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Chapitre 02

Notion de Contexte
Notion de Contexte

2.1. Introduction :

Le mot contexte est de plus en plus employé de nos jours. En 1997, seulement 5%
des pages web contenaient le mot contexte. En 2004, il y en avait 15 %, bien que ce mot
ne soit pas toujours bien employé. Depuis 10 ans, le nombre de pages web contenant ce
mot a crû exponentiellement.

On ne parle du contexte qu'en référence à quelque chose (pas de définition du


contexte hors contexte) : le contexte des interactions, le contexte de la résolution d'un
problème, etc.
Chaque domaine, a élaboré une définition de travail du contexte. En interaction
homme-machine (IHM), on définit une caractéristique contextuelle comme une
information qui peut être utilisée pour définir et interpréter une situation dans laquelle
interagissent des agents. Dans la communauté des « Context-Aware Applications 1», DEY
et ABOWD, 1998 définissent par contexte :
« Toute information qui caractérise une situation reliée aux interactions entre des
humains, des applications et l'environnement immédiat. »
En IA, le contexte est ce qui n'intervient pas explicitement dans la résolution d'un
problème mais contraint cette résolution [Brézillon, 1999]. Ces définitions sont assez
proches et leurs différences proviennent essentiellement de leur différence de contexte.
Les références sur le contexte existent dans toutes branches de la psychologie. C'est
certainement le concept le plus utilisé. Nous y reviendrons plus tard. Essayons à présent,
de donner une définition è la notion de contexte.

2. 2. Contexte en psychologie :

Il existe plusieurs notions en psychologies qui sont considérées comme des notions
très proches à la notion du contexte, telles que les notions de Situation et du Champ
(par exemple dans la théorie WITKIN sur styles cognitifs2), la notion du Milieu (en
psychologie animale), la notion de Distracteur (dans la psychologie de perception),

1
http://en.wikipedia.org/wiki/Context_awareness
2
http://en.wikipedia.org/wiki/Cognitive_styles

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d’Arrière-plan (par exemple dans la théorie de GESTALT3). Toutes ces notions sont
considérées comme faisant partie du contexte stimulus immédiat.

En psychologie générale, le contexte est souvent utilisé dans le sens de l’ensemble


d'éléments de la situation dans laquelle l'objet est en cours de traitement.

Bastien, C. (1999) distingue deux points de vue opposés sur le rôle du contexte
dans la cognition humaine :

 Le premier point de vue considère la cognition comme un ensemble de


processus généraux qui modulent l'instanciation de pièces générales de la connaissance
par la facilitation ou l'inhibition.

 Dans le second point de vue, le contexte a un rôle plus central en tant que
composante de la cognition en déterminant les conditions d'activation des connaissances
ainsi que les limites de validité des connaissances.

Ces deux points de vue opposés soulignent que le contexte peut avoir un caractère
interne ou externe :

 D'une part, le contexte est un objet extérieur par rapport à un objet donné.

 D'autre part, le contexte appartient à une personne et fait partie intégrante de


la représentation et la construction de la situation où il est impliqué.

Selon ce deuxième point de vue, «le contexte ne peut être dissociée de la


connaissance qu'il l’organise, le rôle du contexte et le domaine de validité défini ».

Ces deux points de vue opposés peuvent être conciliés dans un modèle prototype.
Ainsi, ils semblent converger à :

1- un point local qui est lié à l'environnement structurel. Le contexte est activé et
construit au cours d’interactions, car il devient pertinent.

2- une perspective globale, qui se réfère aux composants externes étant donné le
contexte.

3
La psychologie de la forme (Gestalt) est une théorie générale qui offre un cadre pour différentes
connaissances psychologiques et leur emploi. L'être humain y est compris comme un système ouvert ;
l'homme interagit activement avec son environnement.

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Elle comprend des connaissances et des croyances, et l'expérience générale résultant


de l'interaction de la culture de la communauté sociale.

2.3. Besoin d'une définition consensuelle :

La section précédente montre que le contexte est presque un mot à la mode en


psychologie, comme pour les autres disciplines (informatique, linguistique etc...).
Cependant, le mot contexte comme certains mots comme «concept» ou «système» par
exemple, on n’a pas une définition universelle, on trouve autant de définitions que les
auteurs. Pour la raison qu’est utilisée partout et que tout le monde suppose qu’ils
connaissent sa signification, chaque auteur veut délimiter le sens particulier qu’il donne
à ce mot.

Définition :

Il n'y a pas une réelle définition consensuelle de la notion de contexte. Une telle
définition devrait dépendre de son contexte et de la discipline qui l’utilise.

Ainsi, Il y a maintenant une base de données de plus de 150 définitions du contexte


sur le web dans diverses disciplines telles que l'informatique, philosophie, économie etc.
….

2.4. Corpus4 de la définition :

Ainsi, BREZILLON et BRUN ont collecté une série de définitions du contexte,


principalement sur le Web. Initialement, le but était de développer un modèle efficace du
contexte pour être utilisé dans les systèmes à base de connaissance. Après un moment, il
est apparu qu'il n'était pas possible de développer un modèle du contexte en isolation,
parce que les connaissances et le raisonnement sont étroitement corrélés. L’idée était de
concevoir et de développer un logiciel basé sur un formalisme qui est basé sur le
contexte pour représenter les connaissances et le raisonnement. Ce formalisme sera
nommé les graphes contextuels.

4
Ensemble de d’outils indispensable pour l’extraction de l’information utile pour le traitement
statistique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Corpus

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Dans [BREZILLON, 2002] l'absence d'une définition opérationnelle explique les


différents échecs dans les systèmes a base de connaissances parce que :

 Les utilisateurs et leurs contextes ne sont pas pris en compte.

 Il y a une mauvaise utilisation des connaissances hors du contexte de validité.

 Avec le nombre infini de contextes, il n'est pas possible de doter un système


avec toutes les connaissances nécessaires.

 Les systèmes informatiques n'ont pas les compétences pour identifier le


contexte dans lequel la demande d'un utilisateur doit être interprétée.

2.5. Le contexte dans L’IA :

2.5.1. Le Contexte et le raisonnement :

Le Contexte semble essentiel pour toutes les tâches de raisonnement et les


problèmes du monde réel. La prise en compte du contexte dans l'expression de
raisonnement peut permettre l'exploitation de diverses formes de raisonnement. Comme
le raisonnement non- monotone,le raisonnement sur des situations, le raisonnement
approximatif,le raisonnement abstrait, le raisonnement meta-theoretical , ainsi le contexte
est considéré comme une référence pour interpréter les informations acquise ou fourni et
le raisonnement.

Le contexte peut être aussi considéré comme un mécanisme de gestion,


d’organisation de connaissances et de raisonnement sur ses connaissances .La prise
explicite du contexte dans la représentation de connaissances et le résonnement donne aux
systèmes la capacité d’inférence et de changer le raisonnement explicitement dans les
différent contextes. Le raisonnement contextuel peut être également considéré comme
une forme généralisée de raisonnement basé sur les cas5.

Une question associée à l'étude du contexte est la relation entre les contextes et leur
organisation. Les contextes sont liés les uns aux autres: Un contexte est défini dans un
autre contexte. Bien que les contextes sont liés les uns aux autres dans la définition de

5
Le raisonnement par cas ou Case Based Reasoning (CBR), copie ce comportement humain. Il résout
les problèmes en retrouvant des cas analogues dans sa base de connaissances et en les adaptant au
cas considéré. Cette technologie est apparue il y a une quinzaine d’années mais les travaux initiaux sur
le sujet remontent cependant aux expériences de Schank et Abelsonen 1977 à l’Université Yale.

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base, il y a des relations qui peuvent conduire à une gestion efficace du mouvement d'un
contexte à l'autre. Par exemple, en utilisant les règles du pont, vous pouvez localiser les
faits et le raisonnement à un contexte unique avant de passer à un autre.

2.5.2. Le contexte et les connaissances :

[BREZILLON & POMEROL, 1990] distinguent à une étape donnée d’un


processus de décision ou de la réalisation d’une tâche, les connaissances pertinentes de
celles qui ne le sont pas. Les premières sont appelées connaissances contextuelles et les
autres connaissances externes. Les connaissances contextuelles dépendent clairement de
l’agent qui les possède et de la décision à élaborer. A une étape de la prise de décision, un
sous-ensemble des connaissances contextuelles est procéduralisé. Celui-ci est invoqué,
structuré et situé par rapport à un focus d’attention donné (l’étape courante de la prise e
décision). Il constitue un véritable CHUNK OF KNOWLEDGE [SCHANK, 1982].
Ainsi, le contexte ne se distingue pas des autres objets du raisonnement, de
l’apprentissage, etc., objets qui sont ou non dans le contexte courant selon les
circonstances. La connaissance contextuelle est une connaissance d’arrière-plan alors que
le contexte procéduralisé est utile immédiatement pour la tâche en cours
d’accomplissement. Dans cette représentation du cotexte, les connaissances contextuelles
sont largement tacites parce qu’elles représentent ce que tout le monde connaît sans avoir
besoin de l’exprimer. Lorsque le processus de décision ou la réalisation de la tâche passe
d’une étape à la suivante, il apparaît une dynamique du contexte qui est liée au
mouvement entre les connaissances contextuelles et le contexte procéduralisé. D’une
étape à la suivante, le contexte procéduralisé change, par exemple en y intégrant le
résultat de la première étape. Le contexte procéduralisé précédent va alors dans le corps
des connaissances contextuelles comme un tout (un chunk of knowledge) qui pourra être
rappelé tel quel ultérieurement.

Les connaissances externes sont des connaissances divers tels que la connaissance
connue de l’utilisateur mais laissée implicite selon le focus courant, la connaissance
inconnue de l’utilisateur (hors de ses compétences), la connaissance contextuelle d’autres
acteurs dans une équipe, etc.

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2.6. Identification du contexte :

Les résultats de recherches montrent que le contexte a une dimension infinie, ce qui
implique qu'il est toujours lié à un autre contexte englobant, et 'il est difficile à le décrire
totalement.
Au début on distingue la partie du contexte qui concerne le problème à résoudre
(les connaissances contextuelles) des connaissances qui ne sont pas pertinentes (les
connaissances externes). Au cours du processus de la résolution du problème (le focus
d'attention), un sous-ensemble de connaissances contextuelles est mobilisé, situé, organisé
et structuré (le contexte procéduralisé) afin d'être utilisées dans la résolution.
On peut dire que le contexte est dynamique, cela veut dire, qu'il se change d'une
étape à une autre. Par ailleurs, il est noté que l’on ne peut connaître la frontière entre
connaissances contextuelles et externes qu’a posteriori.

Le contexte est connaissance, et la connaissance est contexte. A un instant donné, il


y a des connaissances qui sont externes et d'autres contextuelles, et une partie des
connaissances contextuelles est "compilée" dans le focus d'attention. Le contexte est
relatif à un focus d'attention (e.g. le contexte d'utilisation), et les connaissances
contextuelles sont organisées autour du focus d'attention (voir la métaphore de l'oignon
dans Brézillon et al., 1997). La granularité des connaissances contextuelles dépend de la
distance au focus d'attention, et, le focus d’attention se déplaçant au cours de la résolution
du problème, le contexte procéduralisé change également.

2.7. Le contexte et l’explication :

Le développement des systèmes explicatifs a été abandonné après trente ans de


recherche, car il s’est avéré que ces systèmes ne prenaient pas en compte la notion du
contexte. [BREZILLON & POMEROL, 1996] en discuté pour générer un
essoufflement dans le domaine.

Ce manque a été pallié progressivement jusqu’aux débuts des années 90


(CLARCK, 1993 ; GIBBS & MOISE, 1997 ; HOFFMAN, 1986). Le problème était la
négligence du contexte comme élément essentiel dans l’explication. Avant de parler de
contexte, il a fallu envisager l’explication comme une activité de coopération entre

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l’apprenti et l’expliqueur [KARSENTY, 1995] sans laquelle la compréhension ne


pouvait être atteinte.

Aujourd’hui, la notion de contexte paraît essentielle. Il est en effet maintenant


reconnu que la représentation des connaissances et des raisonnements exige une
explication du contexte dans les formalismes utilisés et les logiciels qui en découlent et
qu’une bonne explication est explication contextualisée. Il y a en effet, une dépendance de
l’explication au contexte peut être vue comme un processus permettant de faire une
distinction entre la situation actuelle et les autres classes de situations. Une théorie
intégrant les inférences contextuelles devrait permettre de déterminer quelles explications
sont présentement appropriées.

La recherche a arrivé à des études ne concernant que le contexte, son rôle dans les
communications (ex : LEGROS, PEMBROKE & ACUNA, 2003 ; LEGROS, 2002).
On cite par exemple, «La notion de contexte partagé dans les communications» de
[KARSENTY, 2003] où son habilitation à diriger des recherches ne porte que sur cette
notion, son importance, son rôle et ses apports à la compréhension des dialogues
explicatifs.

Aujourd’hui, la prise en compte du contexte est indispensable dans toutes études des
processus de communication. Le contexte fait partie intégrante aujourd’hui du concept
d’explication. [VERGNIOUX, 2003] Affirme : «Une explication est toujours
contextualisée»

Voici un extrait de [Brézillion 1993] qui montre l’importance du contexte dans le


dialogue explicatif.

« Expliciter le contexte permet une production coopérative des


explications. L’explication est une construction des deux agents,
chacun amenant des connaissances que l’autre doit partager. Ces
connaissances sont alors organisées par les deux agents, et une
fois mutuellement acceptée, la construction est remplacée par un
concept résultant, et les connaissances partagées deviennent
implicites entre les deux agents. Le contexte est vu comme

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l’ensemble des connaissances dont les deux agents discutent à un


instant donné.»

2.8. REPRESENATION DU CONTEXTE, Les graphes contextuels:

Ainsi, de nouvelles approches ont récemment été élaborées afin de prendre en


compte la notion de contexte et permettre ainsi de s’intéresser de nouveau à des travaux
qui n’étaient plus d’actualité comme la génération d’explication.

Les graphes contextuels, un des rares formalismes basés sur le contexte


actuellement proposés, permettent de décrire non seulement les procédures officielles de
résolution de problème mais aussi les pratiques qui sont véritables contextualisations que
font les opérateurs des procédures pour prendre en compte le contexte du problème.

Le formalisme des graphes contextuels permet une acquisition des connaissances de


manière incrémentale dépendant du contexte qui permet une introduction efficace des
explications. Dans ce formalisme, le contexte est représenté explicitement et la
connaissance est acquise dans son contexte d’utilisation ce qui permet de rendre possible
la production d’explications.

Plus précisément, un graphe contextuel est un graphe acyclique orienté (acyclique


car nous partons du problème vers sa résolution et orienté pour indiquer le déroulement
temporel de la résolution du problème) représentant les actions à exécuter en fonction du
contexte (BREZILLON, 2002a, 2002b ; BAZIRE, 2003 ; BREZILLON & TIJUS,
2005 ; Potier, 2005). Ce graphe possède une unique entrée et une unique sortie car les
opérateurs sont un unique but. Les chemins du graphe représentent les différentes
stratégies pour accomplir ce but en fonction du contexte. /es éléments d’un graphe
contextuel sont les actions, les éléments contextuels, les sous graphes, les activités et les
groupements d’actions parallèles. Ce graphe utilise différents types de nœuds reliés par
des arcs orientés pour représenter les éléments de connaissance. Le processus de
raisonnement suit la direction du graphe et évalue le contexte à chaque élément
contextuel. Cette évaluation du contexte permet de choisir quel chemin emprunter. Le
chemin défini par tous les éléments traversés représente une pratique spécifique qui peut
être aussi utilisée pour décrire la logique du système.

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Notion de Contexte

Figure 1 : Exploitation des informations sur une page Web (tirée de Brézillion 2005). Les
carrés Correspondent aux actions, les cercles aux éléments contextuels : les grands cercles
aux nœuds contextuels et les petit cercles aux nœuds de recombinaison

Les tableaux 1 et 2 suivants, donnent une légende des symboles utilisés dans la
figure 1 précédente.

Elément Contextuel Définition

CE3 La page est-elle intéressante

CE4 Y a-t-il des figures à récupérer ?

CE1 Quel est le temps de chargement de la page ?

CE14 Tout le site est-il exploité ?

CE5 Est-ce que toute la page est intéressante ?

CE2 Type de recherche ?

Tableau 1 Exploitation d’une page web au bout du lien [BREZILLON, 2005]

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Notion de Contexte

(Les éléments contextuels)

Action Définition

A7 Fermer la fenêtre

A11 Sauvegarder la page html

A12 Copier et coller le contenu de la page dans un éditeur

A6 Localiser les mots clés dans la page

A15 Aller à la page d’accueil du site

A5 Sélectionner la partie intéressante de la page

A8 Localiser l’item recherché (ex. l’adresse)

Tableau 2 Exploitation d’une page web au bout du lien [BREZILLON, 2005]

(Les actions)

Cette figure représente l’ensemble des exploitations qui peuvent être faites d’une
page web qui est visitée (l’application est détaillée dans BREZILLLON & TIJUS,
2005), les le tableau suivant donne le contenu des symboles utilisés dans la figure 1. Le
contexte d’une action, comme l’action A6 dans cette figure, est décrit de manière statique
par un ensemble de connaissances contextuelles (CE14 et CE5 pour l’action A11) et un
ensemble d’éléments contextuels instanciés (CE1 avec la valeur <COURT>, CE2 avec
la valeur <EXPLORATION>, CE3 avec la valeur <OUI> et CE4 avec la valeur <OUI>
pour l’action A11). Notons qu’une action telle A7 apparaît plusieurs fois dans des
contextes différents dans le graphe contextuel.

Le formalisme des graphes contextuels permet de représenter la dynamique du


contexte (le mouvement entre connaissances contextuelles et contexte procéduralisé)
présentée dans l’état des lieux ; en effet, le contexte procéduralisé correspond ici à la suite
des éléments contextuels qui ont été instanciés car traversés par la pratique exécutée, et
les connaissances contextuelles sont les éléments contextuels qui ne sont pas instanciés
lors de l’application de la pratique.

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Notion de Contexte

Avec les graphes contextuels, un grand nombre d’informations peuvent être


exploites, comme la manière dont un graphe contextuel s’est développé, quelle est la
contribution d’un utilisateur donné à l’évolution d’un graphe, la mesure d’une distance
entre deux graphes contextuels ou deux pratiques. Les explications qui peuvent être
générées à partir de ces informations représentent aussi un challenge très au-delà de ce
que représentaient les explications dans les premiers systèmes experts. Un autre intérêt
des graphes contextuels provient du caractère transdisciplinaire des graphes contextuels.
Ce formalisme a prouvé son caractère opérationnel dans de nombreuses applications liées
à des domaines variés : la prise de décision RATP, la résolution de problèmes, le
diagnostic médical, la sécurité informatique, etc. Grâce à ce formalisme, la connaissance
est représentée d’une manière qui la rend explicable de manière efficace.

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