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Bulletin
BES N° 09 - mars 2021
Economique
et Statistique
Le Comité de validation du Bulletin Economique et Statistiques (BES) est créé par Décision du
Gouverneur N°065/GR/2017 du 03 juillet 2017 et il en assure la coordination. Ledit Comité a pour
responsabilité principale d’examiner les propositions d’articles et d’études soumis à l’appréciation
du Bulletin. Le respect des dates de parution du Bulletin revient au Comité de validation. Pour ce
neuvième numéro, le Comité de validation s’est réuni le 29 mars 2021 à 11 heures dans les locaux
du Siège de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) à Yaoundé. Ont pris part à cette
réunion, les membres nommés ci-après :
PRÉSIDENT :
HAMADOU ABDOULAYE
Directeur Central des Etudes, de la Recherche et des Statistiques.
MEMBRES :
MBOMPIEZE Jean-René
Chef du Service Suivi de la Coordination des Politiques Economiques
NAFE DABA
Chef du Service Développement Outils de Prévision & Enquêtes Economiques.
A également prit part à ces travaux, Monsieur GOMBA EBIKILI Claise Borgia, cadre moyen du
Service de l’Environnement International, en charge de la Publication et de la Documentation.
La récession mondiale enregistrée pendant le premier sion des créances nettes du système monétaire sur les
semestre de l’année 2020 a été interrompue, une timide États de la CEMAC de 42,5 % à 6 310,6 milliards ; iii)
reprise des activités ayant été amorcée au troisième tri- une hausse des crédits à l’économie, qui sont passés de
mestre. Malgré la poursuite de cette tendance au dernier 7 815,3 milliards à 8 212,0 milliards (+ 5,1 %) et (iv) un
trimestre, la croissance économique mondiale est res- accroissement des disponibilités monétaires et quasi-mo-
tée négative pour l’ensemble de l’année avec un taux de
nétaires (M2) de 10,7 % pour s’établir à 13 493,5 milliards
– 3,4 % en 2020, contre 2,8 % en 2019, en lien avec la
à fin décembre 2020 contre 12 184,7 milliards un an au-
propagation de la pandémie de la COVID-19.
paravant.
INDICATEURS (en %, sauf indication contraire) 2018 2019 2020 2021 2022
Taux de croissance
Economie mondiale 3,5 2,8 - 3,4 5,5 4,2
Taux d’inflation
Pays avancés 2,0 1,4 0,7 1,3 1,5
Pays émergents et en développement 4,9 5,1 5,0 4,3 4,3
1
Le cours du pétrole est basé sur la moyenne des cours pour les qualités suivantes : Brent du Royaume-Uni, Dubaï et WTI.
Sources : Perspectives économiques du FMI (mise à jour de février 2021 et octobre 2020)
8
6
4
2
0
-2
-4
-6
-8
-10
Pays industrialisés Etats-Unis Zone Euro France CEMAC Economie mondiale
10
8
6
4
2
0
-2
-4
-6
-8
-10
Pays émergents et en développement d'Asie Pays d'Amérique Latine
Pays d'Afrique Subsaharienne CEMAC
UEMOA
3,0 1,1
1,0
70
65 0,9
2,5
60 0,8
55
0,7
50 2,0
0,6
45
40 0,5
35 1,5
0,4
30
0,3
25
1,0 0,2
20
Cacao Caoutchouc
Coton Café
Huile de palme Banane
Sucre
10,0 2,1
120
2
9,0
1,9 100
8,0
1,8
80
7,0 1,7
1,6 60
6,0
1,5
40
5,0
1,4
20
4,0 1,3
Indice global
Indice hors produits énergétique
Indices des produits énérgétiques
Indices des métaux et minéraux
Fer Aluminium Manganèse Indices des produits forestiers
Indice des produits agricoles
Produit Unité
Pétrole
Crude oil, average $/baril 63,4 61,6 53,3 32,2 21,0 30,4 39,5 42,8 44,3 41,1 39,9 42,3 48,7
Gaz naturel et méthanol
Europe ($/mmbtu) 2,2 2,0 1,9 1,8 1,7 1,8 1,6 1,7 2,3 1,9 2,2 2,6 2,5
Etats-Unis ($/mmbtu) 4,6 3,6 2,9 2,7 2,1 1,6 1,8 1,8 2,9 4,0 4,9 4,8 5,9
Japon ($/mmbtu) 10,0 9,9 9,9 9,9 10,1 10,1 10,1 7,8 6,3 6,3 6,2 6,9 6,9
Bois
Fer ($/dmtu) 92,7 95,8 87,7 89,0 84,7 93,7 103,3 108,5 121,1 123,8 119,8 124,4 155,4
Aluminium ($/mt) 1 771,4 1 773,1 1 688,1 1 610,9 1 459,9 1 466,4 1 568,6 1 643,8 1 737,3 1 743,8 1 806,0 1 935,0 2 015,0
Diamant ($/carat) 154,8 155,8 156,8 157,8 154,8 154,8 154,8 154,8 154,8 154,8 154,8 154,8 154,8
Manganèse $/kg 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9 1,8 1,8 1,8 1,8 1,8 1,8 1,8
Cacao $/kg 2,4 2,6 2,7 2,3 2,3 2,3 2,2 2,1 2,3 2,5 2,3 2,4 2,4
Riz ($/mt) 398,3 416,4 419,0 452,8 512,7 483,8 491,1 462,7 480,2 485,2 461,9 476,8 500,5
Caoutchouc ($/kg) 1,7 1,7 1,6 1,5 1,3 1,3 1,4 1,5 1,7 1,9 2,2 2,3 2,3
Coton ($/kg) 1,7 1,7 1,7 1,5 1,4 1,4 1,5 1,5 1,5 1,6 1,7 1,7 1,8
Huile de palme ($/mt) 769,9 810,1 728,8 635,2 608,9 573,9 651,6 694,2 760,3 798,1 819,0 918,0 979,0
Banane ($/kg) 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9 0,9
Sucre ($/kg) 0,3 0,3 0,3 0,3 0,2 0,2 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3
Tabac ($/mt) 4 317,0 4 420,3 4 431,9 4 391,1 4 334,0 4 381,3 4 399,6 4 381,4 4 351,1 4 218,1 4 242,9 4 459,9 4 446,8
Café ($/kg) 2,5 2,3 2,2 2,4 2,4 2,4 2,3 2,4 2,6 2,6 2,4 2,5 2,5
Gomme arabique $/tonne 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3 2 810,3
Viande de bœuf ($/kg) 5,6 5,0 4,7 4,5 4,4 5,1 5,1 4,7 4,6 4,6 4,4 4,4 4,4
Indice global 64,0 62,4 56,1 39,8 31,3 38,1 44,4 46,6 49,1 47,0 46,4 48,7 53,8
Indice hors produits énergétique 119,6 121,0 121,8 114,2 112,9 114,7 113,4 111,1 116,4 117,9 115,0 116,6 118,1
Indices des produits énérgétiques 59,0 56,8 49,4 31,1 21,3 29,1 36,7 39,6 41,8 39,2 38,9 41,3 47,2
Indices des métaux et minéraux 52,5 52,6 52,6 52,6 52,6 52,6 51,3 51,4 51,4 51,4 51,4 51,4 51,4
Indices des produits forestiers 82,3 82,1 81,3 78,5 78,5 78,0 79,4 80,4 83,1 82,2 82,2 83,6 85,0
Indice des produits agricoles 115,7 118,0 119,5 109,4 107,3 110,5 108,3 104,1 110,7 113,6 109,1 110,9 112,5
G7. Cours moyen mensuel de l’euro G8. Cours moyen mensuel de l’euro (suite)
350 112
Dollar (USA) Livre sterling (GBP)
Franc suisse (CHF) Rand (RSA)
Yuan (Chine)
Naira* (Nigeria) Yen (Japon)
Au plan monétaire, le Comité de politique moné- gations supplémentaires de 150 milliards de livres
taire de la Fed (Federal Open Market Committee), sterling. Le stock total des achats d’obligations d’État
réunit le 27 janvier 2021, a décidé de maintenir ses sera ainsi porté à 875 milliards de livres. Le Comité
fed funds dans la fourchette 0,00 % - 0,25 %. Cette n’a pas l’intention de resserrer sa politique monétaire,
politique restera en vigueur, jusqu’à ce que la Fed at- au moins tant qu’il n’y aura pas de preuves que des
teigne ses objectifs de plein emploi et d’inflation. En progrès significatifs aient été accomplis pour éliminer
outre, la Réserve fédérale continuera d’augmenter les capacités inutilisées et atteindre durablement l’ob-
ses achats de titres du Trésor d’au moins 80 milliards jectif d’inflation de 2 %.
de dollars par mois et de titres adossés à des hypo-
thèques d’au moins 40 milliards de dollars par mois, A l’issue de sa séance du 11 mars 2021, la Banque
et ce jusqu’à ce que des progrès aient été réalisés au Centrale Européenne (BCE) a annoncé qu’elle allait
niveau de l’emploi et de l’inflation. Ces achats d’actifs augmenter ses achats d’obligations sur les mar-
contribuent au bon fonctionnement du marché et des chés au cours du trimestre à venir afin d’empêcher
conditions financières accommodantes, soutenant une hausse des coûts de financement dans la zone
ainsi le flux de crédit aux ménages et aux entreprises. euro. En outre, la BCE poursuivra ses achats dans
le cadre du programme d’achats d’urgence face à
La Banque d’Angleterre (Bank of England ou la pandémie (PEPP), pour un montant de 1 850 mil-
BoE), réuni lors de sa réunion de politique monétaire liards d’euros au moins jusqu’à fin mars 2022 et, dans
du 04 février 2021, a décidé du maintien de son taux tous les cas, jusqu’à ce qu’elle juge que la crise du
directeur à 0,10 %. La BoE poursuivra par ailleurs coronavirus est définitivement résorbée. Les achats
le programme d’achats d’obligations d’État de 100 nets effectués dans le cadre du programme d’achats
milliards de livres sterling. De même, il a été conve- d’actifs (APP) se poursuivront à un rythme mensuel
nu que la BoE augmentera le stock cible des titres de 20 milliards d’euros et la BCE continuera à fournir
du gouvernement britannique et achètera des obli- une liquidité abondante par le biais de ses opérations
(en pourcentage)
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
Taux d'injection de liquidités 2,50 2,50 2,50 2,50 2,50 2,50 2,50 2,50 2,00 2,50 2,00 2,50 2,00
Sources : Fed, BoE, BoJ, Banque du Canada, BCE , BCEAO, BCC, BCN et SARB
L’activité économique en 2021 devrait continuer de subir les effets de la crise, laissant entrevoir au
passage une reprise moins vigoureuse et rapide des économies de la sous-région. En glissement
annuel, au premier trimestre 2021, l’Indice Composite de l’Activité Economique (ICAE) la CEMAC
devrait demeurer en territoire négatif (- 0,6 %, contre 1,3 % au T1/2020). Au deuxième trimestre
2021, en glissement annuel, le taux de croissance de l’ICAE des pays de la CEMAC s’établirait à
12,7 % (contre - 8,6 % un an plus tôt).
En 2021, les nouvelles mesures restrictives prises par certains Gouvernements de la CEMAC face
à la résurgence des contaminations, devraient stimuler la croissance dans les économies de la
sous-région. En outre, la demande mondiale devrait rester atone au premier trimestre, empêchant
les entreprises exportatrices de la zone à remplir leur carnet de commandes. Le Cameroun fait fi-
gure d’exception dans la zone, notamment en affichant un dynamisme favorable de son activité au
cours du premier trimestre (contribution de 2,3 points à la croissance de l’ICAE au T1/2021). L’évo-
lution de l’activité économique au T2/2021 devrait être sensiblement meilleure en glissement annuel
pour la quasi-totalité des pays de la CEMAC, avec des apports à la croissance de l’ICAE à nouveau
positifs pour la Guinée Equatoriale, le Gabon et le Tchad (+ 4,7 points, + 1,2 point et + 1,0 point
respectivement). Les performances économiques au Congo ne devraient pas connaître de rebond
sensible au premier semestre 2021 par rapport au premier semestre 2020, soulignant la sévérité de
la crise dans le pays. Enfin, seule la République Centrafricaine devrait contribuer négativement à la
croissance de l’ICAE CEMAC en glissement annuel sur l’ensemble du premier semestre 2021, en
lien avec la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Sur l’ensemble de l’année, d’après les estimations faites par les services de la BEAC, la croissance
économique de la CEMAC a été de - 2,1 % en 2020, contre 2,1 % en 2019, sous l’effet d’un recul
de l’activité dans le secteur pétrolier et non pétrolier. La croissance du secteur pétrolier s’est ainsi
établie à - 4,2 % en 2020, contre 2,2 % en 2019, tandis que le secteur non pétrolier a reculé de
1,6 % en 2020, contre 2,0 % en 2019. Par pays, on observe une croissance négative en 2020 dans
tous les pays de la Sous-Région à l’exception de la République Centrafricaine.
Taux de croissance nominale Taux de croissance réelle Taux de croissance du PIB réel
(en %) (en %) hors pétrole (en %)
Cameroun 6,3 -1,5 6,2 3,7 -1,0 3,1 3,5 -1,2 3,2
République Centrafricaine 6,7 2,8 -0,6 2,8 1,5 -7,9 2,8 1,5 -7,9
Congo 2,1 -22,3 10,8 -0,2 -6,0 -2,0 -1,4 -3,7 3,4
Gabon 7,8 -9,9 11,5 3,9 -1,0 1,5 1,8 -1,0 1,6
Guinée Equatoriale -4,2 -15,5 12,8 -4,5 -5,7 2,6 1,1 -6,1 1,2
Tchad 0,9 0,4 9,1 2,6 -0,7 2,5 1,3 -0,2 3,5
CEMAC 3,9 -7,4 8,6 2,1 -2,1 1,8 2,0 -1,6 2,5
7 042
Tchad
6 455
6 406
Guinée Eq.
5 678
9 583
Gabon
8 592 2021Prév. 2020
7 081
Congo
6 390
1 345
RCA
1 354
23 900
Cameroun
22 511
0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000
2019 2020 2021 2019 2020 2021 2019 2020 2021 2019 2020 2021
Cameroun 0,8 -0,1 0,8 0,9 0,1 1,0 1,6 -0,9 0,9 0,5 -0,1 0,3
République
-0,1 1,2 -0,6 0,5 -0,9 -1,6 2,4 1,6 -4,2 -0,1 -0,4 -1,5
Centrafricaine
Congo 0,9 -3,8 -2,5 1,1 -0,3 0,4 -2,3 -1,6 0,0 0,0 -0,2 0,1
Gabon 3,5 1,1 1,2 0,8 -1,9 1,1 -0,9 -0,1 -1,0 0,5 0,0 0,3
Guinée Equa-
-3,0 -0,1 -2,2 -3,1 -2,8 4,4 1,5 -2,8 0,4 0,1 -0,1 0,1
toriale
Tchad 1,1 1,7 2,0 1,9 -0,7 0,4 -0,6 -1,7 0,0 0,3 0,0 0,1
CEMAC 1,1 -0,4 0,3 0,5 -0,6 1,1 0,2 -1,2 0,4 0,3 0,1 0,1
2.2 Prix
En moyenne annuelle, l’inflation s’est hissée à 2,4 % à fin décembre 2020 contre 1,9 % un an plus tôt. En
glissement annuel, le taux d’inflation est passé de 0,5 % à fin 2019 à 1,9 % en décembre 2020, après un pic
à 3,6 % en juillet 2020. Comparativement à ses principaux partenaires, au terme du 4ème trimestre 2020,
la CEMAC a enregistré des différentiels d’inflation2 défavorables, à l’exception de l’UEMOA et du Nigé-
ria. Ainsi, la situation au 31 décembre 2020, en glissement annuel, se présente comme suit : Zone Euro
(2,2 %), France (2,7 %), Etats-Unis (0,5 %), Nigeria (- 13,9 %), et UEMOA (0,4 %). Le taux d’inflation
sous-jacente en glissement annuel, mesuré par la variation de l’indice sous-jacent3, s’est hissé à
2,1 % à fin décembre 2020, après 0,9 % au 4ème trimestre 2019. En moyenne annuelle, l’inflation sous-
jacente a progressé à 2,5 % à fin décembre 2020, contre 1,3 % un an auparavant.
Concernant les prévisions d’inflation, les services de la Banque tablent sur une poussée des tensions
inflationnistes à fin mars 2021. En effet, le taux d’inflation se hisserait à 2,8 % en moyenne annuelle et
à 2,3 % en glissement annuel, contre respectivement 1,5 % et 1,9 % un an plus tôt. Sur l’ensemble de
l’année 2021, le taux d’inflation s’élèverait à 3,0 % en moyenne annuelle, en relation avec la consoli-
dation de la demande intérieure face à une offre locale qui serait davantage contrainte.
L’analyse de l’inflation suivant les contributions des différentes fonctions de consommation montre
que, sur la période sous revue, l’évolution du niveau général des prix a été fortement impactée à fin
décembre 2020 par la contribution des fonctions : « produits alimentaires et boissons non alcoolisées »
(1,1 point contre 0,5 point en décembre 2019) et « transports » (0,3 point, contre 0,2 point un an plus
tôt).
2
Le différentiel d’inflation est dit défavorable lorsque l’inflation enregistrée dans la CEMAC est supérieure à celle du pays partenaire,
ou en d’autres termes, lorsque l’écart d’inflation est positif.
3
Calculé par la méthode des doubles pondérations qui discrimine les fonctions de consommation les plus instables.
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
Cameroun 2,5 2,5 2,6 2,6 2,6 2,6 2,6 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,4
RCA 2,7 2,2 1,7 1,3 0,9 1,1 1,3 1,2 1,2 1,2 1,3 1,6 2,1
Congo 2,2 2,3 2,5 2,5 2,7 2,9 2,9 2,8 2,7 2,6 2,4 2,1 1,8
Guinée Equatoriale 1,5 1,7 1,8 2,0 2,5 3,0 3,7 4,4 4,9 5,4 5,4 5,2 4,9
Tchad - 1,0 - 4,9 - 3,5 - 1,6 0,3 0,1 0,5 1,1 2,0 2,7 3,4 4,1 4,5
CEMAC* 1,9 1,7 1,6 1,4 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 2,0 2,2 2,3 2,4
UEMOA - 0,5 - 0,4 - 0,3 - 0,2 0,0 0,2 0,4 0,5 0,8 1,1 1,3 1,6 1,8
Zone Euro 1,2 1,2 1,2 1,1 1,0 0,9 0,8 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3
France 1,2 1,3 1,3 1,1 1,0 0,9 0,7 0,6 0,4 0,3 0,2 0,0 - 0,2
Etats Unis 1,8 1,9 2,0 1,9 1,8 1,6 1,6 1,5 1,5 1,4 1,4 1,3 1,2
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
Cameroun 2,4 2,8 2,6 2,5 2,7 2,4 2,4 2,6 2,6 2,4 2,1 1,9 1,9
RCA - 2,8 - 0,9 - 0,8 0,4 0,2 4,6 5,0 3,3 2,7 1,9 2,6 2,8 2,9
Congo 3,8 2,7 2,8 2,6 4,3 3,9 2,0 1,4 1,0 1,0 0,8 - 1,0 0,0
Gabon 1,0 0,8 1,0 0,6 1,1 1,7 2,1 2,4 2,1 2,2 2,1 2,1 1,6
Guinée Equatoriale 4,3 5,1 5,0 5,4 6,1 6,8 7,4 7,2 6,2 5,9 2,4 1,4 0,7
Tchad - 1,7 1,0 3,2 4,7 6,3 3,5 3,0 5,3 8,5 5,2 5,5 4,6 3,1
CEMAC* 0,5 1,4 1,8 1,9 2,7 2,5 2,7 3,6 3,5 2,8 2,5 2,1 1,9
UEMOA - 0,5 0,8 1,6 1,4 1,6 1,8 1,8 0,9 2,5 2,5 2,4 2,5 2,3
Zone Euro 1,3 1,4 1,2 0,7 0,3 0,1 0,3 0,4 - 0,2 - 0,3 - 0,3 - 0,3 - 0,3
France 1,6 1,0 0,9 0,0 - 0,4 - 0,3 - 0,5 0,1 - 0,5 - 0,7 - 0,7 - 0,5 - 0,8
Etats Unis 2,3 2,5 2,3 1,5 0,3 0,1 0,6 1,0 1,3 1,4 1,2 1,2 1,4
POSTES DE CONSOMMATION déc- 19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août20 sept20 oct20 nov20 déc20 Moy. Ann.* Gli. Ann.**
Boissons alcoolisées et tabac 123,7 126,0 126,1 126,1 125,9 125,9 126,1 127,0 127,4 126,3 126,3 126,4 126,6 5,3 % 1,9 %
Articles d'habillement et chaussures 117,7 117,3 117,3 117,0 117,4 117,8 118,5 118,9 118,9 118,9 119,0 119,3 119,4 2,1 % 1,4 %
Santé 116,9 117,1 117,1 117,0 117,0 117,0 117,2 117,1 117,1 117,1 117,3 117,3 117,5 0,0 % 0,5 %
Communications 93,3 93,5 93,6 93,3 94,8 94,8 94,9 94,8 94,8 94,9 95,2 95,8 95,0 2,5 % 1,9 %
Loisirs et culture 114,8 115,0 115,0 115,0 115,8 115,7 116,2 115,7 115,8 116,0 116,0 116,1 116,1 1,5 % 1,1 %
Enseignement 136,0 136,2 136,1 136,1 136,2 136,2 136,2 136,3 136,3 137,8 137,5 138,1 138,3 0,8 % 1,7 %
Restaurants et hôtels 130,3 130,8 131,1 131,1 130,8 130,8 131,6 131,9 131,9 131,6 131,9 132,1 132,4 1,6 % 1,6 %
Biens et services divers 121,9 120,8 121,1 121,0 121,4 121,3 122,1 121,7 121,8 122,1 122,3 122,4 122,5 -0,3 % 0,5 %
Indice général national 120,3 120,3 120,9 121,3 122,2 122,4 122,6 122,8 123,2 122,6 122,6 122,5 122,5 2,4 % 1,9 %
Produits locaux 120,3 120,3 120,9 121,3 122,2 122,4 122,6 122,8 123,2 122,6 122,6 122,5 122,5 - 1,9 %
Produits importés - -
Indice hors alimentation 121,2 121,3 121,6 121,7 122,6 122,3 122,6 122,6 122,8 122,5 122,5 122,7 122,8 1,1 % 1,3 %
Indice hors Transports 116,8 116,9 117,2 117,2 117,9 117,9 118,2 118,1 118,3 118,3 118,3 118,5 118,4 0,9 % 1,4 %
Indice hors alimentation et transports 120,2 120,4 120,7 120,6 121,0 120,9 121,3 121,1 121,3 121,1 121,2 121,4 121,4 0,6 % 1,0 %
Indice sous-jacent 116,5 116,5 117,0 117,3 117,9 118,4 118,8 119,1 119,5 119,1 119,1 119,0 118,9 2,5 % 2,1 %
G11. Contribution absolue des fonctions de consommation à l’indice des prix
à la consommation de la CEMAC (en moyenne annuelle)
3%
2%
1%
0%
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
-1%
Produits alimentaires et boissons non alcoolisees Boissons alcoolisees et tabac
Articles d'habillement et chaussures Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles
Meubles, articles de ménage et entretien courant de la maison Santé
Transports Communications
Loisirs et culture Enseignement
4%
2%
0%
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
-2%
Produits alimentaires et boissons non alcoolisees Boissons alcoolisees et tabac
Articles d'habillement et chaussures Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles
Meubles, articles de ménage et entretien courant de la maison Santé
Transports Communications
Loisirs et culture Enseignement
L’évolution du solde du compte des transactions courantes des pays membres de la CEMAC s’est
traduite en 2020, par un accroissement du déficit des transactions courantes, dons officiels inclus, qui
est passé de 3,5 % du PIB en 2019 à 5,4 % du PIB un an plus tard (- 2,0 points). Ce creusement a
principalement résulté de l’effet conjugué de la faiblesse de la demande mondiale et des cours du pé-
trole ainsi que des perturbations des chaînes d’approvisionnement des produits dans les pays fournis-
seurs de la CEMAC, en raison de la crise de la COVID- 19. Par pays, la situation des opérations avec
l’extérieur s’est dégradée au Tchad (- 14,7 % du PIB, contre - 9,7 % du PIB en 2019), en République
Centrafricaine (- 7,2 % du PIB, contre -6,5 % du PIB en 2019), au Gabon (- 6,1 % du PIB, contre - 2,6 %
du PIB en 2019), au Cameroun (- 4,9 % du PIB, contre - 4,4 % du PIB en 2019) et en Guinée Equato-
riale (- 4,2 % du PIB, contre - 0,9 % du PIB en 2019). En revanche, le déficit s’est contracté au Congo
(- 0,3 % du PIB, après - 0,8 % du PIB en 2019).
De manière plus détaillée, la dégradation du compte courant a résulté de la chute des exportations
pétrolières (contribution de - 9,0 points) et non pétrolières (- 1,3 point). Cette dynamique a été
contrebalancée par les importations (2,7 points) ainsi que les services (3,3 points) et les revenus
(2,2 points). En particulier, l’on a observé une forte baisse des exportations de pétrole brut
(- 40,1 % en 2020 à 6 864,7 milliards), un repli des exportations de nombreux produits notamment le
gaz (- 39,9 % en 2020 à 658,3 milliards), l’aluminium (- 13,4 % à 54,1 milliards) et le bois (- 10,5 % à
831,1 milliards), en dépit d’une progression favorable des exportations de coton (22,8 % en 2020 à
170,5 milliards).
Les prix à l’importation se sont contractés de -15,8 % en 2020 (contre 2,1 % en 2019), alors que ceux
des exportations ont reculé - 32,5 % (contre - 2,8 % en 2019). Ainsi, les termes de l’échange ont reculé
de 19,8 % en 2020, contre une baisse de 4,7 % en 2019.
En définitive, la balance des paiements globale est devenue déficitaire de 1 498,6 milliards
(- 2,9 % du PIB), contre 0,2 % du PIB en 2019 (3,1 % du PIB), en raison du recul des investissements
directs étrangers (- 1,0 point), du solde du compte courant (- 1,7 point) et des autres capitaux à court
terme (- 0,4 point). Le déficit de la balance des paiements a grevé le stock de réserves officielles de
672,9 milliards. Le reste a été financé en partie par des allègements de dette s’élevant à 803,1 milliards.
2019 2020 2021 Prév 2019 2020 2021 Prév 2019 2020 2021 Prév
Cameroun - 4,4 - 4,9 - 3,9 5,1 3,1 3,8 0,7 - 1,9 - 0,1
République
- 6,5 - 7,2 - 9,6 6,6 9,5 9,9 - 1,1 0,7 0,3
centrafricaine
Congo - 0,8 - 0,3 - 0,7 0,4 4,2 1,9 1,3 7,6 1,2
Gabon - 2,6 - 6,1 0,3 2,3 5,4 1,6 0,2 - 1,2 1,7
Guinée Equatoriale - 0,9 - 4,2 - 6,6 1,0 6,8 7,0 - 2,1 4,3 0,4
Tchad - 9,7 - 14,7 - 10,9 7,0 11,0 10,7 0,3 - 1,4 0,5
CEMAC - 3,5 - 5,4 - 4,1 3,7 5,2 4,6 0,2 - 2,9 0,4
3.2 Compétitivité
Le TCER global a baissé de 0,4 % au 4ème trimestre 2020 en variation trimestrielle, après une
hausse de 3,1 % le trimestre précédent. Ce regain de compétitivité de la CEMAC s’explique par la
moindre variation du taux de change nominal et d’une inflation moins élevée dans la sous-région.
En outre, l’on note une amélioration de la compétitivité sur le front des exportations (- 0,4 %) et
des importations (- 0,4 %). De Q2/2017 à Q4/2020, le TCER (hors pétrole et gaz) est inférieur
au TCEN (hors pétrole et gaz), indiquant un niveau d’inflation plus élevé dans la sous-région, par
rapport aux principaux partenaires et fournisseurs (graphique 19). En moyenne sur la période4,
l’indice des prix à la consommation des pays de la CEMAC s’est situé à 114,25 (+ 7,97 %) contre
111,15 (+ 6,12 %) pour le Royaume-Uni, 106,96 (4,99 %) pour les Etats-Unis, 105,87 (+ 3,05 %)
pour la zone euro, 105,41 (+ 0,75 %) pour le Japon et 99,60 (+8,82 %) pour la Chine.
En outre, l’analyse du TCER entre le T3/2020 et le T4/2020, fait ressortir une appréciation du
franc CFA sur la période par rapport aux monnaies de la majorité des principaux partenaires com-
merciaux, en particulier chez ses concurrents. Ainsi, le TCEN s’est inscrit en hausse de 1,0 % au
T4/2020, contre une hausse de 4,5 % le trimestre précédent. En terme réel, le franc CFA s’est
apprécié sur la période par rapport au yuan (- 2,4 %) et à la livre sterling (- 0,9 %), tandis qu’il s’est
déprécié par rapport au dollar (+ 1,9 %) et à l’euro (+ 0 ,1 %).
119
116
113
110
107
104
101
98
95
2017Q2
2017Q3
2017Q4
2018Q1
2018Q2
2018Q3
2018Q4
2019Q1
2019Q2
2019Q3
2019Q4
2020Q1
2020Q2
2020Q3
2020Q4
4
De mars 2017 à décembre 2020
2020Q1 2020Q2 2020Q3 2020Q4 2020Q1 2020Q2 2020Q3 2020Q4 2020Q1 2020Q2 2020Q3 2020Q4
Cameroun 0,5 - 0,1 7,4 0,1 1,0 0,2 8,3 0,7 0,3 - 0,4 6,8 - 0,2
République
1,4 5,2 0,6 - 0,2 1,5 6,1 2,1 0,7 1,4 4,9 0,2 - 0,4
centrafricaine
Congo 0,0 3,3 0,6 0,5 0,5 4,2 1,8 1,5 - 0,1 3,0 0,3 0,2
Gabon 1,5 7,9 2,2 - 1,7 2,3 12,2 1,6 - 2,4 0,1 1,0 3,2 - 0,6
Guinée Equatoriale 1,6 2,6 2,8 4,6 1,7 3,6 3,4 5,2 1,4 0,9 1,9 3,7
Tchad 1,4 4,4 2,9 - 2,6 1,5 4,9 2,9 - 2,8 1,3 4,1 2,9 - 2,5
CEMAC 0,7 2,9 3,1 -0,4 1,1 5,5 2,7 -0,4 0,6 2,0 3,3 -0,4
10
-2
-4
2018Q4 2019Q1 2019Q2 2019Q3 2019Q4 2020Q1 2020Q2 2020Q3
Cameroun République Centrafricaine Congo Gabon Guinée Equatoriale Tchad CEMAC
Le déficit du solde budgétaire base engagement, dons compris, s’est creusé à - 2,9 % du
PIB en 2020, après - 0,1 % du PIB en 2019 (+ 2,8 points). Par pays, le déficit est réapparu en
Guinée Equatoriale (-3,2 % du PIB, contre 1,8 % du PIB en 2019), au Gabon (- 3,0 % du PIB,
contre 1,4% du PIB en 2019), au Congo (-1,6 % du PIB, après 5,3 % du PIB en 2019) et en Ré-
publique Centrafricaine (- 1,2 % du PIB, contre 1,4 % du PIB en 2019). En revanche, les déficits
se sont contractés au Tchad (- 0,4 % du PIB, contre - 0,6 % du PIB en 2019) et se sont accrus au
Cameroun pour s’établir à - 3,9 % du PIB, contre - 3,2 % du PIB en 2019. La dégradation de la
situation des finances publiques des pays de la sous-région a entrainé une pression sur les Etats,
qui ont dégagé un besoin de financement global de 4 768,5 milliards, couvert par des tirages de
1 194,0 milliards, des allègements de dette extérieure de près de 803,1 milliards, et des res-
sources monétaires nettes de l’ordre de 1 593,4 milliards et non monétaires de 580,3 milliards.
Ces ressources leur ont permis d’apurer des arriérés de paiement de 1 147,6 milliards, d’amortir la
dette extérieure à hauteur de 1 555,5 milliards après avoir comblé un déficit de 2 065,4 milliards.
T11 : Evolution des finances publiques des pays de la CEMAC (en % du PIB)
Solde budgétaire global,
Recettes globales Dépenses globales
base engagements, dons compris
2019 2020 2021 Prev 2019 2020 2021 Prev 2019 2020 2021 Prev
Cameroun - 3,2 - 3,9 - 1,8 15,4 13,7 14,5 12,4 12,1 11,0
République Centrafricaine 1,4 - 1,2 - 3,7 61,2 71,1 75,4 48,6 62,8 58,9
Congo 5,3 - 1,6 2,1 24,2 19,9 24,6 16,5 19,5 18,3
Gabon 1,4 - 3,0 2,3 22,1 18,0 21,8 15,5 17,9 14,9
Guinée Equatoriale 1,8 - 3,2 - 1,1 18,5 15,2 15,9 11,5 13,5 12,7
Tchad - 0,6 - 0,4 - 0,2 12,5 14,9 14,4 9,9 13,2 11,2
CEMAC - 0,1 - 2,9 - 0,4 0,0 15,4 17,0 13,1 14,3 12,9
2019 2020 2021 Prév 2019 2020 2021 Prév 2019 2020 2021 Prév
Cameroun 28,2 31,2 32,1 10,9 14,1 12,7 14,0 15,6 14,2
République Centrafricaine 24,0 24,1 28,3 3,6 4,2 0,6 6,6 7,3 3,9
Congo 62,1 74,8 63,6 19,3 13,4 15,5 53,6 36,1 36,2
Gabon 37,1 43,0 38,5 10,3 29,8 10,3 19,0 56,2 18,7
Guinée Equatoriale 10,1 10,5 8,6 4,7 8,2 6,8 12,0 19,8 17,9
Tchad 25,1 25,4 24,6 7,8 11,1 9,6 16,5 14,0 15,2
CEMAC 32,1 35,4 33,5 10,6 15,6 11,8 20,3 26,1 19,7
Monnaie et crédit
• un repli des avoirs extérieurs nets de la CEMAC de 29,5 %. Cette dynamique provient
de la contraction des avoirs extérieurs (-5,3 %) consécutive au recul des exportations
de biens et de services plus prononcé que celui des importations, et de la progression
des engagements extérieurs du système monétaire (23,6 %) en raison des appuis bud-
gétaires du FMI, dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. Les réserves de change
se sont situées à 4 193,2 milliards à fin décembre 2020, contre 4 348,3 milliards un an
plus tôt, et ont représenté environ 3,7 mois d’importations de biens et services. Le taux
de couverture extérieure de la monnaie est revenu de 67,22 % en décembre 2019 à
64,00 % un an plus tard ;
• une expansion des créances nettes du système monétaire sur les États de la CEMAC de
42,5 % à 6 310,6 milliards, du fait des tirages effectués sur les fonds d’urgence de soutien
à la lutte contre la COVID-19 fournis par le FMI et de l’intensification des émissions de
titres publics par les Etats ;
• une hausse des crédits à l’économie, qui sont passés de 7 815,3 milliards à 8 212,0 mil-
liards (+5,1 %). Cette évolution est liée à celle des concours aux institutions financières
non monétaires (3,1 points de pourcentage), aux entreprises publiques non financières
(contribution de 1,8 point de pourcentage) et au secteur privé non financier (0,2 point de
pourcentage) ;
2019 2020
CEMAC
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
Avoirs extérieurs nets 2 654 148 2 740 884 2 884 831 2 863 445 2 912 064 3 051 165 2 846 390 2 579 156 2 350 083 2 400 258 2 174 779 2 082 668 1 871 431
dont BEAC 2 716 967 2 822 338 2 925 555 2 868 152 2 958 261 3 072 932 2 894 161 2 669 439 2 428 076 2 509 427 2 303 719 2 176 872 1 980 411
Créances nettes sur l'Etat 4 428 480 4 491 535 4 430 282 4 674 781 4 573 395 4 655 740 5 053 924 5 086 714 5 423 572 5 321 671 5 809 440 5 801 601 6 310 614
Crédits à l'économie 7 815 350 7 822 625 7 759 948 7 785 631 7 684 958 7 657 879 7 610 792 7 657 263 7 693 275 7 797 049 7 912 538 8 038 761 8 211 988
Crédits à moyen terme 3 087 627 3 059 402 3 050 893 3 056 358 3 011 596 2 999 596 3 009 107 2 999 638 3 002 207 3 153 459 3 238 622 3 284 110 3 361 697
Crédits à long terme 200 291 200 302 191 535 191 444 194 902 192 161 198 595 197 244 220 818 236 141 215 932 201 889 207 053
Masse monétaire (M2) 12 184 722 12 300 055 12 353 327 12 325 496 12 452 043 12 554 871 12 699 256 12 739 813 12 779 864 12 831 462 13 007 864 13 084 246 13 493 517
Monnaie fiduciaire 2 784 272 2 722 884 2 712 214 2 791 271 2 791 835 2 825 188 2 815 010 2 873 942 2 859 944 2 866 479 2 916 493 2 968 894 3 115 683
Monnaie scripturale 6 052 021 6 174 736 6 229 525 6 071 949 6 136 837 6 189 757 6 342 064 6 290 318 6 325 935 6 374 950 6 453 576 6 434 679 6 514 034
Quasi-monnaie 3 348 429 3 402 435 3 411 588 3 462 276 3 523 371 3 539 926 3 542 182 3 575 553 3 593 985 3 590 033 3 637 795 3 680 673 3 863 800
Source : BEAC
T14 : Agrégats de monnaie et de crédit (en glissement annuel)
2019 2020
CEMAC
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
Avoirs extérieurs nets 5,8 % 12,5 % 30,2 % 15,5 % 14,6 % 14,9 % 3,1 % - 5,6 % - 13,8 % - 3,5 % - 6,4 % - 10,7 % - 29,5 %
dont BEAC 14,2 % 18,8 % 29,3 % 15,6 % 17,0 % 14,9 % 1,3 % - 3,0 % - 12,1 % - 1,9 % - 4,9 % - 10,7 % - 27,1 %
Créances nettes sur l'Etat 31,6 % 27,7 % 14,8 % 23,0 % 19,4 % 20,7 % 32,4 % 28,4 % 35,6 % 29,6 % 35,7 % 32,8 % 42,5 %
Crédits à l'économie - 3,6 % - 1,6 % 0,9 % 0,9 % 0,4 % 0,5 % - 0,4 % 0,5 % - 0,2 % 1,5 % 2,3 % 3,5 % 5,1 %
Crédits à court terme - 8,0 % - 4,3 % - 0,1 % - 0,3 % - 0,6 % 0,0 % - 1,3 % 0,1 % - 0,3 % - 0,1 % 0,2 % 1,3 % 2,6 %
Crédits à moyen terme 3,5 % 2,5 % 2,7 % 3,0 % 1,8 % 1,4 % 0,7 % 0,9 % - 0,9 % 2,6 % 4,8 % 6,7 % 8,9 %
Crédits à long terme 2,1 % 2,7 % - 1,0 % - 3,4 % - 0,4 % - 2,5 % 3,7 % 4,0 % 13,3 % 20,7 % 13,2 % 5,1 % 3,4 %
Masse monétaire (M2) 6,1 % 8,4 % 10,9 % 8,6 % 8,3 % 8,7 % 9,3 % 7,4 % 5,6 % 7,7 % 10,3 % 8,6 % 10,7 %
Monnaie fiduciaire 8,3 % 11,5 % 11,1 % 12,7 % 13,3 % 13,9 % 12,3 % 13,1 % 11,7 % 12,3 % 12,5 % 13,9 % 11,9 %
Monnaie scripturale 8,0 % 9,4 % 15,8 % 10,2 % 8,1 % 6,9 % 8,8 % 3,4 % 0,7 % 5,2 % 9,3 % 5,1 % 7,6 %
Quasi-monnaie 1,3 % 4,2 % 2,8 % 2,8 % 4,9 % 8,1 % 8,0 % 10,2 % 10,1 % 8,8 % 10,4 % 11,1 % 15,4 %
Avoirs extérieurs nets 1,3 2,7 6,0 3,4 3,2 3,4 0,7 - 1,3 - 3,1 - 0,7 - 1,3 - 2,1 - 6,4
Créances nettes sur l'Etat 9,3 8,6 5,1 7,7 6,4 6,9 10,6 9,5 11,8 10,2 13,0 11,9 15,4
Crédits à l'économie - 2,5 - 1,1 0,6 0,6 0,2 0,3 - 0,2 0,3 - 0,1 1,0 1,5 2,3 3,3
Source : BEAC
Sur le marché monétaire de la CEMAC, dans un contexte marqué par la reprise des injections
actives de la BEAC sur le marché monétaire, en conformité avec les mesures prises par la Banque Centrale
pour atténuer l’impact de la crise sanitaire actuelle liée à la COVID-19 sur les économies de la CEMAC,
le compartiment interbancaire s’est caractérisé par un léger recul du volume des transactions. En effet,
entre novembre 2020 et janvier 2021, le volume cumulé des transactions interbancaires s’est situé à
266,8 milliards (dont 258,1 milliards pour la pension-livrée) contre 295 milliards (dont 283 milliards pour la
pension-livrée) entre novembre 2019 et janvier 2020.
Sur le marché des titres publics, grâce aux réformes mises en œuvre depuis 2017, le marché des
titres publics de la CEMAC s’est considérablement développé. En effet, l’encours de ces titres est passé
de 907,7 milliards de FCFA en 2017 à 3 225,2 milliards de FCFA en 2020, soit un triplement des volumes
levés en trois ans (l’encours des titres publics dans la CEMAC représente ainsi 54,9 % du PIB régional en
novembre 2020). Ce marché constitue désormais l’une des principales sources de financement des Etats
de la CEMAC. Ainsi, les sommes substantielles levées en 2020, plus de 1 000 milliards de FCFA, ont permis
de financer de nombreux chantiers d’infrastructures et de faire face aux dépenses imprévues induites par
les multiples conséquences de la crise sanitaire de la COVID-19. Le marché des valeurs du Trésor de la
CEMAC s’est progressivement substitué aux avances directes de la BEAC aux Etats et, dans une moindre
mesure, aux emprunts extérieurs.
2019 2020
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
Taux d'interet des appels d'offres (TIAO) 3,50 3,50 3,50 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25 3,25
Taux interbancaire moyen pondéré (TIMP) 5,01 4,67 4,75 4,82 4,76 5,26 5,20 4,71 4,40 4,08 3,79 4,68 4,56
Taux d'intérêt sur placement à 7 jours "TISP" supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé
Taux d'intérêt sur placement à 28 jours "TISP" supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé
Taux d'intérêt sur placement à 84 jours "TISP" supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé supprimé
Taux créditeur minimim (TCM) 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45 2,45
Taux d'appels d'offre 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Facilité de dépots - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50 - 0,50
4,0
3,5
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0,0
0,00
-0,10
-0,20
-0,30
-0,40
-0,50
-0,60
Taux
Tauxd’intérêt
d'intérêt sur placementàà77jours
sur placement jours"TISP"
*EISP* Facilité de
Facilité de dépots
dépots
Sur le marché monétaire de la CEMAC, dans un contexte marqué par la reprise des injections ac-
tives de la BEAC sur le marché monétaire, en conformité avec les mesures prises par la Banque Centrale
pour atténuer l’impact de la crise sanitaire actuelle liée à la COVID-19 sur les économies de la CEMAC, le
compartiment interbancaire s’est caractérisé par un léger recul du volume des transactions. En effet, entre
novembre 2020 et janvier 2021, le volume cumulé des transactions interbancaires s’est situé à 266,8 mil-
liards (dont 258,1 milliards pour la pension-livrée) contre 295 milliards (dont 283 milliards pour la pension-li-
vrée) entre novembre 2019 et janvier 2020.
Sur le marché des titres publics, grâce aux réformes mises en œuvre depuis 2017, le marché des
titres publics de la CEMAC s’est considérablement développé. En effet, l’encours de ces titres est passé
de 907,7 milliards de FCFA en 2017 à 3 225,2 milliards de FCFA en 2020, soit un triplement des volumes
levés en trois ans (l’encours des titres publics dans la CEMAC représente ainsi 54,9 % du PIB régional en
novembre 2020). Ce marché constitue désormais l’une des principales sources de financement des Etats
de la CEMAC. Ainsi, les sommes substantielles levées en 2020, plus de 1 000 milliards de FCFA, ont permis
de financer de nombreux chantiers d’infrastructures et de faire face aux dépenses imprévues induites par
les multiples conséquences de la crise sanitaire de la COVID-19. Le marché des valeurs du Trésor de la
CEMAC s’est progressivement substitué aux avances directes de la BEAC aux Etats et, dans une moindre
mesure, aux emprunts extérieurs.
2019 2020
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
2 319 2 353 2 417 2 373 2 524 2 513 2 631 2 518 2 406 2 524 2 421 2 351
Réserves totales* 2 379 536
212 261 299 379 610 820 530 978 983 184 468 767
1 619 1 673 1 720 1 664 1 822 1 800 1 916 1 796 1 681 1 798 1 689 1 619
Réserves libres 1 636 254
699 679 697 708 702 713 715 722 725 725 732 732
Réserves obligatoires** 743 282
623 660 022 928 273 226 217 475 426 272 096 587
Réserves / Dépôts 25,0 % 24,9 % 25,4 % 25,2 % 26,6 % 26,3 % 27,1 % 25,9 % 24,6 % 25,7 % 24,4 % 23,6 % 23,2 %
Dépôts/ Crédits à l'économie 124,4 % 126,9 % 128,7 % 126,9 % 130,0 % 131,3 % 134,4 % 133,4 % 133,7 % 132,3 % 132,0 % 131,1 % 131,3 %
Réserves/ Total bilan 16,2 % 16,2 % 16,6 % 16,5 % 17,1 % 17,1 % 17,9 % 17,1 % 16,4 % 17,0 % 16,0 % 15,5 % 15,3 %
Réserves libres /
231,5 % 246,2 % 246,8 % 234,8 % 259,5 % 252,5 % 267,9 % 248,7 % 231,8 % 248,0 % 230,8 % 221,0 % 220,1 %
Réserves Obligatoires
100%
27,2%
27,8%
28,4%
28,7%
28,7%
28,8%
28,9%
29,9%
30,1%
30,2%
30,2%
31,2%
31,2%
80%
60%
72,8%
72,2%
40%
71,6%
71,3%
71,3%
71,2%
71,1%
70,1%
69,9%
69,8%
69,8%
68,8%
68,8%
20%
0%
déc-19 janv-20 févr-20 mars-20 avr-20 mai-20 juin-20 juil-20 août-20 sept-20 oct-20 nov-20 déc-20
Réserves libres Réserves obligatoires**
Source : BEAC
387 722
357 060
338 195
309 038 305 833
287 739 288 763
266 406 273 497 273 711 282 955
257 147 269 600
avr-20
févr-20
sept-20
déc-19
déc-20
janv-20
août-20
oct-20
mai-20
nov-20
mars-
juin-20
juil-20
20
Source : BEAC
Ce BES n°9 retrace dans les grandes lignes les principales évolutions économiques, moné-
taires et financières dans la CEMAC et la mise à jour des prévisions macroéconomiques effec-
tuée au mois de février 2021 par les services de la BEAC.
Concernant les prévisions d’inflation, les services de la Banque tablent sur une poussée
des tensions inflationnistes à fin mars 2021. En effet, le taux d’inflation se hisserait à 2,8 % en
moyenne annuelle et à 2,3 % en glissement annuel, contre respectivement 1,5 % et 1,9 % un
an plus tôt. Sur l’ensemble de l’année 2021, le taux d’inflation s’élèverait à 3,0 % en moyenne
annuelle, en relation avec la consolidation de la demande intérieure face une offre locale qui
serait davantage contrainte.
La situation des finances publiques dans la CEMAC s’est dégradée en 2020, sous les effets
de la crise sanitaire qui ont impacté sensiblement l’activité, mettant à mal les trois années d’ef-
fort des pays de la CEMAC dans le cadre des programmes d’ajustement signés ou en cours de
négociation avec le FMI. Cette situation a par ailleurs été appuyée par la baisse des revenus
tirés des hydrocarbures, suite au recul des cours du pétrole brut sur les marchés mondiaux et de
la production dans les pays producteurs. Ainsi, le déficit du solde budgétaire base engagement,
dons compris, s’est creusé à - 2,9 % du PIB en 2020, après - 0,1 % du PIB en 2019, soit une
variation de - 2,8 points.
La balance de la balance des paiements globale est devenue déficitaire de 1 498,6 milliards
(- 2,9 % du PIB), contre 0,2 % du PIB en 2019 (3,1 % du PIB), en raison du recul des investis-
sements directs étrangers (- 1,0 point), du solde du compte courant (- 1,7 point) et des autres
capitaux à court terme (- 0,4 point). Le déficit de la balance des paiements a grevé le stock de
réserves officielles de 672,9 milliards. Le reste a été financé en partie par des allègements de
dette s’élevant à 803,1 milliards.
Le test prévisionnel de conjoncture est un document trimestriel de nature prospective, basé sur les en-
quêtes réalisées auprès des chefs d’entreprises, responsables d’administrations et autres acteurs clés
des différentes filières et secteurs d’activité de la CEMAC. Il présente les anticipations de ces acteurs
sur l’évolution prévisible de l’activité économique sur le prochain trimestre ainsi que les principaux
facteurs explicatifs. De ce fait, il fournit des informations précieuses pour ancrer les anticipations des
tous les acteurs économiques, chacun dans son domaine d’activité.
La BEAC adresse ses remerciements aux chefs d’entreprises, responsables d’administrations et autres
acteurs clés des différentes filières et secteurs d’activité de la CEMAC qui ont accepté de collaborer
avec ses services répartis sur l’ensemble de la CEMAC et souhaite pouvoir toujours compter sur leur
coopération pour les futures enquêtes.
→
soutenue à l’horizon du premier
SYNTHESE ++ = semestre 2021. La dégradation de la
situation sanitaire au premier
trimestre 2021, qui entrainerait un
renforcement des mesures de
restriction socioéconomiques serait le
principal facteur explicatif de la
morosité de l’activité attendue dans la
Communauté au deuxième trimestre
2021.
Le cycle de production du
palmier et des troubles de
jouissance des concessions en
bail (menaces et intimidations
A.1.5 Huile de Palme - - ↘ des travailleurs par les
riverains) pourraient plomber
l’offre d’huile de palme brute
au 2ème trimestre 2021, en
dépit de la fermeté de la
demande intérieure.
B ACTIVITÉS EXTRACTIVES
C ACTIVITÉS DE FABRICATION
L’activité s’annonce
contrastée dans la Sous-
Région, avec des perspectives
favorables au Congo, au
Gabon, en Guinée Equatoriale
et en République
Centrafricaine, profitant
C.1 Industrie de boissons + + ↗ d’une amélioration des
circuits d’approvisionnement
et de nouveaux
investissements, tandis que
l’activité s’effondrerait au
Tchad, en lien avec la
fermeture de l’usine de
Moundou.
Les performances de la
branche seraient contrastées,
avec une amélioration de
l’offre d’intrants au
Cameroun contrebalancée par
C.4 Industrie de minoterie + = → des difficultés liées à la hausse
des coûts de production au
Gabon et, dans une moindre
mesure, à la perturbation des
circuits d’approvisionnement
en Centrafrique.
La branche métallurgique
devrait reculer du fait des
C.8 Métallurgie - - ↘
problèmes de trésorerie
rencontrés par les opérateurs
en RCA et de la faiblesse des
investissements pétroliers au
Congo.
Comparativement au trimestre
précédent, l’activité devrait
s’inscrire en hausse, en lien
avec une pluviosité plus
PRODUCTION, abondante, bien que la
E DISTRIBUTION ET
TRAITEMENT D'EAU
+ + ↗ branche soit toujours
contrainte par une offre
insuffisante face à la demande
toujours croissante dans
l’ensemble des pays de la
CEMAC.
ou le redémarrage de plusieurs
projets publics. En particulier,
les travaux de reconstruction
de la zone sinistrée par
l’explosion survenue à Bata
(Guinée Equatoriale)
devraient sensiblement
stimuler l’activité des BTP
dans le pays au cours du
prochain trimestre.
L’activité s’annonce
contrastée dans la Sous-
région, dans un contexte où
G.4 Commerce de produits les effets d’une résilience de la
pétroliers et de gaz
domestique
+ = → demande intérieure seraient
entravés par un contexte
sécuritaire global précaire et
une recrudescence de la
contrebande.
contexte de persistance de la
crise sanitaire.
H TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE
H.1 Transport
ferroviaire + + ↗ augmentation de la demande liée
à de nouveaux investissements
ainsi qu’une meilleure
dynamique tendancielle de
l’activité minière.
L’activité devrait repartir à la
hausse dans la Sous-région, en
lien avec l’assouplissement des
mesures de restriction dans
↗ certains pays et l’ouverture
effective du corridor-Douala-
H.2 Transport routier + + Bangui, suite à l’amélioration
des conditions sécuritaires, en
dépit du regain de rigueur des
restrictions gouvernementales
face à la dégradation de la
situation sanitaire dans d’autres
pays.
↗
H.3 Transit
anticipée des importations et des
exportations.
= →
ACTIVITÉS
une progression du crédit
K FINANCIÈRES ET
D'ASSURANCE = prudente dans un contexte
d’incertitude liée à la situation
sanitaire et économique.