une étude fine de |’ornementation des grains de pollen éclairciraient sans doute le
probléme.
609
141. Plantaginaceae
1. Littorella Bercius
Littorella uniflora (L.) Ascuers. (Syn. : L. lacustris L.; L. juncea Beraius). (Littorelle.
Oeverkruid. Strandling). — 3-10 cm. — Juin-aotit. — Hydrohémicrypt. ros. — Berges des
étangs sur sols sablonneux ou graveleux inondés durant de longues périodes ; ne fleurit que
dans les zones exondées. — Mar. mér., Camp. : AR-R ; Mar. (sauf mér.), Fl., Brab., Mosan
occ., Ard., Lorr., Tert. par. : RR. En régression dans le territoire de la Flore. — Europe occ.
et médiane. — (Fig. 1, p. 613).
’ OBS. — II convient de ne pas confondre les rosettes foliaires de cette espéce avec
celles d’Jsoetes div. sp. ou avec celles de Lobelia dortmanna. Les principales différences
sont les suivantes :
— Lobelia : Feuilles plus ou moins aplaties, obtuses au sommet, creusées de deux ca-
naux aériféres, pourvues de stomates, contenant du latex ;
— Littorella : Feuilles demi-cylindriques a presque cylindriques, aigués au sommet,
dépourvues de canaux aériféres ou munies (chez les plantes submergeées) de petits canaux
disposés de fagon radiaire, présentant des stomates, sans latex ;
—TIsoetes : Feuilles presque cylindriques ou plus ou moins aplaties, atténuées-aigués au
sommet, creusées de quatre canaux aériféres, dépourvues de stomates, sans latex.
REM. — 1.-— Les feuilles de nombreuses espéces ont un limbe a nervures paralléles,
comme chez les Monocotylédones.
2. — Beaucoup d’espéces du genre sont trés variables et, de plus, présentent
des monstruosités parfois assez déroutantes : épi remplacé par une touffe de feuilles, épi
avec une rosette de feuilles a sa base, inflorescence composée de plusieurs épis sessiles ou
pédonculés, épi bi- a multifide, limbe foliaire a bords soudés en forme de sachet, fascia-
tions, etc.
2 Limbe foliaire étroit ou 4 divisions étroites, a peine plus large au milieu qu’a
la base. Tube de la corolle velu dans sa moitié inf. Epi allongé-cylin-
CTIQUE oo. .eecsecesecesseesseeeseeeseeesneecssecssacerseecseeessecsssecsseeetaeersasenaeeeasessnaeenaes 3
(*) On rencontre parfois, chez plusieurs espéces de ce genre, des plantes dont toutes
les fleurs sont exclusivement femelles, par suite de l’avortement des étamines.
610
141. Plantaginaceae
Limbe foliaire élargi (*), lancéolé ou ovale 4 elliptique, jamais divisé, en-
tier, superficiellement denté ou parfois muni de grosses dents obtuses ou
méme de petits lobes a la base. Tube de la corolle glabre. Epi subglobu-
leux a allongé-cylindrique oo. cece cece ccseesscsseesecseesscssesscessesessseeeeees 4
Limbe foliaire pennatipartite 4 pennatifide, ou parfois seulement denté ou
méme entier et linéaire chez les petits exemplaires ; feuilles charnues ou
non, a pétiole non creusé en gouttiere (Fig. 2, p. 613). Capsule a 3 loges.
Craies Jomeues CGY, 1 TO mexicncummacsxemamannanvemanes 1. P. coronopus
Limbe foliaire entier ou pourvu de quelques rares dents, étroitement lancéo-
lé-linéaire; feuilles charnues, a pétiole plus ou moins creusé en gouttiére
(Fig. 3, p. 613). Capsulea 2 loges. Graines longues de 2-2,5 mm ..........
ee 2. P. maritima
Limbe foliaire lancéolé, au moins 5 fois aussi long que large (Fig. 4, p. 613).
Hampe de l’inflorescence a 5 sillons profonds. Epi gén. ovoide-oblong
a subglobuleux. Capsule a 2(-3) graines ; celles-ci canaliculées sur l’une
Aes FACES wo eeeecceccereeseeceteeneesseeesceaessscseecseeseeseaeenseeaes 3. P. lanceolata
Limbe foliaire ovale a elliptique, gén. au plus 4 fois aussi long que large.
Hampe de I’inflorescence non sillonnée, tout au plus faiblement striée.
Epi cylindrique plus ou moins allongé, dense ou lache. Capsule conte-
nant gén. au moins 4 graines ; celles-ci non canaliculées, parfois plus ou
MOINS ANQUICUSES 00.0... ceceeeessceesecseetsseeeeeseseeeeeceaeesseceeesseseneeeseeeneseseeeaees 5
Feuilles a pétiole beaucoup plus court que le limbe; celui-ci couvert sur
les deux faces de poils courts, blanchatres (Fig. 5, p. 613). Hampe de
l’inflorescence gén. beaucoup plus longue que les feuilles. Epi mar long
de 2-6(-10) cm, plus court que la hampe. Corolle blanchatre-jaunatre.
Capsule a (2-)4(-6) graines. Fleurs légérement odorantes ... 4. P. media
Feuilles 4 pétiole égalant le limbe ou un peu plus court ; limbe gén. glabre,
plus rarement courtement velu (Fig. 6 et 7, p. 613). Hampe de l’inflo-
rescence dépassant peu les feuilles. Epi mar long de (3-)5-20(-45) cm,
gén. de méme longueur ou un peu plus long que la hampe. Corolle brun
rougeatre a purpurine. Capsule contenant 6-30 graines. Fleurs non odo-
TESS scnssmanecsneanmenencrensnanesmyansemnemneeemesvemmenencrammesmmenanmsnwcess 5. P. major
OBS. — 1. — Adventices : Plantago afra L. (Syn. : P. cynops L. p.p., nom. rejic.
propos.), P. lagopus L. et P. ovata Forssk.
2.—Lhybride Plantago xmixta Domin (Syn. : P. xincerta P. Fourn.) (P
major media) s’ observe rarement.
Plantago coronopus L. (Plantain corne de cerf. Hertshoornweegbree. Krahenfuss-
Wegerich). — 5-30 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ros., parfois Thér. — Pelouses,
lieux sablonneux, bord des chemins, terrils, falaises maritimes; espéce a tendance
halophile. — Mar., Boul. : C ; Fl., Camp., Pic., Brab. (surtout centr.) : R ; Lorr., Tert.
par. : RR; ailleurs : parfois adventice. — Europe mér. et occ., SW de |’ Asie, Afrique
du Nord, Macaronésie. Devenu subcosmopolite.
OBS. — 1.—L’espéce est trés variable en ce qui concerne la forme du limbe fo-
liaire et la pilosité. Les petits exemplaires ne doivent pas étre confondus avec Plantago
maritima. Outre le fait que les individus a feuilles linéaires de P. coronopus sont gén.
de plus petite taille (dépassant rarement 15 cm de hauteur), leur limbe foliaire ne pré-
sente qu’une seule nervure visible, alors qu’il y en a 3-5 chez P. maritima.
611
141 . Plantaginaceae
2.—Cette espéce est en expansion dans les milieux urbains (aux env.
de Bruxelles notamment) ; elle est non seulement favorisée par l’utilisation de sels de
déneigement, mais résiste aussi fort bien aux pollutions et a la tonte des pelouses.
2.— P. maritima L. (Plantain maritime. Zeeweegbree. Strand-Wegerich). — 15-60 cm.
— Juin-sept. — Hémicrypt. ros. — Prés salés. — Mar. : AR. — Subcosmopolite (sols
salés).
OBS. — A l’état stérile, il convient de ne pas confondre cette espéce avec Triglo-
chin maritima, espéce qui vit également dans les prés salés. Voir l’obs. 2 sous cette
derniére espéce, p. 784. Voir aussi l’obs. 1 sous le n° précédent.
3. — P. lanceolata L. (Plantain lancéolé. Smalle weegbree. Spitz- Wegerich). — 5-50 cm. —
Mai-sept. — Hémicrypt. ros. — Prairies, bord des chemins, friches, pelouses séches.
— CC. — Europe, Asie occ. et centr., Afrique du Nord, Madére. Devenu subcosmopo-
lite (surtout régions tempérées). — Médicinal.
OBS. — 1|.—La var. tenuifolia Crépin, de valeur taxonomique douteuse, posséde
des feuilles linéaires, 4 limbe large de 1 mm env.
2. —Le rhizome épais produit parfois des stolons d’ou naissent de nou-
velles rosettes.
4.— P. media L. (Plantain moyen. Ruige weegbree. Mittlerer Wegerich). — 15-45 cm.
— Mai-aotit. — Hémicrypt. ros. — Prairies, pelouses, bord des chemins ; espéce plu-
tot calciphile. — Boul., Pic., Fluv., Mosan, Lorr., Champ., Eifel centr. : C-AC ; Mar.
(surtout sept.), Brab., Ard. : R ; ailleurs : RR, souvent d’indigénat douteux, ou nul. —
Europe, Asie occ. — Médicinal.
5.— P. major L. (Plantain a larges feuilles. Grote weegbree. Breit-Wegerich). — 10-40
(-60) cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. ros. ou Thér.
OBS. — L’espéce présente de nombreuses variations stationnelles gén. sans va-
leur taxonomique : accommodats nains piétinés, individus géants liés 4 des sols excep-
tionnellement riches,... Deux sous-espéces, reli¢es par des intermédiaires, ont pourtant
été reconnues dans le territoire de la Flore :
Capsule contenant gén. 6-13(-15) graines ; opercule souvent brusquement rétréci dans
le haut (Fig. 8, p. 613). Graines longues de 1,1-1,6 mm, a angles émoussés, brun
clair a olivatre (Fig. 10, p. 613). Hampe florale gén. dressée dés la base. Limbe
foliaire le plus souvent ovale, entier ou grossiérement denté dans la moitié inf. et
brusquement contracté en pétiole, parfois un peu cordé a la base (Fig. 6, p. 613) .
sevcanwsuyeyyseuverressovevuavancesnneseatestvenacenscracarienriernsnassenuperesbenasesnrsortenetesiens a. subsp. major
141. Plantaginaceae
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142. Scrophulariaceae
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142. Scrophulariaceae
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142. Scrophulariaceae
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142. Scrophulariaceae
L. (cette derniére espéce classée par certains auteurs dans une famille autonome des
Selaginaceae).
— Cette famille renferme de nombreuses plantes cultivées pour |’ or-
nement dans les parcs et les jardins. Outre certaines appartenant 4 plusieurs genres
traités dans la clé, signalons celles des genres Calceolaria L., Nemesia VENT. (en par-
ticulier N. caerulea Hiern) et Penstemon ScumiveL. Les suivantes ont été signalées
par ailleurs a l’état subspontané : Anarrhinum bellidifolium (L.) WiLLD., Asarina pro-
cumbens Mit., Collinsia heterophylla Buist ex GRAHAM, Erinus alpinus L. et Sutera
cordata (THuNB.) O. Kuntze. On cultive aussi pour l’ornement Paulownia tomentosa
(Tuuns.) Steup. (Syn. : P. imperialis SieBoLp et Zucc.), arbre atteignant 15 m de hau-
teur, originaire de la Chine et du Japon, a grandes feuilles a limbe ovale-cordé et pani-
cules de fleurs a corolle violacé pale, ponctuée de brun et marquée de 2 lignes jaunes
a la gorge ; il est rarement subspontané. Enfin, on cultive plusieurs espéces et hybrides
du genre Hebe Comm. ex Juss., proche du genre Veronica, mais a port buissonnant et
capsule plus ou moins comprimée dorsi-ventralement ; citons entre autres H. cupres-
soides (Hook. f.) Cock. et ALLAN et H. ochracea Asuwin [Syn. : H. armstrongii auct.
non (JOHNSON ex J.B. Armstr.) Cock. et ALLAN], a trés petites feuilles ressemblant a
des écailles de Cupressaceae, originaires de Nouvelle-Zélande, comme presque tous
les autres Hebe cultivés dans le territoire de la Flore.
618
142. Scrophulariaceae
619
142 . Scrophulariaceae
deanum Kocn), V. lychnitis thapsus (V. xspurium Kocu ; Syn: V. xthapsi L. ?),
V. nigrum x phlomoides (V. xbrockmuelleri RuHMER) et V. nigrum = thapsus (V. xsemi-
album Cuaus. ; Syn. : % xcollinum Scurap. non SAuIsB.).
3.— Divers représentants du genre Verbascum sont cultivés pour l’or-
nement dans les jardins. Ils ressemblent souvent a X densiflorum ou a V. phlomoides,
mais plusieurs espéces exotiques, ainsi que des hybrides, sont probablement aussi pré-
sents. Certaines de ces plantes, qui restent a étudier dans le territoire de la Flore, sont
susceptibles de se rencontrer a |’état subspontané.
Verbascum blattaria L. (Moleéne blattaire. Mottenkruid. Schaben-K6nigskerze). — 40-
120 cm. — Juin-aoit. — Hémicrypt. ros. bisannuel. — Berges des riviéres, prés frais
de plaine alluviale dans la zone inondable, friches, terrains vagues, ballast des voies
ferrées, terrils. — Mar. mér., Boul., Fl., Camp., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Champ., Tert.
par. : RR. — Europe, Asie occ. et médiane, Afrique du Nord. — Mellifére.
V. thapsus L. (Bouillon blanc a petites fleurs. Koningskaars. Kleinbliitige Kénigs-
kerze). — 30-200(-300) cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. ros. bisannuel. — Coupes
forestiéres, terrains vagues, bord des chemins, friches, ballast des voies ferrées, dunes
rudéralisées ; gén. sur des sols secs. — AC, sauf Mar., Fl., Camp. et Ard. (surtout val-
lées) : AR. — Europe, Asie tempérée, Madére. — Médicinal. — Mellifére.
V. densiflorum Berrov. (Syn.: Vv thapsiforme Scurap.). (Bouillon blanc a grandes
fleurs. Stalkaars. Grossbliitige K6nigskerze). — (30-)60-180(-220) cm. — Juill.-sept.
— Hemicrypt. ros. bisannuel. — Friches, bord des chemins, terrains vagues, coupes
forestiéres, ballast des voies ferrées, terrils ; espéce calciphile. — Pic. (surtout mér.),
Fluv., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par.: AR ; Mar. (répandu aux env. d’Anvers), FI.
(surtout env. de Gand), Camp., Brab., Ard. or. (Oesling), Eifel centr. : RR ; ailleurs :
parfois adventice. — Europe. — Mellifére.
V. phlomoides L. (Moléne faux phlomis. Keizerskaars. Windblumen-KGnigskerze).
— 60-150 cm. — Juill.-aott. — Hémicrypt. ros. bisannuel. — Friches, coupes fores-
tiéres, bord des chemins, terrains vagues, terrils ; gén. sur des sols secs. — Tert. par. :
R ; Camp., Brab., Mosan, Lorr., Champ. : RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe
(sauf N), Asie occ, — Mellifére.
V. lychnitis L. (Moléne lychnite. Melige toorts. Mehlige Konigskerze). — 30-150 cm.
— Juin-sept. — Hémicrypt. ros. bisannuel. — Friches, coupes forestiéres, rochers, pe-
louses ouvertes, ballast des voies ferrées ; espéce calciphile. — Mosan, Lorr., Champ.,
Tert. par.: AC; Pic. mér.: AR; Ard. (surtout Oesling), Eifel centr.: AR-R; Boul.,
Brab. (surtout or.) : R-RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe, Asie occ., Afrique
du Nord. — Mellifére.
OBS. — La forme 4 corolle blanche [f. album (MILL.) Kocu] est beaucoup plus
répandue dans le nord-est du territoire de la Flore que la forme type (f. Lychnitis), a
corolle jaune.
V. pulverulentum VILL. (Syn. : % floccosum Waupst. et Kit.). (Moléne floconneuse.
Vlokkige toorts. Flockige Kénigskerze). — 50-150(-200) cm. — Juill.-sept. — Hémi-
crypt. ros. bisannuel. — Friches, coupes forestiéres, pelouses ouvertes ; espéce calci-
phile. — Pic. occ., Champ., Tert. par.: R ; Lorr.: RR; ailleurs : parfois adventice ou
rarement naturalisé. — Europe mér. et occ., Madére. — Mellifére.
V. nigrum L. (Moléne noire. Zwarte toorts. Schwarze K6nigskerze). — 50-150 em. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Coupes forestiéres, terrains vagues, bord des chemins, bal-
last des voies ferrées ; gén. sur des sols un peu frais. — Fluv., Mosan, Ard., Lorr., Eifel
centr. : C-AC ; Pic. : AC-AR ; Camp., Brab. or., Champ., Tert. par. : AR ; ailleurs : RR.
— Europe (sauf N et S), Asie médiane. — Mellifére.
620
142. Scrophulariaceae
different peu des feuilles mais dont les autres ont des dimensions qui
décroissent progressivement vers le haut ..........cccescsssessecsssessecseeeessens 2
Inflorescence : une grappe terminale ou axillaire, nettement distincte du reste
de la plante ; fleurs toutes munies de petites bractées trés différentes des
feuilles mormales 0.2.0... cccecccceseeesseeesseesenecceseeeesseeeseceneecessaeerseeeneeeens 14
Sépales accrescents et nettement cordés a la base (Fig. 3, p. 623). Limbe
foliaire 4 (3-)5(-7) grosses dents, paraissant presque autant de lobes, le
médian plus large que les latéraux (Fig. 4, p. 623). Corolle lilas rosé
pale, a lobes plus petits que les sépales. Capsule a (1-)2-4 graines de
25-3 MM de Alam. 0......eee eel eeceeeeseeseeseeceseceeeeeees 1. Veronica hederifolia
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142 . Scrophulariaceae
622
142. Scrophulariaceae I (Verbascum, Veronica)
623
142 . Scrophulariaceae
10 Sépales plus ou moins hérissés sur les bords, mais a poils courts (ou parfois
presque glabres) sur la face ext., se recouvrant gén. par les bords vers
la base a la maturation des fruits (Fig. 11, p. 623) ; les poils de la base
des sépales env. de méme longueur que les autres. Capsule non caré-
née, chaque loge renfermant (2-)7-9(-15) graines ; style plus long que
’ échancrure de la capsule. Limbe foliaire un peu luisant, presque glabre
a la face sup. (Fig. 12, p. 623). Corolle bleue, parfois avec le lobe inf.
PIUS Pale oo... ee eecceeeeeteeeeecseeesseeseeseaeeeeecsaeeeseeeaeeeeeseeeenseeees 6. V. polita
Sépales hérissés sur les bords et sur la face ext., ne se recouvrant pas par les
bords a la maturation des fruits (Fig. 7, p. 623) ; les poils de la base des
sépales plus longs que les autres. Capsule mire carénée, chaque loge
renfermant (2-)5-6(-7) graines; style égalant env. l’échancrure de la
capsule. Limbe foliaire mat, plus ou moins velu sur les deux faces (Fig.
8, p. 623). Corolle uniformément bleu Vif... eee 4. V. opaca
11 Pédicelles fructiféres plus longs que le calice ou env. égaux a celui-ci. Sé-
pales non accrescents, un peu plus courts que la capsule. Corolle bleu
VUE cece ccccccteeescceecseccseeceeaceesceeceaeeceseeeeaeeeeeeceaeeseaeeesaseeeeeesseecssseesseeenaees 12
Pédicelles fructiféres presque nuls ou plus courts que le calice. Sépales un
peu accrescents, dépassant la capsule. Corolle bleu clair ou blanche .....
12 Feuilles 4 limbe nettement denté, les inf. courtement pétiolées (Fig. 20, p.
623). Capsule plus longue que large, l’extrémité du style dépassant long.
Pechatiorare (Pig. 19, p.. 623) scccaxxesasnssacasasesncasasiavoaneane 10. V. praecox
Feuilles a limbe a peine dente, toutes sessiles (Fig. 22, p. 623). Capsule plus
large que longue, l|’extrémité du style ne dépassant pas ou dépassant peu
Péchancrure (Fig. 21, p. 623) .....ceceescsscsseseseeseeesseens 11. V. acinifolia
13 Feuilles glabres, 4 limbe entier ou presque entier. Corolle blanche ou bleu
trés pale. Capsule glabre ; style presque nul. Tige glabre «0.0.0...
voseceaeeceseecesseseneeseseeceeeenseeceseecseseceessseeseeseeeesssseessseeeseeeesees 12. V. peregrina
Feuilles velues, a limbe denté (Fig. 14, p. 623). Corolle bleue. Capsule ve-
lue ; style bien visible (Fig. 13, p. 623). Tige a poils la plupart disposés
SUL MEME TANS JOMOUWUCINAUR sceccumeassasrsnamreamnnaraccnwe 7. V. arvensis
14 Inflorescence en grappe terminale allongée. Tube de la corolle bien vi-
sible. Limbe foliaire ovale-lancéolé a lancéolé-linéaire. Style long et
TENUOUS | scsaxecumcsacismmencnaenrmemcacensa
vera ce asaeARERETAT Aannneptdceddibih ddcadiiaue 15
Inflorescence en grappe axillaire allongée. Tube de la corolle trés court et
peu visible. Limbe foliaire et style variables 0.0... eee eeeeeeneeeeeeeee 16
15 Sépales aigus, dépourvus de poils glanduleux. Feuilles opposées ou verti-
cillées par 3-4 ; limbe 4 sommet acuminé et a bord denté en scie, gén.
en partie doublement (c’est-a-dire certaines dents elles-mémes dentées).
Plante robuste, a tige pubescente a glabrescente dans le haut, gén. haute
de plus de 50 CM oo... cece eeceeeeeeseeeseeceeeeeeeeneeseaeeneeeeeees 22. V. longifolia
Sépales obtus, gén. velus-glanduleux. Feuilles opposées ; limbe 4 sommet
obtus chez les feuilles inf., subaigu a subobtus chez les feuilles sup., et
a bord crénelé a subentier, a dents toujours simples. Plante peu robuste,
a tige gén. velue-glanduleuse dans le haut, ne dépassant pas 50 cm de
FSO eer snccoermenernonnonmmnencenmeareeramnomenianwmmmnenenasmmmenememes 23. V. spicata
624
142. Scrophulariaceae
16 Plantes glabres (sauf parfois l’inflorescence plus ou moins glanduleuse) ou
plus rarement pubescentes mais alors a limbe foliaire lancéolé-linéaire
(*), croissant dans des endroits Humides ...........ccccccesseesscssseeeeesseeesees 17
Plantes velues, a limbe foliaire jamais lancéolé-linéaire, croissant gén. dans
des milieux secs, rarement dans des milieux humides mais alors trés
OMDIagéS .......ceccesccesccseeeeecsseeseeseeesecseeeaeeeesseeeeeeeccssseeeeaecssssseseseressaseas 19
17 Une seule grappe de fleurs 4 chaque noeud. Limbe foliaire lancéolé-linéaire,
peu denté. Capsule dépassant nettement le calice; style flexueux.
Graines d’env. 2 mm de diam. Corolle rose pale, lilas ou blanchatre .....
sas eset a aRR RA CaRcRe eR eRUMNNNERERaRREeREREeERTSERT eaRNaNEtERRERAN ORR 15. V. scutellata
Deux grappes de fleurs s’opposant a chaque nceud. Limbe foliaire variable,
ovale a lancéolé. Capsule plus courte ou un peu plus longue que le ca-
lies ¢ style variable, Graines d’env. 0,5 mi Je Gigi, sessssssconscesserses 1
18 Feuilles toutes courtement pétiolées, a limbe un peu charnu, ovale-orbicu-
laire a ovale-oblong, obtus au sommet. Tige couchée-ascendante et radi-
cante dans le bas, cylindrique. Corolle d’env. 5-7 mm de diam., gén. bleu
Vil, PATSMIGHETOSEE: sos csneasanexamacrnannanncenmnedeeemenes 16. V. beccabunga
Feuilles, au moins les sup., sessiles, semi-amplexicaules, a limbe non ou peu
charnu, ovale-lancéoléa linéaire-lancéolé, aigu au sommet. Tige dressée
A dressée- ascendante, gén. a 4 angles plus ou moins marqués. Corolle
de 3-7(-10) mm de diam., bleue ou rose, gén. veinée de violacé ou de
rougeatre, rarement blanchatre ...ccceecesesseseese 17. V. anagallis-aquatica
19 Tige pourvue de deux lignes longitudinales de poils denses, gén. glabre entre
celles-ci, rarement velue tout autour (mais alors a pilosité plus lache
entre les deux lignes longitudinales). Capsule plus courte que le calice.
Graines d’env. 1 mm de diam. Sépales : 4 we. 18. V. chamaedrys
Tige pourvue de poils disposés uniformément tout autour. Capsule plus lon-
gue que le calice. Graines de 1,5-2 mm de diam. Sépales : 4 ou 5 ..... 20
20 Feuilles 4 pétiole long de 6-15 mm. Capsule plus large que longue, large
d’env. 8 mm. Inflorescence lache, constituée de 2-5(-8) fleurs. Bractée
beaucoup plus courte que le pédicelle floral. Sépales : 4, subégaux, longs
Ce 4-5 I oo cececeeeeneeseeeeeeeeseeseneeeseceeesneeeseeeeeeaees 19. V. montana
Feuilles a pétiole long de 6 mm au max. ou (sub)sessiles. Capsule plus lon-
gue ou env. aussi longue que large. Inflorescence dense (mais devenant
éventuellement plus ou moins lache aprés la floraison), gén. constituée
de plus de 8 fleurs. Bractée un peu plus courte a plus longue que le pédi-
Celle Floral oo... eeescceceeessccsseeeceessecsseeeseesesecseeesseessesseeesessceeesseessseeeeees Z
21 Feuilles 4 pétiole long de (1-)2-6 mm. Inflorescence munie d’abondants
poils glanduleux. Sépales : 4, subégaux, longs d’env. 2,5-3 mm. Diam.
de la corolle : env. 8 mm. Capsule obtriangulaire-cordiforme, dépassant
long. les sépales a MAtUTIte oo eee eteeeterteeeeenes 14. V. officinalis
Feuilles sessiles ou subsessiles. Inflorescence dépourvue de poils glandu-
leux. Sépales : (4-)5 (le 5° souvent trés petit), inégaux, les plus grands
625
142. Scrophulariaceae
626
142. Scrophulariaceae
les jardins de rocailles. Se naturalisant facilement : terrains vagues, bord des chemins,
pelouses tondues, berges des cours d’eau. — AR-RR. — Asie Mineure. Naturalisé ca
et la en Europe. — [*]
4.— V. opaca Frizs (Véronique a feuilles mates. Doffe ereprijs. Glanzloser Ehrenpreis).
— 5-20 cm. — Avr.-mai et aoiit-oct. — Thér. — Cultures, friches, bord des chemins,
terrains vagues. — RR (surtout Fluv. sept. et districts mér.). En voie de disparition dans
le territoire de la Flore. — Europe centr. et or.
5.— V. agrestis L. (Véronique des campagnes. Akkerereprijs. Acker-Ehrenpreis). — 5-25
cm. — Avr.-juin et aotit-sept. — Thér. — Cultures, friches, terrains vagues, haies, bal-
last des voies ferrées. — C-AC, sauf Fl. et Ard. : AR, Camp. : RR. — Europe, SW de
Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
6. — V. polita Fries (Véronique a feuilles luisantes. Gladde ereprijs. Glanzender Ehrenpreis).
— 5-20 cm. — Avr.-oct. — Thér. — Cultures, friches, surtout sur des sols calcariféres.
—AR-R, sauf Camp. et Ard. : RR. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord, Maca-
ronésie.
7.— V. arvensis L. (Véronique des champs. Veldereprijs. Feld-Ehrenpreis), — 5-30 cm. —
Avr.-oct. — Thér. — Cultures, talus, vieux murs, pelouses ouvertes, ballast des voies
ferrées. — C-AC. — Zones tempérée et subarctique de l’hémisphére boréal. Devenant
subcosmopolite.
8.— V. triphyllos L. (Véronique trifoliée. Handjesereprijs. Dreiteiliger Ehrenpreis). —
5-15 cm. — Mars-mai. — Thér. — Cultures, friches, surtout sur des sables acides. —
Lorr. (surtout NE et E) : AR-R ; Brab. centr. et or., Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul.
En voie de raréfaction dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et médiane, SW de
l Asie, Afrique du Nord.
9.— V. verna L. (Véronique printaniére. Kleine ereprijs. Frihlings-Ehrenpreis). — 5-55
cm. — Mars-mai. — Thér. — Cultures, friches, landes sableuses et plutdt acides. —
Tert. par. : AR ; Lorr. (surtout sept.), Champ. : R-RR ; ailleurs : nul ou disparu. — Eu-
rope, Asie sud-occ. et médiane, Afrique du Nord.
10.—V. praecox ALL. (Véronique précoce. Vroege ereprijs. Friiher Ehrenpreis). — 5-15
cm. — Mars-juin. — Thér. — Cultures, gén. sur des sables acides, pelouses ouvertes,
ballast des voies ferrées. — Tert. par. : R ; Mar., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Champ.:
RR ou probablement disparu de la plupart de ces districts : ailleurs : parfois ‘adventice.
— Europe mér., centr. et or., SW de I’ Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Espéce en voie de disparition dans le territoire de la Flore, sauf, trés
localement (SW de ce territoire), le long de voies ferrées, ott elle est apparue a la fin
des années 90.
11—V. acinifolia L. (Véronique a feuilles d’acinos. Steentijmereprijs. Steinquendel-
Ehrenpreis). — 5-15 cm. — Avr.-juill. — Thér. — Cultures sur des sols plutdt acides,
chemins herbeux. — Mosan : RR ; Camp. sept. (Pays-Bas) : RR, d’indigénat douteux ;
ailleurs : nul ou disparu. — Europe mér. et sud-centr., Asie Mineure.
12.—V. peregrina L. (Véronique étrangére. Vreemde ereprijs. Fremder Ehrenpreis). — 5-30
cm. — Avr.-oct. — Thér. — Cultures, pépiniéres, sites rudéralisés humides ou frais,
cimetiéres, berges des étangs et des cours d’eau. — AC-R. En expansion dans le terri-
toire de la Flore. — Amériques. Naturalisé en Europe ; devenant subcosmopolite.
13.—-V. serpyllifolia L. (Véronique a feuilles de serpolet. Tijmereprijs. Thymian-
Ehrenpreis). — 4-25 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Coupes et chemins fores-
tiers, prairies, friches et champs humides. — AC-AR, sauf Mar. (surtout sept.) : R et
Champ. : RR. — Zones tempérée et froide de l’hémisphére boréal.
14.—V. officinalis L. (Véronique officinale. Mannetjesereprijs. Wald-Ehrenpreis). — 15-40
cm. — Juin-aoit. — Cham. herb. — Landes, foréts claires, friches, coupes forestiéres,
gén. sur des sols acides. — Mosan, Ard., Eifel centr. : C ; Fl., Camp., Brab. (surtout
627
142 . Scrophulariaceae
centr.) : AC ; Lorr.: C-AR (mais R-RR en Lorr. mér.) ; Boul., Pic. (surtout occ. et
sept.), Tert. par.: AR ; ailleurs : R, sauf Champ. : RR. — Europe, Caucase. — Melli-
fére.
15.- V. scutellata L. (Véronique a écus. Schildereprijs. Schild-Ehrenpreis). — 10-40 cm.
— Juin-sept. — Hémicrypt. ou Hél. — Fossés, prairies marécageuses, carigaies, sur
des sols plutét acides. — Camp., Ard. : AR ; Pic. occ., Lorr. (surtout sept.), Champ.,
Tert. par., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR. — Zones tempérée et froide de l’hémisphére
boreal.
OBS. — A cété de la var. scutellata, plante glabre ou presque glabre largement
répandue, on rencontre parfois, surtout dans la partie mer. du territoire de la Flore, la
var. pilosa VAHL, plus ou moins densément pubescente.
16.— V. beccabunga L. (Véronique des ruisseaux. Beekpunge. Bachbungen-Ehrenpreis,
Bachpunge). — 20-80 cm. — Mai-sept. — Hél. ou Hémicrypt. — Sources, fossés,
suintements, bord des ruisseaux. — C-AC, sauf Ard. : AR, Mar. et Camp. : R. — Eu-
rope, Asie tempérée, Afrique du Nord. — Mellifeére.
17.- V. anagallis-aquatica L. (Véronique mouron d’eau. Waterereprijs. Wasser-Ehrenpreis).
— 10-80(-100) cm. — Mai-aotit. — Hél., Hémicrypt. ou Thér. — Fossés, bord des
eaux, berges des étangs, orniéres des chemins humides. — Espéce trés variable, au
sein de laquelle on s’efforcera de distinguer les sous-espéces suivantes, les deux bien
connues du territoire de la Flore étant reliées entre elles par des populations plus ou
moins intermédiaires, certaines souvent considérées comme d’ origine hybride :
a. Capsule elliptique, dépassant long. le calice. Corolle blanchatre, parfois veinée de
HIS) sc.cicenenenee can sasnsaveveraaraisanteamnnsrene
eT aNTTEN causeTTeNEN c. subsp. anagalloides
Capsule ovale a suborbiculaire, égalant ou dépassant 4 peine le calice. Corolle
bleue ou rose, veinée de violet ou de rougedtre oo... cecsesessteceseesteeseeeeees b
b. Bractées linéaires, aigués au sommet, gén. plus courtes que les pédicelles fructi-
féres, ceux-ci gén. dressés ou étalés-ascendants. Sépales dressés 4 maturité
du fruit. Corolle de 5-7(-10) mm de diam., gén. bleue, veinée de violacé.
Capsule ovale a suborbiculaire, aussi longue ou un peu plus longue que large.
Feuilles a limbe ovale-lancéolé, d’un vert clair, les inf. souvent distinctement
péetiolées. Tige gén. Verte oc eeeeseeseeeetees a. Subsp. anagallis-aquatica
Bractées lancéolées, plus ou moins obtuses au sommet, gén. aussi longues ou
plus longues que les pédicelles fructiféres, ceux-ci gén. étalés plus ou moins
a angle droit. Sépales étalés a réfiéchis 4 maturité du fruit. Corolle de 3-5
mm de diam., gén. rose, veinée de rougeatre. Capsule suborbiculaire, un peu
plus large que longue. Feuilles a limbe lancéolé 4 linéaire-lancéolé, d’un vert
foncé, toutes sessiles. Tige souvent teintée de pourpre ..... b. subsp. aquatica
a. subsp. anagallis-aquatica. — AR-R, sauf Mar., Ard. et Eifel centr. : RR. — Sub-
cosmopolite.
b. subsp. aquatica NyMaN (Syn. : Ve catenata PENNELL). — Mar. : AC ; Fl., Camp.,
Pic. (surtout occ.), Brab. (surtout occ. et Fluv. sept.), Champ., Tert. par. : AR;
ailleurs : R-RR ou nul. — Zones tempérée et subarctique de |’hémisphére boréal.
c. subsp. anagalloides (Guss.) Bart. (Syn. : V. anagalloides Guss.). — A rechercher,
surtout dans la partie mér. du territoire de la Flore. — Europe mér. et sud-centr.,
SW de I’ Asie, Afrique du Nord. — * ?
18.- V. chamaedrys L. (Véronique petit chéne. Gewone ereprijs. Gamander-Ehrenpreis).
— 20-60 cm, — Avr.-juin. — Cham. herb. — Haies, talus, bois clairs, coupes et lisiéres
forestiéres, prairies séches. — C-AC. — Europe, Asie occ. et médiane. — Mellifére.
OBS. — Acdté de la var. chamaedrys, répandue, a feuilles sup. sessiles ou subses-
siles, on rencontre rarement la var. Jamiifolia (Hayne) G. Beck, a feuilles sup. souvent
plus grandes et distinctement pétiolées.
628
142. Scrophulariaceae
19—V. montana L. (Véronique des montagnes. Bosereprijs. Berg-Ehrenpreis). — 15-50
cm. — Mai-juill. — Cham. herb. — Aulnaies et frénaies, chemins forestiers humides.
— Boul., Brab., Mosan, Tert. par. : AC-AR ; Lorr. (surtout sept.) : AC-R ; Pic. occ. et
sept., Ard., Champ., Eifel centr. : R. ; ailleurs : RR et d’indigénat douteux ou nul. —
Europe mér. et médiane, Caucase, Afrique du Nord. — Mellifére.
20.—V. prostrata L. subsp. scheereri J.P. Branpt [Syn. : V scheereri (J.P. Branpt) Hotus].
(Véronique couchée. Liggende ereprijs. Niederliegender Ehrenpreis). — 10-40 cm.
— Mai-juill. — Cham. herb. — Pelouses calcaires séches. — Mosan mér. (régions du
Viroin et de Han-sur-Lesse), Lorr. (surtout mér.), Champ., Tert. par. : R-RR ; Fluv. sept.
(Pays-Bas) : RR. — Europe occ.
OBS. — La subsp. scheereri différe de la subsp. prostrata, a distribution plus or.,
par sa corolle plus grande, d’un bleu plus vif et par ses feuilles moins pubescentes,
a limbe plus étroit. Certaines plantes du Fluv. sept. tendent un peu vers cette subsp.
prostrata.
3. Limosella L.
629
142. Scrophulariaceae
4. Cymbalaria HILL
630
142. Scrophulariaceae
corolle (chez L. repens, éperon droit, égalant env. la moitié du reste de la corolle), est
naturalisée sur les murailles de Saint-Valéry-sur-Somme (Pic. mér., a la limite du terri-
toire de la Flore) et parfois subspontanée ailleurs (surtout dans les milieux urbains).
1.— Linaria vulgaris MILL. (Linaire commune. Vlasbekje. Gew6hnliches Leinkraut). —
20-70(-100) cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Bord des chemins, talus, friches, ter-
rains vagues, ballast des voies ferrées. — C-AC. — Europe, Asie occ. — Mellifére.
2.— L. repens (L.) Mitt. [Syn.: LZ. striata (LaM.) DC. ; L. monspessulana (L.) Mit.].
(Linaire striée. Gestreepte leeuwenbek. Gestreiftes Leinkraut). — 15-50(-80) cm. —
Mai-aoat. — Hémicrypt. — Friches, éboulis crayeux, talus, ballast des voies ferrées,
terrils ; espéce calciphile. — Champ. : C; Lorr, Tert. par. : AC ; Pic. (surtout mér.) :
AR ; Mosan, Ard. : AC vallée de la Meuse en amont d’Hastiére, RR ailleurs ; Boul.,
Brab. : R ; ailleurs : RR, introduit. — SW de Il’Europe. — Mellifére.
3.— L. arvensis (L.) Desr. (Linaire des champs. Blauwe leeuwenbek. Acker-Leinkraut).
— 10-30 cm. — Juin-aoit. — Thér. — Cultures, friches, graviers des cours d’eau. —
Fluv., Ard. or., Tert. par., Eifel centr, : RR ou plus probablement disparu ; ailleurs : nul,
inconstant ou disparu. En voie de disparition dans le territoire de la Flore. — Europe
mér., Asie Mineure, Afrique du Nord, Canaries. — Mellifeére.
4,— L. supina (L.) CHazeELLes (Linaire couchée. Liggende leeuwenbek. Liegendes Lein-
kraut). — 5-30 cm. — Mai-sept. — Thér. — Friches, cultures, moissons, éboulis cal-
caires, ballast des voies ferrées. — Mar., Pic. (surtout mér.), Lorr., Champ., Tert. par. :
R; Boul., Camp., Brab. : RR ; ailleurs : parfois introduit. Semble en progression vers
le NE. — SW de l’Europe, Afrique du Nord. — Mellifére. — * [*]
6. Kickxia Dum.
(Linaire. Stoppelleeuwenbek. Tannelkraut)
Feuilles (au moins les sup.) 4 limbe gén. hasté ou sagitté (rarement, dans des
échantillons réduits, muni seulement d’une petite dent latérale, voire simple-
ment ovale). Pédicelle floral glabre (sauf juste sous la fleur). Sépales ovales-
lancéolés, non accrescents. Corolle a éperon droit .......... 1. Kickxia elatine
Feuilles toutes 4 limbe ovale a ovale-elliptique, cordé a arrondi a la base. Pé-
dicelle floral velu sur toute sa longueur. Sépales ovales a ovales-oblongs,
accrescents. Corolle a éperon COurbE 00... ee eee eee eeeeeeee 2. K. spuria
OBS. — Kickxia xconfinis (Lacrorx) S06 (Syn. : Linaria xconfinis Lacrotx), hybride
entre K. elatine et K. spuria, présente des feuilles ressemblant a celles de K. elatine et des
pédicelles floraux comparables a ceux de K. spuria.
1. — Kickxia elatine (L.) Dum. [Syn. : Linaria elatine (L.) Mit.]. (Linaire élatine. Spies-
leeuwenbek. Spiessblattriges Tannelkraut). — 10-40 cm. — Juin-oct. — Thér. —
Cultures, friches, surtout sur des sols argileux ou marneux, ballast des voies ferrées.
— Pic., Brab., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : AR ; Mar. (polders) : R-RR ; ailleurs :
RR ou nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord, Madere.
OBS. — Adventice : Kickxia elatine (L.) Dum subsp. crinita (MABILLE) GREUTER.
2.— K. spuria (L.) Dum. [Syn.: Linaria spuria (L.) Mix.]. (Linaire batarde. Eironde
leeuwenbek. Eiblattriges Tannelkraut). — 10-40 cm. — Juin-oct. — Thér. — Cultures,
friches, surtout sur des sols compacts et calcariféres, parfois aussi sites rudéraux. —
Pic., Lorr., Champ., Tert. par.: AC ; Boul., Mosan: R; Mar., Brab.: RR; ailleurs :
parfois adventice. — Europe, SW de |’ Asie.
631
142. Scrophulariaceae
voies ferrées, cultures sarclées, jardins, graviers des riviéres, terrains vagues. — AC-AR.
— Europe (sauf N), SW de I’ Asie.
OBS. — Adventice (ou subspontané) : Chaenorrhinum origanifolium (L.) Kost.
8. Antirrhinum L.
9. Misopates Rarin.
Misopates orontium (L.) Rarin. (Syn. : Antirrhinum orontium L.). (Muflier des champs.
Akkerleeuwenbek. Ackerlowenmaul). — 10-60 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Moissons,
cultures, friches, de préférence sur des sols non calcaires, parfois terrains vagues et dé-
combres. — Camp., Pic. (surtout mér.), Brab. (sauf occ.), Mosan, Ard., Lorr. sept. : AR ;
ailleurs : R-RR. En régression dans le territoire de la Flore. — Europe, Asie tempérée,
Afrique du Nord, Macaronésie. Limites d’indigénat incertaines. — Mellifére.
632
142. Scrophulariaceae
4 Staminode orbiculaire ou réniforme, entier (Fig. 31, p. 635). Limbe foliaire
obtus au sommet, crénelé, subcordé a largement cunéé a la base. Ailes
de la tige gén. larges de moins de 1 mm ..........
ee 2. S. auriculata
Staminode bilobé, a lobes divergents (Fig. 32, p. 635). Limbe foliaire aigu a
subobtus au sommet, denté en scie, arrondi a atténué a la base. Ailes de
la tige gén. larges de plus de 1 MM ou... ceeeeeteeeeeeneees 3. S. umbrosa
OBS. — Adventice : Scrophularia scopolii Pers.
S. auriculata L. (Syn. : S. balbisii Hornem. ; S. aquatica auct. non L., nom. rejic.).
(Scrofulaire aquatique. Geoord helmkruid. Wasser-Braunwurz). — 60-120 cm. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Bord des eaux, suintements. — AC-AR, sauf Fl., Camp. :
AR-R, Ard. : R-RR et Eifel centr. : nul. — Europe meér. et sud-occ., Afrique du Nord,
Madeére. — Mellifére.
S. umbrosa Dum. (Syn. : S. aquatica L., nom. rejic. ; S. alata Giuin.; S. ehrhartii StE-
vEN). (Scrofulaire ailée. Gevleugeld helmkruid. Gefliigelte Braunwurz). — 50-150
(-200) cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Bord des eaux. — Fluv., Mosan, Lorr. : AR ;
FI. (surtout or.), Pic. or., Brab. (surtout centr. et or.), Tert. par., Eifel centr. : R-RR ; a
rechercher ailleurs. — Europe médiane et or., SW de l’Asie. — Mellifére.
OBS. — On peut distinguer deux sous-espéces, dont la valeur taxonomique est
discutée ; leur répartition dans le territoire de la Flore doit étre étudiée :
Staminode env. 2 fois aussi large que long, fortement émarginé et progressivement
rétréci en pédicelle (Fig. 32, p. 635). Feuilles toutes a limbe aigu au sommet.
Rameaux dressés. Corolle brunatre clair oo... sees eeeseereenees a. subsp. umbrosa
Staminode presque 3 fois aussi large que long, faiblement émarginé et brusquement
rétréci en pédicelle. Feuilles inf. 4 limbe subobtus au sommet. Rameaux étalés.
Corolle brun rouge. — Serait plutot répandu dans le nord et l’est du territoire de
la Flore 0... eee b. subsp. neesii (WirTG.) E. Mayer (Syn. : S. neesii WirTG.)
633
142. Scrophulariaceae
2.— M. guttatus DC. (Syn. : M. Juteus auct. non L.). (Mimule tacheté. Gele maskerbloem.
Gefleckte Gauklerblume). — 20-80 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ou Hél. — Berges
des cours d’eau, suintements. — Mar., Boul., Fl., Camp., Pic. sept., Brab., Mosan,
Ard., Lorr. nord-or. : R-RR, naturalisé ; ailleurs : parfois subspontané ou adventice.
En expansion, au moins localement, dans le territoire de la Flore. Parfois cultivé pour
Pornement au bord des piéces d’eau. — Amérique du Nord occ. — [*]
12. Gratiola L.
634
142. Scrophulariaceae II
635
142 . Scrophulariaceae
dans la partie occ. du département du Haut-Rhin, prés de Fénétrange ; Camp. or. : RR,
probablement introduit (Zonhoven). — Europe centr. et or., Asie médiane et or. — * [*]
OBS. — Cette espéce a été observée en Belgique en 1995, en Camp. or., dans
un étang proche de celui ot! a été découverte deux ans plus tét l’espéce suivante. Son
introduction dans cette station est trés vraisemblable.
L. dubia (L.) PENNELL [Syn. : L. gratioloides Lioyp ; Ilysanthes dubia (L.) BARNH. ;
I. attenuata (SPRENG.) SMALL]. (Lindernie fausse gratiole. Schijngenadekruid. Grosses
Buchsenkraut). — 5-25 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Etangs asséchés. — Camp. or. :
RR, naturalisé (Zonhoven). — Amérique du Nord. Naturalisé dans le SW de |’Europe
et localement en Allemagne (vallée de l’Elbe). — [*]
OBS. — 1. — Cette espéce a été découverte pour la premiére fois dans le territoire
de la Flore en 1993 ; elle a été introduite probablement par des transports de poissons
provenant de France, ou la plante est naturalisée depuis un si¢cle et demi. En expansion
aux env. de Zonhoven, elle est susceptible de se répandre en Camp. et ailleurs.
2. — Dans les stations connues jusqu’ici, les fleurs semblent gén. cléisto-
games, alors qu’ailleurs elles seraient le plus souvent chasmogames.
636
142. Scrophulariaceae
2.— D. lutea L. (Digitale jaune. Geel vingerhoedskruid. Gelber Fingerhut). — 40-120 cm.
— Juin-aotit. — Hémicrypt. ros. bisannuel. — Lisiéres et coupes forestiéres, clairiéres,
talus, pelouses, sur des sols calcariféres. — Lorr. (sauf or.) : AC ; Mosan (surtout mér.),
Ard. or. (Oesling) : AR ; Pic. mér., Ard. (excepté Oesling), Champ., Tert. par., Eifel
centr. : RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe médiane et sud-centr. — Mellifére.
D. grandiflora Mitt. (Syn. : D. ambigua Murray). (Digitale a grandes fleurs. Groot-
bloemig vingerhoedskruid. Grossbliitiger Fingerhut). — 30-120 cm. — Juin-aoit. —
Hémicrypt. ros. bisannuel. — Lisiéres et coupes forestiéres, clairiéres, surtout sur des
schistes ; espéce thermophile. — Ard. or. (Oesling) : R ; Mosan, Ard. (excepté Oes-
ling), Eifel centr. : RR. — Europe centr. et or., Asie occ. — Mellifére.
637
142. Scrophulariaceae
638
142. Scrophulariaceae
639
142 . Scrophulariaceae
qu’elles sont gén. opposées chez les espéces précitées) ; corolle longue de 4,5-7(-8)
mm ; capsule égalant ou dépassant a maturité les dents du calice.
3. — Les espéces du genre Euphrasia peuvent s’hybrider entre elles, cer-
taines populations hybridogénes, 4 degré de fertilité élevé, étant difficiles a traiter taxo-
nomiquement. Dans le territoire de la Flore, de tels intermédiaires entre E. nemorosa
et E. stricta (E. xhaussknechtii WeTTsT.) paraissent répandus (voir l’obs. 1 sous le n°
4, E. nemorosa) ; les populations d’F. tetraquetra du territoire de la Flore ne sont par
ailleurs pas toujours bien caractérisées (inflorescence indistinctement quadrangulaire),
ce qui résulte probablement d’une hybridation avec E. nemorosa.
Euphrasia officinalis L. (Euphraise glanduleuse. Beklierde ogentroost. Grosser Au-
gentrost). — 10-40 cm. — Mai-oct. — Thér. — Pelouses, prairies, landes, bord des
chemins. — Europe médiane. — Mellifére. — Trois sous-espéces dans le territoire de
la Flore (la valeur taxonomique de la derniére étant contestée par certains auteurs) :
a. De 2-6 entrenceuds seulement sous |’inflorescence, ceux-ci 2-6(-10) fois aussi
longs que les feuilles. Tige simple ou peu ramifiée, 4 rameaux ne prenant
naissance que dans la moitié sup. de la plante. Floraison printaniére .............
sini AIEEE ere REET a. subsp. monticola
De 6-16 entrenceuds sous l’inflorescence, ceux-ci au max. 3 fois aussi longs que
les feuilles. Tige gén. trés rameuse, avec des rameaux prenant gén. naissance
dans la moitié inf. de la plante. Floraison estivale et autommnale ................ b
b. Bractées inf. atteignant 15 mm de longueur. De 6-10 entrenceuds sous 1’ inflores-
CONCE woeeeeeecccnseessecsseetseeenecesceesnecensesseeaeseseesseesaesesaeeteeeaes b. subsp. rostkoviana
Bractées inf. atteignant 9 mm de longueur. De 9-16 entrenceuds sous |’ inflores-
CONCE: szsssssesasessswteceerssernvaensecvcansunssassaras area ceuveneenenreree, c. subsp. campestris
a. subsp. monticola SiLveRSIDE [Syn. : E. rostkoviana Hayne subsp. montana (JorD.)
Wertst. ; £. montana Jorv.]. — Mai-juin(-juill.). — Surtout prairies 4 faucher.
— Sous-espéce présente surtout dans |’E du territoire de la Flore : Lort., Champ.,
Tert. par. : R ; Fl., Camp., Mosan, Ard. : RR.
b. subsp. rostkoviana (HAYNE) F. TOwNsEND (Syn. : E. rostkoviana Hayne). — Juill.-
oct. — AC-R.
c. subsp. campestris (JORD.) KERGUELEN et LAMBINON [Syn. : E. rostkoviana HAYNE
subsp. campestris (Jorp.) HAYEK]. — Juill.-oct. — R, ¢a et la.
E. stricta D. WoLFF ex LEHM. (Syn. : £. ericetorum Jorp. ex REUuT. ; E. officinalis auct.
non L.). (Euphraise raide. Stijve ogentroost. Steifer Augentrost). — 10-30(-40) cm.
— Juin-oct. — Thér. — Pelouses, rocailles, chemins secs. — AC-R. — Europe, Asie
médiane. — Mellifére.
OBS. — 1.-— Euphrasia stricta a parfois été confondu avec EF. salisburgensis
Funck ex Hoppe, étranger au territoire de la Flore. I] s’en distingue facilement par sa
capsule velue (et non glabre ou presque glabre, comme c’est le cas chez E. salisbur-
gensis).
2. — Voir les obs. sous le n° 4 (Euphrasia nemorosa).
E. micrantha REIcHENB. [Syn.: £. gracilis (Fries) DREJER]. (Euphraise gréle. Slanke
ogentroost. Schlanker Augentrost). — 5-15(-25) cm. — Juin-oct. — Thér. — Landes,
pelouses, sur des sols siliceux. — Ard. : R-RR ; Mar., Camp., Brab., Mosan, Lorr. :
RR. — Europe médiane et sept.
E. nemorosa (PERS.) WALLR. (Euphraise des bois. Bosogentroost. Hain-Augentrost).
— 7-40 cm. — Juin-oct. — Thér. — Pelouses, landes, chemins forestiers, terrils. —
Mosan, Ard. : AR ; ailleurs : R-RR ou peut-étre méconnu. — Europe médiane et sept.
OBS. — 1.- L’espéce est trés variable, a la fois par la longueur de la corolle, la
découpure du limbe foliaire et des bractées. Sa délimitation par rapport 4 Euphrasia
stricta peut étre délicate ; c’est ainsi que les échantillons 4 limbe muni de dents aigués
640
142. Scrophulariaceae
et a bractées possédant des dents inf. plus ou moins aristées sont peut-étre a considé-
rer comme des hybrides fertiles avec cette espéce. On notera que, chez E. stricta, les
dents inf. des bractées sont gén. arquées vers |’apex de la bractée, alors que chez E.
nemorosa, elles sont d’ordinaire plus ou moins étalées (ou méme parfois dirigées vers
le bas) (voir Fig. 36 et 38, p. 635).
2.—Le groupe d’Euphrasia nemorosa est particuliérement complexe
dans le SW du territoire de la Flore, ot — a cété d’E. tetraquetra et des intermédiaires
avec E. nemorosa — paraissent exister d’autres taxons affines. C’est le cas en particu-
lier d’E. confusa PuGsLey (Mar. mér.), a corolle longue de 5-9 mm, a tige et rameaux
flexueux ou ces derniers ascendants a la base et a feuilles inf. souvent trés petites ;
cette espéce peut aussi étre confondue avec E. stricta, qui est une plante plus robuste, a
capsule gén. nettement plus courte que les dents du calice (alors qu’elle égale env. ces
dents chez E. confusa). Le probléme posé par ces taxons (et leurs hybrides possibles)
est a réétudier.
E, tetraquetra (BréB.) ARROND. (Syn. : £. occidentalis WettstT.). (Euphraise 4 quatre
angles. Vierrijige ogentroost. Viereckiger Augentrost). — 10-20 cm. — Juin-sept. —
Thér. — Pelouses séches prés de la mer, dunes littorales. — Mar., Boul. : RR. — Eu-
rope occ. (limite N mal connue : jusqu’en Allemagne ?).
OBS. — Voir l’obs. 3 sous la clé des espéces, p. 640.
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142. Scrophulariaceae
Parentucellia viscosa (L.) Caruet [Syn.: Bartsia viscosa L.; Eufragia viscosa (L.)
Bentu.]. (Eufragie visqueuse. Kleverige ogentroost. Gelbe Bartsie). — 10-50 cm. — Juin-
oct. — Thér. — Pelouses fraiches, dunes rudéralisées, bord des chemins. — Mar. (surtout
sept.), Fl., Brab. : R-RR, plus ou moins naturalisé, semblant en expansion ; ailleurs : parfois
adventice. Parfois cultivé pour |’ornement dans les parcs (« pelouses fleuries »). — Europe
mér. et sud-occ., SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. — [*]
OBS. — Cette espéce est une plante hémiparasite sur les racines des graminées.
1 Calice densément couvert (au moins jusqu’a la floraison) de longs poils plu-
ricellulaires et de poils courts unicellulaires (loupe !). Tige velue tout
autour ou presque (surtout dans la partie sup.). Corolle longue de 15-25
mm, a gorge fermée. Dents de la lévre sup. de la corolle violettes, lon-
gues d’env. 2 mm, souvent env. 2 fois aussi longues que larges. Bractées
vert pale, 4 dents triangulaires et COULES 20.0... eee eeeeeeeeeeeseeeeeeeneeteeeteeenees
pe ste nero emcees A estes 1. Rhinanthus alectorolophus
Calice glabre sur les deux faces, cilié sur les bords seulement et sur les su-
tures entre les deux lévres (loupe !). Tige glabre ou velue seulement sur
CeUX FACES oo. eeeeeececeeceesseessceesseessecesseeceeceseeesseeeseeeeseeeeaeenaeeeseeesseeseseetsees 2
2 Dents de la lévre sup. de la corolle violettes a lilas, longues d’env. 2 mm,
souvent env. 2 fois aussi longues que larges. Corolle longue de 15-25
mm, a tube courbé dans la partie sup., 4 gorge fermée par la lévre inf.
642
142. Scrophulariaceae
643
142. Scrophulariaceae
644
144. Orobanchaceae
mér.):R; Fl, Camp., Pic., Brab., Lorr., Champ., Tert. par. : R-RR ; Ard., Eifel centr. :
RR. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe (sauf S), Asie tempé-
rée.
2.— P. sylvatica L. (Pédiculaire des bois. Heidekartelblad. Wald-Lausekraut), — 8-25 cm.
— Mai-juin(-sept.). — Hémicrypt. — Landes, tourbiéres, chemins forestiers humides
et éclairés, prairies humides, gén. sur des sols pauvres et acides. — Ard. : AR ; Camp.,
Eifel centr. : R ; Boul., Fl., Pic. sept., Brab., Lorr. sept. et occ., Champ., Tert. par. : RR.
En régression dans le territoire de la Flore. — Europe occ. et médiane, Terre-Neuve.
Globularia L.
Une espéce indigéne dans le territoire de la Flore : Feuilles les unes en rosette
basilaire, long. pétiolées, a limbe spatulé a largement ovale, arrondi ou
émarginé au sommet, les autres caulinaires, sessiles, beaucoup plus petites, a
limbe elliptique a ovale-oblong (Fig. 1, p. 649). Corolle gén. bleue, rarement
blanche :
Globularia bisnagarica L. (Syn.: G. punctata Lapeyr.; G. elongata HEGETSCHW.; G.
willkommii Nyman). (Globulaire ponctuée. Kogelbloem. Gewohnliche Kugelblume). —
8-30 cm. — Avr.-juin. — Hémicrypt. ou Cham. herb. — Rochers et pelouses calcaires ; es-
péce thermophile. — Mosan (uniquement dans le triangle Couvin-Lustin-Rochefort), Lorr.
(sauf NE): AR ; Champ., Tert. par. : AR-R ; Pic. mér. (vallée de la Somme), Eifel centr. :
R. — Europe mér. et médiane, Caucase.
645
144. Orobanchaceae
ou plus gén. bifides, soit tubulé et a 4-5 lobes. Lévre inf. de la corolle plus ou
moins divergente par rapport a la sup. et souvent plus ou moins étalée (Fig.
3010, 2: O99) cancun nema ane aaa 2. Orobanche
Une tige aérienne haute de 8-30 cm, naissant d’un rhizome souterrain. Fleurs
courtement pédicellées, tournées d’un méme cété et formant une grappe
dense. Calice velu-glanduleux (loupe !). Corolle blanchatre ou rosée, longue
de 14-20 mm, un peu plus longue que le calice. Capsule a4 graines nom-
DICUSES ..o..ececseescesecesseeeceseeeseceeeseseceeeseeeeereeeaeeeaees 1. Lathraea squamaria
Pas de tige aérienne. Fleurs long. pédicellées, naissant directement d’un rhizome
situé au niveau du sol. Calice glabre. Corolle violet pourpré, longue de 40-50
mm, au moins 2 fois aussi longue que le calice. Capsule a 4-5 graines .........
iid tcnmmmenmessteiei t AOS T RCSB EST SAE TRE ARS AERA 2. L. clandestina
OBS. — 1.—Les espéces du genre Lathraea noircissent presque totalement a la des-
siccation.
2. — Le genre Lathraea est rangé par certains auteurs dans la famille des Scro-
phulariaceae. En fait, les données récentes de la biologie moléculaire bouleversent considé-
rablement la délimitation de cette derniére famille et d’autres apparentées, notamment les
Orobanchaceae. La question sera 4 reconsidérer dans |’ avenir.
1.— Lathraea squamaria L. (Lathrée écailleuse. Bleke schubwortel. Gewohnliche Schup-
penwurz). — 8-30 cm. — Mars-mai. — Géoph. rhiz. — Foréts, sur humus doux, sur
les versants en bordure des cours d’eau ou dans les plaines alluviales. — Mosan : R ;
Boul., Pic., Brab., Ard., Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : RR. — Europe mér. et
meédiane, Asie occ.
OBS. — Cette espéce parasite les racines de différents arbres et arbustes : Corylus
avellana, Ulmus div. sp., etc., parfois aussi celles de Hedera helix.
2.— L. clandestina L. (Lathrée clandestine. Paarse schubwortel. Niedrige Schuppenwurz).
— 4-8 cm. — Mars-mai. — Géoph. rhiz. — Peupleraies et aulnaies des plaines allu-
viales, berges des cours d’eau. — FI., Brab. occ. : RR (mais localement abondant) ;
Brab. centr. (Meise) et or. (vallée du Geer), Lorr. (Ars-sur-Moselle) : introduit et na-
turalisé. — SW de l’Europe, jusqu’en Belgique vers le N (stations isolées de |’aire
principale).
OBS. — 1.-— Cette espéce parasite les racines de différents arbres et arbustes :
surtout Populus div. sp. et Salix div. sp., mais aussi Corylus, Acer, Betula, Larix,...
2. — L’aire de Lathraea clandestina s’ est étendue récemment, non seule-
ment dans le territoire de la Flore, mais également au nord de celui-ci, aux Pays-Bas.
On peut se demander si les stations connues depuis longtemps en Belgique, relative-
ment isolées de l’aire continue de l’espéce, ne résultent pas elles aussi d’une introduc-
tion ancienne.
646
144. Orobanchaceae
647
144. Orobanchaceae
9 Corolle a tube un peu arqué, non enfié au-dessus de la base ; lévre sup. émar-
ginée ou a peine bilobée (Fig. 6, p. 649). Filet des étamines pubescent
eny. jusqu’a mi-hauteur. Tige robuste, fortement renflée a la base. Sur
Composées Liguliflores .......e eee cece eeceeeeeseeeeneeeseeeteeeeees 8. O. picridis
Corolle 4 tube coudé vers le 1/3 inf., enflé au-dessus de la base (donc rétréci
sous ce renflement) ; lévre sup. profondément bilobée (Fig. 7, p. 649).
Filet des étamines pubérulent seulement a la base ou glabrescent. Tige
gréle, peu renflée a la base. Sur Ombelliféres, surtout Eryngium cam-
POSUVE Loececcecccccccecesceseeeceeeesecseetseesecesseesessieeeeretes 10. O. amethystea
10 Corolle rouge sombre brillant a l’int., jaune avec des lignes rougedatres ext.
St PAPLIOGACCES monannnmercminememamenavennmemen 4. O. gracilis
Corolle jamais rouge sombre brillant a l’int., gén. jaune pale, blanche ou
bleuatre Xt. eee ceecceecceeeeceneeeesceeseeeseceeeeeeessseeersessaeeesseeesseeseeseeseees 11
11 Tube de la corolle rétréci 4 l’ouverture (Fig. 9, p. 649). Sur Hedera helix ....
seceseesseessesacessesaeecseceaeecseseaeecesessceesessecaecsasecaeeseseaeesteteaeenees 11. O. hederae
Tube de la corolle cylindrique ou campanulé, parfois rétréci mais pas a |’ ou-
VCTUALG scccse axavsnseawa m anscunnavess snaman@nuser sAaNazENOIRES Fi dinddidineentcddaaninonanenmenanaamn 12
12 Lévre inf. de la corolle ciliée-glanduleuse (parfois éparsement) .............. 13
Lévre inf. de la corolle non cili¢e (mais les poils de la surface de la corolle
peuvent depasser la mance dé CEUC+C]) senmnpscerpermacascmmarem
seasons 16
13 Filet des étamines inséré a moins de 2 mm au-dessus de la base de la corolle
(Fig. 10, p. 649) ooccccceccccccceseseesessenscseesecsessecsecaeeecsaeseesceessessseseeseeaees 14
Filet des étamines inséré a plus de 2 mm au-dessus de la base de la corolle
eeeseesaeeeeeaeeeaeeaaeceaeeeeceeeeeeceeeeseecaeseseeseeseseeeseseaeessecsuecssseaeceseeseccseesseeaeees 15
14 Corolle en tube, non ou a peine campanulée, longue de 12-25 mm, brunatre,
souvent teintée de pourpre violacé. Sur Ombelliféres (en particulier
Peucedanum cervaria, Seseli libanotis et S. montanum) (*) .....cccccceccce
JesstaueaeetekanREnERNE Sem OREURETBELNE Nema aeUaRnEmEaNeNNaNeNaS DEK 12. O. alsatica
Corolle campanulée, longue de 20-36 mm, rouge brun ou jaunatre (Fig. 10,
p. 649). Sur Cytisus scoparius, parfois Genista et U1ex vecccccecccscesesees
ements ondiaaersnraineamoniceseseasoncnmnsoiienanascnaenimstiiein 15. O. rapum-genistae
648
144. Orobanchaceae
15 Calice long de 6-11 mm. Corolle longue de 12-25 mm, brunatre, souvent
teintée de pourpre Viola ...... eee eeeeeeeeseeseenseeeeeseenes 12. O. alsatica (*)
Calice long de 10-17 mm. Corolle longue de 20-30 mm, jaune brunatre ou
brun rougeatre. Sur Papilionacées ..0..... eee eeeeceeeeeseeeees 13. O. lutea
16 Corolle longue de 20 mm et plUS oo... cece cceescessesseesessesssssessecsecssseaeesaeeaee 17
Corolle longte de toits dé 20 100 misssivansassccssaccsssescesmemnamnavass
cosine 19
649
144. Orobanchaceae
650
144. Orobanchaceae
651
146. Bignoniaceae
bulb. — Gén. sur Peucedanum cervaria, dans des taillis et sur des lisiéres forestiéres
thermophiles, sur calcaire. — Lorr. : RR. — Europe centr. et or., Asie médiane. — *
OBS. — Les données relatives aux plantes-hétes d’ Orobanche alsatica en Lorr.
sont incertaines. Cette orobanche aurait été observée sur Peucedanum cervaria (ce qui
serait typique pour certains auteurs de la subsp. alsatica) ou plus probablement sur Se-
seli libanotis et S. montanum, La premiére de ces plantes-hétes est souvent tenue pour
caractéristique de la subsp. /ibanotidis (Rupr.) TzvELEv (Syn. : O. bartlingii GrisEB.),
différant de la subsp. a/satica notamment par des fleurs plus petites [corolle longue de
12-17 mm, contre (15-)20 -25 mm], le filet des étamines inséré a 1,5-3,5 mm au-dessus
de la base de la corolle [chez la subsp. a/satica, filet inséré 4 (2-)4-7 mm au-dessus de
cette base] et un port plus gréle. Le probléme est 4 étudier, d’autant plus que la liaison
aux plantes-hétes précitées est mise en doute par certains auteurs.
13.—O. lutea Baume. (Syn. : O. rubens WALLR.). (Orobanche rouge. Rode bremraap. Gelbe
Sommerwurz). — 15-50 cm. — Juin-juill. — Géoph. bulb. — Dans des cultures de
Medicago sativa et dans des pelouses séches, sur diverses autres Papilionacées herba-
cées. — Lorr. : R ; Fluv. sept. (Pays-Bas) : RR ; jadis Tert. par. et Eifel centr. — Europe
centro-mér. et médiane, SW de |’ Asie.
14.—O. elatior Sutton (Syn. : O. major auct. non L., nom. rejic.). (Orobanche élevée. Cen-
tauriebremraap. Grosse Sommerwurz). — 15-70 cm. — Juin-juill. — Géoph. bulb.
— Sur Centaurea scabiosa, gén. dans des pelouses séches, sur des sols calcariféres.
— Brab. or. (Pays-Bas), Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : RR. — Europe et Asie
tempérées.
15—O. rapum-genistae THUILL. (Syn. : O. rapum WALLR. ; O. major auct. non L., nom.
rejic.). (Orobanche du genét. Grote bremraap. Ginster-Sommerwutz). — 20-80 cm.
— Mai-juin. — Géoph. bulb. — Sur Cytisus scoparius, parfois sur Genista et Ulex,
dans des landes, des friches et sur des lisiéres forestiéres, sur des sols acides. — Ard.:
AR-R ; Mosan ‘(surtout meér.), Eifel centr.: R; Fl., Camp., Brab., Lorr. occ.: RR;
ailleurs : nul ou disparu. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe
sud-occ., jusqu’en Allemagne et en Italie mér., Afrique du Nord.
652
149. Lentibulariaceae
On cultive frequemment pour |’ornement dans les parcs et le long des avenues Catalpa
bignonioides WatTER (Catalpa. Trompetboom. Trompetenbaum), petit arbre originaire du
SE des Etats-Unis, atteignant 15 m de hauteur, a fleurs a corolle blanche striée a l’int. de
jaune et maculée de pourpre, réunies en larges panicules dressées, a grandes feuilles 4 limbe
ovale-orbiculaire, pubescent a la face inf., et a fruits pendants, cylindriques, atteignant 40
cm de longueur. Rarement subspontané. — Mellifére.
D’autres espéces et des hybrides du genre Catalpa Scop. se rencontrent parfois cultivés
dans les parcs et les jardins. C’est le cas de C. xerubescens Carr. (C. bignonioides < ovata
G. Don), a limbe foliaire a (1-)3 lobes et a fleurs plus petites que chez C. bignonioides ;
on rencontre surtout un cultivar a jeunes pousses pourpre sombre (‘Purpurea’), observé
rarement a |’ état subspontané.
Quelques Bignoniaceae lianeuses a feuilles composées sont aussi parfois cultivées,
notamment Campsis radicans (L.) SEEM. et Eccremocarpus scaber Ruiz et Pav. (traité ordi-
nairement comme plante annuelle) ; le premier a été observé a |’état subspontané.
Adventices: [bicella lutea (Linpt.) Van Eset. [Syn.: Proboscidea lutea (LINDL.)
StapF] et Proboscidea louisianica (MILL.) THELL.
653
149. Lentibulariaceae
Plante terrestre, enracinée dans des sols humides. Feuilles toutes en rosette basi-
laire, a limbe entier, gluantes, dépourvues de vésicules. Fleurs solitaires. Ca-
lice a 5 dents, disposées en 2 lévres. Corolle bleu violet, 4 gorge blanchatre,
OUVETLC ooo. ceeeeeeecesseeeseneeesneceeaeeceseeessnesesaeeseneeeeeaeeees 2. Pinguicula p. 657
654
149. Lentibulariaceae
655
149. Lentibulariaceae
656
149. Lentibulariaceae
2. Pinguicula L.
OBS. — Des mentions en Campine belge (Mol) a partir de 1986 sont probablement la
conséquence d’une introduction volontaire.
657
150. Campanulaceae
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150. Campanulaceae
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150 . Campanulaceae
150. Campanulaceae
basilaires (x 1/4).
Campanula rapunculus : partie sup. de la tige et inflorescence ( 1/4).
Campanula rapunculoides : partie sup. de la tige et inflorescence (* 1/4).
er ee
660
150. Campanulaceae
662
150. Campanulaceae
6.— C. patula L. (Campanule étalée. Weideklokje. Wiesen-Glockenblume). — 20-60 cm.
— Mai-juill. — Hémicrypt. bisannuel. — Prairies fraiches, pelouses, parfois rochers,
souvent sur des sols acides. — Ard. (surtout Oesling), Lorr.: R-RR ; Mosan, Eifel
centr. : RR ; Camp. : RR, naturalisé ; ailleurs : parfois introduit. — Europe, Caucase.
OBS. — Deux taxons sont peut-étre 4 distinguer dans le territoire de la Flore.
L’un, croissant en prairie, a fleurs relativement petites et a divisions du calice presque
entiéres ou faiblement dentées vers la base, correspond a la subsp. patula. L’autre, lié
aux stations séches, a fleurs plus grandes et 4 divisions du calice pourvues de dents
plus fortes (atteignant env. 0,5 mm de longueur), s’identifie peut-étre a la subsp. costae
(WILLK.) Feporov, a aire générale plus meér.
Corolle étalée en roue, violacé vif, au moins aussi longue que les dents du calice ;
celles-ci lancéolées-linéaires, égalant env. le tube du calice (Fig. 7, p. 661).
Capsule longue de 1-1,5 cm. Tige plus ou moins pubescente ou presque
BLADE ooo eee eccceeteceeeeseceeeeseceeeseeseeeseens 1. Legousia speculum-veneris
663
150. Campanulaceae
Corolle campanulée, lilacée a bleu violacé pale, plus courte que les dents du
calice ; celles-ci oblongues-lancéolées, égalant env. la moitié de la longueur
du tube du calice (Fig. 8, p. 661). Capsule longue de 1,5-3 cm. Tige gén.
Courtement hispide 0... eee eeeeeeesseecsseeeeeeseeeeeeeesseesseeseeseesees 2. L. hybrida
Legousia speculum-veneris (L.) Cuarx (Syn. : Specularia speculum A. DC.). (Miroir
de Vénus. Groot spiegelklokje. Grosser Frauenspiegel). — 10-40 cm. — Juin-juill. —
Thér. — Cultures, gén. sur des sols limoneux calcariféres, terrains vagues. — Lorr.,
Champ., Tert. par.: AR-R; Pic. (surtout mér.), Brab., Mosan, Ard. or., Eifel centr. :
RR ; ailleurs : parfois adventice ou disparu. En forte régression dans le territoire de la
Flore. — Europe (sauf N), SW de 1’Asie, Afrique du Nord.
L. hybrida (L.) DELARBRE [Syn.: Specularia hybrida (L.) A. DC.]. (Petite spéculaire.
Klein spiegelklokje. Kleiner Frauenspiegel). — 10-25 cm. — Mai-juill. — Ther. —
Cultures, gén. sur des sols calcariféres. — Champ. : AR-R; Pic. (surtout mér.), Eifel
centr. : R ; Boul., Brab. or., Mosan, Lorr., Tert. par. : RR ; ailleurs : disparu ou parfois
adventice. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe (sauf N), SW de
l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
664
151. Lobeliaceae
calcariféres, prairies en dérivant. — Mosan, Ard., Lorr. (sauf mér.), Eifel centr. : AC-
AR ; Brab. : R ; Camp., Pic. or., Lorr. mér. : RR. — Europe médiane.
3.— P. orbiculare L. (Raiponce globuleuse. Bolrapunzel. Kugelige Teufelskralle). — 15-
40 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. — Pelouses et prairies calcaires ; espéce ther-
mophile. — Deux sous-espéces, dont la distinction n’est pas toujours aisée, dans le
territoire de la Flore :
Lobes du calice plus ou moins largement triangulaires, ne dépassant gén. pas 1,8 mm
de longueur, 4 1 nervure (Fig. 11, p. 661). Feuilles caulinaires sup. gén. réduites,
ressemblant a des bractées. Stigmates : 2(-3). Bractées souvent plus courtes que
les fleurs ou les égalant EMV. 0.0... eeeceteeeeeeeeceseeeeeeesessessenseneens a. subsp. tenerum
Lobes du calice étroitement triangulaires, les plus grands de 2-3 mm de longueur, a
1-3 nervures (Fig. 12, p. 661). Feuilles caulinaires sup. gén. bien développées.
Stigmates : (2-)3. Bractées plus courtes a plus longues que les fleurs ............0000
Sieeaceaecenesacesansaecsaesaeseaecaeceaecaeecaecaeeseseeessaseateneenadsnsesseeeseesaarseeeas b. subsp. orbiculare
a. subsp. tenerum (R. Scuutz) P. Fourn. (Syn. : 2 tenerum R. Scuutz). — Lorr. occ.,
Champ. : AR ; Tert. par. : R. — SW de |’Europe. — *
b. subsp. orbiculare. — Taxon plus mésophile que le précédent. Eifel centr. : AC ;
Lorr. or. : RR. — Europe meér. et centr. — *
5. Jasione L.
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152. Rubiaceae
666
152. Rubiaceae
Galieae, ne donnent qu’une idée trés imparfaite de | aspect de la majorité de ses membres,
répandus dans les régions tropicales : plantes souvent ligneuses, a feuilles gén. opposées,
fleurs grandes, fruits varies, ...
1 Inflorescence en téte terminale entourée de bractées foliacées. Corolle bleue,
lilas ou violacée. Plantes annuelles (*) .....c.ccccccceccccsseeseeseceeseseeeeeeees 2
Inflorescence non entourée de bractées foliacées. Corolle blanche, jaune, ro-
sée ou lilas pale. Plantes annuelles OU VIVACES oo... ceeesesestseeeeteeteeeseees 3
2 Calice a (4-)6 dents accrescentes aprés la floraison [chaque akéne étant alors
surmonteé de (2-)3 dents, celles-ci rarement réduites a de petites bosses].
Bractées entourant |’inflorescence soudées entre elles a la base. Corolle
bleu violacé a lilas. Feuilles verticillées par 4-6, a limbe ovale-lancéolé,
aigu au sommet, trés rude au bord oo... cece 1. Sherardia p. 667
Calice annulaire, non accrescent aprés la floraison. Bractées entourant |’in-
florescence non soudées entre elles. Corolle bleu vif. Feuilles verticillées
par 6-9, a limbe lancéolé a lancéolé-linéaire, obtus-arrondi au sommet,
Cili€ AUX DOTS 00... cee eee eee eseeeeteeeer
sees (A. arvensis) 2. Asperula p. 668
3 Corolle rosée ou lilas pale, en forme d’entonnoir, a tube plus long ou env.
aussi long que les lobes. Fruit papilleux (loupe !). Inflorescence termi-
nale. Limbe foliaire a | nervure ..... (A. cynanchica) 2. Asperula p. 668
Corolle blanche ou jaune, soit en forme de roue ou d’étoile (tube alors gén.
peu visible), soit en forme d’entonnoir, 4 tube plus court ou env. aussi
long que les lobes. Fruit variable, mais lisse ou muni de poils crochus
dans le cas d’une corolle en entONMOITE 00.0... cee eseeeeeeeteerseeeeerseeneenseens 4
4 Inflorescence terminale ou formée de cymes solitaires ou opposées situées
a l’aisselle des feuilles, celles-ci verticillées dans ce cas par plus de 4.
Limbe foliaire de forme variée, 4 1 ou 3 nervures. Fleurs a corolle jaune
ou blanche, gén. toutes hermaphrodites .........0.......0 3. Galium p. 668
Inflorescence formée de verticilles de petites cymes situées a l’aisselle des
feuilles, celles-ci verticillées par 4. Limbe foliaire ovale a ovale-lan-
céolé, 43 nervures. Fleurs 4 corolle jaune pale, les unes hermaphrodites,
les autres MALES 20... eee eee eeeeeeeteeeteeeeseeseetaeenaees 4. Cruciata p. 674
OBS. — 1.— Rubia tinctorum L. (Garance. Meekrap. Krapp), plante restant verte
en hiver, 4 corolle 45 lobes, jaundtre, a fruits charnus et a tige trés scabre-accrochante,
jadis cultivé pour la production d’un colorant rouge, |’alizarine, a parfois été trouve a
l’état adventice ou subspontané, dans le Mar. sept. (Zélande) et en Lorr. notamment.
— Médicinal.
2. — Phuopsis stylosa (TRIN.) BENTH. et Hook. f. ex B.D. Jackson, plante
vivace également a corolle a 5 lobes, rose, a tube beaucoup plus long que les lobes et
a style long. saillant, est parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins et s’observe
rarement a l’état subspontané, voire naturalisé localement (Camp.).
1. Sherardia L.
Sherardia arvensis L. (Shérardie. Blauw walstro. Ackerréte). — 6-20 cm. — Juin-sept. —
Thér. — Cultures, surtout sur des sols limoneux, bord des chemins, digues, dunes fixées,
pelouses artificielles ; espéce plutdt calciphile. — Mosan, Lorr., Champ. : C ; Mar., Boul.,
667
152. Rubiaceae
Pic., Brab., Ard., Tert. par. : AC-AR ; ailleurs : RR, souvent adventice, ou nul. — Europe,
Asie occ., Afrique du Nord, Macaronésie. Devenu subcosmopolite (surtout régions tem-
pérées).
OBS. — Deux variétés dans le territoire de la Flore (distinguables seulement sur des
plantes en fruit) :
Dents du calice fructifére triangulaires-lancéolées, aigués, poilues, atteignant 1,5(-2) mm de
longueur. Akénes munis de poils apprimés abondants .............cccce a. var. arvensis
Dents du calice fructifére triangulaires-obtuses, gén. glabres, longues de 1 mm au max.,
parfois presque nulles. Akénes glabres ou a poils épars .......cccceceee b. var. maritima
a. var. arvensis. — Variété répandue dans le territoire de la Flore.
b. var. maritima Grises. [Syn.: subsp. maritima (GrisEB.) JAv.]. — RR (Mar., Brab.,
Mosan,...), a rechercher.
REM. — Sauf indication contraire, les fleurs sont inodores ou 4 peine odorantes et la
corolle est blanche ou blanc créme.
1 Corolle en forme d’entonnoir, 4 tube bien distinct, plus court ou env. aussi
long que les lobes. Limbe foliaire scabre au bord, a 1 nervure. Plantes
VIVACES veeeeeceeceecesseeecseceeesecseenecseeseeseeaeeeesseeaeeceeseesaseecseeecsseseeesesseeeeeeeens 2
Corolle en forme de roue ou d’étoile, 4 tube trés court et gén. peu visible.
Limbe foliaire scabre ou lisse au bord. Plantes vivaces ou annuelles .....
668
152. Rubiaceae
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152. Rubiaceae
[5 Pédicelles fructiféres plus courts que les feuilles situées a4 leur base, forte-
ment recourbés. Fruit large de 3-4 mm 4 maturité, grossiérement verru-
queux-papilleux, glabre. Corolle blanc créme, de |-1,5 mm de diam. .....
source vedislins sussatey seacecwan vere vyerelasvaveureveaurnesseecesareesussieessiede 14. G. tricornutum
Pédicelles fructiféres plus longs que les feuilles situées a leur base, toujours
dressés (groupe de G. AParine) ......ceecesececeeseceseeeeeeseeeeeeseeeeeeeeeseeenees 16
16 Corolle blanchatre, de 1,5-2 mm de diam. Cymes axillaires entourées gén.
d’un ensemble de 4-8 bractées. Fruit large de 3-6 mm a maturité, couvert
de poils crochus a base enflée. Plante gén. robuste, a limbe foliaire gén.
Ob aNcEol? 2.0... eeeeeceeeeseeesteenseeeeeeseeseeenseeeesseeeeeeaeeeees 15. G. aparine
Corolle blanc verdatre, de 0,8-1,3 mm de diam. Cymes axillaires entourées
gen. de 2-3 bractées. Fruit large de 1,5-3 mm a maturité, glabre ou muni
de poils crochus a base non ou peu enflée. Plante gén. plus gréle, a limbe
foliaire gén. oblancéolé-linéaire 00... ee eesesseeeteeeeeens 16. G. spurium
OBS. — 1.—Les deux premiéres espéces traitées ici, Galium odoratum et G.
glaucum, étaient jadis rangées dans le genre Asperula, la limite de celui-ci par rapport
au genre Galium ayant été longtemps discutée. Les noms vernaculaires de la premiére
de ces espéces, consacrés par l’usage, sont hérités de ce systéme taxonomique.
2. — Adventice : Galium tenuissimum Bies. Voir aussi les obs. sous les n°
3 (G. boreale) et 13 (G. parisiense).
Galium odoratum (L.) Scop. (Syn. : Asperula odorata L.). (Aspérule odorante. Lie-
vevrouwebedstro, Waldmeister). — 10-30 cm. — Mai-juin. — Géoph. rhiz. ou Hémi-
crypt. — Bois a humus non ou peu acide, surtout dans des hétraies. Souvent cultivé
pour l’ornement dans les jardins et parfois subspontané. — Lorr., Eifel centr. : C ; Pic.,
Mosan, Ard., Tert. par.: AC-AR ; Boul. : AR ; Brab. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Eu-
rope, Asie tempérée, Afrique du Nord. — Médicinal. — Mellifére.
OBS. — 1.—Les feuilles persistent deux ans et le limbe devient coriace durant
la seconde année.
2.—La plante dégage une odeur prononcée de coumarine a la dessicca-
tion. Au G.-D. de Luxembourg et dans la région d’Arlon, elle sert 4 aromatiser le vin
blanc ; la boisson ainsi préparée est connue sous le nom de « Maitrank ».
G. glaucum L. [Syn.: Asperula glauca (L.) Besser; A. galioides auct. non Bies.].
(Gaillet glauque. Zeegroen walstro. Blaugriines Labkraut). — 10-40 cm. — Mai-juill.
— Géoph. rhiz. — Pelouses calcaires ; espéce thermophile. — Lorr., Champ., Tert.
par. : RR ; jadis dans le Mosan et le Fluv. (env. de Maastricht) ; ailleurs : parfois intro-
duit. — Europe mér. et centr. — ¢
G. boreale L. (Gaillet boréal. Noords walstro. Nordisches Labkraut). — 15-50 cm. —
Juin-aoait. — Hémicrypt. — Prairies fraiches a humides non amendées, plus rarement
pelouses séches. — Tert. par. : R ; Lorr., Champ. : RR. — Europe (sauf S), Asie occ.
OBS. — Galium rubioides L., différant de G. boreale par ses feuilles plus grandes
(3-8 cm de longueur, contre 1-3 cm chez G. boreale), a nervation réticulée beaucoup
plus marquée, ainsi que par son fruit toujours glabre, a persisté durant quelques années,
temporairement naturalisé, le long du canal Sambre-Oise (Brab. occ.).
G. verum L. (Gaillet jaune, caille-lait jaune. Geel walstro. Echtes Labkraut). — 10-80
cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Pelouses séches, talus, rocailles, dunes. — C-AR,
sauf Boul., Fl., Camp. et Ard. centr. et sept. : R-RR. — Europe, Asie occ.
OBS. — La var. maritimum DC. [Syn. : var. littorale Brés. ; subsp. maritimum
(DC.) ApEma], des sables maritimes, se distingue par sa tige plus courte, couchée-as-
cendante, ses entrenceuds gén. plus courts que les feuilles ou les égalant et son inflo-
rescence plus compacte.
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152 . Rubiaceae
672
152. Rubiaceae
OBS. — Sous-espéce trés variable, renfermant sans doute plusieurs variétés dans
le territoire de la Flore. A mentionner notamment la var. dunense Cors., plante des
dunes et levées de galets littorales, formant des touffes denses, A tiges courtes, cou-
chées-étalées. C’est par confusion avec ce taxon qu’a été signalée dans le Mar. mér.
une troisiéme sous-espéce, la subsp. neglectum (LE GALL ex GREN.) NYMAN (Syn. : G.
neglectum LE GALL ex GREN.), en fait étrangére au territoire de la Flore.
9. — G. saxatile L. (Syn. : G. harcynicum WEIGEL ; G. hercynicum auct.). (Gaillet du Harz.
Liggend walstro. Harzer Labkraut). — 6-30 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. —
Friches, coupes et lisiéres forestieres, landes, prairies ; espéce acidophile ; persistant
souvent 4 |’état stérile dans les plantations d’épicéas. — Ard. : C ; Fl., Camp., Brab.
(surtout centr.), Mosan, Eifel centr. : AC-AR ; Mar., Boul., Pic. sept., Lorr. sept., Tert.
par. : R-RR. — Europe occ.
10.—G. pumilum Murray (Syn.: G. asperum ScHREB. ; G. sylvestre PoLLICH non Scop.).
(Gaillet couché. Kalkwalstro. Triften-Labkraut). — 10-30 cm. — Mai-aotit. — Hémi-
crypt. — Pelouses, rocailles, landes herbeuses, sur des sols faiblement acides a riches
en calcaire. — Mosan, Lorr., Champ., Eifel centr.: AC-AR; Boul., Pic., Brab. (sur
craie), Tert. par. : R ; Ard. : R-RR. — Europe occ. et centr.
OBS. — Espéce trés variable. La var. pubescens (ScHRAD.) SCHINz et THELL.
[Syn. : var. nitidulum (THUILL.) Hayek], a tige et feuilles velues, au moins dans la partie
inf. de la plante, se rencontre fréquemment en compagnie de la var. pumilum, a tige et
feuilles entiérement glabres ; cette derniére variété est cependant prédominante en Ard.
11.—G. fleurotii Jorp. (Gaillet de Fleurot. Fleurots walstro. Fleurots Labkraut). — 6-20
cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — France, SW de I’ Angleterre.
OBS. — Espéce trés variable ; dans le territoire de la Flore, on peut distinguer les
deux variétés suivantes :
Feuilles munies au bord du limbe et le plus souvent sur les faces de poils raides, celles
du milieu de la tige verticillées par (5-)6-9 .o...eececeeeceeeetetteteens a. var. fleurotii
Feuilles glabres, celles du milieu de la tige verticillées par (8-)9-11 .... b. var. bretonii
a. var. fleurotii [Syn.: G. timeroyi JorD. subsp. fleurotii (Jorp.) J. DUVIGNEAUD]. —
Eboulis crayeux, pelouses ouvertes sur craie. — Champ. : RR. — *
b. var. bretonii (Rouy) A. DonNEAux [Syn. : G. timeroyi Jorb. subsp. timeroyi var.
bretonii (Rouy) J. DuviGNEaup]. — Eboulis calcaires, pelouses ouvertes sur cal-
caire. — Lorr. (Céte de Meuse) : R-RR. — *
12.-G. uliginosum L. (Gaillet des fanges. Ruw walstro. Moor-Labkraut). — 10-40 cm.
— Juin-aoit. — Hél. — Bas-marais, bord des eaux neutres ou acides. — Camp.,
Ard. : AC-AR ; Mar., Fl., Pic. mér. et occ., Brab., Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AR-R ;
ailleurs : RR. — Europe (sauf SE).
OBS. — Cette espéce ressemble 4 Galium palustre et surtout a G. debile ; elle s’en
distingue facilement a4 son limbe foliaire mucroné au sommet.
13.—G. parisiense L. (Gaillet de Paris. Frans walstro. Pariser Labkraut). — 8-25 cm. —
Juin-aotit. — Thér. — Cultures, friches, terrains vagues secs, ballast des voies ferrées.
— Lorr.: R-RR ; Mar. mér., Pic. sept., Brab. occ., Champ., Tert. par. : RR ; ailleurs :
parfois adventice. — Europe mer. et centr., Asie Mineure, Afrique du Nord, Macaroné-
sie. — [*]
OBS. — 1. - L’espéce est assez variable. On peut distinguer deux variétés :
— var. parisiense : fruit muni de poils crochus. — RR ;
—var. leiocarpum Tauscu (Syn.: var. nudum Gren. et Gopr.; G. anglicum
Hups.) : fruit glabre. — Variété le plus souvent rencontrée dans le territoire de la Flore,
probablement la seule indigéne dans celui-ci (partie mér.).
2.—Une espéce voisine, Galium divaricatum Pourr. ex Lam. [Syn. :
G. parisiense L. subsp. divaricatum (Pourr. ex Lam.) Rouy], a été signalée comme
673
153. Caprifoliaceae
4, Cruciata MILL.
Cruciata laevipes Opiz [Syn. : C. chersonensis auct. ; Galium cruciata (L.) Scop.]. (Gaillet
croisette, croisette commune. Kruisbladwalstro. Kreuzlabkraut). — 15-60 cm. — Avr.-juin.
— Hémicrypt. — Prairies amendées, talus, bord des chemins, lisiéres foresti¢res. — C-AC,
sauf Mar., Fl., Camp. et Ard. centr. et sept. : R-RR. — Europe (sauf N), Asie occ.
674
153. Caprifoliaceae
la corolle et insérées sur le tube de celle-ci. Carpelles : 2-5, soudés entre eux ; ovaire infere,
a 1-5 loges ; | style, parfois tres court ; placentation axile. Fruit : une baie ou une drupe.
— Famille subcosmopolite (mais absente d’une grande partie de |’Afrique), comprenant
env. 450 espeéces.
| Feuilles composées-pennées, a (3-)S-1(- 13) folioles dentées (Fig. 1 , p. 677)
ou plus ou moins profondément incisées. Parties végétatives 4 odeur
forte au froissement. Corolle4 symétrie radiaire, a limbe étalé en roue, a
5 lobes. Fruit : une drupe, gén. a3 noyaux «0.0.0... ee 1. Sambucus
Feuilles simples. Parties végétatives inodores ou peu odorantes au froisse-
ment (les fleurs éventuellement trés odorantes). Corolle et fruit variés
675
153. Caprifoliaceae
676
153. Caprifoliaceae I
677
153. Caprifoliaceae
2 Feuilles non soudées entre elles, 4 limbe ovale-lancéolé, aigu au sommet.
Bractées situées a la base de l’inflorescence petites, libres entre elles
(Fig. 2, p. 677). Calice a dents aigués 0... 1. L. periclymenum
Feuilles sup. (2-3 paires) connées (= soudées |’une 4 I’autre par la base du
limbe), a limbe ovale-suborbiculaire 4 ovale-oblong, obtus ou arrondi
au sommet. Bractées situées a la base de |’ inflorescence connées, sem-
blables aux feuilles sup., mais plus petites (Fig. 3, p. 677). Calice a dents
QRUUSES scsass.ceacsceensssmen
mameamsmnasn ce srenimtantanssMssunwnsh kiitos 2. L. eaprifolium
OBS. — Divers représentants du genre Lonicera sont cultivés pour l’ornement
dans les pares et les jardins. Ce sont soit des arbustes, tels L. Jedebourii Escuscu., L.
nitida Wi:s., L. pileata OLtv. et L. tatarica L. (les trois derniers rarement subsponta-
nés), soit des plantes lianeuses, comme L. japonica THUNB. ex Murray et L. acuminata
WALL. (Syn. : ZL. henryi HEMSL.), 4 rameaux et feuilles pubescents (I’un et l’autre ra-
rement subspontanés), L. sempervirens L., 4 rameaux glabres et feuilles glabrescentes
(signalé aussi comme subspontané) et surtout des hybrides de cette derniére espéce.
1. — Lonicera periclymenum L. (Chévrefeuille des bois. Wilde kamperfoelie. Wald-Geiss-
blatt). — 2-4(-6) m. — Juin-sept. — Phan. lianeux ou Cham. — Chénaies, surtout
acides, coupes et lisi¢res forestiéres en dérivant, haies. — C-AC, sauf Mar. : R-RR.
— Europe sud-oce. et occ., Afrique du Nord. — Mellifére.
OBS. — L’espéce est assez variable ; c’est ainsi notamment que le limbe foliaire
peut étre entier, sinué ou méme un peu lobé. On peut d’autre part rencontrer la var.
parviflora DE LANGHE, a corolle longue seulement de 2 cm env.
2.—L. caprifolium L. (Chévrefeuille des jardins. Tuinkamperfoelie. Wohlriechendes
Geissblatt). — 2-4 m. — Mai-aoiit. — Phan. lianeux. — Bosquets clairs et secs, lisiéres
forestiéres, haies. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins. — Mosan méer. (env.
de Resteigne), Lorr. (nord-occ.), Champ., Tert. par. : RR, naturalisé ; ailleurs : parfois
subspontané. — SE de l’Europe, Asie Mineure. — Mellifére. — [*]
3.— L. xylosteum L. (Camérisier. Rode kamperfoelie. Rote Heckenkirsche). — 1-2 m.
Mai-juill. — Nanophan. — Chénaies et hétraies thermophiles, lisiéres forestiéres,
haies, anciens parcs ; espéce calciphile. Parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs.
— Lorr., Champ., Tert. par. : AC ; Pic. (surtout mér. et occ.), Mosan, Eifel centr. : AR ;
Mar., Brab. or. : R ; ailleurs : RR ou nul, introduit ; indigénat douteux dans la partie N
et W du territoire de la Flore. — Europe, Asie occ. et sept. — Mellifére.
3. Symphoricarpos DUHAMEL
(Symphorine. Sneeuwbes, koraalbes. Schneebeere, Korallenbeere)
Symphoricarpos albus (L.) S.F. BLAKE var. laevigatus (FERNALD) S.F. BLAKE (Syn. : S.
racemosus MIcHAUXx ; S. rivularis SuKsp.). (Symphorine blanche. Gewone sneeuwbes.
GewGhnliche Schneebeere). — 1-2,5 m. — Juill.-aotit. — Nanophan. — Cultivé pour I’or-
nement dans les parcs, parfois aussi pour former des haies. Souvent subspontané ou natura-
lisé : anciens parcs, haies, talus, voisinage des habitations. — AC-R. — Amérique du Nord.
— Mellifére. — (Fig. 6, p. 677).
OBS. — Outre Symphoricarpos albus var. laevigatus, 4 feuilles glabres, atteignant 7
cm de longueur et 4 drupe blanche, on cultive pour l’ornement dans les parcs et les jardins
des symphorines a feuilles pubescentes, au moins sur les nervures 4 la face inf. du limbe, et
a drupe rouge ou rose ou au moins partiellement teintée de cés couleurs. Il s’agit notamment
de S. orbiculatus MoENCH (qui a été signalé comme rarement subspontané) et surtout des
hybrides S. xchenaultii REHD. (S. microphyllus HuMs., BonpL. et KuNTH x orbiculatus) et S.
xdoorenbosii Krussm. (S. xchenaultii x albus var. laevigatus) (ces deux taxons également
signalés a |’état subspontané).
678
153. Caprifoliaceae
679
154. Adoxaceae
Fleurs toutes semblables entre elles. Fruit rouge, devenant noir 4 maturité,
BDI AU, ccsarcenssnrwnisaamnsemuseniasaremusuenanamaar
eae crnaussvnenMeaRaeTeN IN 2. V. lantana
OBS. — Outre les deux espéces ci-dessus, divers Viburnum sont cultivés pour l’orne-
ment dans les parcs et les jardins ; les unes présentent des feuilles persistantes : V. davidii
Francu., Vv rhytidophyllum Hens ., V. tinus L., etc. ; les autres sont a feuilles caduques : V.
carlesii HEMSL., V. farreri STEARN (Syn. : V. fragrans Bunce), V. plicatum Tuuns., V. xbod-
nantense STEARN (V. farreri x grandiflorum WALL.), V. xcarlcephalum Burkw. et SkIPpwitH
ex A.V. Pike (V. carlesii x macrocephalum Fortune), etc. Deux de ces espéces ont été ob-
servées a l’état subspontané : V rhytidophyllum, présent ¢a et la (et localement en voie de
naturalisation : Mar.), et V tinus, rarement signale.
1.— Viburnum opulus L. (Viorne obier. Gelderse roos. Gewéhnlicher Schneeball). — 1-4
m. — Mai-juin. — Nanophan. ou Phan. — Aulnaies, frénaies, parfois chénaies fraiches
ou humides, haies. — C-AC, sauf Mar. : R. — Europe, Asie occ. et sept., Afrique du
Nord. — Mellifére.
OBS. — 1.— Divers cultivars sont cultivés pour l’ornement dans les parcs et les
jardins, en particulier Viburnum opulus ‘Roseum’ (Boule de neige. Sneeuwbal. Gar-
ten-Schneeball) (a pétales blancs, malgré son nom), dont toutes les fleurs sont stériles
(semblables aux fleurs périphériques de la plante sauvage). Rarement subspontané.
2.—La corolle devient souvent jaune chez les échantillons conservés en
herbier.
2.— V. lantana L. (Viorne mancienne. Wollige sneeuwbal. Wolliger Schneeball). — 1-4 m.
— Mai-juin. — Nanophan. ou Phan. — Foréts, surtout sur les lisiéres, fourrés, sur des
sols calcariféres. Parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs. — Pic., Lorr., Champ.,
Tert. par. :C ; Mar. mér., Boul., Mosan, Eifel centr. : AC ; Brab. sud-occ. (France) et or.
(Pays-Bas), Ard. or. (Oesling) : R-RR ; Mar. (sauf mér.) : RR et d’indigénat douteux ;
ailleurs : parfois subspontané. — Europe mér. et centr., SW de |’ Asie, Afrique du Nord.
— Mellifére.
Adoxa L.
680
155. Valerianaceae
681
{55 . Valerianaceae
OBS. — 1. —L’extension dans le SE du territoire de la Flore de cette espéce dont
la limite d’indigénat parait se situer en Céte-d’Or, semble récente.
2.— Dans la station de Soulosse-sous-Sainte-Elophe existent des indi-
vidus a feuilles caulinaires exceptionnellement larges (jusqu’a 1,2 cm a la base du
limbe) ; ils ont été interprétés comme résultant d’une hybridation avec Centranthus
ruber [C. xintermedius (ScHLEICH.) Rapin ; Syn. : C. xgillotii Grraupias], mais pour-
raient ne représenter qu’une variation de C. angustifolius.
Feuilles inf. 4 limbe entier, ovale, long. pétiolées, les caulinaires pennatisé-
quées, a 5-9 segments, le terminal plus grand que les latéraux. Plante
haute de 10-40 cm, gén. dioique, a fleurs femelles plus petites que les
males, rarement pourvue de fleurs hermaphrodites ...........0..0ceeeceeeeees
682
155. Valerianaceae
3 Fruit env. 2 fois aussi long que large, sillonné entre les 2 loges stériles ; loge
fertile 4 paroi non spongieuse, plus mince que la cavité de la loge (Fig.
1, P. 683) cece eceeseeseeeeecnecneeeeeesecessseesaeeaeeeeseeseteaeeaeeaees 1. V. carinata
Fruit env. aussi long que large, non sillonné entre les 2 loges stériles ; loge
fertile 4 paroi spongieuse, env. aussi épaisse que la cavité de la loge (Fig.
2, DP. 683) ooeeeeeceeccsseeeeeeseeseeeeseeessecsesseceseecsseesseeseeeseeseeeeaees 2. V. locusta
683
156. Dipsacaceae
4 Fruit ovoide, env. 2 fois aussi long que large ; loges stériles trés réduites ; la
plus longue dent du calice surmontant le fruit aigué (Fig. 3, p. 683) ......
sen a SNE TS RRR RTBU a CR 3. V. dentata
Fruit subglobuleux, presque aussi large que long ; loges stériles enflées, plus
grandes que la loge fertile ; la plus longue dent du calice surmontant le
fruit obtuse (Fig. 4, Pp. 683) ....cceccscscsceseesecseessessssesseseesees 4. V. rimosa
1,— Valerianella carinata Louse. (Valérianelle carénée. Gegroefde veldsla. Gekielter
Feldsalat). — 8-20 cm. — Mai-juin. — Thér. — Cultures, friches. — Mosan, Lorr.,
Champ., Tert. par. : R ; Mar., Brab., Ard., Eifel centr. : RR; ailleurs : parfois introduit
ou disparu. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord.
2.— V. locusta (L.) Laterr. [Syn.: /% olitoria (L.) Potiicn]. (Mache. Gewone veldsla.
Gewohnlicher Feldsalat). — (5-)8-30 cm. — Avr.-aoat. — Thér. — Cultures, talus, pe-
louses, friches, dunes maritimes ; espéce a tendance nitrophile. — C-AC, sauf Camp.,
Ard, et Eifel centr. : R. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord, Macaronésie.
OBS. — Une variété vigoureuse [var. oleracea (SCHLECHT.) BREISTR.] est fréquem-
ment cultivée dans les jardins comme plante potagére (Salade de blé. Tuinveldsla. Ech-
ter Feldsalat, Salat-Rapiinzchen) ; elle a été observée a |’ état subspontané.
3.— V. dentata (L.) Potticn [Syn.: K morisonii (SpRENG.) DC.]. (Valérianelle dentée.
Getande veldsla. Gezahnter Feldsalat). — 10-30(-50) cm. — Juill.-aotit. — Thér. —
Cultures, sur des sols compacts ; espéce plutét calciphile. — Pic., Mosan, Lorr. : AC ;
Brab., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N),
SW de 1’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
4.— V. rimosa Bast. (Syn. : V. auricula DC.). (Valérianelle a oreillettes. Geoorde veldsla.
Gefurchter Feldsalat). — 8-30(-50) cm. — Juin-aotit. — Thér. — Cultures. — Lorr.,
Champ. : AR ; Mosan : R; ailleurs : RR ou nul. En régression dans le territoire de la
Flore. — Europe médiane, Caucase, Afrique du Nord.
5.— V. eriocarpa Desv. (Valérianelle a fruits velus. Scheve veldsla. Wollfriichtiger Feldsa-
lat). — 8-20 cm. — Mai-juin. — Thér. — Sites rudéralisés. — RR, adventice. — Eu-
rope mér., SW de |’Asie, Afrique du Nord, Canaries. — [*]
684
156. Dipsacaceae
685
156. Dipsacaceae
— Mar., Boul., Mosan, Lorr., Tert. par. : C-AC ; Pic., Brab., Champ., Eifel centr. :
AC-AR ; ailleurs : R-RR. — Europe mér. et médiane, SW de |’ Asie, Afrique du Nord,
Canaries. — Mellifére.
2.— D. pilosus L. [Syn. : Cephalaria pilosa (L.) Gren.]. (Cardére velue. Kleine kaarden-
bol. Behaarte Karde). — 70-150(-250) cm. — Juin-aoat. — Hémicrypt. ros. bisannuel.
— Aulnaies, frénaies, bord ombragé des eaux, coupes forestiéres humides ; espéce cal-
ciphile. — Mosan, Lorr., Tert. par. : AC-AR ; Boul., FL., Pic., Brab., Ard. or. (Oesling),
Eifel centr. : R-RR. — Europe médiane, Asie Mineure. — Mellifére.
Feuilles caulinaires, souvent une partie d’entre elles au moins, a limbe penna-
tifide, ou parfois indivis mais alors 4 largeur max. située vers le 1/3 sup.
(Fig. 3, 4 et 5, p. 687). Rhizome produisant des rosettes foliaires stériles (qui
donneront naissance aux tiges floriféres l’année suivante). Calice a limbe
étroitement cupuliforme et a arétes plus ou moins dressées ou méme rappro-
chées en pinceau (Fig. 7, p. 687). Plante vert grisatre .. 1. Knautia arvensis
Feuilles caulinaires toutes indivises, a limbe a largeur max. située vers le milieu
(Fig. 6, p. 687). Rhizome ne produisant gén. pas de rosettes foliaires stériles
(le bourgeon terminal donnant directement naissance a des tiges floriféres).
Calice a limbe largement étalé-cupuliforme et a arétes gén. divergentes.
Plate VEE TOMS erecenacsmsernemmesmnonnecenacemconcumenenmmcesnmecs 2. K. dipsacifolia
OBS. — 1. —Adventice : Knautia integrifolia (L.) BERTOL. (plante annuelle).
2. —Lhybride Knautia xsambucifolia (SCHLEICH. ex GODET) Bria. (K. arven-
sis x dipsacifolia) a été signalé en Haute Ard.
3. — Deux populations de Lorr. mér. (env. de Nancy et de Metz) différent si-
gnificativement de Knautia arvensis par la coloration pourpre rosé des corolles, l’absence
de rhizome, les pédoncules gén. munis de nombreux poils glanduleux et une floraison un
peu plus précoce (mai-juill.). Ces plantes semblent pouvoir étre identifiées comme Knau-
tia purpurea (VILL.) BorpAs [Syn. : K. timeroyi Jorp. subsp. collina (ScHUBL. et MARTENS)
Breistr.]. La population de Nancy est bien homogéne et caractérisée, celle de Metz com-
prend, outre des individus typiques, d’autres plus ou moins intermédiaires avec K. arvensis
156. Dipsacaceae
686
SRY?
WZ
687
156. Dipsacaceae
(les poils glanduleux étant alors parfois rares, voire absents) ; inversement, des individus
pourvus de poils glanduleux peuvent s’observer sporadiquement ailleurs. L’étude de ces
plantes est 4 poursuivre ; la question de leur indigénat peut aussi étre posée.
1.— Knautia arvensis (L.) Coutrer (Knautie des champs. Beemdkroon. Wiesen-Witwen-
blume). — 30-60(-80) cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ros. — Prairies, friches, talus,
berges des cours d’eau, ballast des voies ferrées ; espéce thermophile et plutét calci-
phile. — Boul., Pic., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : C ; Mar., Brab.
(surtout centr. et or.), Fluv., Ard. (sauf Haute Ard.) : AC-AR ; ailleurs : R-RR. — Eu-
rope, Caucase. — Mellifére.
OBS. — Espéce trés variable en ce qui concerne la découpure du limbe foliaire ;
a cété de la var. arvensis, a feuilles toutes ou la plupart a limbe pennatifide (Fig. 3, p.
687), on peut distinguer la var. integrifolia CouLTER, a feuilles toutes a limbe entier,
denté ou un peu lobé (Fig. 4 et 5, p. 687), qui n’est pas trés rare ; elle se distingue de
K. dipsacifolia notamment par la largeur max. du limbe située au-dessus du milieu de
celui-ci.
2.— K. dipsacifolia Kreutzer [Syn. : K. sylvatica auct. non (L.) DuBy]. (Knautie des bois.
Bergknautia. Wald-Witwenblume). — 40-60 cm. — Juin-aoit. — Hémicrypt. ros.
— Prairies montagnardes fraiches, lisiéres des bois humides. — Haute Ard. : RR. —
Montagnes d’Europe centr.
3. Succisa HALLER
Succisa pratensis MoeNcu (Syn. : Scabiosa succisa L.). (Succise des prés. Blauwe knoop.
Teufelsabbiss). — 30-100(-130) cm. — Juill.-oct., parfois mai-juin. — Hémicrypt. — Prai-
ries et landes humides, non amendées, coupes et chemins forestiers, surtout sur des sols peu
perméables, souvent avec Molinia caerulea. — Ard. : C ; Boul., Camp., Eifel centr. : AC ;
ailleurs : AR-R, mais C localement (Fagne et Famenne, Woévre, Lorr. sept.,...). — Europe,
Asie occ., Afrique du Nord, Madére. — Mellifére. — (Fig. 8, p. 687).
688
157. Asteraceae
OBS. — Diverses espéces de ce genre sont cultivées pour l’ornement dans les jardins,
notamment Scabiosa atropurpurea L. [Syn. : Sixalix atropurpurea (L.) GREUTER et BURDET]
et S. caucasica Bigs. [Syn. : Lomelosia caucasica (BIEB.) GREUTER et BuRDET].
(*) Outre Cirsium arvense, Baccharis et Antennaria, qui sont dioiques, quelques
autres espéces (Cirsium, Serratula, Centaurea) montrent parfois, a cété d’individus her-
maphrodites, des plantes dont les fleurs sont exclusivement femelles, par suite de l’avorte-
ment des étamines.
690
157. Asteraceae
691
157. Asteraceae
15 Bractées de l’involucre plus longues que les fleurs, les ext. foliacées, les
int. s’étalant en couronne rayonnante. Akénes a faces couvertes de poils
soyeux (Fig. 16, p. 717). Fleurs jaunes ou jaune brun ...0......ee
eee
seseseeessceseessseeescesseessecesecsssceasesseeensesesecssecsseseaeeneseneeenees 46. Carlina p. 741
Bractées de l’involucre jamais plus longues que les fleurs épanouies, appli-
quées contre le capitule. Akenes a faces gén. glabres. Fleurs jaune p4le
seceeeeseeeneeseceaeeseaseneseaeeaeceseeaeseseeaeeesees (C. oleraceum) 49. Cirsium p. 745
16 Surface du réceptacle dépourvue de paillettes entre les fleurs, présentant
simplement des alvéoles a bords dentés. Tige ailée-épineuse, a aile par-
fois large de plus de 1 cM o.....e cee eeeeeeteeeees 51. Onopordum p. 748
Surface du réceptacle portant, entre les fleurs, des poils ou des paillettes.
Tige lisse ou ailée-€pineuse 2.0... ec eeeceeeesseeeeneceeeeeeecaeeseeseeseeseseeers 17
17 Aigrette surmontant l’akéne a soies plumeuses (c’est-a-dire portant des
barbes comme la hampe d’une plume) .................... 49. Cirsium p. 745
Aigrette surmontant l’akéne a soies lisses ou denticulées ............. cee 18
18 Bractées ext. de l’involucre terminées en appendice triangulaire atténué en
épine trés forte et pourvu d’épines dans sa partie inf. Capitules d’au
moins 3 cm de diam. Limbe foliaire marbré de blanc oo... eee sees
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157. Asteraceae
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157. Asteraceae
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157. Asteraceae
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157. Asteraceae
Akénes portant des arétes ou des écailles a la partie sup. Bractées de |’invo-
were PIS. LOMSUES QUE ISTIC sinssxesxcanea ss caxansasecisiansanermrssnnceemnanarnenernnens 47
47 Akénes surmontés d’écailles souvent caduques. Plantes vivaces, hautes sou-
vent de plus de 1 m. Capitules larges de 4-40 cm ; fleurs ligulées longues
C’aue MOINS 2,5 CM eee eeeeecceeceeeeeeteeeteeeeeeseeeeeeeaes 24. Helianthus p. 720
Akénes surmontés de 2-4 arétes épineuses (Fig. 5, 6 et 7, p. 717). Plantes
annuelles, atteignant au max. 120 cm de hauteur. Capitules larges au
max. de 2,5(-3) cm ; fleurs ligulées longues au max. de 1,5 cm .............
aR RTL AC RR RIES SDS ADR RRS WA 26. Bidens p. 721
48 Feuilles toutes basilaires, parfois non ou encore peu développées au moment
de la floraison ; tige nue ou portant des bractées écailleuses. Plantes vi-
VACES v.eseessecsssesecssecrscesseesssesstecaeecseceseeesseeaeecaeestsessaeesecueciseseseaeseneeeees 49
Tige feuillée. Plantes vivaces ou annuelles ...........ccecceecceeccseeeeseeeeseeeeeaes 51
49 Tige nue, a un seul capitule. Fleurs ligulées blanches, souvent rosées ou pur-
purines a la face inf. de la ligule. Feuilles longues au max. de 6 cm, a
limbe jamais cordé, persistant toute l’année. Akénes nus au sommet .....
SHR HaRIT ae REE RO eH ROE KIRKE RRR MNES 3. Bellis p. 703
Tige portant des bractées écailleuses, 4 un ou a plusieurs capitules. Fleurs
ligulées jaunes, rougeatres, violacées, lilas ou blanchatres. Feuilles plus
grandes, a limbe cordé 4a la base, apparaissant seulement au moment de
la floraison ou aprés celle-ci. Akenes surmontés d’une aigrette de soies
Fea a poe A Lae anon 50
50 Tige portant un seul capitule. Fleurs ligulées et tubulées jaunes ...................
UF TR REO ERS RRR RE RN ESE RRRRROTE 38. Tussilago p. 731
Inflorescence : une grappe de capitules simple ou parfois un peu ramifiée
dans le bas. Fleurs ligulées et tubulées rougeatres, violacées, lilas ou
10) E20 010) 6021
0s 39. Petasites p. 731
51 Surface du réceptacle dépourvue de paillettes et d’écailles entre les fleurs ...
snusenmovsnexouamnseessioanstsnssnasnnesS isin tii Testi Sg EG ih amenetishdiemaencenmuniticindnacnamn aa
Surface du réceptacle portant, entre les fleurs, des paillettes ou des écailles
aussi longues que les fleurs ou presque aussi longues que celles-ci (at-
tention : elles peuvent se détacher a maturité, en méme temps que les
fleurs ; elles peuvent aussi étre en forme de soies raides) (loupe !) ... 67
52 Akénes tous dépourvus d’une aigrette de soies, nus au sommet ou surmontés
dune petite couronne entée eee ceeeeseeeeeeeseceeeceeeeeesseeeseeseeesees 53
Akénes, au moins ceux du centre du capitule, surmontés d’une aigrette de
BOSS snrnaasnuncmneencnnormenescnamememesmeuemaeceaentusmateanesmmeananmmenaaanensnmamune Si
53 Fleurs tubulées jaunes ; fleurs ligulées blanches 20.0.0...
eee eeeeeeeeteeeteeees 54
Fleurs tubulées et fleurs ligulées Jaunes 0.0... ee eeeeeeeecceeeeeeeeeeeseeeeeeees 56
54 Limbe foliaire bi- ou tripennatiséqué, 4 segments linéaires. Bractées de I’in-
volucre a peu prés toutes égales entre elles ........ 32. Matricaria p. 725
Limbe foliaire denté 4 pennatiséqué, alors 4 segments relativement larges,
jamais linéaires. Bractées de l’involucre d’inégale longueur, les ext. plus
COUTTES oo. eeeeeecceccceeeeeceeeneeeessneeecenseecesaeaeessaceesssueeceeseeeeseeeeeseeeeenaeeeeeeates 55
696
157. Asteraceae
697
157 . Asteraceae
66 Fleurs ligulées disposées sur 2 ou plusieurs rangs ; ligule lilas, rosée, vio-
lacée ou blanchatre, longue de 8(-10) mm au max. et large de 1 mm au
max. Aigrette surmontant l’akene formée d’une rangée de soies (parfois
doublée, chez les fleurs tubulées, d’une couronne ext. d’écailles courtes
et remplacée, chez les fleurs ligulées, par une telle couronne). Récep-
tacle présentant des alvéoles a bord court et non denté 0.0... ee
secesseeecueeecnecssaeenseecsaeeestaeersaeeseseeseneeeessesensteesereseeeesenees 5. Erigeron p. 707
Fleurs ligulées disposées sur un seul rang ; ligule bleue, lilas, violacée ou
blanche, longue de 6-18 mm et souvent large de plus de 1 mm (**). Ai-
grette surmontant l’akéne formée de 1-2(-3) rangées de soies (jamais de
couronne d’écailles). Réceptacle présentant des alvéoles bordés d’une
Membrane dentée .........cccccscsssecsseeeeceeeeseeceeeseneeeneeeeeeeseees 4, Aster p. 704
67 Fleurs ligulées gén. blanches, rarement un peu rosées ou rougeatres. Akénes
nus, non surmontés d’écailles ni de SOMES 0... ..ee ee eeesssseeessteteeteeeeeenees 68
Fleurs ligulées jaunes, parfois teintées de rouge pourpre dans leur partie inf.
Akeénes surmontés ou non d’écailles 0... eeecceceeeeeeeeeeeeneeeeeeeeseeeees 69
(*) Voir cependant Inula crithmoides (p. 714), facilement reconnaissable a son port
(sous-arbuste glabre, a limbe foliaire linéaire a linéaire-lancéolé).
(**) Si la ligule est plus étroite, voir notamment Aster lanceolatus (p. 704-707).
698
157. Asteraceae
68 Fleurs ligulées a ligule presque aussi large que longue, blanche, parfois un
peu jaunatre, rosée ou rougeatre. Capitules disposés en corymbes serrés
ou laches. Réceptacle ne s’allongeant pas en cone a maturité. Plantes
CC 31. Achillea p. 724
Fleurs ligulées a ligule beaucoup plus longue que large, d’un blanc pur. Ca-
pitules disposés au sommet des rameaux, long. pédonculés. Réceptacle
devenant conique a maturité. Plantes annuelles ou vivaces ..........:0:006
seceeesessssseseseeeessneessesseeseenseeesessnaeesessssseenenaeesssnaeess#es 30. Anthemis p. 723
69 Limbe foliaire pennatiséqué, 4 segments linéaires. Akénes surmontés d’une
COULONNE IMSMDIBHCUSS: ss is cssansmsanamsrasmsasmea 30. Anthemis p. 723
Limbe foliaire entier, denté ou découpé, mais toujours a segments plus ou
PUPS VARS pecan ceenderoneeeen ne corr aemreeacoeeneens ry meee 70
70 Réceptacle a écailles en forme de soies raides. Fleurs ligulées a ligule gén.
teintée de rouge pourpre dans sa partie inf. Akénes surmonteés d’une ai-
grette d’écailles hyalines terminées en aréte. Limbe foliaire gén. grossié-
rement denté, parfois presque entier .............0. 29. Gaillardia p. 723
Réceptacle a écailles jamais en forme de soies. Fleurs ligulées a ligule gén.
enti¢rement jaune (parfois en partie jaune orange) oes 71
71 Akénes portant une aigrette rapidement caduque formée de (1-)2-4 soies ou
écailles plus ou moins allongées. Limbe foliaire entier ou dente ............
eorol nr nrersagnenmnarenpemmarunnrnmaryesteseueslnanememunencmtmeamensmnsn 24. Helianthus p. 720
Akénes sans aigrette ni écailles allongées, tout au plus surmontés d’une cou-
ronne annulaire ou formée d’écailles trés COUTtES oo... eceeeeeeeteeeeees 72
de Réceptacle conique ou hémisphérique. Fleurs ligulées larges de 4 mm au
moins. Limbe foliaire entier 4 profondément divisé ...........cceeeseeneeeteees
xe peer eateae mm eamEN REN REASONCaMRNCRN Rr ENUNNEHNENURNeRENMNSeRNOREEEEE 23. Rudbeckia p. 719
Réceptacle plan ou légerement bombé. Fleurs ligulées larges de 1-3 mm.
Limbe foliaire entier 4 denté, jamais profondément divisé ................ 73
73 Capitules solitaires au sommet des rameaux. Fleurs tubulées jaunes. Feuilles
inf. a limbe long de 5-10 cm, entier ou muni de dents superficielles espa-
cess, Plante haute de 30-70 Ci ccscessveseasennasees 16. Buphthalmum p. 715
Capitules en corymbe, par 2-8. Fleurs tubulées jaune brunatre. Feuilles inf.
a limbe atteignant 30 cm de longueur, a dents aigués, fortes et rappro-
chées. Plante haute de 90-170 cM oo... eeeeee 17. Telekia p. 715
(*) Des cultivars d’espéces 4 capitules normalement pourvus 4a la fois de fleurs ligu-
lées et de fleurs tubuleuses peuvent présenter uniquement le premier de ces types de fleurs
(fleurs dites « doubles »). Ils ne sont pas pris en considération dans cette clé.
699
157. Asteraceae
700
157. Asteraceae
701
157. Asteraceae
1. Eupatorium L.
702
157. Asteraceae
3. Bellis L.
703
157. Asteraceae
704
157. Asteraceae
9 Feuilles vert glauque, pruineuses sur les deux faces, de forme et de taille
très différentes suivant leur situation : les inf. à limbe rétréci en un long
pétiole ailé, les caulinaires moyennes sessiles et amplexicaules, les sup.
beaucoup plus petites. Aigrette surmontant l’akène souvent paille-rous-
DOTÉ vence 20 gran Sacbiaeurtannemeneemmmemememumennens 6. A. laevis
Feuilles vert franc, non pruineuses, de forme relativement homogène : toutes
à limbe ovale-lancéolé à lancéolé et sessiles ou subsessiles, les sup. sim-
plement de plus petite taille. Aigrette surmontant l’akène blanchâtre ….
immo trmemonmmmmmnenme me 7. À. versicolor
10 Involucre long de 5,5-7 mm, à bractées ext. égalant au moins la moitié des
bractées int., gén. vertes sauf dans le bas. Feuilles caulinaires moyennes
à base faiblement auriculée-embrassante. Capitules de 2,5-3(-4) cm de
diam. Fleurs ligulées gén. blanches en début de floraison, devenant bleu
VIGACE DAC SU asser as-mamiaane 5 arm 8. A. salignus
Involucre long de 5,5(-6) mm au max., à bractées ext. égalant moins de la
moitié des bractées int., gén. blanchâtres au moins dans leur moitié inf.
Feuilles caulinaires moyennes à base nullement auriculée-embrassante.
Capitules de 1,2-2 cm de diam. Fleurs ligulées blanches ou lilas
A munis 9. A. lanceolatus
OBS. — 1.— De nombreux Aster sont cultivés pour l’ornement dans les jardins et
beaucoup se rencontrent à l’état subspontané ou naturalisé. La plupart sont originaires
d'Amérique du Nord, mais leur taxonomie est très complexe, à cause notamment de
l’existence de cultivars variés, souvent d’origine hybride. La clé ci-dessus devrait
permettre l’identification des principaux taxons signalés comme échappés de culture
dans le territoire de la Flore, mais de nouvelles recherches à ce sujet sont nécessaires.
D’autres espèces sont cultivées (et parfois subspontanées ?), notamment 4. dumosus
L. [Syn. : Symphyotrichum dumosum (L.) NEsom] (essentiellement des cultivars pro-
venant probablement de l’hybridation avec 4. novi-belgii), À. ericoides L. [Syn. : Sym-
phyotrichum ericoides (L.) NesoM] (aussi essentiellement des hybrides d’ascendance
complexe). Un groupe facile à délimiter mais peu fréquent est constitué de plantes
à feuilles basilaires à limbe cordé ; parmi celui-ci, À. divaricatus L. [Syn. : Eurybia
divaricata (L.) NEsom] (à inflorescence en forme de corymbe) a été signalé comme très
rarement subspontané ou naturalisé.
2.— Adventices : Aster brachyactis S.T. BLAKE [Syn. : Symphyotrichum
ciliatum (LeDes.) NEsOM], À. pilosus WiLLp. [Syn. : Symphyotrichum pilosum (WiLLp.)
NEsoM] et À. lateriflorus (L.) BriTToN [Syn. : Symphyotrichum lateriflorum (L.) À. et
D. LÔvE].
2.— A. linosyris (L.) BERNH. [Syn. : Galatella linosyris (L.) REICHENS. f. ; Crinitaria lino-
syris (L.) Less. ; Linosyris vulgaris DC.]. (Aster linosyris. Kalkaster. Gold-Aster). —
20-60 cm. — Août-nov. — Hémicrypt. — Pelouses sèches, rochers, gén. sur substrat
705
157 . Asteraceae
calcarifère ; espèce thermophile. — Mosan mér. et or., Lorr. or. : R-RR (gén. abondant
dans ses localités) ; Brab. or. (sur craie) : RR. — Europe mér. et médiane, Caucase,
Afrique du Nord. — Mellifère.
A. amellus L. (Aster amellus. Bergaster. Kalk-Aster). — 15-60 cm. — Août-oct. —
Hémicrypt. — Pelouses calcaires ; espèce thermophile. — Lorr. : AR (surtout Côtes de
Meuse et de Moselle) ; Tert. par. : R ; Champ. : RR ; ailleurs : très rarement subspon-
tané. — Europe médiane, Asie sud-occ. et centr. — Mellifère.
À. novae-angliae L. [Syn. : Symphyotrichum novae-angliae (L.) NEsoM]. (Aster de la
Nouvelle-Angleterre. Nieuw-Engelse aster. Rauhblatt-Aster). — 60-150 cm. — Août-
oct. — Hémicrypt. — Abords des villages, terrains vagues, friches. — RR, subspon-
tané ou naturalisé. — Amérique du Nord. — Mellifère. — [*]
A. novi-belgii L. [Syn. : Symphyotrichum novi-belgii (L.) Nesom]. (Aster de Virginie.
Nieuw-Nederlandse aster. Glattblatt-Aster). — 60-120 cm.— Août-oct. — Hémicrypt.
— Abords des villages, terrains vagues, friches, berges des rivières. — R-RR, subspon-
tané ou naturalisé. — Amérique du Nord. — Mellifère. — [*]
OBS. — Plante représentée par divers cultivars, certains d’origine hybride, par-
fois difficile à distinguer d’Aster versicolor. Outre les caractères indiqués dans la clé,
ce taxon se reconnaît aussi souvent à ses feuilles caulinaires moyennes plus courtes
(limbe env. 2,5-5 fois aussi long que large chez 4. versicolor et 4-10 fois aussi long
que large chez 4. novi-belgii).
A. laevis L. [Syn. : Symphyotrichum laeve (L.) Nesom]. (Aster lisse. Gladde aster. Kah-
le Aster). — 60-120 cm. — Sept.-oct. — Hémicrypt. — Abords des villages, terrains
vagues, berges des rivières. — RR ou méconnu, subspontané ou naturalisé. — Amé-
rique du Nord. — [*]
A. versicolor Wiczp. [Syn.: Symphyotrichum versicolor (Wizcp.) Nesom]. (Aster
versicolore. Herfstaster. Bunte Aster). — 60-120 cm. — Sept.-oct. — Hémicrypt. —
Abords des villages, terrains vagues, friches, berges des rivières. — AR-R, subspon-
tané ou naturalisé. — Origine horticole, à partir de souches nord-américaines. — [*]
OBS. — Cette plante d’origine horticole est considérée comme un hybride d’Aster
novi-belgii avec une ou plusieurs autres espèces, vraisemblablement À. faevis. Elle est
variable, comprenant divers cultivars, certains très distincts d’4. novi-belgii, d’autres
difficiles à distinguer de ce taxon (voir l’obs. sous cette espèce).
A. salignus Wizcp. [Syn.: Symphyotrichum salignum (Wicp.) Nesom]. (Aster à
feuilles de saule. Wilgaster. Weidenblättrige Aster). — 90-150 cm. — Août-sept. —
Hémicrypt. — Abords des villages, terrains vagues, berges des rivières. — R ou mé-
connu, subspontané ou naturalisé. — Origine horticole, à partir de souches nord-amé-
ricaines. — [*]
OBS. — Cette plante d’origine horticole est souvent interprétée comme étant un
hybride de formule Aster lanceolatus * novi-belgii.
A. lanceolatus Wizzp. [Syn. : Symphyotrichum lanceolatum (Wizzp.) NEsoM ; Aster
simplex Wiro.; À. tradescantii auct. an L. ?]. (Aster lancéolé. Smalle aster. Lan-
zettblättrige Aster). — 60-150 cm. — Sept.-nov. — Hémicrypt. — Abords des villages,
terrains vagues, friches, berges des rivières. — AC-AR, subspontané ou naturalisé. —
Amérique du Nord. — [*]
OBS. — Espèce très variable quant à la taille des capitules, à la couleur des fleurs
ligulées, etc. Certains auteurs, notamment aux Pays-Bas, considèrent qu’il est possible
de distinguer deux espèces, dont l’une correspondrait à l’espèce nord-américaine À.
tradescantii L., mais cette assimilation est contestée par d’autres travaux. La clé ci-
après pourrait orienter de nouvelles recherches :
Capitules d’env. 1,5-2 cm de diam. Fleurs ligulées lilas ou parfois blanches, longues de
(8-)9-12(-15) mm. Rameaux de l’inflorescence gén. pourvus seulement de 1 ou 2
petites feuilles À. lanceolatus
706
157. Asteraceae
Capitules d’env. 1,2-1,5 cm de diam. Fleurs ligulées blanches, longues de 6-8(-9) mm.
Rameaux de l’inflorescence pourvus de plusieurs petites feuilles
Sen ne nee ne ad nee ne À. tradescantii auct. an L. ?
Tige dressée. Feuilles inf. à limbe entier ou muni de plusieurs dents. Capi-
tules à ligules blanches ou lilas sur les deux faces. Plantes gén. annuelles
ou bisannuelles, rarement vivaces (mais non ligneuses dans le bas) …. 2
Capitules larges de 6-14 mm, munis d’env. 30-45 fleurs ligulées, à ligule
lilas, violacée ou rosée, dépassant les fleurs tubulées de 2 mm au max.
Aigrette surmontant l’akène formée exclusivement de soies. Feuilles
basilaires en rosette persistant à la floraison, à limbe lancéolé à obovale-
lancéolé, entier ou faiblement denté. Plante haute de 10-50 cm
RE RG 1. E. acris
Capitules larges de 15-25 mm, munis de 50-120 fleurs ligulées, à ligule
blanche ou parfois bleutée (cette nuance s’accentuant souvent à la des-
siccation), dépassant les fleurs tubulées de plus de 2 mm. Aïgrette sur-
montant l’akène doublée, chez les fleurs tubulées, d’une couronne ext.
d’écailles courtes (forte loupe !) et remplacée, chez les fleurs ligulées,
par une telle couronne. Feuilles basilaires gén. desséchées ou disparues
à la floraison. Plante haute de 40-130 cm 2. E. annuus
OBS. — Un hybride intergénérique entre £. acris et Conyza canadensis [* Cony-
zigeron huelsenii (VATKE) RAUSCHERT] est très rarement observé.
Erigeron acris L. (Syn.: £. acer L.). (Erigéron âcre. Scherpe fijnstraal. Scharfes Be-
rufkraut). — 10-50 cm. — Juin-sept. — Thér. ou Hémicrypt. bisannuel. — Eboulis de
carrières, ballast des voies ferrées, friches, terrils, sables, surtout sur des sols calcari-
fères. — Mar. : AC ; Mosan, Lorr., Champ. Tert. par. : AR ; ailleurs : AR-R, sauf Ard. :
RR. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord. — Mellifère.
E. annuus (L.) Desr. [Syn. : Sfenactis annua (L.) Less. ; Phalacroloma annuum (L.)
Dum.]. (Erigéron annuel. Zomerfijnstraal. Einjähriger Feinstrahl). — 40-130 cm. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Ballast des voies ferrées, bord des routes, friches, terrains
vagues, terrils. — Brab., Lorr., Champ., Tert. par. : AC-AR ; FL., Camp. Pic., Mosan :
R ; ailleurs : RR ou nul. En extension dans le territoire de la Flore. — Amérique du
Nord. Naturalisé en Europe, surtout centr.
OBS. — Espèce très variable, au sein de laquelle des travaux américains ont dis-
tingué plusieurs taxons infraspécifiques, présentant gén. une répartition géographique
plus ou moins limitée. Leur application aux populations naturalisées en Europe a
conduit à rapporter celles-ci à deux, voire trois sous-espèces distinctes. Dans le terri-
toire de la Flore, deux sous-espèces ont souvent été distinguées, de la façon ci-après
(l’examen des feuilles basilaires, observées de préférence avant la floraison, étant
considéré comme fournissant le critère le plus fiable) :
Feuilles pour la plupart à limbe ovale, obovale ou ovale-lancéolé, fortement et gros-
sièrement denté (Fig. 17 et 18, p. 735). Ligule des fleurs périphériques longue de
TOC-LO MN nr mmnn nn nn a. subsp. annuus
707
157. Asteraceae
Limbe des feuilles caulinaires presque glabre à la face sup. ou muni de longs
poils épars le long de la nervure médiane, cilié au bord, au moins dans le
1/3 inf. ; ces cils souvent longs de plus de 1 mm. Bractées de l’involucre
glabres ou presque glabres. Capitules de 2-4 mm de diam. à la floraison
708
157. Asteraceae
feuilles caulinaires inf. souvent plus larges que les sup., grossièrement
et irrégulièrement dentées 4. C. bilbaoana
3 Limbe des feuilles caulinaires moyennes elliptique à étroitement obovale, à
nervures médiane et latérales bien apparentes. Inflorescence à axe prin-
cipal dépassant les rameaux latéraux, ceux-ci courts. Capitules de 4-6
mm de diam. à la floraison. Poils du pappus blanc sale. Bractées de l’in-
volucre gén. entièrement vertes 2. C. sumatrensis
Limbe des feuilles caulinaires moyennes linéaire à étroitement lancéolé, à
nervure médiane seule bien apparente. Inflorescence à axe principal gén.
dépassé par des rameaux latéraux allongés. Capitules de 6-10 mm de
diam. à la floraison. Poils du pappus brun pâle. Bractées de l’involucre
souvent teintées de rouge pâle, au moins vers le sommet
D EEE 3. C. bonariensis
OBS. — Les espèces de ce genre sont très variables et peuvent s’hybrider entre
elles ; on connaît en particulier dans le territoire de la Flore l’hybride Conyza bona-
riensis * canadensis (C. Xmixta Fouc. et NEYRAUT; Syn. : Erigeron *flahaultianus
THELL.). Des plantes intermédiaires entre C. canadensis et C. sumatrensis, notamment
par les caractères de l’indument, existent par ailleurs çà et là dans l’W du territoire de
la Flore ; leur statut taxonomique est à réétudier.
Conyza canadensis (L.) CroNQ. (Syn. : Erigeron canadensis L.). (Vergerette du Ca-
nada. Canadese fijnstraal. Kanadisches Berufkraut). — 15-90(-130) cm. — Juin-oct.
— Thér. — Terrains vagues, bord des chemins, ballast des voies ferrées, terrils, jardins,
cultures. — C-AC, sauf Ard. et Eifel centr. : R. — Amérique du Nord. Devenu subcos-
mopolite des régions tempérées.
OBS. — Voir aussi l’observation sous la clé du genre Erigeron (p. 707).
709
157. Asteraceae
7. Baccharis L.
Bombycilaena erecta (L.) Smor. (Syn. : Micropus erectus L.). (Micrope droit. Schijn-
viltkruid. Aufrechte Falzblume). — 1-25 cm. — Juin-juill. — Thér. — Friches, moissons,
parfois pelouses rases, gén. sur des sols calcaires. — Lorr., Champ., Tert. par. : RR ou
peut-être disparu du territoire de la Flore. — Europe mér. et centr., SW de l’Asie, Afrique
du Nord, — *
OBS. — Voir la rem. en tête du genre suivant.
Fleurs ext. du capitule femelles, se trouvant à Fleurs ext. du capitule gén. femelles, gén.
l’int. d’une poche formée par les bractées de insérées simplement à l’aisselle des bractées
l’involucre qui se plient en deux et se soudent de l’involucre (chez F gallica cependant, les
par leurs bords. fleurs ext. du capitule se trouvent à l’int. d’une
poche formée par les bractées de l’involucre
qui se plient en deux et se soudent à la base par
les bords).
Tous les akènes dépourvus d’aigrette. Akènes du centre du capitule surmontés d’une
aigrette de soies ; les akènes périphériques
parfois dépourvus d’aigrette.
Akènes dépourvus de papilles (loupe !). Akènes pourvus de papilles (loupe !).
710
157. Asteraceae
(*) Le caractère anguleux ou non des capitules et celui de la situation de la plus grande
largeur du limbe foliaire permettent gén. de distinguer assez aisément Fi/ago pyramidata
et F vulgaris; ils sont d’utilisation plus délicate, surtout sur matériel d’herbier, pour F
lutescens (où le limbe a parfois une largeur quasi égale sur toute sa longueur). La couleur
de la plante et celle de l’arête des bractées sont particulièrement utiles pour reconnaître
cette espèce.
711
157. Asteraceae
— Champ. : R ; Boul., Pic., Mosan, Lorr. Tert. par. : RR ou peut-être disparu. En voie
de disparition dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et sud-occ., SW de l’Asie,
Afrique du Nord, Macaronésie.
2.— E. vulgaris LAM. (Syn. : F germanica L. non Hups.). (Cotonnière allemande. Duits
viltkruid. Deutsches Filzkraut). — 10-40 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Moissons,
cultures, bord des chemins, landes, pelouses, éboulis de carrières, sur des sols rela-
tivement secs et gén. siliceux. — Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : R ; ailleurs : RR,
disparu de certains de ces districts ou nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique
du Nord, Canaries.
3.- EF. lutescens Jorp. [Syn. : F germanica L. non Hups. var. lutescens (JorD.) GREN. et
Gonr. ; F apiculata G.E. SMirx ex BA8B.]. (Cotonnière jaunâtre. Geel viltkruid. Gelb-
liches Filzkraut). — 10-40 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Moissons, cultures, bord des
chemins, landes, pelouses, sur des sols relativement secs et gén. siliceux. — RR, pro-
bablement disparu (sauf à l’état introduit) de la plupart de ses stations dans le territoire
de la Flore. — Europe sud-occ. et mér., Asie Mineure. — Ÿ ?
4.— KE gallica L. [Syn. : Logfia gallica (L.) Coss. et GERM.]. (Cotonnière française. Frans
viltkruid. Franzôsisches Filzkraut). — 10-30 cm. — Juin-sept. — Thér. — Moissons,
cultures, friches, surtout sur des sols siliceux. — Pic. mér., Lorr., Champ., Tert. par. :
jadis R-RR, probablement disparu du territoire de la Flore. — Europe mér. et sud-occ.,
Asie Mineure, Afrique du Nord, Macaronésie. — *
5.-— EF. neglecta (SoyEer-WiLL.) DC. [Syn. : Logfia neglecta (SoyER-WiLL.) HoLuB]. (Coton-
nière négligée. Vergeten viltkruid. Ubersehenes Filzkraut). — 6-20 cm. — Juill.-oct.
— Thér. — Cultures et moissons, sur des sols siliceux et argileux, dans des dépressions
humides. — Mosan : disparu depuis longtemps ; Lorr. : disparu ? — SW de l’Europe.
—À
OBS. — Cette plante, peut-être disparue de toute son aire (elle aurait été obser-
vée pour la dernière fois en 1977, dans le département des Vosges), est considérée
par certains botanistes comme une espèce hybridogène de formule Filago gallica *
Gnaphalium uliginosum.
6.— F. minima (Smira) Pers. [Syn. : Logfia minima (SmirH) Dum.]. (Cotonnière naine.
Dwergviltkruid. Kleines Filzkraut). — 2-15 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Pelouses
ouvertes, friches, terrils, rarement vieux murs, sur des sols siliceux, souvent sablon-
neux. — F1., Camp., Brab., Lorr. or., Tert. par. : AR-R ; Mar., Boul., Mosan, Ard. (sur-
tout Oesling), Eifel centr. : RR ; ailleurs : douteux ou nul. En régression dans le terri-
toire de la Flore. — Europe (sauf N), Asie Mineure, Afrique du Nord, Macaronésie.
7.-— EF. arvensis L. [Syn. : Logfia arvensis (L.) HoLug]. (Cotonnière des champs. Akker-
viltkruid. Acker-Filzkraut). — 15-30 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Cultures, moissons,
friches, déblais rocheux, sur des sols siliceux. — Camp. or., Mosan, Ard. or., Lorr. :
RR ; ailleurs : probablement disparu ou nul. En forte régression dans le territoire de la
Flore. — Europe (sauf N), Asie occ. et centr., Afrique du Nord.
Antennaria dioica (L.) GAERTN. (Syn. : Gnaphalium dioicum L.). (Pied-de-chat. Rozen-
kransje. Katzenpfôtchen). — 5-15 cm. — Mai-juin. — Cham. herb. ou Hémicrypt. — Pe-
louses sèches, landes rases. — Pic., Mosan, Ard., Lorr., Tert. par. : RR; ailleurs : nul ou
probablement disparu. En forte régression dans le territoire de la Flore. Rarement cultivé
pour l’ornement dans les jardins et les cimetières. — Europe (montagnes dans le S), Asie
occ. et sept. — Médicinal.
1 Capitules disposés en une grappe allongée terminant la tige, qui n’est pas
raminée, Plante VIVARE screens 1. Gnaphalium sylvaticum
712
157. Asteraceae
113
157. Asteraceae
Dittrichia graveolens (L.) GREUTER [Syn. : /nula graveolens (L.) Desr. ; Cupularia gra-
veolens (L.) GREN. et Gopk.]. (Inule camphrée. Kamferalant. Klebriger Alant). — (5-)20-60
cm. — Août-oct. — Thér. — Terrils de schistes houillers, friches, anciennes carrières, ter-
rains vagues, souvent sur des sols temporairement humides. — Pic. sept., Brab. occ., Mosan
occ. : R, naturalisé; Mar. : RR; ailleurs : parfois adventice. — Région méditerranéenne,
SW de l’Europe, SW de l’Asie. — [*]
714
157. Asteraceae
OBS. — 1.- Plante observée pour la première fois dans le Brab. occ. en 1969, s’étant
naturalisée surtout depuis les années 90, toujours en expansion et susceptible de se rencon-
trer ailleurs que dans les districts énumérés.
2.— Adventice: Dittrichia viscosa (L.) GREUTER [Syn. : /nula viscosa (L.)
AIT.; Cupularia viscosa (L.) GREN. et GODR.].
16. Buphthalmum L.
Buphthalmum salicifolium L. (Œil-de-bœuf à feuilles de saule. Wilgkoeienoog. Weiden-
blättriges Ochsenauge). — 30-70 cm. — Juin-sept. — Géoph. rhiz. — Pelouses et lisières
forestières thermophiles, sur calcaire. — Brab. or. (Montagne Saint-Pierre), Mosan mér.
(Montagne-au-Buis), Lorr. mér., Champ. (extension récente de son aire) : RR. — Sdel’Eu-
rope centr.
OBS. — 1.- Buphthalmum salicifolium diffère d’/nula salicina (p. 714) par la pré-
sence de paillettes sur le réceptacle.
2. — Les stations de la Montagne-au-Buis et de la Montagne Saint-Pierre, dé-
couvertes respectivement en 1987 et 1991, semblent correspondre à une nouvelle étape de
l’extension de l’aire de cette espèce.
Telekia speciosa (SCHREB.) BAUMG. (Syn. : Buphthalmum speciosum ScHres.). (Télékie élé-
gante. Groot koeienoog. Grosse Telekie). — 90-170 cm. — Juill.-août. — Anciens parcs,
coupes et lisières forestières fraîches ou humides, berges d’étangs et de ruisseaux, prairies
humides. — Brab. centr. : R, naturalisé ; ailleurs : RR, subspontané ou parfois naturalisé.
Parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. — Europe centr. et sud-or.,
Asie Mineure. — [*]
OBS. — Telekia speciosa diffère d’Inula helenium par les caractères indiqués en obs.
sous cette espèce (p. 714).
715
157 . Asteraceae
716
157. Asteraceae I
Bidens frondosa var. frondosa : akène (* 3), avec coupe transversale dans
sa partie sup. (* 6).
Bidens tripartita : akène (* 3), avec coupe transversale dans sa partie sup.
(* 6).
717
157 . Asteraceae
considérés comme incapables d’arriver à maturité dans nos régions. Quelques indices
récents (persistance de la plante dans certains sites, essais de germination se révélant
positifs,.…) font néanmoins penser à une naturalisation locale.
A. trifida L. (Ambroisie géante. Driedelige ambrosia. Dreilappiges Traubenkraut). —
50-200(-280) cm. — Sept.-nov. — Thér. — Bord des chemins, terrains vagues. — RR,
adventice. — Amérique du Nord. — [*]
718
157. Asteraceae
20. Iva L.
Iva xanthiifolia Nurr. [Syn.: Cyclachaena xanthüfolia (NuTr.) FRESEN]. (Iva. Iva.
Schlagkraut). — 30-150 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Endroits rudéralisés, terrains vagues.
— RR, adventice. — Amérique du Nord. — [*]
OBS. — Adventice : /va annua L. (Syn. : L ciliata WirLp.).
Guizotia abyssinica (L. £.) Cass. (Guizotie. Gingellikruid. Gingellikraut). — 20-80(- 130)
cm. — Août-oct. — Thér. — Endroits rudéralisés, terrains vagues, graviers des rivières.
Rarement cultivé (en particulier comme plante fixatrice des nitrates). — KR, adventice. —
Afrique or., Inde. — Mellifère. — [*]
22. Coreopsis L.
Une espèce cultivée pour l’ornement dans les jardins, rarement subspontanée
ou naturalisée localement : Plante vivace, à feuilles à limbe entier ou à 1-2
paires de petits lobes latéraux. Capitules de 3-5 cm de diam., portés sur des
pédoncules long. nus :
Coreopsis lanceolata L. (Coréopsis lancéolé. Lancetbladige coreopsis. Lanzettblättrige
Georgine). — 30-60 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. — Cultivé pour l’ornement dans les
jardins (semé notamment dans des « pelouses fleuries »). Rarement subspontané ou natura-
lisé : terrils, pelouses artificielles. — F1., Camp. : RR, subspontané ou naturalisé. — Etats-
Unis or. et centr. — [*]
OBS. — D'autres espèces du genre Coreopsis sont cultivées pour l’ornement dans
les jardins. C’est le cas notamment de C. verticillata L., à limbe foliaire finement découpé
jusqu’à la base en segments linéaires (les feuilles paraissant verticillées) et de C. finctoria
NurT., à ligules tachées de brun rouge dans le bas,... Ces deux espèces s’observent rare-
ment à l’état subspontané.
Feuilles inf. à limbe profondément découpé en 3-7 segments dentés ou lobés. Ré-
ceptacle en forme de cône allongé. Fleurs tubuleuses jaune sale ou verdâtre.
Plante VINAGE ssrvosemenenerenenmesmmmemnamasnmesen 1. Rudbeckia laciniata
719
157. Asteraceae
2.— R. hirta L. (Syn. : R. serotina NuTT. non SWEET). (Rudbeckia hérissé. Ruige rudbeckia.
Rauher Sonnenhut). — 50-120 em. — Juin-sept. — Thér. ou Hémicrypt. — Friches,
terrains vagues. — Naturalisé çà et là, surtout dans le S et l’E du territoire de la Flore :
R-RR. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins. — Amérique du Nord. Natura-
lisé en Europe, surtout mér. — Mellifère, — [*]
l Plante annuelle. Réceptacle plan ou presque plan. Diam. des capitules : (6-)
15-40 cm. Bractées de l’involucre ovales-oblongues …..........................
A an RTE 1. Helianthus annuus
720
157. Asteraceae
3 Akènes bordés, au moins sur les 3/4 inf., de poils raides dirigés vers le haut,
à faces gén. mamelonnées et garnies, même à maturité, de petits poils
raides ; arêtes : toujours 2 (Fig. 6, p. 717). Limbe foliaire pennatiséqué,
à segments nettement pétiolulés 3. B. frondosa
Akènes bordés sur toute leur hauteur de poils raides dirigés vers le bas, le
plus souvent à faces lisses, glabres ou glabrescentes (Fig. 7, p. 717).
Limbe foliaire denté à pennatipartite, les segments jamais pétiolulés ….
721
157. Asteraceae
plus rarement des cours d’eau, vases et graviers exondés, chemins humides. — Camp. :
AR ; Pic., Brab., Lorr. , Champ. Tert. par.: R ; ailleurs: RR ou nul. Distributionà pré-
ciser. —_ Amérique du Nord. Naturalisé en Europe occ. et centr.
. OBS. — Bidens connata est fréquemment confondu avec des individus à limbe
foliaire seulement denté de 3. tripartita. L'examen de l’akène permet de distinguer les
deux espèces.
3. — B. frondosa L. (Syn. : B. melanocarpa Wiecanp). (Bident à fruits noirs. Zwart tand-
zaad. Schwarzfrüchtiger Zweizahn). — 10-120 cm. — Août-sept. — Thér. — Berges
des canaux et des rivières, vases et graviers exondés, parfois terrains vagues. — Fluv. :
C ; Camp. : AC-AR ; F1, Brab., Lorr. or. (surtout Moselle) : AR ; Pic. or., Mosan (sur-
tout Meuse et Sambre), Champ. Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul. En voie d’exten-
sion vers l’W dans le territoire de la Flore. — Amérique. Naturalisé en Europe mér. et
médiane.
OBS. — 1.-—A l’état stérile, Bidens frondosa se distingue facilement de B. tri-
partita par ses segments foliaires nettement pétiolulés, munis de dents très aiguës et
nombreuses.
2.—A côté de la var. frondosa, dont les arêtes portent des poils raides
dirigés vers le bas (Fig. 6, p. 717), on rencontre parfois la var. anomala PORTER ex FER-
NALD, dont les akènes, arêtes comprises, ne portent que des poils dirigés vers le haut.
4.— B. radiata THUILL. (Bident radié. Stralend tandzaad. Strahliger Zweizahn). — 10-90
cm. — Juill.-oct. — Thér. — Bord des étangs, vases exondées. — Mar., Camp., Brab.
or., Mosan occ. (Fagne française), Lorr., Tert. par. : RR ; à rechercher ailleurs. — Eu-
rope et Asie médiane.
OBS. — Cette espèce n’était connue jusqu’il y a peu, dans le territoire de la Flore,
qu’en France. A partir de 2005, elle a été découverte en Belgique, dans le Mar, le
Camp. et le Brab. or., dans des milieux anthropisés. La plante y a sans doute été in-
troduite, mais éventuellement, dans certains cas au moins, par des oiseaux migrateurs.
Peut-être ne persistera-t-elle pas dans ces localités, ou au contraire est-elle susceptible
de se répandre plus largement.
5.— B. tripartita L. (Bident triparti. Veerdelig tandzaad. Dreiteiliger Zweizahn). — 5-120
cm. — Juill.-sept. — Thér. — Bord des étangs, berges des rivières et des canaux, vases
et graviers exondés. — Mar., F1., Camp. : C-AC ;ailleurs : AC-AR, sauf Champ. et
Eifel centr. : R. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord.
OBS. — Certains individus présentent parfois des feuilles à limbe seulement
denté (f. minor Wimm. et GRAB., de valeur taxonomique douteuse).
Paillettes du réceptacle gén. entières ou dentées, jamais lobées (Fig. 11, p. 717).
Pappus des fleurs tubulées constitué de petites écailles aiguës, au moins cer-
taines d’entre elles terminées en arête (Fig. 10, p. 717). Tige principale plus
ou moins pubescente ; rameaux très velus, à poils étalés
cnnsesneeenenneennseeeenenenee ee eneeeeeeeeesneeeennesenne seen eenneeeensees 2. G. quadriradiata
1.— Galinsoga parviflora Cav. (Galinsoga glabre. Kaal knopkruid. Klemblütiges
Knopfkraut). — 20-60 em. — Juin-oct. — Thér. — Cultures sarclées, champs, jardins,
sites rudéralisés. — F1, Camp., Brab., Mosan, Lorr. : AC-AR; ailleurs : R-RR. —
Amérique du Sud. Devenu subcosmopolite.
142
157. Asteraceae
2.-— G. quadriradiata RuIZ et PAV. [Syn.: G. ciliata (RAFIN.) S.F. BLAKE]. (Galinsoga
velu. Harig knopkruid. Behaartes Knopfkraut). — 20-60 cm. — Juin-oct. — Thér. —
Cultures sarclées, champs, jardins, bord des chemins, pied des murs, sites rudéralisés.
— F1, Camp. : C-AC ; Mar,, Boul., Pic., Brab., Lorr. : AC-AR; ailleurs : AR-R. —
Amérique centr. et mér. Devenu subcosmopolite.
OBS. — Espèce d'introduction plus récente dans nos régions (vers 1925) que le
précédent (vers 1860), mais, grâce sans doute à une écologie un peu plus large, deve-
nue plus commune que Galinsoga parviflora.
28. Tagetes L.
Tagetes minuta L. (Tagète des décombres. Geelgroen afrikaantje. Studentenblume). — 10-
70 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Endroits rudéralisés, terrains vagues, graviers des rivières.
— RR, adventice. — Amérique du Sud. Devenu subcosmopolite des régions chaudes. — [*]
OBS. — 1. - Divers Tagetes, cultivars et hybrides dérivés principalement de T erecta
L. et T: patula L., sont fréquemment cultivés pour l’ornement dans les jardins. Ces taxons
sont parfois cultivés comme plantes fourragères ou fixatrices des nitrates ; ils ont été obser-
vés à l’état subspontané.
2.- Adventice (ou subspontané) : Tagetes tenuifolia CAv.
Gaillardia Xgrandiflora VAN HOUTTE (G. aristata PURSH * pulchella Fouc.). (Gaillarde.
Kokardebloem. Kokardenblume). — 30-70 cm. — Juill.-sept. — Thér. ou Hémicrypt. —
Cultivé pour l’ornement dans les jardins. Parfois subspontané ou naturalisé : dunes rudé-
ralisées, abords des jardins. — Mar. : R-RR. — Origine horticole (par hybridation de deux
espèces des Etats-Unis or. et centr.). — [*]
OBS. — Les deux parents de cet hybride sont parfois cultivés pour l’ornement, mais
beaucoup plus rarement que celui-ci.
723
157. Asteraceae
réceptacle, manquant donc entre les fleurs tubulées ext. (Fig. 14, p. 717).
Plante à odeur fétide au froissement 4. A. cotula
OBS. — Adventices : Anthemis altissima L. [Syn. : Cota altissima (L.) A. Gray],
À. austriaca JACQ. [Syn. : Cota austriaca (JAcQ.) ScHuzrz-Bre.], À. mixta L. [Syn. :
Cladanthus mixtus (L.) CHEvALL. ; Chamaemelum mixtum (L.) ALL.] et À. ruthenica
Br.
1.— Anthemis tinctoria L. [Syn. : Cofa tinctoria (L.) J. Gay]. (Cota des teinturiers. Gele
kamille. Färber-Hundskamille). — 30-60 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Terrils
de déblais houillers ou de laitier, ballast des voies ferrées, bord des routes, endroits
rudéralisés. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins. — Lorr. nord-or. : AR ;
Eifel centr. : R ; Mosan (surtout région de Charleroi), Lorr. mér. : RR ; ailleurs : parfois
adventice, subspontané ou naturalisé localement. — Europe (sauf N), SW de l’Asie,
Canaries.
2.— A. nobilis L. [Syn. : Chamaemelum nobile (L.) ALL.]. (Camomille romaine. Roomse
kamille. Rômische Hundskamille). — 15-30 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. —
Moissons, pelouses, bord des étangs, surtout sur des sols sablonneux. — Mar. mér.,
Tert. par. : RR ; ailleurs : parfois subspontané. Cultivé comme plante médicinale dans
les jardins et parfois en grand. — SW de l’Europe, Afrique du Nord. — Médicinal. — *
[*]
OBS. — Les plantes cultivées à usage médicinal appartiennent souvent à un culti-
var dit « à fleurs doubles », dont les capitules sont formés de fleurs toutes ligulées.
3.— A. arvensis L. (Camomille des champs. Valse kamille. Acker-Hundskamille). — 15-45
cm.— Juin-nov. — Thér. — Moissons, cultures, friches, bord des chemins. — Mosan,
Ard., Lorr., Eifel centr. : AC ; Camp, Pic., Brab., Champ. Tert. par. : AR-R ; ailleurs :
R-RR. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord, Canaries.
4.— A. cotula L. (Camomille puante, maroute. Stinkende kamille. Stinkende Hunds-
kamille). — 20-50(-80) cm. — Juin-nov. — Thér. — Moissons, cultures, friches, bord
des chemins. — Mar. sept. (polders), Pic., Tert. par. : R ; Camp., Brab., Mosan (surtout
occ.) : R-RR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord,
Macaronésie.
724
157. Asteraceae
des eaux. — Camp., Ard., Lorr., Eifel centr. : AC ; F1., Brab., Mosan, Tert. par. : AR ;
ailleurs : R-RR. — Europe (sauf extrême S), Asie occ.
A. nobilis L. (Achillée noble. Edel duizendblad. Edel-Schafgarbe). — 15-50 cm. —
Juill.-sept. — Hémicrypt. — Pelouses, friches, terrils. — Camp. or., Lorr. sept. : RR,
plus ou moins naturalisé ; Mosan : probablement disparu ; ailleurs : parfois subspon-
tané. — Europe mér. et centr., Asie occ. — [*]
OBS. — Espèce disparue ou très menacée dans ses stations anciennes ; introduite
récemment dans des « pelouses fleuries », en Camp. (terrils) et peut-être ailleurs.
A. millefolium L. (Achillée millefeuille. Duizendblad. Wiesen-Schafgarbe). — 15-45
cm. — Juin-nov. — Hémicrypt. — Pelouses, prairies sèches, friches, bord des che-
mins, terrils. — C.— Europe, Asie occ.
OBS. — Espèce très variable, comprenant probablement des populations indi-
gènes et d’autres introduites. Elle s’observe parfois avec des fleurs ligulées roses ou
purpurines, plantes cultivées pour l’ornement des jardins, mais présentes aussi spora-
diquement dans des sites naturels. Parmi les plantes introduites, on a signalé (G.-D.
de Luxembourg) des individus se rapprochant de la var. /anulosa (NuüTT.) PIPER (Syn. :
À. lanulosa NUTT.), d’origine nord-américaine, mais la variabilité de l’espèce est telle
dans ce continent que cette donnée est à considérer avec circonspection. Plus distinctes
paraissent être d’autres plantes, à limbe foliaire remarquablement étroit (même les ba-
silaires, ne dépassant pas 1 cm de largeur), qui existent notamment dans des « pelouses
fleuries » développées en particulier sur des terrils charbonniers ; leur identité exacte
reste obscure jusqu’à présent. Des études cytotaxonomiques concernant le groupe d’A.
millefolium (où plusieurs nombres chromosomiques sont connus) sont souhaitables
dans le territoire de la Flore.
725
157. Asteraceae
OBS. — Cette espèce s’est répandue dans le territoire de la Flore à une époque
relativement récente. Elle fut découverte en Belgique pour la première fois en 1893,
à Wilsele.
Plante bisannuelle à pérennante, à feuilles plus ou moins charnues. Côtes de la face int.
des akènes mûrs contiguës ou séparées par un espace moindre que le 1/4 de leur
largeur; les 2 glandes situées à la partie sup. de la face ext. au moins 2 fois aussi
longues que larges a. subsp. maritima
Plante gén. annuelle, à feuilles non ou à peine charnues. Côtes de la face int. des akènes
mûrs séparés par un espace atteignant au moins 1/3 de leur largeur ; les 2 glandes
situées à la partie sup. de la face ext. circulaires ou presque, moins de 1,5 fois aussi
longues que larges b. subsp. inodora
726
157. Asteraceae
35. Tanacetum L.
(Tanaisie, chrysanthème. Wormkruid. Wucherblume)
727
157. Asteraceae
Feuilles sup. sessiles. Segments foliaires larges d’env. 5 mm, à lobes aigus.
BOUCHE FAMPANLE rss 3. T. corymbosum
OBS. — Adventices (ou subspontanés) : Tanacetum coccineum (WizLp.) GRIER-
SON (Syn. : Chrysanthemum coccineum WirLp.) et T macrophyllum (WaLpsr. et Ki.)
SCHULTZ-Bir. (Syn. : Chrysanthemum macrophyllum WaALDSsT. et Kir.).
1.— Tanacetum vulgare L. [Syn. : Chrysanthemum vulgare (L.) BERNH. ; C. tanacetum
Karscx non Vis.]. (Tanaisie vulgaire. Boerenwormkruid. Rainfarn). — 60-120 cm.
— Juill.-oct. — Hémicrypt. — Bord des chemins, berges des canaux et des rivières,
ballast des voies ferrées, sites rudéralisés, sur des sols secs ou s’asséchant l’été. —
C-AC. — Europe, Asie médiane. — Médicinal. — Mellifère.
OBS. — 1.- Tanacetum vulgare présente une odeur forte, caractéristique. La
plante a été utilisée jadis pour faire fuir la vermine.
2. — Cette espèce présente parfois une forme à feuilles crépues [f. cris-
pum (MizL.) PERs.], jadis cultivée dans les jardins pour l’ornement et pour ses proprié-
tés rappelées dans l’obs. précédente, et très rarement subspontanée.
2.— T. parthenium (L.) ScHuLTz-Br. [Syn. : Chrysanthemum parthenium (L.) BERNH.].
(Grande camomille. Moederkruid. Mutterkraut). — 30-60 cm. — Juin-sept. — Hémi-
crypt. — Cultures, friches, abords des villages, vieux murs. Cultivé, surtout jadis, dans
les jardins pour l’ornement ou son usage en médecine populaire. — AR-R, subspon-
tané ou naturalisé. — SE de l’Europe, Asie Mineure. Devenu subcosmopolite. — [*]
3.— T. corymbosum (L.) Scauzrz-Br. (Syn. : Chrysanthemum corymbosum L.). (Chry-
santhème en corymbe. Tuilganzenbloem. Straussblütige Wucherblume). — 30-100
cm.— Juin-août. — Hémicrypt. — Bois clairs, lisières et clairières forestières ; espèce
calcicole et thermophile. — Lorr., Champ., Eifel centr. : RR. — Europe mér. et mé-
diane, Asie Mineure. — *
36. Cotula L.
OBS. — 1.- Connue depuis longtemps comme adventice fugace, cette espèce mani-
feste depuis les années 2000 une tendance à la naturalisation. Elle est susceptible de se
rencontrer ailleurs dans le territoire de la Flore, voire de se révéler envahissante.
2. - Adventice : Cotula turbinata L. [Syn. : Cenia turbinata (L.) PERS.].
728
157. Asteraceae
OBS. — 1.- Plusieurs Artemisia sont cultivés dans les jardins comme plantes
condimentaires ou médicinales, notamment 4. abrotanum L. (Aurone mâle, armoise
citronnelle. Citroenkruid. Eberreis) et surtout À. dracunculus L. (Estragon. Dragon.
Estragon) ; ces espèces s’observent parfois à l’état subspontané.
129
157. Asteraceae
Boul. et Pic. : RR ou nul. Parfois cultivé, surtout jadis, dans les jardins comme plante
médicinale. — Europe et Asie tempérées, Afrique du Nord. — Médicinal.
A. vulgaris L. (Armoise commune. Bijvoet. Gewühnlicher Beifuss). — 60-120 cm.
— Juill.-oct. — Hémicrypt — Bord des chemins, endroits rudéralisés, terrains vagues.
— C-AC. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord. Devenu subcosmopolite des
régions tempérées. — Médicinal.
A. verlotiorum LAMOTTE (Armoise des frères Verlot. Herfstalsem. Kamtschatka-Bei-
fuss). — 70-180 cm. — Oct.-nov. — Hémicrypt. — Terrains vagues, endroits rudérali-
sés, bord des chemins, berges des cours d’eau. — Mar. F1. Pic., Brab. (surtout occ. et
centr.), Champ., Tert. par. : R-RR, naturalisé ; ailleurs : parfois adventice ou en voie de
naturalisation. i iSé
OBS. — A l’état stérile, cette espèce se distingue d’Arfemisia vulgaris notamment
par ses rhizomes allongés conférant une allure lâche caractéristique à ses colonies,
ainsi que par son odeur plus forte et plus agréable-aromatique au froissement.
A. campestris L. (Armoise champêtre. Averuit. Feld-Beifuss). — 25-60 cm. — Août-
sept. — Cham. — Rochers psammitiques et gréseux, pelouses sur sable gén. calcari-
fère, parfois ballast des voies ferrées. — Tert. par. : R ; Fluv. (Pays-Bas), Mosan (Heid-
des-Gattes à Sougné-Remouchamps, Tiennes de Rouillon à Rivière), Champ. (vers
la limite du Tert. par.) : RR ; Camp. sept. (Pays-Bas) : RR, probablement introduit;
ailleurs : parfois adventice. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.
OBS. — Les plantes du territoire de la Flore appartiennent pour la plupart à la
subsp. campestris. Toutefois la subsp. maritima ARCANG. (Syn. : À. {loydii Rouy), du
littoral du SW de l’Europe (avec une petite aire isolée aux Pays-Bas), a été observée
récemment dans les dunes du Mar. (De Panne), où elle est naturalisée localement. Elle
se distingue de la subsp. campestris par ses feuilles à segments charnus, convexes mais
non carénés à la face inf. (segments carénés à la face inf. chez la subsp. campestris)
et ses capitules plus gros (3-5 mm de diam., contre 1,5- 2,5 mm chez la subsp. cam-
pestris).
À. maritima L. (Armoise maritime. Zeealsem. Strand-Beifuss). — 30-60 cm. — Août-
oct. — Cham. ou Hémicrypt. — Digues maritimes, prés salés exceptionnellement
inondés ou subissant des immersions de courte durée, surtout aux endroits où se dépo-
sent les laisses de marée. — Mar. (surtout sept.) : AR-R. — Côtes de l’Europe occ., de
la France mér. à la Scandinavie mér. ; station isolée en Allemagne centr. — Médicinal.
OBS. — Deux variétés dans le territoire de la Flore :
Panicule étroite, à rameaux raides et dressés, portant des capitules dressés à horizon-
TAUX b. var. pseudogallica (RouY) J. DUVIGNEAUD et LAMBINON
A. alba TURRA (Syn. : À. camphorata Vi). (Armoise blanche. Kamferalsem. Kamp-
fer-Beifuss). — 30-60 cm. — Août-sept. — Cham. — Rochers, vieux murs, pelouses
sèches ; espèce calcicole et thermophile. — Mosan : RR (Fonds de Leffe, à Dinant ;
Givet et environs) ; Lorr. : signalé autrefois (indigénat très douteux). — Europe mér.,
Afrique du Nord.
OBS. — La plante présente dans le territoire de la Flore est parfois considérée
comme une sous-espèce particulière, subsp. saxatilis (WaLpsT. et Kir.) P. Four. la
subsp. alba étant plus strictement méditerranéenne.
À. annua L. (Armoise annuelle. Zomeralsem. Einjähriger Beifuss). — 20-120 cm. —
Sept.-nov. — Thér. — Terrains vagues, bord des chemins, sites rudéralisés. — R-RR,
adventice ou parfois naturalisé, surtout dans le Brab. centr. — SE de l’Europe, SW de
l’Asie. Naturalisé en Europe mér. — [*]
8.— A. biennis WicLp. (Armoise bisannuelle. Rechte alsem. Zweiïjähriger Beifuss). — 20-
100 em. — Août-oct. — Thér. ou Hémicrypt. bisannuel. — Terrains vagues, cultures,
730
157. Asteraceae
friches, bord des chemins, graviers des rivières. — R-RR, adventice ou parfois natu-
ralisé, surtout dans le Fluv. et dans le SW du territoire de la Flore (Mar., Pic., Brab.
occ.). — NW de l’ Amérique de Nord. Naturalisé ailleurs en Amérique du Nord. — [*]
38. Tussilago L.
Tussilago farfara L. (Tussilage, pas-d’âne. Klein hoefblad. Hufñlattich). — 7-25 cm. —
Févr.-mai. — Géoph. rhiz. — Sols dénudés, surtout argileux, limoneux ou marneux:
cultures, talus, déblais, falaises marneuses, bord des chemins, terrils. — C-AC. — Europe,
Asie occ. et sept., Afrique du Nord. — Médicinal. — Mellifère.
OBS. — En dehors de la période de floraison, Tussilago farfara peut parfois être
confondu avec Petasites hybridus ou P. albus. Il s’en distingue de la façon suivante :
— T. farfara : Limbe foliaire à contour nettement polygonal, bordé de dents obtuses, à lobes
basaux divergents, séparés par un sinus non délimité par une nervure. Feuilles adultes à
limbe large de 10-20(-30) cm, restant grisâtre-aranéeux à la face inf. ;
— P hybridus : Limbe foliaire à contour suborbiculaire, bordé de dents obtuses, à lobes
basaux convergents, séparés par un sinus délimité dans sa partie proximale par une forte
nervure se ramifiant une ou plusieurs fois. Feuilles adultes à limbe pouvant atteindre 70
(-90) cm de largeur, vert grisâtre ou glabrescent (sauf sur les nervures) à la face inf. ;
— P. albus : Limbe foliaire à contour plus ou moins polygonal, bordé de dents très aiguës, à
lobes basaux divergents ou plus ou moins parallèles, séparés par un sinus non délimité par
une nervure (ou celle-ci présente sur une courte distance à partir du pétiole et ne se ramifiant
qu'après s’être écartée de la marge). Feuilles adultes à limbe large de 15-30 cm, restant
blanchâtre-aranéeux à la face inf.
731
157. Asteraceae
40. Arnica L.
733
157. Asteraceae
Limbe foliaire vert à la face inf., celle-ci glabre ou velue, parfois un peu
aranéeuse-cotonneuse. Plantes vivaces, bisannuelles ou annuelles, à tige
glabre, pubescente ou au plus aranéeuse 10
10 Plantes gén. annuelles, rarement bisannuelles, à souche grêle, se déterrant
facilement iii iiineeeeeceeeeeeeeeeeeenee 11
(*) On rencontre très rarement des taxons infraspécifiques dont la détermination est
difficile au niveau de cette dichotomie : Senecio vulgaris f. radiatus, qui présente quelques
fleurs ligulées, et les variantes de $. jacobaea dont les capitules sont dépourvus de fleurs
ligulées.
734
157. Asteraceae IT
735
157. Asteraceae
Plantes vivaces, à souche épaisse, se brisant au collet lorsqu’on veut les ar-
TAChET iii sseessnessssrecessees 12
11 Tube de la corolle des fleurs tubulées à partie inf. étroite env. 2 fois aussi
longue que la partie sup. élargie. Feuilles sup. et moyennes à limbe gén.
ondulé, pennatifide (Fig. 26, p. 735)... 9. S. vernalis
Tube de la corolle des fleurs tubulées à partie inf. étroite env. de même lon-
gueur que la partie sup. élargie. Feuilles sup. et moyennes à limbe plus
ou moins plan, gén. pennatifide, rarement lobé-denté
736
157. Asteraceae
S. ovatus (P. GAERTN., B. MEY. et SCHERB.) WicLp. [Syn. : S. fuchsii C.C. GMEL. ;
S. nemorensis L. subsp. fuchsii (C.C. GMEeL.) CEsaTiI]. (Séneçon de Fuchs. Gewoon
schaduwkruiskruid. Fuchs-Greiskraut). — 60-150 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt.
— Bois clairs, coupes et lisières forestières, surtout sur des sols siliceux. — Ard., Eifel
centr. : C ; Brab. (sauf occ.), Mosan, Lorr. (surtout sept.) : AC-AR ; Tert. par. : AR;
Camp. (surtout mér.), Pic. or. : R-RR ; Boul. FI., Champ. : RR. — Europe médiane et
or. — Mellifère.
OBS. — Espèce variable, au sein de laquelle les deux sous-espèces suivantes ont
été reconnues :
— subsp. ovatus : Capitules à (4-)5(-6) fleurs ligulées et 8-15 fleurs tubulées. Pédicelles
plutôt robustes, longs de 10-25(-40) mm. Tige glabrescente ou à pubescence apprimée
éparse. — Sous-espèce occupant la majeure partie de l’aire de l’espèce, à l’exclusion
du SW ;
— subsp. alpestris (GAUDIN) HERBORG : Capitules à 2-3(-4) fleurs ligulées et 3-8(-10)
fleurs tubulées. Pédicelles grêles, longs de 5-15 mm. Tige pourvue de petits poils cré-
pus, au moins dans la partie inf. et moyenne. — Sous-espèce occupant la partie W et
SW de l’aire de l’espèce.
La limite de l’aire de ces deux sous-espèces passant au travers du territoire de
la Flore (avec une assez large zone de recouvrement), il semble que les populations
intermédiaires y soient fréquentes, mais la distribution exacte et la variabilité de ces
taxons sont à étudier. Le problème se complique encore par l’existence de plantes
intermédiaires (y compris par leur phénologie ?) entre Senecio ovatus et S. hercynicus,
qui s’identifient vraisemblablement à l’hybride S. Xherborgii C. JerFREY (Syn. : S. Xde-
cipiens HERBORG non BENOIST).
S. hercynicus HERBORG [Syn. : S. cacaliaster LAM. subsp. hercynicus (HERBORG) OBER-
PRIELER ; S$. nemorensis auct. non L. ; S. jacquinianus auct. non REICHENB.]. (Séneçon
du Harz. Veelbloemig schaduwkruiskruid. Harz-Greiskraut). — 60-130 cm. — Juin-
août. — Hémicrypt. — Bord des ruisseaux, bois humides, toujours sur des sols sili-
ceux. — Haute Ard. : AR ; Ard. or. : RR. — Europe centr., N des Balkans.
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 3 (Senecio ovatus).
S. vulgaris L. (Séneçon vulgaire. Klein kruiskruid. Gewôhnliches Greiskraut). — 5-50
cm. — Janv.-déc. — Thér. — Cultures, jardins, terrains vagues, sites rudéralisés. — C.
— Europe, Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. Devenu subcosmopolite des régions
tempérées. — Médicinal.
OBS. — La plante est assez variable. On peut distinguer notamment la f. radia-
tus HEGI (Syn. : var. hybernicus SYME), à capitules présentant quelques fleurs ligulées
atteignant 6 mm de longueur, et la f. liforalis MORTHIER, à limbe foliaire épais, presque
charnu, qui se rencontre dans les dunes maritimes.
737
157. Asteraceae
8.— S. cineraria DC. [Syn. : Jacobaea maritima (L.) PELSER et MELUDEN ; Cineraria mari-
tima L. ; Senecio gibbosus (Guss.) DC. subsp. cineraria (DC.) PERUZZI, N.G. PASSAL.
et SOLDANO ; S. bicolor (WizLp.) Top. non Viv. subsp. cineraria (DC.) CHATER]. (Ci-
néraire maritime. Cineraria. Aschenpflanze, Cineraria). — 30-100 cm. — Juin-août.
— Cham. — Dunes, falaises maritimes, vieux murs, abords des habitations, terrains
vagues. — Mar. mér. : RR, naturalisé ; ailleurs : rarement subspontané. Cultivé pour
l’ornement dans les parcs et les jardins. — Région méditerranéenne occ. et centr. — [*]
9.— S. vernalis WaLpsT. et Kir. [Syn. : S. leucanthemifolius PoIRET var. vernalis (WaALDsT.
et KIT.) C. ALEXANDER]. (Séneçon printanier. Oostelijk kruiskruid. Frühlings-Greis-
kraut). — 10-50 cm. — Mai(-juill.). — Thér., rarement Hémicrypt. — Bord des routes,
terrils, déblais, cultures négligées, friches, ballast des voies ferrées. — Mosan (région
de Charleroi), Ard. (surtout Oesling), Lorr., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR. — Europe
or., Asie occ. et centr. En voie de naturalisation vers l’W.
10.—$S. squalidus L. (Séneçon luisant. Glanzend kruiskruid. Glänzendes Greiskraut). —
20-40 cm. — Avr.-déc. — Thér., rarement Hémicrypt. — Bord des routes, dunes
rudéralisées, ballast des voies ferrées, terrains vagues. — Mar. (introduit d’abord
dans la région de Calais, mais présent aujourd’hui localement jusqu’au littoral belge,
ainsi qu'aux env. d'Anvers) : AC-R; Mosan (région de Charleroi) : RR, naturalisé ;
ailleurs : parfois adventice. — Sicile. Naturalisé en Grande-Bretagne.
OBS. — L'origine de cette espèce introduite au début du 18° siècle en Grande-
Bretagne a été longtemps méconnue. Elle relève d’un groupe très variable en Sicile, où
les auteurs ont reconnu 2 ou 3 espèces (ou taxons infraspécifiques). Senecio squalidus
représenterait un intermédiaire entre les 2 types les plus répandus sur l’Etna.
11.—S. erucifolius L. [Syn. : Jacobaea erucifolia (L.) P. GAERIN., B. MEv. et SCHERB.].
(Séneçon à feuilles de roquette. Viltig kruiskruid. Rankenblättriges Greiskraut). — 30-
120 cm. — Août-sept. — Hémicrypt. — Friches, prairies, bord des chemins, surtout
sur des marnes, des argiles et des schistes. — Mar., Boul., Pic., Fluv., Mosan (surtout
Fagne-Famenne), Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC; Brab., Ard. or. (Oes-
ling) : AR-R ; ailleurs : RR. — Europe (sauf N), Asie occ. et centr.
12.—$S. jacobaea L. (Syn. : Jacobaea vulgaris P. GAERTN.). (Séneçon jacobée. Jakobskruis-
kruid. Jakobs-Greiskraut). — 30-90 cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. — Bord des che-
mins, prairies et pelouses pâturées, dunes rudéralisées. — C-AC. — Europe, Asie occ.
— Médicinal. — Mellifère.
OBS. — 1.-— Cette plante toxique peut provoquer des empoisonnements graves
du bétail.
2. — On a observé dans les dunes du Mar. Senecio jacobaea L. subsp.
dunensis (DuM.) KADEREIT et P.D. SELL [Syn. : Jacobaea vulgaris P. GAERIN. subsp.
dunensis (DuM.) PELSER et MEUDEN], taxon distribué depuis le territoire de la Flore
(où il semble R) jusqu’à la Scandinavie, caractérisé par sa petite taille (max. 50 cm),
son inflorescence tomenteuse-arachnoïde, ses ligules absentes ou rudimentaires et ses
akènes tous pubescents. Des individus de la subsp. jacobaea à capitules dépourvus de
ligules (var. discoideus Wimm. et GRAB.) se rencontrent rarement dans les populations
de l’intérieur du territoire de la Flore, sans réunir les autres caractères plus ou moins
différentiels de la subsp. dunensis. Ces plantes devraient faire l’objet de nouvelles
recherches.
13.—S. aquaticus Hizz [Syn. : Jacobaea aquatica (HizL) P. GAERTN., B. MEY. et SCHERB.].
(Séneçon aquatique. Waterkruiskruid. Wasser-Greiskraut). — 30-120 cm. — Mai-août.
— Hémicrypt. — Prairies fauchées et pâturées, fraîches ou humides, surtout dans les
grandes vallées, plus rarement. friches et chemins forestiers, sur des sols frais à hu-
mides. — Mar. (polders), Fluv., Lorr. : AR; FE, Camp., Pic. (NW), Brab. (surtout
occ.), Mosan (surtout occ.), Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe occ. et
médiane.
OBS. — Plante variable. Deux sous-espèces semblent exister dans le territoire
de la Flore :
738
157. Asteraceae
Feuilles caulinaires très différentes des feuilles basilaires, à segments latéraux lancéo-
lés à linéaires, entiers ou presque entiers (Fig. 29, p. 735). Plante ne dépassant gén.
pas 50 cm de hauteur. Rameaux de l’inflorescence formant avec la tige principale
un angle d’env. 30°. Capitules d’env. (20-)25-30 mm de diam. — Sous-espèce la
plus répandue dans le territoire de la Flore …..................... a. subsp. aqguaticus
Feuilles caulinaires (au moins les inf. et les moyennes) peu différentes des feuilles
basilaires (celles-ci souvent flétries au moment de la floraison), à segments laté-
raux oblongs-spatulés, grossièrement dentés. Plante robuste, gén. de 60-120 cm
de hauteur. Rameaux de l’inflorescence formant avec la tige principale un angle
d’env. 40-50°. Capitules d’env. 12-22 mm de diam. — Sous-espèce à distribution
mal connue (seulement dans le S du territoire de la Flore ?)
senc nnererss b. subsp. erraticus (BERTOL.) TOURLET [Syn. : S. erraticus BERTOL. ;
S. aquaticus Hi subsp. barbareifolius (Wim. et GRAB.) A. PEDERSEN]
14.-S$. inaequidens DC. (Séneçon sud-africain. Bezemkruiskruid. Schmalblättriges Greis-
kraut). — 30-100 cm. — Juill.-janv. — Cham. herb. — Dunes rudéralisées, bord des
routes, ballast des voies ferrées, terrains vagues, terrils, éboulis de carrières, pelouses.
— C-R, naturalisé, en forte extension. — Afrique du Sud. Naturalisé en Europe mér. et
océ.
OBS. — A l’origine, cette espèce s’est principalement naturalisée dans le Mosan
or. (vallées de la Vesdre et de la Meuse liégeoise) et dans le Mar. (env. de Calais). Elle
s’est ensuite répandue (surtout à partir des années 80), se révélant souvent une mau-
vaise herbe très envahissante. Elle se rencontre aujourd’hui dans une grande partie du
territoire de la Flore, où sa progression se poursuit toujours.
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157. Asteraceae
46. Carlina L.
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157 . Asteraceae
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157. Asteraceae
nus X tomentosum [A. Xmixtum (SIMONK.) NYMAN nsubsp. mixtum], À. minus subsp.
pubens * nemorosum |A. *maasii (M. SCHULZE) Rouy nsubsp. ?], À. minus subsp. pu-
bens * tomentosum [A. Xmixtum (SIMoNk.) NyYMAN nsubsp. bretonii (RouY) LAMBINON ;
Syn. : À. Xbretonii RouY] et À. nemorosum * tomentosum (4. X*neumanii RouY).
1. — Arctium tomentosum Mizz. [Syn. : Lappa tomentosa (Mic) LaM.]. (Bardane tomen-
teuse. Donzige klit. Filzige Klette). — 50-100 cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. ros.
bisannuel. — Bord des chemins, terrains vagues, berges des cours d’eau ; espèce nitro-
phile. — Lorr., Champ. Tert. par. : AC ; Pic. or., Brab. (localement AC sur craie dans
le Hainaut), Mosan : R-RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe médiane, Asie occ.
2.— A. lappa L. [Syn. : À. majus (GAERTN.) BERNH. ; Lappa major GAERIN. ; L. officinalis
ALL.]. (Grande bardane. Grote klit. Grosse Klette). — 80-160 cm. — Juill.-août. —
Hémierypt. ros. bisannuel. — Bord des chemins, berges des cours d’eau, clairières fo-
restières, terrains vagues frais ; espèce nitrophile. — Lorr., Champ., Tert. par. : C-AC :
Mar., Boul., Pic., Brab., Mosan : AR ; F1., Camp., Ard., Eifel centr. : R-RR. — Europe
et Asie tempérées. — Médicinal. — Mellifère.
3. — A. nemorosum Les. [Syn. : Lappa nemorosa (LEJ.) KÔRN. ex GRIEWANK]. (Bardane des
bois. Bosklit. Hain-Klette). — 100-200(-250) cm. — Août. — Hémicrypt. ros. bisan-
nuel. — Coupes et lisières forestières, clairières, de préférence sur des sols calcarifères.
— Pic., Brab., Mosan : AC-AR ; Boul., Lorr. (surtout sept.), Tert. par. : AR ; ailleurs :
RR ou nul. — Europe médiane.
4.— A. minus (Hizz) BERNH. (Syn. : Lappa minor HizL). (Petite bardane. Gewone klit.
Kleine Klette). — 50-120 cm.— Juill.-sept. — Hémicrypt. ros. bisannuel. — Bord des
chemins, terrains vagues, coupes forestières, dunes rudéralisées ; espèce nitrophile. —
Mellifère. — Deux sous-espèces, dont la valeur est contestée par certains auteurs et
qui sont reliées par des intermédiaires, d’origine probablement hybride ou hybridogène
[nsubsp. batavum (ARÈNES) LAMBINON] : leur distribution dans le territoire de la Flore
est à réétudier :
Capitules de 15-22 mm de diam., nettement contractés à maturité, brièvement pédon-
culés ou presque sessiles. Involucre glabre ou un peu aranéeux. Plante d’un vert
franc; souvent teinté derougeñtre: seems a. SUbsp. minus
Capitules de 20-30 mm de diam., plus ou moins ouverts à maturité, à pédoncules as-
sez longs, atteignant 12(-15) cm. Involucre nettement aranéeux (mais non flocon-
neux). Plante d’un vert grisâtre ou jaunâtre b. subsp. pubens
a. subsp. minus. — AC-AR, sauf F1, Camp. et Ard.: R-RR. Distribution mal
connue. — Europe, SW de l’Asie, Afrique du Nord, Madère.
b. subsp. pubens (BA8B.) P. Four. (Syn. : 4. pubens BaB.). — C-AC, sauf Ard. : R.
Distribution mal connue. — Europe médiane, Asie tempérée.
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157. Asteraceae
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157. Asteraceae
10.—C. rivulare (JACQ.) ALL. [Syn. : C. salisburgense (Wizp.) G. Do]. (Cirse des ruis-
seaux. Oeverdistel. Bach-Kratzdistel). — 30-120 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. —
Prairies humides, fossés. — Camp. or. : RR, naturalisé. — Europe centr. — [*]
11.-C. arvense (L.) Scor. (Cirse des champs. Akkerdistel. Acker-Kratzdistel). — 40-100
cm. — Juin-sept. — Géoph. rhiz. — Bord des chemins, prairies pâturées, friches, sites
rudéralisés, moissons, cultures. — C-AC. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère
boréal. Devenant subcosmopolite des régions tempérées. — Mellifère.
OBS. — Espèce très variable, le limbe foliaire pouvant être entier à pennatifide
et sa face inf. pouvant être glabre à tomenteuse-blanchâtre. On peut distinguer trois
variétés:
a. Limbe foliaire à face inf. couverte d’un feutrage blanc grisâtre
a a. var. vestitum WiMM. et GRAB.
Limbe foliaire à face inf. verte, glabre ou presque glabre b
b. Limbe foliaire souple, plan, peu épineux sur les bords
b. var. arvense (Syn. : var. mite WimM. et GRAB.)
Limbe foliaire plus ou moins rigide, ondulé, fortement épineux
Dre enr ennenennnnneeennnesneeennennennesneeneneennenees c. var. horridum WimM. et GRAB.
51. Onopordum L.
Onopordum acanthium L. (Syn.: Onopordon acanthium auct.). (Onoporde acanthe.
Wegdistel. Eselsdistel). — 60-250 cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. bisannuel. — Bord des
chemins, dunes rudéralisées, terrains vagues, abords des villages. — Pic. (surtout mér. et
or.), Lorr., Champ., Tert. par. : AR; Mar, Brab. : R ; ailleurs : RR, souvent introduit, ou
nul. Cultivé pour l’ornement dans les jardins ; parfois subspontané. — Europe mér., SW
de l’Asie. Naturalisé en Europe médiane. Limite NW d’indigénat incertaine. — Mellifère.
OBS. — Adventice ou subspontané : Onopordum macracanthum SCHOUSSB.
52. Serratula L.
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157. Asteraceae
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157 . Asteraceae
C. montana L. [Syn. : Cvanus montanus (L.) Hi]. (Centaurée des montagnes. Berg-
centaurie. Berg-Flockenblume). — 20-60 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. — Bois,
sur des colluvions et des alluvions, prairies, lisières et coupes forestières. — Ard.,
Eifel centr. : AR ; Mosan, Lorr. mér. : RR ; ailleurs : parfois subspontané. Cultivé pour
l’ornement dans les jardins. — Montagnes d'Europe médiane. — Mellifère.
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157. Asteraceae III
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157. Asteraceae
les intermédiaires sont ici plus fréquents. Ce système n’en reste pas moins provisoire ;
des recherches complémentaires à ce sujet demeurent souhaïtables (*).
a. Appendice des bractées moyennes de l’involucre soit non divisé, soit lacinié de
façon irrégulière, ne présentant jamais de franges régulières (Fig. 30, p. 751).
Pappus gén. absent. Fleurs ext. gén. rayonnantes b
Appendice des bractées moyennes de l’involucre découpé en franges régulières,
un peu à la manière des dents d’un peigne (Fig. 31 et 32, p. 751). Pappus
absent ou présent. Fleurs ext. rayonnantes ou non c
b. Limbe foliaire elliptique. Plante verte, courtement velue, peu ramifiée, gén. seu-
lement à partir de la mi-hauteur de la tige, à rameaux peu feuillés. Floraison
estivale. (Fig. 30, p. 751)... a. subsp. jacea
Limbe foliaire linéaire à linéaire-oblong. Plante vert grisâtre, pourvue de poils
souples et allongés, au moins pour une partie d’entre eux, souvent ramifiée
dès la base, à rameaux très feuillés. Floraison automnale … d. subsp. fimbalii
c. Pappus très distinct (Fig. 33, p. 751). Fleurs ext. non rayonnantes. Bractées
moyennes de l’involucre profondément découpées en longues dents de
PEISNE essieu d
Pappus nul ou faiblement développé (Fig. 34, p. 751). Fleurs ext. rayonnantes ou
non. Bractées moyennes de l’involucre découpées profondément ou non en
dents de peigne si innirrrnennnnnns e
d. Appendices recouvrant presque totalement les bractées voisines, tous dressés-ap-
pliqués (Fig. 31, p. 751). Capitules petits à moyens, ovoïdes ou subsphé-
riques, à appendice des bractées brun à noir, au moins dans sa partie centr.
Feuilles sup. à limbe oblong à oblong-lancéolé e. subsp. nigra
Appendices laissant plus ou moins à découvert les bractées de l’involucre, les inf.
étalés, les moyens et les sup. dressés-appliqués. Capitules petits, ovoïdes, à
appendice des bractées brun. Feuilles sup. à limbe étroitement lancéolé ….…
ES EE ED D PR A f. subsp. debeauxii
e. Appendices des bractées de l’involucre petits, effilés, tous ou presque tous éta-
lés ou même réfléchis, laissant plus ou moins à découvert les bractées elles-
mêmes (Fig. 32, p. 751). Limbe foliaire lancéolé, Plante très ramifiée. Fleurs
EXT. NOR TAVONNAMIÉS sara c. subsp. decipiens var. microptilon
Appendices des bractées de l’involucre plus grands, tous ou presque tous dressés-
appliqués, recouvrant presque totalement les bractées elles-mêmes. Limbe
foliaire elliptique à lancéolé-linéaire. Fleurs ext. rayonnantes ou non f
f. Limbe foliaire large, elliptique à ovale-elliptique. Capitules subsphériques, assez
grands. Pappus nul ou rudimentaire (les deux types souvent présents dans le
même capitule) (Fig. 34, p. 751). Plante verte, courtement velue. Floraison
CSÉLVALÉ ssrssrrremrenrennmenneneun
un ineniéiensennnenrnninreraite b. subsp. grandiflora
Limbe foliaire étroitement lancéolé à linéaire. Capitules ovoïdes, assez petits à
moyens. Pappus nul. Plante vert grisâtre, pourvue de poils souples et allon-
gés, au moins pour une partie d’entre eux. Floraison automnale
RON POTERIE NET URSESEEEE c. subsp. decipiens
OBS. — Adventice : Centaurea jacea L. subsp. nigrescens (WiLLD.) CELAK.
(Syn. : C. nigrescens WILLD.), qui pourrait se rencontrer à l’état naturalisé en
Lorr. or. et dans l’Eifel centr. ; ce taxon présente une combinaison de caractères
(*) L'étude de ces Centaurea s’adressera de préférence à des populations, plutôt qu’à
des individus isolés. L'identification des échantillons se fera nécessairement par comparai-
son avec des collections de référence.
752
157. Asteraceae
qui permet de l’identifier assez aisément: feuilles à limbe large, les sup. plus ou
moins amplexicaules; capitules petits (involucre d’au max. 12 mm de diam.);
appendices des bractées moyennes de l’involucre constitués d’une partie centrale
triangulaire et de franges égalant ou dépassant de peu la largeur de celle-ci, lais-
sant plus ou moins à découvert les bractées sous-jacentes ; fleurs ext. gén. rayon-
nantes ; pappus nul ou faiblement développé.
subsp. jacea. — 30-60 cm. — Juin-août. — Prairies fraîches, bord des chemins,
friches, terrils. — Ard. or., Lorr. (surtout or.) : AR ; Fluv., Mosan or., Eifel centr. :
R ; ailleurs : RR, gén. introduit, ou nul. — Europe, Asie occ.
subsp. grandiflora (GAUDIN) ScHÜBL. et MARTENS [Syn. : subsp. pratensis (KocH)
CELAK. ; C. debeauxii Gopr. et GREN. subsp. fhuillieri DosrAL ; C. thuillieri (Dos-
TÂL) J. DUvVIGNEAUD et LAMBINON; C. pratensis THUILL. non SALISB.]. — 20-90
cm. — Juin-août. — Prairies, chemins herbeux, friches. — C-AC. De loin la sous-
espèce la plus fréquente dans le territoire de la Flore. — Europe occ.
OBS. — Cette sous-espèce est particulièrement variable : présence ou non de
fleurs rayonnantes, akènes à pappus nul ou plus ou moins développé (éventuelle-
ment dans le même capitule) (Fig. 34, p. 751)... ; ce caractère témoigne peut-être
d’une origine hybridogène impliquant la subsp. nigra. Des intermédiaires avec
la subsp. jacea se rencontrent parfois, surtout dans l’E du territoire de la Flore.
subsp. decipiens (THuic.) CELAK. (Syn. : C. decipiens THUILL.; C. serotina Bo-
REAU). — 20-100 cm. — Août-oct. — Prairies sèches, pelouses, friches, landes,
chemins secs. — Mosan, Lorr., Champ. Eifel centr. : AC-AR ; Boul., Pic., Brab.
(surtout sur craie) : R ; ailleurs : probablement RR ou nul. — Europe occ.
OBS. — Certains auteurs distinguent à côté de la subsp. decipiens une subsp.
microptilon (Gopr.) Doun, à appendices des bractées tous ou presque tous étalés
à réfléchis, laissant plus ou moins à découvert les bractées elles-mêmes (alors que,
en principe, chez la subsp. decipiens, seules les bractées inf. sont plus ou moins
étalées et les bractées moyennes et sup. plus couvrantes); vu la variabilité de ces
caractères, il semble préférable de séparer au mieux ces taxons au rang variétal:
subsp. decipiens var. decipiens (THUILL.) BRIQ. et var. microptilon (Gopr.) BRiQ.
On veillera à ne pas confondre ce dernier taxon avec la subsp. debeauxii, qui
présente notamment des akènes à pappus plus développé. Ce caractère des ap-
pendices laissant plus ou moins à découvert les bractées s’observe parfois chez
d’autres taxons, en particulier chez la subsp. grandiflora ; de telles plantes ont
parfois été rapportées, sans doute à tort, à la subsp. macroptilon (BoRBAS) HAYEK.
Voir enfin l’obs. sous la sous-espèce suivante.
subsp. timbalii (MARTRIN-Donos) Br.-BL. [Syn. : C. timbalii MARTRN-DoNos; C.
vinyalsii SENNEN subsp. approximata (RouY) DosTäL; C. approximata GREN. ex
F.W. Scxuzrz; C. jacea subsp. vinyalsii (SENNEN) O. Bords, NUET et PANAREDA
var. approximata (RouY) HAYEK ; C. amara auct. non L. ; C. angustifolia auct. non
Mi. p.p.]. — 20-90 cm. — Août-oct. — Prairies sèches, pelouses et friches, sur-
tout sur des sols calcarifères. — Lorr., Champ., Tert. par. : AC ; Mosan, Eïifel centr. :
AR ; Fluv. : R ; ailleurs : probablement RR ou nul. — Europe occ. et centro-occ.
OBS. — Plante proche de la subsp. decipiens par le port, la phénologie et
l’habitat, mais à bractées de l’involucre en principe très différentes. On trouve par-
fois, dans une même population, des individus correspondant à l’une et à l’autre
de ces sous-espèces, ainsi que des intermédiaires. L’aire partiellement différente
de ces taxons (la subsp. fimbalii manque apparemment dans l’W du territoire de la
Flore) les a fait maintenir ici, au moins provisoirement, au rang de sous-espèces.
subsp. nigra (L.) BoNNIER et LAYENS [Syn. : C. nigra L.; C. nigra L. subsp. ne-
moralis (Jorp.) GREMLI; C. debeauxii Gobr. et GREN. subsp. nemoralis (JORD.)
DosräL ; C. nemoralis Jorp.]. — 30-100 cm. — Juin-oct. — Lisières et coupes
forestières, prairies, gén. sur des sols siliceux, digues. — Ard. : AR ; Eifel centr. :
R ; ailleurs : R-RR. — Europe occ. et médiane.
193
157. Asteraceae
55. Cichorium L.
754
157. Asteraceae
plantes peuvent parfois s’observer échappées de culture ; elles se distinguent du taxon in-
digène (var. intybus) par leurs feuilles glabres ou presque, à limbe peu découpé et plus ou
moins charnu.
2. — On cultive comme légume dans les jardins Cichorium endivia L. subsp.
endivia Var. crispum LAM. (Chicorée endive, chicorée frisée. Krulandijvie. Schlitzblättrige
Endivie) et C. endivia L. subsp. endivia var. latifolium Lam. (Chicorée scarole ou esca-
role. Breedbladige andijvie. Breitblättrige Endivie) ; cette sous-espèce s’observe rarement
à l’état subspontané.
3. - Adventice : Cichorium endivia L. subsp. pumilum (JAcQ.) BaLL [Syn. :
subsp. divaricatum (ScHous.) P.D. SELL ; C. divaricatum ScHouss. ; C. pumilum JACQ.].
56. Lapsana L.
Lapsana communis L. (Syn. : Lampsana communis auct.). (Lampsane commune. Ak-
kerkool. Rainkohl). — Bord des chemins, coupes forestières, abords des villages, terrains
vagues, cultures. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :
Diam. des capitules épanouis : 1,5-2 cm. Involucre long de 6-8 mm. Fleurs ligulées jaune
pâle, étalées obliquement. Limbe des feuilles inf. à segment terminal plutôt arrondi et
gén. denté, à segments latéraux petits et espacés a. Subsp. communis
Diam. des capitules épanouis : 2-3 cm. Involucre long de 8-9 mm. Fleurs ligulées jaune
vif, étalées horizontalement. Limbe des feuilles inf. à segment terminal triangulaire ou
losangique et peu denté, à segments latéraux grands et rapprochés
dre nnnernenneneneenenn ere enennenennennnrnnneeennennneenneeeneeneneeeneeenenene b. subsp. intermedia
a. subsp. communis. — 20-100(-130) cm. — Juin-sept. — Thér. — C-AC. — Europe,
Asie occ., Afrique du Nord, Macaronésie.
b. subsp. intermedia (Bies.) HAYEK (Syn. : L. intermedia BreB.). — (30-)60-200 cm. —
Juin-nov. — Thér. ou Hémicrypt. — Lorr. sept. (G.-D. de Luxembourg) : RR, natura-
lisé. — SE de l’Europe, SW de l’Asie., — [*]
Arnoseris minima (L.) SCHWEIGG. et KÔRTE (Syn. : À. pusilla GAERIN.). (Arnoséris. Ko-
rensla. Lämmersalat). — 6-30 cm. — Juin-sept. — Thér. — Cultures, bord des chemins,
surtout sur des sols siliceux. — F1., Camp., Lorr., Tert. par. : RR ou peut-être disparu de
certains de ces districts ; ailleurs : disparu ou nul. En voie de disparition dans le territoire de
la Flore. — Europe occ. et centr.
155
157 . Asteraceae
756
157. Asteraceae
Bractées ext. de l’involucre étroites, étalées ou réfléchies, plus courtes que les
bractées int. Akènes munis d’un bec très court ….….. 1. Picris hieracioides
757
157. Asteraceae
1 Fleurs lilas, pourpres ou violacées, env. de même longueur que les bractées
de l’involucre ou un peu plus courtes. Pédoncule très renflé à maturité
sous le capitule. Akènes longs de 3-4 cm (bec compris)
rs eee m een een RE 3. Tragopogon porrifolius
FISUES SUR mise mamans nent 2
2 Pédoncule très renflé à maturité sous le capitule, atteignant là 1cm de lar-
geur. Akènes longs de 2,5-3,5 cm (bec compris). Fleurs jaune pâle, plus
courtes que les bractées de l’involucre. Styles violet foncé. Bractées de
Pinvolucre : 8-13 1. T. dubius
Pédoncule peu ou non renflé sous le capitule. Akènes longs de 1-2,5 cm
(bec compris). Fleurs jaunes, jaune d’or ou jaune pâle, plus courtes à
plus longues que les bractées de l’involucre. Styles jaunes. Bractées de
Pinvolucre : 8(-12) 2. T. pratensis
OBS. — L’hybride Tragopogon porrifolius X pratensis (T. Xmirabilis Rouy) a été
observé dans l’W du territoire de la Flore.
1. Tragopogon dubius Scor. (Salsifis pâle. Bleke morgenster. Grosser Bocksbart). —
20-60 cm. — Mai-août. — Hémicrypt. — Dunes, digues, talus, terrils, bord des che-
mins et des cultures, surtout sur des sols calcarifères. — Mar. : AC-AR, en extension
depuis la fin des années 90, probablement introduit ; Champ., Tert. par. : RR ; ailleurs :
adventice ou parfois naturalisé localement (notamment F1. aux env. de Gand et terrils
du Brab. occ. et du Pic. sept.). — Europe mér. et médiane, Asie Mineure.
OBS. — La majorité des plantes du territoire de la Flore correspondent à la subsp.
major (JACQ.) VorLM. [pédoncule fortement renflé, feuilles larges, bractées involu-
crales : gén. (10-)12 au moins], mais certaines tendent vers la subsp. dubius (pédoncule
moins renflé, feuilles plus étroites, bractées involucrales : gén. 10 au max.). La valeur
de ces deux taxons est cependant contestée par certains auteurs.
2.- T. pratensis L. (Salsifis des prés. Gele morgenster. Wiesen-Bocksbart). — 20-70 cm.
— Maï-juill. — Hémicrypt. — Prairies, friches, coupes forestières, bord des chemins.
— Mellifère. — Trois sous-espèces dans le territoire de la Flore, entre lesquelles exis-
tent peut-être des intermédiaires :
a. Fleurs jaune d’or, tirant sur le jaune orangé, gén. plus longues que les bractées de
l’involucre. Akène à bec nettement plus court que le reste de l’akène. Brac-
tées de l’involucre bordées de vert pâle ou blanchâtre. Anthères jaunes, avec
des stries longitudinales brun violet a. subsp. orientalis
758
157. Asteraceae
Fleurs jaune franc ou jaune pâle, env. de même longueur ou plus courtes que les
bractées de l’involucre. Akène à bec gén. env. de même longueur que le reste
Gé l'ARÈNRE rmnmeansnessnnenssen
mme nmmnmneernum b
b. Fleurs gén. env. de même longueur que les bractées de l’involucre ou un peu plus
courtes. Bractées de l’involucre bordées de vert pâle ou blanchâtre, Akène
long de 12-20 mm (bec non compris). Anthères jaunes, violet noirâtre au
SOMMIET serres semer desennmnerssieeenrnnne b. subsp. pratensis
Fleurs atteignant seulement env. la moitié de la longueur des bractées de l’invo-
lucre. Celles-ci souvent bordées de rougeâtre. Akène long de 10-12 mm (bec
non compris). Anthères entièrement jaunes ou un peu brunâtres
A c. subsp. minor
a. subsp. orientalis (L.) CELAKk. — Lorr. or, Tert. par.: AR; Fluv. (Pays-Bas),
Champ. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe centr. et or., Asie occ.
b. subsp. pratensis. — C-AC (semble cependant moins fréquent dans l’W du terri-
toire de la Flore). — Europe, Asie occ.
c. subsp. minor (Mizc.) WAHLENB. — Mar., Boul., Pic., Brab. occ., Tert. par. : AC-
AR; ailleurs : R-RR ou nul; distribution à préciser. — Europe centro-occ. et
centr.
62. Scorzonera L.
Scorzonera humilis L. (Scorsonère des prés. Kleine schorseneer. Niedrige Schwarzwurzel).
— 10-50 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. — Prairies humides, non amendées ni fumées,
landes et prairies tourbeuses. — Ard. (surtout SW): AR; Mosan (surtout mér.), Lorr.,
Champ., Tert. par. : R ; Mar. mér., Camp. Pic., Brab. : RR. En régression dans le territoire
de la Flore. — Europe (sauf N), Caucase. — Mellifère.
OBS. — On cultive comme légume dans les jardins Scorzonera hispanica L. (Scor-
sonère, salsifis noir. Grote schorseneer. Garten-Schwarzwurzel); cette espèce s’observe
rarement à l’état subspontané.
159
157. Asteraceae
Feuilles caulinaires peu nombreuses, les sup. à limbe linéaire. Limbe foliaire
lisse au bord et sur le dos de la nervure médiane. Feuilles basilaires à limbe
PENNATISÈQUÉ sise 2. C. juncea
OBS. — Ces deux espèces diffèrent de Lactuca saligna (cf. p. 772) par leur tige verte
et par leur limbe foliaire non hasté à la base.
1.— Chondrilla latifolia Biss. [Syn. : C. juncea L. var. latifolia (B18.) Boiss.]. (Chondrille
à larges feuilles. Breedbladige knikbloem. Breitblättriger Knorpellattich). — 30-80
cm. — Août-sept. — Hémicrypt. — Friches, endroits rudéralisés. — Pic. mér., Lorr.
sept. (G.-D. de Luxembourg) : RR, adventice ou naturalisé. — Europe, surtout sud-or.,
SW de l’Asie. — [*]
OBS. — La valeur taxonomique de cette espèce par rapport à Chondrilla juncea
est contestée par beaucoup d’auteurs. Dans les deux stations connues dans le territoire
de la Flore, elle est toutefois bien distincte de ce dernier.
2.-— C. juncea L. (Chondrille effilée. Biesknikbloem. Binsen-Knorpellattich). — 20-60
cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Friches, cultures, moissons, terrils, sur des sables
ou sur du limon sableux. — Mar. mér., Pic., Lorr. (surtout or.), Champ... Tert. par. : RR ;
ailleurs : parfois adventice. — Europe mér. et centr., SW de l’Asie, Afrique du Nord.
760
157. Asteraceae
indiquées dans les clés. Enfin, il est très utile de noter sur le frais la couleur du pétiole et de
la nervure médiane, celle des ligules et des stigmates, ainsi que la disposition des bractées
involucrales.
3. — On utilise fréquemment, pour la détermination des espèces, les carac-
tères du sommet de l’akène : il s’agit de la partie terminale rétrécie de ce dernier, c’est-à-
dire le pied du bec filiforme portant l’aigrette, et non, bien entendu, de ce bec proprement
dit. Les dimensions données ci-après pour les akènes incluent ce sommet.
1 Bractées involucrales gén. munies d’un corps calleux, parfois en forme de
dent ou de corne, parfois très réduit. Akènes rouges, rougeâtres, fauves,
bruns ou jaune paille, à sommet (— pied du bec) allongé, de forme sub-
cylindrique. Plantes souvent basses, à hampe florale gén. grêle, croissant
sur.des SOS DIUS OÙ MOINS SÉCS 2cesrenemmrenmemmemenveanarunn 2
Bractées involucrales dépourvues de corps calleux. Akènes jaune pâle à brun
paille, à sommet (— pied du bec) gén. plus court, conique ou plus rare-
ment subcylindrique. Fleurs jaune clair ou jaune franc, les ext. garnies
en dessous de stries ou de bandes plus ou moins pourpres, violacées ou
le plus souvent bleu grisâtre. Plantes basses ou élevées, croissant dans
des milieux variés ss 3
2 Fleurs toutes ou la plupart enroulées sur elles-mêmes, jaune orangé ext.
Akènes jaune paille, longs de 3,5-4,5 mm (y compris le sommet). Limbe
foliaire d’un vert grisâtre, à segments latéraux courts et obtus. Floraison
NE AT) nnnenntreiniiiinantenéte 1. Section Obliqua
Fleurs gén. planes, rarement enroulées, d’un jaune pâle à vif, les ext. gar-
nies en dessous de stries ou de bandes souvent plus ou moins pourpres.
Akènes rouges, rougeâtres, fauves, bruns ou jaune paille, de longueur
variée. Limbe foliaire d’un vert franc, à segments latéraux plus ou moins
allongés, souvent aigus, mais parfois plus ou moins obtus. Floraison
gén. plus hâtive (avril-mai) (excepté T. agaurum)
SE 2. Section Erythrosperma
3 Bractées ext. de l’involucre appliquées (le plus souvent fortement) contre
les autres bractées, ovales, munies d’une marge souvent large, plus ou
moins hyaline. Akènes à sommet souvent subcylindrique. Limbe foliaire
indivis, lobé ou plus ou moins découpé mais alors à segments souvent
entiers ou éparsement dentés. Plantes glabres ou presque glabres, crois-
sant dans des endroits RUMIdRS sus 3. Section Palustria
Bractées ext. de l’involucre appliquées contre les autres bractées (dans ce
cas, plus étroites que dans la section précédente) ou étalées à réfléchies,
à marge étroite ou indistincte. Akènes à sommet court et conique. Limbe
FOIRE El AAA VATISS mmssesmnememuememmemensscomams +
4 Limbe foliaire lobé ou plus ou moins découpé, à segments gén. plus ou
moins entiers. Bractées ext. de l’involucre appliquées, souvent lâche-
ment, contre les autres bractées. Fleurs ext. garnies en dessous de bandes
ou de stries pourpre rougeâtre ou violacées. Plantes glabres ou presque
glabres, croissant gén. dans des endroits humides …. 4. Section Celtica
Feuilles polymorphes, à limbe gén. plus ou moins découpé, à segments gén.
dentés. Bractées ext. de l’involucre gén. étalées ou réfléchies (mais plus
ou moins appliquées chez quelques espèces). Fleurs ext. garnies en des-
sous de bandes ou de stries gén. bleu grisâtre. Hampe florale munie de
761
157. Asteraceae
poils plus ou moins aranéeux. Plantes croissant dans des milieux très
variés, souvent très influencés par l’homme 5. Section Ruderalia
1. — Taraxacum section Obliqua (DAHLST.) DaHLsr. — Une seule espèce dans le terri-
toire de la Flore : T: obliquum (FRIES) DAHLST. — 4-13 cm. — Mai. — Hémicrypt.
ros. — Dunes maritimes plus ou moins fixées. — Mar. sept. (Zélande) : R. — NW de
l’Europe, jusqu’à Walcheren (Zélande) vers le S. — *
OBS. — Cette espèce est particulièrement typique sur le terrain, par la coloration
Jaune orangé de ses capitules et par sa floraison tardive, une quinzaine de jours au
moins plus tard que la plupart des autres Taraxacum (excepté T agaurum, qui fleurit à
peu près en même temps).
T. section Erythrosperma (LINDB. f.) DAHLST. — 3-30 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt.
ros. — Pelouses sèches, dunes, chemins secs, plus rarement terrains vagues, digues.
— Mar., Boul., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC-AR : ailleurs : R et
souvent adventice. — Europe (surtout occ. et centro-occ.) ; quelques taxons dans le
SW de l’Asie et en Afrique du Nord. — Mellifère.
On a signalé dans le territoire de la Flore une vingtaine d’espèces de cette section.
La clé suivante permettra de distinguer la plupart d’entre elles :
a. Akènes jaune paille à brun pâle b
Akènes fauves, saumon, bruns, brun cannelle, brun rouge ou orangé f
b. Anthères pourvues de pollen C
Anthères dépourvues de pollen e
c. Bractées ext. de l’involucre plus ou moins appliquées, à corps calleux en forme de
petite dent. Limbe foliaire à segments tordus (Fig. 44, p. 765). — Répandu .
SERRE T. tortilobum FLORSTR.
Bractées ext. de l’involucre fortement recourbées ou réfléchies, à corps calleux
plus arrondi. Limbe foliaire à segments plans ou presque plans d
d. Akènes longs d’env. 3 mm, y compris le sommet ; celui-ci court (au plus 0,5 mm).
Limbe foliaire à segment terminal triangulaire ou hasté (Fig. 45, p. 765). —
Mosan, Lorr. : RR T. wallonicum V. SOEST
Akènes longs d’env. 4 mm, y compris le sommet; celui-ci plus allongé (env.
0,7-0,8 mm). Limbe foliaire à segment terminal triangulaire-lancéolé à sub-
linéaire (Fig. 46, p. 765). — Mosan, Lorr., Eifel centr. : R
… T lacistophylloides DauLsr. (Syn. : T pseudolacistophyllum v. SoEsT) (*)
e. Bractées ext. de l’involucre gén. purpurines. Limbe foliaire à segment terminal
gén. étroitement triangulaire-lancéolé et à segments latéraux pourvus de
nombreuses dents fines, développées en lobules triangulaires-linéaires dans
les sinus séparant les lobes principaux (Fig. 47, p. 765). Fleurs courtes, sou-
vent plus ou moins enroulées. — AR T. tanyolobum DAHLST.
Bractées ext. de l’involucre gén. vertes. Limbe foliaire à segment terminal gén.
largement triangulaire-obtus et à segments latéraux pourvus de dents peu
nombreuses, peu développées dans les sinus séparant ces lobes. Fleurs rayon-
nantes, planes. — Fluv. (Pays-Bas) : RR. — * T. brakelii v. SOEsT
f, Akeènés brün fauve pale a:CanNelle screens ssrmsnmensmenmnmennstenns £
Akènes brun pur, brun rouge ou brun orangé ]
p, Anthères pourvues de DOLISR essence sen menenenmmnnnemenenuenemenennnnnmnenss h
Aithéres: dépourvues de DONON. :2-reesrrmrremenmenmenemenmernmmmememtennecens i
h. Pétiole rouge vif. Bractées ext. de l’involucre appliquées ou un peu recourbées.
(Fig. 48, p. 765). — Mar. AC T: perincisum (J. Mure) J. MURR
(Syn. : T oxoniense DaHLST. ; T. helvicarpum DAHLST.)
(*) Cette espèce est rangée par certains auteurs dans la section Ruderalia.
762
157. Asteraceae
763
157. Asteraceae
sant gén. sur des sols calcarifères. — Mar., Mosan, Lorr., Champ, Tert. par.,
Eifel centr. : AC ; ailleurs : R-RR (ou distribution mal connue), sauf Camp.
ÉTAT: SOUL semer T. rubicundum (DAHLST.) DAHLST.
Bractées ext. de l’involucre plus allongées, recourbées au moins dans leur partie
sup. Hampe florale gén. aranéeuse sous le capitule. Limbe foliaire à segments
allongés, souvent {tés dentés ssimsmnnremaeremnesssenemenmnsneemeumunnns s
Limbe foliaire à segments latéraux en majeure partie sublinéaires, gén. un peu
rétrécis dans leur partie inf. ; pétiole rouge vineux (Fig. 51, p. 765). Akènes
brun rouge orangé. — Mar. : AC (dunes) T. dunense V. SOEST
Limbe foliaire à segments latéraux étroitement triangulaires, ayant leur largeur
max. vers la base ; pétiole brun pourpre (Fig. 52, p. 765). Akènes brun rouge.
— Mar, Brab. : RR T. grootii V. SOEST
Bractées ext. de l’involucre larges de 2,5-4 mm, vertes, largement marginées
(marge dépassant 0,1 mm de largeur). Akènes brun rouge. (Fig. 55, p. 765).
— R (taxon assez critique dans le territoire de la Flore)
SR EEE RTE eee aees ae ne T. polyschistum DAHLST.
Bractées ext. de l’involucre ne dépassant gén. pas 2,5 mm de largeur, vertes ou
pourprées, non ou étroitement marginées (marge gén. de moins de 0,1 mm de
largeur) 4... iéieesennenennneeneneneneneseennnes u
Limbe foliaire à segment terminal triangulaire, peu distinct des segments laté-
raux sup. ; segments latéraux gén. assez dentés-lobulés, surtout dans les sinus
qui les séparent (Fig. 56, p. 765). Bractées ext. de l’involucre vert sombre.
Akènes brun rouge sombre. — AR T. scanicum DAHLST.
Limbe foliaire à segment terminal hasté à trilobé, assez distinct des segments
latéraux sup. ; segments latéraux gén. peu dentés-lobulés. Bractées ext. de
l’involucre vert clair ou plus ou moins pourprées V
Limbe foliaire à segment terminal allongé, nettement plus long que large ; pétiole
verdâtre ou rose purpurin pâle. Bractées ext. de l’involucre vert clair, parfois
les ext. un peu brun purpurin. Akènes brun rouge. — Mar. : R-RR. — * (à
764
157. Asteraceae
rechercher en Belgique)
ere T. discretum H. OLLGAARD (Syn.: T laetiforme auct. non DAHLST.)
Limbe foliaire à segment terminal court, env. aussi long que large; pétiole rose
vifà purpurin. Bractées ext. de l’ involucre plus ou moins pourprées. Akènes
DEUNR ONAALÉ: semer enmrennnnrenennennnnn annees dense W
w. _ Limbe foliaire à segment terminal plus ou moins trilobé (Fig. 57, p. 765). Bractées
ext. de l’involucre lancéolées. Fleurs jaune pâle, gén. planes, les ext. rayon-
nantes. Akènes brun orangé pâle. — AR
dresse ennnrensensnenrnennsensenre een T: lacistophyllum (DAHLST.) RAUNK.
Limbe foliaire à segment terminal deltoïde à hasté (Fig. 58, p. 765). Bractées
ext. de l’involucre ovales-elliptiques. Fleurs jaune franc, courtes, souvent
certaines d’entre elles en cuiller au sommet, les ext. non ou peu rayonnantes.
Akènes brun orangé vif. — AR T. brachyglossum (DAHLST.) RAUNK.
3.— T. section Palustria (LiNDB. f.) DAHLST. — 10-30(-40) cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt.
ros. — Prairies fraîches à humides, non fumées et non amendées, chemins humides,
marais. — Mar., Boul., F1, Camp., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par., Eifel
centr. : RR ; ailleurs : probablement disparu. En voie de forte raréfaction ou de dispa-
rition dans le territoire de la Flore. — Europe (surtout centro-occ.). — Mellifère.
On pourra rencontrer dans le territoire de la Flore une dizaine d’espèces, dont la
distinction est difficile ; la clé suivante aidera à leur détermination :
a. Anthères gén. dépourvues de pollen b
Anthères pourvues de pollen ss d
b. Bractées de l’involucre ovales-lancéolées à elliptiques-lancéolées (largeur max.
située vers le milieu), les ext. larges de 3,1-3,8 mm. Akènes longs de 3,8-4,1
mm, rétrécis en un sommet long de 0,9-1 mm. Limbe foliaire denté ou à peine
lobé (Fig. 59, p. 769). — Signalé aux Pays-Bas, à la limite du territoire de la
Flore. — * T: pauckertianum Hupziak (Syn. : T austrinum auct. non HAGr..)
Bractées de l’involucre ovales (largeur max. située nettement sous le milieu), les
ext. larges de 3-5 mm. Akènes longs de 4,2-4,7 mm, rétrécis en un sommet
long de 0,6-0,9 mm. Limbe foliaire distinctement lobé C
c. Bractées de l’involucre nettement plus longues que larges, lâchement apprimées,
à marge peu distincte. Limbe foliaire à segments aigus et à interlobes gén.
dentés (Fig. 60, p. 769). — Mar. (France et Pays-Bas). — *
EU ENTRER EE T. gelricum V. SOEST
Bractées ext. de l’involucre à peine plus longues que larges, fortement apprimées,
à marge bien distincte. Limbe foliaire à segments subobtus à subaigus et à
interlobes gén. entiers (Fig. 61, p. 769). — Mar., Brab., Mosan, Lorr., Eifel
centr. …............... T. palustre (Lxows) Symons (Syn. : T maritimum HAGEND.,
V. SOEST et ZEVENS. ; TL. limnanthes HAGL. subsp. limnanthoides V. SOEST)
d. Bractées ext. de l’involucre : gén. 8-9. Stigmates jaune verdâtre pâle. — Mar,
Brab. ; signalé en Mosan et Lorr. T. anglicum DAHLST.
Bractées ext. de l’involucre : 10-16(-18) e
e. Limbe foliaire denté ou à peine lobé (Fig. 59, p. 769) (*). Stigmates jaunâtres à
jaune verdâtre : voir T pauckertianum
Limbe foliaire distinctement lobé. Stigmates gén. vert sale à grisâtres (plus rare-
ment d’un vert un peu jaunâtre : cf. T: ciliare et T. multilepis) f
(*) Il existe des individus de Taraxacum multilepis à limbe foliaire à peine lobé, rap-
pelant celui de T pauckertianum : la longueur du sommet de l’akène permet notamment de
faire la différence.
766
157. Asteraceae
767
157. Asteraceae
a. Anthères dépourvues de pollen. Fleurs ext. garnies de stries rougeâtres. Plante as-
sez robuste, à limbe foliaire souvent asymétrique (mais très variable !), à segments
subtriangulaires, le terminal gén. guère plus long que les latéraux (Fig. 66, p. 769).
Espèce acidiphile. — Mar. mér., Boul., Camp., Brab., Mosan occ., Ard. : R
sn nennenenne rennes neenennennneneennee ee nnnennnenenneneeeenneeennene T. nordstedtii DAHLST.
Anthères pourvues de pollen (celui-ci parfois peu abondant). Fleurs ext. garnies
de stries pourpre foncé ou violacées b
b. Feuilles à pétiole court, vert pâle ; segments latéraux à bord inf. droit à nettement
concave. Espèces acidiphiles c
Feuilles à pétiole plus ou moins allongé, teinté de purpurin ou de violacé ; seg-
ments latéraux à bord inf. droit ou peu concave d
c. Limbe foliaire non crispé, d’un vert jaunâtre ; interlobes très courts ou presque
nuls ; segment terminal court, triangulaire, obtus ou arrondi au sommet ; segments
latéraux à bord inf. droit ou un peu concave (Fig. 67, p. 769). — Mar. mér., Boul.,
Camp. Pic. mér., Brab. occ. : R T. hygrophilum V. SOEsT
Limbe foliaire crispé, d’un vert grisâtre ; interlobes nettement distincts ; segment
terminal allongé, triangulaire-linguiforme à trilobé, aigu au sommet; segments
latéraux à bord inf. gén. arqué-concave. — Camp. : RR
nee esse ete nee ee T. johannis-jansenii V. SOEST (*)
d. Stigmates vert jaunâtre. Limbe foliaire à segment terminal gén. nettement plus
long que large. Plante grêle, à hampe florale atteignant au max. 20 cm de hauteur.
Espèce peu acidiphile voir TZ. anglicum (section Palustria)
Stigmates grisâtres à vert sale. Limbe foliaire à segment terminal rarement plus
long que large sise e
e. Limbe foliaire à segment terminal à bords concaves, large de 1-1,5 cm (Fig. 68,
p. 769). Akènes longs d’env. 3,8 mm (y compris le sommet). Plante peu robuste,
à hampe florale de 15-30 cm de hauteur. Espèce peu acidiphile. — Lorr. or. : RR.
RS meer ennnennenenmandiennennee T. duvigneaudii V. SOEST
Limbe foliaire à segment terminal à bords presque droits à convexes, dépassant
gén. 2 cm de largeur. Akènes longs de 4-4,3 mm (y compris le sommet) f
768
769
157. Asteraceae
f. Limbe foliaire à interlobes courts, distinctement dentés (Fig. 69, p. 769). Invo-
lucre à bractées ext. étroitement marginées (marge large d’env. 0,1 mm). Plante
robuste, à hampe florale atteignant env. 30 cm de hauteur. Espèce acidiphile. —
Canip. 2 RR screens T: zevenbergenii V. SOEST
Limbe foliaire à interlobes plus ou moins allongés, non ou peu dentés (Fig. 70, p.
769). Involucre à bractées ext. non marginées. Plante grêle, à hampe florale attei-
gnant env. 15 cm de hauteur. Espèce peu acidiphile. — Mar. (vallée de l’Escaut),
Lorr: septs : RR sassremsmannsssnn meer T. reichlingii V. SOEsT
5,= T. section Ruderalia KIRSCHNER, H. GLLGAARD et STÉPANEK. — 10-50 cm. — Avr.-mai.
Hémicrypt. ros. — Prairies, cultures, bord des chemins, terrains vagues, coupes
forestières. — CC-C. — Europe ; quelques taxons en Asie occ., Afrique du Nord et
Macaronésie. Devenant subcosmopolite (surtout régions tempérées). — Mellifère.
La systématique de ce groupe est extrêmement difficile ; une soixantaine d’es-
pèces ont été signalées dans le territoire de la Flore, principalement en Belgique,
certaines identifications devant être revues et de nouvelles espèces probablement être
décrites. Il est impossible de présenter une clé permettant leur détermination ; celle-ci
exige en effet des descriptions détaillées, de nombreuses figures et surtout du matériel
de référence identifié ou vérifié par un spécialiste. Signalons seulement quelques di-
visions assez commodes de ce groupe et quelques espèces parmi les moins difficiles à
définir ou parmi les plus répandues :
— Groupe des espèces à pétiole et à nervure médiane du limbe foliaire verts : une quin-
zaine d’espèces dans le territoire de la Flore, parmi lesquelles Taraxacum cyanolepis
DaxLsr., à bractées ext. bleu violet, couleur qui ne se trouve chez aucune autre espèce.
Parmi les plus communes : T: alatum Lips. f., T ancistrolobum DAHLST., T: croceiflo-
rum DAHLST., T sellandii DAHLST., T: subcyanolepis CHRistiANS., T. undulatum Linps.
f. et MARKL., etc.
— Groupe des espèces à pétiole rougeâtre ou pourpre : comprend au moins deux es-
pèces à anthères sans pollen [T ostenfeldii RAuNK. (Syn. : T duplidens Lips. f.), à
stigmates jaune pur, et T. debrayi HAGEND., v. Sogsr et ZEVENB., à stigmates brun ver-
dâtre]|, les autres produisant normalement du pollen. Parmi celles-ci, quelques-unes
seulement sont assez faciles à reconnaître, du moins en ce qui concerne les échantillons
typiques : TZ: gelertii RAUNK. (Syn. : T: adamii auct. non CLAIRE) (bractées ext. larges,
plus ou moins appliquées, à marge assez distincte ; limbe foliaire à segments sup. non
dentés, le terminal relativement court ; espèce rangée par certains auteurs dans la sect.
Celtica), T. copidophyllum DauLsr. (bractées semblables à celles du précédent ; limbe
foliaire à segment terminal égalant 1/3-1/2 de la longueur du limbe ; rare), T angusti-
squameum DauLsT. ex Lips. f. (bractées ext. linéaires, larges de 1-2 mm, réfléchies ;
limbe foliaire étroit, à segments aigus). Parmi les espèces les plus communes, citons :
T. acutangulum MaRkL., T. aequilobum DauLsr., T caudatulum DauLsT., T. dahlstedtii
Lips. f.,, T ekmanii DAHLST., T' polyodon DAHLST., T trilobatum PALMGR., T undu-
latiforme DAHLsT.... Enfin quelques espèces classiquement rangées dans la section
Ruderalia ont été séparées de celle-ci, dans une section Hamata H. @LLGAARD, dont
certains représentants au moins se rapprochent de la section Celtica. De cette « section
Hamata » sont signalées dans le territoire de la Flore 9 espèces (la première seulement
dans le NW de la France, les autres en Belgique et souvent en même temps en France) :
T. atactum SAHLIN et V. SOEsT, T. bracteatum DAHLST., T. hamatiforme DAHLST. , T.
hamatulum HAGEND., V. SOEST et ZEVENB., T. hamatum RAUNK., T. hamiferum DAHLST. ,
T. kernianum HAGEND., V. SOEST et ZEVENB., T. lamprophyllum CHrisrians. et T! suberi-
cinum HAGEND., V. SOEST et ZEVENB.
770
157. Asteraceae
Mycelis muralis (L.) Dum. [Syn. : Lactuca muralis (L.) GAERTN.]. (Laitue des murailles.
Muursla. Mauerlattich). — 40-90 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Bois frais, sur des
sols riches, coupes et lisières forestières, rochers calcaires ombragés, vieux murs, chemins
ombragés. — Mosan, Lorr., Eifel centr. : AC ; Brab., Ard., Tert. par. : AR ;ailleurs : R-RR.
— Europe, Asie Mineure, Afrique du Nord.
771
157 . Asteraceae
772
157. Asteraceae
1 Akènes ext. du capitule bordés de deux larges ailes, très différents des akènes
int., qui sont non ailés et rétrécis au sommet (Fig. 40 et 41, p. 751).
Plante annuelle, à feuilles toutes ou presque toutes en rosette basilaire, à
limbe denté à pennatifide 1. Crepis sancta subsp. nemausensis
Akènes tous dépourvus d’aile. Tige souvent feuillée ou (C. praemorsa)
feuilles toutes ou presque toutes basilaires, mais alors plante vivace à
feuilles à limbe entier ou peu denté 2
2 Akènes mûrs, au moins ceux du centre du capitule, prolongés en un bec long
GE AMG ss scans ns aan core 3
Akènes rétrécis au sommet (parfois faiblement) mais non prolongés en bec
3 Akènes de deux types dans le même capitule : ceux du centre à bec très long,
ceux de la périphérie, enveloppés dans les bractées de l’involucre, à bec
très court. Capitules penchés avant la floraison. Styles jaunes. Plante à
odeur forte et désagréable au froissement (rappelant l’iodoforme) ………
A TR 2. C, foetida
Akènes d’un seul type, tous prolongés en un bec allongé. Capitules dressés
avant la floraison. Styles vert brunâtre ou vert sombre. Plantes à odeur
faible ou nulle ss =
157. Asteraceae
5 Feuilles toutes ou presque toutes basilaires, à limbe entier ou peu denté ; tige
sans feuilles. Inflorescence en grappe dense 5. C. praemorsa
Tige feuillée. Inflorescence en corymbe ou en panicule lâche .…..............… 6
6 Aigrette de soies blanc roussâtre. Plante vivace, glabre, sauf dans l’inflores-
BENÉS mcm 6. C. paludosa
Aigrette de soies blanc pur. Plantes annuelles ou bisannuelles, glabres ou
pubescentes is 7
7 Tige pubescente-glanduleuse et visqueuse dans le bas. Bractées de l’invo-
TIGRE SABRE rrememnmenesenemveemmmenenemenemmnser 7. C. pulchra
Tige jamais glanduleuse dans le bas. Bractées de l’involucre pubescentes,
loménteuses où Slanduleises -serenenemsnenmsnanNnEenmeENnEnENa
mens 8
8 Akènes brun sombre, rétrécis au sommet, à 10 côtes longitudinales rudes
et épineuses, longs de 2,5-4 mm. Feuilles caulinaires à limbe à bords
enroulés en dessous. Bractées int. de l’involucre velues sur la face int.
AD SE 8. C. tectorum
Akènes jaunâtres ou jaune pâle, à peine rétrécis au sommet, lisses ou presque
lisses. Feuilles caulinaires à limbe à bords plans 9
9 Involucre long de 5-8 mm, à bractées int. glabres sur la face int. (loupe !).
Akènes à 10 côtes longitudinales, longs de 1,5-5 mm (Fig. 42, p. 751)
PR RES 9. C. capillaris
Involucre long de 10-13 mm, à bractées int. velues sur la face int. (les poils
sont souvent apprimés : forte loupe !). Akènes à 13 côtes longitudinales,
lones.de.S-13 run (Pie. 43, hp. ST) osent 10. C. biennis
1.— Crepis sancta (L.) BorNM. subsp. nemausensis (VILL.) BABc. [Syn. : Lagoseris sancta
(L.) K. MaLÿ subsp. rnemausensis (ViLz.) THELL. ; Pterotheca nemausensis (ViLL.)
Cass.]. (Crépis de Nîmes. Vleugelstreepzaad. Hasen-Pippau). — 10-45 cm. — Avr.-
mai(-oct.). — Thér. — Cultures (surtout de luzerne et de trèfle), friches, talus, bord des
chemins, ballast des voies ferrées. — Pic. mér., Lorr., Champ, Tert. par. : a connu dans
les années 1960-1970 une extension spectaculaire (AR-R ou même AC en Champ.),
devenu RR ou même disparu dès le début des années 80 ; ailleurs : RR, adventice.
— SE de l’Europe, SW de l’Asie. En voie de naturalisation dans le reste de la région
méditerranéenne et vers le NW. — * [*]
OBS. — 1.- Cette plante peut être facilement distinguée d’Hypochaeris radicata
(p. 756), car elle est annuelle et à floraison printanière (sauf très rare refloraison au-
tomnale).
2. — La valeur taxonomique de la subsp. nemausensis, qui occupe la par-
tie occ. de l’aire de l’espèce, est contestée par beaucoup d’auteurs.
774
157. Asteraceae
2;— C. foetida L. [Syn. : Barkhausia foetida (L.) F.W. ScxmbrT]. (Barkhausie fétide. Stin-
kend streepzaad. Stinkender Pippau). — 15-30 cm. — Juin-sept. — Thér. — Friches,
déblais de carrières, terrils, ballast des voies ferrées, surtout sur des sols calcarifères.
— Lorr., Champ., Tert. par. : AR ; Pic. mér., Mosan : R ; ailleurs : RR ou nul. — Eu-
rope occ., mér. et centr., SW de l’Asie, Canaries.
OBS. — A côté de la subsp. foetida, connue depuis longtemps du territoire de
la Flore, on y a observé récemment la subsp. rhoeadifolia (B1E8.) CELAK., occupant à
l’état indigène la partie or. et centr. de l’aire de l’espèce. Ce taxon a été introduit dans
des « mélanges fleuris » sur des terrils de Camp. or., où il semble naturalisé ; il pourrait
exister ailleurs. Les deux sous-espèces se distinguent principalement par la pilosité
des bractées :
— subsp. rhoeadifolia : bractées hérissées de soies raides, non glanduleuses ; poils glan-
duleux absents ;
— subsp. foetida : bractées dépourvues de soies, munies de poils souples et souvent
de poils glanduleux (ceux-ci d’abondance variée) ; plante souvent plus grêle que la
sous-espèce précédente.
C. setosa HALLER f. [Syn. : Barkhausia setosa (HALLER f.) DC.]. (Barkhausie hérissée.
Borstelstreepzaad. Borsten-Pippau). — 15-45 cm. — Juill.-août. — Thér. — Abords
des villages, bord des chemins, cultures (surtout de luzerne et de trèfle). — Lorr.
Champ., Tert. par. : R ; ailleurs : RR, adventice (ou parfois naturalisé localement) ou
nul. — Europe mér. et sud-centr., SW de l’Asie.
C. polymorpha Pourk. [Syn. : C. vesicaria L. subsp. taraxacifolia (THUILL.) THELL. ;
C. taraxacifolia TauIL. ; C. vesicaria L. subsp. haenseleri (Boïss. ex DC.) PD. SELL ;
Barkhausia taraxacifolia (THuILL.) DC.]. (Barkhausie à feuilles de pissenlit. Paarden-
bloemstreepzaad. Lôwenzahn-Pippau). — 20-70 cm. — Mai-août. — Hémicrypt. bis-
annuel ou Thér. — Friches, bord des chemins, prairies artificielles, dunes, ballast des
voies ferrées. — Boul., Lorr. (sauf N), Champ. : C-AC ; Mar. : AC-AR ; Pic. (surtout
occ.), Brab. (surtout occ.), Mosan, Tert. par. : AR ; ailleurs : R-RR ou nul. — Europe
occ. et mér., Afrique du Nord, Madère.
OBS. — Cette espèce peut être distinguée de Crepis biennis par les caractères
suivants :
— C. polymorpha : Akènes prolongés en bec allongé et pourvus de 10 côtes longitudi-
nales couvertes d’aspérités. Ligules striées de rouge pourpre en dessous. Styles brun
foncé à noirâtre ;
— C. biennis : Akènes dépourvus de bec allongé et présentant 13 côtes longitudinales
presque lisses. Ligules non striées de rouge en dessous. Styles jaunes.
C. praemorsa (L.) F.W. WALTHER (Crépis en rosette. Rozetstreepzaad. Abgebissener
Pippau). — 15-60 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. — Pelouses calcaires, lisières fo-
restières ; espèce thermophile. — Lorr. : R-RR ; Eïifel centr. : RR. — Europe et Asie
médianes.
C. paludosa (L.) MorncH (Crépis des marais. Moerasstreepzaad. Sumpf-Pippau). —
30-90 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Marécages le long des ruisseaux et des ri-
vières, prairies à hautes herbes, forêts très humides. — Ard.: AC; Eifel centr.: AR;
Camp. (surtout sept.), Brab. centr. et or., Lorr. sept. et or. : R ; F1, Mosan : RR. — Eu-
rope, Asie occ.
C. pulchra L. (Crépis élégant. Fraai streepzaad. Schôner Pippau). — 20-70 cm. —
Juin-juill. — Thér. — Friches, vignobles, bord des chemins, surtout sur des sols cal-
caires. — Lorr., Champ., Tert. par. : R ; Pic. mér. : RR, d’indigénat douteux ; ailleurs :
parfois adventice. — Europe mér. et centr., SW de l’Asie, Afrique du Nord.
C. tectorum L. (Crépis des toits. Smal streepzaad. Dach-Pippau). — 10-60 cm. —
Mai-oct. — Thér. — Cultures et pelouses sur des sols sableux, dunes, vieux murs. —
Camp. (surtout sept. et or.), Champ. Tert. par. : R-RR ; ailleurs : RR ou nul ; indigénat
douteux. — Europe (sauf extrêmes S et W), Asie médiane.
775
157. Asteraceae
9.-— C. capillaris (L.) WaLLr. (Syn. : C. virens L.). (Crépis à tige capillaire. Klein streep-
zaad. Kleinkôpfiger Pippau). — 5-60(-80) cm. — Juin-oct. — Thér. ou Hémicrypt.
bisannuel. — Prairies, friches, bord des chemins, cultures négligées, dunes. — C-AC.
— Europe (sauf N), Macaronésie. — Mellifère.
OBS. — L'espèce est très variable.
10.—C. biennis L. (Crépis des prés. Groot streepzaad. Wiesen-Pippau). — 30-120 cm. —
Juin-août(-oct.). — Hémicrypt. bisannuel. — Prairies à faucher, bord des chemins.
— C-AC, sauf Mar, Pic. : AR, F1, Camp. or. et Ard. : R. — Europe (sauf S et N). —
Mellifère.
OBS. — Crepis biennis peut facilement être confondu avec C. polymorpha (n°
4) : voir l’obs. sous cette espèce.
1 Plantes présentant souvent, mais pas toujours, des stolons. Tige pourvue
d’une rosette de feuilles à la base. Limbe foliaire entier ou faiblement
denticulé. Akènes longs de moins de 2,5 mm, portant au sommet des
dents formées par le prolongement des côtes qui est étalé ou récurvé
(forte loupe !). Soies de l’aigrette disposées sur un seul rang (sous-genre
POSE) snsrrenemesnasenenemenmeemomesmmmeioneanmsnenesenesnx 2
Plantes ne présentant jamais de stolons. Tige avec ou sans rosette de feuilles
à la base. Limbe foliaire le plus souvent denté. Akènes longs d’au moins
3 mm, présentant au sommet un mince anneau non denticulé (forte
loupe !). Soies de l’aigrette disposées sur 2 rangs (sous-genre Hiera-
CÎUM) snsrrssrsrseerrrreerernrneresneeesneeessnreensneeeeseneenseeeennes
esse esse seeneeenee 11
SOUS-GENRE PILOSELLA
2 Tige ne portant gén. qu’un seul capitule et dépourvue de feuilles. Stolons
DOIL DÉS...
écunnss dunuers 3
Tige portant au moins 2 capitules et à 1-4 feuilles caulinaires, parfois plus.
Stolons présents ou absents 5
3 Face inf. du limbe foliaire non tomenteuse, dépourvue de poils étoilés, vert
glauque. Ligules jaunes, non striées de rouge en dessous
ee AR en 4. Hieracium lactucella
Face inf. du limbe foliaire tomenteuse-grisâtre par de nombreux petits poils
étoilés (loupe !). Ligules jaunes, les ext. gén. striées de rouge en des-
SUN CE 4
776
157. Asteraceae
Stolons gén. allongés (longs gén. de 8-30 cm), grêles, pourvus de feuilles
espacées, de taille décroissant vers leur extrémité. Feuilles basilaires à
limbe obovale-oblong à lancéolé, à poils allongés longs de moins de 5
mm. Bractées de l’involucre longues de 9-11 mm, larges de 0,5-1,5(-2)
mm, à pilosité variable (poils simples allongés, poils glanduleux et poils
aranéeux d’abondance variée) (*) 1. H. pilosella
Stolons courts (longs gén. au plus de 5 cm), robustes, pourvus de feuilles
rapprochées, de taille subégale ou croissant vers leur extrémité. Feuilles
basilaires à limbe oblancéolé à elliptique-lancéolé, à poils allongés longs
jusqu’à 8 mm. Bractées de l’involucre longues de 12-14 mm, larges de
1,5-2,5 mm, à pilosité formée de nombreux poils simples allongés, ac-
compagnés ou non de poils glanduleux et/ou de poils aranéeux mais
ceux-ci toujours peu abondants 3. H. peleterianum
Tige haute de 5-20(-30) cm, portant (1-)2-4(-6) capitules. Feuilles basilaires
gén. longues de 3-7 cm, vert glauque, dépourvues de poils étoilés. Brac-
tées de l’involucre longues de 5-7 mm. Plante présentant des stolons
BHORESS muscu manoneanucemehemesles 4. H. lactucella
Tige gén. haute d’au moins 20 cm (rarement haute d’env. 10 cm seule-
ment, mais alors feuilles basilaires toujours pourvues de poils étoilés).
Feuilles basilaires le plus souvent longues de plus de 7 cm, vert franc ou
glauque, pourvues le plus souvent à la face inf. du limbe de poils étoilés
(mais ceux-ci parfois très peu nombreux, très petits ou même absents)
(loupe !). Plantes stolonifères ou non stolonifères 6
Ligules orange foncé ou pourpres sur les deux faces. Plante stolonifère. Ca-
pitules : gén. (2-)4-12 par tige. Bractées de l’involucre longues de 7-9
CAPOT TRS, assis cam aminermnn sanemasie nain 5. H. aurantiacum
Ligules jaunes, les ext. parfois striées de rouge en dessous. Plantes stoloni-
FÉES ON DURE MOIS emmener 7
Capitules : (1-)2-5(-6) par tige. Plante stolonifère, haute de 10-30(-50) cm.
Bractées de l’involucre longues de (8-)9-10 mm 2. H. flagellare
Capitules : gén. plus de 5 par tige (au moins chez les plantes bien dévelop-
pées). Plantes souvent hautes d’au moins 30 cm. Bractées de l’involucre
longues de (4-)5-8(-9) mm (groupe de H. piloselloides) 8
Pas de stolons aériens (attention: parfois plusieurs tiges florifères par ro-
sette !). Limbe foliaire d’un vert plus ou moins glauque 9
Plantes présentant des stolons aériens gén. allongés (bien examiner la popu-
lation étudiée ; les stolons manquent parfois chez certains échantillons)
Frnnrnennensnennenneeeenneneennenenene ns ninennninennenne ni ennen ee eeneneneneenenieneeenne 10
Inflorescence gén. lâche, à rameaux tous plus ou moins long. écartés les uns
des autres. Limbe des feuilles basilaires presque toujours muni à la face
inf. de poils étoilés épars ou peu abondants 6. H. piloselloides
(*) Des individus réduits d’Hieracium flagellare, à tige ne portant qu’un seul capitule,
peuvent se rencontrer dans des populations normales de cette espèce. Ils se distinguent
de H. pilosella notamment par l’indument de la face inf. des feuilles basilaires : chez Æ.
pilosella, celui-ci est constitué d’un revêtement de poils étoilés cachant la surface foliaire,
tandis que chez #. flagellare, ce revêtement est dense mais non continu.
777
157. Asteraceae
SOUS-GENRE ÂTIERACIUM
778
157. Asteraceae
16 Limbe foliaire maculé (portant des taches lie de vin) à la face sup. ou non
maculé, vert glauque ou glaucescent, tout au moins à la face inf., sou-
vent glabre ou presque glabre à la face sup. Inflorescence lâche à étalée
(intermédiaire entre A. lachenalii et H. glaucinum)
Limbe foliaire non maculé à la face sup., vert pâle ou foncé, souvent velu à
la face sup. Inflorescence plus ou moins contractée 13. H. lachenalii
17 Bractées ext. de l’involucre fortement étalées ou réfléchies. Limbe foliaire
allongé, atténué à la base. Bractées de l’involucre glabres, sans poils
glanduleux 17. H. umbellatum
Bractées ext. de l’involucre non courbées au sommet, faiblement écartées ou
appliquées contre les int. ss 18
18 Alvéoles du réceptacle présentant des dents plus ou moins courtes et non en
forme de cils. Feuilles caulinaires 4-30, les inf. rétrécies en pétiole ailé,
les sup. sessiles, à partie sup. du limbe non tordue. Bractées de l’invo-
lucre souvent aiguës, non ou peu glanduleuses, à poils simples rares ou
DS 16. H. laevigatum
Alvéoles du réceptacle présentant des dents, toutes ou quelques-unes très
longues et en forme de cils. Feuilles caulinaires 10-50, les inf. (souvent
desséchées à la floraison) subsessiles, les sup. sessiles à semi-embras-
santes, à partie sup. du limbe gén. un peu tordue. Bractées de l’involucre
obtuses, portant des poils simples et très souvent de nombreux poils
Dane sormescmenrmsanesranmenneneemenmeepnaane 18. H. sabaudum
OBS. — Hieracium racemosum W ALDST. et Ki. ex WiLLp. a été signalé par erreur
en Belgique et au G.-D. de Luxembourg, par suite d’une confusion avec Æ. sabaudum.
SOUS-GENRE PILOSELLA
9.
157 . Asteraceae
D H. flagellare WizLp. ex SCHLECHT. [Syn. : Pilosella flagellaris (Wiizp. ex SCHLECHT.)
PD. Serc et C. West]. (Epervière à flagelles. Vertakt muizenoor. Ausläuferreiches
Habichtskraut). — 10-30(-50) cm. — Mai-juin(-sept.). — Cham. herb. — Pelouses
sèches rocailleuses ou sableuses, friches. — Mosan, Ard. mér., Lorr. occ. (Argonne) :
RR . — Europe centr. et or.
OBS. — 1.- Hieracium flagellare est intermédiaire entre H. caespitosum et H.
pilosella, mais il se présente souvent comme un taxon fixé, indépendant de H. caespi-
tosum ; c’est la raison pour laquelle il est traité ici comme espèce autonome, distincte
de l’hybride mentionné dans l’obs. de la p. 779, sous le nom de Æ. Xmacrostolonum.
2. — Cette espèce a d’abord été observée, dans le territoire de la Flore, en
Lorr. occ. (Argonne) dans les années 70 ; elle a été découverte par la suite en Belgique,
dans les districts Ard. (Herbeumont) et Mosan (Onhaye), respectivement en 1999 et
2003. Elle est susceptible d’être trouvée ailleurs.
H. peleterianum MÉRAT [Syn.: Pilosella peleteriana (MÉRAT) E.W. ScHuLTz et
SCHULTZ-Brr.]. (Epervière de Lepeletier. Vals muizenoor. Peletiers Habichtskraut). —
10-25 cm. — Maiï-juin. — Cham. herb. — Rochers, sables, sur des sols secs. — Mosan
(vallées de l’Hermeton et de la Lesse), Ard. (vallée de la Houille) : RR ; à rechercher
ailleurs. — Europe occ.
H. lactucella Ware. [Syn. : Pilosella lactucella (Wazrr.) P.D. Sezz et C. WEsr ; Hie-
racium auricula auct. non L.]. (Epervière petite laitue. Spits havikskruid. Geührtes
Habichtskraut). — 5-20(-30) cm. — Mai-août. — Cham. herb. — Pelouses, prairies,
landes, clairières, surtout sur des sols acides. — Ard. : AR-R ; Mosan : R ; ailleurs : RR
ou nul. En régression dans le territoire de la Flore. — Europe (sauf S).
H. aurantiacum L. [Syn. : Pilosella aurantiaca (L.) F.W. Scxuzrz et ScHuLTz-Brr.].
(Epervière orangée. Oranje havikskruid. Orangerotes Habichtskraut). — 20-80 cm.
— Juin-août. — Hémicrypt. ros. — Bord des chemins, talus, pelouses rudéralisées,
terrains vagues, abords des habitations. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins. —
R-RR, subspontané ou naturalisé. — Europe sept. et centr. (surtout montagnes). — [*]
H. piloselloides VizL. [Syn. : Pilosella piloselloides (Vizz.) SosAk ; Hieracium floren-
tinum ALL. ; H. praealtum VizL. ex Gocanar]. (Epervière fausse piloselle. Florentijns
havikskruid. Florentiner Habichtskraut). — 20-80 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. ros.
— Vieux murs, bord des chemins, ballast des voies ferrées, friches, terrils, déblais de
carrières. — Lorr. : R ; Camp. or., Brab., Mosan, Ard. or. (Oesling) : RR. Naturalisé
et en voie d’extension dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et centr., SW de
l'Asie.
H. zizianum TAUSCH [Syn. : Pilosella ziziana (TAUSCH) F.W. SCHULTZ et SCHULTZ-Brr.].
(Epervière de Ziz. Ziz’ havikskruid. Ziz’ Habichtskraut). — 30-80 cm. — Mai-juill.
— Hémicrypt. ros. — Rochers, anciennes carrières, friches ; espèce thermophile. —
Lorr. sept. : RR (G.-D. de Luxembourg, où son indigénat est possible); Lorr. occ.
(Argonne) : à confirmer. — Europe mér. et centr., Caucase.
OBS. — Hieracium zizianum est intermédiaire entre A. cymosum L. et H. pilo-
selloides.
H. caespitosum Dum. [Syn.: Pilosella caespitosa (Dum.) P.D. SEL et C. WEST;
Hieracium pratense TauscH]. (Epervière des prairies. Weidehavikskruid. Wiesen-
Habichtskraut). — 30-80 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. ros. — Ballast des voies
ferrées, clairières, talus, coupes forestières. — Camp., Pic., Brab., Mosan, Ard., Lorr.,
Tert. par. : RR ; indigénat douteux. En voie d’extension dans le territoire de la Flore.
— Europe (sauf S et W), SW de l’Asie.
H. bauhini Scauzr. ex BEssER [Syn. : Pilosella bauhini (SCHULT. ex BESSER) ARv.-
Touv.; Hieracium praealtum Vic. ex GOCHNAT subsp. bauhini (SCHULT. ex BESSER)
Perunnikov]. (Epervière de Bauhin. Hongaars havikskruid. Ungarisches Habichts-
kraut). — 30-80 cm. — Mai-août. — Hémicrypt. ros. — Ballast des voies ferrées,
coupes forestières, clairières, talus, terrils, déblais de carrières, vieux murs. — Camp.
780
157. Asteraceae
(surtout or.), Mosan (surtout or.), Lorr. : AR ; Brab. (surtout occ. et or.) : R ; F1, Pic.
sept., Ard., Champ., Tert. par. : RR. En voie d’extension dans le territoire de la Flore.
— Europe centr. et or., SW de l’Asie.
OBS. — Hieracium bauhini est assez voisin de H. piloselloides; il en diffère
principalement par la présence de stolons.
SOUS-GENRE HIERACIUM
OBS. — Les espèces du sous-genre Hieracium sont reliées fréquemment par des
taxons intermédiaires. Certains de ceux-ci sont traités ci-dessous ; en plus, ont été signa-
lés jusqu’à présent dans le territoire de la Flore : Hieracium diaphanoides Linpss. (inter-
médiaire entre A. lachenalii et H. murorum) [Brab. or. (Pays-Bas), Mosan, Ard.] et H.
wiesbaurianum (voir l’obs. 3 sous le n° 11). Sont à rechercher : A. laurinum Arv.-Touv.
(intermédiaire entre H. sabaudum et H. umbellatum), H. onosmoides FRriss (Ard. or. : Alle-
magne ; peut-être Eifel centr.) et A. saxifragum FRIes (les deux derniers intermédiaires entre
. lachenalii et H. schmidtii).
10.—Hieracium schmidtii TauscH (Syn. : À. pallidum Biv.). (Epervière pâle. Bleek haviks-
kruid. Blasses Habichtskraut). — 10-40 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. ros. — Ro-
chers, surtout calcarifères et ensoleillés. — Mosan (vallées), Ard. or. (Oesling : Bour-
scheid), Eifel centr. : RR. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe.
11.—H. glaucinum Jorp. (Syn. : A. praecox ScHuLrz-Br.). (Epervière précoce. Vroeg ha-
vikskruid. Frühblühendes Habichtskraut). — 15-60 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt.
ros. — Rochers, éboulis de carrières, vieux murs, talus, lisières forestières, surtout sur
substrat calcarifère. — Brab. or., Mosan, Ard., Lorr. : R ; Champ., Eifel centr. : RR ;
FL. : RR, naturalisé ; à rechercher ailleurs. — Europe mér. et médiane.
OBS.— 1.-— Hieracium glaucinum est intermédiaire entre À. murorum et H.
schmidtii.
2. — On a observé dans le district Mosan (vallées de l’Ourthe et de l’Am-
blève) Hieracium vogesiacum (KirsCHL.) FRIES [Syn. : H. mougeotii (FROEL. ex KocH)
Gopr.]. Il se distingue notamment de H. glaucinum par ses feuilles basilaires à limbe
rétréci à la base en un pétiole ailé ainsi que par sa feuille caulinaire sup. à limbe élargi-
embrassant à la base.
3. Hieracium wiesbaurianum UECHTR. [espèce intermédiaire entre Æ.
schmidtii (ou H. glaucinum) et H. bifidum] a été signalé dans le territoire de la Flore
(Ard. or. : Oesling et Allemagne ; peut-être Eifel centr.). Ce taxon, dont la distinction
par rapport à Æ. glaucinum est contestée, se différencierait de cette espèce par les
bractées de l’involucre densément couvertes de poils étoilés et gén. plus ou moins
hérissées, ainsi que par le limbe foliaire profondément sinué-denté dans la moitié inf.
12.—H. murorum L. [Syn. : À sylvaticum (L.) L.]. (Epervière des murs. Muurhavikskruid.
Wald-Habichtskraut). — 20-60 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. ros. — Murs, talus, ro-
chers, ballast des voies ferrées, terrils, lisières et coupes forestières, bois clairs. — Mo-
san, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : C-AC ; Pic., Brab., Ard., Champ. : AC-AR ; Camp. :
R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe, Asie occ. — Mellifère.
OBS. — 1. Hieracium bifidum K1r. ex HoRNEM. a été signalé dans l’E du terri-
toire de la Flore, en particulier dans l’Eifel centr. et, jadis, dans le Brab. or. (Pays-Bas).
Il se distingue de À. murorum par son limbe foliaire vert ou glauque, maculé ou non à
la face sup., par son inflorescence plus ou moins fourchue, par son involucre plus ou
moins couvert de poils simples, à poils glanduleux nuls ou rares et à poils étoilés plus
ou moins abondants, par ses styles le plus souvent jaunes, parfois livides ou noirâtres,
enfin par sa tige glabre même dans le bas, non ou faiblement glanduleuse dans le haut.
2. Hieracium fuscocinereum NorRLi, plante d’Europe sept., a été ob-
servé dans le Tert. par. Il est très proche de Æ. murorum, dont il se distingue par son
involucre d’un vert plus pâle, hérissé de nombreux poils fins, pâles ou blancs, non glan-
781
157 . Asteraceae
duleux, ainsi que de petits poils glanduleux peu nombreux (alors que l’involucre de H.
murorum possède de nombreux poils glanduleux accompagnés d’un petit nombre de
poils non glanduleux).
13.— H. lachenalii C.C. GMEL. (Syn. : Æ. vulgatum FRES ; H. argillaceum Jorp.). (Epervière
vulgaire. Dicht havikskruid. Gewôhnliches Habichtskraut). — 30-60 cm. — Juin-juill.
— Hémicrypt. ros. — Talus, murs, lisières et coupes forestières, ballast des voies fer-
rées, terrils. — Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AC ; Camp, Pic., Brab., Ard.,
Champ. : AR ; ailleurs : R-RR. — Europe, Asie occ.
OBS. — Hieracium caesium (FRIEs) FRIES, plante d'Europe centr. et sept., a été
observé dans le Tert. par. Il se distingue de A. lachenalii par ses feuilles d’un vert
glaucescent (vert franc chez H. lachenalii), les caulinaires au nombre de 2-4 (2-10 ou
plus chez Æ. lachenalii), par son inflorescence à 1-10 capitules portés par des pédon-
cules dressés (1-30, sur des pédoncules arqués-étalés chez H. lachenalii), ainsi que par
son involucre muni de poils simples non glanduleux souvent sombres à la base (jamais
sombres à la base chez Æ. lachenalii).
14.- H. maculatum ScHRANK (Epervière tachée. Bochtig havikskruid. Geflecktes Habichts-
kraut). — 20-60 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. ros. — Talus, friches, lisières et
coupes forestières, murs. — Pic. mér., Mosan, Ard., Lorr., Champ., Tert. par., Eifel
centr. : R ; Mar. sept., FL., Camp., Brab. : RR ; à rechercher ailleurs. — Europe (surtout
occ. et centr.).
OBS. — Hieracium maculatum est intermédiaire entre A. lachenalii et H. glauci-
num.
CLASSE E. LILIOPSIDES
(Syn. : MONOCOTYLEDONES)
Plantule à 1 cotylédon. Racines gén. fasciculées. Tige à faisceaux conduc-
teurs de la sève dispersés et dépourvus de cambium. Feuilles à nervation gén. pa-
rallèle. Fleurs typiquement 3-mères. Pollen typiquement monoaperturé (c’est-à-
dire ayant un seul sillon ou pore germinatif et présentant une symétrie bilatérale).
782
159. Alismataceae
Butomus L.
Une espèce indigène dans le territoire de la Flore : Fleurs à périgone rose vif, de
(1,5-)2-2,5(-3) cm de diam., portées par des pédicelles longs de (2-)7-12 cm
(Fig. 1, p. 785):
Butomus umbellatus L. (Butome, jonc fleuri. Zwanenbloem. Schwanenblume). — 70-150
cm. — Juin-sept. — Hél. — Bord des eaux stagnantes ou faiblement courantes. — Mar.
Brab. (surtout occ. et Fluv.) : AC-AR ; F1. : AR ; ailleurs : R-RR (mais localement AC dans
des grandes vallées), sauf Haute Ard. et Eifel centr. : nul. Parfois cultivé pour l’ornement au
bord des pièces d’eau. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord. — Mellifère.
OBS. — 1.- Les feuilles aériennes sont souvent tire-bouchonnées au sommet, ce qui
les différencie notamment de celles des Sparganium (voir p. 965-968). On observe parfois,
dans les eaux courantes, des plantes de Butomus umbellatus complètement immergées, tou-
jours stériles, à longues feuilles linéaires-rubanées.
2. — Des individus munis de bulbilles dans l’inflorescence s’observent très
rarement.
783
159. Alismataceae
784
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785
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<—>—
9
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LL, AL LTD
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159. Alismataceae
2. Luronium RAFN.
Luronium natans (L.) RAFIN. [Syn. : Alisma natans L. ; Elisma natans (L.) BUCHEN.]. (Flû-
teau nageant. Drijvende waterweegbree. Froschkraut). — 10-100 cm. — Mai-août. — Hy-
drohémicrypt. — Eaux acides, stagnantes ou faiblement courantes. — Camp. : R ; F1, Fluv.
(Pays-Bas), Lorr. occ. (Argonne), Champ. : RR ; ailleurs : probablement disparu ou nul. En
forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe occ. — (Fig. 4, p. 785).
OBS. — Cette espèce présente typiquement une souche émettant des stolons radicants
au fond des pièces d’eau et des tiges florifères flottant dans l’eau et pourvues de feuilles à
limbe flottant à la surface. On rencontre cependant parfois un accommodat terrestre à tige
courte, radicante, munie de feuilles analogues à celles qui sont normalement flottantes, mais
restant de petite taille. Enfin, un accommodat entièrement submergé, gén. stérile, peut être
pourvu uniquement de feuilles linéaires-rubanées, pouvant atteindre 40 cm de longueur.
Voir aussi l’obs. sous Alisma plantago-aquatica (p. 787).
786
159. Alismataceae
3. Damasonium Mir.
1 Style plus court que l’ovaire, enroulé en spirale ou en crosse vers l’ext. (Fig.
10, p. 785). Akènes le plus souvent pourvus de 2 sillons sur le dos, rare-
ment à 1 seul sillon, se touchant au centre du fruit sans laisser d’espace
libre. Feuilles linéaires-rubanées (accommodat immergé) ou à limbe dis-
tinct, elliptique-oblong à étroitement lancéolé (accommodat terrestre)
(Fig. 6, p. 785) 1. Alisma gramineum
Style un peu plus court à un peu plus long que l’ovaire, droit ou presque
droit (Fig. 11 et 12, p. 785). Akènes pourvus de 1 ou plus rarement de
2 sillons sur le dos, laissant au centre du fruit un espace libre (Fig. 9, p.
785). Feuilles presque toujours différenciées en un pétiole et un limbe
Coroupe 46.4. DAnIASD-GQUANER) mr corses ss samueresstassn on ens 2
2 Limbe foliaire des feuilles aériennes ovale, brusquement rétréci à subcordé à
la base (Fig. 7, p. 785). Akènes pourvus de 1 seul sillon sur le dos. Style
env. aussi long à nettement plus long que l’ovaire (Fig. 11, p. 785) ….
DD EN mm AR emmener 2. A. plantago-aquatica
Limbe foliaire des feuilles aériennes oblong-elliptique ou oblong-lancéolé,
long. atténué-cunéé à la base (Fig. 8, p. 785). Akènes gén. pourvus de 1
seul sillon sur le dos, mais quelques-uns d’entre eux étant parfois pour-
vus de 2 sillons. Style au max. aussi long que l’ovaire (Fig. 12, p. 785)
dnernneesnseesensne sense enneesennenensesseneneesee sense eneeeennneesne 3. A. lanceolatum
1.— Alisma gramineum Ler. (Syn. : À. graminifolium Enr. ex STEUD.). (Plantain d’eau à
feuilles de graminée. Smalle waterweegbree. Grasblättriger Froschlôffel). — (5-)10-
60(-100) cm. — Juim-sept. — Hydrohémicrypt. ou Hél. — Eaux stagnantes ou plus
rarement courantes ; plante parfois exondée au bord des eaux ou sur le fond des étangs
asséchés. — Mar., Camp. sept., Fluv., Mosan occ., Lorr., Tert. par. : RR ; signalé jadis
en Brab. En régression dans le territoire de la Flore. — Zone tempérée de l’hémisphère
boréal.
OBS. — Alors que les plantes immergées présentent un aspect complètement dif-
férent de celui des autres espèces d’A/isma (voir cependant l’obs. sous le n° 2, Alisma
plantago-aquatica), l’accommodat terrestre ressemble beaucoup à 4. lanceolatum. De
ce fait, À. gramineum a peut-être été parfois confondu avec cette espèce et sa distribu-
tion dans le territoire de la Flore est susceptible d’être complétée dans l’avenir.
2.- A. plantago-aquatica L. (Plantain d’eau commun. Grote waterweegbree. Gewühn-
licher Froschlôffel). — 30-120(-150) cm. — Juin-sept. — Hydrohémicrypt. ou Hél.
— Bord des eaux stagnantes ou plus rarement courantes, gén. avec un fond vaseux.
— Mar., F1., Camp. : C-AC ; Pic. (surtout vallée de la Somme), Brab., Mosan, Lorr.,
Champ., Tert. par. : AC-AR ; Boul., Ard., Eifel centr. : R-RR. — Zones tempérée et
froide de l’hémisphère boréal, Australie. — Mellifère.
OBS. — Dans des eaux relativement profondes, on peut rencontrer un accommo-
dat qui, à l’état stérile, ressemble notamment à Luronium natans : feuilles très long.
pétiolées, à limbe petit, flottant à la surface de l’eau, souvent accompagnées de feuilles
basilaires entièrement submergées, linéaires-rubanées.
787
159. Alismataceae
5. Baldellia PARL.
Baldellia ranunculoides (L.) PARL. [Syn.: Alisma ranunculoides L.; Echinodorus ra-
nunculoides (L.) ENGELM.]. (Flûteau fausse renoncule, Moerasweegbree. Igelschlauch). —
Juin-sept. — Hél. ou Hydrohémicrypt. — Berges des étangs et des mares à niveau variable,
dans la zone de balancement des eaux, souvent sur un substrat sablonneux. — Deux sous-
espèces dans le territoire de la Flore :
Inflorescence à verticilles comprenant 6-20 fleurs. Diam. des fleurs : 13-15(-18) mm.
Akènes : 20-45, dépourvus de papilles, en tête d’env. 8 mm de diam. (Fig. 13, p. 785).
Tige florifère presque toujours dressée (Fig. 14, p. 785) a. subsp. ranunculoides
Inflorescence à verticilles comprenant 2-6 fleurs, ou parfois fleurs isolées. Diam. des fleurs :
15-22 mm. Akènes : 15-20, papilleux, en tête d’env. 5 mm de diam. Tige florifère par-
fois dressée, le plus souvent rampante et radicante aux nœuds de l’inflorescence (Fig.
15, p. 785)... b. subsp. cavanillesii
a. subsp. ranunculoides. — 10-40 cm. — Mar. (surtout mér.), Camp. : R-RR; FI, Pic.
mér. (vallée de la Somme), Brab. occ. (France), Mosan, Champ., Tert. par.: RR;
ailleurs : nul ou disparu. — Europe mér. et occ., Afrique du Nord.
b. subsp. cavanillesii MoLINA ABRIL, GALAN DE MERA, PIZARRO et SARDINERO [Syn. : B.
repens (LAM.) v. OosTsTR. ex LAWALRÉE subsp. cavanillesii (MoLINA ABRIL, GALAN DE
MERA, PIZARRO et SARDINERO) TALAVERA. — 5-20 cm. — Mar. mér., Camp. : R-RR;
Ard. occ., Lorr. sept. : RR ; à rechercher ailleurs. — Europe occ.
788
160. Hydrocharitaceae
3 Feuilles gén. verticillées par 3-4(-5) (les inf. souvent opposées), planes, ar-
quées vers le bas ou tirebouchonnées (Fig. 2, 4 et 6, p. 791)
(*) Les fleurs s’observent rarement dans le territoire de la Flore ou y sont inconnues
jusqu’ici (Lagarosiphon).
789
160. Hydrocharitaceae
1. Hydrocharis L.
Hydrocharis morsus-ranae L. (Hydrocharis, petit nénuphar. Kikkerbeet. Froschbiss). —
15-30 cm. — Juin-août. — Hydrothér. — Eaux stagnantes ou faiblement courantes. —
Mar., F1, Camp., Fluv. : AR; Pic. (surtout Somme), Brab. (surtout occ.), Champ., Tert.
par. : R ; Boul., Mosan, Lorr. (surtout occ.) : RR. En régression dans le territoire de la Flore.
— Europe (sauf N), Asie occ. et médiane, Afrique du Nord. — (Fig. 1, p. 791).
OBS. — 1.— A l’état stérile, Hydrocharis morsus-ranae peut être facilement identifié :
les feuilles possèdent un long pétiole naissant de stolons flottants ; leur limbe est orbicu-
laire-réniforme et large de (2-)3-6 cm ; les racines sont pourvues de nombreux poils absor-
bants et flottent librement dans l’eau.
2. — Des hibernacles apparaissent en automne au sommet de stolons spéciali-
sés, assurant une multiplication végétative de la plante.
Feuilles sup. et moyennes plus ou moins souples, souvent fortement arquées et/
ou tire-bouchonnées et à marge plus ou moins ondulée (Fig. 4, 5 et 6, p. 791),
linéaires à linéaires-lancéolées, aiguës à acuminées au sommet, larges de
0,2-0,8 mm à env. 0,5 mm sous l’apex 2. E. nuttallii
OBS. — 1.-—On ne rencontre guère en Europe que les fleurs femelles des Elodea.
Situées apparemment au sommet de très longs pédicelles (en fait, il s’agit d’une structure
réceptaculaire en forme de pédicelle), elles s’épanouissent à la surface de l’eau.
2. — Une troisième espèce, Elodea callitrichoides (L.C.M. RicH.) CASPARY
(Syn. : E. ernstiae ST JoHN), originaire d’ Amérique du Sud, a été signalée dans le territoire
de la Flore, très probablement par suite d’une confusion avec des individus atypiques d’E.
nuttallii. Cette espèce est en effet très variable et, à côté d’une majorité de populations à
port typique tel que décrit dans la clé (Fig. 4, p. 791), on rencontre parfois des exemplaires
à feuilles planes et plus ou moins droites (Fig. 6, p. 791) qui ne peuvent être déterminés avec
certitude à l’état sec. £. callitrichoides se distingue bien en fait d’Æ. nuttallii par ses fleurs
femelles plus grandes (sépales longs de 3,1-4,3 mm, contre 1,6-2,5 mm) mais ce caractère
n’a pu être utilisé dans la mesure où toutes les plantes signalées dans le territoire de la Flore
sous ce nom étaient stériles. Un critère semble toutefois utilisable à l’état frais : chez E.
nuttallii (comme chez E. canadensis), l’apex des racines adventives est blanchâtre à vert
grisâtre, tandis qu’il est rougeâtre chez £. callitrichoides. Ce dernier reste donc à rechercher
dans le territoire de la Flore.
1.— Elodea canadensis MicHAUx (Elodée du Canada. Brede waterpest. Kanadische Was-
serpest). — 15-60(-100) cm. — Juin-août. — Hydrohémicrypt. — Eaux stagnantes
ou courantes. — Mar., Camp., Fluv. : AC : Boul., F1, Pic., Brab., Lorr., Champ, Tert.
par. : AC-AR (surtout grandes vallées) ; ailleurs : AR-R, sauf Haute Ard. et Eifel cen-
tr. : RR ou nul. — Amérique du Nord. Naturalisé en Europe, Asie tempérée, Afrique du
Nord et Australie.
OBS. — Elodea canadensis a été introduit en Europe vers 1835 et a rapidement
envahi les eaux douces d’une grande partie du continent. Cette expansion semble tou-
tefois s’être arrêtée, voire inversée aujourd’hui (voir obs. sous l’espèce suivante).
2.-— E. nuttallii (PLANCH.) ST JoHN (Elodée à feuilles étroites. Smalle waterpest. Schmal-
blättrige Wasserpest). — 15-S0(-80) cm. — Juin-sept. — Hydrohémicrypt. — Eaux
stagnantes ou faiblement courantes, gén. plus ou moins eutrophes. — Mar., F1., Camp.,
790
160. Hydrocharitaceae
191
160. Hydrocharitaceae
Brab., Lorr. : AC-AR; ailleurs : R-RR, sauf Haute Ard. et Eifel centr. : nul. En exten-
sion rapide dans le territoire de la Flore. — Amérique du Nord. Naturalisé en Europe
occ.
OBS. — L'espèce, observée depuis 1941 aux Pays-Bas, a été récoltée dès 1939 en
Belgique sept., mais elle n’a été identifiée que plus tard (vers 1967). Elle tend locale-
ment à supplanter Elodea canadensis.
3. Lagarosiphon HaRv.
OBS. — Observée pour la première fois dans le territoire de la Flore à la fin des années
90, cette espèce est peut-être confondue avec des Elodea ; la densité d’insertion de ses
feuilles masque souvent l’implantation spiralée des feuilles, qui ne s’observe bien que dans
la partie inf. des tiges.
4. Stratiotes L.
5. Vallisneria L.
792
162. Juncaginaceae
Scheuchzeria L.
Trois stigmates. Trois carpelles fertiles ; fruit appliqué contre l’axe de l’infrutes-
cence, formé de 3 parties, long de (6-)8-10 mm, large de 1-1,5 mm (Fig. 3,
p. 795). Section des feuilles hémicirculaire jusqu’au sommet de celles-ci ;
ligule largement ovale-triangulaire, env. aussi longue que large (Fig. 5, p.
795). Grappe lâche, peu fournie (Fig. 2, p. 795) …. 1. Triglochin palustris
Six stigmates. Six carpelles fertiles ; fruit non appliqué contre l’axe de l’infru-
tescence, formé de 6 parties, long de (2-)3-4 mm, large de 2-3 mm (Fig. 4,
793
163. Najadaceae
Feuilles larges de 1-4 mm, pourvues de fortes dents presque épineuses, à face
dorsale portant gén. quelques petits aiguillons ; gaine entière ou presque en-
tière, non ciliée (Fig. 7, p. 795). Anthèresà 4 thèques. Graine ellipsoïdaleà
ovoïde, à surface pourvue de mailles isodiamétriques ou plus longues que
larges, disposées irrégulièrement. Plante dioïque 1. Najas marina
794
161. Scheuchzeriaceae. 162. Juncaginaceae. 163. Najadaceae
795
165. Potamogetonaceae
de la subsp. intermedia (Wozrc. ex Gorski) CASsPER (Syn. : subsp. marina sensu Vu-
NIKKA), plus boréale et continentale (mais s’étendant jusqu'aux Pays-Bas, aux Alpes,
aux Carpathes et même à la Corse) par ses feuilles plus larges (gén. plus de 1 mm entre
les dents), à dents gén. plus courtes que la largeur du limbe (feuilles gén. larges de 0,5-
1,1 mm entre les dents, celles-ci égales à cette largeur ou plus longues, chez la subsp.
intermedia), et par ses graines longues de (3,5-)4-5,5(-6,5) mm [contre (2,3-)3-4(-4,8)
mm chez la subsp. intermedia].
2.— N. minor ALL. [Syn. : Caulinia minor (ALL.) Coss. et GERM.]. (Petite naïade. Klein
nimfkruid. Kleines Nixkraut). — 10-25 cm. — Juin-août. — Hydrothér. — Eaux
douces, profondes jusqu’à 4 m. — Camp. (abondant dans le canal de la Campine
jusque vers 1955 mais présumé disparu, découvert par contre en 1992 dans le canal
d’Eindhoven), Lorr. or. (Rosières-aux-Salines) : RR; Mar., F1., Brab., Tert. par. : si-
gnalé jadis en quelques localités, probablement disparu. — Europe et Asie mér.,
Afrique du Nord. — Ÿ
OBS. — Certains auteurs incluent dans la famille des Potamogetonaceae les genres
rangés dans cette Flore dans les Ruppiaceae, les Zannichelliaceae et les Zosteraceae.
REM.— 1.-Les Potamogetonaceae présentent soit des feuilles toutes à peu près
semblables entre elles, typiquement submergées, soit des feuilles inf. submergées et des
feuilles sup. à limbe flottant à la surface de l’eau, souvent très différentes des feuilles sub-
mergées. Il est utile de noter ces particularités sur le terrain, en étant conscient du fait que
des plantes ou certaines de leurs parties croissant normalement sous eau peuvent être émer-
796
165. Potamogetonaceae
1. Groenlandia J. Gay
Groenlandia densa (L.) Fourk. (Syn. : Potamogeton densus L.). (Potamot dense. Paarbla-
dig fonteinkruid. Dichtblättriges Laichkraut). — 10-50 cm. — Mai-oct. — Hydrogéoph.
— Eaux stagnantes ou courantes, gén. bien aérées, neutres ou alcalines. — Mar., Pic. occ.
et mér., Brab. occ., Fluv. : AR-R ; ailleurs R-RR, sauf Eifel centr. : nul. — Europe (sauf N),
Asie occ., Afrique du Nord. — (Fig. 2, p. 799).
OBS. — La variabilité des organes végétatifs est grande chez cette espèce. Les feuilles,
à insertion plus ou moins espacée, sont longues de (0,6-)1-4 cm et 1,8-9 fois aussi longues
que larges.
(*) Des feuilles réduites au pétiole coexistent avec des feuilles à limbe développé chez
Potamogeton gramineus et P. lucens.
797
165. Potamogetonaceae
3 Limbe foliaire à bord denticulé (dents gén. visibles même à l’œil nu), sou-
vent nettement ondulé (Fig. 11, p. 799). Akène terminé par un bec au
moins égal à la demi-longueur de l’akène lui-même. Tige comprimée, à
angles arrondis et à faces un peu sillonnées longitudinalement
RE 2 Gammes 9. P. crispus
Limbe foliaire à bord entier ou presque entier, jamais ondulé. Akène terminé
par un bec plus court que la demi-longueur de l’akène lui-même. Tige
cylindrique ou comprimée (mais à faces non sillonnées) î
4 Limbe foliaire à nervures longitudinales accompagnées de nombreux cor-
dons fibreux longitudinaux ressemblant à de fines nervures (Fig. 4 et
5, p. 799). Tige fortement comprimée, parfois presque ailée (Fig. 12, p.
MO) as 2.64
EU Sr mnnneemmunne 5
Limbe foliaire à nervures longitudinales non accompagnées de cordons fi-
breux longitudinaux. Tige cylindrique ou un peu comprimée et alors à
angles arrondis (Fig. 13, p. 799) 6
5 Limbe foliaire large de 3-6 mm, à 2 nervures latérales longitudinales de part
et d’autre de la nervure médiane et à sommet gén. arrondi et mucronulé,
mais parfois aigu (Fig. 4, p. 799). Epi à 10-15(-20) fleurs, long de 1-3
cm, nettement plus court que son pédoncule. Gén. 2 akènes (rarement
un seul) développés par fleur ; ceux-ci dépourvus de bosse à la face ven-
DAS scan mremenveneunenmevenmonemcememmmuns 2. P. compressus
Limbe foliaire large de 1,5-5,5 mm, à une seule nervure latérale longitudi-
nale de part et d’autre de la nervure médiane et à sommet aigu (Fig. 5, p.
799). Epi à 4-6 fleurs, long de 0,4-1 cm, égalant env. son pédoncule. Un
seul akène développé par fleur ; celui-ci présentant gén. à sa partie inf,
une bosse bien marquée à la face ventrale 3. P. acutifolius
6 Feuilles long. engainantes ; stipule présentant à son sommet une ligule mem-
braneuse longue de 5-15 mm, formant pour le reste un tube entourant
la tige, gén. verdâtre, à bords hyalins libres entre eux (Fig. 1, p. 799).
Limbe foliaire aigu-acuminé ou subobtus-mucronulé au sommet, pour-
vu d’un canal aérifère longitudinal (parfois plus) de part et d’autre de la
nervure médiane (sectionner transversalement une feuille et examiner la
coupe avec une forte loupe) (Fig. 3, p. 799). Epi fructifère long de 1,5-5
CU, smsrmemennemnennmenennenrennnranenseEureennEErer RRRREEAENS 1. P. pectinatus
Feuilles non engainantes ; pas de ligule membraneuse ; stipule à bords libres
entre eux ou soudés au moins dans la partie inf. (jusqu’à la mi-longueur
env. au max. dans les feuilles adultes) en un tube entourant la tige.
Limbe foliaire dépourvu de canaux aérifères longitudinaux (mais ner-
vure médiane éventuellement flanquée de rangées de cavités aérifères).
Epi fructifère long de 0,4-1,5 cm 7
7 Chaque stipule à bords se rejoignant et soudés entre eux, au moins dans la
partie inf., pour former un tube entourant la tige 8
Chaque stipule à bords libres entre eux, se touchant simplement ou se recou-
VÉBRÉ ncaanacerenenenen en ocean EEE EE L
8 Limbe foliaire long de 3-10 cm, large de 1,5-3 mm, aigu ou arrondi-mucro-
nulé au sommet, gén. pourvu de 2 nervures latérales longitudinales de
708
7
ài |
10 11
CES
ER
SUIS
13
12
165. Potamogetonaceae I
799
165. Potamogetonaceae
Limbe foliaire long de 1,5-4(-6) cm, large de 0,5-1,5 mm, s’atténuant gén.
vers le sommet, celui-ci aigu-mucronulé ou arrondi-mucronulé, présen-
tant gén. 1 seule nervure latérale longitudinale de part et d’autre de la
nervure médiane, celle-ci proéminente, gén. non flanquée de rangées de
cavités aérifères (rarement une seule rangée de chaque côté) (Fig. 9, p.
799). Tige non ou peu comprimée. Akène long de 1,8-2,3 mm et large de
1,2-1,5 mm, à bec en position subterminale 7. P. pusillus
9 Limbe foliaire large de 2-3,5 mm, long de 4-9 cm, obtus à arrondi-mucronulé
au sommet, à 1(-3) nervures latérales longitudinales de part et d’autre de
la nervure médiane, les ext. rejoignent la médiane en formant un angle
à peu près droit à peu de distance du sommet (Fig. 7, p. 799). Stipules
étalées dans leur partie distale et paraissant ainsi spatulées. Tige compri-
mée, à entrenœuds souvent en zigzag (Fig. 13, p. 799)
ennesnnseensesenneeensseeesnseeesseeeessnne sense enseeeenee sense ennneessee 5. P. obtusifolius
Limbe foliaire large de 2 mm au max. Stipules enroulées et paraissant ainsi
linéaires. Tige non ou peu comprimée, droite ou presque droite 10
10 Limbe foliaire large de 0,3-1 mm, long de 2-8 cm, rétréci vers la base et
s’atténuant graduellement en une longue pointe fine vers le sommet;
nervure médiane proéminente, occupant 1/3-2/3 de la largeur de la
feuille vers la base, non flanquée de cavités aérifères ; nervures latérales
longitudinales absentes ou peu distinctes (Fig. 8, p. 799). Akène long de
2,5-3,2 mm et large d’env. 2 mm, à face ventrale presque droite, présen-
tant une bosse vers la base, et à face dorsale fortement bombée, souvent
faiblement bosselée ; bec en position plus ou moins terminale
6. P. trichoides
Limbe foliaire gén. large de (0,5- 20, 8-2 mm, long de 2-6 cm, peu rétréci vers
la base et à sommet subaiguà arrondi- mucronulé : nervure médiane non
ou peu proéminente, occupant moins de 1/4 de la largeur de la feuille
vers la base, flanquée de part et d’autre de cavités aérifères ; 1 seule
nervure latérale longitudinale bien visible de part et d’autre de la nervure
médiane (Fig. 10, p. 709). Akène long de 1,8-3 mm et large d’env. 1,5
mm, à face ventrale légèrement convexe et à face dorsale bombée, l’une
et l’autre non ou peu bosselées ; bec en position subterminale ou décalée
vers la face ventrale 8. P. berchtoldii
11 Des feuilles flottantes et des feuilles submergées, toutes à limbe mince,
translucide, distinctement et finement réticulé, la plupart à limbe lar-
gement elliptique ; pétiole plus court ou à peine plus long que le limbe
(Fig. 20, p. 803). Akène long de 1,5-2 mm et large de 1-1,3 mm, à bec
court, en position terminale 16. P. coloratus
Des feuilles flottantes à limbe coriace, non translucide, ou feuilles toutes
SHDIMICRESSS csrmnssranennnnemnensnnsennnencemlannnaesen 12
800
165. Potamogetonaceae
801
165. Potamogetonaceae
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16.
165 . Potamogetonaceae
804
165. Potamogetonaceae
tricts. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Zones tempérée et froide de
l’hémisphère boréal.
5.— P. obtusifolius MErr. et Kocx (Potamot à feuilles obtuses. Stomp fonteinkruid.
Stumpfblättriges Laichkraut). — 20-150 cm. — Juin-sept. — Hydrothér. — Eaux sta-
gnantes. — FI, Camp., Fluv. (Pays-Bas) : R ; Pic. or. (surtout vallée de la Sensée),
Brab., Mosan, Ard., Lorr., Champ., Tert. par. : RR. — Zones tempérée et froide de
l’hémisphère boréal.
6. — P. trichoides CHAM. et SCHLECHT. (Potamot capillaire. Haarfonteinkruid. Haarfôrmiges
Laichkraut). — 20-100 cm. — Juin-sept. — Hydrothér. — Eaux stagnantes. — Mar.
FI, Camp., Fluv. : AR ;ailleurs : R-RR ou nul ; peut-être méconnu. — Europe mér. et
médiane, Asie tempérée (sauf E), Afrique sept., or. et mér., Canaries.
OBS. — 1. La détermination des Potamogeton à limbe foliaire large au max. de
2 mm demande un examen attentif, si possible sous la loupe binoculaire. Les princi-
paux caractères distinctifs de P pectinatus sont rappelés dans l’obs. 1 sous cette espèce
(n° 1) ; ceux des trois autres espèces sont les suivants :
805
165. Potamogetonaceae
806
166. Ruppiaceae
faiblement courantes. — C-AR, sauf Mar., Boul., Champ. et Eifel centr. : RR. — Zones
tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
OBS. — Dans des eaux profondes et vives, on observe parfois des accommodats
dont les feuilles, surtout chez les jeunes individus, sont réduites à un long pétiole grêle
et sont donc toutes dépourvues de limbe.
16.—P. coloratus HoRNEM. (Syn.: P plantagineus ROEM. et SCHULT.). (Potamot coloré.
Weegbreefonteinkruid. Gefärbtes Laichkraut). — 20-70 cm. — Juin-sept. — Hydro-
géoph. — Fosses dans les tourbières alcalines, dépressions inondées dans les dunes,
mares des terrils charbonniers. — Mar. mér., Tert. par. : R-RR ; Mar. (excl. mér.), Pic.
mér. (vallée de la Somme), Brab. : RR; Camp. : probablement disparu. — Europe
(surtout mér. et occ.), Afrique du Nord.
807
167. Zannichelliaceae
OBS. — L’inflorescence, très typique, et aussi les grandes gaines des feuilles permet-
tent de distinguer les Ruppia de Zannichellia et des Potamogeton à feuilles filiformes (à
lPexception de P pectinatus, à feuilles munies d’une gaine mais pourvues aussi d’une ligule
allongée) ; le limbe foliaire denticulé au sommet chez les Ruppia (forte loupe !) constitue
également un critère diagnostique important par rapport à ces Potamogeton et à Zannichel-
lia palustris.
1.— Ruppia cirrhosa (PETAGNA) GRANDE (Syn. : À. spiralis L. ex Dum. ; R. maritima L. var.
spiralis Moris). (Ruppie spiralée. Spiraalruppia. Schraubige Salde). — 10-50 cm. —
Juin-oct. — Hydrogéoph. — Eaux saumâtres ou salées, profondes et gén. animées d’un
certain courant. — Mar. : RR. — Subcosmopolite. — Ÿ ?
2.-— R. maritima L. [Syn.: À. rostellata Kocu; R. maritima L. var. rostellata (KocH)
HE]. (Ruppie maritime. Snavelruppia. Strand-Salde). — 10-50 cm. — Juin-oct. —
Hydrogéoph. — Eaux saumâtres ou salées, stagnantes, éventuellement très peu pro-
fondes. — Mar., Lorr. or. (région de Château-Salins) : RR. — Subcosmopolite. — Ÿ ?
Zannichellia L.
808
167. Zannichelliaceae
809
168. Zosteraceae
1.-— Zostera marina L. (Zostère marine. Groot zeegras. Gewôhnliches Seegras). — 20-
150 cm. — Juin-sept. — Hydrogéoph. — Sédiments finement graveleux, sablonneux
ou vaseux dans la mer, depuis la base de la zone intertidale jusqu’à env. 10 m de pro-
fondeur. Peut former des « herbiers » étendus. — Mar. : R dans l’estuaire de l’Escaut
or. et dans celui de la Somme. Des plantes entières ou des fragments de plantes sont
parfois rejetés sur les plages ou les prés salés. — Côtes de la partie sept. de l’océan
Atlantique et de l’océan Pacifique, de la Méditerranée et de la mer Noire. — +
OBS. — 1. — Espèce assez variable. Les individus croissant aux plus faibles pro-
fondeurs, plus ou moins fréquemment mis à sec, sont souvent rapportés à la var. steno-
phylla ASCHERS. et GRAEBN., à feuilles larges de (1-)2-3 mm et à fruit long de 2,5-3 mm,
tandis que ceux rencontrés à plus grande profondeur correspondent à la var. marina, à
feuilles larges de (2-)4-12 mm et à fruit long de 3-3,5(-4) mm. La valeur de ces taxons
est cependant contestée par certains auteurs.
2. — L’étendue des herbiers de zostères a fortement diminué depuis les
années 1930-40 ; ce phénomène résulte, du moins en grande partie, d’une maladie épi-
démique qui s’est développée à cette époque et qui est provoquée vraisemblablement
par un champignon de l’ordre des Labyrinthulales.
3.— Les zostères desséchées étaient utilisées jadis pour rembourrer les
matelas.
2.- Z. noltei HORNEM. (Syn. : Z. nana auct. non ROTH; Z. minor NoLTE ex REICHENB.).
(Zostère naine. Klein zeegras. Zwerg-Seegras). — 10-40 cm. — Juin-oct. — Hydro-
géoph. — Sédiments sablo-vaseux et vaseux dans la mer et dans les estuaires, dans la
partie inf. de la zone intertidale. — Mar. : RR, ne semble plus exister que dans l’es-
tuaire de l’Escaut. Parfois rejeté sur les plages ou les prés salés. — Côtes de l’Europe
occ. (jusque dans le S de la Norvège), de la Méditerranée, de la mer Noire, de la mer
Caspienne et de la mer d’Aral. — Ÿ
810
170. Juncaceae
811
170. Juncaceae
812
170. Juncaceae
1. — Luzula pilosa (L.) Wicp. [Syn. : L. vernalis (ReicHaRD) DC.]. (Luzule printanière.
Ruige veldbies. Behaarte Hainsimse). — 15-30 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. cesp.
— Forêts, principalement celles à humus légèrement acidifié, haies, coupes forestières.
— Mosan, Lorr. (surtout occ. et sept.): C-AC; Boul., Pic., Brab., Tert. par., Eifel
centr. : AC ; ailleurs : AR-R, sauf Mar. : RR et Champ. : nul. — Europe (sauf S), Asie
occ., Canaries.
L. forsteri (SmirH) DC. (Luzule de Forster. Franse veldbies. Forsters Hainsimse). —
15-30 cm. — Avr.-juin. — Hémicrypt. cesp. — Forêts, principalement celles à humus
légèrement acidifié. — Tert. par. : AR ; Pic. mér. et occ. : R-RR ; Brab. occ. (Angre),
Lorr. occ. (Argonne) : RR ; ailleurs : parfois introduit. — Europe mér. et sud-occ., SW
de l’Asie, Afrique du Nord, Canaries.
L. luzuloides (LaM.) DanDY et WiLMOTT [Syn. : L. albida (HOFFMANN) DC. ; L. nemo-
rosa (PoLLiCH) E. MEY. non HorneM.]. (Luzule blanche. Witte veldbies. Weissliche
Hainsimse). — 30-60 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. — Forêts, principalement hé-
traies, coupes forestières, prairies sèches ; espèce acidiphile. — Ard. : C-AC ; Mosan,
Lorr. (surtout occ. et sept.), Eifel centr. : AC-R; Brab. (surtout or.), Tert. par. : RR. ;
ailleurs : parfois introduit. — Europe médiane (surtout régions montagneuses).
OBS. — La plante du territoire de la Flore correspond à la subsp. /uzuloides. On
a cependant signalé en Ard. mér. la subsp. rubella (Hopre ex MErT. et Kocx) HoLuB
[Syn. : subsp. cuprina (ROCHEL ex AscH. et GRAEBN.) CHRTEK et KkisA], à aire plus
montagnarde, caractérisée par un périgone brun marron à brun pourpré. Cette donnée
devrait être confirmée.
L. sylvatica (Hups.) Gaupn [Syn. : L. maxima (ReicHarD) DC.]. (Luzule des bois,
grande luzule. Grote veldbies. Wald-Hainsimse). — 30-80 cm. — Mai-juin. — Hémi-
crypt. cesp. — Forêts sèches à tourbeuses, rochers, rocailles humides ; espèce acidi-
phile. — Boul., Pic. (surtout occ. et sept.), Mosan, Ard., Lorr., Eifel centr. : AC-AR ;
Brab., Tert. par. : AR-R; F1, Camp. : RR et d’indigénat douteux. — Europe occ. et
médiane, Caucase.
L. campestris (L.) DC. (Luzule champêtre. Gewone veldbies. Feld-Haïnsimse). —
5-20(-30) cm. — Mars-mai. — Hémicrypt. — Prairies et pelouses sèches, talus her-
beux, landes, bois clairiérés, gén. sur des sols acides. — C-AR. — Europe (sauf N),
SW de l’Asie, Afrique du Nord, Madère.
L. multiflora (Exru.) Ler. — 15-60 cm. — Avr.-juin. — Hémicrypt. cesp. — Bois
clairiérés, coupes forestières, landes ; sur des sols acides, souvent tourbeux. — Ard. :
C ; Camp. : AC ; F1, Brab., Mosan, Lorr. (surtout occ. et sept.), Tert. par., Eifel centr. :
AR ; Boul. Pic. (surtout occ.) : R ; ailleurs : RR ou nul.
OBS. — L'espèce est très variable. Deux sous-espèces gén. bien distinctes dans le
territoire de la Flore (souvent traitées actuellement comme des espèces séparées, mais
des intermédiaires semblent exister entre elles) (*) :
Inflorescence lâche, formée gén. d’un glomérule subsessile ou courtement pédonculé
et de 4-15 glomérules long. pédonculés (certains pédoncules dépassant souvent 3
cm). Etamines à anthère longue de 0,7-1,6 mm, 1,1-2,5 fois aussi longue que le
filet. Graines longues de 0,9-1,2 mm, larges de 0,6-0,9 mm et à appendice long de
0,3-0,5 mm a. subsp. multiflora
Inflorescence dense, formée de plusieurs glomérules subsessiles, parfois accompagnés
de 1(-2) glomérules pédonculés (pédoncules longs de moins de 3 cm). Etamines
à anthère longue de 0,7-0,9 mm, un peu plus courte à 1,1 fois aussi longue que le
filet. Graines longues de 1,2-1,5 mm, larges de 0,9-1 mm et à appendice long de
0,4-0,6 MM us iii idees b. subsp. congesta
(*) La présence de tels intermédiaires, définis sur l’ensemble des caractères diagnos-
tiques des deux taxons, leur nature éventuellement hybride et leur fréquence éventuelle sont
à étudier dans le territoire de la Flore.
813
170. Juncaceae
a. subsp. multiflora [Syn. : L. campestris (L.) DC. subsp. multiflora (ExrH.) SCHÜBL.
et MARTENS|]. (Luzule multiflore. Veelbloemige veldbies. Vielblütige Hainsimse).
— Sous-espèce la plus répandue dans le territoire de la Flore. — Europe, Asie
occ., Afrique du Nord, Madère, Amérique du Nord.
b. subsp. congesta (THUILL.) ARCANG. [Syn. : L. congesta (THuILL.) LEI.]. (Luzule
agglomérée. Dichte veldbies. Kopfige Hainsimse). — AR dans la plus grande par-
tie du territoire de la Flore ; aire à préciser. — Europe occ., basses montagnes de
l’Europe centr., Madère.
OBS. — Une espèce voisine, Luzula pallescens SWARTzZ [Syn.: L. pallidula
KIRSCHNER ; L. multiflora (EHRH.) Les. subsp. pallescens (Swarrz) ReICKG.] a été si-
gnalée dans le territoire de la Flore, au moins dans l’E des Pays-Bas (Brab. or., Fluv.).
Cette donnée est très suspecte, correspondant probablement à une variation mineure
de L. multiflora. L. pallescens se distingue de L. multiflora (en particulier de la subsp.
multiflora, dont elle a le port) par ses tépales inégaux, les ext. longs de 2-2,8 mm,
nettement plus longs que les int. (chez L. multiflora, tépales subégaux, les ext. longs de
2,5-3,5 mm), ses pédoncules densément papilleux (mais à papilles très basses : micro-
scope !) (presque lisse ou faiblement papilleux chez L. multiflora), ses graines longues
de 0,7-0,8 mm, larges de 0,5-0,6 mm et à appendice long de 0,2-0,3 mm.
(*) Rarement, cette gaine porte un court limbe filiforme plus ou moins caduc.
814
170. Juncaceae
9 Tépales longs de (2-)2,5-3 mm, un peu plus courts que la capsule ou l’égalant
env. Plante haute de (3-)5-30(-50) cm, à base souvent renflée-épaissie,
à tige parfois flottante dans l’eau. Inflorescence gén. rameuse et consti-
tuée de glomérules plus ou moins nombreux (sauf chez des individus
malingres). Feuilles cylindriques-canaliculées à un peu comprimées, à
moelle creusée de plusieurs cavités longitudinales ; gaines se terminant
par deux oreillettes allongées .…................................. 24. J. bulbosus
Tépales, au moins les ext., longs de (2,5-)3-7 mm, nettement plus longs que
la capsule. Plantes hautes de 1-15(-18) cm, à base grêle, à tige jamais
flottante. Inflorescence simple ou peu rameuse, constituée de 1-5(-7)
(*) Les sillons doivent être comptés sur des tiges normalement développées ; il faut si
possible effectuer ce comptage sur plusieurs tiges et faire la moyenne.
815
170. Juncaceae
816
170. Juncaceae
CIDONbS PORN
6060
I
7
ses
170. Juncaceae I
16 Feuilles pleines, à moelle non creusée de cavités (couper une feuille en deux,
dans le sens de la longueur), toujours dépourvues de cloisons transver-
817
170. Juncaceae
818
170. Juncaceae
21 Tépales tous aigus à acuminés au sommet (Fig. 20 et 24, p. 821). Tige pour-
vue ou non de cloisons transversales. Plantes hautes de 30-100 cm. Eta-
DUNSS ES OU nn menant eme rememematet 22
Tépales ext. aigus ou obtus-mucronulés au sommet, les int. gén. obtus ou
subobtus, parfois subaigus-mucronulés (*) (Fig. 21 à 23, p. 821). Tige
dépourvue de cloisons transversales. Plantes hautes de 15-60(-80) cm.
Etamines : 6. Capsule apiculée ou aiguë au sommet. Graines dépourvues
L'APDÉNISE sonores 23
22 Tige dépourvue de cloisons transversales. Etamines: 6. Capsule atténuée
vers le haut en un bec allongé (Fig. 20, p. 821). Graines longues de 0,4-
0,5 mm, dépourvues d’appendice. Tépales ext. longs de 1,5-2,3 mm ….
EE 19. J. acutiflorus
Tige pourvue de cloisons transversales. Etamines: 3. Capsule apiculée au
sommet (Fig. 24, p. 821). Graines longues de 1,2-2 mm, y compris un
long appendice fusiforme blanchâtre développé de part et d’autre de la
graine. Tépales ext. longs de 2,7-3,8 mm 23. J. canadensis
23 Tépales ext. longs de 2,3-3,5 mm, gén. aigus au sommet, plus rarement ob-
tus-mucronulés, les int. aigus ou obtus, souvent mucronulés (Fig. 21, p.
821). Glomérules floraux comprenant gén. 5-10(-15) fleurs, larges de
5-10 mm (Fig. 5, p. 817). Rhizome gén. court. Tige dressée à couchée-
ascendante, rarement flottante. Etamines à anthère longue de 0,7-1 mm,
env. égale au filet ou un peu plus longue que celui-ci
819
170. Juncaceae
dans la clé ci-dessus par ses feuilles comprimées en forme de glaive (comme chez
un minuscule ris), larges de 3-6 mm, creusées de plusieurs cavités longitudinales et
irrégulièrement noueuses, ses fleurs en glomérules 3-multiflores et ses tépales longs de
2,5-3,5(-4) mm, tous aigus à acuminés.
2. — Diverses espèces de Juncus peuvent s’hybrider entre elles ; ces hy-
brides sont gén. partiellement ou totalement stériles. Ont été signalés dans le territoire
de la Flore : J. acutiflorus * alpinoarticulatus (J. Xlangei ERDNER), J. acutiflorus *
articulatus (J. X*montserratensis MARCET; Syn. : J. Xsurrejanus DRUCE ex STACE et
LAMBINON), J. conglomeratus * effusus (J. Xkern-reichgeltii JANSEN et WACHTER ex
ReIcxG.) et J. effusus X inflexus (J. Xdiffusus Hoprt).
Juncus squarrosus L. (Jonc raide. Trekrus. Sparrige Binse). — 15-30 cm. — Juin-
août. — Hémicrypt. ros. — Landes tourbeuses, prairies à Nardus stricta, tourbières
bombées asséchées, souvent le long des sentiers. — Camp., Ard. : AR ; F1, Tert. par. :
R ; Mar. Boul., Pic. occ., Brab. (surtout occ.), Mosan, Lorr. (surtout sept.), Eifel cen-
. : RR ; ailleurs : nul ou probablement disparu. En régression dans le territoire de la
Flore. — Europe (sauf SE), Groenland, Afrique du Nord.
2.-— J. tenuis Wizcp. (Syn.: J. macer S.F. GRAY). (Jonc grêle. Tengere rus. Zarte Binse).
— 15-50(-90) cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Amérique du Nord. Devenu subcos-
mopolite des régions tempérées. — Trois sous-espèces dans le territoire de la Flore:
a. Gaines foliaires à oreillettes coriaces, brunes, plus larges que longues
nee mens men een n enr enn eme enessnn memes en nee s teens teen aTee esse b. subsp. dudleyi
Gaines foliaires à oreillettes membraneuses, hyalines, plus longues que larges …
b. Inflorescence ramifiée de façon diffuse, à fleurs bien séparées les unes des autres
(les entrenœuds étant, au moins en partie, beaucoup plus longs que la longueur
des tépales). Plante atteignant 90 cm de hauteur c. subsp. anthelatus
170. Juncaceae II
820
821
170. Juncaceae
822
170. Juncaceae
courts (les ext. longs de 3-4,5 mm, contre 4-7 mm dans la subsp. bufonius), restant
dressés (souvent plus ou moins divergents dans la subsp. bufonius) et ses étamines gén.
au nombre de 3, à anthère longue de 0,2-0,5 mm [gén. 6 étamines, à anthère longue de
0,5-1,2(-1,7) mm dans la subsp. bufonius]. C’est une plante dépassant rarement 10 cm
de hauteur (souvent moins), mais il faut souligner que, dans certaines conditions, Z. bu-
fonius subsp. bufonius reste aussi de petite taille. Sa répartition, sa fréquence et surtout
la constance des caractères distinctifs indiqués ci-dessus doivent encore être étudiées.
6.— J. ranarius SonG. et PErR. [Syn. : J. bufonius L. subsp. ranarius (SONG. et PERR.) Hnr-
TONEN ; J. ambiguus auct. non Guss.]. (Jonc des grenouilles. Zilte greppelrus. Frosch-
Binse). — 2-18 cm. — Mai-oct. — Thér. — Sols humides dénudés, partie sup. des prés
salés, suintements en haut de plages, fossés ; espèce pionnière un peu halophile. —
Mar. : AR-R ; Fluv., Lorr. or. (région de Château-Salins et S de Nancy) : RR ; ailleurs :
douteux. — Zones tempérée et subarctique de l’hémisphère boréal.
7.-— J. foliosus Desr. (Syn. : J. bufonius L. var. major Boïss.). (Jonc feuillu. Gestreepte
rus. Streifen-Krôten-Binse). — 5-20(-30) cm. — Juill.-oct. — Thér. (ou parfois Hé-
micrypt. ?). — Sable vaseux des étangs asséchés. — Camp. or. : AR-R. — SW de
l’Europe (jusque dans le NW des îles Britanniques), Afrique du Nord, Madère. — [* ?]
OBS. — Cette espèce a été découverte pour la première fois dans le territoire
de la Flore en 1984 et elle a ensuite étendu sa distribution dans un secteur limité de
Campine. Ces stations semblent très isolées par rapport aux localités les plus proches ;
la plante a sans doute été introduite dans les années 80, mais peut-être naturellement,
par des oiseaux migrateurs. Elle se répandra peut-être plus largement en Camp., voire
ailleurs.
8.— J. tenageia EHrH. ex L. f. (Jonc des marécages. Wijdbloeiende rus. Sand-Binse). —
3-20 cm. — Juin-sept. — Thér. — Espèce pionnière : sentiers forestiers humides, sable
vaseux des étangs asséchés, surfaces dénudées dans les landes tourbeuses. — Camp. :
jadis R, actuellement RR ; Mar. mér., Mosan, Haute Ard., Lorr. occ. (Argonne), Tert.
par. : RR ; ailleurs : nul ou sans doute disparu. En forte régression dans le territoire de
la Flore. — Europe mér. et médiane, Caucase, Afrique du Nord.
9. — J. sphaerocarpus NEEs (Jonc à fruits globuleux. Bolvruchtrus. Kugelfrüchtige Binse).
— 4-20 cm. — Mai-sept. — Thér. — Ornières des chemins peu fréquentés. — Tert.
par. : RR (Savigny-sur-Ardre, à la limite de la Champ.). — Europe mér. et centr., Asie
occ. et médiane, Afrique sept. — *
OBS. — Bien que son aire de distribution soit vaste, cette espèce est tenue pour
rare et fugace presque partout. Elle a été découverte en 1989 dans le territoire de la
Flore, où elle n’est connue que d’une seule localité. Elle est à rechercher.
10.—J. inflexus L. (Syn. : J. glaucus SiBTH.). (Jonc glauque. Zeegroene rus. Blaugrüne Binse).
— (25-)40-100 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. cesp. — Prairies humides, principale-
ment sur des sols argileux et piétinés, fossés, bord des chemins dans les sites mouilleux,
sur des substrats non fortement acides. — AC, sauf F1. : AR-R, Camp. et Ard. : R-RR.
— Europe (sauf N), Asie médiane, Afrique du Nord et du Sud, Macaronésie.
11.—J. conglomeratus L. (Syn. : J. subuliflorus DREIER ; J. leersii MaRss.). (Jonc agglo-
méré. Biezenknoppen. Knäuel-Binse). — (30-)50-100 cm.— Mai-août. — Hémicrypt.
cesp. — Prairies humides, fossés, coupes et chemins forestiers humides. — AC-AR,
sauf Mar. et Champ : R-RKR. — Europe, SW de l’Asie, Afrique du Nord, Madère, Amé-
rique du Nord or.
OBS. — On observe parfois des plantes à inflorescence lâche [var. /axus (G.
Beck) AsCHERS. et GRAEBN.]. Elles ne doivent pas être confondues avec Juncus effusus
(voir l’obs. sous cette espèce).
12.—J. effusus L. (Jonc épars. Pitrus. Flatter-Binse). — (10-)40-120(-150) cm. — Juin-
août. — Hémicrypt. cesp. — Prairies humides, fossés, landes et tourbières dégradées,
coupes forestières, clairières et bord des chemins forestiers frais à humides, bord des
étangs. — C-AC, sauf Champ. : R. — Subcosmopolite.
823
170. Juncaceae
OBS. — 1.- L’inflorescence de Juncus effusus est gén. lâche, alors que celle de J.
conglomeratus est nettement plus contractée. Il existe pourtant une var. subglomeratus
DC. (Syn. : var. compactus Ler. et CourT.) de J. effusus dont l’inflorescence ressemble
à celle de J. conglomeratus. Il est donc nécessaire d’examiner la tige sous l’inflores-
cence, la base de la bractée prolongeant la tige et la capsule pour différencier avec
certitude les deux espèces, voire pour repérer l’hybride (qui semble très rare) qu’elles
sont susceptibles de former entre elles.
2.— On rencontre rarement des individus fleurissant dès la première
année, de petite taille, à inflorescence pauciflore et à gaines portant un court limbe
filiforme plus ou moins caduc. Il s’agit probablement d’une variation non héréditaire
due à des conditions stationnelles particulières (colonisation d’étangs mis en assec,.….).
13.—J. filiformis L. (Jonc filiforme. Draadrus. Faden-Binse). — (15-)25-50 cm. — Juin-
août. — Hémicrypt. ou Géoph. rhiz. — Prairies humides (le plus souvent fauchées),
bas-marais, bord des étangs, sur sol acide. — Camp., Ard. or. : RR ; jadis en F1. —
Zones tempérée (montagnes dans le S) et froide de l’hémisphère boréal.
14.—J. balticus Wizp. [Syn. : J. arcticus Wizp. subsp. balticus (Wizzp.) HyL.]. (Jonc bal-
tique. Noordse rus. Baltische Binse). — 25-70 cm. — Juin-août. — Géoph. rhiz. —
Dépressions humides dans les dunes. — Mar. : RR (La Panne). — NW de l’Europe, de
la Belgique à la Finlande et au NW de la Russie (sols salés, gén. sur le littoral).
OBS. — L'origine de l’unique station connue dans le territoire de la Flore, décou-
verte en 2000 et isolée vers le S de l’aire principale de répartition de l’espèce (s’éten-
dant vers le S jusqu’en Frise), reste incertaine : apport récent de diaspores ou germi-
nation de graines enfouies dans un sol fossile mis à nu par des travaux de gestion ?
15.—J. maritimus LAM. (Jonc maritime. Zeerus. Meerstrand-Binse). — 30-100 cm. —
Juill.-août. — Géoph. rhiz. ou Hél. — Partie supérieure des prés salés, dans les zones
inondées lors des plus fortes marées, dépressions humides dans les dunes. — Mar. :
R. — Europe mér. et occ., SW de l’Asie, Afrique sept., Macaronésie (sols salés).
16.—J. capitatus WEIGEL (Jonc à inflorescence globuleuse. Koprus. Kopf-Binse). — 1-10
(-18) cm. — Mai-sept. — Thér. — Sables humifères dénudés, dépressions dans les
landes, bord des sentiers, berges des étangs en voie d’assèchement. — Camp. : jadis
AR-R, actuellement R-RR ; Tert. par. : jadis RR, disparu. En voie de disparition dans
le territoire de la Flore. — Europe mér. et médiane, Afrique, Macaronésie.
17.—J. pygmaeus L.C.M. RicH. (Syn. : J. mutabilis auct. non LaM.). (Jonc nain. Dwerg-
rus. Zwerg-Binse). — 2-15 cm. — Mai-sept. — Thér. — Sables humifères dénudés,
dépressions dans les landes, bord des sentiers. — Camp. : jadis R, actuellement RR
(Pays-Bas) ou peut-être disparu ; ailleurs : jadis RR ou nul, probablement disparu. En
voie de disparition dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et occ., Asie Mineure,
Afrique du Nord. — Ÿ
18.—J. subnodulosus SCHRANK (Syn. : J. obtusiflorus EHRH. ex HOFFMANN). (Jonc à tépales
obtus. Paddenrus. Stumpfblütige Binse). — 50-120 cm. — Juill.-sept. — Géoph. rh1z.
ou Hél. — Bas-marais, suintements dans les prairies fraîches, dépressions humides
dans les dunes littorales ; espèce liée aux eaux alcalines. — Mar., Lorr., Tert. par. : AR ;
ailleurs : R-RR, sauf Ard. : nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord,
Amérique du Nord or.
19.—J. acutiflorus EHRH. ex HOFFMANN (Syn. : J. sylvaticus auct. non Hups.). (Jonc à té-
pales aigus. Veldrus. Spitzblütige Binse). — 30-100 cm. — Juill.-sept. — Géoph. rhiz.
ou Hél. — Bas-marais à eau acide, lisières des tourbières à sphaignes, suintements
dans les prairies fraîches, dépressions dans les dunes ; espèce acidiphile. — Camp,
Ard. : AC ; F1. Brab., Mosan, Lorr. (surtout sept.), Tert. par., Eifel centr. : AR ; Boul.
Pic. occ. et sept. : AR-R; ailleurs : RR, sauf Champ. : nul. — Europe (surtout mé-
diane), SW de l’Asie, Afrique du Nord, Terre-Neuve.
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 20 (Juncus articulatus).
824
170. Juncaceae
825
171. Cyperaceae
1 Fleurs toutes unisexuées, les mâles et les femelles soit groupées en épis dis-
tincts, les uns mâles et les autres femelles (Fig. 16, p. 845 ; Fig. 54 à 68,
p. 853), soit réunies en deux groupes distincts dans un même épi, celui-
ci étant alors en partie mâle et en partie femelle (Fig. 17 à 31, p. 845).
Ovaire de chacune des fleurs femelles (ou akène, après la fécondation)
enfermé dans une petite vésicule à ouverture apicale étroite (= un utri-
cule) ; apex de cet utricule fréquemment différencié en un bec plus ou
MOINS ÉÉTOÏT 14. Carex p. 840
Fleurs toutes ou presque toutes hermaphrodites. Epis, s’il y en a plusieurs,
tous semblables entre eux. Ovaire (ou akène, après la fécondation) non
enfermé dans un utricule ..….................................................... 2
2 Tige creuse, cylindrique, très robuste, haute de (0,7-)1-2 m. Feuilles raides,
coriaces, larges de 0,5-1,5 cm, fortement scabres et coupantes sur les
bords par suite de la présence de petites dents nettement visibles à l’œil
nu. Inflorescence : une panicule de glomérules comprenant chacun 5-10
ÉPIS verres 12. Cladium p. 840
826
171. Cyperaceae
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171. Cyperaceae
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171. Cyperaceae
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171. Cyperaceae
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171. Cyperaceae
831
171. Cyperaceae
b. subsp. vulgaris WaALTERS : Akène long de 1,5-2 mm. Epi comprenant gén. 20-40
fleurs, à écailles de la partie moyenne longues de 3,5-4,5 mm. — Sous-espèce
probablement beaucoup plus répandue que la précédente.
8. — E. austriaca HAYEK [Syn. : E. palustris (L.) RozM. et SCHULT. subsp. austriaca (HAYEK)
Pop. ; E. mamillata Lips. f. subsp. austriaca (HAYEK) STRANDH.]. (Scirpe d’Autriche.
Oostenrijkse waterbies. Osterreichische Sumpfbinse). — 20-60 cm. — Juin-sept. —
Hél. ou Géoph. rhiz. — Ornières dans des landes. — Ard. or. : RR. — Europe centr.
sept. et or., Asie occ. — [* ?]
OBS. — 1.-Le caractère facilement compressible de la tige (à l’état frais !) est
utile pour repérer d’éventuelles stations de cette plante peut-être méconnue. La déter-
mination doit pourtant être obligatoirement confirmée par l’examen des akènes.
2. Espèce découverte dans le territoire de la Flore dans les années
2000, d’abord en Allemagne puis en Belgique, dans des sites fréquentés par des en-
gins militaires. Vu son aire générale, son indigénat est cependant possible (extension
récente vers L’W ?).
1 Plante à tige ramifiée, feuillée jusqu’au sommet, flottant dans l’eau ou plus
ou moins couchée sur la vase. Epis solitaires au sommet de pédoncules
axillaires (Fig. 3, p. 833). Etamines : 3 1. Isolepis fluitans
Plantes cespiteuses, à feuilles presque toutes basilaires. Epis solitaires ou par
2-3(-4), paraissant latéraux par le développement d’une petite bractée
foliacée prolongeant la tige, plus courte à 5 fois aussi longue que l’inflo-
ressens. ÉGMifies 2 LA musee mener 2
2 Akène brillant, profondément strié longitudinalement (Fig. 12, p. 833).
Bractée gén. (1,5-)2-S fois aussi longue que l’inflorescence (Fig. 4,
D ST seems =e-eeemomneeoon 2. L. setacea
832
171. Cyperaceae I
MS
833
171. Cyperaceae
1. Isolepis fluitans (L.) R. BrowN [Syn. : Scirpus fluitans L.; Eleogiton fluitans (L.)
Link]. (Scirpe flottant. Vlottende bies. Flutende Moorbinse). — 15-40 cm. — Juin-
sept. — Hydrohémicrypt. — Eaux stagnantes ou faiblement courantes, oligotrophes,
gén. acides. — Camp. : R ; Mar. mér.,, F1. Pic., Brab. (surtout occ. et Fluv., aux Pays-
Bas), Tert. par. : RR. — Europe occ., Asie mér., Afrique, Australie.
2.-— EL. setacea (L.) R. Browx (Syn. : Scirpus setaceus L.). (Scirpe sétacé. Borstelbies. Bors-
tige Moorbinse). — 3-20 cm. — Juin-sept. — Thér. ou Hémicrypt. cesp. — Sables et
graviers humides au bord des rivières et des pièces d’eau, tourbières alcalines, prairies
et landes humides, chemins forestiers peu fréquentés. — Mar., Camp., Mosan, Ard. :
AR ; F1, Pic. mér., Brab., Lorr. sept., Tert. par. : R : ailleurs : RR ou nul. — Europe
(sauf N), Asie médiane, Afrique du Nord, Madère.
3.-— L. cernua (Van) RoEM. et SCHULT. (Syn. : Scirpus cernuus VAHL; S. savii SEB. et
Mauri). (Scirpe penché. Knikkende bies. Nickende Moorbinse). — 3-20 cm. — Juill.-
août. — Thér. — Sables humides, gén. près de la mer. — Mar. mér. : RR. — Europe
mér. et sud-occ. (jusque dans le N de la France), Afrique du Nord, Macaronésie. — *
5. Trichophorum PERS.
Gaine de la feuille sup. échancrée très obliquement, sur une longueur d’env. 3 mm ; limbe
linéaire, au max. 2 fois aussi long que la portion échancrée (Fig. 8, p. 833). Tige mon-
trant, en coupe transversale, de petites lacunes arrondies entre les faisceaux
Lussseesnenesnssnessnennsnesseeneesneeesesteneneseneeneesneneeesneneeneesneeeenennee a. SUbSp. germanicum
Gaine de la feuille sup. échancrée peu obliquement, sur une longueur d’env. 1 mm ; limbe
linéaire, 5-10 fois aussi long que la portion échancrée (Fig. 9, p. 833). Tige ne montrant
pas, en coupe transversale, de petites lacunes entre les faisceaux
b. subsp. cespitosum. — Haute Ard., Lorr. sept. : RR; à rechercher ailleurs. — Zones
tempérée (dans le S, uniquement montagnes) et froide de l’hémisphère boréal.
834
171. Cyperaceae
Bolboschoenus maritimus (L.) PALLA (Syn. : Scirpus maritimus L.). (Scirpe maritime.
Heen. Strandsimse). — 30-120 cm. — Juin-août. — Hél. ou Géoph. rhiz. — Bord des
étangs et des rivières, roselières, dépressions humides ; espèce liée aux eaux saumâtres (où
elle peut former des peuplements importants) ou fortement minéralisées. — Mar., Fluv. :
AC ; FE, Lorr. (surtout abondant vallée de la Moselle et région de Château-Salins) : AR ;
ailleurs : R, sauf Ard. et Eifel centr. : nul. — Subcosmopolite (si traité au sens large).
OBS. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore, parfois difficiles à distinguer
(l'examen d’une coupe transversale de l’akène étant éventuellement indispensable) et dont
la répartition y est insuffisamment connue :
Inflorescence formée exclusivement d’épis subsessiles agglomérés ou présentant en plus
1-3(-4) rameaux courts (souvent moins de 2 fois aussi longs que les épis subsessiles)
et portant au total un nombre d’épis inférieur à celui de la partie capitée de l’inflo-
rescence. Soies du périgone 0-2(-4), tôt caduques. Akène biconvexe à subtrigone, à
péricarpe à couche ext. env. 2 fois aussi épaisse que la couche moyenne et formée de
cellules env. 3-4 fois aussi longues que larges a. subsp. maritimus
Inflorescence formée d’épis subsessiles agglomérés accompagnés de (1-)3-6 rameaux plus
allongés (une partie d’entre eux au moins plus de 2 fois aussi longs que les épis subses-
siles) et portant au total un nombre d’épis égal ou supérieur à celui de la partie capitée
de l’inflorescence. Soies du périgone (0-)1-6, gén. au moins en partie persistantes à la
base de l’akène, plus rarement caduques. Akène gén. trigone, à péricarpe à couche ext.
mince (env. 1/3 de l’épaiseur de la couche moyenne) et formée de cellules env. 2 fois
aussi longues que larges b. subsp. cymosus
a. subsp. maritimus. — Taxon lié essentiellement à des sols salés, probablement seul
présent en Mar. ; répartition à établir dans le reste du territoire de la Flore. — Europe,
Asie occ. , Afrique du Nord. Signalé ailleurs sans doute par confusion avec des taxons
proches.
OBS. — Les plantes à inflorescence réduite à des épis subsessiles (parfois limitée
à un seul épi) ont souvent été désignées sous le nom de subsp. compactus (HOFFMANN)
HENY, mais il s’agit là d’une variante mineure de la subsp. maritimus.
Epis verdâtres ou vert brun, réunis par 2-5(-8) en glomérules à l’extrémité des
rameaux de l’inflorescence. Soies du périgone entièrement scabres par des
cils courts dirigés vers le bas (forte loupe !) 1. Scirpus sylvaticus
Epis brun rougeâtre à maturité, réunis par 8-20 en glomérules à l’extrémité des
rameaux de l’inflorescence. Soies du périgone scabres dans le haut et lisses
dans la partie inf. (forte loupe !) 2. S. atrovirens
1.— Scirpus sylvaticus L. (Scirpe des bois. Bosbies. Wald-Simse). — 40-100 cm. — Juin-
août. — Géoph. rhiz., rarement Hél. — Roselières, prairies marécageuses, suintements
dans les forêts ou en lisière de celles-ci. — C-AC, sauf FL. : R, Mar. et Champ. : RR.
— Europe et Asie tempérées.
835
171. Cyperaceae
2.—S. atrovirens WicLp. (Scirpe vert sombre. Donkergroene bies. Schwarzgrüne Simse).
— 80-120 em. — Juin-juill. — Géoph. rhiz. — Chemins forestiers et friches humides.
— Boul., Mosan mér., Tert. par. : RR, naturalisé. — Amérique du Nord. Naturalisé en
France et en Europe centr. — [*]
OBS. — Plante très variable dans son aire d’indigénat, au sein de laquelle les
auteurs américains reconnaissent souvent plusieurs espèces. Les caractères de celles-
ci étant relativement subtils, leur répartition partiellement superposée et des hybrides
sporadiques signalés, le rang de sous-espèce a été préféré pour les plantes du territoire
de la Flore ; celles-ci sont rapportées à la subsp. georgianus (R.M. HARPER) VERLOOVE
et LAMBINON (Syn. : S. georgianus R.M. HARPER) dans le cas des stations du Mosan
mér. et du Tert. par. et à la subsp. hattorianus (MAKINO) VERLOOVE et LAMBINON (Syn. :
S. hattorianus MAKkINo) dans le cas de celle du Boul. La question mérite des recherches
complémentaires.
8. Scirpoides SÉGUIER
Scirpoides holoschoenus (L.) SosAk [Syn. : Scirpus holoschoenus L. ; Holoschoenus ro-
manus (L.) FriTsCcH subsp. holoschoenus (L.) GREUTER ; A. vulgaris LINK]. (Scirpe jonc.
Kogelbies. Kugelbinse). — (30-)50-130(-200) cm. — Juill.-sept. — Hémicrypt. cesp. —
Dépressions dans les dunes littorales, bord des eaux à niveau fluctuant, remblais limono-
graveleux. — Mar. (Knokke, Mar. mér., jadis à Oostduinkerke et aux env. d’Anvers) : RR ;
FL, Camp., Brab. occ. (env. de Lille), Fluv., Lorr. (vallée de la Moselle) : RR, apparu récem-
ment. — Europe mér. et sud-occ., SW de l’Asie, Afrique du Nord, Canaries.
OBS. — 1. - Une station du Mar., à Knokke, est connue depuis un siècle et demi ; la
plante, tenue pour disparue vers 1940, y a été retrouvée en 1983. Dans les autres localités,
observées depuis quelques années, la plante paraît avoir été introduite récemment (peut-
être naturellement, par des oiseaux migrateurs), sur des substrats plus ou moins artificiels
et il n’est pas certain qu’elle se maintienne à ces endroits (populations réduites ou pied
unique !). Quoi qu’il en soit, l’espèce paraît bien en extension dans nos régions.
2. Les plantes observées dans le territoire de la Flore appartiennent à la
subsp. holoschoenus, à l'exception de la population qui s’est développée, jusque vers 1950,
sur la rive gauche de l’Escaut en face d’Anvers, dans des terrains de remblayage ; celle-ci
correspond à la subsp. australis (L.) SosAk [Syn. : Scirpus holoschoenus L. var. australis
(Murray) Kocx ; Holoschoenus romanus (L.) FrirscH subsp. holoschoenus (L.) GREUTER
var. australis (MURRAY) BECHERER]. Chez ce taxon, l’inflorescence est formée de 1-4 têtes
globuleuses [au lieu de (3-)5-15 ou parfois plus chez la subsp. holoschoenus], la bractée qui
prolonge la tige est souple et longue de 25-45 cm (alors qu’elle est plutôt rigide et longue au
max. de 22 cm chez la subsp. holoschoenus) et la hauteur de la plante ne dépasse gén. pas
80 cm.
836
171. Cyperaceae
837
171. Cyperaceae
OBS. — Cette espèce semble aussi être parfois introduite volontairement, comme
la précédente. Il est souvent difficile de distinguer une extension spontanée de la plante
d’une telle introduction.
2.-— C. flavescens L. [Syn.: Pycreus flavescens (L.) BEAUV. ex REICHENB.]. (Souchet jau-
nâtre. Geel cypergras. Gelbliches Zypergras). — 5-30 cm. — Juill.-oct. — Thér. —
Sols minéraux et organiques, dénudés et humides. — Pic., Champ., Tert. par.: RR;
jadis Camp. : R et ailleurs: RR, mais probablement disparu, ou nul. En voie de dis-
parition dans le territoire de la Flore. — Subcosmopolite (surtout régions tropicales et
tempérées chaudes). — Ÿ
3.— C. esculentus L. (Syn. : C. aureus TEN. non GEORGI). (Souchet doré. Knolcyperus.
Erdmantel). — (20-30-60 cm. — Juill.-oct. — Géoph. bulb. — Cultures (surtout maïs,
plantes bulbeuses et certains légumes), terrains vagues, friches. — Camp. (surtout or.) :
838
171. Cyperaceae
4.— C. longus L. (Souchet long. Rood cypergras. Hohes Zypergras). — 50-120 cm. —
Juill.-oct. — Hémicrypt. ou Hél. — Prairies marécageuses, suintements, fossés, berges
des étangs. — Mar., Boul., F1., Brab., Lorr. nord-or. : RR ; ailleurs : parfois adventice
ou volontairement introduit. — Europe mér. et sud.-occ., SW de l’Asie, Afrique du
Nord, Macaronésie.
OBS. — Dans le Boul., n’est connu que d’une seule station (Ecault), découverte
dans les années 90 mais où l’abondance de la plante est un argument en faveur de son
indigénat. Dans les années 2000, elle a été trouvée dans le Mar. le F1. et le Brab. occ..
où elle paraît être apparue — au moins en partie — spontanément ; en 2006, elle a été
signalée dans le Gutland. L’espèce semble donc en expansion, mais son introduction
volontaire au bord des pièces d’eau est aussi un phénomène récent. Dans ces localités,
elle est représentée par la subsp. /ongus, à rameaux de l’inflorescence allongés.
5.-— C. eragrostis LAM. (Syn. : C. vegetus WiLLp.). (Souchet vigoureux. Bleek cypergras.
Frischgrünes Zypergras). — (20-)30-60 cm. — Juill.-oct. — Hémicrypt. — Terrains
vagues, pelouses rudéralisées, berges des étangs et des cours d’eaux, terrils, bordure
des prés salés ; souvent sur des sols temporairement humides. — Mar., FI, Camp.
Brab. (surtout occ.), Mosan : RR, adventice ou localement naturalisé. — Amérique du
Sud. Naturalisé en Europe (surtout SW). — [*]
Plante cespiteuse. Epis gén. blanchâtres ou brun très pâle, parfois rougeâtres ou
brunâtres à maturité. Bractées ne dépassant pas ou dépassant légèrement les
glomérules floraux. Soies scabres dans le bas par des cils dirigés vers le haut,
lisses ou scabres dans le haut par des cils dirigés vers le bas (loupe !) (Fig.
14, p. 833)... 1. Rhynchospora alba
Plante rhizomateuse. Epis brun foncé. Bractées dépassant long. les glomérules
floraux, 2-4 fois aussi longues que ceux-ci. Soies scabres par des cils courts
tous dirigés vers le haut (loupe !) (Fig. 15, p. 833) 2. R. fusca
1.— Rhynchospora alba (L.) VaHL (Rhynchospore blanc. Witte snavelbies. Weisses
Schnabelried). — 10-50 cm. — Juill.-août. — Hémicrypt. cesp., parfois Hél. — Tapis
de sphaignes, tourbe et sols humifères dénudés dans les tourbières bombées et dans les
landes tourbeuses. — Camp. : AR ; Haute Ard. : R ; F1, Pic. occ., Brab. or. (Pays-Bas),
Ard., Lorr. sept., Tert. par. : RR ; ailleurs : probablement disparu ou nul. — Zones
tempérée et subarctique de l’hémisphère boréal.
2.— KR. fusca (L.) Arr. f. (Rhynchospore brun. Bruine snavelbies. Braunes Schnabelried).
— 10-30 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt., parfois Hél. — Sols dénudés dans les landes
tourbeuses et sur la berge des pièces d’eau acide. — Camp. : R ; Brab. (surtout occ. et
Fluv., aux Pays-Bas), Ard. : RR ; jadis en F1. (retrouvé en 1996, mais peut-être intro-
duit), Lorr. sept. et Tert. par. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe
(surtout occ.), Amérique du Nord or.
839
171. Cyperaceae
13. Schoenus L.
840
171. Cyperaceae
GROUPE I : MONOSTACHYÉS
Plantes dioïques (épi entièrement mâle ou femelle) (Fig. 16, p. 845) (***). Stig-
mates : 2. . rnneneeeeneeneeeeeenneennes 4
Plantes monoïques (épi à fleurs mâles dans sa partie sup. et à fleurs femelles
dans sa partie inf.) (Fig. 17 et 18, p. 845). Stigmates : 2 ou 3 à
Plante à souche long. rampante, formant des colonies lâches. Utricules
ovales, à bec court (Fig. 36, p. 845). Ecailles femelles subobtuses au
sommet. Feuilles Hsses. Tipe arrondie, lisse... 1. Carex dioica
Plante à souche cespiteuse, formant de grosses touffes compactes. Utricules
lancéolés, à bec long (Fig. 37, p. 845). Ecailles femelles aiguës au som-
met. Feuilles scabres. Tige nettement trigone, scabre
Epi ovoïde-subglobuleux, à 1-2 fleurs mâles et 2-4 fleurs femelles (Fig. 17,
p. 845). Stigmates : 3. Utricules longs de 5-7 mm, fusiformes-oblongs, à
bec allongé, jaune paille ou brunâtres, très étalés et finalement réfléchis.
Tige trigone. Plante à souche long. rampante 3. C. pauciflora
Epi oblong-linéaire, à 4-5 fleurs mâles et 5-10 fleurs femelles (Fig. 18, p.
845). Stigmates : 2. Utricules longs de 4,5-5,5 mm, oblongs-lancéolés,
à bec court, bruns, d’abord étalés et finalement plus ou moins réfléchis.
Tige cylindrique. Plante lâchement cespiteuse 4. C. pulicaris
GROUPE II : HOMOSTACHYÉS
Epis sessiles, nombreux, réunis en une tête compacte entourée à sa base de
2-5 bractées foliacées (comme chez Cyperus fuscus et C. flavescens).
Utricules stipités, étroitement lancéolés, longs de 7-10 mm, atténués en
un bec env. aussi long que le reste de l’utricule (Fig. 38, p. 845). Ecailles
Iindéolées, ACUMINÉSS., VOTE PAL: ou rsssnssinréerenes 5. C. bohemica
Epis non réunis en tête compacte, formant une inflorescence oblongue ou
allongée, ou bien espacés les uns des autres. Utricules sessiles ou très
(*) Plus rarement, certains épis entièrement mâles ou femelles : voir dichotomies 10
et suivantes.
(**) Voir dans ce cas la dichotomie 57, p. 854.
(***) Voir cependant l’obs. sous 2. Carex davalliana, p. 860.
841
171. Cyperaceae
(*) Si les utricules sont longs d’env. 5 mm et munis sur une grande partie de leur lon-
gueur d’une aile très étroite, voir dichotomie 10 : 6. Carex disticha.
842
171. Cyperaceae
Feuilles assez souples, larges de 2-3 mm. Tige plus robuste, atteignant
80 cm (et parfois plus) de longueur 10. C. reichenbachii
13 Inflorescence assez lâche, les 2-3 épis sup. rapprochés; épis, surtout les inf,,
nettement arqués. Ecailles d’abord blanchâtres, à la fin couleur paille.
Utricules étroitement ovales-lancéolés, env. 3-4 fois aussi longs que
larges, bordés sur presque toute leur longueur d’une aile étroite (Fig. 44,
p. 845). Feuilles larges de 2-3 mm. Tige nettement arquée à maturité ….
dre ennenennnennenrnennenenenneneenneeeneennennneneenneeneneenene es 11. C. brizoides
Inflorescence compacte sur toute sa hauteur ou au moins dans le haut ; épis
droits ou arqués. Ecailles brun clair à brun foncé. Utricules ovales, env.
1,7-2,5 fois aussi longs que larges, bordés dans les 1/2-2/3(-3/4) sup.
d’une aile étroite (Fig. 45, p. 845). Feuilles larges de 1-1,5(-2) mm. Tige
droite ou plus ou moins arquée à maturité 12. C. praecox
14 Chacun des épis à fleurs mâles situées au sommet ; ces fleurs mâles re-
pérables après la floraison par la présence, au-dessus des utricules,
d’écailles sèches avec des filets d’étamines desséchés 15
Chacun des épis à fleurs femelles situées au sommet 23
15 Utricules longs de 2-2,5 mm, vert jaunâtre ou devenant brun pâle, étalés à
maturité. Ecaille femelle aristée. Gaines foliaires munies dans le haut
de plis transversaux bien marqués. Inflorescence oblongue-elliptique,
dense mais lobée (parfois interrompue dans le bas)
Utricules longs d’au moins (2,5-)3 mm, étalés ou dressésà maturité. Ecaille
femelle aiguë, acuminée ou aristée. Gaines foliaires non plissées trans-
versalement 16
16 Utricules longs de 3,5-6 mm, faiblement convexes à la face ext. et plans à
la face int., gén. étalés à maturité ; bec dépassant nettement l’écaille.
Inflorescence à rameaux courts, spiciforme à oblongue-elliptique, verte
ou brune à maturité sise 17
Utricules longs de 2,5-4 mm, fortement convexes à la face ext. et faiblement
à fortement convexes à la face inf., dressés ou étalés à maturité ; bec ne
dépassant pas ou dépassant peu l’écaille. Inflorescence à rameaux courts
où allongeés, brune où. brü FOUR À MACURLÉ 2 ses isemmemmass 21
17 Tige gén. robuste, large de (1,5-)2-5(-7) mm, à angles très aigus ou un peu
ailés, gén. très scabre au moins vers le sommet (*), à faces souvent un
peu concaves. Utricules distinctement nervés sur la majeure partie de
leur surface, au moins sur la face ext. Inflorescence oblongue à oblon-
gue-elliptique (groupe de C. vulpina) 18
Tige plus grêle, large de 2 mm au max., à angles plus ou moins aigus mais
non ailés, gén. un peu scabre seulement vers le sommet, à faces planes
ou un peu convexes. Utricules nervés seulement à la base ou parfois ner-
vés sur la majeure partie de la face ext. (*). Inflorescence spiciforme (les
rameaux, très courts, n’étant guère visibles qu’en pliant l’inflorescence)
(groupe de €. spicata) rer 19
(*) A propos de la distinction, parfois délicate, entre 15. Carex cuprina (notamment la
var. subcontigua) et 16. C. spicata, voir les obs. sous ces espèces, p. 862.
843
171. Cyperaceae IT (Carex : Monostachyés et Homostachyés)
844
845
171. Cyperaceae
18 Utricules à bec plus profondément incisé sur la face ext. que sur la face
int., non ou indistinctement nervés sur la face int. devenant brun foncé
à maturité, mats; épiderme de l’utricule formé de cellules env. aussi
longues que larges, à parois épaisses (microscope ou forte loupe bino-
culaire !) (Fig. 46, p. 845). Inflorescence gén. compacte, à bractées gén.
peu apparentes entre les épis (Fig. 20, p. 845) ; bractée inf. gén. courte,
dépassant peu l’épi correspondant et munie d’oreillettes nettes. Tige à
angles très scabres sur la majeure partie de leur longueur ; base entourée
d’une masse très fibreuse, brun noirâtre, provenant des gaines mortes …
RES Mein 14. C. vulpina
Utricules à bec également incisé sur les deux faces, qui sont distinctement
nervées, restant vert jaunâtre ou devenant brunâtre pâle, luisants ; épi-
derme de l’utricule formé de cellules plus longues que larges, à parois
minces (microscope ou forte loupe binoculaire !) (Fig. 47, p. 845). Inflo-
rescence gén. plus ou moins interrompue, rarement plus ou moins com-
pacte, à bractées dépassant gén. les épis ; bractée inf. gén. beaucoup plus
longue que l’épi correspondant, pouvant atteindre 20 cm, à oreillettes
peu distinctes. Tige à angles scabres dans le haut, lisses dans le bas ;
base entourée d’une masse brun clair, moins fibreuse que chez l’espèce
DÉS CÉUERLS omemenmennesenescemensonsnmnsmsmeremes 15. C. cuprina
19 Ligule 2-3 fois aussi longue que large (Fig. 32, p. 845). Utricules longs de
5-6 mm, plus ou moins étalés à maturité, brun jaunâtre, devenant brun
foncé, à base épaisse, remplie d’une masse spongieuse (coupe longitu-
dinale !) qui porte l’akène (Fig. 48, p. 845). Akène long d’env. 3 mm,
trapézoïdal, à coins arrondis. Inflorescence oblongue-cylindrique, plus
ou moins dense. Racines colorées en violacé à la section 16. C. spicata
Ligule plus courte que large ou env. aussi longue que large (Fig. 33, p. 845).
Utricules atteignant au max. 5 mm de longueur, à base mince, non rem-
plie d’une masse spongieuse. Racines jamais colorées en violacé à la
SECTION nee 20
20 Utricules longs de 3-4,5 mm, brun pâle à brun noir, étalés-divariqués à semi-
étalés à maturité, brusquement rétrécis en un bec long d’env. 0,8 mm
(Fig. 49, p. 845). Ecailles femelles brun clair à brun noirâtre. Inflores-
cence dense et continue (sauf parfois dans le bas), longue au max. de
3(-5) cm (Fig. 21, p. 845) 17. C. muricata
Utricules longs de (3,5-)4-5,5 mm, brun jaunâtre à verdâtres, dressés obli-
quement à maturité, progressivement rétrécis en un bec long d’env. 1
mm (Fig. 50 et 51, p. 845). Ecailles femelles hyalines à brun clair (mais
alors souvent hyalines vers les bords). Inflorescence interrompue, au
moins dans sa moitié inf., longue de (3-)5-15 cm (Fig. 22 et 23, p. 845)
dnnenennieeeennne ee enneneeeeennnneeeenneeeneenneeeeennneeeenneeeeeneeeeeeneenee 18. C. divulsa
21 Utricules brun clair, luisants, nettement ailés (et dès lors progressivement
rétrécis dans le haut), faiblement nervés sur les deux faces (face int.
à nervures visibles seulement à la base). Inflorescence longue de 5-15
(-20) cm, gén. en panicule lâche, à rameaux inf. atteignant parfois 8
cm de longueur (Fig. 24, p. 845). Feuilles larges de (3-)4-6 mm. Tige
robuste, très scabre, à arêtes coupantes. Ecailles femelles à large marge
hyaline. Plante formant de grosses touffes denses. Gaines inf. luisantes,
brun noirâtre, non fibreuses 19. C. paniculata
846
171. Cyperaceae
Utricules brun marron, luisants ou ternes, non ou à peine ailés (et dès lors
brusquement rétrécis dans le haut), fortement nervés, au moins sur la
face ext. Inflorescence longue au max. de 10(-12) cm, à rameaux inf.
atteignant au plus 2,5 cm de longueur. Feuilles larges de 1-3 mm. Tige
grêle, scabre au sommet seulement ....................................... 22
22 Utricules brun luisant, à face int. non nervée (ou à nervures visibles seu-
lement à la base) et à face ext. à 4-6 nervures très distinctes. Ecailles
femelles à large marge hyaline. Inflorescence longue de 2-3(-5) cm, à
rameaux longs de 1 cm au max. et munis d’utricules jusqu’à la base
(Fig. 25, p. 845). Plante formant des touffes lâches. Gaines inf. grisâtres
à noirâtres, non décomposées en filaments 20. C. diandra
Utricules brun terne, nervés sur les deux faces (env. 6 nervures sur la face
int. et 10-12 nervures sur la face ext.). Ecailles femelles à marge hyaline
étroite, parfois nulle. Inflorescence longue de 3-10(-12) cm, à rameaux
longs de 1-2,5 cm et gén. dépourvus d’utricules à la base (paraissant dès
lors pédonculés). Plante formant des touffes denses. Gaines inf. brun
noirâtre, décomposées en filaments 21. C. appropinquata
23 Inflorescence longue de 10-20 cm, à 6-10 épis, dont les inf. très espacés et les
sup. de plus en plus rapprochés vers le haut, munie de longues bractées
foliacées dépassant l’inflorescence (Fig. 26, p. 845). Ecailles femelles
blanchâtres ou verdâtres. Utricules d’abord vert pâle et ensuite fauves,
ovales-oblongs, longs de 2,5-3,5 mm, distinctement nervés sur les deux
faces us 22. C. remota
Inflorescence longue de 7 cm au max., à épis plus ou moins rapprochés, à
bractées très courtes ou nulles, ou plus rarement munie d’une bractée
basale foliacée dépassant le sommet de l’inflorescence. Ecailles femelles
gén. brunâtres, rousses ou paille, rarement blanchâtres-argentées …. 24
24 Utricules bordés d’une aile sur presque toute leur longueur, à bec dépassant
ou non l’écaille 25
Utricules non ailés, à bec dépassant l’écaille 26
25 Utricules longs de 4-5 mm et larges de 2-2,5 mm, à bec ne dépassant gén.
pas l’écaille (Fig. 52, p. 845). Akène ovoïde, long de 2 mm env. et large
de 1 mm env. Inflorescence formée de 3-6(-9) épis, à bractée basale gén.
beaucoup plus courte que l’inflorescence ou nulle (Fig. 27, p. 845). Li-
gule en collerette circulaire, non ou brièvement adhérente au limbe (Fig.
DA De BD) nssaninmasesmrmmns
sm nneensensen: 23. C. ovalis
Utricules longs de 3-4 mm et larges de 1 mm au max., à bec dépassant
l’écaille (Fig. 53, p. 845). Akène ellipsoïdal, long de 1 mm env. et large
de 0,5 mm env. Inflorescence formée de (3-)7-12 épis, à bractée basale
plus courte à plus longue que l’inflorescence (Fig. 28, p. 845). Ligule en
collerette allongée, long. adhérente au limbe (Fig. 35, p. 845)
a 24. C. crawfordii
26 Utricules longs de 2,5 mm au max., plus ou moins dressés ou un peu étalés
à maturité, finement mais distinctement nervés sur les deux faces. Inflo-
rescence longue de 3-5 cm, formée de 4-7 épis un peu distants (Fig. 29,
p. 845). Feuilles larges de 2-3 mm ........................ 25. C. canescens
847
171 . Cyperaceae
(*) Pour les espèces, relativement peu nombreuses, à utricules velus, voir aussi la clé
sommaire : obs. 1, p. 859.
848
171. Cyperaceae
849
171. Cyperaceae
39 Utricules brun pâle, souvent ponctués de rouge ou de brun, longs de 4-5 mm,
à face dorsale présentant 6-8 nervures très distinctes, toutes à peu près
également saillantes ; bec long d’env. 0,75 mm (Fig. 73, p. 857). Akène
ellipsoïdal, brun jaune à brun marron. Ecailles femelles brun pâle à brun
Tonbeire, DOS DAMES sms ameeneeuansamcn. 33. C. distans
Utricules gén. bruns à brun rougeâtre, parfois ponctués de brun pourpre,
longs de 3,5-5 mm, à face dorsale présentant 2 nervures très distinctes,
les autres étant peu saillantes ou à peine distinctes ; bec long de 1-1,5
mm (Fig. 74, p. 857). Akène obovoïde, brun olive. Ecailles femelles
brun pourpré. Feuilles pliées en V ouvert 34. C. binervis
40 Bractée inf. gén. plus courte que l’inflorescence ou l’égalant env. Epis fe-
melles distants les uns des autres, longs de 0,7-2,5 cm. Utricules étalés à
maturité, vert pâle puis brunâtres, luisants, gén. ponctués de rouge brun
(Fig. 76, p. 857). Feuilles planes, vert clair, larges de 3-6 mm
ee non ee 36. C. punctata
Bractée inf. dépassant le sommet de l’inflorescence. Epis femelles rappro-
chés de l’épi mâle ou l’inf. distant et brièvement pédonculé 41
41 Feuilles enroulées, vert grisâtre, larges de 1-3 mm, graduellement rétré-
cies au sommet; les inf. à gaines brun noirâtre. Utricules ascendants-
obliques à maturité, vert clair à brunâtres, souvent ponctués de rouge
brun, à bec brièvement bidenté (Fig. 77, p. 857). Ecailles femelles à
mucron bien marqué. Epis femelles longs de 5-15(-20) mm (Fig. 59,
De B) mrmemerenemunsenmecemenmesemenveerereeneemauen 37. C. extensa
Feuilles planes ou légèrement canaliculées, vert clair, larges de 2-4,5 mm,
brusquement rétrécies vers le sommet; les inf. à gaines verdâtres ou
brun clair. Utricules plus ou moins étalés à maturité, vert jaunâtre, non
ponctués, à bec nettement bidenté. Ecailles femelles à mucron très court
(souvent certaines écailles non mucronées). Epis femelles longs de 7-13
mm (Fig. 62, p. 853) 41. C. demissa
42 Bractée inf. plus courte que l’inflorescence. Ecailles femelles à marge hya-
line large (Fig. 75, p. 857). Epis femelles : 1-3(-S), distants les uns des
autres (Fig. 58, p. 853). Utricules longs de 3,5-5 mm, rétrécis en bec
droit, scabre-denticulé au bord. Feuilles larges de 2-4 mm
D 35. C. hostiana
Bractée inf. égalant ou dépassant le sommet de l’inflorescence. Ecailles fe-
melles à marge hyaline étroite ou indistincte. Epis femelles : 1-3(-4),
rapprochés de l’épi mâle ou l’inf. distant et brièvement pédonculé. Utri-
cules longs de 1,8-6,5 mm, rétrécis en bec droit formant un angle plus ou
moins marqué avec le reste de l’ utricule, scabre ou lisse au bord (groupé
de C. flava) ressens 43
43 Utricules longs de 3,5-6,5 mm, au moins les inf. de chaque épi réfléchis ; bec
formant (au moins chez une partie des utricules de chaque épi) un angle
marqué (plus de 20°) avec le reste de l’utricule (Fig. 78, p. 857). Epi
male l6ig de 10-2028) DM sc osanenceen es mures remnrenemaemun 44
Utricules longs de 4 mm au max., demeurant étalés ; bec droit (— demeurant
dans le prolongement du reste de l’utricule) ou formant avec celui-ci un
anvle peu muqé Coins de 207) secure 45
850
171. Cyperaceae
851
171. Cyperaceae
Utricules longs de 5-7 mm, à paroi lisse, coriace, ne s’affaissant pas au-
tour de l’akène, ovoïdes-coniques, faiblement comprimés dans la partie
sup. ; bec bifide. Ecailles femelles plus longues que les utricules, acumi-
nées à aristées (Fig. 83, p. 857). Epis femelles larges de 8-12 mm, longs
de 4-10(-13) cm. Epis mâles : (2-)3-5. Feuilles larges de 7-17(-20) mm.
Ligule obtuse ou arrondie, longue de 5-10 mm. Gaines foliaires inf. se
déchirant en lanières membraneuses 49. C. riparia
852
853
171 . Cyperaceae
854
171. Cyperaceae
855
171 . Cyperaceae
856
171. Cyperaceae IV (Carex : Hétérostachyés 2)
857
171. Cyperaceae
858
171. Cyperaceae
Epis femelles : 2-3, vert pâle, denses, pédonculés, tous rapprochés de l’épi
mâle (Fig. 66, p. 853). Bractée inf. non engainante. Feuilles larges de
2,5-3,5 mm, planes ; gaines pubescentes. Utricules verts, longs de 2,5-
4 mm, glabres, luisants, oblongs-ellipsoïdaux, faiblement nervés, non
stipités et sans bec (Fig. 93, p. 857). Akène brun jaunâtre, sans colonne
dnneennneeeennreeesenneeeeenneeeeesnnneeeneee ee ennneeeennsnnee sense senneeenn 69. C. pallescens
73 Utricules ellipsoïdaux, vert grisâtre ou bleuâtre, fortement nervés (Fig. 94,
p. 857). Ecailles femelles gén. plus longues que les utricules, rouge noi-
râtre, à base et carène blanchâtres. Epis femelles longs de 1-2 cm, l’inf.
au moins gén. penché à la fin. Epi mâle étroitement cylindrique, large de
1-2,5 mm (Fig. 67, p. 853). Bractée inf. peu ou non engainante, à deux
oreillettes à la base. Feuilles larges de 1-2 mm, gén. pliées-canaliculées
Dinnesennes sense eennneee sense ee eneenennneeeeennee ee neneen seen nnneee 70. C. limosa
Utricules obovoïdes-ellipsoïdaux, roux à bruns, indistinctement nervés (Fig.
95, p. 857). Ecailles femelles plus courtes que les utricules, grises ou
brunes, à nervure vert jaunâtre, scarieuses aux bords. Epis femelles
longs de (1-)2-3 cm, restant gén. dressés. Epi mâle oblong ou en forme
de massue, large de 3-4 mm (Fig. 68, p. 853). Bractées engainantes.
Feuilles larces dé (2-35-5 min, PAMES ue crccrane 71. C. panicea
OBS. — 1.-Les Carex à utricules velus, appartenant au groupe III (Hétérosta-
chyés), sont relativement peu nombreux; la clé sommaire suivante en permettra la
détermination rapide :
1 Utricules garnis de petites aspérités, souvent munis vers le sommet (rarement sur
toute leur surface) de soies raides très courtes 67. C. flacca
Utricules uniformément tomenteux ou pubescents 2
2 Utricules à bec nettement distinct : voir dichotomie 48, p. 851
enr ernnnnn ere neeernesnennernesnenennenenneeneeneenene 44. C. hirta, 45. C. lasiocarpa
Utricules à bec très court ou nul iii reeereeeeereenes 3
3 Epis femelles sessiles ou brièvement pédonculés : voir dichotomies 58-62, p. 855-
856 54. C. caryophyllea, 55. C. umbrosa, 56. C. ericetorum,
57. C. montana, 58. C. tomentosa, 59. C. pilulifera
Au moins l’épi femelle inf. distinctement pédonculé 4
4 Bractées scarieuses-membraneuses : voir dichotomies 64-66, p. 856
dns 60. C. humilis, 62. C. digitata, 63. C. ornithopoda
Bractées foliacées, vertes, non membraneuses 68. C. halleriana
2.— Adventices ou subspontanés : Carex grayi CAREY, C. muskingumen-
sis SCHWEINITZ et C. secalina WiLLp. ex WAHLENB.
3. Les Carex produisent de nombreux hybrides entre eux, bien que la
plupart d’entre eux soient rares et le plus souvent stériles (utricules vides et à paroi
affaissée). La liste ci-après est essentiellement basée sur la littérature et la majorité de
ces données devraient être confirmées :
— dans le sous-genre Vignea : Carex appropinquata * paniculata (C. Xrotae DE
Nor. ; Syn.: €. *solstitialis FIGERT), C. brizoides * remota (C. Xohmuelleriana OF.
LANG), C. cuprina * remota (C. Xpseudoaxillaris K. Ricar. ; Syn. : C. Xkneuckeriana
ZAHN), €. cuprina * spicata (C. Xsenayana So6), C. elongata * remota (C. Xploettne-
riana R. BEYER), C. ovalis * remota (C. Xilseana RUHMER), C. paniculata * remota (C.
xboenninghausiana WEIHE) ;
— dans le sous-genre Carex : Carex acuta * elata (C. Xxprolixa FRIES), C. acuta
* nigra (C. Xelytroides FRIES), C. demissa * flava (C. Kalsatica ZAHN), C. demissa *
859
171. Cyperaceae
hostiana (C. Xfulva Goop. ?), C. demissa * lepidocarpa, C. elata * nigra (C. Xturfosa
FRies), C. flava * hostiana (C. Xxanthocarpa DEGL.), C. flava * lepidocarpa (C. *pie-
periana P. JUNGE), C. hostiana * lepidocarpa (C. Xleutzii KNEUCKER), C. lasiocarpa *
riparia (C. Xevoluta HARTM.), C. lepidocarpa * mairei (C. xpseudomairei E.G. CaA-
MUS ?), C. nigra * trinervis (C. Xtimmiana P. JUNGE) (à confirmer en Mar.), C. riparia
x rostrata (C. *beckmanniana FIGERT).
SOUS-GENRE VIGNEA
Carex dioica L. (Laîche dioïque. Tweehuizige zegge. Zweïhäusige Segge). — 5-25
cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. — Marais tourbeux. — Camp., Haute Ard. (Hautes-
Fagnes) : RR ; Brab. (Berg), Lorr. sept. : RR ou probablement disparu ; ailleurs : au-
trefois en quelques localités, sans doute disparu depuis longtemps. — Europe (sauf S),
Asie sept.
C. davalliana Smirx (Laîche de Davall. Veenzegge. Davalls Segge). — 10-30(-45)
cm. — Avr.-juin. — Hémicrypt. cesp. — Marais, surtout alcalins. — Lorr. (surtout
Woëvre), Champ., Tert. par., Eifel centr. : RR. En régression dans le territoire de la
Flore. — Europe médiane, Asie Mineure. —
OBS. — Cette espèce est typiquement dioïque, mais on peut parfois rencontrer
sporadiquement des individus à inflorescences comprenant à la fois des fleurs mâles et
femelles. Le port caractéristique de la plante, qui forme de grosses touffes compactes,
permet d’éviter toute confusion avec les autres espèces du groupe des Monostachyés.
C. pauciflora Licxrr. (Laîche pauciflore. Armbloemige zegge. Armblütige Segge). —
6-15 cm. — Juin-juill. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Prairies tourbeuses acides,
tourbières à sphaignes. — Haute Ard. : RR. — Zones tempérée (dans le S, uniquement
montagnes) et froide de l’hémisphère boréal.
C. pulicaris L. (Laîche puce. Vlozegge. Floh-Segge). — 5-25 cm. — Mai-juin. — Hé-
micrypt. cesp. — Prairies humides ou marécageuses. — Mosan, Ard., Lorr., Champ.
Tert. par., Eifel centr. : R ; Mar. (surtout mér.), Camp., Pic., Brab. : RR. En régression
dans le territoire de la Flore. — Europe médiane et sept.
C. bohemica SCHREB. (Syn.: C. cyperoides MuürRaAY). (Laîche souchet. Cyperzegge.
Zypergras-Segge). — 10-40 cm. — Juin-sept. — Thér. ou Hémicrypt. cesp. — Vase
des étangs et des marais asséchés. — Lorr.: R-RR ; Camp. : RR (considéré comme dis-
paru depuis longtemps, mais retrouvé en 2010à Bokrijk) : jadis en Tert. par. — Europe
et Asie tempérées.
C. disticha Hups. (Syn. : C. intermedia Goop.). (Laîche distique. Tweerijige zegge.
Zweizeilige Segge). — 20-100 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt., parfois Hél. — Prai-
ries humides, fossés, bord des eaux. — AC-AR, sauf Ard. médiane et sept. et Eifel
centr. : R-RR. — Europe et Asie tempérées.
C. divisa Hups. (Laîche divisée. Kustzegge. Geteilte Segge). — 20-75 cm. — Mai-
juill. — Hémicrypt. — Pelouses fraîches ou humides sur sable, digues ; espèce parfois
un peu halophile. — Mar. (surtout mér.), Champ., Tert. par. : RR. — Europe mér. et
sud-occ., SW de l’Asie, Afrique du Nord, Madère. — +
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 12 (Carex praecox).
C. arenaria L. (Laîche des sables. Zandzegge. Sand-Segge). — 10-60(-120) cm. —
Mai-juin. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Dunes, pelouses et friches sur sable ; es-
pèce colonisatrice et fixatrice des sables meubles gén. pauvres en calcaire, — Mar.
Camp. : C-AC ; F1, Tert. par. : AR ; Brab. : RR ;ailleurs : parfois introduit. — Europe
occ. (surtout côtes).
OBS. — L'espèce se reconnaît facilement sur le terrain à ses longs rhizomes tra-
çants, produisant des touffes de feuilles (fréquemment enroulées en spirale) à des in-
tervalles réguliers. On rencontre en Campine une variété à tige et feuilles très longues
et grêles, gén. étalées sur le sol, dépassant 1 m de longueur (var. prostrata DE LANGHE),
860
171. Cyperaceae
prêtant à confusion avec Carex reichenbachii, dont elle diffère par ses feuilles plus
rudes, ses épis non arqués, ses utricules, etc. (voir la clé).
9.— C. ligerica J. GAY (Syn. : C. pseudoarenaria REICHENB. non PERs.). (Laîche de la Loire.
Rivierduinzegge. Franzôsische Segge). — 15-40 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. —
Dunes fluviatiles plus ou moins sèches. — Fluv. (Pays-Bas) : RR. — Europe occ. (du
S de la France à la Baltique). — *
OBS. — 1.— La floraison de cette espèce est plus précoce que celle de Carex are-
naria.
2.— L'espèce n’a jamais été trouvée en Belgique. Les plantes prises jadis
pour Carex ligerica sont en réalité des individus grêles de C. disticha.
10.-C. reichenbachii BONNET (Laîche de Reichenbach. Valse zandzegge. Reichenbachs
Segge). — 30-80(-150) cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. — Friches sablonneuses, li-
sières des bois sur des sols secs, bord des chemins. — Camp., Pic. occ., Fluv. (Pays-
Bas), Tert. par. : RR ; Mosan : probablement disparu. — W de l’Europe médiane. Aire
mal connue.
OBS. — 1. — Cette espèce, dont les caractères sont intermédiaires entre ceux de
Carex arenaria et de C. brizoides, est gén. très abondante dans ses stations.
2.-— Carex reichenbachii est mis en synonymie par beaucoup d’auteurs
avec C. pseudobrizoides CLAVAUD (nom qui est alors prioritaire), signalé du SW de la
France et d’Espagne. La question doit être réétudiée.
11.—C. brizoides L. (Laîche brize. Trilgraszegge. Zittergras-Segge). — 20-70(-150) cm. —
Avr.-mai. — Hémicrypt. — Forêts, clairières et lisières forestières, sur des sols frais à
humides. — Lorr. : AR-R; Tert. par. : R ; F1, Camp., Brab., Mosan, Ard. : RR. Gén.
abondant dans ses stations. — Europe médiane.
OBS. — Les feuilles et les tiges séchées de ce Carex étaient parfois utilisées jadis
pour le rembourrage des matelas.
12.-—C. praecox ScHREB. (Laîche précoce. Vroege zegge. Frühe Segge). — Avr.-mai. — Hé-
micrypt. — Pelouses, friches, bord des chemins, lisières forestières, sur des sols frais
ou secs. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :
Tige toujours droite, gén. plus longue que les feuilles, atteignant 30(-40) cm de hau-
teur. Inflorescence compacte ou rarement les épis inf. un peu écartés. Epis droits.
Ecailles brun roux ou brun foncé. Utricules longs de 3 mm env., 1,7-2 fois aussi
longs que larges (Fig. 45, p. 845)... a. SUbsp. praecox
Tige plus ou moins arquée à maturité, dépassant à peine les feuilles au moment de la
floraison, s’allongeant ensuite et pouvant atteindre finalement une hauteur de 60
cm. Inflorescence compacte dans le haut, plus lâche dans le bas. Epis légèrement
arqués. Ecailles brun clair. Utricules longs de 4 mm env., 2,1-2,5 fois aussi longs
que larges ii b. subsp. intermedia
a. subsp. praecox (Syn. : C. schreberi SCHRANK). — 10-30(-40) cm. — Fluv., Mosan
or., Lorr. : RR ou probablement disparu de certains de ces districts ; Champ, Tert.
par. : signalé sans doute par erreur. — Europe et Asie médianes. — * *
OBS. — I.- La révision d'échantillons de Champ. et du Tert. par. identifiés
comme Carex praecox a montré qu’il s’agissait en fait de C. divisa (cf. n° 7). La
présence réelle de C. praecox dans ces deux districts est donc douteuse. Outre les
caractères distinctifs indiqués dans la clé (surtout la position relative des fleurs
mâles et femelles), C. divisa présente un rhizome beaucoup plus robuste, noueux,
produisant des pousses souterraines courtes et raides assez typiques.
2.— En fait, ce taxon ne semble exister actuellement que dans le
Fluv. aux Pays-Bas, mais au N de la limite de la Flore.
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171 . Cyperaceae
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171. Cyperaceae
Utricules longs de (3,5-)4-4,5 mm, souvent étroitement ailés. Ecailles femelles brun
foncé à noirâtre, plus sombres que les utricules (au moins avant maturité) et gén.
un peu plus courtes que ceux-ci. Inflorescence gén. un peu interrompue dans sa
partie inf. Tige raide, très scabre au sommet. — Floraison surtout en mai
a a. subsp. muricata
Utricules longs de 3-3,5 mm, gén. non ailés. Ecailles femelles brun clair, plus pâles
que les utricules ou concolores, gén. presque égales à ceux-ci. Inflorescence gén.
continue jusqu’à la base. Tige plus souple et peu scabre au sommet. — Floraison
surtout en avril b. subsp. pairae
a. subsp. muricata (Syn.: C. muricata L. subsp. lamprocarpa CELAK. ; C. pairae
E.W. Scauzrz subsp. borealis HyL.). — Semblant plus calciphile et xérophile que
la subsp. pairae. — Mosan or. (Allemagne) : R ; parfois adventice, notamment en
FL : RR ; à rechercher ailleurs. — Occupant surtout la partie sept. et or. de l’aire
de l’espèce. — * [*]
b. subsp. pairae (F.W. ScHuLTz) CELAK. [Syn. : C. pairae F.W. SCHULTZ; C. pairae
EW. SCHULTZ subsp. lamprocarpa auct. non (WaLLr.) CELAK.]. — Moins cal-
ciphile et xérophile que le précédent. — Mosan, Lorr., Eifel occ. : AR; Ard,,
Champ., Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Occupant surtout la partie mér. et
occ. de l’aire de l’espèce.
OBS. — Ces sous-espèces n’ont été distinguées que récemment dans le territoire
de la Flore. La subsp. pairae y est le taxon le plus répandu, mais la subsp. muri-
cata, outre sa présence en Belgique à l’état adventice, pourrait exister à l’état indigène
ailleurs que dans le Mosan dans la partie or. de ce territoire (Lorr., Eifel centr.,.…….).
18.—C. divulsa STokEs. — 30-100 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Lisière des
forêts de feuillus, coupes forestières, taillis, talus, bord des chemins, friches, gén. sur
des sols calcarifères. — Mosan : AR; Pic., Brab., Lorr., Tert. par. : R ; ailleurs : RR
ou nul. — Deux sous-espèces, considérées par certains auteurs comme des espèces
distinctes mais dont la délimitation doit être réétudiée dans le territoire de la Flore (*) :
Utricules largement ovoïdes à ovoïdes, très étalés à maturité. Akène largement ovoïde
à suborbiculaire (Fig. 50, p. 845). Tige et feuilles gén. assez raides, dressées, sou-
vent d’un vert jaunâtre a. subsp. leersii
Utricules étroitement ovoïdes à ovoïdes, peu étalés à maturité. Akène étroitement
ovoide à ovoïde-oblong (Fig. 51, p. 845). Tige et feuilles gén. souples, souvent
plus ou moins arquées, d’un vert clair …..................................... b. subsp. divulsa
a. subsp. leersii (F.W. SCHULTZ) W. KocH [Syn.: C. guestphalica (auct. non BoENN.
ex REICHENB.) BOENN. ex O.F. LanG; C. polyphylla auct. an Kar. et Kir. ? ; C.
leersiana RAUSCHERT ; C. leersii F.W. SCHULTZ, nom. conserv. propos. ; C. chaber-
tii F.W. SCHULTZ nom. rejic. propos.]. (Laîche de Leers. Bleke bermzegge. Leers”
Segge, Westfälische Segge). — Sous-espèce la plus héliophile et la plus thermo-
phile. — Europe (sauf N), SW de l’Asie.
b. subsp. divulsa (Laîche écartée. Ile bermzegge. Unterbrochenährige Segge). —
Sous-espèce considérée comme plus rare que la précédente dans le territoire de la
Flore, mais cette appréciation est peut-être à reconsidérer. — Europe (sauf N), SW
de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
19.—C. paniculata L. (Laîche paniculée. Pluimzegge. Rispen-Segge). — 50-100(-150) cm.
— Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Marais, bord des eaux, prairies humides, aulnaies.
— AR, sauf Haute Ard. et Eifel centr. : RR ou nul. — Europe (sauf N), SW de l’Asie,
Afrique du Nord.
OBS. — 1.- Cette espèce peut être confondue avec Carex appropinquata. Voir
l’obs. sous le n° 21, p. 864.
(*) Un travail récent reconnait même trois espèces différentes : Carex divulsa, C. leer-
sii et C. nordica MOLINA, ACEDO et LLAMAS ; ce traitement s’imposera-t-il ?
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171. Cyperaceae
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171. Cyperaceae
25.—C. canescens L. (Syn.: C. curta Goop.). (Laîche blanchâtre. Zompzegge. Graue Seg-
ge). — 20-50 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Bois humides, bas-marais,
prairies tourbeuses, surtout sur des sols acides. — Camp., Ard.: AC; F1, Brab., Lorr.
sept., Tert. par., Eifel centr. : RR ; ailleurs : nul ou disparu. — Zones tempérée et froide
de l'hémisphère boréal, Amérique du Sud, Australie.
26.—C. echinata MurRAY (Syn. : C. stellulata Goop.). (Laîche étoilée. Sterzegge. Igel-Seg-
ge). — 10-30 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Landes et prairies tourbeuses,
bas-marais et aulnaies acides. — Camp., Ard. : AC-AR ; Boul., Brab., Mosan, Lorr.,
Tert. par. : R-RR ; F1. Pic., Eifel centr. : RR. — Europe, Asie sept. et sud-occ., Amé-
rique du Nord, Australie, Nouvelle-Zélande.
27.-C. elongata L. (Laîche allongée. Elzenzegge. Walzen-Segge). — 30-60 cm. — Mai-
juin. — Hémicrypt. cesp. — Frênaies, aulnaies, saussaies humides ou marécageuses,
bord des eaux. — Camp. : AR; F1., Ard., Lorr. (surtout sept.) : R ; Brab., Mosan,
Champ., Tert. par.: RR; ailleurs : nul ou disparu. — Europe, surtout médiane, Asie
occ., Sibérie.
OBS. — Voir l’obs. 2. sous le n° 19 (Carex paniculata).
SOUS-GENRE CAREX
28.—C. depauperata CuRrT. ex WirH. (Laîche appauvrie. Armoedige zegge. Armblütige
Segge). — 20-60 cm. — Avr.-juin. — Hémicrypt. cesp. — Bois clairs et fourrés, sur
des sols calcaires relativement secs. — Lorr. nord-or. : RR ; Tert. par. : probablement
disparu ; jadis dans le Brab. occ. (Angre) et le Mosan. — Europe mér. et sud-occ.
Caucase.
29.—C. strigosa Hups. (Laîche élancée. Slanke zegge. Dünnährige Segge). — 50-100 cm.
— Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Frênaies des plaines alluviales, aulnaies, suinte-
ments dans les bois, bord des ruisseaux, chemins forestiers humides. — Brab. (surtout
centr.), Mosan (surtout occ. et sept.), Tert. par. : AR-R ; Ard. mér., Lorr. (surtout occ. :
Argonne) : R ; Boul. Pic. sept. : RR. — Europe (sauf S), SW de l’Asie.
30.—C. sylvatica Hups. (Laîche des bois. Boszegge. Wald-Segge). — 30-80 cm. — Mai-
juin. — Hémicrypt. cesp. — Forêts à humus doux, coupes et chemins forestiers frais
à humides. — Boul., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : C-AC ; Ard.
(surtout vallées) : AR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), Asie occ.
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 32 (Carex laevigata).
31.-C. pseudocyperus L. (Laîche faux souchet. Hoge cyperzegge. Scheinzypergras-
Segge). — 50-100 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Bord des eaux plus ou
moins minéralisées, fossés, bois clairs humides. — F1., Camp. (surtout occ.) : AC-AR ;
Mar. (surtout mér. et sept.), Pic. (surtout vallée de la Somme), Brab. (surtout occ.),
Tert. par. : AR ; Mosan, Lorr. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), Asie occ.,
Afrique du Nord, Amérique du Nord or. et centr.
32.—C. laevigata SmirH (Syn. : C. helodes auct. non Link). (Laîche lisse. Gladde zegge.
Glatte Segge). — 50-100 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Bois humides, aul-
naies à sphaignes. — Ard. (surtout plateau de Rocroi, vallée de la Meuse, Haute Ard.) :
AR ; Mosan, Tert. par. : RR ; ailleurs : nul ou disparu. — SW de l’Europe (vers le N,
jusqu’aux Pays-Bas).
OBS. — 1. —A l’état jeune ou à l’état stérile, cette espèce se reconnaît au bord
sup. des gaines foliaires qui est prolongé, au niveau de l’insertion du limbe, par un
appendice membraneux appelé antiligule (Fig. 69, p. 853). Une telle structure se re-
trouve cependant plus ou moins distinctement chez quelques autres espèces (surtout au
niveau des feuilles sup.), en particulier C. binervis, C. distans, C. hostiana, C. mairei
et C. punctata.
2.— Carex laevigata peut parfois être confondu avec C. distans et avec
C. sylvatica. Il a des feuilles env. deux fois plus larges que celles de C. distans et une
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171. Cyperaceae
ligule beaucoup plus longue [env. 10(-15) mm chez C. laevigata, 2-3 mm chez C.
distans]. Il a par ailleurs des épis femelles compacts, bien différents de ceux de C.
sylvatica, qui se distingue en outre par l’absence d’antiligule.
3. — Carex laevigata peut parfois aussi être confondu avec les spécimens
robustes de C. binervis. Ces deux espèces se distinguent notamment par la ligule [lon-
gue d’env. 10(-15) mm chez C. laevigata et d’env. 1-2 mm chez C. binervis] et par les
utricules (rapport longueur/largeur, bec compris, de 3-4 chez C. laevigata et de 2-2,3
chez C. binervis).
33.—C. distans L. (Laîche à épis distants. Zilte zegge. Entferntährige Segge). — 30-70
cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Marais, prairies humides, chemins forestiers
humides, suintements, pâturages sur des sols légèrement salés. — Mar. : AR-R ; Pic.
occ., Lorr., Tert. par. : R-RR ; Brab., Mosan, Champ. : RR. — Europe (sauf N), SW de
l'Asie, Afrique du Nord.
OBS.— 1.-—La var. vikingensis (C.B. CLARKE) Gapec. possède des épis plus
grêles et plus lâches (épi mâle large de 2-3 mm, épi femelle large de 3,5-5 mm), ainsi
que des utricules progressivement atténués en un bec faiblement denticulé ou presque
lisse sur ses bords ext. ; toute la plante est plus grêle que la var. distans (Fig. 57, p.
853). — Mar. : pâturages salés, suintements des falaises maritimes.
2.— Carex distans se distingue aisément de C. hostiana par ses écailles
femelles terminées par un mucron denticulé-scabre (parfois très court) et par le bec de
l’utricule scabre entre les deux dents (lisse entre les deux dents chez C. hostiana). Voir
aussi l’obs. 2 sous le n° 32 (C. laevigata).
34.—C. binervis SmirH (Laîche à deux nervures. Tweenervige zegge. Zweinervige Seg-
ge). — 30-100 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Landes humides, tourbières,
coupes, clairières et chemins forestiers frais ; espèce acidiphile. — Boul., F1., Pic. occ.
et sept., Brab. occ., Mosan nord-or., Ard. (surtout Haute Ard.) : RR. — Europe occ.
OBS. — Carex binervis est parfois difficile à distinguer de C. laevigata. Voir
l’obs. 3 sous le n° 32 (C. laevigata).
35.-C. hostiana DC. (Syn. : C. hornschuchiana Hopre ; C. fulva auct. non Goop.). (Laîche
blonde. Blonde zegge. Saum-Segge). — 30-80 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp.
— Prairies à Molinia caerulea, bas-marais tourbeux, de préférence sur des substrats
alcalins. — Mar. mér., Lorr., Tert. par., Eifel centr. : R; Camp., Brab., Mosan mér.,
Ard., Champ. : RR. — Europe (sauf NE), Asie Mineure, Afrique du Nord.
OBS. — 1. — La plante est très variable et produit de nombreux hybrides, surtout
avec les Carex du groupe de C. flava.
2. — Voir l’obs. 2 sous le n° 33 (Carex distans).
36.—C. punctata Gaupn (Laïîche ponctuée. Stippelzegge. Punktierte Segge). — 30-50 cm.
— Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Pâturages salés. — Mar.: RR. — Europe mér. et
sud-occ., Afrique du Nord.
OBS. — Cette espèce avait été signalée jadis du Mar. mér. (Cap Gris-Nez), mais
cette donnée paraît inexacte. Connue par contre du Mar. sept. (Woensdrecht), elle a
été découverte en 1993 dans deux localités belges (Sint-Gillis-Waas et Beveren) ; elle
paraît indigène dans la première, mais a été manifestement introduite dans la seconde.
37.—C. extensa Goo. (Laîche étirée. Kwelderzegge. Strand-Segge). — 10-50 cm.— Juin-
Juill. — Hémicrypt. cesp. — Prés salés sableux. — Mar. : R. — Côtes européennes et
nord-africaines de l’océan Atlantique, côtes de la Méditerranée et de la mer Noire.
38.—C. mairei Coss. et GERM. (Laîche de Maire. Maires zegge. Maires Segge). — 30-60
cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Bas-marais tourbeux, prairies humides, gén.
sur des sols alcalins. — Tert. par. : RR ou peut-être disparu; ailleurs : signalé dans
quelques localités (à confirmer). Peut-être disparu du territoire de la Flore. — SW de
l’Europe (jusque dans le N de la France), Afrique du Nord. — *
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171. Cyperaceae
. OBS. — L'espèce diffère des Carex du groupe flava et de C. hostiana par ses
écailles femelles terminées par un mucron denticulé-scabre et par ses utricules bordés
dans le haut de cils très apparents et à bec scabre-cilié entre les deux dents.
39.-C. flava L. (Laîche jaunâtre. Gele zegge. Gewôhnliche Gelb-Segge). — 30-70 cm. —
Maiï-juin. — Hémicrypt. cesp. — Prairies humides, marais, de préférence sur des sub-
strats alcalins. — Lorr., Tert. par.: R ; Camp, Pic., Brab., Mosan, Ard., Eifel centr.:
RR. — Europe, Asie, Amérique du Nord.
40.—C. lepidocarpa TaUsCH [Syn. : C. viridula MicHAux subsp. lepidocarpa (TAUscH) Ny-
MAN ; C. viridula subsp. brachyrrhyncha (CELAK.) B. ScHMiD var. elatior (SCALROHT.)
Cris; C. viridula subsp. brachyrrhyncha var. lepidocarpa (TauscH)B. ScHmn].
(Laîche écailleuse. Schubzegge. Schuppenfrüchtige Gelb-Segge). — 10- 50 cm. —
Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Prairies humides, marais, suintements, de préférence
sur des substrats alcalins. — Lorr., Tert. par. : AR: Mar. mér., Pic., Brab., Champ, Eifel
centr. : RR ; à rechercher ailleurs. — Europe, Afrique du Nord, Amérique du Nord or.
OBS. — Certains travaux relatifs au groupe de Carex flava (nn. 39 à 42) concluent
à l’opportunité de maintenir cette espèce comme distincte mais de subordonner C. le-
pidocarpa et C. demissa à C. viridula, avec le rang de sous-espèce. Il semble toutefois
que, dans le territoire de la Flore, ces taxons soient le plus souvent bien caractérisés par
leur morphologie et leur écologie ; un statut spécifique a donc été maintenu ici, mais le
problème devrait être réétudié.
41. C. demissa HORNEM. [Syn. : C. fumidicarpa ANDERSS. ; C. viridula MicHAUX subsp.
oedocarpa (ANDERSS.) B. ScHMiD]. (Laîche vert jaunâtre. Geelgroene zegge. Grünliche
Gelb-Segge). — 10-50 cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. cesp. — Prairies humides ou
tourbeuses, chemins forestiers humides, landes ; espèce plutôt acidiphile. — Mosan,
Ard., Lorr., Tert. par. : AC ; Camp., Eifel centr. : AR ; Boul, FI. Pic., Brab. : R-RR. —
Europe occ., Afrique du Nord, Amérique du Nord or.
42.—C. viridula MicHaAUux (Laîche tardive. Dwergzegge. Späte Gelb-Segge). — 3-30(-40)
cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. cesp. — Deux variétés (auxquelles on a souvent ac-
cordé jadis une valeur taxonomique plus élevée mais qui ne sont pas toujours bien
caractérisées) dans le territoire de la Flore :
Utricules un peu enflés (akène n’occupant pas toute leur cavité), longs de (2-)2,5-3,5
mm, à bec long de 1 mm env. Epis femelles gén. longs de 6-10 mm et larges de
5-6,5 mm (Fig. 79, p. 857). Feuilles des tiges fertiles larges de 2-3 mm. Plante
haute de 5-30 cm a. var. viridula
Utricules non enflés (akène occupant toute leur cavité), longs de 1,8-2,5 mm, à bec
long de moins de 1 mm. Epis femelles gén. longs de 5-8 mm et larges de 4-5 mm.
Feuilles des tiges fertiles larges de 1-3 mm. Plante gén. haute de 3-15(-20) cm …..
b. var. pulchella
a. var. viridula (Syn.: C. serotina MÉRAT; C. oederi auct. non RETz.). — Landes
humides, bord des mares oligotrophes à plan d’eau variable. — Mar. (polders),
Camp., Ard. : R-RR ; Pic. mér., Brab., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : RR. —
Zones tempérée et subarctique de l’hémisphère boréal.
b. var. pulchella (LôNNR.) B. Scami [Syn. : C. pulchella (LôNNR.) LiNDM. non S.
BERGGREN; C. serotina MÉRAT subsp. pulchella (LONNR.) v. Oostsrk. ; C. scan-
dinavica E.W. DAVESs]. — Dépressions humides dans les dunes, landes humides.
— Mar. : AR ; Camp. : RR ; à rechercher ailleurs. — Europe nord-occ. (surtout
côtes) et centr.
43.-C. hordeistichos Vizc. (Laîche à épis d’orge. Gerstzegge. Gersten-Segge). — 15-35
cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. cesp. — Prairies humides, surtout en lisière des che-
mins, sur des sols argileux. — Lorr. or. : R ; jadis en Pic., Brab. occ. (France) et Tert.
par. — Europe mér. et médiane, Asie Mineure, Afrique du Nord. — *
867
171. Cyperaceae
44.-C. hirta L. (Laîche hérissée. Ruige zegge. Behaarte Segge). — 15-100 cm. — Avr.-
juill. — Hémicrypt. — Friches, prairies, digues, fossés, ballast des voies ferrées. —
AC, sauf Ard. : R. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.
OBS. — L'espèce est variable. La f hirtiformis (PErs.) KUNTH est une plante
glabre, sauf les utricules.
45.—C. lasiocarpa Enr. (Syn.: C. filiformis Goop non L.). (Laïîche filiforme. Draadzegge.
Faden-Segge). — 30-80 cm. — Mai-juin. — Hél. ou Hémicrypt. — Bas-marais, tour-
bières, bord des étangs. — Camp. : R ; Mar. mér., F1. Pic. mér. et occ., Brab., Ard.,
Lorr. sept., Tert. par. : RR ; ailleurs : nul ou disparu. En forte régression ‘dans le terri-
toire de la Flore. — Europe (sauf S), Asie tempérée.
46.—C. rostrata STOKEs (Syn. : C. ampullacea Goop.). (Laîche à bec. Snavelzegge. Schna-
bel-Segge). — 30-70 cm. — Mai-juill. — Hél. ou Hémicrypt. — Marais, tourbières,
bord d’ étangs aux eaux gén. acides, rarement basiques. — Camp., Ard., Lorr. sept. :
AC; Mar. mér., F1, Pic. (surtout occ.), Brab. (surtout centr.), Mosan, Tert. par.: R-RR ;
ailleurs: RR où nul. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
47.—C. vesicaria L. (Laîche vésiculeuse. Blaaszegge. Blasen-Segge). — 50-100 cm. —
Mai-juin. — Hél. ou Hémicrypt. — Bord des eaux, marais, aulnaies. — Camp. : AC-
AR ; F1, Fluv., Mosan (surtout occ.), Ard., Lorr. occ. et sept., Tert. par. : R ; ailleurs :
RR ou nul. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
48.—C. acutiformis Enr. (Syn. : C. paludosa Goop.). (Laîche des marais. Moeraszeg-
ge. Sumpf-Segge). — 50-100 cm. — Mai-juin. — Hél. ou Hémicrypt. — Bord des
eaux, marais, bois humides. — Mar., F1., Camp. Pic., Brab., Lorr., Champ, Tert. par. :
AC ; Mosan (surtout mér.) : AR ; ailleurs : R-RR. — Europe (sauf N), Asie médiane,
Afrique du Nord.
OBS. — 1.-— La f. spadicea (ROTH) P. JUNGE a des écailles femelles lancéolées,
long. acuminées.
2.— Trois Carex de grande taille se rencontrent assez fréquemment dans
des milieux assez semblables : il s’agit de €. acutiformis, C. riparia et C. acuta. A
l’état stérile, ils pourront gén. se distinguer sur la base des caractères suivants :
— C. acutiformis : Souche brun rouge foncé. Feuilles larges de 6-10(-17) mm,
vertes ou glauques. Ligule aiguë, longue de 5-15 mm ;
— C. riparia: Souche brun pâle. Feuilles larges de 7-17(-20) mm, nettement
glauques. Ligule obtuse ou arrondie, longue de 5-10 mm ;
— C. acuta : Souche brun rouge foncé. Feuilles larges de 4-8(-10) mm, vertes ou
glauques. Ligule obtuse, longue de 4-6 mm.
49.—C. riparia Curr. (Laîche des rives. Oeverzegge. Ufer-Segge). — 60-120 cm. — Mai-
juin. — Hél. ou Hémicrypt. — Bord des eaux, marais, fossés, bois humides. — Mar.
FI. Pic., Brab., Lorr., Tert. par. : AC-AR ; Camp. : AR-R ; ailleurs : R-RR. — Europe
(sauf N), Asie médiane, Afrique du Nord.
OBS. — Voir l’obs. 2 sous le n° 48 (Carex acutiformis).
50.—C. elata ALL. (Syn. : C. hudsonii Ar. BENN. ; C. stricta Goop. non Lam.). (Laîche raide.
Stijve zegge. Steife Segge). — 50-100 cm. — Avr.-mai. — Hél. ou Hémicrypt. cesp. —
Marais, bord des étangs, fossés. — Mar. mér., F1., Camp, Tert. par. : AR ; Pic., Brab.
(surtout occ.) : AR-R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), Caucase, Afrique du
Nord.
OBS. — 1. — On cultive parfois pour l’ornement dans les jardins des cultivars de
cette espèce, en particulier à feuillage partiellement ou entièrement jaune doré.
2.— Voir les obs. sous les n°° 19 (Carex paniculata) et 52 (C. nigra).
51.-C. trinervis DEGL. (Laîche à trois nervures. Drienervige zegge. Dreinervige Segge).
— 10-50 em. — Juin-juill. — Hémicrypt. ou Hél. — Sables humides et dépressions
dans les dunes littorales. — Mar. : AR-R. En régression dans le territoire de la Flore (au
moins en Belgique). — Côtes d'Europe occ., jusqu’au Danemark vers le N.
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171. Cyperaceae
52.-C. nigra (L.) REICHARD (Syn. : C. goodenowii J. GAY ; C. goodenoughii ASCHERS. ; C.
vulgaris FRIES). (Laîche noire. Zwarte zegge. Wiesen-Segge). — 5-70 cm. — Mai-
juin. — Hél. ou Hémicrypt. cesp. — Prairies tourbeuses, bas-marais, landes humides ;
espèce acidophile. — Ard. : C ; Camp., Lorr. sept., Eifel centr. : AC-AR; ailleurs :
R-RR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord, Amérique du Nord or.
OBS. — La plante, extrêmement variable quant à sa taille, la couleur des inflo-
rescences (écailles vertes ou noires) et la forme des écailles, est toujours facilement
reconnaissable à ses utricules régulièrement disposés sur six rangées longitudinales.
Les nombreuses formes et variétés décrites ont, au moins dans le territoire de la Flore,
peu de valeur taxonomique. Une forme à tige élancée, atteignant 70 cm de hauteur, à
feuilles souples, longues et étroites, et à épis femelles assez écartés les uns des autres
est la f. recta (FLEISCHER) KERN et REICHG. En cas de doute, on peut distinguer C. nigra
de C. acuta (n° 53) et de C. elata (n° 50) en examinant la face sup. des feuilles : celle-ci
est papilleuse chez C. nigra, tandis que chez les deux autres espèces, c’est la face inf.
des feuilles qui est papilleuse (forte loupe !).
53.—C. acuta L. (Syn. : C. gracilis CurT.). (Laîche aiguë. Scherpe zegge. Schlanke Segge).
— 40-100(-150) cm. — Mai-juin. — Hél. ou Hémicrypt. — Marais, bord des étangs
et des cours d’eau, prairies marécageuses. — AC-AR, sauf Mar., Boul., Pic. (grandes
vallées) et Brab. occ. : R-RR. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord.
OBS. — 1.-— Carex acuta peut être distingué de C. elata (n° 50) par ses longs
rhizomes, par ses gaines foliaires plutôt ternes, non carénées, la plupart terminées par
un limbe et ne devenant pas fibreuses-réticulées, ainsi que par sa floraison plus tardive.
Il se reconnaît par ailleurs facilement de C. acutiformis (n° 48) par ses 2 stigmates (au
lieu de 3).
2. — Voir les obs. sous les n°° 48 (Carex acutiformis) et 52 (C. nigra).
54.—C. caryophyllea LATOURR. (Syn. : C. praecox JACQ. non SCHREB.). (Laîche printanière.
Voorjaarszegge. Frühlings-Segge). — 5-25(-40) cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. —
Pelouses plus ou moins sèches, de préférence sur des sols calcarifères. — Mosan,
Lorr., Champ, Tert. par., Eifel centr. : AC ; Boul., Brab. : AR ; Pic., Ard. : R ; ailleurs :
RR ou nul. — Europe (sauf N), Asie médiane.
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 56 (Carex ericetorum).
55.—C. umbrosa Hosr (Syn.: C. polyrrhiza WaLrLR.). (Laîche à racines nombreuses. Scha-
duwzegge. Schatten-Segge). — 20-50 cm. — Mars-mai. — Hémicrypt. cesp. — Bois
frais ou humides, lisières et coupes forestières, surtout sur des sols marneux et schis-
teux, rarement prairies. — Lorr. : AR-R ; Mosan : R ; Ard.: RR. — Europe centr. et or.,
Asie Mineure.
56.—C. ericetorum PoLricx (Laïîche des landes. Heidezegge. Heide-Segge). — 5-20 cm.
— Avr.-mai. — Hémicrypt. — Pelouses, lisières forestières, sur des sols secs, acides
à calcarifères, souvent sableux. — Tert. par. : R-RR, en régression ; Lorr. sept. : RR ;
jadis en F1. et en Ard. or. — Europe, surtout centr. et or., Asie médiane.
OBS. — Sur le terrain, Carex ericetorum se distingue principalement de C. ca-
ryophyllea (n° 54) par ses feuilles plus larges (atteignant 4 mm) et ses écailles à large
marge scarieuse-blanchâtre.
57.—C. montana L. (Laîche des montagnes. Bergzegge. Berg-Segge). — 10-30 cm. —
Avr.-mai. — Hémicrypt. cesp. — Bois, lisières forestières, rarement pelouses, sur
des sols calcaires. — Lorr., Eifel centr. : AR ; Mosan mér. et nord-or. : R ; Ard. occ.,
Champ., Tert. par. : RR. — Europe, surtout centr. et or.
OBS. — A l’état stérile, la plante se reconnaît à ses gaines foliaires inf. qui for-
ment une masse rouge pourpre. Elle diffère de Carex pilulifera par ses feuilles portant
quelques poils à la face sup. du limbe.
58.—C. tomentosa L. (Laîche tomenteuse. Viltzegge. Filz-Segge). — 20-50 cm. — Mai-
juin. — Hémicrypt. — Pelouses, prairies, friches, sur des sols calcaires, des marnes et
869
171. Cyperaceae
des schistes. — Lorr. : AC-AR ; Mosan (surtout mér.), Champ. Tert. par. : AR-R ; Pic.,
Eifel centr. : RR. — Europe (sauf S), Asie médiane.
59.—C. pilulifera L. (Laîche à pilules. Pilzegge. Pillen-Segge). — 10-30(-40) cm. — Avr.-
mai. — Hémicrypt. cesp. — Landes, pelouses, bois clairs, lisières et coupes forestières,
sur des sols acides. — Camp., Ard. : AC ; F1. Pic. (surtout occ. et sept.), Brab., Mosan,
Lorr. occ. et sept., Tert. par., Eifel centr. : AR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf
SE), Madère.
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 57 (Carex montana).
60.-C. humilis Levss. (Laîche humble. Aardzegge. Erd-Segge). — 3-10 cm. — Mars-
mai. — Hémicrypt. cesp. — Pelouses sèches, éboulis, sur des sols calcaires. — Lorr.
(surtout mér.) : AR ; Mosan (surtout mér.) : R ; Champ. Tert. par., Eifel centr. : R-RR.
— Europe et Asie médianes.
61.—C. alba Scor. (Laîche blanche. Witte zegge. Weisse Segge). — 10-35 cm.— Avr.-juin.
— Hémicrypt. — Bois et lisières forestières, surtout sur des sols calcaires. — Lorr.
(surtout mér.) : AR. — Europe centr. et or., Asie médiane. — *
62.-C. digitata L. (Laîche digitée. Vingerzegge. Finger-Segge). — 10-30 cm. — Avr.-mai,
— Hémicrypt. cesp. — Bois, lisières et coupes forestières, de préférence sur des sols
calcarifères. — Mosan, Lorr., Tert. par. : AC-AR ; Ard. (vallées), Eifel centr. : R ; Pic.,
Brab., Champ. : RR. — Europe (sauf S), SW de l’Asie.
63.-C. ornithopoda Wizo. (Laîche pied-d’oiseau. Vogelpootzegge. Vogelfuss-Segge). —
8-20(-30) cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. cesp. — Pelouses et lisières forestières,
sur des sols calcaires. — Lorr. : R (surtout côtes de Meuse et de Moselle) ; Tert. par. :
R-RR. — Europe, surtout nord-occ. et centr.
64.-C. buxbaumii WaHLEN8. (Laîche de Buxbaum. Knotszegge. Buxbaums Segge). —
30-70 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Prairies tourbeuses alcalines. — Lorr. or. :
RR. — Zones tempérée et subarctique de l'hémisphère boréal. — *
OBS. — Cette espèce est la seule, parmi les Carex hétérostachyés du territoire de
la Flore, à posséder un épi terminal mâle dans le bas et femelle dans le haut, qui est dès
lors plus large que le reste de l’épi après la floraison. Chez les autres hétérostachyés,
l’épi terminal est entièrement mâle ou, rarement, femelle à la base, son sommet étant
cylindrique ou atténué.
65.-C. pendula Hups. (Syn.: C. maxima Scor.). (Laîche pendante. Hangende zegge.
Hänge-Segge). — 50-160 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Frênaies, aulnaies
et autres bois frais ou humides, suintements, bord des ruisseaux. — Boul., Mosan :
AC ; Brab. (surtout occ. et centr.), Lorr. (surtout occ. et sept.), Tert. par. : AC-AR ; Pic.,
Ard. : R-RR ; ailleurs : parfois introduit. Parfois cultivé pour l’ornement dans les parcs
et les jardins. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Cette plante est la plus grande de nos laîches.
66.—C. pilosa Scor. (Laîche poilue. Gewimperde zegge. Wimper-Segge). — 20-30 cm. —
Avr.-mai. — Hémicrypt. — Bois, sur des sols plutôt riches. — Lorr. mér. et nord-or. :
RR. — Europe centr. et or.
67.-C. flacca SCHREB. (Syn.: C. glauca Scor.). (Laîche glauque. Zeegroene zegge.
Blaugrüne Segge). — 20-60(-80) cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt. — Pelouses fraîches,
mésophiles ou sèches, friches, éboulis, bois clairs, dunes, sur des sols calcarifères,
suintements tuffeux. Pic., Mosan, Lorr., Champ, Tert. par. : C-AC ; Mar., Boul.
Brab., Eifel centr. : AR-R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe, Asie Mineure, Afrique du
Nord.
68.—C. halleriana Asso (Syn. : C. alpestris ALL. ; C. gynobasis ViLL.). (Laîche de Haller.
Laagbloeiende zegge. Grundblütige Segge). — 10-30 cm. — Avr.-mai. — Hémicrypt.
cesp. — Pelouses et éboulis calcaires. — Lorr. (limite sept. dans la région de Metz),
Tert. par. : RR. — Europe mér. et sud-centr., SW de l’Asie, Afrique du Nord. — *
870
172. Poaceae
69.—C. pallescens L. (Laîche pâle. Bleke zegge. Bleiche Segge). — 15-60(-85) cm. —
Mai-juin. — Hémicrypt. cesp. — Coupes et lisières forestières, bord des chemins,
friches, sur des sols acides, frais ou humides. — Ard., Eifel centr. : AC ; Mosan, Lorr.
(surtout sept.), Tert. par. : AC-AR ; Camp., Brab. : R ; ailleurs : RR, sauf Mar. : nul. —
Europe, Asie occ.
71.-C. panicea L. (Laîche bleuâtre. Blauwe zegge. Hirse-Segge). — 10-50 cm. — Avr.-
mai. — Hémicrypt. — Prairies humides ou tourbeuses, marais, landes humides. —
Camp., Ard. : AC ; Mosan, Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AR ; ailleurs : R-RR.
— Europe (sauf S), Asie médiane, Amérique du Nord or.
871
172. Poaceae
2 Inflorescence formée soit d’un seul épi ou d’une seule grappe d’épillets ses-
siles ou courtement pédicellés [ceux-c1 solitaires ou insérés par 2-3(-4)
au même niveau de l’axe (*)], soit de plusieurs épis de ce type disposés
de façon digitée (Fig. 4 ou 5, p. 875)... 3
Inflorescence soit en panicule spiciforme (faux-épi), soit en panicule plus ou
moins étalée ou à rameaux allongés (Fig. 6 ou 7 et 8, p. 875) 4
3 Inflorescence constituée d’un seul épi ou d’une seule grappe d’épillets ses-
siles ou courtement pédicellés sur les dents ou dans les excavations de
l’axe de l’inflorescence (inflorescence en épi ou en grappe d’épillets)
CFE. 4, D: 875): GEOURE L scans orernnnsnnensannems
neue 3
Inflorescence composée de (2-)plusieurs épis d’épillets allongés, implantés
au sommet de la tige ou rapprochés au sommet de celle-ci et paraissant
former une inflorescence digitée (inflorescence digitée, composée d’épis
d’épillets) (Fig. 5, p. 875). Groupe IT 20
4 Inflorescence en panicule spiciforme (faux-épi), simulant parfois un vrai
épi d’épillets, à épillets gén. serrés, parfois plus ou moins espacés, à
rameaux gén. courts, simples ou ramifiés, visibles en pliant l’inflores-
cence (inflorescence en panicule spiciforme ou faux-épi) (Fig. 6, p. 875).
Groupe IT... irreenennns 25
(*) Si les épillets sont entourés de soies raides et scabres, voir 4. Setaria, p. 891.
872
172. Poaceae
874
172. Poaceae I
875
172. Poaceae
876
172. Poaceae
22 Epillets disposés par 2-3, semblables entre eux, l’un gén. sessile, l’autre ou
les 2 autres pédicellés, chacun à 2 fleurs : l’inf. stérile, à lemme bien
développée et à paléole très réduite, et la sup. fertile ; épillet paraissant
ainsi avoir (2-)3 glumes : (1-)2 glumes proprement dites (1”’inf. étant très
petite ou parfois nulle) et la lemme de la fleur stérile ; lemme de la fleur
fertile toujours mutique. Plantes annuelles. Feuilles larges de 2-8(-14)
TO ssccmenenennnnneennesnraennnnen
canne reen 5. Digitaria p. 894
Epillets disposés par 2, l’un mâle ou stérile et pédicellé, l’autre fertile et ses-
sile ; épillet fertile à 2 fleurs, l’une fertile et l’autre stérile, et à 2 glumes
égales ou presque égales entre elles ; lemme de la fleur fertile terminée
par une longue arête genouillée roussâtre. Plante vivace, cespiteuse.
Feuilles larges 8:23 M smemenenmux 6. Bothriochloa p. 895
23 Epis dressés presque parallèlement entre eux, raides, non insérés au même
niveau sur l’axe. Epillets longs de 11-19 mm, tombant entièrement à
maturité. Tige dressée. Plantes vivaces, à souche long. rhizomateuse,
colonisant les vases Al noce 11. Spartina p. 897
Epis divergents-étalés, insérés à peu près au même niveau sur l’axe. Epillets
longs de 6(-9) mm au max., à rachis se brisant à maturité au-dessus des
glumes ; celles-ci persistantes. Tige ascendante. Plantes vivaces ou an-
nuelles, croissant dans d’autres habitats 24
24 Epillets à une seule fleur fertile. Glumes égales ou presque égales entre elles.
Epis grêles, souvent teintés de violacé. Feuilles larges de 2-4 mm. Plante
vivace, à souche ions. rhizomatense et StblONITÈTS 222ccmansrmus ren
877
172. Poaceae
878
172. Poaceae
Glumes et lemme non ou peu hyalines aux bords. Glumes peu inégales, la
sup. à 1-5(-7) nervures. Lemme obtuse, aiguë ou mucronée, non émargi-
née au sommet. Tiges non comprimées, plus ou moins dressées. Plantes
VIVACES een 42
42 Lemme à 3 nervures, aiguë ou mucronée, glabre ou pubescente à poils rela-
tivement courts. Epillets brièvement pédicellés, comprimés, à 2-5 fleurs,
dont la sup. réduite en forme de pédicelle. Inflorescence étroite, gén.
assez compacte, parfois un peu lobée ou interrompue
23. Koeleria p. 904
Lemme à 7-9 nervures, soit obtuse (parfois mucronulée) et glabre, soit aiguë
et munie de longs poils sOyeux. Epillets plus ou moins long. pédicellés,
d’abord arrondis puis comprimés, à 2-4 fleurs, dont les 1-2 inf. herma-
phrodites et les sup. rudimentaires, réunies en forme de petite massue ar-
rondie ou tronquée (Fig. 44 et 45, p. 923). Inflorescence assez compacte
OU TAGS mmmamemensenenmremmeemesemmenmeemensumes 53. Melica p. 930
880
172. Poaceae
51 Epillet renfermant 3 fleurs : 2 fleurs mâles inf. semblables entre elles et une
fleur hermaphrodite sup., long de 3,5-5 mm. Plante vivace, rhizoma-
DURE menus ae man 22. Hierochloe p. 903
Epillet renfermant 2 fleurs : 1 fleur mâle ou stérile inf. et une fleur herma-
phrodite sup., long de 2-5,5 mm. Plantes annuelles 2. Panicum p. 888
2 Glumes très inégales, l’inf. égalant au plus 1/4 de la longueur de la sup.
Lemmes aristées. Plantes annuelles 67. Vulpia p. 950
Glumes égales entre elles ou peu inégales. Plantes vivaces 53
53 Epillets longs de 8-11 mm, renfermant (2-)3 fleurs : une fleur inf. gén. mâle
(très rarement hermaphrodite), à lemme munie vers le 1/4 inf. d’une
longue arête dorsale genouillée ; une fleur moyenne hermaphrodite, gén.
à arête un peu plus courte et implantée vers le sommet (parfois nulle);
enfin gén. une fleur sup. en forme de pédicelle (Fig. 17, p. 893). Panicule
longue de 10-30 cm, plus ou moins contractée. Souche CESPLIEUSE score
nnneninennneencnesnnnennnneenneeeneenseenneeeneeeeeeeneee 28. Arrhenatherum p. 906
881
172. Poaceae
Epillets longs de 3-6 mm, renfermant 2 fleurs : une fleur inf. hermaphrodite,
dépourvue d’arête, et une fleur sup. mâle, à lemme munie sous le som-
met d’une arête genouillée. Panicule longue de 4-15 cm, étalée pendant
la floraison puis contractée. Souche cespiteuse ou rhizomateuse
dnereneeseenneeeeeeneneeeeeeeeenieeeeeneeeesenneeeeeneeeeeeeeeeeneeeeeeeeese 24. Holcus p. 905
54 Fleur fertile de l’épillet entourée à la base d’un pinceau de longs poils
soyeux, gén. accompagnée d’un rudiment de fleur en forme de pédicelle
velu. Glume inf. à 1 nervure ; glume sup. à 3 nervures, dont les deux
latérales souvent faibles et seulement apparentes à la base. Lemme plus
longue que la paléole, portant gén., dans l’échancrure du sommet ou sur
le dos, une arête droite ou genouillée, rarement mutique (Fig. 35 et 36,
D: 925), PAMIES VIVADES eomranesmnneenmess 49. Calamagrostis p. 925
Fleur fertile de l’épillet sans pinceau de poils à la base 35
55 Fleurs rudimentaires réunies en forme de petite massue. Epillets longs de 4-7
mm, peu nombreux, dressés, portés par des pédicelles grêles et scabres.
Glumes un peu inégales, brièvement acuminées, scarieuses au sommet
(Fig. 44, p. 923). Panicule violacé rougeâtre, très lâche. Gaine foliaire
prolongée en un appendice cylindrique muni, du côté opposé au limbe,
d’uné petite arête longue de 1-4 mm (Fig, 42, p. 923) ses
Enter (M. uniflora) 53. Melica p. 930
Fleurs rudimentaires absentes ou présentes, mais alors non réunies en forme
de massue. Gaine foliaire non prolongée en un appendice muni d’une
arête du côté opposé au limbe 56
56 Lemme devenant à maturité plus coriace que les glumes, mutique. Epillets
faiblement aplatis par le dos (c’est-à-dire parallèlement aux glumes, qui
sont arrondies). Paléole env. égale à la lemme 19. Milium p. 902
Lemme demeurant membraneuse, même à maturité, plus délicate que les
glumes, mutique ou aristée. Epillets aplatis par les côtés (c’est-à-dire
perpendiculairement aux glumes, qui sont un peu carénées). Paléole env.
égale à plus courte que la lemme, parfois presque nulle 57
57 Lemme munie d’une arête 3-6 fois aussi longue qu’elle. Glume inf. à 1 ner-
vure, la sup. à 3 nervures. Présence d’un rudiment de fleur en forme de
pédicelle au sommet de l’axe de l’épillet. Plantes annuelles
drnenrnrnnenennneeennnnesennnneeennneeenen encens eennneeennneeeeneeeeennneenns 51. Apera p. 930
Lemme mutique ou munie d’une arête moins de 3 fois aussi longue qu’elle.
Glumes à 1 nervure. Pas de rudiment de fleur au sommet de l’épillet.
Plantes gén. vivaces, rarement annuelles 58
58 Epillet se désarticulant au-dessus des glumes (celles-ci persistantes à matu-
rité). Anthères longues de 1-2 mm (Sauf chez À SÉGbPA) assisesces
dnnernnsne sense eesnne ee eneneeeeennnesenee cesse ee nenneeeenneeeeneneeennnnee 50. Agrostis p. 927
Epillet se désarticulant en dessous des glumes (épillets tombant en entier à
maturité). Anthères longues de 0,5-0,7 mm
cnnenrnennrenneeneneenneennreenenenneeeneeenne (2 viridis) (*) 45. Polypogon p. 921
882
172. Poaceae
59 Epillets à rachis garni, sauf sous la fleur mâle, de longs poils blancs entou-
rant les fleurs. Epillets longs de 10-12 mm, contenant 3-7 fleurs un peu
espacées, dont l’inf. mâle et les autres hermaphrodites. Lemme long.
effilée, à 3 nervures. Feuilles larges de 1-3 cm, scabres aux bords. Ligule
formée de poils. Panicule très grande. Tige haute de 1-4 m, dressée
nnesnnennnenseesninennnnennnenneeenenneenneeeneneneeeneeenesne 15. Phragmites p. 901
Epillets à rachis glabre ou à poils courts 60
60 Lemme à arête dorsale, gén. implantée vers la base ou le milieu, plus rare-
montres les 2 SUR ee cemenemenemssuennnnessme 61
Lemme soit à arête terminale, soit à arête implantée un peu sous l’échan-
crure, Soit encore mutIQUE (*) 67
61 Epillets à 2 fleurs fertiles, l’inf. sessile et la sup. pédicellée. Lemme de
chaque fleur munie d’une arête articulée au milieu, entourée à ce niveau
d’une collerette de poils, grêle au-dessus de l’articulation et graduelle-
ment renflée en massue au sommet. Glumes dépassant long. les fleurs.
Panicule blanc argenté, verdâtre, rougeâtre ou violacée, étroite. Plante
formant des touffes compactes. Feuilles grisâtres ou vert glauque, par-
fois rougeâtres, enroulées-sétacées, raides et scabres. Ligule allongée-
pointues CE Léo PSS nes 25. Corynephorus p. 905
Lemme de chaque fleur munie d’une arête non articulée, dépourvue de col-
léretts dé DOIIS, SGLISS AN SORT means es 62
62 Epillets longs de 2-5 mm, gén. à 2 fleurs fertiles, la sup. surmontée ou non
d’un rudiment de fleur stérile. Arête droite ou coudée, peu saillante, im-
plantée sous le milieu de la lemme. Plantes glabres 63
Epillets longs de 5 mm au moins, à 2-6 fleurs fertiles, la sup. gén. surmon-
tée d’un rudiment de fleur en forme de pédicelle. Arête coudée, tordue-
flexueuse en bas, saillante, implantée vers le milieu de la lemme. Plantes
velues ou glabres is 64
63 Plantes vivaces, cespiteuses, hautes de (20-)30-150 cm. Epillets longs de
(2-)3-5 mm, à 2 fleurs fertiles, surmontées d’une fleur rudimentaire.
Glumes presque égales entre elles, de même longueur ou plus courtes
que les fleurs. Lemme munie d’une arête droite ou coudée, implantée
vers la base. Feuilles planes ou enroulées 32. Deschampsia p. 909
Plantes annuelles, grêles, hautes de 3-40(-60) cm. Epillets longs de 2-3 mm,
à 2 fleurs fertiles, sans fleur rudimentaire. Glumes égales entre elles, plus
longues que les fleurs. Lemme munie d’une arête gén. coudée, implantée
un peu sous le milieu. Feuilles enroulées ou sétacées … 33. Aira p. 910
64 Epillets à 2-3 fleurs fertiles, l’inf. à lemme prolongée en une arête droite
mais dépourvue d’arête dorsale; l’autre fleur ou les 2 autres fleurs à
lemme terminée par 2 arêtes grêles et munie en même temps d’une
arête dorsale coudée et flexueuse. Epillet long de 8-13 mm. Ovaire et
caryopse glabres. Plante annuelle 27. Ventenata p. 905
(*) Voir aussi certains cultivars d’Avena, dépourvus d’arête (p. 907).
883
172 . Poaceae
Epillets à 2-8 fleurs fertiles, toutes munies d’une arête dorsale (rarement
nulle chez des espèces cultivées et parfois subspontanées ou adven-
OS) -ennemnnremmenmnnimessemndsssnssennn
here 65
65 Glumes à 7-11 nervures. Epillets longs de plus de (1,7-)2 cm, pendants, au
moins à maturité. Plantes annuelles 31. Avena p. 907
Glumes à 1-3 nervures. Epillets longs de 2 cm au max., gén. dressés. Plantes
VÉVAGES opens nes entente fa tarder rmeursemmenneumass 66
66 Epillets longs de 5-7 mm. Lemme longue de 4-5,5 mm, bifide ou courtement
biaristée au sommet. Ovaire et caryopse glabres, même au sommet.
Feuilles planes ; ligule tronquée, longue de 0,5-2 mm
dnessennsenenseeenseseneneeseeeenneeseseseeeeeseeeeesneeeneeessreenee 29. Trisetum p. 906
Epillets longs de plus de 10 mm. Lemme longue de 9-17 mm, bidentée ou
bifide au sommet. Ovaire et caryopse velus au sommet. Feuilles pliées
en long à l’état jeune, puis plus ou moins planes ; ligule subtriangulaire,
longue de 2-5(-8) mm ............................................ 30. Avenula p. 906
67 Epillets subsessiles, densément agglomérés au sommet des rameaux de la
panicule, comprimés latéralement. Panicule pyramidale à ovoïde, lâche
à dense (Fig. 8, p. 875). Glumes inégales, aiguës, mucronées ou acumi-
nées. Lemme lancéolée, carénée. Plantes vivaces, à feuilles scabres
dennrnnnnnnsnennnesnnsennneseeenneseeneneennesenenneseeneneneeeeeneenne 57. Dactylis p. 933
Epillets pédicellés, non réunis en glomérules compacts 68
68 Ligule formée de poils (Fig. 13, p. 893)... 69
Ligule rmembraneuse, pAfGIS CITÉS einen 71
69 Lemme à (1-)3 nervures, carénée. Plantes gén. annuelles, rarement vivaces.
Epillets contenant (3-)5-25 fleurs imbriquées. Feuilles à bords munis ou
non de glandes cartilagineuses cupuliformes …… 12. Eragrostis p. 898
Lemme à 3-9 nervures, arrondie sur le dos. Plantes vivaces, cespiteuses.
Epillets contenant 2-6 fleurs. Feuilles à bords dépourvus de glandes car-
tilagineuses cupuliformes 70
70 Epillets à 2-5 fleurs espacées. Lemme à 3-5 nervures, obtuse à acuminée au
sommet. Panicule longue de (6-)10-50 cm, contractée après la florai-
son ou parfois même pendant celle-ci. Feuilles planes, longues de 10-50
(-70) cm, larges de 3-10(-15) mm. Tige dressée, raide, munie seulement
de 1-3 nœuds basilaires cachés par les gaines foliaires. (Fig. 13, p. 893)
snnnnenneeennneneennnennneneenensnennneeesneeeeneeneeeeeneneenseenennee 17. Molinia p. 901
Epillets à 4-6 fleurs imbriquées. Lemme à 7-9 nervures, obtuse-subtronquée,
terminée par 3 dents courtes, dont la médiane souvent mucronée (Fig.
12, p. 893). Panicule longue de (2-)3-6 cm, à épillets peu nombreux
(4-10). Feuilles planes ou enroulées, beaucoup plus courtes que chez le
précédent, larges de 2-4 mm 16. Danthonia p. 901
71 Epillets subtriangulaires-suborbiculaires, très comprimés, à 5-15 fleurs mu-
tiques, pendants et très mobiles sur de longs pédicelles grêles. Glumes
presque égales entre elles, plus courtes que les fleurs, étalées horizon-
talement, concaves-ventrues, ovales-suborbiculaires. Lemme concave-
ventrue, ovale-suborbiculaire, cordiforme à la base, obtuse-arrondie au
sommet (Pie. 47, De 08) sense 58. Briza p. 933
884
172. Poaceae
(*) Tenir compte du profil général de la lemme et non de la seule nervure médiane, qui
peut être saillante alors que ce profil est arrondi.
885
172. Poaceae
Epillets souvent longs de plus de 4 mm, rarement plus courts, mais toujours
à 4 fleurs au moins. Glumes égales ou inégales, peu différentes de forme
générale, l’une et l’autre au moins à 1 nervure. Lemme à (3-)5-12 ner-
vures. Plantes vivaces ou annuelles 79
79 Epillets portés par des pédicelles courts, épais et trigones. Panicule presque
unilatérale, raide, rameuse ou rarement simple, à rameaux rigides.
Plantes annuelles. Glumes et lemmes obtuses. Tiges hautes de 5-20(-40)
cm, ascendantes, lisses .…................................. 62. Catapodium p. 946
Panicule à rameaux plus ou moins allongés, gén. souples (rarement panicule
assez raide, mais, dans ce cas, plante spéciale aux terrains salés). Plantes
gén. vivaces, rarement annuelles 80
80 Lemme non scarieuse dans le haut (sauf parfois tout au sommet), à 5 ner-
vures assez faibles, convergentes vers le sommet ; celui-ci aigu ou ra-
rement subobtus (Fig. 77, p. 953). Glumes aiguës au sommet, égales ou
presque égales entre elles. Stigmates sessiles ou subsessiles. Panicule
gén. très rameuse, étalée ou contractée 68. Festuca p. 954
Lemme scarieuse dans le haut, à (3-)5-12 nervures souvent très apparentes,
parallèles, ne convergeant pas vers le sommet ; celui-ci obtus à arrondi
ou plus rarement subaigu. Glumes obtuses à arrondies au sommet, très
inégales. Stigmates sessiles ou portés par des styles allongés 81
81 Lemme à 7-12 nervures gén. saillantes et scabres (*), surtout vers le sommet,
celui-ci entier, crénelé, érodé ou tridenté (Fig. 61 à 64, p. 937). Glumes
à 1 nervure. Stigmates portés par des styles allongés. Gaines foliaires
soudées sur presque toute leur hauteur. Plantes vivaces
A 64. Glyceria p. 947
Lemme à (3-)5 nervures peu saillantes et lisses, entière ou presque entière
au sommet (Fig. 65 à 67, p. 937). Glumes à 1-3 nervures. Stigmates
sessiles. Gaines foliaires soudées seulement dans le bas ou non soudées.
Plantes vivaces ou annuelles 65. Puccinellia p. 949
82 Plantes annuelles. Glumes inégales, la sup. acuminée à aristée, l’inf. (1,5-)2-
12(-15) fois plus courte que la sup. Lemme long. aristée, fusiforme ou
subulée (Fig. 68 à 72, p. 953). Panicule gén. dense et étroite (**)
lusesnrennnesnnee essences nine esse eeeenneeeneeeenee since nee een 67. Vulpia p. 950
Plantes vivaces. Glumes égales ou presque égales entre elles, la sup. aiguë à
mucronée. Lemme courtement à long. aristée, elliptique (Fig. 75, 76, 78
et 79, p. 953). Panicule plus ou moins lâche, parfois contractée (**) …..
A L 68. Festuca p. 954
OBS. — 1. On cultive pour l’ornement dans les jardins et les parcs diverses Poaceae.
En plus de celles relevant de certains genres analysés dans la clé, citons les suivantes, toutes
vivaces :
— Cortaderia selloana (SCHULT. et SCHULT. f.) ASCHERS. et GRAEBN. (Syn. : Gynerium
argenteum NEEs) (Herbe des pampas. Pampagras. Pampasgras), plante dioïque atteignant
2,5 m de hauteur env., en touffes denses, à feuilles nombreuses, longues, raides, denticulées
aux bords et à grande panicule femelle d’un blanc argenté ; rarement subspontané ;
(*) Nervures peu saillantes et lisses chez Glyceria canadensis (p. 948), aisément dis-
tingué à sa paléole devenant imdurée et plus large que la lemme.
(**) Voir aussi XFestulpia, obs. 3 p. 887-888.
886
172. Poaceae
— Stipa tenuissima Trix. [Syn. : Nassella tenuissima (TRIN.) BARKWORTH], haut de 30-
70 cm, formant des touffes grêles, à feuilles longues (jusqu’à 40 cm), filiformes-enroulées
(larges d’env. 0,5 mm), inflorescence en panicule spiciforme, à épillets uniflores, à glumes
long. et inégalement aristées, beaucoup plus longues que la lemme, celle-ci d’env. 2-3 mm,
pourvue d’une arête flexueuse, capillaire, longue d’env. 5 cm ; rarement subspontané ;
— des représentants du genre Pennisetum L.C.M. RicH., plantes vivaces hautes de 30-
100 cm, à inflorescence en panicule spiciforme munie de fascicules de soies (ressemblant à
ceux des Setaria, mais caducs en fin de floraison) ; les deux principales espèces en culture
sont P. flaccidum GriseB., plante rhizomateuse à inflorescence à axe glabre à scabre et à
soies les plus longues atteignant 2 cm de longueur, et P alopecuroides (L.) SPRENG., plante
densément cespiteuse à inflorescence à axe long. pubescent et à soies les plus longues attei-
gnant 3 cm de long. Ces plantes ont été signalées à l’état subspontané ;
— diverses espèces de bambous, reconnaissables à leurs tiges ligneuses, ramifiées et à
leurs feuilles larges, gén. pétiolées, pourvues de fines nervures perpendiculaires aux ner-
vures longitudinales; quelques-unes s’observent parfois à l’état subspontané dans d’an-
ciens parcs, notamment : Arundinaria spathacea (FRANCH.) McCLinToCKk [Syn. : Thamno-
calamus spathaceus (FRANCH.) SODERSTROM ; Arundinaria murielae GAMBLE], Pleioblastus
pumilus (MitrorD) NakAI, Pseudosasa japonica (SIEBOLD et Zucc. ex STEUD.) MAKINo ex
Nakaï (Syn. : Sasa japonica SIEBOLD et Zucc. ex STEUD.), Sasa palmata (BURBIDGE) E.G.
Camus et S. ramosa (MaAKkiNo) MakiNo et SHiBATA [Syn. : Sasaella ramosa (MakiNo) MA-
KINo] et des espèces du genre Phyllostachys SIEBOLD et Zucc.
2.- Adventices ou subspontanés: Achnatherum calamagrostis (L.) BEAUv.
[Syn. : Stipa calamagrostis (L.) WAHLENS. ; Lasiagrostis calamagrostis (L.) LiK ; Calama-
grostis argentea DC.], Aegilops cylindrica HosT, À. geniculata ROTH (Syn. : À. ovata auct.
non L.), Agropyron cristatum (L.) GAERTN. subsp. pectinatum (B1E8.) TZVELEV (Syn. : À. pec-
tiniforme ROEM. et SCHULT.), Aristida congesta ROEM. et SCHULT., Arundo donax L., Axonopus
fissifolius (RaDDi) KUHLM., Beckmannia syzigachne (STEuD.) FERNALD, Cenchrus echinatus
L., C. incertus M.A. CURTIS, C. longispinus (HACK.) FERNALD, Chloris divaricata KR. BROW\,
C. pectinata BENTH., C. pycnothrix TRIN., C. truncata R. BROWN, C. ventricosa R. BROWN, C.
virgata SWARTZ, Coix lacryma-jobi L., Crithopsis delileana (Scxur.) Rosev., Dactylocte-
nium radulans (R. BROWN) BEAUV., Dasypyrum villosum (L.) P. CANDARGY [Syn. : Secale
villosum L. ; Haynaldia villosa (L.) ScHur], Dinebra retroflexa (VAHL) PANZER, Enteropogon
acicularis (LINDL.) LAZARIDES (Syn. : Chloris acicularis LINDL.), Eremopoa persica (TRIN.)
RosHev. (Syn. : Poa persica TRIN.), Eremopyrum bonaepartis (SPRENG.) NEvski, Eriochloa
pseudoacrotricha (Starr ex THELL.) J.M. BLACK, Eustachys retusa (LAG.) KUNTH, Gastri-
dium ventricosum (GOUAN) ScHINZ et THELL., Hainardia cylindrica (WizLp.) GREUTER [Syn. :
Lepturus cylindricus (WizLp.) TRIN.; Monerma cylindrica (Wizzp.) Coss. et DuRIEU], Helic-
totrichon sempervirens (ViiL.) PILGER, Leptochloa fusca (L.) KunTa [Syn. : Diplachne fusca
(L.) BEAUVv. ex RoEM. et SCHULT.], L. uninervia (J. PREsL) Hircxc. et CHASE [Syn. : Diplachne
uninervia (J. PRESL) PARODI], Muhlenbergia mexicana (L.) TRIN., Oryza sativa L. (stérile)
(G.-D. de Luxembourg), Paspalum dilatatum PoiReT, P distichum L. [Syn. : P paspalodes
(MICHAUX) SCRIBNER]|, P paniculatum L., Pennisetum petiolare (Hocasr.) CHiov. [Syn. : Bec-
keropsis petiolaris (HocsT.) Ficari et DE Nor.], Piptatherum miliaceum (L.) Coss. subsp.
miliaceum et subsp. thomasii (Dugy) FREITAG, Rostraria cristata (L.) TZVELEV [Syn. : Trise-
taria cristata (L.) KERGUÉLEN ; Koeleria phleoides (Vizz.) PERS. ; Lophochloa cristata (L.)
HYL. ; L. phleoides (Vir.) REICHENS.], Schmidtia kalahariensis STENT, Sporobolus africanus
(PomerT) Rogyws et TourNay, S. elongatus R. BROWN, S. indicus (L.) R. BROWN, Stipa verti-
cillata NEES ex SPRENG. [Syn. : Austrostipa verticillata (NEES ex SPRENG.) S.W.L. Jacogs et
EverETT|, Taeniatherum caput-medusae (L.) Nevski [Syn. : Hordeum caput-medusae (L.)
Coss. et DURIEU], Trisetaria michelii (SAvr) D. HELLER [Syn. : Avellinia michelii (SAVI) PARL.],
Urochloa mutica (Forssk.) T.Q. NGUYEN, U. panicoides BEAUV., U. plantaginea (Link) R.
WEBsTER, U. platyphylla (Muxro ex WRIGHT) R. WEBSTER [Syn. : Brachiaria platyphylla
(Muxro ex WRIGHT) NAsH], Zingeria pisidica (Boiss.) TUTIN et Zizania latifolia (GRISEB.)
STAPF.
3. — Divers hybrides intergénériques se rencontrent dans la famille des Poa-
ceae. Les nothogenres xCalammophila (Ammophila x Calamazgrostis) et XFestulolium
(Festuca * Lolium) sont traités respectivement sous les n° 43bis et 68bis; XAgropogon
887
172. Poaceae
(Agrostis x Polypogon) est évoqué sous le n° 45. En plus, on connaît dans le territoire de
la Flore le nothogenre XFestulpia MELDERIS ex STACE et COTTON (Festuca * Vulpia) : V’hy-
bride Festuca rubra * Vulpia myuros a en effet été observé dans le Mar. sept. et le Brab.
occ. (France). C’est une plante vivace, ressemblant végétativement à Festuca rubra, mais à
inflorescence beaucoup plus étroite, glumes plus inégales et arêtes plus longues.
1. Zea L.
Zea mays L. (Maïs. Maïs. Mais). — 1-2(-4) m. — Juin-août. — Thér. — Cultivé en grand
pour ses semences ou comme fourrage, parfois aussi pour l’ornement dans les jardins et les
parcs. Rarement subspontané ou adventice : terrains vagues, abords des cultures, bord des
chemins. — Inconnu à l’état spontané. Originaire d’ Amérique centr. Cultivé dans toutes les
régions tropicales et tempérées. — Médicinal. — [*]
888
172. Poaceae
889
172. Poaceae
OBS. — Comme le précédent, mais de façon beaucoup plus invasive, cette espèce
se naturalise dans les champs de maïs, surtout dans le F1. Son expansion future est
vraisemblable.
6.— P. chloroticum NEEs ex TRiN. (Millet vert pâle. Bleekgroene gierst. Blassgrüne Ris-
penhirse). — 30-80 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Terrains vagues, bord des chemins.
— RR, adventice. — Amérique centr. et mér. — [*]
OBS. — Bien que Panicum chloroticum soit nettement séparé de P dichotomiflo-
rum dans le territoire de la Flore, des intermédiaires avec celui-ci sont signalés ailleurs.
Certains auteurs mettent même les deux espèces en synonymie. En France, P chloro-
ticum est connu comme envahissant localement dans les champs de maïs, comme les
deux espèces précédentes, habitat où il doit donc être recherché dans le territoire de
la Flore.
890
172. Poaceae
891
172. Poaceae
Setaria pumila (POIRET) ROEM. et SCHULT. [Syn. : $. glauca auct. non (L.) BEAUV. ; S.
lutescens FT. HuBBARD]. (Sétaire fauve. Geelrode naaldaar. Fuchsrote Borstenhirse).
— 10-70 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Cultures, sur des sols sablonneux, terrains va-
gues, ballast des voies ferrées. — Mar., F1., Camp., Brab., Lorr. (sauf occ.), Tert. par. :
R ; ailleurs : RR ou nul. — Zones tempérées et chaudes de l’Ancien Monde. Devenu
subcosmopolite.
Denticules des soies dirigés vers le bas comme des barbillons, d’où inflorescence
scabre de bas en haut (Fig. 11, p. 893) var. verticillata
Denticules des soies dirigés vers le haut, d’où inflorescence lisse de bas en haut
RE NS var. ambigua
a. var. verticillata. — En forte expansion dans le territoire de la Flore : devenu AC-
AR, surtout en F1., Camp., Brab., Mosan, Lorr., Champ. et Tert. par. ; ailleurs :
R-RR.
OBS. — 1.-— Sefaria verticillata var. ambigua, qui aurait été trouvé au 19°
siècle au G.-D. de Luxembourg, a été découvert en 1989 en Champagne, puis peu
après dans le FI. et le Lorr., essentiellement dans des champs de maïs. Il a connu
depuis lors une expansion marquée dans le territoire de la Flore, en particulier
dans le F1.
2.- Ce taxon peut être confondu avec S. viridis, dont il diffère par
le port de l’inflorescence, la pilosité très courte de son axe principal et la longueur
des soies.
892
172. Poaceae II
893
172. Poaceae
3. S. viridis (L.) BEAUV. (Sétaire verte. Groene naaldaar. Grüne Borstenhirse). — 20-
80(-150) cm. — Juill.-sept. — Thér. — Cultures, terrains vagues, bord des chemins,
de préférence sur des sols filtrants. — F1., Camp. : AC ; Brab., Lorr., Tert. par. : AC-
AR ; ailleurs : AR-R, sauf Boul, Pic., Ard. et Eifel centr. : RR. — Zones tempérées et
chaudes de l’ Ancien Monde. Devenu subcosmopolite.
OBS. — A côté de la var. viridis, dépassant rarement 80 em de hauteur, à feuilles
de 4-12 mm de largeur et à inflorescence large au max. de 12 mm, on rencontre parfois,
surtout à l’état adventice, des plantes souvent plus robustes, à feuilles atteignant 20 mm
de largeur et inflorescence large jusqu’à 25 mm : on peut les grouper sous le nom de
var. major (GAUDIN) PosPicHAL [Syn. : subsp. pycnocoma (STEUD.) TZVELEV]. Elles ne
doivent pas être confondues avec Setaria italica (voir l’obs. sous cette espèce).
S. italica (L.) BEauv. [Syn. : S. viridis (L.) BEAuv. subsp. italica (L.) Brio.]. (Sétaire
d'Italie, millet des oiseaux. Trosgierst. Kolbenhirse). — 60-120 cm. — Juill.-sept. —
Thér. — Terrains vagues, bord des chemins, cultures (surtout champs de maïs), jardins
en friche. — AR-R, adventice ou subspontané. Parfois cultivé dans les jardins pour ses
semences destinées aux oiseaux. — Probablement issu par culture de l’espèce précé-
dente. Devenu subcosmopolite. — [*]
OBS. — Espèce très variable quant aux dimensions de l’inflorescence, au déve-
loppement et à la coloration des soies, etc. Seul le caractère des glumes persistantes
à maturité permet de distinguer, peut-être un peu arbitrairement, certains individus de
Setaria italica par rapport à S. viridis.
S. faberi R.A.W. HERRMANN (Syn. : S. macrocarpa LUCZNIK). (Sétaire chinoise. Chinese
naaldaar. Fabers Borstenhirse). — 60-150 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Cultures (prin-
cipalement de maïs), terrains vagues, bord des chemins. — F1. : AR-R, naturalisé ;
ailleurs : parfois adventice. — Asie or. Naturalisé en Amérique du Nord et localement
en Europe médiane. — [*]
OBS. — 1. — Espèce ayant connu, à partir des années 2000, une forte expansion
en F1. en particulier dans les champs de maïs.
2.— Des travaux récents mettent en doute la synonymie Setaria faberi -
S. macrocarpa. C’est en fait à la seconde de ces espèces, à feuilles velues à la face sup.,
que devraient être rapportées les plantes trouvées dans le territoire de la Flore, si cette
distinction se confirme.
REM. — Chez les Digitaria traités ici, les épillets sont insérés par 2 ou par 3 (observa-
tion à faire dans la partie moyenne des épis). Dans ce dernier cas, le pédicelle le plus allongé
peut être plus ou moins long. fusionné au rachis, de sorte que les épillets apparaissent alors
alternativement groupés par 2 et solitaires. En plus, à maturité ils sont très caducs. Enfin,
rappelons que, dans ce genre, la fleur stérile est la fleur inf., tandis que la fleur fertile est
la fleur sup.
l Epillets largement ovoïdes (rapport longueur/largeur : env. 2), longs de
2-2,5 mm, subaigus au sommet (angle du sommet : env. 60-70°), grou-
pés par (2-)3. Glume sup. égalant env. l’épillet ; glume inf. rudimentaire
ou nulle. Lemme de la fleur stérile couverte de poils un peu épaissis et
souvent incurvés au sommet (forte loupe !). Lemme de la fleur fertile
de couleur sombre à maturité. Gaines et limbes foliaires gén. glabres,
fréquemment avec une touffe de poils à la base du limbe. Epis à rachis
AL seance eue meme nan 2. Digitaria ischaemum
Epillets ellipsoïdes-oblongs à lancéolés (rapport longueur/largeur au moins
3), longs de 2,5-3,8 mm, aigus à acuminés (angle du sommet : max.
30-40°), groupés par 2. Lemme de la fleur stérile munie de poils non
894
172. Poaceae
Glume sup. égalant env. la moitié de l’épillet ; glume inf. petite (env. 0,3 mm
de longueur), mais toujours bien visible. Epillets ellipsoïdes-oblongs,
aigus. Epis à rachis ailé. Gaines et limbes foliaires gén. velus (mais plus
ou moins glabres dans la var. atricha), gén. d’un vert franc
dnnnenneeeeennneeseennnneeeenneeeeeeneeeennneeeeennneeeeeneeee eee 1. D. sanguinalis
OBS. — Adventices: Digitaria ciliaris (RETZ.) KOELER [Syn. : D. adscendens
(Huw., Bowr.. et KuNTH) HENRARD] subsp. ciliaris et subsp. nubica (Starr) S.T. BLAKE
et D. violascens Link.
Digitaria sanguinalis (L.) Scor. (Digitaire sanguine. Harig vingergras. Blutrote Fin-
gerhirse). — 10-65 cm. — Juill.-oct. — Thér. — Champs sablonneux, bord des che-
mins, terrils, ballast des voies ferrées, de préférence sur des sols relativement pauvres.
— Mar, F1, Camp., Brab. : AC-AR ; Lorr., Champ., Tert. par. : AR-R ; ailleurs : RR
ou nul. — Subcosmopolite.
6. Bothriochloa ©. KUNTZE
Bothriochloa ischaemum (L.) KENG [Syn. : Dichanthium ischaemum (L.) ROBERTY ; An-
dropogon ischaemum L.]. (Barbon, pied-de-poule. Botriochloa. Bartgras). — 30-80 cm.
— Juin-août. — Hémicrypt. cesp. — Bord des chemins, coteaux secs. — RR, adventice ou
plus ou moins naturalisé, surtout dans les districts mér. — Région méditerranéenne, Europe
mér., Asie mér. — [*]
895
172. Poaceae
Epillets dépourvus d’arête; poils situés à leur base 2-4 fois aussi longs que
l’épillet. Plante long. rhizomateuse, gén. haute de 1,5-3 m
TR 1. Miscanthus sacchariflorus
Epillets munis d’une arête longue de 6-12 mm ; poils situés à leur base moins
de 2 fois aussi longs que l’épillet. Plante cespiteuse, gén. à rhizomes courts,
gén. haute au max. de 1,5 m 2. M. sinensis
OBS. — 1. - Ces espèces sont représentées en culture par des cultivars variés, notam-
ment certains à feuilles marquées de lignes longitudinales jaunâtres ou teintées de rou-
geâtre. Il est par ailleurs possible que certaines plantes soient d’origine hybride. Un hybride
de formule M. sacchariflorus * sinensis, à savoir M. Xgiganteus GREEF et DEUTER ex Hop-
KINSON et RENVOIZE, triploïde, a été propagé récemment ; c’est une plante très robuste et à
épillets mutiques (comme le premier de ses parents), dont il diffère surtout par la souche
très rameuse, à rhizomes épais de 1-2 cm (contre 0,6 cm au max. chez M. sacchariflorus).
Cette plante fait actuellement l’objet de cultures expérimentales en vue de la production de
biomasse ; elle pourrait devenir plus fréquente dans l’espace agricole dans les prochaines
années.
2.- Ces plantes ne semblent pas être fertiles dans nos régions, mais elles
peuvent s’étendre par développement des rhizomes.
1.— Miscanthus sacchariflorus (Maxm.) BENTH. (Syn. : M. saccharifer BENTH.). (Eulalie
fausse canne à sucre. Groot prachtriet. Zuckerrohr-Chinaschilf). — 150-300 cm. —
Juin-oct. — Hémicrypt. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins et les parcs. Sub-
spontané ou naturalisé localement : R, mais paraissant en extension dans le territoire de
la Flore. Abords des jardins, friches, fossés, bord des routes. — NE de l’Asie. — [*]
2.-— M. sinensis ANDErss. (Eulalie de Chine. Klein prachtriet. Kleine Chinaschilf). — 100-
150(-200) cm. — Juin-oct. — Hémicrypt. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins
et les parcs (beaucoup plus rarement que le précédent). Subspontané çà et là: RR.
Friches, fossés. — NE de l’Asie. — [*]
Epillet hermaphrodite ellipsoïdal, large d’env. 2 mm. Epillet mâle ou stérile attei-
gnant 6 mm de longueur, porté par un pédicelle env. de même longueur. Pani-
cule pyramidale-lancéolée. Plante vivace, rhizomateuse (mais gén. annuelle
dans nos régions), à feuilles larges de 2 cm au max. 2. $. halepense
1.— Sorghum bicolor (L.) Morncx [Syn. : S. vulgare PERS. ; Andropogon sorghum (L.)
BRoT.]. (Sorgho commun. Kafferkoren. Echte Mohrenhirse). — 80-200(-300) cm. —
Juill.-oct. — Thér. — Terrains vagues, bord des chemins. — R, adventice çà et là, sur-
tout au voisinage des villes et le long des autoroutes. — Originaire d'Asie mér. Cultivé
en grand dans les régions chaudes, jusqu’en Europe mér. —[*]
OBS. — Espèce très variable. Plusieurs taxons infraspécifiques, de systématique
complexe, ont été observés dans le territoire de la Flore.
2.— S. halepense (L.) PERS. [Syn. : Andropogon halepensis (L.) BroT.]. (Sorgho d’Alep.
Wilde sorgo. Wilde Mohrenhirse). — 50-250 cm. — Juill.-oct. — Thér. dans nos ré-
gions. — Bord des chemins (surtout sur des sols sablonneux meubles), terrains va-
896
172. Poaceae
gues, cultures, ballast des voies ferrées. — AR, adventice ou naturalisé dans le NW
du territoire de la Flore (surtout aux env. de Gand et le long des autoroutes) ; ailleurs :
parfois adventice. — Europe mér., Asie mér., Afrique du Nord, Macaronésie. Devenu
subcosmopolite des régions chaudes. — [*]
OBS. — Cette espèce, bien que paraissant stérile dans nos régions, a connu à
partir des années 80 une forte expansion dans le NW du territoire de la Flore, surtout
le long des autoroutes, mais elle ne semble que très localement naturalisée, ni a fortiori
en expansion.
Eleusine indica (L.) GAERTN. (Eleusine d’Inde. Plat handjesgras. Indische Eleusine). — 10-
50 cm. — Juill.-sept. — Thér. — Bord des chemins, terrains vagues, graviers des rivières.
— R-RR, adventice. — Régions tropicales et subtropicales du globe. — [*]
OBS. — 1. — Les plantes introduites dans le territoire de la Flore paraissent relever, au
moins pour une partie d’entre elles, de la subsp. africana (KENNEDY-O’BYRNE) S.M. PHizLips
[Syn. : E. coracana (L.) GAERIN. subsp. africana (KENNEDY-O’BYRNE) HILu et DE WET],
originaire d'Afrique tropicale. Celle-ci se caractérise par la glume inf. souvent 2-3-nervée,
longue de 2-3,2 mm, la sup. longue de 3-4,7 mm, et la lemme longue de 3,7-5 mm [chez la
subsp. indica, glume inf. 1-nervée, longue de 1,1-2,3 mm, la sup. longue de 1,8-2,9 mm, et
lemme longue de 2,4-3,6(-4) mm].
2. - Adventices : Eleusine coracana (L.) GAERTN. subsp. coracana et E. tri-
stachya (LAM.) LAM. (Syn. : E. oligostachya Link).
Feuilles vert foncé, larges de 6 mm au max., longues de 4-18 cm, planes dans
leur partie proximale et enroulées dans leur partie distale. Ligule formée par
une rangée de poils longs de 0,2-0,6 mm. Inflorescence composée de (1-)2-5
épis longs de 18 cm au max. Epillets longs de 11-15 mm. Anthères longues
de 4-6 mm, déhiscentes 1. Spartina maritima
Feuilles vert clair, larges de 4-15 mm, longues de 12-37 cm, entièrement planes
ou plus ou moins enroulées dans leur partie distale. Ligule formée par une
rangée de poils longs de (0,5-)1-2(-3) mm. Inflorescence composée de (2-)4-
8(-10) épis atteignant 25 cm de longueur. Epillets longs de (11-)13-19 mm.
Anthères longues de (4,5-)5,5-9(-10) mm, déhiscentes ou indéhiscentes ….
ZE 2. S. townsendii
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172. Poaceae
OBS. — Spartina pectinata LiNK, originaire d'Amérique du Nord, est parfois cultivé
pour l’ornement dans les jardins (surtout le cultivar ‘Aureomarginata”’) et a été observé à
l’état adventice. L’inflorescence, d’aspect très différent de celle des taxons traités ici, est
une grappe allongée d’épis d’épillets densément rapprochés ; les glumes, fortement dentées
sur la nervure médiane et courtement aristées, sont particulièrement typiques.
1.— Spartina maritima (CURT.) FERNALD [Syn.: $. stricta (AIT.) ROTH]. (Spartine raide,
Klein slijkgras. Kleines Schlickgras). — 20-50 cm. — Juill.-sept. — Hél. — Vases
salées et saumâtres; espèce pionnière. — Mar.: jadis AC en Zélande; actuellement
refoulé par le taxon suivant et en voie de disparition dans le territoire de la F lore;
disparu de Belgique. — Côtes atlantiques de l’ Ancien Monde, de la Zélande jusqu’au
Cap de Bonne-Espérance, côtes de la mer Adriatique. — +
OBS. — Les colonies de Spartina maritima se reconnaissent facilement parmi
celles de S. townsendii au port plus raide des plantes, à leur taille souvent moins élevée
et surtout à leur couleur franchement plus foncée.
S. townsendii H. et J. GRovEs (Spartine anglaise. Engels slijkgras. Englisches
Schlickgras). — 20-100(-150) cm. — Juill.-oct. — Hél. — Vases salées et saumâtres :
plante pionnière. — Mar. : C. — Côtes de l’Europe occ. En extension sur la plupart des
côtes des régions tempérées.
OBS. — 1.- Spartina townsendii est une plante d’origine hybride, résultant du
croisement de S. maritima avec une espèce américaine, $. alterniflora LoïsEL. Il a été
observé pour la première fois dans la baie de Southampton, en Angleterre, en 1870. Il
s’est ensuite largement répandu, loin des stations des parents. L'extension de cette gra-
minée, introduite volontairement dans nos régions en 1924, pour fixer des vases salées,
a fortement modifié la physionomie de la végétation de ces milieux; d’une vitalité
extraordinaire, cette plante supporte aisément l’immersion journalière dans l’eau salée.
2.-— Sous le nom de Spartina townsendii, on désigne au moins deux
taxons différents, répandus l’un et l’autre dans le territoire de la Flore : la var. fownsen-
dii, hybride diploïde stérile entre S. alterniflora et S. maritima, et la var. anglica (C.E.
HUBBARD) LAMBINON et MAQUET (Syn. : S. anglica C.E. HUBBARD), taxon tétraploïde
fertile qui s’est différencié à partir de cette souche. Ces plantes peuvent se distinguer
par les caractères suivants :
— var. townsendii : Anthères restant partiellement incluses à la floraison, indéhis-
centes, longues de (4,5-)5,5-6,5(-7,5) mm ; pollen avorté, ne dépassant pas 39 1m de
diam. Ligule longue de 1 mm au max. Axe de l’épi à partie terminale (au-delà de
l’insertion du dernier épillet) longue de 23(-29) mm au max. ;
— var. anglica : Anthères bien exsertes de l’épillet à la floraison, déhiscentes, lon-
gues de (7-)8-9(-10) mm ; pollen normal, de 43-60 um de diam. Ligule longue de 1-2
(-3) mm. Axe de l’épi à partie terminale (au-delà de l’insertion du dernier épillet) lon-
gue de (18-)24-35(-50) mm. Plante gén. plus robuste que la précédente.
Ces deux taxons sont souvent traités par les auteurs récents comme des espèces
autonomes (ou plus exactement l’un comme un hybride au sens strict et l’autre comme
une espèce hybridogène), mais des intermédiaires, présumés triploïdes, peuvent s’ob-
server ; ils sont souvent difficiles à distinguer de la var. anglica, si ce n’est par leur
pollen gén. stérile, de 37-45(-52) um de diam. En outre, ces différentes plantes ne
semblent pas montrer de différences écologiques significatives.
898
172. Poaceae
4.— E. pilosa (L.) BEAUv. subsp. damiensiana (BONNET) THELL. [Syn.: E. pilosa (L.)
BEAUV. subsp. multicaulis (STEUD.) TZVELEV ; E. multicaulis StEuD.]. (Eragrostis mul-
ticaule. Straatliefdegras. Japanisches Liebesgras). — 10-30(-40) cm. — Août-oct. —
Thér. — Bord des chemins, souvent entre les pavés, endroits piétinés, terrains vagues.
— Mar. F1. (surtout env. de Gand) : AR ; Camp., Brab. : R-RR; Mosan : RR. — Pro-
bablement originaire d’Asie or. Devenu subcosmopolite des régions tempérées.
OBS. — Ce taxon, en expansion en Europe moyenne, est susceptible de se ré-
pandre ailleurs dans le territoire de la Flore.
5.— E. mexicana (HORNEM.) Link (Eragrostis du Mexique. Mexicaans liefdegras. Mexi-
kanisches Liebesgras). — 20-100 cm. — Août-oct. — Thér. — Bord des chemins,
terrains vagues. — R-RR, adventice. — Amérique. — [*]
OBS. — Espèce variable, que certains auteurs divisent en deux taxons, en principe
bien caractérisés, mais entre lesquels existent des intermédiaires apparemment assez
fréquents :
— E. mexicana s. str. : Plante dépassant rarement 50 cm de hauteur. Pas de glandes
sur les feuilles. Pédicelles égaux aux épillets ou plus longs. Lemme souvent longue de
plus de 2 mm ;
— E. neomexicana VASEY : Plante gén. plus élevée. Présence de glandes sur les
gaines et le limbe foliaires. Pédicelles gén. plus courts que les épillets. Lemme longue
au max. de 1,8 mm.
Les deux taxons ont été rencontrés dans le territoire de la Flore, mais les récoltes
récentes se rapportent au second.
6.— E. virescens J. PRESL [Syn. : Æ. mexicana (HoRNEM.) Link subsp. virescens (J. PRESL)
S.D. Kocn et SANCHEZ VEGA]. (Eragrostis verdâtre. Bleek liefdegras. Grünliches
Liebesgras). — 30-70 cm. — Août-oct. — Thér. — Bord des chemins et des canaux,
terrains vagues. — RR, adventice ou peut-être en voie de naturalisation (env. d’Anvers
et de Gand,...). — Amérique du N sud-occ., Amérique centr. et mér. Naturalisé en
Afrique mér. et or. — [*]
OBS. — Taxon de valeur discutée, parfois subordonné à Eragrostis mexicana, vu
l’existence d’intermédiaires. Certaines populations du territoire de la Flore sont cri-
tiques et devront être réétudiées. C’est Le cas en particulier de certaines populations des
env. de Gand (F1.), peut-être hybridogènes entre Æ. virescens et E. mexicana, décrites
d’abord des env. de Gand sous le nom de E. virescens J. PRESL subsp. verloovei PORTAL
et trouvées en 2009 dans le Camp. ; ce taxon se distingue d’E. virescens subsp. vires-
cens par les pédicelles gén. un peu plus longs que les épillets, ceux-ci plus opaques, et
les aisselles des rameaux primaires poilues.
Leersia oryzoides (L.) SwarTz (Syn. : Oryza clandestina A. BRAUN). (Leersie faux riz.
Rijstgras. Reisquecke). — 40-150 cm. — Août-sept. — Hél. ou Hémicrypt. — Bord des
900
172. Poaceae
eaux. — Camp. Fluv. (surtout mér.), Mosan, Ard. (surtout mér. et Oesling), Lorr., Champ,
Tert. par. : R-RR ; F1., Brab. : RR ; ailleurs : probablement disparu ou nul. — Zone tempé-
rée de l’hémisphère boréal, Amérique centr. et mér.
OBS. — 1. - La panicule est souvent incluse dans la gaine de la feuille sup. et la plante
est alors cléistogame.
2.— A l’état végétatif, la plante se reconnaît à sa couleur vert jaunâtre, à ses
touffes lâches avec des pousses stériles obliques et surtout à ses feuilles très scabres (de bas
en haut dans la partie inf. du limbe et de haut en bas dans sa partie sup.).
Danthonia decumbens (L.) DC. [Syn. : Sieglingia decumbens (L.) BERNH. ; Triodia de-
cumbens (L.) BEAUV.]. (Danthonie tridentée. Tandjesgras. Dreizahn). — 15-60 cm. — Juin-
juil. — Hémicrypt. cesp. — Landes, pelouses, clairières, bord des chemins, sur des sols
siliceux ou argileux. — Camp., Ard. : AC ; Boul., Mosan, Lorr. (surtout sept.), Eifel centr. :
AR ; Mar, F1, Pic. (surtout NW), Brab., Tert. par. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf
N), Asie Mineure, Afrique du Nord, Madère. — (Fig. 12, p. 893).
OBS. — On a décrit sous le nom de Danthonia decumbens (L.) DC. subsp. decipiens
O. ScHwarz et BÂSSLER ex BÂSSLER une variante grêle, en touffes lâches, liée à des sols
basiques ; la possibilité de distinguer réellement ce taxon sur une base morphologique de-
meure très incertaine.
901
172. Poaceae
a. subsp. caerulea. — 10-100(-150) em. — Camp., Ard. : C ; F1. : AC-AR; Mar. mér.,
Brab. occ. et centr., Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AR ; ailleurs : R-RR. — Eu-
rope, Asie occ., Afrique du Nord.
b. subsp. arundinacea (SCHRANK) K. RICHT. [Syn. : M. arundinacea SCHRANK ; M. cae-
rulea (L.) MoENCH subsp. litoralis (Hosr) Br.-BL. ; M. caerulea (L.) MoENCH subsp. al-
tissima (LINK) DoMN]. — 100-200(-250) cm. — A l’état spontané, connu seulement de
Lorr. française, principalement sur marne et calcaire marneux; à rechercher ailleurs.
Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins (et représenté par plusieurs cultivars)
et rarement subspontané. — Europe centr., Caucase; aire mal connue. — *
18. Nardus L.
Nardus stricta L. (Nard. Borstelgras. Borstgras). — 10-30 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt.
cesp. — Landes, prairies maigres, sur des sols siliceux ou plus ou moins tourbeux. —
Camp. Ard., Eifel centr. : AC-AR; F1, Lorr. sept. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe,
Asie occ., Afrique du Nord (montagnes), Groenland, Amérique du Nord or. — (Fig. 14,
p. 893).
OBS. — A l’état végétatif, la plante se distingue des autres graminées cespiteuses à
feuilles filiformes, par ses gaines basales persistantes, luisantes, et par sa ligule courte,
arrondie.
19. Milium L.
Milium effusum L. (Millet des bois. Bosgierstgras. Flattergras). — 50-160 cm. — Mai-
juin. — Hémicrypt. — Bois, lisières et coupes forestières, sur des sols fertiles. — C-AC,
sauf Camp. : R, F1, Champ. : RR et Mar. : nul. — Europe, Asie tempérée, Amérique du
Nord or.
OBS. — Milium vernale Bie8. subsp. scabrum (L.C.M. Ricx.) K. RicHT. (Syn. : M. sca-
brum L.C.M. Ricx.) ne paraît pas exister dans le territoire de la Flore, mais il a été récolté un
peu au N de celui-ci. Ce taxon est une plante peu élevée (10-20 cm) et annuelle, du littoral
du SW de l’Europe, à gaines foliaires scabres (gaines lisses chez M. effusum) et à panicule
longue au max. de 8 cm, contractée et à axe scabre (panicule longue de 10-30 cm, étalée et
à axe lisse chez M. efjusum).
Plante annuelle, haute de 10-80 cm. Gaine de la feuille sup. enflée. Panicule
dense, ovoïde ou courtement cylindrique. « Glumes ext. » (glumes pro-
prement dites) pourvues d’une aile élargie sur la carène. « Glumes int. »
(lemmes des 2 fleurs stériles réduites) égalant env. la 1/2 de la fleur fertile
BR D OR en 2. P. canariensis
OBS. — Adventices : Phalaris aquatica L., P brachystachys LINK, P. minor RETz. et P.
paradoxa L. var. paradoxa et var. praemorsa (Lam.) Coss. et DURIEU.
1. — Phalaris arundinacea L. [Syn. : Phalaroides arundinacea (L.) RAUSCHERT ; Typhoides
arundinacea (L.) MoENCH ; Baldingera arundinacea (L.) Dum.; Digraphis arundinacea
(L.) Trnx.]. (Baldingère. Rietgras. Rohr-Glanzgras). — 50-150(-200) cm. — Juin-juill.
— Hél. ou Hémicrypt. — Bord des eaux, lieux humides ou marécageux. — C-AR. —
Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal, Afrique or. (montagnes) et mér.
902
172. Poaceae
OBS. — 1. On cultive pour l’ornement dans les parcs et les jardins Phalaris
arundinacea L. var. picta L., à feuilles marquées de lignes longitudinales blanches ou
jaunâtres. Ce taxon d’origine horticole est parfois subspontané.
2.— Voir l’obs. sous Phragmites australis, p. 901.
2.-— P. canariensis L. (Alpiste des Canaries. Kanariezaad. Echtes Glanzgras, Kanarien-
gras). — 10-80 cm. — Juin-oct. — Thér. — Décombres, terrains vagues, bord des
chemins. — AR-R, adventice. Parfois cultivé dans les jardins pour ses semences desti-
nées aux oiseaux. — Région méditerranéenne, Macaronésie ? Devenu subcosmopolite.
={*]
Hierochloe odorata (L.) BEAUV. [Syn. : Anthoxanthum nitens (WEBER) SCHOUTEN et VELD-
KAMP]. (Hierochloé odorant. Veenreukgras. Duftendes Mariengras). — 20-60 cm. — Avr.-
mai. — Hémicrypt. — Prairies marécageuses, fossés. — Mar. sept. (Pays-Bas), F1. (Saint-
Nicolas), Camp. sept., Fluv. sept. (Pays-Bas) : RR, en voie de disparition. — Zones tempé-
rée et froide de l’hémisphère boréal.
903
172. Poaceae
OBS. — 1. - Comme les flouves, cette espèce dégage, à l’état sec, une odeur caracté-
ristique de coumarine.
2. — Cette espèce, connue jusqu’il y a peu, dans le territoire de la Flore, uni-
quement aux Pays-Bas, a été découverte en 2002 en une station belge.
904
172. Poaceae
Arête dépassant long. les glumes, genouillée, flexueuse, non courbée en crochet.
Epillets longs de 5-6 mm. Plante à souche émettant de fins rhizomes ; tige
et gaines foliaires glabres ou éparsement velues, les nœuds munis de poils
beaucoup plus denses dirigés vers le bas 2. H. mollis
OBS. — L’hybride entre ces deux espèces (Holcus *hybridus K. WEIN), rare ou mé-
connu, a été signalé dans le territoire de la Flore.
1.-— Holcus lanatus L. (Houlque velue. Gestreepte witbol. Wolliges Honiggras). — 20-80
cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Prairies, bord des chemins, terrains vagues, lisières
et coupes forestières. — CC-C. — Europe, Asie occ. et or., Afrique du Nord, Macaro-
nésie, Amérique du Nord. Devenu subcosmopolite (surtout régions tempérées).
2. H. mollis L. (Houlque molle. Gladde witbol. Weiches Honiggras). — 20-80 cm. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Bois, lisières et coupes forestières, haies, friches, de préfé-
rence sur des sols siliceux. — Camp., Ard. : C ; F1. Pic. sept., Brab. (sauf or.), Mosan,
Lorr. sept. et occ. (Argonne) : AC ; ailleurs : R-RR. — Europe occ. et moyenne, Ma-
dère.
OBS. — L'espèce reste souvent stérile dans les bois. Elle est néanmoins facile-
ment reconnaissable à ses caractères végétatifs : poils longs, obliques vers le bas aux
nœuds, souche rhizomateuse (rhizomes fragiles, se brisant facilement !).
Gaudinia fragilis (L.) BEAUv. (Gaudinie. Gaudinia. Âhrenhafer). — 10-60 cm. — Mai-
juill. — Thér. — Prairies à faucher, friches, bord des chemins, terrains vagues. — Boul.
Pic. mér., Mosan, Lorr., Tert. par. : RR ; ailleurs : parfois adventice. — Europe mér., Asie
Mineure, Afrique du Nord, Macaronésie.
905
172. Poaceae
— Lieux arides, gén. sur des sols calcaires. — Mosan, Eïifel centr. : jadis RR, probablement
disparu. — Europe mér. et médiane, Asie Mineure, Afrique du Nord. — Ÿ
Arrhenatherum elatius (L.) BEauv. ex J. et C. PRESL (Syn. : Avena elatior L.). (Fromen-
tal. Glanshaver, Frans raaigras. Glatthafer). — 60-150 cm. — Mai-sept. — Hémicrypt. —
Prairies et friches sur des sols fertiles ou amendés, frais à secs, digues, bord des chemins.
— Europe, Asie occ., Afrique du Nord, Macaronésie. Devenant subcosmopolite (régions
tempérées). — (Fig. 17, p. 893). — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :
Pas de tubercules à la base de la plante (mais le ou les entrenœuds inf. parfois un peu épais-
sis, surtout dans des stations sèches). Nœuds inf. de la tige gén. glabres
drnenrnensennnennrnenieenneneneeenneenneeeeenenneeneenieeneeeenneenneesen este eseeneeenesne a. subsp. e/atius
Présence à la base de la plante d’un chapelet de 2-6 tubercules (entrenœuds inf. fortement
renflés, d’env. 6-10 mm de diam.). Nœuds inf. de la tige souvent pubescents. Floraison
gén. un peu plus tardive que le précédent b. subsp. bulbosum
a. subsp. e/atius. — CC, sauf Ard. : AC.
subsp. bulbosum (WiiLp.) SCHÜBL. et MARTENS [Syn. : var. bulbosum (WiLLDp.) SPEN-
NER]. — F1. Pic. occ., Brab. occ., Lorr. : RR ; ailleurs : signalé jadis en quelques sta-
tions, à rechercher. En régression dans le territoire de la Flore. — Surtout dans la partie
SW de l’aire de l’espèce.
OBS. — 1. Cette graminée est une plante fourragère d’excellente qualité.
2.— Arrhenatherum elatius se distingue des Avena (qui sont des plantes an-
nuelles) et des Avenula (qui sont vivaces, comme Arrhenatherum) par la fleur inf. gén. mâle,
alors qu’elle est hermaphrodite chez ces deux derniers genres. Voir aussi la clé du genre
Avenula, p. 906.
Trisetum flavescens (L.) BEAUV. (Syn. : Avena flavescens L.). (Avoine dorée. Goudhaver.
Goldhafer). — (10-)20-80 cm. — Juin. — Hémicrypt. — Prairies, pâturages, de préférence
sur des sols fertiles. — Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : C ; Mar, Boul., Pic., Brab,,
Champ. : AC ; F1, Camp., Ard. : AR. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.
OBS. — Espèce très variable en ce qui concerne les dimensions, la couleur, la pubes-
cence (certaines formes sont glabres), etc.
1 Limbe et gaine des feuilles glabres, scabres; limbe raide, vert glauque. Ra-
meaux inf. de la panicule disposés par 1-3. Pédicelles raides, épaissis
sous les épillets. Les deux glumesà 3 nervures. Epilletsà 3-5 fleurs ….
RER NT SR 1. Avenula pratensis
Limbe et gaine des feuilles plus ou moins pubescents (voir surtout les gaines
des feuilles inf.) ; limbe souple, vert franc. Rameaux inf. de la panicule
disposés par 3-8. Pédicelles grêles, non ou faiblement épaissis sous les
épillets. Glume inf. à 1 nervure ; la sup. à 3 nervures 2
2 Rameaux inf. verticillés par 3-5, chacun portant 1-3 épillets ; ceux-ci à 2-3
fleurs. Lemme longue de 10-14 mm. Ligule atteignant 8 mm de lon-
gueur. Plante pubescente 2. A. pubescens
906
172. Poaceae
Rameaux inf. verticillés par 5-8, chacun portant plus de 3 épillets ; ceux-ci à
2 fleurs fertiles. Lemme longue de 8-10 mm. Ligule longue de 1-3 mm.
Plante glabrescente ou légèrement velue … 26. Arrhenatherum p. 906
OBS. — Adventice : Avenula bromoides (GouaAN) H. Scxozz [Syn. : Helichtotri-
chon bromoides (Gouan) C.E. HuBBARD|.
1.— Avenula pratensis (L.) Dum. [Syn. : Avena pratensis L. ; Helictotrichon pratense (L.)
BESsER ; Avenochloa pratensis (L.) HocuB]. (Avoine des prés. Beemdhaver. Trift-Wie-
senhafer). — 30-80 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. — Pelouses et prairies sèches,
coteaux arides, de préférence sur des sols calcarifères. — Lorr., Eifel centr. : AR ; Pic.
(surtout mér.), Champ. Tert. par. : R ; Boul., Brab. or. (sur craie), Mosan (surtout NE),
Ard. or. (Oesling) : RR. — Europe, Asie occ.
2.— A. pubescens (Hups.) Dum. [Syn. : Avena pubescens Hubs. ; Helictotrichon pubescens
(Hups.) Pincer; Avenochloa pubescens (Hups.) Hozus; Homalotrichon pubescens
(Hups.) Bari, GaALAsso et BRaccHi]. (Avoine pubescente. Zachte haver. Flaumiger
Wiesenhafer, Flaumhafer). — 30-100 cm. — Mai-juin. — Hémicrypt. — Pelouses et
prairies sèches, coteaux arides, de préférence sur des sols calcarifères. — Mar., Mosan,
Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC ; Boul., Pic. : AR ; Brab. : AR-R ; ailleurs :
RR ou nul. — Europe (sauf S), Asie médiane.
907
(72 . Poaceae
908
172. Poaceae
micrypt. cesp. — Forêts, landes, pelouses, toujours sur des sols acides ou sur l’humus
brut. — Camp., Ard., Eifel centr. : CC-C ; Brab., Mosan, Lorr. sept. : AC ; ailleurs :
AR-R, sauf Mar. et Champ. : nul. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
OBS. — 1. -— La panicule à rameaux flexueux est particulièrement caractéristique.
2. — En sous-bois, notamment dans les plantations de conifères, la plante
demeure souvent stérile. Elle se reconnaît à son port cespiteux et à ses feuilles allon-
gées, vert clair, relativement souples, lisses et glabres.
D. setacea (Hups.) HACK. [Syn. : Aira setacea Hups.; Deschampsia discolor (THüILL.)
BEauv.]. (Canche des marais. Moerassmele. Borst-Schmiele). — 30-60 cm. — Juill.-
août. — Hémicrypt. cesp. ou Hél. — Bord des mares oligotrophes, sur des sols siliceux
ou tourbeux. — Camp., Tert. par. : RR ; jadis en F1., Pic. et Brab. En régression dans le
territoire de la Flore. — Europe occ., du N de l'Espagne au S de la Scandinavie.
909
172. Poaceae
Panicule étalée, lâche, longue de (1-)2-10 cm, à pédicelles 1-3 fois aussi longs
que les épilllets. Ligule atteignant 6 mm de longueur … 2. A. caryophyllea
1.-— Aira praecox L. (Canche printanière. Vroege haver. Frühe Haferschmiele). — 3-20
(-30) cm. — Avr.-mai, rarement juill.-août. — Thér. — Pelouses ouvertes; espèce
pionnière des sols sablonneux ou gréseux, dépourvus de calcaire et d’humus, terrils.
— Mar. (surtout dunes décalcifiées), FL, Camp. : AC ; Pic. (surtout sept.), Brab., Lorr.
sept., Tert. par.: AR ; Mosan, Ard. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe occ., Macaro-
nésie.
2.-— A. caryophyllea L. (Canche caryophyllée. Zilverhaver. Nelken-Haferschmiele). —
Mai-juin(-août). — Thér. — Pelouses ouvertes, moissons, ballast des voies ferrées,
terrils ; espèce pionnière des sols siliceux pauvres. — Deux sous-espèces dans le terri-
toire de la Flore :
Epillets écartés au sommet des rameaux ultimes de l’inflorescence, longs d’env. 3 mm,
non ventrus à la base. Tiges grêles (diam. : env. 0,7 mm), atteignant 40 cm de
hauteur, formant de petites touffes lâches ou parfois solitaires. Feuilles atteignant
0,5 mm de largeur a. subsp. caryophyllea
Epillets rapprochés-fasciculés au sommet des rameaux ultimes de l’inflorescence,
longs de 2,5 mm au max., plus ou moins ventrus à la base. Tiges plus robustes
(diam. : jusque 1,3 mm), atteignant 60 cm de hauteur, formant gén. des touffes
plus ou moins denses. Feuilles atteignant 1,5 mm de largeur
b. subsp. multiculmis
a. subsp. caryophyllea. — 4-40 cm. — Camp.: AC; Mar, FI, Pic. sept., Brab.,
Lorr. occ. et sept., Tert. par.: AR; ailleurs: RR ou nul. _ Europe (sauf N), Asie
Mineure, Afrique sept., or. (montagnes) et mér., Macaronésie.
b. subsp. multiculmis (DuM.) BoNNiER et LAYENS (Syn.: Aira multiculmis Du. ; À.
caryophyllea L. var. major GAUDIN ex Ducomm.). — 10-60 cm. — Distribution
mal connue : R-RR partout ; indigénat très douteux. — Europe mér. et sud-occ.,
[F7]
34. Mibora ADANS.
Mibora minima (L.) Desv. (Mibora. Dwerggras. Zwerggras). — 3-15 cm. — Mars-mai,
parfois août-sept. — Thér. — Dunes décalcifiées, chemins et pépinières, surtout sur des sols
sablonneux. — Tert. par. : R ; Mar., Champ. : RR; FI., Camp. : RR, naturalisé ; ailleurs :
disparu (probablement indigène jadis en Brab. occ.) ou adventice. — Europe mér. et sud-
occ., Afrique du Nord. — (Fig. 21, p. 893).
Anthères longues de 2-2,5 mm. Epi droit ou plus ou moins arqué (Fig. 22, p.
893). Tige gén, nue dans le haut en fin de HOrAÏSON sens
eorererenennen een ennne nee e een neneseseseeonennseeese eee
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172. Poaceae
Feuilles enroulées, même à l’état frais, montrant des côtes lisses ou à peine scabres. Epi
long de 3-9 cm. Epillets à 2-6 fleurs. Plante haute de 25-60 cm, du littoral
Rs On en RO TER CR b. subsp. maritimus
a. subsp. campestris (Chiendent des champs. Veldkweek. Feld-Quecke). — 40-120
cm. — Lisières forestières, sur craie. — Champ. : RR (au N de Châlons-sur-
Marne) ; à rechercher dans le Tert. par. — SW de l’Europe. — Médicinal. — *
b. subsp. maritimus (TZVELEV) LAMBINON [Svyn. : Elytrigia maritima TzvVELEv; E.
campestris (GoDr. et GREN.) KERGUÉLEN subsp. maritima (TZVELEV) H. ScHoLz ;
Elymus repens (L.) GouLp subsp. arenosus auct. non (SPENNER) MELDERIS ; Ely-
trigia repens (L.) DESv. ex NEvskI subsp. arenosa auct. non (SPENNER) À. LÔVE].
(Chiendent des sables. Zandkweek. Strand-Quecke). — 25-60 cm. — Dunes, prés
salés sableux. — Mar. : distribution et fréquence à étudier (confondu jusqu’il y a
peu avec £. athericus, E. repens et divers hybrides). — Côtes atlantiques du nord
de l’Espagne à la Scandinavie mér.
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 4 (Elymus athericus).
REM. — Le genre est facile à distinguer des Elymus par ses épillets appliqués contre
l’axe par l’un de leurs côtés et pourvus d’une seule glume (sauf l’épillet terminal qui pos-
sède 2 glumes).
1 Lemme mince-membraneuse, 4-5 fois aussi longue que large. Glume au plus
1,5 fois aussi longue que la lemme inf., plus courte que l’épillet. Plantes
vivaces, bisannuelles ou annuelles 2
Lemme coriace-cartilagineuse, env. 3 fois aussi longue que large. Glume au
moins 2 fois aussi longue que la lemme inf. Plantes annuelles, à tiges
solitaires ou en touffes lâches (groupe de L. temulentum) 3
2 Lemmes mutiques. Epillets à 6-10 fleurs. Glume gén. plus longue que la
lemme inf., ne s’écartant pas de l’axe pendant la floraison (Fig. 4, p.
875). Tige lisse vers le haut. Feuilles pliées longitudinalement avant leur
étalement, larges de 6 mm au max., vert foncé. Plante vivace, cespi-
É 1. Lolium perenne
Lemmes gén. aristées, surtout celle des fleurs sup. Epillets gén. à 10-14
fleurs, parfois jusqu’à 20(-25). Glume plus courte que la lemme inf,
s’écartant de l’axe pendant la floraison. Tige gén. scabre vers le haut.
Feuilles enroulées par les bords avant leur étalement, atteignant 10 mm
de largeur, vert clair. Plante annuelle ou bisannuelle, lâchement cespi-
teuse ou plus rarement à tiges solitaires 2. L. multiflorum
3 Glume égalant ou dépassant l’épillet, rarement plus courte que celui-ci, lon-
gue de (7-)10-30 mm. Epillets longs de (8-)12-25 mm. Lemmes mu-
tiques ou aristées, celle des fleurs inf. longue de 4,6-8,5 mm. Feuilles
fermes, atteignant 10 mm de largeur. Tige robuste, raide
snneeennsenennnneesennnnnee sense eeenneeeennneeeeennneeeeeeseeeeeeeneee 3. L. temulentum
Glume gén. plus courte que l’épillet, longue de 5-12(-15) mm. Epillets longs
de 7-12(-15) mm. Lemmes gén. mutiques, celle des fleurs inf. longue de
3,5-5(-5,5) mm. Feuilles assez souples, larges d’env. 7 mm. Tige grêle,
SOUDE a en 4. L. remotum
914
172. Poaceae
OBS. — 1.-— On rencontre chez les différentes espèces des individus monstrueux
à inflorescence ramifée; leur identification est souvent assez déroutante. D’autres
monstruosités, notamment une à épi court, large, en forme de crête, constitué d’épillets
contigus disposés sur deux rangs, s’observent aussi, principalement chez Lolium pe-
renne.
2.-— Adventices : Lolium persicum Boss. et HOHEN., L. rigidum GAUDIN
(Syn. : L. strictum C. PRESL) et L. subulatum Vis.
OBS. — 1.-— Les plantes rencontrées dans le territoire de la Flore sont le plus
souvent des cultivars (voir l’obs. 3 ci-avant).
2.- Lolium multiflorum s’hybride très rarement avec Festuca pratensis
ou avec À arundinacea (voir 68bis. XFestulolium p. 964).
915
172. Poaceae
39. Secale L.
Secale cereale L. (Syn. : Triticum secale SaisB.). (Seigle. Rogge. Roggen). — 50-180 cm.
— Juin-juill. — Thér. — Cultivé en grand pour ses grains, surtout sur les sols pauvres où
le froment réussit mal, en Camp. en Ard. et en Lorr. sept. notamment. Parfois subspontané
ou adventice. — Origine culturale : SW de l’Asie. — Médicinal. — (Fig. 25, p. 893). — [*]
1 Caryopse restant enfermé dans les glumelles. Axe de l’épi fragile, se désar-
ticulant à maturité sous chaque épillet 2
Caryopse se séparant aisément des glumelles. Axe de l’épi non fragile, ne se
désarticulant pas à maturité 3
2 Epi comprimé-distique, compact, dressé, long de 4-7 cm (arêtes exclues).
Epillets à 2 fleurs, dont une seule fertile 1. Triticum monococcum
Epi tétragone, plus ou moins lâche, dressé puis gén. courbé à maturité, long
de 8-15 cm (arêtes exclues). Epillets à (2-)3-5 fleurs, dont gén. 2 fer-
tiles 2. T. spelta
3 Glumes à carène aiguë, bien marquée sur toute la hauteur. Axe de l’épi muni
de petites touffes de poils sous les épillets. Lemme long. aristée. Epi té-
tragone, parfois rameux à la base. Tige pleine ou creuse, à paroi épaisse
3. T. turgidum
Glumes à carène bien marquée dans le haut, arrondies sur le dos dans le bas.
Axe de l’épi dépourvu de petites touffes de poils. Lemme brièvement
aristée ou mutique. Epi subtétragone. Tige creuse, à paroi mince
D 4. T. aestivum
OBS. — 1.-—Adventices (ou très rarement cultivés et parfois subspontanés ja-
dis) : Triticum compactum Host [Syn. : T: aestivum L. subsp. compactum (Hosr) Mac
Key], T dicoccon (SCHRANK) SCHÜBL. [Syn. : T turgidum L. subsp. dicoccon (SCHRANK)
THeLc.] et T durum Desr. [Syn. : T turgidum L. subsp. durum (Desr.) HusnoT].
2. — La différence morphologique entre les divers Triticum cités ici, tous
d’origine culturale, ne correspond qu’imparfaitement aux différences génétiques entre
ces taxons. Certains auteurs préfèrent dès lors un système taxonomique répartissant les
nombreux cultivars de façon plus conforme à ces dernières caractéristiques, à savoir :
— taxon diploïde : T monococcum ;
— taxons tétraploïdes : T turgidum (comprenant les subsp. furgidum, dicoccon,
durum et polonicum) ;
— taxons hexaploïdes : T aestivum (comprenant les subsp. aestivum, compactum
et spelta).
l.— Triticum monococcum L. (Engrain, petite épeautre. Eenkoorn. Einkorn). — 60-
150 cm. — Juin-juill. — Thér. — Rarement cultivé jadis pour ses grains, sur les sols
pauvres et rarement subspontané ou adventice. — Originaire du SE de l’Europe et
d’Asie Mineure. — [*]
2.— T. spelta L. [Syn. : T aestivum L. subsp. spelta (L.) THELL.]. (Epeautre. Spelt. Spelz,
Dinkel). — 60-140 cm. — Juin. — Thér. — Cultivé, surtout jadis, pour ses grains, sur
des sols pauvres (Mosan, Ard., Lorr. sept.). Parfois subspontané ou adventice. — Pro-
bablement originaire du SW de l’Asie. — [*]
916
172. Poaceae
3. — T. turgidum L. (Blé barbu, gros blé. Engelse tarwe. Rauh-Weizen). — 70-160 cm.
— Juin-juill. — Thér. — Rarement cultivé jadis pour ses grains. RR, subspontané ou
adventice. — Probablement originaire d’Asie Mineure. — [*]
4,- T. aestivum L., nom. conserv. (Syn. : T hybernum L., nom. rejic. ; T sativum LaM. ;
T. vulgare Vi). (Blé commun, froment. Gewone tarwe. Saat-Weizen). — 70-160
cm. — Juin. — Thér. — Cultivé en grand pour ses grains, sur les sols fertiles. Souvent
subspontané ou adventice. — Probablement originaire du SW de l’Asie. — Médicinal.
as à
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172. Poaceae
918
172. Poaceae
Epillets médians dressés et épillets latéraux étalés, ce qui donne à l’épi une section
transversale à peu près carrée (épillets fertiles disposés sur 4 rangs). Epi gén. assez
lâche, plus ou moins penché a. subsp. vulgare
Epillets tous étalés, ce qui donne à l’épi une section transversale à peu près hexagonale
(épillets fertiles disposés sur 6 rangs). Epi compact, dressé
Hordelymus europaeus (L.) JESSEN ex HARZ [Syn. : Elymus europaeus L. ; Hordeum eu-
ropaeum (L.) ALr.]. (Orge des bois. Bosgerst. Waldgerste). — 40-120 cm. — Juin-juill.
— Hémicrypt. — Bois sur des sols calcaires, surtout dans les clairières et dans les chemins
forestiers. — Lorr., Eifel centr. : R ; Mosan, Ard., Tert. par. : RR. — Europe (sauf N), SW
de l’Asie, Afrique du Nord (montagnes).
Ammophila arenaria (L.) LINK (Oyat commun. Helm. Gewôhnlicher Strandhafer). — 60-
100 cm. — Juin-juill. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. cesp. — Dunes maritimes non fixées,
sables dénudés. — Mar. : CC ; Camp. : RR. — Côtes de l’Europe occ. (sauf N) ; très rare
à l’intérieur (introduit ?).
OBS. — Plante précieuse pour la fixation des sables mobiles (grâce à ses très longs
rhizomes) et souvent plantée à cet effet.
OBS. — Hybride intergénérique de port plus robuste que l’oyat commun, parfois plan-
té pour fixer des sables mobiles.
919
172. Poaceae
920
172. Poaceae
6.— A, aequalis SoBoL. (Syn. : À. fulvus SMITH). (Vulpin roux. Rosse vossenstaart. Rot-
gelbes Fuchsschwanzgras). — 15-60 cm. — Mai-oct. — Gén. Thér., parfois Hél., Hé-
micrypt. ou Hydrohémicrypt. — Etangs, mares et fossés asséchés ; parfois flottant dans
l’eau. — Camp., Fluv., Lorr. : AR ; F1., Brab., Mosan (surtout occ.), Ard. : R ; ailleurs :
RR ou nul. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
Glumes entières au sommet, mutiques. Lemme mutique. Plante gén. vivace, sto-
lonifère, ou parfois annuelle 2. P. viridis
OBS. — Adventice (ou localement naturalisé aux env. d'Anvers) : Polypogon mari-
timus WILLD.
921
172. Poaceae
46. Lagurus L.
Lagurus ovatus L. (Queue de lièvre. Hazenstaart. Hasenschwanzgras, Samtgras). — 10-50
cm. — Juin-août. — Thér. — Dunes rudéralisées, terrains vagues, bord des chemins. —
Mar., Pic., Tert. par. : R-RR, naturalisé; ailleurs : parfois adventice. Parfois cultivé pour
l’ornement dans les jardins (confection de « bouquets secs »). — Région méditerranéenne,
SW de l’Europe, Macaronésie. — [*]
44. Melica uniflora : épillet (les deux glumes séparées du reste de l’épillet)
(x 2).
45. Melica nutans: épillet (les deux glumes séparées du reste de l’épillet)
(* 2).
46. Cynosurus cristatus: épillet stérile, dépourvu de glumes, en forme de
peigne, et épillet fertile (* 3).
47. Briza media : épillet (x 2).
922
172. Poaceae III
Alopecurus pratensis : épillet montrant les glumes soudées dans leur 1/3
inf. (X 3).
Alopecurus geniculatus : étamines et gynécée (* 3).
Alopecurus aequalis : étamines et gynécée (* 3).
Phleum arenarium : glumes (* 3).
Phleum phleoides : glumes (* 3).
Phleum pratense : glumes (* 3).
Calamagrostis arundinacea : lemme (* 5).
Calamagrostis canescens : lemme (* 5).
Agrostis canina : partie sup. de la gaine foliaire et ligule (* 3).
Agrostis capillaris : partie sup. de la gaine foliaire et ligule (* 3).
Agrostis stolonifera : partie sup. de la gaine foliaire et ligule (* 3).
Agrostis gigantea : partie sup. de la gaine foliaire et ligule (* 3).
Agrostis canina : lemme munie de son arête (X 10).
Melica uniflora : partie sup. de la gaine foliaire et ligule (x 2).
Melica nutans : partie sup. de la gaine foliaire et ligule (* 2).
023
172. Poaceae
924
172. Poaceae
1 Epillets pourvus d’une fleur rudimentaire se présentant sous forme d’un pro-
longement de l’axe de l’épillet à l’ext. de la paléole de la fleur fertile
(forte loupe !). Lemme verdâtre, ni hyaline ni membraneuse, à arête
dorsale. Poils à la base de la fleur fertile plus courts, aussi longs ou plus
longs Que 6 lGRRS crmmemeeonmenesanmnenensNmmnsRamemmneuns 2
Pas de fleur rudimentaire. Lemme membraneuse-hyaline, à arête terminale
ou dorsale. Poils à la base de la fleur fertile gén. nettement plus longs
que la lemme ss =
2 Arête implantée dans la moitié sup. de la lemme, dépassant à peine celle-
ci. Ligule de la feuille sup. longue de 6-13 mm. Pollen avorté (micro-
SCODS Lane mme 1. Calamagrostis phragmitoides
Arête implantée dans la moitié inf. de la lemme, env. 1,5-2 fois aussi longue
que celle-ci. Ligule de la feuille sup. longue de 4 mm au max. Pollen
NOTMAÏ inner 3
3 Poils nombreux à la base de la lemme, presque aussi longs que celle-ci. Arête
dépassant brièvement les glumes. Feuilles à faces sup. et inf. à peu près
de même couleur, mates 2. C. varia
Poils peu nombreux à la base de la lemme, n’atteignant que le 1/4 de celle-ci.
Arête dépassant long. les glumes (Fig. 35, p. 923). Feuilles à face inf.
d’un vert plus foncé que celui de la face sup., un peu luisante
Lnneeenneenneennneneneeenreeneneeeneeenneeeneeenneeenee eee 3. C. arundinacea
4 Lemme à 5 nervures, souvent assez indistinctes (isoler la lemme et l’exa-
miner par transparence avec une forte loupe ou au microscope à faible
grossissement). Arête très courte, implantée au sommet de la lemme ou
un peu sous celui-ci (Fig. 36, p. 923). Glumes lancéolées, acuminées au
sommet. Feuilles gén. poilues (rarement glabrescentes) à la face sup.
Ligule longue de 1-5 mm 4. C. canescens
Lemme à 3 nervures. Glumes étroitement lancéolées, atténuées en une pointe
subulée. Feuilles glabres (mais scabres) à la face sup. Ligule longue de
EL M sorsremesneneennenennenee are emma mama 5
172. Poaceae
926
172. Poaceae
6.-— C. pseudophragmites (HALLER f.) KOELER [Syn. : C. littorea (Scurap.) DC.]. (Cala-
magrostis des rivages. Rivierstruisriet. Ufer-Reitgras). — 60-120 cm. — Juin-juill. —
Hémicrypt. — Berges et graviers des rivières. — Fluv. (Pays-Bas) : jadis RR, disparu
depuis longtemps. — Europe et Asie médianes. — *
Lemme souvent aristée, à arête coudée, implantée vers le 1/4 inf. du dos
(rarement lemme mutique). Panicule contractée après la floraison, à
rameaux dépourvus d’épillets seulement sur une courte partie inf. An-
thères longues de 1-2 mm. Feuilles larges de 1-3(-4) mm 3
3 Plante produisant gén. des stolons rampant sur le sol, verts, feuillés, radicants
et développant gén. des touffes de feuilles aux nœuds ; pas de rhizomes.
Feuilles planes ou enroulées, souples, vert clair à grisâtre. Ligule gén.
aiguë ou acuminée, au moins 1,5 fois aussi longue que large (Fig. 37, p.
923). Panicule contractée seulement après la floraison 2. A. canina
Plante produisant des rhizomes souterrains blanchâtres, munis d’écailles,
ne développant pas de touffes de feuilles aux nœuds ; pas de stolons
aériens. Feuilles fréquemment enroulées, assez raides, gén. vert grisâtre
à glauque. Ligule subobtuse à aiguë, gén. au max. 1,5 fois aussi longue
que large. Panicule contractée pendant et après la floraison
Lrnnnennennennennnnnenneennennnnnenennnirnesnennenneeeenneneereenenneneenennene 3. A. vinealis
4 Une partie au moins des épillets à lemme aristée, à arête coudée, implantée
près de la base, celle-ci pourvue de poils raides ; nervures latérales de la
lemme se prolongeant en mucrons longs de 0,2-0,5 mm
dnrrrnennreeneneeenennseneseeeetennseesnennseneeeeenieenneeenne 4bis. A. Xfouilladeana
Epillets tous à lemme gén. mutique, rarement pourvue d’une arête dor-
sale, implantée vers 1/4 inf, et à base glabre ou pourvue seulement de
quelques poils courts ; nervures latérales de la lemme ne se prolongeant
pas en mucrons ou ceux-ci longs de moins de 0,2 mm 5
5 Ligule longue de 0,5-1,5(-2) mm, plus large que longue, tronquée au sommet
(Fig. 38, p. 923). Feuilles larges de 1-5 mm. Panicule gén. étalée, même
après la floraison, rarement plus ou moins contractée. Plante produisant
des rhizomes souterrains courts, munis d’écailles, et rarement aussi des
SOINS srcmsmnescenmenmmmnenmnrmmsenenvenvememnmeemane 4. À. capillaris
Ligule longue de (1-)2-8 mm, plus longue que large, tronquée ou arrondie au
sommet (oroupe dE À. MOlGAONE) ssrmsemenmmmmaresmesenenenmmm 6
172. Poaceae
6 Plante produisant gén. des stolons rampant sur le sol, verts, feuillés, radi-
cants ; parfois aussi des rhizomes souterrains blanchâtres mais ceux-ci
courts, pourvus au plus de 3 écailles. Ligule à sommet arrondi, non ou
peu denté (Fig. 39, p. 923). Panicule nettement contractée après la florai-
son, longue de (1-)2-15 cm. Feuilles larges de (0,5-)1-6 mm. Plante gén.
peu robuste, rarement haute de plus de 60 cm 5. A. stolonifera
Plante produisant des rhizomes souterrains blanchâtres, plus ou moins allon-
gés, pourvus de plus de 3 écailles ; rarement aussi des stolons feuillés.
Ligule de forme subrectangulaire, à sommet tronqué et souvent finement
denté (Fig. 40, p. 923). Panicule non ou légèrement contractée après la
floraison (surtout vers le sommet), longue de 8-30 cm. Feuilles larges de
3-10 mm. Plante gén. robuste, haute de 30-120 cm 6. A. gigantea
OBS. — 1.- La plupart des espèces peuvent s’hybrider entre elles, donnant des
plantes stériles. Dans le territoire de la Flore, on connaît, outre Agrostis Xfouilladeana
(cf. n° 4bis), l’hybride À. capillaris * stolonifera (A. Xmurbeckii FOUILLADE) ; on y au-
rait aussi trouvé l’hybride A. capillaris * vinealis [A. Xsanionis (ASCHERS. et GRAEBN.)
CHASE et NILES|].
2.— Adventices : Agrostis avenacea J.F. GMEL. [Syn. : Lachnagrostis fi-
liformis (FoRsT.) TRIN. ; Deyeuxia forsteri KuNTH]|, À. eriantha HACK., À. exarata TRIN.
et À. lachnantha NEEs.
3. Agrostis nebulosa Boiss. et REUT. est une plante annuelle parfois
cultivée pour l’ornement dans les jardins et utilisée dans des « bouquets secs ».
Agrostis scabra Wizcp. [Syn. : À. hyemalis auct. non (WALTER) BRITTON, STERNS et
POGGENB.]. (Agrostis scabre. Ruw struisgras. Rauhes Straussgras). — 20-60 cm. —
Juill.-oct. — Hémicrypt. cesp. — Abords des voies ferrées, terrains vagues, berge
des canaux, terrils, landes, surtout sur des sols filtrants. — Mar. (env. d'Anvers), F1.
Camp., Brab. occ. (France) : R-RR, naturalisé ; ailleurs : parfois adventice. — Amé-
rique du Nord, NE de l’Asie. — [*]
A. canina L. (Agrostis des chiens. Moerasstruisgras. Sumpf-Straussgras). — 10-60
cm. — Juin-juill. — Hémicrypt. — Prairies humides ou marécageuses, coupes et che-
mins forestiers frais ou humides; gén. sur des sols siliceux. — Camp., Ard. : AC ;
Boul., F1, Brab. (sauf or.), Mosan, Lorr. sept., Tert. par., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR
ou nul. — Europe, Asie tempérée.
A. vinealis SCHREB. [Syn. : À. stricta J.F. GMEL. ; À. coarctata EHRH. ex HOFFMANN ;
A. pusilla DÜM. ; À. canina L. subsp. montana (HARTM.) HARTM. ; À. canina L. var.
arida SCHLECHT.]. (Agrostis des sables. Zandstruisgras. Sand-Straussgras). — 10-60
cm. — Juill.-août. — Hémicrypt. — Pelouses ouvertes, talus ; espèce pionnière des
sols siliceux, gén. sablonneux, relativement secs. — Camp. : AC ; F1., Brab. : R ; Ard.,
Lorr. sept. : RR ; à rechercher ailleurs. — Europe, Asie tempérée, Amérique du Nord or.
OBS. — A côté de la subsp. vinealis, on a signalé dans le territoire de la Flore la
subsp. ericetorum (PRÉAUBERT et BOUVET) VALDÉs et H. ScHozz, différant de la précé-
dente par sa taille plus élevée (70-120 cm), son port dressé dès la base (tiges plus ou
moins genouillées à la base chez la subsp. vinealis), sa panicule gén. longue de 7-15
cm (rarement de plus de 8 cm chez la subsp. vinealis) et les épillets un peu plus grands
(2,2-2,5 mm contre 1,8-2 mm chez la subsp. vinealis). Ce taxon est resté jusqu’à pré-
sent quasi inconnu dans le territoire de la Flore.
A. capillaris L. (Syn. : À. pumila L. ; À. tenuis SiBTH. ; À. vulgaris Wira.). (Agrostis
capillaire. Gewoon struisgras. Rotes Straussgras). — 10-80(-100) em. — Juin-juill. —
Hémicrypt. — Prairies, pelouses, bord des chemins, bois clairs ; sur des sols relative-
ment pauvres. — CC-C, sauf Champ. : AR. — Europe, Asie occ., Canaries. Devenant
subcosmopolite (surtout régions tempérées).
928
172. Poaceae
929
172. Poaceae
Sesleria caerulea (L.) ARD. [Syn. : S. albicans KiT. ex SCHULT. ; S. varia WETTST. p.p. ; $.
caerulea (L.) ARD. subsp. calcarea (Oriz) CELAK. ex HEGi]. (Seslérie. Blauwgras. Blaugras).
— 15-40 cm. — Mars-avr. — Hémicrypt. cesp. — Pelouses sèches, rochers, bois clairs,
presque exclusivement sur des sols calcaires, tufs humides. — Mosan, Lorr., Eifel centr. :
AC-AR ; Champ., Tert. par. : R ; Pic. mér. et or., Brab. or., Ard. : RR. — Europe médiane.
930
172. Poaceae
arête longue de 1-4 mm (Fig. 42, p. 923). Panicule très lâche, longue de
6-22 cm, à rameaux inf. étalés, allongés, portant chacun 1-3 épillets …..
Denise en e en nnnesneninenrennneneennnne een enneennneneeennenneeeeeeneeenee 2. M. uniflora
Epillets pendants, à 2-3 fleurs fertiles et un groupe de fleurs stériles. Glumes
obtuses, non mucronulées (Fig. 45, p. 923). Gaine foliaire sans appen-
dice muni d’une arête (Fig. 43, p. 923). Grappe ou panicule unilatérale,
étroite, longue de (3-)5-15 cm, à rameaux courts, portant chacun 1-2
épillets issues 3. M. nutans
Melica ciliata L. (Mélique ciliée. Wimperparelgras. Wimper-Perlgras). — 25-70 cm.
— Mai-juin. — Hémicrypt. — Rochers, pelouses arides et rocailleuses, friches, parfois
vieux murs, surtout sur substrat calcarifère. — Mosan : AC-AR ; Lorr. centr. et nord-
or. : AR-R ; Ard. or. (Oesling), Tert. par., Eifel centr. : RR ; ailleurs : parfois introduit.
— Europe mér. et médiane.
M. uniflora Rerz. (Mélique uniflore. Eenbloemig parelgras. Einblütiges Perlgras). —
20-60 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Bois, sur des sols à humus doux, plutôt secs.
— Pic., Brab., Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AC ; Boul., Ard. : AR ; Champ. :
RR ; ailleurs : parfois introduit. — Europe (sauf N et SW), SW de l’Asie, Afrique du
Nord (montagnes).
M. nutans L. (Mélique penchée. Knikkend parelgras. Buntes Perlgras). — 30-60 cm.
— Mai-juill. — Hémicrypt. — Bois, lisières forestières, surtout sur des sols calcari-
fères. — Mosan, Lorr., Eifel centr. : AR ; Ard., Champ., Tert. par. : R. — Europe (sauf
S), Asie médiane.
97]
172. Poaceae
Sclerochloa dura (L.) BEauv. (Sclérochloa. Sclerochloa. Hartgras). — 5-15 cm. — Avril-
juin. — Thér. — Chemins piétinés, terrains vagues, bord des champs et des prairies. —
932
172. Poaceae
Lorr. : RR, parfois abondant dans ses localités ; ailleurs : parfois adventice. — Europe mér.,
SW de l’Asie, Afrique du Nord. — + ?
Glumes assez coriaces, à carène gén. pourvue de longs poils raides. Lemme à
mucron long de 1-2 mm. Panicule raide, étalée ou contractée, gén. dres-
sée (Fig. 8, p. 875). Feuilles assez raides, larges de 4-12 mm, canaliculées,
souvent plus ou moins pliées dans le sens de la longueur ; gaines gén. très
scabres. Plante formant gén. des touffes serrées 1. Dactylis glomerata
933
172. Poaceae
Plante annuelle. Ligule longue de 3-5 mm, aiguë au sommet. Epillets cordi-
formes-triangulaires, longs de 3-5 mm, gén. vert pâle, rarement violacés.
Anthères longues de 0,6-1 mm 2. B. minor
OBS. — Adventice : Briza maxima L.
934
172. Poaceae
6 Souche cespiteuse, parfois avec de courts rhizomes. Ligule très courte, lon-
gue de 0,2-0,6(-0,8) mm. (Fig. 50, p. 937). Feuilles larges de 1-3 mm …
Dnensneeeesnnseeseenenieeeeennnreeeeeneeeeenneeeeeensnieeeeenineeeeseeeeennne 5. P. nemoralis
Souche à longs rhizomes traçants. Ligule longue de 0,5-2(-3) mm (Fig. 51,
p. 937). Feuilles larges de 1-5(-6) mm 6. P. pratensis
Panicule longue de 10-25 cm, large de 6-12 cm, multilatérale, à rameaux inf.
disposés par 5-6. Lemme non ciliée, à 5 nervures très nettes. Feuilles at-
teignant une longueur de 40 cm, larges de 5-13 mm, contractées en capu-
chon au sommet, brusquement mucronées. Ligule longue de 1,5 mm au
max. (Fig. 52, p. 937). Plante robuste, haute de 40-120 cm, cespiteuse, à
rhizomes Courts 7. P. chaixii
Panicule longue de 2-8 cm, large de 0,5-2,5 cm, unilatérale, à rameaux inf.
disposés par 2-3. Lemme faiblement ciliée aux bords et sur la carène,
à 5 nervures peu distinctes. Feuilles longues de 2-10 cm, larges de 1-4
mm, non en capuchon au sommet. Ligule longue de (0,5-)1-2,5 mm
(Fig. 53, p. 937). Plante moins robuste, haute de 50 cm au max., à longs
rhizOmES ue 8. P. compressa
OBS. — On observe çà et là avec les parents l’hybride Poa Xsanionis ASCHERS.
et GRAEBN. (P pratensis subsp. pratensis X trivialis) ; celui-ci présente gén. un aspect
similaire à P pratensis mais la ligule est longue de 3-4 mm et les épillets sont stériles
et souvent mal développés.
Poa bulbosa L. (Pâturin bulbeux. Knolbeemdgras. Knolliges Rispengras). — 10-30
cm.—Avr.-mai. — Hémicrypt. — Pelouses arides, vieux murs, bord des chemins, gén.
sur des sols calcarifères, parfois ballast des voies ferrées. — Tert. par. : AR-R ; Mar.
Fluv., Mosan occ., Lorr., Champ. : R-RR ; ailleurs : RR, nul ou parfois adventice. —
Europe (sauf N), Asie médiane occ., Afrique du Nord, Macaronésie.
OBS. — Cette espèce présente fréquemment des épillets vivipares (var. vivipara
KOELER), contrairement aux autres espèces du genre, où la viviparie est accidentelle.
P. annua L. (Pâturin annuel. Straatgras. Einjähriges Rispengras). — 5-25(-40) cm.
— Janv.-déc. — Thér. (ou parfois Hémicrypt. ?). — Sols plus ou moins dénudés, sites
rudéralisés, chemins, joints entre les pavés, jardins. — CC. — Subcosmopolite (mon-
tagnes dans les régions tropicales).
OBS. — Espèce assez variable, où on a décrit plusieurs variétés de valeur taxo-
nomique incertaine. Seule a été signalée dans le territoire de la Flore la var. reptans
HAUSSKN., à tiges rampantes et enracinées aux nœuds et qui pourrait être pérennante ;
ce taxon est à rechercher et à étudier.
P. palustris L. (Syn.: P serotina EHRH. ex HOFFMANN). (Pâturin des marais. Moeras-
beemdgras. Sumpf-Rispengras). — 30-120 cm. — Juin-août. — Hémicrypt., parfois
Hél. — Bord des eaux, prairies et friches humides ou marécageuses, parfois tourbières,
chemins forestiers et terrils humides. — Camp.: AR; Mar. sept., Fluv., Brab. occ.,
Mosan, Ard., Lorr. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Zones tempérée et froide de l’hémi-
sphère boréal.
P. trivialis L. (Pâturin commun. Ruw beemdgras. Gewôhnliches Rispengras). — (20-)
30-100 cm. — Mai-juill. — Hémicrypt. — Prairies et chemins herbeux frais, moissons,
fossés, bord des eaux. — C.— Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal.
OBS. — Espèce très variable, où certains auteurs distinguent plusieurs taxons
infraspécifiques ; la valeur de ceux-ci reste incertaine dans le territoire de la Flore.
Citons seulement subsp. sy/vicola (Guss.) Lips. f. (Syn. : P sylvicola Guss.), qui dif-
fère des autres variantes (réunies ici sous le nom de subsp. frivialis) par les épillets
plus petits et une tige peu élevée (20-50 cm), présentant à la base des entrenœuds
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172 . Poaceae
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LE
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(l)
172. Poaceae IV
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172. Poaceae
7.— P, chaixii Vizc. (Syn.: P sylvatica CHaïx ex ViLL. non PoLLiCH; P sudetica HAENKE).
(Pâturin montagnard. Bergbeemdgras. Wald-Rispengras). — 40- ‘120 em. — Mai- -juill.
— Hémicrypt. — Bois, clairières et coupes forestières, sur des sols acides, — Ard,:
AC; Mosan, Lorr. (surtout sud-or. et sept.), Eifel centr.: AR; Brab. (indigénat dou-
teux), Tert. par. : RR; ailleurs : parfois introduit. — Europe médiane (surtout mon-
tagnes).
OBS. — 1.-— Cette espèce fleurit rarement dans certaines de ses stations. A l’état
végétatif, elle se reconnaît facilement à ses touffes demeurant d’un beau vert durant
tout l’hiver, à ses larges pousses très comprimées et à ses feuilles à pointe cucullée.
2. — Poa chaixii est parfois semé en forêt, comme fourrage pour le gibier.
REM. — La systématique du genre Bromus est partiellement basée sur les caractères
de la lemme et de la paléole. Il convient d’étudier une fleur inf. de l’épillet : détachez la
lemme et la paléole, éventuellement pressez-les légèrement entre deux porte-objets.
938
172. Poaceae
(*) Voir cependant les obs. sous les nn 5 (Bromus commutatus), 6 (B. secalinus) et
7 (B. grossus).
(**) Voir cependant l’obs. 1 sous le n° 6, Bromus secalinus.
939
172, Poaceae
10 Paléole nettement plus courte que le caryopse, ciliée sur 2/3-4/5 de sa lon-
gueur. Lemme longue de 5,5-6,5 mm, le plus souvent glabre, devenant
profondément échancrée-bifide à l’apex (arête insérée à maturité au fond
de l’échancrure de la lemme, longue de 2-5,5 mm) et à bords formant
un angle bien marqué un peu au-dessus du milieu. Panicule longue de
Sa EN, LL. ÉONTARSS mmnesmmeneemmenemmenens 9. B. lepidus
Paléole égalant env. le caryopse ou dépassant un peu celui-ci, ciliée sur
presque toute sa longueur. Lemme longue de 6-9(-11) mm, glabre ou
velue, restant courtement échancrée à l’apex (arête subterminale, même
à maturité, longue de 3-11 mm) et à bords arrondis ou formant un angle
obtus-arrondi. Panicule de longueur variée, lâche à contractée
EE 10. B. hordeaceus
11 Epillets non élargis au sommet après la floraison (Fig. 59, p. 937). Arête
subterminale, plus courte que la lemme, réduite à un mucron ou nulle.
SES IAE one meme 12
Epillets élargis au sommet après la floraison (Fig. 58,p. 937). Arête aussi
longue ou plus longue que la lemme; celle-ci mere au sommet
(échancrure étroite, longue d’au moins 2 mm). Plantes annuelles ou bis-
ANUCUSS commecemmnennsememenennmeeensenemenennmecanmenemns 14
12 Panicule lâche, penchée, à rameaux disposés par (1-)2-5, arqués-étalés à
pendants. Gaines foliaires inf. pourvues de longs poils raides, denses.
Lemme à arête égalant 1/2-2/3 de la longueur de la lemme
11. B. ramosus
Panicule plus ou moins dense, dressée, oblongue-ellipsoïdale à ovoïde, à ra-
meaux disposés par 3-7, dressés ou plus rarement étalés. Gaines foliaires
glabres ou à poils souples, plus ou moins épars 13
13 Lemme mutique ou mucronulée, exceptionnellement munie d’une arête lon-
gue de 4 mm au max. Feuilles vert foncé, glabres, larges de 6-12 mm,
enroulées seulement avant leur étalement. Souche émettant de longs
rhizomes 12. B. inermis
Lemme à arête égalant env. la 1/2 de la longueur de la lemme (Fig. 59, p.
937). Feuilles vert clair, glabres ou légèrement pubescentes, les basi-
laires larges de 2-3 mm, gén. enroulées, les caulinaires atteignant 6 mm,
Dianes, SONCRE COST messes 13. B. erectus
14 Epillets longs de 30-50 mm (sans les arêtes). Lemme longue de 20-35 mm,
à échancrure terminale profonde de 5-6 mm et arête longue de 3-6 cm.
Panicule à rameaux dressés ou un peu penchés à la fin de la floraison,
jamais pendants 16. B. diandrus
Epillets longs de 12-30 mm (sans les arêtes). Lemme longue au max. de 22
mm, à échancrure terminale profonde de 2-4 mm et arête longue au max.
de 3 cm. Panicule à rameaux pendants, au moins à la fin de la floraison
a 15
15 Panicule ample, très lâche et étalée, à rameaux atteignant 10(-14) cm de
longueur, très scabres, plus ou moins droits. Epillets longs de 20-30
mm (sans les arêtes), peu nombreux sur les rameaux (1-2, rarement 3).
Lemme linéaire, longue de 13-22 mm. Arête plus longue que la lemme,
940
172. Poaceae
atteignant 3 cm (Fig. 58, p. 937). Glume sup. longue de 10-18 mm. Tige
assez raide, glabre 14. B. sterilis
Panicule étroite, unilatérale, à rameaux longs de 8 cm au max., peu scabres
ou presque lisses, flexueux. Epillets longs de 12-17 mm (sans les arêtes),
nombreux sur les rameaux (au moins 3). Lemme lancéolée, longue de 12
mm au max. Arête env. aussi longue que la lemme. Glume sup. longue
de 7-12 mm. Tige assez grêle, plus ou moins velue ou rarement glabre .
D ARE GATE toememennmen tata mmmemnenn 15. B. tectorum
OBS. — Adventices : Bromus alopecuros PoIRET, B. danthoniae TRIN., B. japo-
nicus THUNB., B. lanceolatus RoTH (Syn. : B. macrostachys DESF.), B. madritensis L.
[Syn. : Anisantha madritensis (L.) Nevskr|, B. rubens L. [Syn. : Anisantha rubens (L.)
NEvski}, B. scoparius L. et B. squarrosus L.
L’une de ces espèces, B. madritensis, paraît susceptible de se naturaliser locale-
ment ; elle ressemble à B. diandrus, mais en diffère par ses épillets plus petits (au max.
18 mm, sans les arêtes), et à B. sterilis, dont elle se distingue par les épillets dressés et
à pédicelle plus court que l’épillet.
Bromus catharticus VAHL [Syn. : B. willdenowii KUNTE ; B. unioloides HuM8., BoNPt.
et KUNTH ; Ceratochloa cathartica (VAHL) HERTER; C. unñioloides (HuM8., BoNPL. et
KunTH) BEAUVv.]. (Brome purgatif. Paardengras. Ahrengrasähnliche Trespe). — 30-90
cm. — Juin-août. — Thér. ou Hémicrypt. — Terrains vagues, friches, bord des che-
mins. — R-RR, adventice ou localement naturalisé. — Amérique du Sud. Naturalisé
dans diverses régions tempérées chaudes. — [*]
B. carinatus Hook. et ARNOTT [Syn. : Ceratochloa carinata (HooK. et ARNOTT) TUTIN].
(Brome caréné. Gekielde dravik. Plattährige Trespe). — 30-100 cm. — Juin-oct. —
Hémicrypt. — Terrains vagues, bord des chemins, berges des cours d’eau, ballast des
voies ferrées. — R, adventice ou naturalisé, parfois abondant dans ses stations (env. de
Bruxelles notamment). — Amérique du Nord. — [*]
B. arvensis L. (Brome des champs. Akkerdravik. Acker-Trespe). — 30-100 cm. —
Juin-juill. — Thér. — Moissons, friches, de préférence sur des sols calcarifères. —
Lorr., Champ. : AC-AR; Mosan, Tert. par. : R ; ailleurs: R-RR, gén. introduit. En
régression dans le territoire de la Flore. — Europe, Asie occ. ; limite N d’indigénat
incertaine.
B. racemosus L. (Brome en grappe. Trosdravik. Traubige Trespe). — 30-90 cm. —
Juin-juill. — Hémicrypt. ou Thér. — Prairies, de préférence sur des sols argileux ou
calcarifères. — Boul. : AC-AR ; ailleurs : AR-R, sauf Champ. : RR et Eifel centr. : nul
ou disparu. — Europe (sauf N), SW de l’Asie.
OBS. — Cette espèce est souvent confondue avec Bromus hordeaceus, dont elle
se distingue par les caractères de la lemme et la longueur des anthères (gén. 2-3 mm,
alors qu’elles ne dépassent pas 2 mm chez B. hordeaceus). Voir aussi l’obs. 2 sous le
n° 5 (B. commutatus).
B. commutatus SCHRAD. [Syn.: B. racemosus L. subsp. commutfatus (SCHRAD.) SYME].
(Brome variable. Grote trosdravik. Verwechselte Trespe). — 30-90 cm. — Mai-juin.
— Hémicrypt. ou Thér. — Champs frais (surtout champs de trèfle et de luzerne), mois-
sons, prairies artificielles, bord des chemins. — Mosan, Lorr. : AC-AR ; ailleurs : AR-
RR, sauf Ard. et Eifel centr. : nul ou disparu. Distribution mal connue, par suite des
confusions avec l’espèce précédente. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du
Nord.
OBS. — 1.- La var. commutatus possède des épillets glabres, la var. pubens H.C.
WATSON, apparemment très rare, des épillets pubescents.
2.— La distinction entre Bromus commutatus et B. racemosus est fré-
quemment délicate. Seul est souvent décisif l’examen à fort grossissement des faces
latérales de la paléole. Voir aussi l’obs. 1 sous le n° 6 (B. secalinus).
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172 . Poaceae
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172. Poaceae
OBS. — 1. — Espèce récoltée pour la dernière fois dans la nature en 1935, n’exis-
tant plus que dans quelques jardins botaniques.
2. — Alors que la var. bromoideus [Syn. : B. grossus Desr. ex DC. subsp.
eburonensis (NYMAN) TouRNAY f. arduennensis (REICHENB.) TOURNAY] a des épillets
glabres, la var. villosus (CRÉPIN) TourNAY [Syn. : 8. grossus DEsr. ex DC. subsp. eburo-
nensis (NYMAN) TOURNAY f. eburonensis (NYMAN) TourNAY] a des épillets pubescents-
veloutés ; cette dernière variété a disparu depuis longtemps mais elle a pu être recréée
expérimentalement.
3.— Bromus bromoideus var. bromoideus est très probablement issu par
mutation de B. grossus var. glaber. La var. villosus est sans doute hybridogène : B.
bromoïdeus var. bromoideus * B. grossus var. grossus. C’est pourquoi certains auteurs
subordonnent B. bromoideus à B. grossus, avec le rang de sous-espèce.
9.— B. lepidus HOLMBERG (Brome gracieux. Sierlijke dravik. Zierliche Trespe). — 25-60
cm. — Juin-juill. — Thér. — Bord des chemins, digues, prairies artificielles, terrains
vagues. — R-RR ; distribution mal connue ; indigénat douteux. — SW de l’Europe. —
[* 7]
OBS.— 1.-—La var. lepidus possède des épillets glabres, la var. micromollis
(KRÔSCHE) C.E. HUBBARD, plus rare, des épillets velus.
2. — L'espèce a été longtemps méconnue et souvent confondue avec Bro-
mus hordeaceus. Elle se différencie notamment par des lemmes plus petites (4,5-6,5
mm) et une paléole nettement plus courte que le caryopse à maturité.
10.—B. hordeaceus L. (Syn. : B. mollis L.). — Mai-juin. — Trois sous-espèces dans le ter-
ritoire de la Flore, dont au moins deux (subsp. hordeaceus et subsp. thomineï) peuvent
s’hybrider entre elles [nothosubsp. jansenii (A. CAMUS) LAMBINON], hybride semblant
de fertilité variable suivant les cas :
a. Lemme longue de 8-10(-11) mm, pubescente ou plus rarement glabre, à bords
formant un angle obtus. Arête longue de 4-11 mm, droite ou presque droite.
Panicule atteignant 10(-15) cm de longueur, oblongue- ovoïde, gén. assez
lâche, étalée pendant | la floraison, contractée après celle-ci (parfois cependant
très peu fournie et même réduiteà un seul épillet !) … a. subsp. hordeaceus
Lemme longue de 8 mm au max., glabre ou plus rarement pubescente, à bords
plus ou moins arrondis. Arête longue de 2-7 mm, droite ou plus ou moins di-
variquée. Panicule longue de 4-10 cm, ovoïde à ellipsoïdale, gén. contractée
même pendant la floraison (mais fréquemment peu fournie et éventuellement
réduite à un Seul Épillet) :2558sisssssssnnmernensss. re. b.
b. Tige ne dépassant pas 20 cm de hauteur, ascendante à dressée. Panicule longue de
4(-5) cm au max. (fréquemment très peu fournie et éventuellement réduite à
un seul épillet). Lemme souvent à bords plus ou moins arrondis. Arête gén.
plus ou moins divariquée. Paléole égalant env. le caryopse à maturité
dre ere nenneneneerennerneesnenneneenenneeneeeneneeeeeneneennes b. subsp. fhominei
Tige haute de 20-70(-110) cm, dressée. Panicule longue de 4-10 cm (gén. bien
fournie). Lemme souvent à bords formant un angle obtus. Arête gén. droite.
Paléole dépassant un peu le caryopse à maturité … c. subsp. pseudothominei
a. subsp. hordeaceus (Brome mou. Zachte dravik. Weiche Trespe). — (5-)15-100
cm. — Hémicrypt. ou Thér. — Cultures, friches, prairies amendées, bord des che-
mins, digues. — C-AC. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord. Devenu subcos-
mopolite (régions tempérées).
b. subsp. fhominei (HARDOUIN) BR.-BL. (Syn. : B. thominei HARDOUN ; B. hordeaceus
auct. non L.). (Brome des dunes. Duindravik. Dünen-Trespe). — 5-20 cm. —
Mai-juin. — Thér. — Dunes plus ou moins rudéralisées, chemins sablonneux,
de préférence sur des sables dénudés, pelouses littorales. — Mar. : AC ; ailleurs :
signalé comme adventice. — Côtes de l’Europe occ., jusqu’en Scandinavie mér.
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172. Poaceae
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172. Poaceae
OBS. — Cette espèce ne doit pas être confondue avec Festuca gigantea : voir
l’obs. sous cette dernière espèce, p. 959.
12.—B. inermis Levss. [Syn. : Zerna inermis (LEYSS.) LINDM. ; Bromopsis inermis (LEYSS.)
HoLus]. (Brome inerme. Kweekdravik. Wehrlose Trespe). — 30-100(-160) cm. —
Juin-juill. — Hémicrypt. — Berges des cours d’eau, terrains vagues, talus, bord des
chemins, dunes rudéralisées. — Fluv. sept. (Pays-Bas), Lorr. (surtout or.), Eifel cen-
tr. : AR ; Brab. occ. et centr., Ard. or. (surtout Oesling et Allemagne), Tert. par. : R ;
ailleurs : RR, adventice ou parfois naturalisé, sauf Mar. mér., Boul. et Pic. occ. : nul.
Paraissant en extension dans le territoire de la Flore. Parfois semé sur des talus en
bordure de routes. — Europe médiane et sept., Asie tempérée.
OBS. — A l’état stérile, Bromus inermis se reconnaît souvent assez facilement à
ses feuilles disposées en touffes sur la tige.
13.—B. erectus Hubs. [Syn. : Zerna erecta (Huüps.) S.F. GRAY ; Bromopsis erecta (HUDS.)
Fourk.]. (Brome dressé. Bergdravik. Aufrechte Trespe). — 30-100 cm. — Mai-juill. —
Hémicrypt. — Pelouses sèches, prairies, bord des chemins, de préférence sur des sols
calcarifères. — Mosan, Lorr., Champ., Tert. par., Eifel centr. : AC ; Boul., Pic. : AR ;
Mar., Brab. (surtout or.) : R ; ailleurs : RR, gén. introduit, ou nul. — Europe (sauf N),
Afrique du Nord.
OBS. — La var. erectus possède des épillets glabres, la var. villosus LEIGHT. des
épillets pubescents.
14.—B. sterilis L. [Syn. : Anisantha sterilis (L.) NEvski]. (Brome stérile. [Jle dravik. Taube
Trespe). — 15-100 cm. — Mai-juin(-sept.). — Thér. — Bord des chemins, terrains
vagues, vieux murs, pelouses rudéralisées, ballast des voies ferrées. — C-AC, sauf
Ard. et Eifel centr. : R. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord.
15.—B. tectorum L. [Syn. : Anisantha tectorum (L.) NEvski]. (Brome des toits. Zwenk-
dravik. Dach-Trespe). — 10-50 cm. — Avr.-juin. — Thér. — Lieux incultes plus ou
moins arides, sables dénudés, vieux murs, ballast des voies ferrées. — AC-AR, sauf
Camp., Pic., Ard. et Eifel centr. : R. — Europe, Asie occ., Afrique du Nord, Canaries.
Devenant subcosmopolite (régions tempérées).
OBS. — La pilosité des épillets est assez variable. La var. fectorum possède des
lemmes à poils très courts, apprimés, la var. hirsutus REGEL des lemmes à poils longs,
plus ou moins obliques.
16.—B. diandrus ROTH [Syn. : Anisantha diandra (ROTH) TUTIN ex TZVELEV]. (Brome raide.
Stijve dravik. Aufrechte Trespe). — 20-70 cm. — Mai-juin. — Thér. ou rarement Hé-
micrypt. — Terrains vagues, dunes rudéralisées, bord des chemins. — Mar. : AR-R ;
Champ. : R ; ailleurs : RR, adventice ou naturalisé localement. — Europe mér. et sud-
occ., SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie. — [*] — Deux sous-espèces, entre
lesquelles s’observent des intermédiaires (la distribution de ces taxons étant à étudier
dans le territoire de la Flore) :
Panicule assez lâche, à rameaux dressés-étalés, souvent penchés d’un côté en fin de
floraison, atteignant 10 cm de longueur, disposés par 2-4(-6) à chaque nœud, les
inf. à 1-3 épillets. Cicatrice à la base de la lemme (trace laissée par l’articulation
sur l’axe) suborbiculaire. Etamines : 2 ou 3 ; anthères gén. longues de 2 mm ou
PUS ren sra sentent dan ietete reines eee a. subsp. diandrus
Panicule relativement dense et étroite, à rameaux gén. dressés, atteignant 2,5(-3) cm de
longueur, isolés ou disposés par 2-3 à chaque nœud, gén. tous à 1 seul épillet. Ci-
catrice à la base de la lemme elliptique. Etamines : gén. 2 ; anthères gén. longues
de moins de 2 mm b. subsp. maximus
a. subsp. diandrus [Syn.: B. gussonei PARL.; B. rigidus ROTH subsp. gussonei
(PARL.) MAIRE ; B. rigidus subsp. diandrus (RoTH) O. Bords, MASsALLEs et ViGo].
b. subsp. maximus (DEsr.) S06 [Syn. : B. rigidus ROTH ; Anisantha rigida (ROTH)
HYL. ; Bromus maximus DESsF.].
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172. Poaceae
Catabrosa aquatica (L.) BEAUvV. (Catabrose. Watergras. Quellgras). — 20-70 cm. — Mai-
sept. — Hél. ou Hémicrypt. — Fossés, mares, bord des étangs, sur des substrats vaseux et
eutrophes. — Brab., Mosan, Lorr. : AR-R ; Boul., Pic. occ., Tert. par. : R-RR ; ailleurs : RR
ou nul. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal. — (Fig. 60, p. 937).
Glume inf. longue de 1,3-2 mm, la sup. longue de 1,5-2,3 mm. Inflorescence :
une panicule rameuse ou exceptionnellement une grappe spiciforme. Epillets
à rachis largement visible à maturité, par suite de l’enroulement des lemmes
QUI SMDTASSENT IE CATVODSE 1. Catapodium rigidum
Glume inf. longue de 2-3 mm, la sup. longue de 2,3-3,3 mm. Inflorescence : un
épi distique, c’est-à-dire à épillets disposés sur deux rangs de part et d’autre
de l’axe, ou exceptionnellement une inflorescence rameuse à la base. Epillets
à rachis non ou à peine visible, même à maturité, les lemmes demeurant
IMPTIQUÉES iii 2. C. marinum
1.— Catapodium rigidum (L.) C.E. Hussarp [Syn. : Desmazeria rigida (L.) Turn ; Scle-
ropoa rigida (L.) GRisEs. ; Sclerochloa rigida (L.) LINK]. (Catapode rigide. Stijf hard-
gras. Gewühnliches Steifgras). — 5-20(-40) cm. — Juin-juill. — Thér. — Pelouses
sèches, friches, rochers, dunes, de préférence sur des sols calcarifères, ballast des voies
ferrées, vieux murs. — Mar., Mosan, Champ., Tert. par. : R; Boul., Pic., Brab. (sur
craie), Lorr., Ard. (vallée de la Meuse) : RR. — Europe mér. et sud-centr., SW de
l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
OBS. — Les individus grêles à inflorescence spiciforme pourraient être confon-
dus avec Micropyrum tenellum. Ts se distinguent aisément de cette espèce par les
épillets plus écartés de l’axe de l’inflorescence et surtout par les glumes plus petites : la
sup. longue de 1,5-2,3 mm chez Catapodium rigidum et de 2,5-5 mm chez M. tenellum.
2.— C. marinum (L.) C.E. HuUBBARD [Syn.: Desmazeria marina (L.) DRUCE; Catapo-
dium loliaceum (Hups.) Li ; Scleropoa loliacea (Hups.) GREN. et Gopr.]. (Catapode
maritime. Laksteeltje. See-Steifgras). — 5-20 cm. — Avr.-mai. — Thér. — Sables
maritimes plus ou moins salés, sommet des falaises, digues maritimes, parfois levées
de galets littoraux ou bord des chemins. — Mar. : R-RR, souvent abondant dans ses
stations ; ailleurs : parfois adventice. — Côtes de l’Europe mér. et occ., de l’Afrique du
Nord et de la Macaronésie.
OBS. — Cette espèce, uniquement littorale (sauf introduction fugace ailleurs),
diffère entre autres de Micropyrum tenellum par son inflorescence beaucoup plus raide,
souvent un peu arquée et par ses épillets à rachis non ou à peine visible même à ma-
turité, alors que chez M. tenellum, le rachis est largement visible à maturité par suite
de l’enroulement des lemmes autour du caryopse, comme chez Catapodium rigidum.
Micropyrum tenellum (L.) LINK [Syn. : Cafapodium tenellum (L.) TRABUT ; Festuca fes-
tucoides (BERTOL.) BECHERER ; Nardurus lachenalii (C.C. GEL.) Gopr. ; N. halleri (Viv.)
Fiori]. (Catapode des graviers. Grindstijfgras. Dünnschwingel). — 10-50 cm. — Mai-juill.
— Thér. — Graviers, éboulis siliceux, terrils. — Lorr. or. (vallée de la Moselle) : RR ;
Camp. (Pays-Bas), Pic. sept. (terrils de Pinchonvalles), Brab. occ. (terrils de la région de
Douai et de Valenciennes) : RR, introduit. — Europe mér. et sud-centr., jusqu’en Lorraine,
Afrique du Nord, Madère. — *
946
172. Poaceae
OBS. — Cette espèce se distingue facilement de Nardurus maritimus par son épi plus
ou moins distique et ses glumes presque égales entre elles, alors qu’elles sont très inégales
chez ce dernier. Voir aussi les obs. sous Catapodium rigidum et C. marinum, p. 946.
947
172. Poaceae
OBS. — Les trois dernières espèces peuvent s’hybrider entre elles, en donnant des
plantes stériles (caryopses absents ou mal formés, anthères indéhiscentes). L’hybride
le plus répandu est Glyceria declinata * fluitans ; G. declinata * notata et G. fluitans
* notata sont plus rares. Le dernier de ces hybrides (G. Xpedicellata F. TOWNSEND) est
souvent plus luxuriant que les parents et peut se rencontrer dans des sites d’où ceux-ci
(ou l’un d’eux) sont absents.
Glyceria maxima (HARTM.) HOLMBERG [Syn. : G. spectabilis MERT. et KocH ; G. aqua-
tica (L.) WAHLENB.]. (Glycérie aquatique. Liesgras. Wasser-Schwaden). — 100-250
cm. — Juin-août. — Hél. — Roselières, bord des eaux, eutrophes ou légèrement pol-
luées. — AC, sauf Boul., Ard. et Eifel centr. : R-RR. — Europe (sauf SW), Asie mé-
diane.
OBS. — A l’état stérile, cette espèce peut être confondue avec deux autres grami-
nées de grande taille croissant au bord des eaux et dans les endroits humides, Phalaris
arundinacea et Phragmites australis. Ces plantes se distinguent notamment par les
caractères de la ligule : voir l’obs. sous Phragmites australis, p. 901.
G. fluitans (L.) R. BrowN (Glycérie flottante. Mannagras. Flutender Schwaden). —
40-120 cm. — Mai-juill. — Hél., parfois Hémicrypt. ou Hydrohémicrypt. — Bord des
eaux stagnantes ou courantes, chemins forestiers humides. — C-AC, sauf Pic. : AR et
Champ. : R. — Europe, Asie occ., Amérique du Nord or.
G. notata CHEVALL. [Syn. : G. plicata (FRIES) FRIES]. (Glycérie pliée. Stomp vlotgras.
Gefalteter Schwaden). — 40-120 cm. — Mai-juill. — Hél., parfois Hémicrypt. ou
Hydrohémicrypt. — Comme G. fluitans, mais évitant les eaux acides; gén. sur des
sols plus riches. — Mar., Brab. : C-AC ; Pic., Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : AR
ailleurs : RR ou nul. — Europe, SW de l’Asie, Afrique du Nord.
G. declinata BRÉ8. [Syn.: G. notata CHEVALL. subsp. declinata (BréB.) WEEDA]. (Gly-
cérie dentée. Getand vlotgras. Blaugrüner Schwaden), — 20-60 cm. — Mai-juill. —
Hél., parfois Hémicrypt. ou Hydrohémicrypt. — Chemins forestiers humides, berges
boueuses des cours d’eau et des mares, marécages en voie d’assèchement. — Boul.
FL, Camp., Mosan, Ard. : AC-AR; Brab., Lorr., Tert. par. : AR-R ; ailleurs : R-RR ou
nul. — Europe occ. et centr., Macaronésie.
OBS. — Espèce longtemps méconnue, confondue avec Glyceria fluitans où G.
notata, assez proche de cette dernière. Elle se reconnaît aisément à ses lemmes triden-
tées et à ses paléoles bidentées ; elle est moins robuste que les espèces voisines et d’un
vert plus glauque.
G. canadensis (MICHAUX) TriN. (Glycérie du Canada. Canadees vlotgras. Kanadischer
Schwaden). — 60-120 cm. — Juill.-sept. — Hél., parfois Hémicrypt. ou Hydrohémi-
crypt. — Prairies et bois clairs humides ou marécageux. — Camp. occ. (Kessel), Haute
Ard. (env. de Waimes) : RR, naturalisé. — Amérique du Nord or. et centr. — [*]
OBS. — Espèce découverte en 1995 aux env. de Waimes et peu de temps après à
Kessel, sans doute naturalisée depuis longtemps, vu son abondance dans ces stations,
surtout la première de celles-ci.
G. striata (LAM.) AS. Hrrcac. [Syn.: G. nervata (Wircp.) TRIN.]. (Glycérie striée.
Gestreept vlotgras. Gestreifter Schwaden). — 30-100 cm. — Mai-août. — Hél., par-
fois Hémicrypt. ou Hydrohémicrypt. — Bois clairs, lisières et chemins forestiers, fos-
sés, sur des sols souvent plus ou moins humides, au moins temporairement. — Brab.
occ. (forêt de Mormal, env. de Béthune), Lorr. : RR, naturalisé. — Amérique du Nord.
Naturalisé localement en Europe moyenne. — [*]
OBS. — Connue depuis le 19° siècle comme naturalisée aux env. de Paris, cette
espèce a été découverte dans le territoire de la Flore (jusqu'ici uniquement en territoire
français) en 1996 dans le Brab. occ. et à partir de 2000 en Lorr. (d’abord à l’W de Pont-
à-Mousson et de Nancy, puis au SW de Stenay). Elle pourrait être plus répandue, son
port, rappelant plus celui d’un Poa (ou de Catabrosa aguatica) que d’un des Glyceria
indigènes, la faisant aisément passer inaperçue.
948
172. Poaceae
949
172. Poaceae
1.— Puccinellia maritima (Hups.) Par. [Syn. : Glyceria maritima (Hups.) WAHLENS. ;
Atropis maritima (Hups.) GRiseg.]. (Atropis maritime. Gewoon kweldergras. Strand-
Salzschwaden). — 20-70 cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. — Zones basses des prés
salés, où la plante croît gén. en gazonnements denses. — Mar. : AC-AR. — Côtes
d’Europe occ. et du Groenland.
2.-— P. distans (L.) PARL. [Syn. : Glyceria distans (L.) WaHLEN8. ; Atropis distans (L.) GRI-
sEB.]. (Atropis distant. Stomp kweldergras. Gewôhnlicher Salzschwaden). — 15-50
cm. — Juin-sept. — Hémicrypt. ou Thér. — Vases salées, bord des fossés et des mares
à eau saumâtre ; à l’intérieur des terres : espèce pionnière des sols fortement minérali-
sés (crassiers, env. des fours à dolomie et surtout bord des routes dans la bande d’accu-
mulation des sels de déneigement, où il a connu une forte expansion depuis les années
90). — Mar., Lorr. or. (région de Château-Salins) : AR ; ailleurs : AC-AR, naturalisé,
en expansion. — Zones tempérée et froide de l’hémisphère boréal (surtout sols salés).
3.— P, capillaris (LiLIEBL.) JANSEN [Syn. : P distans (L.) PARL. subsp. borealis (HOLMBERG)
WE. HuGEHES ; P refroflexa auct. non (CURT.) HOLMBERG ex LiNpM.]. (Atropis pâle.
Bleek kweldergras. Haar-Salzschwaden). — 15-60 em. — Juin-juill. — Hémicrypt.
— Terrains salés. — Mar. sept. : RR. — Côtes du NW et du N de l’Europe, vers le S
jusqu’en Belgique sept.
4.— P. rupestris (Wirx.) FERNALD et WEATH. [Syn. : Glyceria procumbens (CuRT.) SMITH].
(Atropis dense. Dichtbloemig kweldergras. Dichtblütiger Salzschwaden). — 10-50
cm. — Juin-août. — Thér. — Prés salés. — Mar. mér. : RR ; jadis dans le Mar. sept.
(Zélande) ; trouvé en 1999 au port d'Anvers (adventice ?). — Côtes de l’Europe occ.
* [*
5.— P. fasciculata (TorR.) E.P. BickNeLL [Syn. : Glyceria borreri (BA8.) BAB.]. (Atropis
fasciculé. Blauw kweldergras. Büscheliger Salzschwaden). — 10-70 cm.— Juin-juill.
— Hémicrypt. — Bord des fossés et des mares à eau saumâtre, surtout aux endroits
piétinés par le bétail. — Mar. : RR, mais AR en Zélande. — Côtes de l’Europe occ. et
de la Méditerranée occ.
OBS. — 1.-— Cette espèce varie quant aux caractères des lemmes, qui sont aristées,
plus ou moins brièvement mucronées ou mutiques. Les variétés distinguées sur cette base
[var. maritimus : lemme aristée à long. mucronée ; var. muticus (KocH) DE LANGHE : lemme
courtement mucronée à mutique] paraissent de peu de valeur taxonomique.
2. — Cette espèce ne doit pas être confondue avec Micropyrum tenellum : voir
l’obs. sous cette espèce, p. 946.
REM. — Dans ce genre, le rapport des longueurs des deux glumes est important. Il
convient de relever cette valeur sur quelques épillets du milieu de l’inflorescence. La me-
sure de la lemme sera effectuée sur la fleur basale de l’épillet.
950
172. Poaceae
1 Epillets terminés par 3-6 fleurs stériles réduites. Gén. 3 étamines. Lemme
glabre, longue de 8-12(-18) mm, munie d’une arête longue de 10-25
mm. Glume sup. gén. au moins 8 fois aussi longue que l’inf., longue de
BL LB) MIN CRATISIÉS mrmmmrrenenememnesonnenenns mreseeneen étés 2
Epillets terminés par 1-2(-3) fleurs mâles ou stériles réduites ou (chez F
ciliata) par 3-7 fleurs stériles peu différentes des fleurs fertiles ou un
peu plus grandes que celles-ci. Gén. 1 seule étamine. Lemme glabre ou
ciliée, longue de 4-7(-9) mm, munie d’une arête longue au max. de 15
mm. Glume sup. de 2-12 fois aussi longue que l’inf., longue de (2-)3-
8(-10) mm et non ou très courtement aristée. Ovaire et caryopse entière-
PDONE ADS. crane mena 3
2 Ovaire et caryopse pubescents au sommet. Anthères longues de 0,8-2 mm.
Inflorescence dense, souvent unilatérale ; entrenœud sup. de la tige rela-
tivement robuste, toujours bien droit (Fig. 68, p. 953)
DENT EEE EEE EEE 1. Vulpia fasciculata
Ovaire et caryopse entièrement glabres. Anthères ne dépassant pas 1 mm de
longueur. Inflorescence plus lâche, gén. peu distinctement unilatérale ;
entrenœud sup. de la tige relativement grêle, souvent un peu courbé à
maturité, gén. moins long. engainé par la feuille sup. que chez F fasci-
CUIGTA ere 2. V. membranacea
3 Glume inf. égalant 1/2-3/4 de la sup., longue de 2,5-5 mm (Fig. 69, p. 953).
Glume sup. à 3 nervures. Panicule lancéolée à étroitement oblongue,
longue de (1-)2-8(-10) cm. Tige long. nue dans le haut. Epillets à fleurs
toutes fertiles, sauf les 1-2(-3) fleurs sup. mâles ou stériles et réduites
nee role mener 3. V. bromoides
Glume inf. égalant (1/12-)1/6-1/2 de la sup., longue au max. de 2,5 mm.
Glume sup. gén. à 1 nervure. Panicule habituellement oblongue-linéaire,
longue de (3-)5-20(-35) cm. Tige souvent feuillée jusque dans le haut,
d’où inflorescence peu dégagée de la gaine foliaire sup. ou même engai-
née par celle-ci 4
4 Epillets à fleurs toutes fertiles, sauf les 1-2(-3) fleurs sup. mâles ou stériles
et réduites. Glume inf. longue de (0,3-)1-2,5 mm (Fig. 70, p. 953). Pa-
nicule gén. courbée ou penchée, longue de 5-35 cm. Ligule atteignant 1
mm de longueur. Lemme gén. glabre, rarement ciliée …. 4. V. myuros
Epillets à 1-2(-3) fleurs basales fertiles, les 3-7 autres stériles mais peu diffé-
rentes des fleurs fertiles ou un peu plus grandes que celles-ci. Glume inf.
longue de 0,2-1 mm. Panicule gén. dressée, longue de 3-13 cm. Ligule
extrêmement courte. Lemme glabre ou ciliée 5. V. ciliata
OBS. — 1.-—La majorité des espèces de Vulpia sont cléistogames, mode de fé-
condation rare chez les Poaceae, où la chasmogamie est gén. de règle.
2.— Adventices: Vulpia alopecuros (ScHouss.) DüM. et F geniculata
(L.) Link.
1.-— Vulpia fasciculata (Forssk.) FriTsCH [Syn. : W uniglumis (Aïr.) Du. ; VF membra-
nacea auct. non (L.) Dum.]. (Vulpie à une glume. Dicht langbaardgras. Büschel-Fe-
derschwingel). — 10-50 em. — Mai-juill. — Thér. — Dunes, chemins sablonneux. —
Mar. : AR-R:; ailleurs : RR, adventice. — Europe mér. et sud-occ., jusqu’en Belgique
et en Ecosse vers le N, Asie Mineure, Afrique du Nord.
951
172. Poaceae
OBS. — 1.- Mise à part une récolte ancienne à l’état adventice (d’ailleurs d’ori-
gine un peu douteuse), cette espèce qui a connu une extension marquée sur le littoral
du territoire de la Flore, a été découverte pour la première fois en Belgique en 1977.
2. — Le caractère décisif pour distinguer cette espèce de Vulpia membra-
nacea nécessite l’examen attentif de l’ovaire, de préférence à la loupe binoculaire (ne
pas confondre la pilosité éventuelle du sommet de l’ovaire et ensuite du caryopse avec
des restes de stigmates !). Sur le terrain, on pourra toutefois souvent reconnaître avec
une certaine probabilité ces espèces au port de l’inflorescence et surtout de l’entrenœud
sup. de la tige ; on notera de plus que la pigmentation violette est gén. abondante chez
V! membranacea (toute la plante virant au rose violacé après la floraison), alors qu’elle
est souvent limitée aux arêtes chez W fasciculata (cette plante virant plutôt à l’ocre
orangé après la floraison).
2.,— V, membranacea (L.) Dum. [Syn. : F pyramidata (Link) RoTHM. ; W longiseta (BROT.)
Hacxk.]. (Vulpie à longues arêtes. Zandlangbaardgras. Langgrannen-Federschwingel).
— 15-50 cm. — Mai-juill. — Thér. — Dunes, chemins sablonneux, pelouses sur sable.
— Mar. : AR-R ; Pic., Tert. par. : RR ; jadis dans le Brab. occ. ; ailleurs : parfois ad-
ventice. — Région méditerranéenne (surtout occ.), SW de l’Europe jusqu’en Belgique
vers le N, Canaries.
OBS. — 1. Cette espèce, probablement indigène (ou du moins bien naturalisée)
dans la région d’Obourg (Brab. occ.) et rarement adventice dans quelques autres lo-
calités de Belgique, avait disparu du pays jusqu’à ce qu’elle soit découverte pour la
052
172. Poaceae V (Vulpia, Festuca)
955
172. Poaceae
première fois dans le Mar. belge, en 1979. Elle a connu, comme Vulpia fasciculata, une
extension marquée dans le district Mar. du territoire de la Flore.
2.— Voir l’obs. 2 sous le n° 1 (F7 fasciculata).
3. V. bromoides (L.) S.F. GRaY [Syn. : V dertonensis (ALL.) GoLA ; W. sciuroides (RoTH)
C.C. GMEL.]. (Vulpie queue d’écureuil. Eekhoorngras. Trespen-Federschwingel). —
(5-)15-40(-60) cm. — Mai-juill. — Thér. — Pelouses sèches, chemins secs, terrils, sur
des sols siliceux. — AR-R, sauf Pic., Champ. et Eifel centr. : RR. — Europe mér., occ.
et sud-centr., Asie Mineure, Afrique du Nord, Macaronésie.
4, — V, myuros (L.) C.C. GMEL. [Syn. : V pseudomyuros (SoYER-WiLL.) REICHENB.]. (Vulpie
queue de rat. Gewoon langbaardgras. Mäuseschwanz-Federschwingel). — (5-)10-60
(-90) cm. — Mai-juill. — Thér. — Chemins secs, terrains vagues, ballast des voies
ferrées, terrils. — AC-AR. — Europe mér. et médiane, SW de l’Asie, Afrique du Nord,
Macaronésie. Devenu subcosmopolite.
OBS.— 1. Dans le territoire de la Flore, les lemmes sont presque toujours
glabres (var. myuros). Dans la partie mé. de l’aire de l’espèce, on trouve des variantes
à lemmes pubescentes et /ou ciliées, qu’on peut nommer var. hirsuta HACK. f. hirsuta
(Hack.) C.H. BLom (lemmes pubescentes) ou f. megalura (NuTT.) STACE et R. COTTON
[Syn. : V myuros var. megalura (NuüTr.) AuquiEr] (lemmes glabres sauf à la marge, qui
est éparsement ciliée). De telles plantes ont été rencontrées rarement dans le territoire
de la Flore, probablement à l’état adventice.
2. — Cette espèce s’hybride très rarement avec Festuca rubra (voir l’obs.
3, p. 887-888).
5.— V. ciliata Du. — Thér. — Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :
Epillets longs de 7-10,5 mm (arêtes non comprises). Lemme longue de 5-6,5(-8) mm,
éparsement à densément ciliée (Fig. 71, p. 953) a. subsp. ciliata
Epillets longs de 5-7 mm (arêtes non comprises). Lemme longue de 4-5(-6) mm, tou-
jours glabre (Fig. 72, p. 953) b. subsp. ambigua
a. subsp. ciliata [Syn.: V aetnensis TINEO; VW. danthonii (ASCHERS. et GRAEBN.)
Vorxk.]. (Vulpie ciliée. Gewimperd langbaardgras. Bewimperter Federschwingel).
— 5-40 cm. — Mai-juill. — Pelouses ouvertes, terrils, ballast des voies ferrées,
gén. sur substrat filtrant. — Mar. (France), Tert. par. : R ; ailleurs : adventice ou
parfois naturalisé localement. — Europe mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord,
Canaries. — * [*]
OBS. — Taxon peut-être en expansion (semble notamment apparu récem-
ment dans les dunes du Mar. français, dans la région de Calais-Dunkerque).
b. subsp. ambigua (LE GALL) STACE et AUQUIER [Syn. : F ambigua (LE GALL) MORE].
(Vulpie ambiguë. Duinlangbaardgras. Dünen-Federschwingel). — (4-)12-20(-35)
cm. — Mai-juin. — Dunes un peu rudéralisées, chemins sablonneux, rarement
pelouses et terrils. — Mar. : AR, mais localement abondant ; F1., Brab. occ. : RR,
probablement introduit. — SW de l’Europe, du S de la France à la Belgique et au
S de l’Angleterre.
954
172. Poaceae
3 Gaines foliaires des pousses stériles soudées sur toute leur hauteur, dé-
pourvues d’oreillettes. Feuilles ne dépassant gén. pas 3 mm de largeur.
Lerime aristée, à 5 HETVUTSS scccmssmmmmmners 7. ÆE. rubra subsp. fallax
Gaines foliaires des pousses stériles soudées seulement à la base ou plus
rarement jusqu’au 1/3 inf. Feuilles dépassant gén. (3-)5 mm de largeur
955
172; Poaceae
Feuilles des pousses stériles plus ou moins sétacées, peu rigides, carénées et
plus ou moins anguleuses, subobtuses au sommet. Plantes plus courte-
ment rhizomateuses ou cespiteuses, à innovations stériles souvent nom-
breuses. Epillets glabres ou velus, longs de (6-)7-10(-12) mm. Glumes
inégales, la sup. longue de (3,5-)4-6(-7,5) mm (Fig. 76, p. 953). Ana-
tomie : section transversale plus ou moins ovale, anguleuse, nettement
956
172. Poaceae
257
172 . Poaceae
958
172. Poaceae
= Festuca altissima ALL. [Syn. : Æ sylvatica (PoLicH) Vis. non Hups. ; Drymochloa
sylvatica (PoLLicH) HoLuB]. (Fétuque des bois. Boszwenkgras. Wald-Schwingel).
— (50-)70-110(-120) cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Forêts sur des sols riches
(surtout hêtraies), ravins ombragés. — Ard. : AC ; Lorr. sept. : AC-AR ; Mosan, Eifel
centr. : R ; Lorr. (sauf sept.), Tert. par. : RR. — Europe (sauf N), Asie occ.
OBS. — Espèce très distincte des autres représentants du genre, par ses ligules
relativement longues et par ses lemmes mutiques et à 3 nervures. La plante présente
un aspect rappelant fortement celui de Calamagrostis arundinacea : voir l’obs. sous
cette espèce, p. 926.
F. gigantea (L.) Vicz. [Syn. : Bromus giganteus L. ; Schedonorus giganteus (L.) Ho-
LUB]. (Fétuque géante. Reuzenzwenkgras. Riesen-Schwingel). — (45-)60-150 cm. —
Juin-sept. — Hémicrypt. — Forêts fraiches ou humides, coupes et chemins forestiers,
haies, bord des eaux. — Boul., Pic., Brab., Mosan, Lorr., Tert. par., Eifel centr. : AC ;
Ard., Champ : AR (vallées) ; ailleurs : R-RR ou nul. — Europe (sauf N}, Asie occ. et
centr.
OBS. — On ne doit pas confondre cette espèce avec Bromus ramosus (voir p.
944), qui possède des gaines poilues (au moins les inf.) et des lemmes munies d’une
arête ne dépassant pas 8 mm de longueur.
F. arundinacea SCHRE8. [Syn. : F elafior auct. non L., nom. rejic. ; F elatior L. subsp.
arundinacea (SCHREB.) HACK. ; Schedonorus arundinaceus (SCHREB.) DuM.]. (Fétuque
roseau. Rietzwenkgras. Rohr-Schwingel). — (40-)70-110(-150) cm. — Juin-août. —
Hémicrypt. — Prairies et friches fraiches, bord des eaux, bord des chemins, talus,
dunes fraîches. — C-AC, sauf F1., Camp., Eifel centr. : AR et Ard. : RR. — Europe
(surtout médiane). Devenu subcosmopolite (régions tempérées).
OBS. — 1.-— Espèce assez variable, au sein de laquelle plusieurs cultivars ont
été sélectionnés comme herbes fourragères. On peut distinguer dans le territoire de
la Flore deux variétés, que l’on peut subordonner à la subsp. arundinacea et qui sont
reliées, semble-t-il, par des intermédiaires :
Tige lisse. Gaines foliaires lisses à très peu rudes. Inflorescence gén. lâche. Lemme
entière au sommet, à nervures non ou peu saillantes a. Var. arundinacea
Tige rude sous la panicule. Gaines foliaires rudes. Inflorescence étroite, contractée.
Lemme bidentée au sommet, à nervures saillantes b. var. aspera
a, var. arundinacea, — Répandu.
b. var. aspera (MUTEL) ASCHERS. et GRAEBN. [Syn. : F arundinacea SCHREB. subsp.
uechtritziana (W1EsB.) HEGI]. — R, mais localement répandu.
Outre ces deux taxons, on à mentionné dans le territoire de la Flore (NW de la
France) la subsp. mediterranea (Hacx.) K. RICHT., qui différerait de la subsp. arundi-
nacea Var. arundinacea par ses épillets un peu plus petits [(8-)10-11,5(-14) mm, avec
une lemme de (6-)7-8(-9) mm chez la subsp. arundinacea var. arundinacea, contre
8-10(-12) mm, avec une lemme de 6-6,2(-7) mm chez la subsp. mediterranea] ; en
outre, chez cette dernière, seule la nervure médiane de la lemme serait scabre, tandis
que, chez l’autre taxon, toutes les nervures de la lemme le seraient. La portée de ces
critères devrait être testée, la présence de cette sous-espèce dans le territoire de la Flore
confirmée et son statut (la plante serait en effet parfois cultivée) précisé.
2. — Cette espèce s’hybride très rarement avec Lolium perenne (XFestu-
lolium holmbergiïi), donnant des plantes gén. stériles à port rappelant Festuca arundi-
nacea mais à épillets subsessiles (voir p. 964-965).
F. pratensis Hups. [Syn.: Æ elatior L., nom. rejic.; FÆ elatior L. subsp. praten-
sis (Hups.) HACK.; Schedonorus pratensis (Hups.) P. BEAUV.]. (Fétuque des prés.
Beemdlangbloem. Wiesen-Schwingel). — (30-)50-80(-120) cm. — Juin-août. — Hé-
micrypt. — Prairies, friches, bord des chemins, bord des eaux, surtout sur des sols
argileux. — C-AC, sauf F1. et Ard. : AR. — Europe, Asie occ.
959
172 . Poaceae
OBS. — 1.- Plusieurs cultivars de cette espèce ont été sélectionnés comme
herbes fourragères.
2.-— Cette espèce produit par hybridation avec Lolium perenne une
plante gén. stérile, *Festulolium loliaceum. On ne doit pas confondre ce taxon avec des
individus malingres de Festuca pratensis, à panicule souvent spiciforme. L’hybride
avec Lolium multiflorum (*Festulolium braunii) est également connu du territoire de
la Flore mais il est très rare (voir p. 964-965).
F. heterophylla Lam. [Syn. : Æ rubra L. subsp. heterophylla (LAM.) HACK.]. (Fétuque
hétérophylle. Draadzwenkgras. Verschiedenblättriger Schwingel). — (35-)60-100
(-125) cm. — Juin-août. — Hémicrypt. cesp. — Forêts claires, gén. sur des sols cal-
caires en voie de décalcification, anciens parcs. — Tert. par. : AR ; Lorr. : R-RR ; Mo-
san (probablement indigène en Mosan occ. et introduit dans le reste du district), Eifel
centr. : RR ; ailleurs : parfois introduit. — Europe sud-centr. et médiane, SW de l’Asie.
OBS. — Cette plante a souvent été confondue jadis avec d’autres Festuca cespi-
teux, en particulier avec F rubra subsp. commutata ainsi qu’avec des taxons du groupe
de F' ovina. Le caractère décisif pour distinguer cette espèce des nombreuses sous-es-
pèces de F rubra nécessite l’examen attentif de l’ovaire.
FE. juncifolia ST-Amans [Syn. : F dumetorum auct. non L. ; Æ sabulicola Dur. ; F
rubra L. subsp. oraria DuM. ; F arenaria OSBECK subsp. oraria (Dum.) DENGLER]. (Fé-
tuque à feuilles de jonc. Duinzwenkgras. Dünen-Schwingel). — 20-50 cm. — Juin-
juill. — Géoph. rhiz. ou Hémicrypt. — Dunes littorales mobiles, souvent associé à
Ammophila arenaria, parfois aussi sables littoraux fixés. — Mar. : AC. — Côtes du
SW de l’Europe, de l’Espagne sept. aux Pays-Bas.
OBS. — Voir l’obs. sous le n° 7.e (Festuca rubra subsp. arenaria). Peut-être
conviendrait-il en définitive de traiter ce taxon au rang de sous-espèce de Æ rubra ?
F. rubra L. (Fétuque rouge. Rood zwenkgras. Rot-Schwingel). — 20-70(-100) cm.
— Juin-juill. — Hémicrypt. — Espèce très variable, la taxonomie du groupe ayant été
compliquée par la sélection de divers cultivars utilisés notamment pour l’ensemence-
ment de talus routiers, de gazons d’ornement,... On peut distinguer les sous-espèces
suivantes dans le territoire de la Flore :
a. Plante dépourvue de rhizomes (ou ceux-ci rares et courts), formant des touffes
denses. Feuilles scabres ou lisses vers l’apex. Anatomie: 5-7 faisceaux;
diam. foliaire : 0,6-1 mm ; sclérenchyme peu développé (*)
a g. subsp. commutata
Plantes pourvues de rhizomes bien développés, formant des touffes lâches ou
parfois denses, ou bien non cespiteuses. Feuilles le plus souvent lisses vers
P'apex iii b
b. Feuilles des pousses stériles (au moins une partie d’entre elles) planes, semblables
à celles des pousses fertiles, larges de (0,8-)1,5-3 mm. Epillets gén. à 6-10
fleurs. Plante long. rhizomateuse b. subsp. fallax
Feuilles des pousses stériles enroulées ou pliées en long, de 0,5-1(-1,5) mm de
diam., celles des pousses fertiles gén. planes. Epillets à (3-)4-8(-9) fleurs .. c
c. Anatomie : 5-7 faisceaux; diam. foliaire : (0,5-)0,6-0,8 mm ; sclérenchyme peu
développé (Fig. 81, p. 953) ins d
Anatomie: (5-)7-9 faisceaux; diam. foliaire: (0,6-)0,7-1(-1,5) mm; scléren-
chyme en îlots puissants surplombant les faisceaux, avec souvent de petits
flots à la face sup. de la feuille (Fig. 82, p. 953) e
d. Plante largement distribuée, long. rhizomateuse, à innovations stériles peu nom-
breuses. Gaines foliaires souvent pubérulentes. Panicule à nombreux épillets,
longue de 6-15 cm. Epillets glabres ou pubescents a. subsp. rubra
(*) Voir aussi l’obs. sous cette sous-espèce, relative à la subsp. microphylla, p. 962.
960
172. Poaceae
Plante des prés salés littoraux, très courtement rhizomateuse, à innovations sté-
riles nombreuses. Gaines foliaires gén. glabres. Panicule souvent à moins de
12 épillets, dépassant rarement 6 cm de longueur. Epillets toujours glabres
NT CR EE CCR f. subsp. litoralis
Plante long. rhizomateuse, à innovations stériles peu nombreuses, non pruineuse,
des sables littoraux. Epillets gén. pubescents, longs de (7-)9-10 mm. Diam.
foliaire 20,812 15} rennes e. subsp. arenaria
Plantes courtement rhizomateuses, à innovations stériles nombreuses, pruineuses
ou non. Epillets le plus souvent glabres f
Plante souvent pruineuse (en fait populations comprenant gén. un mélange d’in-
dividus pruineux et d’autres dépourvus de pruine), des falaises ou parfois des
sables littoraux. Epillets longs de 8-9 mm. Diam. foliaire : 0,6-0,8(-1) mm ..
SR d. subsp. pruinosa
Plante gén. non pruineuse, souvent un peu plus long. rhizomateuse que la précé-
dente, plus ou moins largement distribuée. Epillets longs de 8,5-10(-12) mm.
Diain. fohaire : OS LCL,S) MU ssscremenemnnmmmenmemare c. subsp. juncea
subsp. rubra. — Prairies, pelouses, bord des chemins, bois clairs. — C-AR. —
Europe, Asie occ. Devenu subcosmopolite (régions tempérées).
subsp. fallax (THuiLz.) NyMax (Syn. : subsp. multiflora Per ; subsp. planifolia
HAYEK; À heteromalla Pourr. ; F diffusa Dum. ; F multiflora HoFFMANN non
WALTER). — Bord des eaux, lisières forestières, pelouses artificielles. — AR-R ;
indigénat douteux. Souvent cultivé pour la fixation des terres et des talus et en
extension. — Europe, Asie tempérée.
subsp. juncea (HACK.) K. RICHT. — Pelouses, talus, ballast des voies ferrées, bord
des routes, sur des substrats filtrants. — AR ? Distribution et aire d’indigénat mal
connues. — Europe, Asie tempérée. Devenu subcosmopolite (régions tempérées).
subsp. pruinosa (HACK.) PIPER. — Falaises maritimes rocheuses, plus rarement
sommet des prés salés et sables plus ou moins fixés. — Mar. mér. : AR. — Côtes
du SW de l’Europe, de la péninsule Ibérique au Boulonnais, côtes de l’ Amérique
du Nord or. — *
OBS. — Certains auteurs estiment qu'il n’est guère possible de distinguer
les subsp. pruinosa et juncea ; en cas de réunion de ces deux taxons, c’est le nom
subsp. juncea qui est prioritaire.
subsp. arenaria (OSBECK) ARESCH. (Syn.: Æ arenaria OsBECKk ; FE villosa
SCHWEIGG.). — Dunes plus ou moins mobiles ou fixées, sables dénudés, chemins
sablonneux. — Mar. : AC. — Côtes de l’Europe occ., de la Bretagne à la Scandi-
navie sept.
OBS. — La distinction de cette sous-espèce par rapport à Festuca juncifolia
n’est pas toujours aisée; certains auteurs mettent d’ailleurs les deux taxons en
synonymie : dans ce cas, au rang spécifique, le nom prioritaire est À arenaria.
Voir aussi l’obs. sous le n° 6 (Æ juncifolia), p. 960.
subsp. litoralis (G.F.W. MEY.) AUQUIER (Syn. : F salina NATHO et STOHR). — Prés
salés. — Mar. : AC-AR. — Côtes d'Europe occ., de la Bretagne à la Scandinavie
mér.
subsp. commutata GAUDIN [Syn. : subsp. caespitosa HACK. ; subsp. fallax auct.
non (THUILL.) NyYMAN ; F nigrescens LAM.]. — Lisières forestières, prairies, pe-
louses (parfois sur des sols calaminaires), bord des chemins, de préférence sur des
substrats filtrants, plutôt secs. — Camp., Mosan, Ard., Lorr. sept. : AC-AR ; F1,
Brab., Eifel centr. : AR-R ; ailleurs : R-RR ; aire d’indigénat mal connue. Souvent
semé pour la fixation de terres mobiles, talus... — Europe (surtout montagnes).
Devenu subcosmopolite (régions tempérées).
961
172. Poaceae
962
172. Poaceae
14.—K. pallens Hosr [Syn. : Æ glauca ScHRAD. non ViLL. ; F arduenna Du. ; F cinerea
Vic. subsp. pallens (Host) SroHr]. (Fétuque des rochers. Kalkzwenkgras. Bleicher
Schaf-Schwingel). — (5-)30-50(-60) cm. — Mai-août. — Hémicrypt. cesp. — Ro-
chers calcaires, gén. dans les fentes, vieux murs. — Mosan (vallées) : AC-AR ; Eifel
centr. : RR. — Europe sud-or. et centr.
963
172 . Poaceae
OBS. — D'autres hybrides entre ces deux genres pourraient aussi s’observer dans
le territoire de la Flore, notamment :
— Festuca arundinacea * Lolium multiflorum : Gaines foliaires munies d’oreillettes
courtement ciliées. Lemmes à arête pouvant atteindre 5 mm. Grappe spiciforme ;
— Festuca gigantea * Lolium perenne [*Festulolium brinkmannii (A. BRAUN) ASCHERS.
et GRAEBN. ; Syn. : * Schedolium brinkmannii (A. BRAUN) Hozus] et Festuca gigantea
X Lolium multiflorum (*Festulolium nilssonii DE CuGNAC et A. CaMus) : Gaines fo-
liaires munies d’oreillettes glabres. Lemmes à arête pouvant atteindre 10 mm. Panicule
à épillets courtement pédicellés.
964
173. Sparganiaceae
1.— xFestulolium loliaceum (Hups.) P. Four. [Syn. : Festuca Xloliacea Hups. ; *Schedo-
lium loliaceum (Hups.) HoLuB] (Festuca pratensis X Lolium perenne). — (30-)40-90
cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Prairies, pâturages, bord des chemins, sur des sols
lourds. — AR-R, avec les parents ou parfois seulement avec Lolium perenne. Parfois
introduit dans des prairies artificielles. — Hybride répandu dans presque toute l’aire
des parents.
OBS. — Ce taxon ne doit pas être confondu avec des individus malingres de Fes-
tuca pratensis, chez lesquels les épillets sont toujours pédicellés et les fleurs fertiles.
2.— xK. holmbergii (DôRrrL.) P. Fourx. [Syn. : xSchedolium holmbergii (DôrFrL.) HOLUB]
(Festuca arundinacea * Lolium perenne). — 40-110 em. — Juin-août. — Hémicrypt.
— Prairies, pâturages, bord des chemins. — RR, gén. avec les parents.
3.-— XF. braunii (K. RICHT.) A. Camus (Festuca pratensis * Lolium multiflorum). — 40-100
cm. — Juin-août. — Hémicrypt. — Bord des chemins, talus, terrains vagues. — RR,
gén. avec les parents.
REM. — La forme des feuilles en coupe transversale (qui peut différer suivant le ni-
veau examiné) sera notée (de préférence sous forme d’un schéma) à l’état frais.
965
173. Sparganiaceae
966
173. Sparganiaceae
967
174. Typhaceae
OBS. — Plante assez variable. A côté des individus typiques à tige et feuilles
dressées, on rencontre un accommodat à parties végétatives flottantes ; celui-ci reste
souvent stérile.
3.— S. natans L. (Syn. : S. minimum WaLLR.). (Rubanier nain. Kleinste egelskop. Zwerg-
Igelkolben). — 10-50(-90) cm. — Juin-août. — Hydrohémicrypt. — Fossés, mares,
dans des eaux oligotrophes à mésotrophes, souvent dans des tourbières ou des landes
tourbeuses. — Mar. mér., Camp., Lorr. (surtout sept.) : R-RR ; Pic. mér. (vallée de la
Somme), Ard. (NE), Tert. par. : RR ; jadis dans le F1. et le Brab. — Zones tempérée et
froide de l’hémisphère boréal.
4.— S$S. angustifolium MicHaUx (Syn. : $. affine ScHnizi..). (Rubanier à feuilles étroites.
Drijvende egelskop. Schmalblättriger Igelkolben). — (30-)80-150 cm. — Juill.-août.
— Hydrohémicrypt. — Etangs et mares, dans des eaux oligotrophes à mésotrophes,
riches en matières humiques. — Camp. : RR. — Europe (sauf SE), NE de l’Asie,
Amérique du Nord sept.
968
175. Cannaceae
au sommet, est parfois planté pour l’ornement au bord des pièces d’eau. Il a été récolté
jadis en Belgique et semble actuellement se naturaliser localement (Brab. or. aux Pays-
Bas et Lorr. or. au G.-D. de Luxembourg) ; à rechercher ailleurs.
3. — Une autre espèce, plus difficile à identifier que la précédente, est
Typha laxmannii LEPECHIN, originaire d'Europe mér. et or. et d’Asie tempérée à tem-
pérée-chaude. Elle ressemble à T: angustifolia, dont elle diffère par ses feuilles très
étroites (rarement plus de 4 mm de largeur) et gén. auriculées, par la partie mâle du
spadice 2-3 fois aussi longue que la partie femelle (au max. aussi longue que la femelle
chez T. angustifolia) et par l’absence de bractéoles accompagnant les fleurs femelles.
La plante a été observée récemment en Campine et dans le Brab. occ. (France), où elle
semble en voie de naturalisation, mais elle est peut-être méconnue dans le territoire de
la Flore.
1.— Typha latifolia L. (Massette à larges feuilles. Grote lisdodde. Breitblättriger Rohrkol-
ben). — 1-2,5(-3) m. — Juin-août. — Hél. — Zone d’atterrissement des mares, étangs
et rivières à courant faible, gén. dans des eaux eutrophes. — AC-AR, sauf Pic. (excepté
Somme) et Eifel centr. : R. — Zones tempérée et subtropicale de l’hémisphère boréal,
Amérique du Sud.
969
176. Araceae
970
174. Typhaceae. 176. Araceae
Typha angustifolia : fleur femelle, avec une bractéole à la base (b) (* 5).
Acorus calamus : inflorescence (spadice) (* 1/3).
Calla palustris : feuille (* 1/3).
Arum italicum subsp. italicum : feuille (* 1/4).
Arum italicum subsp. neglectum : feuille (* 1/4).
971
176. Araceae
1. Acorus L.
2. Calla L.
Feuilles apparaissant à la fin de l’hiver, celles des plantes adultes à limbe long de
7-20 cm, maculé ou non de taches sombres, mais non veiné. Spadice terminé
par une massue gén. violacée (exceptionnellement jaune). Epi fructifère long
de 3-6 cm 1. Arum maculatum
Feuilles apparaissant en automne, celles des plantes adultes à limbe long de 15-
30 cm, non maculé mais gén. marqué de veines blanchâtres ou jaune ver-
dâtre. Spadice terminé par une massue jaune. Epi fructifère long de 10-15
CU ssemannnemeenanennsnnnmenmnnnenanemnnenennnenranenenmenes 2. A. italicum
OBS. — On rencontre rarement, dans d’anciens parcs, des Arum remarquables par
leurs grandes feuilles (limbe atteignant 25 em de longueur), à limbe veiné, rarement maculé,
et à spadice à massue violacée. Leur phénologie et leur caractère fertile ou stérile devraient
être étudiés, comparativement aux deux espèces analysées dans la clé ci-dessus, afin de
confirmer leur nature hybride probable, de formule À. italicum * maculatum.
1.— Arum maculatum L. (Gouet tacheté. Gevlekte aronskelk. Gefleckter Aronstab). —
15-40 em. — Avr.-mai. — Géoph. bulb. — Frênaies, chênaies fraîches sur des sols ba-
siques, hêtraies à humus doux, haies. — C-AC, sauf Ard. (surtout vallée de la Semois
et Oesling), Champ. : R, Mar., F1. et Camp. : RR. —— Europe médiane.
OBS. — Les feuilles disparaissent dès la fin de la floraison (mai). En été, subsiste
l’axe de l’inflorescence, fortement allongé, atteignant 20 cm de hauteur, portant des
baies rouge vif. Celles-ci sont très toxiques.
972
177. Lemnaceae
2.-— A. italicum Mize. (Gouet d'Italie. Italiaanse aronskelk. Italienischer Aronstab). — 20-
60 cm. — Mai-juin. — Géoph. bulb. — Haies, taillis, fourrés, forêts riveraines, anciens
parcs. — Mar., Boul., Pic., Brab.: R, semblant en expansion; F1, Camp., Mosan,
Ard., Lorr., Champ., Tert. par. : RR. Cultivé pour l’ornement dans les parcs et parfois
subspontané ou naturalisé. — Europe mér. et sud-occ., Asie Mineure, Afrique du Nord,
Macaronésie.
OBS. — On peut distinguer, dans le territoire de la Flore, deux sous-espèces, dont
la valeur est cependant contestée par certains auteurs :
Baie à 2-4 graines. Limbe foliaire marqué de veines blanchâtres très apparentes, sub-
acuminé au sommet, à lobes basaux relativement étroits, ne se recouvrant jamais
(Fig. 7, p. 971). — Sous-espèce la plus mér., cultivée et rarement subspontanée ou
naturalisée. — [*] a. subsp. ifalicum
Baie à 1-2 graines. Limbe foliaire marqué de veines jaune verdâtre, parfois peu ap-
parentes, aigu au sommet, à lobes basaux relativement larges, se recouvrant par-
fois (Fig. 8, p. 971). — Sous-espèce à répartition plus sept., parfois cultivée et
subspontanée, mais paraissant étendre naturellement son aire, surtout dans l’W du
territoire de la Flore b. subsp. neglectum (F. TOWNSEND) PRIME
[Syn. : À. neglectum (F. TOWNSEND) RIDLEY]
973
177. Lemnaceae
Wolffia arrhiza (L.) Hork. ex Wimm. (Syn. : Lemna arrhiza L.). (Lentille d’eau sans ra-
cines. Wortelloos kroos. Zwergwasserlinse). — 0,5-1,5 mm. — Stérile dans nos régions.
— Hydrothér. — Eaux douces stagnantes, où la plante apparaît parfois en masse. — Mar.
FI, Camp. (surtout occ.), Fluv. sept. (Pays-Bas) : R ; Pic., Brab., Mosan occ. (France), Tert.
par. : RR. — Europe (sauf N), Asie occ., Afrique.
OBS. — Les espèces de ce genre sont les plus petites plantes à fleurs existant au
monde !
974
177. Lemnaceae
177. Lemnaceae
d’une ou des deux nervures ext.) ; face sup. à carène longitudinale ab-
sente OÙ PEU MATQUÉE serrer 5
Lentilles d’un vert clair, le plus souvent dépourvues de coloration rouge
(une coloration d’un rouge pourpre étant cependant parfois présente au
printemps ou en automne). Jamais de turions. Parmi les papilles situées
sur l’axe longitudinal de la face sup. de la lentille, celle qui est la plus
éloignée de l’apex de celle-ci et celle qui est la plus proche de cet apex
sont l’une et l’autre plus grandes que les autres papilles (forte loupe !)
(Fig. 2, p. 975) is 2. L. minor
Lentilles vert olive, presque toujours pourvues d’une coloration rouge vio-
lacé (générale, partielle ou limitée au niveau de l’insertion de la racine).
Turions, en forme de minuscules lames vert olive, se formant gén. en
975
177. Lemnaceae
automne. Parmi les papilles situées sur l’axe longitudinal de la face sup.
de la lentille, seule celle qui est la plus éloignée de l’apex de celle-ci est
plus grande que les autres papilles (forte loupe !) (Fig. 3, p. 975)
A ae 3. L. turionifera
L. = Lemna trisulea L. (Lentille d’eau à trois lobes. Puntkroos. Dreifurchige Wasserlinse).
— 5-10(-15) mm (colonies de plusieurs cm de diam.). — Juin-sept. ; les lentilles vien-
nent flotter à la surface de l’eau au moment de la floraison. — Hydrothér. — Eaux
douces stagnantes. — Mar. : C ; FI, Camp., Brab. : AC-AR; Pic. (surtout Somme) :
R ; ailleurs : R-RR ou nul. — Subcosmopolite (surtout régions tempérées et excepté
Amérique du Sud).
L. minor L. (Petite lentille d’eau. Klein kroos. Kleine Wasserlinse). — 2-5 mm. —
Juin-sept. — Hydrothér. — Eaux stagnantes, douces ou faiblement saumâtres. —
C-AC, sauf Ard., Eifel centr. : AR-R et Champ. : RR. — Subcosmopolite.
L. turionifera Lanporr (Lentille d’eau turionifère. Knopkroos. Rote Wasserlinse). —
Floraison inconnue. — 2-3(-4) mm. — Hydrothér. — Eaux stagnantes s’échauffant en
été. — Mar, FI., Camp., Pic. mér., Brab., Mosan, Ard. occ. (France), Lorr. or. : R-RR ;
à rechercher dans d’autres districts que ceux énumérés ici. — Amérique du Nord, Asie
tempérée. Naturalisé (?) en Europe tempérée (surtout centr.). — [* ?]
OBS. — 1.- Cette espèce a été découverte en Lorr. or. en 1992, aux Pays-Bas la
même année et dans la vallée de la Somme (Amiens) en 1995. Elle a poursuivi ensuite
son extension (à moins qu’elle n’ait été méconnue ailleurs) et est susceptible d’être
trouvée dans d’autres districts.
2.— Les premières données relatives à la présence de Lemna turionifera
en Europe remontent à la fin du 19° siècle (Scandinavie). Il s’agit probablement d’une
plante introduite, mais il n’est pourtant pas exclu qu’elle ait pu exister depuis beaucoup
plus longtemps en Europe et qu’elle soit passée inaperçue jusqu’il y a peu; même
actuellement, sa fréquence peut être sous-estimée.
L. minuta Hum8., Boxp. et KUNTH (Syn. : L. minuscula HERTER). (Lentille d’eau mi-
nuscule. Dwergkroos. Zierliche Wasserlinse). — (1-)1,5-3 mm. — Juin-sept. — Hy-
drothér. — Eaux stagnantes. — Pic. mér. (vallée de la Somme) : AC ; Mar., F1, Camp.,
Brab. : AR ; Pic. (sauf mér.), Mosan, Lorr. : RR ou méconnu ; à rechercher ailleurs
(probablement méconnu). — Amérique tempérée et subtropicale. Naturalisé en Europe
tempérée et au Japon.
OBS. — 1.- Cette espèce, observée pour la première fois en Europe en 1965, a
été découverte en 1983 dans le territoire de la Flore. Sa distribution est à étudier : elle
est en effet peut-être méconnue et est aussi susceptible de se naturaliser dans divers
districts.
2.-— Lemna minuta est la plus petite espèce du genre présente dans le
territoire de la Flore ; le contour elliptique à ovale-elliptique est très caractéristique,
de même que, le plus souvent, l’aspect plus ou moins translucide des lentilles, lais-
sant bien voir la carène longitudinale. Cependant, on rencontre parfois des populations
(surtout lorsque les individus sont spécialement denses) formées de lentilles particu-
lièrement petites, plus fortement convexes et plus opaques que d’habitude et à carène
à nervure unique, alors parfois peu visible. La taille réduite est alors un bon critère
diagnostique de l’espèce.
L. gibba L. (Lentille d’eau gibbeuse. Bultkroos. Buckelige Wasserlinse). — 2-5 mm.
— Juin-sept. — Hydrothér. — Eaux stagnantes, faiblement saumâtres ou un peu pol-
luées. — Mar. : AC ; F1., Brab. (surtout occ.) : R ; Boul., Camp., Pic., Mosan, Lorr.,
Tert. par. : RR. — Subcosmopolite.
OBS. — La face inf. des lentilles de Lemna gibba peut être fortement ou fai-
blement convexe. Dans ce dernier cas, l’espèce est fréquemment confondue avec L.
minor. Les populations de Z. gibba à face inf. faiblement convexe correspondent gén.
à des stades de développement hivernaux ou printaniers ; dans certaines circonstances,
les lentilles restent pourtant faiblement convexes durant toute l’année.
976
179. Liliaceae
3. Spirodela SCHLEID.
Spirodela polyrhiza (L.) ScHcer. (Syn.: Lemna polyrhiza L.). (Lentille d’eau à plusieurs
racines. Veelwortelig kroos. Vielwurzelige Teichlinse). — 4-10 mm. — Juin-sept. (peut-
être stérile dans nos régions). — Hydrothér. — Eaux stagnantes. — Mar., F1., Fluv. : AC;
Brab. : AC-AR ; ailleurs : AR-R, sauf Ard. : R-RR et Eïfel centr. : nul. Localement en ex-
pansion. — Subcosmopolite. — (Fig. 6, p. 975).
OBS. — Cette espèce produit souvent en automne de petits turions réniformes, qui,
comme chez Lemna turionifera, passent l’hiver sur le fond et remontent à la surface au
printemps, donnant naissance à de nouvelles colonies.
977
179. Liliaceae
parfois une panicule, ou encore fleurs solitaires ou géminées. Fleurs gén. hermaphrodites,
à symétrie radiaire. Périgone gén. à 6 tépales pétaloïdes disposés en 2 verticilles; tépales
libres ou plus ou moins long. soudés entre eux. Etamines: gén. 6(-8), disposées en deux
verticilles. Carpelles: 3, soudés entre eux ; ovaire supère, à (2-)3(-6) loges; placentation
axile. Fruit : une capsule ou une baie. — Famille subcosmopolite, comprenant env. 3000
espèces.
OBS. — La délimitation de la famille des Liliaceae varie considérablement d’un au-
teur à l’autre. Dans cette Flore, on a — pour des raisons essentiellement pratiques — séparé la
famille des A/liaceae de celle des Liliaceae, mais beaucoup de botanistes les réunissent, et
certains y adjoignent même celles des Amaryllidaceae et des Agavaceae.
Une autre tendance, largement validée par la classification phylogénétique moléculaire
(APG), reconnaît un beaucoup plus grand nombre de familles, distribuées dans plusieurs
ordres (voir Tableau de la p. XLV).
REM. — 1.-— Il est important de noter sur le vif la couleur des fleurs (en distinguant le
cas échéant, les différentes pièces florales).
2.-— Autant que possible, des exemplaires complets seront mis en herbier,
les caractères des organes souterrains intervenant fréquemment lors de la détermination du
genre et de l’espèce. Dans le cas de populations réduites, on veillera cependant à ne récolter
qu’un exemplaire muni de ces organes.
l Plante ligneuse, haute de 25-90 cm, glabre, très ramifiée, à tige dressée por-
tant des organes chlorophylliens (— cladodes) en forme de feuilles co-
riaces et persistantes, ovales et très aiguës-piquantes au sommet. Fleurs
unisexuées, solitaires ou géminées, produites vers le centre de la face
sup. des cladodes. Fruit : une baie rouge à maturité, atteignant 1 cm de
ARR. ponsssmmsememsmnmenenemesnemeunmenasseae 1. Ruscus p. 980
Plantes herbacées, à organes aériens disparaissant en hiver ou plus tôt 2
2 Feuilles réduites à de petites écailles alternes, à l’aisselle desquelles naissent
des fascicules de 3-10 organes chlorophylliens (— cladodes) en forme
d’aiguilles longues de 3-25(-30) mm. Fleurs vert jaunâtre, gén. uni-
sexuées, insérées sur la tige, solitaires ou géminées, pendantes. Fruit :
une baie rouge à maturité …................................. 2. Asparagus p. 981
Feuilles bien développées et souples, ou feuilles absentes, ne se développant
que longtemps après la floraison. Fleurs hermaphrodites dnrseenreenennnee 3
3 Fleurs sortant gén. du solà la fin de l’été (exceptionnellement au printemps),
avant les feuilles, lesquelles ne se développent qu’au printemps suivant.
Tépales lilacés ou violet clair, soudés entre eux à la base en un tube long
et étroit ; partie libre longue de 4-12 cm. Ovaire souterrain au moment
de la floraison, mais tige s’allongeant après celle-ci. Fruit : une capsule
LL aan dihdiens 3. Colchicum p. 981
Fleurs et feuilles se développant en même temps ou feuilles apparaissant
avant les fleurs. Ovaire non souterrain 4
4 Soit une fleur solitaire au sommet de la hampe florale, soit, exceptionnelle-
ment, 2 fleurs au sommet de la hampe 5
Tige ou hampe florale portant plus d’une fleur 7
5 Un verticille de (3-)4(-7) feuilles subsessiles, largement obovales et briè-
vement apiculées au sommet, inséré sous la fleur. Périgone verdâtre, à
8(-12) tépales, les ext. lancéolés, longs de 2,5-3,5 cm, les int. linéaires.
978
179. Liliaceae
979
179. Liliaceae
Périgone non contracté au sommet, à tépales libres ou soudés entre eux seu-
lement à la base 14
14 Fleurs sous-tendues chacune par 2 petites bractées. Tépales libres entre eux,
sén lones de 12-25 om (ent Ces DORE) nr css. nano
dnnnnneneneennnnneense sense esse essence ensneeeeneeeeneeesnnee 14. Hyacinthoides p. 987
Fleurs sans bractée ou sous-tendues chacune par 1 seule petite bractée. Té-
pales libres ou soudés entre eux dans le bas, longs de 5-22 mm
SARA en dnem in 13. Scilla p. 986
15 Fleurs insérées à l’aisselle des feuilles, solitaires ou groupées par 2-5(-7).
Tépales blancs ou blanc verdâtre, long. soudés entre eux. Fruit : une baie
bleu noirâtre ou rouge violacé à maturité 10. Polygonatum p. 984
Fleurs groupées en une inflorescence terminale. Tépales libres ou un peu
soudés étre eux À 1 BRRS sommes 16
16 Tépales jaunes int., verdâtres ou jaune verdâtre ext. Feuilles étroitement lan-
céolées ou linéaires, larges de 12 mm au max., presque planes, subcylin-
driques ou creusées en gouttière. Fruit : une capsule … 6. Gagea p. 982
Tépales blancs, rose violacé ou rarement entièrement jaune safrané. Feuilles
à limbe large de plus de 12 mm, jamais subcylindrique ou creusé en
DOULTIÈTE si eieererreeenrerreeeerieninreeeenieeseennenense 17
17 Feuilles alternes, à limbe ovale, cordé à la base. Périgone à 4 tépales longs
de 2-3 mm, blancs. Fruit : une baie rouge à maturité
NS 11. Maïanthemum p. 985
Feuilles alternes ou verticillées, à limbe lancéolé à (ob)ovale-lancéolé, non
cordé à la base. Périgone à 6 tépales longs de 3 cm ou plus, rose violacé
ou jaune safrané (dans les espèces indigènes ou naturalisées). Fruit : une
CADSULS nn srnnrenenernnenmnnnnnncenmnnenmnnennnnnne 7. Lilium p. 983
OBS. — Outre diverses espèces relevant de genres analysés dans la clé, un certain
nombre d’autres Liliaceae sont cultivées pour l’ornement dans les jardins et les parcs,
notamment : Erythronium dens-canis L., Galtonia Xcandicans (BAKER) DECAISNE,
Hyacinthus orientalis L. (Jacinthe. Hyacint. Hyazinthe) (Mellifère), Trillium erectum
L., diverses espèces (ou hybrides) des genres Eremurus Bies., Hosta TRATT. (Syn. :
Funkia SPRENG.), Kniphofia Morncx, etc. Certaines de ces plantes s’observent parfois
à l’état subspontané.
Parmi ces plantes cultivées, mérite une mention spéciale Smilax rotundifolia L.,
liane ligneuse originaire d’ Amérique du Nord or., atteignant 10 m de hauteur, épineuse
(épines comprimées), dioïque, à fleurs jaune verdâtre, en petites ombelles à l’aisselle
des feuilles, celles-ci à limbe largement ovale à ovale-triangulaire. Cette espèce a été
observée à l’état subspontané (Brab. or.). Une autre espèce du même genre, S. aspera
L., à feuilles persistantes-coriaces à limbe pourvu au bord de petites épines éparses, a
été observée à l’état adventice.
L. Ruscus L.
Ruscus aculeatus L. (Fragon, petit houx. Stekelige muizendoorn. Stechender Mäusedorn).
— 25-90 cm. — Janv.-avr. — Cham. ou Nanophan. — Forêts à humus doux, boqueteaux,
haies. — Mar. mér., Boul., Pic. occ., Lorr. mér., Tert. par. : RR. Rarement cultivé pour
980
179. Liliaceae
2. Asparagus L.
3. Colchicum L.
4. Tulipa L.
Tulipa sylvestris L. (Tulipe sauvage. Bostulp. Wilde Tulpe). — 30-60 cm. — Avr.-mai. —
Géoph. bulb. — Talus herbeux, prairies, vignobles, anciens parcs, bosquets. — Mar. sept.
(Zélande, env. d'Anvers) : R ; F1. Pic. (Souastre), Fluv. sept. (Pays-Bas), Mosan occ., Lorr.,
Tert. par. (vallée de la Marne) : RR ; ailleurs : disparu ou nul. — Europe mér., Afrique du
Nord ; limite N d’indigénat incertaine.
OBS. — 1.- La plante apparaît en colonies denses dans ses stations. La plupart des
individus ne possèdent qu’une feuille et restent à l’état végétatif. Même lorsqu'elle fleurit,
la plante semble stérile dans le territoire de la Flore. Elle se reproduit par des caieux, des
bulbilles (formées sur le bulbe) et surtout par la production de rhizomes allongés jouant
donc le rôle de stolons et terminés par un petit bulbe.
2.-— Les tulipes cultivées pour l’ornement dans les jardins et les parcs déri-
vent de plusieurs espèces, notamment de Tulipa gesneriana L., originaire d’Asie occ ; cette
espèce a été signalée à l’état subspontané.
981
179. Liliaceae
5. Fritillaria L.
982
179. Liliaceae
2.-— G. pratensis (PERS.) Du. (Syn. : G. stenopetala REICHENB.). (Gagée des prés. Weide-
geelster. Wiesen-Gelbstern). — 8-20 cm. — Mars-avr. — Géoph. bulb. — Moissons,
pelouses, talus, friches, sur des sols calcaires. — Brab. (Zoutleeuw), Lorr. : RR ; jadis
dans l’Eifel centr. — Europe sud-centr. et centr.
OBS. — La plante paraît disparue des cultures mais persiste dans des cimetières,
en particulier au G.-D. de Luxembourg. Sa découverte dans le Brab. (où elle n’avait
pas été signalée auparavant) dans de telles conditions remonte seulement à 1998.
3.— G. spathacea (HAYNE) SALISB. (Gagée à spathe. Schedegeelster. Scheiden-Gelbstern).
— 10-20 em. — Avr.-mai. — Géoph. bulb. — Bois frais à humides sur alluvions ou
limons, lieux herbeux à proximité de ceux-ci. — Brab. : R-RR (gén. abondant dans ses
stations) ; Lorr. occ. (au S du Chesne) : RR. — Europe nord-occ. et centr.
OBS. — La plante passe facilement inaperçue, car elle fleurit rarement dans les
stations ombragées. A l’état stérile, elle peut se reconnaître à ses feuilles grêles, cylin-
driques, filiformes. Les jeunes individus stériles de Gagea lutea et d’Hyacinthoides
non-scripta, qui croissent également dans les bois, peuvent être confondus avec Gagea
spathacea ; ils s’en distinguent néanmoins par leurs feuilles aplaties à la face sup. et à
section anguleuse à la face inf. (nervure médiane saillante) (loupe !).
4.— G. villosa (Bre8.) SWEET [Syn. : G. arvensis (PERS.) Dum.]. (Gagée des champs. Akker-
geelster. Acker-Gelbstern). — 5-20 cm. — Mars-mai. — Géoph. bulb. — Moissons,
friches, pelouses, cimétières, vergers, surtout sur des sols limoneux ou sablonneux.
— Brab., Lorr., Champ., Tert. par. : RR ; autrefois en Camp., Pic., Brab. (Belgique)
et Mosan. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe (sauf N), Asie
Mineure, Afrique du Nord.
OBS. — 1. Une partie des fleurs, voire toutes celles-ci, peuvent être remplacées
par des bulbilles.
2. — La plante persiste surtout dans des cimetières, en particulier en Lorr.
sept.
5.— G. bohemica (ZAUSCHN.) SCHULT. et SCHULT. f. (Gagée de Bohême. Vroege geelster.
Felsen-Gelbstern). — 2-7 cm. — Févr.-mars. — Géoph. bulb. — Pelouses des dunes
décalcifiées. — Mar. (France, à l’E de Dunkerque) : RR. — Europe médiane, SW de
l’Asie. — *
OBS. — Observée pour la première fois dans le territoire de la Flore en 1998,
dans une seule localité, cette espèce ne constitue peut-être pas pour autant une acqui-
sition récente pour cette région ; sa petite taille et sa floraison précoce la font en effet
aisément passer inaperçue. Rare dans une bonne partie de son aire, elle est à rechercher
dans d’autres localités.
Fleurs penchées, rose violacé, ponctuées de brun pourpre ; tépales incurvés vers
l’ext. Feuilles, en majorité au moins, verticillées, obovales-lancéolées
ras naar mere mener mme 1. Lilium martagon
Fleurs dressées, jaune safrané, striées de brun ; tépales dressés. Feuilles alternes,
ovales-lancéolées à lancéolées 2. L. bulbiferum subsp. croceum
OBS. — De nombreux lis sont cultivés pour l’ornement dans les jardins : Lilium au-
ratum LiNDL., L. candidum L. (Lis blanc. Witte lelie. Weisse Lilie), L. lancifolium THUNB8.
(Syn. : L. tigrinum KER-GAWL.), L. speciosum THUNB., etc.
1.— Lilium martagon L. (Lis martagon. Turkse lelie. Türkenbund-Lilie). — 50-100 cm.
— Juin-juill. — Géoph. bulb. — Forêts, principalement hêtraies, lisières et clairières
forestières, sur des sols calcarifères, anciens parcs. — Lorr. mér. et or. : RR; Pic. mér.
Brab., Mosan, Lorr. sept.: naturalisé en quelques localités. — Europe mér. et médiane
(surtout montagnes). — * [*]
983
179. Liliaceae
2.-— L. bulbiferum L. subsp. croceum (CHaIx) ARCANG. (Lis safrané. Roggelelie. Acker-
Feuer-Lilie). — 30-90 cm. — Juin-juill. — Géoph. bulb. — Moissons (surtout de
seigle), friches, lisières forestières. Parfois cultivé pour l’ornement dans les jardins. —
Brab. or. (sur craie) : RR ; jadis en Camp. — Europe centr. et mér. (surtout montagnes).
OBS. — Ce lis est bien connu depuis plus d’un siècle, aux Pays-Bas et en Alle-
magne sept., comme mauvaise herbe de moissons de seigle (d’où son nom vernaculaire
néerlandais). Il paraît bien avoir disparu dans ce milieu dans le territoire de la Flore ;
la seule station qui y soit encore connue se trouve à la Montagne-Saint-Pierre, sur une
lisière forestière. Son origine (extension plus ou moins récente d’aire, plante échappée
de culture... ?) est inconnue.
8. Narthecium Hups.
Narthecium ossifragum (L.) Hups. (Narthécie des marais. Beenbreek. Âhrenlilie, Bein-
brech). — 5-30 cm. — Juin-août. — Hémicrypt. ou Géoph. rhiz. — Landes tourbeuses à
Erica tetralix, tourbières bombéesà sphaignes, prairies sur des sols acides; PRE signalant
habituellement des zones de suintement. — Haute Ard.: AR : ; Camp.: R; F1. Brab. or.
(Pays-Bas), Ard., Eifel centr. : RR. — Europe occ.
OBS. — La plante est gén. abondante dans ses stations.
9, Convallaria L.
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179. Liliaceae
2.— P. odoratum (MicL.) DRUCE (Syn. : P officinale A1. ; P vulgare Desr.). (Sceau de
Salomon odorant. Welriekende salomonszegel. Wohlriechende Weisswurz). — 15-
40(-60) cm. — Mai-juin. — Géoph. rhiz. — Chénaies, clairières, lisières et pelouses
thermophiles, gén. sur des sols calcaires, bosquets et fourrés dans les dunes maritimes.
— Mosan (vallées), Lorr. : AC-AR ; Mar. (quasi nul en Belgique), Champ, Tert. par.
Eifel centr. : R ; Ard. (vallées) : RR ; jadis dans le Pic. mér. et le Brab. centr. — Europe
(sauf N), Asie médiane, Afrique du Nord. — Médicinal.
3. — P. multiflorum (L.) ALL. (Sceau de Salomon commun. Gewone salomonszegel. Viel-
blütige Weisswurz). — 30-80(-100) cm. — Mai-juin. — Géoph. rhiz. — Forêts à
humus doux, coupes forestières, haies. — AC, sauf F1., Camp., Champ. : AR, Haute
Ard. : R et Mar. : RR. — Europe (sauf N), Asie occ., Himalaya, Japon.
Maianthemum bifolium (L.) F.W. Scamipr (Maianthème à deux feuilles. Dalkruid. Schat-
tenblümchen). — 8-15 cm. — Mai-juin. — Géoph. rhiz. — Forêts et lisières forestières, sur
humus brut non fortement acide. — AC-AR, sauf Mar. (Zélande), Pic., Brab. occ., Fluv.,
Champ. : RR, Mar. (sauf Zélande) et Boul. : nul. — Europe (sauf S), Asie tempérée.
985
179. Liliaceae
Pédicelles floraux longs de 2-4(-5) cm, restant dressés-étalés après l’anthèse. Bulbe
accompagné de quelques caïeux ovoïdes-lancéolés et subsessiles. Feuilles larges
de 5 mm au max. Inflorescence à (4-)5-12 fleurs a. subsp. umbellatum
Pédicelles floraux longs de 4-7(-8) cm, étalés-réfléchis après l’anthèse. Bulbe ac-
compagné de nombreux caïeux (le plus souvent 10-30) subglobuleux et stipités
(stipe long de 2-8 mm). Feuilles larges de 5-8 mm. Inflorescence gén. à plus de 12
fleurs ss b. subsp. divergens
a. subsp. umbellatum (Syn. : subsp. campestre Rouy; ©. angustifolium BOREAU).
— Mai-juin. — Sous-espèce apparemment répandue dans le territoire de la Flore.
— Europe médiane ; limite N d’indigénat incertaine.
b. subsp. divergens (BOREAU) BONNIER et LAYENS (Syn. : O. divergens BOREAU ; ©.
paterfamilias GODR.). — Avr.-mai (env. 2 semaines plus tôt que la subsp. umbel-
latum). — Çà et là dans le territoire de la Flore, d’indigénat douteux. — Europe
mér. et médiane, SW de l’Asie ; limite NW d’indigénat incertaine. — [* ?]
OBS. — L'espèce fleurit rarement dans les stations peu éclairées. Les feuilles,
pourvues d’une bande blanche très caractéristique, permettent de reconnaître les
plantes stériles.
2.— O. nutans L. (Ornithogale à fleurs penchées. Knikkende vogelmelk. Nickender
Milchstern). — 25-60 cm. — Mars-mai. — Géoph. bulb. — Bord des chemins, haies,
taillis rudéralisés. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Rarement
subspontané ou naturalisé. — Europe centr. et sud-or., Asie Mineure. — [*]
OBS. — Sous ce nom, ont peut-être été confondus dans le territoire de la Flore
deux taxons, de rang systématique discuté ; la clef ci-après permettra le cas échéant de
les distinguer, mais le problème reste à étudier :
Filet des étamines int. dépourvu de dent sur la nervure médiane. Ovaire ovoïde à
subglobuleux, plus court que le style à la floraison. Feuilles gén. présentes au
moment de la floraison a. Subsp. rutans
Filet des étamines int. pourvu d’une petite dent sur la nervure médiane, à la face int.
sous l’anthère. Ovaire ovoïde-ellipsoïde, gén. aussi long ou plus long que le style
à la floraison. Feuilles gén. détruites au moment de la floraison
b. subsp. boucheanum (ASCHERS.) HAYEK
(Syn. : ©. boucheanum ASCHERS.)
3.— O. pyrenaicum L. [Syn. : Loncomelos pyrenaicum (L.) RAF.]. (Ornithogale des Pyré-
nées, asperge des bois. Bosvogelmelk. Pyrenäen-Milchstern). — 50-100 cm. — Juin-
juill. — Géoph. bulb. — Forêts et coupes forestières sur humus doux, haies, prairies al-
luviales, pelouses mésophiles. — Lorr. (sauf E) : AC-AR, abondant dans ses stations ;
Champ. : AR-R; Boul., Mosan (surtout région Han-Grupont-Marche), Tert. par. : R ;
Pic. nord-occ., Ard. mér. : RR ; Anvers (Ranst) : RR, indigénat douteux. — Europe
mér. et médiane (jusqu’en Belgique vers le N), SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — 1.-— La plante fleurit mal lorsqu'elle croît dans des sites ombragés. Ses
feuilles linéaires, longues de 30-60 cm et larges de 3-12 mm, sont d’un vert glauque ;
elles sont souvent desséchées au moment de la floraison.
2.-— Les jeunes pousses, récoltées au printemps, sont parfois consom-
mées comme légume, d’où le nom vernaculaire français de l’espèce.
13. Scilla L.
Une espèce indigène dans le territoire de la Flore : Fleurs à tépales libres entre
eux jusqu’à la base, longs de 5-10 mm. Inflorescence à (1-)2-6(-10) fleurs
dressées. Feuilles : gén. 2, rarement plus :
986
179. Liliaceae
987
179. Liliaceae
Géoph. bulb. — Forêts, boqueteaux, principalement sur des sols à humus faiblement
acide. — Boul., Pic. : C ; Brab. : C-AC à l’W de la ligne Malines, Gembloux, Namur ;
Tert. par. occ. : AC ; Mosan occ. : AC à l’W de la Meuse, RR à l’E de celle-ci ; Ard. :
AR à l’W de la Meuse ; Mar., Champ. : RR : ailleurs : parfois introduit ou subspontané.
Rarement cultivé pour l’ornement dans les jardins. — Europe occ. — Mellifère.
2.— H. hispanica (Mic) RoTHM. [Syn. : Endymion hispanicus (Mizr.) CHoUARD ; Scilla
hispanica MI. ; S. non-scripta (L.) HorFMANNs. et Link subsp. hispanica (Mizz.)
IErswaART; Hyacinthoides non-scripta (L.) CHouarD ex ROTHM. subsp. hispanica
(Mizc.) KERGUÉLEN]. (Jacinthe d’Espagne. Spaanse hyacint. Spanisches Hasenglôck-
chen). — 20-50 cm. — Avr.-mai. — Géoph. bulb. — Cultivé pour l’ornement dans les
jardins et les parcs. Rarement subspontané : anciens parcs, bosquets, endroits rudérali-
sés. — SW de l’Europe, Afrique du Nord. — [*]
2bis. — H. Xmassartiana GEERINCK (A. hispanica * non-scripta). — 20-50 cm. Avr.-mai.—
— Géoph. bulb. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins et les parcs. Subspontané
ou naturalisé çà et là (notamment Mar. sept., Brab. centr.,.…..): anciens parcs, bosquets,
cimetières, endroits rudéralisés. — [*]
OBS. — Hybride gén. très robuste, très variable et plus fréquent que Ayacin-
thoides hispanica tant en culture qu’à l’état subspontané ou naturalisé. Des populations
complexes de H. non-scripta et H. Xmassartiana peuvent se rencontrer (notamment
dans le Mar. sept.) en l’absence d’A. hispanica non hybridé.
988
179. Liliaceae
OBS. — Différentes espèces de Muscari ainsi que des cultivars variés sont rare-
ment cultivés pour l’ornement dans les jardins.
1.— Muscari comosum (L.) Mizz. [Syn. : Leopoldia comosa (L.) ParL.]. (Muscari à tou-
pet. Kuifhyacint. Schopfige Traubenhyazinthe). — 20-50 cm. — Avr.-juin. — Géoph.
bulb. — Moissons, vignobles, friches, bord des chemins, prairies sèches. — Champ. :
AC ; Mar, Pic., Lorr., Tert. par. : AR-R ; ailleurs : RR et inconstant ou nul. — Europe
mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord, Macaronésie.
2.— M. atlanticum Boiss. et REuT. [Syn. : M. racemosum (L.) DC. non Mizc.]. (Muscari
à grappe. Troshyacint. Weinbergs Traubenhyazinthe). — 10-25 cm. — Avr.-mai. —
Géoph. bulb. — Vignobles, pelouses, prairies sèches, champs cultivés. — Champ,
Tert. par. : R ; Mosan, Lorr. : RR; ailleurs : parfois introduit. En régression dans le
territoire de la Flore. — Europe mér., SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — 1. — Cette espèce est parfois réunie à Muscari neglectum Guss. ex TEN.,
nom qui est alors prioritaire.
2.— Voir l’obs. 1 sous le n° 4 (Muscari armeniacum).
3.-— M. botryoides (L.) Mie. (Muscari raisin. Blauwe druifjes. Kleine Traubenhyazinthe).
— 10-30 cm. — Avr.-mai. — Géoph. bulb. — Prairies Lèches, bois clairs, friches, an-
ciens parcs. Cultivé, surtout jadis, pour l’ornement dans les jardins et les parcs. — Mo-
san, Lorr. : RR ; ailleurs : RR, probablement toujours introduit. — Europe sud-centr. et
médiane, Asie Mineure. — Mellifère.
OBS. — Voir l’obs. 2 sous le n° 4 (Muscari armeniacum).
4, — M. armeniacum LEICHTLIN ex BAKER (Muscari d’Arménie. Langbladige druifhyacint.
Armenische Traubenhyazinthe). — 10-40 cm. — Avr.-mai. — Géoph. bulb. — Sou-
vent cultivé pour l’ornement dans les parcs et les jardins. Parfois subspontané ou rare-
ment naturalisé (notamment Mosan mér.). — Pelouses sèches, talus, friches, anciens
parcs. — SE de l’Europe, Asie Mineure. — Mellifère. — [*]
OBS. — I. - La distinction entre cette espèce, très variable, et Muscari atlanti-
cum est aisée à l’état frais (couleur et odeur des fleurs) mais très difficile à l’état sec.
2. — Une population de cette espèce naturalisée en pelouse sèche dans le
Mosan mér. (région de Han-sur-Lesse) avait été confondue jadis avec M. botryoides.
1.— Anthericum liliago L. [Syn. : Phalangium liliago (L.) ScHrE8.]. (Phalangère à fleurs
de lis. Grote graslelie. Astlose Graslilie). — 20-60 cm. — Mai-juin. — Géoph. —
Chênaies thermophiles, pelouses sèches, gén. sur des sols calcarifères. — Mosan (sur-
tout mér.) : AR-R ; Brab. or. (sur craie), Ard., Lorr. (vallée de la Moselle aux env. de
Nancy), Tert. par., Eifel centr. : RR, mais abondant dans certaines stations. — Europe
mér. et centr., Asie Mineure.
2.— A. ramosum L. [Syn. : Phalangium ramosum (L.) PoireT non BurM. f]. (Phalangère
rameuse. Vertakte graslelie. Astige Graslilie). — 30-60 cm. — Juin-juill. — Géoph.
— Pelouses sèches, lisières de forêts thermophiles, sur calcaire ou sur craie. — Lorr.
(sauf sept.), Champ., Tert. par. : AC-AR; Pic. mér. : RR; signalé autrefois en Brab.
occ. (Obourg) et en Mosan (indigénat douteux). — Europe médiane, Caucase. — * +
989
180. Alliaceae
Fleurs jaune clair, odorantes. Périgone long de 6-8 cm ; segments à marge plane
et à nervures longitudinales non réunies par des anastomoses. Feuilles larges
de 0,5-1,5 cm 1. Hemerocallis lilioasphodelus
18. Paris L.
990
180. Alliaceae
991
180 . Alliaceae
992
180. Alliaceae
180. Alliaceae
4.— À. oleraceum L. (Aïl des champs. Moeslook. Kohl-Lauch). — 25-80 cm. — Juill.-
août. — Géoph. bulb. — Talus, pelouses, friches, rocailles, haies, bois clairs, sur un
substrat sec. Rarement cultivé dans les jardins comme condiment. — Mosan, Lorr.,
Champ., Tert. par. : AC-AR; Mar. sept. (Pays-Bas), Pic. mér., Brab. or., Eifel centr. :
R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (surtout médiane).
993
181. Amaryllidaceae
5.— A. carinatum L. (Ail caréné. Berglook. Gekielter Lauch). — 30-60 cm. — Juin-juill.
— Géoph. bulb. — Talus, pelouses sèches, haies. — RR, jadis naturalisé. — Europe
sud-centr. et médiane. — [*]
6. — A. scorodoprasum L. (Rocambole. Slangenlook. Schlangen-Lauch). — 30-90 cm. —
Juin-juill. — Géoph. bulb. — Prairies, talus herbeux, digues. Rarement cultivé dans les
jardins (surtout jadis) comme condiment. — Mar. sept. (Pays-Bas), Camp. or., Fluv.,
Mosan, Lorr. or. : RR, probablement subspontané ou naturalisé ; ailleurs : parfois in-
troduit. — Europe nord-occ., centr. et or. — [* ?]
OBS. — Certaines stations du territoire de la Flore (dans le Fluv. en particulier)
pourraient être indigènes, mais un sérieux doute persiste à cet égard.
7.— A. rotundum L. [Syn. : 4. scorodoprasum L. subsp. rotundum (L.) STEARN]. (Aïl ar-
rondi. Ronde look. Rundkôpfiger Lauch). — 30-80 cm. — Mai-juill. — Géoph. bulb.
— Moissons, friches. — Lorr. : RR. — Europe mér. et centr., SW de l’Asie.
994
181. Amaryllidaceae
2 Tépales int. échancrés au sommet et env. 2 fois plus courts que les tépales
ext. Feuilles : 2, glauques ou vertes 2. Galanthus
Tépales int. non échancrés au sommet et env. de même longueur que les
tépales ext. Feuilles : 3-6, vertes et luisantes 3. Leucojum
2. Galanthus L.
Galanthus nivalis L. (Perce-neige. Sneeuwklokje. Schneeglôckchen). — 15-25 cm. —
Févr.-mars. — Géoph. bulb. — Mellifère. — Deux variétés dans le territoire de la Flore :
Spathe longue d’env. 25-35(-45) mm, formée de deux bractées soudées entre elles jusqu’au
sommet. Tépales ext. dépourvus de tache verte ou vert jaunâtre au sommet
SRE ERRIUR ELITE RREITESE ERP ENT ANE EN AEEREENEERTE RTE EURE EEE FAURE EE ARTISTE ERN ENTRER ENENERES a. var. nivalis
Spathe longue d’env. 45-70 mm, formée de deux bractées gén. unies seulement à la base ou
dans leur moitié inf. (mais parfois long. soudées entre elles jusqu’au sommet). Tépales
ext. pourvus, comme les int., d’une tache verte ou vert jaunâtre au sommet
b. var. scharlockii
a. var. nivalis. — Frênaies des plaines alluviales, haies, prairies humides, parcs, abords
des habitations. Plante probablement seulement naturalisée. — Brab., Mosan (notam-
ment vallées du Samson et du Burnot) : AR-R ; ailleurs : R-RR ou nul. — Europe
médiane et sud-or., Asie Mineure ; aire d’indigénat incertaine. — Médicinal.
b. var. scharlockii CASPARY. — Frênaies des plaines alluviales, haies, prairies humides,
parcs, abords des habitations. Plante probablement seulement naturalisée. — Mosan :
R ; F1, Camp. : RR. — Inconnu avec certitude à l’état sauvage. — [*]
995
182. Iridaceae
OBS. — 1. Cette espèce forme souvent des colonies denses. Ses organes aériens se
développent fortement après la floraison, mais disparaissent dès le mois d’avril.
2.- En plus de la var. scharlockii, on observe une grande variabilité des
plantes naturalisées, qui peuvent correspondre à plusieurs cultivars : fleurs parfois tétra-
mères, tépales parfois très larges, fleurs « doubles »,.… En outre, lorsque les deux variétés
citées ci-dessus croissent ensemble, elles peuvent s’hybrider.
3.-— D’autres Galanthus sont rarement cultivés pour l’ornement dans les
parcs et les jardins. L’un d’eux, G. ikariae BAKER, a été signalé à l’état subspontané.
Fleurs gén. solitaires, parfois géminées. Tépales longs de 20-25 mm. Tige com-
primée et trigone, haute de 15-25 cm 1. Leucojum vernum
Fleurs groupées par 3-7 en ombelle. Tépales longs de 14-18 mm. Tige fortement
comprimée et à 2 angles, haute de 20-60 cm 2. L. aestivum
1. — Leucojum vernum L. (Nivéole printanière. Lenteklokje. Frühlings-Knotenblume). —
15-25 cm. — Févr.-mars. — Géoph. bulb. — Frênaies des plaines alluviales, bois frais,
haies, anciens parcs. — Pic. or. et Brab. mér. (France) : AR dans les hautes vallées
de l’Oise et de ses affluents ; Lorr. mér. : AR ; Tert. par. : AR dans le Laonnois mér. ;
Brab. occ., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR et probablement introduit dans la plupart des
stations. — Europe médiane.
OBS. — La plante apparaît souvent en colonies denses et étendues. Ses organes
aériens se fanent rapidement et disparaissent dès le mois d’avril.
2.— L. aestivum L. (Nivéole d’été. Zomerklokje. Sommer-Knotenblume). — 20-60 cm. —
(Mars-)avr.-juin. — Géoph. bulb. — Prairies humides, bord des eaux. — Camp. (val-
lées de la Grande et de la Petite Nèthe en amont de Lierre), Pic. mér. (basse vallée de
la Somme), Brab. occ. (env. de Tournai) : RR ; jadis dans le Mar. (en aval d'Anvers) ;
ailleurs : RR, probablement toujours introduit et naturalisé. — Europe mér. et médiane
Gusqu’aux Pays-Bas vers le N), SW de l’Asie.
996
182. Iridaceae
2 Les 3 tépales ext. étalés-réfléchis, nettement différents des 3 tépales int. qui
sont dressés; périgone jaune, bleu ou violet, ou panaché de jaune et de
bleu. Style à branches pétaloïdes. Un rhizome 2. Iris
Les 6 tépales dirigés dans le même sens et plus ou moins semblables entre
eux. Styles à branches linéaires, non pétaloïdes. Un rhizome très court,
en forme de tubercule 3
Périgone bleu, à symétrie radiaire. Tige aplatie et ailée. Feuilles larges de
(1-)2-4 mm. Plante haute de 10-35 cm 3. Sisyrinchium
Périgone orange, éventuellement marqué de rouge, à symétrie bilatérale,
presque à 2 lèvres. Tige ni aplatie, ni ailée. Feuilles larges de 5-20 mm.
Plante haute de 30-00(- 1007 6 ssvsssncesemenremn 4. Crocosmia
OBS. — 1. En plus d’espèces relevant des genres inclus dans la clé, de nom-
breuses /ridaceae sont cultivées pour l’ornement dans les jardins. Elles appartiennent
notamment aux genres Freesia KLATT, Gladiolus L. (Glaïeul. Gladiool. Siegwurg), Zxia
L. et Tigridia Juss.
2.-— Gladiolus italicus Mir. (Syn. : G. segetum KER-GAWI..), à périgone
rose violacé, à symétrie bilatérale, a été signalé dans le NW de la Lorr. française,
au moins en 2 endroits, dans des friches sur sol calcarifère. S’agit-il d’une adventice
occasionnelle ou de témoins de l’extension possible de l’aire de cette espèce, connue
antérieurement jusque dans le centre de la France ? De nouvelles observations sont
nécessaires pour répondre à cette question.
Spathe formée d’une seule bractée. Bulbe à écailles formées de fibres réticu-
lées-anastomosées. Périgone lilas, violacé ou parfois blanc 3
Feuilles larges de 4-9 mm. Tépales obtus à arrondis au sommet, restant dres-
SÉS creer nnennenraneeenneenenrenneennenenennne 2. C. vernus
Feuilles larges de 1-4 mm. Tépales gén. subaigus au sommet, s’étalant en
étoile en cours de floraison .…............................ 3. C. tommasinianus
OBS. — Outre les espèces analysées dans la clé, divers autres Crocus (espèces,
cultivars, hybrides) sont cultivés pour l’ornement dans les parcs et les jardins, entre
autres C. flavus WESTON, à fleurs jaune orangé et bulbe à écailles formées de fibres
ténues parallèles (non anastomosées), C. angustifolius WESTON, etc.
Crocus chrysanthus (HERB.) HER8. (Crocus jaune. Vroege krokus. Gelber Krokus). —
10-25 cm. — Févr.-avr. — Géoph. bulb. — Cultivé pour l’ornement dans les parcs et
les jardins. Rarement subspontané. — Europe sud-or., Asie Mineure. — [*]
OBS. — La plante spontanée, à fleurs toujours jaune orangé, ne se rencontre pra-
tiquement pas en culture, où n’existent que des cultivars et hybrides, à fleurs de colo-
ration plus variée.
C. vernus (L.) Hizz (Syn. : C. albiflorus KiT. ex ScHurT.). (Crocus printanier. Bonte
krokus. Weisser Krokus). — 10-20 cm. — Févr.-avr. — Géoph. bulb. — Prairies irri-
guées. — Camp. : RR (N de la Camp. belge et Pays-Bas), naturalisé. Rarement cultivé
pour l’ornement dans les parcs et les jardins. — Montagnes de l’Europe mér. et centr.
— Mellifère. — [*]
997
182. Iridaceae
3. Sisyrinchium L.
Sisyrinchium montanum E. GREENE (Syn. : S. angustifolium auct. non MiLL.). (Bermu-
dienne, herbe aux yeux bleus. Sisyrinchium. Blauaugengras). — 10-35 cm. — Mai-juill. —
Hémicrypt. — Prairies et clairières humides, dépressions fraîches dans les dunes, friches,
998
184. Dioscoreaceae
endroits frais au bord des chemins et des voies ferrées. — Lorr. (surtout occ.) : R ; Mar.
Boul., Pic. sept., Brab., Mosan, Ard. : RR, naturalisé. — Amérique du Nord. Naturalisé en
Europe et dans d’autres régions tempérées.
4, Crocosmia PLANCH.
Crocosmia X*crocosmiiflora (LEMOINE) N.E. BrowN [C. aurea (PArrE ex Hook.) PLANCH.
X C. pottsii (MACNAB ex BAKER) N.E. BRowN] [Syn. : Zritonia Xxcrocosmiiflora (LEMOINE)
NICHOLSON ; Montbretia *crocosmiiflora LEMOINE]. (Montbrétia. Montbretia. Montbretie).
— 30-90(-100) cm. — Juill.-oct. — Géoph. rhiz. — Abords des habitations, haies, bosquets
frais, talus, terrains vagues. — Cultivé pour l’ornement dans les jardins et rarement sub-
spontané. — Origine horticole ; parents indigènes en Afrique du Sud. — [*]
Tamus L.
Une espèce dans le territoire de la Flore : Plante à tige grimpante, simple, attei-
gnant 3 m de longueur. Limbe foliaire long de 3-10 cm et large de 2,5-9 cm,
glabre et luisant. Fleurs jaune verdâtre. Baie rouge à maturité, d’env. 12 mm
de diam. :
Tamus communis L. (Tamier, herbe aux femmes battues. Spekwortel. Schmerwurz). —
150-300 cm. — Mai-juill. — Géoph. bulb. grimpant. — Lisières forestières, forêts clairié-
rées, haies, gén. sur des sols calcarifères. — Mar. mér., Boul., Pic. (surtout occ.), Tert. par. :
AC ; Lorr. (R à l’E de la Moselle), Champ. : AR ; Brab. (nul à l’E de la Dyle), Mosan occ. :
R. — Europe mér. et sud-occ., SW de l’Asie, Afrique du Nord.
909
185. Orchidaceae
1000
185. Orchidaceae
6.— Un grand nombre d’Orchidaceae recensées dans cette Flore sont des
plantes rares, légalement protégées. Aucune récolte ne devrait être faite, si ce n’est dans des
cas exceptionnels et exclusivement par des botanistes spécialisés dans ce groupe. Une seule
fleur prélevée sur une inflorescence ou une bonne macrophotographie en couleurs permet-
tent d’ailleurs de déterminer l’espèce dans la plupart des cas ; les caractères de la souche
(tubercules, rhizome..….) sont indiqués ici par souci de précision, mais cela ne justifie pas
pour autant de déterrer les plantes concernées.
OBS. — La délimitation de certains genres d’Orchidaceae a donné lieu à des travaux
récents, prenant en compte des critères cytologiques, moléculaires et autres, qui confirment
souvent les données connues sur les possibilités d’hybridation entre certaines espèces. Ces
données bouleversent singulièrement les traditions taxonomiques et nomenclaturales. Nous
en avons tenu compte avec prudence, en attendant de nouvelles confirmations de la perti-
nence de ce système taxonomique rénové. Plus précisément :
— le genre Listera est transféré dans le genre Neottia ;
— « Orchis » ustulata et « ©. » tridentata sont transférés dans le genre Neotinea ;
— « Aceras » anthropophorum est inclus dans le genre Orchis (ce qui s’accorde bien
avec la fréquence relative des hybrides avec certains Orchis) ;
— la limite entre les genres Orchis et Anacamptis est particulièrement contestée, ce
dernier genre comprenant pour certains auteurs, outre À. pyramidalis, les Orchis suivants :
O. coriophora, O. morio, O. laxiflora et O. palustris ; provisoirement au moins, ce nouveau
système, qui peut aller plus loin dans le découpage au niveau générique, n’a cependant pas
été suivi ici (*) ;
— Coeloglossum viride est inclus par ces travaux récents dans le genre Dactylorhiza ;
ici aussi, on a préféré ne pas effectuer formellement ce regroupement.
La synonymie indiquée dans tous ces cas permet cependant à ceux qui le souhaitent de
choisir le système taxonomique auquel ils adhèrent.
1 Feuilles réduites à des écailles ou à des gaines. Plantes dépourvues de chlo-
rophylle ou n’en possédant que peu 2
Feuilles bien développées. Plantes vertes 5
2 Fleurs à labelle dépourvu d’éperon, brunâtres à beige pâle. Tige brun pâle,
munie de nombreuses écailles brunâtres
(*) Une autre formule, proposée par certains, est au contraire de traiter le genre Orchis
dans un sens large, incluant non seulement Aceras, mais aussi Neotinea et Anacamptis.
1001
185. Orchidaceae
1002
185. Orchidaceae
1003
185. Orchidaceae
1004
185. Orchidaceae
1. Cypripedium L.
Cypripedium calceolus L. (Sabot de Vénus. Vrouwenschoentje. Frauenschuh). — 15-50
cm.— Mai-juin. — Géoph. rhiz. — Forêts, sur des sols calcaires. — Lorr. mér. et or., Eifel
centr. : RR. — Europe, Asie tempérée.
OBS. — Le genre Cypripedium diffère de tous Les autres genres traités dans cette Flore
par la présence de 2 étamines fertiles et par le pollen non agglutiné en pollinies. Il relève,
pour certains auteurs, d’une famille indépendante, celle des Cypripediaceae.
1005
185. Orchidaceae
1006
185. Orchidaceae
Feuilles : (4-)5-10, la plupart longues de plus de 3 cm, gén. plus longues que
les entrenœuds. Axe de l’inflorescence, pédicelle et ovaire glabres, épar-
sement pubescents ou scabres (présence de petites aspérités). Inflores-
cence gén. à (12-)15-50 fleurs, assez grandes et largement ouvertes, en
grappe plus ou moins dense. Partie distale du labelle (épichile) pourvue
de 2-3 grosses bosses lisses ou faiblement plissées-rugueuses 5
Feuilles largement ovales, les inf. parfois presque rondes, brusquement ré-
trécies et plus ou moins cordées à la base, les mieux développées lon-
gues de (5-)8-15 cm et larges de (2,5-)4- 10 cm, vert foncé à vert clair.
Partie distale du labelle (épichile) plus courte à env. aussi longue que
rs (Pie. Se pe 1000) nm menen...… 4. E. helleborine
Feuilles ovales-lancéolées à lancéolées, assez graduellement rétrécies à la
base, les mieux développées longues de 6-10 cm et larges de 2-5 cm,
vert grisâtre, violacé ou bronzé. Partie distale du labelle (épichile) aussi
longue ou plus longue que large 5. E. purpurata
Fist CÉRS ( nnnnneenenenn
annonce cannes 7
Fleurs chasmogames ui 8
Tige glabre, verte et non rougeâtre à la base. Inflorescence glabre ou faible-
ment pubescente 8. E. phyllanthes
Tige pubescente, rougeâtre à la base. Inflorescence plus ou moins pubes-
cente-tomenteuse ..…............................................... 7. E. leptochila
Fleurs petites (env. 1 cm), peu ouvertes, la partie distale du labelle (épichile)
triangulaire, plus large que longue, à pointe recourbée vers l’arrière;
épichile relié à l’hypochile par un joint large. Rostellum nul, même dans
le bouton (Fig. 6, p. 1009). Feuilles gén. dressées-ascendantes, plus ou
moins mates et fermes 6. E. muelleri
Fleurs relativement grandes (env. 1,5 cm), largement ouvertes, la partie dis-
tale du labelle (épichile) ovale-lancéolée à ovale-triangulaire, gén. plus
longue que large, à pointe étalée ou parfois recourbée vers l’arrière (dans
ce cas, épichile relié à l’hypochile par un joint très étroit) (Fig. 4, p.
1009), ou fleurs cléistogames, restant pour la plupart fermées. Rostellum
plus ou moins rudimentaire, parfois nul. Feuilles gén. étaléesou incur-
vées vers le bas, plus ou moins brillantes et minces …. 7. E, leptochila
OBS. — 1.- Epipactis dunensis (T. et T.A. STEPH.) Gopr., endémique très loca-
lisé d’Angleterre, a été signalé jadis par erreur dans le territoire de la Flore.
2.— On a signalé dans le territoire de la Flore les hybrides Epipactis
atrorubens * helleborine (E. *schmalhausenii K. RiCKT.), E. atrorubens * palustris (E.
xpupplingensis K. BELL), E. helleborine * phyllanthes (E. Xbruxellensis P. DELFORGE)
et £, helleborine * purpurata (E. xschulzei P. FOURN.).
Epipactis palustris (L.) CRANTz [Syn.: Helleborine palustris (L.) SCHRANK]. (Epipac-
tis des marais. Moeraswespenorchis. Sumpf-Stendelwurz). — 15-70 cm. — Juin-août.
— Géoph. rhiz. — Marais, prairies humides non amendées, bois humides clairs, sur
des sols basiques, dépressions des dunes, tufs calcaires. — Mar. Camp. (surtout sept.),
Lorr., Tert. par., Eifel centr. : R ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), Asie occ. et
centr.
1007
185. Orchidaceae
E. helleborine (L.) CRANTZ [Syn. : Epipactis latifolia (L.) ALL. ; Helleborine latifolia
(L.) Morxca]. (Epipactis à larges feuilles. Brede wespenorchis. Breitblättrige Sten-
delwurz). — 20-80(-140) cm. — (Juin-)juill.-sept. — Géoph. rhiz. — Mellifère. —
Deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :
1008
185. Orchidaceae I
1009
185. Orchidaceae
1010
185. Orchidaceae
8.— E. phyllanthes G.E. Smirx (Epipactis à fleurs pendantes. Groene wespenorchis. Grün-
blütige Stendelwurz). — 10-36 cm. — Août-sept. — Géoph. rhiz. — Forêts fraîches et
neutrophiles. — Brab. centr. (Forêt de Soignes) : RR ; à rechercher ailleurs. — Europe
occ.
OBS. — Cette espèce est représentée dans le territoire de la Flore par des indivi-
dus à fleurs typiquement cléistogames. Néanmoins, certaines plantes montrent parfois
quelques fleurs ouvertes, ce qui explique l’existence d’un hybride avec Epipactis helle-
borine (voir l’obs. 2, p. 1007).
Tige fleurie ne portant que des écailles ; feuilles assimilatrices de la saison sui-
vante, à limbe ovale ou ovale-oblong, formant une rosette latérale par rap-
porta la doc iourie. Inlloresence dense rss 2.$. spiralis
1.— Spiranthes aestivalis (PoIRET) L.C.M. RicH. (Spiranthe d’été. Zomerschroeforchis.
Sommer-Drehwurz). — 10-40 cm. — Juill.-août. — Géoph. bulb. — Marais, landes
humides, prairies à Molinia caerulea, principalement sur des substrats faiblement
acides. — Mar. mér. : RR ; Camp. : probablement disparu (vu pour la dernière fois en
1981) ; jadis en Pic. mér., Brab. occ. et Tert. par. En voie de disparition dans le territoire
de la Flore. — Europe mér. et sud-centr., Asie Mineure, Afrique du Nord. — ÿ
2.-— S. spiralis (L.) CHEvALL. (Syn. : S. autumnalis L.C.M. Ricx.). (Spiranthe d’automne.
Herfstschroeforchis. Herbst-Drehwurz). — 6-20 cm. — Août-oct. — Géoph. bulb. —
Pelouses sèches ou humides aux herbes courtes, souvent sur des sols calcarifères. —
Mar. mér. et sept., Pic. mér., Brab. or. (sur craie) : RR; jadis en Boul., FI, Camp.
Mosan, Lorr. et Tert. par. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe
(sauf N), Asie Mineure, Afrique du Nord.
6. Limodorum BOEHM.
Limodorum abortivum (L.) Swarrz (Limodore. Paarse asperge-orchis. Dingel). — 30-80
cm. — Mai-juin. — Géoph. — Bois clairiérés (chênaies pubescentes, hêtraies), lisières
forestières, sur des sols calcaires. — Lorr., Tert. par. : R ; Mosan occ. (vallée du Viroin),
Champ. : probablement disparu. — Europe mér. et médiane (jusqu’en Belgique vers le N),
Asie Mineure, Afrique du Nord.
1011
185. Orchidaceae
Plante grêle, haute de 5-20 cm. Feuilles larges de 1-2,5 cm. Fleurs vertes
marquées de rougeâtre, à labelle long de 3,5-5 mm 3. N. cordata
1. — Neottia nidus-avis (L.) L.C.M. RicH. (Néottie, nid d'oiseau. Vogelnestje. Nestwurz).
— 20-40 cm. — Juin-juill. — Géoph. — Bois à humus doux (principalement hétraies).
— Lorr. : AC ; Boul., Mosan, Tert. par., Eifel centr. : AR ; Pic., Brab., Ard., Champ. :
R-RR ; ailleurs : RR ou nul. — Europe (sauf N), Asie occ.
OBS. — Les tiges desséchées portant des capsules vides subsistent longtemps
après la floraison.
2.-— N. ovata (L.) Bcurr et FNGERH. [Syn. : Listera ovata (L.) R. Brown]. (Listère ovale,
double-feuille. Grote keverorchis. Grosses Zweiblatt). — 20-60(-85) cm. — Mai-juill.
— Géoph. rhiz. — Bois frais, lisières forestières, haies, plus rarement prairies humides
et marais, sur des sols riches en bases. — AC-AR, sauf F1., Camp. et Ard. : R. — Eu-
rope, Asie tempérée.
3.-— N. cordata (L.) L.C.M. Ricx. [Syn. : Listera cordata (L.) R. BrowN]. (Listère cordée.
Kleine keverorchis. Kleines Zweiblatt). — 5-18 cm. — Juill.-sept. — Géoph. rhiz. —
Bois humides et moussus. — A rechercher dans le territoire de la Flore. Signalé en Ard.
et en Lorr., mais ces données sont suspectes. — Zones tempérée (surtout montagnes) et
froide de l’hémisphère boréal. — * ?
9. Hammarbya ©. KUNTZE
Hammarbya paludosa (L.) O. KunTzeE [Syn.: Malaxis paludosa (L.) Swarrz]. (Malaxide
des marais. Veenmosorchis. Weichwurz). — 3-15 cm. — Juill.-sept. — Géoph. bulb. —
Tourbières acides, dans les tapis de sphaignes ou d’autres mousses. — Camp., Ard., Lorr.
sept.: RR ; jadis en Brab. En forte régression dans le territoire de la Flore. — Zones tempé-
rée froide et subarctique de l’hémisphère boréal (mais R en Amérique). — (Fig. 8, p. 1009).
Liparis loeselii (L.) L.C.M. Ricu. [Syn.: Sfurmia loeselii (L.) REICHENB.]. (Liparis. Groen-
knolorchis. Glanzkraut). — 6-20 cm. — Juin-juill. — Géoph. bulb. — Sables humides,
marais, sur des substrats faiblement acides ou basiques. — Mar. mér. : R ; Mar. (excepté
métr.), Boul. Camp. Pic. mér., Lorr., Tert. par. : RR ; ailleurs : nul ou probablement disparu.
En forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe et Asie médianes, Amérique du
Nord. — (Fig. 9, p. 1009).
OBS. — On a signalé dans le Mar. mér. la var. ovata RiDDELSDELL ex Gopr., caracté-
risée par des feuilles env. 2 fois aussi longues que larges (alors qu’elles sont plus de 3 fois
aussi longues que larges chez la var. loeselii) ; elle semble parfois reliée à la var. loeselii
par des intermédiaires.
1012
185. Orchidaceae
12. Herminium L.
Anthère à loges écartées l’une de l’autre (l’espace entre les deux loges env. 2 fois
aussi large que chaque loge), divergentes vers le bas (Fig. 15, p. 1009) ; cau-
dicule gén. plus long que la pollinie. Tépale sup. du verticille ext. du périgone
plus large que long. Fleurs blanc verdâtre ou jaunâtre, peu odorantes. Labelle
à éperon légèrement épaissi à l’extrémité 1. Platanthera chlorantha
Anthère à loges rapprochées l’une de l’autre (l’espace entre les loges au max.
env. aussi large que chaque loge), presque parallèles entre elles (Fig. 16, p.
1009) ; caudicule plus court que la pollinie. Tépale sup. du verticille ext. du
périgone plus long que large. Fleurs blanches, blanc verdâtre ou blanc jau-
nâtre, très odorantes (surtout le soir). Labelle à éperon non ou à peine épaissi
vers l’extrémité ire 2. P. bifolia
OBS. — L’hybride entre ces deux espèces (Platanthera Xhybrida BRÜGGER) a été ob-
servé dans le territoire de la Flore (Brab. or., Mosan, Lorr.) ; localement cet hybride peut
être répandu et des recroisements avec les parents sont possibles. On se gardera toutefois de
le confondre avec P bifolia subsp. latiflora.
1. Platanthera chlorantha (Cusr.) REICHENS. (Syn. : P montana REICHENB, f), (Platan-
thère des montagnes. Bergnachtorchis. Berg-Waldhyazinthe). — 20-50 cm. — Mai-
juill. — Géoph. bulb. — Forêts claires, pelouses, sur des sols calcarifères. — Boul.,
Pic., Mosan, Lorr., Champ. Tert. par., Eifel centr. : AR ; Brab. or., Ard. : R ; ailleurs :
RR, disparu ou nul. — Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord.
OBS. — A l’état stérile, cette espèce ressemble à Orchis purpurea ; les deux es-
pèces peuvent notamment s’observer dans des bosquets calcaires. On pourra les distin-
guer de la manière suivante :
— Platanthera chlorantha : Feuilles peu luisantes à la face sup., pourvues d’env.
10-20 nervures longitudinales surtout bien visibles à la face inf. ; sommet du limbe
non cucullé ;
— Orchis purpurea : Feuilles très luisantes à la face sup., pourvues d’env. 20-30
nervures longitudinales bien visibles sur les deux faces ; sommet du limbe cucullé.
2.-— P. bifolia (L.) L.C.M. Ricx. (Platanthère à deux feuilles. Welriekende nachtorchis.
Weisse Waldhyazinthe). — (10-)15-50(-85) cm. — Juin-juill. — Géoph. bulb. — Pe-
louses, landes, forêts claires. — Mosan, Lorr., Champ., Tert. par. : AR; Ard., Eifel
1013
185. Orchidaceae
centr. : R ; Mar. (surtout mér.), F1, Camp, Pic. or., Brab. : RR. — Europe, Asie tempé-
rée, Afrique du Nord.
OBS. — Deux sous-espèces de valeur taxonomique douteuse, vu la variabilité de
l’espèce, et de nomenclature parfois contestée sont éventuellement distinguées ; leur
répartition est encore mal connue dans le territoire de la Flore ; la clé suivante devrait
permettre de tenter de les séparer (n’étudier que des fleurs bien épanouies !) :
Plante haute de (10-)15-40 cm, à épi dense, long de 3-10 cm. Labelle long de 6-12 mm.
Eperon long de 12-23 mm. — Floraison 2 à 3 semaines plus tardive que celle de
la sous-espèce suivante. — Landes, pelouses et forêts claires sur des sols acides.
ER a. subsp. bifolia (Syn. : subsp. graciliflora BIssE)
Plante haute de 20-S0(-85) cm, à épi lâche, long de 6-20(-25) cm. Labelle long de 10-
16 mm. Eperon long de 25-30(-40) mm. — Pelouses et forêts claires sur des sols
HEUITES OÙ DASIQUES sssssssssrmmenmemeemennvene b. subsp. atiflora (DREJER) LOITNANT
(Syn. : subsp. bifolia sensu BIssE)
Pseudorchis albida (L.) À. et D. Love [Syn. : Platanthera albida (L.) Lip. ; Leucorchis
albida (L.) E. MEy.; Gymnadenia albida (L.) L.C.M. Ricx.]. (Orchis blanchâtre. Witte
muggenorchis. Weisszüngel). — 10-30 em. — Mai-juin. — Géoph. bulb. — Landes et
prairies non amendées, sur des sols acides. — Ard. nord-or., Eifel centr. : RR ; jadis en
Brab. or. (Pays-Bas) et en Ard. franco-belge. — Europe médiane (surtout montagnes) et
sept. — (Fig. 14, p. 1009).
1014
185. Orchidaceae
1015
185. Orchidaceae
Labelle long de 5-9 mm, subcirculaire, égal ou plus long que la pièce ext. médiane
du périgone, dépourvu de protubérances latérales ou celles-ci peu marquées et
présentant une bordure jaune bien visible. Feuilles inf. vert grisâtre, jamais fanées
à 1 HOTAISON, ssrsrssssmsmanen
auemuss b. subsp. araneola
a. subsp. sphegodes. — Fin avr.-juin. — Lorr., Champ. Tert. par. : R ; Mar., Boul.
Pic., Brab. or. (sur craie) : RR ou probablement disparu de certains de ces districts.
— Europe mér. et sud-occ.
b. subsp. araneola (REICHENB.) LAÏNZ [Syn. : O. araneola REICHENS. ; O. sphegodes
Miie. subsp. litigiosa (E.G. Camus) BECHERER ; ©. litigiosa E.G. Camus]. — Fin
mars-mai (plus précoce que Le précédent). — Boul., Pic., Lorr., Tert. par. : RR ; à
rechercher ailleurs ; distribution mal connue. — Europe mér., jusque dans le Nord
de la France vers le N. — *
3.— O. apifera Hups. [Syn.: ©. holosericea auct. non (BurM. f.) GREUTER]. (Ophrys
abeille. Bijenorchis. Bienen-Ragwurz). — 15-50 cm. — Maï-juin. — Géoph. bulb. —
Pelouses, sols récemment remaniés, sur des substrats calcarifères: pelouses, friches,
dunes, berge des canaux, terrils... — Champ. : AR-R ; Mar., Boul. Pic., Brab., Mosan,
Lorr., Tert. par., Eifel centr. : R-RR ; ailleurs : RR, présence souvent éphémère. — Eu-
rope mér. et sud-occ., Asie Mineure, Afrique du Nord.
OBS. — Espèce très variable, au sein de laquelle on a parfois distingué deux
ou plusieurs sous-espèces, mais les variations observées dans le territoire de la Flore
apparaissent plutôt comme des mutants dans les populations de la variante typique ;
connues du Mosan occ. et de Lorr. nord-occ., elles ne méritent dès lors, au plus, que le
rang de variétés ; les principales sont les suivantes :
a. Pièces int. du périgone atteignant au max. la 1/2 des pièces ext., velues, verdâtres.
Labelle fortement convexe, à lobes latéraux formant des gibbosités saillantes
et à appendice terminal replié vers le bas (Fig. 19, p. 1009) … a. var. apifera
Pièces int. du périgone atteignant env. les 2/3 des pièces ext., glabres ou
papilleuses, de la même couleur que les ext. b
b. Labelle à peu près semblable à celui de la variété précédente
1016
185. Orchidaceae
Neotinea ustulata (L.) R.M. BATEMAN, PRIDGEON et M.W. CHASE [Syn. : Odontorchis us-
tulata (L.) TyTecA et E. KLEN; Orchis ustulata L.]. (Orchis brûlé. Aangebrande orchis.
Brand-Knabenkraut). — 10-25 cm. — Mai-juin. — Géoph. bulb. — Pelouses, sur des sols
calcarifères. — Boul., Pic., Mosan (surtout mér.), Lorr., Tert. par., Eifel centr. : RR ; jadis
dans le Brab. — Europe (sauf N), Asie occ. — (Fig. 22, p. 1019).
OBS. — Neotinea tridentata (Scor.) R.M. BATEMAN, PRIDGEON et M.W. CHASE [Syn. :
Odontorchis tridentata (Scop.) Tyreca et E. KLEIN; Orchis tridentata Scor.] aurait été
trouvé au 19° siècle dans le district Lorr., au G.-D. de Luxembourg, mais cette donnée est
douteuse. Cette station isolée aurait constitué la limite NW de l’aire de cette espèce.
1017
185. Orchidaceae
(*) Ne pas confondre avec les hybrides d’Orchis anthropophora avec d’autres espèces
(voir l’obs. sous cette clé, p. 1018).
1018
185. Orchidaceae
GS 23 24
25
AN C3 28
29 30 l 31
185. Orchidaceae II
On a signalé de plus dans le territoire de la Flore les hybrides suivants : Orchis mi-
litaris * purpurea (O. Xhybrida BOENNINGH. ex REICHENB.) (Lorr., Champ., Tert. par. :
AR-R ; ailleurs : RR ou nul), ©. militaris *X simia (O. xbeyrichii A. KERNER) (Mosan
mér., Lorr., Tert. par.) et ©. purpurea * simia (O. Xangusticruris FRANCH. ex HUMNICKI)
(Mosan, Tert. par.). Est à confirmer (taxons apparemment incompatibles génétique-
ment) : O. mascula * purpurea (O. *wilmsii K. Ricur.) (Boul., Lorr. mér. ?).
1019
185. Orchidaceae
1. Orchis anthropophora (L.) Ar. [Syn.: Aceras anthropophorum (L.) Air. f.]. (Orchis
homme pendu, acéras. Poppenorchis. Ohnsporn, Fratzenorchis). — 20-40 cm. — Mai-
juil. — Géoph. bulb. — Pelouses sèches, bois très clairiérés, sur des sols calcarifères.
— Pic. (surtout mér.), Lorr., Champ., Tert. par. : R-RR; Mar., Boul., Brab. or. (sur
craie), Mosan, Eïfel centr. : RR ; jadis en Brab. centr. — Europe mér. et sud-occ.,
Afrique du Nord.
O. purpurea Hups. (Syn. : ©. fusca JACQ.). (Orchis pourpré. Purperorchis. Purpur-
Knabenkraut). — 20-50 em. — Mai-juin. — Géoph. bulb. — Bois clairiérés, coupes et
lisières forestières, pelouses, sur des substrats calcaires. — Boul., Pic., Lorr., Champ.
Tert. par. : AR ; Mosan, Eifel centr. : R ; Brab. (surtout or.) : RR (sur craie ou calcaire).
— Europe mér. et médiane, Asie Mineure, Afrique du Nord.
OBS. — Les feuilles basilaires d’Orchis purpurea, ovales-oblongues et obtuses-
cucullées au sommet, larges de 3-5 cm, sont glabres et immaculées ; leur face sup.
est d’un vert très luisant. Ces feuilles sont particulièrement caractéristiques. Pour la
distinction à l’état stérile avec Platanthera chlorantha, voir l’obs. sous cette espèce,
p- 1013.
O. simia Lam. (Orchis singe. Aapjesorchis. Affen-Knabenkraut). — 15-30 cm. — Mai-
juin. — Géoph. bulb. — Pelouses sèches, bois très clairiérés, sur des sols calcarifères.
— Mar. mér., Pic. mér., Brab. or. (sur craie), Mosan, Lorr., Champ. Tert. par. : RR. —
Europe mér. et sud-occ., SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — La succession des floraisons dans une infiorescence d’Orchis simia se
fait gén. du sommet vers la base. Chez les autres espèces du genre, les fleurs de la base
de l’inflorescence s’épanouissent avant celles du sommet.
O. militaris L. (Syn. : ©. rivini GouaAN). (Orchis militaire. Soldaatje. Helm-Knaben-
kraut). — 20-40(-50) em. — Mai-juin. — Géoph. bulb. — Pelouses et bois très clairié-
rés, sur des sols calcarifères. — Champ. Lorr., Tert. par. : R ; Pic. mér., Brab. (surtout
or. : sur craie), Mosan, Eifel centr. : RR. — Europe et Asie tempérées.
©. mascula (L.) L. [Syn. : Androrchis mascula (L.) TyrEca et E. KLEIN]. (Orchis mâle.
Mannetjesorchis. Stattliches Knabenkraut). — 15-50 em. —Mai-juin. — Géoph. bulb.
— Bois (principalement chênaies), lisières forestières, pelouses et prairies non amen-
dées, sur des sols riches en bases. — Boul., Brab. (surtout or.), Mosan, Ard., Lorr.,
Tert. par., Eifel centr. : AR ; Pic., Champ. : R ; ailleurs : RR. — Europe, SW de l’Asie,
Afrique du Nord, Canaries.
©. coriophora L. [Syn.: Anacamptis coriophora (L.) R.M. BATEMAN, PRIDGEON et
M.W. CHaAsE; Anteriorchis coriophora (L.) E. KLEIN et STRACK]. (Orchis punaise.
Wantsenorchis. Wanzen-Knabenkraut). — 15-30 em. — Juin-juill. — Géoph. bulb.
— Prairies fraîches ou humides non amendées, de préférence sur des sols calcarifères.
— Brab., Mosan, Ard., Lorr., Tert. par., Eifel centr. : signalé jadis en quelques locali-
tés. Probablement disparu du territoire de la Flore. — Europe mér. et médiane, SW de
l'Asie, Afrique du Nord. — Ÿ
O. morio L. [Syn. : Anacamptis morio (L.) R.M. BATEMAN, PRIDGEON et M.W. CHASsE].
(Orchis bouffon. Harlekijn. Kleines Knabenkraut). — 10-30 em. — Mai-juin. — Géoph.
bulb. — Prairies non amendées, sèches à humides. — Boul., Lorr. : R ; Pic., Mosan,
Ard., Tert. par., Eifel centr. : R-RR; ailleurs : RR, disparu ou nul. Enforte régression
dans le territoire de la Flore. — Europe (sauf N), SW de l’Asie, Afrique du Nord.
OBS. — Chez cette espèce, le casque de la fleur est veiné de lignes vertes paral-
lèles.
O. laxiflora LAM. [Syn. : Anacamptis laxiflora (LAM.) R.M. BATEMAN, PRIDGEON et
M.W. CHAsE]. (Orchis lâche. Ile orchis. Lockerblütiges Knabenkraut). — 25-60 cm.
— Mai-juill. — Géoph. bulb. — Dépressions humides dans les dunes, prairies humides
non amendées, sur des sols calcarifères. — Mar. : RR ; ailleurs : probablement disparu
de ses rares localités (Mosan, Tert. par., etc.). En voie de disparition dans le territoire
de la Flore. — Europe mér. et sud-occ., SW de l’Asie, Afrique du Nord. — +
1020
185. Orchidaceae
9.— O. palustris JACQ. [Syn. : Anacamptis palustris (JACQ.) R.M. BATEMAN, PRIDGEON et
M.W. CHASsE ; Orchis laxiflora Lam. subsp. palustris (JACQ.) BonniER et LAYENs]. (Or-
chis des marais. Moerasorchis. Sumpf-Knabenkraut). — 20-60 em. — Mai-juill. —
Géoph. bulb. — Dépressions humides dans les dunes, prairies humides non amendées.
— Mar. (seulement encore dans la partie mér.), Pic. occ., Champ, Tert. par. : RR. En
forte régression dans le territoire de la Flore. — Europe mér. et médiane, Asie occ.,
Afrique du Nord. — Ÿ
1021
185. Orchidaceae
(Fig. 36, p. 1023) ; face inf. des feuilles vert grisâtre brillant (plus ou
moins argenté, mais avec des nervures vertes). Plante neutrophile ou
basiphile 7. Dactylorhiza fuchsii
Labelle peu profondément trilobé, à lobe médian peu allongé et beaucoup
plus étroit que les latéraux (Fig. 46 et 47, p. 1023). Feuille inf. elliptique
à lancéolée, la plus grande largeur située gén. vers le milieu du limbe ou
au-dessous de celui-ci (Fig. 37 et 38, p. 1023) ; face inf. des feuilles vert
grisâtre mat. Plante acidiphile ..…................................ 8. D. maculata
3 Feuilles linéaires à étroitement lancéolées, rarement larges de plus 1(-1,2)
cm ; gén. 2-4 feuilles inf. normales et 1-2 sup. en forme de bractées, ma-
culées ou non. Epi lâche et pauciflore (gén. moins de 15 fleurs). Fleurs
rouge foncé à violet foncé ; labelle trilobé, à lobe central plus long que
les latéraux, ceux-ci arqués vers le bas (Fig. 40, p. 1023)
2. D. traunsteineri
Au moins une feuille large de plus de 1,2 cm ; 3-6 feuilles inf. normales et
1-3(-4) sup. en forme de bractées. Epi dense et multiflore (souvent plus
de 15 fleurs) 4
4 Feuilles non maculées, dressées presque parallèlement à la tige et atteignant
gén. la base de l’inflorescence, carénées, lancéolées à lancéolées-li-
néaires, ayant toutes leur plus grande largeur vers la base, à sommet
typiquement cucullé (Fig. 33, p. 1023). Fleurs roses ou parfois presque
blanches, rarement blanc jaunâtre, remarquablement petites ; labelle
large de 5,5-8(-9) mm, à côtés fortement arqués vers le bas dès le début
de la floraison (Fig. 39, p. 1023)... 1. D. incarnata
1022
185. Orchidaceae
1024
185. Orchidaceae
1025
185. Orchidaceae
courte (env. 5 cm) mais à 10-25 fleurs, leurs fleurs plus pâles, roses à lilas, à éperon
plus court que le labelle ou l’égalant env. (éperon nettement plus long que le labelle
chez D. traunsteineri). On les a rapprochées de D. fraunsteinerioides (PuGsLEY) LAND-
WEHR [Syn. : Orchis traunsteinerioides (PuGsLeY) PuGsLey; Dactylorchis traunstei-
nerioides (PUGSLEY) VERM. ; Dactylorhiza majalis (REICHENS.) P.F. HuNT et SUMMERH,
subsp. traunsteinerioides (PUGSLEY) R.M. BATEMAN et DENHOLM], taxon critique, de
valeur controversée, supposé endémique des îles Britanniques, mais elles sont mal
caractérisées, par suite notamment d’une hybridation avec D. praetermissa.
3. - D. praetermissa (DRUCE) S06 [Syn. : Orchis praetermissa DRUCE ; Dactylorchis prae-
termissa (DRUCE) VERM.; Dactylorhiza majalis (REICHENS.) PF. HUNT et SUMMERH.
subsp. praetermissa (DRUCE) MorEsBy MoorE et So6]. (Orchis négligé. Rietorchis.
Übersehenes Knabenkraut). — 15-60 cm. — Juin-juill. — Géoph. bulb. — Marais,
prairies humides non amendées, recolonisations forestières, gén. sur des sols plutôt
basiques. — Mar., Tert. par. : R ; Boul., Camp, Pic., Brab., Mosan (surtout occ.), Lorr.,
Eifel centr. : RR. — Europe occ., de la Loire à la Scandinavie mér.
OBS. — On peut distinguer deux sous-espèces dans le territoire de la Flore :
Labelle nettement plus large que long, à lobe médian séparé des latéraux par des sinus
peu profonds mais bien marqués, env. égal aux lobes latéraux ou un peu plus long
(Fig. 41, p. 1023) a. Subsp. praetermissa
Labelle presque aussi long que large, à lobe médian faisant saillie, sans sinus marqués
par rapport aux lobes latéraux (labelle ayant dès lors un contour presque rhomboï-
AT) css b. subsp. integrata
a. subsp. praetermissa. — Sous-espèce la plus répandue.
subsp. integrata (E.G. Camus ex Fourcy) So6 (Syn. : Orchis incarnata L. var.
integrata E.G. CAMUS ex Fourcy). — Mar., Brab. or. : RR ; à rechercher ailleurs.
En outre, chacune de ces sous-espèces comprend une variété à feuilles imma-
culées et à labelle marqué seulement de fines ponctuations purpurines, rarement ac-
compagnées de courtes lignes : subsp. praetermissa Var. praetermissa et subsp. in-
tegrata (E.G. Camus ex Fourcy) So6 var. integrata (E.G. CAMUS ex FouRCY) TYTECA
et GATHOVE, et une variété à feuilles maculées (taches souvent annulaires) et à labelle
à ponctuations accompagnées de courtes lignes purpurines : subsp. praetermissa var.
Jjunialis (VERM.) SENGHAS [Syn. : Dactylorhiza praetermissa (DRUCE) So6 subsp. ju-
nialis (VERM.) So6 ; D. majalis (REICHENS.) P.F. HuNT et SUMMERH. subsp. pardalina
(Pucscey) E. NELSON ; Orchis pardalina PUGsLEY] et subsp. integrata (E.G. CaAMUS ex
Fourcy) So var. maculosa TYTECA et GATHOYE.
4. — D. sphagnicola (HÔPPNER) AVERYANOV [Syn. : Orchis sphagnicola HÔPPNER ; Dactylor-
chis traunsteineri (SAUTER) VERM. subsp. sphagnicola (HôPPNER) VERM.]. (Orchis des
sphaignes. Veenorchis. Torfmoos-Knabenkraut). — 20-50 cm. — Juin-juill. — Géoph.
bulb. — Marais tourbeux acides, souvent dans les sphaignes. — Ard. : R ; Camp, Lorr.
sept. : RR. — Europe nord-occ., du N de la France à la Scandinavie mér.
5.— D. elata (PorrET) So6 subsp. sesquipedalis (WiLLp.) So6 (Syn. : Orchis sesquipedalis
WizLp.). (Orchis des Charentes. Grote rietorchis. Charente-Knabenkraut). — 50-80
(-110) cm. — Juin-juill. — Géoph. bulb. — Prairies humides non amendées, roselières.
— Mar. sept. (Flandre zélandaise) : RR. — Europe mér. et sud-occ., jusque dans le S
des Pays-Bas (station isolée de l’aire principale). — *
6.— D. majalis (REICHENB.) P.F. HüNT et SUMMERH. [Syn. : Orchis majalis REICHENS. ; Dac-
tylorchis majalis (REICHEN8.) VERM. ; Dactylorhiza fistulosa (MoENcH) H. BAUMANN et
KÜNKELE ; D. latifolia auct. non (L.) So6, nom. rejic. propos.]. (Orchis à larges feuilles.
Brede orchis. Breitblättriges Knabenkraut). — (15-)20-50 cm. — Mai-juin. — Géoph.
bulb. — Prairies fraîches ou humides, non amendées, sur des substrats relativement
riches en bases. — Mar. sept., Camp., Mosan, Ard., Lorr., Eifel centr. : AR-R ; ailleurs :
R-RR. — Europe médiane.
1026
185. Orchidaceae
7. D. fuchsii (DRUCE) So6 [Syn. : Dactylorhiza maculata (L.) So6 subsp. meyeri (REI-
CHENB. f.) TourNAY; Orchis fuchsii DrucE ; Dactylorchis fuchsii (DRUCE) VERM.].
(Orchis de Fuchs. Bosorchis. Fuchs’ Knabenkraut). — (15-)20-60 cm. — Juin-juill.
— Géoph. bulb. — Forêts fraîches, pelouses mésophiles, prairies humides, sur des
substrats riches, souvent neutres ou basiques. — Boul., Tert. par. : AC ; Pic., Brab.
(sauf occ.), Mosan, Lorr. sept. : AR ; Mar., Brab. occ., Lorr. (sauf sept.) : R : ailleurs :
RR ou nul. — Europe, Asie occ.
1027
GLOSSAIRE
Acaule. Se dit d’une plante à tige réduite à une sorte de plateau et paraissant dès lors quasi
nulle.
Accommodat (un). Forme non héréditaire que présente une espèce sous l’influence d’un
milieu dont les caractères s’écartent sensiblement de la normale pour l’espèce en
question. S’utilise aussi pour désigner les aspects morphologiques très contrastés
que présentent certaines espèces dans des habitats différents (par exemple Persicaria
amphibia en milieu terrestre et aquatique, cf. p. 190).
Accrescent(e). Se dit d’un organe floral qui continue à croître après la floraison. Un calice
accrescent.
Acicule (un). Aiguillon mince et raide, gén. droit.
Aciculé(e). En forme d’aiguille ou d’aiguillon mince et raide, gén. droit.
Acidiphile. Se dit d’une plante qui végète de préférence sur des substrats acides.
Acumen (un). Pointe étroite, régulièrement effilée.
Acuminé(e). Terminé par un acumen (Fig. 5B, p. 1035).
Adventice. Se dit d’une plante originaire d’une région située en dehors du territoire étudié,
qui apparaît sporadiquement dans ce territoire, à la suite d’une introduction fortuite, et
qui ne persiste gén. que peu de temps dans ses stations.
Adventive. Se dit d’une racine se formant, postérieurement à la germination de la graine,
sur diverses parties de la plante (tige, feuille,.…….).
Aiguillon (un). Pointe piquante se développant à partir de l’écorce d’une tige ou d’un
rameau et non à partir du bois. Dans ce dernier cas, la pointe porte le nom d’épine. Il
est possible de détacher un aiguillon par une simple pression du doigt. Utilisé aussi,
par extension, pour désigner les petites pointes que portent certains organes tels que
des fruits.
Ailé(e). Pourvu d’une ou de plusieurs ailes, c’est-à-dire de membranes minces, plus ou
moins larges (Fig. 1D, p. 1031 ; Fig. 14 à 16, p. 131 ; Fig. 22 et 24 à 27, p. 607).
Akène (un). Fruit sec, indéhiscent, à une seule graine, celle-ci non soudée à la paroi interne
du fruit. Chaque fleur peut donner naissance à un seul akène ou à deux ou plusieurs
akènes libres entre eux dès l’origine ou se séparant à maturité par fragmentation du fruit.
Albumen (un). Partie de la graine, chargée de substances nutritives, qui entoure la plantule
chez certaines espèces. Chez d’autres, l’albumen manque mais les cotylédons sont très
volumineux.
Alternes. Se dit d'organes insérés isolément à des niveaux différents sur une tige ou sur un
rameau (Fig. 3A, p. 1033).
Alvéole (un ou une). Petite fossette, à contour souvent anguleux.
Alvéolé(e). Marqué d’alvéoles.
Amplexicaule. Se dit d’une feuille ou d’une bractée sessile dont la base, souvent élargie,
embrasse la tige ou le rameau. Syn. : embrassant (Fig. 2D et E, p. 1031).
Androcée (un). Ensemble des organes mâles d’une fleur, c’est-à-dire des étamines.
Androgynophore (un). Partie allongée du réceptacle de la fleur de certaines espèces, située
entre l’enveloppe florale d’une part et les étamines et le pistil d’autre part.
Anguleux(se). Se dit d’un organe présentant des angles, donc de forme prismatique.
Souvent opposé à cylindrique (Fig. 1B et C, p. 1031).
Anneau (un). Rangée de cellules spécialisées à paroi épaissie, qui assurent l’ouverture du
sporange et ainsi la libération des spores, chez beaucoup de Fougères.
Annuel (le). Se dit d’une plante dont le cycle de vie, depuis la germination de la graine
jusqu’à la maturation des semences, dure moins d’un an.
1029
Glossaire
Anthère (une). Partie terminale de l’étamine, où se forment les grains de pollen (Fig. 13,
a, p. 1041).
Antiligule (une). Petit appendice membraneux prolongeant la gaine foliaire et opposé à
la ligule (c’est-à-dire situé à l’opposé de la jonction de la gaine et du limbe), chez
certaines Cyperaceae et Poaceae (Fig. 69, p. 853).
Anthèse (une). Synonyme de floraison, ou, de façon plus restrictive, début de ce phénomène,
correspondant à l’ouverture des boutons floraux.
Apex (un). Sommet d’un organe.
Apical(e). Situé au sommet (ou apex) d’un organe.
Apiculé(e). Pourvu d’un apicule, c’est-à-dire terminé brusquement par une courte pointe
relativement large et peu aiguë (Fig. 5C, p. 1035).
Apomixie (une). Mode de reproduction propre à certaines plantes vasculaires, caractérisé
par l’absence de fécondation. Le terme est souvent utilisé de façon plus restrictive pour
désigner la formation de graines, d’apparence normale, sans fécondation.
Apprimé(e). Se dit d’un organe appliqué contre un autre mais non soudé à lui. Des poils
apprimés.
Aranéeux(se). Couvert de poils fins entrecroisés comme des fils d’une toile d’araignée.
Arbre (un). Végétal ligneux caractérisé par la différenciation d’une tige principale gén.
unique (tronc), qui se ramifie plus haut en branches, rameaux... Un traitement forestier
en taillis (coupes effectuées à des intervalles réguliers) donne cependant souvent
naissance à des cépées, formées de plusieurs tiges nées au niveau d’une même souche.
Certains botanistes limitent la notion d’arbre à des espèces atteignant au moins 7 m
de hauteur à l’état adulte, utilisant celle d’arbuste pour désigner un « petit arbre » de
taille plus modeste.
Arbuste (un). Petit arbre, c’est-à-dire végétal ligneux à tronc différencié, ne dépassant pas 7
m de hauteur à l’état adulte, ou bien végétal ligneux dont la tige est rameuse dès la base
et qui est donc dépourvu d’un tronc bien individualisé (ex. : Sambucus nigra). Dans
ce dernier cas, on utilise parfois le terme arbrisseau, mais la limite entre les deux types
n'étant pas toujours bien tranchée, la Nouvelle Flore les réunit sous le nom d’arbuste,
pris au sens large. Voir cependant aussi le terme sous-arbrisseau.
Aréolé(e). Couvert d’aréoles, c’est-à-dire de crêtes dessinant un réseau à mailles plus ou
moins circulaires.
Arête (une). 1.- Longue pointe, étroite et raide.
2.— Angle saillant formé par deux faces contiguës d’un organe (notamment un
akène ou une graine).
Arille (un). Expansion enveloppante, souvent charnue, venant partiellement ou totalement
recouvrir la graine, après la fécondation. Chez l’if, par exemple, l’arille a la forme
d’une coupe, rouge vifà maturité (Fig. 3, p. 53).
Aristé(e). Terminé par une arête, c’est-à-dire par une longue pointe, étroite et raide.
Article (un). Partie d’organe (tige, rhizome, silique....) comprise entre deux articulations
ou entre deux rétrécissements.
Articulé(e). Formé d'articles, c’est-à-dire de parties séparées par des étranglements (Fig.
55, p. 287 ; Fig. 26, p. 409). Se dit aussi d’un organe pourvu d’une articulation.
Ascendant(e). Se dit d’un organe, principalement d’une tige ou d’un rameau, couché à la
base et redressé plus haut à la verticale.
Asymétrique. Se dit d’un organe qui ne présente aucun plan de symétrie.
Atténué(e). Se dit d’un organe dont la largeur ou dont l’épaisseur diminue progressivement
soit vers la base, soit vers le sommet (Fig. 6B, p. 1035).
Aulnaie ou aunaïe (une). Bois d’aulnes ou riche en aulnes.
Auriculé(e). Pourvu d’oreillettes (voir ce mot) (Fig. 2E, p. 1031).
1030
Glossaire
F G H |
G
D£.
|
B
2 Le L
1031
Glossaire
Axile (placentation). Se dit lorsque les ovules sont insérés, dans la partie centrale de
l’ovaire, le long des charnières des dièdres formés par les cloisons (Fig. 12A, p. 1041).
Axillaire. Placé à l’aisselle d’une feuille ou d’une bractée.
Baie (une). Fruit charnu, indéhiscent, contenant une ou, plus souvent, plusieurs graines
libres, c’est-à-dire non incluses dans un « noyau ».
Basilaire. Situé à la base de la plante (la tige étant développée ou non). Des feuilles
basilaires.
Bas-marais (un). Marécage inondé durant la plus grande partie de l’année.
Bec (un). Extrémité de certains organes plus ou moins brusquement rétrécie en pointe ou
appendice étroit. Se dit notamment de la partie filiforme qui, chez certaines espèces
d’Asteraceae, surmonte l’akène et porte l’aigrette (Fig. 38 et 39, p. 751). Voir aussi les
précisions indiquées à propos de la famille des Apiaceae, p. 489.
Bi-. Préfixe signifiant deux ou deux fois.
Bifide. Fendu en deux parties.
Bilabié(e). Divisé en deux lèvres, éventuellement inégales.
Bilatérale (symétrie). Une fleur est dite à symétrie bilatérale lorsqu’elle ne présente qu’un
seul plan de symétrie.
Biloculaire. Présentant deux loges. Un ovaire biloculaire.
Bipare. Se dit notamment d’une cyme (voir ce mot) où les rameaux sont opposés deux par
deux (Fig. 151, p. 1043).
Bipennatiséqué(e). Se dit d’une feuille d’abord pennatiséquée et dont les segments
secondaires sont, à leur tour, pennatiséqués.
Bisannuel(le). Se dit d’une plante dont le développement complet s’étend sur deux années
consécutives. Cette plante ne fleurit pas la première année.
Bractée (une). Petite feuille ou écaille située à la base d’un pédicelle floral, à la base d’une
inflorescence ou encore sur le pédoncule ou un axe de celle-ci (Fig. 14, br, p. 1041).
Utilisé aussi par extension pour désigner, chez certains Ptéridophytes, des feuilles plus
ou moins transformées portant chacune un sporange et groupées en épi (Fig. 1 et 2,
p. 3).
Bractéole (une). Sorte de petite bractée située sur un pédicelle floral ou parfoisà la base
de celui-ci. La différence avec une bractée peut être alors difficileà saisir (Fig. 14, bl,
p. 1041).
Brut. Voir : humus brut.
Bulbe (un). Organe souterrain bourré de matières nutritives mises en réserve et constitué
d’une tige très courte portant un ou plusieurs bourgeons, le tout recouvert de bases
foliaires ou de feuilles modifiées mais conservant des dimensions appréciables.
Quelquefois, c’est l’axe qui est tubérisé; beaucoup plus souvent, ce sont les bases
foliaires ou les feuilles transformées (écailles) qui sont charnues.
Bulbille (une). Petit bulbe ou petit tubercule permettant la reproduction asexuée de la
plante, apparaissant à l’aisselle d’une feuille aérienne, dans une inflorescence ou
encore sur des organes souterrains.
1032
Glossaire
Fig. 3. — Disposition des feuilles sur la tige. —A : feuilles alternes ; B : feuilles opposées ;
C : feuilles connées ; D : feuilles opposées-décussées ; E : feuilles verticillées. — en : en-
trenœud ; n : nœud.
Fig. 4. — Principales formes du limbe foliaire (ou d’autres organes plans). — A : subulé ;
B : linéaire ; C : falciforme ; D : oblong ; E : elliptique ; F : ovale ; G : obovale ; H : lan-
céolé ; I : spatulé ; J : orbiculaire ; K : losangique ou rhombique ; L : triangulaire ; M : réni-
forme ; N : cordiforme ; O : sagitté ; P : orbiculaire-pelté.
1033
Glossaire
1034
Glossaire
F G H Î J
Fig. 5. — Principales formes du sommet du limbe foliaire (ou d’autres organes plans). —
A : aigu ; B : acuminé ; C : apiculé ; D : mucroné ; E : obtus ; F : arrondi ; G : tronqué ; H :
rétus ; I : émarginé ; J : échancré.
Fig. 6. — Principales formes de la base du limbe foliaire (ou d’autres organes plans). — A :
cunéé ou cunéiforme ; B : atténué ; C : arrondi ; D : tronqué ; E : cordé ; F : auriculé ; G :
hasté.
1035
Glossaire
1036
Glossaire
Fig. 7. — Principaux types de découpure du limbe foliaire (ou d’autres organes plans)
(A-K et M-0 : feuilles simples ; L et P : feuilles composées). — A : entier ; B : sinué ; C:
crénelé ; D : denté ; E : doublement denté ; F : denté en scie ; G : denticulé ; H : lobé ; I:
pennatifide; J : pennatipartite ; K: pennatiséqué ; L : composé-penné (imparipenné); M:
palmatifide ; N : palmatipartite ; O : palmatiséqué ; P : composé-palmé. — f: foliole ; p:
pétiole ; pl : pétiolule ; r : rachis.
1037
Glossaire
Côte (une). Crête longitudinale, obtuse au sommet. A la face sup. du limbe des Poaceae,
une côte correspond au passage d’une nervure.
Côtelé(e). Pourvu de petites côtes (Fig. 1H, p. 1031).
Cotylédon (un). Première ou premières feuilles de la plante, déjà présentes dans la graine ;
leur forme est souvent très différente de celle des feuilles normales.
Crénelé(e). Bordé de dents larges, obtuses ou arrondies au sommet (Fig. 7C, p. 1037).
Cucullé(e). Se dit d’un organe dont le sommet est fortement concave et ressemble ainsi à
un petit capuchon. Un pétale cucullé.
Cultivar (un). Unité taxonomique sélectionnée par l’homme à des fins horticoles,
alimentaires, sylvicoles.. et conservant ses particularités lorsqu’elle est propagée de
façon appropriée. Ces taxons, qui peuvent éventuellement être nommés aussi selon les
règles du « Code de la Nomenclature botanique », sont repérables à leur épithète écrite
avec une majuscule initiale, sans indication de nom d’auteur.
Cunéé(e), cunéiforme. Se dit d’un organe dont la base a la forme d’un coin, d’un triangle.
Un limbe à base cunéée ou cunéiforme (Fig. 6A, p. 1035).
Cupule (une). Organe en forme de petite coupe écailleuse, parfois épineuse, enveloppant la
base ou la totalité de certains fruits.
Cupuliforme. En forme de cupule, de petite coupe.
Cuspidé(e). Insensiblement atténué en pointe aiguë et raide. Une foliole cuspidée.
Cyathium (un). Inflorescence partielle chez les espèces du genre Euphorbia, constituée
d’une fleur femelle entourée de quelques fleurs mâles, celles-ci étant réduites à une
étamine portée par un pédicelle articulé (Fig. 4, p. 449).
Cyme (une). Inflorescence dans laquelle la croissance de l’axe principal est rapidement
arrêtée, souvent par la formation d’une fleur terminale. Un ou plusieurs rameaux
latéraux, à croissance également limitée, se développent en dépassant l’extrémité de
l’axe principal. Ce processus se répète gén. plusieurs fois (Fig. 15H et I, p. 1043).
Cymeuse. Se dit d’une inflorescence en forme de cyme.
Cymule (une). Petite cyme.
Cystolithe (un). Petite masse de cristaux d’un sel de calcium présente dans les tissus de
certaines feuilles. De forme globuleuse ou ellipsoïdale, les cystolithes sont souvent
visibles extérieurement sur les échantillons à l’état sec (loupe !).
Décurrent(e). Se dit d’un organe ou d’un tissu qui présente vers le bas un prolongement
accolé à l’organe ou au tissu adjacent. S’utilise surtout à propos d’une feuille dont le
limbe se prolonge par une ou deux petites ailes vers le bas, le long de la tige (Fig. 2F, p.
1031). Voir aussi le cas des flots de sclérenchyme décurrents dans la feuille de certains
Festuca vue en coupe transversale (Fig. 89 et 91, p. 953).
Décussées. Se dit de feuilles opposées dont les paires se croisent à angle droit d’un nœud à
l’autre (Fig. 3D, p. 1033).
Dégradé(e). Se dit d’une forêt ou d’un autre groupement végétal maltraité par une
exploitation ou une autre intervention abusive. Une forêt dégradée par le pâturage.
Déhiscent(e). Qui s’ouvre spontanément.
Deltoïde. En forme de A (lettre grecque delta majuscule), c’est-à-dire triangulaire à base
relativement large.
Denté(e). Bordé de dents, c’est-à-dire de petites saillies plus ou moins triangulaires (Fig.
7D, p. 1037). L’organe est doublement denté lorsqu'il est bordé de dents qui sont elles-
mêmes dentées (Fig. 7E, p. 1037). Il est denté en scie lorsque les dents sont toutes
tournées du côté du sommet de l’organe (Fig. 7F, p. 1037).
Denticule (un). Petite dent.
1038
Glossaire
©) )C ( y)
A B C D
ov
A | B C D
Fig. 10. — Types de gynécée ou pistil. — À : gynécée à carpelles libres entre eux ; B : gy-
nécée à carpelles coalescents ; C à E : gynécées à carpelles soudés en un ovaire unique, soit
à styles et stigmates libres (C), soit à style unique et stigmates libres (D), soit enfin à style
et stigmate uniques (E). — ov : ovaire ; sti : stigmate(s) ; sty : style(s).
1039
Glossaire
Ecaille (une). Organe de nature variée, en forme de lame courte, membraneuse, coriace ou
parfois lignifiée, pouvant correspondre à une feuille plus ou moins appliquée sur le
rameau, la tige ou le bulbe, ou à une bractée, ou à une production du tube de la corolle
(cf. Boraginaceae, rem. p. 555)...
Ecailleux(euse). Muni d’écailles, ou en forme d’écaille. Un poil écailleux (Fig. 2, p. 439).
Echancré(e). Pourvu d’une entaille peu profonde. Une silicule échancrée au sommet (Fig.
28, 29, 31 à 34, p. 277) ; une feuille échancrée au sommet (Fig. 5J, p. 1035).
Echinulé(e). Couvert de petites pointes raides.
Ecologie (une). Rapports entre la plante et son milieu.
Elatères (des). Lanières spiralées hygroscopiques dont sont pourvues les spores des
Equisetum.
Eléosome (un). Corpuscule de substance grasse fixé à certaines graines ou à certains akènes.
Ellipsoïdal(e). Se dit d’un volume dont la section longitudinale est une ellipse.
Elliptique. En forme d’ellipse (Fig. 4E, p. 1033).
Emarginé(e). Très légèrement échancré au sommet (Fig. SI, p. 1035).
Embrassante. Se dit d’une feuille qui est dépourvue de pétiole et dont la base du limbe
entoure complètement ou partiellement la tige ou un rameau (Fig. 2DetE, p. 1031).
Embryon (un). Plantule encore enfermée dans la graine.
Endémique. Se dit d’un taxon dont l’aire de répartition, à l’état spontané, est nettement
plus restreinte que l’aire moyenne d’un taxon de ce rang systématique ; à la limite, un
taxon endémique peut n’exister que dans un territoire de surface réduite, voire en une
seule station.
1040
Glossaire
Fig. 11. — Types d’ovaire (fleurs vues en coupe longitudinale). — A : ovaire supère, avec
étamines hypogynes ; B : ovaire supère, avec étamines périgynes ; C : ovaire semi-infère
(étamines périgynes) ; D : ovaire infère (étamines épigynes). — Le réceptacle est représenté
en hachuré.
> | a
B
pl
C
a ep}
UN,
= AN
Fig. 13. — Principales parties de l’éta- Fig. 14. — Eléments constitutifs de l’inflo-
mine. — a : anthère (comprenant ici deux rescence. — bl : bractéole ; br : bractée; fi :
thèques) ; c : connectif ; f: filet. fleur ; p : pédoncule ; pl : pédicelle.
1041
Glossaire
Endocarpe (un). Partie interne du péricarpe ; celle-ci est durcie dans les drupes.
Engainant(e). Pourvu d’une gaine. Une feuille engainante (Fig. 2A, p. 1031). Une bractée
engainante (voir notamment la rem. 3, p. 840).
Entier(ère). Se dit d’un organe dont le bord n’est pas découpé d’une façon ou d’une autre
(Fig. 7A, p. 1037).
Entrenœud (un). Intervalle compris entre deux nœuds de la tige (Fig. 3A et B, en, p. 1033).
Eperon (un). Prolongement de la corolle ou du calice en forme de cylindre ou de cône
creux, fermé à l’extrémité distale, contenant souvent du nectar.
Epi (un). Inflorescence formée d’un axe allongé portant, à des niveaux différents, des fleurs
sessiles, c’est-à-dire non pédicellées, ou subsessiles (Fig. 15B, p. 1043).
Epichile (un). Partie distale du labelle de certaines Orchidaceae, par exemple du genre
Epipactis.
Epigé(e). Se dit d’un organe situé au-dessus de la surface du sol, par opposition à un organe
souterrain.
Epigyne. Se dit d’une fleur dont les étamines et l’enveloppe florale sont insérées au-dessus
de l’ovaire (Fig. 11D, p. 1041).
Epillet (un). 1. Inflorescence partielle des Poaceae (Fig. 1, p. 875).
2.-— Le terme est parfois utilisé pour désigner l’inflorescence partielle
munie de bractées scarieuses (au moins partiellement) chez d’autres familles. Cette
Flore a limité son usage au genre Limonium (Plumbaginaceae) ; voir rem. à ce sujet p.
195.
Epine (une). Pointe piquante faisant corps avec le bois d’une tige, d’un rameau ou parfois
avec les tissus plus ou moins profonds d’un autre organe (fruit, .….).
Epiphyte. Se dit d’une plante verte croissant sur un autre végétal vivant (un arbre dans le
cas des espèces vasculaires), sans parasiter celui-ci.
Erablière (une). Forêt d’érables ou riche en érables.
Erodé(e). Présentant des dents ou des entailles irrégulières et paraissant dès lors comme
rongé.
Etalé(e). Se dit d’un organe dirigé perpendiculairement à la surface qui le porte. Des poils
étalés. Se dit aussi d’une inflorescence dont les ramifications de premier ordre font un
angle à peu près droit avec l’axe principal. Une panicule étalée.
Etamine (une). Organe mâle de la fleur, dans lequel se forment les grains de pollen (Fig.
13, p. 1041).
Etendard (un). Chez les Fabaceae, pièce médiane supérieure de la corolle, qui est gén. plus
grande que les autres pétales et plus ou moins étalée (Fig. 1, e, p. 391).
Etoilé. Se dit d’un organe divisé en ramifications ou en segments rayonnants, comme les
branches d’une étoile. Un poil étoilé.
Eutrophe. Se dit d’une eau riche en éléments utilisables par la végétation.
1042
Glossaire
Fig. 15. — Principaux types d’inflorescence (A-I : inflorescences simples ; J-N : inflores-
cences composées; O : type physionomique pouvant correspondre à des inflorescences
simples ou composées). — À : grappe ou racème ; B : épi ; € : chaton simple ; D : spadice
(avec spathe: sp); E : corymbe simple; F : ombelle simple (i: involucre); G : capitule
(i: bractée de l’ involucre ; r': réceptacle) : H : cyme unipare scorpioïde; I : cyme bipare ;
J : panicule formée de racèmes; K : panicule formée de cymes; L: chaton composé; M:
corymbe composé; N : ombelle composée (1 : involucre; il : involucelle : ol: ombellule);
O : glomérules.
1043
Glossaire
Gaine (une). Partie plus ou moins dilatée de la base d’une feuille, entourant la tige (Fig. 2A,
g, p. 1031). Dans le genre Equisetum, la gaine est formée par la soudure d’un ensemble
de petites feuilles verticillées, les dents terminant cette gaine représentant les sommets
libres de ces feuilles (Fig. 6 à 13, p. 9).
Galle (une). Excroissance de forme caractéristique apparaissant sur un organe de la plante
ou déformation de celui-ci lorsque les tissus réagissent à l'introduction, dans leur sein,
d’un corps étranger vivant (œuf d’arthropode, acarien, champignon, .….).
Gamopétale. Se dit d’une corolle dont les pétales sont plus ou moins longuement soudés
ensemble.
Gamosépale. Se dit d’un calice dont les sépales sont plus ou moins longuement soudés
ensemble.
Géminés(es). Réunis deux par deux. Des fleurs géminées.
Genouillé(e). Se dit d’un organe brusquement coudé en faisant un angle marqué (à la
manière d’un genou).
Géophyte (un). Forme biologique des plantes dont les organes pérennants passent la saison
défavorable dans le sol. Abréviation: Géoph. Les géophytes à bulbe sont pourvus
d’un bulbe ou d’un ou plusieurs tubercules souterrains. Abréviation: Géoph. bulb.
(Fig. 16K, p. 104$). Les géophytes rhizomateux possèdent un rhizome. Abréviation :
Géoph. rhiz. (Fig. 16J, p. 1045).
1044
Glossaire
1045
Glossaire
Halophile. Se dit d’une plante qui croît exclusivement, ou de préférence, sur des sols
contenant des chlorures.
Halophyte (un). Plante croissant exclusivement sur des sols contenant des chlorures.
Hasté(e). Se dit d’un organe muni à la base de deux lobes étalés, ressemblant donc à un fer
de hallebarde (Fig. 6G, p. 1035).
Héliophile. Croissant de préférence en pleine lumière.
Héliophyte (un). Plante croissant de préférence en pleine lumière.
Hélophyte (un). Forme biologique des plantes croissant enracinées dans la vase, à partie
inférieure, avec les bourgeons d’hiver, submergée et à partie supérieure aérienne.
Abréviation : Hél. (Fig. 16M, p. 1045).
Hémicryptophyte (un). Forme biologique des plantes dont les bourgeons persistant durant
l'hiver sont situés au niveau du sol. Abréviation : Hémicrypt. (Fig. 16F à I, p. 1045). Un
hémicryptophyte cespiteux croît en formant des touffes de feuilles (mais il peut aussi
par ex. produire des stolons). Abréviation : Hémicrypt. cesp. (Fig. 16F, p. 1045). Un
hémicryptophyte à rosette présente une rosette de feuilles basilaires ; de nombreuses
plantes bisannuelles appartiennent à cette catégorie. Abréviation: Hémicrypt. ros.
(Fig. 16G, p. 1045). Un hémicryptophyte grimpant possède des tiges herbacées qui
s’appuient à un support. Abréviation : Hémicrypt. grimpant (Fig. 161, p. 1045).
1046
Glossaire
1047
Glossaire
Jonciforme. En forme de feuille de jonc (au moins de certaines espèces du genre Juncus),
donc étroitement cylindrique et relativement raide.
Labelle (un). Chez les Orchidaceae, pièce du verticille intérieur du périgone qui est gén.
plus grande que les autres pièces de ce verticille et qui présente souvent une forme
particulière (Fig. 1 à 4 et 7 à 14, p. 1009).
Lacinié(e). Se dit d’un organe irrégulièrement découpé en franges allongées.
Laineux(se). Se dit d’un tomentum abondant, formé de longs poils très emméêlés
(ressemblant à de la laine).
Laminale (placentation). Cas particulier d’une placentation pariétale dans lequel les ovules
sont dispersés sur la paroi de l’ovaire.
Lancéolé(e). Se dit d’un organe approximativement 3-4 fois aussi long que large et rétréci
progressivement aux deux extrémités (Fig. 4H, p. 1033).
Latex (un). Liquide, souvent laiteux, produit par certaines plantes. Il devient surtout visible
lorsqu'on brise une tige ou un pétiole.
1048
Glossaire
Marcescent(e). Qui se dessèche sans tomber. Une corolle, une feuille marcescentes.
Mellifère. Se dit en principe d’une plante dont le nectar est récolté par les abeilles. Au
sens strict, ce caractère indique l'aptitude à produire du miel. Le terme mellifère est
cependant consacré par l’usage — et c’est le sens qui lui est donné dans cette Flore —
pour désigner l’intérêt apicole général d’une plante : production de nectar, de pollen
ou de miellat.
Mère (3-mère, 4-mère, 5-mère...). Formé de 3, 4, 5, divisions. S’applique le plus souvent
aux divisions de l’enveloppe florale (calice, corolle, périgone).
1049
Glossaire
1050
Glossaire
Oblong(ue). Nettement plus long que large, à côtés plus ou moins parallèles (Fig. 4D, p.
1033). Une feuille à limbe oblong.
Obovale. Présentant la forme d’un ovale dont la plus grande largeur est située vers le
sommet (Fig. 4G, p. 1033).
Obovoïde. Qui a la forme d’un œuf renversé, la plus grande largeur étant située vers le
sommet.
Obpyramidal(e). En forme de pyramide renversée.
Ochréa (un). Petite gaine enveloppant la base de l’entrenœud, au niveau de l’insertion des
feuilles, chez les Polygonaceae (Fig. 34 et 35, p. 187).
Oligotrophe. Se dit d’un milieu pauvre en éléments assimilables par la végétation. Une
eau oligotrophe.
Ombelle (une). Inflorescence dont les fleurs sont portées au sommet de pédicelles tous
insérés au sommet de la hampe florale. L’ombelle est composée lorsque des groupes de
pédicelles floraux sont fixés à l’extrémité des pédoncules (rayons) rattachés au sommet
de la hampe florale (Fig. 15F et N, p. 1043).
Ombellule (une). Petite ombelle constituant un élément d’une ombelle composée (Fig.
15N, ol, p. 1043).
Ombilic (un). Petite dépression observée sur certains fruits, sur les akènes de certaines
Asteraceae notamment, indiquant l’endroit par où le fruit était attaché au réceptacle.
Onglet (un). Partie rétrécie d’un pétale, du côté de la base.
Opposés(ées). Se dit de deux organes insérés au même niveau, l’un en face de l’autre (Fig.
3B et D, p. 1033).
Orbiculaire. En forme de cercle (Fig. 4J et P, p. 1033).
Oreillettes (des). Appendices situés à la base du limbe d’une feuille ou d’une bractée
embrassante, ou encore à la base du pétiole, de part et d’autre de la ligne d’insertion
(Fig. 2E, p. 1031).
Ovaire (un). Partie basilaire du gynécée (ou de chaque carpelle, lorsque le gynécée est
constitué de carpelles libres ou seulement coalescents), contenant un ou plusieurs
ovules (Fig. 10, ov, p. 1039).
Ovale. Se dit d’un organe plan dont la surface rappelle celle d’une coupe longitudinale
pratiquée dans un œuf, le « gros bout » étant situé vers le bas (Fig. 4F, p. 1033).
Ovoïde. Qui a la forme d’un œuf.
Ovule (un). Petit organe situé dans l’ovaire et destiné à se transformer en graine après la
fécondation (Fig. 12, ov, p. 1041).
Paillette (une). Petite écaille, plus ou moins translucide, fixée sur le réceptacle de
l’inflorescence de certaines Asteraceae, Dipsacaceae, etc. Les paillettes sont insérées
entre les fleurs.
Palais (un). Partie saillante qui ferme plus ou moins la gorge de certaines corolles
gamopétales à symétrie bilatérale.
Paléole (une). Glumelle supérieure, dans l’épillet des Poaceae. Syn. : une paléa (Fig. 1,
P, p. 875).
Palmatifide. Se dit d’une feuille dont le limbe est palmé et découpé en segments séparés
par des sinus atteignant approximativement le milieu de l’intervalle séparant deux
nervures principales (Fig. 7M, p. 1037).
Palmatilobé(e). Se dit d’une feuille dont le limbe est palmé et lobé.
Palmatipartite. Se dit d’une feuille dont le limbe est palmé et découpé en segments
séparés par des sinus plus profonds que le milieu de l’intervalle séparant deux nervures
principales (Fig. 7N, p. 1037).
1051
Glossaire
Palmatiséqué(e). Se dit d’une feuille dont le limbe est palmé et profondément découpé en
segments presque complètement distincts, à peine soudés à la base (Fig. 70, p. 1037).
Palmé(e). Se dit d’un limbe foliaire dont les nervures principales ou dont les folioles
rayonnent à partir du sommet du pétiole (Fig. 7M à P, p. 1037).
Panicule (une). Inflorescence complexe, en forme de grappe composée, dont les éléments
sont soit des grappes, soit des cymes (Fig. 15J et K, p. 1043).
Papilleux(se). Couvert de papilles, de petites rugosités coniques ou hémisphériques.
Pappus (un). Appendice (gén. en forme d’aigrette, de couronne, d’écailles,.…) qui surmonte
l’akène, notamment chez les Asteraceae.
Papyracé(e). Ayant la consistance du papier. Des bractées papyracées.
Paracorolle (une). Ensemble des appendices, éventuellement coalescents, insérés à la face
interne de la corolle et présentant parfois la forme d’un cylindre ou d’une cloche. La
fleur des Narcissus possède une paracorolle.
Parasite. Se dit d’une plante qui dépend pour sa nutrition d’une autre plante, la plante-
hôte. Les plantes hémiparasites possèdent des feuilles fonctionnelles et sont capables
d’élaborer les produits de la photosynthèse ; la plante-hôte leur fournit uniquement des
substances minérales. Les plantes parasites, au sens strict, dépendent totalement de la
plante-hôte, tant pour les substances minérales qu’organiques.
Pariétal(e). Se dit de la placentation lorsque les ovules sont fixés à la paroi de l’ovaire (Fig.
12B, p. 1041).
Paripenné(e). Se dit d’une feuille composée-pennée ne présentant pas de foliole terminale ;
le nombre de folioles y est le plus souvent pair (Fig. 11, p. 391).
Pauciflore. Portant un petit nombre de fleurs.
Pédicelle (un). Dans une inflorescence, petit axe portant à son sommet une seule fleur (Fig.
14, pl, p. 1041), ou, chez les Poaceae, un seul épillet (Fig. 1, p. 875).
Pédicellé(e). Pourvu d’un pédicelle.
Pédoncule (un). Axe d’une inflorescence (Fig. 14, p, p. 1041).
Pédonculé(e). Pourvu d’un pédoncule.
Pellucide. Mince et presque transparent.
Pelté(e). Se dit d’un organe orbiculaire fixé approximativement par le centre. Une feuille à
limbe pelté (Fig. 4P, p. 1033).
Pennatifide. Se dit d’une feuille dont le limbe est penné et divisé en segments séparés par
des sinus atteignant approximativement le milieu de chaque moitié du limbe (Fig. 71,
p. 1037).
Pennatilobé(e). Se dit d’une feuille dont le limbe est penné et lobé.
Pennatipartite. Se dit d’une feuille dont le limbe est penné et divisé en segments séparés
par des sinus plus profonds que le milieu de chaque moitié du limbe (Fig. 7J, p. 1037).
Pennatiséqué(e). Se dit d’une feuille dont le limbe est penné et divisé en segments séparés
par des sinus qui atteignent presque la nervure médiane (Fig. 7K, p. 1037). Biï-, tri,
quadripennatiséqué : deux, trois, quatre fois pennatiséqué.
Penne (une). Chez les Fougères, division de premier ordre dans le cas d’une feuille deux à
plusieurs fois divisée (Fig. 8, pe, p. 1039).
Penné(e). Se dit d’une feuille dont les nervures secondaires ou dont les folioles sont
disposées en deux rangées de part et d’autre de la nervure principale ou du rachis,
comme les barbes d’une plume (Fig. 7A à L, p. 1037). Bi-, tri-, quadripenné : deux,
trois, quatre fois penné.
Pérennant(e). Se dit d’une plante habituellement annuelle ou bisannuelle pouvant aussi,
dans certaines conditions, se comporter en plante vivace.
Perfolié(e). Se dit d’une feuille sessile dont le limbe embrasse la tige de telle façon qu’il
paraît en être traversé (Fig. 17, p. 503).
1052
Glossaire
Périanthe (un). Ensemble des enveloppes florales qui entourent l’androcée et/ou le gynécée
d’une fleur. S’utilise en principe uniquement lorsque cet ensemble est différencié en
une partie externe (calice) et une partie interne (corolle) nettement distinctes.
Péricarpe (un). Paroi du fruit.
Périgone (un). Enveloppe florale à pièces à peu près semblables entre elles, au moins quant
à leur texture et à leur coloration, sans distinction de calice et de corolle.
Périgyne. Se dit d’une fleur dont les étamines et dont les pièces de l’enveloppe florale sont
insérées autour de l’ovaire, sur les bords du réceptacle (Fig. 11B et C, p. 1041).
Périspore (une). Enveloppe extérieure de la spore de certaines Fougères, distinctement
séparée de la paroi sporale proprement dite et souvent translucide.
Pessière (une). Plantation d’épicéas.
Pétale (un). Pièce de la corolle d’une fleur.
Pétaloïde. Vivement coloré, semblable à un pétale. Un périgone pétaloïde ressemble à une
corolle.
Pétiole (un). Partie amincie de la feuille reliant le limbe à la tige (Fig. 2A et B, p, p. 1031).
Pétiolé(e). Pourvu d’un pétiole.
Pétiolule (un). Chez une feuille composée, petit pétiole portant le limbe d’une foliole (Fig.
TL et P, pl, p. 1037) ou d’une pinnule (chez les Ptéridophytes).
Pétiolulé(e). Pourvu d’un pétiolule.
Phanérophyte (un). Forme biologique des plantes dont les bourgeons persistant durant
l’hiver sont portés à plus de 50 cm de hauteur. Abréviation : Phan. (Fig. 16A,BetC,
p. 1045).
Phyllode (un). Organe aplati, ayant les fonctions d’une vraie feuille, dérivé d’une feuille
dont le limbe a avorté et dont le pétiole est dilaté.
Pilosité (une). La façon dont un organe est couvert de poils. Une pilosité dense.
Pineraie (une). Plantation ou peuplement spontané de pins.
Pinnule (une). Chez les Fougères, division ultime des folioles d’une feuille (Fig. 8, pi,
p. 1039). Dans une feuille simplement pennée, les termes « division primaire » et
« pinnule » se confondent (Fig. 7, p. 25 et Fig. 8 et 9, p. 39).
Pionnier(ère). Se dit d’une plante ou d’une végétation qui s’installent sur des substrats nus.
Piriforme. Qui a la forme d’une poire.
Pistil (un). Synonyme de gynécée.
Placenta (un). Partie intérieure de l’ovaire sur laquelle les ovules sont insérés par
l'intermédiaire d’un funicule.
Placentation (une). Disposition des ovules dans l’ovaire (Fig. 12, p. 1041).
Ploïde (diploïde, triploïde, tétraploïde, hexaploïde,.….). Désigne le nombre de chromosomes
présents dans la cellule d’un individu. Le nombre le plus faible dans les cellules
végétatives d’une plante vasculaire (nombre désigné habituellement par 2n) est le
nombre diploïde, correspondant à 2 lots complets de chromosomes. Mais il arrive
que ces cellules contiennent 3, 4, 6... lots et plus de chromosomes ; on parle alors de
triploïdes, tétraploïdes, hexaploïdes,.… Un nombre chromosomique différent dans des
taxons apparentés peut être un argument en faveur de la distinction de ceux-ci, sans
que ce critère n’ait toutefois une portée absolue (le même nombre chromosomique
existant chez beaucoup d’espèces, alors que certaines espèces groupent par exemple
des individus diploïdes et d’autres tétraploïdes, non ou à peine distinguables
morphologiquement). Il est fait parfois allusion à ce critère dans cette Flore pour
justifier des traitements taxonomiques (voir par exemple, p. 153-156, la distinction de
Salicornia diploïdes, à 2n = 18, et d’autres tétraploïdes, à 2n = 36).
Pluriloculaire. Présentant plusieurs loges. Un ovaire pluriloculaire.
Pneumatophore (un). Excroissance présentée par certaines racines, dressée verticalement
hors du sol et terminée par des orifices respiratoires ; les racines à pneumatophores
sont caractéristiques des arbres des forêts littorales inondables des régions chaudes.
1053
Glossaire
1054
Glossaire
1055
Glossaire
1056
Glossaire
comprend deux stipules, en position latérale (Fig. 2B, st, p. 1031); plus rarement,
la stipule est unique et axillaire (voir notamment la famille des Potamogetonaceae,
p. 796-797).
Stipulé(e). Pourvu de stipules.
Stolon (un). Tige rampant à la surface du sol, gén. munie çà et là de racines. Les stolons
du fraisier.
Stolonifère. Qui possède des stolons.
Stomate (un). Couple de cellules épidermiques ménageant entre elles une petite
«boutonnière » (qui s’ouvre ou se ferme suivant les circonstances) intervenant dans
les échanges gazeux entre l’atmosphère et le milieu interne de la feuille.
Strié(e). Marqué de lignes parallèles entre elles ou creusé de petits sillons parallèles entre
eux (Fig. LE, p. 1031).
Style (un). Rétrécissement, plus ou moins long, entre l’ovaire et le stigmate ou entre
l’ovaire et les stigmates (Fig. 10, sty, p. 1039).
Stylopode (un). Disque ou coussinet nectarifère qui couronne le fruit des Apiaceae et qui
porte les styles.
Sub-. Préfixe signifiant : presque. Subobtus, subovale, subentier,.…
Subspontané(e). Se dit d’une plante cultivée, échappée des jardins, des parcs ou des
champs, ne persistant souvent que peu de temps dans ses stations ou du moins ne se
propageant pas en se mêlant à la flore indigène. Si c’est au contraire le cas, elle sera
dite naturalisée ou en voie de naturalisation.
Subulé(e). Qui se termine insensiblement en pointe très aiguë (Fig. 4A, p. 1033).
Succulent(e). Se dit d’une plante ou d’un organe gorgé d’eau, charnu comme le sont les
feuilles des Sedum.
Supère. Se dit d’un ovaire qui n’est pas enfoncé dans le réceptacle (Fig. 11A et B, p. 1041).
Taxon (un), des taxons; on lit parfois aussi : des taxa. Entité systématique concrète
d’un rang quelconque: la var. subalata de Fallopia convolvulus est un taxon (dit
infraspécifique), l’espèce Lycopodium clavatum, le genre Ranunculus, la famille des
Rosaceae, l’ordre des Pinales,.…. sont des taxons.
Tépale (un). Pièce d’un périgone, c’est-à-dire d’une enveloppe florale où il n’est pas
possible de distinguer un calice et une corolle.
Ternée. Se dit d’une feuille composée de trois folioles approximativement égales, ou à trois
segments eux-mêmes encore divisés une ou deux fois en trois parties (feuilles dites
alors 2 ou 3 fois ternées).
Tétra-. Préfixe signifiant quatre ou quatre fois.
Tétrade (une). Groupe de quatre spores ou de quatre grains de pollen.
Tétrakène (un). Fruit sec, se fragmentant en quatre akènes, ceux-ci d’abord plus ou moins
soudés entre eux.
Thèque (une). Partie de l’anthère contenant les sacs polliniques (cavités renfermant les
grains de pollen) ; chaque étamine comprend gén. deux thèques, rarement plusieurs
ou une seule.
Thermophile. Se dit d’une plante qui croît de préférence dans des sites chauds et ensoleillés.
Thérophyte (un). Forme biologique des plantes dont le cycle de vie, depuis la germination
de la graine jusqu’à la maturation des semences, dure moins d’un an. Abréviation:
Thér. (Fig. 16L, p. 1045).
Tomenteux(se). Couvert de poils souples, bouclés, comme entrecroisés à la façon d’un
feutre.
Tomentum (un). Indument d’un organe tomenteux.
1057
Glossaire
Tourbière (une). Site où se forme la tourbe. On parle de tourbière alcaline lorsque l’eau
qui y stagne présente une réaction non acide. La surface d’une tourbière bombée
dépasse le plan d’eau du sol ; les plantes qui y croissent sont alimentées par l’eau des
précipitations.
Tri-. Préfixe signifiant trois ou trois fois.
Triaperturé. Se dit du grain de pollen typique des Dicotylédones, ayant en principe trois
sillons ou pores germinatifs et présentant une symétrie radiaire.
Trifide. Fendu en trois parties.
Trigone. A trois angles.
Triquètre. A section triangulaire. Une tige triquètre (Fig. 1C, p. 1031).
Tronqué(e). Comme coupé par une ligne ou par un plan transversal (Fig. 5G et Fig. 6D,
p. 1035).
Tube (un). Partie inférieure d’une corolle, d’un calice ou d’un périgone, formée par la
soudure des pétales, des sépales ou des tépales.
Tubercule (un).1.— Tige souterraine ou partie de tige souterraine enflée, pleine de matières
nutritives mises en réserve.
2.-— Petite excroissance en forme de verrue arrondie, subcylindrique ou
conique. Une graine couverte de tubercules.
Tuberculeux(se). Couvert de tubercules.
Tubéreux(se) ou tubérisé(e). Se dit de racines ou de tiges enflées, pleines de matières
nutritives mises en réserve, devenues semblables à des tubercules.
Turion (un). Jeune tige naissant de la souche d’une plante vivace. S’utilise aussi pour
désigner, chez certaines Lemnaceae, de minuscules lames formées par les lentilles et
assurant la persistance de l’espèce durant l’hiver (Fig. 3, t, p. 975).
Unilatéral(e). Se dit lorsqu’un ensemble d’organes est tourné d’un seul côté. Une inflores-
cence unilatérale.
Uniloculaire. Présentant une seule loge. Un ovaire uniloculaire (Fig. 12B et C, p. 1041).
Unipare. Se dit d’une cyme où un seul rameau latéral se développe sous l’axe dont la
croissance est arrêtée (Fig. 15H, p. 1043).
Unisexué(e). Se dit d’une fleur soit uniquement mâle, soit uniquement femelle, la première
ne possédant que des étamines, la seconde ne contenant qu’un pistil.
Urticant(e). Se dit d’une plante ou d’un organe dont le contact produit une brûlure
semblable à celle provoquée par l’ortie. Un poil urticant.
Utricule (un). Chez les Carex, petit sac qui entoure chacune des fleurs femelles ; seuls les
stigmates sortent de l’ouverture étroite située à son sommet (Fig. 36 à 53, p. 845 ; Fig.
70 à 95, p. 857).
Valvaire (préfloraison). Dans le bouton, les pièces d’une enveloppe florale sont verticillées
et se touchent par leurs bords contigus sans se recouvrir ; ou bien, parfois, elles ont
leurs bords plus ou moins écartés les uns des autres (Fig. 9B, p. 1039).
Velu(e). Couvert de poils.
Verticille (un). Un ensemble d’organes disposés en cercle, au même niveau, autour d’un
axe. Un verticille de feuilles.
Verticillé(e). Disposé en verticille (Fig. 3E, p. 1033).
Vésicule (une). Organe enflé en forme de petite vessie ou de petite outre. Se dit notamment
des petits sacs operculés portés par les feuilles d’ Urricularia qui jouent le rôle de
minuscules pièges pour la capture de proies animales (Fig. 1, 4 et 5, p. 655).
1058
Glossaire
1059
INDEX ALPHABÉTIQUE DES NOMS LATINS
Cet index donne la liste de tous les noms scientifiques de familles, d’espèces,
d’hybrides et de taxons infraspécifiques cités dans la « Nouvelle Flore », y com-
pris les plantes adventices et cultivées.
Les noms de familles sont en caractères majuscules, les autres noms en mi-
nuscules.
Pour les familles, un CARACTÈRE GRAS correspond au nom admis pour
une famille traitée dans la « Nouvelle Flore », un CARACTÈRE ORDINAIRE
au nom d’une famille citée seulement de façon incidente et un CARACTÈRE
ITALIQUE à un synonyme (noms alternatifs, noms de familles subordonnées à
d’autres).
Les noms de genres sont imprimés en caractères gras. Un certain nombre
de noms de genres figurent sans être suivis d’une épithète spécifique; il s’agit de
genres renfermant des taxons cultivés dont l’énumération n’est pas reprise dans
l'ouvrage.
Pour les espèces, hybrides et taxons infraspécifiques, les noms admis figu-
rent en caractères ordinaires, les synonymes en ifaliques. Pour les hybrides où un
nom binaire fiable n’a pu être adopté, une formule comprenant les épithètes des
parents séparées par le signe * a été retenue ; de tels cas ne sont pas indexés ici.
Les numéros renvoient aux pages.
1063
Index alphabétique des noms latins
1064
Index alphabétique
des noms latins
repens auct. non L. 353 scabra Willd. 928
xwirtgenii Aschers. et Graebn. …….. 353 semiverticillata (Forssk.) C.
XAgropogon littoralis (Smith) CE. Christens. 922
Hubbard 922 Spica-venti L. 930
lutosus (Poir.) P. Fourn. 922 MHOIONISTALL, 2smssssemesmrnes 929
Agropyron campestre Godr. et Gren. 913 var. arenaria (Gouan)
caninum (L.) Beauv. 912 Dobignard et Portal 929
cristatum (L.) Gaertn. subsp. subsp. gigantea (Roth) Schübl.
pectinatum (Bieb.) Tzvelev …. 887 ei Martens ssissmnasemnsenens 929
elongatum (Host) Beauv. 912 var. marina (S.F. Gray)
junceiforme (À. et D. Lôve) À. et Kerguélen 929
D. Lüve 913 var. maritima Jansen et Wachter
junceum (L.) Beauv. subsp. DD ns 929
boreoatlanticum Simonet et var. palustris (Huds.) Farw. 929
Guinochet 913 var. pseudopungens (Lange)
xlaxum (Fries) Tutin non Willk. ……. 912 Kerguélen 929
littorale Dum. 913 var. salina (Jansen et Wachter)
Xobtusiusculum Lange 912 Jansen et Wachter 929
pectiniforme Roem. et Schult. 887 Var. SOlONITÉTA serres 929
pungens auct. non (Pers.) Roem. et stricta JF Gmel 928
Schult. 913 tenuis Sibth. 928
pycnanthum (Godr.) Gren. et Godr. 913 verticillata Vi 922
repens (L.) Beauy. 913 vinealis Schreb. 928
Agrostemma githago L. 140 SUDSD: VINEAUS ssssenremesernene 928
gracilé BOISS: scene 141 subsp. ericetorum (Préaubert et
Agrostis alba auct. non L. 929 Bouvet) Valdés et H. Scholz .. 928
avenacea J.F. Gmel. 928 viridis GOUan 922
canina L. 928 vulgaris With, ses 928
var. arida Schlecht. 928 Aïlanthus altissima (Mill.) Swingle .. 463
subsp. montana (Hartm.) Hartm. . 928 Slandulosd DESf, success 463
Gapillaris Le ss mens 928 Aira caryophyllea L. 910
f. aristata Lindm. 929 subsp. caryophyllea .…...............… 910
castellana Boiss. et Reut. 929
var. major Gaudin ex Ducomm. … 910
coarctata Ehrh. ex Hoffmann 928
subsp. multiculmis (Dum.)
CHAGHA HACK. ss 928 Bonnier et Layens 910
EKATATA LT srrrememmenemmneveenns 928 COSDHOSA Le ss 909
xfouilladeana Lambinon et flexuosa Le ss 909
Verloove ..…............................. 929
multiculmis Dum. 910
gigantea Roth 929
DIAECOX Le scene 910
hyemalis auct. non (Walter) Britton,
Sterns et Poggenb. 928 setacea Huds. 909
inferrupia be: sms 930 AIZOACEAE 123
lachnantha Nees 928 Ajuga chamaepitys (L.) Schreb. ..…….. 601
xmurbeckii Fouillade 928 genevensis L. 601
nebulosa Boiss. et Reut. 928 xXhampeana A. Braun et Vatke, nom.
nigra With. 929 CONSETV, POP: sers 601
DAluStris HUGS. rss 929 xhybrida A. Kerner 601
DUAL sereine 928 pyramidalis L. 601
pusilla Dum, sssecssesssemanasnum 928 TÉPtANS L: sean 601
xsanionis (Aschers. et Graebn.) Chase Alcea ficifolia L. 209
et Niles 928 rosea L. 209
1065
Index alphabétique des noms latins
TuposA AlEFEIG. semer 209 rotundum L. 994
Alchemilla acutangula Buser 357 salota Dostäl 992
acutiloba Opiz 357 SARIVUEN Le ssssssmmemmmnemenneunennts 992
arvensis (L.) SCOp. 358 schoenoprasum L. ........................ 992
filicaulis Buser 357 scorodoprasum L. 994
subsp. filicaulis 357 subsp. rotundum (L.) Stearn 994
subsp. vestita (Buser) Bradsh. ….. 357 sphaerocephalon L. 993
glabra Neygenf. 356 ursinum L. 994
glaucescens Wallr. 357 vineale L. 993
gracilis auct. non Opiz 357 Allosorus crispus (L.) Rôhl. 18
hybrida auct. non (L.) L. 357 Alnus cordata (Loisel.) Duby 120
micans Buser ….......................... 357 glutinosa (L.) Gaertn. 120
mollis (Buser) Rothm. 356 Xhybrida À. Braun ex Reichenb. ….. 120
MOTO CDI mnevessasnanes 357 incana (L.) Moench 120
pastoralis Buser 357 xpubescens Tausch …................... 120
pratensis auct. an Opiz? 356 Alopecurus aequalis Sobol. 921
tytthantha Juzepcez. 356 ARFESUS Le screen issus 921
vestita (Buser) Raunk. 357 xbrachystylus Peterm. …................. 921
vulgaris auct. non L. 357 bulbosus Gouan 921
vulgaris L. var. alpestris FW Julvus SR sense 921
SORIMIAE srsssssmemeenarenss 356 geniculatus L. 921
xanthochlora Rothm. 356 xhaussknechtianus Aschers. et
Alectorolophus hirsutus (Lam.) AIT . 643 GARCON srsneresrmmmmmennne 921
major Reichenb. 643 Xhybridus Wimm. 921
minor (L.) Wimm. et Grab. 644 myosuroides Huds. 921
Alexitoxicum vincetoxicum (L.) H.P f. latifolius Jansen et Wachter ….. 921
FUCRS 534 xplettkei Mattf. ss. 921
Alisma gramineum Lej. 787 pratensis L. 921
graminifolium Ehrh. ex Steud. 787 rendlei Eig 921
lanceolatum With. 788 utriculatus (L.) Pers. non Banks et
ROHONS Le sesvssscsermnremensmmremnes 786 Soland. ss 921
plantago-aquatica L. 787 Alsine fenuifolia (L.) Crantz 128
ranunculoïdes L. 788 Alternanthera sessilis (L.) DC. 170
ALISMATACEAE 783 tenella Cola scene 170
ALLIACEAE. seems 900 Althaea hirsuta L. 208
Alliaria officinalis Andrz. ex Bieb. ….. 255 officinalis L. 208
petiolata (Bieb.) Cavara et Grande .. 255 rosea (L.) Ca 209
Allium ampeloprasum L. ................. 992 Alyssum alyssoides (L.) L. 268
anpuloSüm L: css 994 argenteum auct. non AI. 269
ascalonicum auct. non L. 992 calycinum L. 268
carinatum L. 994 IRCANUMN Le: screens 269
CODE Le srrsmmereemnmmenennneeneemensnnss 992 maritimum (L.) Lam. 269
fistulosum L. 992 montanum L. 268
MOÏY Le 992 murale Waldst. et Kit. 269
DECO LL. onsmmmenmemenrc 993 Saxatile Le ss. 269
paradoxum (Bieb.) G. Don 994 AMARANTHACEAE 170
var. paradoxum 994 Amaranthus Xadulterinus Thell. 172
porrum L. 992 AIDUS Le. screens 175
FAMOSUM Le ss 992 angustifolius Lam. 175
1066
Index alphabétique des noms latins
var. angustifolius 175 lividus LL 175
var. sylvestris (Vill.) Thell. 175 var. ascendens (Loisel.) Hayward
ascendens Loisel. 176 et Druce 176
blitoides S. Watson 175 var. lividus 176
blitum L. 175 subsp. polygonoïdes (Mogq.)
var. ascendens (Loisel.) DC. 176 TOI NP er erenreenmemremreernee 176
subsp. blitum 176 muricatus (Gillies ex Moq.) Hieron. 172
VAL DUT rss. 176 oleraceus L. 176
var. oleraceus (L.) Hook. f. ….... 176 xozanonii (Thell.) C. Schuster et M.
subsp. emarginatus (Moq. ex Goldschm. 172
Uline et Bray) Carretero, nsubsp. OZanonii 172
Muñoz Garmendia et Pedrol .. 176 nsubsp. ralletii (Contré)
bouchonii Thell. 175 Lambinon 172
caudatus L. 172 palmeri S. Watson 172
chlorostachys Willd. 174 patulus Bertol. 174
var. erythrostachys (Moq.) Aell. … 175 polygonoides L. 172
var. pseudoretroflexus Thell. 174 powellii S. Watson 174
crispus (Lesp. et Thév.) N. Terrac. .. 172 subsp. bouchonii (Thell.) Costea
CTUORAUS Le nr ssssssmnnns sense 175 GE TONAIT ssssssrsmsmnrsmesennrns 175
déflexus Le 176 quitensis Kunth ............................ 172
emarginatus Moq. ex Uline et Bray 176 xralletii Contré 172
gracilis Desf. 172 TOLOERUS LE. 174
graecizans L. 175 rudis Sauer 172
SUDSD: STACCIZANS 2er. 175 scleropoides Uline et Bray 172
subsp. sylvestris (Vill.) Brenan .… 175 SDINOSUS Le sucer 172
hybridus L. 174 standleyanus Parodi ex Covas 175
subsp. bouchonii (Thell.) O. tamariscinus auct. non Nutt. 172
Bolés ét VipO res 175 thunbérgi M6d sms 172
var. bouchontii (Thell.) tuberculatus (Moq.) Sauer 172
Lambinon 175 var. rudis (Sauer) Costea et
var. chlorostachys (Willd.) Tardif... 172
PRG ER esse 174 VITIQUS Le 2er. 172
subsp. cruentus (L.) Thell. 175 vulgatissimus auct. non Spegazz. … 175
subsp. hybridus 174 AMARYLLIDACEAE 994
var. erythrostachys Moq. 175 Ambrosia artemisifolia L. 716
VAE, YDPIQUS 2222 rrm rer 174 coronopifolia Torr. et A. Gray 716
var. patulus (Bertol.) Thell. …… 174 elatior L. 716
var. pseudoretrofiexus (Thell.) psilostachya DC, ss 716
Carretero 174
var. coronopifolia (Torr. et A.
subsp. hypochondriacus (L.) Gray) Farwell 716
Thell esse. 175
Var: psilostachya 716
subsp. incurvatus auct. non
(Timeroy ex Gren. et Godr.) trifida L. 718
Brenan 175 Amelanchier canadensis auct. non
RE 373
a 174 laevis auct. non Wiegand 373
subsp. powelii (S. Watson) lamarckii F.G. Schroeder 373
Karlsson 174 ovalis Med. 373
subsp. quitensis (Kunth) Costea subsp. embergeri Favarger et
et Carrelero. rss 172 SÉCATN ..................................... 373
hypochondriacus L. 175 rotundifolia Dum.-Courset 313
Index alphabétique des noms latins
1068
Index alphabétique des noms latins
subsp. sylvestris 519 subsp. vulgaris (Koch) Corb. 417
Anisantha diandra (Roth) Tutin ex subsp. vulneraria 417
Tzvelev 945 var. langeiï Jaläs 417
madritensis (L.) Nevski 941 Var. Vulneraria 417
rigide (ROËR) HÿE. snisiéssnmrmmnnnes 945 Antirrhinum graniticum Rothm. 632
rubens (L.) Nevski 941 DIAIUS Le sem. 632
sterilis (L.) Nevski 945 OrOontium L. 632
tectorum (L.) Nevski 945 Apera interrupta (L.) Beauv. 930
Anoda brachyantha Reichenb. 208 spica-venti (L.) Beauv. 930
cristata (L.) SChlecht. ss 208 Aphanes arvensis L. ....................... 358
Antennaria dioica (L.) Gaertn. 712 australs. RYdb: ses srmemmmnnnse 358
Anteriorchis coriophora (L.) E. inexspectata W. Lippert 358
Klein et Strack 1020
microcarpa auct. non (Boïss. et
Anthemis altissima L. 724 Reut.) Rothm. 358
arvensis L. 724 APIACEAE rssrmerenmennes 488
AUSTAACA TAC. css 724 Apium graveolens L. 507
COUIA Le. screens 724 var. dulce (Mill.) Poiret 507
mixta L. 724 var. graveolens ..…........................ 507
nobilis L. 724
var. rapaceum (Mill.) Poiret 507
ruthenica Bieb. 724
inundatum (L.) Reichenb. f. 507
tinctoria L. 724
xlongipedunculatum (F.W. Schultz)
Anthericum liliago L. 989 Rothm. 508
raMOsUM L: screens 989 nodifiorum (L.) Lag. 507
Anthoxanthum aristatum Boiss. …… 903 var. intermedium (Coss. et Germ.)
nitens (Weber) Schouten et Th: Durand scene. 508
Veldkamp 903 var. nodiflorum 508
odoratum L. 903 var. ochreatum (DC.) O. Kuntze .. 508
var. glabrescens ,,elak. 903 repens (JaCq:) LAS, asser 507
VAT: OdOTATUNN sssrcseemmseseenesesrence 903 APOCYNACEAE sm 531
subsp. puelii (Lecog et Lamotte) Aponogeton distachyos L. f. 796
Bonnier et Layens 903
APONOGETONACEAE 796
var. villosum Loisel. ex DC. 903
AQUIFOLIACEAE 445
puelii Lecoq et Lamotte 903
Aquilegia vulgaris L. 70
Anthriscus caucalis Bieb. 504
Arabidopsis arenosa (L.) Lawalrée .. 265
cerefolium (L.) Hoffmann 502
SUDSp. arenosa 265
nitida (Wahlenb.) HazsI. 502
subsp. borbasii (Zapal.) O'Kane
scandicina (Weber) Mansf. 504
et Al-Shehbaz 265
sylvestris (L.) Hoffmann 502
halleri (L.) O'Kane et Al-Shehbaz .. 265
var. latisecta Druce 502
thaliana (L.) Heynh. 265
vulgaris Pers. non Bernh. 504
Arabis albida Steven 267
Anthyllis vulneraria L. 417
alpina Hort. non L. 267
subsp. carpatica (Pant.) Nyman … 417
alpina L. subsp. caucasica (Willd.
var. pseudovulneraria ex Schlecht.) Briq. 267
(Sagorski) Cullen 417
arenosa (L.) SCop. 265
subsp. corbieri (Salmon et
Travis) Cullen 418 brassica (Leers) Rauschert 266
subsp. iberica (W. Beck.) Jalas ex brassiciformis Wallr 266
CUIIER serres 418 caucasica Willd. ex Schlecht. 267
subsp. polyphylla (DC.) Nyman .. 418 GOIENA TON, .ssmserarenmrmnmmnr 267
subsp. pseudovulneraria glabra (L.) Bernh. 266
(Sagorski) J. Duvigneaud 417 halleri L 265
1069
Index alphabétique
des noms latins
1070
Index alphabétique des noms latins
Artemisia abrotanum L. ................… 729 galioides auct. non Bieb. 671
absinthium Le ssssmicsmenmneevens 729 Siauca (Li) Besse ssrrmsmmmemme 671
albä: TUÉFA esse 730 odorata L. 671
subsp. alba 730 Aspidium angulare Kit. ex Willd. ….….. 32
subsp. saxatilis (Waldst. et Kit.) lobatum (Huds.) Swartz 32
P POUR. msn 730 ASPLENIACEAE 22
ANNUAL sossrseenesmeemmmeneemems 730 Asplenium adiantum-nigrum L. 26
austriaca JaCq: sise 729 subsp. onopteris (L.) Heufler 26
biennis Wild. 730 xalternifolium Wulfen nsubsp.
campestris L. 730 alternifolium 27
SUDSD. CAMPESTIIS ss 730 biliotii FM SChUTEZ sssrsrememesmenses 27
subsp. maritima Arcang. 730 Xbreynii Koch 27
camphorata Vill. 730 ceteraCch L. 22
dracunculus L. 729 xdolosum Milde 24
oydii Rouy 730 fontanum (L.) Bernh. 27
MANTMA. L seems 730 foresiacum (Le Grand) Christ 27
VAL, MANMA sise 730 foreziense Le Grand 27
var. pseudogallica (Rouy) J. xgermanicum Aschers. et Graebn. ….. 27
Duvigneaud et Lambinon ….… 730 halleri (Roth) DC. 27
scoparia Waldst. et Kit. 729 lanceolatum Huds. non Forssk. 27
sevérsiana EDF, ss 729 xlusaticum D.E. Mey. 26
verlotiorum Lamotte 730 xmurbeckii Dôrfler …........................ 24
vulgaris L. 730 obovatum Viv. subsp. billotii (F.W.
Arum italicum Mill. .…...................... 973 Schultz) O. Bolds, Vigo,
subsp. italicum 973 Masalles et Ninot 27
subsp. neglectum (F. Townsend) subsp. lanceolatum (Fiori) P. Silva 27
PrIME soccer 973 onopteris L. 26
maculatum L. 972 ramosum L., nom. rejic. 27
neglectum (F: Townsend) Ridley ……. 973 xreichlingii Lawalrée 24
Aruncus dioicus (Walter) Fernald …. 324 TUÉa-MUTANIAL. ssssssssssemenesse 26
MSA riS RON, scans 324 scolopendrium L. 24
Arundinaria murielae Gamble 887 septentrionale (L.) Hoffmann 26
spathacea (Franch.) McClintock …. 887 trichomanes L. 26
Arundo donax L. 887 nsubsp. lusaticum (D.E. Mey.)
Asarina procumbens Mill. 618 Lawalrée 26
Asarum europaeum L. 60 subsp. pachyrachis (Christ) Lovis
ASCLEPIADACEAE 532 et Reichst. 26
Asclepias cornuti Decaisne 534 subsp. quadrivalens D.E. Mey. 26
incarnata L. 534 nsubsp. staufferi Lovis et Reichst. . 26
syriaca L. 534 subsp. trichomanes 26
Asparagus officinalis L. 981 viride Huds. 27
subsp. officinalis ........................ 981 Aster amellus L. 706
subsp. prostratus (Dum.) Corb. …. 981 brachyactis ST. Blake ss. 705
var. prostratus (Dum.) Aschers. divaricatus L. 705
et Graebn. 981 dumosus L. 705
Asperugo procumbens L. 557 ericoides L. 705
Asperula arvensis L. 668 laevis L. 706
cynanchica L. 668 lanceolatus Wild, seen 706
var. Cynanchica 668 lateriflorus (L.) Britton 705
var. densiflora Gren. et Godr. 668 linosyris (L.) Bernh. 705
1071
Index alphabétique des noms latins
1072
Index alphabétique des noms latins
subsp. macrocarpa (Moench) verna (Mill.) Aschers. 258
Briqg. 908 vulgaris R. Brown 258
SUBSD: SÉGIIS messes 908 subsp. arcuata (Opiz ex J. et C.
SHDOSS SCRTED: irsrrrrenmetmrenms 908 Presl) Hayek 258
Avenella flexuosa (L.) Drejer 909 subsp. rivularis (Martrin-Donos)
Avenochloa pratensis (L.) Holub 907 SUdTE 258
pubescens (Huds.) Holub 907 subsp. vulgaris 258
Avenula bromoides (Gouan) H. Barkhausia foetida (L.) FEW. Schmidt
SCROZ:2 sara ss, 907 sn ennennenennesesneseeeeennennee 775
pratensis (L.) Dum. 907 setosa (Hallerf) DC ss 775
pubescens (Huds.) Dum. 907 taraxacifolia (Thuill.) DC. 775
Axonopus fissifolius (Raddi) Kuhlm. 887 Bartsia frixago L. 617
Axyris amaranthoides L. 153 VISCOSA L. 642
Azalea mollis Blume 294 Bassia hirsuta (L.) Aschers. 158
pontica LL 294 hyssopifolia (Pallas) O. Kuntze 158
Azolla caroliniana auct. non Willd. …. 41 scoparia (L.) Voss 158
caroliniana Milld. ss 41 VAR, CUIR VOSS sscmrremeememeemeneme 158
cristata Kaulf. 41 subsp. densifiora (Turcz. ex B.D.
filiculoides Lam. 41 Jackson) Cirujano et Velayos . 158
mexicana C. Presl 41 Var. SCOPATIA 158
AZOLLACEAE. ssssreessmeneserse 40 var. subvillosa (Moq.) Buttler ….. 158
“IFIChOphile scene 158
B Beckeropsis petiolaris (Hochst.)
Baccharis halimifolia L. 710 Figari et De Not. 887
Baeothryum a/pinum (L.) T. Beckmannia syzigachne (Steud.)
ÉSOTOVE ssssmeneenenenens 834 Férnald ss ssseseemmemes 887
cespitosum (L.) À. Dietr. 834 Begonia L. 225
subsp. germanicum (Palla) À. et BEGONIACEAE 225
D. LEE 834 Bellardia trixago (L.) AÏL. 617
Baldellia ranunculoides (L.) Parl. …. 788 Bellis perennis L. 703
subsp. cavanillesii Molina Abril, BERBERIDACEAE 91
Galän de Mera, Pizarro et Berberis aguifolium Pursh 92
SATdINETO 788 gagnepainii C.K. Schneider
subsp. ranunculoides 788 var. lanceifolia Ahrendt 92
repens (Lam.) v. Oosistr. ex julianae C.K.. Schneider 92
Lawalrée subsp. cavanillesii xottawensis C.K. Schneider 92
(Molina Abril, Galän de Mera,
Xstenophylla Lindb. scsi 92
Pizarro et Sardinero)
Talavera 788 thunbergii DC. 92
Baldingera arundinacea (L.) Dum. … 902 verruculosa Hemsl. et E.H. Wils. ….. 92
Ballota nigra L. 598 VOIBANS LL. esse 91
subsp. foetida Hayek 598 Bergenia ciliata (Haw.) Sternb. 317
subsp. meridionalis (Béguinot) cordifolia (Haw.) Sternb. 317
Béguinot 598 crassifolia (L.) Fritsch 317
SUbSD: MSA scene 598 xschmidtii (Regel) Silva-Tor. 317
ruderalis Swartz .......................... 598 Berteroa incana (L.) DC. 269
BALSAMINACEAE 478 Berula erecta (Huds.) Coville 512
Balsamita major Desf. 728 Beta maritima L. 165
Barbarea intermedia Boreau 258 perennis (L:) POP sms 165
praecox (Smith) R. Brown 258 vulgaris L. 165
stricta Andrz. 258 subsp. cicla (L.) Arcang. 165
1073
Index alphabétique des noms latins
subsp. maritima (L.) Arcang. ….… 165 dumetorum (L.) Dum. 192
SUBSDP: VUISARIS 2ssrsemmenesennss 165 Biscutella laevigata L. subsp. varia
var. altissima Dôll 165 (Dunm.) Rouy et Fouc. 276
var. Cicla L. 165 var. dasycarpa (Lawalrée)
var. conditiva Alef. 165 MATrKBTAT sise 276
var. Crassa Alef. 165 var. varia (Dum.) Lambinon 276
var. rapacea (Koch) Aell. 165 varia Dum. 276
var. saccharifera Alef. 165 var. dasycarpa Lawalrée 276
Var. VuIgaris .............................. 165 Bistorta amplexicaulis (D. Don)
Greene sniremenmanensaenne 189
Betonica officinalis L. 596
Betula a/ba auct. non L., nom. rejic. . 121 officinalis Delarbre 189
alba L., nom. rejic: ss 121 vivipara (L.) Delarbre 189
Blackstonia acuminata (Koch et Ziz)
Xaschersoniana Hayek 121
DoOmin msn. 529
xaurata Borkh. 121
perfoliata (L.) Huds. 529
nana L. 121
subsp. serotina (Koch ex
papyrifera Marshall 121 Reichenb.) VOUM: serre 529
pendula Roth ss 121 serotina (Koch ex Reichenb.) G.
f. youngii C.K. Schneider 121 BECK 529
pubescens Ehrh. 121 BLECHNACEAE 37
subsp. carpatica (Waldst. et Kit. Blechnum spicant (L.) Roth 37
ex Willd.) Simonk. 121
Blitum capitatum L. 161
var. glabrata Wahlenb. 121 virgatum L. 162
subsp. glutinosa Berher 121
Blumenbachia hieronymi Urban 225
xrhombifolia Tausch 121
Blysmus compressus (L.) Panzer ex
verrucosa EhRrh. 121 Link 832
BETULACEAE ........................... 117 rufus (Huds.) Link .…......................... 832
Bidens cernua L. 121 Bolboschoenus glaucus (Lam.) S.G.
connata Muhlenb. ex Willd. 721 SLR assessment 835
ferulifolia auct. non DC. 721 laticarpus Marhold, Hroudova,
frondosa L. 722 Zäkravsky et Duchäëek 835
var. anomala Porter ex Fernald …. 722 maritimus (L.) Palla 835
Va, FONAOSA issus 722 subsp. compactus (Hoffmann)
melanocarpa Wiegand 722 HeÏnŸ 835
pilosa L. 721 subsp. cymosus (Reichenb.)
radiata Thuill. 722 SOjAK 835
subalternans DC. 721 SUDBSD. MATITIMUS ssssssessscesceserses 835
tripartita Le sise 722 Bombycilaena erecta (L.) Smolj. 710
f. minor Wimm. et Grab. 722 BORAGINACEAE 554
triplinervia Humb., Bonpl. et Borago officinalis L. ....................... 558
Kunth var. macrantha (Wedd.) Bothriochloa ischaemum (L.) Keng . 895
Sherff 721 Botrychium lunaria (L.) Swartz 16
vuülgata E. Greene sise 721 matricariifolium (A. Braun ex Dôüll)
Bifora dicocca Hoffmann 505 KOCR 16
radians Bieb. 505 ramosum (Roth) Aschers. 16
testiculata (L.) Spreng. 505 simplex E. Hitchc. 16
BIGNONIACEAE ......................... 652 Brachiaria platyphylla (Munro ex
Bilderdykia aubertii (L. Henry) Wright) Nash 887
Moldenke 192 Brachypodium *cugnacii A. Camus 931
baldschuanica (Regel) D.A. Webb .. 192 distachyon (L.) Beauv. 931
convolvulus (L.) Dum. 192 pinnatum (L.) Beauv. 931
1074
Index alphabétique des noms latins
1075
Index alphabétique des noms latins
1076
Index alphabétique des noms latins
montana (Gaudin) DC. non Host … 926 subsp. pedunculata (DC.) Nyman 609
neglecta auct. non P. Gaertn., B. hermaphroditica L. 608
Mey. et Scherb. 926 obtusangula Le Gall 608
phragmitoides Hartm. 926 palustris L. 609
pseudophragmites (Haller f.) pedunculata DC, sens 609
Koeler 927 platycarpa Kütz. 608
purpurea (Trin.) Trin. subsp. stagnalis SCOP. 608
phragmitoides (Hartm.)
truncata Guss. subsp. occidentalis
TEVElEV: ssmeans 926
(Rôüÿ) SCHOISM. ssssrrsesrermense 608
stricta (Timm) Koeler 926
Verne Le serais 609
KSUbUIGIA Dm srssssssrrsrmenmennenses 926
Calluna vulgaris (L.) Hull 292
varia (Schrad.) Host 926
var. hirsuta (Waitz) S.F. Gray 292
villosa (Chaix ex Vill.) JF. Gmel. … 926 Calotis cuneifolia R. Brown 702
Calamintha acinos (L.) Clairv. 585 Caïktha palustris Le sms 69
ascendens Jord. 589 subsp. araneosa (v. Steenis) v. d.
clinopodium Spenner 585 Meijden 69
glandulosa (Reg.) Benth. 588 var. araneosa v. Steenis 69
menthifolia auct. non Host 589 CALYCANTHACEAE 58
menthifolia Host 588 Calycanthus floridus L. 58
nepeta-(L:) SAVL sésame 588 Calystegia pulchra Brumm. et
subsp. glandulosa (Req.) PW. Heywood 548
Ball... 588 sepium (L.) R. Brown 549
subsp. nepeta 588 silvatica (Kit.) Griseb. 549
subsp. spruneri (Boiss.) Nyman … 588 soldanella (L.) R. Brown 549
nepetoides Jord. 588 Camelina microcarpa Andrz. ex DC. 272
officinalis auct. non Moench 588 sativa (L.) Crantz 271
officinalis Moench ss 588 subsp. microcarpa (Andrz. ex DC.)
sylvatica Bromf. 588 Hegi et E. Schmid 272
subsp. ascendens (Jord.) PW. subsp. pilosa auct. non (DC.) N.
BOT sccvrrsrmnenmnmenmennenss 589 LINYET ner 271
vulgaris (L.) Halacsy non Clairv. … 585 subsp. sativa 271
xCalammophila baltica (Flügge ex subsp. zingeri (Mirek) Smejkal .… 271
Schrad.) Brand 919 sylvestris Wallr 272
Calandrinia elegans Spach 148 Campanula carpatica Jacq. 662
Calceolaria L. .…................................. 618 cervicaria L. 662
chelidonioides Humb., Bonpl. et Kunth CFIQUS Le mscsmererrsnmermeneneemenmenenne 662
DRE ETES ENTREE RRNEEEnE 617 fenestrellata Feer 663
Calendula arvensis L. 741 glomerata L. 662
officinalis L. 741 lactiflora Bieb. 662
Calepina corvini (AL) Desv. 286 latifolia L. 663
irregularis (Asso) Thell. 286 médium Le ssssssssnsnsessseennns 662
Calla palustris L. 972 muralis Portenschl. ex A. DC. 663
Callistephus chinensis (L.) Nees …... 702 patula L. 663
CALLITRICHACEAE 604 subsp. costae (Willk.) Fedorov …. 663
Callitriche autumnalis L. 608 SUBSD: PATUIA sms 663
Drütiä: PTARNA screens 609 pérsicifolia Le ss 662
var. hamulata (Kiitz. ex Koch) var. hispida (Lej.) Lej. 662
Lansdown 609 var. lasiocalyx Gren. et Godr. ….… 662
Cophocarpa SENCtN. sssssssssmesmne 608 Var! DÉFSICITOÏIA 2rssrrssserrermeses 662
hamulata Kütz. ex Koch 609 portenschlagiana Schult. 663
1077
Index alphabétique des noms latins
poscharskyana Degen 663 Cardiospermum grandiflorum
rapunculoides L. 663 SWATÉZ 461
TAPUNCUIUS Le ss 662 haHCaCADUM EL, ssemremennmenunes 461
rhomboidalis L. 663 Carduus acanthoides L. 744
rotundifolia L. 662 crispus L. 745
trachélium Le screen 663 SUbDSP. CTISPUS 745
CAMPANULACEAE 658 subsp. multiflorus (Gaudin)
Gremli 745
Campsis radicans (L.) Seem. 653
Canna *generalis L.H. Bailey 969 subsp. occidentalis Chassagne et
Arènes ex Arènes 745
CANNABACEAE 106
xdubius auct. an Balb.? 744
Cannabis sativa L. ........................... 106
xleptocephalus Peterm. 744
CANNACEAE semer 969
nigrescens Vill. subsp. vivariensis
CAPPARACEAE 245 (Jord.) Bonnier et Layens …… 7144
CAPRIFOLIACEAE 674 nutans L. 744
Capsella bursa-pastoris (L.) Med. …. 272 subsp. nutans 744
nsubsp. gracilis (Gren.) Hobkirk . 272 xpolyacanthos Schleich. ex
subsp. rubella (Reut.) Hobkirk …. 272 Hegetschw. et Heer non
Xgracilis Gren. .…............................. 272 SCRTED. 744
rubella Reut. 272 xstangii Buek 744
Capsicum annuum L. 542 tenuiflorus Curt: scene 744
Caragana arborescens Lam. 386 vivariensis Jord. 744
Cardamine amara L. .…..................... 263 Carex ACUtA L. ss 869
bulbifera (L.) Crantz 263 acutiformis Éhrh suisses 868
corymbosa Hook. f. .…..................... 264 f. spadicea (Roth) P. Junge 868
dentata Schult. 264 alba Scop. 870
fexuosa With screens 264 alpestris AE, css 870
heptaphylla (Vill.) O.E. Schulz …… 263 Xalsatica Zahn 859
hirsuta L. 264 ampullacea Good. 868
subsp. sylvatica (Link) Syme 264 appropinquata C.F. Schumach. …… 864
impatiens L. 264 arenaria L. 860
palustris (Wimm. et Grab.) Peterm. 264 var. prostrata De Langhe 860
pratensis L. scene 263 argyroglochin Hornem. 864
subsp. dentata (Schult.) Celak. … 264 xbeckmanniana Figert 860
subsp. paludosa (Knaf.) Celak. …. 264 binervis Smith 866
subsp. palustris (Wimm. et Grab.) xboenninghausiana Weïihe 859
Janchen :ssssrnveemsssens 264 bohemica Schreb. 860
subsp. picra De Langhe et D’hose brizoides L. 861
dnrnennenrenneeeeneerneneereeennes 264 var. curvata (Aschers.) G. Beck … 862
SUDSD: PrAtéNSiS scene 264 buxbaumii Wahlenb. 870
sylvatica Link 264 canescens L. 865
Cardaminopsis arenosa (L.) Hayek .. 265 CarYOphYLeZ LATOULE, sas 869
SUbSP: 4TENOSA seen 265 chabertii FW. Schultz, nom. rejic.
subsp. borbasii (Zapal.) Pawl. DIOPOS. nn 863
ex H. Scholz 265 contigua Hoppe 862
var. peregrina Lawalrée 265 Crawford Femald css 864
borbasii (Zapal.) HE. Hess et cuprina (Sändor ex Heuffel)
Landolt 265 Nendtvich ex A. Kerner 862
Halléti (L.) HAYER osseuse 265 var. subcontigua (Kük.) De
Cardaria draba (L.) Desv. 280 Langhe et Lambinon 862
1078
Index alphabétique
des noms latins
curta GO0d. 865 Xkneuckeriana Zahn 859
cyperoides Murray 860 laevigata Smith ......................... 865
davalliana Smith 860 lasiocarpa Ehrh. 868
demissa Hornem. .…....................... 867 leersiana Rauschert 863
depauperata Curt. ex With. 865 leersii EW. Schultz, nom. conserv.
diandra Schrank 864 PFODOS: sm iEtiareritennr 863
digitata L. 870 lepidocarpa Tausch 867
dioica L. 860 leporina auct. non L. 864
diStans Le semis 866 leporina auct. var. argyroglochin
Var. distans 866 (Hornem.) Koch 864
var. vikingensis (C.B. Clarke) xleutzii Kneucker 860
CAES: rm 866 ligerica J. Gay 861
disticha Ads. scene 860 HMOSE Le rss 871
divisa Huds. 860 mairei Coss. et Germ. 866
divulsa Stokes 863 MAXIMA SCOP. 870
subsp. divulsa ............................. 863 montana L. 869
subsp. leersii (F.W. Schultz) W. muricata auct. non L. 862
ROC. ssssssmemennenremennensss 863 muricata L. 862
echinata Murray 865 subsp. lamprocarpa Celak. 863
elata AI. 868 SUBSD: MUTICALS ssrmemmnenemsens 863
elongata L. 865 subsp. pairae (F.W. Schultz)
Kelytroides FTIes rss 859 Celak. 863
ericetorum Pollich 869 muskingumensis Schweinitz 859
Xevoluta Hartm. 860 nemorosa Rebent. non Schrank 862
extensa Good. 866 nigra (L.) Reichard 869
filiformis Good non L. 868 f. recta (Fleischer) Kern et
Hacea SCHTED, sssrsrrrenseemennsnx 870 Reichg. 869
Havas ss. 867 nordica Molina, Acedo et Llamas … 863
fulva auct. non Good. 866 oederi auct. non Retz. 867
xfulva Good.? 860 xohmuelleriana O.F. Lang 859
glauca SCOp. 870 ornithopoda Willd. 870
goodenoughii Aschers. 869 otrubae Podp: ss 862
goodenowiiJ. Gay 869 var. subcontigua (Kük.) De
gracilis Curl 869 Langhe etJ. Duvigneaud …… 862
grayi Carey 859 OVAUS GOO, ssssmremessennrereennsere 864
guestphalica (auct. non Boenn. ex var. argyroglochin (Hornem.) De
Reichenb.) Boenn. ex O.F Langhe et Lambinon 864
LONT sense 863 pairae FEW. Schultz 863
gynobasis Vill. 870 SUDSD. borealis HV. ssssrecnes 863
halleriana AssO 870 subsp. lamprocarpa auct. non
helodes auct. non Link 865 (Wallr.) Celak. 863
hirta L. 868 pallescens L. 871
f. hirtiformis (Pers.) P. Junge .…… 868 Palidosà God: sms 868
hordeistichos Vill. 867 PanICeA Le. sssmemmmsnennssss… 871
hornschuchiana Hoppe 866 paniculata L. 863
hostiana DC. 866 paradoxa Willd. non JF Gmel. 864
hudsonii Ar Benn. 868 paucifiorà LABhTÉ: scsi 860
HUMIS LOVSS. screens 870 pendula Huds. 870
xilseana Ruhmer 859 xpieperiana P. Junge 860
intermedia Good. 860 DHOSA SCOP: screens 870
1079
Index alphabétique
des noms latins
pilulifera L. 870 subsp. brachyrrhyncha (Celak.)
xploettneriana R. Beyer 859 B. Schmid... 867
polyphylla auct. an Kar. et Kir? ….. 863 var. elatior (Schlecht.) Crins ….. 867
polyrrhiza Wallr 869 var. lepidocarpa (Tausch) B.
praecox Jacq. non Schreb. 869 SCAN rennes enianss 867
praecox Schreb. 861 subsp. lepidocarpa (Tausch) Nyman …
dnrnrenreneenrnenenseeensesreeeeeenee 867
var. curvata AsChers. 862
subsp. oedocarpa (Anderss.) B.
subsp. intermedia (Celak.) SCAMIC serres 867
Schultze-Motel 862
var. pulchella (Lünnr.) B.
SUbSP. praeCOX 861 Schmid 867
probe ÊTES: ere means messes 859 Var. VITIQU A: scmrenesmnmmeneentes 867
pseudoarenaria Reichenb. non vulgaris Fries 869
PEFS. 861
vulpina L. 862
xpseudoaxillaris K. Richt. 859
subsp. nemorosa (Koch) K. Richt. 862
pseudobrizoides Clavaud 861
vulpinoidea Michaux 862
pseudocyperus L. 865
xxanthocarpa Degl. 860
xpseudomairei E.G. Camus ? 860
Carlina biebersteinii Bernh. ex
pulchella (Lôünnr.) Lindm. non S. FORM. assises esse 741
Berggren 867
vulgaris L. 741
DULICARIS Le asser 860
subsp. intermedia auct. non
punctata Gaudin ............................ 866 (Schur) Hayek 741
reichenbachii Bonnet 861 subsp. longifolia Nyman 741
remota.Jusl. x Lx css 864 subsp. stricta (Rouy) Domin ………… 741
riparia Curt. 868 Cärpiaus betulus L. 119
rostrata Stokes 868 f. columnaris (Beissn.) Spaeth ex
Xi0tae Dé NOË memes 859 Schelle 120
scandinavica E.W. Davies 867 f. fastigiata (Nicholson) Schelle … 120
schreberi Schrank 861 Carthamus lanatus L. 754
secalina Willd. ex Wahlenb. 859 tinctorius L. 754
XSenayana SOË .…............................ 859 Carum carvi L. 510
serotina Mérat 867 segetum (L.) Benth. 508
subsp. pulchella (Lônnr.) v. verticillatum (L.) Koch 510
O0SISHF Re, 867 Carya Nutt. 110
xsolstitialis Figert 859 Caryolopha sempervirens (L.) Fisch.
spicata HUdS: ss 862 et Trautv. 569
stellulata Good. 865 CARYOPHYLLACEAE 123
stricta Good. non Lam. 868 Caryopteris Bunge 570
Strigosa Hüds. ss 865 Cassia obtusifolia L. 381
subvulpina Senay 862 occidentalis L. 381
sylvatica Huds. 865 Castanea sativa Mill. 116
lérétiuscula Good: rss 864 Catabrosa aquatica (L.) Beauv. 946
xtimmiana P. Junge 860 Catalpa bignonioïides Walter 653
tomentosa L. 869 Kerüubescens CAT. sas 653
iNeEVis Del sm 868 ‘Purpurea” 653
tumidicarpa Anderss. 867 ovata G. Don 653
Xturfosa Fries 860 Catananche caerulea L. 702
HMPIOSA OST screens 869 Catapodium loliaceum (Huds.) Link 946
vesicaria L. 868 marinum (L.) C.E. Hubbard 946
viridula Michaux 867 rigidum (L.) C.E. Hubbard 946
1080
Index alphabétique des noms latins
tenellum (L.) Trabut 946 var. microptilon (Godr.) Briq. … 753
Caucalis daucoides L. 505 subsp. grandiflora (Gaudin)
grandiflora L. 505 Schübl. et Martens 753
lappula (Weber) Grande 505 subsp. jacea 753
latifolia LL 505 subsp. macroptilon (Borbäs)
léplophplla L: ss 504 Hayek 753
platyCa pos Le sine... 505 subsp. microptilon (Godr.) Douin 753
Caulinia minor (All) Coss. et Germ. 796 subsp. nigra (L.) Bonnier et
LAYENS sr 753
Caylusea abyssinica (Fresen.) Fisch.
Et CA: MOV sos 290 var. nemoralis (Jord.) Briq. et
Cavillier 754
Ceanothus americanus L. 455
var. nigra (L.) Briq. 754
coeruleus Lag. 455
xdelileanus Spach 455 subsp. nigrescens (Willd.) Celak. . 752
Cedrus atlantica (Endl.) Manetti ex
subsp. pratensis (Koch) Celak. …. 753
COPR some 50 subsp. timbalii (Martrin-Donos)
deodara (Roxb.) G. Don 50 BB someone 733
libani A. Rich. 50 subsp. vinyalsii (Sennen) ©.
Bolôs, Nuet et Panareda var
subsp. atlantica (Endl.) Batt. et Trabut approximata (Rouy) Hayek ….. 753
dense ennnseesnenreenreeneenneeseesnens 50
maculosa Lam. subsp. rhenana
SUDSP: HbANL ses 50 (Boreau) Gugler 750
CELASTRACEAE ..…..................... 444 melitensis L. 749
Celastrus orbiculatus Thunb. 444 montana L. 750
Celosia argentea L. 170 nemoralis Jord. 753
var. cristata (L.) O. Kuntze 170
NISKO Lo suspense ame. 753
cristata L. 170
subsp. debeauxii (Godr. et Gren.)
Celtis australis Lu séismes 103 GUgler 754
occidentalis L. 103 subsp. nemoralis (Jord.) Gremli .. 753
Cenchrus echinatus L. 887 nigrescens Willd. 752
incertus M.A. Curtis 887 pallescens auct. non Delile 749
longispinus (Hack.) Fernald 887 pectinata L. 749
Cenia furbinata (L.) Pers. 728 pratensis Thuill. non Salisb. 753
Centaurea amara auct. non L. 753 Xpsammogena Gâyer 749
angustifolia auct. non Mill. p.p. ….. 753 repens L. 702
approximata Gren. ex FW. Schultz . 753 rhenana Boreau 750
ASDOEA Le vosssnenemensmemmmnmmnes 750 SCADIOSA Le srmemenemrenremenmemneem 750
benedicta (LE sommes 702 serotina Boreau 753
calcitrapa L. 750 solstitialis L. 750
cyanus L. 750
SOËDE Le msn 750
debeauxii Godr. et Gren. 754
thuillieri (Dostäl) J. Duvigneaud et
subsp. nemoralis (Jord.) Dostäl … 753 Lambinon 753
subsp. thuillieri Dostäl 753 timbalii Martrin-Donos 753
decipiens Thuill. 753 vinyalsii Sennen subsp.
diffusa Lam. 749 approximata (Rouy) Dostäl … 753
diluta Aït. 749 Centaurium xaschersonianum
hyalolepis Boiss. 749 (Seemen) Hegi 528
RÉ CS PR 750 érythraea RAî sise 529
subsp. debeauxii (Godr. et Gren.) xintermedium (Wheldon) Druce …. 528
Douin 754 littorale (D. Turn.) Gilm. 528
subsp. decipiens (Thuill.) Celak … 753 minus auct. non Moench, nom.
var. decipiens (Thuill.) Briq. …. 753 FOTIC: ponenemeememmennsemenns 529
Index alphabétique
des noms latins
1082
Index alphabétique des noms latins
lagenaria (Loisel.) Koidz. 370 ambrosioides L. 162
speciosa (Sweet) Nakaï 370 berlandieri Moq. 164
xsuperba (Frahm) Redh. 370 subsp. zschakeiï (J. Murr) A.
Chaenorrhinum minus (L.) Lange … 631 LODEL ssmssemmemenes 164
origanifolium (L.) Kostel. 632 bonus-henricus L. 162
Chaerophyllum aureum L. 501 borbasioides A. Ludw. 161
bulbosum L. 501 botryodes Smith 163
byzantinum Boiss. 501 BOEVS Le: sms... 162
temulentum L. 501 bushianum Aell. 161
TOM Le anses. 501 capitatum (L.) Ambr. 161
Chamaecyparis lawsoniana (A. carinatum R. Brown 161
Murray) Parl. 54 chenopodioides (L.) Aell. 163
nootkatensis (D. Don) Spach 52/54 crassifolium Hornem. 163
obtusa (Siebold et Zucc.) Endl. 54 cristatum (F. Muell.) F. Muell. 161
pisifera (Siebold et Zucc.) Endl. .…..… 54 desiccatum A. Nelson 162
Chamaecytisus hirsutus (L.) Link …. 388 ficifolium Smith 164
SUupinus (Li) Link ss 388 foliosum Aschers. ........................ 162
Chamaemelum mixtum (L.) AI. 724 gisanteum D; DOôf ess 162
nobile (L.) AI 724 gigantospermum Aell. 162
Chamaenerion angustifolium (L.) glaucum L. 163
DCOPD' mrrrssssrrensaemrennense 434 var. salinum (Standley) B. Boivin . 162
dodonaei (Vill.) Schur 434 Mircinum SCA: russes 162
Chamaespartium sagittale (L.) P. Rybridum Le séries 163
Gibbs 390
missouriense Aell. 162
Chamaesyce canescens (L.) Prokh. .. 452
murale L. 163
glomerifera Millsp. 452
opulifolium Schrad. ex Koch et Ziz 164
glyptosperma (Engelm.) Small ….….. 452
xpelgrimsianum Aell. 162
humifusa (Willd.) Prokh. 452
polygonoides (J. Murr) Aell. 162
maculata (L.) Small 454
polyspermum L. 162
nutans (Lag.) Small 452
var. acutifolium (Smith) Gaudin .. 163
prostrata (Ait) Small 454
var. obtusifolium Gaudin 163
serpens (Kunth) Small subsp.
fissistipula (Thell.) Hiügin …… 452 var. polyspermum 163
vermiculata (Rafin.) House 452 pratericola Rydberg 162
vulgaris Prokh. 452 xpreissmanni J. Murr 162
Chamerion angustifolium (L.) probstii Aell. 162
Holub 434 pumilio R. Brown .…..................... 162
dodonaei (Vill.) Holub 434 quinoa Willd. 162
Chamomilla recutita (L.) Rauschert . 726 reticulatum Aell. 164
suaveolens (Pursh) Rydberg 725 rubrum L. 163
Cheiranthus cheiri L. 257 var. blitoides (Lej.) Wallr. 163
Chelidonium majus L. ..................... 94 var. humile (Hook.) S. Watson …. 163
var. tenuifolium Retz. ................... 94 Var. FUDTUM 163
CHENOPODIACEAE 151 salinum Standley 162
Chenopodium album L. 164 schraderianum Schult. 162
subsp. album 164 serotinum auct. non L. 164
var. reticulatum (Aell.) Uotila 164 simplex (Torr.) Rafin. 162
subsp. pseudopulifolium (J.B. striatiforme J. Murr 162
Scholz) J. Murr 164 striatum (Kra$an) J. Murr 164
subsp. striatum (Kra$an) J. Murr .. 164 strictum ROËh css 164
Index alphabétique des noms latins
suecicum J. Murr 164 Cichorium divaricatum Schousb. ….. 755
urbicum L. 163 RAI Le screens 755
virgatum (L.) Ambr. non Thunb. 162 subsp. divaricatum (Schousb.)
viride auct. non EL: sc 164 PD. Sell... 755
vulvaria L. 162 subsp. endivia 755
zobeliiÀ. Ludw. et Aell. non J. var. crispum Lam. 755
MU us 161 var. latifolium Lam. 755
Chimaphila umbellata (L.) W.P. subsp. pumilum (Jacq.) Ball 755
BAMON sermssnseenenmnemenmemnes 297 PL uen 754
Chimonanthus praecox (L.) Link 58 subsp. foliosum (Hegi) Janchen … 754
Chionodoxa luciliae Boiss. 987 var. foliosum Hegi 754
sardensis Whittall ex Barr 987 var. intybus 155
Chlora perfoliata (L.) L. 529 subsp. sativum (Bischoff)
serotina Koch ex Reichenb. 529 Janchen 754
Chloris acicularis Lindl. 887 var. sativum Bischoff 754
divaricata R. Brown 887 DUMLUNM JQCG. screens 755
pectinata Benth. ........................ 887 Cicuta virosa L. 509
DyCnothrix PAIN, ssssssseresrmnnss 887 Cineraria maritima L. 738
truncata KR. Brown 887 palustris (L.) L. 733
ventricosa R. Brown …..................… 887 Circaea alpina L. 435
virgata SWartz 887 xintermedia Ehrh. 435
Chondrilla juncea L. 760 lutetiana L. 435
var. latifolia (Bieb.) Boiss. 760 Cirsium acaule Scop. 747
latifohé Bieb: ssssmsmmmemenms 760 f. acaule 747
Chorispora tenella (Pallas) DC. 253 f. caulescens Reichenb. 747
Chrysanthemum balsamita (L.) acaulon (L:) SCOP: css 747
Baillon non L. 728
anglicum (Lam.) DC. 747
coccineurt MIS. ss 728
arvense (L.) Scop. 748
coronarium LE: ss. 726
VAT. ATVENSE 748
corymbosum L. 728
var. horridum Wimm. et Grab. …. 748
xgrandiflorum Ramat. 702
var. mite Wimm. et Grab. 748
indicum L. 702
var. vestitum Wimm. et Grab. ….. 748
leucanthemum Le: semer 727
xbraunti E.W. Schultz .….................... 746
macrophyllum Waldst. et Kit. 728
xXmorifolium Ramat. 702 bulbosum (Lam.) DC. 747
parthenium (L.) Bernh. 728 canum (L.) AÏL 747
segetum L. 726 dissectum (L.) Hill 747
Xsuperbum Bergm. ex J. Ingram …. 121 eriophorum (L.) Scop. 747
tanacetum Karsch non Vis. 728 Var. eriOPhOTUM 747
vulgare (L.) Bernh. 728 var. platyonychinum Wallr. 747
Chrysosplenium alternifolium L. ….. 321 xforsteri (Smith) Loud. 746
oppositifolium L. 321 xgerhardtii Schultz-Bip. 746
Cicendia filiformis (L.) Delarbre 527 helenioides auct. non (L.) Hill 747
pusilla (Lam.) Griseb. 528 heterophyllum (L.) Hill 747
Cicer arietinum L. 386 xhvbridum KOGh ss 746
Cicerbita macrophylla (Willd.) lanceolatum (L.) Scop. 747
Walir. 773 xmedium AÏL. 746
subsp. macrophylla 773 oleraceurm(L.) SCOD: scene 747
subsp. uralensis (Rouy) P.D. Sell . 773 palustre (L.) Scop. 747
uralensis (Rouy) Beauverd 773 pratense (Huds.) Druce 747
1084
Index alphabétique
des noms latins
xpulchrum E.G. Camus 746 subsp. anglica (L.) Bonnier et
xreichenbachianum M. Loehr 746 Layens 271
xrigens (Ait.) Wallr. 746 subsp. pyrenaica (DC.) Bonnier
rivulare (Jacq.) AÏL. 748 CR LOVENS ss 271
salisburgense (Willd.) G. Don 748 pyrenaica DC. 271
xsemidecurrens Richt. …..............…. 746 Coeloglossum viride (L.) Hartm. …. 1021
Xspurium Delastre 746 Coïncya cheiranthos (Vill) Greuter
ef Burdet same 285
xsubalpinum Gaudin 746
monensis (L.) Greuter et Burdet
*subspinuligerum Peterm. 746
subsp. cheiranthos (Vill.)
tuberosum (L.) AI. 747 Aedo, Leadlay et Muñoz
vulgare (Savi) Ten. 747 Garmendia, ss... 285
Xzizianum Koch 746 subsp. recurvata (All.) Leadlay ….. 285
CISTACEAE 223 Coix lacryma-jobi L. 887
Citrullus lanatus (Thunb.) Colchicum autumnale L. ................. 981
Matsumura et Nakai 227 Collinsia heterophylla Buist ex
vulgaris Schrad. 227 GAIN scene 618
Cladanthus mixtus (L.) Chevall. 724 Collomia grandiflora Dougl. ex Lindl. …..
Cladium mariscus (L.) Pohl 840 dnrseneesesnensnnsneeesneneeeeneinees 553
Clarkia Pursh 427 Colutea arborescens L. 393
pulchella Pursh 427 subsp. arborescens 393
Claytonia perfoliata Donn ex Willd. . 149 subsp. gallica Browicz 393
siDirica Le. serres memes 149 xmedia Willd. 393
Clematis Xdurandii Durand ex O. orientalis Mill ssssssssessssremes 393
Kuntze 75 Comarum palustre L. 351
HamMUla Le serrer 75 Commelina coelestis Willd. 811
integrifolia L. 75 COMMUNIS Le ssnresmmeenermmnus 811
Xjackmanii T. Moore 75 diffusa Burm. f. 811
lanuginosa Lindi. et Paxt. 75 obliqua Vahl 811
FOGAL. scmercrmemmmeenmeemevemers 75 COMMELINACEAE 811
tangutica (Maxim.) Korsh. 75 COMPOSITAE 689
vitalba L. 75 Conium maculatum L. 506
VIRICOILA Les ssnrmsmmemenenmmmmmns 75 Conopodium denudatum Koch 510
Cleome hassleriana Chodat 245 majus (Gouan) Loret 510
spinosa auct. RON JaCq. 245 Conringia orientalis (L.) Dum. 257
Clerodendron trichotomum Thunb. .. 570 Consolida ajacis (L.) Schur 72
Clethra alnifolia L. 296 ambigua auct. non (L.) PW. Ball et
CLETHRACEAE 296 Heywood 72
Clinopodium acinos (L.) O. Kuntze .. 585 hispanica (Costa) Greuter et Burdet .. 72
ascendens (Jord.) Samp. 589 orientalis auct. non (J. Gay ex Gren.
calamintha (L.) O. Kuntze 588 et Godr) Schrüdinger 72
menthifolium (Host) Stace 589 regalis SF: GTAY assassin 72
vulgare L. 585 Convallaria majalis L. ................... 984
CLUSIACEAE seems 199 CONVOLVULACEAE 547
Cnicus benedictus L. 702 Convolvulus arvensis L. .................. 548
Cobaea scandens Cav. 553 dubius J. Gilbert 548
Cochlearia anglica L. 271 lineatus L. 548
armoracia L. 262 SEDIUME. 2. nrrsnenenrerendes 549
danica L. 270 silvaticus Kit. 549
officinalis L. 271 soldanella L. 549
1085
Index alphabétique des noms latins
simonsii Baker 371 var. lindmanii (Hrabëtovä-Uhrovä)
sternianus (Turrill) Boom 371 K.I. Christens. 376
xsuecicus Klotz 371 var. rhipidophylla 376
villosulus (Rehd. et E. Wilson) rosiformis Janka 376
Flinck et Hylmü 371 subsp. lindmanii (Hrabétovä-
vulgaris Lindl: sers 371 Uhrovä) KI. Christens. 376
xwatereri Exell 371 Xschumacheri Raunk. 374
zabelii C.K. Schneider 371 Xsubsphaerica Gandoger 374
Cotula coronopifolia L. 728 Crepis biennis L. 776
turbinata L. 728 Capullaris (2) MALE semer 776
Crambe abyssinica Hochst. 286 foEtida Le ss mssesememenenanss. 775
Cordifolia SIEVON :sssmenvesvemns 286 subsp. foetida 775
hispaniCa Le sresresemememen 286 subsp. rhoeadifolia (Bieb.) Celak. 775
maritima L. 286 paludosa (L.) Moench 775
Crassula helmsii (T. Kirk) Cock. ……. 312 polymorpha Pourr. 715
muscosa (L.) Roth non L. 312 praemorsa (L.) F.W. Walther 775
rubens (L.) L. 315 pulchra L. 775
tillaea Lester-Garland 312 sancta (L.) Bornm. subsp.
nemausensis (Vill.) Babc. …... 774
vaillantii (Willd.) Roth 312
setosa Haflerf. semi 775
CRASSULACEAE 311
taraxacifolia Thuill. 775
Crataegus calycina auct. non
Peterm. 376 tectorum L. 119
curvisepala Lindm. 376 vesicaria L. subsp. haenseleri
(Boiss. ex DC.) PD. Sell 775
subsp. lindmanii (Hrabëtovä-Uhrovä)
Byatt 376 subsp. taraxacifolia (Thuill.)
Thell. 775
xheterodonta Pojark. 374
virens L. 776
Xintermixta auct. non (Wenzig)
Beck srrrsemneemmenmrmeneneene 374 Crinitaria linosyris (L.) Less. 705
Crithmum maritimum L. 514
xkyrtostyla auct. non Fingerh. 374
laevigata (Poiret) DC. 375 Crithopsis delileana (Schult.)
Roshev. 887
SUDSD: LAEVIBATA, srscersmmnesss 376
Crocosmia aurea (Pappe ex Hook.)
subsp. palmstruchii (Lindm.) PANCRS semer 999
Franco 376
xcrocosmiiflora (Lemoine) N.E.
xlavallei Hérincq 374 Brown 999
lindmanii Hrabètoväa-Uhrovä 376 pottsii (Macnab ex Baker) NE.
xmacrocarpa Hegetschw. 374 BOITE comen 999
xmedia auct. non Bechst. 374 Crocus albiflorus Kit. ex Schult. 997
XNA BÉCHSE sssmsemensemems 374 angustifolius Weston 997
MONOBYRA JA: screens 376 chrysanthus (Herb.) Herb. 997
xovalis auct. non Kit. 374 flavus Weston 997
oxyacantha auct. non L., nom. rejic. ……. tommasinianus Herb. 998
dresser 375 vernus (L.) Hill... 997
oxyacantha L., nom. rejic. 376 Cruciata chersonensis auct. 674
oxyacanthoides Thuill. …................. 376 laevipes Opiz 674
palmstruchii Lindm. 376 CRUCIFÉRAE sise 245
pedicellata Sarg. 374 Crypsis alopecuroides (Pill. et
persimilis SAS: screen 374 Mitterp.) Schrad. 925
prunifolia Pers. non (Marshall) schoenoides (L.) Lam. 925
Baumg. 374 Cryptogramma crispa (L.) R.
rhipidophylla Gandoger 376 Brown 6x HO0K: ss 18
1087
Index alphabétique des noms latins
1088
Index alphabétique des noms latins
glomerata L. 933 subsp. ericetorum (E.F. Linton)
var. abbreviata (Link) Lange 933 PF. Hunt et Summerh. 1027
subsp. aschersoniana (Graebn.) subsp. maculata 1027
Thell. 933 subsp. meyeri (Reichenb. f.)
var. congesta Coss. et Germ. ….….. 933 TOUR) srrmmmsmmmmmsemes 1027
subsp. lobata (Drejer) Lindb. f. … 933 mayalis (Reichenb.) PF. Hunt et
polygama Horvätovszky 933 Summerh. 1026
Dactyloctenium radulans (R. Brown) subsp. pardalina (Pugsley) E.
Beauv. 887 Nelson sise 1026
xDactylodenia lawalreei Delforge subsp. praetermissa (Druce)
Moresby Moore et Sod 1026
Êt TYÉÈCA. sssscrnsrsrsmnsemennrsss 1005
subsp. traunsteinerioides
st-quintinii (Godf.) J.
(Pugsley) RM. Bateman et
Duvigneaud 1004-1005
Denholm 1026
Dactylorchis fuchsi (Druce) Verm. 1027
xparidaeniana Kreutz 1025
incarnata (L.) Verm. 1025
praetermissa (Druce) Soô 1026
maculata (L.) Verm. ss 1027
subsp. integrata (E.G. Camus ex
subsp. arduennensis Zadoks …… 1027 Fourcy) So6 1026
subsp. elodes (Griseb.) Verm. ….. 1027 var. integrata (E.G. Camus ex
majalis (Reichenb.) Verm. 1026 Fourcy) Tyteca et Gathoye … 1026
praetermissa (Druce) Verm. 1026 var. maculosa Tyteca et
sambucina (L.) Verm. 1024 GATROŸE sresssesrmeneses 1026
traunsteineri (Sauter) Verm. 1025 subsp. junialis (Verm.) Soô 1026
subsp. sphagnicola (Hôppner) subsp. praetermissa 1026
PET: scrsrrssenesnenereenne 1026 var. junialis (Verm.) Senghas .. 1026
traunsteinerioides (Pugsley) var. praetermissa 1026
Verm. 1026 pulchella (Druce) Averyanov 1025
Dactylorhiza Xaschersoniana (Hausskn.) sambucina (L.) SO6 1024
BOISOS Et SO ss 1025 sphagnicola (Hôppner) Averyanov 1026
xbraunii (Halâcsy) Borsos et Soô . 1025 xtransiens (Druce) So6 1025
xçcarnea (E.G. Camus) So6 1025 traunsteineri (Sauter) SO6 1025
Xdinglensis (Wilmott) Soé 1025 traunsteinerioides (Pugsley)
elata (Poiret) Soé subsp. Landwehr 1026
sesquipedalis (Willd.) So … 1026 viridis (L.) R.M. Bateman,
fistulosa (Moench) H. Baumann Pridgeon et M.W. Chase …… 1021
et Künkele 1026 xwiefelspuetziana Tyteca 1025
fuchsii (Druce) So6 1027 xwintoni (Druce ex A. Camus) PF.
xgodferyana (S06) Peitz 1025 Hunt 2 1025
xgrandis (Druce) P.F. Hunt 1025 wirtgenii (Hôppner) Soé 1025
xhallii (Druce) Soé 1025 Dahlia Cav. 702
incarnata (L.) So6 1025 Damasonium alisma Mill. 787
subsp. incarnata 1025 Stellatum Thuill sens 787
f. ochrantha Landwehr 1025 Danthonia decumbens (L.) DC. 901
subsp. pulchella (Druce) Soé .…. 1025 subsp. decipiens O. Schwarz et
xkerneriorum (S06) So 1025 Bässler ex Bässler 901
latifolia auct. non (L.) So, nom. Daphne cneorum L. 437
rejic. PFOPOS. 1024-1026 laureola L. 436
maculata (L.) So6 1027 mezereum L. 436
subsp. arduennensis (Zadoks) Dasiphora davurica (Nestler)
Tournay 1027 Komarov et Klob.-Alis. 351
subsp. elodes (Griseb.) Soé .……. 1027 fruticosa (L.) Rydb. 351
1089
Index alphabétique des noms latins
1090
Index alphabétique des noms latins
1092
Index alphabétique des noms latins
soloniensis (Dubois) Hara 831 xoliveri auct. non (Druce) Melderis
uniglumis (Link) Schult. 831 et McClintock 912
Eleogiton fluitans (L.) Link 834 pungens (Pers.) Melderis subsp.
Eleusine coracana (L.) Gaertn. 897 campestris (Godr. et Gren.)
Melderis ss 913
subsp. africana (Kennedy-O'
Byrne) Hilu et de Wet 897 pycnanthus (Godr.) Melderis 913
subsp. COracana 897 repens (L.) Gould 913
1ndica/(L..) CGASEtn. -rssremessrrenes 897 subsp. arenosus auct. non (Spenner)
subsp. africana (Kennedy-O° Melderis 914
Byrne) S.M. Phillips 897 Elytrigia Xacuta (DC.) Tzvelev
subsp. indica 897 nsubsp. obtusiuscula (Lange)
Kerguélen sms 912
oligostachya Link 897
tristachya (Lam.) Lam. 897 atherica (Link) Kerguélen 913
Elisma natans (L.) Buchen. 786 campestris (Godr. et Gren.)
KOPOUCIEN ss 913
Elodea callitrichoides (L.C.M. Rich.)
Caspary 790 subsp. maritima (Tzvelev) H.
SCROIZ 914
canadensis Michaux 790
xdrucei Stace 912
densa (Planch.) Caspary 789
elongata (Host) Nevski 912
ernstiae St John 790
nuttallii (Planch.) St John 790 subsp. elongata 912
Elodes palustris Spach 203 subsp. pontica (Podp.) Gamisans 912
Elsholtzia ciliata (Thunb.) Hyl. 574 juncea (L.) Nevski subsp.
boreoatlantica (Simonet et
cristata Milld, sisi 574
Guinochet) Hyl 913
Elymus *acutus (DC.) Thiébaud
junceiformis À. et D. Lôve 913
nsubsp. obtusiusculus (Lange)
Lambinon Xlaxa (Fries) Kerguélen 912
ussnssseeeesnneneeseeeneeeesneeeesenes 912 maritima Tzvelev 914
GFeRArTUS Le covers 911 Xobtusiuscula (Lange) Hyl. 912
athericus (Link) Kerguélen 913 repens (L.) Desv. ex Nevski 913
campestris (Godr. et Gren.) subsp. arenosa auct. non
Kerguélen ….......................... 913 (Spenner) À. Lôve 914
subsp. campestris 914 Emerus major Mill. .…..................... 420
subsp. maritimus (Tzvelev) Emex australis Steinh. 177
LAMPINON semer 914 spinosa (L.) Campd. 177
CâhadenSis L: scene 912 Emilia fosbergii Nicolson 702
caninus (L.) L. 912 EMPETRACEAE 296
xdrucei (Stace) Lambinon 912
Empetrum nigrum L. 297
elongatus (Host) Runemark 912
Endymion hispanicus (Mill.)
subsp. elongatus 912 Chouard 988
subsp. ponticus (Podp.) Melderis . 912 non-scriptus (L.) Garcke 987
QUFOpAeus L. 919 Enteropogon acicularis (Lindi.)
farctus (Viv.) Runemark ex Lazarides 887
Melderis subsp. Ephedra distachya L. 56
boreoatlanticus (Simonet et
Guinochet) Melderis 913 saxatilis (Stapf) Royle ex Florin var.
sikkimensis Royle ex Florin …. 57
xlaxus (Fries) Melderis et
McClintock 912 EPHEDRACEAE 56
xlittoreus auct. non (C.F Epilobium adenocaulon Hausskn. …. 434
Schumach.) Lambinon 912 adnatum Griseb. 434
obtusiftorus (DC.) Conert 912 angustifolium L. 434
xobtusiusculus (Lange) Melderis xborbasianum Hausskn. nsubsp.
et McClintock 912 DOTbASIANUM rss 432
Index alphabétique
des noms latins
xbrachiatum Celak. 432 var. neerlandica Verm. 1010
brachycarpum C. Pres 432 subsp. orbicularis (K. Richt.) E.
ciliatum Rafin. 434 KIGin 1010
collinum C.C. Gmel. 432 var. orbicularis (K. Richt.) Verm.
Xdacicum BoTbAs sise 432 EE 1010
dodonaei Vill. 434 latifolia (L.) AI. 1008
xfloridulum Smejkal 432 leptochila (Godf.) Godf. 1010
xgoerzii Rubner .….......................... 432 subsp. leptochila 1010
HSM LS sssesssssssmeesns 432 var. cleistogama (C. Thomas)
D.P. Young 1010
xinterjectum Smejkal 432
subsp. neglecta Kümpel 1010
Xintermedium Ruhm. non Mérat … 432
var. neglecta (Kümpel) À.
lamyi EW. Schultz 434
Gévaudan 1010
lanceolatum Seb. et Mauri 432
microphylla (Ehrh.) Swartz 1008
xlimosum Schur 432
muelleri Godf. ss 1010
montanum L. 432
neerlandica (Verm.) J. et P
xmutabile Boiss. et Reut. 432 Devillers-Terschuren 1010
xneogradense Borbäs 432 neglecta (Kümpel) Kümpel 1010
xnovae-civitatis Smejkal 432 palustris (L.) Crantz 1007
obscurum Schreb. 434
f. ochroleuca Barla 1008
Xpalatinum F.W. Schultz 432
L. PAlUSHTIS sr 1008
nsubsp. palatinum 432
phyllanthes G.E. Smith 1011
nsubsp. weissenburgense (F.W.
xpupplingensis K. Bell 1007
Schultz) J. Duvigneaud et
Lambinon 432 purpürata SIT ss 1010
palustre L. 434 purpurata Smith, nom. conserv.
paniculatum Nutt. ex Torr. et À. DFOPOS. 1010
CFA screens 432 rubiginosa (Crantz) Koch 1008
parviflorum Schreb. 432 xschmalhausenii K. Richt. 1007
xpersicinum Reichenb. 432 xschulzei P. Fourn. 1007
xrivulare Wahlenb. 432 sessilifolia Peterm. 1010
roSeumM SCTOD: sm 434 violacea (Durand-Dug.) Boreau … 1010
rosmarinifolium Haenke 434 viridiflora Krock., nom. rejic.
xschmidtianum Rostkov. 432 DÉODOS semences 1010
Spicatum Lam. 434 Epipogium aphyllum Swartz 1011
Xsubhirsutum Genn. 432 EQUISETACEAE 7
tétragonu Le sonne 434 Equisetum arvense L. 12
subsp. lamyi (F.W. Schultz) RAVCELPADÉ sssrmenmnemernenenmsens 11
Nyman 434 fluviatile L. 12
subsp. tetragonum 434 hyemale L. 11
Epimedium alpinum L. 91 subsp. affine (Engelm.) Calder et
Epipactis atropurpurea Rafin. 1008 R.L. Taylor 11
atrorubens (Hoffmann) Besser …… 1008 var. robustum (A. Braun) A.A.
xbruxellensis P. Delforge 1007 Eaton 12
cleistogama C. Thomas 1010 subsp. hyemale assis 11
dunensis (T. et T.A. Steph.) Godf. 1007 limosum L. 12
helleborine (L.) Crantz 1008 xlitorale Kühl. ex Rupr. Il
subsp. helleborine 1010 xmackayi (Newman) Brichan 11
var. helleborine 1010 maximum Duv.-Jouve non Lam. 12
subsp. neerlandica (Verm.) xmoorei Newman ..…........................... 11
Buttler seen 1010 palustié L. ss... 12
1094
Index alphabétique des noms latins
pratense Ehrh. 11 bonariensis L. 709
ramosissimum Desf. 12 canadensis LL, 709
robustum À. Braun 12 CriSpus POUFF. 709
sylvaticum L. 12 Xflahaultianus Thell. 709
télMAtSIA EATR. semences 12 Karvinskianus DC screen 708
xtrachyodon A. Braun 11 mucronatus DC. 708
variegatum Schleich. 12 naudinii (Bonnet) Bonnier 709
Eragrostis abyssinica (Jacq.) Link … 899 strigosus Muhlenb. ex Willd. var.
cilianensis (AIL.) Vign.-Lut. ex septentrionalis (Fernald et
Janchen 899 Wiegand) Fernald 708
curvula (Schrad.) Nees 899 sumatrensis Retz. 709
megastachya (Koeler) Link 899 Erinus alpinus L. 618
mexicana (Hornem.) Link 900 Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl. 370
subsp. virescens (J. Presl) S.D. Eriochloa pseudoacrotricha (Stapf
Koch et Sänchez Vega 900 ex Thell.) J.M. Black 887
MAINOT HOST screens 899 Eriophorum a/pinum L. 834
multicaulis Sieud. ses 900 angustifolium Honck. 829
neomexicana Vasey 900 gracile Koch ex Roth 829
papposa (Duf.) Steud. 899 latifolium: HOPPE: scene 829
parviflora (R. Brown) Trin. 899 polystachion L., nom. rejic. 829
pilosa (L.) Beauv. 900 vaginatum L,. 829
subsp. damiensiana (Bonnet) Erodium *anaristatum Andreas 476
Thell, screens 900 bipinnatum auct. non Willd. 477
subsp. multicaulis (Steud.) botrys (Cav.) Bertol. sis, 476
Tzvelev 900 brachycarpum (Godr.) Thell. 476
subsp. pilosa 899 cicutarium (L.) L'Hérit. 476
poaeoides Beauv. ex Roem. et var. albidum Picard 477
Schult. 899
subsp. arvale Andreas 476
tef (Zucc.) Trotter subsp. tef 899
SUbSD. CICUTATIUNL screens 476
virescens J. Presl a... 900
subsp. dunense Andreas 476
subsp. verloovei Portal 900
crinitum Carol. 476
subsp. virescens …......................... 900
cygnorum Nees 476
Eranthis hyemalis (L.) Salisb. 70
glutinosum Dum. 477
Eremopoa persica (Trin.) Roshev. … 887
subsp. dunense (Andreas) Rothm. 476
Eremopyrum bonaepartis (Spreng.)
Nevski screens 887 lebelti Jord. sms 477
Eremurus Bieb. 980 malacoides (L.) L'Hérit 476
Erica carnea L., nom. conserv. 294 manescavi COss. 476
cinerea L. 294 maritimum (L.) L’'Hérit. 476
herbacea L., nom. rejic. 294 moschatum (L.) L'Hérit. 476
tétrAliR Le sscsscssserseremnnenenemenss 294 pimpinellifolium (With.) Sibth. 476
VagAnS Le serres 294 stephanianum Willd. 476
ERICACEAE sean 291 Erophila boerhavei (Van Hall) Dum. 270
Erigeron acer L. 707 majuscula Jord. 270
acris L. 707 praecox (Steven) DC. ss 270
annuus (L.) Desf. 707 spathulata A.F Lang 270
subsp. annuus ..…........................... 707 verna (L.) Chevall. 269
subsp. septentrionalis (Fernald et subsp. praecox (Steven) Walters .. 270
Wiegand) Wagenitz 708 subsp. spathulata (A.F. Lâng)
subsp. strigosus (Muhlenb. ex VOÏIM.: sacs 270
Willd.) Wagenitz 708 SUDSD. VEN ren 270
Index alphabétique des noms latins
1096
Index alphabétique des noms latins
virgata Waldst. et Kit. non Desf. …. 453 “PÜrPUCOPENAUIA” sers 112
waldsteinii (Sojäk) Radclifje-Smith 453 f. tortuosa (Pépin) Willk. 112
EUPHORBIACEAE 447 Falcaria rivini Host .…....................... 509
Euphrasia coerulea Hoppe et Fürnr. . 639 vulgaris Bernh. 509
confusa Pugsley sens 641 Fallopia aubertii (L. Henry) Holub … 192
ericetorum Jord. ex Reut. 640 baldschuanica (Regel) Holub 192
frigida Pugsley 639 Xbohemica (Chrtek et Chrtkovä)
gracilis (Fries) Drejer 640 JP: BAÏEV screens 193
Xhaussknechtii Wettst. 640 compacta (Hook. f.) G.H. Loos …… 193
lufediLe sms 641 xconvolvuloides (Brügger) Holub .. 192
micrantha Reichenb. 640 convolvulus (L.) À. Lôve 192
montana Jord. 640 var. CONVOÏvuIUs 192
nemorosa (Pers.) Wallr. 640 var. subalata (Lej. et Court.) DH.
occidentalis MERS. ss 641 Kent 192
odontites L: sms 642 dumetorum (L.) Holub 192
officinalis auct. non L. 640 japonica (Houtt.) Ronse Decraene .. 193
officinalis L. 640 var. compacta (Hook. f.) J.P.
subsp. campestris (Jord.) BAY sms 193
Kerguélen et Lambinon 640 Var. JAPONICA ................................ 193
subsp. monticola Silverside 640 sachalinensis (F. Schmidt Petrop.)
subsp. rostkoviana (Hayne) F. Ronise: DÉCTAËRE css 193
Townsend 640 Fatsia japonica (Thunb.) Decaisne et
rostkoviana Hayne 640 Planch. 487
subsp. campestris (Jord.) Hayek .. 640 Festuca altissima AÏL. 959
subsp. montana (Jord.) Wettst. …. 640 aquisgranensis Patzke et G. Brown 962
salisburgensis Funck ex Hoppe .….… 640 arduenna Dum. 963
stricta J.P. Wolff ex Lehm. 640 arenaria Osbeck 961
tetraquetra (Bréb.) Arrond. 641 subsp. oraria (Dum.) Dengler 960
Eurybia divaricata (L.) Nesom 705 arundinacea Schreb. 959
Eustachys retusa (Lag.) Kunth 887 subsp. arundinacea 959
Euthamia graminifolia (L.) Nutt. ……. 703 Var. ATUNdINACER ss sssessmmanss 959
Eutrochium maculatum (L.) E.E. var. aspera (Mutel) Aschers. et
Lamont 702 Graebn. 959
purpureum (L.) E.E. Lamont 702 subsp. mediterranea (Hack.) K.
Euxolus viridis auct. …...................... 175 RICHE sacs 959
Exaculum pusillum (Lam.) Caruel ….. 528 subsp. uechtritziana (Wiesb.)
Hegi 959
F bastardii Kerguélen et Plonka 963
Faba vulgaris Moench 399 brevipila.R. Tracey ss, 963
FABACEAE :rrememememenne 381 var. brevipila 963
FAGACEAE 111 var. multinervis (Stohr) Dengler .. 963
Fagopyrum esculentum Moench ……. 193 caesia auct. non Smith 964
tataricum (L.) Gaertn. 194 capillata Lam. 962
Fagus sylvatica L. ss... 112 cinerea Vill. subsp. pallens (Host)
SAÏTOPUNICRA” screens 112 SION sssrereemememmenereneen 963
var. laciniata Vignet 112 diffusa Dum. 961
f. pendula (Lodd. ex Loudon) dumetorum auct. non L. 960
Schelle 112 duvalii auct. non (St-Yves) Stohr …. 963
VAT DUPDUFEQ AI sors 112 elatior auct. non L., nom. rejic. ………. 959
f. purpurea (Ait.) Schelle 112 elatior L., nom. rejic. 959
1097
Index alphabétique des noms latins
1098
Index alphabétique des noms latins
1099
Index alphabétique des noms latins
1100
Index alphabétique des noms latins
1101
Index alphabétique des noms latins
1102
Index alphabétique des noms latins
Hammarbya paludosa (L.) O. strumosus L. var. willdenowianus
Kuntze 1012 Thell. 720
Haynaldia villosa (L.) Schur 887 tUDETOSUS L. ss 720
Hebe armstrongii auct. non Helichrysum arenarium (L.)
(Johnson ex J.B. Armstr) Moench 713
Cock. et Allan 618 bracteatum (Vent.) Andrews 713
cupressoides (Hook. f.) Cock. et italicum (Roth) G. Don 713
ABS crrrrsmssmennnenmnnemnene 618 petiolare Hilliard et B.L. Burtt 713
ochracea Ashwin 618 Helictotrichon bromoides (Gouan)
Hebenstretia integrifolia L. 617-618 CE, HUDOONT ssncsssrsess 907
Hedera colchica K. Koch 487 Dratense (L.) Besser sms. 907
hôX Le essaie 487 pubescens (Huds.) Pilger 907
subsp. helix 487 sempervirens (Vill.) Pilger 887
‘ATbOrescens” 487 Heliopsis helianthoides (L.) Sweet ….. 702
subsp. hibernica (Kirschn.) HELIOTROPIACEAE 558
McClintock 487 Heliotropium arborescens L. 558
hibernica (Kirschn.) Bean 487 europaeum L. 557
Hedysarum coronarium L. 386 Déruvianum EL: screens 558
Helenium x*clementii Verloove et
suaveolens Bieb. 558
Lambinon 702
Helleborine atropurpurea (Rafin.)
Heleochloa alopecuroides (Pill. et Schinz et Thell. 1008
Mitterp.) Host ex Roem. ..…..…. 925
latifolia (L.) Moench 1008
Helianthemum apenninum (L.) Mill.
enersseenneeneeeneneseeeeennneeesnenneres 224 microphylla (Ehrh.) Schinz et
Thell 1008
chamaecistus Mill... 224
palustris (L.) Schrank 1007
Sutiatun. (le) ME vs 223
Helleborus abchasicus À. Braun 69
hirsutum (Thuill.) Mérat 224
argutifolius Viv. 69
Xkerneri Gottlieb et Janchen ex
Janchen 224 foetidus L. 69
nummularium (L.) Mill. 224 lividus Ait. subsp. corsicus (Briq.)
PR FOUTR: sms 69
nsubsp. kerneri (Gottlieb et
Janchen ex Janchen) niger L. 69
Lambinon 224 occidentalis Reut. 69
subsp. nummularium 224 Grientalis LANDE screen 69
f. ochroleucum Issler 224 VITIdIS Le msn mnnmesms.mamn…. 69
subsp. obscurum (Celak.) Holub .. 224 subsp. occidentalis (Reut.) Schiffn. 69
subsp. ovatum (Viv.) Schinz et subsp. viridis 70
Thell. 224 Helminthia echioides (L.) Juss. 758
ovatum (Viv.) Dun. 224 Helminthotheca echioides (L.)
xsulphureum Willd. ex Schlecht. .…. 224 Holub 758
vulgare Gaertn. non Garsault 224 Helosciadium irundatum (L.) Koch .. 507
Helianthus annuus L. 720 nodiflorum (L.) Koch 507
VAT; ANQUUS ssrsiserreranmemennerennen 720 var. ochreatum (DC.) DC. 508
var. macrocarpus (DC.) repens (Jacq.) Koch 507
Cockerell 720 Helxine soleirolii Reg. 109
var. oleifer Thell. 720 Hemerocallis flava (L.) L. 990
débilis Nutt: ssmrmammmmrnunm… 720 fulva (L.) L. 990
decapetalus L. 720 lilioasphodelus L. 990
laetiflorus Pers. 720 Hepatica nobilis Schreb. 73
rigiAus (CASS.) DÉSÉ: soc 720 triloba Chaix 73
salicifolius A. Dietrich 720 Heracleum giganteum Hort. 524
1103
Index alphabétique des noms latins
1104
Index alphabétique des noms latins
1105
Index alphabétique des noms latins
DÉLTOFAUNL Le css 203 roylei Walp. 480
var. angustifolium DC. an GUAM AOOR SE sr 480
Borkh.? 203 walleriana Hook. f. 480
subsp. veronense (Schrank) Cesati …….. Imperatoria ostruthium L. 522
SR 203
Inula britannica L. 714
pulchrum L. 204
conyza DC. 714
quadrangulum auct. non L., nom.
CLONE 203-204 conyzae (Griesselich) Meikle 714
quadrangulum L., nom. rejic. 203 crithmoides L. 714
tetrapterum Fries 203 graveolens (L.) Desf. sise 714
Hypochaeris glabra L. ................... 756 helenium L. 714
MACUATA Le seems 756 racemosa Hook. f. 714
TadICAtA Le ss 756 salicina L. 714
subsp. ericetorum v. Soest 756 viscosa (L.) Ait 115
subsp. radicata 756 vulgaris Trevisan 714
Hypopitys monotropa Crantz 300 Ipomoea coccinea L. 548
Hyssopus officinalis L. .................... 583 héderacea (L.) Jacq ss 548
lacunosa L. 548
I xleucantha Jacq. 548
Iberis acutiloba Bertol. 275 purpurea (L.) Roth 548
amara. Le sasssessssmensrsisa, 275 tricolor Cav. 548
VAT. AMATA 276 wrightii A. Gray 548
var. coronaria (D. Don) Voss 276 IRIDACEAE Un 996
intermedia Guersent 276 Iris ensatà ThUNb. ss 998
subsp. intermedia 276 foetidissima L. 998
subsp. violletii (Soyer-Will. ex germanica L. 998
Godr.) Rouy et Fouc. 276
kaempferi Siebold ex Lemaire 998
linifolia auct. non L. subsp. violletii
pallida Lam. 998
(Soyer-Will. ex Godr.)
B. Valdés 276 pseudacorus L. 998
odorata L. 275 pumila L. 998
SEINPOEVITENS Le. sas 275 SIBINICA Le screens 998
umbellata L. ss 276 xiphium L. 998
Ibicella lutea (Lindl.) Van Eselt. 653 Isatis tinCtonAa L: rss 255
Ilex X“altaclerensis (Loudon) Dallim. . 446 Isnardia palustris L. 427
aquifolium L. 446 ISOETACEAE 6
f. argenteomarginata Beissner ….. 446 Isoetes echinospora Durieu 7
f. aureomarginata Beissner 446 lacustris L. 7
perado Aït, 446 setacea auct. non Lam. 7
Ilecebrum verticillatum L. 138 tenella Léman ex Desv, 7
Ilysanthes affenuata (Spreng.) Small 636 Isolepis cernua (Vahl) Roem. et
dubia (L.) Barnh: sise 636 SEUIÉ sms scies. 834
Impatiens balfourii Hook. f. 480 fluitans (L.) R. Brown 834
balsamina L. 480 setacea (L.) R. Brown 834
biflora Walter 480 Isotrema macrophyllum (Lam.) C.
Gâpensis Méerb, seems 480 REEd 60
fulva Nutt 480 EVA AnUa Le rer 719
glandulifera Royle 480 ciliata Wild. 719
HO-AANEETE Le sssssssrremevenneme 480 xXanthiifolià NÜtt: sssssmeranees 719
pamilora DC screen. 480 Ixia L. 997
1106
Index alphabétique des noms latins
J subsp. kochii (F.W. Schultz)
Jacobaea aquatica (Hill) P Gaertn., Reichg. 825
B. Mey. et Scherb. 738 canadensis J. Gay ex Laharpe 825
erucifolia (L.) P. Gaertn., B. Mey. capitatus Weigel 824
et SCherb. 738 COMPIOSSUS JACQ. sssssssrsssssrrsesenss 822
maritima (L.) Pelser et Meijden …….. 738 conglomeratus L screens 823
paludosa (L.) P. Gaertn., B. Mey. var. laxus (G. Beck) Aschers. et
et Scherb. 736 Graebn. 823
vulgaris P. Gaertn. 738 xdiffusus Hoppe 820
subsp. dunensis (Dum.) Pelser et dudleyi Wiegand 822
Meijden 738 effusus L. 823
Jaltomata procumbens (Cav.) JL. var. compactus Lej. et Court. 824
CERN sense 542 var. subglomeratus DC. 824
Jasione laevis Lam. 665 ensifolius Wikstr. 819
montana L. 665 filiformis L. 824
perennis Lam. ss 665 foliosus Desf. 823
Jasminum fruticans L. 540 fuscoater Schreb. ex Schweigg. et
nudiflorum Lindi. …......................... 540 Koerte 825
JUGLANDACEAE 109 gerardii LOISél, scene 822
Juglans nigra L. 110 glaucus Sibth. 823
FRA Le srsosenssnrensmmmmmnan 110 inflexus L. 823
JUNCACEAËE rss 811 xkern-reichgeltii Jansen et Wachter
ex Reichg. 820
JUNCAGINACEAE 793
kochit EM SCRULEZ ssssssumuseerseersses 825
Juncus acutiflorus Ehrh. ex
HOfMAQN soma 824 lampocarpus Ehrh. ex Hoffmann …. 825
alpinoarticulatus Chaix 825 x langei Erdner sue 820
leersii Marss. 823
subsp. arthrophyllus (Brenner)
ROICNE: creme 825 macer SF Gray 820
subsp. atricapillus (Drejer ex maritimus Lam. 824
Lange) Reichg. 825 minutulus (Albert et Jahandiez)
Glpinus Will screens 825 PORN screens 822
ambiguus auct. non GUsS. 823 xmontserratensis Marcet 820
anceps Laharpe 825 mutabilis auct. non Lam. 824
obtusiflorus Ehrh. ex Hoffmann ….. 824
anthelatus (Wiegand) R.E. Brooks .. 822
pygmaeus L.C.M. Rich. 824
arcticus Willd. subsp. balticus
(Willd.) Hyl 824 ranarius Song. et Perr. 823
ACUIATUSL, ss 825 sphaerocarpus Nees 823
atricapillus Drejer ex Lange 825 SQUATTOSUS Le screens 820
balticus Willd. 824 subnodulosus Schrank 824
subuliflorus Drejer 823
DufONUs L. ss 822
supinus auct. non Moench 825
subsp. bufonius 822
xsurrejanus Druce ex Stace et
var. bufonius 822 Lambinon 2 820
var. fasciculatus Koch 822 sylvaticus auct. non Huds. 824
var major Boiss, same 823 tenageia Ehrh. ex L. f. 823
subsp. minutulus So6 822 tenuis Wild. 820
var. parvulus Hartm. 822 subsp. anthelatus (Wiegand)
subsp. ranarius (Song. et Perr.) Verloove et Lambinon 822
Hiitonen 823 var. anthelatus Wiegand 822
DUHIBOSUS Le msn 825 subsp. dudleyi (Wiegand) P.
subsp. bulbosus 825 FOUR; screen 822
1107
Index alphabétique des noms latins
1108
Index alphabétique des noms latins
1109
Index alphabétique des noms latins
MISUICA LL: screens 976 neglectum Thell. 280
turionifera Landolt 976 perfoliatumL. su 279
LEMNACEAE 973 ruderale L. 280
Lemprocapnos spectabilis (L.) sativum L. 2... 279
PURE rmememenrrenesmsmnse 98 var. BtlohumDC: sen 279
Lens culinaris Med: ss 399 VAT. SAÉLVUM 279
LENTIBULARIACEAE 653 smithii HoOk. 279
Leontodon autumnalis L. 756 VIFDIRICUN Le serres 280
hispidus L. 757 Lepidotis inundata (L.) Opiz 2
subsp: MISPIAUS. ss 757 Leptochloa fusca (L.) Kunth 887
var. decipiens Lawalrée 757 uninervia (J. Presl) Hitchc. et
var. glabratus (Koch) Bischoff .. 757 CASE semer 887
var: hastilis (L.) Crépin 757 Lepturus cylindricus (Willd.) Trin. … 887
Var, MISPIQUS css 757 incurvatus (L.) Tin. 911
subsp. hyoseroides (Welw. ex incurvus (Le) DÉUGÉ creme 911
Reichenb.) J. Murr 757 sirigosus Dum. 911
var. hyoseroides (Welw. ex Lepyrodiclis holosteoides
Reichenb.) Bischoff 757 (C.A. Mey.) Fenzl ex Fisch.
var. pseudocrispus Schultz-Bip. et CA. MY css 127
ex Bischoff 757 Leucanthemella serotina (L.)
subsp. pseudocrispus (Schultz-Bip. Tzvelev 702
ex Bischoff) J. Murr 757 Leucanthemum i7cutianum DC. ….… 727
hyoseroides Welw. ex Reichenb. ……. 757 lacustre (Brot.) Samp. 727
var. pseudocrispus (Schultz-Bip. maximum (Ramond) DC. 727
ex Bischofj) J. Duvigneaud ….. 757
paludosum (Poiret) Bonnet et
nudicaulis (L.) Banks ex Schinz et R. Barratte 727
Keller subsp. taraxacoides
(Will) Schinz et Thell. 756 praecox (Horvatié) Horvatié 727
pseudocrispus Schultz-Bip. ex xsuperbum (Bergm. ex J. Ingram)
BisChoff 757 D.H. Kent 727
saxatilis Lam. 756 vulgare Lan: screens 727
taraxacoides (Vill.) Mérat non subsp. ircutianum (DC.) Tzvelev . 727
Hoppe et Hornsch. 756 subsp. vulgare 727
Leonurus cardiaca L. 598 Leucojum aestivum L. 996
subsp. cardiaca 598 vernunil. ess... 996
subsp. villosus (Dum. - d’Urv.) Leucorchis a/bida (L.) E. Mey. 1014
y srersmenmmmnmeeruen 598 Levisticum officinale Koch 499
japonicus Houtt. 598 Leycesteria formosa Wall. 675
sibiricus auct. non L. 598 Leymus arenarius (L.) Hochst. 911
Leopoldia comosa (L.) Parl. 989 Liatris spicata (L.) Willd. 702
Lepidium africanum (Burm. f.) DC. . 279 Libanotis montana Crantz S15
bonariense L: cs 279 pyrenaica (L.) Bourgeau ex Nyman
campestre (L.) R. Brown 279 var. libanotis (L.) Reduron ….. 515
coronopus (L.) Al-Shehbaz 281 Ligularia dentata (A. Gray) H. Hara . 702
densiflorum Schrad. 280 Ligustrum ovalifolium Hassk. 538
diaymum Le sssssessunenemesmen 281 vulgare L. 538
divaricatum auct. non Soland. 279 LILIACEAE .…................................. 977
draba L. 280 Lilium auratum Lindl. ...................... 983
graminifolium L. 279 bulbiferum L. subsp. croceum
heterophyllum Benth. 279 (Chaix) Arcang. 984
latifolium Le assises 279 CAndIQUM Les ses 983
1110
Index alphabétique des noms latins
1112
Index alphabétique des noms latins
1113
Index alphabétique des noms latins
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Index alphabétique des noms latins
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Index alphabétique des noms latins
1116
Index alphabétique des noms latins
1118
Index alphabétique des noms latins
Onopordum acanthium L. 748 spurium (Reichenb. f.) E.G.
macracanthum Schousb. 748 COMUS sssmmmrmmmmsmns 1018
OPHIOGLOSSACEAE 14 verdunense Peitz 1018
Ophioglossum azoricum C. Presl 16 ORCHIDACEAE 1000
vulgatum L. 16 Orchis *Xangusticruris Franch. ex
Humnicki 1019
subsp. ambiguum (Coss. et Germ.)
EE Warb: screens 16 anthropophora (L.) AIL. 1020
Ophrys *albertiana E.G. Camus 1015 xbergonii Nanteuil 1018
apifera Huds. 1016 Kbeytichli À, ROME sssssvens 1019
Var. APIFOTA ss 1016 xbispuria (G. Keller) Kretzschmar,
Eccarius et H. Dietrich 1018
f. apifera 1016
COMOPROIA. Le srsssssserrnemmeneens 1020
f. bicolor (Nägeli) P.D. Sell …. 1016
elodes Griseb. 1027
var. bicolor (Nägeli) Nelson ….… 1016
fuchsii Druce 1027
subsp. botteronii (Chodat)
Nägeli 1016 AUSCA IG Cd: srsrmemmeneremereneenes 1020
var. botteronii (Chodat) Aschers. et xhybrida Boenningh. ex
Graebn. 1016 Reichenb. 1019
subsp. friburgensis (Freyhold) incarnata L. 1025
P FOURM: creer 1016 var. integrata E.G. Camus ex
var. friburgensis Freyhold 1016 FOURGON serres 1026
arachnites (Scop.) Reichard non laxiflora Lam. 1020
MiIL 1016 subsp. palustris (Jacq.) Bonnier
araneola Reichenb. 1016 CL'LOAVENS screens 1021
aranifera Huds. 1015 maculata L. 1027
Xaschersonii Nanteuil 1015 majalis Reichenb. 1026
xdevenensis Reichenb. f. 1015 mascula (L.) L. 1020
xmeilsheimeri Rouy 1018
fucifiora (FEW. Schmidt) Moench … 1016
holosericea (Burm. f.) Greuter 1016 militaris L. 1020
holosericea auct. non (Burm. f.) Greuter morio L. 1020
palustris Jacq. 2.4 1021
xhybrida Pokorny 1015 pardalina Pugsley 1026
insectifera Le, screens 1015 praetermissa Druce 1026
litigiosa E.G. Camus 1016 pürpurea Huds. sms 1020
muscifera Huds. 1015 pyramidalis L. 1021
myodes Jacq. sus 1015 rivini GOUAR 1020
scolopax Cav. 1016 sambucina L. 1024
Sphegodes Mill: ss 1015 sesquipedalis Willd. 1026
subsp. araneola (Reichenb.) simia Lam. 1020
Lainz 1016 sphagnicola Hüppner 1026
nsubsp. jeanpertii (E.G. Camus) xspuria Reichenb. f. 1018
J. Duvigneaud 1015 traunsteineri Sauter 1025
subsp. litigiosa (E.G. Camus) traunsteinerioides (Pugsley)
Becherer 1016 Pugsley 1026
subsp. sphegodes 1016 tridentata SCOp. 1017
Oplismenus crus-galli (L.) Dum. 890 ustulata L. 1017
xOrchiaceras bergonii (Nanteuil) xwilmsii K. Richt. 1019
E.G. Camus 1018 Oreopteris limbosperma (Bellardi
bispurium G. Keller 1018 ex All.) Holub 22
MAC AUCÉ. nn 1018 Oreoselinum nigrum Delarbre 523
meilsheimeri (Rouy) P Fourn. …. 1018 Origanum vulgare L. 583
1119
Index alphabétique des noms latins
subsp. hirtum (Link) A. Terrac. .… 583 major auct. non L., nom. rejic. 652
subsp. vulgare 583 major L., nom. rejic. 651
var. prismaticum (Gaudin) minor Smith 651
Bent. ssnenmmsmmnemenEansnn 583 picridis F.W. Schultz 651
Orlaya daucoides auct. non (L.) putputea Taëd: ses 650
Greuter 505 ramosa L. 650
grandiflora (L.) Hoffmann 505 rapum Wallr 652
kochit HeYWOO sms 505 rapum-genistae Thuill 652
platycarpos Koch 505 reticulata Wallr. subsp. pallidifiora
Ornithogalum angustifolium (Wimm. et Grab.) Hayek 650
Boreaut 986 rubens Wallr. 652
boucheanum Aschers. 986 teucril HOlANAES: sms 651
divergens Boreau 986 f. aurea Teyber ss 651
narbonense L. 985 f. teucrii 651
nutans L. 986 vulgaris Poiret ss... 651
subsp. boucheanum (Aschers.) Orobus fuberosus L. ......................... 401
Hayek crane 986
Orthantha /utea (L.) À. Kerner ex
subsp. nutans 986 Wettst. ................................... 641
paterfamilias Godr. 986 Orthilia secunda (L.) House …......… 298
DYTAMIdAlS Le css. 985 Oryza clandestina À. Braun 900
pyrenaicum L. 986 sativa L. 887
umbellatum L. 985 Osmanthus heterophyllus (G. Don)
subsp. campestre Rouy 986 PS, GIÉEN ssrsusramesesssennnennss 536
subsp. divergens (Boreau) Osmunda regalis L. 17
Bonnier et Layens 986 OSMUNDACEAE 17
subsp. umbellatum 986 Osteospermum jucundum (Phillips)
Ornithopus compressus L. 418 NOTA, screens 702
DÉTDUSUS Le sesssssurerneuemunre 418 Otanthus maritimus (L.) Hoffmanns.
sativus Brot: sise 418 et Link sun 702
OROBANCHACEAE 645 OXALIDACEAE 466
Orobanche alba Steph. ex Willd. 651 Oxals AGO L. ass 467
alsatica Kirschl. 651 corniculata L. sssssssnsmsnss. 467
subsp. alsatiCa ses 652 var. atropurpurea Planch. 467
subsp. libanotidis (Rupr.) var. purpurata Pari... 467
Tzvelev 652 corymhos@ DC: sssmememmeenmenen 467
amethystea Thuill. ......................... 651 debilis Humb., Bonpl. et Kunth 467
arenaria auct. non Borkh. 650 europaea JOrd. 467
arenaria Borkh. 650 fontana Bunge 467
bartlingii Griseb. 652 latifolia Kuñth css 467
caryophyllacea Smith 651 stricta.Le. cs: 467
cervariae Kirschl. ex Suard 651 tetraphylla Cav. 467
coerulea Mit, seems 650 Kuittiénni J. JANSen ss 467
cruenta Bertol. 651 Oxycoccus macrocarpus (Ait.)
elatior Sutton 652 Pursh 296
epithymum DC ssssssrsmenmansmmun 651 palustris Pers. 296
BONE Dub sens 651 quadripetalus Schinz et Thell. 296
gracilis Smith 651
hederae Vaucher ex Duby 651 P
laevis L:; NOM: FOIE: srrsrsnemennesres 650 Pachysandra terminalis Siebold et
lutea Baumg. ss. 652 ZUCC. 446
1120
Index alphabétique des noms latins
1121
Index alphabétique
des noms latins
1122
Index alphabétique des noms latins
var. praemorsa (Lam.) Coss. et var. pendula (Rydb.) Waterfall ….. 547
Durieu 902 Jranchetii Masters ss 547
Phalaroides arundinacea (L.) grisea (Waterfall) M. Martinez 547
Rauschert 902 ixocarpa Brot. ex Hornem. 547
Phaseolus coccineus L. 394 longifolia Nutt. var. subglabrata (Mack.
multiflorus Lam. 394 et Bush) Cronq. 547
VULSATIS Le css 394 pendula Rydb. 547
var. nanus (L.) Aschers. 394 peruviana L. 547
Var. vulgaris 394 philadelphica Lam. 547
Phegopteris connectilis (Michaux) DUDESCEDS Le sise 547
ACT sonner mena 22 Physocarpus opulifolius (L.)
polypodioides Fée 22 Maxim. 325
Phelypaea arenaria (Borkh.) Walp. … 650 Physostegia virginiana (L.) Benth. …. 575
coerulea (Vill.) C.A. Mey. 650 Phyteuma *adulterinum Wallr. 664
ramosa (L.) C.A. Mey. 650 nigrum F.W. Schmidt 664
Philadelphus coronarius L. 311 GTDICUIATS Le srsvrsssmennmmnsmms 665
microphyllus A. Gray 311 SUDSP: OTDICULATS sscssscsssenesseeres 665
pubescens Loisel. .…........................ 311 subsp. tenerum (R. Schulz) P.
Phleum a/opecuroides Pill. et Fourn. 665
MitHEFP. 925 spicatum L. 664
Arena Le passes 924 var. caeruleum Godr. 664
asperum Jacq. 924 subsp. coeruleum R. Schulz 664
bertolonii DE 924 subsp. nigrum (FEW. Schmidt)
ROUY screen 664
boehmeri Wibel 924
subsp. occidentale R. Schulz 664
éxaratum Griseb. sise 924
Var. SPICATUM 664
graecum Boiss. et Heldr. 924
tenerum R. Schulz 665
nodosum L. 924
Phytolacca acinosa Roxb. 122
paniculatum Hüds, ss... 924
americana L. 122
phleoides (L.) Karst. 924
decandra L. 122
pratense L. 924
esculenta Van Houtte 122
subsp. bertolonii (DC.) Bornm. … 924
PHYTOLACCACEAE 122
subsp. nodosum (L.) Dum. 924 Picea abies (L.) Karst. 45
subsp. serotinum (Jord.) Berher … 924 engelmannii Parry ex Engelm. 45
subulatum (Savi) Aschers. et excelsa Link 45
Graebn. 924
omorika (Pan&ië) Purkynëé 46
Phlomis russeliana (Sims) Benth. 573
orientalis (L.) Link 45
Phlox subulata L. 553
pungens Engelm. 46
Phragmites australis (Cav.) Steud. .… 901
sitchensis (Bong.) Carr. 46
communis Trin, 901
Picris echioides L. 758
Phuopsis stylosa (Trin.) Benth. et hieracioides L; css 758
Hook. f. ex B.D. Jackson 667
Pieris floribunda (Pursh) Benth. et
Phyllanthus tenellus Roxb. 448 Hook. 292
Phyllitis scolopendrium (L.) japonica (Thunb.) D. Don 292
NOWMAN screen 24
Pilea hyalina Fenzl 108
Phyllostachys Siebold et Zucc. 887
microphylla (L.) Liebm. 108
Physalis alkekengi L. 546
peperomioides Diels 108
var. alkekengi 547 Pilosella aurantiaca (L.) FEW. Schultz
var. franchetii (Masters) Makino .. 547 et Schultz-Bip. 780
angulata L. 547 bauhini (Schult. ex Besser) Arv.-
var. angulata 547 TOUV. 780
1123
Index alphabétique des noms latins
1124
Index alphabétique des noms latins
1125
Index alphabétique
des noms latins
1126
Index alphabétique des noms latins
PET
Index alphabétique des noms latins
1128
Index alphabétique des noms latins
1129
Index alphabétique
des noms latins
1130
Index alphabétique des noms latins
sachalinensis (F Schmidt Petrop.) aureum auct. non Pursh 310
NAkGT snsmememmmnmnnemeas 193 divaricatum Douglas 310
Xvivax auct. non J. Schmitz et xgordonianum Lemaire 310
Strank 193 grossularia L 310
Rhagadiolus stellatus (L.) Gaertn. …. 702 xnidigrolaria R. et A. Bauer 310
RHAMNACEAE 455 DIBTUIN Le sms 310
Rhamnus cathartica L. 455 odoratum H.L. Wendl. 310
frangula EL. 455 rubrum auct. non L. 310
Rheum *hybridum Murray 194 rubrum L. 310
KFhADAFDATUM Le ssssssemmnenmnnes 194 sanguineum Pursh 310
rhapoutiéum L. sms sens 194 spicatum E. Robson 310
Rhinanthus alectorolophus (Scop.) sylvestre (Lam.) Mert. et Koch .…..….. 310
Pollich 643
uva-crispa L. 310
subsp. buccalis (Wallr.) Schinz
Gt Thiell: seems 643 vulgare Lam. 310
Ricinus communis L. ....................... 448
var. arvensis (Semler) U.
Schneider ..….......................... 643 Ridolfia segetum (Guss.) Moris 499
var. buccalis (Wallr.) Ronn. ……. 643 Robinia *ambigua Poiret 392
var. wallrothii (Rouy) hispida L. 392
Lambinon 643 pseudoacacia L. 392
subsp. patulus (Sterneck) So 643 Var, inéttis Mitb: screens 392
angustifolius C.C. Gmel. 643 viscosa Vent. sus mme 392
subsp. angustifolius 644 Roegneria canina (L.) Nevski 912
subsp. grandiflorus (Wallr.) D.A. Roemeria hybrida (L.) DC. 94
Webb 644 Rorippa amphibia (L.) Besser 260
Xfallax (Wimm. et Grab.) Chabert .. 643 xanceps (Wahlenb.) Reichenb. 261
hirsutus Lam. 643 xarmoracioides (Tausch) Fuss 260
major Ehrh. non L. 643 austriaca (Crantz) Besser 261
MUMOR Less 644 islandica auct. non (Oeder ex
subsp. calcareus (Wilmott) E.F. Gunnerus) Borbäs 261
Warb. 644 islandica (Oeder ex Gunnerus)
SUBSD: MINOT screen 644 Borbäs ss... 261
subsp. stenophyllus (Schur) P. microphylla (Boenningh.) Hyl. 261
Fourn. 644 nasturtium-aquaticum (L.) Hayek … 261
montanus Sauter …........................... 644 palustris (L.) Besser 261
serotinus (Schünh.) Oborny 644 pyrenaica auct. non (All.)
Rhododendron luteum Sweet 294 Reichenb. ss sms. 260
molle (Blume) D. Don 294 Xsterilis Airy-Shaw .…...................... 261
ponticum L. 294 stylosa (Pers.) Mansf. et Rothm. …. 260
Rhodotypos scandens (Thunb.) sylvestris (L.) Besser 261
Makino 324 Rosa Xadenoclada Hy non D. Torre
RUS cofinus Le css 463 et Sarnth. 361
glabra L. 463 agrestis SAVI 363
hirta (L.) Sudworth, nom. rejic. 463 alpina L. 361
xpulvinata E. Greene 463 xandegavensis Bast. 361
NPRIMA Le srsrsresenrnsrememenvnens 463 arduennensis Crépin 362
Rhynchosinapis cheiranthos (Vill.) arvensis Huds. 361
Dandy 285 blanda Aït. 361
Rhynchospora alba (L.) Vahl 839 caesia Smith 363
fusca (L.) Aït. f. 839 canina L. 362-363
Ribes AIDinumM Le scsi 310 cinnamomea auct. non L. 361
1131
Index alphabétique des noms latins
1132
Index alphabétique des noms latins
1153
Index alphabétique des noms latins
geromensis P.J. Muell. 344 leightonii Lees ex Leighton 343
glareosus Rogers 344 lejeunei Weihe 343
goniophorus HE. Weber 341 leptadenes Sudre 344
goniophylloides auct. non Sudre ….. 341 leptobelus (Sudre) Prain 344
goniophyllus auct. an PJ. Muell. et lesdainii Sudre 341
Lef? 341 leucandrus Focke 340
grabowskii Weihe …........................ 341 leucanthemus PJ. Muell. 342
gracilis J. et C. Presl 339 leucophaeus P.J. Muell. 331
granulatus Lef. et P.J. Muell. 343 leucostachys Schleich. ex Smith …. 342
gratiosus P.J. Muell. et Lef. 342 leyi Focke 340
gratus Focke 339 libertianus Weihe ex Lej. 340
gravetii (Boulay) Th. Durand et lilacinus Wirtg. 344
B.D..JacKson ss 343 (INAIEAnUS LEE enr 340
grossus HE. Wéber sv 331 loehrii Wirtgi sisi 343
grypacanthus Lef. et P.J. Muell. .…... 342 louettensis (Sudre et Gravet) Prain . 343
guestphalicoides HE. Weber 342 macrodontus P.J. Muell. 342
hadracanthos G. Braun 331 macrophyllus Weihe et Nees 340
hasbaniensis Vannerom 342 melanoxylon P.J. Muell. et Wirtg. … 344
henrici-weberi v.d. Beek 343 melamporphyrus v.d. Beek 344
hirtifolius P.J. Muell. et Wirtg. 342 micans Godr. et Gren. 343
holerythros Focke 339 microdontus P.J. Muell. et Lef. 344
holochlous (Sudre) Prain 343 milesiiA. Newton 343
horripilus Lef. et P.J. Muell. 343 milfordensis Edees ….................... 340
hostilis P.J. Muell. et Wirtg. 343 montanus auct. non Libert ex Lej. nec
hylonomus Lef. et PJ. Muell. 344 Wirtg. 340
hylophilus auct. an Ripart ex montanus Libert ex Lej. 341
GEnEV? Re 341 montanus Wirtg. non Libert ex Lej. . 339
hypomalacus Focke 339 TAUCHETI LÉ esse 342
xidaeoides Ruthe 330 muridens v.d. Beek 342
idaeus L. 330 nemoralis P.J. Muell. ..................... 339
ignoratus H.E. Weber 344 nemorensis Lef. et PJ. Muell. 340
imbellis Matzke-Hajek 331 nemorosoides H.E. Weber 331
imbricatus F.J.A. Hort 341 nemorosus Hayne et Willd. 331
immodicus Schumacher ex H.E. nessensis W. Hall 338
Weber 338
subsp. nessensis 338
incarnatus P.J. Muell. 340
subsp. scissoides H.E. Weber .…… 338
var. leventii Sudre 339
neumannianus H.E. Weber et
incisior FLE. Weber siens 331 VaNNeTOM ssssrsenssersmensns 340
incultus P.J. Muell. et Wirtg. 344 nigricatus P.J. Muell. et Lef. 344
infrarugosus (Sudre) Prain 342 nitidiformis auct. non Sudre …...... 339
inopacatus P.J. Muell. et Lef. 342 nitidus auct. non Weihe et Nees nec
insectifolius Lef. et P.J. Muell. 343 RAP resserre 338
integribasis P.J. Muell. ex Boulay … 338 nobilissimus (W.C.R. Watson)
iuvenis v.d. Beek 344 Pearsall 338
laciniatus Willd. .......................... 340 oblongifolius P.J. Muell. et Wirtg. .. 342
laetus v.d. Beek 339 obvallatus Boulay et Gillot 341
langei Jensen ex Frid. et Gelert …… 339 odoratus L. 330
lasiandrus H.E. Weber 340 omalodontos P.J. Muell. et Wirtg. … 342
lasioclados Focke ex Foerster 341 opaciformis (Sudre) Prain 338
laxiflorus P.J. Muell. et Lef. 344 opacus Focke 338
1134
Index alphabétique des noms latins
oreades P.J. Muell. et Wirtg. 344 rosaceus Weïhe .….......................... 343
orthocladoides Sudre 342 roseolus PJ. Muell. ex Boulay 341
orthostachys G. Braun 331 rosulentus PJ. Muell. 338
osseus Matzke-Hajek 340 rotundatiformis Sudre 331
oxyanchus Sudre …....................... 340 ruber-cadaver vd. Beek 343
pallidus Weihe. serres 343 rubicundus P.J. Muell. ex Wirtg. ….. 343
pannosus P.J. Muell. et Wirtg. 342 rudis Weihe 343
parahebecarpus HE. Weber 331 rufescens Lef. et PJ. Muell. 343
patuliformis Sudre 340 SAXATS Le Screener 330
patulus P.J. Muell. et Lef. 340 saxicola P.J. Muell. ....................... 342
pectinatus (Sudre et Gravet) Prain . 344 scaber Weihe 342
pedemontanus Pinkwart 344 scabrosus PJ. Muell. .….................... 331
pedica Matzke-Hajek 343 schleicheri Weiïhe ex Tratt. 344
pérpérüs. LE, WebDEË ss 341 schumacheri (Ade) Matzke-Hajek .. 342
perplexus P.J. Muell. ex Wirtg. 344 sciocharis (Sudre) Prain 339
phaeocarpus W.C.R. Watson 342 sciophilus Lef. et P.J. Muell. 342
phoenicolasius Maxim. 330 scissus W.C.R. Watson 338
phyllophorus Lef. et PJ. Muell. 343 selmeri Lindeb. 339
phyllostachys P.J. Muell. 341 semasperidens Sudre 331
picearum (v.d. Beek) v.d. Beek 344 semibracteosus Sudre 331
placidus HE. Weber 331 semicarpinifolius auct. non Sudre … 339
planus v.d. Beek 338 semicarpinifolius Sudre 339
platyacanthus P.J. Muell. et Lef. ….. 339 semirivularis Sudre 344
platybelus Sudre 339 senticosus Koehl. ex Weiïhe 339
plicatus Weihe et Nees 338 serpens Weihe ex Lej. 344
poliothyrsus v.d. Beek 340 setosus (Kaltenb.) Foerster non
polyanthemus Lindeb. 340 Bigelow 344
praecox Bertol. 341 silvaticus Weihe et Nees 340
praestans H.E. Weber 343 Spectabilis PUTSh screens 330
practéxtus SUATE 22cm 344 speculatus Matzke-Hajek 344
prei (Sudre) Prain 343 splendidus P.J. Muell. et Lef. 342
procerus PJ. Muell. ex Boulay …….. 341 sprengelii Weïhe 339
proiectus v.d. Beek 342 stenacanthus Lef. et P.J. Muell. …… 339
promachonicus v.d. Beek 343 steracanthos P.J. Muell. ex Boulay .. 341
pruinifer SUdTe sise 342 subcarpinifolius (Rogers et
pseudargenteus H.E. Weber 341 Riddelsd.) Vannerom 340
xpseudidaeus (Weihe) Lej. 330 subcordatus H.E. Weber 342
pseudogravetii Sudre 331 suberectus G. Anderson ex Smith …. 338
pulcher P.J. Muell. et Lef. 343 subinermis PJ. Muell. et Lef. 340
pungiunculosus Matzke-Hajek 331 subinermoides Druce 340
pyramidalis Kaltenb. 340 sulcatus Vest 338
questieri Lef. et P.J. Muell. 339 taxandriae Vannerom ex v.d. Beek .. 342
taduké WelRé sommes 343 tereticaulis P.J. Muell. 342
raduliformis Sudre 343 teretiusculus Kaltenb. 342
raduloides (W.M. Rogers) Sudre …. 343 thyrsanthus Focke 341
rhombifolius auct. non Weihe 340 tomentosus Borkh. 342
ripuaricus Matzke-Hajek 342 tomentosus Lej. non Borkh. 331
rivularis P.J. Muell. et Wirtg. 344 transvestitus Matzke-Hajek 342
roberti Matzke-Hajek 342 trichodes WCR. Watson 343
Index alphabétique des noms latins
1136
Index alphabétique des noms latins
S var. vitellina (L.) Stokes 243
Sagina apetala Ard. .......................... 136 Xalopecuroides Tausch 241
subsp. apetala 136 RAMPIEUA-É Th; -ssssrscnrsems 240
subsp. erecta F. Hermann 136 nsubsp. ambigua ......................... 241
apetala auct. non Ard. 136 nsubsp. maritima (A. et E.G.
ciliato Fries sors sms 136 Camus) Lambinon 240
maritima G. Don 136 amygdalina Le semer 242
micropetala Rauschert 136 xantverpiensis Lawalrée et
nodosa (L.) Fenzl 136 De Langhe 241
ProCUMbENS. L. ss 136 GTENATIA Le: sv 245
subulata (Swartz) C. Presl argentea Smith 245
‘Hortensis” 136 atrocinerea Brot. 243
Sagittaria latifoha Willd. 786 AUPTA Le screen 243
var. obtusa (Muhlenb.) Wiegand .. 786 babylonica L. 241
SASITHIONA Le ss 786 var. babylonica 242
SALICACEAE .…........................... 228 var. pekinensis A. Henry f.
Salicornia brachystachya (G. Mey.) tortuosa (Vilm. Andr.)
D. KôNIg 154 Geerinck 241
disarticulata Moss 154 xblanda Anderss. 242
dolichostachya auct. non Moss 156 Caprea L: ss 244
emericii Duv.-Jouve 156 xcapreola A. Kerner ex Anderss. .…. 240
var. peltit Géhu, Géhu-Franck et *charrieri Chassagne 240
Caron 156 Cinered Le sise 243
var. vicensis (J. Duvigneaud) J. subsp. oleifolia Macreight 243
Duvieneaud memes 156
daphnoides Vill. 241
europaga.L: ess ons ou 154
subsp. acutifolia (Willd.)
subsp. brachystachya (G. Mey.) Ahlfrengren seven 241
Dahmen et Wisskirchen 154
xdasyclados auct. non Wimm. 244
subsp. disarticulata (Moss)
Lambinon et Vanderpoorten … 154 dasyclados Wimm. 244
subsp. europaea 154 Xdichroë DÔIL css 240
nsubsp. marshallii Lambinon et elaeagnos Scop. 241
Vanderpoorten 156 subsp. angustifolia (Cariot)
fragilis PW. Ball et Tutin 156 REC: Le svrmmemenmennsmmense 241
obscura P.W. Ball et Tutin 154 eriocephala Michaux 241
procuinbens SM. ss 156 xerythroclados Simonk. 240
var. procumbens ..….......................… 156 ÉOTDYARA SUR ssrmsememmennenne 241
var. stricta (G.F.W. Mey.) J. fragilis L. 243
Duvigneaud et Lambinon …… 156 xfriesiana Anderss. nsubsp.
pusilla auct. non J. Woods 154 antverpiensis (Lawalrée et
ramosissima J. Woods 154 De Langhe) Lambinon 241
stricta Dur. 156 Xfruticosa Dôll 241
vicensis (J. Duvigneaud) J. Xguinieri Chassagne 240
Duvigneaud 156 Xhippophaefolia Thuill. 242
Salix acuminata Thuill. non Mill. …... 243 xholosericea Willd. 243
agutifolia WAId ssssssesmeanensennnses 241 incana Schrank 241
ADA LL: scene 242 irrorata Anderss. 241
subsp. caerulea (Smith) Rech.f. … 243 xkalmthoutensis De Langhe et
var. caerulea (Smith) Dum. 243 Lawalrée 241
subsp. vitellina (L.) Schübl. et matsudana Koïidz. ‘Tortuosa’ 241
MOTIGNS srsmernmmemesmne 243 xXmollissima Hoffmann ex Elwert … 242
Index alphabétique des noms latins
xmultinervis DüII 243 nemorosa L. 582
xpendulina Wender. 242 OPACINANS Le sssmesnnmermermnois 582
pentandra L. 243 patens GAY, screens 582
purpurea L. 242 pratensis L. 582
subsp. lambertiana (Smith) reflexa Hornem. 582
Macreight seen 242 sclarea L. 582
var. lambertiana (Smith) Koch …. 242 splendens Sellow ex Roem. et
VAT. PUIPUIEA nn 242 Schult. 582
xquercifolia Sennen ex Gôrz 240 XSUperba SHAPÉ severe 583
xreichardtii A. Kerner 241 splvestris Jacq. non L: ss 582
Tépens Le sise messes 244 KSYIVESTNIS Le css 582
subsp. angustifolia (Wulfen) verbenaca L. issus 583
Neumann 245 verticillata L. 582
subsp. arenaria (L.) Hiitonen ….… 245 Salvinia auriculata Aubl. ................... 40
subsp. argentea (Smith) À. et E.G. molesta Mitchell …........................ 40
Camus 245 natans (L.) AÏI. 40
subsp. dunensis Rouy 245 rotundifolia Willd. 40
subsp. repens .............................. 245 SALVINIACEAE 40
subsp. rosmarinifolia (L.) Hartm. 245 SAMBUCACGEÈAE smsrenreeneenes 676
rosmarinifolia L. 245 Sambucus canadensis L. 676
xrubens Schrank 243 ebulus Le sise 676
var. basfordiana (Scaling ex Salter) nigra L. 676
MEIRIS sssmessmanmeemenss 243 var. laciniata L. 676
Xrubra HudS. ss 242 VAT. NISTA .................................... 676
xsepulcralis Simonk. nvar. f. alba (Weston) Rehd. 676
chrysocoma (Dode) Meikle … 241 f. chlorocarpa (Hayne)
xsericans Tausch ex A. Kerner 244 Geerinck 676
Xsmithiana auct. non Willd. 243 TACCMOSA LL ss 676
Ksmithiana Mill. ss mms 244 var. plumosa Spaeth ex Carr. 676
xsordida A. Kerner .…..................... 241 Var: TACEMOSA 235 sera ememnene 676
Xspeciosa Host... 241 Samolus valerandi L. …...................….. 307
Xsubsericea DGII 241 Sanguisorba canadensis L. 354
Xtrevirani Spreng. 242 dictyocarpa Gremli 354
triandra L. 242 MINOT SCOP. 354
udensis Trautv. et C.A. Mey. 241 subsp. balearica (Bourgeau ex
xundulata auct. non Ehrh. 240 Nyman) Muñoz Garmendia et
Ce: NAVAITO asssrsssreenmuns 354
xXundulata Ehrh. 242
SUbSP. MINOT ................................. 354
viminals Le ssssssmesenense 242
subsp. muricata Briq. 354
x*wimmeriana Gren. et Godr. 24]
subsp. polygama (Waldst. et Kit.)
Salpiglossis sinuata Ruiz et Pav. …… 542 Coutinho 354
Salsola kali L. 157 officinalis L. 354
SUDSD: KAÏL css 157 polygama (Waldst. et Kit.) Cesati … 354
subsp. ruthenica Soô 157 Sanicula europaea L. 500
subsp. tragus (L.) Celak. 157 SANTALACEAE me 441
var. tenuifolia Tausch 157 Santolina chamaecyparissus L. 702
pestifer À. Nelson ss 157 SAPINDACEAE 461
(TAQUS Le screens 157 Saponaria ocymoides L. 146
Salvia amplexicaulis Lam. 583 officinalis L. 146
farinacea Benth. 582 Sarothamnus scoparius (L.) Wimm.
horminoides Pourr. 583 ex KOCR 388
1138
Index alphabétique des noms latins
1140
Index alphabétique
des noms latins
dasyphylum EL. scene 316 cacaliaster Lam. subsp. hercynicus
elegans Lej. 317 (Herborg) Oberprieler 737
ellacombianum Praeg. 316 cineraria DC. 738
Jfabaria Koch ssssssssssemenvenmens 316 congestus (R. Brown) DC... 733
fotsterianum Smith ss 317 xdecipiens Herborg non Benoist …. 737
hispanicum L. 316 erraticus Bertol. 739
hybridum L. 315 GHUCULOLIUS Le ssnsssssuanemeansresrunns 738
kamtschaticum Fisch. et C.A. Mevy. fluviatilis Palin ss 737
subsp. ellacombianum (Praeg.) fuchsii C.C. Gmel. 737
R.T. Clausen 316 gibbosus (Guss.) DC. subsp.
maximum (L.) Hoffmann 316 cineraria (DC.) Peruzzi, N.G.
mile Gb: ss 316 Passal. et Soldano 738
purpurascens Koch 315 helenitis (L.) Schinz et Thell. 733
reflexum L. 316 xherborgii C. Jeffrey 734
rubens L. 315 hercynicus Herborg 734
rupestre L: ss 316 inaequidens DC. 739
sarmentosum Bunge 315 JACOPARA L scene 738
sexangulare L. 316 var. discoideus Wimm. et Grab. … 738
Spectable BOFEAL screen 315 subsp. dunensis (Dum.) Kadereït
et P.D. Sell 738
spurium Biel: esse 315
subsp. JACObDARG. css 738
telephium L. 315
subsp. fabaria (Koch) Syme ……… 316 jacquinianus auct. non Reichenb. … 737
subsp. maximum (L.) Rouy et leucanthemifolius Poiret var.
EG: CAMUS sssrrsmeemmmses 316 vernalis (Waldst. et Kit.) C.
Alexander ssssssmemenvmnenes 738
subsp. telephium 315
xlondinensis Lousley 736
subsp. vulgare (Haw.)
Frôderstrüm 316 nemorensis auct. non L. 737
VOS Le screens 315 nemorensis L. subsp. fuchsiüi (C.C.
Gmel.) Cesatt ss 137
vulgare (Haw.) Link 316
ovatus (P. Gaertn., B. Mey. et
SELAGINACEAE 618 Scherb.) Willd. 737
Selaginella helvetica (L.) Spring 6
subsp. alpestris (Gaudin)
kraussiana (Kunze) A. Braun 6 Herborg 737
SELAGINELLACEAE 6 SubSp. OVAÏUS 737
Selinum carvifolia (L.) L. 519 paludosus L. sens 736
Sempervivum arachnoideum L. 313 subsp. angustifolius Holub 736
Xbarbulatüin SCROÏE sas 313 subsp. paludosus 736
funckii F. Braun ex Koch var. var. subinteger Rouy 736
aqualiense E. Morren 313
palustris (L.) Hook. non Velloso ….. 733
montanum L. 313
xpseudovernalis (Zabel) Nyman ….. 736
schnittspahnii auct. non Lagger ….. 313
salicetorum GOdf ses 137
tectorum.£. sm 313
sarracenicus L. 737
Senebiera coronopus (L.) Poiret ….… 281
spathulifolius Griesselich 733
didyma (L.) Pers. 281
squalidus L. seems 738
Senecio aquaticus Hill 738
SRÉVAIQUS Le. memes 737
subsp. aquatiCUS 739
tubicaulis Mansf. 733
subsp. barbareifolius (Wimm. et
Grab.) À. Pedersen 739 vernalis Waldst. et Kit. 738
subsp. erraticus (Bertol.) Tourlet .. 739 xviscidulus Scheele 736
bicolor (Willd.) Tod. non Viv. subsp. viscosus L. 737
cineraria (DC.) Chater 738 VUIgaris L, seen 737
1141
Index alphabétique des noms latins
1142
Index alphabétique des noms latins
1144
Index alphabétique des noms latins
1146
Index alphabétique des noms latins
pentandra Pallas 224 hagendijkii v. Soest 767
ramosissima Ledeb. 224 hamatiforme Dahlst. 770
tetrandra Pallas ex Bieb. 225 hamatulum Hagend., v. Soest et
Tamus communis L. 999 Zevenb. 770
Tanacetum balsamita L. 728 hamatum Raunk. 770
coccineum (Willd.) Grierson 728 hamiferum Dahlst. 770
corymbosum (L.) Schultz-Bip. 728 helvicarpum Dahlist. 762
macrophyllum (Waldst. et Kit.) hoedicense v. Soest 767
SChultz-Bip: css 728 hollandicum v. Soest 767
parthenium (L.) Schultz-Bip. 728 hygrophilum v. Soest 768
vulgare L. 728 johannis-jansenii v. Soest 768
f. crispum (Mill.) Pers. 728 kernianum Hagend., v. Soest et
Taraxacum acutangulum Markl. 770 Zevenb. 770
adamii auct. non Claire 770 lacistophylloides Dahlst. 762
aequilobum Dahlst. 770 lacistophyllum (Dahlst.) Raunk. .…. 766
laeticolorifrons Hagl. ex v. Soest .…. 767
agaurum v. SO6St 763
laetiforme auct. non Dahlst. 766
aginnense Hofstra 767
lamprophyllum Christians. 770
alatümi Lindb. À -rsrmmesmenmmanvs 770
limnanthes Hagl. subsp.
ancistrolobum Dahlst. 770 limnanthoides v. Soest 766
anglicum Dahlst. 766 maritimum Hagend., v. Soest et
angustisquameum Dahlst. ex Lindb. ZeEVERD. 766
À csnennainornétnnndéronetsenee
tiens 770
multilepis Kirchner et Stépänek ….. 767
atactum Sahlin et v. Soest 770 neoaellenii v. Soest 767
austrinum auct. non Hagl. 766 nordstedtii Dahlst. 768
balticiforme Dahlst. ..................... 767 obliquum (Fries) Dahlst. 762
brachyglossum (Dahlst.) Raunk. …. 766 ostenfeldii Raunk. 770
bracteatum Dahlst. 770 oxoniense Dahist. 762
brakelit v: SOeSt sis 762 palustre (Lyons) Symons 766
caudatulum Dahlst. 770 pauckertianum Hudziak 766
ciliare v. Soest 767 perincisum (J. Murr) J. Murr 762
clemens Matysiak 763 polyodon Dahlst. 770
copidophyllum Dahlst. 770 polyschistum Dahlst. .…................... 764
croceiflorum Dahlst. 770 proximiforme v. Soest 763
cyanolepis Dahlst. 770 proximum (Dahist.) Raunk. 763
dahlstedtii Lindb. f. 770 f. proximiforme (v. Soest) Doll ….. 763
debrayi Hagend., v. Soest et pseudolacistophyllum v. Soest 762
ZEVEND: same 770 pseudoproximum v. Soest 763
delangheï v. Soest 767 reichlingii v. Soest 770
discretum H. Gllgaard 766 rubicundum (Dahlst.) Dahlst. …..... 764
dunense v. Soest 764 scanicum Dahlst. 764
duplidens Lindb. f. 770 sellandii Dahlst. 770
duvigneaudii v. Soest .…................... 768 silesiacum Dahlst. ex Hagl. 763
ekmanii Dahlst. 770 subcyanolepis Christians. 770
ITISICUM Vi SOCS-ssrrmesreenesse 767 subericinum Hagend., v. Soest et
fulviforme Dahlst. 763 Zevenb. 770
gelertii Raunk. 770 taeniatum Hagl. ex Holmgr. 763
gelricum v. Soest 766 tanyolobum Dahlst. 762
glauciniforme Dahlst. 763 tortilobum Florstr. …........................ 762
grootii V. SOESÉ …............................. 764 trilobatum Palmgr. 770
1147
Index alphabétique des noms latins
1148
Index alphabétique
des noms latins
perfoliatum L. 274 subsp. platyphyllos 207
sylvestre Jord. 275 tomentosa Moench ..…................... 206
Thrincia hirta Roth 756 Pendule” semer. 207
Thuja gigantea Nutt. 54 ulmifolia Scop. 207
occidentalis L. 54 xvulgaris Hayne 207
plicata Donn ex D. Don 54 TILIACGEAE screen 206
Thymelaea passerina (L.) Coss. et Tillaea helmsii T. Kirk 312
GETM. 437 MuUSCOSA L. 312
THYMELAEACEAE 436 Tolmiea menziesii (Pursh) Torr. et A.
Thymus angustifolius Pers. non CAN creme 317
SANSD. are cms msn 585 Tordylium maximum L. 524
xbraunii Borbäs 584 Torilis africana Spreng. 505
Xcitriodorus (Pers.) Schreb. 585 anthriscus (L.) C.C. Gmel. 504
drucei Ron: screens 584 arvensis (Huds.) Link 505
humifusus Bernh. ex Reichenb. …… 584 subsp. arvensis ............................ 505
xoblongifolius Opiz 584 subsp. purpurea (Ten.) Hayek 505
ovaius Mills semences 585 infesta SDrENS: ssssssiesecsererneenrses 505
praeCOX OPIZ 584 japonica (Houtt.) DC. 504
subsp. arcticus (E. Durand) leptophylla (L.) Reichenb. f. 504
JOÎGS srmmamecennemmanine 584 nod6Sà (L:) GASrtNs sms 504
subsp. britannicus (Ronn.) Tormentilla erecta L. ....................... 350
Holub 584
Trachelium caeruleum L. 659
subsp. ligusticus (Briq.) Paiva et
SAÏBUEITO sers 584 Trachynia distachya (L.) Link 931
SubSp. PraeCOx 584 Trachystemon orientalis (L.) G.
Don f. 557
pulegioides L. 585
Tradescantia fluminensis Velloso …. 811
xreineggeri auct. non Opiz ex
DORDAS serrer 584 VITBINIANA Le ss 811
Xschulzei Ronn. 584 Tragopogon dubius Scop. 758
serpyllum L. 585 subsp. dubius 758
subsp. chamaedrys (Fries) subsp. major (Jacq.) Vollm. 758
Schübl. et Martens 585 xmirabilis Rouy 758
vulgaris L. 585 porrifolius L. 759
Thysselinum palustre (L.) Hoffmann 522 pratensis L. 758
Tigridia JUSS. screens 997 subsp. minor (Mill.) Wahlenb. …. 759
Tilia americana L. 207 subsp. orientalis (L.) Celak. 759
argentea DC. 206 subsp. pratensis 759
cofdata Mill: ss 207 Tragus australianus S.T. Blake 900
cordiolia Besser sms 207 racemosus (L.) AÏL 900
dasystyla Steven 207 Trapa natans L. 426
xeuchlora K. Koch 207 TRAPACEAE 426
REUTOPAËA Le msrersssremsmennenenn 207 Tribulus terrestris L. ........................ 464
grandifolia Ehrh. ex Hoffmann 207 Trichomanes speciosum Willd. 20
xintermedia DC. 207 Trichophorum alpinum (L.) Pers. …. 834
mandshurica Maxim. ? 207 cespitosum (L.) Hartm. 834
parvifolia Ehrh. ex Hoffmann 207 subsp. cespitosum ..….................… 834
xpetiolaris DC. 207 subsp. germanicum (Palla) Hegi . 834
Dlatyphyilos SCOOP. sise 207 Trientalis europaea L. 304
subsp. cordifolia (Besser) C.K. Trifolium agrarium L., nom. rejic. … 414
Schneider 207 alexandrinum L. 415
1149
Index alphabétique des noms latins
1150
Index alphabétique des noms latins
Tritonia Xcrocosmiiflora (Lemoine) var, vulgaris (Aït.) Richens 105
Nicholson 999 “Wredei’ 105
Trollius chinensis Bunge 68 montana With. 104
QUFOPABUS Le assises 68 pedunculata Foug. 104
TROPAEOLACEAE 478 procera Salisb. ssssrssssmamemnnns 105
Tropaeolum majus L. 478 scabra Mill. 104
minus L. 478 stricta (Ait.) Lindl. 105
Tsuga albertiana (A. Murray) Sénécl. . 46 VUloQris POUGS ss 104
canadensis (L.) Carr. 46 UMBELLIFERAE 488
heterophylla (Rafin.) Sarg. 46 Umbilicus pendulinus DC. 312
Tuberaria guttata (L.) Fourr. 223 rupestris (Salisb.) Dandy 312
Tulipa gesneriana L. .…...................... 981 Urochloa mutica (Forrsk.) T.Q.
sylvestris L. 981 Nouyen mare 887
Tunica prolifera (L.) Scop. 146 panicoides Beauv. 887
Turgenia latifolia (L.) Hoffmann 505 plantaginea (Link) R. Webster 887
Turritis glabraL. ss 266 platyphylla (Munro ex Wright) R.
Tussilago farfara L. .…......................... 731 Wébsier memes 887
Typha angustifolia L. 969 Urtica dioica L. 108
Kélauca GOôdf, sise 968 membranacea Poiret ex Savigny ……. 108
latifolia L. screens 969 piuliiera Le csv 108
laxmannii Lepechin 969 urens L. 108
minima Funck 968 URTICACEAE …............................. 108
TYPHACEAE screens 968 Utricularia australis R. Brown 656
Typhoides arundinacea (L.) bremii Heer ex Kôülliker 657
Moench 902 intermedia Hayne .…......................... 657
Typhonium venosum (Ait.) Hett. et major Schmidel 656
BOYCE srsnsrerressnenressmecun 972 MUANOT Les screens 657
subsp. bremii (Heer ex Kôülliker)
U K. et FE Bertsch 657
Ulex europaeus L. 390 var. bremii (Heer ex Kôlliker)
Gall PLANER. scene 390 Franch sssssssenrmeeeenuses 657
minor ROËR. sssssseseemmmenmenemmnnes 390 neglecta Lehm. 656
nanus TE Forster ex Symons 390 ochroleuca R. Hartm. 657
ULMACEAE 102 vulgaris auct. non L. 656
Ulmaria flipendula (L.) Hill 353 vulgaris Le serres 656
palusiris Moench seven 353
Ulmus campestris auct. non L., nom. V
F@JIC. PFOPOS. sus. 104 Vaccaria grandiflora (Fisch. ex
carpinifolia Gled. 104 Seringe) Jaub. et Spach 146
lab AUS, css 104 hispanica (Mill.) Rauschert 146
f. camperdownii A. Henry ex subsp. grandiflora (Fisch. ex
Rehd. 104 Seringe) Holub 146
f. exoniensis (K. Koch) Rehd. 104 var. grandiflora (Fisch. ex
f. pendula (Loudon) Rehd. 104 Seringe) Meusel et Mühlberg . 146
xhollandica Mill. 105 var. hispanica ............................... 146
laevis Pallas 104 var. vaccaria (L.) Greuter 146
minor Mill. 104 parviflora Moench 146
var. cornubiensis (Weston) pyramidata Med. 146
RICHENS screens 105 Vaccinium corymbosum L. 296
VAT. MANOT ss... 105 xintermedium Ruthe 295
1151
Index alphabétique des noms latins
MACTOCATPON AT, ssssssssnseesssineeres 296 nigrum L. 620
MYTÈUUS Le ss ss 296 phlomoides L. 620
OXYCOCCOS L. 296 phoeniceutn L: ss 619
uliginosum L. 296 xpseudophoeniceum Reichard ……… 619
vitis-idaea Le, msn 296 pulverulentum Vill. ........................ 620
Valeriana angustifolia Tausch non xramigerum Link 619
ML 682 xrostafinskii Zalewski 619
Coline WOUR smmsnesnmenmnnuns 682 xschiedeanum Koch 619-620
dioica LE. nn ssssnnnensres 682 xsemialbum Chaub. 620
officinalis L. 682 speciosum Schrad. …....................... 619
subsp. collina Nyman 682 xspurium Koch 620
subsp. excelsa (Poir.) Rouy 682 RANGDSI LT crrrvrersmnenssssenceese 620
var. montana Wibel .…................... 682 thapsiforme Schrad. 620
subsp. repens (Host) O. Bolôs et thapsus L. sssseeamenennesmsmen 620
PRO remet 682 xtrolanderi Rothm. 619
var. subalpina G. Beck 682 virgatum Stokes 619
subsp. tenuifolia (Vahl) Schübl. et Verbena aristigera S. Moore 570
MArlens same 682 DONaTIENSis Le screen 570
procurrens Wallr. 682 brasiliensis Velloso sms 570
repens Host 682 hastata L. 570
sambucifolia Mikan f. 682 xhybrida (Grônland et Rümpler) Nesom
wallrothii Kreyer 682 et Pruski 570
VALERIANACEAE 681 litoralis Kunth var. brasiliensis
Valerianella auricula DC. 684 (Velloso) Briqs ssssssmmes 570
carinata Loisel. 684 officinalis L. 570
dentata (L.) Pollich 684 rigida Spreng. 570
ETOCATPA DESV. sise 684 urticifolia L. 570
locusta (L.) Later ss 684 VERBENACEAE 570
var. oleracea (Schlecht.) Breistr. .. 684 Verbesina alternifolia (L.) Britton …. 702
encelioides (Cav.) Benth. et Hook.
morisonii (Spreng.) DC. 684
f. ex À. Gray 702
olitoria {L.).Pollich sas 684
Veronica acinifolia L. ........................ 627
rimosa Bast. 684
ASTCSUS Le ssrssrsmeneermmmnenen 627
Vallisneria spiralis L. 792
anagallis-aquatica L. 628
Ventenata avenacea Koeler 905
subsp. anagallis-aquatica 628
bromoides Koeler 905 subsp. anagalloides (Guss.) Batt. . 628
dubia (Leers) Coss. 905 subsp. aquatica Nyman 628
Verbascum *ambiguum Lej. 619 anagalloides Guss. 628
blattaria L. 620 arvensis L, siemens 627
blattarioides Lam. 619 austriaca L. 629
xbrockmuelleri Ruhmer 620 subsp. teucrium (L.) D.A. Webb … 629
xcollinum Schrad. non Salisb. 620 subsp. vahlii (Gaudin) D.A.
densiflorum Bertol. 620 Mebb rence 629
xdivaricatum Kittel 619 beccabunga LL. scene 628
floccosum Waldst. et Kit. 620 campylopoda Boiss. 626
xincanum Gaudin 619 catenata Pennell 628
xinterjectum Pfund 619 chamaedrys L. 628
lyehnitis Le sense 620 VAL: CHAÎMACULVES serrer 628
f. album (Miüll.) Koch 620 var. lamiifolia (Hayne) G. Beck … 628
f. lychnitis 620 filiformis Smith 626
1152
Index alphabétique des noms latins
1154
Index alphabétique des noms latins
1156
INDEX ALPHABÉTIQUE
DES NOMS FRANÇAIS
Cet index concerne essentiellement les genres : 1l peut arriver à ce propos
qu’un même nom français soit donné à des plantes classées aujourd’hui par les
botanistes dans des genres différents. Quelques espèces possédant un nom ver-
naculaire particulier sont également reprises dans le présent index, mais ce choix
reste subjectif.
A
ANÉMONE (É) 73
Abricotier (M) ses. 366 Anémone hépatique (f) 73
Abutilon (m) 212 Anémone pulisatillé (D css 73
ACÉTAS (M) 1020 Aneth (MA) rene 514
AChe (FR 506 Angélique (f) 518
Achillée (f) 724 Anthrisque (M) .…................................ 504
Aconit (M) sise 72 POS CD) meme 930
AGOTE (MN) rmnresernnentins 972 Aphane (f) css 357
ACTÉE (F) 70 Arabette (0)... 265
Adonis (M) 76 Arabette de Thalius (f) 265
AGTIPDAUME (P) screens 598 ATAUCATIA (M) 54
Aerostidlé OP rm 927 ATDTE à PETUQUE (M) sessrsemeseses 463
Agrostis (f) 927 Arbre aux papillons (m) 535
Aigremoine (f) 353 Arbre aux quarante écus (m) 43
AL (M) 991 Arbre à vessies (M) 393
Aïlante (M) 463 Arbre de Judée (m) 381
Aïrellé (Di ss 295 Arbre des pagodes (m) 43
Alone M) ss. sms 390 ATfgousier (EM) ss 437
Alchémille () 354 Aristoloche (f) 60
Alisier (M) 378, 380 ATmMOISe (F) 728
Alliaire (f) 255 ATNICA (f, M) 732
AlTlosore: (D semis 18 ArnOSériS (F) 755
Alouchier (M) ss 378 AFÔNE (scene 376
Alpiste (M) 902 Arrête-bœuf (m} ss 404
Alsine () 128 Arroche (f) 165
Alysson (M) ….................................. 268 Asaret (M) ......................................... 60
AlySson Diane (M) sas 269 Asperge (f} 981
Alysson maritime (m) 269 Asperge des BOIS (f) sas 986
Amarante (f) 170 Aspérule: (É) sise 668
Ambroisie (f) 716 Aspérule odorante (f) 671
Amélanchier (M) 373 ASTET (M) 704
AAA (M) sccrrssereenmsennmenemmanennenen 509 Astragale (m) .................................. 393
Amoureîte (À) semer 933 ASTANCE (É) sssremmemmenmenensunnanne 500
Amsinckie (F) 558 ATOPIS (M) screens 949
Ancolie (f) 70 Aubépine (f) 374
Andromède (f) 295 Aubriétie (f) 268
Androsace (f) 304 AUINE (M) 120
Androsème:(f) screens 202 AUNE (M) srnrresememanrernemeneun 120
Index alphabétique des noms français
Aurone mâle (À) mms. 729 Brunelle (D) sssesremsmssesmin. 598
AVOINE (f) 906, 907 BrUyÈTE () nn 292, 294
AVoine dorée (À) 22m 906 Bryone (f) 227
AUZOÏA (T) ri 41 BUAGIÉA (M) mens. 539
Bugle (D) serres 600
Buglosse (f) 568
B Buglosse toujours verte (f) 569
Bugrane (P) sise 403
Baccharide (f) 710
Buis (M) 446
Baguenaudier (ma) 392
Buisson ardent (m) 370
Baldingère (f) 902
Bunias (mn) ses 256
Ballote (f) 598
Buplèvre (m) 506
BalSaMINe (D) ee ne 478
Butome (m) 783
Balsamite (f) 728
Barbarée (f) 257
Barbe-de-capucin (f) 754 C
Barbôn (mi) 895
Bardane (f) 742 Cabus (M) seras 283
Bardanétte () sans 900 Cakilier (mn) 285
Barkhausie (À) ses 775 Calamagrostide (f) 925
Basilic (M) 575 Calamagrostis (f) 82m 925
Bec-de-cigogne (m) 475 Calament (m) ..…......................... 585, 588
Belladone () ess 546 Calépine (f) 286
Belle-de-nuit (F) 123 Calla (M) screens 972
Benoîte (f) 344 Cällitriche (nm)... 604
Berce (f) :ssremmesensnmsnemems 524 Callune (f) 292
Berle (f) 512 Camarine (P) 2228, 297
Bermudienne (f) .…............................ 998 Caméline {fu 211
Bétoine (f) :esrerssesmesenennuns 596 Camérisier (M) 678
Bette (f) 165 Camomille () 723
Betterave (f) 165 Campanule () sms. 659
Bident:(M) sssssssemessnes 721 Canche (f) 909, 910
Bifora (M)... ne 505 Canneberge (f) .….............................. 295
Bistorte (f) 189 Capiliaire (Fm) 18
BI (nt) arroser 916 Capucine (f) 478
Blechnum (M) sis, 37 Cardaire drave (f) 280
Bois de Sainte-Lucie (m) 368 Cardamine (À) 2eme 262
Bois-gentil (M) 436 Cardére (D). 685
Boïis-joli (M) ss 436 GATEX (M) reesse 840
Botryche (m) 16 Carine (D) 22m. 741
Boucage (m) ..….................................. 511 Carotte (D) rene 525
Bouillon blanc (m) 620 Carthame (m) 754
Bouleau (f) 121 CALVL M) sms 510
Bourdaine (f) 455 Casque de Jupiter (m) 72
BOUTTACRE UT) serres 558 Cassis (M)... 310
Bourse-à-pasteur (f) 272 Catabrose (f) 946
Brachypode (m) 931 Catalpa (m) 653
Brize (f) 933 Catapode (m) ..…................................. 946
BTOME (M) ms areenmnens 938 CAUCANS (M) 2e 505
1158
Index alphabétique des noms français
1160
Index alphabétique des noms français
1162
Index alphabétique des noms français
Linaigrette (f) 828 Mélèze (mm) 50
Linairei(f) ss memes 630, 631 MÉiIOC (M) sssesrsseresmnemmemmenens 404
Lindernie (f) 634 Mélique (Écrans 930
Liparis (M) 1012 Mélisse (f) 589
LAS (M) sassreemnesneneneenens 983 Mélitte (f) 589
Liseron (m) 548 Melon (m} scene 228
Lis jaune (m) 990 Menthe (F) 575
Lis rouge (M) ss 990 Menthe-coq (f) 728
Listère (f) 1011 Mercufialé () sssssmremmsnmrmmemne 448
Littorelle (f) 610 Méringie (f) 128
Livèche (M) assises 499 Merisier (M) .................................... 369
Lobélie (f) 665 Métaséquoia (m) si
Loroglosse (M) ss. 1017 Mibora (M) 910
Lotier (mn) ssssssesemmenenemneuns 415 Micocoulier (M) 103
Lotier à gousse carrée (m) 416 Micrope (M) sms 710
Ludwigie (f) 427 Millepertuis (M) 199
Lunaire (À) screens 268 Millet (mm) 888
Lunetière (f) 276 Millet des bois (M) 902
Lupin (M) 392 Millet des oiseaux (m) 894
Luzetne: (À) sassrsernmnssssennse 405 Mimule (mm) 634
Luzule (f) 812 Miroir de Vénus (m) 664
Lychnis (M) 140 Moenchie:(f) seems 135
Lyciet(M) seen 544 Molène (f) 618
Lycope (m1) 575 Molinie (f) 901
Lycopode (m) 2,4 Montbrétia (mm) ses 999
LyYCOPSIdE CP): ssssresssemeenmmeneneen 569 Montie (f) 150
Lysimaque (f) 304 Morelle (f) 542
Moscatelline (f) 680
Mouron (M) 306
M Mouron des oiseaux (m) 130
Mousse fleurie (f) 312
Mâche (f) 684
Moutarde (f) 284, 285
Macre (f) ssscssssmenemmuscmmmuenes 426
Mufñlier à grandes fleurs (m) 632
Magnolia (M) 58
Mufñiier des champs (m) 632
Magnolier (M) 58
Muguet (M) ss, 984
Mahonia (M) sssssrsssssmemsusnenso 92
Mulgédie (f) 773
Maianthème (M) ssssssssisssssesssess 985
Mûriér (M) asssnssenenemnnemien 105
Maïs (m1) ............................................ 888
Muscari (M) sms 988
Malaquie CE) ssssssscsmsssmssacrensunens 132
Myosotis (M) 565
Malaxide (f) css 1012
MYPODRYILE (M) :rsssresranermuenense 421
Marisque (M) 840
Myrobolan (m) .…............................…. 368
Maroute (f) ...................................... 724
Myrtille (F) 295
MarrOnNier (M) srssssresenrenmesemmmnenne 462
Marrube (m) ...................................... 598
Massette (f) 968 N
MAtriC dir (E) ssserrsssresenmeennerenmene 725
Matteuccie (f) 28 Naïade (f) 794
Mauve (f) 209 Narcisse (M) screens 995
MÉAMPYTES (M): ssseseccremnmessmnensrs 637 Nard (M) 902
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