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AKYAR Feyza

Seconde 3
Hilaire de Chardonnet.

DM Géographie/ Démographie et conséquence en Inde

En Inde, depuis que les autorités encouragent la méthode de stérilisation, les


femmes sont beaucoup plus impacté que les hommes. Quels sont les enjeux de
la politique de contrôle des naissance en Inde ?
Tout d’abord nous verrons la nécessité de cette politique en rappelant le poids
démographique de l’Inde à l’échelle mondiale, ensuite nous verrons la stratégie
mise en place par les autorités indiennes pour réduire le nombre de naissances.
Enfin nous verrons les dérives et les effets pervers de cette politique en
particulier sur les femmes.

En effet le nombre de la population indienne étant en constante augmentation,


les autorités sont contraint d’instauré ce genre de méthode pour contenir ce
boom démographique. Cette croissance à pour conséquence la hausse des
besoins, comme la nourriture, le logement, l’éducation et bien d’autres besoins.
Au vu de la population en Inde qui se monte à 1’372 milliard d’habitant, la
politique de l’Etat est tout à fait légitime mais pas équitable. La stratégie mise
en place par l’Etat est de stériliser les femmes et les hommes. La vasectomie
pour les hommes, plus faciles à réaliser que la stérilisation des femmes, sont très
peu pratiquées. Cela impact principalement les villageoises illettrées. Tout cela
s’expliquent; l’Etat profite de: l’ignorance des femmes en sachant que 65% de
celles-ci sont moins habituées à protester, contester, du fait qu’elles sont
illettrées, or, les hommes eux, sont plus habitués à contester. C’est en effet pour
cela que la vasectomie est moins pratiquée contrairement à la stérilisation
féminine. Aussi, malgré le fait qu’il ne soit pas autorisé, en Inde, de dévoiler le
sexe du bébé, il est courant qu’après la nouvelle du sexe féminin, le bébé soit
avorté illégalement. Selon l’Institut américain Guttmachere, 16,6 millions
d’avortements auraient eu lieu en 2015 en Inde. Cette politique de stérilisation a
un impact important sur les femmes au contraire des hommes: les filles, sont en
manque de soin, d’attention en matière de santé, d’alimentation et d’éducation.
Aussi, la dot étant interdite par une loi de 1961 est toujours pratiquée car celle-
ci est en effet traditionnel. Elle représente pour les familles un fardeau financier
considérable, s’élevant parfois à plus de la moitié de leur capital. Les épouses et
futurs épouses ne sont pas les seules victimes de cette violence. La dot
représentant une contrainte financière trop importante, les familles préfèrent
parfois voir disparaître les petites filles. Nombreuses sont celles tuées à la
naissance ou négligées et maltraitées jusqu’a les voir mourir. Ce phénomène
explique en grande partie le déséquilibre du sexe-ratio en Inde. Seul un
changement des mentalités en profondeur est envisageable pour lutter contre ces
pratiques traditionnelles sexistes.

En guise de conclusion, les enjeux et risques ont un impact fort et important sur
les femmes, les villageoises illettrées. Celles-ci sont confrontées à plusieurs
injustices comme: la stérilisation et l’avortement, ignorant les conséquences
concernant la stérilisation sans oublier la dot. Les filles sont victimes de
discrimination. Elles ne reçoivent pas d’interêt de la part de leur proche.
Comme si cela ne suffisaient pas, certaines sont tuées dès leur naissance. C’est
donc les femmes qui ont le plus gros fardeau sur leur dos. Tout cela conclue
qu’un changement de mentalité doit intervenir en Inde.

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