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Dakar 4 10 50 2
Diourbel 3 8 3 34
Fatick 3 10 7 33
Kaolack 3 10 7 41
Kolda 3 11 5 43
Louga 3 11 4 46
Matam 3 5 7 14
Saint-Louis 3 7 8 16
Tambacounda 3 13 4 35
Thiès 3 10 11 31
Ziguinchor 3 8 4 25
Source : http://www.au-senegal.com/collectivites-locales/index.html
Bambey BAMBEY
Diourbel DIOURBEL
Mbacké MBACKE
REGION DE DIOURBEL
RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION ET DE L'HABITAT - DECEMBRE 2002
RESULTATS PROVISOIRES
Nombre Nombr POPULATION de DROIT
de e de
DENOMINATION Concess Ménag Homm Femm T, moy, Rapp.M Tx.Ac. Dens
Total
ions es es es men. asc. An. ité
REGION DE 102 497 552 1 049
DIOURBEL 87 465 325 507 447 954 10,3 90 3.4 214
419 462 881
ENSEMBLE RURAL 71 441 84 260 005 591 596 10,5 91
168
ENSEMBLE URBAIN 16 024 18 065 78 502 89 856 358 9,3 87
http://www.finances.gouv.sn/ppsir223.html
http://crdiourbel.ifrance.com/
Situé au cœur de l'ancien bassin arachidier entre les latitudes 14° 30 et 15° et
les longitudes 15°40 et16°40, la région administrative de Diourbel est
frontalière avec trois (03) régions. Elle est limitée au nord par les régions de
Thies et de Louga, au sud par les régions de Thies et Fatick, à l'est par les
régions de Fatick et Louga et à l'ouest par la région de Thies.
Diourbel, région riche en histoire, témoin de plusieurs faits, a une griffe
religieuse pour avoir vu naître la mouridisme.
PRESENTATION
La région de Diourbel épousant les contours de l’ancienne province du Baol, est
limitée au Nord par les régions de Thiès et de Louga ; au sud par les régions de
Thiès et de Fatick, à l’Est par les régions de Fatick et Louga et à l’Ouest par Thiès.
Distant de 145 km de Dakar, Diourbel est située entre les parallèles 14°30 et 15° et
entre les longitudes 15°40 et 16°40. Pour une superficie de 4359 km² doit 2,2° de la
surface du pays, elle est la plus petite région après Dakar. Avec une population de
824.670 habitants en 1996, elle est densément peuplée et se classe en seconde
place après Dakar en proie à une démographe urbaine qui ne cesse de galoper.
Cette concentration humaine dans cette région sans relief étonne d’aucun.
Gade Escale
DIOURBEL ndoulo
NDOULO Ndoulo
Ngohé
Tocky Gare
Patar
Touré Mbonde
BAMBEY BABA GARAGE Baba garage
Dinguiraye
Keur samba KANE
Gawane
Lambaye
LAMBAYE Ngongom
Réfane
Ndangalma
Ndondol
Ngoye
Thiakhar
NGOYE
Madina
Kael
KAEL Ndendèye
Darou Salam Typ
Touba Mboul
Ndioumane
MBACKE
Ndam
NDAME Ngabou – Dalla
Missirah
Nghaye
Touba FALL
Touba Mosquée
En effet la réponse est à chercher dans cette force religieuse assez importante dont
le capital humain imbu de la philosophie mouride véhicule la trilogie : prière,
discipline et travail. Région riche et facettes historiques de toutes couleurs, Diourbel
fut érigée en cercle en 1907 avec Chef Lieu de même nom et comprenait trois (3)
subdivisions.
Pour une densité forte de 189 habitants par km², Diourbel ne dispose ni de
ressources minières, ni de forêts classées. On y trouve seulement 2 unités
industrielles la SONACOS et la SETUNA (usine de fabrique d’aliments de bétail).
Certes Diourbel n’est pas nantie sur le plan industriel, mais elle a l’hospitalité
légendaire de ses habitants tout autant le charme de ses sites chargés d’histoire,
bâtis autour de symbole d’un passé que le temps ne parvient pas à effacer des
mémoires.
Le touriste qui foule pour la première fois le sol Diourbel est accueilli par un flot de
lumière et de soleil, promesse agréable d'un séjour de rêve dans la région la plus
ensoleillée du Sénégal.
MONOGRAPHIE
Avec une superficie de 4359 km2 Soit 2,2 % du territoire, Diourbel est la plus petite
région du Sénégal après celle de Dakar. Elle est composée de trois(03)
départements(Diourbel, Bambey et MBacké); sept(07) arrondissements(N'dindy,
N'doulo, Baba Garage, Lambaye, N'goye, Kael et N'dame) et trente trois(33)
communautés rurales.
La région de Diourbel recouvre à peu prés Elle présente un relief plat, avec quelques
l’ancien royaume du Baol, il est né au cuvettes et quelques rares formations dunaires
lendemain de la victoire à Danki de Amary très émoussées et se caractérise par la
Ngoné Sobel sur le Bourba Djoloff Lélé dégradation de son environnement. Diourbel
Fouli Fak. Auparavant, le Baol était divisé fait partie d'un écosystème fragile sans relief.
en Lamanats dont les chefs, les Lamanes, Les sols y sont pauvres et sans rendement.
indépendants les uns les autres, étaient
des vassaux du Bourba Djoloff, à qui, ils
étaient tenus de verser des redevances
qu’ils apportaient eux même à Thieng
alors capitale du Djoloff.
Présentation physique
HYDROLOGIE
La Région de Diourbel est la au Sénégal sans littoral, ni cours d’eau. Les ressources
en eau sont essentiellement souterraines et la Région n’est pas ceinturée par des
côtes. Au plan pluviométrique, elle ne reçoit en moyenne qu’à peine 500 mm/an avec
une variabilité inter annuelle très marquée.
Elle ne recèle que quatre (4) nappes d’eau souterraines dont les deux plus
importantes intéressent l’étendue du territoire national. Il s’agit de la nappe
phréatique située dans le continent terminal avec une profondeur de 50m et de la
nappe maestrichienne qui mesure entre 200 et 500 m de profondeur. Entre autre, on
distingue à l’Ouest du 16é méridien (2) nappes phréatiques logées dans différentes
formation géologiques et s’échelonnant entre maestrichien et quaternaire qui sont :
Diourbel, jadis zone maraîchère, ne dispose pas d’eaux superficielles et avec l’effet
de la sècheresse de l’eau. Seule une forte pluie peut donner espoir à la région, si l’on
envisage pas la construction du "Canal du Baol" à l’image de celui du Cayor. Les
besoins en eau potable s’élève à 27.100 m3/jour demeurent trop accentués en zone
rurale où les populations parcourent des kilomètres à la recherche du liquide
précieux.
VEGETATION
Elle est fortement dégradée en raison de la sécheresse, des actions anthropiques
(coupes abusives, défrichement, feux de brousse) et animales (piétinement,
consommation des ligneux (fourrage aérien) par les troupeaux ). Elle est composée
de trois (03) strates :
la strate arborée
Elle est composée d’épineux plus ou moins clairsemés : acacia albida (Kaad), acacia
radiana (seing), balanites aegyptiaca (soump) ; de buissons de ziziphys mauritiana
(sidem) et exceptionnellement d'espèces non épineuses telles que: borassus
aethiopium (ronier) et cordyla pinnata
La strate arbustive
Cette strate est dominée par les combretacae et le guiera senegalensis (Nguer).
La strate herbacée
Elle est plus ou moins dense et est dominée par les graminées à cycle court :
cenchrus biflorus (cram-cram), leptadania hastata (thiakhate), aristidas mutabolis,
andropognon goyanus, schoenofeldia gracilis. Cette végétation est généralement
fonction des types de sols qu’on trouve dans la région.
SOLS
La région de Diourbel fait partie d’un écosystème fragile sans relief. Les sols sont
pauvres et sans rendement. Dépourvus de matières organiques, les sols ne résistent
pas à l’érosion et se présentent en trois catégories :
Les sols (DIOR) qui sont des dunes continentales très émoussées sablonneux ;
perméables et bien drainées, occupent la plus grande étendue régionale. Jadis,
jouant un grand rôle dans la culture de l’arachide et du mil, ces sols ont perdu leur
teneur avec leur horizon humifère exposé aux érosions éoliennes et hydriques.
Quant aux sols (DECK) type argileux qui forment la bande tellurique, ils sont
fréquents dans les zones propices aux cultures céréalières (maïs, sorgho)
notamment dans le département de Bambey. Pour les sols (DECK-DIOR), ils sont
présents dans l’espace régional sous forme de poche.
Présentation humaine
POPULATION
Pour une superficie très petite, DIOURBEL se retrouve avec une population de
824.670 habitants. Essentiellement jeune et féminine avec 59% de moins de 20 ans,
la population active est de 486.555 habitants. Celle masculine se retrouve avec
387.595 habitants loin derrière les femmes qui sont au nombre e 437.075.
Essentiellement rurale, l’activité de la population est l’agriculture. Touba avec son
phénomène du mouridisme, englobe la grande partie de la population. Le
département le plus peuplé est celui de Mbacké qui dépasse les deux autres du point
de vue de sa superficie et de l’effectif de sa population. La répartition par ethnie
montre une prédominance des Ouolofs. En seconde position viennent les séréres qui
se positionnent pour faire de Diourbel l’épicentre de leur entité. Avec le phénomène
migratoire, la population de la région est presque née au Sénégal et les étrangers ne
représentent que 0,4%. Ainsi, on observe que les migrations de départ affectent
généralement les classes d’âges jeunes de sexe masculin et ont pour origine les
zones rurales. La sécheresse et l’absence d’emploi ont fini par pousser les
populations actives à bouger et c’est pourquoi les dépressions démographiques
observées sont très visibles dans les couches d’âges actives. Quant à Touba
capitale du mouridisme, sa forte attraction s’explique par sa fonction religieuse et le
caractère commercial de la cité. Cet afflux de la population vers Touba s’explique
aussi par le fait que le terrain et l’eau sont gratuits. Avec une population
essentiellement rurale, soit 78,5% du total régional, celle active n’est pas
représentative. Cette situation est liée aux difficultés à trouver du travail et le manque
d’industries si bien que les jeunes ne trouvent que l’exode rural comme solution.
Pour une population moyenne de 10.590 habitants/communauté rurale, Diourbel
abrite un établissement humain très important du point de vue de son poids
démographique. Avec une urbanisation croissante, la région est caractérisée par une
évolution démographique rapide et un taux d’accroissement moyen annuel estimé à
3,2%. Ce taux dépasse de loin les autres régions sauf Dakar.
EDUCATION
Pour l’enseignement du français, avec une population
scolarisable de 15% et un taux de scolarisation de
36%,7%, il est en train de faire du chemin grâce à
l’action de l’Etat et de quelques bailleurs de fonds Le
niveau d’instruction est très bas et les femmes resent
les plus touchées, ce qui explique la dernière place
qu’occupe Diourbel dans l’enseignement des filles.
EMPLOI
Avec la forte croissance démographique (3,27%) qui dépasse la moyenne nationale
qui est de 2,7%, le marché régional du travail très étroit reçoit une population de plus
en plus nombreuse chaque année ce qui constitue un véritable casse-tête pour les
leaders et décideurs régionaux. En milieu urbain le nombre de chômeurs augmente
d'année en année. En milieu rural le niveau de sous emploi économique est
augmenté par la forte croissance démographique, la pluviométrie insuffisante et la
faiblesse de la productivité. Rappelons que Diourbel est l'ex bassin arachidier du
Sénégal. C'est une région qui a été façonnée par l'agriculture; 78,5% de la
population sont des ruraux.
Le niveau d'instruction est très faible, seulement 15% avec un accent particulier chez
les femmes. Très peu d'entre elles accèdent à des études primaires(19%) contre
environ 40% chez les hommes.
SANTE
Le secteur de la santé se porte tant bien que mal dans la région avec la construction
de 20 postes en cinq ans. Seulement le manque de personnel et médicaments est à
déplorer. Ainsi d’importants projets sont en chantier dans le domaine de la santé.
Leur réalisation concrète permettrait d’améliorer la couverture sanitaire de la région.
Présentation économique
AGRICULTURE
Ce secteur qui devait constituer la force de
l’économie régionale, évolue en dents de scie face
aux difficultés d’ordre climatique et
l’appauvrissement des terres. Ces éléments ont
entraîné une baisse des surfaces cultivables.
Pour les cultures maraîchères, elles régressent pour céder la place à des
productions faites autour des forages. Les principales cultures pratiquées sont :
l’Arachide, le Mil et le Niébé. Pour l’arachide, on assiste à une baisse des
emblavures suite à la situation pluviométrique. Le niébé se défend tant bien que mal
avec une augmentation sensible des emblavures et une production agricole
croissante. Pour le Mil, le Souna et le Sorgho, la tendance est à la hausse due à la
pauvreté des sols, à la faible fertilisation, le manque chronique d’engrais minéral,
mais surtout la faible pluviométrie. Certes, l’agriculture n’est plus porteuse, mais les
possibilités agricoles demeurent avec la diversification du maraîchage. Cette culture
peut se pratiquer dans les cuvettes particulièrement à ndondol (bambey) et à ndock
(Mbacké). L’exploitation systématique des eaux souterraines par la multiplication des
points peut répondre aux besoins d’irrigation des cultures. En collaboration avec les
services agronomiques (CNRA/ISAR, FIDA, ENCR), il est possible de faire appel aux
techniques les plus avancées avec l’augmentation des cultures vivrières et
l’augmentation de la production agricoles.
ELEVAGE
Il comprend des bovins, des ovins/caprins, des asins, des équins et des volailles.
Pour les effectifs du cheptel, les derniers chiffres obtenus en 1994 font état de
85.000 têtes de bovins, 57.000 têtes d’équins, 275.000 têtes d’ovins et de caprins,
asins 38.000 têtes. Devenant la seconde activité des familles après l’agriculture,
d’autres types d’élevages ont vu le jour, tels que l’élevage de case et celui
d’opération d’action d’embouche bovine pratiqué par les GIE. Ainsi, pour les
possibilités, la région recèle de nombreuses terres qui présentent des aptitudes pour
l’élevage. La capacité de production des pâturages naturels en fourrages est
importantes et la SETUNA, unité de fabrique d’aliment du bétail est d’un apport pour
les éleveurs.
TOURISME
Vu l’écosystème très fragile, la
vocation touristique de la région est
peu manifeste. Mais néanmoins, il
existe un patrimoine artistique
attirant.
Touba avec ses mosquées, sa bibliothèque et le puits de la miséricorde ;
Les sites historiques : le village de Maka, ancienne capitale de Meissa tende
Weedji, damel du Baol ;
La mosquée de Diourbel classée monument historique ;
Le champ de bataille de ndiandène ;
Le gouye Ndiguel témoin de l’histoire du Baol avec les rencontres des
glorieux ;
"Teigne et Damels" du baol et du Cayor ;
la Canari fétiche de Lagnar dans le département de Diourbel ;
la grande cuvette de Keur Serigne Mbaye SARR ;
le village Tabou Ndeuksi à Ndoulo etc…
COMMERCE
C’est un secteur porteur tant par le nombre de personnes qui s’y adonne que par le
volume monétaire que cette activité mobilise. Cependant, la caractéristique
principale de ce secteur est qu’il se développe des formes extrêmement variées
allant des grossistes aux bana-banas, détaillants sans compter les clandestins. Avec
l’absence d’une comptabilité, un accès difficile au crédit et une faible tailles des
unités, le commerce souffre d’un manque total d’organisation. Sur les 37 marchés
recensés dans la région dont les 28 sont hebdomadaires, l’approvisionnement des
populations reste fluide et harmonieuse jusqu’en milieu rural. La ville Sainte de
Touba constitue à elle seule, un levier important du commerce régional en raison de
sa fulgurante expansion.
ARTISANAT
C’est un secteur dynamique qui pourrait accéder au rang de petites et moyennes
entreprises s’il est organisé et bien assisté. Avec le travail du cuir, (maroquinerie) qui
semble être une spécialité pour Diourbel et celui du métal bien maîtrisé avec les
artistes formés sur le tas, la région pourrait connaître un réel développement.
Cependant, pour réussir un tel pari, le secteur doit être modernisé avec des moyens
adéquats.
COMMUNICATION
L’absence de cours d’eau et d’accès maritime font que Diourbel ne peut disposer
que de transports ferroviaire et routier. Avec les restructurations survenues à la
SNCS le transport ferroviaire a disparu. Cependant le réseau routier est bien intégré.
Présentement, ce sont les transports routiers qui assurent la liaison. La relance du
chemin de fer reste une nécessité surtout pour les vendredis où un nombre important
de croyants afflue vers Touba la sainte pour la prière.
- d'améliorer la fertilité des sols sur environ 24.000 ha et d'intensifier les productions
agricoles en culture pluviale et en culture irriguée sur 12.000 ha ;
- La recherche / développement
PARTENAIRES
Les organisations non gouvernementales (ONG)
Il est important pour les autorités régionales de connaître la liste des ONGs qui opèrent dans
la région de Diourbel et leur degré d’implication dans le développement économique et social
de la région. Il serait ainsi plus facile d’harmoniser les actions d’intervention sur le terrain et
faire une classification des Ongs.
Ces ONGs interviennent donc dans la région dans tous les secteurs d’activité et dans toutes les
couches sociales. Elles emploient près de 200 permanents et les temporaires dépassent
annuellement 500 sans compter les contractuels et les prestataires de services. Elles ont fait
leur apparition dans la région de Diourbel dans les années 1980. Depuis, le volume d’argent
qu’elles ont fait entrer dans la région est chiffré en milliards. Les leaders et décideurs
régionaux doivent se rapprocher de plus en plus des ONGs afin de faciliter l’harmonisation
des actions d’intervention sur le terrain.