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Amadou DIALLO Consultant Freelance en gestion de projet et management des


entreprises : Diplômé : en comptabilité et en Planification Economique et Gestion des
Organisations – Expert local de l’ONUDI – Formateur Certifié du BIT en création et gestion
des coopératives, Appui technique de la FEITLS

La Fédération des Eleveurs Indépendants et des transformateurs Laitiers du Sénégal


compte au dernier recensement 9250 membres répartis dans les onze (11) régions du
Sénégal, dont 40% de femmes. Dans chaque région la FEITLS est organisée en :

 Comité Régional de Gestion (CRG)


 Comite Départemental de Gestion (CDG),
 Comité Local de Gestion (CLG).

Président : Kalidou Thierno Ba éleveur chargé de mission à la Présidence de la


République- vice du CNCR chargé de l’élevage – Membre du Conseil d’Administration du
CNES – Membre du Conseil d’orientation du FONSTAB – Membre du Conseil
d’Administration de l’ASPRODEB – Vice-Président du Réseau Organisations Paysannes et
de Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest /Elevage

L’activité d’élevage représente 3,4% du Produit Intérieur Brut (PIB) et contribue à hauteur de
0,1 point à la croissance économique (4,4%). L’activité occupe près d’un tiers des ménages
et près de la moitié de la population rurale.

L’élevage occupe plus de 350 000 familles soit 30% des ménages sénégalais selon un
rapport de l’ISRA.

FORCES FAIBLESSE
 l'existence de traditions pastorales  son caractère extensif
confirmées et un cheptel important et  la faible productivité des pâturages et la
varié, dégradation progressive des
 la maîtrise des deux grandes épizooties écosystèmes pastoraux
que sont la peste bovine et la  le faible niveau d’utilisation des sous-
péripneumonie contagieuse bovine produits agro-industriels
 la disponibilité d'un personnel  l'insuffisance des infrastructures
technique public et privé qualifié hydrauliques et le faible niveau de
 l'existence d'éleveurs ouverts à technicité des producteurs
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l'innovation  l'enclavement de certains centres de


 l’existence d’une zone à vocation production
pastorale marquée (ZSP) et de zones  la faiblesse du potentiel laitier des
aménagées propices aux cultures races locales
fourragères (vallées du Fleuve Sénégal,  le faible niveau d'organisation des
du Ferlo et de l’Anambé) éleveurs et les insuffisances dans la
 une grande disponibilité de sous- politique de formation des éleveurs ;
produits agricoles et agro-industriels,  la faiblesse des structures
notamment dans le bassin arachidier et d'encadrement et d'animation
la vallée du fleuve Sénégal (fane  la faiblesse de l'investissement public
d’arachide, paille de riz) et privé dans le sous-secteur
 l'insuffisante prise en compte de
l'impact environnemental des systèmes
de production actuellement privilégiés
 la présence de nombreux
intermédiaires dans les circuits de
commercialisation du bétail entraînant
des renchérissements du prix de la
viande à la consommation
PONTENTIALITES
les enjeux majeurs de l’élevage portent principalement sur l’accroissement des
productions animales dans des systèmes d’exploitation durables, l’approvisionnement
régulier des marchés des industries animales et leur développement, la sécurisation des
systèmes pastoraux et agropastoraux, la sauvegarde des ressources naturelles, la
préservation de la santé publique et la professionnalisation des producteurs

FILIERES DANS LE SECTEUR DE L’ELEVAGE


Il existe quatre grandes filières dans le secteur de l’élevage  il s’agit :

 la filière bétail viande


L’effectif du cheptel est évalué en 2019 à 18 813 mille têtes, après 18 314 mille têtes en
2018 soit une augmentation de 2,7% en 2019.

La production de viande et abats s’est établie à 267 358 tonnes en 2019 contre 255 830
tonnes en 2018.
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 la filière lait,

En 2019, la production nationale de lait s’est établie à 264,6 millions de litres contre 249,4
millions de litres en 2018, soit une augmentation de 6,1% par rapport à l’année précédente.
Ce résultat est consécutif à la performance de l’activité de l’élevage moderne (races pures
exotiques), qui a connu une progression considérable en 2019 pour ressortir à 45,7 millions
de litres, après 22,0 millions de litres en 2018.

 la filière avicole
L’effectif de la volaille s’élève à 80 733 mille têtes en 2019 contre 81 492 mille têtes en 2018.

La production d’œufs de consommation est passée de 736 millions d’unités en 2018 à 829
millions d’unités en 2019, soit une augmentation de 93 millions d’unités (en valeur absolue).
Cette performance (+12,6%) est en liaison avec l’amélioration des pratiques d’élevage
avicole menées depuis quelques années et le dynamisme du secteur privé.

 la filière cuirs et peaux


Les productions se sont établies à 3 470 tonnes en 2019 contre 2 067 tonnes en 2018.

LES INDICATEURS ECONOMIQUES DU SECTEUR

 Contribution à la Valeur Ajouté Nationale : 492 milliards en 2019 contre 468 milliards
en 2018.
 Contribution dans le PIB : 3,4 % en 2019 contre 3,5 % en 2018

DIFFICULTES ACTUELLES DU SECTEUR

 L’accès au crédit,
 Le vol de bétail,
 Les difficultés liées à la collecte, à la transformation, à la conservation et à la
distribution des produits animaux,
 Une faible capacité des organisations de producteurs,

 L’insuffisance de financement dans le secteur,

 L’insuffisance des infrastructures pastorales,

 La cherté de l’aliment de bétail,


 La non protection du foncier pastoral
 La faible industrialisation du secteur,
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LES ACTEURS DU SECETURS

En 2022, le Ministère de l’Elevage et de la Production Animale avait recensé plus d’une


centaine de récépissé d’association ou de coopératives d’éleveurs. Allant d’envergure
nationale, à celle d’obédience locale.

Ces acteurs sont confrontés à plusieurs problèmes parmi lesquelles :

 Défaut de clarification du statut de leur activité,


 Défaut couverture sociale et sanitaire, contrairement aux autres activités
professionnelles du pays,
 Précarité des emplois,
 Difficultés d’accès au foncier pastoral

MESURES D’ATTENUATION DES DIFFICULTES DU SECTEURS

 La promulgation du code pastorale


 La révision de l’actuelle Loi Agro sylvo pastorale,
 Le recensement des infrastructures pastorales,
 La construction ou la réhabilitation d’infrastructures pastorales surtout dans la zone
du ferlo
 La sécurisation de l’espace pastoral par la création de Zone Exclusive de Pratique de
l’Elevage (ZEPE)
 La création de centre de formation aux métiers de l’élevage et de la viande
 La convocation des assises de l’élevage
 La création d’un registre du foncier pastoral,
 La création d’un fonds d’appui pour la valorisation des produits et sous-produits de
l’élevage

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