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Macroéconomie Appliquée et
Finance Internationale
Master 2
PRESENTER PAR :
Introduction .............................................................................................. 2
Chapitre I : Evolution de la situation économique liée à la pandémie
du Covid-19 au Burkina Faso................................................................... 4
I. Evolution de la pandémie au Burkina Faso ..................................... 4
II. Evolution de la situation économique .......................................... 5
III. Mesures prise par les autorités burkinabè .................................. 5
I. Effet théorique .................................................................................... 7
1. Effets macroéconomiques ............................................................. 7
2. Effets microéconomiques .............................................................. 8
2.1. Effets sur les ménages ................................................................. 9
2.2. Effets au niveau des entreprises ............................................... 10
2.3. Effets sur le secteur public ........................................................ 11
2.4. Interrelation entre les différents agents économiques ............ 11
II. Analyse de l’impact socioéconomique de la COVID-19 au Burkina
Faso ......................................................................................................... 12
1. Impacts social de la Covid-19 ........................................................ 12
2. Impacts économique de la Covid-19 sur le Burkina Faso ............ 13
2.1. Sur le plan macroéconomique .................................................. 13
2.2. Au niveau microéconomique .................................................... 15
III. Recommandations .......................................................................... 18
Conclusion .............................................................................................. 20
Bibliographie .......................................................................................... 22
1
Introduction
Depuis janvier 2020 le monde traverse une crise sanitaire sans précédent due au
coronavirus apparue en fin d’année 2019 en Chine et aussi appelé COVID 19. Au-delà
de l’impact direct sur la santé des personnes, cette pandémie comporte des
implications économiques et sociales liées à la fois par sa fulgurance létale et par la
peur et la panique générale qu’elle suscite. Ce qui fait dire à Philipe Le Houérou, DG
de la société Financière Internationale que non seulement cette pandémie coûte des
vies mais son impact sur les économies et les niveaux de vies survivra probablement
à la phase d’urgence sanitaire. La situation a pris des proportions de plus en plus
inquiétantes depuis son apparition.
Le Burkina Faso, à l’instar des pays de l’Afrique, est confronté à la pandémie du COVID-
19. En effet, les premiers cas ont été signalés le 9 mars 2020 et à la date du 29 mars
2020, 187 cas de personnes infectés ont été enregistrés dans 5 foyers au niveau
national. Pour permettre de circonscrire la maladie et d’éviter des contaminations des
masses, un ensemble de mesures ont été prises par le gouvernement.
Si ces mesures ont pour but principal de réduire la propagation de la maladie, elles ont
eu des répercussions plus ou moins importantes sur tous les pans de l’économie
principalement, sur la croissance économique, l’emploi et les revenus des ménages.
Les gens sont non seulement menacés par la maladie mais aussi par les conséquences
économiques qui, pour certains, seront plus dévastatrices que la maladie elle-même.
De nombreuses études (ECA, 2020 ; IMF, 2020, World Bank, 2020) concluent que la
propagation du coronavirus aura de graves conséquences économiques sur les pays
africains. Selon la Commission Economique pour l’Afrique (ECA, 2020), le taux de
croissance économique pour l’Afrique pourrait se contracter fortement 1.
Quel pourrait donc être l’effet du COVID-19 sur l’économie du Burkina Faso ?
1
Analyse économique des effets du Covid-19 au Burkina Faso, Pr Idrissa Mohamed OUEDRAOGO, Dr
Somlanare Romuald KINDA, Dr Patrice Rélouendé ZIDOUEMBA 2020
2
La présente étude cherche à analyser l’impact de la Covid-19 sur l’économie du Burkina
Faso en vue de contribuer à éclairer la réponse gouvernementale indispensable pour
la relance de l’économie du Burkina Faso.
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Chapitre I : Evolution de la situation économique liée à la
pandémie du Covid-19 au Burkina Faso
Le 9 mars 2020, le deux premiers cas confirmés de coronavirus au Burkina Faso ont
été annoncés par Madame Claudine Lougué, ministre de la Santé du Burkina, au cours
d'une conférence de presse. Il s'agit d'un couple ayant participé au rassemblement
évangélique de l'Église Porte ouverte chrétienne de Mulhouse en février, considéré
comme "le premier cluster majeur en France". Le couple est rentré au Burkina le 24
février 2020, a indiqué la ministre de la Santé. Les deux cas ont été internés en isolation
avec un état stable, dans le Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo qui abrite
les infrastructures adaptées pour la prise en charges des cas de Covid-19.
Le 13 mars 2020, le troisième cas confirmé a été annoncé par la ministre de la Santé,
pendant que celle-ci était en pleine sensibilisation hors de la capitale. Il s'agit d'une
des nombreuses personnes identifiées ayant eu un contact direct avec les deux
premiers cas. La ministre a précisé que l’intéressé était déjà en observation dans la
structure de prise en charge et sa situation était stable.
À la date du 9 avril, après un mois d'épidémie, le nombre total de cas confirmés est
passé de 443 la veille à 448 avec 149 guérisons et 26 décès.
À la date du 25 août, au total des cas on compte 1338 cas confirmés dont 55 décès et
1058 guéris portant le nombre de cas actifs à 225.
4
Figure :
Au premier trimestre 2020, le PIB réel corrigé des variations saisonnières (CVS) recule
de 6,6% par rapport au trimestre précédent après une croissance de 3,7% enregistré au
quatrième trimestre de l’année 2019.
D’une étude faite par le MINEFID pour cerner l’impact du Covid19 sur l’économie il
ressort la baisse des recettes publiques, estimée à 306 milliards de FCFA, soit un déficit
budgétaire de 5% ; une baisse des recettes fiscales estimée à 12,64%
5
Pour rompre la chaine de transmission du Covid-19, le Gouvernement a pris, en plus
des mesures barrières conventionnelles un certain nombre de dispositions de
prévention dont la fermeture, des établissements d’enseignement préscolaire,
primaire, post-primaire, secondaire, professionnel et universitaire le 16 mars. Le 20
du même mois, le Président de la République en personne a annoncé une série de
mesures de sécurité, incluant :
L’interdiction de tout regroupement de plus de 50 personnes ;
L’instauration d’un couvre-feu de 19h00 à 5h00 du matin sur toute l’étendue du
territoire, pour compter du 21 mars 2020 à l’exception des personnels sous
astreintes ;
La fermeture des aéroports de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, aux vols
commerciaux ;
La fermeture des frontières terrestres et ferroviaires pour une durée de deux
semaines ;
La suspension immédiate des opérations d’enrôlement biométrique, de
délivrance de cartes nationales d’identité burkinabè ;
L’application des mesures d’hygiène dans tous les lieux publics et privés.
Par ailleurs, d’autres mesures restrictives concernant les débits de boissons, les
restaurants, les salles de cinéma, de jeux et de spectacles, les marchés et les yards ont
également été prises par les autorités compétentes. La fermeture des gros marchés et
yards des communes de la ville de Ouagadougou sur décrets du gouverneur de la
région du Centre est intervenu le 26 mars. Y faisant suite, le maire de Ouagadougou a
fermé 40 marchés et yards. Le 27 mars 2020, Ouagadougou et dix autres villes (Bobo-
Dioulasso, Boromo, Houndé, Dédougou, Dano, Kongoussi, Banfora, Sindou, Manga et
Zorgho) ayant enregistré au moins un cas de coronavirus sont placées en quarantaine.
Sans une autorisation spéciale délivrée par l’administration, personne ne peut sortir
ou entrer dans ces villes. Le port du cache-nez est devenu obligatoire dès le 27 avril
2020 sur tout le territoire national. Ces mesures semblent avoir un effet positif sur le
nombre de contaminés, dont le pic semble avoir été atteint au cours de la première
semaine du mois d’avril.
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Chapitre II : Analyse de l’impact de la maladie à Covid-19 au
Burkina Faso
I. Effet théorique
1. Effets macroéconomiques
L'effet des maladies sur l’ensemble de l’économie nationale peut être évalué en se
référant au niveau du PIB du pays en question, étant donné que le PIB est l'agrégation
de la consommation des ménages, des dépenses publiques et de l'investissement par
les entreprises. En se basant sur la définition keynésienne du PIB, la fonction de
demande agrégée se présente comme suit :
Y=C+I+G+X–M
Avec :
Y : demande agrégée
C : consommation (demande de biens de consommation des ménages)
I : investissement (demande de biens d’investissement des entreprises)
7
G : dépenses de l’administration publique (demande du secteur public)
X – M : solde commercial (demande des marchés internationaux)
X : exportation
M : importation
Les maladies affectent la croissance économique aussi bien à court qu’à long terme en
produisant des effets négatifs sur la consommation (Nordhaus, 2002), sur la force de
travail (Kalemli-Oczan, Ryder et Weil, 2000), sur les épargnes, donc sur les
investissements (Bloom, Canning et Sevilla, 2003), sur les investissements directs
étrangers19 (IDE) (Alsan, Bloom et Canning, 2004), sur la participation au marché du
travail (Thomas, 2001) et sur la productivité (Bloom, Canning et Sevilla, 2004).
Par ailleurs, pour les deux raisons citées ci-après, une hausse des dépenses en santé
peut stimuler la croissance. D’une part, comme le démontre la théorie keynésienne,
dans la mesure où la hausse des dépenses en santé est suivie d’une hausse des
dépenses publiques, l’effet sur la croissance économique est positif. En effet, une
hausse des dépenses publiques favorise la stimulation de la demande donc entraîne
une croissance économique à court terme (Keynes, 1936). D’autre part, étant donné
que la santé est la condition primordiale pour pouvoir travailler et produire, la
productivité d’un individu sain est supérieure à celle d’un autre en mauvaise santé. De
même, le revenu du premier est supérieur à celui du second. Ainsi, une hausse des
dépenses en santé améliore la condition d’offre et a un effet positif sur la croissance
à long terme.
2. Effets microéconomiques
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Sur le plan microéconomique, les maladies induisent des effets sur la situation
économique des ménages, des entreprises et du secteur public.
Les maladies affectent les ménages, d’une part, en engendrant des modifications sur
la consommation de biens médicaux et de biens non médicaux, et d’autre part, en
altérant l’état de santé futur des individus. Elles provoquent des effets directs et
indirects sur la situation économique des ménages. En effet, elles entraînent :
• une augmentation des dépenses. Pour pouvoir supporter les dépenses en soins en
vue d’améliorer leur état de santé, les ménages choisissent comme solution soit de
diminuer leur consommation en biens non médicaux, soit de recourir à l’épargne, de
procéder à la vente de biens, de recourir à l’emprunt, auprès d’une mutuelle de santé
ou auprès d’une institution de microcrédit ou d’hypothéquer leurs propres biens
(Prescott, 1999).
9
2.2. Effets au niveau des entreprises
L’Etat produit essentiellement des biens publics. Les défaillances en santé des citoyens
affectent les dépenses publiques et les recettes financières. Les dépenses en matière
de santé sont celles liées à la mise en œuvre des campagnes de lutte et de prévention
contre certaines maladies et celles liées à la sécurité sociale des agents de l’Etat. Les
recettes publiques sont essentiellement constituées des impôts, des taxes et des
cotisations sociales. La réticence des entreprises et des particuliers à payer
régulièrement les diverses taxes entraînent une baisse de ces recettes. Le déficit
budgétaire qui en résulte provoque soit une hausse de la masse monétaire en
circulation dans le cas où L’Etat fait recours à la création monétaire de la Banque
Centrale, soit à une hausse de la dette. Si la première situation est source d’inflation,
la seconde est souvent accompagnée d’une hausse du taux d’intérêt engendrant une
baisse des investissements.
11
II. Analyse de l’impact socioéconomique de la COVID-19
au Burkina Faso
Le taux d’inflation se situerait à 3,9% contre 2,3%, cette hausse continue, passant
est en lien principalement avec la pression sur les prix des importations, du fait de
la fermeture de certaines frontières stratégiques.
Au niveau des finances publiques, les recettes totales et dons devraient se situer
à 1917,8 milliards FCFA (3,2 milliards de USD) contre 2223,7 milliards de FCFA (3,7
milliards de USD), soit un gap de 306,0 milliards de FCFA (514,3 millions de USD,
dont 227,1 milliards de FCFA (381,7 millions de USD) de recettes fiscales et 18,9
milliards de FCFA (31,8 millions de USD) de recettes non fiscales. Le taux de
pression fiscale s’établirait ainsi à 16,1% contre 18,1% en tendanciel.
La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt leader chez nous, sera impactée ainsi que
d’autres impôts comme les prélèvements sur les billets d’avions, la taxe de
développement touristique (TDT) car la consommation va baisser. La baisse du
chiffre d’affaires entraîne la baisse de la contribution des patentes dont le droit fixe
est indexé sur le chiffre d’affaires réalisé. L’IUTS n’est dû que lorsqu’il y a paiement
de salaires.
Tableau : Impact sur les la mobilisation des recettes fiscales : les chiffres (en milliards
de Francs CFA)
Mois Prévisions Réalisations Taux de réalisation
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Janvier 171,03 172,33 100,76%
Février 132,25 118,43 89,55%
Mars 134,88 110,90 82,22%
Avril 188,15 133,89 71,16%
Mai 154,32 121,04 78,43%
Source : MINEFID
En ce qui concerne les dépenses totales et prêts nets, ils se situeraient à 2 361,9
milliards de FCFA (4 milliards de USD) à fin décembre 2020 contre 2 498,8 milliards
de FCFA (4,2 milliards de USD) en tendanciel, soit une baisse de 200 millions de USD
(-5,5%). Cette baisse, imputable essentiellement à celle des dépenses en capital (-
351,6 milliards soit -39,5%), est toutefois atténuée par l’augmentation des dépenses
courantes (+214,7 milliards de FCFA), notamment les transferts de l’Etat (+153,1
milliards de FCFA). Au total, le pays enregistrerait un déficit global base engagement
de 444,3 milliards de FCFA (5,0% du PIB) contre 275,1 milliards de FCFA (3,0% du
PIB), soit une dégradation du déficit de 169,0 milliards de FCFA. Le solde des
transactions courantes se situerait à -8,3% contre -7,2% en tendanciel, soit une
dégradation de 1,1%. Le besoin d’endettement risque de s’accroitre pour atteindre
1 154,4 milliards de FCFA en 2020 contre 719 milliards FCFA initialement.
15
Le secteur de l’artisanat a perdu plus de 20,5 milliards de F CFA, le commerce
environ 237,5 milliards de F CFA, l’industrie 126,8 milliards de F CFA et les services
300,6 milliards de F CFA. Le total de ces pertes, au 30 avril 2020, se chiffre à près de
685,4 milliards de F CFA, selon le rapport de l’enquête auprès de la population.
Réalisée par l’INSD.
a) Commerce
Le chiffre d’affaires moyen des entreprises, qui était de 606 831 F CFA a chuté à 79
359 F CFA, du fait des mesures restrictives instaurées par le gouvernement, soit une
réduction moyenne de 88,95%.
78% des entreprises font face à des méventes, 57% ont suspendu les investissements
et 52% font face à des difficultés de trésorerie du faite de la hausse du taux d’inflation.
C’est dire combien les mesures de relance économique sont très attendues, même au-
delà de l’aspect financier. Sur la question de la résilience, environ 4% des chefs
d’entreprise pratiquent le télétravail et 4% des entreprises ont recours au e-commerce.
De nouveaux produits ont aussi été développés.
b) L’emploi
Le secteur de l’emploi n’est pas épargné par les séquelles qui frappent les grandeurs
macroéconomiques du pays. Difficultés de gestion du personnel, réduction des heures
de travail, difficultés de paiement des salariés, mise au chômage partiel, la liste des
16
conséquences sur l’emploi est longue. En revanche, les licenciements sont très peu
observés, avec des proportions n’excédant pas 5% des entreprises.
c) Le tourisme et l’hôtellerie
ETUDE DE CAS
Broederlijk Delen au Burkina Faso (2020) analysant l’impact du Covid-19 sur un groupe
cibles de 102 micro entreprises à Ouagadougou et disséminées dans différents
quartiers, montre que :
Ce sont essentiellement les femmes (52%) qui ont dû suspendre leur activité depuis
l’avènement du Covid-19 et des mesures préventives prises par l’État. La plupart
des petits entrepreneurs s’approvisionnent auprès de grossistes à Ouagadougou
et ce sont les femmes qui se ravitaillent plus directement au niveau du milieu rural
(26%) et par conséquent plus affectées par les mesures de confinement ;
Seuls 26% des enquêtés ont arrêté les activités. Les autres sont plus confrontés au
ralentissement des activités, problème de ravitaillement en marchandises,
augmentation des prix de certains produits et les pertes importantes de revenus ;
17
42% des enquêtés affirment avoir un crédit en cours et 84% déclarent ne pas
pouvoir rembourser leur prêt à l’échéance ;
22% des interviewées ont développé différentes stratégies pour s’adapter à la crise
(réaménagement des heures de vente et adaptation des produits vendus) ;
La plus grande crainte de tous les interviewés est de ne plus pouvoir subvenir aux
besoins alimentaires de leur famille.
La plupart de ces attentes sont des mesures sociales prises en charge par l’État.
III. Recommandations
Cette étude nous permet de formuler les recommandations suivantes pour la relance
de l’économie nationale :
Continuer la mise en œuvre des réformes pour une bonne administration de l’impôt
18
Une politique fiscale mieux articulée, plus cohérente avec la politique économique
et la politique budgétaire pour renforcer les capacités de l’Unité en charge de la
politique fiscale
Le soutien accru des capacités des institutions de gestion des crises, y compris le
Gouvernement et les forces de sécurité dans la gestion des données, la
communication et la sensibilisation des communautés ;
19
Le soutien au dialogue sur les stratégies d’intervention et de relèvement en aidant
les gouvernements central et décentralisés à assurer des processus inclusifs dans
l’adaptation et la conception des systèmes de protection sociale.
La focalisation sur les plus vulnérables, qui pourraient aussi être ceux qui ont le
plus de griefs, peut aider à réduire ou à prévenir de futurs conflits et à mieux se
reconstruire à la suite de la crise ;
Le soutien à la cohésion sociale pendant la crise est essentiel pour faire face à la
polarisation potentielle religieuse, ethnique ou communautaire ;
Les Burkinabè appuient les pouvoirs publics dans la lutte contre cette pandémie. En
plus de chaîne de solidarité pour l’atténuation des effets de la lutte contre le Covid-19
(au titre de la mobilisation des ressources le président a cédé six mois de son salaire,
le premier ministre quatre mois, les ministres d’État deux et tous les autres ministres
mois de leur salaire). Plusieurs structures ainsi que des personnes physiques font des
dons en nature ou en espèces et le ministère de la santé, récipiendaire, rassure quant
à la bonne utilisation de ceux-ci.
Conclusion
Jusqu’ici, le corona virus connu sous le nom de covid-19 constitue encore un problème
de santé publique pour les pays du monde entier. La prévention et la lutte attirent
particulièrement l’attention des gouvernements et des organismes d’appui technique
et financier par ce qu’elle est un véritable handicape pour le développement
économique et social du faite de ses effets désastreuses.
20
C’est la raison pour laquelle, à travers cette étude, nous avons mis en exergue l’impact
économique de cette pandémie au Burkina Faso afin de convaincre les autorités de la
nécessité de définir une politique efficace de prévention, de lutte et de relance. En
d’autres termes, vus les effets néfastes qu’elle engendre, la covid-19 n’est plus un
mythe dans notre pays mérite d’être considérée par tous.
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Bibliographie
7. Ahmadi, A.M., Yousefi, M., Fazayeli S., 2010. Consumer price index changes in
Iran’s public and health sectors. The economic research 10, 99–112.
8. Alam, K., Mahal, A., 2014. Economic impacts of health shocks on households in
low and middle income countries : a review of the literature. Globalization and
Health 10, 1–18. Doi:10.1186/1744-8603-10-21
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