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A la fin 2016, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a entrepris un
programme de transfert monétaire axé sur les adolescents afin d'appuyer l'éducation
des enfants qui passent de l'école primaire à l'école secondaire. Le programme de
transferts monétaires Let Us Learn (LUL) est un transfert supplémentaire qui aide les
enfants de 11 à 18 ans à poursuivre leur scolarisation. L'UNICEF a conçu le
programme LUL en réponse à l'augmentation des taux d'abandon scolaire à partir de
l'âge de 11 ans environ. L'UNICEF Madagascar a chargé les American Institutes for
Research (AIR) de concevoir et de mettre en œuvre une évaluation de l'impact du
programme. Le but de l'évaluation d'impact est d'identifier les effets du programme
sur les bénéficiaires et de fournir des preuves à l'UNICEF, au Ministère de la
Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSPF) et
au Fonds d'Intervention pour la Développement (FID) pour la prise de décision
concernant l'avenir du programme. Cette étude estime les impacts du programme
par le biais d'une expérience randomisée et évalue l'efficacité du programme dans la
réalisation de ses objectifs.
Ce rapport a été rédigé par l’American Institutes for Research (AIR) sous contrat
avec l'UNICEF Madagascar.
Points forts
Ce document constitue l’une des analyses qui explorent dans quelle mesure le
budget national répond aux besoins des enfants de moins de 18 ans à Madagascar.
Les analyses concernent la taille et la composition des allocations budgétaires de
l’éducation nationale qui affectent les enfants au cours de l’exercice 2019, ainsi que
des informations sur l’efficacité, l’efficience, l’équité et le caractère adéquat des
dépenses passées. Les principaux objectifs sont de synthétiser des
informations budgétaires complexes afin d’être facilement comprises par les parties
prenantes et de formuler des recommandations pratiques susceptibles de rendre les
processus de prise de décisions financières mieux adaptés aux besoins des enfants
et des ménages pauvres. Concernant l’éducation nationale à Madagascar, ce
secteur demeure un enjeu majeur au vu du faible taux d’achèvement et de la
baisse de la qualification des élèves. Le taux d’achèvement est passé de 74% (2009)
à 68% (2016) tandis que la proportion des élèves ayant les compétences minimales
requises en Mathématiques et Français a diminué en passant respectivement de
58% et 54% (1998) à 21% et 17 % (2015).
Si des efforts ont été constatés au niveau des allocations, la répartition économique
et celle entre les programmes doivent respecter les prévisions du Plan Sectoriel de
l’Education (PSE) pour que l’on puisse espérer atteindre les résultats attendus. Les
besoins de financement des investissements, et ceux des différents programmes
stipulés dans le PSE doivent aussi être satisfaits si nous voulons atteindre les
objectifs de ce plan.
Auteur
CCOC, UNICEF Madagascar
Date de publication
août 2019
Langues
Français
Points forts
Dans un monde idéal, les pouvoirs publics financeraient entièrement toutes les
composantes du secteur éducatif.