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Observatoire de La Filiere Apicole Lr6
Observatoire de La Filiere Apicole Lr6
Développement
de l'Apiculture
Professionnelle
du Languedoc
Roussillon
ADA PRO LR –CRA LR - Maison des agriculteurs A– Mas de Saporta – CS 30012 -34 875 Lattes CEDEX
Tel 04 67 06 23 16 – Fax 04 67 20 88 73 – mail : adaprolr@free.fr
N° siret : 428 201 743 00013 – code APE : 913E
Cette étude a été menée au cours de l’année 2007. L’objectif du document est
de fournir un état des lieux des acteurs de la filière apicole régionale ainsi
qu’une estimation de la valeur économique dégagée par cette activité. Pour
cela, nous nous sommes basés sur des données existantes complétées par des
enquêtes auprès de services administratifs et de sociétés privées
(négociants).
La région Languedoc-Roussillon compte 3 377 apiculteurs (données DDSV 2007), soit environ 5%
des apiculteurs de France.
Au sein de la filière apicole nationale, les producteurs peuvent être regroupés en trois
catégories :
• les amateurs, ayant moins de 70 colonies (88% des apiculteurs)
• les pluriactifs, agricoles ou non, qui disposent de 70 à 150 (6% des apiculteurs)
• les professionnels qui conduisent plus de 150 colonies et dont l’apiculture est la principale
source de revenu (6% des apiculteurs).
Source : Audit de la filière miel 2005 – GEM – Oniflhor / août 2005 (ci-joint) basé sur le
recensement réalisé par les Directions Départementales des Services Vétérinaires (DDSV).
Les chiffres suivants (reportés dans le fichier Excel ci-joint) correspondent aux données
fournies par les DDSV, le cas échéant complétées par les données d’Agreste (Recensement
Agricole 2000), ou des syndicats départementaux. Est considéré comme professionnel dans ce
tableau de recensement tout apiculteur détenant plus de 150 ruches.
Aude Gard Hérault Lozère PO LR
nb total d'apis par dpt418 1 110 1 015 536 309 3 388
nb d'apis professionnels par dpt 30 59 68 31 9 197
% d'apiculteurs par dpt 12% 33% 30% 16% 9% 100%
% d'apis professionnels par dpt 15% 30% 35% 16% 5% 100%
nb adhérents professionnels ADAPRO 16 36 53 16 4 125
% d'apis pros adhérant à l'adapro 53% 61% 78% 52% 44% 63%
nb adhérents professionnels GQMLR 7 23 30 7 2 69
% d'apis pros adhérant au Gqmlr 23% 39% 44% 23% 22% 35%
PO Aude
Aude
5% Gard
Lozère 15%
16% Hérault
Lozère
PO
Gard
30%
Hérault
34%
20%
15% 16%16% % d'apis
15% professionnels
12%
par dpt
9%
10%
5%
5%
0%
Aude Gard Hérault Lozère PO
Une enquête auprès de la MSA a été réalisée par l’ADAPRO en 2003. Elle complète les données
ci-dessus, mais n’informe pas précisément sur le caractère professionnel de l’activité apicole. En
effet, les pluriactifs agricoles, particulièrement nombreux en Lozère et dans les PO, sont
considérés comme professionnels car assujettis à l’AMEXA, alors que leur production principale
n’est pas forcément l’apiculture (possesseurs de ruches dont la production principale est le bovin
viande ou autre…). (Les chiffres n’ont pas pu être actualisés en raison d’une facturation
conséquente demandée par la MSA cette année pour la fourniture de données).
Aude Gard Hérault Lozère
non cotisants MSA 364 412 506 188
Cotisants solidaires 8 28 26 20
Cotisants Amexa 49 69 74 77
Rappel : Tout possesseur de ruche est tenu des les déclarer en DDSV. Concernant la MSA, les apiculteurs possédant de 10
à 150 colonies sont cotisants solidaires. Ils cotisent à l'Amexa dès qu'ils ont plus de 150 colonies, ou dès lors qu'ils ont une
autre production agricole. La différence entre les valeurs communiquées par les DSV et la MSA s'explique par un faux taux
de pluriactifs agricoles dans certains départements, notamment la Lozère et le Gard.
La dynamique de la filière
Les enquêtes auprès des différents Points Info Installations des 6 départements ont permis de
fournir le nombre de dossier d’installation en apiculture avec DJA validé chaque année depuis
2000.
Nb installation DJA en
Languedoc Roussillon
2000 5
2001 7
2002 8
2003 3
2004 8
2005 9
2006 7
TOTAL depuis 2000 47
moyenne sur 7 ans 6,71
Nombre d'installations
DJA AUDE GARD HERAULT LOZERE PO
moyenne entre 2000 et
2006 0,86 1,43 1,71 1,57 1,25
écarts 02 03 04 03 03
Dans la région, on dénombre entre 3 à 9 installations DJA en apiculture par an (en moyenne 6.5
entre 2000 et 2006) avec une part d’installation plus importante dans les départements de
l’Hérault, du Gard et de la Lozère.
Il est important de noter que ce nombre d’installations est sous estimé compte tenu de la part
importante d’installations qui se réalisent hors DJA. Il est très difficile d’estimer cette part
mais les discussions avec les apiculteurs laissent transparaître ces stratégies d’installation
progressive comme des phénomènes fréquents.
L’étude technico économique en cours de réalisation à l’ADAPRO LR en partenariat avec le CFPPA
de Rodilhan montre que sur 11 installations, 6 se sont faits avec DJA.
2- Quelques éléments sur les pratiques apicoles régionales
Un diagnostic socio-économique élaboré en 2005 a permis d’identifier une typologie des
exploitations apicoles selon des critères de taille de cheptel, de volume de production, de
système de production, de mode de commercialisation et de spécialisation ou pluriactivité
agricole. Cette étude dénombre ainsi 5 groupes d’apiculteurs (Source : Etude socio-économique de
l’apiculture dans le Languedoc Roussillon, ISARA de Lyon, 2005):
Sur un échantillon d’une cinquantaine d’apiculteurs choisis au hasard dans la région, voici la
répartition dans ces 5 groupes :
1 : 23%
2 : 23%
3 : 18%
4 : 16%
5 : 20%
La moyenne de production par ruche est semble-t-il sensiblement la même (voire légèrement
inférieure) qu’en conventionnelle (pas d’évaluation précise à ce jour) mais la commercialisation se
réalise majoritairement en conditionné demi gros ou vente directe.
La production française de miel est toujours extrêmement difficile à appréhender. Elle est en
effet dépendante des aléas climatiques d’une année sur l’autre et d’une zone géographique à
l’autre. Elle varie également et très fortement selon les pratiques et les stratégies des
apiculteurs : ruches sédentaires ou transhumantes, importance des transhumances, choix des
types de miels recherchés (miel monofloraux ou polyfloraux de crus, toutes fleurs ou miels de
grandes cultures…). Source : Audit de la filière miel 2005 - GEM – Oniflhor / août 2005.
L’audit GEM réalisé en 2005 évalue la production française à 25 000 tonnes, dont 14 500 tonnes
pour les apiculteurs professionnels. La production des amateurs n’entre que très peu dans les
circuits de commercialisation ; ils sont absents des
circuits de gros et ½ gros.
Production de miel par dpt - RA 2000
Au niveau national, la France est déficitaire en miel LOZER E 13%
PO 16%
(de 6 000t à 17 000t en 10 ans). Les importations
se font à des prix variant entre 1,8 €/kg et 2,6
€/kg. A titre indicatif, un apiculteur récolte en GA RD 18%
moyenne 20 kg de miel par colonie et par an. A UD E 19%
Les productions moyennes à la ruche peuvent aller selon les années et les zones de production de
13-17Kg (pour des années de sécheresse par exemple) à 20-25 Kg. La quantité produite par les
apiculteurs est également révélatrice de leur expérience du métier. Ainsi, l’étude menée par
l’ISARA en 2005 montre que les apiculteurs avec moins de 3 années de métier parviennent à des
production de 15-17 Kg par ruche, alors qu’un apiculteur de 20 ans de profession atteint des
production de 21-25 Kg sur une même année. Par ailleurs, les enquêtes de production réalisées
auprès d’apiculteurs en fin de saison (année 2006, 2005, 2004) révèlent des différences de
rendement selon la miellée concernée : 4-5 Kg sur le thym à 30 Kg sur le tournesol.
Les miels les plus produits en Languedoc Roussillon sont ceux de châtaignier, de garrigue, de
romarin, de montagne, d’acacia, de bruyère blanche, de romarin. Source : enquête production
ADAPRO/ 2006
Ne disposant pas de chiffres exhaustifs sur les quantités de miels obtenues par type de miellée,
nous nous baserons sur les chiffres de production fournis par Agreste soit 1500 tonnes de miel
sur la région par an.
La gelée royale
Depuis une dizaine d’année, la production de gelée royale a connu un développement dans la filière
apicole. Elle concerne aujourd’hui environ 70 apiculteurs qui produisent une quantité annuelle de 2
tonnes au niveau national. Cette activité intéresse de plus en plus les apiculteurs qui y voient une
opportunité de développer leurs activités et notamment de développer le caractère technique de
cette production.
La production française de gelée royale est fortement concurrencée par l’importation de gelée
venant de Chine et d’Asie du Sud-Est et vendue à moindre prix. L’activité française se positionne
sur une différenciation qualitative du produit par rapport aux produits importés, à travers une
politique stricte de qualité, régie par une Charte de qualité mise en place par le GPGR
(Groupement des Producteurs de Gelée royale).
6 apiculteurs en production de gelée royale sont dénombrés dans la région par le GPGR mais
aucun apiculteur ne vit en majorité de cette activité dans la région (enquête auprès de quelques
apiculteurs). La production moyenne d’un apiculteur en gelée royale est de l’ordre de 10-12 Kg/an.
(Source, enquête GPGR, 2007).
La plupart des producteurs en gelée royale commercialise en direct à des prix d’environ 1000-
2000 euros / Kg selon le mode de commercialisation (détail ou demi-gros par Kg).
La pollinisation
La pollinisation est une activité complémentaire à celle de la production de miel. Cette pratique
permet de lier l’apiculture à l’agriculture. Il s’agit de contrat entre un agriculteur (bien souvent
maraîcher et/ou arboriculteur) et un apiculteur afin d’effectuer la pollinisation des cultures
grâce au dépôt de ruches à proximité des parcelles. Ce procédé est bénéfique aux deux parties
car l’agriculteur est contraint, notamment dans les milieux confinés et pour les plantes
entomophiles de trouver une alternative de pollinisation croisée pour assurer son rendement
alors que, de son côté, l’apiculteur bénéficie d’une source de revenu stable et indépendante de la
production de miel. (Source : Etude socio-économique de l’apiculture dans le Languedoc
Roussillon- ISARA-ADAPRO/ décembre 2005).
L’évaluation économique de cette activité s’avère complexe dans la mesure où il s’agit de chiffrer
la part de responsabilité de l’activité pollinisatrice de l’abeille au rendement des cultures.
Différentes sources proposent des évaluations :
- Contribution au rendement des cultures (et donc à la valeur économique) de l’ordre de 7%
(SPMF : Syndicat des Producteurs de Miel Français)
- Les chercheurs Borneck et Merle estiment que l’abeille serait responsable d’une valeur
ajoutée estimée à 3 milliards de francs (soit environ 45 millions d’euros) en Europe.
Robinson et al. pensent que 30% de la valeur commerciale des cultures est à attribuer à
l’abeille.
La différence entre ces estimations de gains liées à la pollinisation des abeilles peut être
attribuée au fait que dans le premier cas, on ne parle que de rendement alors que dans le
deuxième cas il est également question de critères qualitatifs, de précocité et d’uniformité des
récoltes, ayant des répercussions sur les prix de vente.
L’INRA d’Avignon travaille plus particulièrement sur cette évaluation. Compte tenu des données
dont nous pouvions disposer, il n’a pas été possible d’évaluer ce poids économique de la
pollinisation à l’échelle régionale. En effet pour effectuer cette évaluation, il aurait été
nécessaire d’estimer les surfaces de cultures nécessitant la pollinisation par les abeilles et
faisant appel à la pollinisation dans la région (vergers : pommes, poires, …maraîchage : melon….) et
la part de la valeur économique de ces productions que l’on peut attribuer à la pollinisation. Des
recherches ont été effectuées à ce sujet auprès du CTIFL, de la Chambre régionale
d’Agriculture mais nous n’avons pas pu avoir ces informations pour le moment. Cependant, ces
évaluations sont en cours à l’INRA d’Avignon et nous poursuivrons nos prospectives dans ce
domaine.
La vente d’essaims
Certains apiculteurs diversifient leurs sources de revenus sur leurs exploitations en vendant à
d’autres apiculteurs les essaims qu’ils constituent eux-même. Cette pratique se développe
d’autant plus ces dernières années où des pertes importantes de cheptel ont pu être constatées
chez des apiculteurs qui ont cherché alors à rapidement reconstituer leur cheptel. Un essaim
selon le son niveau de sélection peut être vendu à prix variant de 50 € à 100 € environ par les
apiculteurs de la région. (Source : enquête apiculteur 2007)
Le pollen, la propolis
Il n'y a pas d'apiculteurs dans la région spécialisés uniquement dans la production de pollen ou de
propolis. Dans la plupart des cas, le pollen et la propolis sont vendus au détail (4 apiculteurs
seulement commercialisent le pollen en gros dans la région). Ces produits de la ruche peuvent
représenter jusqu'à 20% du Chiffre d'Affaire de l’apiculteur.
Le miel est un produit dont la fluctuation de prix peut être importante, en raison notamment de
la concurrence sur les marchés et de celle créée par les produits d’importation. Ainsi, certains
apiculteurs optent pour la transformation et la valorisation de leur produit en vue de garantir les
prix et de diversifier son panel de produits pour sa clientèle.
Les produits transformés sont le pain d’épice, le nougat, l’hydromel…
Il est difficile d’évaluer cette production sur le Languedoc Roussillon car elle fluctue d’années en
années…Cependant, la part que constitue la commercialisation des produits transformés dans le
chiffre d'affaire peut être importante.
4 - La commercialisation du miel
En Languedoc Roussillon, une enquête réalisée en 2005 auprès d’une quarantaine d’apiculteurs
indique la répartition des ventes de la manière suivante :
% d'apiculteurs pratiquant:
Vente au détail seulement 5,41%
Vente en demigros seulement 0,00%
Vente en gros seulement 10,81%
un seul mode de commercialisation 16,22%
% d'apiculteurs commercialisant:
Exportation 5,41%
Autre 13,51%
Détail : Foire, marché, vente directe 83,78%
Demi-gros : GMS, boutique spécialisée 70,27%
Gros : Conditionneur, négociateur, coopéra-
59,46%
tive
Une enquête menée en 2005 à l’ADAPRO LR sur un échantillon d’une quarantaine d’apiculteurs
permet de connaître les volumes commercialisés dans les différents modes existants (stage de
Fabien Gerez, ADAPRO, 2005)
Les enquêtes production réalisées auprès d’une vingtaine d’apiculteurs de la région nous
fournissent des moyennes de prix de commercialisation sur trois années successives
Prix en euros/Kg 2004 2005 2006
Prix moyen du miel 4.54 4.19 4.60
vendu en vrac
Prix moyen du miel 6.35 5.99
vendu conditionné
pour le ½ gros
Prix moyen du miel 8,95 9,23 9,60
vendu conditionné
pour le détail
Ces différentes données issues d’enquêtes auprès d’échantillon d’apiculteurs nous permettent
d’estimer (de manière approximative) la valeur économique liée à la production de miel en
Languedoc Roussillon. Pour cela, nous avons pris les prix pratiqués en 2005
La valeur économique liée à la vente de miel en Languedoc Roussillon est donc estimée à
2608000 + 2246000 + 4569000 + 32000 = 9 455 000 euros/an
La vente directe
La vente directe est donc le mode de commercialisation le plus utilisé par les apiculteurs mais les
volumes commercialisés au détail sont nettement inférieurs aux volumes commercialisés en gros
ou en demi gros. Ce type de commercialisation se pratique principalement sous forme de vente di
recte sur les exploitations et vente sur les marchés de proximité. (Fanny Sorel, Mémoire de fin
expédition
Foires
Marché
La vente en demi-gros
La vente en demi-gros se fait principalement dans la région par des boutiques spécialisées. (Fan
ny Sorel, Mémoire de fin d’étude IUP Biotraçabilité, accompagnement dans la mise en place de
signes officiels de qualité des miels, 2004)
Les apiculteurs commercialisent également leur miel en passant par des GMS (Grande et Moyenne
Surface) locaux.
La vente en gros
La vente en gros se fait principalement hors région. Les miels commercialisés en gros sont de
toutes origines avec une proportion plus importante remarquée de miel de grandes cultures.
Néanmoins, l’importance de ce mode de commercialisation nécessite l’implication des condition
neurs dans la démarche (négociants, coopératives….) (Fanny Sorel, Mémoire de fin d’étude IUP
Biotraçabilité, accompagnement dans la mise en place de signes officiels de qualité des miels,
2004)
Ces acheteurs vont généralement conditionnés le miel qu’ils ont achetés en fûts afin de le re
vendre pour la plupart à des GMS. Une partie du miel peut également être revendu à des trans
formateurs (fabricants de pain d’épices, nougatiers de la vallée du Rhône…)
Il n'y a pas d'acheteurs importants installés dans la Région, c'est pourquoi les apiculteurs font
appel à des entreprises d'autres régions.
Notons qu’il y a eu une initiative, il y a 10 ans avec le Conseil Régional de créer une association de
promotion du Miel (Pro miel) qui est devenue la Coopérative Apisud. Cette initiative avait pour
objectif de développer les débouchés de commercialisation pour les apiculteurs de la région, et
notamment dans le secteur de la grande distribution. Cependant, même si certaines démarches
positives ont pu se mettre en place, l'action n'a pas pu être pérennisée (pb
d'approvisionnement...).
SARL Dorsman
Cette société est basée dans le Jura. En Languedoc Roussillon, la société achète en moyenne 20
T de miel par an à 15 à 20 apiculteurs. La société achète préférentiellement un miel de bruyère
callune. La société ne conditionne pas et le miel est revendu directement en fût à des
conditionneurs.
Société Apidis
basée à Dijon
Exportation
Ce mode de commercialisation concerne une part réduite d’apiculteurs. Parmi les pays cités, c’est
en Allemagne qu’il y a le plus de miel exporté (52,7%) sinon les autres pays d’export se situent
uniquement dans l’Union Européenne.
5 - Les fournisseurs apicoles
Par ailleurs, l’approvisionnement en cire peut également passer par des ciriers indépendants.
Enfin, les syndicats apicoles départementaux regroupent souvent des amateurs et des
professionnels. Ils offrent la possibilité aux apiculteurs de souscrire aux assurances, ils
organisent la défense de l’activité, notamment dans la lutte contre les intoxications d’abeilles ou
dans le cadre des déclarations de calamité agricole. Ils assurent également la promotion de
l’apiculture (rucher école, foires…). On en compte six en Languedoc-Roussillon :
- l’Abeille de l’Aude
- l’Abeille Héraultaise
- le Syndicat Apicole du Gard
- le Syndicat des Professionnels Apicoles Autonome du Gard et de la Lozère
- le Syndicat Apicole de Lozère
- l’Union Syndicale des Apiculteurs du Roussillon
Organisation sanitaire
Dans chaque département, les apiculteurs se regroupent au sein d’un GDSA (Groupement de
Défense Sanitaire Apicole). Ces GDSA, en liaison avec les DSV s’occupent de l’aspect sanitaire
des ruches (information et prévention) et assurent le relais des informations relatives aux
traitements sanitaires émanant des DSV (Direction des Services Vétérinaires).
On en trouve un dans chaque département de LR, sauf dans le Gard où les professionnels ont
créé le CTSAG : Comité Technique et Sanitaire Apicole du Gard.
Organismes de développement
Le Centre National de Développement de l’Apiculture (CNDA) fédère toutes les Associations de
Développement de l’Apiculture régionales (17 ADA), dont l’ADAPRO-LR. Le CNDA préfigure d’un
Institut Technique Apicole. Il est le seul organisme reconnu au niveau national par le Ministère
de l’Agriculture. Sa mission consiste à concourir au développement de l’apiculture (appui
technique, expérimentation, actions économiques…) et à représenter les apiculteurs auprès
d’instances nationales. Il fédère 17 ADA régionales (sachant qu’une seule ADA est reconnue par
région). Le Conseil d’Administration de ces ADA doit être composé majoritairement d’apiculteurs
professionnels. Leur Président doit obligatoirement être lui-même apiculteur professionnel.
A noter, le Groupement qualité du Miel et des Produits de la Ruche LR a été créé en 2002 à
l’initiative des apiculteurs professionnels. Ce groupement œuvre pour la mise en place de Signe
d’Identification de la Qualité et de l’Origine, en particulier une IGP « Miels des Cévennes ».
Les conditionneurs :
négociants,
Les producteurs de
coopérateurs
conditionnement miels : apiculteurs
Vente en conditionné
Vente directe
superette…..
vente
Les consommateurs
Bibliographie
Etude socio-économique de l’apiculture dans le Languedoc Roussillon. Mise en place de données de référence
sur l’apiculture professionnelle de la région. ISARA Lyon/ ADAPRO-LR. Décembre 2005.
Audit de la filière miel. Réactualisation des données économiques issues de l’audit 1997. GEM/ ONIFLHOR. Août
2005.
Rapport de stage, « les modes de commercialisation en apiculture et les apports des SOQ », Fa
bien JEREZ, avriljuin 2001.