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Découpage territorial Organe

Collectivités Circons. Organe


Organe exécutif déconcentré/de
 Dénomination Nbre locales adminis. délibérant
tutelle
Conseil Président du
Région 10 Oui   Gouverneur
régional conseil
Département 30 Non Oui     Préfet
Conseil
Commune  48 Oui Non   Préfet
municipal
Conseil
ville  04 Oui Non municipal de la Maire Prefet
Ville 
 Comité de
 Communauté
 01 Oui Non conseils Maire de la ville Prefet
urbaine
municipaux
Président de
Arrondissement Non Oui   comité Sous-préfet
 
Communauté  320 Président de
Oui Non Conseil rural
conseil
Sous-prefet
rurale

Organisation territoriale et locale de la République du Sénégal

Région Départements Arrondissements Communes Communauté rurales

Dakar 4 10 50 2

Diourbel 3 8 3 34

Fatick 3 10 7 33

Kaolack 3 10 7 41

Kolda 3 11 5 43

Louga 3 11 4 46

Matam 3 5 7 14

Saint-Louis 3 7 8 16

Tambacounda 3 13 4 35

Thiès 3 10 11 31

Ziguinchor 3 8 4 25

Total 34 103 110 320

Source : http://www.au-senegal.com/collectivites-locales/index.html

Collectivites locales de la région de Diourbel

Département Arrondissement Communes - Communauté rurales

Bambey   BAMBEY

Bambey Baba Garage Baba Garage

Bambey Baba Garage Dingiraye

Bambey Baba Garage Keur Samba Kane

Bambey Lambaye Gawane


Bambey Lambaye Lambaye

Bambey Lambaye Ngogom

Bambey Lambaye Réfane

Bambey Ngoye Dangalma

Bambey Ngoye Ndondol

Bambey Ngoye Ngoye

Bambey Ngoye Thiakhar

Diourbel   DIOURBEL

Diourbel Ndindy Dankh Sène

Diourbel Ndindy Gade Escale

Diourbel Ndindy Keur Ngalgou

Diourbel Ndindy Ndindy

Diourbel Ndindy Taïba Moutoupha

Diourbel Ndoulo Ndoulo

Diourbel Ndoulo Ngohé

Diourbel Ndoulo Patar

Diourbel Ndoulo Tocky Gare

Diourbel Ndoulo Touré Mbonde

Mbacké   MBACKE

Mbacké Kael Darou Salam Typ

Mbacké Kael Dendey Gouyegui

Mbacké Kael Kael

Mbacké Kael Madina

Mbacké Kael Ndioumane Taïba Thiékéne

Mbacké Kael Touba Mboul

Mbacké Ndame Missirah

Mbacké Ndame Ngabou Dalla

Mbacké Ndame Nghoye

Mbacké Ndame Touba Fall

Mbacké Ndame Touba Mosquée

Mbacké Taïf Sadio

Mbacké Taïf Taïf

Les communes sont en majuscules gras

Diourbel Baba Garage - Dinguiraye - Keur Samba


Baba Garage
Kane
Bambey Bambey
Lambaye Gawane - Lambaye - Ngogom - Réfane
Ngoye Dangalma - Ndondol - Ngoye - Thiakar
Dankh Sène - Gade Escale - Keur Ngalgou
Ndindy
- Ndindy - Taiba Moutoupha
Diourbel Diourbel
Ndoulo - Ngohé - Patar - Tocky-Gare -
Ndoulo
Touré Mbonde
Mbacke Mbacke Darou Salam Typ - Dendey Gouyegui -
Kael Kael - Madina - Ndioumane Taiba -
Thiékène - Touba Mboul
Ndame Ngabou Dalla - Missirah - Nghoye - Touba
Fall - Touba Mosquée
Taïf Sadio - Taïf

REGION DE DIOURBEL
RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION ET DE L'HABITAT - DECEMBRE 2002
RESULTATS PROVISOIRES
Nombre Nombr POPULATION de DROIT
de e de
DENOMINATION Concess Ménag Homm Femm T, moy, Rapp.M Tx.Ac. Dens
Total
ions es es es men. asc. An. ité
REGION DE 102 497 552 1 049
DIOURBEL 87 465 325 507 447 954 10,3 90 3.4 214
419 462 881
ENSEMBLE RURAL 71 441 84 260 005 591 596 10,5 91    
168
ENSEMBLE URBAIN 16 024 18 065 78 502 89 856 358 9,3 87    

% Ensemble urbain 18.3 17.6 15.8 16.3 16.0        


DEPARTEMENT DE 117 125 242
BAMBEY 15 960 21 919 338 356 694 11,1 94 1.3 182
107 114 221
ENSEMBLE RURAL 13 913 19 577 330 114 444 11,3 94    

% Ensemble urbain 12.8 10.7 8.5 9.0 8.7        


COMMUNE DE 2 047 2 342 10 008 11 242 21 250 89    
BAMBEY 9,1
DEPARTEMENT DE 102 111 213
DIOURBEL 16 478 21 758 241 476 717 9,8 92 1.0 165
117
ENSEMBLE RURAL 7 401 11 465 57 841 59 892 733 10,3 96    

% Ensemble urbain 55.1 47.3 43.4 46.3 44.9        


COMMUNE DE 9 077 10 293 44 400 51 584 95 984 86    
DIOURBEL 9,3
DEPARTEMENT DE 277 315 593
MBACKE 55 027 58 648 928 615 543 10,1 88 5.7 261
253 288 542
ENSEMBLE RURAL 50 127 53 218 834 585 419 10,2 88    
8
% Ensemble urbain .90 9.26 8.67 8.56 8.61        
COMMUNE DE 4 900 5 430 24 094 27 030 51 124 89    
MBACKE 9,4
Rap.Masc.= Rapport de Masculinité; T.moy.men= Nombre moyen de personnes par ménage; Tx.Ac.An.=
Taux d'Accroissement moyen Annuel

http://www.finances.gouv.sn/ppsir223.html

http://crdiourbel.ifrance.com/

Situé au cœur de l'ancien bassin arachidier entre les latitudes 14° 30 et 15° et
les longitudes 15°40 et16°40, la région administrative de Diourbel est
frontalière avec trois (03) régions. Elle est limitée au nord par les régions de
Thies et de Louga, au sud par les régions de Thies et Fatick, à l'est par les
régions de Fatick et Louga et à l'ouest par la région de Thies.
Diourbel,  région riche en histoire, témoin de plusieurs faits, a une griffe
religieuse pour avoir vu naître la mouridisme.

PRESENTATION
  La région de Diourbel épousant les contours de l’ancienne province du Baol, est
limitée au Nord par les régions de Thiès et de Louga ; au sud par les régions de
Thiès et de Fatick, à l’Est par les régions de Fatick et Louga et à l’Ouest par Thiès.
Distant de 145 km de Dakar, Diourbel est située entre les parallèles 14°30 et 15° et
entre les longitudes 15°40 et 16°40. Pour une superficie de 4359 km² doit 2,2° de la
surface du pays, elle est la plus petite région après Dakar. Avec une population de
824.670 habitants en 1996, elle est densément peuplée et se classe en seconde
place après Dakar en proie à une démographe urbaine qui ne cesse de galoper.
Cette concentration humaine dans cette région sans relief étonne d’aucun.

Départements Arrondissements Communes rurales


 Ndindy
NDINDY  Taïba Moutuofa
 Ndakh Sène
 Keur Ngalgou

 Gade Escale
DIOURBEL  ndoulo
NDOULO  Ndoulo
 Ngohé
 Tocky Gare
 Patar

 Touré Mbonde
BAMBEY BABA GARAGE  Baba garage
 Dinguiraye
   Keur samba KANE

   Gawane
 Lambaye
LAMBAYE  Ngongom
 Réfane
 
 Ndangalma
   Ndondol
 Ngoye
 
 Thiakhar
NGOYE
   Madina 

   Kael

KAEL  Ndendèye
 Darou Salam Typ
   Touba Mboul
 Ndioumane
MBACKE
 
 Ndam
NDAME  Ngabou – Dalla
 Missirah
 Nghaye
 Touba FALL

 Touba Mosquée

En effet la réponse est à chercher dans cette force religieuse assez importante dont
le capital humain imbu de la philosophie mouride véhicule la trilogie : prière,
discipline et travail. Région riche et facettes historiques de toutes couleurs, Diourbel
fut érigée en cercle en 1907 avec Chef Lieu de même nom et comprenait trois (3)
subdivisions.

 la subdivision de DIOURBEL qui regroupait les cantons de Mbayard et de


Ndiet Salao.
 La subdivision de MBACKE avec les cantons de LAA et de KAAL.

 La subdivision de BAMBEY avec les cantons de THIEPPE, NDADDENE,


GUEOUL et de LAMBAYE

Avec l’indépendance, Diourbel devient une région comprenant 3 départements


(Diroubel, Mbacké et Bambey) 3 communes, 7 Arrondissements et 32 communautés
rurales (voir tableau).

Pour une densité forte de 189 habitants par km², Diourbel ne dispose ni de
ressources minières, ni de forêts classées. On y trouve seulement 2 unités
industrielles la SONACOS et la SETUNA (usine de fabrique d’aliments de bétail).

Certes Diourbel n’est pas nantie sur le plan industriel, mais elle a l’hospitalité
légendaire de ses habitants tout autant le charme de ses sites chargés d’histoire,
bâtis autour de symbole d’un passé que le temps ne parvient pas à effacer des
mémoires.
Le touriste qui foule pour la première fois le sol Diourbel est accueilli par un flot de
lumière et de soleil, promesse agréable d'un séjour de rêve dans la région la plus
ensoleillée du Sénégal.

MONOGRAPHIE
Avec une superficie de 4359 km2 Soit 2,2 % du territoire, Diourbel est la plus petite
région du Sénégal après celle de Dakar. Elle est composée de trois(03)
départements(Diourbel, Bambey et MBacké); sept(07) arrondissements(N'dindy,
N'doulo, Baba Garage, Lambaye, N'goye, Kael et N'dame) et trente trois(33)
communautés rurales.

    Historique   Présentation physique

La région de Diourbel recouvre à peu prés Elle présente un relief plat, avec quelques
l’ancien royaume du Baol, il est né au cuvettes et quelques rares formations dunaires
lendemain de la victoire à Danki de Amary très émoussées et se caractérise par la
Ngoné Sobel sur le Bourba Djoloff Lélé dégradation de son environnement. Diourbel
Fouli Fak. Auparavant, le Baol était divisé fait partie d'un écosystème fragile sans relief.
en Lamanats dont les chefs, les Lamanes, Les sols y sont pauvres et sans rendement.
indépendants les uns les autres, étaient
des vassaux du Bourba Djoloff, à qui, ils
étaient tenus de verser des redevances
qu’ils apportaient eux même à Thieng
alors capitale du Djoloff.

   Présentation humaine     Présentation économique

Avec une population de 875272 habitants en La région de Diourbel navigue dans un


1999 (source DPSS), la région de Diourbel est paysage économique assez particulier.
densément peuplée et se place en deuxième Cependant, avec le dynamisme et l’esprit
position après DakarPour une densité de 189 d’entreprenariat des migrants qui
habitants au km2, Diourbel ne dispose ni de attachent un amour à leur terroir, Diourbel
ressources minières, ni de forêts classées. On recèle de ressources humaines qui
y trouve seulement deux (02) unités constituent un élément non négligeable.
industrielles.

  Présentation physique
HYDROLOGIE
La Région de Diourbel est la au Sénégal sans littoral, ni cours d’eau. Les ressources
en eau sont essentiellement souterraines et la Région n’est pas ceinturée par des
côtes. Au plan pluviométrique, elle ne reçoit en moyenne qu’à peine 500 mm/an avec
une variabilité inter annuelle très marquée.
Elle ne recèle que quatre (4) nappes d’eau souterraines dont les deux plus
importantes intéressent l’étendue du territoire national. Il s’agit de la nappe
phréatique située dans le continent terminal avec une profondeur de 50m et de la
nappe maestrichienne qui mesure entre 200 et 500 m de profondeur. Entre autre, on
distingue à l’Ouest du 16é méridien (2) nappes phréatiques logées dans différentes
formation géologiques et s’échelonnant entre maestrichien et quaternaire qui sont :

 la nappe de la zone de Khombole – Bambey – Diourbel


 la nappe du Baol au nord et à l’ouest de Diourbel
 les quatre nappes sont celles captées par les puits et forages existants qui
sont :
 la nappe de l’éocène supérieur ;
 la nappe de l’éocène inférieur ou paléocène
 la nappe du maestrichien

Diourbel, jadis zone maraîchère, ne dispose pas d’eaux superficielles et avec l’effet
de la sècheresse de l’eau. Seule une forte pluie peut donner espoir à la région, si l’on
envisage pas la construction du "Canal du Baol" à l’image de celui du Cayor. Les
besoins en eau potable s’élève à 27.100 m3/jour demeurent trop accentués en zone
rurale où les populations parcourent des kilomètres à la recherche du liquide
précieux.

VEGETATION
Elle est fortement dégradée en raison de la sécheresse, des actions anthropiques
(coupes abusives, défrichement, feux de brousse) et animales (piétinement,
consommation des ligneux (fourrage aérien) par les troupeaux ). Elle est composée
de trois (03) strates :

 la strate arborée

Elle est composée d’épineux plus ou moins clairsemés : acacia albida (Kaad), acacia
radiana (seing), balanites aegyptiaca (soump) ; de buissons de ziziphys mauritiana
(sidem) et exceptionnellement d'espèces non épineuses telles que: borassus
aethiopium (ronier) et cordyla pinnata

 La strate arbustive

Cette strate est dominée par les combretacae et le guiera senegalensis (Nguer).

 La strate herbacée
Elle est plus ou moins dense et est dominée par les graminées à cycle court :
cenchrus biflorus (cram-cram), leptadania hastata (thiakhate), aristidas mutabolis,
andropognon goyanus, schoenofeldia gracilis. Cette végétation est généralement
fonction des types de sols qu’on trouve dans la région.

SOLS
La région de Diourbel fait partie d’un écosystème fragile sans relief. Les sols sont
pauvres et sans rendement. Dépourvus de matières organiques, les sols ne résistent
pas à l’érosion et se présentent en trois catégories :

 les sols ferrugineux tropicaux non lessivés (DIOR)


 les sols ferrugineux tropicaux lessivés sans concrétionnement (DECK-DIOR)
 les sols bruns hydromorphes (DECK)

Les sols (DIOR) qui sont des dunes continentales très émoussées sablonneux ;
perméables et bien drainées, occupent la plus grande étendue régionale. Jadis,
jouant un grand rôle dans la culture de l’arachide et du mil, ces sols ont perdu leur
teneur avec leur horizon humifère exposé aux érosions éoliennes et hydriques.
Quant aux sols (DECK) type argileux qui forment la bande tellurique, ils sont
fréquents dans les zones propices aux cultures céréalières (maïs, sorgho)
notamment dans le département de Bambey. Pour les sols (DECK-DIOR), ils sont
présents dans l’espace régional sous forme de poche.

Présentation humaine

POPULATION

Pour une superficie très petite, DIOURBEL se retrouve avec une population de
824.670 habitants. Essentiellement jeune et féminine avec 59% de moins de 20 ans,
la population active est de 486.555 habitants. Celle masculine se retrouve avec
387.595 habitants loin derrière les femmes qui sont au nombre e 437.075.
Essentiellement rurale, l’activité de la population est l’agriculture. Touba avec son
phénomène du mouridisme, englobe la grande partie de la population. Le
département le plus peuplé est celui de Mbacké qui dépasse les deux autres du point
de vue de sa superficie et de l’effectif de sa population. La répartition par ethnie
montre une prédominance des Ouolofs. En seconde position viennent les séréres qui
se positionnent pour faire de Diourbel l’épicentre de leur entité. Avec le phénomène
migratoire, la population de la région est presque née au Sénégal et les étrangers ne
représentent que 0,4%. Ainsi, on observe que les migrations de départ affectent
généralement les classes d’âges jeunes de sexe masculin et ont pour origine les
zones rurales. La sécheresse et l’absence d’emploi ont fini par pousser les
populations actives à bouger et c’est pourquoi les dépressions démographiques
observées sont très visibles dans les couches d’âges actives. Quant à Touba
capitale du mouridisme, sa forte attraction s’explique par sa fonction religieuse et le
caractère commercial de la cité. Cet afflux de la population vers Touba s’explique
aussi par le fait que le terrain et l’eau sont gratuits. Avec une population
essentiellement rurale, soit 78,5% du total régional, celle active n’est pas
représentative. Cette situation est liée aux difficultés à trouver du travail et le manque
d’industries si bien que les jeunes ne trouvent que l’exode rural comme solution.
Pour une population moyenne de 10.590 habitants/communauté rurale, Diourbel
abrite un établissement humain très important du point de vue de son poids
démographique. Avec une urbanisation croissante, la région est caractérisée par une
évolution démographique rapide et un taux d’accroissement moyen annuel estimé à
3,2%. Ce taux dépasse de loin les autres régions sauf Dakar.

EDUCATION
Pour l’enseignement du français, avec une population
scolarisable de 15% et un taux de scolarisation de
36%,7%, il est en train de faire du chemin grâce à
l’action de l’Etat et de quelques bailleurs de fonds Le
niveau d’instruction est très bas et les femmes resent
les plus touchées, ce qui explique la dernière place
qu’occupe Diourbel dans l’enseignement des filles.

. Au secondaire et au professionnel, la demande dont le taux d’alphabétisme est


encore élevé avec 83% est en train de se battre pour rattraper son retard en
Français. Ainsi plusieurs programmes d’alphabétisation sont en cour d’exécution
pour l’élimination de l’analphabétisme. Avec le soutien des ONG il est possible de
résoudre ce problème.

Vu la phénomène du Mouridisme, l’enseignement de l’Arabe occupe une place de


choix dans la région de Diourbel. Pour le Coran, il est dispensé dans beaucoup de
daras dont le plus célèbre est celui de Serigne Mor Mbaye CISSE érigé récemment
en ONG. L’Arabe est dispensé dans quatre Instituts qui sont :

 Diourbel : Institut d’Etude Islamiques ;


 Mbacké : Institut AL Azhar de ndam ;
 Annexe de l’Institut Islamique de Touba
 Bambey : Annxe de l’Institut Al Azhar de Ndame.

EMPLOI
Avec la forte croissance démographique (3,27%) qui dépasse la moyenne nationale
qui est de 2,7%, le marché régional du travail très étroit reçoit une population de plus
en plus nombreuse chaque année ce qui constitue un véritable casse-tête pour les
leaders et décideurs régionaux. En milieu urbain le nombre de chômeurs augmente
d'année en année. En milieu rural le niveau de sous emploi économique est
augmenté par la forte croissance démographique, la pluviométrie insuffisante et la
faiblesse de la productivité. Rappelons que Diourbel est l'ex bassin arachidier du
Sénégal. C'est une région qui a été façonnée par l'agriculture; 78,5% de la
population sont des ruraux.
Le niveau d'instruction est très faible, seulement 15% avec un accent particulier chez
les femmes. Très peu d'entre elles accèdent à des études primaires(19%) contre
environ 40% chez les hommes.

SANTE
Le secteur de la santé se porte tant bien que mal dans la région avec la construction
de 20 postes en cinq ans. Seulement le manque de personnel et médicaments est à
déplorer. Ainsi d’importants projets sont en chantier dans le domaine de la santé.
Leur réalisation concrète permettrait d’améliorer la couverture sanitaire de la région.

Ils ‘agit de :

 l’achèvement de l’hôpital de Touba d’un coût de six milliards de francs cfa et


pour lesquels le Dahira Matlaboul Fawzaïny a déjà placé 1,2 milliard.
 La réhabilitation de l’hôpital Lubkë par les Allemand pour une valeur de 4
milliards de francs Cfa.
 Le projet de renforcement de la pyramide sanitaire de la région médicale avec
la Belgique.

Statistiques sur la santé

 01 poste pour 13301 habitants


 01 case pour 206167 habitants
 01 centre de santé pour 17546 habitants
 01 médecin pour 73717 habitants
 01 infirmier pour 7658 habitants
 01 sage femme pour 10614
 Nombre d’hôpitaux: 1
 Nombre de centre de santé : 4
 Nombre de Postes de Santé :55
 Nombre de Cases de Santé :47

Présentation économique

AGRICULTURE
Ce secteur qui devait constituer la force de
l’économie régionale, évolue en dents de scie face
aux difficultés d’ordre climatique et
l’appauvrissement des terres. Ces éléments ont
entraîné une baisse des surfaces cultivables.

Pour les cultures maraîchères, elles régressent pour céder la place à des
productions faites autour des forages. Les principales cultures pratiquées sont :
l’Arachide, le Mil et le Niébé. Pour l’arachide, on assiste à une baisse des
emblavures suite à la situation pluviométrique. Le niébé se défend tant bien que mal
avec une augmentation sensible des emblavures et une production agricole
croissante. Pour le Mil, le Souna et le Sorgho, la tendance est à la hausse due à la
pauvreté des sols, à la faible fertilisation, le manque chronique d’engrais minéral,
mais surtout la faible pluviométrie. Certes, l’agriculture n’est plus porteuse, mais les
possibilités agricoles demeurent avec la diversification du maraîchage. Cette culture
peut se pratiquer dans les cuvettes particulièrement à ndondol (bambey) et à ndock
(Mbacké). L’exploitation systématique des eaux souterraines par la multiplication des
points peut répondre aux besoins d’irrigation des cultures. En collaboration avec les
services agronomiques (CNRA/ISAR, FIDA, ENCR), il est possible de faire appel aux
techniques les plus avancées avec l’augmentation des cultures vivrières et
l’augmentation de la production agricoles.

ELEVAGE

L’élevage qui est encore extensif et transhumant,


devra à terme devenir un élément de stabilisation
dans la mesure où la mécanisation de l’agriculture
a entraîné la rareté des pâturages au bénéfice des
surfaces emblavées. Le cheptel régional est
important et est localisé essentiellement au Nord
de la région vers Mbacké.

Il comprend des bovins, des ovins/caprins, des asins, des équins et des volailles.
Pour les effectifs du cheptel, les derniers chiffres obtenus en 1994 font état de
85.000 têtes de bovins, 57.000 têtes d’équins, 275.000 têtes d’ovins et de caprins,
asins 38.000 têtes. Devenant la seconde activité des familles après l’agriculture,
d’autres types d’élevages ont vu le jour, tels que l’élevage de case et celui
d’opération d’action d’embouche bovine pratiqué par les GIE. Ainsi, pour les
possibilités, la région recèle de nombreuses terres qui présentent des aptitudes pour
l’élevage. La capacité de production des pâturages naturels en fourrages est
importantes et la SETUNA, unité de fabrique d’aliment du bétail est d’un apport pour
les éleveurs.

TOURISME
Vu l’écosystème très fragile, la
vocation touristique de la région est
peu manifeste. Mais néanmoins, il
existe un patrimoine artistique
attirant.

 
 Touba avec ses mosquées, sa bibliothèque et le puits de la miséricorde ;
 Les sites historiques : le village de Maka, ancienne capitale de Meissa tende
Weedji, damel du Baol ;
 La mosquée de Diourbel classée monument historique ;
 Le champ de bataille de ndiandène ;
 Le gouye Ndiguel témoin de l’histoire du Baol avec les rencontres des
glorieux ;
 "Teigne et Damels" du baol et du Cayor ;
 la Canari fétiche de Lagnar dans le département de Diourbel ;
 la grande cuvette de Keur Serigne Mbaye SARR ;
 le village Tabou Ndeuksi à Ndoulo etc…

En plus, les manifestations socio-culturelles présentent un grand intérêt touristique.


La faune est extrêmement rare (petit gibier à plume) et ne prête pas aux activité de
chasse touristique. Pour un repos bien mérité après avoir parcouru les différents
sites qui permettent de savourer les délices d’une région conservatrice, le baobab sis
à Diourbel ville avec10 chambres et le Baol sis à Mbacké avec aussi 10 chambres
sont les deux hôtels de la région. Face à cette restriction, la demande dépasse de
loin l’offre. l’implantation d’autres touristiques s’avère nécessaire.

COMMERCE
C’est un secteur porteur tant par le nombre de personnes qui s’y adonne que par le
volume monétaire que cette activité mobilise. Cependant, la caractéristique
principale de ce secteur est qu’il se développe des formes extrêmement variées
allant des grossistes aux bana-banas, détaillants sans compter les clandestins. Avec
l’absence d’une comptabilité, un accès difficile au crédit et une faible tailles des
unités, le commerce souffre d’un manque total d’organisation. Sur les 37 marchés
recensés dans la région dont les 28 sont hebdomadaires, l’approvisionnement des
populations reste fluide et harmonieuse jusqu’en milieu rural. La ville Sainte de
Touba constitue à elle seule, un levier important du commerce régional en raison de
sa fulgurante expansion.

ARTISANAT
C’est un secteur dynamique qui pourrait accéder au rang de petites et moyennes
entreprises s’il est organisé et bien assisté. Avec le travail du cuir, (maroquinerie) qui
semble être une spécialité pour Diourbel et celui du métal bien maîtrisé avec les
artistes formés sur le tas, la région pourrait connaître un réel développement.
Cependant, pour réussir un tel pari, le secteur doit être modernisé avec des moyens
adéquats.

COMMUNICATION
L’absence de cours d’eau et d’accès maritime font que Diourbel ne peut disposer
que de transports ferroviaire et routier. Avec les restructurations survenues à la
SNCS le transport ferroviaire a disparu. Cependant le réseau routier est bien intégré.
Présentement, ce sont les transports routiers qui assurent la liaison. La relance du
chemin de fer reste une nécessité surtout pour les vendredis où un nombre important
de croyants afflue vers Touba la sainte pour la prière.

En matière de communication et de liaison avec les différentes régions du pays,


Diourbel est bien desservie. La nationale qui la relie avec Dakar est en bon état et le
réseau ferroviaire qui jadis faisait la fierté des populations demeure intacte avec 100
km de voies métriques. Ce réseau est sous utilisé en raison des difficultés de la
SNCS. En matière de communication, Touba à elle seule vient derrière Dakar avec
plus 3.000 ligne téléphoniques. La téléphonie rurale reste encore très répandue et
des efforts sont à déployer pour remédier à ce déséquilibre. Dans le domaine de la
communication le bas blesse avec le déficit en bureaux de postes. Quand à la Radio
et la Télévision, la couverture n’est pas satisfaisante surtout en milieu rural.

PROJET AGRO-FORESTIER DE DIOURBEL

Localisé dans les départements de Diourbel et de Bambey,


le projet agro-forestier de Diourbel initié depuis le mois de
Janvier 1990, a une durée de vie de 6 ans avec possibilité
de renouvellement. La première phase appelée test, a
démarré grâce au financement du Fonds International de
Développement Agricole (FIDA) pour 65%, l'Etat du
Sénégal 7% et 28% de bénéficiaire sous forme
d'investissement humain.
Le financement a permis au projet agro-forestier de Diourbel d'initier une politique
agricole consistant à remonter le moral aux agriculteurs les plus déshérités et aux
femmes. Le choix de la région de Diourbel s'explique par sa végétation peu
remarquable et sa pluviométrie assez dérisoire. Ainsi avec 252.000 ha à son actif, le
projet s'est fixé des objectifs nobles qui consistent à revaloriser l'agriculture dans
tous ses états. Pour les objectifs on peut retenir :

- La stabilisation de la dégradation des sols et l'amélioration des conditions


écologiques grâce aux activités d'agro-foresterie ;

- L'accroissement des grains provenant des activités génératrices de revenus ;

- Il vise aussi à réduire le déficit céréalier de la zone concernée.

Pour atteindre ses objectifs, le projet se propose :

- d'améliorer la fertilité des sols sur environ 24.000 ha et d'intensifier les productions
agricoles en culture pluviale et en culture irriguée sur 12.000 ha ;

- d'améliorer les revenus et d'améliorer le bien être des paysans de la zone


notamment par l'octroi de crédits adaptés pour obtenir les intrants, et équipements
de transformation céréalière ;

- de stabiliser les superficies par l'installation de brise-vent autour des parcelles


cultivées, et l'exploitation des périmètres irrigués.

Le projet conscient des réalités du terrain, a adopté une approche participative


échelonnée en trois phases.

1. Opèration d'agro-foresterie (régénération e l'Acacia albida + brise-vent)

2. Epandage de matière organiques (fumier élaboré)

3. Paquet technique complet (matériel agricole, semences améliorées, engrais,


produits phytosanitaires, nématicides...)

Le nombre de villages touchés passera de 30 au début du projet pour attendre 180 à


la sixième année.

Les bénéficiaires directs sont estimés à 70.000 personnes à la sixième année.

Au terme, le projet veut un accroissement sensible et bénéfique des rendements et


des revenus des paysans. Ceci a été sanctionné par une autosuffisance alimentaire
bénéfique.

Concrètement, le revenu par famille passe de 385.000 F à 570.000 F. pour les


composantes on peut retenir : les activités d'agro-foresterie (reconstitution du parc à
Acaci Albida, prise-vents, pépinières, boisements, fosses compostières) et
d'intensification agricole.

- La création de périmètres irrigués maraîchers et fruitiers autour des points d'eau ou


à réhabiliter (forages).

- Le financement par le canal du crédit d'activités génératrices de revenus


concernant notamment l'exploitation de moulin à mil, banque de céréales,
maraîchage embouche, aviculture etc...

- Les activités d'animation, de sensibilisation, de formation et de vulgarisation

- L'assistance technique à la CNCAS pour renforcer sa capacité opérationnelle dans


la région de Diourbel.

- L'appui aux structures techniques d'encadrement impliquées dans l'exécution des


volets du projet.

- La recherche / développement

Avec comme devise : la participation, l'approche systématique, la gestion rationnelle


et entre autre la formation, le projet a pour cible les exploitants agricoles individuels,
les GIE, les groupements de promotion féminine, les sections villageoises.

PARTENAIRES
 Les organisations non gouvernementales (ONG)

Elles se positionnent davantage comme des structures avant-gardistes dans le domaine de la


gestion des ressources naturelles et de l'environnement mais aussi dans le domaine de
l'éducation, de l'économie et de l'amélioration des conditions de vie des populations où elles
interviennent souvent en tant que bailleurs de fonds et/ou acteurs exécutant directement des
programmes à la base. Pour certaines cependant leurs actions échappent aux cadres formels
chargés de la coordination. Dans la région les ONGs les plus connues sont:

 AFRICAIRE qui a réalisé, entre 1980 et 1987, de nombreux bois de village et


plantations champêtres à travers la région.
 SOS Sahel International qui travaille de manière concertée avec le service
départemental des Eaux et Forêts de Mbacké depuis un bon nombre d'année
 AHDHIS(action humaine pour le développement intégré du Sénégal) basée à Bambey
depuis trois ans
 CARITAS(Bambey)
 VISION MONDIALE, AFRIQUE 2000, et RODALE qui mènent diverses actions
dans la région
 COSPE et L.V.I.A qui ont bouclé en 1997 une riche expérience avec le service des
Eaux et Forêts.
 BAOL ENVIRONNEMENT et APDJ qui sont les ONGs locales.

Il est important pour les autorités régionales de connaître la liste des ONGs qui opèrent dans
la région de Diourbel et leur degré d’implication dans le développement économique et social
de la région. Il serait ainsi plus facile d’harmoniser les actions d’intervention sur le terrain et
faire une classification des Ongs.

Ces ONGs interviennent donc dans la région dans tous les secteurs d’activité et dans toutes les
couches sociales. Elles emploient près de 200 permanents et les temporaires dépassent
annuellement 500 sans compter les contractuels et les prestataires de services. Elles ont fait
leur apparition dans la région de Diourbel dans les années 1980. Depuis, le volume d’argent
qu’elles ont fait entrer dans la région est chiffré en milliards. Les leaders et décideurs
régionaux doivent se rapprocher de plus en plus des ONGs afin de faciliter l’harmonisation
des actions d’intervention sur le terrain.

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