Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction générale
Le Tchad est un pays d’Afrique centrale très enclavé et très vaste avec une superficie
de 1284000 km². Il connaît une croissance démographique relativement rapide, sa
population est actuellement estimée à 11 274 106 habitants. Sur le plan administratif, le
territoire est divisé en 22 régions, cinquante départements et deux cent deux sous-
préfectures. Sur le plan de l’organisation du système de santé, il compte 72 Districts
Sanitaires; 932 Zones de Responsabilité, avec un taux de couverture sanitaire théorique
de 75,64%. Concernant les ressources humaines, on constate une insuffisance
importante de personnels qualifiés avec 283 sages-femmes dont la moitié exerce à
N’Djamena, 370 médecins et 16 Gynécologues-Obstétriciens dont 5 seulement officient
dans les structures publiques. Dans le domaine de la santé maternelle et infantile, le
Tchad a élaboré son document de Politique nationale de Santé de la Reproduction en
2008 traduisant ainsi la volonté du Gouvernement de faire de la Santé de la
Reproduction une composante prioritaire de la Santé. Dans le cadre de l’atteinte des
objectifs du millénaire pour le développement, en particulier ceux visant à améliorer la
santé maternelle et infantile, le Gouvernement Tchadien avec l’appui de ses partenaires
a élaboré une Feuille de Route Nationale pour l’accélération de la réduction de la
mortalité maternelle et infantile. Ce plan stratégique a été complété par un plan
opérationnel budgétisé pour la période 2009-2015. Par ailleurs, le Tchad a adhéré à
l’initiative africaine dénommée «Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la
Mortalité Maternelle en Afrique» (CARMMA) lancé en Décembre 2009. Malgré tous ces
efforts, le niveau des indicateurs sanitaires restent toujours insuffisants, notamment dans
le domaine de la planification familiale. L’indice synthétique de fécondité reste un des
plus élevés au monde, seules 3,6 % des femmes en union utilisent une méthode
contraceptive.
A. Objectifs:
Décrire les différentes étapes ayant marqué l’évolution de la politique nationale du
Tchad dans le domaine de la santé de la reproduction
Enumérer les différentes composantes de la SR
Résumer les points saillants de la législation actuellement en vigueur au Tchad en
matière de SR-
Enoncer les buts recherchés dans l’application de la politique SR
Citer les stratégies identifiées pour la mise en œuvre de la politique de SR
B. Introduction
La politique nationale en santé de la reproduction, une des composantes principales de
la politique nationale de santé, a pour but l’amélioration du niveau de vie et du bien-être
des populations en matière de procréation en vue d’un développement humain durable.
Les objectifs de cette politique sont : - assurer à la population l’accès à des services SR
de qualité, - améliorer la santé des populations en matière de sexualité et de procréation.
Cependant, malgré les actions entreprises par le gouvernement avec la collaboration de
ses partenaires au développement, la situation demeure encore préoccupante. En effet
les indicateurs sont les suivants :
- les pratiques néfastes à la santé sont encore vivaces (excision d’environ 50 % des
femmes, nuptialité et fécondité précoces chez la moitié des adolescentes de 15 à 19 ans
dont 71 % ont un premier enfant avant 19 ans),
-la prévalence contraceptive demeure encore faible à hauteur de 3,6 % avec un indice
synthétique de fécondité de 6,3 enfants par femme, ceci contraste avec les besoins non
satisfaits estimés à 23 % des femmes en union,
- le dépistage volontaire du VIH est très peu répandu, notamment parmi les adolescents
et les femmes enceintes. Les services de SR sont très faiblement fréquentés par les
utilisateurs potentiels. Cette situation est liée:
- à la mauvaise qualité des prestations offertes,
-à l’inadaptation des besoins aux populations ciblent en particulier aux adolescents et
aux jeunes,
- à l’absence de documents normatifs en matière de prestations de services SR,
- et l’insuffisance des compétences en SR des prestataires de service. Conscient de
cette situation, le Ministère de la Santé Publique a engagé un processus d’élaboration de
documents de politiques et normes en SR qui sont actuellement disponibles.
1. Concept de la SR au Tchad
Le concept de SR, tel que défini par la Conférence Internationale pour la
Population et le Développement (CIPD, le Caire 1994) a été adopté par le
Tchad. Ce concept est défini comme suit : « on entend par Santé de la
Reproduction, le bien-être général, tant physique que mental et social de la
Personne humaine pour ce qui concerne l’appareil génital, ses fonctions et son
Fonctionnement et non pas seulement l’absence des maladies ou d’infirmités».
Il a été réaffirmé que : « les droits en matière de reproduction repose sur la
Reconnaissance du droit fondamental de tous les couples, de tous les individus de
Décider librement du nombre de leurs enfants, de l’espacement des naissances et
De disposer des informations et des moyens pour y parvenir, et du droit de
Bénéficier des services les plus perfectionnés dans le domaine de la santé
2. Volets et composantes de la SR :
Volets de la SR
La SR comporte les 4 volets suivants: santé de la femme, santé de
L’enfant, santé des jeunes et santé de l’homme.
Composantes prioritaires de la SR au Tchad
a) Composantes santé de la femme :
consultations prénuptiales,
maternité à moindre risque (soins prénatals recentrés, soins périnatal et post-
natal, y compris les soins du nouveau-né),
soins après avortement (SAA),
affections gynécologiques et dysfonctionnements sexuels chez les femmes,
prévention et prise en charge des fistules obstétricales.
b) Composantes santé de l’enfant :
promotion de la santé de l'enfant et prévention des maladies, infantiles par la
surveillance de l'alimentation et de la nutrition, par le PEV, par le suivi de la
croissance de l'enfant,
prise en charge de l'enfant malade (PCIME).
c) Composantes santé des jeunes (SRAJ) :
lutte contre les grossesses non désirées, les maternités précoces et contre les
avortements clandestins, promotion de l'alphabétisation des jeunes,
éducation à la vie familiale (éducation sexuelle et sociale, économie familiale,
approche genre) et à la parenté responsable, prise en charge de la santé des
jeunes y compris les comportements à risque (alcoolisme, toxicomanie,
délinquance, prostitution).
promotion d'un environnement physique politique, légal, social, économique et
culturel en faveur des jeunes et en favorisant l'approche genre,
santé scolaire et universitaire.
d) Composantes santé des hommes :
e) Composantes communes :
planification familiale
prévention et traitement des IST/VIH/SIDA
approche genre et santé (lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes à la
santé),
communication pour le changement de comportement en SR,
assurance qualité des soins incluant l’audit des décès maternels et la prévention
de l’infection.
f) Composantes d’appui :
gestion des services de SR
formation en SR,
supervision et suivi/évaluation,
recherche opérationnelle en SR.
Objectifs:
le droit à la non-discrimination fondée sur le sexe ou sur l’âge : la prise en compte des
besoins et aspirations des femmes et des hommes, des adolescentes et des jeunes et
des personnes âgées.
Principes fondamentaux des droits humains en SR
Les principes fondamentaux des droits humains en SR sont :
l’universalité,
l’inaliénabilité,
l’indivisibilité : chaque individu jouit personnellement de ses droits sans les
partager avec quiconque,
l’interdépendance: tous les principes fondamentaux sont équivalents,
l’égalité : sans distinction de sexe,
la non-discrimination : sans distinction de nationalité, de religion, de race…,
la participation : les populations et les agents de santé concourent à
l’atteinte des objectifs de la SR,
la responsabilisation : chaque agent de santé doit se sentir responsable en
matière de prestation de santé vis-à-vis du client.
Composantes des droits humains en SR
II. Le counseling :
Objectifs spécifiques :
1. Définir le counseling
Définition :
Le counseling en PF est un processus dans lequel le prestataire aide le client à exprimer
ses besoins ou problèmes en matière de PF, à identifier les options possibles et à
prendre une décision libre et éclairée en matière de PF.
Etapes du counseling «BERCER »
Le processus du counseling déroule selon les 6 étapes suivantes:
Bienvenue
C’est une étape essentielle dans le counseling, car elle permet de mettre en confiance
les clients dans l’expression de leurs problèmes intimes à une personne étrangère. Cet
accueil doit se dérouler de la manière suivante:
-saluer le client avec courtoisie,
-l’inviter à s’asseoir ou l’installer,
-se présenter et lui demander de se présenter,
-le rassurer du caractère confidentiel de la visite,
-lui demander le motif de sa visite,
-lui expliquer succinctement ce qui va se passer durant la visite.
Entretien :
Cet entretien nécessite une attention particulière pour bien comprendre les
préoccupations du client afin de l’aider à trouver une solution adaptée à ses problèmes.
Les informations utiles sur le client seront consignées sur une fiche consultation PF ou
registre PF, après lui en avoir expliqué l’utilité.
Renseignements
C’est l’étape pendant laquelle le prestataire donne les informations nécessaires au client
pour lui permettre de faire un choix libre et éclairé ou de prendre une décision en toute
connaissance de cause. Au cours de la délivrance de ces informations, le
prestataire/conseiller doit utiliser un langage simple, clair et adapté pour faciliter la
compréhension du client.
Pour mener à bien cette étape, le prestataire doit procéder de la manière suivante:
Retour
Cette étape encore appelée « visite de retour ou rendez-vous » est très importante dans
la continuité des services PF. Elle permet d’évaluer l’utilisation de la méthode
contraceptive choisie et le degré de satisfaction des clients. Elle doit être menée par le
prestataire de la manière suivante: -vérifier l’utilisation de la méthode contraceptive
choisie, -demander au client s’il est satisfait de son choix, -demander au client s’il a
rencontré des difficultés/problèmes dans l’utilisation de la méthode contraceptive
choisie ; si oui, il faut alors le rassurer, l’aider à choisir une autre méthode si nécessaire
ou l’orienter, -vérifier la compréhension des informations données -aider le client à
satisfaire d’autres besoins en SR, -donner au client un rendez-vous de suivi, -et l’inviter à
revenir s’il a des problèmes ou des besoins particuliers avant le rendez-vous fixé.
Les rumeurs sont des histoires non confirmées qui sont transmises d’une personne à
une autre de bouche à oreille. En général, les rumeurs se produisent quand: -une
information ou une question est importante pour des personnes, mais n’a pas été
clairement expliquée,
Méthodes naturelles :
Elle doit se toucher deux fois par jour matin et soir et se laver les mains avant et après, -
noter les caractéristiques de la glaire chaque soir sur la fiche, - elle ne peut commencer
les rapports qu’à partir du 4ème jour après le pic de glaire, - à tout moment s’il existe un
doute sur l’évaluation de la glaire (ex: Leucorrhée, saignement), s’abstenir des rapports
sexuels, - expliquer que la méthode ne protège aucunement contre les IST/SIDA.
Méthode de la température :
Elle repose sur l’augmentation de la température corporelle observée après l’ovulation.
Le prestataire doit expliquer à la cliente le principe de la méthode en s’aidant d’une
feuille de température. La température est généralement inférieure à 37°C pendant la
première phase du cycle et augmente de 0,4° C après l’ovulation.
Le prestataire doit donner les explications et instructions suivantes à la cliente :
- apprendre à la cliente comment prendre la température chaque jour,
- prise de la température à des heures variées et quand les conditions ne sont pas
respectées,
- mauvaise nuit, stress, insomnie, prise d’alcool, Expliquer que la méthode ne protège
pas contre les IST/SIDA. La figure ci-dessous est un exemple de courbe de température
montrant le décalage existant entre la phase pré ovulatoire et la phase lutéale. Elle
permet de schématiser les périodes fécondes et infécondes de la cliente.
Méthode calendrier :
C’est une méthode contraceptive, permettant de déterminer les périodes fertiles à partir
de calcul fait sur les cycles menstruels précédents. Instructions Il faut informer la cliente
sur la nécessité d’enregistrer au moins 6 cycles consécutifs pour pouvoir déterminer la
période de fécondité, le premier jour du cycle correspond au premier jour des règles. Le
prestataire doit : - expliquer à la cliente la nécessité d’utiliser une autre méthode durant
cette période et l’aider à choisir une autre méthode, - apprendre à la cliente à déterminer
sa période de fécondité: . 1er jour fertile : cycle le plus court Ŕ 20, Dernier jour fertile :
cycle le plus long Ŕ 10, Exemple : Si les 6 derniers cycles durent 28, 26, 29, 27, 1er jour
fertile : 26 - 20 = 6 ; dernier jour fertile 29 - 10 = 19, - dire à la femme d’éviter les rapports
sexuels du 6ème au 19ème jour inclus du cycle, - expliquer que la méthode ne protège
aucunement contre les IST/SIDA. Suivi La 1ère visite de contrôle se fera 15 jours après
puis une visite par mois pendant 3 mois. Demander à l’occasion des visites si le couple
est satisfait de la méthode. Vérifier la maîtrise de la méthode par le couple à partir de la
4ème visite, demander au couple de se présenter au besoin.
Définition :
C’est une méthode moderne, simple, abordable, efficace basée sur une connaissance de
la fertilité selon laquelle les utilisateurs évitent les rapports sexuels sans protection du
8ème au 19ème jour du cycle en utilisant un collier de perles colorées qui marque
chaque jour du cycle, y compris les jours où la femme peut tomber enceinte. Le taux
d’efficacité si l’utilisation est correcte, est de 95%. Il s’agit d’éviter les grossesses
imprévues en sachant quand s’abstenir des rapports sexuels sans protection pendant les
jours fertiles. Pour cela la femme utilise un collier de perles colorées qui marque chaque
jour du cycle, y compris les jours où la femme peut tomber enceinte en identifiant la
période du 8ème au 19ème jour du cycle comme étant la période fertile donc la période
d’abstinence.
Mécanisme d’action Cette méthode agit en empêchant la rencontre des gamètes mâles
et femelles grâce à l’abstinence au rapport protégé pendant la période féconde de la
cliente.
Critères d’éligibilité Ce sont les suivants :
-les femmes ayant des cycles de 26 à 32 jours +++,
-les couples qui peuvent éviter les rapports sexuels non protégés du 8ème au 19ème
jour du cycle, -les couples qui ne courent pas de risque accru de contracter une IST.
Avantages de la MJF
-efficace à 95%,
-méthode contraignante (oubli de pousser l’anneau), -le partenaire doit collaborer, -ne
peut pas être utilisé quand le cycle est inférieur à 26 jours ou supérieur à 32 jours.
Mode d’utilisation
Le premier jour du cycle, représenté par le premier jour des règles, positionner l’anneau
noir sur la perle rouge. Déplacer quotidiennement l’anneau dans le sens indiqué de la
flèche rouge. Lorsque l’on se situe au niveau des perles blanches (du 8ème au 19ème
jour), éviter les rapports non protégés. Dès l’apparition des règles se repositionner sur la
perle rouge.
Suivi
Périodicité des visites: 3mois, 6mois puis tous les ans. En cas de problèmes revenir à
tout moment. Faire une évaluation à chaque contact:
Si la méthode convient toujours à la femme:
o Vérifier que son cycle menstruel le plus récent a duré de 26 à 32 jours,
o Vérifier si elle est enceinte (se baser sur les check listes).
Si la méthode convient toujours au couple :
o déterminer si le couple veut toujours utiliser la méthode et peut éviter d’avoir des
rapports sexuels sans protection les jours de perles blanches,
Avantages
- sur le plan de la contraception. Pas d’effets secondaires. Ne coûte rien. N’interfère pas
avec les rapports sexuels
Chez la mère
La contraception orale :
Objectives:
Définition
Méthode utilisant des comprimés à avaler contenant des œstrogènes et/ou des
progestatifs agissant au niveau de la régulation hypothalamus-hypophysaire.
Mécanisme d’action
Principe des 3 verrous :
• Supprime l’ovulation
Avantages
• Efficacité entre 98 et 99 %
Inconvénients
• Post-partum
Effets secondaires
Pilule progestative
Définition
• Type :
Mécanisme d’action
– Supprime l’ovulation
Avantages
• Réversibilité immédiate
• Aménorrhée
• Utilisation contraignante
• Risque d’oubli
Définition et types
• à base de progestatifs
Mécanisme d’action
• Bloquent l’ovulation
• Atrophient l’endomètre
Avantages
• Efficaces à 99 %
Aménorrhée
• Aménorrhée
• Spotting
• Saignements
• Dans le post-partum
• Dans le post-abortum
• Travaux de groupe : Établir un arbre de décision pour la prise en charge des effets
secondaires
• Faire la synthèse
Nausée
• Acné
• Ballonnement abdominal
• Baisse de la libido
– Faire counseling
– Si autre cause non-retrouvée : proposer un changement avec un COC
Définitions
Types
• Le condom masculin,
• Le diaphragme,
• L`éponge,
• Le condom féminin,
• La cape cervicale.
• Les comprimés,
• Les crèmes,
• Les gelées,
• Les mousses.
La contraception d’urgence
Définition
• Elle peut être offerte à n’importe quel moment du cycle menstruel et utilise les
mêmes produits que la contraception classique.
Critères d’utilisation
• Rapports sexuels non planifiés ou non protégés (éjaculation sur la vulve, coït
interrompu)
• Expulsion du DIU
Les méthodes de CU
• Pilules classiques
• Norlevoâ
• DIU
Avantages
Inconvénients
Limite
• A prendre dans les 5 jours (120 heures) qui suivent le rapport sexuel non ou mal
protégé. Plus tôt la CU est administrée, plus elle est efficace.
• La contraception d’urgence n’est pas faite pour servir de méthode régulière de
contraception. Elle est une méthode ponctuelle et doit inciter à l’adoption d’une
méthode régulière.
Mécanisme d’action
o 5 ans entre 70 et 80 kg
Mode d’administation
Quand commencer ? Entre le 1er et le 7ème jour des règles A tout moment si la femme
était jusqu‟alors couverte par une autre méthode - a tout moment si l‟on est
raisonnablement sur que la femme n‟est enceinte Dans le post-abortum, immédiatement
ou dans les 7 jours qui suivent l‟évacuation utérine Dans le post-partum , - Si MAMA au
6è mois - Si n‟allaite pas : immédiatement ou dans les 3 semaines - Si allaite sans
MAMA : après 6 semaines
infections.
- Placer la ou les capsules à au moins 6 -8 cm au-dessus du pli du coude sur la face
antéro-interne de la partie supérieure du bras.
- Placer la ou les capsules, l‟une après l‟autre, juste sous la peau, en forme d'éventail e
n utilisant un trocart
- Insérer le trocart à un angle faible, superficiellement juste en dessous de la peau. Ne
jamais forcer sur le trocart, il faut que le trocart soulève continuellement la peau de
manière visible pour être sûr qu'on place les capsules superficiellement.
- Vérifier que la capsule est entièrement sortie du trocart avant d'insérer la suivante si
nécessaire. Pour éviter d'abîmer la capsule précédente, tenez-la entre votre pouce et
votre majeur et avancez le trocart le long du bout de vos doigts.
- Ne pas retirer le bout du trocart de I‟ incision tant que toutes les capsules ne sont pas
insérées. Cela vous aide à insérer la ou les capsules sur le même plan et
superficiellement.
- Après l‟insertion, palper la ou les capsules pour vérifier qu‟elles ont été bien insérées.
Si le bout de la capsule sort de l‟incision ou s'il en est trop rapproché, elle devrait être
soigneusement retirée et réinsérée dans la bonne position.
- Soins après insertion : un pansement doit protéger le site d‟insertion pendant 48H.
- Conseiller la cliente de ne pas heurter ou mouiller le site pendant au moins trois jours
Commencer par retirer les capsules plus proches de la surface et du point d'incision.
Si on ne peut pas pousser facilement une capsule vers I‟ incision avec I‟ index et le
pouce, on introduit la pince fermée dans l‟incision et on dissèque doucement les tissus
tout en poussant la capsule vers l‟incision.
Avantages
- Efficace (taux d‟efficacité : 90 à 100 %)
Critères déligibilité La liste de contrôle ci-dessous renseigne sur les points essentiels à
retenir concernant les CRM dans l‟utilisation des implants contraceptifs. 118 Manuel de
référence pour la formation des prestataires en technologie contraceptive
Effets secondaires
- Aménorrhée
- Saignements
• après 4 semaines
• - Augmentation de la dysménorrhée.
Effets secondaires Les principaux effets secondaires sont les suivants : fils
manquant, pertes vaginales anormales, mémomètrorragie et aménorrhée. Les arbres
décisionnels suivants traitent de la prise en charge de ces effets secondaires.
Vasectomie Définition