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REPUBLIQUE DU SENEGAL

***********
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE
L’INNOVATION (MESRI)

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INSTITUT DE MANAGEMENT DE DAKAR
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LEADERSHIP – MANAGEMENT ET DEVELOPPEMENT
***********
Département Sciences Economiques et Sociales
(DSES)
PROTOCOLE DE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
En vue de l’obtention du
MASTER MANAGEMENT DE PROJETS DU DEVELOPPEMENT
Spécialité :
Management de projets du développement
THEME :

Analyse du processus de conception et de gestion des projets


d’aviculture dans le cercle de Yanfolila
Présenté par :
Mohamed DIALLO
Sous de la direction du :

Corps Professoral de L’Institut des Métiers du Droit (IMD)

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SOMMAIRE

I. PROBLEMATIQUE...........................................................................................................3

1. Contexte et justification...................................................................................................3

Questions de recherche :.........................................................................................................6

2. Objet de l’étude :..............................................................................................................6

II. OBJECTIFS DE L’ETUDE.................................................................................................6

1. Objectifs global :..............................................................................................................6

2. OBJECTIFS SPECIFIQUES :.........................................................................................6

III. RESULTATS ATTENDUS :...........................................................................................7

IV. METHODOLOGIE..........................................................................................................8

V. PLANNING/CHRONOGRAMME :...................................................................................8

VI. BIBLIOGRAPHIE :.........................................................................................................9

Service Local de Production Industrielle et Animale de Yanfolila (Répertoire des aviculteurs


de Yanfolila.................................................................................................................................9

Service local de développement social et de l’économie solidaire de Yanfolila (Présentions de


la zone d’étude ; Le répertoire des sociétés coopérative du cercle de Yanfolila )......................9

Mairie du cercle de Yanfolla : (le Programme de Développement Economique Social, et


Culturel « PDESC ).....................................................................................................................9

Document pdf - Guide d’aviculture............................................................................................9

Mémoire de Maîtrise : Les formations techniques spécfiques en Aviculture  : Facteurs


explicatifs de la faible realisation des projets avicoles dans le DIEMA DE FADA, membre de
la féderation des DIEMA TIN TUA..........................................................................................10

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I. PROBLEMATIQUE

1. Contexte et justification

Au Mali, l'aviculture est actuellement en plein développement. Des programmes nationaux


créés par des offices agricoles, des chambres d'agriculture ou encore des ONG et des
institutions internationales comme la FAO visent à promouvoir le secteur sur l'ensemble du
territoire. La capitale Bamako possède les premières grandes fermes modernes. Mais il lui
manque les structures nécessaires à l'autonomie industrielle : couvoirs, abattoirs, unités de
production d'aliments et de vaccins, unités de transformation. Pour les autres régions, le
nombre d'exploitations villageoises améliorées ou modernes est limité.

Par conséquent, beaucoup de travail doit être fait pour créer une meilleure structure de
l'industrie et des exploitations agricoles dans toutes les régions du Mali. Le développement de
ce type de reproduction est en effet une grande opportunité pour la population malienne pour
plusieurs raisons. Premièrement, l'alimentation des populations de la région du Sahel manque
de protéines animales, indispensables à l'alimentation humaine.

Mais les œufs et le poulet peuvent fournir à la fois la quantité et la qualité de protéines à un
coût relativement faible. Ce sont des animaux à cycle court, donc le cash-flow après
investissement est assez rapide. De plus, la trésorerie des élevages de poules pondeuses est
quotidienne, ce qui est bien pour une population habituée à gérer son budget au "quotidien".
De plus, les produits sont faciles à conserver : les œufs sont conservés à température
ambiante, et les volailles ou autres volailles telles que pintes, canards, oies, pigeons n'ont pas
besoin d'être réfrigérées, car la viande de volaille est traditionnellement abattue juste avant
consommation. Les poulets de race légère sélectionnés pour la ponte sont relativement bien
adaptés à la chaleur, et les poulets reproducteurs sont des poulets locaux aux ¾ de sang, ainsi
une certaine résistance à la chaleur et aux agents pathogènes est conservée.

De plus, la taille du pays rend le transport des œufs depuis Bamako très coûteux et risqué
(casse des œufs). Il est donc beaucoup plus intéressant de produire des œufs localement. Un
œuf de Bamako est vendu dans la région de Sikasso (au sud du pays) et dans la plupart des
régions du pays pour 100 francs, tandis que les autres produits locaux coûtent entre 80 et 90
francs. En conclusion, l'élevage de basse-cour contribue au développement social du Mali:
c'est une source d'activité pour les organisations de femmes, par exemple, les jeunes
chômeurs, et pour les personnes techniquement consciencieuses, cela peut être une activité

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très rentable en termes de nutrition et de prévention. D'autre part, manger des œufs ne fait pas
partie des habitudes alimentaires de nombreux Maliens, même si c'est maintenant devenu une
habitude dans les zones proches des villes.

La volaille, comme le poulet, reste dans la brousse comme un plat réservé aux invités et aux
fêtes. La viande de poulet élevée dans des fermes de style industriel, qui est beaucoup plus
douce que la viande de la plupart des poulets trouvés dans les arrière-cours africaines, n'est
pas du tout un plaisir pour la foule. En revanche, comme les œufs, il trouve un canal dans les
villes touristiques. Le programme de développement de la volaille y répond par des activités
de sensibilisation à la télévision et à la radio, enseignant aux femmes comment préparer et
cuisiner la viande. L'aviculture peut donc jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre la
malnutrition et dans le développement social de la population de la région du Sahel, à
condition que les aviculteurs soient suivis sur place.

Pour créer la confiance, il faut, au moins dans un premier temps, former des techniciens
qualifiés en aviculture et accompagner les opérateurs financiers autres que les banques, car
malgré l'investissement initial, les banques accordent des crédits à cette activité jugée risquée.
En effet c'est une activité très technique et beaucoup de personnes inexpérimentées et sans
instruction ont perdu de l'argent. Les banques demandent des garanties, y compris la propriété
foncière, ce que la plupart des entreprises avicoles ne peuvent pas obtenir.

Il y a environ 22 millions de volailles au Mali. Il existe deux types de volailles : les volailles
villageoises représentent environ 90 % du cheptel, tandis que les volailles modernes
représentent que 10%. L'aviculture villageoise est divisée en deux : l'élevage de basse-cour
villageois amélioré et l'aviculture traditionnelle. Cela correspond à la production de poulets
(poulets de moins de 6 mois, dont la viande est consommée).

La production d'autres volailles (par exemple pintades, canards, oies, pigeons) est une volaille
avec un flux de trésorerie lent mais rentable. Les courtiers les achètent et les transportent dans
des cages montées sur crémaillère vers les marchés locaux, d'où le nom de poulet bicyclette.
La plupart des familles maliennes ont au moins 5 poulets dans leur concession, qui sont
abattus en l'honneur des invités, pour soigner les malades ou en sacrifice. C'est ce qu'on
appelle l'aviculture traditionnelle : les poules n'ont ni habitat ni soins vétérinaires et se
nourrissent en picorant à l'extérieur. La typologie des aviculteurs au Mali est également très
différente. Traditionnellement, les femmes ont toujours pris soin de ces animaux.

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Aujourd'hui, l'aviculture villageoise améliorée est pratiquée par des hommes ou des femmes
du village, principalement en complément de leurs revenus. En effet, ces personnes sont
souvent créées dans le but de recevoir des subventions, qui sont accordées sous la condition
de l'existence d'un entrepreneur villageois, sans la reconnaissance des autorités locales. En
réalité, chacun a souvent son petit élevage et souhaite bénéficier des aides allouées aux
groupements, des formations, des campagnes de vaccination, de l'apport de poulets
reproducteurs européens, etc. Dans l'aviculture moderne, il s'agit souvent d'une activité
secondaire.

Pour les hommes, dirigés par de riches hommes d'affaires ou de hauts fonctionnaires
aviculteurs. « Passion » ou revenu supplémentaire en vue de la retraite. C'est le cas, par
exemple, de nombreux producteurs à Bamako. La raison en est le montant de l'investissement
requis pour établir une ferme, qui nécessite un capital que seuls ces groupes de personnes
peuvent posséder. Un prêt bancaire nécessite trop de garanties, comme la propriété foncière.

Il y a aussi des hommes qui vivent principalement de leur élevage de volailles. Même les
femmes se lancent seules dans l'aviculture moderne avec le soutien des donateurs et des
programmes de développement. Ils sont engagés dans l'aviculture à plein temps, de la
production à la commercialisation, parfois à la transformation des œufs. L'aviculture est une
industrie importante dans le cercle de Yanfolila, mais il existe peu d'informations sur les
processus de planification et de gestion des exploitations avicoles dudit. Afin de favoriser le
développement durable et prospère de la région, il est nécessaire de comprendre les défis et
les opportunités liés à la planification et à la gestion du secteur avicole pour qu’il contribue au
Programme de Développement Social, Economique, et Culturel (PDSEC) dans ledit cercle.
Face à ce problème de planification et de gestion des projets avicoles, on peut se poser les
questions suivantes :

Question centrale : La principale question qui se pose est de savoir comment les aviculteurs
planifient et gèrent les projets avicoles dans la zone de Yanfolila ?

Questions de recherche :

- Quelle est la structure du projet d'aviculture du cercle de Yanfolila ?

- Quelles sont les limites et les pistes d’améliorations pour y remédier ?

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C'est dans cette logique que cette étude a été proposée. Il appelle à une réflexion approfondie
sur l'analyse du processus de planification et de gestion des projets avicoles dans la zone de
Yanfolila.

Objet de l’étude :

Notre étude porte sur l’analyse de la performance des projets d’aviculture sur le
développement socioéconomique du cercle de Yanfolila. Il s’agit de partir de la
problématique de la conception et de la gestion pour relever les difficultés auxquelles la filière
est confrontée à la proposition des recommandations.

II. OBJECTIFS DE L’ETUDE

1. Objectifs global :

Contribuer à l’amélioration du processus de conception et de gestion des projets d’aviculture


en identifiant les défis et les opportunités liés à la filière avicole dans le cercle de Yanfolila.

2. OBJECTIFS SPECIFIQUES :

Analyser le processus de conception et de gestion des projets d’aviculture

Analyser le processus de financement et la disponibilité des ressources

Identifier les défis et les opportunités liés à la filière dans le cercle de Yanfolila

Proposer des solutions pour améliorer la conception et la gestion des fermes avicole dans le
cercle de Yanfolila

Plan de l’étude

PARTIE 1 : Cadre méthodologique et théorique

Notre travail s’articulera autour de deux parties contenants chacune deux chapitres et deux
sections par chapitre. La première partie intitulée « Cadre métrologique et théorique » est
subdivisée comme suit :

Chapitre I : cadre méthodologique

Section 1 : Méthode d’échantillonnage utilisée

Section 2 : Particularité des projets

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Chapitre II : cadre théorique

Section 1 : Les définitions des concepts

Dans cette section nous tenterons d’abord de définir certains concepts puis la présentation de
quelques outils de gestion pour la réussite de la gestion d’un projet.

Paragraphe 1 : Définition des concepts clés

1. A. Plan, Programme, Projet, Cycle de vie du projet, Aviculture, Groupement


villageois, Crédit

1. Plan

Le terme plan est polysémique et change de signification selon les auteurs, les écoles et les
domaines dans lesquels il est utilisé. D’une manière générale, un plan peut être défini comme
étant un ensemble de projets, de mesures, de stratégies, de programmes exprimés
implicitement ou explicitement dans un document en vue d’atteindre un objectif ou un
ensemble d’objectifs. Entendu dans ce sens, les plans peuvent être différenciés sur la base
d’un certain nombre de critères : l’étendue, la durée et l’importance des décisions du plan.5

2. Programme

Le mot programme à deux significations.

Il peut désigner un groupe de projets gérés de façon coordonnée et continue, permettant ainsi
l’obtention d’avantages et de résultats qu’il serait impossible d’obtenir en gérant ces éléments
de façon isolée. Exemples : programme immobilier, programme de développement rural.

Un programme est un plan détaillé. Il s’agit aussi d’un ensemble d’instructions et


d’informations nécessaires à l’exécution d’opérations déterminées. On peut aussi dire qu’un
programme est un ensemble d’activités organisées, ayant un objectif précis, limitées dans le
temps et dans l’espace.

Un programme peut être global, c’est-à-dire qu’il concerne toute l’organisation, comme il
peut être restreint et limité à un seul département ou secteur. En général, un programme
contient des projets dont certains sont en exécution tandis que d’autres sont prévus et d’autres
éteints.

3. Projet

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Selon l’Organisation Mondiale de la Normalisation (ISO), dont la définition a été reprise par
l’Association Française de Normalisation (AFNOR) : « un projet est un processus unique qui
consiste en un ensemble d’activités coordonnées, et maitrisées, comportant des dates de début
et de fin, entrepris dans le but d’atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques,
incluant des contraintes de délais, de couts et de ressources »

Le projet est ce qu’on se propose de faire, Il peut être défini selon Brider et Michail comme
étant un ensemble complet d’activités et d’opérations qui consomment des ressources limitées
et dont certains individus ou groupes attendent des résultats. Ces activités sont conçues en vue
d’atteindre des objectifs par une mise en œuvre des ressources.

On appelle projet l'ensemble des actions à entreprendre afin de répondre à un besoin défini
dans des délais fixés. Ainsi un projet étant une action temporaire avec un début et une fin,
mobilisant des ressources identifiées (humaines et matérielles) durant sa réalisation, celui-ci
possède également un coût et fait donc l'objet d'une budgétisation de moyens et d'un bilan
indépendant de celui de l'entreprise.

La Gestion des projets est la mise en œuvre de connaissance, de compétences, d’outils et de


techniques appliquées au projet, afin d’en respecter les exigences, vis-à-vis du client Interne
ou Externe et de sa propre hiérarchie.

4. Cycle de vie du projet

Le cycle de vie du projet est généralement présenté comme étant constitué de phases. Le
nombre de phases ainsi que leur appellation peuvent varier d’un domaine à un autre, voire
d'une entreprise à l'autre, et leur désignation d’un auteur à un autre.

Le modèle le plus répandu est constitué de 4 phases :

- La phase d’identification (ou d'exploration) : à la fin de cette phase, la demande est


clarifiée, les objectifs précisés et le résultat à livrer identifié. Les contraintes sont
connues et la stratégie de réalisation définie.
- La phase de définition (ou de préparation) : à la fin de cette phase, le contenu du
projet est défini de façon précise, un planning détaillé est établi. Les ressources et les
coûts sont définis, ainsi que les politiques et les procédures de gestion.

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- La phase de mise en œuvre (ou de réalisation) : à la fin de cette phase le système est
effectivement réalisé suivant le plan prévu et en conformité avec les exigences du
demandeur.
- La phase de clôture : à la fin de cette phase le produit ou le service est remis au
demandeur, le projet est évalué et sa clôture administrative effectuée.

5. Projet d’Avicole

L’aviculture est l’élevage de volailles. Le projet avicole est la conjugaison de moyens


financiers, humains, matériaux, et d’intrants en vue de produire de la volaille pour la
commercialisation. Cela vise à générer des revenus pour les promoteurs. Dans un autre
sens, le projet avicole vise à accroître la production de la volaille en vue de répondre
aux différents besoins et demandes en volailles.

5.1. Aviculture extensif

L'aviculture traditionnelle regroupe des exploitations de type familial dispersées en petites


unités de production où les motifs économiques, les normes rationnelles de conduite du
troupeau sont pratiquement relégués au second plan (DIOP, 1982).

La filière traditionnelle dont les producteurs sont les paysans est particulièrement active
(BANAON et RAMDE, 2008). Il Y a un manque ou un faible contrôle de la reproduction

(KONDOMBO et al. 2003). Dans ces petites unités de production dont la taille moyenne
est de 10 à 30 sujets, on élève des races locales de volailles. Il s'agit de races d'une bonne
rusticité, élevées dans un système extensif où l'apport d'intrants (aliments, médicaments)
est réduit (BOYE, 1990). Les caractéristiques de ce type d'élevage se trouvent définies
par:

- la reproduction naturelle des poules locales avec des coqs 10cat Lx, quelques fois avec
des coqs de race pure sous fonne de croisements améliorateurs ;

- la rusticité des animaux, la modicité des techniques et du matériel d'élevage.

- une alimentation très sommaire ;

- une vulnérabilité certaine atLx épizooties;

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une production en grande partie autoconsommée ou vendue au hasard des rencontres
(DIOP, 1982). L'alimentation est généralement à base de grains de céréales, de feuilles de
légumineuses, de résidus de récoltes, de sous-produits agro-industriels et de termites. Bien
que de poids plus faible que celles importées, les volailles de race locale sont prisées, car
elles ont d’meilleur goût (OUEDRAOGO et al, 2002). La filière traditionnelle représente
99,8 % du volume du marché des volailles (MASA, 2013).

5.1. Aviculture moderne

Le système intensif se caractérise par l'utilisation des techniques perfectionnées en ce qui


concerne le logement des volailles, l'équipement et les accessoires d'élevage (abreuvoirs
automatiques, chaines d'alimentation, évacuation des déjections); il nécessite de ce fait
d'investissements importants. Il s'agit d'une activité qui se développe surtout autour des
grands centres urbains, principalement à Bamako (FAO, 2010). Elle est plus importante à
Bamako compte tenu de son climat favorable et de la disponibilité en matière première.

En fonction des objectifs, l'aviculture moderne connait trois types de spéculations


(BANAON et RAMDE, 2008) :

. la spéculation « chair» représentant des élevages ne produisant que des poulets de chair;

.la spécwation « ponte », représentant des élevages ne produisant que des œufs de
consommation et

. la spéculation «mixte ne, représentant l'association des deux spéculations précédentes.

A ces trois spéculations, s'ajoute l'élevage des reproducteurs bien qu'il soit encore à ses
débuts dans notre pays.

En plus de ces produits avicoles qui représentent 95 % des effectifs des races améliorées,

On a des cailles, pigeons, et quelques oies (BANAON et RAMDE, 2008). Ce type


d'aviculture se caractérise par l'élevage des volailles de souches hybrides importées dont la
vie est réglée dans ses moindres détails par l'aviculteur.

6. Groupement villageois

Les Groupements Villageois sont définis par la loi comme étant des personnes morales
de droit privé, à sociétaires variables, distinctes de leurs adhérents, jouissant de la

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pleine capacité juridique, ainsi que de l’autonomie financière. Ils ont un caractère
économique et social.

7. Crédit

Le Petit Larousse illustré (1990) définit le crédit comme un prêt consenti par une
personne, par une banque ; avance.

Selon le lexique économique, le crédit est un acte de confiance se traduisant par un


prêt en nature ou en espèces consenti en contrepartie d’une promesse de
remboursement dans un délai généralement convenu à l’avance.

Pour ce qui est de notre étude, le crédit est considéré comme un instrument apte à
stimuler la création d’entreprises et à promouvoir l'esprit d'entreprise.

Section 2 : Présentation du milieu d’étude

A. PRESENTATION DU CERCLE DE YANFOLILA


1 Situation géographique/démographie

Le cercle de Yanfolila, l’un des cercles de la Région de Sikasso est situé au Sud-Ouest du
Mali. Il couvre une superficie de 9 240km2.

Il est limité :

- au Nord, par les cercles de Kati et de Kangaba ;


- au Sud, par la préfecture d’Odjénné (République de Côte d’Ivoire) et la Préfecture de
Mandiana (République de Guinée) ;
- à l’Est, par le cercle de Bougouni ;
- à l’Ouest, par la Préfecture de Mandiana (République de Guinée).
Le cercle de Yanfolila compte une population de 317 670 habitants (source RACE 2020).

Les principales ethnies composant cette population sont :

- les peulhs (communes de Wassoulou-Ballé, Bolo-Fouta, Djiguiya de Koloni,


Gouanan, Koussan, Gouandiaka, Séré Moussa Ani Samou, Sankarani, Djallon-Foula
et YallankoroSoloba) ;
- les Malinkés (Communes de Baya et Tagandougou) ;
- les Bozos (migrants) ;

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- les Dogons (migrants) ;
- les Bamanans ;
- les Miniankas (migrants) ;
- les Soninkés.
Ces populations pratiquent l’agriculture, l’élevage, la pêche et la chasse. Il faut souligner que
l’orpaillage est une activité significative dans les revenus des populations.

La religion dominante est l’islam. Cependant, le christianisme et l’animisme sont aussi


pratiqués dans le cercle.

Le cercle est frappé par un important flux migratoire des jeunes (garçons et filles) vers les
grands centres urbains du Mali, dus aux difficultés économiques rencontrées par les
populations.

2- Relief- climat- hydrographie

Le relief du cercle de Yanfolila est d’aspect tabulaire le « Kabedodakourou » à Guélélinkoro


(Djallon-Foula) à une altitude de 505m, et constitue le plus haut sommet. Les formations
latéritiques occupent la majeure partie du sol.

Le climat est de type guinéen avec une saison pluvieuse allant de fin Mai à Octobre. Les
précipitations varient de 1 200 à 1 300 mm par an.

La végétation est très dense, excepté la commune de Baya et une partie de la commune de
Djallon-Foula qui, à cause d’une forte pression humaine et animale, présente des signes de
dégradations. On rencontre du Sud au Nord des forêts denses et des forêts galeries avec la
présence de nombreuses espèces animales. Les types de formations végétales qu’on rencontre
sont : les forêts claires, les forêts galeries, la savane boisée, et la savane arborée. Les espèces
dominantes sont entre autres : Pteroccupus Erinacens (nom en bamanankan Guin ou Guenou),
Iroberliniadoka (Sô), terminalic SPP (Ouôlo), Afronmoria ( Kolokolo)…..

Le réseau hydrographique est constitué par trois (3) cours d’eau importants qui sont : le
Sankarani à l’Ouest, le Ballé au Centre et le Baoulé à l’Est. En plus de ces cours d’eau, le
cercle recèle de nombreuses rivières permanentes et semi-permanentes. Le barrage
hydroélectrique de Selingué sur le fleuve Sankarani constitue une source d’énergie, un lac à
potentialité très élevée et très profitable pour tout le pays, mais surtout pour le cercle.

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Quant à la faune, le cercle compte parmi les zones du Mali les mieux nanties en habitats
naturels pour la faune. Elle est riche et diversifiée. On y rencontre des buffles, des
hipotragues, des hippopotames, des céphalopodes, des panthères, des hyènes, des rongeurs,
des oiseaux, des phacochères, des reptiles. La présence de nombreuses espèces animales a
toujours suscité la vocation de chasseur au niveau de bon nombre de personnes dans le cercle.

3-Aperçu historique 

Le cercle de Yanfolila est connu sous le nom de : «Wassoulou » dont la signification révèle
plusieurs versions. Parmi les plus connues, nous pouvons noter deux :

- La première version, généralement acceptée, nous apprend que le mot wassoulou


serait venu de l’installation de Séré Moussa, originaire du Macina et ancêtre des « Ba
SIDIBE », par Moussa CAMARA du village de Tagan. A cause de l’incompatibilité
de son activité (élevage) avec celle de son logeur (agriculture), Séré Moussa lui
demanda la permission de le quitter pour la recherche d’un bon pâturage. Moussa
CAMARA, Mansa (Roi) de Tagan, lui conseilla d’aller dans les vallées comprises
entre les fleuves Sankarani, Wassoulou-Ballé et Baoulé. En malinké « Wa Sollon na »,
va dans la vallée. Par déformation Wa Sollon na aurait donné Wassolon.
- La deuxième version, moins partagée, est aussi liée à l’installation de Séré Mousa.
Quand ce dernier a émis le vœu de quitter le Roi de Tagan, il demanda conseil à son
compagnon marabout, Bramani CISSE, qui après consultation du sable fin lui aurait
dit que la terre d’accueil serait un pays prospère (JamanaWassolen ), qui est devenu
plus tard Wassolen.
Historiquement, le Wassoulou est à cheval sur trois (3) Etats africains : le Mali, la Guinée, la
Côte d’Ivoire.

Il était constitué de (15) cantons répartis comme suit :

Au Mali : le Gouanan (Yorobougoula), le Gouandiaka (Kalana), le Koussan(Filamana), le


Basidibé (Yanfolila et Siékorolé), le Djallon-Foula (Guélélinkoro) et le Bolo (Doussoudiana).

En Guinée : Dio (Morodo), Diomourouké (Mandiana), Snanfla (Niako), Diétoutou


(Nyantanina), Baté aux abords de Kankan, Nafadji (Karifamouroula), Kokono (Bougoula) et
Ten (Malikila).

En Côte d’Ivoire : Folon (Minian)

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Les patronymes : DIALLO, DIAKITE, SIDIBE, SANGARE sont des caractéristiques du
Wassoulou, pour autant les « wassouloukés » n’ont pas la même origine historique. La
majorité des cantons serait venue du Fouta-Djallon.

L’histoire générale du Wassoulou se divise en trois (3) périodes :

Après la période de peuplement, vient celle des invasions et des razzias. Les villages vivaient
indépendants les uns des autres.

Au 18è siècle un homme prénommé Oumoriba, originaire de la Guinée, trouble certaines


parties du Wassoulou. Ses excursions vont obliger les Wassouloukés à s’unir pour créer un
royaume tout en gardant les différents cantons.

Diamoura Adji Diakité de Diarakourou (Mandiana), a été Roi du Wassoulou. Vers 1874,
Bintou Mamérou Touré de Kobadougou (Odjenné) pille Sandougoula (Koussan) et vint au
Gouanan. Il continue sur Bounouko où il fut battu par les troupes du Wassoulou commandées
par le Roi Diamoura.

Vint ensuite l’époque de Samory Touré, lequel installe ses Sofas dans toute la région après
avoir vaincu le Wassoulou en 1888 au bord du Diaban. Le pays est mis à sac. Profitant du
départ de Samory pour le siège de Sikasso, une partie de la population s’exile vers Bafoulabé
et Kita. C’est aussi la période de la révolte. Le Wassoulou participe à la résistance de
N’Tentou contre Samory. Poursuivi par les Français, Samory se réfugie à Koloni, où il fut
chassé. La pénétration française intervient entre 1899 et 1903.

Entre 1930 et 1940, Kalana était une grande agglomération de plus de 20 000 habitants à
cause de l’exploitation des placers de Kalana et de Solomanina.

4-Faits historiques importants

1736- Création du village de Yanfolila


1887- Arrivée de Samory et de son armée au Wassoulou

1893- Nominaton du 1er chef de Canton de Ba-Sidibé en la personne de Monsieur Malodo


Moussa Sidibé du village de Tiéoulena

1929- Premier recensement administratif de la localité par l’Administrateur Emmanuel


Bangal, d’où l’appellation des populations du terroir : Bangali-Sébéli.

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1934- Ouverture du placer d’or de Kalana ;

1935- Création de la Mission Catholique de Goualala ;

1951- Transfert du bureau du Poste administratif de Kalana à Yanfolila ;

Début des travaux de construction des locaux de la subdivision de Yanfolila et de la


résidence.

02-01-1952- Ouverture des bureaux de la subdivision sous l’administrateur Castelet.

27-01-1952- Inauguration officielle des locaux de la subdivision de Yanfolila ;

1958- Suppression des chefferies traditionnelles

Février 1963- Morifina Kèlè : litige entre l’administration et la population autochtone de


Yanfolila à propos des reliques de Séré Moussa sous garde à Morifina ;

1964- Création de la Justice de Yanfolila ;

1967- Début construction de la Maison du Peuple de Yanfolila ;

1970- Inauguration officielle de la Maison du Peuple de Yanfolila ;

1972- Construction bureau CMDT de Yanfolila

1976- Début extraction du calcaire de Badogo (commune Wassoulou-Ballé) pour l’usine


céramique de Bamako.

1976- Démarrage du Projet ONDY (Opération N’Dama Yanfolila) à Djeguenina (commune


Wassoulou-Ballé).

1979- Visite du Président Moussa TRAORE à Yanfolila ;

1979- Pose de la première pierre du barrage de Sélingué ;

1984- Inauguration du barrage de Sélingué ;

1984-Création de la SOGEMORK (Société pour la Gestion et l’Exploitation des Mines d’Or


de Kalana) ;

1985- Deuxième visite du Président Moussa TRAORE à Yanfolila ;

16
1988- Troisième visite du Président Moussa TRAORE à Yanfolila;

30-01 – 1992- Assassinat du Douanier Djogo KEITA par la population ;

15-04-2004- Visite du Président Amadou Toumani TOURE à Yanfolila et à Kalana ;

24-07-2006- Visite du Président Amadou Toumani TOURE à Yanfolila et Lancement des


travaux de bitumage de la route Bougouni-Yanfolila par le président Amadou Toumani
TOURE.

B. SITUATION ADMINISTRATIVE DU CERCLE :


1-L’aministration du Territoire 

Déconcentration :

Niveau cercle :

Il se compose comme suit :

Le personnel de conception :

- Le Préfet (Administrateur Civil);
- Le 1er Adjoint au Préfet (Administrateur Civil);
Le personnel d’exécution :

- Un Secrétaire Général (Adjoint Administratif);


- Un Régisseur (Agent Technique de Construction Civile) ;
- Une Secrétaire Particulière (Agent de saisie) ;
- Deux (2) Chauffeurs ;
- un Planton 
Le volume et la quantité du travail à ce niveau dépassent de loin la capacité de l’effectif.

Niveau des Sous- Préfets :

C’est le niveau des Arrondissements :

On dénombre huit (8) Sous- Préfets responsables des arrondissements.

Deux Secrétaires (1 à Sélingué et 1 à Kalana).

Décentralisation :

17
Le Conseil de cercle qui a à sa tête un Président.

Les 12 communes : Elles sont dirigées par des Maires.

NB : en 2021, le cercle était estimée 316717 habitants pour 215 villages.

2. Les Services Techniques :

Les services techniques opérant dans le cercle sont :

 Le Service Local de l’Agriculture ;


 Le Service Local de la Pêche ;
 Le Service Vétérinaire ;
 Le Service Local des Productions et Industries Animales ;
 Le Service Local Protection des Végétaux ;
 Le Service Local de la Conservation de la Nature ;
 Deux Services Locaux du Développement Social et de l’Economie Solidaire
(Yanfolila et Sélingué) ;
 Le Service Local de la Promotion de la Famille et de l’Enfant ;
 Le Centre d’Animation Pédagogique (CAP) ;
 Deux Centres de Santé de Référence (Yanfolila et Sélingué) ;
 La Perception ;
 Le Service Local des Domaines ;
 Le Service Local de l’Hydraulique ;
 Le Service de l’Urbanisme et de l’Habitat ;
 Le Service Local de la Statistique ;
 Le Service Local de la Génie civile ;
 L’Office Développement Rurale de Sélingué ;
 Le Centre des Impôts ;
 La Caisse Malienne de Sécurité Sociale;
 La Justice de Paix à Compétence Etendue;
 La Brigade Territoriale de Gendarmerie de Yanfolila ;
 La Brigade Territoriale de Gendarmerie de Kalana ;
 La Brigade Territoriale de Gendarmerie de Sélingué ;
 L’Escadron de Gendarmerie de Sélingué ;
 Le Peloton Central GNM de Yanfolila ;

18
 Le Bureau des Douanes de Badogo ;
 Le Bureau des Douanes de Filamana ;
 Le Bureau des Douanes de Kangaré
 L’Office de Développement Rural de Sélingué (ODRS).

3. Les Sociétés et Etablissements Publics :

- La CMDT ;
- La POSTE ;
- L’ONP ;
- La SOMAGEP ;
- La SOTELMA ;
- CEDIAM ;
- L’énergie du Mali (EDM- SA) ;
- La Téléphonie Mobile MALITEL ;
- La Téléphonie Mobile ORANGE ;
- La Téléphonie Mobile TELECEL ;
- La Société Minière de Kalana (SOMIKA SA) ;
- La Société Minière de Komana (SMK) ;
- WASSOUL’ OR à Faboula (Commune de Gouandiaka) ;

4. Les ONG intervenant dans le cercle :

Elles ne sont pas nombreuses. On peut citer :

AID – MALI (Association d’Initiatives pour le Développement du Mali)

- Domaine d’intervention : Education, Santé, Lutte contre le Trafic des Enfants.

- Zone d’intervention : Communes de Wassoulou-Ballé, de Gouandiaka et de Koussan

- Source de financement: Save the children Canada.

ADEPA (Association pour le Développement, l’Environnement et la Lutte contre la Pauvreté)

- Domaine d’intervention : Agriculture – Elevage – Pêche – Environnement – Santé –


Aide d’urgence - Lutte contre la pauvreté.
- Zone d’intervention : Le cercle de Yanfolila
CAEB (Conseil et Appui à l’Education de Base)

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- Domaine d’intervention : Hygiène et Assainissement.

- Zone d’intervention : Wassoulou-Ballé.

- Source de financement : HELVETAS.

AMPPF (Association Malienne pour la Promotion et la Planification Familiale)

- Domaine d’intervention : Santé de la reproduction.

- Zone d’intervention : Cercle Yanfolila.

- Source de financement : Fédération Internationale pour la Planification Familiale.

APDEV  (Association Action Promotion Développement)

C. SITUATION POLITIQUE DU CERCLE

Les partis politiques évoluant dans le Cercle sont : ADEMA-PASJ ; CNID FYT ; URD ;
RPM ; UDD ; MIRIA ; CDS ; PSP ; US -RDA ; BARA ; PDR ; BDIA ; RDS ; SADI ;
BARICA ; PARENA ; CNU ; PCR ; MPR ; PDES.

Les relations entre les partis politiques sont bonnes. Ils entretiennent également de bons
rapports avec l’Administration.

D.LES COLLECTIVITES DECENTRALISEES DU CERCLE DE YANFOLILA:


Le cercle de Yanfolila compte 12 Communes qui sont :

1 Wassoulou-Ballé………………………. …….Chef-lieu Yanfolila ;

2 Gouanan……………………………… .Chef-lieu Yorobougoula ;

3 Gouandiaka……………………………………. Chef-lieu Kalana ;

4 Bolo-Fouta…………………………….. Chef-lieu Doussoudiana ;

5 Djiguiya de Koloni…………………… ………. Chef-lieu Koloni ;

6 Koussan…………………………………….Chef-lieu Filamana ;

7 Séré Moussa Ani Samou…………………. Chef-lieu Siékorolé ;

8 Sankarani……………………………….. …Chef-lieu Bambala ;

20
9 Djallon-Foula…………………………. Chef-lieu Guélélinkoro ;

10 Yallankoro-Solobo………………………… Chef-lieu Soloba ;

11 Baya……………………………………….. Chef-lieu Kangaré ;

12 Tagandougou…………………………………..Chef-lieu Binko

A ces Communes s’ajoute la collectivité du Cercle.

Les noms du cercle et des communes sont issus de l’histoire et de la géographie du milieu.

Yanfolila : Le Village fut fondé par Balatié SIDIBE. Etant l’aîné de la famille, il portait le
surnom Ya. Ses neveux venaient le saluer. En cours de route, quand on leur demandait où ils
allaient, ils répondaient «Ya-folila » : Saluer Ya., et par déformation le nom Yanfolila.

Wassoulou-balle : La commune a pris le nom du fleuve qui la traverse (le fleuve du


Wassoulou-Ballé) c’est à dire le petit fleuve de Wassoulou.

Gouanan : La commune a pris le nom de l’ancien canton. Le canton de Gouanan, Gouanan


qui dérive de Fah-gouanan. Le premier occupant des lieux avant l’arrivée des peulhs venus du
Fouta-Djallon (République de Guinée).

Gouandiaka : C’est aussi le nom de l’ancien canton Gouandiaka. Gouan = haut fourneau qui
servit à extraire de l’or des roches par système de chauffage. Diaka ou Niaka qui veut dire
résidu, d’où gouandiaka= résidus de fourneau.

Bolo-fouta : Bolo était également un canton. Avec l’avènement des communes le nom de
l’ancien canton a été reconduit. Le nom Fouta s’ajoute pour expliquer la présence de certains
villages dont l’origine serait du Fouta-Djallon.

Djallon-foula : Ancien canton des Peulhs venus du Fouta-Djallon. Foula veut dire Peulh.

Yallankoro soloba : La commune a pris le nom de Yallan Sidibé, qui est un des frères qui ont
ensemble quitté le Fouta-Djallon. Ces frères sont Séré Moussa et Samou. Yallan était basé à
Soloba.

Sere moussa ani samou : Les villages de la commune sont composés pour la plupart des
descendants de Séré Moussa et de son frère Samou. La Commune tire son nom de
l’association des noms de ces deux ancêtres : Séré Moussa Ani Samou (Ani = Et)

21
Sankarani : La Commune tire son nom du fleuve Sankarani au bord duquel les villages sont
situés.

Koussan : Fah Koussan (un chasseur bamanan) est fondateur de Koussan. La commune a pris
le nom de ce premier occupant.

Djiguiya de koloni : « Djiguiya » signifie espoir, Koloni : puits. Donc le puits de l’espoir.

Baya : C’est la contraction de « Badenya » qui veut dire fraternité. Quatre frères, tous des
chasseurs ont été installés par les Camara et les Traorés de Tagandougou pour sceller le
Badenya (Baya).

Tagandougou : La commune tire son nom du village de Tagan, l’un des premiers villages de
la zone.

Les communes issues des Ex- arrondissements sont :

- Commune de Wassoulou-Ballé…………Ex-Arrondissement Central Yanfolila et une


partie de Doussoudiana ;
- Commune de Koussan.……………………………………..…..Filamana 
- Communes de Bolo-Fouta et de Djiguiya de Koloni ............Doussoudiana 

- Communes de Djallon-Foula et de YallankoroSoloba ...… .Guélélinkoro 


- Communes de Séré Moussa Ani Samou et de Sankarani…..……Siékorolé
- Communes de Baya et de Tagandougou…………………..……Kangaré 
- Commune de Gouandiaka………………………………………….Kalana 
- Commune de Gouanan ………………………………….…Yorobougoula.
Source : Mairie du cercle
E. SITUATION ECONOMIQUE 
Le cercle de Yanfolila est l’une des rares zones où l’équilibre de l’écosystème n’est pas très
menacé. La pression humaine sur les terres n’est pas aussi forte du fait de la migration vers les
grands centres urbains et les pays voisins. D’une façon générale les systèmes de production
agricoles sont de type agropastoral où l’agriculture reste dominante.

1/ L’Agriculture 

22
La plupart des communes disposent de terres en jachère. Le système de culture pratiqué dans
le Cercle est une combinaison des pratiques traditionnelles et des nouvelles techniques peu
maîtrisées.

Les parcelles de culture situées à proximité des villages sont exploitées de façon permanente.
Par contre, pour les champs de brousse, c’est le système de culture itinérante sur défriche
brûlis qui est pratiqué. Dans ce système, les terres de cultures sont exploitées pendant trois (3)
à quatre (4) ans, puis elles sont abandonnées quand la fertilité baisse. Ces pratiques sont
grandes consommatrices d’espace et débouchent sur des conflits liés à l’occupation des
terroirs.

Les principales spéculations sont :

 les cultures vivrières : le maïs, le mil, le riz, le fonio, la patate, l’igname.


 Les cultures de rente : le coton, l’arachide, le dah fibre. La culture du coton occupe
plus de 80% des terres cultivées (source CMDT).
La riziculture de bas-fond surtout pratiquée par les femmes est généralisée dans le cercle. Le
maraîchage est peu développé, mais les potentialités existent.

L’arboriculture (bananes, mangues, agrumes et anacardes) est très importante mais le


problème d’écoulement se pose dû à l’enclavement et à l’absence d’unités de transformation.

Les superficies et les productions en arboriculture sont très importantes.

Le relèvement du niveau technologique des agriculteurs à travers la fourniture de


l’équipement à traction animale et l’utilisation efficace des engrais ont permis dans une
certaine mesure l’ébauche d’une semi-intensification de l’agriculture.

Le cercle de Yanfolila dispose d’importantes plaines aménageables.

Source  : Chambre d’agriculture du cercle de yanfolila, 2018

2 / L’élevage 

L’élevage dans le Cercle de Yanfolila est de type extensif composé de troupeaux sédentaires
et de troupeaux transhumants. Les bovins avec un effectif de 86 600 têtes demeurent les plus
importants du cheptel ; suivis des ovins caprins qui font environ 72 600 têtes. Cependant, les
volailles, de par la facilité de leur élevage, avec l’effectif de 950 000 sujets, intéressent tous
les ménages.

23
L’élevage sédentaire (troupeaux taurins : essentiellement des N’Dama), est pratiqué par les
populations autochtones. Il se caractérise par un parcage de nuit familial ou collectif, pendant
la saison des pluies ; et une divagation en saison sèche, après les récoltes.

L’élevage transhumant (troupeaux zébus) se caractérise par un déplacement périodique des


troupeaux. Ces animaux viennent des régions de Mopti, Ségou, Koulikoro et du Cercle de
Bougouni, et séjournent pendant six (6) mois. Ils créent souvent des problèmes liés à
l’exploitation des espaces pastoraux mal définis entre agriculteurs et éleveurs. Pour la
campagne 2006 ils sont estimés à 15 000 têtes

Source  : (Service local de production industrielle et animale 2010).

Afin de minimiser les conflits entre agriculteurs et éleveurs, il a été élaboré au niveau de
certaines communes, avec l’appui de la Cellule d’Appui Technique pour la Gestion des
Ressources Naturelles (CAT/GRN), une convention locale de gestion des ressources
naturelles.

L’élevage dans le cercle fait l’objet de nombreuses préoccupations pour les populations
(problèmes de pâturages, de pistes de parcours, souci de maintien de la race N’Dama dans sa
pureté). Il est à noter que la présence du climat pré-guinéen constitue un handicap à
l’installation des troupeaux zébus. Le Cercle a bénéficié de quelques ouvrages pastoraux
réalisés en majeure partie par l’ONDY (Opération N’Dama Yanfolila). Quelques
infrastructures de commercialisation et de transformation existent.

3/La Pêche 

Les ressources halieutiques du cercle sont importantes. Tous les grands cours d’eau du cercle
sont riches en poissons. La zone de Sélingué, à cause du barrage, demeure la plus importante.
La mise en eau du barrage de Sélingué en 1980 a créé un lac artificiel de retenue d’une
superficie de 40 900 hectares, soit un volume d’eau d’environ deux milliards de m3 à la cote
nominale de 348,50m. Le lac s’étend sur les bras du Sankarani et du Wassoulou-Ballé sur plus
de 80 km de long. Une population importante de pêcheurs venant du delta central du Niger
s’est progressivement établie sur les bords du lac en vue de l’exploitation du capital
halieutique qui a été constitué.

Aujourd’hui on dénombre près de 73 campements de pêche. La population est de 10 000


habitants environ dont 4 000 pêcheurs professionnels.

24
Les pêcheurs sont organisés en coopératives à Kangaré (commune de Baya) et à Faraba
(commune de Sankarani)

Les poissons pêchés sont en Bamanankan: Fanan, Salé, Samoufing, Manogo, Nana, Konkon
bilé…

La production de poisson de l’année 2020 au 28 décembre se présente comme suit :


Faraba : Poissons frais : 15 575 kg ;

Poissons fumés : 90 75 kg ;

Poissons séchés : 70 14 kg.


Sélingué :
Poissons frais : 16 108 Kg ;
Poissons fumés : 8252 Kg ;
Poissons séchés : 66 28 Kg
Yanfolila : Poissons frais : 17 354 kg ;

Poissons fumés : 8505 kg ;

Poissons séchés : 6527 kg.

La production aquacole est de 15 tonnes 500kg de poissons frais.

NB : Source d’information : Service Local de la Pêche de Yanfolila.

Les principaux centres de vente sont : Faraba (commune de Sankarani) et Carrière (commune
de Baya)

Les poissons du cercle sont vendus notamment à Bougouni et à Bamako.

4/La foresterie 

Le domaine forestier recèle d’importantes ressources. Elle est le domaine privilégié des
menuisiers et des femmes. Les principaux produits sont :

 le bois d’œuvre et de service ;


 le bois d’énergie (bois de chauffe de charbon de bois) ;
 les produits artisanaux ;

25
 les produits de cueillette (karité, néré, tamarin…) ; médicaux (écorces, feuilles,
racines…) et d’apiculture (miel, cire…)
5 / L’artisanat 

Il est basé essentiellement sur la menuiserie (bois, métallique), la poterie, la cordonnerie, la


coupe et couture, le tissage (nattes en pièces de bambou, seccos), la maçonnerie, la teinture
traditionnelle.

6 / Le tourisme 

Le tourisme commence à avoir un essor certain dans le cercle, surtout avec l’éco-tourisme
qui se développe à l’intérieur du lac de retenue d’eau de Sélingué, dans la forêt classée de
Diangomérila (commune de Koussan) et dans la forêt du Djaban (commune de Djallon-
Foula).
Il existe d’autres sites touristiques dans le Cercle, parmi lesquels on peut citer :
- les tatas de Koloni (commune de Djiguiya de Koloni), de Lontola et de Tiéoulena (commune
de Wassoulou-Ballé)

- les tombes vénérées de SabouSatigui à Sindo (Commune de Séré Moussa Ani Samou), de
DjènèbaToumani à Filamana (Commune de Koussan), de Saba DIAKITE à Gorotoumou et de
Yorogouè DIALLO à Flabougoula (commune de Gouanan).

- le caïman sacré de Flabougoula appelé Malêy

- Le Sobla-fouga : C’est le lieu où les troupes de Samory ont défait celles du Wassoulou.

Les infrastructures d’accueil du cercle ne sont pas très nombreuses. Les plus importantes
demeurent l’Hôtel Club de Sélingué (commune de Baya) et l’hôtel Woloni de Kondjiguila
(Commune de Tagandougou), qui dispose de chambres climatisées et de piscines. On peut
aussi noter le Campement Diana de Yanfolila et le Donso de Sélingué. Il existe quelques Bars
et Restaurants à travers le cercle.

7 / L’orpaillage 

Il concerne le fonçage des puits et le curage des cours d’eau. Cette activité se pratique presque
partout dans le cercle, et intéresse les femmes et les hommes.

26
8/ Le commerce 

Il concerne les produits agricoles, artisanaux et industriels. Le cercle, vu sa position


frontalière avec la Guinée et la Côte D’Ivoire, est un lieu d’échanges. Les foires
hebdomadaires sont fréquentées par les bamakois, les Guinéens et les populations des cercles
voisins.

Les foires (ou grands marchés) hebdomadaires sont :

 Yanfolila (commune Wassoulou-Ballé) ………..… tous les mardis 


 Kalana (commune Gouandiaka) …………………..Tous les lundis 
 Yorobougoula (commune Gouanan) ……………tous les mercredis 
 Siékorolé (commune Séré Moussa Ani Samou)...tous les mercredis 
 Kabaya (commune Djallon-Foula) ………… ……… tous les lundis 
 Doussoudiana (commune Bolo-Fouta) …………… tous les samedis.
9/La mobilisation de l’épargne 

La tendance à la mobilisation de l’épargne est encourageante. Dans le domaine de la


microfinance, il existe une caisse KafoJiginew dans chacune des communes du cercle.

F. SITUATION SOCIALE
1/L’Education 

Le secteur de l’éducation a connu une évolution très significative à cause d’une forte
scolarisation. Cependant, la construction des infrastructures n’a pas suivi cette dynamique.

Il existe 70 écoles communautaires dans le cercle pour 229 salles de classe.

Le constat qui se dégage est l’insuffisance de salles de classe presque partout. Des
dispositions urgentes doivent être prises pour la construction de nouvelles salles de classe. Le
besoin en salles de classe dans le cercle reste important. Dans le cercle de Yanfolila il y a 113
1ers cycles pour 528 salles de classe et 39 seconds cycles pour 245 salles de classe. Le cercle
de Yanfolila dispose d’un Lycée à 26 salles de classe.

2 /La Santé 

Le système de santé du Cercle à l’instar de tous les cercles du Mali, comprend deux niveaux :

- le premier niveau est représenté par les centres de santé communautaires (CSCOM),
qui constituent le premier recours pour les malades

27
- le deuxième niveau est représenté par les centres de santé de référence (CS réf)
Chaque CSCOM dessert une aire de santé composée d’un certain nombre de villages, et
chaque Csref est composé de plusieurs CSCOM.

Le cercle de Yanfolila comprend deux (2) districts sanitaires : le district de Yanfolila et le


district de Sélingué.

Le district sanitaire de Yanfolila comprend :

- le Csref de Yanfolila
- Vingt (20) CSCOM fonctionnels qui sont : Yanfolila, Badogo, Lontola, Balanfina,
Niéssoumala, Kalana, Yorobougoula, Kokoun, Madinadiassa, Filamana, Doussoudiana,
Koloni, Guélélenkoro, Fougatié, Goualala (centre confessionnel, Tièouléna, Flabougoula,
Soloba, Bougoudallé et Kabaya dont 1CSCOM non fonction).

Le district sanitaire de Sélingué comprend :

- le Csref de Sélingué 
Onze (11) CSCOM fonctionnels qui sont : Kangaré, Carrière, Siékorolé, Binko, Tagan ;
Faraba ; Tiègouecourouni ; Madinacoun ; Diarrani ; Sanankoroba ; Solenkoro.

Les CSCOM ne couvrent pas suffisamment le cercle par rapport aux critères géographique et
démographique.

3 / La Vie Associative et Coopérative :

Apolitiques, les associations et les coopératives œuvrent pour l’amélioration des conditions
de vie de leurs membres.
Pour l’année 2020, on dénombre 450 associations créées dans le cercle de Yanfolila (source
Cercle)
Le nombre de coopératives immatriculées s’élève à 552 dans le cercle (source Service du
Développement Social et de l’Economie Solidaire).
Il y’a lieu de signaler le dynamisme des associations et coopératives féminines du Cercle.
Elles sont dans la plupart des cas fonctionnelles.
G.HYDRAULIQUE VILLAGEOISE ET ELECTRIFICATION 
1/L’Hydraulique villageoise 

28
Des efforts ont été faits pour satisfaire les besoins en eau potable dans le cercle grâce aux
appuis des partenaires techniques et financiers, notamment HELVETAS. La couverture en
eau potable du Cercle se situe autour de 79%. Selon la politique nationale dans le domaine de
l’hydraulique villageoise, il faut une norme de 400 habitants/forage, alors que la norme OMS
est de 200 habitants/forage. La source de cette eau potable est en majorité composée de forage
à motricité humaine.

La situation se présente comme suit :

Nombre de forages : 390 dont 361 équipés

Nombre de puits modernes/citernes : 30

Nombre d’adductions d’eau sommaires : 3

Les trois adductions d’eau sommaires sont installées à Yanfolila, Balanfina et Kabaya

Source d’information : subdivision hydraulique bougouni

2 / L’Electrification 

Trois (3) localités sont électrifiées : Kangaré (commune Baya), Yanfolila (commune
Wassoulou-Ballé) et Kalana (commune de Gouandiaka). Depuis le raccordement de ces
localités, plusieurs corps de métiers ont vu le jour. La disponibilité de cette ressource peut
favoriser l’implantation de petites unités de transformation et de conservation des produits
locaux tels que les fruits et légumes, et améliorer le cadre de vie des populations.
Toutefois, il y’a lieu de signaler le branchement anarchique du village de Kalana à partir du
réseau de la Société de la Mine d’Or de Kalana (SOMIKA). Les conditions de ce
branchement sont à définir par la SOMIKA en partenariat avec la Commune de Gouandiaka.
H. TRANSPORT ET MOYENS DE COMMUNICATION :
1 / Le Transport 

Le Cercle de Yanfolila possède des routes bitumées. Le réseau routier du Cercle est composé
des principaux axes suivants :

- Yanfolila- Bougouni-Sikasso long de 295 km


- Yanfolila- Yorobougoula- Filamana

29
- Yanfolila-Kalana
- Yanfolila- Badogo
- Yanfolila- Siékorolé- Kangaré
Ces axes sont carrossables en toute saison. Les pistes rurales communales et inter-
communales sont d’accès difficile à très difficile. Cet état de fait est aggravé par la présence
d’un parc automobile très vieux. Dans la plupart des cas, les véhicules de transport sont âgés
de plus de 10 ans.

L’enclavement constitue un goulot d’étranglement pour l’écoulement des produits, la


circulation des personnes et des biens. Il est fortement ressenti par les communes rurales de
Djallon-Foula, YallankoroSoloba, Djiguiya de Koloni et Bolo-Fouta.

Le bitumage de la route Bougouni-Yanfolila le 24 juillet 2006 lancé par le Président de la


République, son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, ont été une solution à
l’enclavement du cercle de Yanfolila.

TABLEAU N°2 : distances des chefs-lieux de Communes au Chef-lieu de Cercle :

N° Communes chef-lieu de Chef-lieu cercle Distance /


commune km
1 Baya  Kangaré Via Bougouni Yla 235
2 Tagandougou  Binko Via Bambalayla 90
3 Sankarani Bambala Yanfolila 42
4 Séré Moussa Ani Samou Siékorolé Yanfolila 35
5 Djallon Foula Guelelenkoro Yanfolila 45
6 YallankoroSoloba Soloba Yanfolila 37
7 Gouandiaka Kalana Yanfolila 53
8 Gouanan Yorobougoula Yanfolila 35
9 Koussan Filamana Yanfolila 95
10 BoloFouta Doussoudiana Yanfolila 45
11 Djiguiya de Koloni Koloni Yanfolila 50
12 Wassoulou Ballé Yanfolila Yanfolila 0
Source : Mairie de yanfolila, 2020

2 / Les moyens de Communication 

30
En matière de communication, trois (3) localités (Kangaré Yanfolila et Kalana) sont
raccordées au réseau de la SOTELMA depuis 1997. Des efforts sont à fournir pour
l’extension et la qualité de la couverture dans ce domaine. En outre Kangaré et Yanfolila sont
reliés aux réseaux de téléphonie mobile de MALITEL ORANGE et TELECEL. La
couverture totale du cercle est vivement souhaitée par les populations.

Depuis 1998, le cercle est doté d’une radio communautaire appelée Radio Wassoulou. Cette
radio de proximité, qui a un rayon d’action de 80 km est très écoutée par les populations. En
tant qu’outil de communication, elle est utilisée de nos jours par le Projet d’Appui aux
Acteurs de la Décentralisation, les Collectivités Décentralisées et les services techniques pour
l’animation, l’information et la sensibilisation des populations.

Il faut signaler également la présence de deux stations radio FM : Radio Baya et La Voie de
Selingué dont les émissions sont aussi écoutées par le grand public.

Le Cercle dispose d’une station TV/FM installée à Yanfolila, qui permet aux populations de
regarder correctement les images de la télévision malienne. De nos jours le cercle de
Yanfolila dispose de plusieurs radios de proximité: Wassoulou, Fouta, Koussan, SAMA.

PARTIE 2 : Analyse des résultats et recommandations

Quant à la deuxième partie elle est intitulée « Analyse des résultats et recommandations »,
sera articulée comme suit :

Chapitre III : Présentation et analyse des résultats

Section 1 : Présentation

Section 2 : analyse des résultats

Chapitre IV : Constats et recommandations

Section 1 : Constats

Section 2 : recommandations

HYPOTHESES

Hypothèse générale :

31
La conception et la gestion de ces projets dépendraient des réalités locales.

Hypothèse spécifique :

 La réussite des projets d’aviculture dépendrait de la disponibilité du financement.


 La bonne conception, la gestion et le suivi du projet contribueraient à la réussite des
projets d’aviculture.

III. RESULTATS ATTENDUS :

- Les résultats entendus de cette étude sont les suivants :


- L’analyse du processus de conception et de gestion des projets d’aviculture sont faites
- Les défis et les opportunités liées à la filière sont connus
- Une proposition a été faite pour améliorer la conception et la gestion des fermes à
Yanfolila.

IV. METHODOLOGIE

Démarche de l’étude

La présente étude s’est effectuée en quatre phases :

 La première phase a consisté à une recherche documentaire sur divers ouvrages et sur
l’internet, dans l’objectif de comprendre l’avis de certains auteurs sur la question,
ainsi que la définition des différents concepts.
 La seconde a consisté à faire des entretiens et des interviews au sein des différentes
institutions pour mieux comprendre leur fonctionnement en vue d’élaborer notre
guide d’entretien et le questionnaire. Le type d’échantillonnage utilisé est
l’échantillonnage par aléatoire simple.
 La troisième a consisté à la collecte des informations avec le questionnaire et les
guides d’entretiens auprès des aviculteurs. La méthodologie utilisée est : Quantitative
et Qualitative
 La dernière a consisté au traitement des données par les logiciels Excel et sphinx. Puis
une analyse des données afin de proposer des recommandations.

V. PLANNING/CHRONOGRAMME :

ACTIVITES PERIODE

32
Février Mars Avril Mai Juin Juillet-
Août
Rencontre
avec les
Préparation encadreurs et
finalisation
du protocole
Recherche
bibliographiq
Documentati
ue
on
Proposition
du site
Elaboration
Collecte et
du
recueil des
questionnaire
données sur
Collecte des
le terrain
données
Traitement
Analyse et
des données
interprétatio
Rédaction du
n
rapport
Validation Restitution

Finalisation

VI. BIBLIOGRAPHIE :

Service Local de Production Industrielle et Animale de Yanfolila (Répertoire des


aviculteurs de Yanfolila

Service local de développement social et de l’économie solidaire de Yanfolila


(Présentions de la zone d’étude ; Le répertoire des sociétés coopérative du cercle de
Yanfolila)

33
Mairie du cercle de Yanfolla : (le Programme de Développement Economique Social, et
Culturel « PDESC)

Document pdf - Guide d’aviculture

https://www.docdeveloppementdurable.org/file/Elevage/
PoulesPondeuses&PouletsDeChaire/Guide-aviculture-1.doc

Mémoire de Maîtrise : Les formations techniques spécifiques en Aviculture : Facteurs


explicatifs de la faible réalisation des projets avicoles dans le DIEMA DE FADA, membre
de la fédération des DIEMA TIN TUA

http://www.ired.org/modules/infodoc/assets/doc/Document_N06515.pdf :

ANAGO A.G. (1985), L’aviculture traditionnelle et ses perspectives d’amélioration dans la


province du Boulgour

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Structuration :

Institution :

Mémoire

Ex : (Non de l’impétrant, Année, page. 19) Thème de mémoire.

Donnée statistique :

Ex : DNPIA 2022, Rapport annuel) : Production totale de la viande de cheptel aviaire au Mali.

Site web

(Mohamed DIALLO et Douro dit Moussa D YALCOUYE, 2021)

Google [En ligne]. Adresse URL :

Mèttre d’adresse URL/ page consulté le 07 Juin 2021 vers 10H 19

Déroulement et différentes séances d’encadrement

DATES PROGRESSION ET CONTENU DE SIGNATURE


L’ENCADREMENT
20 Déc. 22 Premier contact avec le directeur de mémoire
pour lui proposer le thème
21 Déc. 22 Appel téléphonique pour parler de la
problématique du thème
24 Déc. 22 Validation du thème de mémoire

27 Déc. 22 Envoi d’un questionnaire provisoire

9 janvier Le directeur de mémoire propose d’élaborer 3

35
23 types de questionnaire d’entretien : Focus
groupe de Discussion, Questionnaire C.A.P
(Connaissance, Aptitude, Pratique), Guide
d’entretien avec les informateurs clés (Guide
d’entretien KII).
27 Janvier Envoi des documents demandés précédemment
23
3 février A valider le Questionnaire C.A.P, des
23 modifications à apporter aux niveaux des autres
types de questionnaire

36

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