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Mesdames, Messieurs,

Le fait que de nombreuses jeunes femmes colombiennes ne connaissent pas leurs


droits sexuels et reproductifs signifie qu'elles n'exercent pas d’autres droits.
D’abord, les jeunes femmes vivant en milieu rural, avec des niveaux d'éducation plus
faibles et avec des ressources monétaires limitées, sont celles qui contribuent le plus à
la fécondité du pays. En effet, une enquête réalisée par le Recensement National de la
Population et de l'Habitat (CNPV) en 2018 montre que le 6,3% des filles et
adolescentes de 10 à 19 ans ont eu au moins un fils ou une fille nés vivants.
En raison du manque d'éducation sur les questions de sexualité et de fertilité, de
nombreuses adolescentes tombent enceintes avant d'atteindre l'âge de la majorité.
Par conséquent, elles abandonnent leurs études scolaires, qui les amène à se
consacrer uniquement aux tâches ménagères et à la garde des enfants au lieu
d'étudier.
Pour lutter contre ce problème, ce projet de loi vise à garantir l'éducation sexuelle des
filles et des adolescentes, en particulier celles qui vivent dans les zones rurales et les
zones les plus pauvres du pays. D’ailleurs, l'État est responsable de la conception de
programmes pour que l'éducation soit dispensée à tout le personnel administratif,
enseignant et étudiant des centres éducatifs colombiens, ainsi qu'aux parents, tuteurs
ou gardien.
En somme, le manque d'éducation sexuelle génère des inégalités entre les hommes et
les femmes, un problème qui touche principalement les jeunes femmes et perpétue la
pauvreté en Colombie.

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