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Centre des Sciences Humaines

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Formation par alternance GC et GM

LE RAPPORT
Rapport thématique
 L’entreprise et ses métiers
 Qualité
 Étude de marché…
Rapport d’activité
Rapport de fin d’études
Etc.

Source image : http://www.apformation.com/parcours_metiers/dessinateur-mecanique.html

Mise à jour 2020

Équipe des enseignants en Expression-Communication


du Centre des Sciences Humaines de l’INSA Toulouse
valerie.dupuy@insa-toulouse.fr
marie-noelle.casals@insa-toulouse.fr
I- PRÉSENTATION DU RAPPORT : ASPECTS FORMELS
La présentation ne fait pas l’essentiel du rapport, et ne prend pas le pas sur le contenu. Cela dit, elle est
importante, car c’est elle qui assure la clarté et la lisibilité de votre travail.
Elle obéit également à un certain nombre de règles et de conventions qu’il est nécessaire que vous
maîtrisiez : ces conventions s’appliquent (à de légers détails près) à toutes les formes de rapport que
vous aurez à produire par la suite, dans vos études ou votre vie professionnelle.

1. Longueur du rapport
La longueur du rapport est fixée à 15 pages (rapport « L’entreprise et ses métiers », rapport d’activité).
A vérifier auprès de votre tuteur et/ou sur la lettre de cadrage du département.
On prend en compte uniquement les pages paginées (couverture, page de garde, sommaire, annexes
n’entrent pas en ligne de compte).

2. Pagination
On pagine de la première page de l’introduction à la table des annexes, qui est la dernière page (s’il
n’y a pas de table des annexes, la dernière page est celle de la dernière rubrique dans l’ordre donné ci-
dessous).
Le numéro de page figure de préférence en bas de page (au centre ou à droite), en chiffres arabes.
Le sommaire, placé obligatoirement au début du rapport, ne fait pas partie des feuillets paginés.

3. Présentation matérielle du rapport


Le format utilisé est le format A4 vertical.
Veillez à laisser des marges suffisantes, en haut et en bas, à droite et à gauche.
Selon les cas, le rapport peut être demandé :
 au format PDF
Renseignez-vous pour savoir s’il y a une limitation quant à la taille du fichier, ainsi qu’un format
d’enregistrement spécifique.
 en version papier
Le rapport est dans ce cas impérativement relié, il est protégé par une feuille de plastique transparent
au début, et s’achève par une feuille cartonnée vierge. Pour le corps du rapport imprimé, on n’utilise
que le recto des feuilles (pas d’impression recto-verso).

4. Illustrations
Elles peuvent être de différente nature, mais toujours de bonne qualité. Photos, plans, courbes ou
schémas doivent être à la fois clairs, bien lisibles (on évite les visuels flous, les écrits trop petits, les
légendes incomplètes, les scans illisibles), et parfaitement compréhensibles.
Toutes les illustrations doivent comporter :
 une légende qui indique leur contenu,
 les références indiquant la source. Le référencement des illustrations se fait soit en dessous en
petits caractères, soit en note, soit en numérotant les images et en créant à la fin une table des
illustrations, qui regroupera toutes les références.

Essayez de ne pas exagérer quant au nombre et à la taille des documents iconographiques


(impression de remplissage) ; mais évitez aussi de proposer plusieurs pages de textes sans aucune
illustration. L’image vient aérer la page, et « donne à voir » de façon plus immédiate ce dont vous
parlez.
Pensez à réunir des documents (iconographiques, statistiques, etc.) pendant le stage
graphiques, organigrammes, fiches de poste, fiches qualité, plans…). Si votre entreprise ne dispose pas
de ce type de documents, ou pour compléter, réfléchissez à ceux que vous pouvez construire vous-
mêmes (histogramme, graphique à partir de chiffres, camemberts simples, photographies, schémas
explicatifs, plan...).
Veillez à varier les documents proposés : graphiques, photos de chantier, réalisations avant-
après, outils de travail, captures d’écran, tableaux comparatifs, diagrammes, schémas synthétiques…

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Veillez à une bonne intégration de l’illustration dans la page de texte : les images seront de
préférence centrées dans la largeur de la page, sans texte sur les côtés. Évitez de couper un paragraphe.
Veillez à la bonne mise en page des illustrations : une image ou un schéma en pleine page A4 peut se
réduire, se refaire, ou bien trouver place en annexe.
Enfin, une illustration n’a pas un but purement décoratif, elle doit apparaître au moment où
elle a un rapport direct avec le contenu de votre rapport, et où elle éclaire le contenu. N’hésitez pas à
exploiter vos visuels dans le cours de la rédaction, à les commenter. Seuls, ils ne sont pas forcément
parlants.
Taille des images : veillez à compresser à l’avance vos images afin de ne pas surcharger le
fichier.

5. Couleurs
Elles rendent la présentation plus agréable, notamment pour mettre en valeur les titres et sous-titres,
dans le sommaire (la lisibilité du sommaire est un point important), puis dans le corps du rapport.

6. Police
Choisissez une police simple où tous les caractères sont parfaitement lisibles. Times New Roman est
la police utilisée la plus fréquemment, elle convient très bien.
Taille conseillée : 12. Interligne : simple.

7. Titres et sous-titres
Créez toujours un saut de page lorsque vous changez de grande partie.
Jouez sur la taille des titres, le gras, les couleurs, pour bien rendre visibles la hiérarchie des titres.
Numérotez toutes les parties et sous-parties. On peut numéroter de deux manières : I, 1, a..., ou bien
(préférable) I.1, I.2, I.3.1...etc.
Veillez à ne pas laisser de titres en suspens au bas d’une page : insérez un saut de page pour basculer
vers la suivante.

8. Annexes
Contrôlez leur pertinence : elles doivent apporter vraiment quelque chose au rapport, inutile de les
multiplier abusivement.
Vérifiez si certains documents courts ne seraient pas mieux placés à l’intérieur du développement
plutôt que dans les annexes (quitte à en réduire le format ou à les simplifier par exemple). L’annexe
est toujours lue après le rapport, elle n’a donc pas le même intérêt qu’un document intégré au moment
où il apporte précisément une information dans le développement.
Vérifiez que chaque annexe est compréhensible et qu’on en tire bien quelque chose. Légendez et
expliquez ce qui peut l’être. On évitera l’annexe « brute », sans commentaire ou légende. N’hésitez
pas à rédiger un commentaire dans votre annexe, pour faire ressortir les points-clefs, attirer l’attention
sur ce qui est important, expliquer tel ou tel point… l’annexe devient alors le prolongement plus
développé de tel ou tel point évoqué plus rapidement dans le rapport.

9. Notes de bas de page


A créer facilement sous Word avec « Références »/ « Insérer une note de bas de page ».
Elles permettent de préciser ou définir un terme, ou bien de renvoyer
-à une autre partie du développement (cf. supra, p. 14, cf infra, chapitre II),
-au lexique ou à la bibliographie (voir Lexique, p. 17)
-ou à un document présenté en annexe (cf Annexe 3).

Attention : toutes les citations doivent être référencées selon la norme qui vous a été indiquée lors de
la formation Bib’INSA.

10. Charte graphique


La charte graphique est le document qui définit les éléments (logo, couleurs, mise en page) qui
constituent l’identité graphique d’une organisation, d'un projet, d'une entreprise, d’une école.
Le but : donner une cohérence visuelle à tous les documents émis dans le cadre de cette organisation.

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Un rapport rédigé dans le cadre de votre formation INSA doit donc respecter la charte graphique INSA
(même chose pour une entreprise). Cette charte, par définition, n’est pas modifiable : couleurs,
emplacement des logos, police de caractères doivent être conformes à la charte élaborée par
l’établissement.
Le logo et la charte graphique INSA sont disponibles sur l’intranet administratif (GEDIT), rubrique Outils de
communication/Les modèles/Charte graphique
https://gedit.insa-toulouse.fr/nuxeo/nxpath/default/intranet-admin/6%20-%20Outils%20de%20communicat/Les%20mod
%C3%A8les/Charte/Utilisation%20de%20la%20charte@view_documents?tabIds=%3A&conversationId=0NXMAIN1

11. Liste des éléments et rubriques qui composent un rapport de stage


Ils sont présentés ici dans l’ordre où ils doivent apparaître dans le rapport. Cet ordre fait partie des
conventions, et doit donc être respecté. Si certaines rubriques ne vous concernent pas (les éléments
facultatifs sont signalés par un astérisque *), vous pouvez bien entendu les omettre, en passant à la
rubrique suivante et en respectant l’ordre indiqué.
Chacun des éléments ci-dessous doit être séparé par un saut de page. Il est hors de question par
exemple de faire commencer la partie I sur le même feuillet que l’introduction.

PAGE DE COUVERTURE
La page de couverture doit permettre l’identification complète et immédiate du document. Elle doit
donc contenir un certain nombre d’informations que vous pouvez organiser comme vous le souhaitez,
mais de façon très claire.
 votre prénom et votre nom (en majuscules)
 votre numéro de promotion, l’année universitaire
 votre département de rattachement,
 le cadre dans lequel ce stage a été effectué : en l’occurrence l’INSA de Toulouse (nom, adresse
postale, logo actualisé doivent figurer sur la couverture, dans le respect de la charte graphique)
 le type de document (rapport d’activité, rapport thématique…)
 le titre du document (exemple : Les différents postes attachés au bureau d’études dans l’entreprise
Baret, Mon activité en tant que chef de chantier dans l’entreprise C.A.T.)
 la date de soutenance (exemple : Date de soutenance : 12 janvier 2020)
 l’entreprise : nom, service ou département s’il y a lieu, adresse postale
 éventuellement, une illustration (photo, dessin, logo), obligatoirement en rapport direct avec
l’entreprise.

PAGE DE GARDE
Elle reprend exactement la page de couverture, mais sans photo.

PAGE BLANCHE
Elle sépare les informations liminaires du corps même du rapport.

NOTE DE CONFIDENTIALITÉ *
Certaines entreprises souhaitent que les données figurant dans le rapport restent confidentielles. Le
rapport ne pourra donc pas être communiqué à quiconque souhaiterait le consulter.
Deux choses à faire :
1. Intégrer une demande écrite de confidentialité émanant de l’entreprise au début de votre
rapport
2. Rédiger vous-même une note de confidentialité en début de rapport
Exemple : La diffusion de ce document est limitée aux responsables du stage. Sa consultation par d’autres
personnes est soumise à l’autorisation de l’entreprise XY.
ou : Le présent rapport est classé confidentiel. En conséquence, la divulgation de son contenu à une personne
extérieure au corps professoral de l’INSA ou à une personne extérieure à l’entreprise XY est interdite.

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REMERCIEMENTS *
Adressez vos remerciements aux personnes qui vous ont permis de réaliser votre stage et à celles qui
vous ont aidé, directement ou indirectement, dans votre travail.
Rédigez-les de façon sobre et concise (évitez le trait d’humour, les envolées lyriques, etc...).
Veillez à orthographier correctement les noms des personnes citées, et à préciser leur rôle et leur
fonction.
A retenir au passage : l’abréviation de Monsieur est M.
Madame est Mme
Mademoiselle est Mlle
Messieurs est MM.

RÉSUMÉ EN FRANÇAIS

ABSTRACT EN ANGLAIS
On les placera ici, l’un en dessous de l’autre, au début du rapport.
(A noter : dans d’autres cas le résumé et l’abstract peuvent se placer sur la 4e de couverture).

SOMMAIRE
Il présente dans l’ordre tout ce qui est dans le rapport (bibliographie et table des annexes comprises).
Un sommaire n’est pas un simple plan, il doit présenter toutes les subdivisions (parties, sous-parties,
sous-sous-parties). C’est la liste des titres de chapitres et des titres de toutes les subdivisions, sans
oublier la page correspondante (afin qu’on puisse se reporter directement à tel ou tel point du rapport).

Le sommaire est ce qui sera lu en premier. Il doit renseigner rapidement le lecteur sur la structure du
rapport et son contenu.
Il faut donc le rendre le plus clair possible, et hiérarchiser visuellement les différents niveaux de
structure (jouez sur la taille des caractères, les tabulations, les caractères gras, éventuellement les
couleurs). On doit voir les grandes parties du premier coup d’œil. La qualité et la précision des titres
sont également à soigner.

INTRODUCTION
Elle commence à la page 1 du rapport, c’est le premier feuillet paginé.

PARTIE I...etc.
Chaque changement de grande partie nécessite un saut de page.

Pour chaque grande partie, pensez à rédiger une mini-conclusion qui synthétise les points à retenir
avant de passer à la suite. Cette mini-conclusion doit se distinguer du reste du texte, par un encadré, du
gras ou une couleur, par exemple.

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE*
Elle permet d’indiquer toutes les sources (ouvrages, dossiers, articles, sites internet...) que vous avez
utilisées pour votre rapport, de façon suffisamment précise pour qu’un lecteur intéressé puisse les
retrouver sans peine.
Les références figurent de manière organisée,
 par genre (ouvrages, rapports, articles, sites...),
 ou par thème (souvent beaucoup plus utile pour le lecteur).

Des informations sur les normes bibliographiques en vigueur sont accessibles sur le site de Bib’INSA.
Utilisez les normes présentées lors de la formation Bib’INSA en début d’année. L’utilisation de
ZOTERO est vivement conseillée.

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LEXIQUE*
Peuvent y figurer : noms propres, mots techniques, termes scientifiques spécialisés, symboles, sigles et
abréviations ...
Le lexique récapitule, par ordre alphabétique, ordre d’apparition ou par thèmes, des termes qui
n’appartiennent pas au vocabulaire courant, et que vous avez utilisés dans votre rapport. Il est donc
logique que ces termes soient signalés au cours du rapport : une note de bas de page peut renvoyer au
lexique (exemple : Voir Lexique p. 20).
Rien n’interdit de doubler : la note de bas de page donne alors directement la définition (c’est plus
pratique pour le lecteur), et le lexique sert simplement à récapituler tous les termes techniques à la fin.

TABLE DES ILLUSTRATIONS *


La table des illustrations recense les différents documents graphiques. Elle suit l’ordre dans lequel ils
apparaissent dans le rapport. Elle indique pour chacun la référence précise. Elle indique également à
quelle page se trouve l’illustration.

TABLE DES ANNEXES* (obligatoire s’il y a des annexes, bien sûr !!)
C’est le dernier élément du rapport proprement dit, et donc le dernier élément à figurer dans le
sommaire.
La Table des annexes indique la liste des annexes que vous fournissez, en indiquant obligatoirement
trois choses :
le numéro de l’annexe,
le titre de l’annexe (suffisamment précis),
la page à laquelle commence l’annexe.

Pour les annexes, on choisira une pagination distincte du système de pagination classique (1, 2, 3...) du
rapport, afin de bien marquer que les annexes sont différentes du corps du rapport.
exemple : Annexe I : Plan du site de l’usine ABCD de Dieppe................p. A1
Annexe II : Modèle d’un bon de commande............................p. A3

ANNEXES*
Les annexes n’appartiennent pas à proprement parler au rapport.
Elles peuvent bien entendu figurer à la suite du rapport dans le livret relié. Il arrive, lorsqu’elles sont
volumineuses, qu’elles se présentent comme un livret à part ; sur un rapport court ce n’est pas
nécessaire.
Une annexe peut s’étendre sur plusieurs pages.
Chaque annexe comporte obligatoirement :
 en haut (format portrait) : un titre, un numéro
 en bas : un numéro de page
L’annexe peut éventuellement se présenter au format paysage (la feuille A4 est prise dans le sens
horizontal), mais le titre, lui, sera toujours lisible à la verticale.
Les annexes se présentent de préférence dans l’ordre de leur mention dans le cours du rapport. Comme
pour le lexique, une note de bas de page renverra à l’annexe au moment le plus pertinent.
exemple : 1. Voir Annexe III, page A5.

Nature des annexes : elles apportent des informations plus détaillées, elles complètent le rapport
avec des éléments qui peuvent éclairer le lecteur de façon plus détaillée sur le fonctionnement de
l’entreprise, ou sur tel ou tel aspect du stage.
Les annexes peuvent être aussi bien des documents iconographiques (schémas, photos, plans,
dessins...), des questionnaires ou fiches, que des paragraphes rédigés, qui développent une explication
sur un point précis. Cela peut être aussi un document iconographique trop volumineux, que vous
n’avez pas pu insérer de façon satisfaisante dans le rapport.

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II- RÉDACTION DU RAPPORT

Un rapport, comme tout document destiné à être transmis (lettre, CV, note de service, courrier
électronique…), et préparé sur une longue période (ce ne sont pas des notes improvisées), doit être
irréprochable, et ne comporter ni fautes d’orthographes, ni erreurs syntaxiques, ni fautes de frappe. La
ponctuation et l’accentuation ne doivent comporter aucune incorrection.
Ce caractère extrêmement soigné de la forme correspond à deux nécessités :
 assurer la crédibilité de votre travail (et la vôtre, par la même occasion)
 permettre une lecture fluide, au cours de laquelle on ne va pas buter sur telle ou telle faute.

Orthographe : utilisez le correcteur d’orthographe (c’est une première étape indispensable, mais qui
reste insuffisante). Vérifiez les mots dont vous n’êtes pas sûrs dans un dictionnaire. Faites relire votre
rapport par une ou deux personnes minimum. Un laisser-aller sur ces aspects sera toujours très mal
perçu…

Syntaxe : elle doit être claire. Faites des phrases assez courtes, évitez les subordonnées multiples,
sachez mettre un point plutôt qu’une virgule ou un point virgule.

Accentuation : n’oubliez pas les accents, sur les minuscules mais aussi sur les majuscules (exemple :
RÉPARTITION DES SALARIÉS).

Interdisez-vous toute familiarité. Le terme « boîte » au lieu d’entreprise, par exemple, n’est pas
acceptable.
Imposez-vous l’usage d’un vocabulaire technique précis. Remplacez notamment les noms de marques
par le nom réel du matériel ou de la technique par exemple (les engins de chantier, par exemple, sont
souvent nommés par leur marque au lieu de leur nom générique : dites « un chariot élévateur » ou « un
transpalette » plutôt que « un Fenwick » ).

Les abréviations (télé, prof, améliora°, 2 ingénieurs…) sont strictement interdites.


Seules les dates et les gros chiffres (28 juillet, 2 millions, 356 000 euros…) apparaissent sous la forme
de chiffres, le reste (cinq départements, trois techniciens…) s’écrit en toutes lettres.

Essayez d’être toujours précis : évitez les mots très vagues (« on range des choses »…), trouvez le
mot le plus précis possible pour désigner une action ou un objet. Même chose dans vos explications,
tout doit être clair, parfaitement explicite et compréhensible par tous.

Ponctuation :
 Espace après tous les signes de ponctuation
 … avec une exception pour la parenthèse (un espace à l’extérieur, pas d’espace à
l’intérieur de la parenthèse)
 Espace avant les signes de ponctuation doubles ( : ; ? !)
 Les trois points de suspension fonctionnent comme le point (pas d’espace avant, un
espace après).
N’oubliez pas les tirets : c’est-à-dire, peut-être, vis-à-vis, au-delà…

Titres et sous-titres : tous les titres doivent exprimer une idée, claire et explicite, et non une vague
orientation. Proscrivez les titres vagues et peu informatifs.
Exemple :
au lieu d’écrire I. Description de l’entreprise
III. Activités de stage (contenu quasi-nul, et pas du tout personnalisé),
écrivez : I. L’entreprise XY, leader dans le secteur de l’agro-alimentaire
III. Mes fonctions de stagiaire : l’emballage et l’étiquetage pour l’exportation
(là, vous caractérisez l’entreprise, ou votre tâche, et le titre a une utilité)

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En-tête et pied de page
Ils peuvent permettre d’identifier toute page du rapport en dehors de son contexte, et constituent une
finition appréciable dans la mise en page. L’inconvénient est qu’ils alourdissent considérablement la
présentation (surtout si vous utilisez aussi des notes de bas de page). A vous de juger ce qui est utile
ou pas.
L’en-tête peut comporter le logo INSA, le logo de l’entreprise, le titre du document. Le pied de page
peut comporter votre nom. Demandez-vous s’il est indispensable de faire courir par exemple le mot
« rapport » sur 15 pages : c’est parfois superflu.

Structure : chaque partie du rapport doit être fortement structurée en sous-parties assez courtes. Pour
chaque question abordée, on crée une sous-partie numérotée avec un titre clair et informatif. Pas de
longs développements qui aborderaient successivement plusieurs points : une sous-partie pour chaque
idée. C’est un écrit professionnel, tout doit être visible et clair.

Conclusions intermédiaires :
Évitez de terminer une grande partie de façon abrupte ou sur un détail. Un paragraphe conclusif
(quelques lignes) vous permet de tirer un bilan de la partie que vous venez de développer, de dégager
les points principaux à retenir.

III- CONTENU DU RAPPORT : PISTES

Résumé en français
Un résumé de qualité doit permettre au lecteur d’identifier rapidement l’essentiel du contenu. Il doit
être attractif car il constitue le premier contact du lecteur avec le rapport. Attention : ce n’est pas une
introduction, son rôle n’est pas d’annoncer quelque chose qui va venir, mais de résumer quelque chose
qui existe déjà (votre rapport). Il énonce donc des conclusions.
Un résumé ne doit pas dépasser 250 mots, chaque mot doit donc être pesé.
Le résumé décrit un travail terminé, il utilise donc les temps du passé.
Le résumé doit être un condensé du rapport. De ce fait, il doit être rédigé à la fin.
Il doit fournir un aperçu de chaque étape principale du rapport : introduction (définition des objectifs),
matériel et méthodes, résultats et discussion (conclusion).

Résumé en anglais : abstract


L’abstract est un résumé synthétique en anglais du rapport, qui obéit aux mêmes règles que le résumé
en français, et dispense le même contenu. Cependant, le résumé en anglais n’est pas une traduction
mot à mot du résumé rédigé en français. Il s’agit d’un texte respectant la construction anglaise des
phrases, en conservant le sens du résumé rédigé en français.

La question du PLAN
Attention ! Il n’existe aucun plan-type pour un rapport, ni de modèle uniformisé.
Les indications sur le contenu que vous pouvez trouver ici ou dans des manuels ont simplement valeur
d’exemple, ce n’est pas un « modèle » à suivre, mais plutôt une source d’idées dans laquelle vous
pouvez puiser pour construire votre propre rapport
Nous indiquons ici en vrac les éléments qui PEUVENT trouver place dans votre rapport, à vous de
juger de ce qui est pertinent à tel ou tel endroit de votre travail. Bien entendu, tout le contenu doit être
rédigé et organisé en sous-parties et paragraphes, et non pas simplement listé comme ici…

Pistes possibles pour l’introduction


 Contexte dans lequel s’inscrit ce sujet (stage, apprentissage, secteur d’activité, entreprise
concernée…)
 Problématique liée au sujet
 Objectifs que vous vous fixez dans ce rapport
 Annonce du plan

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À propos de la rédaction du rapport en général :
N’éludez pas forcément les aspects négatifs, mais évitez les points de vue négatifs sans profondeur.
On attend de vous une analyse, et non un jugement de valeur. Si vous avez relevé des
dysfonctionnements, rencontré des problèmes, ou si vous avez été déçu par tel ou tel aspect, dites-le,
mais essayez toujours d’en tirer quelque chose de constructif. Apportez des suggestions, faites de
propositions, réfléchissez sur les raisons de tel ou tel problème et les remédiations possibles.
Cette analyse peut aboutir vers une vision prospective, tournée vers l'avenir : quelle image retirez-vous
du monde du travail / de votre thématique de travail ?

Conclusion
Elle doit être relativement étoffée. N’hésitez pas à la structurer éventuellement en petits paragraphes.
La conclusion doit dresser bilan analytique de votre travail.
Construisez un point de vue personnel, une appréciation réfléchie de ce que vous a apporté votre
expérience en entreprise ou vote recherche : des compétences théoriques ? des compétences pratiques,
techniques ? des connaissances affinées dans un domaine ? une nouvelle appréhension des réalités du
travail? des prises de conscience ? une réflexion personnelle sur la vie professionnelle ? une
motivation personnelle ? Que retirez-vous de ce travail ? Etablissez un parallèle entre le bilan définitif
et les attentes que vous aviez au départ : qu'est-ce qui s'est vérifié ? Qu'est-ce qui s'est avéré différent ?
A quoi n'aviez-vous pas pensé ? Quelles ont été les découvertes et surprises ?
Essayez de situer votre rapport dans une perspective plus large, celle de votre formation : quelle place
a-t-il, vers quoi va-t-il, que suscite-t-il comme envies futures ?

FOCUS SUR LE RAPPORT THÉMATIQUE


NB : Les objectifs et le contenu détaillé de chaque rapport sont détaillés dans une lettre de cadrage, à
votre disposition sur Moodle.

OBJECTIF :
L’objectif de ce travail est double :
• rédiger un écrit sur une thématique en particulier (par exemple, la passation de marché) que
vous devez connaître et sur laquelle vous devez avoir réfléchi de façon personnelle
• vous donner l’occasion en début de parcours de formation d’approfondir votre connaissance
de votre activité, et de son contexte (entreprise, service…).
TAILLE : Il est composé de 15 pages (à vérifier avec le tuteur).
CONTENU :
Il doit comporter des exemples concrets, et être basé sur les informations récoltées en entreprise. Pour
ce faire, appuyez-vous à la fois sur un travail analytique de votre activité au quotidien ainsi que sur les
informations que vous pourrez récolter auprès de vos collègues. Posez des questions, menez des
entretiens, rassemblez des documents aussi bien dans votre service que dans des services associés.
Appuyez-vous sur la méthodologie de recherche d’informations suggérée en TD1, et faites en amont
un planning d’entretiens ou phases de documentation.
Soyez le plus clair possible, en intégrant notamment des schémas d’illustration, des graphiques…
Ne restez pas sur des constats (il existe tel métier, la fiche de poste comporte tel axe…) : on attend de
vous une réflexion et une analyse personnelles sur les spécificités et les points d’intérêt de votre
entreprise, de votre entité, des métiers tels qu’ils sont pratiqués, etc…

Remarque : le tuteur qui vous corrige connait le sujet de la thématique traitée. S’il souhaite
approfondir sur l’entreprise et ses métiers, il est tout à fait capable d’effectuer lui-même des
recherches sur Internet. Donc, le copier/coller issu d’Internet est proscrit dans ce genre d’exercice,
surtout lorsqu’il est fait sans citer la source. Vous pouvez en revanche utiliser Internet pour donner une
définition, vous référer à une loi… Dans ce cas, vous devez impérativement citer la source en note de
bas de page et la mentionner dans la bibliographie. Tout plagiat sera sanctionné par votre correcteur !

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FOCUS SUR LE RAPPORT D’ACTIVITÉ

OBJECTIF :
Le rapport d’activité vise à montrer que vous possédez une vision d’ensemble de votre travail et que
vous êtes capable de prendre du recul. L’objectif du rapport d’activité est de décrire ce que vous avez
réalisé pendant le semestre de façon synthétique (sous les directives de son maître d’apprentissage ou
bien de votre propre initiative, à préciser).
TALLE : Il est composé de 15 pages maximum (à vérifier avec le tuteur).
CONTENU :
Le rapport d’activité n’est pas…
 Un « pot pourri » de ce que vous faites
 Une liste exhaustive de vos tâches et de vos activités
 Une présentation linéaire de vos tâches
Le rapport d’activité est…
 Une présentation de vos activités selon des axes de travail
 Une prise de recul et une réflexion sur le métier d’ingénieur dans le secteur du Génie civil ou
du Génie mécanique
Vous pouvez organiser votre analyse selon les modalités suivantes :
Mon rôle est de …
Mes activités s’organisent de la manière suivante…
Cela suppose de …. connaître …, maîtriser …., être capable de ….
J’ai ainsi réalisé …, pu proposer…, mis en place …, élaboré ….
Par ailleurs mes interlocuteurs tant internes qu’externes sont …. Je travaille conjointement avec …. Mes activités
sont directement liées à celles de ….

Quelques pistes pour vous aider :


• Situez précisément votre activité par rapport à l'ensemble des activités du service, aux autres
employés. Interrogez-vous notamment sur la place des personnels administratifs, les rapports sociaux
internes de l’entreprise, la place des contractuels…
• Synthétisez vos actions par axes (horaires, répartition des tâches dans la journée/dans la semaine,
techniques employées, outils à disposition…).
Expliquez de façon détaillée les différentes opérations que vous avez été amené à effectuer, et ce que
tout cela a impliqué
• Listez ce que vous avez appris,
• Signalez les difficultés rencontrées (difficultés de toute nature : problèmes techniques, problèmes
d'adaptation, formation inadaptée ou incomplète, problèmes relationnels...)
• Indiquez les moyens que vous avez mis en œuvre pour remédier à ces difficultés
• Signalez les satisfactions que vous avez retirées de votre activité
• Expliquez votre rôle, et votre intérêt en tant qu’alternant pour l'entreprise : que lui avez-vous
apporté? Mettez en évidence l'utilité de votre travail et ses éventuels prolongements ou répercussions
• Faites éventuellement des suggestions (sur les méthodes employées, l'intégration des nouveaux
arrivants...).
 Analysez les méthodes utilisées et les critiquez de façon constructive
 Proposez des améliorations (avec humilité)

Remarque : il faut parvenir à articuler description et analyse (sans en rester à la simple description...).
Bien sûr, votre observation sera étayée par des faits précis et vécus. Mais il ne faut pas se contenter de
décrire des procédés, une méthode de travail, de façon abstraite et désincarnée (on fait, il faut…).
Expliquez, à la première personne, le travail que vous avez effectué et votre rôle au sein d'un service et
à l'intérieur d'une équipe, et les réflexions que vous en tirez.

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FOCUS SUR LE PROJET DE FIN D’ÉTUDES

OBJECTIF :
Le rapport de projet de fin d’étude a un triple objectif :
• Rendre compte de son expérience,
• Mettre en application les connaissances acquises dans le cadre de votre formation,
• Communiquer à votre tuteur entreprise les résultats de la réflexion menée.
Le rapport de projet de fin d’étude a pour objectif de présenter l’ensemble de votre activité d’apprenti
et de mettre en lumière vos réalisations ainsi que les compétences acquises.

CONTENU
Vous pouvez organiser votre travail selon deux axes principaux :
• Description et analyse du travail proposé : vous devez partir de la réalité du terrain et des constats
effectués. Cette partie expose de manière concise les problèmes posés. Cette partie vise à présenter le
projet dans lequel s’insère votre travail en gardant à l’esprit que le jury ne connaîtra pas forcément
votre travail avant de vous lire. Il est important de montrer que vous parvenez à situer le travail confié
dans un contexte / environnement plus global. C’est aussi l’occasion de mettre en lumière votre intérêt
pour un sujet que vous n’avez pas approfondi directement dans le cadre de votre activité.
• Description et analyse du travail réalisé : cette partie doit être structurée en plusieurs chapitres. Elle
comporte notamment la présentation des difficultés rencontrées, les changements apportés / proposés
aux objectifs initiaux. Cette partie comprend l’application des connaissances pour comprendre et
analyser la situation et une préconisation de solutions.

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