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Exemples de demi-paragraphes de réfutation

AUCUN DESTINATAIRE

TECHNIQUE DE RÉFUTATION #1 : Thèse dépassée

Beaucoup d’adultes âgés entre 50 et 70 ans croient que la qualité du français


dans la société se détériore parce que les jeunes n’écrivent presque plus. Je
suis totalement en désaccord. Comment peut-on affirmer cela? En 2021,
grâce à Internet et aux nouvelles technologies, les jeunes écrivent beaucoup,
que ce soient des textos ou des messages sur les sites de réseaux sociaux.
L’écriture numérique, puisqu’elle est instantanée et plus rapide, permet
d’écrire de façon plus constante et à n’importe quel moment de la journée
contrairement à l’écriture sur papier.

TECHNIQUE DE RÉFUTATION #2 : Exception

Certains disent que les adolescents ont de la difficulté en lecture parce qu’ils
ne lisent plus de romans, seulement de courts messages sur les réseaux
sociaux. Cet argument est étonnant, et je ne suis pas du tout en accord avec
celui-ci. Si les adolescents ne lisent plus de romans, comment pouvons-nous
expliquer, alors, le succès planétaire de la trilogie Hunger Games il y a
quelques années? D’ailleurs, il faut se rappeler que les adolescents lisent
également des romans dans le cadre scolaire!

TECHNIQUE DE RÉFUTATION #3 : Contradiction/faiblesse

Selon certains parents, la lecture de bandes dessinées ne devrait pas se


faire dans le cadre scolaire, car celle-ci est beaucoup trop facile. Les
enseignants devraient s’en tenir à faire lire simplement les œuvres
recommandées par le Ministère de l’Éducation. Or, justement, selon le
Programme de formation de l’école québécoise, la bande dessinée fait partie
des œuvres complémentaires que les élèves doivent lire au secondaire. Il est
donc tout à fait pertinent de les intégrer à l’enseignement offert dans les
cours de français.

TECHNIQUE DE RÉFUTATION #4 : Utilisation du contre-argument

Selon plusieurs enseignants, on devrait imposer la lecture de romans aux


jeunes parce que c’est le meilleur moyen de développer leur vocabulaire. Or,
que faites-vous des autres loisirs aussi intéressants et pertinents qui leur
permettent tout aussi bien de développer également leur vocabulaire? Nous
pouvons rapidement penser à quelques jeux de société, comme le Scrabble,
qui demandent une grande expertise des mots. Également, l’écriture de
chansons ou de poèmes, par l’utilisation de rimes et la création d’images,
exigent une recherche approfondie dans le dictionnaire.

TECHNIQUE DE RÉFUTATION #5 : Concession

Beaucoup de Québécois sont persuadés que les établissements scolaires


devraient prioriser l’écriture manuscrite parce que les élèves, lorsqu’ils
écrivent sur l’ordinateur ou sur leurs téléphones cellulaires, font
énormément de fautes et ne prennent pas autant le temps de se corriger. Je
suis d’accord que les élèves peuvent faire plus de fautes en écrivant de façon
numérique, mais s’ils aiment communiquer de cette façon, ne devrait-on pas
se servir de ces modes de communication en classe pour les inciter à mieux
écrire? D’ailleurs, peu de gens utilisent encore l’écriture manuscrite après le
secondaire. Ne devrait-on pas éduquer les élèves quant à la meilleure façon
d’utiliser ces outils et, par la même occasion, en profiter pour aider ceux-ci à
développer leurs compétences numériques?
Exemples de demi-paragraphes d’argumentation

PROCÉDÉ D’ÉTAYAGE #1 : L’appel à l’autorité

À mon avis, il est vital que nous diminuions l’utilisation du casque d’écoute, car
il peut nuire considérablement à l’ouïe lorsque le volume utilisé est trop élevé.
D’ailleurs, « l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que près de
53 % des adolescents et jeunes adultes de 12 à 35 ans écoutent de la
musique à un niveau sonore jugé dangereux par l’OMS et par la plupart des
pédiatres. » (Ève Beaudin, 10 avril 2017) Autrement dit, beaucoup de
personnes vont voir leur ouïe se dégrader dans les prochaines années à cause
de l’utilisation d’un tel casque.

PROCÉDÉ D’ÉTAYAGE #2 : Recours à l’exemple

Pour ma part, je suis convaincue que les personnes qui lisent peu ou pas du
tout ne sont pas condamnées à être incultes parce qu’il y a d’autres loisirs qui
leur permettent de s’instruire. Par exemple, on peut penser rapidement à
plusieurs plateformes de visionnement, comme Netflix, Télé-Québec,
TOU.TV, Radio-Canada et Youtube, qui donnent accès à une multitude de
documentaires vidéo, octroyant ainsi même aux petits lecteurs de ce monde
la chance d’en apprendre sur la société, sur le monde qui les entoure.

PROCÉDÉ D’ÉTAYAGE #3 : La comparaison

Je crois fortement que les devoirs ne sont pas la meilleure façon d’améliorer
les compétences scolaires des élèves puisque ces derniers acquièrent déjà
amplement de connaissances pendant les heures de cours. Prenons l’exemple
d’un dessin. Une fois le dessin complètement colorié, il ne sert à rien de
continuer à y mettre la même couleur. Celle-ci ne fera qu’affaiblir la solidité
de la feuille jusqu’à ce qu’elle se déchire. Il en est de même pour les
connaissances des élèves : celles acquises en classe permettent largement de
colorier le dessin. Les devoirs ne feraient que créer une surcharge
intellectuelle.
PROCÉDÉ D’ÉTAYAGE #4 : L’explication logique

Je trouve les devoirs à la maison essentiels parce qu’ils participent non


seulement à la réussite scolaire des jeunes, mais aussi à leur développement
personnel. Pensez-y ! Un jeune impliqué dans ses apprentissages est un jeune
qui développe des méthodes de travail efficaces tout en apprenant à gérer
ses priorités. Il est donc logique de penser que les devoirs à la maison
dépassent largement le cadre scolaire et contribuent au développement de
compétences et d’attitudes que les jeunes auront besoin toute leur vie, dont
le sens de l’effort et le goût du travail bien fait.
Exemples de paragraphes complets

AUCUN DESTINATAIRE

Beaucoup de Québécois sont persuadés que les établissements scolaires


devraient prioriser l’écriture manuscrite parce que les élèves, lorsqu’ils
écrivent sur l’ordinateur ou sur leurs téléphones cellulaires, font
énormément de fautes et ne prennent pas autant le temps de se corriger. Je
suis d’accord que les élèves peuvent faire plus de fautes en écrivant de façon
numérique, mais s’ils aiment communiquer de cette façon, ne devrait-on pas
se servir de ces modes de communication en classe pour les inciter à mieux
écrire? Pour ma part, je suis convaincue que nous devons impérativement
prioriser l’écriture numérique puisque c’est la façon d’écrire qui sera la plus
fréquemment utilisée après le secondaire. Il est facile d’en comprendre,
alors, son importance! Si les élèves, comme citoyens, vont utiliser davantage
ce type d’écriture, il est primordial qu’ils aient appris à se servir des
ressources à leur disposition pour rédiger des textes de qualité et il est de
notre devoir de les éduquer sur la meilleure façon d’utiliser ces outils.
L’OPPOSANT N’EST PAS LE DESTINATAIRE

Beaucoup de Québécois sont persuadés que les établissements scolaires


devraient prioriser l’écriture manuscrite parce que les élèves, lorsqu’ils
écrivent sur l’ordinateur ou sur leurs téléphones cellulaires, font
énormément de fautes et ne prennent pas autant le temps de se corriger. Je
suis d’accord que les élèves peuvent faire plus de fautes en écrivant de façon
numérique, mais s’ils aiment communiquer de cette façon, ne devrait-on pas,
madame Vigneault, se servir de ces modes de communication en classe pour
les inciter à mieux écrire? Pour ma part, je suis convaincue que nous devons
impérativement prioriser l’écriture numérique puisque c’est la façon d’écrire
qui sera la plus fréquemment utilisée après le secondaire. Il est facile d’en
comprendre, alors, son importance! Si les élèves, comme citoyens, vont
utiliser davantage ce type d’écriture, il est primordial qu’ils aient appris à se
servir des ressources à leur disposition pour rédiger des textes de qualité et
il est de notre devoir de les éduquer sur la meilleure façon d’utiliser ces
outils.
L’OPPOSANT EST LE DESTINATAIRE

Vous, monsieur Legault, êtes persuadé que les établissements scolaires


devraient prioriser l’écriture manuscrite parce que les élèves, lorsqu’ils
écrivent sur l’ordinateur ou sur leurs téléphones cellulaires, font
énormément de fautes et ne prennent pas autant le temps de se corriger. Je
suis d’accord que les élèves peuvent faire plus de fautes en écrivant de façon
numérique, mais s’ils aiment communiquer de cette façon, ne devrait-on pas
se servir de ces modes de communication en classe pour les inciter à mieux
écrire? Pour ma part, je suis convaincue que nous devons impérativement
prioriser l’écriture numérique puisque c’est la façon d’écrire qui sera la plus
fréquemment utilisée après le secondaire. Il est facile d’en comprendre,
alors, son importance! Si les élèves, comme citoyens, vont utiliser davantage
ce type d’écriture, il est primordial qu’ils aient appris à se servir des
ressources à leur disposition pour rédiger des textes de qualité et il est de
notre devoir de les éduquer sur la meilleure façon d’utiliser ces outils.

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