Vous êtes sur la page 1sur 9

CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

CONSERVATOIRE NATIONAL
DES ARTS ET METIERS

C
CHHA
AIIR
REED
DEET
TRRA
AVVA
AUUX
XPPU
UBBL
LIIC
CSSE
ETTB
BÂÂT
TIIM
MEEN
NTT

CCOONNN
NAAIIS
SSSA
ANNCCEEDDUUB BÂ ÂT
TII A
ANNCCIIE
ENN
T
TEECCH
HNNIIQ
QUUEES
SD DEERREEHHA ABBIIL
LIIT
TAAT
TIIO
ONN
((C
CCCV
V 112244))

C
Chhaappiittrree 1155 :: R
Reettoouurr ssuurr llaa ppeerrffoorrm
maannccee tthheerrm
miiqquuee dduu bbââttii aanncciieenn

Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 1/9 Gabriel BAJEUX


CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

SOMMAIRE
PRELIMINAIRES ................................................................................................................................................ 3

1. LE BATIMENT, PREMIER CONSOMMATEUR D’ENERGIE............................................................ 3


1.1 CONSOMMATIONS ENERGETIQUES DES BATIMENTS .................................................................................. 3
1.2 IMPORTANCE DU BATI ANCIEN ................................................................................................................. 4
2. LES NOUVELLES EXIGENCES DE CONFORT ET D’ECONOMIE.................................................. 5
2.1 LA TEMPERATURE D’AMBIANCE............................................................................................................... 5
2.2 LA TEMPERATURE DES PAROIS ................................................................................................................. 5
2.3 LA VITESSE DE L’AIR ................................................................................................................................ 5
2.4 L’HYGROMETRIE ...................................................................................................................................... 5
3. LES QUALITES THERMIQUES DU BATI ANCIEN ............................................................................. 6
3.1 COMPORTEMENT THERMIQUE D’HIVER .................................................................................................... 6
3.2 COMPORTEMENT THERMIQUE D’ETE ........................................................................................................ 7
3.3 DES OUTILS DE CALCUL ENCORE INADAPTES ........................................................................................... 7
4. LES PRINCIPES D’UNE REHABILITATION DURABLE .................................................................... 8
4.1 UNE BONNE VISION D’ENSEMBLE ............................................................................................................. 8
4.2 EXPLOITER LES QUALITES INITIALES DU BATI ANCIEN.............................................................................. 8
4.2.1 L’inertie........................................................................................................................................... 8
4.2.2 Des matériaux « respirants » .......................................................................................................... 8
4.2.3 Une conception bio-climatique ....................................................................................................... 8
4.3 UTILISER DES TECHNIQUES ADAPTEES ..................................................................................................... 9
CONCLUSION...................................................................................................................................................... 9

Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 2/9 Gabriel BAJEUX


CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

Préliminaires
Ce serait une grave erreur que d'appliquer sans discernement des réglementations thermiques
conçues pour les constructions neuves au bâti ancien.
Les matériaux utilisés et les modes de construction sont totalement différents.
Il est capital de connaître les points forts et les points faibles du bâti ancien vis à vis de la performance
énergétique car, par exemple, le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire (ECS) peuvent
représenter jusqu'à 80 % de la consommation énergétique d'un logement ancien.
L'eau chaude sanitaire (ECS) peut représenter à elle seule près de 25 kWh d'énergie primaire par
mètre carré et par an pour 20 minutes environ de puisage d'eau chaude par jour !

1. Le bâtiment, premier consommateur d’énergie

1.1 Consommations énergétiques des bâtiments


Depuis la signature du protocole de Kyoto, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la
notion d'économie d'énergie est apparue comme une nécessité et a donné naissance en France au
Grenelle de l'environnement.
En France le secteur du bâtiment apparaît en première position dans le bilan énergétique national : il
absorbe 43,6 % de la consommation d'énergie finale du pays, avant le transport qui compte pour
31,5 % et l'industrie pour 23,1 %.

Parallèlement à la consommation d'énergie on mesure aussi l'émission de gaz à effet de serre. Dans
ce domaine le bâtiment se situe en deuxième position derrière les transports en matière d'émissions
de CO2 liées à la combustion d'énergie.

Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 3/9 Gabriel BAJEUX


CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

Les objectifs du Grenelle sont de porter les consommations moyennes des constructions neuves, qui
sont d'environ 200 kWh d'énergie primaire par m² par an actuellement, à 50 kWh d'énergie primaire
par m² par an en 2020 (bâtiment BBC) pour atteindre des bâtiments à énergie positive (BEPOS) en
2050.
La réglementation thermique 2012 (RT 2012) tendra à accélérer les mesures pour atteindre l'objectif
2020.

1.2 Importance du bâti ancien


Une étude prospective (habitat et développement durable avril 2001) estime que le parc existant en
2020 représentera toujours deux tiers du parc en 2050.
Il est donc essentiel de porter les efforts de réduction des gaz à effet de serre et d'économie d'énergie
sur le parc existant.
Le bâti ancien représente environ 10 millions de logements sur le tiers du parc actuel. Il est composé
d'une majorité de maisons individuelles (60 %), le reste étant constitué d'immeubles collectifs (40 %).
Il existe des différences constructives fondamentales entre les bâtiments construits selon les
réglementations thermiques (RT) de 1975 et les suivantes, et les bâtiments existants antérieurs à ces
réglementations (avant 1975).
Néanmoins s'il est vrai que depuis les années 1970 les exigences d'isolation des bâtiments ont été
considérablement et régulièrement renforcées, il serait très simpliste et dangereux de regrouper dans
une même catégorie de performance tous les bâtiments conçus avant 1975.
Cette confusion, couramment effectuée, est très réductrice : elle ne tient pas compte de la grande
diversité des modes constructifs. Le schéma ci-dessous propose une échelle d'évolution des modes
constructifs qui n'est pas parallèle à l'évolution des réglementations thermiques.

Du point de vue de la thermique, les particularités du bâti ancien sont très importantes :
 d'une architecture qui s'appliquait à prendre en compte l'environnement climatique, utilisant
des ressources et des matériaux locaux, on est passé à une architecture industrialisée,
assujettie à des contraintes d'urbanisme, employant des nouveaux matériaux de
construction aux propriétés hygrothermiques très différentes.
Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 4/9 Gabriel BAJEUX
CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

 c'est aussi à partir du début du XXe siècle que l'on constate un certain désengagement du
concepteur vis-à-vis des conditions du site (rendu possible par le développement des
techniques). Ainsi voit-on naître des logements hermétiques, ventilés, chauffés et éclairés
artificiellement.

2. Les nouvelles exigences de confort et d’économie

2.1 La température d’ambiance


Dans le bâti ancien, comme dans le bâti récent, nous recherchons le confort thermique : la
température d'ambiance doit être uniforme dans chaque pièce. Plus cette température est uniforme,
que ce soit d'un côté à l'autre de la pièce ou du sol au plafond, plus les occupants auront une
sensation de confort. Dans le cas contraire, l'occupant ne se sent pas bien. Les parois chauffantes
(plancher ou plafond) sont un bon moyen d'obtenir cette homogénéité.

2.2 La température des parois


La température des parois doit être la plus proche possible de celle de l'air de la pièce. Un écart trop
important entre la température d'une paroi et celle de l'air ambiant est déjà ressenti comme un point
d'inconfort. C'est la sensation de parois froides. L'exemple le plus flagrant est celui d'une fenêtre à
simple vitrage. Dans un local chauffé à 20 °C en hi ver, l'occupant situé à moins d'un mètre ressent
une désagréable sensation de fraîcheur ! La fraîcheur de la paroi « pompe » les calories des objets
qui l'entourent. Cette paroi froide crée également de la convection le long de sa surface provoquant un
mouvement d'air qui accentue le ressenti de passage d'air froid. L'occupant de la pièce va augmenter
la température d'ambiance et par le fait, modifier la différence de température entre l'ambiance et la
paroi froide, et donc accroître son inconfort tout en consommant plus de chauffage.
A l'inverse, les parois isolées de manière satisfaisante assurent une consommation maîtrisée et le
confort pendant toute la période hivernale.

2.3 La vitesse de l’air


Toutes les infiltrations d'air parasites conduisent à une surconsommation d'énergie. Ces infiltrations
parasites peuvent conduire vers un autre désagrément, celui qu'on appelle communément le courant
d'air inexpliqué.
C'est ainsi qu'une maison à étage "fuyarde" voit sa cage d'escalier transformée en un gigantesque
conduit de cheminée, alimenté par les infiltrations parasites d'air du rez-de-chaussée, qui se réchauffe
et monte par tirage thermique (convection) pour finalement sortir par les fuites dues aux défauts
d'étanchéité à l'air de l'étage.
La vitesse d'air généré par ce phénomène est ressentie par les occupants, créant un inconfort.
 Traiter les infiltrations d'air parasites, c'est réaliser une économie et augmenter le confort.

2.4 L’hygrométrie
En dessous de 35 % d'humidité contenue dans l'air d'un logement, l'air est trop sec : nous avons la
bouche sèche et la moindre vitesse d'air rend le logement encore plus inconfortable (voir paragraphe
précédent).
À cette occasion, l'occupant ressent une gêne physique. Au dessus de 70 % d'humidité, l'air devient
trop humide, les bactéries peuvent se développer. Les personnes qui ont des problèmes respiratoires
sont les plus exposées.
La ventilation est trop souvent oubliée dans les travaux de rénovation. Absente, obturée, arrêtée, les
désordres seront d'autant plus rapides et importants que la maison est hermétique. En 24 heures
d'occupation, une famille de quatre personnes génère par sa seule respiration 10 à 15 l de vapeur
d'eau. Où vont ces litres d'eau ? En premier lieu ils vont se condenser sur les parois les plus froides
dégradant le bâti ainsi que la qualité de l'air à l'intérieur du logement.

Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 5/9 Gabriel BAJEUX


CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

La condensation sur les vitres est le premier indicateur d'un dysfonctionnement souvent lié au
renouvellement d'air. Une maison confortable permet aux occupants de se sentir bien, notamment de
ne pas avoir le mauvais réflexe de modifier les paramètres du chauffage.
Le réglage d'ambiance ne va servir qu'à adapter le confort thermique à la personne, selon son activité,
sa sensibilité, son mode de vie et ses goûts vestimentaires.
En revanche si l'un des paramètres fait défaut, une action logique de l'occupant visera à en
compenser les effets, malheureusement au détriment du confort et de la consommation d'énergie. Ce
n'est pas le chauffage, mais la maison qui consomme !

3. Les qualités thermiques du bâti ancien


Le bâti ancien a des qualités thermiques importantes et souvent méconnues. Une étude récente
réalisée par la DGUHC, le CETE de l'Est, le Laboratoire des Sciences de l'Habitat de l'ENTPE, les
Maisons Paysannes de France a mis en évidence ce comportement thermique spécifique du bâti
ancien et les limites des méthodes de calculs actuels pour évaluer ces bâtiments.

3.1 Comportement thermique d’hiver


Un audit énergétique ainsi qu'un relevé des consommations énergétiques réelles a pu être effectué
sur un panel d'étude de 10 bâtiments anciens, regroupant des immeubles collectifs et des maisons
individuelles, de diverses régions françaises.

Il en ressort que le comportement thermique d'hiver du bâti ancien correspond à une consommation
énergétique réelle comprise entre 150 et 230 kWh d'énergie primaire par m² et par an.
La classification au regard du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) correspondante se situe
donc entre C et D.
Or les statistiques généralement avancées pour les bâtiments conçus avant 1975 donnent des valeurs
de l'ordre de 350 kWh d'énergie primaire par m² et par an. La réalité est donc toute autre, et plus
favorable au bâti ancien.

Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 6/9 Gabriel BAJEUX


CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

3.2 Comportement thermique d’été


Le comportement thermique d'été est également très favorable.
Les enregistrements de température dans les bâtiments du panel d'étude font état de performances
très intéressantes :
 des températures intérieures en moyenne inférieures aux températures
extérieures
 une inertie très forte (jusqu'à 8h de déphasage) permettant de restituer la
fraîcheur nocturne en journée à l'intérieur des logements.
Cette notion de déphasage, principalement liée à l'inertie du bâtiment, est particulièrement sensible
dans le bâti ancien. Les épaisseurs des murs et les matériaux utilisés retiennent la chaleur ou la
fraîcheur et la conservent pour la restituer plusieurs heures plus tard.
Évidemment les déphasages les plus intéressants sont ceux qui sont de l'ordre de 12h (la chaleur du
jour est restituée la nuit et la fraîcheur de la nuit est restituée le jour).

3.3 Des outils de calcul encore inadaptés


L'étude précitée a permis de tester différents moteurs de calculs thermiques, sur leurs capacités à
restituer le comportement thermique réel du bâti ancien.
D'une façon générale on constate un écart important entre les consommations réelles des bâtiments
anciens du panel et les consommations simulées par ces outils informatiques.

Les consommations théoriques, obtenues par les moteurs de calculs actuels, surestiment dans un
rapport de deux à quatre la consommation réelle des bâtiments anciens. Cette difficulté générale de
modélisation du comportement des bâtiments anciens peut s'expliquer par plusieurs phénomènes :
 En premier lieu, les modèles de calcul utilisés reposent sur un régime stationnaire. Or, si
cette simplification des calculs est acceptable pour un bâtiment récent (« étanche » et
dont on montre par ailleurs que le comportement est relativement stable et peu sensible
aux variations extérieures), il est beaucoup plus discutable pour des bâtiments anciens

Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 7/9 Gabriel BAJEUX


CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

dont le comportement thermique et, à l'inverse, dynamique et en forte corrélation avec les
variations extérieures.
 En second lieu, les modèles de calcul utilisés présentent certains manquements, dans les
données d'entrée, quant à la prise en compte des nombreuses spécificités du bâti ancien,
celles-ci concernent tout autant les modes constructifs que l'organisation spatiale (espace
tampon) ou encore les propriétés particulières des matériaux anciens.
Face à ce constat, il convient de prendre un certain recul sur les modèles thermiques actuels.
La connaissance et la recherche doivent indéniablement progresser dans le domaine du bâti ancien,
peu investi jusqu'alors : les modèles actuels ont en effet été développés sur des bâtiments
contemporains, basés sur un modèle thermique très différent (opposition bâtiment étanche-bâtiment
respirant).

4. Les principes d’une réhabilitation durable

4.1 Une bonne vision d’ensemble


Pour avoir une vision d'ensemble du bâtiment il convient :
 De proscrire toute solution systématique.
Chaque bâtiment ancien constitue un système complexe, aux interactions multiples
avec son environnement. Sa réhabilitation doit nécessairement passer par une
analyse complète du bâtiment et de ses interactions.
 De raisonner sur une approche « confort d'hiver plus confort d'été »
La réhabilitation énergétique des bâtiments ne peut se faire que selon une approche
globale, combinant les aspects du confort d'été et du confort d'hiver. Ainsi, des
solutions d'isolation, qui pourraient sembler à prime abord favorables à un thermique
d'hiver, pourraient sensiblement réduire les propriétés d'inertie et de respiration du
bâtiment, essentielles pour le confort d'été et de mi-saison.

4.2 Exploiter les qualités initiales du bâti ancien


Pour aboutir à une réhabilitation durable il faut évidemment conserver et exploiter les qualités initiales
du bâti ancien dont les principales peuvent se classer en trois catégories :

4.2.1 L’inertie

4.2.2 Des matériaux « respirants »

4.2.3 Une conception bio-climatique


Cette conception bioclimatique est basée :
 sur la gestion des apports solaires
 sur la protection des façades nord
 sur la compacité des bâtiments

Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 8/9 Gabriel BAJEUX


CONNAISSANCE DU BÂTI ANCIEN – TECHNIQUES DE REHABILITATION CCV124

Façade Sud : Implantation du bâtiment : Façade Nord :


- Aucun masque proche - Implantation en terrasse couvrant la Protection au vent
- Végétation caduque moitié inférieure de la façade Nord constituée par :
- La partie supérieure de la façade - le relief
Nord est protégée par un volume - la végétation persistante
tampon (constitué par un débarras)

4.3 Utiliser des techniques adaptées


On a vu que les techniques de réhabilitation étaient très différentes des techniques de la construction
neuve et nécessitaient une grande connaissance du bâti ancien.
Dans le domaine de la performance thermique du bâti ancien on veillera tout particulièrement à :
 utiliser des matériaux naturels compatibles avec le bâtiment initial
 agir de préférence sur les ouvertures et les équipements
 remplacer les équipements de chauffage peu performants
 favoriser l'emploi d'énergie renouvelable.

Conclusion
Les problèmes posés par la compatibilité entre économie d'énergie et préservation du patrimoine, qui
concernent pourtant dans un vieux pays comme la France environ un tiers du bâti existant, sont loin
d'être réglés.
Les solutions mises en œuvre ont été conçues pour l'architecture industrielle et ne tiennent pas
compte des spécificités du patrimoine ancien, de son comportement, de sa préservation.
Les composants industriels qui répondent à une logique d'isolation thermique totale s'opposent aux
qualités de perméabilité, de souplesse et d'inertie thermique de la plupart des bâtis anciens qui
nécessitent un certain degré d'aération pour respirer.
Il n'en reste pas moins qu'il est nécessaire de procéder à des améliorations de la performance
énergétique de ce patrimoine, urbain ou rural.
Il est cependant nécessaire d'en avoir une approche spécifique, et adaptée à chaque mode
constructif.

FIN DE DOCUMENT

Chapitre 15 : Performance thermique du bâti ancien 9/9 Gabriel BAJEUX

Vous aimerez peut-être aussi