Octobre - Novembre - decembre 2022

AFRO TECHNIQUE
MAGAZINE n° 71
mathurin n’guessan
PRINCIPES GeNeRAUX
DE CONTACT

Dr ROLAND KOUAME
LA PREPARATION MENTALE OU
« COACHING MENTAL» DES SPORTIFS

Noureddine Taboubi
Les Etats financiers
d’une organisation sportive

Les Aboyeurs ou trashtalkers

un « mal » necessaire
 PAR LE directeur regional

sommaire

BON A SAVOIR 4-5

Obtenir la certification
Par Fiba.Basketball

arbitrage
PRINCIPES GeNeRAUX DE CONTACT 6-9
Par Mathurin N’Guessan

bulletin des entrainaurs

Les competences de l’entraineur 10 - 13
Par Nour Amri

MINI-BASKET 16- 19
JEU EN eQUIPES ReDUITES – 3x3 ( partie 2 )
Par Fiba.Basketball

bulletin medical 20 - 21
LA PREPARATION MENTALE OU « COACHING MENTAL» DES SPORTIFS
Par Dr Roland Kouamé

gestion administrative 22 - 25
Les etats financiers d’une organisation sportive
Par Noureddine TABOUBI

Les Aboyeurs ou trashtalkers, un « mal » necessaire

Par Malick Daho

FIBA PLUS
26 - 27
PRePARER la logistique
Par Fiba.Basketball

3 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71

 bon a savoir PAR FIBA.BASKETBALL
Obtenir la certification
Obtenir la certification
L’Equipment & Venue Centre de la FIBA est chargé par la FIBA
de diriger un Programme d'Approbation strict et de haute qualité
pour les produits et équipements liés au basketball.
Seuls les fabricants de marques réputées peuvent soumettre
leurs produits pour la certification. Ces produits doivent avoir été
testés par un Institut de Test accrédité par la FIBA conformément
aux standards établis par la FIBA.
Documents d'approbation pour l'équipement de Basketball :
- Règlements du programme d'approbation de la FIBA pour les
équipements de Basketball
- Règles d'équipement
- Règles d'équipement 3x3
- Liste des instituts de test accrédités par la FIBA
Documents d'approbation pour le logiciel de Basketball :
- Règlement du programme d'approbation de la FIBA pour les lo-
giciels de Basketball
4 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
- Exigences logicielles universelles
Pour une demande de certification, un courriel de demande
contenant la définition du produit à approuver et toute la docu-
mentation technique* correspondante doit être envoyé à :
equipmentandvenue@fiba.basketball
Une fois la première demande effectuée, les candidats seront in-
vités à remplir et soumettre le Questionnaire du Demandeur, qui
est fourni dans le Règlement du Programme d’Approbation qui
se trouve sur le site de la FIBA, ainsi que toutes les pièces justi-
ficatives.
Conformément au règlement du programme d'approbation de la
FIBA, les partenaires agréés des fabricants doivent s'assurer que
toutes les opérations sont conformes à la Déclaration sur les prin-
cipes et droits fondamentaux au travail adopté par l'Organisation
internationale du travail et le dernier Code de conduite de la Fé-
dération de l'industrie des articles de sport (WFSGI) accessible
via le site Web de la WFSGI
5 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°69
 arbitrage PAR Mathurin N’Guessan

PRINCIPES GeNeRAUX DE CONTACT

Le principe du cylindre Le joueur offensif avec le ballon doit avoir suffisamment d’espace
pour un panier normal tout jouer dans son cylindre. Le jeu normal
Le principe du cylindre est défini comme l’espace à l’intérieur d’un de basket-ball comprend le début d’un dribble, le pivotement, le
cylindre imaginaire occupé par un joueur sur le terrain. Les di- tir et la passe. Le joueur offensif ne peut pas écarter ses jambes
mensions et la distance entre les pieds du joueur varient en fonc- ou ses bras à l’extérieur de son cylindre et provoquer un contact
tion de la taille et de la taille du joueur. Il comprend l’espace illégal avec le joueur défensif afin de gagner un espace supplé-
au-dessus du joueur et est limité aux limites du cylindre du joueur mentaire.
défensif ou du joueur offensif sans le ballon qui sont :
• Le devant par les paumes des mains,
• L’arrière par les fesses, et
• Les côtés par le bord extérieur des bras et des jambes.
Les mains et les bras ne peuvent pas être étendus devant le torse
au-delà de la position des pieds et des genoux, les bras pliés au
niveau des coudes de sorte que les avant-bras et les mains soient
levés dans la position de garde légale. Le joueur défensif ne peut
pas entrer dans le cylindre du joueur offensif avec le ballon et
provoquer un contact illégal lorsque le joueur offensif tente un jeu
de basket-ball normal dans son cylindre. Les limites du cylindre
du joueur offensif avec le ballon sont :
• L’avant par les pieds, les genoux et les bras pliés, tenant le
ballon au-dessus des hanches,
• L’arrière par les fesses, et
• Les côtés par le bord extérieur des coudes et des jambes.

6 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71

Principe de verticalité du terrain pendant un instant, tant que le mouvement est latéral
ou vers l’arrière, mais pas vers le joueur avec le ballon.
Pendant la partie, chaque joueur a le droit d’occuper n’importe
quelle position (cylindre) sur le terrain qui n’est pas déjà occupée • Le contact doit avoir lieu sur le torse, auquel cas le joueur dé-
par un adversaire. Ce principe protège l’espace sur le terrain qu’il fensif serait considéré comme ayant été le premier sur le lieu du
occupe et l’espace qu’il occupe lorsqu’il saute verticalement dans contact.
cet espace. Lorsque le joueur quitte sa position verticale (cylindre)
et que le contact corporel se produit avec un adversaire qui avait
déjà établi sa propre position verticale (cylindre), le joueur qui a
quitté sa position verticale (cylindre) est responsable du contact.
Le joueur défensif ne doit pas être pénalisé pour avoir quitté le
terrain verticalement (dans son cylindre) ou pour avoir les mains
et les bras étendus au-dessus de lui dans son propre cylindre.
Le joueur offensif, que ce soit sur le terrain ou dans les airs, ne
doit pas provoquer de contact avec le joueur défensif dans une
position de gardiennage légale en :
• Utiliser ses bras pour créer plus d’espace pour lui-même (pous-
ser).
• Écarter les jambes ou les bras pendant ou immédiatement
après un tir au but.
Poste de gardien légal
Un joueur défensif a établi une position de gardien légale initiale
lorsque :
• Il fait face à son adversaire, et
• Il a les deux pieds sur le terrain.
La position de gardiennage légale s’étend verticalement au-des-
sus de lui (cylindre) du court au plafond. Il peut lever les bras et
les mains au-dessus de sa tête ou sauter verticalement, mais il
doit les maintenir en position verticale à l’intérieur du cylindre ima-
ginaire.
Protéger un joueur qui contrôle le ballon • Après avoir établi une position de gardien légale, le joueur dé-
Lors de la garde d’un joueur qui contredit (tenir ou dribbler) le bal- fensif peut tourner avec son cylindre pour éviter les blessures.
lon, les éléments de temps et de distance ne s’appliquent pas. Dans l’une des situations ci-dessus, le contact sera considéré
Le joueur avec le ballon doit s’attendre à être gardé et doit être comme ayant été causé par le joueur avec le ballon.
prêt à arrêter ou à changer de direction chaque fois qu’un adver- Protéger un joueur qui ne contrôle pas le ballon
saire prend une position de garde légale initiale devant lui, même
si cela se fait en une fraction de seconde. Le gardien (défensif) Un joueur qui ne contrôle pas le ballon a le droit de se déplacer
doit établir une position de gardiennage légale initiale sans pro- librement sur le terrain et de prendre n’importe quelle position qui
voquer de contact avant de prendre sa position. Une fois que le n’est pas déjà occupée par un autre joueur. Lors de la garde d’un
joueur défensif a établi une position de garde légale initiale, il peut joueur qui ne contrôle pas le ballon, les éléments de temps et de
se déplacer pour protéger son adversaire, mais il ne peut pas distance s’appliquent. Un joueur défensif ne peut pas prendre une
étendre ses bras, ses épaules, ses hanches ou ses jambes pour position si proche et/ou si rapidement sur le chemin d’un adver-
empêcher le dribbleur de passer à côté de lui. Lorsqu’il juge une saire en mouvement que ce dernier n’a pas suffisamment de
situation de charge/bloc impliquant un joueur avec le ballon, un temps ou de distance pour s’arrêter ou changer de direction. La
arbitre doit utiliser les principes suivants : distance est directement proportionnelle à la vitesse de l’adver-
saire, mais jamais inférieure à 1 pas normal. Si un joueur défensif
• Le joueur défensif doit établir une position de garde légale ini- ne respecte pas les éléments de temps et de distance en prenant
tiale en faisant face au joueur avec le ballon et en ayant les deux sa position de garde légale initiale et qu’un contact avec un ad-
pieds sur le terrain. versaire se produit, il est responsable du contact. Une fois qu’un
• Le joueur défensif peut rester immobile, sauter verticalement, joueur défensif a établi une position de garde légale initiale, il peut
se déplacer latéralement ou vers l’arrière afin de maintenir la po- se déplacer pour protéger son adversaire. Il ne peut l’empêcher
sition de garde légale initiale. de passer en étendant ses bras, ses épaules, ses hanches ou
ses jambes sur son passage. Il peut tourner dans son cylindre
• Lorsque vous vous déplacez pour maintenir la position de pour éviter les blessures.
garde légale initiale, un pied ou les deux pieds peuvent être hors

7 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71

 arbitrage PAR Mathurin N’Guessan
Un joueur qui est dans les airs
Un joueur qui a sauté en l’air d’un endroit sur le terrain a le droit
d’atterrir à nouveau au même endroit. Il a le droit d’atterrir sur un
autre endroit sur le terrain à condition que le lieu d’atterrissage et
la trajectoire directe entre le lieu de décollage et d’atterrissage ne
soient pas déjà occupés par un ou plusieurs adversaires au mo-
ment du décollage. Si un joueur a décollé et atterri mais que son
élan l’amène à contacter un adversaire qui a pris une position de
garde légale au-delà du lieu d’atterrissage, le sauteur est respon-
sable du contact. Un adversaire ne peut pas se déplacer sur le
chemin d’un joueur après que ce joueur a sauté dans les airs. Se
déplacer sous un joueur qui est dans les airs et provoquer un
contact est généralement une faute antisportive et, dans certaines
circonstances, peut-être une faute disqualifiante.
Dépistage : légal et illégal
Le dépistage est une tentative de retarder ou d’empêcher un ad-
versaire sans que la balle n’atteigne la position souhaitée sur le
terrain. Le filtrage légal est lorsque le joueur qui filtre un adversaire
• Était immobile (à l’intérieur de son cylindre) lorsque le contact
s’est produit.
• Avait les deux pieds sur le court lorsque le contact s’est pro-
duit.
Le filtrage illégal est lorsque le joueur qui filtre un adversaire :
• Se déplaçait lorsque le contact s’est produit.
• N’a pas donné une distance suffisante pour placer un écran
en dehors du champ de vision d’un adversaire stationnaire
8 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
lorsque le contact s’est produit.
• N’a pas respecté les éléments de temps et de distance d’un
adversaire en mouvement lorsque le contact s’est produit.
Si l’écran est placé dans le champ de vision d’un adversaire sta-
tionnaire (avant ou latéral), le screener peut établir l’écran aussi
près de lui qu’il le souhaite, à condition qu’il n’y ait pas de contact.
Si l’écran est placé en dehors du champ de vision d’un adversaire
stationnaire, le filtre doit permettre à l’adversaire de faire un pas
normal vers l’écran sans entrer en contact. Si l’adversaire est en
mouvement, les éléments de temps et de distance s’appliquent.
Le screener doit laisser suffisamment d’espace pour que le joueur
qui est filtré puisse éviter l’écran en s’arrêtant ou en changeant
de direction. La distance requise n’est jamais inférieure à 1 et ja-
mais plus de 2 pas normaux. Un joueur qui est légalement filtré
est responsable de tout contact avec le joueur qui a réglé l’écran.
Charge
La charge est un contact personnel illégal, avec ou sans la balle,
en poussant ou en se déplaçant dans le torse d’un adversaire.
Bloquant
Le blocage est un contact personnel illégal qui entrave la progres-
sion d’un adversaire avec ou sans le ballon. Un joueur qui tente
de filtrer commet une faute de blocage si le contact se produit
lorsqu’il se déplace et que son adversaire est immobile ou se re-
tire de lui. Si un joueur ne tient pas compte de la balle, fait face à
un adversaire et change de position lorsque l’adversaire se dé-
place, il est principalement responsable de tout contact qui se
produit, à moins que d’autres facteurs ne soient impliqués. L’ex-
pression « à moins que d’autres facteurs ne soient impliqués »
fait référence au fait de pousser, de charger ou de retenir délibé-
rément le joueur qui fait l’objet d’un contrôle. Il est légal pour un
joueur d’étendre ses bras ou coudes à l’extérieur de son cylindre
en prenant position sur le terrain, mais ils doivent être déplacés
à l’intérieur de son cylindre lorsqu’un adversaire tente de passer.
Si le(s) bras(s) ou le(s) coude(s) sont à l’extérieur de son cylindre
et qu’un contact se produit, il se bloque où se maintient.
Zones en demi-cercle sans frais
Les zones de demi-cercle sans frais sont dessinées sur le terrain
dans le but de désigner une zone spécifique pour l’interprétation
des situations de charge/bloc sous le panier. Sur tout jeu de pé-
nétration dans la zone de demi-cercle sans charge, tout contact
causé par un joueur offensif aéroporté avec un joueur défensif à
l’intérieur du demi-cercle sans charge ne doit pas être appelé
comme une faute de contrôle d’équipe, sauf si le joueur offensif
utilise illégalement ses mains, ses bras, ses jambes ou son corps.
Cette règle s’applique lorsque :
• Le joueur offensif contrôle le ballon lorsqu’il est en vol, et
• Il tente un tir pour un but ou passe le ballon, et
• Le joueur défensif a un pied ou les deux pieds en contact avec
la zone de demi-cercle sans charge.
Contacter un adversaire avec la (les) main(s) et/ou le(s)
bras(s)
Le fait de toucher un adversaire avec la ou les mains n’est, en
soi, pas nécessairement un foul. Les arbitres décideront si le
joueur qui a provoqué le contact a obtenu un avantage. Si un
contact causé par un joueur restreint de quelque manière que ce
soit la liberté de mouvement d’un adversaire, ce contact est une
faute. L’utilisation illégale de la main (s) ou du bras étendu (s) se
produit lorsque le joueur défensif est en position de garde et que
sa main (s) ou bras (s) est placé et reste en contact avec un ad-
versaire avec ou sans le ballon, pour entraver sa progression.
Toucher ou frapper à plusieurs reprises un adversaire avec ou
sans le ballon est une faute, car cela peut conduire à un jeu ru-
gueux.
C’est une faute commise par un joueur offensif avec le ballon
pour :
• Accrocher ou enrouler un bras ou un coude autour d’un joueur
défensif afin d’obtenir un avantage.
• « Repoussez » le joueur défensif pour l’empêcher de jouer ou
tenter de jouer le ballon, ou pour créer plus d’espace pour lui-
même.
• Utilisez un avant-bras ou une main tendue, tout en dribblant,
pour empêcher un adversaire de prendre le contrôle du ballon.
Il s’agit d’une faute commise par un joueur offensif sans le ballon
pour « repousser » vers :
• Libérez-vous pour attraper la balle.
• Empêchez le joueur défensif de jouer ou de tenter de jouer le
ballon.
• Créez plus d’espace pour lui.
9 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
Après le jeu
Le principe de verticalité (principe du cylindre) s’applique égale-
ment au post-jeu. Le joueur offensif en position de poste et le
joueur défensif qui le garde doivent respecter les droits de l’autre
à une position verticale (cylindre). Il s’agit d’une faute commise
par un joueur offensif ou défensif en position de détachement de
l’épaule ou de la hanche de son adversaire ou d’interférer avec
la liberté de mouvement de son adversaire en utilisant des bras,
des épaules, des hanches, des jambes ou d’autres parties du
corps étendus. Garde illégale par l’arrière La garde illégale par
l’arrière est un contact personnel avec un adversaire, par un
joueur défensif, par derrière. Le fait que le joueur défensif tente
de jouer le ballon ne justifie pas son contact avec un adversaire
de l’arrière.
Possession
La détention est un contact personnel illégal avec un adversaire
qui interfère avec sa liberté de mouvement. Ce contact (maintien)
peut se produire avec n’importe quelle partie du corps.
Poussant
Le push est un contact personnel illégal avec n’importe quelle
partie du corps où un joueur se déplace de force ou tente de dé-
placer un adversaire avec ou sans le ballon.
Faux être souillé
Fake est toute action d’un joueur pour simuler qu’il a été victime
d’une faute ou pour faire des mouvements théâtraux exagérés
afin de créer une opinion d’être victime d’une faute et donc de ga-
gner un avantage.
Source : RAO 2022
Nuni Omot (SSD)
 bulletin des entraineurs
arbitrage PAR nour amri

Les competences de l’entraineur

Définition Les 6 compétences clés de l’entraineur

Le dictionnaire Larousse définie la compétence comme « l’apti- Ils existent plusieurs types et profils d’entraineurs. Il est courant
tude à effectuer certains actes » ou « la capacité reconnue d’une de cataloguer les entraineurs comme « entraîneur de jeunes », «
personne dans un domaine déterminée en raison de connais- entraîneur formateur », entraîneur compétition élite, « entraîneur
sances possédées et qui donne le droit d'en juger ». féminin », « entraîneur autoritaire », etc.
Dans le monde de l’éducation, le terme « compétence » est de- Dans l’absolu, la figure de l’entraîneur partiellement compétent
venu à la mode et tous les modèles éducatifs parlent des com- n’existe pas : il est ou il n’est pas compétent. Quoiqu’il est vrai
pétences que doivent posséder les élèves à la fin de chaque que pour arriver à être compétent, il faut passer par plusieurs
étape de leur formation. étapes nécessaires à l’apprentissage et à l’acquisition des capa-
cités.
Dans le monde du basketball, les compétences permettent d’éta-
blir le profil de chaque entraîneur et déterminer assez facilement Ainsi, nous ne parlerons plus d’un bon directeur de formation de
sa marge de progrès et de développement. Aussi, chaque entrai- club (pépinière de club) sur la base d’un sentiment ou d’une ob-
neur pourra faire une auto-évaluation pour déterminer simplement servation, mais d’un bon directeur qui possède (ou pas) les ca-
les paramètres qu’il domine avec un bon niveau de compétences pacités relatives à la compétence de gestion et de direction de la
et ceux dont il lui reste à faire encore des progrès. pépinière d’un club.
Je partage avec vous cette bonne définition que j’ai trouvé dans
Miguel Martin distingue 6 domaines de compétences :
l’un des livres de la fédération espagnole de basketball : « la com-
pétence c’est ce que l’entraîneur sait faire et est capable de faire a) Compétence en communication
de manière compétitive et intégrée ». Miguel Martin, 2012. « Com-
pétitive » car l’entraineur doit en permanence démontrer que ses b) Compétence en pédagogie et méthodologie
actions sont les plus efficaces, que sa méthode de travail est de
c) Compétence en « Apprendre à Apprendre »
meilleure qualité par rapport celle de ses autres collègues. C’est
un appel constant à l’amélioration des compétences de l’entrai- d) Compétence en leadership et gestion
neur afin de progresser et de développer le basketball.
Prenons l’exemple de deux modèles d’entraineurs : e) Compétence en éthique et valeurs sociales
a) L’entraineur A connait parfaitement toutes les caractéristiques
f) Compétence en connaissances scientifiques du jeu
techniques du tir en suspension, ainsi que toutes les méthodes
d’enseignement dans leurs détails et avec leurs particularités.
b) L’entraineur B enseigne efficacement le tir en suspension à
ses joueurs.
Dans cette facette du jeu (tir en suspension), l’entraineur A est un
entraîneur avec de grandes connaissances théoriques ; l’entraî-
neur B est un entraîneur compétent.

10 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71

Pour avoir une image plus complète de l’entraîneur, ce dernier
doit posséder les capacités requises pour que l’on puisse le consi-
dérer compétent dans chacune de ces compétences.
A l’inverse des compétences, les capacités peuvent s’acquérir
sans pour autant atteindre leur maximum de développement. A
l’image de la capacité de résistance d’un joueur qui peut être du
niveau 6 sur une échelle de 10, l’entraîneur peut posséder seu-
11
lement un certain niveau de la capacité des techniques d’entrai-
nement. C’est par l’autoévaluation que l’entraineur pourra déter-
miner son niveau actuel et connaître la marge de progression qui
lui reste à faire.
A titre d’exemple, voici certaines capacités que l’entraineur doit
maitriser afin d’être compétent :
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
 bulletin des entraineurs
arbitrage PAR nour amri
Les habilités en communication de l’entraîneur
Nous oublions souvent que le principal outil que nous utilisons
pour enseigner est la communication : de tous types : oral, écrite,
gestuelle, posturale, etc. C’est à partir de la communication que
le joueur adoptera une attitude déterminée, prendra une décision,
percevra les directives et les exécutera d’une manière détermi-
née.
Il est important de connaître et d’avoir les connaissances de
bases qui nous permettrons d’améliorer notre manière de com-
muniquer avec les joueurs. Ceci nous permettra d’optimiser le
temps utilisé, améliorer le processus de compréhension et par
conséquent l’apprentissage.
Pour bien communiquer, l’entraineur doit savoir que les 8
concepts suivants sont importants et essentiels :
a- La bonne communication n’est pas automatique :
On ne doit pas considérer que le seul fait de transmettre une in-
formation assure une bonne communication avec le récepteur du
message. Plusieurs facteurs peuvent influencer la bonne récep-
tion du message :
• La présence de barrières ou filtres de communication
• Le manque ou la surcharge d’informations dans le message
• Le manque ou l’excès d’intensité dans le message
• Contenu de l’information trop critique ou trop négatif
• La présence de préjugés ou d’idées fixes
• Les erreurs d’interprétation
b- Communiquer avec le même « langage »
Le joueur doit absolument connaitre le langage du basketball :
terminologie et nomenclature. Souvent les joueurs n’ont aucune
12
idée sur ce que l’entraineur est en train d’expliquer, d’écrire ou
de dessiner sur sa plaquette technique. Il ne faut pas donc s’éton-
ner que certains joueurs n’exécutent pas les taches et consignes
de l’entraîneur. L’entraineur est donc tenu de connaître et d’en-
seigner aux joueurs le langage du basketball.
c- Etre crédible lorsque l’on communique
L’entraîneur doit être sûr et convaincu du message qu’il transmet
à ses joueurs afin que ces derniers puissent avoir pleine confiance
sur le contenu et croire à tout moment les propos de l’entraîneur.
Pour ce faire il est important :
• D’avoir un bon niveau sur les connaissances technico-tactiques
du jeu, ou du moins être honnête sur nos limites de ces dernières
(reconnaitre que l’on ne sait pas est une preuve de sérieux et
d’humilité).
• D’être fiable et cohérent dans son discours avec les joueurs.
d- Communiquer positivement
La plupart des entraineurs seront surpris si l’on compare le temps
consacré aux critiques et celui consacré aux éloges et aux en-
couragements. Il est important de réaliser que communiquer po-
sitivement avec les joueurs facilite l’apprentissage et augmente
leur motivation à bien travailler et les encourage à s’auto-évaluer
en tant que personne et en tant que joueur.
• La communication positive augmente la crédibilité de l’entraî-
neur
• La communication négative utilise généralement la critique et
les punitions pour éliminer les conduites indésirables. Elle aug-
mente la peur de l’échec et diminue l’auto-estime et la confiance
du joueur.
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
e- Transmettre des messages riches en informations • Mouvement du corps : le regard, les gestes, le visage, la pos-
ture, …
L’entraîneur doit à tout moment veiller à ajuster ses messages au
juste nécessaire en éliminant toute information superflue ou non • Caractéristiques du toucher : prendre par les épaules, taper sur
essentielle. Il doit éviter de parler pour parler, et transmettre uni- le dos, …
quement les informations nécessaires pour que les joueurs exé-
cutent correctement les consignes. • Caractéristiques vocales : la manière de dire les choses, le vo-
lume de la voix, le ton, la fluidité du message, le temps de parole,
f- Communiquer avec cohérence …
L’entraineur a le pouvoir de diriger son équipe, mais cela ne lui • Posture corporelle par rapport aux joueurs : la distance phy-
donne pas le droit de faire comme bon lui semble. Il doit joindre sique, l’orientation, …
la parole à l’acte, être claire dans ses idées, respecter ses enga-
gements verbaux. Il doit à tout moment éviter les contradictions
dans ses actes et dans ses propos afin de ne pas perdre sa cré-
dibilité.
g- Savoir utiliser la communication non orale
L’utilisation de la communication non orale est un excellent com-
plément de communication aux paroles. Cette forme de commu-
nication donne beaucoup d’informations et est plus sincère que
la communication orale puisqu’elle révèle les sentiments et inten-
tions de l’émetteur. Elle est aussi importante que critique pour
l’entraîneur.
On peut distinguer 4 catégories de communication non orale (ou
langage corporel) :

13 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71

M'MADI , Mathias (Madagascar)
 MINI-BASKET PAR FIBA.BASKETBALL

JEU EN eQUIPES ReDUITES – 3x3 ( partie 2 )

Les jeunes joueurs en particulier ont tendance à s’agglutiner au- l’accent sur l’avantage d’un bon écartement, conformément aux
tour de la balle au lieu de se disperser sur le terrain. principes de l’”attaque en continuité” à la base d’un bon jeu col-
Différents alignements peuvent être utilisés en 3x3 pour mettre lectif.

Cet alignement fonctionne bien pour: Cet alignement fonctionne bien pour:
• les passe-et-va; • les coupes dans le dos;
• les coupes dans le dos; • le jeu poste haut.
• les pénétrations depuis l’aile.

Cet alignement fonctionne bien pour: • l’action de percer et passer.

• les coupes éclair; Cet alignement fonctionne bien pour:
• les coupes dans le dos; • le jeu poste bas;
• les pénétrations depuis l’aile; • les coupes dans le dos.
 Les jeunes joueurs ont tendance à se regrouper autour de la balle
(ou s’en rapprocher) car ils manquent de confiance et font plutôt
des passes courtes, ce qui oblige à venir au plus près pour es-
pérer recevoir la balle.
L’alignement initial représenté ci- dessous (le porteur de balle est
à la tête de la raquette et les deux autres joueurs dans les coins
éloignés) offre d’excellentes opportunités aux joueurs de battre
leur adversaire et de pénétrer au panier, car il y a peu d’assistance
en défense.
L’inconvénient de cet alignement est que la distance est trop
grande pour que les joueurs se fassent des passes directes,
toutefois il permet de couper, ou d’être en position de recevoir
une passe d’un joueur qui monte en dribble au panier.
Quel que soit l’alignement utilisé, les entraîneurs doivent souligner
la nécessité pour les joueurs de se déplacer dans un but précis.
Les joueurs coupent rarement pour s’arrêter ensuite. Les prin-
cipes de l “attaque en continuité” s’appliquent en 3x3.

Cet écartement pose problème aux jeunes 1 est bien placé pour percer en dribble ou Si 1 pénètre en dribble vers le panier,3 est
joueurs, car les écarts sont trop grands pour ajuster sa position avec une entrée en drib- en position pour recevoir une passe si son
faire des passes. ble. défenseur se déplace pour aller défendre.
Ni 2, ni 3 ne sont en bonne position pour 3 coupe puis repart se positionner sur le pé-
faire un tir en foulée, car il est difficile d’utili- rimètre s’il ne reçoit pas la balle.
ser le panier.
Cet alignement, courant chez les joueurs sé-
niors, doit être utilisé avec modération chez
les jeunes joueurs.
 MINI-BASKET PAR FIBA.BASKETBALL
Jeu en 3x3 avec transition
Le 3x3 au niveau international se pratique sur demi-terrain, avec
un seul panier. Or il est important que les jeunes joueurs puissent
expérimenter la transition, c’est-à-dire le passage du rôle offensif
au rôle défensif dans une situation de terrain complet.
Ceci peut bien entendu se pratiquer sur terrain entier, bien
qu’avec de très jeunes joueurs la distance soit pénalisante, en
particulier à 3 contre 3.
L’idéal est de disposer de paniers latéraux permettant de jouer
3x3 sur un terrain transversal plus petit pourvu de deux paniers.
Dans ce format, les principes de base du jeu sur terrain entier
peuvent être mis en pratique:
Si seul un demi-terrain est disponible, l’entraîneur peut simuler
la “transition” en faisant appliquer notamment la règle suivante:
en cas de changement de possession (suite à un panier, un re-
bond défensif ou une interception), tous les joueurs doivent aller
toucher la ligne médiane (ou tout autre repère) avant de pouvoir
remettre en jeu.
18
• Défendre le panier et puis la balle, dans le cadre de la transi-
tion;
• Pousser ou orienter le dribbleur;
• Trapper la balle quand elle entre en zone avant de façon croi-
sée;
• Monter la balle en faisant des passes (et non par un dribble
sur toute la longueur du terrain);
• Évoluer sur des “couloirs” larges;
• Appliquer les principes du “couloir de dribble” et de la “ligne
de passe” utilisés en 2x1.
Ce qui est important à souligner lorsqu’il est fait recours à cette
règle c’est qu’elle n’impose pas aux joueurs de devoir attendre
que tous leurs coéquipiers aient touché la ligne médiane pour re-
partir.
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
Sur un changement de possession,chaque
joueur doit mettre les deux pieds dans la
zone grisée avant de pouvoir se remettre
à jouer.
1 a marqué un panier; x3 remet la balle en
jeu en passant à x2, qui part en dribble
vers la ligne médiane. Tous les autres
joueurs se dirigent vers la ligne médiane.
x1 atteint le premier la zone grisée. Dès
que x2 a les deux pieds dans la zone gri-
sée, il peut faire la passe à x1, qui est dé-
marqué pour tirer. 1, 2, 3 et x3, qui n’ont
pas encore atteint la zone grisée, sont en-
core hors-jeu.

Favoriser la compréhension des techniques

de défense individuelle
De la même manière que le 3x3 est une excellente façon pour les joueurs en attaque de développer leurs compétence,
c’est aussi un outil d’apprentissage parfait pour développer les techniques défensives. La capacité à défendre le panier
contre le porteur de balle et l’empêcher de pénétrer est essentielle en 3x3, car on est moins “aidé” par le plus grand es-
pace et la défense réduite.

Le positionnement par rapport à la balle (à “une

passe de distance”, “deux passes de distance”,
etc.) s’applique également en 3x3, tout comme
les concepts tels que “suivre la balle” (c.-à-d.
ajuster sa position défensive aux mouvements
de la balle).

19 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71

 bulletin medical
LA PREPARATION MENTALE OU
« COACHING MENTAL» DES SPORTIFS
INTRODUCTION
Le sport étant tout d’abord la pratique d’une activité physique
laisse apparaitre aux premiers abords la mise en jeu de muscles
et d’articulations en vue d’obtenir une performance donnée. A
l’heure où le souhait de tous sportifs est d’améliorer ses perfor-
mances à tous les niveaux pour dominer, la recherche et la
consommation de compléments alimentaires ainsi que l’expéri-
mentation de nouvelles techniques de musculation bourgeonnent.
L’accent est le plus souvent mis sur toutes les préparations qui
font intervenir la tactique, la technique et l’endurance. Le sport
de haut niveau loin d’être tributaire des seuls efforts physique et
technique fait profondément appel à un élément souvent négligé
mais qui est chez le grand compétiteur « un facteur clé de succès
» : la préparation mentale. Ainsi de plus en plus les sportifs de
haut niveau intègrent-ils la préparation mentale dans le cadre de
leur préparation globale. Une manière pour eux de maitriser
stress, trac et émotions négatives qui peuvent parasiter une per-
formance car la préparation mentale est souvent citée comme
une des composantes essentielles de la performance sportive.
I- LES DIFFERENTES PHASES EMOTIONNELLES CHEZ LES
SPORTIFS
De nombreuses situations de doute peuvent être perceptibles
dans la carrière sportive des sportifs surtout de haut niveau. Il est
fréquent que le sportif expose des difficultés pour gérer son
stress. Il peut décrire des périodes de baisse de sa motivation,
de perte de confiance lors des périodes d’intenses préparations,
d’intenses compétitions ou lors des périodes de blessures. Le
sportif souffre dans son corps mais aussi dans son mental. Il peut
présenter des difficultés à se concentrer, avoir peur de perdre ou
même parfois de gagner.
20
PAR Dr ROLAND KOUAME
II- ROLE DU STAFF MEDICAL ET DES ENCADREURS
Les rôles du staff d’encadrement technique et du staff médical
doivent être complémentaires et les plus larges possibles afin
d’inclure toutes les phases utiles et indispensables à la perfor-
mance d’un sportif de haut niveau. En effet une grille de perfor-
mance sportive classique est composée de 3 piliers essentiels
qui doivent être indissociables et développer à dose égales. Ce
sont :
- L’aspect physique : la force, la puissance, l’endurance, la vi-
tesse
- L’aspect technique qui englobe les fondamentaux individuels
spécifiques au sport pratiqué et enfin
- L’aspect mental qui va être, le bonus qui au-delà des éléments
physiques mesurables, la dimension psychologique majeure né-
cessaire au succès quand les ressources physiques et tactiques
auront pris fin.
Dans leur action de cultiver chez les sportifs un mental de vain-
queur, le staff d’encadrement dans sa totalité doit avoir à l’esprit
les objectifs suivants que l’athlète doit intégrer :
- Définir, valider et atteindre ses objectifs à tous points de vue
car il n’y a pas de réussite sans progrès, pas de progrès sans
confiance et pas d’objectif sans chemin
- Donner et travailler les outils pour s’améliorer mentalement ;
outils permettant l’optimisation des performances
- Apprendre à gérer ses émotions par l’évacuation du stress et
la prise de plaisir dans la pratique de sa discipline sportive même
étant en compétition.
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
 III- COMMENT REALISER L’ACCOMPAGNEMENT MENTAL
C’est dans le scénario d’une parfaite préparation mentale que le
sportif peut libérer son plein potentiel. La psychologie sportive per-
met à l’athlète de mieux maitriser l’ensemble de son être, afin que
son corps et son esprit ne puisse faire qu’un.
La préparation mentale sera faite à la fois de paroles d’encourage-
ment prononcées envers le sportif dans un premier temps et aussi
de pratiques d’exercices respiratoires dans un deuxième temps.
Dans le temps de paroles, ces paroles doivent permettre au sportif
de surmonter ses peurs et appréhensions vis-à-vis du challenge en
cours ou à venir. Cette phase essentiellement faite de mots et
d’images peut comporter deux phases :
Phases 1 : L’athlète doit se projeter sous la conduite de l’encadreur,
ses performances les meilleures grâce à une imagerie mentale qui
lui donnerait par exemple l’image de la cérémonie de récompense
où il se trouverait sur la plus haute marche du podium portant à son
cou la médaille d’or. Il peut s’agir pour le sportif de se remémorer
soit un match référence au cours duquel sa performance a été ex-
ceptionnelle, soit un combat fantastique qu’il a gagné sur le fil grâce
à sa ténacité inébranlable. Par ailleurs cette phase d’image mentale
doit lui faire revenir 3 mots positifs autour desquels il fonde ou fon-
dera sa réussite future dans la compétition.
Phase 2 : la Programmation Neuro-Linguistique (PNL). Elle va per-
mettre au sportif d’identifier un état émotionnel optimum, par le sou-
venir d’une émotion positive et de l’associer à un mot-clé. Entre
autres, focalisation, direction, énergie, réussite, estime de soi, mo-
tivation, concentration peuvent être un ensemble de mots-clés qui
fondent une habilité mentale.
Dans un deuxième temps, après les paroles et images, la mise en
œuvre de techniques d’exercices respiratoires est indispensable
pour apprendre au sportif à se relâcher. C’est l’utilisation des tech-
niques de respiration comme « la technique des 3x6 ». Elle va
consister à réaliser 3 à 6 fois le même exercice :
- Inspiration d’une durée de 3 secondes par le nez en gonflant le
ventre puis le torse et en bloquant les épaules ensuite
- Expiration d’une durée de 6 secondes par la bouche tout en re-
lâchant les épaules et les bras
Performance optimale
Gestion des émotions Etat de contrôle de soi complet et positif
Attention - Concentration Autonomie
Activation Fixation d’objectifs
Confiance Dialogue interne
Motivation Imagerie
Estime de soi Respiration - Relaxation
Habiletés Outils
Fig1: Pyramide des habiletés mentales nécessaires au sportif
21
Cette technique de respiration qui peut être enseignée par le mé-
decin sportif ou le kinésithérapeute est une technique de relaxation
qui aura pour action principale de ‘’calmer les nerfs’’ du sportif, par
une régulation de l’action du système parasympathique.
Il est possible de visualiser toute cette démarche sur la pyramide
des habiletés mentales nécessaires au sportif.
IV- IMPACT DE LA PREPARATION MENTALE SUR LA PERFOR-
MANCE DES ATHLETES
Il existe des aspects psychologiques déterminants dans la pratique
sportive qui peuvent avoir un impact très positif ou très négatif sur
les performances. Pour accomplir des exploits sportifs comme tous
exploits d’ordre physique, la force mentale est incontournable. C’est
le mental que le sportif admet souvent ne pas travailler alors qu’il
est le pilier susceptible de faire la différence. Le développement du
pilier mental dans la préparation sportive permet d’atteindre des si-
tuations de réussites impressionnantes et faire ainsi la différence
d’avec ses concurrents en pleine compétition.
Comment un sportif peut-il se démarquer de ses concurrents s’il utile
chaque jour les mêmes méthodes que ceux-ci ?
Le but ultime et la matérialisation réussie d’une bonne préparation
mentale sur la performance sportive est l’atteinte de l’état maximale
de concentration et de réussite appelé « l’état de FLOW ». Dans cet
état, le sportif a l’impression que tout ce qu’il entreprend lui réussit
et lui réussira toujours. C’est un état où la confiance en lui-même
est à son maximum chez le sportif. Cette phase va présenter à nou-
veau et redonner encore au sportif ses meilleures performances
passées et également lui faire revenir ses situations de triomphe
dans l’adversité. Ainsi nous pouvons dire que les performances spor-
tives d’un athlète sont intimement liées à cet ensemble de facteurs
que voici : sa vie, ses problèmes, ses peurs, ses bocages, sa gestion
des sentiments, au stress, sa capacité de concentration et beaucoup
d’autres facteurs qui sont au-delà du physique et de la tactique. Plus
le niveau psychologique du sportif est au beau fixe, plus les résultats
sont meilleurs et les performances améliorées. En effet, quand la
force physique serait à sa fin, le sportif ayant réalisé une parfaite
préparation mentale saura puiser en lui-même les dernières éner-
gies devant lui permettre de prendre le dessus sur ses concurrents
même les plus physiques et les plus techniques qui soient.
CONCLUSION
Bien que de plus en plus reconnu et utilisé, le coaching mental a
longtemps été le « parent pauvre »de la préparation du sportif. La
mise en place d’un coaching mental est l’élément de succès indis-
pensable qui distingue les champions. Il serait important dans cette
optique de donner un contenu de préparation mental lors des
séances de recyclage des entraîneurs en fonction ou lors des for-
mations des futurs entraîneurs ou encadreurs médicaux des équipes
et clubs sportifs. Nous pouvons ainsi renchérir en soulignant que
pour exceller, le sportif a nécessairement besoin de trouver le parfait
équilibre entre le technique, le tactique, le physique et le psycholo-
gique.
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
 gestion administrative
Les etats financiers d’une organisation sportive
« L’INFORMATION FINANCIÈRE DEVRAIT ÊTRE COMMUNI-
QUÉE AUX MEMBRES, AUX PARTIES PRENANTES À L’OR-
GANISATION SPORTIVE ET AU GRAND PUBLIC DE MANIÈRE
GRADUÉE ET DANS UNE FORME APPROPRIÉE. LA PUBLI-
CATION DE L’INFORMATION FINANCIÈRE DEVRAIT ÊTRE EF-
FECTUÉE SUR UNE BASE ANNUELLE. LES ÉTATS
FINANCIERS DES ORGANISATIONS SPORTIVES DEVRAIENT
ÊTRE PRÉSENTÉS CLAIREMENT DE MANIÈRE À ÊTRE FA-
CILEMENT COMPRÉHENSIBLES. »
Les deux principaux documents devant être présentés aux mem-
bres d’une organisation sportive sont le bilan et l’état des recettes
et des dépenses (appelé également compte pertes et profits), qui
sont les documents essentiels du contrôle financier. Vous devrez
peut-être fournir des documents supplémentaires, en fonction des
lois en vigueur dans votre pays.
BILAN
Le bilan chiffre la valeur nette d’une organisation sportive en éva-
luant l’actif, tel que les constructions et les liquidités, et le passif,
comme les emprunts. La différence entre ces deux chiffres consti-
tue la valeur nette, ou les fonds propres, de l’organisation. Le
bilan doit comporter les postes suivants :
• Bilan final de l’exercice financier précédent
• Ventilation du capital utilisé
• Détails des biens propres ou détenus en leasing
• Evaluation des actifs immobilisés et leur méthode de calcul
• Détails de tous les investissements et leur valeur
• Emprunts
• Liquidités et dettes
• Stock et base de son estimation
• Emprunts et découverts bancaires
22
PAR Noureddine TABOUBI
COMPTE DE RÉSULTAT
Le compte de résultat enregistre les recettes générées et les dé-
penses effectuées par votre organisation sportive sur une période
donnée. Il fait apparaître les variations de valeur, mais ne montre
pas les liquidités et ne présente pas un tableau complet des per-
formances financières (c’est le rôle du bilan). Un compte de ré-
sultat doit montrer :
• Le chiffre d’affaires : le total des recettes perçues par votre or-
ganisation
• Les recettes générées par les loyers et les placements
• Les coûts de location d’équipements
• Les charges d’amortissements et leur méthode de calcul
• Les intérêts sur les emprunts
• Les charges fiscales (le cas échéant)
• Les mouvements vers et depuis la réserve
• Tout ajustement comptable exceptionnel.
Chaque organisation sportive a des besoins différents et aura
donc recours à des méthodes financières différentes. Toutefois,
il est important que les finances soient contrôlées minutieusement
et régulièrement. Il sera peut-être impossible de comparer les
performances actuelles par rapport aux performances passées
si les variations sont trop importantes. Cela peut révéler tant un
manque de contrôle qu’une mauvaise utilisation ou des abus.
C’est pourquoi les états financiers doivent être audités par un or-
ganisme extérieur.
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
BUDGET
Un budget est une estimation des recettes et des dépenses. Les
budgets peuvent également établir des prévisions pour deux, trois
ou quatre ans, et aider ainsi une organisation sportive à appré-
hender sa future situation financière, et déterminer la répartition
et la planification des ressources pour les années suivantes.
ÉLABORATION DU BUDGET
Pour élaborer votre budget, vous devez connaître le montant des
rentrées d’argent de l’organisation, celui des dépenses et le mon-
tant des dépenses prévisionnelles. Pour cela, vous devez identi-
fier les éléments suivants :
• Les sources de revenus, y compris les contributions en nature
• Les coûts des services, activités et projets délivrés par votre
organisation
• Le montant des frais généraux, y compris les salaires, le loyer
et l’électricité
• Tous les autres coûts, tels que les investissements en équipe-
ments, l’entretien, les avantages en nature, les indemnités des
volontaires et les autres impôts.
Une fois ces informations connues, vous pouvez élaborer un bud-
get mettant en évidence les secteurs dans lesquels les revenus
seront dépensés. Au moment de calculer les dépenses, pensez
à prendre en compte l’inflation ou l’augmentation des coûts, tels
que l’augmentation du prix du carburant ou les augmentations de
salaire annuelles. La dernière étape consiste à faire approuver
votre budget. Dans de nombreuses organisations, cette tâche re-
vient au comité exécutif.
Évitez de :
• Dépenser des ressources sans disposer d’un budget
• Lancer des initiatives pour lesquelles aucun budget n’a été al-
loué dans l’année civile concernée
• Réaffecter des ressources budgétaires d’un poste à un autre,
car cela témoigne d’un manque de contrôle financier
• Demander des ressources supplémentaires aux sources de fi-
nancement suite à une mauvaise estimation de votre budget
• allouer un budget important aux postes « divers/autres»
• élaborer des budgets exagérément élevés, dont les coûts ne
sont pas déterminés avec précaution.
Si une organisation ne respecte pas son budget, elle ne pourra
pas exécuter ses programmes et délivrer ses activités et services.
Les parties prenantes pourraient être préoccupées ou contra-
riées, rendant ainsi les futures relations plus compliquées. Un
budget est un outil de gestion crucial. Vous devez par conséquent
élaborer régulièrement des rapports montrant les différences
entre les résultats réels et les résultats du budget prévisionnel
23
(écarts), qui peuvent être qualifiés de favorables ou défavorables.
Cette analyse vous aidera à :
• Identifier si des mesures correctives sont nécessaires
• Revoir les plans, les directives et les décisions en fonction des
performances
• Réviser les budgets si nécessaire
• Planifier et coordonner l’utilisation des ressources ;
• Anticiper les problèmes potentiels.
ÉVALUATION DE LA GESTION FINANCIÈRE
Les questions suivantes peuvent vous aider à déterminer si la
gestion des finances de votre organisation sportive est prudente
et judicieuse :
• Où votre organisation conserve-t-elle son argent ?
• Quels intérêts gagnez-vous ?
• S’agit-il du meilleur endroit pour votre argent ?
• Quelle personne est autorisée à faire des retraits, pour quel
montant et pour quelles raisons ?
• Quelles sont les directives établies pour contrôler le montant
et l’objet des dépenses ?
• Comment comptabilisez-vous les dépenses ?
• Qui s’occupe de la tenue et de la vérification des registres ?
• Qui contrôle vos comptes ?
• Quels sont les contrôles financiers en place au sein de votre
organisation ?
• Comment économisez-vous sur les dépenses prévues ?
• Vos méthodes de gestion financière ont-elles obtenu des ré-
sultats positifs jusque-là ?
• Que devez-vous améliorer ?
• Quelle est votre méthode pour élaborer un budget pour votre
organisation ?
• Les gens comprennent-ils la nécessité de respecter le budget
prévu ?
• Disposez-vous de procédures de contrôle adéquates ?
• Quels contrôles ou rapports financiers devez-vous améliorer ?
Vous devez connaître le montant des rentrées d’argent de l’or-
ganisation, celui des dépenses et le montant des dépenses pré-
visionnelles
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
 gestion administrative
Les Aboyeurs ou trashtalkers,
un « mal » necessaire
QUI EST RESPONSABLE ?
Au sein d’une équipe, il y a toujours ce joueur qui parle sans
cesse, tantôt pour encourager, tantôt pour gronder ou se
plaindre, ou alors il parle pour… rien, mais qui est ô combien
important ! Bienvenu dans le monde des aboyeurs !
Dans le jargon sportif, au fil des années, des joueurs se sont plus
fait remarquer, non par leurs qualités intrinsèques de basketteur,
mais surtout par leur capacité à être des « forts en gueule ». Ils
sont très rarement les meilleurs joueurs de leur équipe. Pourtant,
à les entendre, on miserait sur le contraire. Des joueurs qu’on
appelle les aboyeurs, des grognards ou des gueulards.
Du vestiaire à l’échauffement sur l’aire de jeu, vous n’entendrez
qu’eux ; sur le parquet, ça peut devenir lassant. Ils encouragent,
rouspètent, se plaignent, crient, contestent les décisions arbi-
trales. Toujours sur le fil du rasoir, ils ont assez d’intelligence pour
ne pas se faire expulser, et sont capables d’exercer une influence
sur partenaires, adversaires ou officiels. Parfois ce sont les relais
des entraineurs. Ils demeurent des motivateurs capables d’aller
chercher les tripes de leurs coéquipiers afin de booster leur force
mentale.
Il en existe sur tous les continents et l’Afrique a aussi connu son
24
PAR Malick Daho
lot de gros aboyeurs des parquets. Au demeurant, ce sont des
personnes simples, sans histoire. Cependant, ils ont une haine
viscérale de la défaite. Dans la vie, ce sont des gentils, capables
de se transformer en vrai carnassier lors d’un match. Et le nombre
de matches remportés grâce à eux est important.
L’Angolais Teotonio Do, le Cap-Verdien Fidel Mendonça, le Tu-
nisien Mourad El Mabrouk, le Camerounais Pierre Essome ou le
Centrafricain Yannick Zachée font partie de celle catégorie de
joueurs. Et la liste est loin d’être exhaustive. Le cas de Teotonio
est le plus frappant. Il ne joue quasiment jamais, ou très peu. Il
est bien loin d’être un joueur décisif dans les grandes rencontres.
Mais son activité sur le banc est démentielle. Il casse les oreilles
à tout le monde, dans le bon sens du terme, parce qu’il apporte
un supplément d’âme à ceux qui jouent.
Le rôle des aboyeurs ne parait pas sur une feuille de statistiques
; cependant, l’on ne saurait occulter leur rôle dans un roster. Gé-
néralement, ce sont de gros défenseurs, des bagarreurs évoluant
à la limite des règles, qui ont la charge du meilleur attaquant ad-
verse, avec pour mission de lui « rentrer dans la tête ». Le des-
sein avoué est de le faire déjouer. Quand ils y arrivent, la victoire
n’est souvent pas très loin. Ce sont des hommes de mission et
de devoir. Dans les équipes féminines, il en existe aussi, même
si leur nombre est assez faible.
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
Nombre d’entraineurs savent l’importance de la communication
en phase défensive. La défense fait gagner des matches si elle
est bien articulée et communique bien. C’est la raison d’être de
l’aboyeur. Il est l’âme spirituelle de l’équipe tout en étant son arme
psychologique. Ne comptez pas sur lui pour caresser ses parte-
naires dans le sens du poil, à plus forte raison ses adversaires.
L’aboyeur est donc un mal nécessaire. Chez les Américains, on
les appelle les trashtalkers.
Certes, un aboyeur peut être soûlant pour tout le monde durant
le temps du match, mais à la fin, personne ne lui en veut. Car, on
le sait, la capacité de performance sportive est multifactorielle.
Et l’importance de l’aspect psychologique reste primordiale.
25
L’aboyeur est donc ce joueur qui va jouer le rôle de motivateur
ou galvaniseur des troupes. On sait aussi que ce n’est pas tou-
jours la meilleure formation, techniquement ou tactiquement, qui
gagne ; c’est plutôt celle qui arrive à gérer le mieux ses émotions
qui l’emporte. D’où la nécessité d’avoir un ou deux joueurs de ce
profil.
Bien entendu, c’est aux entraineurs de savoir canaliser leurs
aboyeurs. En effet, il peut arriver que leur parlotte soit contre-pro-
ductive. Le coach a donc le devoir de mettre le holà lorsque
l’aboyeur sort de son rôle. Mais quoi qu’il en soit, il vaut mieux
avoir un aboyeur avec soi que contre soi !
AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71
x
fiba plus PAR FIBA.BASKETBALL

PRePARER LA LOGISTIQUE
Il est également important d’étudier l’aspect logistique des réunions de planification et de déterminer comment optimiser le temps et
l’espace disponibles.

Emplacement

Agencement + ForDe 9 à 15 participants :

L’agencement dépendra grandement de la culture de votre Fé-
dération. Réfléchissez-y longuement, car il influencera énormé-
ment l’ambiance de la séance et donnera le ton au reste de la
journée :
+ Jusqu’à huit participants :
Préparez une grande table ronde et entourez-la de chaises dis-
tribuées de manière égale. Ainsi, le président ne sera pas obligé
d’être assis en tête de table et les chefs de service ne s’assiéront
pas forcément ensemble, par exemple. Assurez-vous qu’il y a
assez d’espace pour circuler dans la salle et pour déplacer les
chaises pour les discussions en groupe.
Utilisez une table en U. Tous les participants
pourront se voir et prêter attention. Préparez la place de chaque
personne à l’avance. Si vous allez organiser des ateliers, pré-
voyez de petites salles pour groupes réduits.
+ Vérifiez que vous avez suffisamment de marqueurs et de mo-
dèles de documents imprimés, un tableau de conférence et du
ruban adhésif pour coller ses pages (vous pouvez aussi utiliser
un tableau de conférence de 3 m qui vous permet de coller des
pages sur le mur tout au long de la discussion).

26 AFRO TECHNIQUE MAGAZINE N°71

Faire appel à un facilitateur Ordre du Jour
Faire appel à un facilitateur Le facilitateur peut porter un nou- Planifier l’ordre du jour avec soin : N’organisez pas de séance
veau regard sur le processus. Il assure le bon déroulement des de plus de 90 minutes, prévoyez des pauses café et donnez aux
discussions et encourage tous les membres de l’équipe à parti- participants une demiheure pour passer des appels et répondre
ciper de manière égale. Un facilitateur indépendant met le se- à leurs e-mails. Enfin, n’oubliez jamais la règle d’or : en mode
crétaire général, le Bureau, le président et tous les membres de présentation, n’essayez jamais de présenter plus d’une page
l’équipe sur un pied d’égalité. Dans une ambiance informelle, toutes les trois minutes (soit 20 pages par heure). Les après
les membres de l’équipe peuvent alors traiter toute question en midis sont plus difficiles : organisez les discussions les plus in-
suspens dans la Fédération sans crainte de représailles injustes. tenses le matin et réservez les après-midis aux groupes de dis-
Le secrétaire général doit participer lorsque son leadership, ses cussion.
connaissances et ses conseils sont requis.
Power Point
Déterminer si la présence d’un facilitateur est utile Le facilitateur devrait créer une présentation PowerPoint à
l’avance et guider le groupe à travers chaque étape. Nous vous
Lorsque le secrétaire général souhaite participer : Il est généra- recommandons d’utiliser les informations et les modèles fournis
lement très difficile de faciliter et de participer en même temps. dans le manuel à cet effet.
Bien que certaines personnes soient aptes à ce jeu, il est ce- Chaque jour doit avoir une présentation qui comprend les élé-
pendant impossible pour la plupart. Si vous êtes le patron, ments suivants :
oubliez cette option. Vous ne pouvez pas être un facilitateur ef- + Introductions
ficace, car les gens vous voient comme leur supérieur. + Ordre du jour/délais
+ Objectif du jour
+ Lorsque vous devez aborder des questions sensibles, y com- + Instructions pour réaliser la tâche du jour
pris en cas de conflit : + Modèles
Le point de vue d’une personne extérieure peut apaiser des
échanges houleux et canaliser des émotions intenses pour ré- Gérer les questions ardues et les personnes difficiles
soudre les problèmes de manière constructive. Envisagez de
Utiliser le « parking » : Sur un
résoudre le conflit avec les parties concernées, puis réunissez
tableau de conférence, notez
de nouveau l’équipe une fois le problème réglé.
les points n’ayant pas
été résolus par le dialogue et
un pied d’égalité. Dans une ambiance informelle, les membres
susceptibles de dégénérer en
de l’équipe peuvent alors traiter toute question en suspens dans
discussions houleuses. Dès le
la Fédération sans crainte de représailles injustes. Le secrétaire
début, établissez la règle de
général doit participer lorsque son leadership, ses connais-
base suivante : ne PAS discu-
sances et ses conseils sont requis.
ter de ces points
pendant la journée.
Lorsque l’équipe est dans une impasse : Un facilitateur habile
évoque avec tact les problèmes dont personne ne veut parler
et signale les comportements dysfonctionnels qui sont niés.
Dans ce cas de figure, l’aide du facilitateur fait avancer l’équipe Passez du temps avec les
à un niveau fonctionnel supérieur. participants avant la séance :
Parcourez le document de
+ Lorsque votre groupe doit traiter des questions complexes et présentation avec eux et identi-
que les points de vue sont divergents : fiez les points de désaccord.
Un facilitateur chevronné saura concilier divers processus et ac-
tivités de groupe pour cibler les problèmes, générer des options,
prendre des décisions et obtenir un consensus.
Déroulement de la séance
Arrangez les places assises à
Temps
l’avance pour pouvoir « enca-
Surveiller le temps : Établissez un délai pour chaque point à l’or-
drer » les participants
dre du jour et respectez le temps imparti, car les gens apprécient
durant la séance.
les réunions qui finissent à l’heure. Cependant, si par exemple
les participants ne sont pas tous d’accord sur les objectifs de la
Fédération, prenez le temps d’en discuter pour obtenir un
consensus avant de passer au point suivant, car le reste de la
discussion serait autrement inutile.

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