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Guide de rédaction des

rapports d’études techniques


(projets ENSIL-ENSCI ou stages en entreprise)

Rédacteurs :
Groupes « professionnalisation interne & externe » ENSIL-ENSCI

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1- Remarque préliminaire
Il existe des outils informatiques appelés « traitements de texte » qui permettent de faire
automatiquement :
 Les renvois
 Les tables des matières
 Une présentation homogène
 Des numérotations automatiques
 La correction orthographique
Les plus utilisés sont Word de Microsoft, LibreOffice/OpenOffice Writer, latex ,…

2- Principes généraux
Votre rapport est un acte de communication technique. La capacité à se faire comprendre et à
convaincre est une qualité essentielle pour un ingénieur. Quand vous mettez au point votre rapport,
vous devez penser à votre lecteur.
Cas d’une étude technique à l’ENSIL-ENSCI :
 Si c’est votre suiveur, il connaîtra bien le contexte de votre travail et devra pouvoir l'utiliser
lorsque vous serez parti. Il doit savoir retrouver précisément et rapidement l'information
technique ou le mode d'emploi dont il a besoin.
 Le rapport d’étude technique peut également vous servir lorsque vous postulez pour un stage.
Cas général :
 Si vous vous adressez à vos rapporteurs, il faudra expliquer votre travail à quelqu'un qui connaît
moins bien le contexte de votre étude technique. Votre lecteur doit alors comprendre précisément
et rapidement la nature du travail que vous avez fourni, comprendre votre démarche et les
résultats auxquels vous êtes parvenus.
 Votre rapport constitue également le premier document qui sera lu par les personnes devant
prendre la suite de votre travail. A partir de cette lecture, on doit donc savoir, d’où vous êtes parti,
où vous êtes arrivés et comment vous y êtes parvenu.

3- Structure
La structure du document doit être claire et faciliter une lecture et une compréhension rapides. Un
document technique doit pouvoir se lire vite et, comme un hyperdocument, permettre d'accéder à une
information directement sans nécessairement avoir lu les pages qui précédaient.

Le corps du rapport (hors annexes, introduction, …) ne doit pas dépasser 30 pages (nombre de page
fixée en spécialité).

Dans tous les cas (étude technique ENSIL-ENSCI ou stage), vous définirez de façon directe :
 le cahier des charges de votre travail,
 la méthodologie que vous avez déployée,
 ce que vous avez fait,
 les résultats que vous avez obtenus,
 une analyse de vos résultats.

Dans le cas d’une étude technique à l’ENSIL-ENSCI, vous définirez également :


 une analyse de votre gestion de projet,
 une analyse des impacts environnementaux induits par votre projet.

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Normalement, la structure du reste du document devrait être conforme à cette liste.

Votre rapport doit comporter :


 Une page de garde (1ère de couverture) dont vous avez la trame en section 11.
 d'éventuels remerciements : Ils s’adressent à l’ensemble des personnes qui ont participé au
déroulement de l’étude (non paginé)
 un sommaire (non paginé)
 une introduction, dans laquelle seront précisés les objectifs, le contexte du projet, la méthodologie
mise en œuvre ainsi qu’une vue de synthèse du système que vous avez développé 1 ou de la
démarche expérimentale que vous avez menée.
 Une étude bibliographique (éléments les plus pertinents de : précédents rapports, ouvrages de
référence,…). Cette étude bibliographique constitue l’état de l’art et représente le point de départ
de votre projet. Les données utilisées doivent être référencées dans le texte.
 le corps du rapport qui comprendra des paragraphes détaillant :
 les matériels et/ou méthodes mises en œuvre
 les résultats que vous avez obtenus,
 une analyse de vos résultats,
 une analyse de votre gestion de projet,
 une analyse des impacts environnementaux induits par les projets ainsi que les
éventuelles précautions prises pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
 une conclusion
 une bibliographie
 ensuite, selon les cas, on peut trouver : un index, un glossaire, une liste des tables, une liste des
figures, des annexes
 une rubrique « Développement durable/éthique/ santé et sécurité au travail », deux items sur trois
doivent être traités. Des informations complémentaires sont données à la rubrique 14.
 Une page de « dos » (4ème de couverture) comportant :
o le résumé du projet d’une dizaine de ligne (en français et en anglais)
o les mots clés (en français et en anglais)

Remarques d’ordre général sur la structure du document :


 Il ne faut jamais utiliser un plan chronologique (j'ai fait ceci puis j'ai fait cela …). Lorsque
vous avez suivi une impasse pendant un temps, vous la présentez en annexe.
 Ne mélangez pas descriptions, résultats d’essais, analyse et conclusions, ce sont des parties
distinctes.
 Conclusion : Il en faut une ! Ne vous contentez pas d’écrire des banalités : « au cours de ce
projet j’ai appris plein de choses ! », il faut :
 rappeler les objectifs de l’étude
 une synthèse des résultats obtenus par rapports aux objectifs initiaux
 des commentaires sur les difficultés rencontrées
 intérêt des résultats et perspectives
 une partie personnelle sur le projet
 Introduction
On termine toujours la rédaction par l’introduction.

4- Style
 Tout rapport doit pouvoir être photocopié.
 Le rapport devra donc être majoritairement en noir et blanc (niveaux de gris). Exception faite de
la page de garde, la couleur n'est tolérée que si elle est strictement nécessaire à la lisibilité d'une
1
Généralement, on utilise une vue « synoptique », présentation des entrées/sorties ainsi que l’ensemble des éléments
constitutifs (on peut par exemple utiliser la représentation SADT « Structured Analysis and Design Technic »)
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figure (dessins CATIA ou Solidworks, cartes électroniques, intensimétrie acoustique, etc...).
 Un exemple de la présentation souhaitée est visible présenté à la suite de ce document (cf. section
12)
 Le pied de page contiendra le numéro de page.
 L'entête contiendra le numéro et le titre du chapitre en cours.
 On doit être capable à la lecture de séparer le corps du texte de l’entête et du pied de page
 Le texte être écrit, de préférence, en :
 Times New Roman, taille 11, noir.
 Les paragraphes seront justifiés, avec une interligne simple ou comprise entre 1 et 1,5.
 Pour les titres de chapitres, on pourra utiliser différentes tailles de police, le paramètre « gras »
ou italique des majuscules (pas de couleurs, de polices fantaisies, ni de souligné).

5- Les figures
Ce sont des éléments de compréhension. Chaque figure a un numéro et une légende. On référence les
figures dans le texte de la façon suivante : « comme on le voit sur la Fig. 2 » ou « la chevillette maintient
la bobinette (Fig. 4) ».

Si une figure n’est pas citée dans le texte, c’est qu’elle ne sert à rien.

Les figures seront numérotées et intitulées légendées en Times New Roman, italique, taille 10, noir, et
insérées dans un tableau de deux lignes, selon le modèle suivant (le cadre du tableau, ici en trait mixte
pour l’exemple, doit être masqué) :

Figure 1 : Description de la figure

Dans les traitements de texte, les images doivent être insérées de la façon suivante : l’habillage doit être
choisi comme « aligné sur le texte ». Ceci verrouillera l’emplacement de la figure dans le document.

Une figure, si elle est copiée doit faire référence à la source dont elle est issue.

Lorsque vous insérez une photo dans un document de texte, sa taille ne doit pas dépasser 500ko. Ne
jamais insérer une image directement issue d’un appareil photo numérique en haute résolution.
Une résolution de 150 ppp2 est largement suffisante. Vous pouvez utiliser un logiciel comme « GIMP »
ou « paint » ou « irfanview » pour redimensionner vos images (en résolution et en taille) : utilisez les
formats compressés jpg, jpeg, png, tif.

Si vous utilisez des couleurs, il faut proscrire le jaune qui ne passe pas en photocopie.

Dans le cas de photographies prises au microscope, il est indispensable de préciser l’échelle.


S’il est nécessaire d’avoir des images en haute résolution, il faut les insérer sur le support
numérique fournit avec votre projet à votre tuteur.

Les graphiques doivent comporter des axes, des unités et doivent être en niveau de gris (ne pas faire de
référence à la courbe bleue mais à la courbe au trait épais, ou en trait pointillé, ou en trait mixte, ou celle
avec des triangles, des cercles, des étoiles…)

2
Pixels Par Pouce
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6- Les équations et expressions
Elles sont numérotées par un numéro entre parenthèses aligné à droite si on les utilise ensuite, par
exemple :
2 2
( x−x GPS ) + ( y− y GPS ) ≤d2 (α ) (6)

On pourra alors y faire référence en désignant le numéro de l'expression.

Exemple : La précision de la mesure (xGPS, yGPS) donnée par le GPS est notée d(α ) (6).

7- Les renvois
Comme au rugby, on ne fait jamais de référence vers l'avant (sauf pour les annexes) : tout ce dont on
parle a été défini avant qu'on en parle, sinon c'est que le plan de l'exposé n'est pas bon.
Un renvoi doit être précis : dire « comme on l'a vu précédemment » ne sert à rien !
Si on a besoin de faire un renvoi (moins on est obligé d'en faire, plus le texte est facile à lire), on se
servira de la numérotation qui apparaît dans la table des matières ou du numéro de page ou les deux.

Exemple : Conformément à l'organisation du service « travaux neufs » (cf. § 2.3, p. 11)

8- Les références bibliographiques


Elles doivent être précises et permettre au lecteur de retrouver facilement le document référencé.
Il s’agit de privilégier les ouvrages, articles scientifiques, rapports et thèses par rapport aux cours et sites
internet. Les références aux comptes rendus de projets sont tolérées mais réduites à leur minimum.

Tout élément bibliographique doit être cité dans le texte. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il ne sert à rien.

Dans le texte, une référence apparaît entre crochets. On peut indiquer l’ordre d’apparition de la référence
dans le texte : [5]. Il est également possible d’utiliser un référencement avec le nom de l’auteur (ou les
1ères lettres de nom) et l’année de publication : [NOM auteur – année]. Il faut bien sûr choisir une méthode
de référencement et utiliser la même pour l’ensemble du rapport.

Par exemple, « Les systèmes d’informations géographiques [BORDIN - 2002] sont des bases de données
… »

Dans la table de références, une référence est décrite par :

pour un livre : auteur(s), livre, éditeur, année (exemple : [BORDIN - 2002])

pour une revue : auteur(s), titre, revue, n°, pages, année (exemple : [LeBa02])

pour un hyperdocument : titre, adresse web, année (le titre doit permettre de retrouver
facilement l'information sur la page web par la commande
"rechercher cette page") (exemple : [Mob05]). On doit également
trouver la date de visite du site web.

pour une document interne : titre, auteur(s), page, année, codification et emplacement du
document.
Ce sont souvent des documents uniques dans une armoire bien
précise. On ne les référencera pas dans le rapport-école mais dans
le rapport entreprise.

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Pour une thèse : Auteur, titre, pages, mention de la thèse, discipline, lieu de
soutenance, année de soutenance, N° de la thèse.

Exemples :

[BORDIN - 2002] P. BORDIN, « SIG : concepts, outils et données », HERMES, Paris-France, 2002
[7] JANTON Pierre, Concept et sentiment de l’Eglise chez John Knox : le
réformateur écossais, Th : Théologie, Strasbourg 2, 1971, 3
[LeBa02] S. Lesecq, A. Barraud, « Une approche factorisée plus simple et numériquement
stable pour l'estimation ensembliste ellipsoïdale », Journal Européen des
Systèmes Automatisés, Vol 36, n°4, pp. 505-518, 2002
[Mob05] « Présentation du projet MOBIVIP », http://www-sop.inria.fr/mobivip, 2005 ;
visité le 10/09/2007
[DaCo05] R. David, P. Coopamah, « Simulateur de vol », rapport de projet ENSIL/MiX3,
2005-2006

9- Annexes
Les annexes servent à ajouter des informations qui seraient superflues dans le corps du document.

Si une information donnée en annexe est indispensable pour comprendre le rapport, c’est que sa place
n’est pas en annexe mais dans le corps de rapport.

Toutes les annexes doivent être citées dans le corps du document et expliquées rapidement par un
paragraphe.

Dans le cas spécifique d’un rapport de projet d’étude technique à l’ENSIL-ENSCI, les annexes
peuvent comporter :
 votre note de cadrage rédigée dans les 2 premières semaines de votre projet
 le découpage en tâches de votre projet (travaillé dans le cadre du cours de démarche projet du
tronc commun)
 le planning de l’étude

Exemples :

« L’annexe B présente la fiche technique détaillée du moteur que nous avons choisi en prenant en compte
les spécifications issues du cahier des charges présenté à la section 2. »

« L’annexe C présente l’ensemble des essais réalisés avec les courbes de mesures issues de
l’accéléromètre n°3 et les commentaires associés. Dans cette section, nous allons détailler l’essai N°4
respectant le plan d’expérience présenté à la section 3 »

10- Les programmes informatiques


Dans le corps du texte devront apparaître des algorithmes 3 (pseudo-code, représentation graphique,
grafcets, ...). Généralement, on utilise du pseudo-code 4 pour le détail des algorithmes et des
représentations graphiques pour les aspects généraux.
Les programmes informatiques (le code) seront insérés en annexe si nécessaire, généralement, un
exemple suffit.
3
Construction d’un programme informatique : Algorithme puis commentaires puis codage.
4
Le pseudo-code et les représentations graphiques permettent de représenter les programmes indépendamment du
langage utilisé.
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Quelques lignes peuvent éventuellement être présentes dans le corps du document pour montrer quelque
chose de particulier.

Tout programme doit être commenté et les fonctions doivent commencer par un en-tête.

Dans le cadre d’une étude technique ENSIL-ENSCI, l’ensemble des programmes est à fournir en format
informatique sur le CD du projet ou à déposer sur un espace dédié sur Community ENSIL-ENSCI.

Exemple pour un programme C :

//*----------------------------------------------------------------------------
//* Nom du projet
//*----------------------------------------------------------------------------
//* File Name : main.c
//* Object : main application written in C
//* Creation : Etudiant_lambda 16/Jun/2004
//* Modification : Etudiant_theta 18/06/2008
//*----------------------------------------------------------------------------
// Include Standard files
#include <stdio.h>
/* Global constants */
#define DISTANCE 10.2 //[km]
/* Global variables */
Double variable ;

// prédéclaration des fonctions


double ma_fonction_calcule_la_vitesse ( double entree1, double entree2)

//*--------------------------------------------------------------------------------
//* Function Name : fonction principale
//* Object : point d’entrée du programme
//*--------------------------------------------------------------------------------
void main()
{
double vitesse;
vitesse = ma_fonction_calcule_la_vitesse(DISTANCE,3);
}

//*--------------------------------------------------------------------------------
//* Function Name : ma_fonction_calcule_la_vitesse
//* Object : calcul de la vitesse
//* Input Parameters : double entree1 // la distance en [km]
double entree2 // le temps en [s]
//* Output Parameters : double sortie // la vitesse en [km/s]
//*--------------------------------------------------------------------------------
double ma_fonction_calcule_la_vitesse ( double entree1, double entree2)
{
double sortie;
sortie = entree1/entree2;
return (sortie);
}

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11- Format imposé de la page de garde

< logo de l’entreprise partenaire (éventuellement) >

Etude technique (ou stage)


Xième année d’Ecole d’Ingénieurs
20xx / 20xx

Titre de l’étude
< photo ou dessin
illustrant votre projet >

Etudiants : < noms des étudiants en charge du projet>


(un seul nom dans le cas d’un stage)
Encadrants Ensil-Ensci : < nom du ou des suiveurs>
(si étude technique ENSIL-ENSCI)
Encadrants entreprise : < dans le cas d’une étude technique avec une
entreprise ou d’un stage >

Spécialité : < indiquer la spécialité>


< ajouter le logo spécialité>

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12- Exemple d’une page de rapport

2.4.3. Reconception du ressort

L’étude qui suit a été réalisée en fonction des paramètres actuels du système :
 α (pente du plan incliné) = 8 %
 f (coefficient de frottement bronze sur acier graissé) tel que : 0,08 ≤ f = tan φ ≤ 0,12.

2.4.3.1. Effort à développer sur le coin au blocage 

Les coins ont été étudiés et réalisés pour bloquer des coulants de 2 à 2,5 tonnes mais sans
coefficient de sécurité : c’est-à-dire que dès que l’effort de blocage diminue à cause de l’usure du
système, le coin n’est plus à même de supporter le poids du coulant. Tout repose alors sur la deuxième
sécurité au niveau du circuit hydraulique d’équilibrage. Par la suite, nous considérerons donc un coulant
fictif de 4 tonnes. Pour ce faire, il suffit conformément à l’étude mécanique du coin de doubler l’effort du
ressort appliqué dessus au blocage :

P=tan ( φ )∗‖⃗
F ressort‖ (7)

Ainsi, si l’on se reporte aux valeurs de l’effort du ressort données partie 2.2.2. «  Influence des
coefficients de frottement bronze sur acier graissé », nous avions pour un effort de blocage de 2 tonnes :

F ressort 1 (blocage) = 6828 N pour f = tan φ = 0,12


F ressort 2 (blocage) = 10129 N pour f = tan φ = 0,08

Figure 12 : Dessin du bloqueur

En ce qui concerne le diamètre extérieur de passage, la dimension limitatrice par rapport au dit
centre des rondelles est la distance entre celui-ci et le coulant comme montré sur la vue du bloqueur  (cf.
figure 12). Les rondelles devant être placées dans un carter pour être fixées sur le corps du bloqueur, il
faut prévoir au moins 3 mm de matière autour des rondelles pour ce carter plus 1 mm de jeu fonctionnel
entre ce carter et le coulant. D’où la valeur maximale du diamètre extérieur des rondelles :
D ≤ 2 . (24,5 – 3 – 1) = 2 . 20,5 ⇒ D ≤ 41 mm.

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13- Logos des spécialités de L’Ecole :

Céramique Industrielle

Génie de l’Eau & Environnement

Electronique & Télécomunications

Matériaux

Mécatronique

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14- Développement durable/éthique/ santé et sécurité au travail
(Description d’au moins 2 items sur 3)

Quelques questions à se poser :


-Les fiches de sécurité pour les équipements utilisés sont-elles consultées ? Les risques (électriques,
chimiques, etc.) sont-ils identifiés ?
-Les fiches H&S produits pour les produits chimiques sont-elles consultées ?
-Les EPI sont-ils portés ?
-La législation du travail est-elle bien respectée (horaires, travail isolé, rémunération) ?
-Des démarches visant à promouvoir le développement durable et l’éthique sont-elles engagées dans la
structure (recyclage, amélioration continue, gestion des fluides, maintenance) ?
-la thématique étudiée s’intègre-t-elle dans une démarche DD (économie d’énergie, de matières
premières, de transport) ?
-Quelles sont les politiques de la structure sur les thématiques de la parité homme/femme, de la
coopération Nord-Sud, de l’ergonomie des postes de travail, etc. ?
-La structure applique-t-elle le principe de précaution ?
-Les travaux cités sont-ils bien référencés (éthique scientifique pour éviter le plagiat) ?

Des références :
Les techniques de l’ingénieur-rubrique ingénierie et responsabilités

Des exemples :

Ex. 1 : Hygiène et sécurité autour de la manipulation des matières premières


La réalisation de ce projet nécessite l’utilisation d’équipements de protection individuels (EPI), en
particulier lors de la préparation des pâtes argileuses ou du mortier cimentaire.
Les MPA sont fournies à l’état de poudre nécessitant le port d’un masque lors de leur manipulation pour
éviter l’inhalation de particules fines.
Le port de chaussures de sécurité est également indispensable pour l’utilisation du malaxeur MRL5
(RMC). Le nettoyage de cet appareil nécessite son démontage et entraine un risque d’écrasement par
les pièces en acier le constituant.
L’ensemble des manipulations nécessite l’utilisation d’une blouse en coton pour éviter tout risque
associés aux substances présentes au laboratoire mais également pour éviter le transport des poudres
utilisées.

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Ex. 2 : Point sécurité

Chaque manipulation au cours de ce PRI a nécessité la prise de mesures de sécurité particulières et le


port d’EPI spécifiques.
Toute entrée dans les laboratoires n’a pu se faire sans le port, a minima, de la blouse, d’un
pantalon et de chaussures fermées et avec cheveux attachés. La manipulation d’acides et de bases s’est
faite sous sorbonne, avec le port de gants adaptés au type de produit manipulé et de lunettes de
protection.
La manipulation de poudres, quelles qu’elles soient, s’est faite avec le port systématique d’un masque de
type FFP3.
Les défournements à 1450°C lors de la trempe à l’air se sont accompagnés du port de la tenue de
protection aluminisée (cagoule, gants, veste, guêtres) et d’une visière adaptée pour protéger les yeux du
rayonnement des réfractaires.
Les éprouvettes de ciment ont été manipulées avec des gants du fait de leur pH basique. Toute
manipulation liée aux essais mécaniques (rectification et compression) a été réalisée avec le port de
lunettes de protection contre les projections d’éventuels éclats de ciment.

Préalablement à la manipulation d’appareils utilisant une source à rayons X, une formation sur les
risques liés aux rayonnements ionisants a été délivrée aux utilisateurs.

Ex. 3 : Santé et sécurité

Dans une carrière, la protection à la fois des hommes et de l’environnement est une problématique à
part entière.
Tous les employés portent les EPI (Equipements de Protection Individuelle) : casques (avec lunettes de
protection intégrées), bouchons d’oreilles moulés, chasubles réfléchissantes, chaussures de sécurité.
L’entreprise est certifiée ISO 14 001. Cette norme concerne le management environnemental. Elle
repose sur le principe d’amélioration continue de la performance environnementale par la maîtrise des
impacts liés à l’activité de l’entreprise.
L’entreprise est également au niveau 4/4 de la Charte Environnement des Industries de Carrière.
Durant mon stage, l’entreprise a été inspectée par la DEAL (Direction de l’Environnement, de
l’Aménagement du Logement). Cet organisme a procédé à des contrôles environnementaux (émissions
de poussières, …).
Par ailleurs, l’organisme AGEOX est venu vérifier l’application des normes de sécurité sur le site.

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