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A.D.H.I.P.A.A.

ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT HUMAIN INTEGRAL


DES PEUPLES AUTOCHTONES ET ALLOGENES
DANS LE BASSIN DU CONGO

1
Prologue
A L’ECOLE DU CAMELEON

E
t si j’ai un conseil à vous donner, je vous dirai : ouvrez votre cœur.
Et surtout : allez à l’école du caméléon : c’est un très grand
professeur.
Si vous l’observez, vous verrez qu’est-ce que le caméléon.
D’abord, quand il prend une direction, il ne tourne jamais sa tête. Donc,
ayez un objectif précis dans votre vie, et que rien ne vous détourne de cet
objectif.
Et qu’est-ce qu’il fait le caméléon ?
Il ne tourne pas la tête, mais c’est l’œil qu’il tourne. Il regarde en haut, il
regarde en bas. Ça veut dire : informez-vous. Ne croyez pas que vous
êtes le seul existant de la terre.
Et le caméléon quand il arrive dans un endroit, il prend la couleur du lieu.
Ce n’est pas de l’hypocrisie. C’est d’abord de la tolérance, et puis le
savoir-vivre. Se heurter les uns les autres n’arrange rien. Jamais on n’a
rien construit dans la bagarre. La bagarre détruit. Il faut toujours chercher
à comprendre notre prochain. Si nous existons, il faut admettre que, lui
aussi, il existe.
Et qu’est-ce qu’il fait le caméléon ?
Quand il lève le pied, il balance, pour savoir si les deux pieds posés ne
s’enfoncent pas. C’est après qu’il va déposer les deux autres. Ça
s’appelle de la prudence dans la marche.
Et sa queue est préhensible. Il ne se déplace pas comme ça. Il l’accroche,
pour que si le devant s’enfonce, il reste suspendu. Ça s’appelle assurer
ses arrières. Ne soyez donc pas imprudent.
Et qu’est-ce que le caméléon fait quand il voit une proie ?
Il ne se précipite pas là-dessus, mais il envoie sa langue. C’est sa langue
qui va chercher la proie, parce que ce n’est pas la petitesse de la proie qui
dit qu’elle ne peut pas vous faire mourir. Alors donc, il envoie sa langue. Si
sa langue peut lui ramener la proie, il la ramène tranquillement. Sinon, il a
toujours la ressource de reprendre sa langue et d’éviter le mal. Donc, allez
doucement dans tout ce que vous faites. Si vous voulez faire une œuvre
durable : soyez patient, soyez bon, soyez vivable, soyez humain.
Voilà. Si vous vous trouvez dans la brousse, demandez aux initiés qu’ils
vous racontent la leçon du caméléon.

Amadou Hampaté Bâ

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TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
C HAPITRE 1 : F ORMATION ET BUT DE L ’A SSOCIATION

A RTICLE 1 : LA DATE DE CREATION

En date du 06 Janvier 2023 a été fondée entre les adhérents aux présents Statuts, et
ceux qui y adhèreront ultérieurement, une association volontaire de personnes,
apolitique et à but non lucratif, au fonctionnement démocratique et participatif, régie par
la Loi du 1er Juillet 1901 relative au Contrat d’Association, modifiée par celles des 4
Décembre 1902 et 17 Juillet 1903, et complétée par des textes antérieurs visés par
cette Loi, suivie des Décrets des 16 Août 1901, 28 Novembre 1902, 14 Février 1905.
A RTICLE 2 : D ENOMINATION

L'Association pour le Développement Humain Intégral des Peuples Autochtones et


Allogènes dans le Bassin du Congo prend, en sigle, la dénomination suivante :
« A.D.H.I.P.A.A. »
A RTICLE 3 : D EVISE

La devise de l’Association est : PRUDENCE i – TEMPERANCE ii – FORCE


D’AME iii – JUSTICE iv.

A RTICLE 4 : O BJET , B UT ET M OYENS


4.1. Objet
L'Association ‘A.D.H.I.P.A.A.’ a pour objet de soutenir la mise en œuvre des lois et des
politiques élaborées en matière de promotion, de protection et d’exercice des droits des
peuples autochtones, ainsi que des populations « allogènes » qui partagent leur aire
géographique, à travers la promotion du Développement Humain Intégralv au sein de
ces deux communautés couplé au Développement ruralvi. Ce qui implique :

 L’appui et l’accompagnement des actions pour le développement de ces deux


communautés, afin de contribuer progressivement à l’éradication du chômage,
des discriminations, de la pauvreté ainsi que de toutes les formes d’exclusion
qui les étreignent ;
 L’augmentation de la production agricole des autochtones et des communautés
locales, afin de sécuriser l’approvisionnement alimentaire tant au niveau local
que national et favoriser, par ricochet, la sécurité alimentaire ainsi que le
développement économique desdites communautés ;

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 L’élimination des obstacles à l’égalité en dignité et en droits, à l’égalité des
chances, des genres et à la justice sociale ;
 La protection et la conservation de la biodiversité, à travers les solutions
fondées sur la nature (SFN)vii ou la gestion et l'utilisation durables de la nature
pour relever les défis socio-environnementaux ;
 La promotion de l’écologie intégraleviii en milieux autochtone et allogène, par
l’intégration des aspects environnementaux, économiques, sociaux et culturels
dans la vie quotidienne ;
 Le Développement durable, c’est-à-dire la prise en compte des « besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
leurs » ;
 Le renforcement et l’amélioration des conditions d’existence des
populations autochtones et allogènes, afin de leur permettre d’avoir
un niveau de vie suffisant pour assurer leur santé, le bien-être des
familles, notamment en ce qui concerne l’alimentation, l’habillement,
le logement, les soins médicaux ainsi que les services sociaux
nécessaires… », et de promouvoir, ainsi, des sociétés pacifiques,
équitables, justes et inclusives.

4.2. But

L'Association ‘A.D.H.I.P.A.A.’ vise à promouvoir :

 Le bon dans chaque être humain et dans son entité pleine,


 La cohésion sociale,
 Une vie pleine et productive,
 La satisfaction des besoins physiques primaires,
 Une atmosphère de paix, de justice sociale et de dignité humaine ,
 La prise en compte de toutes les dimensions de la vie humaine dans
le développement des contrées habitées par les autoch tones et les
bantous ;
 In fine, « les principes d’égalité, de fraternité, de partage et de solidarité d’une
part, et […] l’épanouissement de chacun et de tous dans le cadre d’une [société]
respectueuse des droits intangibles de la personne humaine d’autre part ».
4.3. Moyens d’action
Les moyens d'action de l'Association sont, à titre indicatif et non limitatif :

 La promotion et la protection des droits civils et politiques des peuples


autochtones et des populations « allogènes » ;
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 La promotion et la protection de leurs droits culturels ;
 La promotion et la protection de leurs droits à l’éducation ;
 La promotion et la protection de leurs droits à la santé ;
 La promotion et la protection de leur droit au travail ;
 La promotion et la protection de leur droit à la propriété ;
 La promotion et la protection de leur droit à l’environnement ;
 L’identification permanente des opportunités d’amélioration en interne et en
externe ainsi que l’obtention suffisante d’informations pour accéder aux
meilleures pratiques opérationnelles ;
 Le renforcement des capacités, l’accompagnement des personnes et des
communautés locales cibles.
A RTICLE 6 : LE SIEGE SOCIAL DE L ’A SSOCIATION

Le siège social de l'Association est fixé au 1er niveau de l’immeuble 2MP, en diagonale
du Cadastre de Pointe-Noire, sis au lieu-dit Rond-point ex-Bata.

Il peut être transféré à tout moment, sur proposition du Président, et par décision du
Conseil d'Administration.
A RTICLE 7 : LA DUREE DE L ’A SSOCIATION

La durée de l'Association est illimitée. L'année sociale court du 1er janvier au 31


décembre.

C HAPITRE 2 : LA C OMPOSITION DE L 'A SSOCIATION


ARTICLE 8 : M EMBRES , ADHERENTS OU TITULAIRES
L'Association se compose des membres fondateurs, des bienfaiteurs, des membres
d’honneur, des adhérents et des bénévoles.

8.1. Les membres fondateurs


Il s'agit de celles et ceux qui ont participé à la création de l'Association ; ils se sont
désignés dans les Statuts eux-mêmes ou identifiés comme signataires du procès-verbal
de l'Assemblée Générale Constitutive.

8.2. Les bienfaiteurs ou amis de l’Association

Il s'agit de celles et ceux qui, pour soutenir financièrement l'Association, ont accepté de
s'acquitter d’une cotisation annuelle supérieure à celle due par les membres « actifs » et
les membres d’honneur, et qui adressent régulièrement des dons à l'Association.

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8.3. Les membres d’honneur ou honoraires

Ce sont les personnes qui, pour leur probité morale, leur expérience professionnelle, leur
renommée, et uniquement sur proposition du Président du Bureau Exécutif de
l’Association, sont choisies par le Conseil d’Administration pour rendre un certain nombre
de services à l’Association, l’aider à grandir et à se développer. Leur nombre ne peut
dépasser 7. Ils constituent un panel de Conseillers pour le Président de l’Association,
pour le Conseil d’Administration et pour l’Assemblée Générale. Ils prennent part à cette
dernière, mais ne sont pas tenus de payer une cotisation mensuelle. Ils ne sont pas
éligibles ni électeurs non plus.

8.4. Les adhérents


Il s’agit de celles et ceux qui adhèrent à l'Association, c’est-à-dire les membres.

8.5. Les bénévoles

Est bénévole toute personne qui s'engage librement pour mener une action non
rémunérée en direction d’une cause ou d’un projet de l’Association, que ce soit à plein
temps, sur son temps libre ou bien dans le cadre d'un congé individuel de formation ou
d'un congé sabbatique. Le bénévole réalise donc ses missions auprès de
l’Association sans attendre une contrepartie. Le bénévolat est un don de soi se plaçant
sous le signe de l’entraide et du partage.

C HAPITRE 3 : C ONDITIONS D ’ ADHESION & P ERTE DE LA


QUALITE DE MEMBRE
ARTICLE 9 : ADMISSION
Exception faite des membres d’honneur et des bienfaiteurs, ne peuvent devenir
membres d’A.D.H.I.P.A.A. que les personnes qui œuvrent pour la réalisation de son
Objet et de son But, en s’impliquant dans la mise en œuvre de l’un ou l’autre de ses
projets, prioritairement ses bénévoles.

Toute demande d’adhésion doit être formulée par écrit et adressée au Président de
l’Association. Celui-ci désigne trois (3) examinateurs, parmi les membres de
l’Association, avec la mission de rassembler un certain nombre d’informations sur le
candidat. Les témoignages recueillis sont analysés par le Président puis communiqués
au Bureau Exécutif pour AVIS. Cet AVIS est transmis, par la suite, au Conseil
d’Administration pour approbation ou rejet. Le délai de traitement d’une demande
d’adhésion n’est pas fixé ; il relève de la discrétion des instances dirigeantes de
l’Association.

Le Conseil d’Administration n’est pas tenu de motiver sa décision ; et ses délibérations


sont confidentielles.

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Par ailleurs, toute demande d’adhésion doit être entérinée par l’Assemblée Générale.

Aucun refus ne peut s’exercer pour des raisons de discrimination, en fonction


de l'origine de la personne, de sa situation de famille, de son apparence physique, de
son patronyme, de son état de santé, de son handicap, de ses caractéristiques
génétiques, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de ses activités
politiques ou syndicales et de son appartenance ou de sa non-appartenance à une
ethnie, une nation, une race ou une religion.

A RTICLE 10 : LA PERTE DE LA QUALITE DE MEMBRE

La qualité de membre se perd par la démission, le décès ou la radiation. La radiation


est proposée par le Bureau Exécutif et prononcée par le Conseil d’Administration selon
diverses motivations et notamment pour motif grave.

Conformément au Règlement Intérieur, le principe du contradictoire, consacrant les


droits de la défense de la personne qui fait l’objet d’une radiation, doit être respecté
(convocation à l’entretien préalable par tout moyen laissant trace écrite, possibilité
d’être accompagné par un autre membre, etc.).

S'il le juge opportun, le Conseil d'Administration peut décider, pour les mêmes motifs
que ceux indiqués ci-dessus, la suspension temporaire d'un membre plutôt que son
exclusion.

Tout membre souhaitant se retirer de l’Association est tenu d’en informer le Bureau
Exécutif par tout moyen laissant trace écrite.

En cas de nécessité, notamment lorsque la présence d’un membre faisant l’objet d’une
procédure de radiation peut être de nature à entraver le bon fonctionnement de
l’Association, le Bureau Exécutif peut suspendre ce membre en attendant la décision
de l’Assemblée Générale.

C HAPITRE 4 : LES R EGLES D ’O RGANISATION ET DE


F ONCTIONNEMENT D E L ’A SSOCIATION
L’organisation de l’Association repose sur trois grandes catégories d’organes :

- Les organes de décision ;


- Les organes d’exécution ;
- Les organes de contrôle, de suivi et d’évaluation.

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A RTICLE 11 : LES ORGANES DE DECISION

Appelés également « organes de gouvernance », les organes de décision ont la


responsabilité de définir la mission, l’organisation et les statuts de l’Association. Leur
conformation est déterminée par les principes de base de l’Association ; ces organes
permettent en particulier à tous les adhérents d’exercer leurs droits de participer aux
décisions, à la gestion et au fonctionnement de l’Association. Ils sont au nombre de
deux : l’Assemblée Générale (Ordinaire et Extraordinaire) et le Conseil d’Administration.

11.1. L’Assemblée Générale


L’Assemblée Générale (A.G.) est la réunion de tous les adhérents de l’Association.
L’A.G. est l’organe de décision le plus important de l’Association, car elle en détermine la
politique générale. Ses décisions engagent tous les adhérents et tous les organes. Elle
se tient au moins une fois par an, notamment, afin de :

- Définir la mission de l’Association et formuler sa politique générale ;


- Approuver et modifier les statuts ;
- Examiner et approuver les rapports d’activités des divers organes, y compris le
Comité de Surveillance ;
- Elire les membres du Conseil d’Administration ;
- Elire les membres du Comité de Surveillance ;
- Décider des nouvelles orientations de l’Association ;
- Décider de la fusion avec une autre association et de la dissolution de
l’Association ;
- Décider de l’admission et de l’exclusion des adhérents ;
- Décider dans toutes les autres matières prévues par les statuts.
En matière de gestion, les responsabilités de l’Assemblée Générale sont :
- Examiner et approuver les comptes annuels et le budget ;
- Fixer le montant des cotisations et de toute contribution spéciale.

Nota bene : En ce qui concerne les modifications des cotisations, l’A.G. peut déléguer
ses compétences au Conseil d’Administration, pour une période définie — un an,
renouvelable — après approbation des décisions prises l’année précédente. Cette
possibilité est surtout prévue pour pouvoir prendre rapidement des décisions si la
situation financière le requiert (allocation budgétaire, placements, etc.).
- Utiliser les rapports des organes de contrôle pour évaluer les activités du Conseil
d’Administration et du Comité d’Exécution ou Bureau Exécutif.

Il existe deux types d’Assemblée Générale : l’Assemblée Générale Ordinaire et


l’Assemblée Générale Extraordinaire.

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a) L’Assemblée Générale Ordinaire
L’A.G. Ordinaire est convoquée une fois par an pour approuver les comptes
annuels et le budget ou une fois tous les quatre (4) ans pour élire les membres
des instances dirigeantes de l’Association.

 Convocation des adhérents : Les adhérents se réunissent (en présentiel ou en


visioconférence) en A.G. Ordinaire, sur convocation du Président du Conseil
d’Administration. L’ordre du jour est fixé par le C.A. ; il est communiqué aux
adhérents en même temps que la convocation.

 Les votes : Pour délibérer valablement, l’A.G. doit être composée du quart au
moins des adhérents. Les décisions sont prises à la majorité simple des
adhérents présents. Toutefois, la majorité requise est des deux tiers des
adhérents présents lorsque les décisions portent sur la modification des Statuts,
la fusion de l’Association avec un autre groupement, la modification de ses
services, l’acquisition d’immeubles pour l’installation de ses services et de ses
actions sociales.

b) L’Assemblée Générale Extraordinaire


Si besoin est, à la demande du Conseil d’Administration, ou du quart des
membres adhérents de l’Association, l’Assemblée Générale Extraordinaire est
convoquée par le Président de l’Association, notamment pour une modification
des Statuts, du Règlement Intérieur ou la dissolution de l’Association. Les
modalités de convocation sont identiques à celle de l'Assemblée Générale
Ordinaire. Les délibérations sont prises à la majorité des deux tiers des membres
présents.

11.2. Le Conseil d’Administration (C.A.)


Le C.A. est, par excellence, l’organe chargé de la gestion de l’Association. Il exerce
toutes les responsabilités qui ne sont pas confiées explicitement par la Loi ou les Statuts
à l’A.G. ou au Comité d’Exécution/Bureau Exécutif. Le C.A. propose à l’A.G. les
décisions d’admission et d’exclusion des adhérents. Une fois adoptées, ces propositions
seront appliquées par le C.A. Dans l’attente de la décision de l’A.G. sur ces propositions,
l’adhérent peut être provisoirement admis ou suspendu. Cette disposition peut

Le C.A. se compose de membres élus par l’A.G. et a pour mandat de mettre en


application la politique générale de l’Association.
Les Statuts et le Règlement Intérieur déterminent les attributions du C.A. qui dispose de
pouvoirs suffisamment importants pour éviter d’organiser trop fréquemment des A.G.

Les membres du C.A. assurent gratuitement leurs fonctions. Les frais occasionnés par
leurs activités (déplacements, etc.) sont remboursés, sur présentation des justificatifs.

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a) Les principales responsabilités du C.A.
- Veiller au respect des Statuts en vue d’atteindre les objectifs de l’Association.
- Proposer l’admission et l’exclusion des adhérents et appliquer le cas échéant les
sanctions disciplinaires prévues.
- Nommer les membres responsables du Comité d’Exécution (C.E.) ou Bureau
Exécutif (B.E.).
- Représenter l’Association dans ses rapports avec les tiers et établir des relations
avec d’autres associations, plus spécialement avec les autres mouvements
sociaux, également fondés sur la promotion et la protection des Droits Humains,
en particulier ceux des peuples autochtones.
- Signer les accords et contrats, notamment avec les prestataires.
- Engager les directeurs ou les gérants des Etablissements de l’Association.
- Remplir toutes les autres missions qui lui sont attribuées par les Statuts ou par
l’A.G.
En matière de gestion, les responsabilités du Conseil d’Administration sont les
suivantes :
- Veiller à l’établissement des états financiers annuels et préparer le budget pour
l’exercice suivant.
- Coordonner les activités et le travail des divers organes.
- Etablir annuellement le rapport d’activités de l’ensemble de l’Association.
- Fixer la rémunération du personnel.

L’Association est administrée par un C.A. composé de 4 adhérents. Les adhérents


éligibles doivent être à jour de leur cotisation. Les membres sortants sont rééligibles.
Les membres du C.A. sont élus pour cinq (5) ans renouvelables.
Le C.A. se réunit chaque fois qu’il est convoqué par le président et au moins une fois par
trimestre. Le conseil ne peut délibérer valablement que si la majorité de ses membres
assiste à la séance. Les décisions sont prises à la majorité simple. En cas d’égalité, la
voix du Président est prépondérante. Chaque réunion du C.A. donne lieu à la rédaction
d’un procès-verbal approuvé par le Conseil lors de la séance suivante et conservé par le
Secrétaire.

Les fonctions des membres du Conseil d’Administration ne sont pas rémunérées.


Toutefois, ils perçoivent jetons de présence ; les divers frais engagés au titre des
activités de l’Association sont remboursés sur présentation d’un justificatif.

12. LES ORGANES D’EXECUTION


Les organes d’exécution s’occupent de la gestion quotidienne de l’Association. Il en
existe deux : le Comité d’Exécution ou Bureau Exécutif et un établissement appelé
« Centre D’appui aux Actions pour le Développement », en abrégé : C.D.A.D.

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12.1. Le Comité d’Exécution ou Bureau Exécutif

Le Bureau Exécutif est constitué de :

 un(e) Président (e),


 un(e) Secrétaire-Trésorier (e),
 un(e) Responsable Administration et Qualité,
 un(e) Responsable Contrôle de Gestion,
 un(e) Responsable Logistique et Technique.

Le Président et les membres du Bureau sont élus tous les 5 ans par l’A.G. Ordinaire
élective.

La qualité de dirigeant se perd par démission écrite, pour absence injustifiée, par décès,
par exclusion prononcée par le Conseil d’Administration pour tout motif grave contraire
aux valeurs de l’Association.

Les fonctions des membres du Bureau Exécutif ne sont pas rémunérées. Toutefois, les
divers frais engagés au titre des activités de l’Association sont remboursés sur
justification.
12.2. Le Centre D’appui aux Actions pour le Développement (C.D.A.D.)
La composition, le fonctionnement et l’organisation du C.D.A.D. seront définis lors de la
première session du Conseil d’Administration d’A.D.H.I.P.A.A.

13. LES ORGANES DE CONTROLE, DE SUIVI ET D’EVALUATION

Les organes de contrôle, de suivi et d’évaluation s’assurent de la conformité des actes


de l’Association avec ses Statuts, son Règlement Intérieur, les Lois et Règlements en
vigueur. Ils vérifient que les procédures de gestion sont correctement suivies. Ils veillent
également à la bonne tenue de la comptabilité et à la transparence des opérations
financières.
13.1. Le Comité de Surveillance (C.S.)
L’Association a un Comité de Surveillance (C.S.) composé de deux personnes élues par
l’A.G., ayant pour mission de contrôler l’exécution des décisions prises par celle-ci et de
garantir un fonctionnement efficace des divers organes de l’Association autres que l’A.G.
Le C.S. est divisé en deux pôles : un pôle Contrôle de Gestion et un pôle Administration
& Qualité.

a) Les principales responsabilités du C.S. sont : Vérifier que les actes


des organes de l’Association sont conformes aux Statuts et Règlement
Intérieur et ne sont pas contraires aux Lois et Règlements en vigueur
dans le pays.
 Contrôler l’exécution des décisions de l’A.G.
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 Attirer l’attention des organes responsables sur les irrégularités qui
auraient été commises et proposer des mesures ou de nouvelle s
procédures visant à en éviter la répétition.
 Recueillir les plaintes des adhérents concernant les services offerts et
en référer à l’organe ou à la personne compétente pour y remédier.
 Requérir la personne ou l’organe compétent pour effectuer une tâche
non ou mal accomplie et lui enjoindre d’appliquer les procédures
requises.
 Examiner et contrôler l’éligibilité des adhérents participant à l’AG.

b) En matière de gestion
 Contrôler l’exactitude de la comptabilité et la régularité des opérations
financières :

— Vérifier les écritures des documents comptables;


— Faire un rapprochement entre les différents documents;
— Faire l’inventaire de la caisse;
— Remplir les fiches de contrôle.

 Contrôler la bonne utilisation des documents de gestion des adhésions,


des cotisations et des prestations.

 Contrôler la bonne marche des mécanismes de suivi.

13.2. L’Assemblée Générale


La gestion courante de l’Association est réalisée par le C.A. et le C.E. ou
B.E. Les membres de ces organes doivent rendre compte aux adhérents qui,
réunis en A.G., ont à charge de prendre les grandes décisions et de définir
les orientations de l’Association.

Le C.A. et le C.E. doivent donc présenter un compte rendu des activités


réalisées et de la situation financière de l’Association. Ce compte rendu est
établi sur la base d’un rapport d’activités portant sur l’année écoulée. Ce
rapport est élaboré sous la responsabilité du C.A. Il sert de base, avec le
rapport du C.S., pour le contrôle des activités de l’Association par l’A.G.

a) Le rapport annuel d’activités


Le rapport d’activités doit être compréhensible pour tous et permettre à
tous les adhérents de prendre une part effective dans les décisions qui
seront prises lors de la réunion. Pour ce faire, il est utile de suivre les
recommandations suivantes:
- La présentation doit être concise, afin de laisser le plus de temps
possible aux discussions sans lasser les participants;
12
- Les informations doivent être bien choisies et facilement assimilables:
il faut éviter de «noyer» les adhérents sous une masse de chiffres et de
données;
- Les informations doivent être présentées de manière attrayante: il faut
éviter par exemple de réciter une liste de chiffres ou de réaliser de
longs exposés. Les données peuvent être visualisées au moyen
d’illustrations simples (dessins, schémas, etc.), préparées à l’avance;
- Les données présentées doivent être expliquées: d’où provient le
résultat de l’exercice, à quoi correspondent les retards de cotisations,
etc.;
- Les données doivent être rapportées aux prévisions qui avaient été
faites pour l’année considérée. Elles doivent également être comparées
aux données des années précédentes afin de pouvoir étudier leur
évolution. Lorsque cela est possible, il est intéressant de les confronter
aux données d’autres expériences associations similaires;
- La présentation doit proposer l’analyse et le diagnostic du C .A. et du
C.E. (ou autres organes) et déboucher sur des propositions sur
lesquelles devront débattre les adhérents;
- Le rapport d’activités ne doit pas rester confidentiel. Il doit être
distribué aux adhérents qui le demandent, voire aux partenaires
extérieurs;
- Le rapport doit enfin être soigneusement archivé, car il constitue un
témoignage de l’historique de l’Association.
Il n’existe pas de forme obligatoire ni permanente de rapport. Celui -ci devra
être conçu en fonction des informations à présenter, des constatations, des
problèmes, etc.

b) La synthèse des informations de suivi : le tableau de bord


Le suivi peut se définir comme une activité continue qui consiste à:
 Surveiller le bon déroulement du programme d’activités prévu;
 Fournir, en temps utile, les éléments d’informations nécessaires à une
gestion et une prise de décisions efficaces.
On désigne par «système de suivi» l’ensemble des procédures, documents,
circuits de l’information et responsabilités qui permettent la collecte et le
traitement des données réalisés dans le cadre du suivi.

Les différents outils de collecte des données «à suivre» sont :


- le tableau de suivi des adhésions;
- le tableau de suivi des cotisations;
- le tableau de suivi des prestations;
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- le tableau de rapprochement prévisions-réalisations du budget;
- le plan de trésorerie.

Les outils apportent de nombreuses informations réparties entre différents


domaines de gestion de l’Association. Il est important de rassembler ces
informations et de les analyser. Cela est l’objectif d’un outil particulièrement
important, le tableau de bord.
A RTICLE 14 : D ISPOSITIONS DIVERSES

Toute discussion politique, syndicale, religieuse ou étrangère aux buts de


l’Association est interdite au sein de l’Association.

A RTICLE 15 : LES ATTRIBUTIONS DES MEMBRES DES ORGANES DE GESTION DE


L ’A SSOCIATION

15.1. Rôle et pouvoirs du Président du Conseil d’Administration

Le Président du Conseil d’Administration préside les réunions du Conseil


d’Administration. Il prépare, organise et dirige les travaux du Conseil d’Administration
dont il fixe l’ordre du jour. Il veille au bon fonctionnement des organes de l’Association,
à la bonne exécution des décisions prises par le C.A. et s’assure, en particulier, que
les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
15.2. Rôle des membres du Comité d’Exécution ou Bureau Exécutif

a) Le Président

Le Président convoque les Assemblées Générales et les réunions du Conseil


d'Administration. Il représente l'Association dans tous les actes de la vie civile et est
investi de tous les pouvoirs à cet effet. Il peut déléguer certaines de ses attributions.

Il a notamment qualité pour ester en justice au nom de l'Association, tant en demande


qu'en défense. En cas d'absence ou de maladie, il est remplacé par tout autre
administrateur spécialement délégué par le Conseil.

À ce titre, il communique, au nom de l’Association, dans les médias et envers les


adhérents. Ainsi, chaque décision est prise au nom de l’Association. Ses principales
missions sont :

 Engager les finances de l’Association (ordonner les dépenses, signer le compte


bancaire, approvisionner la caisse, etc.)
 Mettre en œuvre les actions et les décisions du C.A. ou issues des
Assemblées Générales ;
 Signer les contrats au nom de l’Association ;

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 Superviser l’administration générale de l’Association (les ressources humaines,
les finances, les moyens généraux, la communication interne et externe, etc.)
 Superviser les réunions du C.A., du Bureau Exécutif ainsi que les Assemblées
Générales.

En tant que premier responsable de l’Association, le Président est celui qui a le plus de
responsabilités. A cet effet, il jouit du droit de véto.
b) Le Secrétaire-Trésorier

Le Secrétaire-Trésorier est chargé, comme Secrétaire, de tout ce qui concerne la


correspondance et les archives.

Ses principales missions sont :

 Rédiger les procès-verbaux des délibérations et en assurer la transcription sur


les registres ;
 Tenir le registre spécial, prévu par la Loi, et assurer l'exécution des formalités
prescrites ;
 Classer tous les documents relatifs à la vie de l’Association ;
 Transmettre les convocations des membres aux Assemblées Générales ;
 Tenir à jour le fichier des adhérents.
Comme Trésorier, il est chargé de tout ce qui concerne la gestion du patrimoine de
l'Association. Il effectue tous paiements et perçoit toutes les recettes sous la surveillance
du Président.

Il tient une comptabilité régulière, au jour le jour, de toutes les opérations et rend compte
à l'Assemblée annuelle, qui statue sur la gestion.

Ses principales missions sont :


 Assurer la tenue des livres de comptes : les dépenses et les recettes, etc. ;
 Établir le budget prévisionnel et le soumettre à l’Assemblée Générale ;
 Présenter la situation financière au Bureau Exécutif: les fonds disponibles, les
recettes à pourvoir, les dépenses à engager, etc.

c) Le Responsable Logistique et Technique

Le Responsable Logistique et Technique assure la bonne réalisation des activités de


l’Association, en mobilisant les ressources matérielles et/ou techniques nécessaires.

Ses principales missions sont :


 Donner les directives aux équipes techniques ;
 Superviser les opérations d’entretien du matériel ;
 Veiller au respect des consignes d’hygiène, de sécurité et environnement, etc.
15
15.3. Rôle et pouvoirs des membres du Comité de Surveillance

a) Le Responsable Administration et Qualité

De façon générale, le Responsable Administration et Qualité appui le Président dans


l’administration générale de l’Association et assure la mise en œuvre de sa politique
qualité.

Ses principales missions :

 Mettre en place et animer la politique Qualité de l’Association ;


 Concevoir et gérer les référentiels de l'Association (processus, procédures…) ;
 Identifier et analyser les points de non-Qualité (défauts, non-respect des délais,
mauvaise organisation...), proposer des actions correctives et préventives ;
 Elaborer les actions de sensibilisation du personnel ;
 Réaliser des diagnostics et audits qualité interne ;
 Mener des enquêtes de mesure de la satisfaction des membres et des
partenaires.

b) Le Responsable Contrôle de Gestion

Le Contrôleur de Gestion assure l’exécution régulière et rigoureuse du budget de


l’Association.
Ses principales missions sont :

 Elaborer et mettre en place les outils de gestion et de suivi, de procédures ainsi


que de vérification de leur bonne utilisation ;
 Préparer les budgets ;
 Réaliser les rapports financiers de l’Association ;
 Surveiller les écarts entre les objectifs prévisionnels et les objectifs réalisés et la
proposition si nécessaire d’actions correctives.

A RTICLE 16 : L ’A SSEMBLEE G ENERALE O RDINAIRE

L'Assemblée Générale Ordinaire comprend tous les membres. L'Assemblée Générale


Ordinaire élective se réunit une fois tous les quatre (4) ans. L'Assemblée Générale
Ordinaire se réunit une fois par an après réception du rapport du Commissaire aux
Comptes, sur convocation du Président de l’Association.
L'ordre du jour est établi par le Conseil d'Administration.

Le Bureau de l'Assemblée Générale est composé du Président, du Secrétaire et du


Trésorier de l’Association.

16
Le Président préside, expose la situation morale de l'Association et rend compte de
l'activité de l'Association. Le Trésorier soumet le bilan à l'approbation de l'Assemblée
Générale.

L'Assemblée Générale entend également le rapport du Commissaire aux comptes.


L'Assemblée Générale délibère sur les rapports :

 de la gestion du Bureau Exécutif,


 de la situation morale et financière de l'Association.

Elle approuve les comptes de l'exercice clos, vote le budget de l'exercice suivant,
délibère sur les seules questions inscrites à l'ordre du jour.

Elle procède à l'élection des nouveaux membres du Conseil et ratifie les nominations
effectuées à titre provisoire.
Elle autorise la conclusion des actes ou opérations qui excèdent les pouvoirs du Conseil.

Les membres convoqués régulièrement peuvent être représentés par un autre membre
par procuration écrite et signée.

Les convocations sont envoyées par message électronique au moins quinze jours avant
la date fixée pour la réunion et indiquent l'ordre du jour arrêté par le Président. Une
feuille de présence sera émargée par chaque participant et certifiée par le Bureau.
A RTICLE 17 : L’A SSEMBLEE G ENERALE E XTRAORDINAIRE

L'Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les Statuts,
prononcer la dissolution de l'Association et statuer sur la dévolution de ses biens, décider
de sa fusion avec d'autres associations ou sa transformation.

Une telle assemblée devra être composée des deux tiers au moins des membres.

Il devra être statué à la majorité des [deux tiers]... des voix des membres présents ou
représentés [...]
Une feuille de présence sera émargée et certifiée par les membres du Bureau.
Si le quorum n'est pas atteint lors de la réunion de l'Assemblée, sur première
convocation, l'Assemblée sera convoquée à nouveau à quinze jours d'intervalle et, lors
de cette nouvelle réunion, elle pourra valablement délibérer quel que soit le nombre de
membres présents ou représentés.

A RTICLE 18 : P ROCES - VERBAUX DES A SSEMBLEES G ENERALES


Les délibérations des assemblées sont constatées sur des procès-verbaux contenant le
résumé des débats, le texte des délibérations et le résultat des votes.

17
Les procès-verbaux sont retranscrits, sans blanc ni rature, dans l'ordre chronologique sur
le registre des délibérations de l'Association, préalablement coté et paraphé par le
Président.

Les procès-verbaux des délibérations sont rédigés par le Secrétaire et signés par le
Président et un autre membre du Conseil.

Le Secrétaire peut délivrer toutes copies certifiées conformes qui font foi vis-à-vis des
tiers.

A RTICLE 19 : L ES R ESSOURCES
Les ressources de l'Association sont toutes celles qui ne sont pas interdites par les lois
et règlements en vigueur.

19.1. Les ressources de l’Association se composent :

 Des biens circulants (c’est-à-dire, des biens provisoires liés aux activités
courantes de l’Association),
 Des biens durables (c’est-à-dire des biens utilisables par l’Association pendant
longtemps, parmi lesquels les immobilisations : les terrains, les locaux achetés
ou construits (ou en construction), le mobilier, le matériel (de bureau, de
transport…), etc.
 Des cotisations,
 Des dons et des legs,
 Des droits d’adhésion,
 Des excédents,
 Des prêts obtenus auprès des banques, d’autres organismes et des dettes vis-
à-vis d’autres tiers,
 Des subventions d’investissement publiques ou privées,
 De la vente de produits, de services ou de prestations fournies par l’Association,
 De toute autre ressource qui ne soit pas contraire aux Lois et règlements en
vigueur.
19.2. Les dépenses comprennent : les prestations accordées aux bénéficiaires ; les
frais de gestion et de fonctionnement des instances dirigeantes de l’Association ; les frais
nécessités par l’organisation et la gestion des œuvres et des services sociaux
éventuellement créés par l’Association.

19.3. Les excédents annuels sont affectés à raison de 50 % à la constitution d’un fonds
de réserve. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire quand le montant du fonds de
réserve atteint l’équivalent de neuf mois de dépenses totales de l’Association effectuées
pendant l’année précédente.
18
TITRE II : DROITS ET DEVOIRS DES ADHERENTS
& LES OBLIGATIONS DE L’ASSOCIATION

CHAPITRE 1 : DROIT D’ADHESION, COTISATION


& LES OBLIGATIONS DIVERSES
Tout membre de l’Association est tenu d’exécuter les devoirs et obligations prévus dans
les présents Statuts, tel que payer son droit d’adhésion, payer ses cotisations et
respecter les stipulations du Règlement Intérieur.

ARTICLE 20 : PAIEMENT DU DROIT D’ADHESION

Les adhérents paient un droit d’adhésion en entrant dans l’Association. Ce droit est
versé lors de l’inscription de l’adhérent. Il est non remboursable.

ARTICLE 21. PAIEMENT DE LA COTISATION ANNUELLE

Les adhérents s’engagent à payer une cotisation annuelle. Cette somme est affectée à la
couverture des prestations assurées directement par l’Association et au fonctionnement
de cette dernière.

ARTICLE 22. LE DEVOIR DE LOYAUTE

Les membres ont un devoir de loyauté, ce qui signifie qu'ils n'ont pas le droit de faire
quoi que ce soit qui soit contraire au but et aux intérêts de l'Association.

ARTICLE 23. LES OBLIGATIONS DIVERSES

 L'OBLIGATION D'EFFECTUER LES TACHES CONFIEES : tout membre de l’Association,


quel que soit son niveau dans la hiérarchie, est responsable de l'exécution des
tâches qui lui sont confiées. Il n'est pas dégagé de ses responsabilités par "la
responsabilité propre de ses subordonnés".

 L'OBLIGATION DE SERVICE. Tout membre de l’Association qui travaille dans un projet


de celle-ci consacre l'intégralité de son activité professionnelle aux tâches qui lui
sont confiées. Il doit respecter la durée et les horaires de travail. Il doit assurer la
continuité du service et peut être sanctionné pour des absences injustifiées. Tout
agent doit exercer ses fonctions avec minutie, assiduité et régularité.

 L’OBLIGATION DE NON-CUMUL D’ACTIVITES ET DE REMUNERATIONS. Sauf accord écrit de


son employeur, dans sa vie privée, tout membre doit veiller à ne pas exercer
d’autres activités rémunérées en parallèle de son emploi dans un projet de
19
l’Association. Il doit consacrer l’intégralité de son activité professionnelle aux
tâches qui lui sont confiées au sein du projet de l’Association et ne peut donc
exercer une activité privée lucrative.

 L'OBLIGATION D'OBEISSANCE HIERARCHIQUE : tout membre de l’Association est lié par


le principe hiérarchique. Il doit se conformer aux ordres de ses supérieurs, sauf
lorsque l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre
gravement un intérêt public ou l’intérêt de l’Association.

 L’OBLIGATION DE DIGNITE signifie qu’un membre de l’Association ne doit pas, par


son comportement, porter atteinte à l’honneur et à la réputation de l’Association
(dénonciation calomnieuse, scandale public en état d’ébriété, etc…).

 L’OBLIGATION D’IMPARTIALITE exige de tout membre de l’Association de se départir


de tout préjugé d'ordre personnel et d’adopter une attitude impartiale dans ses
fonctions.

 L’OBLIGATION DE PROBITE impose à tout membre de l’Association de ne pas utiliser


ses fonctions ou sa position pour en tirer un profit personnel. Le principe
d'intégrité est proche de celui de probité. Il nécessite également de tout membre
de l’Association d’exercer ses fonctions de manière désintéressée.

 L’OBLIGATION DE NEUTRALITE ET DE RESPECT DU PRINCIPE DE LAÏCITE1 : tout membre


de l’Association assumant une fonction au sein des instances dirigeantes de
celle-ci doit traiter de façon égale tous les usagers, indépendamment de leurs
origines, leur sexe, leurs convictions politiques ou religieuses, et respecter leur
liberté de conscience et leur dignité. Il lui est interdit de manifester ses opinions
religieuses et/ou politiques durant son service.

 L’OBLIGATION DE FAIRE CESSER OU PREVENIR LES SITUATIONS DE CONFLIT D’INTERETS :


tout membre de l’Association doit veiller à mettre fin immédiatement ou à prévenir
les situations de conflit d'intérêts dans lesquelles il se trouve ou pourrait se
trouver. Le conflit d’intérêts est défini comme toute situation d’interférence entre
les intérêts de l’Association et les intérêts privés, de nature à influencer ou
paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif des fonctions".

1
Quels sont les trois grands principes de la laïcité ? La laïcité repose sur trois principes : la liberté de
conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la
séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la
loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.

20
 L’OBLIGATION DE FAIRE CESSER OU DE PREVENIR LES RISQUES D’ATTEINTE A LA PROBITE :
EN CAS DE CONCUSSION, DE CORRUPTION, DE DETOURNEMENT DE FONDS OU
D’OBJECTIFS, D’ETHNO-CENTRISME, DE FAVORITISME, DE HARCELEMENT, DE NEPOTISME,
DE PRISE ILLEGALE D’INTERETS, DE TRAFIC D’INFLUENCE, DE TRIBALISME, DE VOL, ET
CETERA. Tout membre de l’Association a le devoir et l’obligation de faire cesser ou
d’aider cette dernière à prévenir tous types d’atteinte ou de manquement au
devoir de probité, en renseignant au maximum le plus tôt possible, oralement ou
par écrit, les responsables compétents.

 L’OBLIGATION DE RESPECT DU PRINCIPE DE CONFIDENTIALITE : tous les responsables


de l’Association doivent garantir la sécurité et la confidentialité des informations
qu’ils détiennent. Ils doivent en particulier veiller à ce que seules les personnes
autorisées aient accès à ces informations. A ce titre, et sauf autorisation
préalable, ils ne doivent pas divulguer les faits, informations ou documents, dont
ils ont connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs
missions. Ils ne doivent pas non plus divulguer les travaux qu’ils produisent, ni
ceux produits de manière individuelle ou collégiale, sauf à être autorisé par leur
hiérarchie. Le devoir de confidentialité ne fait pas obstacle au signalement d’une
alerte.

 LE DEVOIR D’INFORMATION : tous les dirigeants de l’Association doivent satisfaire


aux demandes d'information du public, après avis favorable de leur hiérarchie.
Cette obligation est la traduction statutaire du principe de libre accès aux
documents administratifs.

 L’OBLIGATION DE RESERVE contraint tous les dirigeants de l’Association, à qui la


liberté d’expression et d’opinion est garantie, de faire preuve de réserve et de
retenue dans l’expression écrite et orale de leurs opinions personnelles,
notamment politiques et religieuses, dans toutes les circonstances.

CHAPITRE 2 : LES OBLIGATIONS DE L’ASSOCIATION


ARTICLE 24 : PRISE EN CHARGE DES DEPENSES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

L’Association prend en charge les frais de fonctionnement du Conseil d’Administration et


les dépenses de santé de ses membres dans les formations sanitaires en relation
contractuelle avec elle et selon les conditions fixées par le Règlement Intérieur.

ARTICLE 25 : PRISE EN CHARGE DES DEPENSES DU BUREAU EXECUTIF

L’Association prend en charge les frais de fonctionnement du Bureau Exécutif et les


dépenses de santé de ses membres dans les formations sanitaires en relation
contractuelle avec elle et selon les conditions fixées par le règlement intérieur.
21
TITRE III : DISPOSITIONS DIVERSES
CHAPITRE 1 : ADHESION AUX UNIONS ET PARTENARIATS
ARTICLE 26 : ADHESION DE L’ASSOCIATION A D’AUTRES UNIONS

L’Association peut adhérer à une ou plusieurs unions ; la décision, le cas échéant,


appartient à l’A.G. Le Président ou une personne de son choix représentera l’Association
à l’A.G. de chacune de ces unions. Le nombre et la durée du mandat de ces délégués
sont déterminés par les Statuts de ces organisations.

ARTICLE 27 : ACCORDS DE PARTENARIAT

L’Association peut passer des contrats : relations avec les prestataires de soins,
emprunts, locations, partenariat avec d’autres organisations, et cetera. La décision finale,
le cas échéant, appartient à l’A.G.

CHAPITRE 2 : REGLEMENT INTERIEUR, POLICE & DISCIPLINE


ARTICLE 28 : ETABLISSEMENT DU REGLEMENT INTERIEUR

Un règlement intérieur, établi par le C.A. et approuvé par l’A.G., détermine les conditions
d’application des présents Statuts.

Seule l’A.G. peut amender le règlement intérieur sur proposition du C.A. Tous les
adhérents sont tenus de s’y soumettre au même titre qu’aux Statuts.

CHAPITRE 3 : DEMISSION, RADIATION, EXCLUSION


ARTICLE 29 : DEMISSION

Tout adhérent peut quitter l’Association en donnant sa démission au Bureau Exécutif.

ARTICLE 30 : RADIATION

Sont radiés les adhérents ne remplissant plus les conditions auxquelles les présents
Statuts subordonnent l’adhésion. Leur radiation est prononcée par le C.A.

Sont également radiés les adhérents qui n’ont pas payé leurs cotisations pendant six
mois.

La radiation est précédée d’une mise en demeure par écrit dès l’expiration du délai fixé à
l’alinéa précédent de cet article. La radiation peut être prononcée s’il n’a pas été satisfait
à cette mise en demeure dans un délai de quinze jours.
22
Un sursis peut toutefois être accordé par le C.A. à l’adhérent qui prouve que des
circonstances indépendantes de sa volonté l’ont empêché d’effectuer le paiement de ses
cotisations.

ARTICLE 31 : EXCLUSION

Peuvent être exclus de l’Association: les adhérents dont l’attitude ou la conduite est
susceptible de porter un préjudice moral à la l’Association; les adhérents qui auraient
causé aux intérêts de la l’Association un préjudice volontaire et dûment constaté (fraude,
détournement, etc.). L’exclusion est prononcée par le C.A. Elle ne devient définitive
qu’après avoir été entérinée par l’A.G. qui suit la notification à l’exclu. L’adhérent dont
l’exclusion est prononcée par le C.A. a le droit, sur sa demande, d’être entendu par l’A.G.
et de développer ses moyens de défense.

La démission, la radiation et l’exclusion ne donnent pas droit au remboursement des


cotisations versées.

CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES STATUTS, FUSION,


DISSOLUTION & LIQUIDATION
ARTICLE 32 : MODIFICATION DES STATUTS

Les Statuts ne peuvent être modifiés que sur la proposition du C.A. ils n’entrent en
vigueur qu’après avoir été votés par l’Assemblée Générale Ordinaire.

ARTICLE 33 : LA FUSION

La fusion de l’Association avec une ou plusieurs associations ne peut être prononcée.

ARTICLE 34 : LA DISSOLUTION DE L’ASSOCIATION

Sauf cas prévu par la loi, la dissolution de l’Association ne peut intervenir que sur
décision de la majorité absolue des membres de son Conseil d’Administration, entérinée
par la majorité absolue des membres de l’A.G. Ordinaire.

Sur cette question, le Président de l’Association jouit du droit de véto.

La dissolution entraîne la liquidation : ensemble des opérations préliminaires à la


transmission et au partage du patrimoine (paiement des dettes, récupérations des
créances, etc.) et la transmission du patrimoine de l’Association.

23
ARTICLE 35 : LA LIQUIDATION DE L’ASSOCIATION

La liquidation de l'Association est la conséquence nécessaire de sa dissolution. Elle


consiste en l'ensemble des opérations qui va mettre un terme définitif au contrat qui liait
les membres.

Lors de la dissolution de l’Association, les membres du Conseil d’Administration de


l’Association siège comme liquidateurs, avec pour mandat de procéder à
la liquidation du patrimoine associatif.

Il s'agit de :

 Régler toutes les dettes de l'Association et de céder ses actifs ;


 Récupérer auprès des débiteurs les sommes dues à l'association (la dissolution
rendant exigibles les créances qui ne l'étaient pas encore) ;
 Payer les dettes (si nécessaire en vendant tout ou partie du patrimoine de
l'association) ;
 Résilier les contrats ;
 Licencier les salariés (la cessation d'activité de l'association constitue un motif de
licenciement économique) ;
 Si nécessaire, informer l'administration fiscale et les organismes sociaux.

ARTICLE 36 : LE MAINTIEN DE LA PERSONNALITE MORALE

En cas de dissolution, la personnalité juridique de l'Association survit, mais uniquement


pour les besoins de la liquidation.

Cela signifie que l'Association conserve, pendant cette période, sa dénomination, son
siège social, sa personnalité morale ; elle peut continuer à effectuer des opérations, à
passer des contrats, etc., dès lors qu'ils sont nécessaires ou, à tout le moins utiles, au
processus de liquidation. L'Association survit pour l'exécution des contrats qu'elle a
conclus antérieurement à sa liquidation, en particulier le contrat de bail qui lui a été
consenti pour la jouissance d'un local, les contrats de travail conclus avec ses salariés,
etc.

En revanche, elle ne peut entamer une activité nouvelle.

Elle conserve également son droit d'agir en justice qu'elle exerce tantôt en qualité de
demandeur, notamment pour le recouvrement de ses créances, tantôt en qualité de
défendeur lorsqu'un créancier l'assigne en justice afin d'obtenir le paiement d'une
créance née antérieurement à la dissolution.

La personnalité morale, maintenue pour les besoins de la liquidation, disparaît à la


clôture des opérations de liquidation.
24
ARTICLE 37 : LA REPRISE DES APPORTS

Lors de la liquidation, les apports effectués par certains membres leur sont restitués.
Les apports sont les biens mis à la disposition de l'Association de façon permanente
pour une durée indéterminée, sans qu'il s'agisse pour autant d'un don.
ARTICLE 38 : LA TRANSMISSION DU PATRIMOINE

Une fois les créances récupérées, les dettes payées et les apports éventuellement
restitués, il reste un patrimoine (appelé bonus de liquidation) à transmettre. Les
membres du Conseil d’Administration siégeant en qualité de liquidateurs déterminent et
font exécuter les règles de transmission du patrimoine. Sur cette question, le Président
de l’Association jouit du droit de véto.

25
En guise d’épilogue

«N
’attendez pas que les choses soient parfaites, elles ne
le seront jamais. Ce qu’il faut, c’est démarrer
maintenant. À chaque étape franchie, vous deviendrez
de plus en plus fort, de plus en plus compétent, de plus en plus confiant en
vous-même. Et vous connaîtrez de plus en plus de succès. »

Mark Victor Hansen


« Dans la vie, il y a deux catégories d’individus : ceux qui regardent le monde
tel qu’il est et se demandent pourquoi, et ceux qui imaginent le monde tel qu’il
devrait être et qui se disent: pourquoi pas ? »

George Bernard Shaw

« Quoi que tu penses ou que tu crois pouvoir faire, fais-le. L’action porte en
elle la magie, la grâce et le pouvoir. »

Goethe
« Je crois que le développement des êtres humains est trop sérieux pour le
laisser entre les mains des seuls économistes. Dans la mesure où les
‘développeurs’ ont réduit le développement à ses dimensions les plus
étriquées, les plus matérielles, il faudra, d’une manière ou d’une autre, sortir
de ce mensonge.»

Joseph KI-ZERBO

« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la


remplir ou la trahir. »

Frantz Fanon

« L’homme est le boulanger de sa vie. »


Jacques Roumain
« En vérité, Dieu ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les individus qui
le composent ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes. »

Sourate 13 verset 11
Puisse l’arbre de notre vie être fermement enraciné dans le
terreau de l’Amour ! Que les bonnes actions soient les feuilles
de cet arbre ! Que les paroles de bienveillance, la paix, l’équité,
la justice, l’inclusion forment ses fleurs ! Et que l’Unité, le
Travail, le Progrès en soient les fruits partagés !

26
iLa prudence est la sagesse qui dispose la raison pratique à discerner, en toutes circonstances, le
véritable bien et à choisir les justes moyens de l'accomplir.
La tempérance assure la maîtrise de la volonté sur les instincts et maintient les désirs dans les limites
ii

de l'honnêteté, procurant ainsi l'équilibre dans l'usage des biens.


iii
La force d'âme, quant à elle, correspond au courage ou à la force morale, également appelée fortitude, qui
permet, dans les difficultés, la fermeté et la constance dans la poursuite du bien en affermissant la résolution de
résister aux tentations et de surmonter les obstacles. Posséder la vertu de force d'âme, c'est surmonter la
faiblesse humaine et surtout la peur. L'homme, de par sa nature, est enclin à craindre le danger, les malheurs, la
souffrance. C'est par excellence la vertu des « héros ». Ils vont au-delà de leurs limites, « avec fermeté devant le
risque reconnu, c'est-à-dire en dernier ressort devant la mort », pour le bien d'autrui ou pour défendre la vérité et
la justice. La vertu de force d'âme va de pair avec le sacrifice. Selon Thomas d'Aquin, la fortitudo est la
« condition de toute vertu » en même temps que l'une d'entre elles.

Finalement, la justice correspond à la constante et ferme volonté de donner moralement à chacun ce


iv

qui lui est universellement dû.


v La notion de « développement intégral de l’homme » signifie que « Le développement ne se réduit pas
à la simple croissance économique. Pour être authentique, il doit être intégral, c’est-à-dire promouvoir
tout homme et tout l’homme ». A la suite de Louis-Joseph Lebret, « nous n’acceptons pas de séparer
l’économique de l’humain ». Donc, un vrai Développement Humain Intégral est un processus sur le
long terme, dynamique, et basé sur la dignité humaine et les relations justes, c'est-à-dire les relations
de chaque personne avec Dieu, avec soi, avec les autres et toute la création.
viLe développement rural vise à augmenter la production agricole pour sécuriser l’approvisionnement
alimentaire au niveau local et national et à favoriser le développement économique des communautés
rurales en vue de les renforcer et d’améliorer les conditions d’existence de leurs membres.
vii
Les Solutions fondées sur la Nature sont des actions qui s’appuient sur les écosystèmes pour
relever les défis que posent les changements globaux à nos sociétés comme la lutte contre les
changements climatiques, la gestion des risques naturels, la santé, l’approvisionnement en eau ou
encore la sécurité alimentaire. Des écosystèmes résilients, fonctionnels et diversifiés fournissent en
effet de nombreux services éco-systémiques pour nos sociétés tout en permettant de préserver et
restaurer la biodiversité.

L'écologie intégrale est une conception de l'écologie qui intègre les aspects environnementaux,
viii

économiques, sociaux (les trois piliers du développement durable), les aspects culturels et les aspects
de la vie quotidienne. Elle est inséparable de la notion de bien commun et implique la justice entre
générations. Cette conception découle du fait que tout est intimement lié, et que les problèmes actuels
requièrent un regard qui tienne compte de tous les aspects de la crise mondiale. Car l’indispensable
conversion écologique, en milieu rural et partout ailleurs, ne se limite pas qu’aux seules questions
environnementales stricto sensu.

27

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